Le Japon est parvenu à réduire certaines pressions environnementales, notamment la consommation énergétique, les émissions atmosphériques, les prélèvements d’eau et la production de déchets municipaux. Toutefois, les émissions de gaz à effet de serre et la production de déchets non municipaux ont augmenté, les pressions se sont accentuées sur la nature et la biodiversité, et la pollution de l’air et de l’eau demeure préoccupante dans plusieurs zones. Le pays a défini un modèle spécifique de société durable, fondé sur une économie sobre en carbone, un cycle rationnel des matières et la conservation de la biodiversité.
L'Essentiel présente les grandes lignes de l'examen environnemental du Japon, réalisé par l'OCDE en 2010.
http://www.oecd.org/fr/env/examens-pays/
Original Title
L'essentiel - examen environnemental OCDE du Japon, 2010
Le Japon est parvenu à réduire certaines pressions environnementales, notamment la consommation énergétique, les émissions atmosphériques, les prélèvements d’eau et la production de déchets municipaux. Toutefois, les émissions de gaz à effet de serre et la production de déchets non municipaux ont augmenté, les pressions se sont accentuées sur la nature et la biodiversité, et la pollution de l’air et de l’eau demeure préoccupante dans plusieurs zones. Le pays a défini un modèle spécifique de société durable, fondé sur une économie sobre en carbone, un cycle rationnel des matières et la conservation de la biodiversité.
L'Essentiel présente les grandes lignes de l'examen environnemental du Japon, réalisé par l'OCDE en 2010.
http://www.oecd.org/fr/env/examens-pays/
Le Japon est parvenu à réduire certaines pressions environnementales, notamment la consommation énergétique, les émissions atmosphériques, les prélèvements d’eau et la production de déchets municipaux. Toutefois, les émissions de gaz à effet de serre et la production de déchets non municipaux ont augmenté, les pressions se sont accentuées sur la nature et la biodiversité, et la pollution de l’air et de l’eau demeure préoccupante dans plusieurs zones. Le pays a défini un modèle spécifique de société durable, fondé sur une économie sobre en carbone, un cycle rationnel des matières et la conservation de la biodiversité.
L'Essentiel présente les grandes lignes de l'examen environnemental du Japon, réalisé par l'OCDE en 2010.
http://www.oecd.org/fr/env/examens-pays/
(®
OCDE Faits
Le Japon a fait de Yenvironne-
ment et de l’éco-innovation des
piliers de sa stratégie de
croissance a long terme
et ilest un leader mondial
dans le domaine des
écotechnologies.
Une réforme fiscale verte
permettrait de favoriser
davantage ’éco-innovation,
@améliorer le rapport coat
efficacité des politiques
‘environnementales et de lever
des recettes dont le pays a grand
besoin.
Le Japon a pris des mesures
importantes pour intégrer les
politiques du climat, de énergie
et des transports ...
mais pour atteindre des
objectifs climatiques ambitieux,
ildoit adopter des mesures plus
efficaces par rapport & leur coat,
et notamment instituer un prix
du carbone bien défini.
Le Japon est a avant-garde des
efforts visant a passer de la
gestion des déchets & la gestion
durable des matigres.
La conservation de la biodiversité
devrait étre renforcée, a
TVintérieur comme 4 l'extérieur
des zones protégées.
Venvironnement est un élément
central de la politique d'aide et
de la politique étrangere du
Japon.
qui pourrait étre renforcé
en évaluant systématiquement
Jes incidences des projets d'aide
sur environnement.
JAPON
Introduction
Au cours de la derniére décennie, le Japon a accompli des progrés
réguliers dans la lutte contre un certain nombre de_problémes
environnementaux classiques, notamment les _émissions
atmosphériques, la pollution de Veau et la gestion des déchets
(figure 1). Toutefois, plusieurs défis a long terme, plus complexes, sont
passés au premier plan et appellent des politiques nouvelles et
améliorées, 4 commencer par le changement climatique, la gestion
rationnelle’ des matiéres et la conservation de la biodiversité. Les
mesures prises face aux pressions environnementales ont été
élaborées dans un contexte oit le Japon enregistrait une croissance
économique trés faible comparé aux principales économies de !OCDE
et a beaucoup d’économies d’Asie. Néanmoins, le Japon demeure la
deuxiéme économie de YOCDE, un acteur majeur du commerce
mondial et 'un des principaux exportateurs de biens a forte intensité
technologique. Les industries manufacturigres y occupent une place
plus importante dans économie, et dans la consommation @’énergie,
que dans beaucoup d'autres pays de l'OCDE. Relativement pauvre en
‘ces naturelles et trés densément peuplé, le Japon est fortement
gérer son sol, son énergie et ses ressources naturelles de facon
efficace, notamment en ayant recours a des technologies et systémes
innovants. Les foréts occupent plus de deux tiers du territoire, et les
habitants, les infrastructures et les activités économiques sont en
grande majorité concentrés dans les plaines et bassins cotiers, ott des
pressions considérables s'exercent de ce fait sur l'environnement»
Figure 1 DECOUPLAGE
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OCDE, 2010Examens environnementaux de YOCDE : Japon
Le Japon a fait de environnement et de I’éco-innovation des piliers de sa stratégie de
croissance a long terme.
