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UNIVERSITE DE JIJEL

FACULTÉ DES SCIENCES EXACTE ET SCIENCES DE LA NATURE ET DE LA VIE


Département de la biologie moléculaire et cellulaire

L’amélioration de la production
industrielle
Réalisé par:
M.Bilal
Y.Rahima

Année universitaire : 2010 – 2O11


PLAN DE L’EXPOSÉ
1- INTRODUCTION

2- HISTORIQUE

3- GENERALITES SUR LA FERMENTATION INDUSTRIELLE

4- L’AMELIORATION DE LA PRODUCTION INDUSTRIELLE

5- EXEMPLES D’AMELIORATION DE LA PRODUCTION


INDUSTRIELLE

6- CONCLUSION

 Références bibliographiques
1-INTRODUCTION :
TRODUCTION :

C’est depuis l’antiquité que les premières


civilisations grecques et egyptiennes ont utilisées la
fermentation dans la production de certaines
boissons comme : le vin et le vinaigre ainsi que dans
la conservation de certaines denrées alimentaires et
cela de façon spontanée.

Cependant, avec l’apparition de l’ère industrielle et


la fin de la deuxième guerre mondiale, l’accumulation
des connaissances fondamentales
surtout dans le demain de la microbiologie et
l’utilisation de nouvelles technologies de pointe ont
permis l’emploi de la fermentation dans des
procédés industrielles bien étudies.

Enfin, aujourd’hui l’homme cherche toujours à


améliorer le rendement industrielle toute en
réduisant les frais de la production . Alors,
comment peut on donc améliorer les procédés
industrielles ?
2- HISTORIQUE:
 

• 1822-1895 : Les travaux de Pasteur et de Koch


définissent la notion et les Conditions d'obtention de
cultures pures. Le suivi des conditions de culture
est essentiellement empirique : Début de la
microbiologie industrielle.

• 1915 : Durant la première guerre mondiale


Weizman réussit à faire produire par un Clostridium
(anaérobiose stricte) de l'acétone et du butanol
utilisés pour la fabrication d’explosifs.
• 1942 : Étude de la culture en milieu liquide, pour
la première fois au laboratoire, Par Jacques
Monod (1910 - 1976) et la définition de
conditions expérimentales de culture et les
paramètres de croissance.

• 1945 : Première réalisation industrielle de culture


submergée réalisée par Florey et Chain aux USA
pour la production de la pénicilline.

• De nos jours : La culture submergée en milieu


liquide est la technique la plus répandue . [1]
3- GÉNÉRALITÉS SUR LA FERMENTATION
INDUSTRIELLE :
 
 La fermentation est un terme qui est beaucoup
plus utilisée dans le domaine de la microbiologie
industrielle et de la biotechnologie ce dernier peut
avoir plusieurs sens, parmi lesquels la culture en
masse des microorganismes (ou même de
cellules végétales et animales). [2]

 Le fermenteur ou le bioréacteur est le dispositif


qui permet la réalisation d’une fermentation.
 La fermentation se déroule le plus souvent dans
des milieux liquides dans des fermenteurs.
 
 Le fermenteur est mis en œuvre selon trois
modes de culture :

a) Mode de culture en continu :

- Le fermenteur est alimenté


en substrat qui est introduit
tout au long de la réaction
avec un sous tirage du
milieu de culture á un débit
qui est égale á celui de
l’alimentation.
http://www.ppc.ups-tlse.fr/bioprocede.pdf
- Ce mode de culture est réalisé en utilisant différents types de
fermenteurs comme :
Le turbidostat - le chémostat.

b) Mode de culture en discontinu alimentée (Fed-


batch) :

- Dans ce mode de culture le fermenteur


est partiellement alimenté en substrat qui
est introduit tout au long de réaction mais
sans qu’il y ait soutirage du milieu .

http://www.ppc.ups-tlse.fr/bioprocede.pdf
C) Mode de culture en discontinu (batch): 

- Dans ce cas le fermenteur n’est pas alimenté en


continu en substrat car ce dernier est introduit uniquement au
début de réaction.

http://www.ppc.ups-tlse.fr/bioprocede.pdf
Les produits d’une fermentation sont soit :
- De la biomasse (protéines industrielles).
- Des métabolites primaires (A. aminés, alcools, …etc.).
- Des métabolites secondaires (antibiotiques).

