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Filière : Management de la chaine

logistique et transport

Rapport sur
le
commissair
e aux

1
comptes au
Maroc
Réalisé par :
BELMANGUER Nisrine

SOMMAIRE

Introduction ………………………………………………………………………………......2

I- Définition du commissaire aux comptes (CAC)………………………………...4

II- Missions du commissaire aux comptes (CAC)………………………………….5

1- Audit et Certification des Comptes Annuels …………………………….....5


2- Contrôle de l'Information................................................................................5
3- Contrôle du Respect de l'Egalité entre les Actionnaires…………………...5
4- Prévention des difficultés…………………………………………………….5
5- Rapport Général……………………………………………………………...5
6- Rapport spécial…………………………………………………………….....6
7- Attestation des Rémunérations……………………………………………...6

III- Missions spécialisés du CAC au Maroc…………………………………………6

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IV- Nomination et durée de mandat du commissaire aux comptes (CAC)……….7
1- Nomination……………………………………………………………………7
2- Durée………………………………………………………………………….7

V- Responsabilité du commissaire au compte……………………………………...8


1- la responsabilité civile…….............................................................................8
2- la responsabilité pénale……………………………………………………...8
3- la responsabilité disciplinaire…………………………………………........8

VI- Qualités du commissaire aux comptes (CAC)…………………………………..8


a. Indépendance………………………………………………………………....8
b. Moralité……………………………………………………………………….9
c. Compétence…………………………………………………………………...9

Conclusion…………………………………………………………………………………....1
0
Bibliographie………………………………………………………………………………...10

INTRODUCTION

D'une manière générale un "contrôle" est une opération par laquelle, selon le cas,
une autorité, une juridiction ou un expert judiciaire vérifie l'existence d'un fait, apprécie
l'opportunité d'une décision prise ou d'un acte accompli par la personne contrôlée, ou
encore, s'assure de la conformité d'une situation à une règle juridique, par exemple à un
texte de Loi ou à un règlement administratif. Ainsi la conformité des comptes d'une
société aux écritures portées au bilan est confiée à un ou à des contrôleurs désignés sous
l'appellation de Commissaires aux comptes. Les Greffiers en Chefs des Tribunaux
d'instance sont chargés du contrôle annuel des comptes des tutelles ouvertes dans la
circonscription de la juridiction. Les personnes chargées de contrôles particuliers
portent souvent des appellations spécifiques : ce pouvoir de vérification peut leur être
confié soit à titre principal, soit encore accessoirement à d'autres missions (par exemple,
administrateurs de sociétés, commissaires aux comptes ou aux apports, experts, juge ou
conseiller à la mise en état, contrôleur du travail, représentant des créanciers...). Les
pouvoirs des personnes chargés d'un ou de contrôles tiennent leur mission, soit d'un
contrat (société) soit de la loi (magistrats, greffiers), soit encore d'une décision de justice
(experts, représentant des créancier.

Le commissariat aux comptes est une pratique professionnelle qui a connu un


véritable début d’organisation à travers le monde à la fin du 19 ème siècle, du fait de

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l’éclosion de nouveaux courants d’échanges nés de la révolution industrielle en Europe
à cette époque, et surtout au milieu du 20ème siècle après la deuxième guerre mondiale.
En France par exemple, après avoir crée la Cour des Comptes en 1807, avec la mission
de contrôler l’action budgétaire de l’Etat et des entreprises publiques, le législateur a
promulgué en 1867 un cadre juridique nouveau instituant la « société anonyme », afin
de jouer un rôle éminent dans le rassemblement de l’épargne populaire et le
financement des grands projets.

Pour garantir le droit des actionnaires, cette législation a prévu, outre des règles
de fonctionnement nettement définies, l’instauration d’un contrôle annuel par des
commissaires désignés à la majorité des actionnaires. Ces commissaires avaient pour
mission « de faire un support à l’Assemblée Générale de l’année suivante sur la situation
de la société, sur le bilan et sur les comptes présentés par les administrateurs ».

Depuis lors, cette institution a énormément évolué pour répondre à la nécessité,


toujours plus forte, de garantir la sécurité des fonds investi dans les sociétés de capitaux.
Actuellement, du fait en particulier des contacts avec les autres pays de la C.E.E, le
commissaire des sociétés anonymes en France est devenu un véritable auditeur légal des
comptes investi d’une mission publique au service de la communauté entière et non des
seuls actionnaires.

Dans les pays d’Europe et d’Amérique, le contrôle légal des sociétés a connu la
même évolution qui l’a progressivement renforcé dans sa finalité première de contribuer
fortement à la sécurité des relations financières, en exprimant sur les principales
informations qui en sont l’objet, une opinion compétente et impartiale.
Dans les pays en développement, ayant une économie ouverte sur l’extérieur, un effort
identique a été déployé pour rapprocher les législations et pratiques au besoin de
fiabilisation de l’information financière destinée aux actionnaires et aux tiers.

