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Mariem BOUIMIZAR
Je tiens à exprimer mes plus vifs remerciements à tous ceux qui m'ont aidé à
réaliser ce travail.
Il m'est agréable de remercier Monsieur A. ELMOUDEN, Professeur à la
Faculté des Sciences d'Agadir et de lui exprimer ici toute ma reconnaissance pour le
vif intérêt dont il a fait preuve pour diriger ce travail. Il a su apporter les bons conseils
pour mener à bien ce projet, son encouragement m'a été d'un réconfort primordial.
J’exprime ma reconnaissance à Monsieur B. KABBACHI, Professeur à la
Faculté des Sciences d’Agadir, pour avoir accepter de présider mon jury.
Je tiens également à remercier Monsieur S. BOUTALEB, Professeur à la
Faculté des Sciences d'Agadir et Monsieur M. AOUTEM, qui m'ont aidé à la
compréhension et à l’utilisation des outils de statistique. Leur esprit d'analyse a été
pour moi d'une grande importance. Qu'ils trouvent ici ma sincère reconnaissance.
Mes remerciements s'adressent aussi aux membres du jury qui ont bien voulus
juger ce mémoire malgré leur charge de travail, me permettent de leur exprimer ma
profonde gratitude.
Que Mlle N. El Kamali, Mme R. Hilal, et Monsieur H. EL AOULI,
Professeurs au département de géologie de la Faculté des Sciences d’Agadir, trouvent
ici l’expression de ma profonde gratitude, pour leur aide, et leurs conseils très
enrichissants.
Mes remerciements vont aussi à tous les enseignants du département de
géologie de la faculté des sciences d'Agadir.
Je tiens également à remercier la secrétaire du département de géologie N.
ZARGUI.
Il m'est agréable de présenter mes remerciements à Monsieur A. KARBASSI,
Professeur à la Faculté de l’Environnement de Téhéran, IRAN, qui m'a bénéficié de
son expérience et de ces conseils sur l'interprétation de la CAH.
Je tiens également à remercier tous ceux qui m'ont aidé de près ou de loin, à
tous ceux qui m'ont encouragé, à tous ceux qui m'ont accordé leur confiance.
Mots clés :
INTRODUCTIONGENERALE…………………………………………………………1
II- CadreClimatologique………………………..…………...………………..……….5
II-1 Précipitations………………………...……………….….……………………..5
II-2 Températures…………………..……………………….…..…………..………7
II-3 Végétation………..……………………………….…………..………..……....7
III-1 Lithologie…………….……………………………..…………..………….…. 8
III-2 Pédologie……………...………………………………….……….……..…..... 10
I- Analyses statistiques……………………………………………………………….14
I-2 L’analyse statistique sur les données géochimiques des roches et des sols..…16
.
I-2-1 Les formations lithologiques étudiées…….…………………..…………. 16
I-2-2 La matrice de corrélation sur les roches et les sols………….…...……… 17
CONCLUSION GENERALE
PERSPECTIVES
Bibliographie
Annexes
LISTE DES FIGURES
II-1 Précipitations
Fig. 3- Carte des précipitations du bassin du Souss (DIJON, 1969. modifiée par ELMOUDEN, 1991)
Les pluies tombent en général entre Octobre et Avril avec un maximum entre
Novembre et Mars. La durée des pluies et leur intensité au cours de l'année sont très
irrégulière (Fig. 4).
Elles sont contrôlées par l’altitude, la position par rapport à l’océan et le relief.
La figure 5 illustre les variations des températures moyennes mensuelles au
niveau de trois stations (Agadir, Taroudant et Aoulouz).
On constate une concordance entre les températures à Aoulouz et à Taroudant.
Ces deux stations montrent : 3 mois chauds (Juillet, Août et Septembre), avec une
moyenne supérieur à 25°C et une moyenne des maxima supérieur à 30°C ; 6 mois
relativement chauds (Mars à Juin et Octobre-Novembre) avec une moyenne de 20°C
et une moyenne de maxima supérieur à 25°C ; et enfin 3 mois doux (Décembre à
février) avec 14°C de moyenne.
