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mot intellect , de la division aristotelique dc l'intellect, et de

l'unite dc l'intellect, de !'intelligent ct de l'intclligible, unite
qui existe dans tout intellect en acte, comme dans ! intelligence
divine, qui est toujours en acte(- . Deux autres opuscules
d'Al-Farabi, De Rebus studio Aristolelicae philosophic proemiltendis, et Fontcs qucestionum (recueil d'Aphorismes pbilosophiques), ont etc publies en arabe, sur un manuscrit dc Leyde,
et accompagnes d'une version latine et de notes, par M. Schmoclders W.
Les manuscrits des ouvrages qui restent d'Al-Farabi sont
egalement tresrarea; la Bibliotheque imperiale posscde, outre
les ouvrages deja inentionnes, plusieu1*s autres ecrits d'AlFarabi, dont les plus importants sont: un abrege de YOrganon,
en hebreu(*), deux petits opuscules se rattachanl egalement a
,

dans le ms. hdbr., n 110, dc l'ancicn fonds dc la Bibliolh. imp.

Iedaia Pcnini, de Bdziers, en a fait une paraphrase, sous Ie litre
de qu'on trouve dans Ie ms. n 119 du fonds de I'Oratoire. Voy. Ia notice que j'ai donnde de ce ms. dans les Archives
isratliles, ann. 1847, pag. 67 el suiv.

(1) Le mol arabe J j k (intellect, raison) a, selon Al-FarAbi,

six acceptions diffdrentes: 1 lc sens qu'y attache Ie vulgairc, en
disant: Tel homme csl intelligent; 2 le sens que lui altribuent
ceux qui raisonnent et disculcnt certaines opinions, en disanl: La
raison lc veut ainsi ,* 3 l'intellect dont parle Aristote dans Ie traite
de la Demonstration (les Derniers Analyliqucs) et qui fait distinguer
le vrai du faux; 4 celui dont il parte au 3 livre de YEthique et
qui fait connaitre lc bien et le mal; 5 celui dont il parle dans lc
traild de Time, ou l'intellect divisd en actif et en passif; 6 celui
dont il csl question dans Ia Mdtaphysiquc, ou VIntelligence premiere,
cause de tout ce qui est.
(2) Cf. Maimonide, Guide des Egares, I panic, chap, L X V I I I .
s

re

(3) Documenta philosophia Arabum, in-8, Bonn, 1836.

(4) Ms. hdbr., ancien fonds, n 333; fonds dc l'Orat., n 107.