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SOMMAIRE
BIBLIOGRAPHIE……………………………………………………………................58
CHAPITRE 1
1.3.Liaisons composées
Une liaison composée est obtenue par association cohérente de liaisons élémentaires.
* Appui plan/Linéaire rectiligne/Ponctuelle
donne : liaison complète
* Appui plan/Linéaire rectiligne
donne : liaison glissière
* Linéaire annulaire/Appui plan
donne : liaison pivot
* Association Rotule/Ponctuelle
donne : liaison sphérique à doigt
1.4.Définition modélisation :
En analyse d’un objet technique existant, la modélisation permet de comprendre le
fonctionnement, de mettre en évidence certaines propriétés, de justifier voire même d’améliorer
certaines solutions technologiques du produit étudié.
En conception, la modélisation permet de prévoir des événements physiques, de déterminer ou
optimiser des formes, de déterminer des positions et des dimensions alors que le produit n’existe
pas encore.
Le nombre de degré de liberté d’une liaison est le nombre de mouvements relatifs indépendants
que la liaison autorise entre les deux solides Ce nombre est au maximum égal à 6.
Quand le nombre de degrés de liberté est égal à 0, les deux solides sont en liaison complète ; on
l’appelle : Liaison d’encastrement.
Quand le nombre de degré de liberté est égal à 6, les deux solides n’ont aucune liaison ; on
l’appelle : Liaison libre.
1.5.3.Mécanismes
Un mécanisme est un ensemble de solides liés entre eux par des liaisons, dans le but de réaliser
une ou plusieurs fonctions telle que :
- Transmission avec ou sans transformation de mouvements
- Transmission d’actions mécaniques (forces ou couples)
• Du vecteur M, moment en un point des actions mutuelles entre ces deux pièces.
Son écriture au centre de la liaison (centre de réduction) se réduit à ces deux vecteurs que l'on
appelle ses éléments de réduction.
1.6.2.Torseur cinématique
Le torseur cinématique d'un solide par rapport à un référentiel R quelconque est entièrement
défini par deux vecteurs :
• Le premier, caractéristique du champ des vitesses et indépendant du point d'expression du
torseur, décrit le comportement rotatif du solide :
• Le second, exprimé en un point A du repère correspond à la vitesse du point A
appartenant au solide par rapport à R :
0X2/10Y2/10
T νS/R 0α0β0γ
Z2/1
=A et = A
L2/10M2/100
T νS/R U0V00γ
Z2/1
=A et = A
00M2/1Y2/1
T νS/R Uα0000
N2/1Z2/1
=A et = A
0X2/1M2/1
T νS/R 0α0000
Y2/1N2/1Z2/1
=A et = A
L2/10M2/1
T νS/R U00000
Y2/1N2/1Z2/1
=A et = A
kX2/1X2/1
T M2/1Y2/1N2/1 νS/R kαα0000
=A Z2/1 et = A
L2/1X2/1X2/1
T M2/1Y2/1Y2/1 νS/R 000000
=A N Z Z et = A
2/1 2/1 2/1
Page 9 N.FARES & E.BOUHAMED & I.HAMZA
Conception 2 LMD1 /S2
Y C
B
Z
X
L’élaboration d’un shémas cinmatique se resume en quatre étapes :
• On rassemble sous formes de groupes les pièces qui sont fixes les une par rapport aux autres
• Les groupes ainsi obtenues sont appelés classes d’équivalence et qui sont généralement
désignés par une lette E1= 2,3,…. .
Pour notre exemple ; les classes d’équivalence sont comme suit :
E1 = {1, 2, 3} E2 = {4} E3 = {5, 6} E4 = {7}
(3 est riveté à 1 et 2 est soudé à 1 : 1,2 et 3 forment donc la classe d’équivalence E1).
où chacune des classes d’équivalence est représentée par une ellipse portant le même nom, puis,
par des flèches entre ces ellipse qui symbolise les liaisons définies précédemment.