La station d’Agadir, située près du littoral, se distingue des deux autres
stations par des températures hivernales largement plus fraîches (de Juillet à
Septembre, la moyenne n’est que de 21.9°C), en revanche les températures de
Novembre à Février sont légèrement plus élevées à Agadir.
II-3 Végétation
III-1 Lithologie
III-2 Pédologie
Dans le bassin du Souss les sols sont de type peu évolué résultant par des
processus pédogènétiques de type désertique qui résultent d’un climat aride. Selon R.
WATTEEUW (1964) qui distingue trois groupes de sols (Fig. 8) :
les sols peu évolués, comprennent :
- les sols sableux : largement développés au Sud d'Ait Melloul, d'origine
fluviatile et éolienne.
- les sols colluviaux : localisés surtout entre l'Oued Issen et l'Oued Ouaar
sur les formation schisto-gréseuses.
- les alluvions anciennes et actuelles ; au niveau des différents affluents de
l'Oued Souss.
les sols bruns, contiennent :
- les sols bruns calcaires : développés au nord d'Ait Melloul sur les
matériaux provenant des terrains marno-calcaires du Crétacé, trouvés aussi dans
des endroits limités au piémont de l'Anti-Atlas calcaire.
- les sols bruns isohumiques : très répandus à l'Est de la plaine et dans la
région d'Ait Melloul.
- les siérozems: ils couvrent la plus grande partie de la rive gauche de la
plaine et le cône de déjection de l'oued Issen. Ces sols généralement sablo-
limoneuse et de teneur en calcaire convenable, occupent le centre de la plaine.
- les sols des hautes altitudes : ils sont du type peu évolué car la durée de
pédogenèse est réduite en raison des phénomènes d'érosion.
Fig.9- Réseau hydrographique du versant de l’oued Souss (modifiée par ELMOUDEN, 1991)
12
CHAPITRE II : TRAITEMENTS
STATISTIQUES POUR
CARACTÉRISER LES PROCESSUS
GEOCHIMIQUES DE SURFACE
DANS LE BASSIN DU SOUSS
L'altération météorique se définit généralement comme l’ensemble des
phénomènes qui provoquent, dans les conditions thermodynamiques de l'interface des
continents, un ameublissement des roches sous l'action des agents météoriques.
L'ameublissement d'origine physique conserve à la roche son individualité
minéralogique et chimique (désagrégation mécanique), alors que celui d'origine
chimique entraîne une modification des caractéristiques chimiques et minéralogiques
initiales de la roche (altération chimique). Cette dernière s’effectue généralement par
l’hydrolyse qui soustrait les ions chimiques des minéraux primaires en les
transformant en d’autres minéraux dites « néoformés ». Les ions extraits par
l’hydrolyse peuvent être conservés, enrichis ou appauvris dans les sols suivant les
conditions climatiques et topographiques de la région, ce qui définît le type et le degré
de l’altération. Le produit de l’altération sera ensuite transporté par les eaux et le vent
vers les bassins sédimentaires où il se dépose sous forme de roches sédimentaires
meubles puis consolidés par la diagenèse. Le transport et le dépôt des particules
terrigènes se fait au dépend de leur qualité chimique qui est fonction de l’agent de
transport, de son énergie, du type du bassin, et de l’action anthropique qu’il reçoit soit
au cours du transport ou après le dépôt. Les variations et l’altération de la qualité
chimique de ces sédiments seront traitées statistiquement au niveau du bassin du
Souss d’une part pour caractériser l’altération météorique qui s’exerce dans le bassin
et d’autre part pour qualifier chimiquement les sédiments fluviatiles de l’oued Souss
et de ses affluents, ainsi que l’effet de l’estuaire et de l’action anthropique sur ces
sédiments avant leur transfert vers l’océan.
I- Analyses statistiques
I-1 Principe des traitements statistiques
La première analyse consiste à étudier les relations qui peuvent exister entre
les différents éléments chimiques présent dans les échantillons prélevées au niveau
des différents profils (Fig 10) en utilisant la matrice de corrélation, l’ ACP et la CAH.
