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Des milliards de francs jetés chaque année sous les sabots des chevaux. Des
milliards joués par tout un peuple qui lutte pour sa survie, qui se plaint, qui fait la
grève pour une prime de mille francs. Cette course insensée à la fortune, cette
fièvre du jeu qui dépasse l’imagination est bien l’un des plus grands paradoxes de
notre époque. Aujourd’hui, le petit parieur, à peine rentré d’une manifestation
contre la vie chère, se plonge dans la lecture - oh ! combien enrichissante ! - des
pronostiqueurs de bonnes aventures, puis se précipite au kiosque du coin offrir son
argent à ces « exploiteurs ». Oui le tiercé est une véritable mamelle. N’est-il pas
l’impôt le plus indolore ? N’est-il pas la providence des journaux en mal de
lecteurs ? Oui les courses constituent un merveilleux fromage, où s’alimentent
toute une caste des privilégiés de la fortune, quelques truands et un certain nombre
de parieurs heureux. Mais d’où vient l’argent ? Tout simplement de la poche de
milliers de parieurs qui jouent chaque dimanche - et même en semaine au tiercé.
Des milliers d’individus qui soupèsent longuement les chances de chaque cheval,
discutent savamment de l’état du terrain et... finissent par jouer leur date de
naissance ou le numéro d’immatriculation de la première voiture qui passe. Des
milliers de citoyens ... qui ne veulent surtout pas savoir que, sur cent parieurs, il n’y
a que quatre gagnants.
C’était le matin, Le soleil tardait à répondre à l’appel des premiers coups de pilon
des femmes et somnolait encore à l’autre bout du ciel. Les cases grelottaient serrées
les unes contre les autres. Mais déjà la volaille caquetait, les moutons bêlaient ; et,
de sous les auvents des cuisines en plein air la fumée s’élevait en tourbillons
blanchâtres. Les femmes esclaves commençaient à préparer la bouillie du matin
tandis que les hommes se dirigeaient vers les cases d’eau, affûtaient leurs dabas
contre des pierres et se préparaient à partir vers les champs. L’ urubu considéra
avec curiosité cette animation, tellement différente de celle des fazendas où, bien
avant le jour, les chars à bœufs, précédés du gémissement déchirant de leurs
essieux, montaient vers le moulin à sucre, chargés d’hommes en guenilles. Là-bas,
le travail de la terre était dégradation. Ici les hommes ne demandaient à la terre que
les produits nécessaires à la vie. Le pay¬sage aussi était différent. Là-bas,
somptueux et baroque comme une de ces cathédrales que les Portugais édifiaient
pour adorer leurs dieux. Ici, dénudé, l’herbe souvent rase comme le pelage d’un
animal, et pourtant harmonieux.
IDEN Thiès-Ville, CEM de FAHU
Professeur : M. A. K. DIOP Classes de Troisième 2010/2011
Raabi, depuis quelques temps, a analysé les moindres réactions de son père ; elle a
remarqué aussi que celui-ci est plus assidu que d’habitude à la maison ; il
s’enferme des nuits entières dans la pièce aménagée pour les prières, meublée
uniquement de tapis d’Orient et d’où s’exhale éternellement une enivrante odeur
d’encens. Depuis que Mour a épousé Sine, Raabi n’a pas pu se résoudre à retrouver
assez de lucidité ou même quelque savoir-faire pour cacher sa rancœur ; elle n’a
jamais été ébranlée par les multiples marques de gentillesse ni par les appels
émouvants et réitérés d’un père dont la tendresse ne trouve aucun écho. Elle n’a
jamais répondu aux tentatives répétées de Lolli de lui faire entendre raison :
« Raabi., tout passe ... Il faut savoir oublier. Et malgré tout, ne perds pas de vue que
ton père est ton père et que tu n’as pas le droit de le juger, cela peut ne pas te porter
bonheur. » Raabi n’a jamais fourni une explication à sa mère ; chaque fois, elle l’a
écoutée, en souriant.
Hier soir, la clarté de la lune avait été suffisante pour qu’on n’allumât pas de feu.
