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automobile au
Brésil
Actualisation au 31 mai 2005
© MINEFI – DGTPE Prestation réalisée sous système de management de la qualité certifié AFAQ ISO 9001
Distribution des ventes Par exemple, l’avantage fiscal octroyé aux véhicules de cylindrée inférieure
automobiles, selon le type de ou égale à 1 000 cm3, depuis la mise en place du régime de la « voiture
combustible populaire » au début des années 90, a longtemps favorisé leurs ventes, qui ont
Alcool / atteint jusqu’à 71% des nouvelles immatriculations en 2001. En août 2002, le
Année Essence
flex fuel
gouvernement a toutefois réduit cet avantage et la part des « populaires »
1979 99,7% 0,3%
dans les ventes a diminué à 57,3% en 2004.
1980 71,5% 28,5% Par ailleurs, le plan « pro-alcool » de 1975, qui rendait obligatoire
1985 4% 96% l’incorporation de 12% (25% aujourd’hui) d’alcool éthylique dans l’essence
1990 86,8% 13,2% commercialisée au Brésil, et favorisait la production de véhicules
1995 97,7% 2,3% fonctionnant à l’alcool carburant, a eu d’importantes conséquences sur les
2000 99,2% 0,8% ventes de véhicules à alcool, qui ont représenté jusqu’à 96% des ventes
2001 98,8% 1,2% totales en 1985. La pénurie d’alcool carburant dans les années 90 a toutefois
2002 96,1% 3,9% entraîné une perte de confiance de la part des usagers, et son marché n’a été
2003 93,5% 6,5%
relancé qu’en 2003 avec l’introduction de la technologie « flex-fuel », qui
permet aux véhicules de fonctionner indifféremment à l’essence, à l’alcool,
2004 74,6% 25,3%
ou à n’importe quel mélange des deux. Cette technologie a modifié en
Source : Anfavea
profondeur le parc automobile brésilien, les véhicules flex-fuel ou
bicombustibles se substituant aux véhicules à alcool. Selon l’Anfavea
Parts de marché des principaux
(association brésilienne des constructeurs automobiles), les véhicules
constructeurs automobiles
bicombustibles ont représenté 33% des immatriculations en 2004, contre
Parts de 4,3% seulement en 2002. En 2007, elles pourraient en représenter 70%.
Nbre
Groupe marché
Usines
2004 Acteurs du marché
VW 5 22,81% Douze constructeurs produisent aujourd’hui des automobiles et/ou utilitaires
Fiat 3 22,02%
légers au Brésil, la plupart d’entre eux s’étant implantés industriellement
après 1995, afin de disputer un marché prometteur aux quatre constructeurs
GM 4 23,19%
« historiques » : Fiat, Volkswagen, General Motors et Ford. Parmi les
Ford 3 12,02%
nouveaux venus, figurent en particulier les constructeurs français :
Sous-Total 80,04%
-Renault : présent industriellement au Brésil depuis 1995, le groupe y
PSA 2 3,97% possède un complexe industriel comprenant une usine d’assemblage de
Renault 3 3,41% véhicules (produisant les modèles Scénic, Clio, et Clio Sedan), une usine de
Daimler 2 2,64% moteurs, une usine d’emboutissage, et une usine de véhicules utilitaires,
Toyota 2 3,09% produisant le Renault Master, et les Nissan Frontier et Nissan Xterra ;
Honda 1 3,20% -Peugeot-Citroën : implanté industriellement au Brésil depuis 1999, PSA y
Mitsubishi 1 1,32% possède une usine d’assemblage de véhicules, produisant les modèles Xsara
Volvo 2 0,40%
Picasso, C3 et 206, 206 S, ainsi qu’une usine de moteurs.
Il faut également noter que 7 constructeurs produisent des véhicules lourds
Nissan 1 0,53%
(camions et/ou autobus), parmi lesquels un seul brésilien, Agrale.
Agrale 4 0,27% Par ailleurs, le Sindipeças (Syndicat national des équipementiers
Iveco 2 0,30% automobiles) compte 461 entreprises membres, dont 78,5% à capitaux
Scania 1 0,41% étrangers, totaux ou partiels.
Land
Rover 1 0,11% Investissements
Autres 0,32% L’industrie automobile brésilienne a bénéficié de près de 27,9 Mds USD
Source : Anfavea d’investissements entre 1994 et 2003, dont 62% en provenance des seuls
constructeurs. Ceux-ci correspondent à la vague d’implantations des
constructeurs et des équipementiers les ayant accompagnés, ainsi qu’à la
modernisation des unités de production des constructeurs plus anciens, et au
lancement de nouveaux modèles.