Le plan factoriel A1-A2 (Fig. 11) rapporte une inertie totale 66.52% avec
49.59% pour A1 et 16.93% pour A2. Ce plan met en évidence la bonne association
existant entre les métaux lourds notamment Ni, Cr et Co avec les oxydes de fer.
L’axe factoriel A1 montre l’opposition de deux pôles, un Carbonaté-
magnésien pauvre en métaux et un autre Silico-alumineux riche en métaux. L’axe
factoriel A2 permet de distinguer deux pôles ; un pôle positif pour les éléments SiO2,
K2O et Al2O3 et un pôle négatif qui représente les métaux lourds qui sont liés au fer.
Donc on peut conclure que l’axe 1 définie la nature lithologique et l’axe 2 la
minéralisation.
Les éléments chimiques définissant l'axe factoriel 1 ont permis la répartition
des échantillons dans l'espace des individus en deux groupes. Un groupe composé par
les roches silico_alumineuses et ferromagnésiennes et l'autre groupe par les roches
calcaires et dolomitiques.
Un échantillon bien individualisé (Rs2) sur le plan A1-A2 montre un
enrichissement en Sr. En revenant au tableau de données, cet échantillon présente une
anomalie en Zn (292.90 µg/g). Cette anomalie pourrait être due à un apport excessive
en Zn lors de la formation des dolomies ou à une erreur analytique.
Fig. 11- Projection du nuage de points dans l'espace des variables et des individus
Comme pour les roches mères saines, le plan factoriel 1-2 qui représente
60.60% de l'information permet de distinguer deux pôles selon la nature lithologique,
l'axe factoriel 1 (46.73 % de la variance) montre un pôle carbonaté-magnésien opposé
à un pôle silico-alumineux riche en métaux, ce dernier montre selon l'axe A2 un lot
riche en Pb, Cu, et Zn. (Fig.12). On remarque que ces derniers sont liés à la fraction
fine alors que dans les roches mères ils sont plutôt liés au fer.
Les éléments chimiques définissant l'axe factoriel A1 ont permis la répartition
des échantillons dans l'espace des individus en deux groupes. Un groupe composé par
les roches silico-alumineuses et l'autre groupe par les roches carbonatées.
L'axe factoriel 2 (13.88% de la variance) est déterminé positivement par NaO, Al2O3
et Fe2O3 négativement par le Cu, Pb et la fraction fine. Cet axe pourrait représenter un
axe de minéralisation.
Comparé aux ACP précédents (roches et sols), l’axe factoriel 1-2 qui
représente 65.06% de l'information montre que l’axe 1 définit la nature lithologique et
l’axe 2 la minéralisation. (Fig.15).
Fig. 15- Projection du nuage de points dans l'espace des variables et des individus
Nous pouvons constater dans la projection que les individus sont associés
selon leurs profils, c'est-à-dire qu'on a un ensemble de triplets [Rs, Ra et A] bien
représentatif ce qui signifie que les sols et les roches altérées sont issus de leurs
roches mères. Ceci reflète qu'ils ont la même composition chimique, c'est-à-dire que
l'altération chimique est en général faible voire absente dans quelques endroits. Donc
c’est la désagrégation mécanique qui prédomine sous les conditions climatiques et
topographiques que connait actuellement le bassin versant du Souss.
Les sols A2 et A15 sont anormalement riches en Pb, Zn et Cu. Cette anomalie
est due probablement à une origine géologique (Fig.14) A2 peut être lié aux
minéralisations zincifères des carbonates et tufs volcaniques Précambriennes de
l’Anti-Atlas et aux minéralisations cuprifères des dolomies du Précambrien et A15
peut être associé aux intrusions magmatiques du massif de Tichka.
On peut conclure que l'analyse statistique multi-variable nous a permis de
mettre en évidence l’origine géologique des éléments chimiques des sols et des roches
altérées , ce qui indique la faiblesse de l'effet de l’altération exercée sur le bassin
versant du Souss.
Comme pour les roches, les axes de corrélation qui sont représentés sont les
axes factoriels 1 et 2. Leurs contributions respectives à l'inertie totale du nuage sont
de 38.04% pour A1 et 32.48% pour A2. (Fig.17).