La danse avait commencé vers huit heures. Aux accents redoublés des tambours,
Alouma* s’était mise à danser. En tant que grande vedette, on lui avait laissé toute
la place. Les doigts des batteurs rebondissaient avec une rapidité extraordinaire sur
la surface tendue du cuir fin. Leur torse se secouait et tremblait, comme pris dans
un courant électrique. Au milieu des chants, des ovations délirantes et des
claquements de mains, la jeune fille au corps vibrant, les yeux à demi-fermés, les
épaules un peu relevées, penchées en avant, le corps parallèle au sol, avançait,
étalait sa grâce et sa beauté. Alouma, au milieu du cercle, recevait l’admiration de
tous les yeux, de toutes les bouches ; durant toute la semaine, elle serait le sujet
principal de toutes les conversations.
Aké Loba
Elles s’étaient rassemblées dans une agitation sacrée, jetant des cris et battant des
ailes, poussées par un mouvement incontrôlé. Depuis quelques semaines déjà, elles
s’entraînaient à de longs périples pendant lesquels elles trompaient leur anxiété de
partir. Ce qu’elles voulaient, c’était se donner un long congé au soleil avant de
revenir dans ces régions ennuyeuses, pour y bâtir leur nid et assurer leur
descendance. Elles connaissaient la dureté épuisante du voyage. Elles étaient
conscientes que beaucoup ne survivraient pas, tuées par les chasseurs, dévorées par
les requins ou assassinées par les éperviers qui suivraient inlassablement leur
migration.
Le soir, les pêcheurs revenaient de leur randonnée laborieuse. Ils avaient échappé
une fois de plus, au piège mouvant de la mer. De simples lignes noires à l’horizon,
les barques devenaient plus distinctes, les unes des autres, au fur et à mesure de leur
approche. Elles dansaient dans les creux des vagues, puis se laissaient
paresseusement drainer. Des pêcheurs descendaient gaîment(1) la voile et le
matériel. Tandis que d’autres rassemblaient la moisson frétillante, certains tordaient
leurs habits trempés et épongeaient leurs fronts. Sous les yeux émerveillés des
bambins, les poissons vivants sautillaient, tandis que s’incurvaient les longs
serpents de mer. Rien n’est plus beau qu’un poisson à la sortie de l’eau, avec son
œil clair et frais, ses écailles dorées ou argentées et ses beaux reflets bleutés !
L’eau du fleuve était lourde et jaune ; d’un côté de la nappe s’étendait une plaine
couverte de joncs, refuge des caïmans. Au-delà, on apercevait la lisière sombre de
la brousse aux mille dangers. Des oiseaux au vol pesant passaient en escadrilles au-
dessus des roseaux, les effleurant de leurs ailes ; des marabouts, après avoir pêché
abondamment dans les mares, s’élevaient à des hauteurs vertigineuses. Sur la rive
droite dont le navire se rapprochait maintenant davantage, la brousse précipitait
l’avalanche de ses arbres qui se bousculaient avec fougue pour atteindre le fleuve.
Creusés par les eaux et malmenés par cette furieuse poussée, les palmiers se
couchaient sur le fleuve, offrant leurs troncs rugueux au repos des jeunes caïmans ;
leurs palmes abandonnées au courant semblaient des algues flottantes.
IDEN Thiès-Ville, CEM de FAHU
Professeur : M. A. K. DIOP Classes de Troisième 2010/2011
Depuis qu’elles étaient sorties de Thiès, les femmes n’avaient cessé de chanter.
Aussitôt qu’un groupe laissait mourir le refrain, un autre le reprenait...
Maintenant le jour était venu. La route était trop étroite pour leur procession, elles
avançaient déployées en éventail si bien que les unes marchaient dans la poussière,
les autres dans l’herbe sèche et d’autres traversaient les rails.
Le soleil était derrière elles, il tapait dur dans leur dos au fur et à mesure qu’il
montait de l’horizon. Assez loin derrière le moutonnement des femmes, suivaient
les hommes de l’escorte.
Je vois encore la pose du capitaine NEMO. Replié sur lui – même, il attendait avec
un admirable sang – froid le formidable squale, et lorsque celui – ci se précipita sur
lui, le capitaine se jetant de côté avec une prestesse prodigieuse, évita le choc et lui
enfonça son poignard dans le ventre. Mais tout n’était pas dit. Un combat terrible
s’engagea.
Le requin avait réagi, pour ainsi dire. Le sang sortait à flots de sa blessure. La mer
se teignait de rouge et, à travers ce liquide opaque, je ne vis plus rien.
