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5. Quels sont les droits de la victime participant à la
procédure en cas de procédure par défaut ?
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Avant-propos
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Glossaire des abréviations et des acronymes
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I. Le Tribunal en quelques mots
1. – Comment le Tribunal a-t-il été créé ?
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2. – Quelle est la compétence du Tribunal ? (art. 1, par. 1 &
4, par. 1 du Statut & art. 11,12 & 17 du RPP)
a) se dessaisir en sa faveur ;
b) lui transmettre tous les dossiers y relatifs ; et
c) lui présenter une liste des personnes détenues dans le
cadre de cette affaire.
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3. – Quelles sont les étapes de la procédure du Tribunal ?
Procureur Enquête
Chambre Comparution
d’instance initiale
Plaidoyer Plaidoyer
coupable non coupable
Acquittement Condamnation
Fixation de la
peine
Chambre
Appel
d’appel
Révision
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II. Les origines de la participation de la
victime
7. À l’échelon international, les rôles et statuts de la victime ont
considérablement évolué depuis la création des Tribunaux ad hoc. En
effet, la victime n’a, devant ces Tribunaux, ni le droit de participer à
l’instance en son nom propre ni le pouvoir d’obtenir réparation de son
préjudice. Entendue seulement en qualité de témoin et contrainte de se
tourner vers les juridictions nationales pour apaiser ses souffrances, elle
est donc reléguée au second plan de la procédure pénale internationale.
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10. À la différence du Statut de la CPI et de la procédure pénale
libanaise, le système du Tribunal ne va pas jusqu’à confier un droit de
réparation à la victime. À l’instar des Tribunaux ad hoc, celle-ci doit
alors s’adresser aux juges nationaux ou à toute autre institution
compétente pour obtenir compensation du préjudice subi.
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III. La définition des notions de victime et de
victime participant à la procédure
11. Pour préserver les droits de l’accusé et garantir l’efficacité des
procédures, le RPP distingue les notions de « victime » (1) et de
« victime participant à la procédure » (2).
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IV. Les rôles de la victime
16. La victime peut être entendue en qualité de témoin ou de
victime (1), sans toutefois pouvoir obtenir réparation de ses dommages
devant le Tribunal (2).
i) la victime doit être invitée par les Parties ou par un juge pour
participer au débat judiciaire ;
ii) elle ne peut refuser cette invitation sous peine d’être
sanctionnée pour outrage au Tribunal ;
iii) elle doit prêter serment et, si elle ne dit pas la vérité, peut faire
l’objet de poursuites pénales ;
iv) elle ne peut s’exprimer que dans le cadre des interrogatoires et
contre-interrogatoires des Parties;
v) elle ne peut demander à être assistée d’un représentant légal
lors de son audition ;
vi) elle ne peut prétendre à être informée du déroulement de la
procédure, même si elle est personnellement concernée par
celle-ci ; et
vii) elle ne peut assister dans le prétoire aux dépositions des autres
témoins avant de donner son témoignage.
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2. – La victime peut-elle obtenir réparation devant le
Tribunal des dommages dont elle souffre ? (art. 25 du
Statut)
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V. Les droits de la victime
21. Excepté pendant l’enquête (1), la victime bénéfice de droits
significatifs. Elle peut s’exprimer en son nom propre aussi bien durant
le procès (2) et la phase de détermination de la peine (3) que durant la
procédure d’appel (4). La victime bénéficie également de droits étendus
en cas de procédure par défaut (5).
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v) demander aux juges de poser des questions spécifiques à
l’accusé ; et
vi) déposer des requêtes et mémoires.
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28. Au cours de cette seconde phase, la participation de la victime
est limitée : elle ne peut faire entendre sa voix sur l’impact du crime sur
elle-même qu’avec l’autorisation de la Chambre d’instance. Elle n’est
donc pas habilitée à se prononcer sur la fixation d’une sentence. En
effet, pour protéger pleinement les droits de l’accusé et éviter toute
forme de revanche, seul le Procureur, représentant de l’intérêt public,
est autorisé à requérir une peine.
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VI. La représentation de la victime
32. La victime doit, en principe, être représentée au cours de la
procédure par un représentant légal (1). Elle peut choisir celui qu’elle
estime compétent, pour autant qu’il remplisse certaines conditions
prévues par le RPP (2). Si elle est indigente, la victime peut bénéficier
d’une aide financière et d’un avocat qui lui est assigné par le
Greffier (3).
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ou plusieurs représentants légaux communs à plusieurs victimes, à
moins que cette situation n’entraîne un conflit d’intérêts.
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VII. La Section de participation des victimes
37. La victime participant à la procédure peut bénéficier du
soutien de la Section de participation des victimes. Tout en ayant des
attributions étendues (1), celle-ci doit veiller à garantir son
indépendance et sa neutralité par rapport à toutes les victimes
participant aux diverses procédures du Tribunal ainsi que par rapport à
leurs représentants légaux (2).
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VIII. Les modalités de participation de la
victime
40. Les modalités de participation de la victime seront fixées
dans une directive pratique qui régulera notamment : la manière
d’adresser une demande de participation au Tribunal (1), la langue à
employer dans ce cadre (2) et le stade de la procédure auquel une
telle demande peut être effectuée ou retirée (3). Par ailleurs, le RPP
confère un droit d’appel à la victime qui n’a pas été autorisée à
participer dans la procédure (4).
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2. – À quel stade de la procédure la victime peut-elle
adresser ou retirer une demande de participation ?
(art. 86, par. A) & 87 du RPP)
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IX. La protection de la victime
47. La poursuite et le jugement d’actes de terrorisme exigent que
le Tribunal puisse prendre toutes les mesures nécessaires aux fins
d’assurer la protection des victimes et témoins appelés à comparaître
devant lui (1). À cette fin, une Section d’appui aux victimes et aux
témoins à été instituée au sein du Greffe (2).
50. Une Section d’appui aux victimes et aux témoins est instituée
au sein du Greffe. Elle exerce deux fonctions principales :
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