A)
B)
Fig. 17- Projection du nuage de points dans l'espace des variables (A) et des individus (B)
A)
B)
Fig. 19- Projection du nuage de points dans l'espace des variables (A) et individus (B)
De même que les analyses précédentes, seuls les axes A1 et A2 ont été
représentés (Fig. 21) le plan factoriel 1-2 représente 68.96% de l'information. On
constate que les métaux lourds Pb, Zn et Cu sont dans proche de la perte au feu qui
représente ici la matière organique non pas les carbonates comme dans le bassin
versant. Le Cr et le Ni sont dans le pôle de l’aluminium et le potassium qui représente
la phase lithologique, d’où leur origine naturels.
Dans l'espace des individus la répartition des points de prélèvement montre
l'existence d'un seul groupe qui est globalement lithologique naturel, avec la présence
de deux échantillons bien individualisés sur ce plan (Ef et E5). On constate que Ef
montre une anomalie de concentration métallifère notamment en Pb, Zn et Cu. Alors
que E5 indique sa richesse en CaCO3 due à la présence des coquilles.
Fig. 21- Projection du nuage de points dans l'espace des variables et des individus
Dans l’espace des individus (Fig.23-B) on constate que les sédiments fluviatiles sont
groupés en ensemble et les estuarien ensemble ce qui indique l’effet de l’estuaire dans
la modification de la chimie des sédiments entrant dans l’estuaire. Cependant on
remarque quelques anomalies, représentés par O14, O16 et E4 qui sont distincts.
A)
B)
Fig. 23- Projection du nuage de points dans l'espace des variables (A) et des individus (B)
Pour mieux comprendre l’impact de l’effluent urbain de Tarrast (Ef) sur la qualité
des sédiments estuariens on va faire une autre ACP sur le plan factoriel A1-A2 en
éliminant cet effluent.
Dans l’espace des variables on constate trois pôles, à savoir, un pôle calco-
magnésien qui englobe aussi la perte au feu contrairement à la première ACP, le
deuxième groupe est formé des éléments majeurs qui est en opposition avec un
troisième pôle formé essentiellement des éléments traces. (Fig.25).
Sur ce plan on peut conclure que les sédiments qui représentent une pollution
métallique sont ceux situés à l’aval de l’oued Souss (O1, O2, O3) et les sédiments de
l’estuaire fluvial (E2). D’où on peut conclure que l’effluent urbain contribue à la
pollution de l’estuaire par les métaux liés préférentiellement à la matière organique.
Ces métaux seront soit transférés directement vers l’océan soit solubilisés par les eaux
marines en forme dissoute. Sur le plan des individus on constate une individualisation
de deux ensembles ; un formé par les sédiments estuariens chimiquement pauvre par
solubilisation et riche en sodium et un autre fluviatile plus riche en métaux..
Fig. 25- Projection du nuage de points dans l’espace des variables et des individus
CONCLUSION GENERALE
Conclusion générale
L’approche géochimique réalisée sur les données géochimiques de surface du
bassin versant du Souss après avoir définit les paramètres qui caractérisent ce dernier
à savoir le climat, la lithologie et la topographie. En conclusion :
La nature lithologique du bassin est variée, on y rencontre les formations
carbonatées des plateaux de l'Anti-Atlas et la zone sub-atlasique, les roches
cristallophylliennes de l'ossature de l'Anti-Atlas et les massifs anciens du Siroua et du
Haut-Atlas, les affleurements schisto-gréseux du flanc sud du Haut-Atlas occidental,
la couverture argilo-gréseuse du couloir d'Argana et enfin les alluvions quaternaires
dans la plaine.
Le climat du Souss est tributaire des composantes suivantes : le cadre
montagneux, la latitude saharienne et l’ouverture sur l’océan atlantique. Il est
généralement de type aride dans la plaine, subaride dans les zones de moyennes
altitudes et humide vers les hautes altitudes.
Ces facteurs naturels contrôlent le type, la nature et le degré de l’altération
dans le bassin du Souss comme ils déterminent la nature chimique et minéralogique
des sédiments livrés à l’océan.