Plus rien, jusqu’au moment où, dans une éclaircie, j’aperçus l’audacieux capitaine
cramponné à l’une des nageoires de l’animal, luttant corps à corps avec le monstre,
labourant de coups de poignard le ventre de son ennemi sans pouvoir toutefois
porter le coup définitif, c’est-à-dire l’atteindre en plein cœur. Le squale, se
débattant, agitait la masse des eaux avec furie. J’aurais voulu courir au secours du
capitaine, mais cloué par l’horreur, je ne pouvais remuer.
On était à la veille des examens ; les révisions ne laissaient plus de loisirs aux
candidats qui passaient des heures entières enfermés dans une classe pour
travailler. Kura ne pouvait rester avec eux car, depuis quelques mois, son tuteur la
suivait avec une vigilance accrue ; il avait réclamé son emploi du temps et la
conduisait lui-même au lycée. C’était tout juste s’il ne venait pas la surveiller aux
heures de permanence, affirmant avec force qu’à cet âge les jeunes filles devraient
être barricadées chez elles pour éviter les garçons. Il s’enquit fréquemment des
besoins de sa pupille, et comme celle-ci ne désirait jamais rien, il l’obligeait à
accepter l’argent qu’il lui donnait pour, dit-il, conjurer le besoin qui engendre le
vice et jette les filles dans le piège des garçons, ces véreux et malhonnêtes coureurs
de jupons.
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BFEM Dissertation
Sujet 1 (2000) : « La grandeur de l’amitié réside dans les gestes qui soutiennent.
Partagez-vous cette réflexion ? Vous justifierez vos réponses en vous appuyant
sur des exemples tirés des œuvres au programme. »
Sujet 2 (2000) : « Beaucoup de jeunes enfants, dans le monde, doivent gagner leur
vie en travaillant. Que pensez-vous de cette situation. Quelles solutions
préconisez-vous pour y remédier ? »
Sujet 1 (2001) : « « Qui dure dans un puits, une corde de sauvetage l’y trouvera »
Quelles leçons les jeunes peuvent-ils tirer de ce proverbe ? Illustrez cette
opinion à l’aide d’exemples diversifiés. »
Sujet 1 (2003) : « A la lecture du roman Vol de nuit on découvre des hommes qui
semblent renoncer à une vie familiale épanouie pour se donner entièrement à une
vie d’action et de sacrifices. Partagez-vous un tel point de vue ? Justifiez votre
réponse à l’aide d’arguments et d’exemples précis. »
IDEN Thiès-Ville, CEM de FAHU
Professeur : M. A. K. DIOP Classes de Troisième 2010/2011
Sujet 1 (2005) : « Vous avez lu des romans ou des contes, vu des films, assisté à
des représentations théâtrales. Dites en quoi ces œuvres peuvent servir à
éveiller la conscience sur certains problèmes contemporains : racisme, injustice
sociale, épidémies, famine, guerre… »
Sujet 1 (2006) : « « Lire, c’est voyager, c’est connaître des contrées lointaines et
des femmes… » Montrez-le à partir des œuvres au programme de la classe de
3ème »
Sujet 2 (2007) : « “La curiosité est un vilain défaut” a-t-on l’habitude de dire.
Dans un développement bien argumenté et structuré vous montrerez que cette
formule proverbiale n’est vraie que dans certains cas. »
IDEN Thiès-Ville, CEM de FAHU
Professeur : M. A. K. DIOP Classes de Troisième 2010/2011
TSQ 2001 :
(Antoine Thibault, un jeune médecin, médite sur le sens de sa vie et de son métier).
Je suis terriblement esclave de ma profession, voilà la vérité, songeait-il. Je n’ai
plus le temps de réfléchir... Réfléchir, ce n’est pas penser à mes malades, ni même à
la médecine ; réfléchir, ce devrait être : méditer sur le monde... Je n’en ai pas le
loisir... Je croirais voler du temps à mon travail... Ai-je raison ? Est-ce que mon
existence professionnelle est vraiment toute la vie ? Est-ce toute ma vie ? Pas sûr...