4- L’AMÉLIORATION DE LA PRODUCTION
INDUSTRIELLE :

4.1- Mise au point du milieu de culture:

 Pour se développer les M.O ont besoin d’une source


de: C, N, P, et de nutriments essentiels.

 Il faut noter que selon les procédés de 20-70 % du coût


de la fermentation sont due á la source de carbone.
[3]
 La matière brute utilisée dans la
fermentation industrielle est couteuse se qui
implique l’utilisation des sous-produits des
autres industries dans la préparation des
milieux de culture qui sont :

- Variés en composition

- Disponible en bonne quantité


( ex : L es hydrolysats végétaux bruts…etc.)
 M. Prescott,John P. Harley,Donald A. Klein,Claire-Michèle Bacq- Calberg,Jean Dusart- Microbiologie,deboeck,5 eme edition.
 L’optimisation de la fermentation dans ce cas repose
sur :
- L’utilisation d’un milieu de culture optimal et équilibré
pour une production maximale.

- Des méthodes statistiques peuvent être utilisées pour


préparer le milieu de culture.

- Le contrôle du milieu de culture (substrat additionné et le


produit soutiré).

- La répression catabolique ou la répression par les


phosphates peuvent être éliminer par l’optimisation du
milieu de culture, l’utilisation des techniques de
fermentation ou par des mutants dérégulés. [3]
 Enfin, la matière première utilisée dans la préparation du
milieu de culture doit être pure, en plus elle ne doit pas
présenter un coût élevé de transport.

4.2 UTILISATION DES FERMENTEURS :

a- Définition d’un fermenteur:

Le fermenteur est un appareil dans lequel est


réalisée la croissance des microorganismes, la
production de substances extracellulaires ou la
bioconversion. [4]
 les fermenteurs possèdent des volumes très
variables :

- De quelques litres jusqu'à 50 litres pour les fermenteurs


de laboratoire.

- De 50 a1000 litres pour les installations pilotes et des


fermenteurs d’inoculation.

- Un volume qui dépasse les 100 m3pour les cuves


industrielles.
b- Composition :
Un fermenteur est constitué essentiellement de :

- Cuve en verre ou en acier


inoxydable .

- Aérateur pour fournir de O2

- Un agitateur.

- Un thermostat

- Détecteur de pH et dispositifs
de contrôle. (Fig.1)

(http://cwx.prenhall.com/bookbind/pubbooks/brock/chapter12/deluxe.html)
c- Conception du processus de fermentation
industrielle :

Le processus de fermentation nécessite les éléments


suivants :

- Une culture pure de l’organisme choisi en quantité


suffisante et dans l’état physiologique correct.

- Une stérilisation des différents composés de processus de


fermentation.

- Un mini-model de fermenteur de production pour


développer l’inoculum qui sera ensuite transférer dans le
fermenteur principal.
- Un fermenteur de production possédant un volume
important.

- Les équipements assurant l’élaboration du milieu de culture


dans un état stable ,la séparation des cellules, la collecte du
libre surnageant cellulaire et la purification
du produit. [5]

www.bioprocess-maulik.blogspot.com
d-Optimisation des procédés industrielles par
rapport aux fermenteurs :

 La conception:

Anciens fermenteurs:

- Cuve très simple (en bois)

- Couverte

- Forme parallépidique ou
cylindrique

- Faible volume
http://www.frontiers-in-genetics.org/documents/all-events/ndls-2010_fabrication_vinaigre.pdf
Fermenteurs modern:
- Cuve en verre ou en acier inoxydable

- Cuve couverte

- Forme cylindrique ou cylindro-conique

- Volume variable. [6]

http://www.frontiers-in-genetics.org/documents/all-events/ndls-2010_fabrication_vinaigre.pdf
 L’agitation:

Anciens fermenteurs:

- Agitation par le dégagement gazeux.


- Manuelle.

Fermenteurs modernes:

- Systèmes d’agitation mécanique:

Choix de la vitesse d’agitation.


Choix des pales .