En Tunisie par exemple, un progrès considérable a été accompli à partir des


années 80, qui a permis de doter ce pays de toute la structure législative, réglementaire
et humaine nécessaire afin d’obtenir un niveau élevé de sécurité –et par conséquent de
confiance- dans l’information financière émise par les sociétés de capitaux, en accord
avec les exigences internationales.
Qu’en est il au Maroc ?

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I- Définition du commissaire aux comptes

Le Commissaire aux comptes est une personne exerçant à titre libéral une
profession réglementée dont le rôle est de contrôler la régularité des écritures
comptables des sociétés et la véracité de leurs constatations au regard des documents qui
les justifient. Et pour cela faire un audit comptable et financier. Un commissaire aux
comptes (CAC) dispose d'un droit d'alerte, pour le cas où il constaterait des irrégularités
dans la gestion du personnel dirigeant. Les associés peuvent nommer un ou plusieurs
commissaires aux comptes.

La Loi NRE a modifié l'article L. 227-10 du Code de commerce en exigeant la


participation du ou des Commissaires aux comptes dans la vérification des conventions
intervenues directement ou par personne interposée entre la société et son président,
avec l'un de ses dirigeants, ou avec l'un de ses actionnaires lorsque ce dernier dispose
d'une fraction des droits de vote supérieure à 5 % ou, s'il s'agit d'une société qui est
actionnaire, qui la contrôle au sens de l'article L. 233-3 du même Code.

Les Commissaires aux comptes sont aussi appelés à jouer un rôle important dans
le contrôle des conventions passées directement ou par personne interposée entre une
personne morale non commerçante ayant une activité économique ou d'une association
visée à l'article L. 612-4 du Code de commerce, et l'un de ses administrateurs ou l'une
des personnes assurant un rôle de mandataire social, ou entre cette personne morale,
une association visée à l'article L. 612-4 et une société dont un associé indéfiniment

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responsable, un gérant, un administrateur, le directeur général, un directeur général
délégué, un membre du directoire ou du conseil de surveillance.

La même règle s'applique dans le cas d'une convention conclue entre une société
commerciale et un actionnaire lorsque celui-ci dispose d'une fraction des droits de vote
supérieure à 10 % est simultanément administrateur ou assure un rôle de mandataire
social de cette personne morale, d'une personne morale de droit privé non commerçante
ayant une activité économique ou d'une association visée à l'article L. 612-4 du Code de
commerce.

II- Missions du commissaire aux comptes


La mission du CAC est permanente, elle comporte des obligations envers les
associés. En contrepartie, certaines prérogatives leur sont accordées. La mission du
CAC est exclusive de toute immixtion dans la gestion : aucune éloge, ni critique sur la
gestion de l'entité.

1- Audit et Certification des Comptes Annuels

Le Commissaire aux Comptes certifie que les Comptes Annuels (bilan,


compte de résultat et annexe sont réguliers et sincères et donnent une image fidèle du
résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du
patrimoine de la société à la fin de l'exercice.
Lorsque la société établit des comptes consolidés, ils sont également soumis à la
certification du Commissaire aux Comptes.

2- Contrôle de l'Information

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Le Commissaire aux Comptes vérifie la sincérité et la concordance avec les
comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion et des documents
adressés aux actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels.

3- Contrôle du Respect de l'Egalité entre les Actionnaires

Le Commissaire aux Comptes s'assure que l'égalité a été respectée entre les
actionnaires. Il signale à l'assemblée Générale les irrégularités et inexactitudes relevées
par lui au cours de sa mission ainsi que les infractions dont il a eu connaissance. Il
présente à l'Assemblée Générale un rapport spécial sur les conventions réglementées
intervenues entre la société et l'un de ses administrateurs ou entre deux sociétés ayant
un administrateur commun.

4- Prévention des difficultés

Lorsque dans l'exercice de sa fonction le Commissaire aux Comptes


constate des faits de nature à compromettre la continuité de l'exploitation il a la
responsabilité de déclencher la procédure d'alerte.
Le Commissaire aux Comptes demande des explications au président de la société. En
fonction de la réponse obtenue, des mesures prise,de la persistance des faits, le
Commissaire aux Comptes peut être conduit à informer le Président du Tribunal de
Commerce et à saisir le Conseil d'Administration. Le cas échéant, il présente un rapport
spécifique à l'Assemblée Générale.

5- Rapport Général

Le Commissaire aux Comptes relate dans son rapport à l'Assemblée


Générale Ordinaire l'accomplissement de sa mission.
Dans la première partie de ce rapport, il exprime son opinion sur les Comptes Annuels.
S'il certifie avec réserve ou s'il refuse de certifier, il motive sa position et en chiffre
l'incidence. Dans la seconde partie de ce rapport, il présente les observations
qu'appellent les vérifications spécifiques qu'il est tenu d'effectuer conformément à la loi.