Sous le docteur Thibault, je sens qu’il y a quelqu’un d’autre : moi... Et ce
quelqu’un-là, il est étouffé... Depuis longtemps... Depuis que j’ai passé mon
premier examen, peut-être. Ce jour-là, crac ! La ratière s’est refermée... L’homme
que j’étais, l’homme qui préexistait au métier, l’homme que je suis encore après
tout, c’est comme un germe enseveli, qui ne se développe plus, depuis longtemps...
Oui depuis le premier examen... Car ce sont toujours les meilleurs qui font le
sacrifice d’eux-mêmes, qui acceptent l’exigence dévorante du travail
professionnel... Et tous mes collègues sont comme moi... Nous sommes un peu
comme des hommes libres qui seraient vendus.
Sa main, au fond de la poche, jouait avec le petit agenda qu’il portait toujours avec
lui. Machinalement, il le sortit et parcourut d’un regard distrait la page du
lendemain 20 juillet, qui était chargée de noms et de signes. « Pas de blague », se
dit-il brusquement, « c’est demain que j’ai promis à Thérivier d’aller revoir sa
gosse à Sceaux... Et j’ai ma consultation à deux heures... » II écrasa sa cigarette
dans le cendrier, et s’étira.
« Voilà le docteur Thibault qui reparaît », fit-il en souriant. « Eh bien ! Vivre, c’est
agir, après tout ! Ça n’est pas philosopher... Méditer sur la vie ? A quoi bon ? ... La
cause est entendue une fois pour toutes. Vivre, ça n’est pas remettre toujours tout
en cause. »
QUESTIONS
I./Compréhension du texte.
1°/ Dégager les différente moments de cette méditation et donnez-leur un titre. (1 pt
+1 pt = 2 pts)
2°/ Par quels sentiments successifs Antoine passe-t-il au cours de cette méditation ?
(2 pts)
II./Vocabulaire
3°/ Donnez les noms correspondants aux verbes suivants : réfléchir ; étouffer ;
accepter, parcourir. (0,5 pt + 0,5 pt + 0,5 pt +0,5 pt = 2 pts)
IDEN Thiès-Ville, CEM de FAHU
Professeur : M. A. K. DIOP Classes de Troisième 2010/2011
4°/ Citez trois verbes formés sur le radical de « parcourir » et employez l’un deux
dans une phrase. (1 pt + 1 pt + 1 pt + Ipt = 4 pts)
TSQ 2002
L’argent pour lui était sacré. C’était pourtant l’homme qui, après trente ans de
trafics divers n’avait rien à montrer, pas même un lit. Il avait fait trente mille
métiers, mais la malchance restait sa seule compagne. Sa qualité était de ne jamais
perdre courage. Et il demeurait toujours incroyablement jeune, plein de vitalité et
d’entrain. [Fanatique, il priait la moitié de la nuit avec l’espoir qu’un jour Allah
exaucerait ses vœux,] en lui faisant tomber sur la tête la fortune. Il ne tarissait pas
de projets et tentait tout.
Le nouvel avatar dans lequel il venait de s’engager était le commerce ambulant des
mèches pour lampes- tempête. Comme il était superstitieux, le matin avant de sortir
de sa baraque, il regardait vers quel point cardinal était tournée sa poule couveuse :
l’orientation du bec était celle de la chance, les jours où il revenait avec un peu
d’argent il en faisait corner les oreilles à tout le monde !
I./Compréhension
1. Donnez un titre à ce texte et justifiez-le (2 pts)
2. Faites en quelques phrases le portrait du personnage. (3 pts)
IDEN Thiès-Ville, CEM de FAHU
Professeur : M. A. K. DIOP Classes de Troisième 2010/2011
II. Vocabulaire
3. Expliquez les mots soulignés. (2 pts),
puis réutilisez-les dans des phrases avec un sens différent. (1 pt + 1 pt)
TSQ 2003
Le rêve de Maïmouna
Yaye Daro triait le reste invendu de ses poissons secs. Il y avait encore un peu de
clarté dans l’atmosphère. A côté d’ elle, Maïmouna, assise sur un banc, avait la tête
baissée, l’index de sa main droite traçant des arabesques sur le sol.
