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s u r
l’apprentissage
de
E-book
one world, one shared language
SOMMAIRE
*
N.B. Sont cliquables dans cet E-book : les titres du sommaire, le titre en bas de page, les mots suivis d’un astérisque ( ), le contenu des lexiques.
Il était une fois un mauvais élève en anglais qui devint le fondateur d'un éditeur
de logiciels pour apprendre... l'anglais ! Cela pourrait sembler être une mystification de plus alors
que c'est la fidèle transcription des évènements d'une partie de ma propre existence.
En terminale, mon professeur se plaisait à me répéter : "Heureusement que tu ne négliges pas les
maths autant que l'anglais sinon tu n'aurais aucune chance d'avoir ton bac !" Alors, pensez donc,
lorsque le lycée Henri-Bergson d'Angers, où je suivis une partie de ma scolarité, se porta acquéreur
de notre grammaire anglaise, Gramster*, j'eus la soudaine impression de prendre une revanche
“
morale sur ces années délicates !
Paradoxalement - et c'est là tout l'intérêt de cette histoire -, porter en moi l'image du potache Heureusement
médiocre en anglais fut un atout incontestable dans la poursuite de ma carrière professionnelle.
En dépit de mon niveau en langue anglaise particulièrement bas, l'opportunité d'intégrer une
société multinationale, IBM pour ne pas la citer, se présenta à moi. Peu de temps après mon pas les maths
embauchage, mes supérieurs hiérarchiques vinrent m'expliquer que je devrais sans doute utiliser
l'anglais dans mon travail quotidien... puisque j'allais prochainement être détaché en Angleterre et autant que l'anglais
pour deux ans en plus ! Vous imaginez mon appréhension ?
Grâce aux moyens d'une multinationale comme IBM, la chance me fut donnée de jouir de deux sinon tu n'aurais
séjours, tous frais payés, pour deux semaines à chaque fois, au beau milieu de la culture et du
mode de vie britanniques.
aucune chance
Je fus immédiatement plongé dans un autre monde et je n'eus d'autre choix que de me fondre dans
”
la masse. Tellement d'ailleurs, qu'un jour, alors que je tentais de tenir ma gauche au volant de ma d'avoir ton bac !
voiture de location, je percutai l'arrière du véhicule qui me précédait. Le conducteur, énervé, me
parla de son "bumper" avec tellement de véhémence que je compris sans délai qu'il voulait
m'entretenir de son pare-chocs !
Moi, le Guy Degrenne de la langue anglaise, je comprenais enfin ce qu'un Anglais me disait, même s'il était enrhumé ou carrément
mal luné ! Je comprenais. Voilà toute l'histoire. J'étais enfin capable, après m'être frotté à des situations authentiques de la vie
quotidienne, après m'être astreint à écouter les uns et les autres me parler du monde d'aujourd'hui dans la langue de
S h a k e s p e a r e , je pouvais finalement soutenir une conversation sans trop de mal et avec le sourire...
Et puis, lors d'une émission télévisée retransmise à la BBC* , qui voyait un politicien français, un éminent économiste reconnu
de ses pairs, expliquer en anglais mais avec un accent typiquement "bien d'chez nous", les tenants et les aboutissants des hautes
sphères politiques, je fus bien entendu frappé par sa façon de s'exprimer, mais aussi par la faculté de Jacques Delors - puisqu'il
s'agissait de lui ! - à se faire clairement entendre par ses interlocuteurs. Alors, cela signifiait-il que l'accent n'avait rien à voir avec
l'excellence de la langue ?
Pourtant, au collège, au lycée, et même, encore aujourd'hui, dans la plupart des écoles supérieures nationales, les professeurs
s'échinent à faire répéter à leurs élèves des phrases toutes faites avec, de surcroît, un accent le plus anglo-saxon possible. Y aurait-
il erreur dans la méthode et les moyens utilisés pour l'apprentissage de l'anglais ?
Alors que, déjà, dans les années 80, on avait mesuré à quel point l'approche dite "élevage de perroquets en batterie" aboutissait à
de piètres résultats, notamment auprès des niveaux plus avancés, même si, a contrario, ladite approche se révélait efficace avec
les débutants. Et puis, surtout, cette méthode de travail produisait ennui, épuisement, fatigue et même inattention aussi bien chez
les enseignants que chez les apprenants !
Ce qui est décisif, dans le système actuel de la communication entre les êtres, aussi bien en zoulou qu'en tamazight ou qu'en anglais,
c'est que le "récepteur" parvienne à digérer intellectuellement ce que l' "émetteur" souhaite lui faire comprendre,
un point c'est tout !
Telle assertion une fois édictée, il devient évident d'admettre que l'immersion à outrance revêt toutes les qualités requises pour
permettre à l'apprenant d'appréhender une langue de la meilleure manière qui soit.
Quelle solution soumettre à ceux qui désirent, malgré des carences financières cruelles, apprendre l'anglais sous d'heureux
auspices ?
C'est à ce moment-là que mon inaptitude à être un élève brillant, dans cette fameuse langue indo-européenne du groupe
germanique, m'aida à dénicher la solution adéquate. Puisque, à présent, je sais que les contenus qui ont trait à la vie
quotidienne sont le formidable moteur d'une initiation réussie ; mais puisque je sais aussi que d'aucuns peineront toujours à
s'acheter le billet qui les mènerait au Royaume-Uni de Grande-Bretagne, il ne me reste plus qu'à leur amener sur un plateau
argenté des éléments authentiques didactisés !
Voici comment germa l'idée d'éditer une application web, résolument moderne et
pertinente, qui réponde point en point à cet impératif d'authenticité -
English Addicts*.
Dès 1999, Thomas Loren Friedman* développe dans son livre "The Lexus and the Olive Tree" sa vision de la
mondialisation. Puis, en 2004, après une visite à Bangalore et à Pékin, il traduit dans "The World is flat" les
grandes tendances de la mondialisation et les forces qui se cachent derrière ce phénomène. Visionnaire,
Thomas Loren Friedman fut l'un des premiers à faire un nœud sur le mouchoir de la globalisation.
Tout au long du vingtième siècle, les éditeurs anglo-saxons tinrent le haut du pavé et dominèrent
outrageusement le marché de l'édition. Lorsque l'empire britannique, considéré comme la
première hyperpuissance mondiale de l'histoire, était au zénith de son essor, l'utilisation de
l'anglais britannique se propagea autour du globe à une vitesse vertigineuse.
Puis il y eut l'empire américain, encore plus dense, encore plus étendu que celui des
Britanniques, qui s'accompagna d'une exploitation accrue de l'anglais américain à tous les
étages de notre société.
De nos jours, il est incontestable que l'anglais est la langue universelle par excellence et nous
ne le contestons d'ailleurs pas. En revanche, nous ne parlons plus d'anglais britannique ou
d'anglais américain, mais d'anglais de la globalisation.
Arrêtons-nous un instant sur le cas des entreprises. Autrefois, une entreprise se chargeait de son
process de fabrication de A jusqu'à Z, ne faisant sous-traiter que très rarement afin de conserver,
se disait-elle, son identité. Mondialisation oblige, la même entreprise n'a plus d'autre choix que de
délocaliser ses chaînes de fabrication ou de diffusion dans des contrées lointaines. Très bientôt,
pas moins de 20 % des emplois occupés dans les pays riches seront transférés dans les pays dits
émergents, de préférence dans ceux où l'anglais est abondamment utilisé. Là encore, l'anglais de
la globalisation sera le langage de prédilection pour les uns et pour les autres.
Puisque nous savons, il est admis, que le "World english" progresse chaque jour et qu'il tend à supplanter l'anglais traditionnel
actuel, de quelles solutions disposons-nous pour apprendre ce nouveau langage ? C'est à ce moment-là qu'entrent en scène ceux
qui suggèrent le "Globish*" comme la panacée universelle.
Saviez-vous qu'un organisme de formation, Westmill* en l'occurrence, a mis en place un cours sur l'anglais de la
Dès 1878, par exemple, Maximilian D. Berlitz*, à Providence, dans le Rhode Island aux Etats-Unis, fonda la
société Berlitz, plus connue à présent sous le nom de Berlitz International*. Le parcours du fondateur fut
assez original, en voici les grandes lignes.
Maximilian Berlitz entra au Warner Polytechnic College comme professeur de français et d'allemand. Ne vous
fiez pas au nom pompeux de cet établissement : M. Berlitz était non seulement propriétaire, conseiller
principal d'éducation, mais aussi principal et même membre unique de la faculté !
Avec le temps, M. Berlitz se rendit compte qu'un assistant, pour enseigner le français, lui manquait
cruellement. Après maintes recherches infructueuses, un dénommé Nicolas Joly sembla être le mieux placé
pour répondre à ses attentes précises. Mais, catastrophe ! Nicolas Joly ne parlait pas un mot d'anglais et M.
Bertlitz commença à craindre de ne pouvoir utiliser les compétences de son nouvel assistant !
Afin de résoudre ce casse-tête, c'est à dire de communiquer avec ce dernier, Maximilian eut l'idée de lui
apprendre quelques mots utiles : il lui demandait de désigner des choses, de leur donner un nom et d'exprimer
les verbes du mieux qu'il pouvait ! Anxieux, Maximilian décida de prendre six semaines de repos et de laisser
les clés de l'école au fameux Nicolas Joly...
À son retour, M. Berlitz s'attendait à être vilipendé par ses élèves, furieux d'avoir été délaissés par leur
professeur. Mais, au contraire, ceux-là avaient hâte de participer à leur cours de français, et M. Berlitz observa
à quel point ils avaient accompli des progrès fulgurants ! Du jamais vu !
Tout simplement, la méthode de découverte de Maximilian Berlitz, qui consistait à rendre les étudiants actifs et intéressés,
résolvait la plupart des problèmes qui, par le passé, faisaient obstacle à l'apprentissage des langues...
La simplicité : c'est à dire que l'apprenant écoute et répète, donc il en vient à parler.
Le naturel : en créant un réflexe automatique de pensée, mais aussi d'expression, le stagiaire se retrouve totalement
immergé dans la nouvelle langue qu'il apprend.
La rapidité : comme nous l'avons évoqué plus avant, la méthode se base sur l'observation des situations et des objets.
Grâce à ces exemples visuels, le concret est abordé, et l'abstrait l'est par association d'idées. Pour l'enseignement de la
grammaire, les exemples et les analogies sont préférés à tout autre moyen.
La progressivité : en associant les idées avec les mots, petit à petit se construisent des phrases, des questions, puis
des réponses, mais aussi des comptes-rendus et, pour finir, un dialogue vivant.
L'adaptabilité : dans le but d'apporter la capacité à l'élève de communiquer avec efficacité, les stratégies
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d'apprentissage sont interactives et adaptées à son propre niveau.
Un peu plus tard, en 1901 plus précisément, Linguaphone* fut également un pionnier majeur dans l'apprentissage des
langues étrangères. Les fondateurs de Linguaphone furent les premiers à reconnaître l'immense potentiel qu'il y avait à
combiner les cours écrits traditionnels avec le cylindre en cire - qui servait au début à enregistrer le son sur une spire
hélicoïdale parcourant le cylindre sur toute sa longueur ! La méthode de Linguaphone permettait enfin aux apprenants
d'étudier la langue à leur propre rythme, utilisant et des livres et des enregistrements originaux.
Le fameux " é c o u t e z , c o m p r e n e z , p a r l e z " !
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Comme promis, effectuons, à présent, pour nous convaincre du fait que les professeurs de
langues furent toujours des pionniers dans l'utilisation des N T E , un grand détour par
l'historique des méthodologies et des laboratoires de langues, sous toutes leurs formes, et
plongeons notre nez dans l'ère des technologies savantes et des approches
révolutionnaires.
Bientôt, les linguistes plébiscitent une approche nommée The Army Method - la Méthode de l'Armée, en français -
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caractérisée par une priorité à l'oral, avec l'utilisation du magnétophone, par des exercices structuraux intensifs, et par
la mémorisation d'un vocabulaire soigneusement restreint aux besoins immédiats de la leçon.
D'une durée approximative de neuf mois, les cours de langues, imaginés selon cette méthodologie inconnue, sont
dispensés durant dix heures par jour, et six jours sur sept. Puis, après deux ans d'existence, la Méthode de l'Armée est
abandonnée ; m a i s e l l e a s u s c i t é , a u s s i b i e n d a n s l e s m i l i e u x s c o l a i r e s q u e d a n s l e s
sphères privées de la société, un intérêt qui ne s'éteindra plus jamais.
Vers le milieu des années 50, s'appuyant sur la Méthode de l'Armée, la MAO
fait une
apparition remarquée dans l'enseignement des langues. Cette Audio-Lingual Method -
traduit en français par Audio-Orale - est présentée à travers des dialogues de langue
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courante, enregistrés sur des bandes magnétiques ou des cassettes.
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terrain propice à son harmonisation. Son influence sur la méthodologie audiovisuelle est incontestable.
Et c'est bien la "l i n g u i s t i q u e a p p l i q u é e " qui jouera le rôle moteur du changement dans la didactique des
langues.
En 1951, le Centre d'étude du français - rebaptisé CREDIF en 1959, puis dissous, sous les vives protestations de
nombreux pays, en 1996 ! -, fondé par la Commission de la République française pour l'Éducation, la Science et la
Culture, est chargé de favoriser la diffusion de la langue française en facilitant son apprentissage. En parallèle, la
technologie de reproduction de l'image et du son est en pleine évolution et les classes de langues peuvent désormais
en jouir sans entraves financières.
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dénommé Voix et Images de France, est élaboré par le groupe de linguistes du Centre d'étude du français. Ce
programme deviendra la pierre angulaire de la méthodologie inédite SGAV, c'est à dire Structuro-Globale Audio-Visuel.
L ' e n s e m b l e d e s m é t h o d e s e t d e s t e c h n i q u e s e m p l o y é e s d a n s l ' a p p r o c h e S G AV s e r e t r o u v e r o n t ,
aussi bien en France que dans le reste du monde - et ce, même jusque dans les années 80 ! -,
dans tous les processus d'apprentissage des langues...
Quel chemin parcouru entre la traditionnelle règle de traduction grammaticale et la méthodologie SGAV !
Les laboratoires de langues, eux aussi, ont parcouru un chemin gigantesque depuis l'apparition du premier d'entre eux,
en 1900 !
E
Théodore Rosset*, directeur français de l'Institut phonétique de Grenoble à l'esprit particulièrement fécond,
engendre au début du 20e siècle une salle d'auditions phonographiques, dispositif qui, selon les propres termes de
son inventeur, doit
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la TSF - Télégraphie Sans Fil - Radio -, les documents sonores authentiques, les photographies, se
généralise et apporte à la profession une dimension encore jamais atteinte.
En 1930 , les premiers disques pour l'apprentissage des langues arrivent sur le marché. De plus
en plus, les Nouvelles Technologies apparaissent comme le moyen le plus sûr pour faire entrer la
"réalité" de la langue étrangère dans la salle de classe.
Elles deviennent les outils à part entière de l ' i n n o v a t i o n p é d a g o g i q u e .
T
Après la Seconde Guerre mondiale, aux États-Unis, Léon Dostert*, en se fondant sur l'approche Audio-Orale, la
fameuse MAO, imagine le l a b o ra t o i r e d e l a n g u e s tel que nous le connaissons encore aujourd'hui. Directeur de
l'École de langues et de linguistique de l'Université de Georgetown, Léon Dostert fabrique un ingénieux système,
composé de m a g n é t o p h o n e s a u d i o - a c t i f s comparatifs reliés à une c o n s o l e p r o f e s s e u r . Cette dernière
permet à l'enseignant de commander certaines fonctions à distance et d'écouter discrètement les productions orales de
ses élèves.
Dès 1952 , toutes les écoles militaires outre-Atlantique sont équipées de ce nouveau dispositif ; débute
de cette façon-là la vente à grande échelle des laboratoires de langues.
L'Europe n'est bien entendu pas en reste ; la méthodologie SGAV, très proche, tout compte fait, de la MAO,
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se marie de manière impeccable avec les laboratoires de langues. L'équipement des établissements, publics
et privés, s'effectue ventre à terre en dépit du lourd investissement financier que celui-ci provoque.
L'enthousiasme envers les laboratoires de langues en général, et pour les Nouvelles Technologies en particulier, ne
faiblira plus jamais.
Pourtant, de nombreuses critiques se font entendre, notamment à cause d'une technicité aléatoire :
les pannes répétitives du matériel freinent considérablement le travail des enseignants.
N
Puis, dans les années 80, la vidéo croise le chemin du développement
informatique, sous l'effigie du PC - Personal Computer - et cette
rencontre fait naître le vidéodisque.