La composition chimique des sédiments transportés par les oueds reflète
généralement la composition chimique des sols et des roches du bassin versant, en
effet les sédiments carbonatés du Crétacé et de l’Eocène sont plus riches en CaO et
MgO alors que ceux qui drainent les formations schisteuses et silto-gréseuses du
Permo-Trias ont une composition chimique riche en Al2O3 et SiO2.
La nature chimique des sédiments estuariens est contrôlée par une double
influence naturelle (continentale et marine) et anthropique (rejets des eaux usées).
L’analyse statistique multi-variée (coefficients de corrélation, ACP et CAH) a
permis d’identifier le comportement géochimique de différents éléments majeurs et
traces dans les roches et de classifier les sédiments en fonction de leur ressemblance
chimique. Cette analyse a permis de tirer les conclusions suivantes :
Sur la roche saine et le sols qui la surmonte, le traitement statistique a permis
la subdivision des individus selon la nature lithologique des formations en
affleurement, néanmoins le plan factoriel des individus montre certaines anomalies
représentant des contamination métalliques qui pourraient être liées aux
minéralisations qui sont associées aux filons minéralisés surtout en Pb et Cu de la
région d'Ida Ouzeddout dans l'Anti-Atlas et dans le complexe de granodiorites et de
migmatites du Tichka dans le Haut-Atlas.
La représentation graphique a montré que les sols et les roches altérées sont
chimiquement semblables à la roche saine. C’est-à-dire que l'altération chimique est
faible voire absente dans le bassin du Souss. Donc le phénomène prépondérant dans la
zone d’étude est la désagrégation mécanique.
Sur les sédiments fluviatiles, le traitement statistique a mis en évidence que les
sédiments sont étroitement liés à la nature lithologique du bassin versant qui est
dominée par les formations calcaires. Ainsi l'analyse a permis de regrouper les
sédiments fluviatiles fortement sodiques dûs à l’érosion des roches évaporitiques du
Trias drainées par l’Oued Issen et les sédiments du cours principal contaminés par la
pollution métallique notamment en Pb, Cu et Zn qui peut être d'une origine
anthropique ou d'une cause granulométrique. On note également une contamination
métallique zincifère au niveau des sédiments fluviatiles drainés par l’oued Bousrouil
dans le Haut-Atlas.
Sur les sédiments estuariens, l’ACP et la matrice de corrélation nous ont
permis de distinguer deux groupes de métaux : le premier groupe formé de Pb, Zn et
Cu qui sont d’origine anthropique et proviennent de l’effluent où ils sont associés à la
matière organique, le deuxième groupe constitué de Cr, Ni et Co qui sont d’origine
naturelle et leur teneur est constante dans les sédiments estuariens. Les teneurs en
métaux anthropogéniques diminuent vers l’embouchure ce qui est expliqué par la
solubilisation ou par le transfert direct vers l’océan.
La comparaisson des sédiments fluviatiles et les sédiments estuariens sans l’effluent
montre l’individualisation de deux ensembles de sédiments : un est constitué des
sédiments estuariens chimiquement pauvre et un autre constitué par les sédiments
fluviatiles plus riche en métaux et plus carbonaté. E2 constitue une anomalie dont
l’origine est à chercher dans la pollution locale.