A.SADJI
IDEN Thiès-Ville, CEM de FAHU
Professeur : M. A. K. DIOP Classes de Troisième 2010/2011
II/ Vocabulaire
2. « Sans se distraire »
a) Donnez le sens de « se distraire » ici (2 pts)
b) Employez-le dans une phrase avec un sens différent (1 pt)
3. « Yaye Daro triait ... » Trouvez :
a) un mot de la même famille que « triait » (1 pt)
b) un antonyme (1 pt)
TSQ 2004
I./Compréhention
1. Trouvez un titre à ce texte. (2 pts)
2. Que représente l’école aux yeux de l’enfant ? (2 pts)
3. Quels sont les arguments du cousin ? (1 pt)
II./ Vocabulaire
1. « Transformer » : donnez deux verbes ayant à peu près le même sens. (0,5 pt x
2)
2. « Emoi » : trouvez un synonyme. (1 pt)
3. Donnez deux mots de la même famille que imprévisible. (0,5 pt x 2)
4. Expliquez le mot transparaître. (1 pt)
TSQ 2005
Je passai encore une semaine au village à préparer mon départ pour la pêcherie. La
grande saison de la pêche allait commencer. Dans tout le village, des équipes
étaient au travail raccommodant des filets, ajoutant des plombs aux éperviers. Des
écheveaux entiers de fils blancs et noirs de toute grosseur étaient enfilés dans des
navettes de bois dur. Lestes, les navettes allaient et venaient à travers les mailles et
créaient d’autres mailles. Le filet grandissait, grandissait, encouragé par les chants
et les sifflements des travailleurs. D’autres s’occupaient des provisions : [on allait
partir pour un mois, un mois pendant lequel il allait falloir se nourrir
convenablement pour avoir la force d’affronter les vagues hautes de la mer
houleuse...]
Tout le monde se préparait fébrilement.
Puis le matin du départ arriva.
Notre équipe comptait six hommes, tous des gaillards connaissant bien la tâche
rude et passionnante à la fois qui les attendait. « La haute mer, je la connais, sûr
que je la connais ; j’y suis allé des centaines de fois depuis l’enfance » pouvait dire
chacun de nous. Et c’était vrai, nous la connaissions très bien avec ses gros
poissons et ses petits poissons et ses requins hideux et ses tempêtes apocalyptiques
et la solidarité entre tous les hommes de bonne volonté qui la fréquentaient au
mépris du danger.
QUESTIONS
I/ Compréhension
1°/ Donnez un titre à ce texte en le justifiant. (1 pt)
2°/ Relevez à travers le texte, les mots ou expressions montrant les détails des
préparatifs. (1pt)
II./ Vocabulaire
3°/ Expliquez les mots suivants :
TSQ 2006
QUESTIONS
I-Compréhension
1°/ Justifiez le titre du texte. (2 pts)
IDEN Thiès-Ville, CEM de FAHU
Professeur : M. A. K. DIOP Classes de Troisième 2010/2011
II.- Vocabulaire
2°/ Expliquez : donner du cœur — ondées féroces - s’échiner. (3 pts)
3°/ Donnez la formation du mot endurer. (2 pts)
4°/ Donnez les adverbes des adjectifs diffèrent et neuf. (2 pts)
TSQ 2007
Le père Benfa était fier de son mouton. Les vieux du quartier l'admiraient ; il était
bien nourri et propre. Il accompagnait souvent son maître dans la rue et ne le
quittait pas d’un pouce. Le père Benfa le caressait jalousement et devenait furieux
lorsque les enfants s’amusaient à faire tinter la clochette que le mouton portait au
cou.
A plusieurs reprises, des marchands avaient offert de fortes sommes au père Benfa,
mais il ne voulait à aucun prix se séparer de son mouton, car l’embonpoint de ce
dernier témoignant de la bonne chère dont jouissait la famille.
Le père Benfa faisait voir son mouton à tous les visiteurs.
- Il y a seulement six mois que je l’ai acheté, il était aussi maigre qu’une biche ; à
présent, voyez-le ; dans un an, il ne pourra plus passer la porte.
Ce mouton était si choyé par le maître qu’aucune de ses femmes n’osait se plaindre
quand l’animal leur mangeait de la farine de mil ou des brisures de manioc.