T
EAO
Par la suite, les premiers logiciels éducatifs de l' - pourE nseignement A ssisté parO rdinateur -
sont créés par les enseignants eux-mêmes ou par des informaticiens. Ces logiciels répondent à des critères immuables,
comme celui qui invite l'apprenant à participer activement à son apprentissage.
Aujourd'hui, vous savez comme nous que les CD-ROM* font totalement partie de la vie éducative de la plupart des
écoles européennes. Et pourtant, le CD-ROM est voué à une éviction programmée.
E
En effet,
d e m a i n ,
Déjà, en 2004, le Rapport Thélot* préconisait, comme savoir-faire pouvant faire partie du -
fameux - socle commun des indispensables, l ' a n g l a i s d e c o m m u n i c a t i o n
“
i n t e r n a t i o n a l e . Voilà qu'il était entendu que le citoyen du XXIe siècle devrait maîtriser cette
langue qui, enfin, avait tous les atours d'une c o m p é t e n c e e s s e n t i e l l e !
[...] compréhension
La commission allait encore plus loin puisqu'elle soulignait l'importance de la "[...] compréhension
des diverses variétés d'anglais parlées par les anglophones et les non-anglophones, expression
intelligible par tous." Encore lui, l ' a n g l a i s d e l a g l o b a l i s a t i o n , qui frappait déjà à la porte de des diverses variétés
l'Éducation nationale... restée désespérément fermée !
Car, du discours à la pratique, il y a comme qui dirait un précipice aux allures de Grand Canyon du d'anglais parlées par les
Colorado ! Alors que l'Angleterre, dans le souci constant d'offrir à ses enfants, à tous ses enfants
scolarisés, des moyens informatiques et multimédias de premier choix, aura investi plus de anglophones et les non-
330 millions de livres entre 2002 et 2003, puis entre 2005 et 2006 ; la France, elle,
accordera une aumône d'un petit million d'euros en croisant les doigts que ce geste mesquin fût anglophones, expression
suffisant !
En outre, l'investissement financier s'effectue la plupart du temps dans le laboratoire de langues, intelligible par tous.
au détriment des logiciels et même de la formation. Vous ne pouvez sans doute pas imaginer à quel
point les laboratoires de langues sont sous-utilisés dans nos écoles ! Soit parce que, une fois le
"hardware" acheté, il n'y a plus un sou pour l'alimenter en "software" ! Soit parce que les
professeurs, par manque d'une formation adéquate, sont bien incapables de mettre en musique
cette masse de technologie !
Ces cas de figure sont plus que fréquents, alors que c'est de l'argent de tous dont il s'agit ! Cette
mauvaise répartition des efforts pécuniaires pénalise l'enfant, fait culpabiliser l'enseignant, et, au
”
final, donne de la France l'image d'un pays qui bredouille l'anglais de la globalisation avec les
moyens du bord...
Selon nous, une technologie de transition qui, comme son nom ne l'indique pas, va connaître un temps
d'existence particulièrement court. Le TBI est à la fois un tableau traditionnel que l'on peut sauvegarder,
et un écran de projection qui facilite la conservation des annotations réalisées avec un stylet. Quels sont
ses principaux défauts ? Le souci physique, notamment. Et oui, utiliser le TBI suppose de travailler dans une
salle obscurcie et, qui dit obscurité dit fatigue visuelle des élèves !
Mais, encore une fois, l'avenir du TBI dépendra en majeure partie des applications que les enseignants
créeront spécifiquement pour cette TICE. Permettez-nous de douter de l'engouement indispensable à sa
survie !
Effectuons à présent un léger détour par la marque RIP*, pour Reconnu d'Intérêt Pédagogique. Ce
label, créé en 1998, à l'origine décerné aux contenus multimédias à vocation pédagogique, répondant aux
besoins et aux aspirations du système éducatif, a sérieusement du plomb dans l'aile ! Ne cherchez pas à
déceler une quelconque marque de morgue dans ces propos, seuls les soucis de vérité et de transparence
guident notre plume.
En effet, le logo RIP est là pour normalement garantir aux utilisateurs - professeurs et élèves confondus -
"une qualité de contenu, une ergonomie aisée ainsi qu'une
p e r t i n e n c e d e l ' u s a g e d e s t e c h n o l o g i e s d e l ' i n f o r m a t i o n . " Que celui
qui n'est jamais tombé sur un mauvais produit estampillé RIP se fasse connaître sans délai ! Ne nous
voilons pas la face : les bons produits ne sont pas tous RIP et tous les RIP ne sont pas tous des bons
produits ! Vous nous suivez ?
À qui la faute, nous direz-vous ? Mais au propre système de fonctionnement du bureau RIP. Complètement
déconnectés de la réalité, les membres de ce bureau, isolés, décident d'attribuer le label sans grande
concertation avec des professeurs extérieurs. Même si le contraire nous est affirmé, ne soyons pas dupes
et considérons le logo RIP pour ce qu'il est : une indication de qualité, mais en aucuns cas une certitude
de qualité !
Comme le souligne fort judicieusement Michel Perrin*, professeur émérite des universités, les langues en
général, et l'anglais en particulier, "ne sont pas pas une discipline scolaire comme les autres". C'est un point
capital, dont il faut absolument se souvenir : l'anglais n'est pas une matière intellectuelle en soi mais le
domaine d'apprentissage qui exige à n'en pas douter le plus d'entraînement et de répétition qui soient.
Toujours selon Michel Perrin, la discipline langue vivante revêt un statut particulier, intrinsèquement d'abord,
et culturellement ensuite. Les langues sont en effet vivantes et, pour que son enseignement aboutisse à des
résultats tangibles, celui-ci doit nécessairement dépasser son propre cadre institutionnel.
“
Déjà, en 1990, au moment de la mise à disposition de Vifax* auprès des établissements abonnés - centres de
langues, de formation continue, lycées et universités - Michel Perrin partait de certains principes qu'il avait
eu tout le loisir d'observer à travers sa pratique quotidienne de l'anglais. L'apprenant, et c'est indispensable,
doit être l'acteur de son apprentissage. "Il faut casser le monolinguisme de soi et de l'autre, insiste-t-il, pour [...] est plus
nous permettre de faire sens, donc d'interpréter, ce qui implique de prêter à l'autre une intention."
En règle générale, les petits Français n'ont qu'une connaissance livresque de l'anglais. À partir de là, l'objet important de
de la formation doit être d'utiliser la langue apprise dans des situations réelles de communication - comme
s'évertuait à le faire Vifax. Comme le souligne à bon escient Michel Perrin, pour que, en France, la
performance soit de mise avec l'apprentissage des langues vivantes, il faut aller du "tout enseigné" au comprendre
- presque - "tout appris" !
que de parler,
Philippe Blanchet*, qui est professeur en sociolinguistique à l'Université de Rennes 2, nous conforte dans
notre opinion et dans nos propres recommandations, lorsqu'il clame haut et fort qu'il "[...] est plus important
de comprendre que de parler, et ceci quelle que soit la langue." et ceci quelle
Sur le sujet de l'amélioration de la production orale des étudiants, Alain Cazade* fait partie de ces
professeurs d'anglais qui s'y sont penchés avec gourmandise. Selon le retour que lui font les employeurs, à la que soit la
suite de stages en entreprises, l'interaction orale est, semble-t-il, le point sur lequel achoppent les étudiants.
Selon ce professeur, les logiciels, qui s'appuient sur des documents sonores authentiques, sont un bon moyen langue.
pour aider à faire progresser l'apprenant dans la maîtrise de l'anglais à l'oral. L'axe de recherche d'Alain Cazade
a toujours été la " R e c h e r c h e d é v e l o p p e m e n t e n d i d a c t i q u e m u l t i m é d i a d e s l a n g u e s " .
Il y a, par exemple, le blog http://www.emob.fr/dotclear qui, par la sagacité de ses informations, apporte un réel
éclairage sur le e - l e a r n i n g et les t u t o r i a u x v i d é o s .
Mais il y avait surtout le blog* d'Isabelle Dremeau*, http://e-learningbretagne.blogspirit.com . Ledit blog laisse à
notre lecture de jolies synthèses sur le Web 2.0 pour la formation et l'éducation. Vous pouvez y télécharger un
/
document sous format.pdf appelé "Le collaboratif au service du savoir" qui illustre bien les apports de l'esprit du Web
: /
2.0. Même si ce blog n'est plus mis à jour, il comporte encore aujourd'hui une somme d'informations capitales.
w
- http://www.foad-spirit.net/dotclear/ : par l'équipe Dotclear.
- http://onlineblog.fr/foad.php : des informations sur l'actualité du e-learning et la pédagogie.
- http://www.novantura.com/blog/ : d'Adrien Ferro.
- http://veillepedagogique.blog.lemonde.fr/ : de Jean-Paul Pinte.
- http://e-difor.blogg.org/ : de Monique Linard.
- http://www.live-session.fr/page.php : de Live Session, à Echirolles.
- http://veille-e-formation-medad.blogspot.com/ : de François Godlewski, chargé de mission "Technologies pour la
@
Connaissance" à la Direction de la recherche et de l'animation scientifique et technique (DRAST), au sein du
secrétariat général du ministère.
- http://skolanet.over-blog.fr/ : de Skolanet, Association loi 1901 dont l'objectif est de promouvoir et développer les
usages de l'Internet dans les processus d'apprentissage.
Beaucoup d'entre eux proposent même des exercices en ligne, gratuits s'entend, pour aider leurs
propres élèves, ou des élèves pétris de difficultés, à progresser dans la langue anglaise.
La revue Internet francophone pour chercheurs et praticiens, Alsic*, est l'une de ces références qui
comptent dans le paysage éducatif. Avec Françoise Demaizière*, de l'Université Paris 7, comme
rédactrice en chef, la revue Alsic se veut être u n l i e u f é d é r a t e u r pour tous ceux qui
mènent des travaux pratiques ou théoriques dans les différents champs du langage : didactique,
linguistique appliquée, psycholinguistique, sciences de l'éducation, linguistique-informatique,
informatique, etc.
Toutefois, nous souhaitons vous mettre en garde contre des commentaires biaisés
qui se retrouvent sur certains blogs ou forums communautaires. Il est si facile de
cacher sa véritable identité que redoubler de vigilance nous semble être un
conseil rationnel.
Récemment, en juillet 2007, un éditeur fut pris le nez dans le pot de confiture ! Sur le site
http://www.commentcamarche.net, il vantait les mérites de sa méthode, mais d'une façon tellement
dithyrambique que les modérateurs comprirent que le soi-disant utilisateur du produit n'en était
finalement pas un !
Même si c'est une formule qui demeure fort onéreuse, et qui, surtout, s'avère à la portée d'un nombre
décroissant d'apprenants, les avantages n'en demeurent pas moins évidents : ê t r e l i t t é r a l e m e n t p l o n g é
dans la vie quotidienne d'une famille, développer vos connaissances sur la culture du
pays, découvrir des horizons complètement opposés aux vôtres ; bref, progresser chaque
jour davantage !
Depuis 1987, année de son lancement, le programme européen d'échanges universitaires Erasmus*
apparaît comme l'un des symboles forts des séjours linguistiques "intelligents", car basé sur les études et la
transmission des savoirs. Mais, attention ! Les bourses Erasmus sont susceptibles d'être perçues uniquement
à partir du troisième semestre d'études...
Néanmoins, en une vingtaine d'années, plus d'un million et demi d'étudiants ont eu la possibilité de
bénéficier de ces bourses et d'aller s'instruire dans une université étrangère.
Du côté des petits Français, cinq destinations sont spécialement prisées : l'Angleterre - la proximité y est pour beaucoup -
l'Irlande, qui jouit d'une excellente réputation dans l'accueil des étrangers, viennent ensuite les Etats-Unis, le Canada et enfin
l'Australie. En dépit du budget nécessaire pour vivre plusieurs semaines dans cet état fédéral d'Océanie, les demandes des
étudiants, ces dernières années, se multiplient : sans doute l'attrait du climat...
Ce genre de séjours linguistiques, dont l'expression "immersion totale" n'est qu'un prétexte fallacieux,
existent malheureusement : les à-côtés sont alléchants - plage, sports - mais la qualité de l'enseignement n'est
pas toujours au rendez-vous.
Pour vous éviter des désagréments qui, au bout du compte, risquent de vous écœurer définitivement de la
langue de Shakespeare, plusieurs garanties de qualité s'offrent à vous.
La première d'entre elles consiste à vérifier que l'organisme, par l'intermédiaire duquel vous projetez de vous
envoler sous des cieux anglophones, est bien détenteur de la licence d'agent de voyages. Cette licence est
obligatoire et elle est généralement délivrée par le ministère du Tourisme.
Toutefois, faire montre d'un tel agrément ne signifie pas à tout coup que vous êtes entre de bonnes mains ! Selon nous,
il vaut mieux vous adresser aux organisateurs qui, avec leur propre cahier des charges, se sont
regroupés en unions ou fédérations. Avec ceux-là, la qualité est de mise !
D'autres organisateurs ont eu la bonne idée de se conformer aux normes édictées par l'AFNOR*. L'organisme qui est en
mesure de se prévaloir du sigle "NF" ne vous décevra pas : le logement sera à la hauteur de vos espérances, le profil des
enseignants tout indiqué à vos attentes, la classe - si vous choisissez un séjour linguistique avec cours en classe - ne sera
pas bondé d'étudiants en surnombre... Là, vous êtes entre de très bonnes mains !
Pour les plus jeunes d'entre vous, une adresse vous sera fort utile pour planifier votre départ : le CIDJ* - C entre
d' I nformation et de D ocumentation J eunesse . Située dans le quinzième arrondissement de Paris, mais avec des
antennes et des points régionaux dans toute la France, cette Association remplit diverses missions d'information.
Contrairement aux idées reçues, le séjour linguistique n'est pas uniquement dédié aux adolescents ou aux étudiants ; les
adultes ont aussi, aujourd'hui, la possibilité de partir plusieurs semaines dans un pays étranger. Voyons cela de beaucoup
plus près...
Le séjour linguistique le plus classique de tous est celui qui combine, sur une durée
oscillant entre deux et quatre semaines, cours le matin et activités l'après-midi.
L'hébergement est assuré soit par la famille qui vous accueille soit par l'établissement
scolaire ou universitaire où est dispensé l'enseignement.
Ce " s é j o u r c l a s s i q u e " convient parfaitement à des adultes désireux de se remettre à niveau rapidement, ou à ceux qui
cherchent à renforcer leurs acquis, tout en se frottant à des accents variés .
En logeant chez l'habitant, vous faites d'une pierre deux coups : non seulement vous pratiquez la langue anglaise à travers
les cours du matin, mais également en dehors de la classe : v o s p r o g r è s s o n t e n c o r e p l u s r a p i d e s !
Très fréquemment, il arrive que l'établissement scolaire qui vous reçoit organise des soirées théâtre ou karaoké* afin,
disons-le tout net, de briser la glace et de vous permettre de vous sentir d'emblée à l'aise.
Au niveau des prix, prévoyez un budget conséquent : pour un tel séjour, avec hébergement dans une famille, 1 500 euros
TTC vous seront nécessaires. Si vous préférez l'hospitalité d'une école, 1 900 euros TTC nous semblent être la somme
indispensable à débourser.
Cette formule est très appréciée par ceux qui veulent absolument aller vite dans leur apprentissage, mais qui souhaitent
aussi que leur propre rythme d'apprentissage soit respecté. Le bon dosage n'est pas évident à trouver mais il est certain
que seul le coaching* personnalisé peut y parvenir.
Imaginez-vous avoir un professeur pour vous tout(e) seul(e), uniquement à votre écoute,
spécialement attentif aux obstacles langagiers sur lesquels vous butez : n'est-ce pas le rêve de tout
un chacun ? Sans aucun doute...
Vous ne serez pas obligé de suivre les cours du matin puisqu'il n'y en as pas ! L'avantage est avant tout
financier, cela va de soi ; ensuite, il est vrai que pour découvrir une autre culture en profondeur, de
l'intérieur et de manière véritable, le séjour en immersion totale a fait ses preuves. Mais, surtout, vivre ainsi
au cœur d'une "vraie" famille britannique vous aidera à prendre confiance en vous à la vitesse grand V !
D'aucuns objecteront, et ils auront entièrement raison, que le danger est réel de faire adopter par l'étudiant
de mauvaises structures de la langue, à force de les entendre utiliser par le foyer qui l'héberge. En effet, les
Anglais - un peu comme le font les Français lorsqu'ils parlent entre eux - ne veillent pas à corriger leur
grammaire chancelante, par exemple. Leur anglais est bien entendu correct, mais pas aux yeux d'une école
ou d'une université. C ' e s t u n d é f a u t d a n s c e t t e f o r m u l e à p r e n d r e e n c o m p t e .
de Cambridge*.