(ex: S. d’agitation de type


radial)
http://www.usinenouvelle.com/expo/img/agitateurs-serie-pa-vi-000123054-4.jpg
1- http://www.coe.uga.edu/ttie/documents/biotech.pdf
2- MEYER A,DEIANA J ,LECCLERE H .cours de la microbiologie générale ,doin
éditeur( Paris) . 1999
- Systèmes d’agitation pneumatique: (Air-lift)

 L’agitation est réalisée

grâce à l’injection de l’air

par le bas ou par le haut du

fermenteur .

MEYER A,DEIANA J ,LECCLERE H .cours de la microbiologie générale ,doin éditeur( Paris) . 1999


L’aération:

Ancien Fermenteurs :

- l’aération s’effectue grâce á des trous qui se


trouve sur la surface de la cuve.

Fermenteurs moderne :

- l’aération est réalisée á l’aides d’aérateur


(pompe à oxygène) .
 Le maintien de la stérilisation:

La stérilisation des fermenteurs est réalisée en


utilisant plusieurs méthodes :

- l’autoclave pour la stérilisation des petits


fermenteurs.

- La vapeur pour les grands fermenteurs.

- Des filtres pours les substrats et l’air.

- Parfois en utilise même des produits chimiques.


L’utilisation des anti mousses:

 Avant le problème de la formation des mousses à


était régler par le bais de l’utilisation des huiles
( végétales ou animales).

 Aujourd'hui , on utilise souvent :

- La silicone.

- les copolymères d’oxydes .

- Les propylènes et les éthylènes estérifiés ou


non .

- Les esters organiques à longues chaines.


Les systèmes de contrôle des différents paramètres:

- Dans les anciens procédés de fermentation les


moyens de contrôle étaient très simple :

La température : Thermomètre à mercure ou á alcool.

La vitesse d’agitation: dynamo-tachymétrique. 

- Aujourd'hui les fermenteurs sont équipés par des


systèmes de contrôle sophistiqués comme: les
Sondes – les capteurs ….etc. ; qui sont relier à des
ordinateurs
L’utilisation du « scale-up »:

c’est une technique qui permet d’augmenter la


production en augmentant le volume du fermenteur.

www.interpharma.ch/img_grafik3.2.gif
5- EXEMPLES D’AMÉLIORATION DE LA
PRODUCTION INDUSTRIELLE :

A- la production de la pénicilline:

La pénicilline est un antibiotique qui est

produit grâce à la culture d’un champignon

« penicillium ».cette substance au pouvoir

bactéricide important à était découverte pour la

première fois par le microbiologiste écossai

Alexander Fleming en 1928.


Développement de la production de la
pénicilline :

au début la production était très faible (4U/ml) à


cause de nombreuses difficultés :

- La pénicilline est instable dans des pH élevés ou faibles.

- La souche de Feliming «P.notatum »ainsi que ces dérivés


ne poussent que sur des cultures en surface.

- La faible productivité de la souche «P.notatum ».

- Les difficultés rencontrées lors de la purification. [8]


Pour surmonter ces difficultés les chercheurs ont:

- Changés des flacons utilisés pour la production du


champignon par des bassines à l’anciennes ( grande
surface - bras pour inoculation et retrait).

- Réussit à augmenter la production


à 40U/ml en utilisant un autre milieu
de culture qui un sous produit de
l’amidon ( corn steep liquor).

http://hugroup.cems.umn.edu/Education/Courses/5751/Lecture
%20Notes/Overview.pdf
- Arrivés à isoler une souche «P.chrysogenum» capable
de se développer en milieu liquide .

- Développés une technique de fermentation en


profondeur dans les fermenteurs à agitation
mécanique (250 U/ml).

- Utilisés le « scale – up » ,ajoutés des nutriments et


développés d’autres techniques de purifications .
http://hugroup.cems.umn.edu/Education/Courses/5751/Lecture%20Notes/Overview.pdf
 Enfin le procédé de la production de la pénicilline
est résumé comme suit :

- Procédés de culture « en profondeur ».

- Cuve cylindrique de 20-40 000 litres en acier


inoxydables.

- Avant l’utilisation ; les cuves sont stérilisées avec


de la vapeur á haut température.