QUESTIONS
I-Compréhension
1°/ Donnez un titre au texte. (1 pts)
2°/ A l’aide d’exemples tirés du texte, montrez que le mouton du père Benfa avait
un traitement de faveur. (1 pts)
II.- Vocabulaire
IDEN Thiès-Ville, CEM de FAHU
Professeur : M. A. K. DIOP Classes de Troisième 2010/2011
6°/ Donnez la nature et la fonction des mots ou groupes de mots soulignés dans le
texte (2 pts)
7°/ « L’embonpoint de ce dernier témoignait de la bonne chère dont jouissait la
famille. »
a) Relevez la proposition subordonnée dans la phrase, puis donnez sa nature et sa
fonction. (2 pts)
b) Quelle et la fonction de « dont » ? (1 pts)
8°/ « Des marchands avaient offert de fortes sommes au père Benfa ».
a) A quelle voix est la phrase ?. (1 pt)
b) Donnez la voix inverse de cette phrase (1pt)
9°/ « Les vieux du quartier l’admiraient : il était bien nourri et propre ».
Reliez ces deux propositions par la subordination en exprimant :
a) Un rapport de cause (1 pt)
b) Un rapport de conséquence (1 pt)
10°/ Faites l’analyse logique de la phrase suivante :
« Le père Benfa le caressait jalousement........que le mouton portait au cou » ( 2 pts)
TSQ 2010
La voiture se dirigeait vers le milieu de la cour, suivie par la foule de gamins nus
qui criaient avec frénésie. Méka
voir.
Quand la voiture le déposa devant sa case, le conducteur lui serra la main et l’aida à
descendre une caisse qui devait être
bien lourde, à en croire les efforts que faisaient les deux hommes.
IDEN Thiès-Ville, CEM de FAHU
Professeur : M. A. K. DIOP Classes de Troisième 2010/2011
Le chauffeur repartit ensuite en faisant de grands signes à Méka qui lui répondit en
agitant son casque tant que la
QUESTIONS
1)-Quel sentiment anime Méka ? Justifiez votre réponse sans copier le texte.
(1pt+2pts)
B-Vocabulaire : (4pts)
2)-Donnez le sens des expressions : criaient avec frénésie ; à en croire les efforts.
(2pts)
b)-Employez cet homonyme dans une phrase qui en montre le sens. (1pt)
4)-Donnez la nature et la fonction des quatre mots soulignés dans le texte. (4pts)
5)-« II se penchait de temps en temps à la portière pour que tout le village pût le
voir. »
modification. (2pts)
6)-« Quand la voiture le déposa devant sa case, le conducteur lui serra la main
et l’aida à
7)-« Quand la voiture le déposa devant sa case, le conducteur lui serra la main »
Rebâtissez la phrase en mettant la
Histoire :
Sujet 1: Dissertation
Au début du 20e siècle, on peut faire un constat en Afrique : les résistances ont
échoué face aux colonisateurs. A l’aide d’exemples précis, montrez les différentes
causes de l’échec des résistances armées en Afrique de l’Ouest.
Sujet 2: Commentaire
QUESTIONS
2)
Géographie :
Sujet 1:
Sujet 2 :
1. Que signifie l’expression « pays les moins avancés » et par quel sigle les désigne
t-on ? 5 points
2. Dans quel continent trouve t-on le plus grand nombre de « pays non alignés » ?
pourquoi la population de ces pays augmente plus vite que celle des autres et
quelles peuvent en être les conséquences ? 7 points
3. Pourquoi la croissance de la population devrait elle rester faible dans les pays
développés ? Analyser les avantages et les inconvénient de dette faible croissance 8
points
Histoire :
IDEN Thiès-Ville, CEM de FAHU
Professeur : M. A. K. DIOP Classes de Troisième 2010/2011
Sujet 2 :
Géographie :
SUJET 1:
SUJET 2:
« Les Etats – Unis d’Amérique ont mis à la disposition du Sénégal une enveloppe
d’environ 16,2 milliards de Francs CFA pour le financement de cinq programmes
(ils concernent le secteur privé, la santé, l’éducation, la Casamance et la
décentralisation)… Les Pays –Bas s’engagent à financier le programme d’appui
budgétaire du Ministère de l’Environnement et de la Protection de la Nature pour
un montant de 3,6 milliards de nos francs… La Belgique vient d’accorder au
Sénégal 800 000 euros (environ 524 millions de francs CFA) pour le financement
du réseau de surveillance de radiocommunication SMDSM (système Mondial de
Détresse et de Sauvetage en Mer) »
IDEN Thiès-Ville, CEM de FAHU
Professeur : M. A. K. DIOP Classes de Troisième 2010/2011
Questions
1) Dans quel type de coopération peut – on ranger les différents financements ci-
dessus ? En connaissez vous un autre ? Si oui, citez – le ! (06 points)
2) Identifiez les domaines de coopération financés par les conventions ci- dessus.