Une telle formation peut parfois durer 12 semaines, dont trois à six heures de cours quotidiens. Dans la
majeure partie des cas, les leçons s'appuient sur des documents authentiques, ou ont trait à des thèmes bien
spécifiques. Parfois, aussi, les annales des examens des années précédentes sont utilisées pour agrémenter
justement lesdits cours. En outre, il est demandé aux participants de produire du travail après les heures
d'école, chez soi, en plus des examens blancs qui ne manquent pas de ponctuer l'entraînement en classe.
Incontestablement, cette immersion au sein d'une école étrangère est le meilleur atout de votre réussite ;
mais il vous faudra prévoir un vrai budget, avoisinant aisément les 2 000 euros TTC !
TOEFL® est une marque déposée par Educational Testing Service (ETS).
Mais, l'ouverture de votre porte-monnaie est aussi béante : comptez au minimum 5 000 euros TTC pour être en mesure de
vous offrir un séjour de cette nature !
Comme nous l'évoquions au début de cette partie sur les voyages linguistiques, les séjours à thèmes sont de plus en
plus appréciés. Bien entendu, certaines destinations n'ont que leurs paysages et leur "population" à mettre en exergue, mais
beaucoup d'autres - fort heureusement ! - organisent votre venue selon un programme varié et cohérent.
L'immense avantage des séjours à thèmes est de faire converger vos centres d'intérêt et
l'apprentissage de l'anglais vers une seule et même direction.
Actuellement, les thèmes du c i n é m a , de l ' I n t e r n e t et de la m u s i q u e sont énormément sollicités.
Et votre hébergement est possible en famille ou en collège.
Le séjour à thème sportif est aussi en plein essor ; certes, ce sont d'abord et avant tout les adolescents qui
profitent de cet engouement, mais des projets spécialement adaptés aux adultes deviennent aujourd'hui des solutions davantage
envisagées par la société elle-même.
D'une durée de deux à trois semaines, le séjour sportif se déroule sous la houlette d'un entraîneur anglophone, avec ou sans cours
d'anglais. Les sports proposés sont assez ordinaires : le t e n n i s , l' é q u i t a t i o n ou le g o l f ; les sports plus
spécifiques, comme le s u r f par exemple, commencent à se démocratiser mais nous en sommes encore aux balbutiements.
Actuellement, grâce notamment à l'élargissement de l'Union européenne, il est de plus en plus aisé pour un
jeune étudiant de partir vivre dans un pays anglophone. Grâce à la rémunération que vous percevez, vous avez
les moyens pour payer tout ou partie de votre séjour sur place.
Évidemment, les jobs que l'on vous soumet se trouvent dans la plupart des cas en r e s t a u r a t i o n ou dans
l ' a c c u e i l ; c'est l'offre qui veut cela mais aussi la législation qui interdit aux étudiants étrangers beaucoup
de métiers.
Toutefois, en Australie, Nouvelle-Zélande et Canada, le système "Visa Vacances Travail" vous assure de
pouvoir décrocher un boulot pour une durée d'un an.
Quant aux Etats-Unis, le programme "Educare in America" facilite votre séjour, durant une année dans une
famille au pair*, et, en parallèle, la poursuite de vos études à l'université.
En contrepartie de vos services, u n e r é m u n é r a t i o n , petite cependant, vous sera attribuée par la famille
hôte qui, en outre, pourra, si elle le souhaite, participer financièrement à vos frais de scolarité. À vous de
devenir indispensable et de faire sentir à quel point vous être un maillon important de ladite famille !
Ceux, parmi nos concitoyens, qui sont en quête d'un anglais "fluent" s'éveillent à d'autres horizons.
Ceux, parmi nos concitoyens, qui sont en quête d'un anglais " f l u e n t " s'éveillent à d'autres horizons.
Car, et c'est un fait intangible, l'apprentissage de l'anglais dans le cadre scolaire se porte principalement sur
l'écrit et les structures grammaticales.
Pourtant, lorsque vous débutez votre vie professionnelle, et si celle-ci suppose une utilisation régulière de la
langue anglaise, les entretiens téléphoniques sont pléthoriques, les réunions et les rencontres sont
abondantes ; la communication orale est alors un atout pour peu que vous maîtrisiez certains réflexes
langagiers.
Les cours par téléphone se déclinent selon trois grandes périodes principales :
la première qui voit l'apparition de cette forme d'apprentissage à un coût relativement élevé, c'est à dire à environ
60 euros hors taxes de l'heure ;
la deuxième, avec des acteurs comme Go Fluent* - le spécialiste des cours d'anglais animés par téléphone - qui,
en recrutant des professeurs aux Philippines, participe activement à la baisse du prix horaire : environ 30 euros hors
taxes de l'heure ;
la troisième, en voie d'apparition, qui constatera que les cours d'anglais animés par téléphone seront directement
proposés par les professeurs, à un coût horaire défiant toute concurrence : pas plus de 4 euros hors taxes !
Comme nous vous l'explicitions dans la partie " L ' a n g l a i s d e l a g l o b a l i s a t i o n " , en page 6 de cet e-book,
cette formule d'apprentissage par téléphone sera également touchée par la globalisation.
Avec la technologie de Skype - le téléphone gratuit - des professeurs du bout du monde, sans toutefois présumer de
leurs qualités, seront sollicités par des Européens désireux d'apprendre l'anglais.
À votre avis, ces changements vont-ils dans le bon sens ? Sont-ils d'heureux présages dans l a c o u r s e à
l ' a n g l i c i s a t i o n que notre monde contemporain a entrepris ? Nous ne saurons le dire. Nous constatons,
simplement.
Concernant l'apprentissage de l'anglais via le CD-ROM, même s'il est indéniable que la mort
de ce support est programmée à plus ou moins long terme, il n'en reste pas moins un moyen de
transporter du contenu encore fort intéressant.
Lorsque vous vous retrouvez face à un seul et même programme, identique sur
support CD-ROM ou via l'Internet, il est sans nul doute préférable de vous
contenter de la version CD-ROM. Le coût sera, automatiquement, nettement
moindre.
L e s r a i s o n s d ' u n t e l s u c c è s ?
R e n v e r s a n t !
À entendre, pourtant, en 2000/2001, lors de la bulle Internet, les experts prédire que l'e-learning allait résoudre tous
-L
E
les problèmes de formation, on était en droit de s'attendre à une révolution globale sur ce marché. Mais, force est de
constater que, même si la f o r m a t i o n e n l i g n e pénètre ledit marché de fort belle manière, le bouleversement
attendu n'a pas - encore - eu lieu !
76 % des entreprises [les chiffres cités dans cette partie sont tirés d'un article paru dans le JDN Management en
2006] qui utilisent actuellement l'e-learning sont des entreprises multi-sites, à dimension internationale et qui
comptent, en général, plus de 1 000 salariés. Certes, celles qui ne bénéficient que d'un seul site ont de plus en
A
plus recours à la f o r m a t i o n à d i s t a n c e , puisqu'elles étaient, par exemple, 7 , 5 % e n 2 0 0 1 , 1 6 % e n 2 0 0 2
e t 2 4 % e n 2 0 0 3 . La progression, sur cette catégorie d'entreprises, est indéniablement remarquable.
Paradoxalement, les diverses raisons qui ont fait, lors de ses premières implémentations, le succès mitigé du e-learning,
R
sont encore, en 2008, les raisons majeures de sa pérennité dans la plupart des plans de formation adéquats !
En effet, l'e-learning n'a pas explosé, comme il était pressenti au moment de la bulle Internet*, car les directeurs des
ressources humaines, en charge de ce dossier, étaient persuadés que cette nouvelle forme d'apprentissage réduirait
N
drastiquement leurs coûts de formation. Mais la mise en place d'une s t r a t é g i e e - l e a r n i n g a un coût,
élevé, et, sur le court terme, l'économie est infime... tandis que sur les moyen et long termes la formation à distance
est indiscutablement la méthode la moins chère de toutes ! I
Sur le même ordre d'idée, les entreprises qui, novatrices, ont tout misé sur la technologie, se rendirent compte avec
amertume que leurs salariés n'adoptaient pas ce nouveau mode de formation ; s o i t p a r c e q u ' i l s n ' y a v a i e n t p a s
été suffisamment
accompagnés...
préparés, soit parce qu'ils n'étaient pas convenablement N
Aujourd'hui, nous savons que tous les salariés ne peuvent être concernés par la formation en ligne ; en
revanche, ceux qui en bénéficient reconnaissent bien volontiers ses bienfaits : 29 % sont des cadres
intermédiaires et des personnels administratifs, 27 % des managers et des décideurs, 22 % des
G
commerciaux et, enfin, 22 % concernent le personnel de production.
Le renouvellement des équipes de management par des cadres plus jeunes a été, ces dernières années, l'un de ces
facteurs de développement ; ces professionnels, accoutumés à l'université ou dans les grandes écoles d'ingénieurs à
-L apprendre par eux-mêmes - ce qui n'était pas du tout le cas de leurs aînés, issus pour leur part de la vieille école -, sont
très sensibles aux NTIC, Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication parce qu'ils ont évolué avec
elles.
E Alors que, il y a encore sept ans, le paramètre de la technique était indiscutablement un frein de taille à l'instauration
des f o r m a t i o n s à d i s t a n c e , ce n'est dorénavant plus le cas. Rappelez-vous qu'en 2001 la majeure partie des
entreprises n'était pas reliée à l'I n t e r n e t h a u t d é b i t , autre facteur essentiel aux applications e-learning. Le b a s
d é b i t ne permettait pas de convertir aisément des contenus sous format numérique et l'intégration de vidéos.
R Savez-vous que c'est en Suède que la f o r m a t i o n e n l i g n e trouva son premier vrai nid de croissance ? Le pays était
en avance en termes de connexion A D S L sur les autres pays de l'Europe de l'Ouest !
L'autonomie que procure ce nouveau mode d'apprentissage responsabilise grandement l'apprenant et le rend
Logiquement, le salarié qui n'a pas besoin d' " a b a n d o n n e r " son poste pour suivre les cours qui lui sont destinés peut
N Cette facilité à l'accès aux ressources et aux services e-learning promeut ce que l'on nomme le Time to market*.
En migrant vers une solution de formation en ligne, l'entreprise aide différents apprenants à être formés en même
temps et, dans le cas du lancement d'un nouveau produit à l'international, écourte sensiblement l'agenda marketing et
l'action commerciale. En effet, la possibilité qui est offerte aujourd'hui de pouvoir former sur le même
G produit, dans un laps de temps très court, toute l'équipe commerciale par exemple, même si celle-ci est
disséminée aux quatre coins du globe, est un avantage concurrentiel de taille.
Il leur faut pour cela dénicher un partenaire qui montre de réelles compétences dans le Blended learning*. Une école
A
de langues peut devenir un interlocuteur sérieux pour gérer ce dispositif multimodal de formation, car elle aura la vision
d'ensemble nécessaire à ce genre d'exercice.
Business Class Language Solutions*, par exemple, un organisme de formation de Cergy-Pontoise, a réussi à
R
combiner un outil e-learning avec un temps de contact - par téléphone, par exemple - avec un formateur, lui même
formé au e-learning.
Selon Daphne Elie*, la fondatrice de Business Class Language Solutions, des progrès significatifs et durables se
N
manifestent lorsque le participant est accompagné ; il y a beaucoup moins d'abandons et de découragements, le niveau
de motivation est en outre maintenu par le contact humain. C e t t e p é d a g o g i e d u b l e n d e d l e a r n i n g p e r m e t d e
développer trois des compétences-clés dans une langue étrangère comme l'anglais :
l'expression et la compréhension orales, la compréhension écrite.
I
Pourtant, même si la France semble avoir rattrapé son retard en e-learning sur les autres pays européens, elle n'en
demeure pas moins distancée par l'Angleterre - bien entendu - mais aussi, et c'est déjà plus surprenant, par l'Espagne
et même par le Portugal !
N
En 2007, une étude, réalisée auprès de 1 303 DRH et responsables formation dans des entreprises de
plus de 500 salariés en France, Allemagne, Royaume-Uni, Suisse, Italie, Espagne et Portugal, a démontré que
G
notre beau pays était - après avoir été historiquement à la pointe du développement des compétences -
dépassé sur certains aspects technologiques par nos voisins les plus proches !
-L Plus précisément, notre voisin anglais dépense autant que nous en formation mais
sur des durées plus courtes grâce au e-learning ; le résultat donne davantage de
personnes formées et la démocratisation de la formation !
E Ce n'est pourtant pas une question de culture puisque l'Espagne, autre pays latin, affiche de très bons scores également
en e-learning ; non, ce n'est qu'une question d'offre ! En France, l'offre est trop modeste et de qualité moindre...
Les éditeurs français devraient s'appuyer sur les usages pédagogiques pour développer des produits qui correspondent à
A ces exigences de qualité et d'attractivité. Des produits qui prennent en compte le phénomène de la
g l o b a l i s a t i o n : des documents authentiques, une large variété de locuteurs,
des accents aussi variés que divers !
R Arrêtons de nous contenter de méthodes qui n'ont d'autre fil conducteur dans leur pédagogie que le hasard ! Les QCM
bêtes et méchants qui fleurissent dans les produits e-learning n'ont plus leur place au panthéon du multimédia !
N
I
“ Seules les méthodes qui sont régies par
la volonté forte de plonger l'apprenant
dans un système d'apprentissage
cohérent, réfléchi, parfaitement huilé,
ont une chance de survivre et d'être
avalisées par le plus grand nombre.
N
G
Le jour où le marché français de la formation, en e-learning et Blended learning - ou même sur CD-”
ROM ! - aura compris que les produits qui innovent sont les produits qui plaisent et qui durent, nous
regarderons, d'un œil amusé, le Royaume-Uni, l'Espagne et le Portugal dans notre rétroviseur poli.
Ne soyez pas surpris, parfois, de trouver les appellations "Centre de formation virtuel" ou "plate-forme
e-learning", c'est à dire FOAD* ; tout ceci veut dire la même chose !
Toutefois, pour faciliter l'intégration des ressources à cette plate-forme, il est fortement recommandé
d'en utiliser une qui respecte les recommandations d'une des normes existantes, sachant que celle qui
se généralise sur le marché actuellement est la norme SCORM*.
Mais alors, quelles sont les fonctions exactes d'un LMS, ou plate-forme d'apprentissage en ligne ?
Et puis, les plate-formes peuvent proposer des activités asynchrones - en différé - et d'autres,
synchrones - en temps réel.
Dans les premières, nous retrouvons le f o r u m , la m e s s a g e r i e , le g e s t i o n n a i r e d e
f i c h i e r s , les c a l e n d r i e r s et l'a g e n d a d e s é v è n e m e n t s , et les t e s t s
effectués par les apprenants.
Claroline : développé par des Francophones, c'est un LMS qui permet à des centaines d'institutions à
travers le monde de créer et d'administrer des formations et des espaces de collaboration en ligne. Cette plate-
forme concerne aussi bien des universités, des établissements scolaires, que des associations et des entreprises.
Dokeos : de racine commune avec Claroline, ce LMS supporte 34 langues différentes. C'est un réseau de
sociétés de services qui fournissent du conseil et d'autres services, comme l'hébergement, le développement, la
formation, auprès de grandes entreprises et des administrations publiques.
Ganesha : créé par ANEMA, ce LMS met l'accent sur des parcours individualisés. Au contraire des plate-
formes orientées plutôt contenus, Ganesha organise les activités et les ressources pédagogiques autour de
l'apprenant plutôt qu'autour d'un cours.
ILIAS : ce LMS facilite la gestion d'une grande variété de contenus et d'utilisateurs dans un système intégré.
ILIAS met à la disposition des utilisateurs tous les outils du e-learning et respecte les principaux standards du Web.
Moodle : Moodle sert à créer des communautés d'apprenants autour de contenus et d'activités
pédagogiques. Mais, en plus de cela, ce LMS ajoute des fonctions pédagogiques ou communicatives pour créer un
environnement d'apprentissage en ligne : c'est une application permettant de créer, par l'intermédiaire du réseau,
des interactions entre des pédagogues, des apprenants et des ressources pédagogiques.
Wims : qui est l'acronyme de "Web Interactive Multipurpose Server". C'est un serveur éducatif, d'abord
spécialisé en mathématiques mais qui peut supporter d'autres disciplines et dans plusieurs langues. Né à Nice, ce
LMS est ouvert à chaque individu, comme à chaque établissement scolaire ou à chaque classe. Grâce à Wims, la
construction de parcours d'apprentissage - de 10 ans à l'université - et la création d'exercices deviennent un jeu
d'enfants !
C y b E O : cette plate-forme française intègre un outil de création de contenus. Ce projet est soutenu par le
ministère des Finances et de l'Industrie français.