6- Rapport spécial

Le Commissaire aux Comptes présente à l'Assemblée Générale un


rapport spécial sur les conventions réglementées intervenues entre la société et l'un de
ses administrateurs ou entre deux sociétés ayant un administrateur commun.

7- Attestation des Rémunérations

Le Commissaire aux Comptes atteste le montant global des


rémunérations versées aux 5 ou 10 personnes les mieux rémunérées au sein de la société
selon qu'elle emploie moins ou plus de 200 personnes.

III- Les missions spécialisées du commissaire aux comptes aux


Maroc

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Au Maroc, ces missions sont prévues dans trois cas qui sont :
- l’augmentation du capital de la société
- la stipulation d’avantages particuliers au profit des associés
- la transformation de sociétés.

1- les missions spéciales en cas d’augmentation du capital

Il s’agit de l’augmentation de capital qui ne s’effectue pas par apport en


numéraire et qui concerne les cas suivants :
- augmentation du capital par apport en nature
- augmentation du capital par apport de créances

2- les missions spéciales en cas de stipulation d’avantages particuliers

Il s’agit ici de la création par la société de parts de fondateurs ou de parts


bénéficiaires. Ces parts ne correspondent à aucun apport ayant une valeur patrimoniale
et ne confèrent donc pas à leurs détenteurs la qualité d’actionnaire, sont généralement
créées en échange de services rendus par fondateurs.

3- les misions spéciales en cas de transformation de sociétés

Il s’agit de la transformation de la société anonyme en société à


responsabilité limitée et de la transformation de celle-ci en société anonyme.

IV- Nomination et durée de mandat du commissaire aux


comptes (CAC)

1- nomination

Au Maroc, la procédure de désignation est différente selon qu’il s’agit des


sociétés anonymes en général ou des sociétés anonymes dites d’investissement.

1)- Dans les sociétés anonymes autres que les sociétés d’investissement, les
commissaires aux comptes sont librement choisis par l’assemblée des actionnaires,
sans distinction de nationalité, ni exigence d’une inscription sur ne liste d’expert
comptables ou d’experts agréés ; aucune condition de domicile n’est également
exigée par la loi.

2)- Société d’investissement : pour la première fois dans l’histoire de la législation


marocaine sur les sociétés, le décret royal portant loi n° 195-66 du 7 Rejeb 1886, 22
Octobre 1966, énonce des conditions pour la désignation des commissaires aux
comptes dans les sociétés d’investissement, lesquelles doivent obligatoirement revêtir
la forme de société anonyme.

Aux termes de l’article 13 de ce décret royal, les commissaires aux comptes


dans les sociétés d’investissement doivent :

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- être choisis parmi les experts agréés près des tribunaux ;
- ne pas être administrateur de la société, ni conjoint, ni parents, ni alliés jusqu’au
cinquième degré inclusivement des administrateurs ou des directeurs ;
- ne pas recevoir, ainsi que leur conjoint, une rémunération des administrateurs de
la société.
Ces incompatibilités sont sanctionnées d’une peine allant de 100 à 500 dirhams.

2- durée du mandat

Les commissaires aux comptes au Maroc ne peuvent être nommés pour plus
d’une année.
Cette durée est trop courte pour permettre a commissaire aux comptes
d’effectuer un travail approfondi d’analyse et de diagnostic de l’entreprise étalé sur
plusieurs exercices. C’est pourquoi dans les législations récentes, les commissaires aux
comptes sont nommés pour la même durée que les administrateurs.
Ainsi, selon la loi française du 24 juillet 1966 « les commissaires aux comptes
sont nommés pour six exercices. Leurs fonctions expirent après la réunion de
l’assemblée générale ordinaire qui statue sur les comptes du sixième exercice ». Cette
durée est valable aussi bien pour les commissaires nommés lors de la constitution que
pour ceux désignés par justice en cas de carence de l’assemblé n’a qu’un mandat
provisoire jusqu’à la décision de la prochaine assemblée.
Dans la nouvelle conception du commissariat aux comptes en France, cette
durée de mandat fixée à six ans est destinée à accroître l’indépendance des commissaires
à l’égard du Conseil d’Administration en les nommant pour le même nombre d’années
que les administrateurs.

V- La responsabilité du commissaire au compte

1- la responsabilité civile

C’est une responsabilité à l’égard de la société et des tiers, elle peut etre
engagée si le commissaire aux comptes n’a pas procédé selon les normes de la profession
mais elle est écartées dans l’hypothèse ou il a respecté ces normes.