Dans quels secteurs d’activités peut-on ranger ces différents domaines ? (07 points)
Histoire :
Sujet 1 (Dissertation) :
Lat Dior et Ahmadou Cheikhou ne pouvaient s’allier à long terme car l’ennemi de
la puissance maraboutique est l’aristocrate ceedo. Au cas ou ces deux forces
triompheraient ensemble des armées coloniales, l’une d’entre elle finirait par
anéantir l’autre. Lat Dior a compris très tôt que cette alliance signifierait sa perte
future car le mouvement islamique était irrésistible au niveau des populations lasses
de subir les exactions des pillards ceedo, lesquels fondaient la survie de leur
prééminence sur les pillages.
Questions
Géographie :
Sujet :
1. Enumérer les planètes du système solaire dans l’ordre de leur disposition les
unes par rapport aux autres. Faire un schéma : La Terre : sa position, ses
dimensions par rapport aux autres planètes.
2. Quelle est la place de la Terre dans le système solaire ? Quelles sont ses
particularités ?
3. Quel est le rôle du soleil dans la vie sur Terre ? Donner des exemples précis.
2) Expliquer les termes : « interaction, équilibre, stabilité ». Illustrer ces termes par
des exemples précis.
Histoire :
Sujet 1: Dissertation
Géographie :
Sujet 1:
Sujet 2:
1. Définissez : (5 points)
3. Quelles sont les ressources dont l’utilisation par l’homme contribue le plus à la
pollution de l’atmosphère ? Expliquez. (5 points)
Histoire :
2. Quels sont les deux pays du continent qui ont échappé à la colonisation ?
2 points
3. Citez deux colonies dont l’indépendance s’est faite pacifiquement et deux dont
l’indépendance a été violente 4 points
Géographie :
DISSERTATION
« La Terre, une planète menacée » Analysez les faits qui justifient cette affirmation
et proposez des solutions.
COMMENTAIRE
problème de la compétitivité. Il existe une inégalité des échanges (entre les Etats et
les régions), mais surtout entre les pays du Nord et ceux du Sud…
Questions
HG BFEM 2010
HISTOIRE :
Sujet n° I :
Sujet n° II :
« La fédération du Mali ne dura pas longtemps : 506 jours dont deux mois de réel
exercice. Elle éclatera dans la nuit du 19 au 20 août 1960. A qui la faute ? Les
Sénégalais ? Les Soudanais ? Les Français ? Quoi qu’il en soit, réduire les causes
de cet éclatement, exclusivement, à des querelles de personnes ne correspond pas à
la réalité. Il est vrai qu’à priori, entre celui qui était considéré comme « le plus
africain des soudanais » et celui que Christian Roche désigna comme « le plus
européen des africains », la collaboration ne s’annonçait pas forcément simple.
Modibo Keïta et Léopold Sédar Senghor qui se connaissent depuis 1946, sont deux
hommes que tout séparait...
Outre l’antagonisme entre les deux hommes, les différences de style et de méthode,
des orientations idéologiques différentes font partie des nombreux facteurs qui ont
conduit à l’éclatement de la fédération du Mali. »
http//modibokeita.free.fr/histoire.html
QUESTIONS
GÉOGRAPHIE :
IDEN Thiès-Ville, CEM de FAHU
Professeur : M. A. K. DIOP Classes de Troisième 2010/2011
Sujet n° I :
Sujet n° II :
Commentaire de documents
Document 1 :
Les observations menées au cours du XX° siècle ont clairement indiqué une
évolution significative de la température moyenne terrestre de l’ordre de 0,6°C sur
le siècle passé. La dernière décennie du siècle a été la plus chaude, tandis que
l’année 1998 a été reconnue comme l’année la plus chaude sur cette même période.
Si Ton regarde l’évolution de cette température au niveau du seul hémisphère Nord,
la dernière décennie du xx° siècle a été même la plus chaude du dernier millénaire.
L’évolution associée du niveau des mers a été de l’ordre de 10 à 20cm au cours du
xx° siècle. Dans le même temps, les couvertures neigeuses se sont également
fortement réduites.
