Il y a quatre grandes interprtations: - librale (laisser faire); - keynsienne (de Keynes); - schumpetrienne (de Schumpeter); - marxiste.
Les thories de la crise
1. Le libralisme Pour les libraux, le march est autorgulateur; une crise est cause par un facteur extrieur qui perturbe le march (une intervention de lEtat par exemple); rsoudre la crise signifie supprimer cette cause extrieure .
Les thories de la crise
2. Keynes (1883-1946) Keynes ne croit pas au caractre autorgulateur du march; affirme que linvestissement est la fois imprvisible et procyclique; peut se placer sur les marchs financiers et sortir du circuit de lconomie relle;
estime ncessaire une action de lEtat
contracyclique et rgulatrice. 4
Les thories de la crise
3. Schumpeter (1883-1950) Pour Schumpeter, lconomie est cyclique avec des phases de rcession et dessor. Ces phases impliquent une cration destructrice ; en agissant correctement, les lments dpasss de l'conomie meurent (la rcession); mais grce aux nouveaux entrepreneurs ils sont remplacs et l'conomie redmarre (l'essor); il faut donc avantager les nouveaux secteurs au dtriment des anciens. 5
Les thories de la crise
4. Le marxisme estime que la crise est inhrente au capitalisme. Elle provient du caractre la fois anarchique et ingalitaire de la production capitaliste: anarchique, car chaque entreprise dcide individuellement daugmenter sa production en vue d'augmenter davantage son profit; ingalitaire, car les dtenteurs de capitaux senrichissent au dtriment des travailleurs. De ce fait la production saccrot, la consommation aussi mais pas aussi vite. Do la crise de 6 surproduction.
Les thories de la crise
Chaque thorie conduit un type daction Analyse lment extrieur perturbation du march non-autorgulation du march hypertrophie de la finance caractre cyclique de crise crise inhrente au capitalisme
Action supprimer l'lment rtablir les lois du march intervention de l'Etat contrle des marchs financiers favoriser le redmarrage changer de systme 7
Les thories de la crise
Quelques ractions:
Alan Greenspan (ex-prsident FED): le bon sens:
laisser fonctionner les marchs; do le moins de rgulation possible. Libral George Soros: un dveloppement exubrant de la finance; do une rgulation coordonne et internationale. Keynsien Michel Rocard (PS franais): C'est le capitalisme dans sa forme mondialise et financiarise, non le march - dont je suis partisan - qui est en cause aujourd'hui. Keynsien 8