Et, maintenant, approchons-nous des LMS en licence propriétaire, ceux qui sont les plus connus :
Syfadis : accessible en mode hébergé, elle est l'œuvre de l'éditeur français implanté en Bretagne.
Et puis, voilà qu'apparaissent sur la toile les sites de réseaux sociaux spécialisés qui, à n'en pas douter,
en viendront à faire disparaître nombre de formules de formation qui se contentent encore et toujours de leurs acquis...
Vo i c i c i - a p r è s u n e l i s t e n o n e x h a u s t i v e d e c e s s i t e s q u i o n t c h a c u n u n e o u p l u s i e u r s p a r t i c u l a r i t é s
t r è s i n t é r e s s a n t e s à e x p l o i t e r.
L'élève se rend sur le site et réserve, très facilement, une leçon à travailler. Il a la possibilité de choisir le jour où il souhaite
effectuer cette révision et d'en informer son professeur en lui postant un commentaire. Lorsque ce dernier prend connaissance du
message de l'élève, toutes sortes d'indications sont présentes : son profil, les appréciations qui ont déjà pu être attribuées à cet
élève par d'autres professeurs, les jours et heures pour lesquels celui-ci a opté, etc.
Après qu'il a accepté - mais il peut aussi bien rejeter ou modifier certains paramètres - la date,
l'heure et le tarif proposés, le professeur notifie sa décision à l'élève.
Quand arrive le moment de la leçon, l'élève bénéficie de plusieurs liens facilement cliquables :
le " I a m p r e s e n t " , au cœur de la description de la leçon même, signifie que le professeur est disponible cinq minutes avant
que ne débute le cours. Puis, " Ti m e p a s s e d " se change en " Wa i t " et un compteur défile lorsque c'est enfin l'heure.
Le "Call me" signifie que, en usant de la technologie de Skype, l'élève est en mesure de joindre son correspondant. L' "Open chat",
très simple d'utilisation, propose un pop-up* où un champ de saisie côtoie - avec du texte seulement - le champ où s'inscrit la
discussion.
Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 13) Les sites de réseaux sociaux spécialisés 38
La leçon achevée, un récapitulatif est visible sur l' "Open chat". Ensuite, élève et professeur ont
toute latitude pour déposer et une appréciation et un commentaire sur celle-ci ; chacun d'entre eux
reçoit un message qui les informe de ce dépôt.
Les paiements, bien entendu, sont réalisés via PayPal, virement interbancaire, mandat
postal, ou par tout autre moyen a g r é é p a r l e p r o f e s s e u r .
S'ils l'estiment nécessaire, les professeurs, aux élèves avec lesquels ils ont déjà partagé quelques moments pédagogiques, sont tout
à fait a u t o r i s é s à l e u r s o u m e t t r e d e s p a r c o u r s d ' a p p r e n t i s s a g e m i e u x a d a p t é s , s e l o n e u x , à l e u r p r o f i l .
Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 13) Les sites de réseaux sociaux spécialisés 39
Intéressons-nous à présent à Livemocha.com.
Ici, l'élève s'inscrit à un parcours. Pour ce faire, le choix entre dix leçons, elles-mêmes composées de deux unités de cinq leçons
chacune, s'offre à lui. Les différents types d'exercices sont de l'acabit suivant :
" L e a r n " : présentation - texte et audio - des mots et phrases qui sont abordés dans les exercices. La traduction dans sa propre
langue d'interface est aisément applicable.
" R e a d i n g " : il s'agit de trouver l'image qui correspond au mot ou bien à la phrase indiqués.
" L i s t e n i n g " : il s'agit cette fois-ci de dénicher l'image qui correspond à l'audio diffusé.
" M a g n e t " : l'apprenant se doit de retrouver le mot, la phrase en fonction de l'image, de la traduction et de l'audio.
" W r i t i n g " : cette partie-ci est d'un grand intérêt. L'on incite l'internaute à peaufiner un texte écrit sur un thème qui a trait
avec sa vie personnelle : ses dernières vacances, l'école où il étudie, la ville où il réside, etc. Puis, et c'est là que l'exercice devient
captivant, l'élève a soit l'opportunité d'adresser sa prose à un ami soit à un autre membre du site qui s'évertue à apprendre la
langue du premier.
" S p e a k i n g " : c'est le même principe que dans la partie appelée "Writing" mais c'est l'audio qui est à l'honneur et non plus l'écrit.
" D i a l o g " : ce dernier exercice consiste à pratiquer un dialogue, lisible à l'écran, en conversant avec un interlocuteur "réel".
Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 13) Les sites de réseaux sociaux spécialisés 40
Quand l'élève est parvenu à la fin de son parcours, un seul clic sur " M y C o u r s e s " lui permet d'avoir accès au récapitulatif de
ses résultats. Pour toutes les leçons, diverses couleurs donnent des renseignements utiles sur les exercices qui sont achevés de ceux
qui ne le sont pas, ou qui comportent des erreurs.
Un score global, accompagné d'un pourcentage d'accomplissement des leçons, apporte suffisamment
d'informations à l'élève pour connaître sa véritable position dans ses progrès langagiers. En outre, il
a le loisir de jeter un œil curieux sur le tableau qui recense les scores de tous les élèves qui, comme
lui, se sont frottés à ces mêmes exercices.
Ce classement est sans doute un moyen convaincant pour, envers le bien
comme le mal placé, donner envie de se surpasser .
Enfin, sachez que les " w r i t i n g " corrigés sont rapidement suivis par des propositions d'échanges, avec d'autres membres de ce
site de réseau social spécialisé, qui pour discuter en français qui pour discuter en anglais - d a n s l ' h y p o t h è s e o ù v o u s ê t e s d e
langue maternelle française et que c'est de la langue de Shakespeare dont vous tentez d'apprendre les
subtilités et les nuances !
Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 13) Les sites de réseaux sociaux spécialisés 41
Vo y o n s m a i n t e n a n t c o m m e n t f o n c t i o n n e We n g o . c o m .
Pour cela, prenons le cas de figure typique de l'apprenant désireux de prendre contact avec un professeur
p o u r a m é l i o r e r s a l a n g u e a n g l a i s e . Tr o i s o p t i o n s , c h e z We n g o . c o m , s e p r é s e n t e n t d e v a n t l u i .
La première voit le professeur saisir un numéro de transfert et ses horaires de disponibilité. L'apprenant, qui désire entrer
en contact avec celui-là, se connecte au site Internet et clique sur le lien " L a n c e r l ' a p p e l " . De manière entièrement
automatique, le service s'enquiert aussitôt de son numéro de téléphone. Alors, un serveur vocal fait en sorte de les mettre en
relation ensemble, très rapidement. Dès que la communication est acceptée, le " W e n g o d e s k " s'ouvre : cette nouvelle page de
conversation se compose d'un tchat*, d'un espace webcam*, d'un autre dont la finalité est de faciliter la prise de notes, puis d'un
compteur qui mesure le temps facturé ou le statut de l'appel. Une fois la leçon menée à bien, l'apprenant n'a plus qu'à raccrocher
son combiné.
P o u r l a d e u x i è m e o p t i o n , partons du principe que le professeur est déjà connecté sur son W e n g o d e s k . Ainsi,
lorsque l'internaute cherche à le joindre téléphoniquement, ledit professeur, sans délai, en est informé. L'appel accepté, le
compteur s'ébranle et la leçon peut s'engager.
Le troisième et dernier choix suppose que le W e n g o l i n k du professeur est d'ores et déjà ouvert. L'appel
entrant lui est immédiatement notifié. S'il consent à le prendre en compte, son W e n g o d e s k se lance dans une fenêtre de
navigateur.
Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 13) Les sites de réseaux sociaux spécialisés 42
Dès lors que l'apprenant en a fini avec la leçon qui lui avait été désignée, le professeur, d'une
part, et toujours via son "espace Wengo", a les moyens d'expédier commodément une facture - si
son travail devait être rémunéré - et d'attribuer une note à son élève. Mais, vice versa ! Ce
dernier, à son tour, jouit de la faculté d'apprécier par notation la rigueur pédagogique du
premier !
Hormis, naturellement, les date et heure du rendez-vous souhaitées, il lui est demandé d'expliquer brièvement les raisons
de sa présente requête.
À cet instant précis, le professeur est encore en droit de refuser poliment le rendez-vous. Mais si celui-ci est accepté, et quand
le moment est venu, le professeur met alors son We n g o d e s k en disponibilité. L'apprenant, afin d'y accéder, n'a plus qu'à
cliquer sur le lien reçu précédemment par courrier électronique. U n j e u d ' e n f a n t !
Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 13) Les sites de réseaux sociaux spécialisés 43
Re g a r d o n s e n s e m b l e l a
méthode employée chez Friendsabroad.com. (racheté le 06/11/2008 par Babbel)
Ce réseau social a lui aussi vocation à faire progresser en langue anglaise des personnes qui, bien qu'elles soient éloignées les unes
des autres, vont entrer en contact grâce à l'Internet. Ici, l'accent est surtout mis sur l'amélioration de sa compréhension orale.
Fondé sur la technologie de Skype, le logiciel, "Friendstalk", aide à la gestion des discussions entre les membres qui sont
répartis dans le monde entier. Certaines options du profil de l'apprenant, mais aussi des fonctionnalités bien circonstanciées de
Friendsabroad.com, requièrent un abonnement payant annuel - alentour des 15 euros TTC - pour être opérationnelles. C'est le cas
du dictionnaire, de la fonction "Speak it" - qui permet d'écouter le texte saisi -, du traducteur de phrases ; cette participation
financière accorde également à l'élève un nombre illimité d'appels pour qu'il puisse engager des tchats et adresser des e-mails. Et
même un conseiller - docteur en langue - déploie toute ses connaissances et consulte le profil des abonnés qui se sont acquittés du
paiement de leur adhésion.
Chaque utilisateur est susceptible de recevoir un appel téléphonique mais, pour être à
l'initiative d'un appel sortant, l'abonnement payant est indispensable.
En plus de la traduction qui est envisageable dans les principales langues-cibles, des activités
ludiques et pédagogiques sont accessibles pour tout un chacun...
Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 13) Les sites de réseaux sociaux spécialisés 44
Retournons-nous quelques minutes sur le site SpokenSkills.com .
C'est avant tout un annuaire où sont présentés, avec des mots, des photos et des vidéos, les tuteurs - " Tu t o r s " - du
monde entier. Cet annuaire peut aussi se transformer en outil de recherche d'emploi - " R e s u m e " - pour ces mêmes tuteurs. Il
devient en effet fort aisé pour des sociétés, en plein processus de recrutement, de jeter leur dévolu, posément, sereinement, sur
le ou les candidats qui leur paraissent correspondre à leurs critères de sélection. Par conséquent, ces sociétés ont le droit le plus
absolu de déposer leurs offres d'emploi sur SpokenSkills.com.
Au bénéfice gratuit des étudiants, de multiples activ ités de langue anglaise - exercices de
prononciation, anglais des affaires - sont en ligne.
L'activité dénommée "ESL Oscars" est un exercice particulier qui repose sur le principe suivant : l'élève est tenu de rejouer une scène
issue d'un film en version originale. Ensuite, il laisse sur le site le premier essai qu'il vient de réaliser et, en parallèle, la version finale.
Puis, ceux qui sont considérés comme les "juges" établissent un classement en fonction des progrès visiblement constatés.
Quant à la fonction "Teaching tools", celle-ci, de son côté, soumet aux élèves l'idée qu'ils s'inscrivent à différents tests concoctés par
SpokenSkills.com, tout en utilisant un choix raisonné de logiciels développés par la société propriétaire de ce site, InSpot Development.
Cette partie-là de l'annuaire, bien qu'elle soit totalement gratuite pour les enseignants, exige un ticket d'entrée
payant des étudiants qui désirent exploiter lesdits logiciels - le coût oscille entre 15 et 40 euros TTC par mois.
Néanmoins, pour le moment, Italki.com possède d'autres cordes à son arc qui ne sont pas secondaires : les facultés d'organiser
des groupes de personnes selon des thèmes particuliers, d'interroger librement les autres membres sur le domaine des
langues, au cœur d'une section spécifiquement dédiée à ce genre de questions. Le téléchargement, à titre gratuit,
de ressources - fichiers, images ou vidéos - publiées par les membres eux-mêmes est un plus indiscutable.
Le site fournit également un ensemble d'informations - sous la forme de liens actifs - qui concernent directement
l'apprentissage de certaines langues, parmi lesquelles les principales langues européennes.
Les liens actifs précités, pour quelques-uns, sont désignés de la façon suivante :
"Website/Online lessons", "Podcasts/Online videos", "Software", "Dictionaries", "Books", etc.
Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 13) Les sites de réseaux sociaux spécialisés 45
Xlingo.com
est aussi guidé par un objectif identique à celui de Italki.com, à savoir d e v e n i r u n s i t e c o m m u n a u t a i r e
d ' é c h a n g e l i n g u i s t i q u e . Les membres sont naturellement, et vivement, incités à une grande réciprocité dans leurs
conversations électroniques.
La création de blog est encouragée, tandis que tchats et forums sont des outils à part entière.
Sur Xlingo.com, la mise à jour du profil d'un membre est indispensable pour que celui-ci ait un
accès garanti à la totalité des fonctionnalités - notamment le suivi des personnes qui se sont
intéressées à son profil -, mais cette mise à jour est facturée 20$ par an. Cependant, le membre, qui
publie des tutoriaux* finalement approuvés, après moult tests, par le site, se voit offrir plusieurs mois d'accès " P r e m i u m "
gratuits.
L'internaute qui le souhaite peut facilement cacher son profil lors des recherches des autres membres. U n e n o t i f i c a t i o n d e
r é p o n s e l u i e s t a u t o m a t i q u e m e n t e n v o y é e l o r s q u e l ' u n d ' e n t r e e u x a j o u t e u n c o m m e n t a i r e , sur un billet qui a
préalablement été posté sur son propre blog. Enfin, une dernière fonction permet de voir constamment le statut de Skype sur le
site.
Pa r l o n s q u e l q u e p e u d u s i t e Spanglish.ie.
Ce site communautaire a la particularité d'être destiné aux anglophones mais également aux hispanophones ,
ce qui est a s s e z r a r e d a n s l ' u n i v e r s d e s s i t e s d e r é s e a u x s o c i a u x s p é c i a l i s é s .
Ses membres ont à portée de souris une liste de manifestations qui se déroulent dans différents
pays... ou des recettes de cuisine fort bien détaillées ! La boutique en ligne présente des
logiciels pour apprendre l'anglais et l'espagnol, des extraits musicaux, des livres, etc. Mais, si
la boutique n'est pas en mesure de satisfaire une requête particulière - comme une denrée
alimentaire peu fréquente ou une boisson singulière - elle affiche le ou les liens de sites
partenaires qui, eux, en revanche, ont en stock le produit convoité !
Notons, pour conclure sur Spanglish.ie, qu'il n'y a n i f o r u m n i t c h a t , mais que l'envoi de messages privés est tout de
même envisageable.
Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 13) Les sites de réseaux sociaux spécialisés 46
Voyons ci-après Myngle.com
La création d'une leçon suppose que l'enseignant indique les informations suivantes :
le titre de la leçon, une description détaillée, la langue et le niveau.
Chaque membre de Myngle.com peut profiter de multiples fonctions comme, par exemple, " M y M y n g l e " , où sont
répertoriés les exercices qu'il a déjà effectués et ceux qui sont à venir ; " M y p r o f i l e " contient des renseignements sur son
professeur et un feed-back complet sur leurs relations antérieures. Enfin, la section " M y c o u r s e s " est utilisée pour gérer au
mieux les divers parcours que l'élève s'est évertué à suivre et, le cas échéant, les leçons qui y sont associées.
Cet annuaire des enseignants propose naturellement une gestion des réservations -
à quel moment l'élève X pourra travailler sur la leçon Y - et plusieurs moyens de
paiement adaptés aux convenances de chacun.
Après la réservation d'une leçon de la part d'un élève, le professeur signale sans la moindre difficulté s'il a été correctement payé
ou pas. U n e f o n c t i o n , t r è s u t i l e , c o n s e r v e e n m é m o i r e c h a q u e t r a c e d e s t r a n s a c t i o n s
réalisées depuis le premier jour de la relation entre l'enseignant et son élève.
Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 13) Les sites de réseaux sociaux spécialisés 47
Le site E n g l i s h b a b y. c o m
s'appuie essentiellement sur les actualités pour donner du souffle à ses pages intérieures. Des exercices, quotidiens, sous forme de
qcm*, au sujet d'un dialogue entre deux personnes, promeuvent justement la discussion des membres entre eux. L e t h è m e
du dialogue - retranscrit sous formats audio et texte à la fois - provoque en
règle générale un échange cordial entre les membres qui sont intéressés par
le thème choisi.