GAZ %
CO2 55
METHANE 15
CFC 17
OXYDES NITREUX 06
AUTRES GAZ 07
QUESTIONS
Sujet 1 :
Dissertation :
En matière d’intégration, l’UEMOA est considérée comme un outil efficace. Après avoir
présenté les principales réalisations de l’UEMOA, montrer les limites de cet organisme de
coopération économique et monétaire.
Sujet 2 :
Commentaire :
Les ouvrages de Diama et Manantali qui ont permis aux États membres de bénéficier de leurs
effets induits, en mettant à
exhaustive, mais ce sont des maladies comme le paludisme et la bilharziose qui émergent ;
Aujourd’hui, les populations
riveraines du bassin n’ont de cesse de payer cash les effets dévastateurs de ces deux
pathologies. La Banque Mondiale a
QUESTIONS :
1-Identifier l’organisme d’intégration dont-il s’agit dans le texte puis citer 4 de ses objectifs.
(6pts)
3-Identifier dans le texte, les méfaits des barrages dans la vie des populations riveraines puis
présenter les solutions envisagées pour lutter contre ces méfaits.
IDEN Thiès-Ville, CEM de FAHU
Professeur : M. A. K. DIOP Classes de Troisième 2010/2011
Français 2010
ORTHOGRAPHE
Un tuteur averti
On était à la veille des examens ; les révisions ne laissaient plus de loisirs aux
candidats qui passaient des heures entières enfermés dans une classe pour
travailler. Kura ne pouvait rester avec eux car, depuis quelques mois, son tuteur la
suivait avec une vigilance accrue ; il avait réclamé son emploi du temps et la
conduisait lui-même au lycée. C’était tout juste s’il ne venait pas la surveiller aux
heures de permanence, affirmant avec force qu’à cet âge les jeunes filles devraient
être barricadées chez elles pour éviter les garçons. Il s’enquit fréquemment des
besoins de sa pupille, et comme celle-ci ne désirait jamais rien, il l’obligeait à
accepter l’argent qu’il lui donnait pour, dit-il, conjurer le besoin qui engendre le
vice et jette les filles dans le piège des garçons, ces véreux et malhonnêtes coureurs
de jupons.
La voiture se dirigeait vers le milieu de la cour, suivie par la foule de gamins nus
qui criaient avec frénésie. Méka était assis à côté de l’homme qui conduisait. Il se
penchait de temps en temps à la portière pour que tout le village pût le voir.
Quand la voiture le déposa devant sa case, le conducteur lui serra la main et l’aida à
descendre une caisse qui devait être bien lourde, à en croire les efforts que faisaient
les deux hommes.
Le chauffeur repartit ensuite en faisant de grands signes à Méka qui lui répondit en
agitant son casque tant que la voiture fut en vue. Sa femme courut à lui.
QUESTIONS
1)-Quel sentiment anime Méka ? Justifiez votre réponse sans copier le texte.
(1pt+2pts)
B-Vocabulaire : (4pts)
2)-Donnez le sens des expressions : criaient avec frénésie ; à en croire les efforts.
(2pts)
b)-Employez cet homonyme dans une phrase qui en montre le sens. (1pt)
4)-Donnez la nature et la fonction des quatre mots soulignés dans le texte. (4pts)
5)-« II se penchait de temps en temps à la portière pour que tout le village pût le
voir. »
6)-« Quand la voiture le déposa devant sa case, le conducteur lui serra la main
et l’aida à descendre une caisse. »- Récrivez la phrase en mettant les mots soulignés
au pluriel. (2pts)
7)-« Quand la voiture le déposa devant sa case, le conducteur lui serra la main »
Rebâtissez la phrase en mettant la partie soulignée à la voix passive. (2pts)
IDEN Thiès-Ville, CEM de FAHU
Professeur : M. A. K. DIOP Classes de Troisième 2010/2011
COMPOSITION FRANÇAISE
SUJET I
« On n’a rien sans peine », dit-on souvent. A l’aide d’exemples tirés des œuvres au
programme, montrez que le bonheur des hommes et celui des nations résultent de
leur persévérance dans la voie de l’effort et du travail bien fait.
SUJET II
Après en avoir présenté une, vous analyserez les causes, puis vous proposerez des
solutions pour l’éradiquer.