• On y indique pour chaque liaison :
- Le nom de la liaison mécanique
- Le centre de la liaison mécanique
- L’axe de la liaison et/ou la normale au plan de contact.
E3
E4 Rotule (C)
E1 E2
C
B
Z E3
X E4
Page 13 N.FARES & E.BOUHAMED & I.HAMZA
Conception 2 LMD1 /S2
Exemple :
Utilisation de deux roulement à bille situés à chaque extrémité de l’arbre 1, modélisables l’un par
une liaison rotule et l’autre par une liaison linéaire annulaire.
Sur le schéma d’architecture, figurent toutes les liaisons élémentaires se situant dans la zone de
guidage.
3. Applications d’évaluation :
08 – 06 S. Cylindrique Soudage X
Goupille élastique
07 – 06 Filetage/Taraudage (14) : Freinage par X
obstacle de l’écrou 07
2) Indentifier les classes d’equivalence en indiquant la quantité de chaque pièce si celle-ci est
différente de 1:
Classe d’équivalence E1 liée à la pièce 01 :
E1 = {01, 03, 04 (x2), 12 (x2), 13 (x2)}
Classe d’équivalence E2 liée à la pièce 02 :
E2 = {02, 04 (x2), 05, 10, 11 (x2) }
Classe d’équivalence E3 liée à la pièce 06 :
E3 = {06, 07, 08, 14 }
Classe d’équivalence E4 liée à la pièce 09 :
E4 = {09, 15 (x2)
3) Identifier les liaisons entre les classes d’équivalence :
E4
E3
C D
A
B
E1 Y
E1
X Z
X
DT 01
La borne reglable est un mécanisme employé pour regler la hauteur d’une charge à une limite
disirée
L’utilisateur en tournant la vis de maneuvre (06) autour de l’axe X fait translater le coulisseau(4)
par rapport au corps (2) suivant l’axe X et provoque la montée ou bien la descente du doigt(3)
par rapport au corps .
Questions :
1) Indentifier les classes d’equivalence /
Classe d’équivalence E1 liée à la pièce 01 :
E1 = {01, 04, 06, 07, 08}
Classe d’équivalence E2 liée à la pièce 02 :
E2 = {02}
Classe d’équivalence E3 liée à la pièce 03 :
E3 = {3}
Classe d’équivalence E4 liée à la pièce 05 :
E4 = {05)
Pivot glissant
(A,Ay) Glissière (D, Dx) Hélicoïdale (C, Cx)
CHAPITRE 2
R2 1 X2 Y2 Z2
T2 1 = = 1 1 1
M2 L2 M2 N2
A 1 A
1 1 1 A,x,y,
FT Transmettre
2 des efforts
FT Être démontable
3 Optionnelle
F4 Résister à
L’environnement
Eléments Filetés :
- Pas de jeu dans l’axe
- Vis
de la vis.
- Ecrou
- Possibilité de
- Boulon
démontages
- Goujon
fréquents
- Vis de pression
Règles:
o La limite de la matière est représentée en trait fort et le creux des dents en trait fin.
o L’assemblage d’une vis et d’un écrou nécessite qu’ils aient les mêmes caractéristiques
principales à savoir : diamètre nominal, profil du filet, nombre de filets, pas, et sens de
l’hélice.
o Le pas est la dimension axiale entre deux filets issus d'une même hélicoïde. C'est aussi la
valeur de la translation pour un tour de vissage (ou dévissage).
le serrage le plus énergétique est obtenue par les têtes H et Q puis par les vis CHC qui presentent
l’avantage d’être logés dans un chambrage
Suivant les dimensions , la tige peut être complètement ou partiellement filetée .
Remarque :
La classe de qualité est parfois gravée sur la tête de la vis, elle définit la résistance à la traction
du vis.
Exemples d’application :
Application :
2. Liaison Glissière :
2.1.Introduction:
Le guidage en translation est la solution constructive qui réalise une liaison glissière entre
deux pièces ou ensembles de pièces.
Le seul mouvement relatif possible entre les deux pièces ou ensembles de pièces est une
translation rectiligne.