On trouve également en ligne un petit annuaire qui recense quelques écoles de langues, auparavant
sélectionnées par le site lui-même.
En cliquant sur " G o S u p e r " , l'internaute a la possibilité de souscrire un abonnement mensuel à Englishbaby.com pour
5 e u r o s T T C . Ensuite, le membre, en s'aidant des leçons qui sont déjà disponibles sur le site, a tous les moyens nécessaires
pour se fabriquer sa propre liste de vocabulaire. Il y a même des auto-évaluations qui sont envisageables grâce à différents quizz*.
L'envoi de messages instantanés est privilégié pour lier des relations étroites et ainsi faire connaissance avec les us, les coutumes
et les cultures de pays voisins, éloignés ou pas. Les tchats textuel, vocal et vidéo, via les outils intégrés de Palabea.net, sont les
instruments dont les membres disposent pour parvenir à leurs fins.
Sans doute pour complaire et attirer le plus grand nombre d'internautes, Palabea.net
a donné un petit air de MSN* à sa messagerie instantanée.
Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 13) Les sites de réseaux sociaux spécialisés 48
B r i è v e m e n t ,
posons notre doigt sur Polyglot-learn-language.com.
Ce site communautaire se veut un lieu d'échange puisque des forums sont ouverts, et de rencontres, puisque la fonction
" F i n d F r i e n d s " , sous la forme d'un moteur de recherche, se propose de vous faire r e t r o u v e r c e r t a i n s d e
vos anciens amis ou camarades de classe.
En tout cas, Polyglot-learn-language.com joue son r ô l e d ' i n t e r m é d i a i r e avec gourmandise puisqu'il incite les membres à
organiser des rencontres afin qu'ils puissent discuter directement entre eux.
Assimil* est un des partenaires puisqu'un lien conduit le visiteur vers "Learn Now", leur méthode de langue OnLine disponible en
11 langues étrangères.
Le site Kantalk.com
c h e r c h e à r e n d r e l ' a p p r e n t i s s a g e d e l ' a n g l a i s f a c i l e e t a g r é a b l e - vœu pieu qui
concerne à peu près tous les acteurs du marché... Pour y parvenir, Kantalk.com utilise de l' i m a g e , de la v i d é o , des
t e x t e s d e s c r i p t i f s et des q u e s t i o n s dans la plupart de ses exercices.
À la suite de ces leçons, il revient aux membres, en utilisant le " S k y p e c a s t s " - qui est la gestion des communications de
groupes via S k y p e - de lancer des discussions autour desdites leçons. Ces dernières sont soit planifiées à l'avance soit décidées sur
l'instant, dans l'immédiateté ; et toujours sur S k y p e .
Une fonction facilite la recherche rapide de membres. Il est ensuite possible de créer de
multiples groupes - selon leurs goûts, leurs préférences - qui, chacun d'entre eux, ont à
leur disposition un espace réservé où les discussions sont franchement encouragées, à
l'instar d'un forum.
Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 13) Les sites de réseaux sociaux spécialisés 49
Pour conclure sur ce sujet des sites de réseaux sociaux spécialisés,
parlons de M y c o w. e u .
À l'image de E n g l i s h b a b y. c o m que nous avons évoqué précédemment, M y c o w. e u adresse de manière hebdomadaire une
newsletter* à ses membres, n e w s l e t t e r p l u t ô t p o r t é e s u r l e s s u j e t s d ' a c t u a l i t é .
En revanche, tous les jours, des articles, comportant du texte et de l'audio, couplés avec
un lexique des mots importants, sont mis à la disposition des membres. Ceux-ci sont ensuite
autorisés à faire partager leurs commentaires avec les autres abonnés.
Le site met également en place des liens vers certaines vidéos de You Tube pour qu'elles soient décortiquées par les membres qui
le souhaitent. Ces derniers réagissent alors sur le sujet traité par les vidéos susnommées.
L a p r e m i è r e s e m a i n e d e l ' a b o n n e m e n t e s t t o t a l e m e n t g r a t u i t e .
Au bout de la deuxième semaine, un abonnement mensuel - variant entre 5 et 7 euros selon la durée de l'abonnement
choisi - est réclamé pour pouvoir continuer à exploiter les ressources de Mycow.eu.
Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 13) Les sites de réseaux sociaux spécialisés 50
14) LES TESTS ET EXAMENS INTERNATIONAUX D’ANGLAIS
il devrait être inconcevable que les éditeurs puissent impunément soumettre à leurs clients
des simulacres de tests au demeurant très sérieux.
Dans certaines méthodes de langues, un soi-disant pré-test se gargarise d'une équivalence fidèle aux standards du
fameux test TOEIC® - Test Of English for International Communication.
Comment ne pas croire que les tests de ces éditeurs cherchent tout simplement à
conforter l a p e r t i n e n c e d e l e u r p r o p r e p r o g r a m m e ?
ì ì
Aux yeux d'un étudiant, passer un test ou un examen d'anglais peut avoir plusieurs significations
différentes mais d'importance similaire : soit il désire poursuivre ses études dans une université
anglophone, soit il souhaite faire valoir auprès d'un futur employeur ses réelles capacités via un
examen ou un test reconnu à travers la planète entière ; ou alors, le but de notre étudiant, légitime,
consiste à évaluer son niveau pour, une fois les résultats connus, se fixer un objectif viable de
ì
progression.
ì
école étrangère ?"
"Ai-je envie d'apporter au recruteur en face de moi, qui est en train d'étudier mon
ì
curriculum vitæ, un aperçu fiable de mon niveau dans la langue de Shakespeare ?"
TOEIC® est une marque déposée par Educational Testing Service (ETS).
Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 14) Les tests et examens internationaux d’anglais 51
Î Puisque nous allons passer en revue la majeure partie des tests et examens internationaux d'anglais qui comptent
véritablement sur le marché, notre devoir est de faire un crochet par le
Cadre Européen Commun de Référence pour les langues.
CECR -
En juillet 2002, à Helsinki, un séminaire fut organisé pour dénouer les fils inextricables d'une interrogation que
soulevaient fréquemment les organismes de certification et les centres d'examens :
Î "Comment puis-je savoir que mon Niveau B1 est votre Niveau B1 ?"
En effet, il s'agissait de trouver un instrument idéal pour la comparabilité internationale des résultats de
l'évaluation.
C'est ainsi que, après une décennie de travaux et de recherches linguistiques, le CECR put fournir une base pour la
Î
reconnaissance mutuelle des qualifications en langues, facilitant du même coup les mobilités éducative et
professionnelle des apprenants.
Î niveau auquel il est parvenu à accéder, sans oublier des mentions et une évaluation par
aptitude de ses points faibles et de ses points forts. Le barème utilisé correspond à la
grille du CECR.
Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 14) Les tests et examens internationaux d’anglais 52
Le FCE - First Certificate in English -
correspond au Niveau B2 du Cadre européen commun de référence pour les langues. Divisé en cinq sections - compréhension
écrite, expression écrite, compréhension orale, english in use et examen oral - le FCE sous-entend un niveau convenable de
maîtrise de la langue.
L e N i v e a u B 2 v e u t d i r e : n i v e a u i n t e r m é d i a i r e a v a n c é , u t i l i s a t e u r i n d é p e n d a n t , " Va n t a g e " .
Deux autres examens de Cambridge ESOL évaluent, à divers degrés de difficulté, la connaissance générale de la langue.
Le KET - K e y E n g l i s h Te s t -
le plus simple qui, à travers trois sections - compréhension et expression écrites, compréhension orale et examen oral - évalue
les quatre principales capacités qui sont : lire, écrire, entendre, parler. Le KET est l'équivalent du Niveau A2 du CECR.
L e N i v e a u A 2 v e u t d i r e : n i v e a u d e s u r v i e , " Wa y s t a g e " .
Le PET - P r e l i m i n a r y E n g l i s h Te s t -
le dernier d'entre eux, qui bénéficie du même découpage de sections, correspond au Niveau B1 du Cadre européen commun de
référence pour les langues. Le candidat qui réussit cet examen est assuré de savoir s'exprimer convenablement sur des sujets
familiers comme le travail, l'école, les loisirs. Un tel candidat peut également défendre ses opinions et rendre compte
d'expériences et d'évènements particuliers.
Le Niveau B1 veut dire : niveau seuil intermédiaire, "Threshold".
Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 14) Les tests et examens internationaux d’anglais 53
Certains tests d'anglais , même s'ils sont, à l'origine, voués à effectuer une évaluation complète des diverses
compétences langagières du candidat, dans le but de suivre des études supérieures ou une formation professionnelle en
Grande-Bretagne ; certains tests, donc, comme l' I E LT S
- International English Language Testing System -
autorisent les immigrants à s'installer en Australie, par exemple !
Il est vrai que le gouvernement australien exige, de celui qui rêve de poser ses bagages au pays des Kangourous, qu'il
soit l'heureux bénéficiaire d'une telle attestation. L'IELTS a en outre l'insigne avantage d'être reconnu par toutes les
universités de Grande-Bretagne, de l'Australie, bien entendu, de la Nouvelle-Zélande, mais aussi par un nombre
impressionnant d'écoles supérieures européennes.
E n f i n , a u x U S A , l ' I E LT S v o u s o u v r e l e s p o r t e s d e l ' U n i v e r s i t y o f C a l i f o r n i a e t d e B e r k e l e y !
Î
Le BEC se décline en trois examens graduels :
le B E C P r e l i m i n a r y - Niveau B1 -
le B E C Va n t a g e - Niveau B2 -
et le B E C H i g h e r - Niveau C1.
Pr o p o s é e n q u a t r e l a n g u e s - a l l e m a n d , a n g l a i s , e s p a g n o l e t f r a n ç a i s - l e B U L AT S s e v e u t ê t r e
fiable pour évaluer les compétences dans des situations professionnelles.
Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 14) Les tests et examens internationaux d’anglais 54
À ceux qui tiennent absolument à postuler au niveau post-graduate dans les universités américaines, nous leur conseillons, sans la
Pour les étudiants qui aspirent à suivre une formation au Royaume-Uni, les qualifications LCCI délivrées par la Chambre de
commerce de Londres sont parfaitement indiquées. Le test ELSA®, pour English Language Skills Assessments,
est spécialement conçu pour les apprenants qui désirent tester leur
Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 14) Les tests et examens internationaux d’anglais 55
Pour terminer ce tour d'horizon des tests et examens internationaux
d'anglais, nous sommes tenus de marquer une longue pause sur ceux qui,
selon nous, revêtent à la fois les caractères de l'indispensable et de
l'essentiel.
Aujourd'hui,
TOEFL® et TOEFL® iBT sont des marques déposées par Educational Testing Service (ETS).
Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 14) Les tests et examens internationaux d’anglais 56
To u t e f o i s , selon nous, eu égard au fait que l'anglais de la globalisation, l'anglais de la communication
internationale, sera très prochainement - si ce n'est déjà le cas ! - l'anglais de référence sur la planète Terre,
le test le plus pertinent de tous, le plus d'actualité, le mieux approprié au monde professionnel contemporain ; et bien,
ì
ce test est le
En raison, principalement, de sa structure même. De plus, depuis le 17 septembre 2007, le test TOEIC® est devenu le
test TOEIC® Listening and Reading. Toujours administré sous forme de QCM, le test conserve son format de 200
§questions, sur une durée équivalente de deux heures, pour évaluer le niveau d'anglais international des affaires, des
niveaux intermédiaire à avancé. Le score se partage désormais de la façon suivante : de 5 à 495 points pour la section
compréhension écrite, et même chose pour la section compréhension orale.
De nos jours, à ceux qui cherchent à se vendre intelligemment, c'est à dire à ceux qui briguent un poste dans un contexte
international de plus en plus concurrentiel, n o u s l e u r r e c o m m a n d o n s f o r t e m e n t d e p a s s e r
l e t e s t T O E I C ® L i s t e n i n g a n d R e a d i n g remanié.
I n d i q u e r s u r u n C V : " 8 0 0 p o i n t s a u t e s t T O E I C ®" e s t a u t r e m e n t
p l u s p r o b a n t q u e l e s e m p i t e r n e l : "Anglais : lu, écrit, parlé" !
TOEIC® est une marque déposée par Educational Testing Service (ETS).
Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 14) Les tests et examens internationaux d’anglais 57
15) MYTHES ET LIMITES
?
A j u s q u ' à Z , par la seule entremise de leurs propres ressources multimédias.
Depuis dix longues années, le marché des langues est dominé par des produits qui proposent, comme unique innovation
pédagogique, la reconnaissance vocale*. Cependant, combien de natifs s'aperçoivent que leur accent est mauvais car
le produit en question leur refuse sa bénédiction ? Est-il sérieux de penser qu'un authentique Britannique parle anglais
avec un accent de médiocre qualité ? De tels résultats sont bien la preuve que cette technologie a montré toutes ses
limites...
Certes, certes, nous voulons bien admettre que celle-ci a le mérite d'instaurer une espèce de dialogue avec un élève
timide. Ce dernier sera sans nul doute davantage à l'aise pour "parler" - le mot est ici galvaudé - avec son ordinateur
mais c'est tout ! À moins d'être mû par la volonté de devenir un perroquet, l ' é l è v e t i m i d e n e r é s o u d r a e n r i e n
ses lacunes langagières avec ce moyen-là d'apprentissage.
Sur un plan purement pédagogique, la reconnaissance vocale n'a qu'une valeur limitée.
Revenons sur le mythe du CD-ROM qui se suffit à lui-même pour vous inculquer une langue étrangère. Prenons l'exemple
d'un utilisateur lambda, totalement dépourvu de notions, même de base, en anglais. Asseyons-le devant un ordinateur,
où un CD-ROM "débutant - anglais" aura été au préalable installé. Laissons-le pendant cinq petites minutes naviguer à
l'intérieur de la méthode, puis recueillons son avis. D a n s n e u f c a s s u r d i x , i l v o u s d i r a n e p a s s a v o i r p a r q u o i
c o m m e n c e r e t n e r i e n c o m p r e n d r e . Et même si le logiciel a fait un tant soit peu d'efforts sur son interface
d'utilisation.
Il est impossible de se former seul avec un CD-ROM, sans professeur. Cela relève plutôt
du fantasme des éditeurs que d'une réalité constatée ou vérifiée sur le terrain.
“ 13 mois pour
soi-disant
r e m p l a c e r.
Tordons également le cou à cette légende qui s'échine à nous faire croire que des centaines d'heures de
formation sont envisageables dans une seule et même méthode.
terminer le Lorsque l'on vous annonce 2 000 heures de formation avec un seul et même logiciel,
v o u s d e v e z v o u s i n t e r r o g e r.
programme ! Comment un apprenant va-t-il pouvoir ingurgiter ces 2 000 heures de formation ? À raison de 35 heures par
”
semaine, il lui faudrait pas moins de 13 mois pour soi-disant terminer le programme !
Puisque nous vivons dans une société azimutée, qui manque bougrement de temps,
où les gens n'ont certainement plus des dizaines d'heures à consacrer à
l'apprentissage de l'anglais, il est sans doute plus judicieux de préconiser une
exposition quotidienne de dix ou vingt minutes à la langue. Cela nous semble
beaucoup plus constructif...
Aujourd'hui, le leader mondial de l'apprentissage des langues étrangères sur support multimédia est
Fairfield Language Technologies*, avec leur méthode archi-connue, The Rosetta Stone*... et un
chiffre d'affaires estimé à 100 millions de dollars ! Utilisée par des millions de personnes
dans 150 pays, The Rosetta Stone a séduit autant les grands groupes internationaux que des milliers
d'écoles et d'universités de par le monde.
Juste derrière se trouve Auralog*, éditeur français, et leur méthode, également très connue de par le
monde, Tell me More*.
Édité par YDP - Young Digital Planet SA* -, une entreprise polonaise qui se situe à Gdansk,
Reflex'English* est l'une de leurs nombreuses méthodes de langues. Créée en 1990, l'entreprise compte
aujourd'hui plus de 250 employés, dont 200 d'entre eux sont exclusivement dédiés à leur département R&D
- Recherche et Développement.
Commest Multimédia*, une équipe de Mulhouse qui représente YDP sur notre territoire national, a
localisé le logiciel Reflex'English en France, c'est à dire que ce distributeur l'a traduit en bon français.
Naturellement, les T echnologies de l' I nformation et de la C ommunication pour l' E ducation , les , TICE
ont profondément modifié les comportements des pédagogues, leur façon de transmettre leurs savoirs, et aussi, sans
doute, leur façon d'appréhender leur discipline respective. Est-ce bien ou mal ? La question nous semble mal posée.