PERSPECTIVES
stations SEP OCT NOV DEC JANV FEV MAR AVR MAI JUIN JUIL AOUT
Agadir (62-96) 21,58 20,25 17,95 15,1 14,15 15,31 16,55 17,08 18,85 20,25 22,06 22,32
Taroudant (62-96) 24,57 21,46 17,79 13,97 13,66 15,18 17,19 18,29 19,44 22,11 26,28 26,51
Aoulouz (69-96) 25,1 20,9 17,67 14,06 13,39 14,48 15,96 17,22 19,98 21,88 27,22 28,71
ANNEE SEP OCT NOV DEC JANV FEV MAR AVR MAI JUIN JUIL AOUT TOTAL
60-61 0 20,8 0 0 0 0 3,2 2 4 1 0 0 31
61-62 0 0 16 104,2 33 0 90 19,1 1 2,5 0 0 265,8
62-63 8,5 29 40,8 89,5 163,2 149,5 0 17,5 2,5 0 0 0 500,5
63-64 0 0 21 216 15 13 30,5 21 10 0 0 0 326,5
64-65 0 0 4 121,2 50,9 59 11,4 0 0 1,8 0 0 248,3
65-66 4,5 157,7 26,3 0 0 30 0 0 1 0 0 1 220,5
66-67 0 12,6 107,2 0 6 29,2 33,5 48 4,5 0 0 0 241
67-68 12,2 68,2 194,8 0 0 68,6 61,7 16,2 0 0 0 0 421,7
68-69 6 0 120 0 0 83,4 25,1 12,6 0 0 0 0 247,1
69-70 0 0,6 60,7 3,9 164,6 0,5 13,9 0 0 3,6 0 0 247,8
70-71 4,1 38,3 14,2 149,3 13,6 10,4 52,3 68,4 1,9 0 0,2 1,4 354,1
71-72 0 0,3 16,6 0 13,2 51,5 22,3 35,9 0,9 0 0 0,8 141,5
72-73 0 25,3 47 18,8 1,7 11,2 10,2 21,6 0 0 0 0 135,8
73-74 0 0,3 5,1 72,4 1,6 0 112,3 26,9 0 0 0 0 218,6
74-75 0,3 0 0 4,3 36,2 20 16,8 15,7 0,8 0 0 0 94,1
75-76 0,9 0 0 68,4 1,5 76,7 12,1 32 8,6 0 0 0 200,2
76-77 23,6 34,9 0 74 34,8 17,2 0 2,3 0 0 0 0 186,8
77-78 2,9 29,5 38,2 46 23 54,9 1 6,3 0 0 0 0 201,8
78-79 0 3,3 1,1 22,3 175,9 9 4,3 1,7 0 0 0 0 217,6
79-80 0 44,6 2,8 0 36,4 10 94,4 6,1 1,4 0 0 3,8 199,5
80-81 0 10,9 38,9 0 0 42,4 17,8 0 0,4 0 0 0 110,4
81-82 0 23,7 0 7 86,5 7,2 39 81,1 3,5 0 0 0 248
82-83 0,8 0 24,5 0 0,8 38,2 1,1 0 11,8 0 0 0 77,2
83-84 0 10,5 62,9 10,5 0 3,5 39 26,7 0 0 0 0 153,1
84-85 6,4 0 69,8 4,7 124,3 7,9 2,5 13,9 0 0 0 0,4 229,9
85-86 0 0,8 10 19,3 0,4 47,7 41,8 19,8 0,2 0 0 0 140
86-87 17,3 0,4 5 0 37,1 21,3 0 0 14 0 8 0 103,1
87-88 8,4 29,3 42,6 92,7 40 82,9 28,6 0 10,3 0,5 0 0 335,3
88-89 1,9 49,1 147,7 0 25 4,3 5 55 0 0 0 3 291
89-90 0 11,7 50,3 54,4 9,6 0 23,4 53,2 0,4 0 0 0 203
90-91 2,7 3,7 0,7 73,9 0 59,3 38,3 0 0 0 0 0 178,6
91-92 0 4,2 1,5 47,8 0 12,7 0 3 0 0 0 14,5 83,7
92-93 0 27,2 0 6,2 31 7,7 13,8 0 25,6 0 0 0 111,5
93-94 0 55,4 46,8 2,5 14,4 13,9 20,7 0 0 0 0 0 153,7
94-95 0,5 1,3 2 2,6 0 8,4 84,8 19,9 0 0 0 0 119,5
95-96 5,9 4,8 55,4 90,3 141 43,1 89,1 4 13,8 12 0 0 459,4
96-97 0 0 37,3 129,9 50,8 0 31,1 26,3 0 0 0 0 275,4
MOY 2,8892 18,876 35,438 41,408 35,986 29,584 28,946 17,735 3,1514 0,5784 0,2216 0,673 215,49
Tab. 5- Concentration de différents éléments dans la roche saine
(Les concentrations des métaux lourds en µg/g et des éléments majeurs et Pf en %)