•
R2 1 0 Y2 Z2
T2 1 = = 1 1
M2 L2 M2 N2
A 1 A
1 1 1
A,x,y,z
Guidage en translation
2.7.Risque d’arc-boutement :
Le phénomène d’arc-boutement se traduit par le basculement du coulisseau (figure en dessous),
entraînant une impossibilité de déplacement par rapport à la glissière (quelle que soit l’intensité
de l’effort).
3. Liaison Pivot :
Introduction:
• Le guidage en rotation consiste à réaliser une liaison PIVOT entre un arbre et un alésage.
• Il existe 4 solutions principales permettant de réaliser guidage en rotation :
- par contact direct
- par interposition d'une bague de frottement
- par interposition d'éléments roulants
- par interposition d'un film d'huile
Contraintes
Type de guidage en rotation
précision Vitesse de rotation Efforts à transmettre
par contact direct - -- -
par interposition de bague de frottement + + +
par interposition d'éléments roulants ++ ++ +++
3.2.1.Types de coussinets
1) Coussinets nécessitant une lubrification continue (en bronze, fonte, …)
Il est nécessaire de prévoir un dispositif de graissage afin d’assurer une présence continue de
lubrifiant pendant le fonctionnement
Remarques :
- La fabrication en grande série permet des prix de revient intéressants.
- Le roulement constitue un atout qui peut être facilement changé en cas d’usure.
- La valeur du jeu fonctionnel est garantie par le fabricant.
3.3.4.Désignation normalisée :
Exemple : roulement 30 BC 02 : Roulement rigide à billes Ø30 série 02.
30 : Diamètre de l’arbre supportant le roulement.
BC : Type du roulement.
02 : Série qui permet de déterminer le diamètre extérieur et la largeur
3.3.5. Critères de choix
Le roulement est choisi en fonction de plusieurs critères : Vitesse de rotation ; Direction et
intensité des efforts.
∅D
FIXE
∅13 k6
∅40 H7
TOURNANT
Ajustement SERRE
• Ajustements :
- Les bagues intérieures tournantes sont montées SERREES : Tolérance de l’arbre : k6
- Les bagues extérieures fixes sont montées GLISSANTES : Tolérance de l’alésage : H7
• Arrêts axiaux des bagues :
- Les bagues intérieures sont arrêtées en translation par quatre obstacles:A, B, C, D
- Les bagues extérieures sont arrêtées en translation par deux obstacles :E et F
TOURNANT
∅40 M7
∅13 g6
FIXE
FIXE
C D
∅45
∅14
m6
H7
A B
TOURNANT
A B
D
C
TOURNANT
A B
∅45 P7
∅14 f6
C
D
FIXE
D
C
A B
3.4.Applications :
Echelle 1:2
(Meule
)
∅ 40 k6
∅ 96 H7
∅ 84 H7
∅ 36 k6
L’arbre porte meule (2) est guidé en rotation par deux roulements (3) et (4). Répondre aux
questions suivantes :
a) Colorier l’ensemble des pièces en rotation
b) De quel type de roulement s’agit-il ? Roulement à billes à contact radial
c) Est-ce un montage à arbre ou à alésage tournant ? Arbre tournant
d) Quelles sont les bagues montées serrées (extérieures ou intérieures) ? Bagues intérieures
e) Identifier les obstacles arrêtant ces bagues axialement (A, B, C, D, E, F, G, H) : E, F, G, H
f) Les bagues extérieures sont-elles montées avec jeu ou avec serrage ? Avec jeu (glissantes)
g) Identifier les obstacles arrêtant ces bagues axialement (A, B, C, D, E, F, G, H) : C, D
h) Donner la tolérance des portées des bagues intérieures situées sur l’arbre : k6
i) Donner la tolérance des portées des bagues extérieures situées sur l’alésage : H7
j) Coter les portées de roulement sur l’arbre (2) .
k) Coter les portées de roulement sur les alésages (1) et (8).