En dépit de ces IT - Information Technologies - qui ouvrent des perspectives incroyablement plurielles, les
éditeurs multimédia manquent cruellement d'imagination. Tout le monde veut copier ce qui existe déjà, le " Tu r n i n g
p a g e a p p l i c a t i o n " . Dans certaines méthodes, l'interactivité des médias est bien présente mais l'utilisateur tourne ni
plus ni moins que des pages, à l'instar d'un livre papier.
Où est l'originalité là-dedans ?
Les nouveaux acteurs du marché adoptent les mêmes travers que leurs prédécesseurs :
la m a î t r i s e d e l a t e c h n o l o g i e n e s o u f f r e a u c u n e c r i t i q u e
mais l'innovation pédagogique fait méchamment défaut.
Les contenus de leurs méthodes, à ces nouveaux acteurs, sont d'un traditionnel qui fait froid dans le dos !
Nous voulons bien admettre que l'innovation pédagogique est généralement invisible pour l'apprenant. Mais le travail de
l'éditeur consiste aussi à sensibiliser le public sur cette science de l'éducation à laquelle son produit désire être fidèle.
Il y a quelque chose qui est effarant, tout de même, avec les CD-ROM de langues. Lorsque
vous vous apprêtez à acquérir un bon bouquin chez votre libraire attitré, où vos yeux
posent-ils leur regard ? Sur le titre ? Peut-être. Sur le nom de l'éditeur ? Sûrement. Sur
le nom de l'auteur ? Assurément ! Pourquoi diable seul le nom de l'éditeur compte pour
l'achat d'un CD-ROM ?
Et l'auteur, alors ? N'est-ce pas lui
la pièce maîtresse du programme
que vous avez entre les mains ?
Au détriment de la profession de journaliste elle-même, les rédactions font appel à des pigistes non spécialisés et
petitement rémunérés pour réaliser ces classements. Faute de temps, ceux-ci n’entrent pas dans un travail
d’investigation et reprennent les informations que veulent bien leur transmettre les éditeurs. Et ces derniers les
utilisent sciemment pour appuyer sur des points d'apparence de leurs méthodes. Lesdits échotiers n'ont ni l'expérience
ni la connaissance suffisantes pour juger de la qualité des produits qu'ils sont censés évaluer.
Il est évident que l'équipe qui a testé les logiciels était mue par une
conscience professionnelle indubitable.
En dépit d'un buzz* magistralement orchestré par les acteurs concernés en premier lieu, il y a une décade de cela,
le langage de programmation Java* est un échec pur et simple. C'est en effet l'archétype de de ce que l'on pourrait
appeler... u n e u s i n e à g a z ! Tout d'abord, l'environnement de développement est adapté à une organisation grosse
et fortement hiérarchisée. Ensuite, l'installation de Java lui-même sur un PC demeure lourde est intrusive.
Enfin, le lancement et l'utilisation d'une application, ou applet*, Java, demandent des ressources démesurées.
Par ailleurs, dans chacun de ces domaines d'application, il y a encore mieux ! Regardez, on se passe très bien de Java
pour les applications multi-plate-formes - comme avec Firefox*, par exemple - de même que pour les animations et
l'interactivité sur les sites Web - grâce à Javascript* et Flash*, sur lesquels nous reviendrons plus après.
Macromedia Flash - racheté par Adobe - au contraire, est une application que ses créateurs ont voulu facile
à utiliser par tout un chacun. N'importe qui peut faire quelque chose avec Flash, sans être pourvu de compétences
techniques soutenues. Ainsi, alors que les applets de Java sont rares sur le Web - et généralement assez anciennes -
on trouve des applets Flash sur une majorité de sites Web.
Une conséquence importante est que, en pratique, aujourd'hui, il est impossible de naviguer
c o n f o r t a b l e m e n t s u r l e We b s a n s a v o i r i n s t a l l é a u p r é a l a b l e l e p l u g - i n * F l a s h s u r s o n n a v i g a t e u r.
PHP* est un autre contre-exemple : il s'agit effectivement d'un langage qui commença très petit - c'est pour cela que
l'acronyme, au départ, signifiait "Personal Homepage Preprocessor" - puis qui a évolué suivant les besoins de ses
utilisateurs. Cette évolution intelligente a fait le succès de PHP : en 2008, plus de huit millions de sites Web
à travers le monde utilisaient PHP. E n 2 0 0 4 , o n e n d é n o m b r a i t m o i t i é m o i n s !
Javascript, malgré son nom, n'a à peu près rien à voir avec Java. Au départ, son créateur l'appela " L i v e s c r i p t "
mais comme la machine virtuelle Java devenait de plus en plus populaire, ce changement de nom, au final, servit de
fort belle manière les partenaires propriétaires du langage.
Javascript et Flash sont des technologies intéressantes... mais on a vite fait d'en abuser ! Un site
qui se résume à une grosse applet Flash rend la navigation difficile. Un abus de scripts Javascript
sur une page - notamment de scripts récupérés ici ou là, et dont la qualité ni l'interopérabilité
n'ont été testées - déroute l'utilisateur en exhibant un comportement inattendu.
English Addicts est un site Web, et un site Web s'écrit en HTML*, avec le langage
associé, CSS, pour l'aspect graphique. Comme English Addicts nécessite une
interaction prépondérante avec l'utilisateur, l'emploi de javascript s'est imposé
de lui-même. Ces trois technologies ont l'insigne avantage d'être fournies avec tous les
navigateurs modernes, et d'être assez puissantes pour suffire à implémenter* toutes
les fonctionnalités du logiciel.
Une communication entre le navigateur et le serveur est parfois nécessaire - principalement pour l'envoi
des résultats en temps réel. Là encore, Javascript convient très bien, grâce à sa fonctionnalité de transfert asynchrone
- c'est-à-dire, en tâche de fond, pendant que l'utilisateur continue à lire la page et interagir avec elle - fonctionnalité
rebaptisée plus tard " A J A X " par les experts en marketing.
©”
Il est tout à fait envisageable, de nos jours, d'être tenté, en tant que pédagogue par exemple, d'utiliser des
... utiliser documents qui semblent gratuits , puisque aisément accessibles, alors que lesdits documents sont peut-
être protégés par la propriété intellectuelle*.
des documents
F a i s o n s , p o u r c o m m e n c e r, u n d i s t i n g u o e n t r e l a p r o p r i é t é i n t e l l e c t u e l l e e t l e
qui semblent droit d'auteur*, car nous avons fréquemment tendance à les confrondre.
gratuits ... La propriété intellectuelle fait référence à plusieurs lois qui sont en relation avec la protection juridique des
créations intellectuelles comme : les inventions, les solutions techniques, les œuvres littéraires ou
artistiques, les marques de commerce, les dessins industriels, les logiciels, etc.
z Le second, d'avoir le contrôle sur la manière dont son œuvre est exploitée, c'est ce que l'on
appelle les droits moraux.
les livres, les articles de revues, les textes, les images - photos, gravures,
illustrations, peintures -, les œuvres audiovisuelles - films, vidéoclips -, les
enregistrements d'œuvres musicales et sonores - CD-ROM, disques -, et les logiciels.
Lorsque 50 ans se sont écoulés après la mort du créateur d'une œuvre, la période de protection
attribuée par la loi sur le droit d'auteur est caduque. À partir de ce moment-là, l'œuvre appartient au
©
d o m a i n e p u b l i c et peut être utilisée librement, c'est à dire gratuitement .
Ava n t d e b â t i r d e s e xe r c i c e s o u s e s c o u r s a u t o u r d ' u n c o n t e n u q u i e s t e n
ligne, l'enseignant doit obtenir toutes les autorisations requises.
Le consentement de l'auteur, par écrit, est indispensable. Ainsi, la plupart des vidéos visibles sur You Tube*,
Daily Motion* ou Allo Ciné*, sans doute copyrightées©*, ne devraient pas pouvoir être utilisées
gracieusement et servir de point de départ à des séquences pédagogiques. Ces trois acteurs-là ne sont que de
simples distributeurs de vidéos, et seuls les producteurs desdites vidéos sont juridiquement autorisés à
permettre à l'éditeur, à l'enseignant ou au diffuseur de les employer dans la sphère publique.
Par ailleurs, dans le cas d'un copyright, ce sont les ayants droit* qui
possèdent les droits du contenu.
Une parfaite maîtrise de toutes ces notions juridiques s'impose à l'enseignant qui
souhaite briser la monotonie de ses cours en y intégrant des vidéos dont il n'est
pas le propriétaire. Mais, un tel désir est parfaitement compréhensible puisque, à n'en pas douter, une
classe d'allemand préfèrera apprendre la langue de Goethe en étudiant une chanson du groupe Tokyo Hotel
plutôt que la légende de Faust !
© Mais, attention ! Même si la BBC et le ministère de l'Éducation nationale ont signé ensemble un contrat,
pour l'une de distribution, pour l'autre d'utilisation, l' "observance" des règles édictées par la première est
fondamentale : l'Éducation nationale ne peut retirer aucun bénéfice pécuniaire de cette mise à disposition,
tandis que les programmes qui sont soumis aux établissements scolaires ne peuvent être exploités qu'à l'intérieur
même desdits établissements :
© Bien entendu, certains contenus sont libres de droit, sans que cela ne vienne ternir leurs
qualités premières. C'est par exemple le cas avec les émissions d'actualité que propose la
r a d i o Vo i c e o f A m e r i c a .
Il existe, dans cet univers au développement phénoménal qu'est l'Internet, une voix d'envergure qui est
extrêmement écoutée lorsqu'il s'agit de débattre sur les limites du droit d'auteur.
Cet homme, juriste américain de notoriété internationale, se nomme Lawrence Lessig*. Réputé
expert en droit de la propriété intellectuelle, il demeure, d'une part, un défenseur acharné de la liberté sur
l'Internet et, d'autre part mais dans la même veine, un opposant farouche à une interprétation trop rigoureuse
du droit d'auteur.
© Selon Lawrence Lessig, qui est naturellement conscient que des barrières juridiques doivent être installées sur
les routes infinies de l'Internet, le droit d'auteur n'a pas comme finalité d'être un frein
considérable à la création et aux échanges en ligne.
D'emblée, lorsque vous créez un contenu original, le copyright vous signifie que celui-ci
est votre entière propriété et que vous êtes le seul à pouvoir le diffuser ou le partager
avec autrui. Si vous désirez autoriser la communication de votre œuvre uniquement contre une rémunération, nous vous
conseillons de plutôt vous intéresser au système du droit d'auteur.
A contrario, si vous êtes de nature philanthrope et que vous cherchez à diffuser votre
création originale auprès des autres, notamment sur La Toile, de manière totalement
gratuite, les licences Creative Commons sont complètement adaptées à votre souhait.
Non seulement vous conservez vos droits d'auteur mais, en outre, ceux qui s'intéressent à votre œuvre savent d'ores et déjà
l'utilisation ou les utilisations que vous leur accordez.
Six contrats sont disponibles et ils sont désignés par un nom et par une icône.
Voici leur représentation respective et leur signification précise :
Cette icône se nomme "Paternité" et elle veut dire que vous êtes libres de reproduire, distribuer et
communiquer cette création au public, et même de la modifier. Mais, pour cela, vous devez citer le nom de l'auteur
original de la même manière que celle qui est indiquée par l'auteur de l'œuvre lui-même. Si ce n'est pas le nom de
ce dernier, ce doit être celui du titulaire des droits qui vous confère cette autorisation.
Mais, attention ! L'indication que vous porterez ne doit pas suggérer que l'un ou l'autre vous soutiennent ou qu'ils
approuvent votre utilisation de l'œuvre.
Pa r a i l l e u r s , v o u s ê t e s l i b r e s d e c e s u t i l i s a t i o n s s e l o n l e s c o n d i t i o n s s u i v a n t e s :
à chaque réutilisation ou distribution de cette création, vous êtes tenu de faire clairement connaître au public les conditions
contractuelles de sa mise à disposition. Un lien vers la page correspondante des licences Creative Commons semble une façon idéale
de répondre à cela ;
chacune de ces conditions peut être levée si vous parvenez à obtenir l'autorisation du titulaire des droits sur cette œuvre ;
enfin, rien dans ce contrat ne diminue ni même ne restreint le droit moral de ou des auteurs.
Avec ces trois icônes appliquées sur la même création, l'internaute est informé que, outre
les restrictions et les libertés que nous avons vues précédemment, il n'a "pas le droit
d'utiliser ladite création à des fins commerciales".
Ici, les deux icônes "Paternité" et "Pas d'utilisation commerciale" ne sont pas accompagnées de
celle qui veut dire "Pas de modification". Le sens est donc tout à fait logique.
Nous retrouvons les deux icônes "Paternité" et "Pas d'utilisation commerciale", mais
une nouvelle apparaît, notifiant le "Partage des conditions initiales à l'identique". En
clair, si vous modifiez, transformez ou adaptez cette création, vous n'avez le droit de
distribuer la nouvelle création qui en résulte que sous un contrat identique à celui-ci.
Enfin, la dernière alliance de ces deux icônes, "Paternité" et "Partage des conditions initiales à
l'identique", n'est pas frappée de la restriction précédente, qui était de ne pas utiliser la création visée
à des fins commerciales.
Il existe des options supplémentaires en langue anglaise mais elles n'ont pas encore été traduites en droit français. Ces dernières
sont davantage adaptées aux besoins du sampling* , des pays en voie de développement, du partage de la
musique, dédiées au domaine public.
Second Life*, édité par Linden Lab*, est sans conteste possible le monde virtuel le plus connu de
tous. La Fox y projeta son film X-Men 3 en avant-première. L'Oréal, le 31 mai 2007, mit sur pied un défilé "Miss
L'Oréal Glamour". Et Lacoste y organisa un concours de mannequinat...
Actuellement, Second Life compte 13 millions d'inscrits, de "résidents", et même si "seulement" deux millions se
seraient connectés en janvier 2008, et que 500 000 "avatars" - utilisateurs - seraient réellement et régulièrement
actifs, c e m o n d e v i r t u e l p e u t ê t r e c o n s i d é r é c o m m e u n i n c r o y a b l e p h é n o m è n e d e s o c i é t é .
Au début de l'année 2007, germa l'idée dans l'esprit de certains entrepreneurs de proposer l'apprentissage des
langues étrangères sur Second Life. Sans doute ont-ils été sensibles aux arguments du chercheur José Sanchez,
de l'Université d'Austin, au Texas, qui décrivit ce monde virtuel comme :
Le British Council se concentra surtout dans la partie réservée aux adolescents : le Teen Second Life .
Une centaine d'îles, aux fins éducatives, sont mises en vente pour les intervenants qui souhaitent présenter leur
travail en ligne. L'institut culturel Cervantes en profita pour en acquérir une.
Basée à Londres et à New York, cette école de langues comptait en juillet 2007, après un an et demi d'existence
virtuelle, 500 élèves qui s'immergeaient dans les cours en trois dimensions de la version expérimentale.
D'autres écoles, bien sûr, ont suivi ce phénomène de mode mais pour quel genre de formations ?
Des cours de facture classique ? Quel intérêt de s'essayer au monde virtuel si c'est pour reproduire les formations
du monde "réel" ?
De toute façon, une école inconnue dans le monde réel le sera tout autant dans le monde virtuel !
Toutefois, il existe une école de langues, "Langues au Chat", qui tente une expérience sur Second
Life qui remporte tous nos suffrages. Leur offre est l'équivalent d'une séance de phoning, d'une durée de
30 minutes, en one to one, et des exercices écrits basés sur des situations authentiques. Destiné à des
professionnels, ce module nous semble tenir la route. D a n s c e m e t a v e r s , " L a n g u e a u C h a t " s e
n o m m e " Wo r d s i n Wo r l d " .
Mais les mondes virtuels comme Second Life commencent à perdre beaucoup de visiteurs, ou, tout du moins, à
connaître une progression d'un taux dérisoire. De 50 % en octobre 2006, à moins de 5 % aujourd'hui !
L e s ra i s o n s ?
L e s g r a n d e s m a r q u e s , c o m m e C o c a - C o l a o u A O L s o n t p a r t i e s , et le départ de grandes marques n'est
jamais bon pour le business. AOL s'est recentré sur sa messagerie instantanée, tandis que Coca-Cola a intégré un
univers concurrent, "There", de l'éditeur There Inc*.
Mais, ce sont surtout des controverses malsaines qui ont vicié Second Life :
certains utilisateurs pratiquaient la prostitution pour gagner de l'argent Linden ; des agences américaines
craignaient que Second Life fût utilisé comme un camp d'entraînement par des groupes terroristes comme Al Qaida;
en mai 2007, une enquête de la police allemande mit à jour un réseau d'échange de vidéos et de photos à
caractère pédopornographique.
L'époque où l'apprenant parlait à l'ordinateur, par exemple en anglais, pour que ce dernier lui renvoie
l'enregistrement de sa voix, dans le but de mesurer la viabilité de son accent, est en passe d'être révolue.