2- la responsabilité pénale

Sa responsabilité pénale peut être mise en cause lorsqu’il n’a pas révélé
au procureur de la république des faits délictueux dont il a eu connaissance et elle se
traduit par des peines d’emprisonnement et d’amendes.

3- la responsabilité disciplinaire

Sa responsabilité disciplinaire peut être engagé devant la compagnie


des commissaires aux comptes pour toute infraction ou loi, règlement ou règles
professionnelles, toute néglige, ce grave, tout fait contraire à la probité et à l’honneur.

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VI- Les qualités du commissaire aux comptes (CAC)
Au Maroc aucune prescription légale n’existe dans les textes relatifs
aux sociétés par actions quant aux qualités requises chez le commissaire aux comptes.
Seul le décret royal de 1966 relatif aux sociétés d’investissement consacre quelques
dispositions aux conditions requises pour la désignation des commissaires dans ces
sociétés. Il va de soi, cependant, que malgré la lacune de loi, il y a intérêt à choisir, dans
tous les cas, des commissaires indépendants vis-à-vis du Conseil d’Administration dont
ils sont chargés de vérifier les opérations, d’une moralité ne prêtant à aucun doute, en
compétents en matière de gestion des affaires.
Ces qualités d’indépendance, de moralité et de compétence
devraient faire l’objet de prescriptions légales rigoureuses au moyen d’un certain
nombre de procédés relativement simples qui sont actuellement répandus dans
beaucoup de pays et que nous mentionnons ci-après :

1- L’indépendance

L’obligation d‘indépendance du commissaire peut résulter d’un


ensemble de dispositions générales qui sont prévues pour éviter au commissaire d’être
placé dans des conditions qui risqueraient de porter atteinte à son indépendance ou
pour assurer un contrôle de ses pairs sur son activité professionnelle ; et de certaines
règles d’incompatibilité ; au Maroc le régime des incompatibilités n’existe que pour les
sociétés d’investissement en vertu du dahir du 22 Octobre 1966 relatif à ces sociétés.

2- La moralité

Les qualités morales exigées du commissaire aux comptes peuvent


résulter d’une part de l’organisation de la profession elle-même et d’autre part de
diverses dispositions générales

3- La compétence

La compétence du commissaire aux comptes devrait, ce qui n’est pas


encore le cas au Maroc, être assurée par l’exigence d’un niveau de formation supérieure
attestée par un diplôme d’enseignement supérieur (licence ou équivalent) et par une
compétence professionnelle prouvée.

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CONCLUSION

Le commissaire aux comptes au Maroc se trouve actuellement régi par le dahir


de 1922 qui n’avait fait que reprendre à la lettre les dispositions de la loi française en
vigueur à l’époque. C’est ce qui explique l’importance du paradigme de la législation
française dans notre argumentation.
Mais alors que l’institution marocaine est demeurée, ou presque, figée dans ce
vieux texte, l’institution française, quant à elle, n’a cessé de recevoir des aménagements
pour être enfin complètement rénovée en 1966.
Il faudrait responsabiliser le commissaire aux comptes au Maroc, aussi bien
vis-à-vis des actionnaires que vis-à-vis de la collectivité et de l’Etat ; pour obtenir cette
responsabilité, on ne saurait se contenter d’exiger de lui un rapport à l’occasion de
l’assemblée générale dont l’expérience a montré que c’est une formalité sans portée
pratique. Il s’agirait, plutôt de mettre à sa charge une série d’obligations bien définies
qui seraient sanctionnées, d’une part sur le plan civil, si son comportement porte
atteindre ou contribue à porter atteindre aux intérêts privés représentés dans
l’entreprise ou en relation avec l’entreprise, et d’autre part sur le plan pénal, si
l’atteinte est portée à l’intérêt général. On passerait ainsi de la veille conception
contractuelle du commissariat aux comptes à la conception institutionnelle adoptée par
les législations modernes.

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Mais cette responsabilité ne saurait être assumée que par des commissaires
compétents et indépendants, car on ne responsabilise pas n’importe qui. Pour obtenir
ces qualités, il suffirait de réglementer l’accès à la profession en exigeant une formation
adéquate compte tenu de la complexité croissante des techniques de gestion de
l’entreprise, et du rôle que l’on veut confier au commissaire dans le contrôle de
l’entreprise marocaine.

BIBLIOGRAPHIE

Masnaoui Abdelkader « La revue marocaine de droit et d’économie du


développement », n°25 année 1991, pages 45-55

« Bulletin d’information périodique », n°58 année 1996, pages 36-40

Idrissi Benyassine My Ahmed « gestion et société », n°3 année 1979, pages 7-32

http://hp.gredeg.cnrs.fr/oriol/CAC2006.htm

http://fr.wikipedia.org/wiki/Commissaire_aux_com

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