Echelle 3 :4
∅ 35 f6
∅ 52 P7
∅25 f6
∅ 72 P7
La jante d’une roue est fixée sur un ensemble moyeu/tambour de frein (2) . Cet ensemble est
guidé en rotation autour de la fusée de l’essieu (1) avec deux roulements (3) et (4) :
a) Colorier l’ensemble des pièces en rotation
b) De quel type de roulement s’agit-il ? Roulements à rouleaux coniques
c) Est-ce un montage à arbre ou à alésage tournant ? Alésage (moyeu) tournant
d) Est-ce un montage direct en « X » ou indirect en « O » ? Montage en « O »
e) Comment appelle-t-on l’écrou (6) ? Ecrou à encoches
f) Quelle est la fonction de la rondelle (7) ? Freiner par obstacles l’écrou à encoches (6)
g) Choisir une rondelle frein (7) entre les deux rondelles ci-contre et justifier :
(A) ou (B) : Rondelle frein (A) possédant une languette interne.
h) Les bagues intérieures sont montées serrées ou avec jeu ? Avec jeu
i) Donner la tolérance des portées des bagues intérieures situées sur l’arbre : f6
j) Les bagues extérieures sont-elles montées serrées ou avec jeu ? Serrées
k) Donner la tolérance des portées des bagues extérieures situées sur l’alésage : P7 ou R7
pour charges élevées
l) Quel élément permet de régler axialement le jeu du montage des roulements ? Ecrou à
encoches (6) (réglage sur le bagues intérieures montées avec jeu sur l’arbre 2)
m) Coter les portées de roulement sur la fusée de l’essieu (1)
n) Coter les portées de roulement sur l’ensemble moyeu/tambour de frein (2).
4. Etanchéité :
Bien qu’elle passe inaperçu, l’étanchéité a un rôle à ne pas négliger .
Une des raisons de l’explosion dramatique de la navette spatiale Challenger est justement la
défaillance d’un joint non compatible.
4.1.Fonction étanchéité :
Soit deux solides S1 et S2 (voir schéma ci-contre) possédant des surfaces de contact communes,
séparant deux milieux contenant des fluides distincts et/ou ayant des pressions différentes.
Le dispositif d’étanchéité doit : S1 S2
• Empécher les impuretés du milieu extérieur
Pression p
d’accéder aux surfaces à protéger.
• Empécher le fluide de s’échapper vers le
Milieu ext. pression
milieu extérieur. atmosphérique pa
4.2.Types d’étanchéité :
Selon la liaison (fixe ou mobile) entre les deux solides S1 et S2, on distingue les types
d’étanchéités suivantes :
Mouvement relatif S1/S2 Type d’étanchéité à réaliser
Mobile en Translation
Etanchéité DYNAMIQUE
( tige et corps du vérin)
4.2.1.Etanchéité statique :
• Par contact direct :
Etanchéité assurée uniquement par l’état des surfaces en contact entre S1 et S2, sans élément
d’étanchéité supplémentaire (sans joint). Cette étanchéité peut être réalisée soit :
- En rodant les surfaces de contact à lier l’une sur l’autre afin d’obtenir des états des
surfaces parfaits. Exemple : Raccord à joint cônique
Exemple : Vis de
vidange
4.2.2.Etanchéité Dynamique :
Les technologies mises en œuvre dépendent des mouvements relatifs entre les deux pièces.
•Cas d’une translation :
Dans ce cas, on utilise des joints toriques ou de section sensiblement carrée :
Lèvr
e
5. Applications d’évaluation
Application N°1 : Montage de roulement et étanchéité
On se propose de transformer la liaison pivot entre (3) et (10) en plaçant un roulement à une
rangé de billes à contact radial.
Compléter le dessin de cette liaison en assurant l’étanchéité et en indiquant les ajustements
nécessaires.
Se référer à l’annexe de ce chapitre pour les composants technique .
Ajustements
BIBLIOGRAPHIE
Guide des sciences et techniques industrielles – Jean LOUIS_FANCHON
Spécification géométrique des produits (GPS) LIVRET NF ISO 1101 Février 2005 -Indice de
classement : E 04-552