- Les nutriments : source de carbone (glucose),


source d’azote (NH4+/NO3--, acides aminés et sels
minéraux).
- Le pénicillium est exigeant en oxygène, l’air
introduit est stérilisé á fin qu’aucun bactéries ou
microorganismes ne contamine la culture.

- Le liquide de culture agité pour mélanger le


contenu et distribuer équitablement nutriments et
oxygène.

- La température doit être monitorée pour éviter la


surchauffe qui tue le penicillium.la diminution de
la température s’effectue pompant de l’eau froide
dans la gaine externe du réacteur.
- L’acidité doit être constamment monitorée pour éviter
des excès létaux pour le pénicillium le pH est corrigé
par rajout d’acides ou de bases.

- Enfin; Après un certain temps de croissance, suivi


par la production d’antibiotique, le contenu est subi de
la cuve, filtrés et élaboré pour extraire le pénicillium.
[9]
http://hugroup.cems.umn.edu/Education/Courses/5751/Lecture%20Notes/Overview.pdf
B- la production du vinaigre:

Le vinaigre est un produit qui dérive de la


fermentation aérobie de l’éthanol par des bactéries
acétiques pour donner á la fin l’acide acétique.

Il existe plusieurs méthodes de la fabrication


du vinaigre dont : les méthodes traditionnelles et les
méthodes modernes.
1- Les méthodes traditionnelles: (méthode
d’Orléans)

Cette méthode a été développée en 1394 .elle est


basée sur la culture de certaines bactéries acétifiantes qui
ont la possibilité de former de fine pellicules á la surface des
solutions alcooliques. [10]

 Le procédé de production:

- La fermentation se déroule
dans des tonneaux en bois
( volume 6 – 10L).

http://pmb.sicac.org/opac_css//doc_num.php?explnum_id=111
-Le substrat était du vin altéré.

-Ajout des fragments du bois (stabilisation de la pellicule


bactérienne).

-Les bactéries acétifiantes utilisées du genre


Acetobacter :( A.orleanense , A.aceti. A.pasteurianus).

-Lors du démarrage de la fermentation en ajoute 2%


d’acide acétique .

-Contrôle de la fermentation dont la température (25°-


30°c).

- Après 6-7 semaines on soutire le vinaigre.


2- Les méthodes modernes: (culture
immergé rapide)
 Le procédé de production:
- Les microorganismes utilisées sont des
espèces d’Acetobacter:

- Dans un réacteur d’inoculation on réalise la


culture des bactéries qui contient ( vin, vin
alcool; acide acétique à 1% d’éléments nutritifs).

- La fermentation se déroule dans des


fermenteurs ou l’air est injecté à la base de la
cuve.
- La température est régulée entre 28° et 30°C par un
systèmes de refroidissement.

- Le prélèvement du produit à travers des filtres


membranaire.

- La pasteurisation et la dilution du produit à l’eau


(5% d’acidité)

- Le conditionnement . [3]
6 – CONCLUSION::
 

 
Bien que l’amélioration des
procédés industriels a permis de développer
la production industrielle de différents types
de produit, la recherche dans ce domaine
reste toujours une préoccupation primordiale
et cela à fin de minimiser beaucoup plus les
charges et augmenter le taux de la
production.
Références bibliographiques :
 
[1] : http://www.ppc.ups-tlse.fr/bioprocede.pdf
[2] : M. Prescott,John P. Harley,Donald A. Klein,Claire-Michèle Bacq-
Calberg,Jean Dusart- Microbiologie,deboeck,5eme edition.
[3] : www.scribd.com/doc/.../cours-microbiologie-Industrielle-3 -
[4] : http://membres.multimania.fr/csse/bioreacteur-conception.PDF
[5] : www.bioprocess-maulik.blogspot.com
[6] : SCRIBAN R- BIOTECHNOLOGIE. Tec et Doc,1999,5emeedition.
[7] :  MEYER A,DEIANA J ,LECCLERE H .cours de la microbiologie
générale ,doin éditeur( Paris) . 1999
[8] : : http://botit.botany.wisc.edu/toms_fungi/nov2003.html
[9] : http://www.slideahare.net/morabito/les-penicillines-319487.
[10] : http://pmb.sicac.org/opac_css//doc_num.php?explnum_id=111

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