Tr è s p r o c h a i n e m e n t , la seule finalité de l'ordinateur - et par ordinateur, nous entendons toute
machine capable de favoriser des applications Internet - sera celle d'une plate-forme qui mettra en relation
des humains entre eux :
élèves / élèves ou professeurs / élèves.
Dans son ouvrage, "Une brève histoire de l'avenir", Jacques Attali* nous fait part de son intuition - qui ne
“
Les temps de
t r a n s p o r t
lui a fait défaut que très rarement - au sujet des prochains progrès techniques qui bouleverseront de manière vont devenir
irrémédiable le travail, le loisir, l'éducation, la santé, les cultures et les systèmes politiques.
Jacques Attali nous apprend que, dans les cinquante années à venir, les êtres humains habiteront
des temps de
majoritairement dans des mégalopoles. "Les temps de transport vont devenir des temps de formation, car de
plus en plus longs" prédit-il. L e s T E R , R E R e t a u t r e s m é t r o p o l i t a i n s s e r o n t d e s n o u v e a u x formation,
lieux de formation.
Vous imaginez-vous en train d'enregistrer votre voix au milieu de centaines de voyageurs endormis ? car de plus en
Sans doute pas.
plus longs.
Le logiciel de demain devra se prêter merveilleusement bien aux nouveaux outils
de la mobilité. Autant le ridicule pourrait vous tuer avec une méthode qui vous invite à enregistrer votre
voix dans un endroit public, autant un format de logiciel qui n'a que faire de son environnement extérieur
proche a toutes les chances d'être adopté par la majorité d'entre vous.
En France, dès lors que des formules d'abonnement illimité à l'Internet haut débit ont vu le jour, son
utilisation s'est accrue à un rythme endiablé. Le même phénomène se prépare avec l'illimité sur le téléphone
portable.
Vo u s r a p p e l e z - v o u s c e j o u r d u 2 8 n o v e m b r e 2 0 0 7 , e n F r a n c e ?
Ce jour-là, le lancement de l'iPhone* d'Apple* signa l'avènement officiel de l'Internet mobile dans notre
pays. Même si on est, dans les faits, encore loin de l'Internet illimité sur les téléphones mobiles, la voie est
toute tracée pour y parvenir dans les mois à venir.
Selon Steve Jobs*, le fondateur d'Apple, des développeurs tiers peuvent réaliser des logiciels pour l'iPhone.
Pour ce faire, un kit de développement, le SDK, est disponible et p e r m e t j u s t e m e n t a u x é d i t e u r s
de mettre à portée de milliers de clients de nouvelles applications.
Déjà Skype, le célèbre logiciel de téléphonie par Internet, jusqu'à présent disponible sur Windows Mobile,
Symbian, Palm Os ou encore BlackBerry, s'installe désormais très facilement sur le fameux iPhone.
Et la boucle est bouclée ! Aux web apps, petites applications, qui sont déjà accessibles
depuis le navigateur web du smartphone* d'Apple, aux programmes plus ambitieux, le chemin est, même
s'il est tortueux, carrément tenu.
A u t e u r s , p r o f e s s e u r s
A t t a l i (Jacques) : docteur d'état en sciences économiques, diplômé de l'Ecole Polytechnique - major de sa promotion
- de l'Ecole des Mines, de Sciences Po et de l'ENA, ancien conseiller auprès de François Mitterrand, Jacques Attali est aussi un
homme de lettres avec une trentaine d'ouvrages à son actif. Penseur, " é c l a i r e u r " , il est volontiers visionnaire.
B e r l i t z (Maximilian D.) : né en 1852, et décédé en 1921, Maximilian Delphinius B e r l i t z est le fondateur de l'école
Berlitz. Il mit également en place la m é t h o d e B e r l i t z ® pour apprendre les langues étrangères, encore utilisée de nos
jours dans le monde entier.
B l a n c h e t (Philippe) : professeur des universités en sociolinguistique et didactique des langues. Spécialiste des
langues régionales de France, de la langue provençale. Écrivain de langue provençale - Prix Mistral 1992, Grand Prix Littéraire
de Provence 2001.
B l o o m f i e l d (Leonard) : né à Chicago en 1887, et mort en 1949, ce linguiste américain, avec son ouvrage
" L e L a n g a g e " , est à la base de l'école structuraliste américaine. Il enseigna dans de nombreuses universités outre-
Atlantique de 1909 à 1927.
C a z a d e (Alain) : co-responsable du CRL - Centre de ressources en langues - multimédia de l'Université Paris IX Dauphine
et de l' " O b s e r v a t o i r e d e s Te c h n o l o g i e s n o u v e l l e s " de la SAES -Société des anglicistes de l'enseignement
supérieur. Anciennement responsable pédagogique, à Paris XIII, du CFIPE - Centre de formation à l'informatique pédagogique
- de l'académie de Créteil. Auteur d'un logiciel auteur hypermédia de recherches sur l'apprentissage des langues : " H e l p
Yo u r s e l f " . Président de RANACLES - Rassemblement national des centres de langues de l'enseignement supérieur.
D o s t e r t (Léon) : après la Seconde Guerre mondiale, il fonde l'Ecole de langues et de linguistique de l'Université de
Georgetown, en Guyana, Etat de l'Amérique du Sud. Il est, pédagogiquement parlant, le concepteur du premier laboratoire
de langues que nous connaissons aujourd'hui.
D r e m e a u (Isabelle) : après sa maîtrise d'allemand en 1990, et l'obtention de son DESS d'ingénierie de formation
multimédia en 1991, elle part travailler, dès 1993, dans le service de formation continue de Deutsche Telekom, à Bonn. Dès
1997, pour le compte de Deutsche Telekom, elle traite de l'émergence du e - l e a r n i n g pour le nouveau département
multimédia. Depuis 2003, elle collabore étroitement avec l'Éducation nationale.
F r i e d m a n (Loren Thomas) : né le 20 juillet 1953, Thomas Friedman est un journaliste américain qui est connu
pour, notamment, promouvoir l'environnement et la mondialisation. Triple vainqueur du Prix Pulitzer, il développe pour la
première fois sa vision de la mondialisation dans son livre " T h e L e x u s a n d t h e O l i v e Tr e e " , écrit en 1999. En 2004,
il affine ses idées sur les grandes tendances de la mondialisation dans un ouvrage intitulé " T h e Wo r l d i s f l a t " .
G o g a t e (Madhukar) : dès 1998, cet Indien a appelé " g l o b i s h " sa proposition de simplification radicale de
l'orthographe et de la prononciation anglaise.
L e s s i g (Lawrence) : né le 3 juin 1961, il est un professeur de droit mondialement connu et reconnu. Il est
certainement l'expert dont l'avis compte le plus lorsqu'il s'agit d'aborder les thèmes et les limites des droits d'auteur,
parallèlement au développement mondial de l'Internet. Il est le fondateur et le président du conseil d'administration de
l'organisation C r e a t i v e C o m m o n s .
N e r r i è r e (Jean-Paul) : en dépit d'un diplôme d'ingénieur obtenu en 1963, Jean-Paul Nerrière était peu attiré par le
métier habituel de l'ingénieur. Il connut une brillante carrière, durant 27 ans, au sein de la multinationale IBM, tant en France
qu'aux USA. Ses affectations hors de l'hexagone, américaines comme VP d'IBM USA, et européennes, lui ont fourni
d'innombrables occasions de voyages de par le monde, et d'interrogations sur les spécificités de la communication planétaire.
Cette expérience l'a conduit tout naturellement à l'idée du " G l o b i s h " .
P e r r i n (Michel) : professeur émérite des universités, concepteur de Vif@x, directeur du CFLM - Consortium
universitaire international pour la Langue Française par le Multimédia -, Michel Perrin enseigne aujourd'hui à l'Université
Victor-Segalen Bordeaux 2.
R o s s e t (Théodore) : né en 1877 à Montréal et décédé à Paris en 1961, cet intellectuel, agrégé de grammaire, était
Maître de conférences à la Faculté des lettres de Grenoble, docteur ès lettres, directeur de l'enseignement supérieur au
ministère de l'Éducation nationale.
T h é l o t (Claude) : magistrat à la Cour des comptes, il passa 20 années à l'Insee en tant que statisticien. Puis, il donna
sept ans de son existence à la direction de l'évaluation et de la prospective - DEP - du ministère de l'Éducation nationale. Sa
carrière fut couronnée par la présidence du Haut Conseil du même nom.
m Assimil : fondée en 1929 par Alphonse Chérel, cette maison d'édition d'enseignement des langues est française. En 1929,
toujours, Assimil publie sa première méthode intitulée " L ' a n g l a i s s a n s p e i n e " qui, outre un succès phénoménal, pose
les bases de la méthode Assimil. Dans le jargon populaire, l'expression " L a m é t h o d e à M i m i l e " est entrée dans les
mœurs. Déclinée à présent dans une quarantaine de langues, la méthode Assimil est destinée à l'auto-apprentissage et repose
sur l'écoute, la lecture et la répétition quotidienne de mots et phrases simples.
m Auralog : créé au début des années 90 par Nagi Sioufi, cet éditeur est le premier à avoir introduit la technologie de la
reconnaissance vocale dans ses méthodes de langues. Auralog est un acteur majeur sur le marché de l'apprentissage des
langues étrangères via le multimédia.
m Edulang : créé en 1992 par Michel Nizon, Edulang a d'abord distribué les produits de ses partenaires avant d'éditer par
la suite ses propres méthodes. Aujourd'hui, grâce notamment à des programmes comme G r a m s t e r , mais surtout comme
E n g l i s h A d d i c t s , Edulang est reconnu comme un éditeur innovant et d'importance sur le marché de l'apprentissage des
langues étrangères via le multimédia.
m F a i r f i e l d L a n g u a g e Te c h n o l o g i e s
: éditeur de la méthode T h e R o s e t t a S t o n e qui est disponible en
plus de 30 langues étrangères, Fairfield Language Technologies est le leader mondial de l'apprentissage des langues
étrangères sur support multimédia.
m Linden Lab : société éditrice du jeu en ligne S e c o n d L i f e , qui existe depuis 1999. Son fondateur s'appelle Philip
Rosedale. Second Life n'est pas un jeu vidéo pour enfants, car il est destiné aux adolescents de 18 ans. Le " r é s i d e n t " - le
joueur - vit une seconde vie. La majeure partie du monde virtuel est créée par les résidents eux-mêmes. L'univers se
démarque par son économie : les joueurs peuvent créer et vendre leurs créations - vêtements, immobilier. Les échanges se
font en dollars Linden, une monnaie virtuelle qui peut être échangée contre de la monnaie réelle.
E c o l e s d e l a n g u e s
Berlitz International : créée en 1978, l'école Berlitz bénéficie aujourd'hui d'une aura mondiale grâce,
notamment, à sa méthode de langues utilisée depuis plus de 125 ans ! Avec plus de 500 centres en activité sur la planète,
Berlitz est sans conteste possible l'un des acteurs majeurs des écoles de langues.
Business Class Language Solutions : cet organisme de formation en langues étrangères a été créé en
2003 sous l'impulsion de Daphne Chisholm-Elie, spécialiste de la formation linguistique depuis 20 ans.
Go Fluent : leader européen de la formation en anglais sur mesure, Go Fluent dispose de 450 formateurs qui
dispensent des cours d'anglais par téléphone, orientés par domaine professionnel. Leurs formateurs sont basés aux Etats-Unis,
au Canada, et aux Philippines.
Linguaphone : après 100 ans d'existence, Linguaphone demeure toujours une référence dans le monde des écoles de
langues. Installée dans plus de 24 pays, et comptant, jusqu'à ce jour, plus de sept millions de clients, cette école est
spécialisée dans l'apprentissage accompagné.
We s t m i l l (International SA) : créée en 1980, et forte de 130 tuteurs, Westmill a comme spécialisation de
préparer et d'accompagner l'internationalisation des grandes entreprises par la mise en place, l'animation et la gestion de
centres de ressources et d'espaces langues intra entreprises.
AFNOR : Association française de normalisation, créée en 1926. Placé sous la tutelle du ministère chargé de l'Industrie,
c'est l'organisme officiel français de normalisation. L'AFNOR est membre de l'ISO - Organisation internationale de
normalisation - auprès duquel il représente la France.
Allo Ciné : entreprise française créée en 1993, Allo Ciné fournit des services et des informations cinématographiques.
Axant principalement sa communication sur les nouveaux films qui sortent en salles, et les DVD-ROM, depuis 2005, elle
s'intéresse également aux séries télévisées. De nombreux blogs de cinéphiles sont hébergés.
Amazon : basée, depuis 1995, à Seattle - Etat de Washington - Amazon est une entreprise de commerce électronique.
Spécialisée, au départ, dans la distribution du livre, elle est surnommée la " p l u s g r a n d e l i b r a i r i e d u m o n d e " ! Son
fondateur, un visionnaire talentueux, se nomme Jeff Bezos.
B B C (the) : en 1925, l'anglais John Logie Baird crée la première société de télévision au monde. Quelques mois plus tard,
il fera sa première démonstration publique. En 1929, la BBC émet des programmes expérimentaux de mauvaise qualité. Seules
quelques centaines de privilégiés pourront regarder ces images. Il faut savoir que le système Baird était un système à 30
lignes. La BBC se reposera dessus jusqu'en 1936 où elle adoptera le système EMI - h a u t e r é s o l u t i o n - à 405 lignes. Le
système Baird présentait l'avantage d'être économique et facile à mettre en œuvre. De nos jours, la BBC est la plus grande
société de radiodiffusion dans le monde. Son but est d'enrichir la vie des spectateurs avec des programmes qui informent,
instruisent et divertissent.
C a m b r i d g e (University Press, CUP) : traduit par Presse universitaire de Cambridge, C U P est une maison
d'édition universitaire rattachée à l'Université de Cambridge. Avec O U P , elle est l'une des deux " p r i v i l e g e d p r e s s e s " .
Son premier livre a été publié en 1524, et, chaque année, C U P édite deux cents revues et deux mille livres.
C I D J (le) : le Centre d'Information et de Documentation Jeunesse fut créé en 1969 par le ministère de la Jeunesse et des
Sports. Cette Association a pour but d'informer les jeunes sur tous les sujets qui les concernent : initiatives, projets, études,
métiers, formation en alternance, orientation, emploi, formation continue, stages en entreprise, jobs d'été, séjours
linguistiques, bourses, logement étudiant, mobilité internationale. w w w. c i d j . c o m
D a i l y M o t i o n : créé en mars 2005, tout de suite après la création de Yo u Tu b e , Daily Motion, entreprise française,
offre un service en ligne de partage et de visionnage de clips vidéos.
ENESAD : Établissement national d'enseignement supérieur agronomique de Dijon. Relevant du ministère de l'Agriculture
et de la Pêche, l'ENESAD développe ses missions de formation initiale et continue, de recherche et d'ingénierie dans deux
grands domaines de compétences :
- les sciences, techniques agronomiques et agroalimentaires, l'économie et la sociologie rurales ;
- les sciences et techniques de l'éducation, de la formation et de la communication.
E r a s m u s (programme) : créé en 1987, c'est un programme européen d'échanges universitaires. L'acronyme signifie:
E u r o p e a n C o m m u n i t y A c t i o n S c h e m e f o r t h e M o b i l i t y o f U n i v e r s i t y S t u d e n t s . Erasmus est un sous-
ensemble du programme " S o c r a t e s " . Grâce à ce programme, les étudiants peuvent suivre une partie de leurs études dans
un autre établissement européen, pendant trois mois au minimum et douze au maximum. 31 pays au total sont des
destinations envisageables : 27 de l'Union européenne, puis l'Islande, la Turquie, la Norvège et le Liechtenstein.
M S N : anciennement The Microsoft Network, MSN fut à l'origine conçu par Microsoft dans l'unique but de concurrencer
l'Internet. La sortie de MSN, en 1995, coïncida avec la sortie la même année de Wi n d o w s 9 5 . Depuis cette date-là, MSN
est devenu un F A I * et un des p o r t a i l s * Web les plus visités au monde. Notamment grâce à son service de messagerie
instantanée, Wi n d o w s L i v e M e s s e n g e r , communément appelée MSN.
Vo i c e o f A m e r i c a (VOA) : VOA est le service de diffusion internationale par radio et télévision du gouvernement
américain. Son organisme de tutelle est l'International Broadcasting Bureau. L'audience de VOA dépasserait les 116 millions
d'auditeurs en 2006, contre 163 pour la B B C et 44 pour R F I - Radio France internationale.
