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La comptabilité nationale permet de représenter le fonctionnement de l’économie. Le système français est sous la responsabilité de
l’INSEE. Il est harmonisé au niveau mondial par le système de comptabilité nationale (SCN 93) et depuis 1999, au niveau européen
par le système européen des comptes (SEC 95). Elle enregistre ou estime la valeur des opérations économiques effectuées par les
différents agents économiques.
Structure de la CN :
! Agents économiques regroupés dans les SI
! Comportement de ces acteurs représentés par des comptes
! Tableaux de synthèse présentant les principales infos macroéconomiques
1/ Les ménages
Individu seul ou ensemble d'individu habitant un même domicile, qu'ils aient ou non des liens de parenté.
2 fonctions économiques :
• Offre: facteurs de production
• Demande: consommation de biens et services (consommation finale des entreprises)
Ressources des ménages : revenus primaires + revenus de transfert (prestations sociales)
4/ Les APU
État, collectivités locales, administration de sécurité sociale, organismes dépendant de financement publique, organismes semi-
publics.
Fonctions : Production de services collectifs non marchands
Ressources : Prélèvements obligatoires (au moins 50%)
5/ Les ISBLSM
Instituts Sans But Lucratif au Service des Ménages : organismes privés qui produisent essentiellement des services destinés
aux ménages.
Fonctions : Production de services non marchands
Ressources :
- Contribution volontaire des ménages
- Revenus de la propriété
- Subventions publiques (- de 50 % de leur recette)
- Vente de services marchands (- de 50 % de leur recette)
6/ Le Reste Du Monde
Compte enregistrant toutes les relations économiques entre unités non résidentes et unités résidentes.
II. Le Circuit économique
4/ Équilibre Emplois/Ressources
PIB = (CF + FBCF + VS) + (X-M) soit (demande intérieure) + (solde extérieur)
5/ Logique de circuit, logique de marché
1) La logique du marché
En microéco : la perspective est celle du marché et sur ce marché on étudie les décisions individuelles de chaque acteur. Chaque
acteur est, selon John Stuart Mill, un Homo oeconomicus maximisateur.
C’est sur un marché que vont se rencontrer la plupart des acteurs éco. Sur ce marché un équilibre s’établit entre l’offre et la
demande. De plus, le marché est autorégulateur (sur un marché ont retourne naturellement à l’équilibre grâce aux négociations entre
les ! acteurs éco : main invisible d’Adam Smith)
2) La logique de circuit
En macroéco : la perspective est davantage holiste. Pour comprendre le fonctionnement de l’économie, on s’intéresse aux agrégats
économiques (investissements, épargne, PIB, etc.) dégagés par les interactions entre acteurs collectifs qui sont par exemple les
ménages, les entreprises ou les APU.
Ici, il n’est pas question d’équilibre et d’autorégulation mais plutôt de système et de sa reproduction. On passe d’un point de vue
statique à un point de vue dynamique.
C’est la création monétaire qui est le point de départ du circuit, création qui impulse la production de biens et services et, au final,
distribue les revenus.
III. La production
Production marchande : mesurée par la valeur des biens et services vendus sur le marché. Elle est celle qui s’échange sur un marché
à un prix " au coût de production.
Production non - marchande : elle est celle qui est fourni gratuitement ou à un prix non significatif, c.-à-d. à un prix < à la moitié du
cout de production. 2 composantes sont distinguées : la production pour usage final propre (emploi de domestiques salariés) et
d’autre production non-marchande (école défense nationale, etc.)
2/ Comment produire ?
S1
! DCF des ménages : les GP peuvent être utilisés pour faire baisser les prix de vente et/ou pour augmenter les salaires.
! L’investissement : les GP permettent d’augmenter les profits de l’entreprise
! La demande extérieure : les GP permettent de faire baisser les prix de vente
! Les dépenses publiques : les GP permettent aux APU de prélever + de richesse (" des prélèvements obligatoires)
IV. La Répartition
Répartition primaire: partage de la VA
Répartition secondaire: redistribution
1) Le RDB
Part du revenu qui reste à la disposition des ménages pour la conso et l’épargne.
RDB = Revenus primaires – prélèvements obligatoires (impôts directs et cotisations sociales et salariales) + prestations sociales (ou
revenus de transfert)
Les 4 impôts directs pris en compte dans le calcul sont: impôt sur le revenu, taxe d'habitation, CSG, CRDS
2) La redistribution
La courbe de Kuznets représente la croissance économique d'un pays en fonction de son niveau de développement, supposé
croissant dans le temps :
La courbe de Kuznets montre un graphique en U inversé : l'axe des ordonnées représente les inégalités ou le coefficient de Gini
généralement confondus ; l'axe des abscisses représente le temps ou le revenu par tête.
Le ratio de Kuznets mesure la proportion du revenu perçu par les 20% gagnant le plus, divisé par la proportion du revenu perçu par
les 20% les plus pauvres d'une société. Une valeur de 1 signifierait une parfaite égalité.
Kuznets proposait deux raisons pour expliquer ce phénomène historique :
• les travailleurs se sont déplacés de l'agriculture vers l'industrie
• les travailleurs ruraux sont devenus urbains
Dans ces deux explications, les inégalités décroissent après que 50% de la main d'œuvre est employé dans un secteur à plus hauts
revenus.
Année 1980 : mort de la courbe de Kuznets puisqu’on assiste à une hausse des inégalités.
! des inégalités salariales entraine une ! des inégalités de patrimoine.
Pour Keynes, le niveau de la conso et de l’S est déterminé par le revenu courant.
La consommation est directement reliée au revenu des ménages dont elle suit les fluctuations à court terme.
Loi psychologique fondamentale de Keynes : la consommation s'accroit lorsque le revenu augmente mais dans une moindre
mesure car l’individu consacre une partie de sa richesse a l’épargne.
Effet de cliquet : les ménages réduisent leur S en cas de crise pour stabiliser leur niveau de consommation.
Toutefois, en cas d'incertitude les ménages peuvent décider d'accroitre leur S afin de maintenir un niveau de consommation constant
sur le long terme (épargne de précaution).
Neutralité ricardienne : les ménages épargnent davantage car le niveau élevé du déficit public leur fait anticiper une augmentation
future des impôts.
Effet Veblen : effet de snobisme. Les consommateurs cherchent à se démarquer des autres. Ainsi lorsque le prix de biens de luxe
augmente, paradoxalement la demande augmente aussi (lorsque le prix de biens de luxe diminue, la demande diminue).
Effet Giffen : l'augmentation du prix du pain pouvait s'accompagner d'une augmentation de sa consommation. Ca s'explique par le
fait que la capacité d'acheter d'autres produits diminue (produits alimentaires dits “noble”. Toutefois, le paradoxe de Giffen se
vérifie que pour les groupes sociaux à revenu faible.
2/ Évolution de la consommation:
1. Le niveau de consommation
2. La structure de la consommation dépend :
Taux de marge :
Taux de marge = EBE / VA
11)
Inégalités :
Au sein d’une population, c’est la répartition non-uniforme, sur un territoire donné, des ressources socialement valorisées :
• Inégalités économiques : revenu
• Inégalités sociales : prestige, diplômes, face à la mort