Le ralentissement de l’conomie mondiale en 2008 a plongé l'économie japonaise dans sa plus
grave récession depuis la Deuxiéme Guerre mondiale Pour faire face a cette crise, le
gouvernement a notamment décidé d'accroitre sensiblement le soutien au secteur’ de
Fenvironnement, en mettant l'accent principalement sur Tefficacité énergétique, les
technologies liées aux énergies renouvelables et la R-D connexe. On estime a 28 milliards USD,
soit 0.57% du PIB de 2008, le cotit des mesures liges a l'environnement, lesquelles représentent
environ 16% de l'ensemble du programme anticrise du Japon. Cependant, certaines mesures de
ce plan de relance, comme les aides en faveur de la production agricole et de l'industrie
automobile, sont susceptibles d’avoir des effets dommageables sur l'environnement et de
fausser la concurrence. La crise économique a aussi souligné le besoin d’élaborer un nouveau
modéle économique capable de redynamiser la croissance, de créer de nouveaux emplois et
daméliorer la qualité de vie des habitants. La Nouvelle stratégie de croissance du Japon a
Yhorizon 2020, ot environnement et en particulier l’éco-innovation sont considérés comme
une nouvelle source de croissance a long terme, reléve ce défi. Le Japon devrait évaluer I'impact
de la Nouvelle stratégie de croissance 4 V'horizon 2020 sur environnement, ainsi que la
contribution nette apportée 4 la croissance et & l'emploi par les secteurs liés 4 l'environnement.
.. et il est un leader mondial dans le domaine des écotechnologies.
L’co-innovation est depuis longtemps 'une des clés de la politique environnementale du Japon,
profitant des étroites relations de collaboration entretenues par les pouvoirs publics et le secteur
des entreprises. Entre 2000 et 2005, le Japon a été a l'origine de 30% des inventions mondiales
relatives aux technologies de lutte contre la pollution de Pair et de l'eau et de la gestion des
déchets. 1l est un précurseur et un leader mondial dans le domaine des écotechnologies, dont
les technologies liées au climat et les technologies de l'information et des communications
(figure 2). D'aprés certaines études, le Japon se situe au troisiéme rang sur le marché mondial
des biens et services environnementaux. L'emploi dans les entreprises du secteur de
Yenvironnement a doublé depuis le début des années 2000. Le secteur privé joue un rdle
grandissant dans la foumniture d'infrastructures et de services environnementaux, et le
développement des éco-industries devrait se poursuivre.
Figure 2BREVETS ENVIRONNEMENTAUX
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OCDE, 2010 2Examens environnementaux de l'OCDE : Japon
Ges demiéres années, les dépenses de R-D liée a l'environnement ont considérablement
augmenté, en particulier dans le secteur privé. Cependant, les dépenses publiques de R-D lige
Yenvironnement ne représentent qu’une part relativement faible du budget total de la RD
publique. Les pouvoirs publics devraient poursuivre Yexpansion de Vinvestissement direct
public dans la R-D de base visant les technologies liées 4 environnement et au changement
climatique, afin de partager avec le secteur privé le risque lié a la mise au point de nouvelles
technologies et d’accélérer ainsi innovation. Le gouvernement a favorisé Voffre de technologies
environnementales par une série de mesures visant a stimuler la demande de produits verts:
écologisation des marchés publics, subventions, allégements fiscaux, mécanisme de vérification
des écotechnologies, etc. Les objectifs de performances définis avec le secteur privé, par
exemple dans le programme Top Runner, ont contribué aux améliorations technologiques.
Néanmoins, il conviendrait d’évaluer le niveau dambition de ces objectifs, leur capacité
diinduire des innovations de pointe et leur rapport coit-efficacité:
Une réforme fiscale verte permettrait de favoriser davantage I’éco-innovation, d’améliorer
le rapport coiit-efficacité des politiques environnementales et de lever des recettes dont le
pays a grand besoin.
La politique environnementale du Japon se caractérise par la place privilégiée faite aux normes
de résultats et accords négociés avec l'industrie. Si cette approche a contribué a l’'amélioration
des performances environnementales du Japon et aidé a persuader l'industrie que
Vinvestissement dans les technologies propres peut conférer un avantage concurrentiel, on peut
se demander si elle sera suffisante pour susciter de nouveaux progrés et stimuler le
développement de technologies nouvelles de maniére efficace par rapport au coat. Il est souvent
difficile de déterminer quels progrés auraient été accomplis en l'absence des mesures
correspondantes, d’autant que les entreprises ont l'avantage de posséder des informations dont
ne disposent pas les représentants du gouvernement avec lesquels elles négocient. En outre, les
accords négociés ont tendance a favoriser des modifications progressives plutot que
fondamentales des technologies. Des moyens d'intervention plus efficaces par rapport aux
coiits, en particulier des instruments de marché s’appliquant 4 ’économie dans son ensemble,
seraient davantage de nature a stimuler la réalisation des objectifs environnementaux et I'éco-
innovation, Par ailleurs, une participation plus large du public (des consommateurs) a la prise de
décisions s'impose pour favoriser un consensus élargi sur les mesures nécessaires A la
transition vers une économie plus verte.
Figure STAXES LIEES A L'ENVIRONNEMENT
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OCDE, 2010