Yo u Tu b e : site Web d'hébergement de vidéos créé en février 2005, et localisé dans la ville californienne de San Bruno,
dans le Comté de San Mateo. Grâce à la technologie d'A d o b e F l a s h , You Tube met à la disposition de ses internautes des
extraits de films, d'émissions de télévision, des clips de vidéos. Mais, ce qui passionne surtout les visiteurs de ce site Web,
c'est la possibilité qui leur est offerte de mettre en ligne leurs propres vidéos pour la communauté entière.
m E n g l i s h A d d i c t s (Web) : cette application web est spécifiquement adaptée pour confronter l'apprenant à un
anglais actuel. Chaque leçon quotidienne est basée sur l'actualité internationale issue de la radio " Vo i c e o f A m e r i c a " .
Les thématiques sont variées : loisirs, business, science et technologie, société. Quant aux reportages, à partir d'interviews,
ceux-ci exposent l'apprenant à une grande variété d'accents.
m G r a m s t e r (1 et 2) : Gramster 1 et 2 sont des logiciels adaptés pour l'apprentissage de la grammaire anglaise. L'auteur,
Paul Brett, est actuellement coordinateur du département e - l e a r n i n g au centre d'Apprentissage et d'Enseignement de
l'Université de Wolverhampton (Royaume-Uni). Auparavant, il était Maître de conférences en anglais langue étrangère à l'école
des langues et d'études européennes. Dotés d'une approche pédagogique moderne, Gramster 1 et 2 s'appuient sur des sujets
issus de la vie quotidienne et de l'environnement actuel.
m Reflex'English : reconnue d'intérêt pédagogique par le ministère de l'Éducation nationale, cette méthode est basée
sur la méthode papier R e w a r d de M a c m i l l a n d ' O x f o r d . En quatre niveaux - débutant, intermédiaire, avancé et
confirmé - le logiciel s'efforce de couvrir tous les besoins en langue anglaise des apprenants.
m Te l l m e M o r e : éditée par Auralog, cette méthode multimédia est disponible en neuf langues étrangères. Reconnu
d'intérêt pédagogique par le ministère de l'Éducation nationale, ce logiciel est le premier à avoir intégré la reconnaissance
vocale dans le déroulement de son apprentissage.
m Vi f @ x : aujourd'hui disparu, cet outil didactique de formation avait été élaboré par le professeur des Universités à
l'Université Victor-Segalen, Michel Perrin. Ce système, mis au point dès 1989 au DLVP - Département de langues vivantes
pratiques à Bordeaux 2 - permettait un apprentissage des langues allemande, anglaise, espagnole et française par le biais
d'exercices authentiques.
A p p l e t (un) : en français, on dit " a p p l i q u e t t e " ou même, parfois, " a p p l e t t e " . C'est un logiciel qui s'exécute dans
la fenêtre d'un navigateur Web. Cette approche offre un moyen de fournir à l'utilisateur, sans installation d'un logiciel a d
h o c - souvent appelé " c l i e n t l o u r d " -, une application ergonomique et réactive car pour bonne part animée par son
navigateur web plutôt que par le serveur distant.
A u d i o N o m @ d e (Projet) : c'est un volet du projet plus global du lycée François Mauriac d'insertion et de
déploiement de l'ENT - Environnement numérique du travail. Il vise à renforcer le travail en langue par le biais d'un outil tout
à fait novateur : l e b a l a d e u r n u m é r i q u e .
A u p a i r (séjour) : c'est un voyage culturel et linguistique dont l'objectif premier est l'apprentissage d'une langue
étrangère. En règle générale, le travail du jeune au pair consiste à participer à la vie de la famille qui le reçoit : baby-
sitting, tâches ménagères, etc.
A y a n t d r o i t (l'): l'ayant droit est une personne qui bénéficie d'un droit en raison de sa situation juridique, fiscale,
financière ou même d'un lien familial avec le bénéficiaire de ce droit. En règle générale, les héritiers sont considérés comme
des ayants droit.
B a c c a l a u r é a t (le) : diplôme de l'enseignement supérieur, le baccalauréat français clôture trois années de lycée :
seconde, première, terminale. Ce diplôme a d'abord été créé au Moyen Âge avec l'apparition de l'Université de Paris. Il fut
au départ interdit aux filles ; depuis 1924, filles et garçons passent le même examen. C'est Napoléon 1er, en 1808, qui l'a
recréé dans sa forme moderne.
B l e n d e d l e a r n i n g (le) : il s'agit d'un système de formation qui combine, de manière cohérente et suivie, une
partie " p r é s e n t i e l " - en face à face - et une seconde partie, à distance.
B l o g (un) : le mot " b l o g " est l'abréviation de " We b l o g " , et est strictement un dossier de l'évolution du contenu d'un
site Web. C'est un excellent moyen de communiquer avec les autres et une bonne façon d'informer votre " m a i l - l i s t " - vos
abonnés - des nouveaux éléments sur votre site Web qui pourraient leur être utiles.
B u z z (le) : traduit par " b o u r d o n n e m e n t " en anglais, le buzz est une technique marketing qui consiste à créer du
bruit autour d'un nouveau produit ou concept.
C D - R O M (le) : abréviation de Compact Disc Read Only Memory. C'est un disque compact qui peut contenir de
nombreuses données numériques, lisible par un lecteur CD - lecteur de disque optique. Théoriquement, il permet une
conservation quasi infinie des informations enregistrées, mais de récentes recherches ont démontré que lesdites données
pouvaient disparaître après cinq ans de stockage.
C o a c h i n g (le) : apparu dans les années 80, 90 en France et en Europe, le coaching est une discipline qui est orientée,
au départ, vers l'accompagnement puis l'épanouissement du " c o a c h é " . Aujourd'hui, on parle d' " a c c o m p a g n e m e n t
p r o f e s s i o n n e l " pour à peu près toutes les disciplines, et le " c o a c h " est devenu entraîneur au sens large du terme. Le
coaching est avant tout une branche du " m e n t o r a t " - du substantif " m e n t o r " .
C o p y r i g h t (un) : le symbole typographique qui représente le mot copyright est le caractère " © " . Alors que le d r o i t
d ' a u t e u r repose sur l'idée d'un droit personnel de l'auteur ou d'un éditeur, fondé sur une forme d'identité entre l'auteur et
sa création, la protection du copyright se limite à la sphère stricte de l'œuvre, sans considérer d'attribut moral à l'auteur en
relation avec celle-ci, sauf sa paternité ; ce n'est plus l'auteur proprement dit, mais l'ayant droit qui détermine les
modalités de son utilisation.
D r o i t d ' a u t e u r (le) : il se décompose en deux parties, les droits moraux et les droits patrimoniaux. Le droit
d'auteur donne à l'auteur un droit exclusif d'exploitation sur son œuvre. Toute œuvre intellectuelle appartient à un auteur
qui juge souverainement de sa diffusion pendant un temps donné. Durant cette période, toute copie, toute republication sans
son consentement sont interdites. Toutefois, la loi prévoit un certain nombre d'exceptions à l'exercice de ce droit.
FA I (un) : un fournisseur d'accès à l'Internet est, comme sa dénomination l'indique, une entreprise qui propose une
connexion au réseau informatique Internet. En anglais, on signale un FAI par le terme I S P - I n t e r n e t S e r v i c e P r o v i d e r .
Firefox : navigateur Web graphique gratuit dont le code source est libre. il est développé et distribué par la Fondation
Mozilla, aidée par plusieurs centaines de bénévoles.
Flash : Flash désigne cette technologie qui trouve l'une de ses applications principales dans l'animation et l'interactivité
des pages Web, soit avec le logiciel " A d o b e F l a s h " - anciennement " M a c r o m e d i a F l a s h " - qui est utilisé pour
produire ces animations, soit sous le " f o r m a t f l a s h " qui est un format fermé de données d'animations vectorielles
interactives.
FOAD : acronyme de formation ouverte et à distance. Dans sa circulaire du 20 juillet 2001, la D G E F P - Délégation
générale à l'emploi et à la formation professionnelle - donne la définition suivante : une formation ouverte et/ou à distance,
est un dispositif souple de formation organisé en fonction de besoins individuels ou collectifs (individus, entreprises,
territoires). Elle comporte des apprentissages individualisés et l'accès à des ressources et compétences locales ou à distance.
Elle n'est pas exécutée nécessairement sous le contrôle permanent d'un formateur.
G l o b i s h (the) : c'est un mot-valise qui combine " G l o b a l " et " E n g l i s h " . Le Globish se veut être une version
simplifiée de l'anglais qui n'utilise de cette langue que les mots et les expressions les plus communs. Aussi appelé " B r o k e n
e n g l i s h " , le Globish n'est pas formalisé, il se construit plutôt spontanément par la pratique. Incontestablement, le Globish
favorise l'inter-compréhension en situation de communication internationale basique, grâce à son caractère d'immédiateté
mais, aussi, surtout, parce que les besoins nés de la mondialisation sont exponentiels.
HTML : acronyme de " H y p e r t e x t M a r k u p L a n g u a g e " , HTML est un langage informatique de balisage conçu pour
écrire des pages Web, et notamment pour créer de l'hypertexte, d'où son nom.
I n t e r n e t (Bulle) : appelée aussi " b u l l e t e c h n o l o g i q u e " - " d o t - c o m b u b b l e " en anglais - ce fut une période
qui influença grandement les valeurs technologiques à la fin des années 1990. C'est l'introduction en bourse de " N e t s c a p e " ,
en 1995, avec un prix à l'action qui passa de 28 à 75 dollars en une seule journée, qui sonna le début de cette surévaluation
de tous les indices du secteur des TIC. Les " s t a r t u p " fleurissaient partout dans le monde, à une vitesse phénoménale.
I n t r a n e t : réseau informatique interne à une entreprise qui utilise les techniques de l'Internet - IP, serveur HTTP - pour
faciliter la communication et le partage du travail entre les collaborateurs concernés.
iphone : s m a r t p h o n e qui sortit en France le 28 novembre 2007. Cet appareil, comparé à un mobile " n o r m a l " ,
combine les usages d'un téléphone mobile, d'un assistant personnel et d'un baladeur numérique.
Java : créé par S u n M i c r o s y s t e m s , ce langage de programmation est surtout orienté objet. Cette technologie
permet de produire des logiciels indépendants de toute architecture matérielle.
Javascript : inventé par Brendan Eich en 1995, ce langage s'inspire de nombreux autres langages, notamment du J a v a
- cf. la définition - mais en simplifiant la syntaxe pour les débutants. Javascript est un langage de programmation de scripts
principalement utilisé pour les pages Web interactives.
K a r a o k é (le) : manière divertissante de chanter, seul ou devant un groupe de personnes. Le mot " k a r a " veut dire
" v i d e " en langue japonaise, et " O k é " serait le raccourci du mot "orchestre" en anglais. On peut en déduire que le
chanteur n'a pas besoin d'un orchestre pour chanter, ce qui, en effet, est le propre du karaoké.
M e t a v e r s (un) : le mot vient de l'anglais " m e t a v e r s e " , c'est à dire meta-univers. Un metavers est un monde
virtuel, créé artificiellement par un programme informatique, qui héberge une communauté d'utilisateurs présents sous forme
d' " a v a t a r s " . Ces avatars ont la possibilité de se déplacer, d'interagir socialement et même parfois économiquement.
N e w s l e t t e r (une) : appelée en bon français " i n f o l e t t r e " ou " c y b e r l e t t r e " , la newsletter est un bulletin
d'information envoyé directement dans la boîte e-mail de ceux qui y sont abonnés.
N o m a d i s m e (le) : les salariés nomades seraient près d'un million et demi en France, et ce sont généralement des
ingénieurs commerciaux, des techniciens d'intervention, des vendeurs, mais aussi tous ceux qui sont souvent en voyage
d'affaires. Munis d'un ordinateur portable, d'un mobile et d'un agenda électronique, ils passent 80 % de leur temps hors de
leur bureau.
P r o p r i é t é i n t e l l e c t u e l l e (la)
: apparue en 1967 avec la création de l' O M P I * , cette expression veut dire
que l'on accorde un monopole temporaire sur les droits d'utilisation d'une œuvre, considérée comme une œuvre de l'esprit :
invention, solution technique, œuvre littéraire ou artistique, marque, dessins et modèles industriels, logiciels, circuits
intégrés, etc.
PHP : acronyme de " P e r s o n a l H o m e p a g e P r e p r o c e s s o r " , c'est un langage de scripts libre principalement utilisé
pour produire des pages Web dynamiques via un serveur HTTP. Il a été créé par Rasmus Lerdorf en 1994. En raison de la
richesse de sa bibliothèque, on désigne parfois PHP plus comme une plate-forme qu'un simple langage informatique.
P l u g - i n (un): c'est un programme qui interagit avec un logiciel principal, appelé " p r o g r a m m e h ô t e " , pour lui
apporter des nouvelles fonctionnalités. Le terme plug-in est un anglicisme qui provient du verbe " t o p l u g " qui signifie
"brancher".
P o p - u p (window) : en français, l'on pourrait traduire cette expression par " f e n ê t r e i n t r u s e " ou " f e n ê t r e
s u r g i s s a n t e " . Pop-up est une fenêtre secondaire, parfois non sollicitée, qui s'affiche devant la fenêtre de navigation
principale lorsque l'internaute surfe sur l'Internet.
Q c m (un) : questionnaire à choix multiple. Le candidat ne peut pas donner de réponses personnelles et peut choisir ses
réponses au hasard. En outre, il n'a pas à justifier sa réponse. Le défaut majeur d'un tel système est que, si le qcm est mal
conçu, le raisonnement du candidat ne sera pas correctement évalué. Dans les formules informatisées de qcm, l'autre risque
principal est que, à force de répétition, le candidat mémorise les réponses sans même peut-être les avoir comprises.
Q u i z z (un) : c'est un jeu qui consiste en un questionnaire permettant de tester et d'évaluer les connaissances
générales, ou plus orientées vers un domaine précis, d'une personne. Le quizz est parfois présenté sous forme de q c m ou de
questionnaire simple. Sa principale spécificité est que les réponses attendues de la part du candidat sont généralement peu
développées.
S é j o u r l i n g u i s t i q u e (le) : terme couramment utilisé pour désigner l'apprentissage d'une langue dans un pays
étranger. En règle générale, dans le séjour linguistique, on trouve : un cours de langue, un hébergement, des programmes
sportifs et/ou culturels. De nos jours, les séjours linguistiques concernent aussi bien les adolescents que les adultes.
Skype : ce logiciel vous permet de communiquer avec vos proches, quelle que soit votre situation géographique. Les
conversations audio, tout comme l'échange de messages texte, sont sécurisés et, dans l’édition 2007, la visioconférence a fait
son apparition. Aujourd'hui, en plus de la communication entre PC, Skype propose trois nouvelles options : " S k y p e i n " vous
permet de recevoir des appels. " S k y p e o u t " vous permet d'émettre des appels et de bénéficier d'un vrai numéro de
téléphone Skype. Et, enfin, " Vo i c e m a i l " met à votre disposition une messagerie vocale.
S m a r t p h o n e (le) : en français, on pourrait traduire ce substantif par " t é l é p h o n e f u t é " . Le smartphone est un
téléphone mobile qui bénéficie également d'un P D A - P e r s o n a l D i g i t a l A s s i s t a n t - pour une meilleure gestion de son
temps. Bien d'autres fonctionnalités sont exploitables comme, par exemple, la navigation sur l'Internet, la consultation de
ses e-mails, l'utilisation de M S N ou d'une autre messagerie instantanée, et même la navigation G P S .
Ta b l e a u b l a n c i n t e r a c t i f (TBI) : un Tableau blanc interactif, ou TBI, est l'un des éléments d'un dispositif
interactif de visualisation collective, lequel s'accompagne d'un ordinateur et d'un vidéoprojecteur. Ce dispositif permet de
projeter l'écran de l'ordinateur et de piloter ce dernier à partir du tableau, à l'aide d'un stylet ou du doigt selon les modèles.
To i l e (la) : autre nom donné au Web, calque de l'anglo-américain Web, qui veut dire toile.
Tu t o r i e l (des tutoriaux) : en informatique, un tutoriel représente un document qui favorise de manière concrète
de l'autoformation efficace sur un logiciel ou un langage. C'est un outil pédagogique qui peut aussi bien prendre la forme d'une
vidéo que d'un fichier texte. Il est à noter que l'on écrit " t u t o r i a u x " au pluriel car cet anglicisme provient du mot
" t u t o r i a l " . Pour les puristes, écrire " t u t o r i e l " au singulier et " t u t o r i e l s " au pluriel !
We b c a m (une) : synonyme " N e t c a m " , c'est une caméra numérique miniaturisée qui est destinée à enregistrer, et à
diffuser, généralement en direct, des images animées sur un site Internet. La webcam se connecte à un ordinateur, via un
port U S B , et son but est de produire des images, même en définition standard, pour être en mesure de les transmettre en
bas débit.