Balance Commerciale Un solde excédentaire croissant
Les importations de VP, VUL, camions, bus et pièces détachées se sont
élevées à 2,95 Mds USD en 2004, soit une hausse de 24,4% par rapport à
2003, en raison notamment de la reprise économique brésilienne et de la
hausse des exportations de véhicules, qui a engendré une augmentation des
importations de pièces automobiles. En volume, les ventes brésiliennes de
véhicules importés se sont élevées à 62 063 unités, dont 68,5% en provenance
Importations et exportations de d’Argentine, du fait d’un accord automobile entre les deux pays et de la
VP, VUL, camions, bus et pièces stratégie, adoptée par certains constructeurs automobiles, de produire des
détachées (en M USD) gammes de véhicules complémentaires au Brésil et en Argentine.
2002 2003 2004
Les exportations de VP, VUL, camions, bus et pièces détachées se sont,
pour leur part, élevées à 7,21 Mds USD en 2004, en progression de 33,6% par
Import 2 480,7 2 374,8 2 953,8 rapport à 2003. En volume, les exportations brésiliennes de véhicules se sont
élevées à 649 568 unités, en progression de 21,2% par rapport à 2003. La
Export 4 096,4 5 394,6 7 205,3 taille encore trop limitée du marché brésilien et la nécessaire rentabilisation
des investissements réalisés par les constructeurs et les équipementiers font
Solde 1 615,7 3 019,8 4 251,5
du développement des exportations la priorité de la plupart des entreprises du
Source : Secex secteur. Du total de ces exportations, près de 70% sont réalisées vers les pays
d’Amérique du Sud et vers le Mexique, favorisées par les accords
automobiles Brésil-Mexique et Brésil-Argentine, qui ont été signés par le
gouvernement brésilien en 2002, et qui établissent une réduction des droits de
douane en fonction d’un certain nombre de quotas.
Accès au marché Protection tarifaire et fiscalité élevées
Les droits de douane en vigueur pour l’industrie automobile ont été établis
Taux de l’IPI des véhicules dans le cadre du régime spécial du Mercosur : ils s’élèvent à 35% pour les
particuliers véhicules automobiles en provenance de pays tiers, et sont compris entre
Alcool / 14% et 18% pour les pièces automobiles, selon leur nature.
Essence Flex
Fuel
Il faut y ajouter un impôt sur les produits industrialisés (IPI) qui varie, pour
les véhicules particuliers, de 7% à 25% selon la cylindrée du véhicule et le
≤ à 1000
cm
3 7% 7% type de carburant utilisé. Le taux d’IPI s’élève à 10% pour les utilitaires
légers, à 5% pour les camions et à 0% pour les autobus.
Entre L’ICMS (impôt sur la circulation des marchandises et les services) est une
1000 et 15% 13%
2000 cm
3 autre taxe sur la valeur ajoutée, perçue par l’Etat fédéré dans lequel est
réalisée la transaction ; le taux appliqué à la vente de véhicules dans l’Etat de
> à 2000
3 25% 20% São Paulo est de 12%.
cm
Enfin, le PIS (contribution au programme d’intégration sociale) et le Cofins
Source : Anfavea (contribution pour le financement de la sécurité sociale), deux taxes sur le
chiffre d’affaires, atteignent 11,6% dans le secteur automobile.
A noter que l’importation de véhicules d’occasion est interdite au Brésil
(Arrêté Ministériel Decex nº08, du 13.05.1991, et Régime Commun du
Mercosur). L’importation des pièces d’occasion est, pour sa part, réglementée
par les arrêtés ministériels DECEX n° 8/91, n° 370/94, et MDIC n° 535/03,
qui limitent les importations de biens d’occasion aux équipements n’ayant
pas d’équivalent national, et à ceux pour lesquels la demande est réalisée
avant la limite de leur durée de vie utile.
Perspectives Favorables à court terme et défavorables à long terme
Les prévisions des professionnels du secteur automobile font état de
perspectives favorables à court terme. Pour 2005, l’Anfavea estime que le
secteur enregistrera une production record de 2,3 M d’unités, tous véhicules
confondus, soit une progression de 5% par rapport à 2004. Les exportations
joueront encore un rôle prépondérant dans le développement de la production
en 2005, avec un montant également record projeté, de 8,9 Mds USD, en
hausse de 7% par rapport à 2004. Les ventes nationales de véhicules
devraient, pour leur part, s’élever à 1,64 million d’unités en 2005, en
croissance de 4% par rapport à 2004. Malgré ces perspectives favorables à
court terme, les constructeurs automobiles alertent les autorités sur des
difficultés structurelles qui, à terme, peuvent avoir un impact négatif
important sur le secteur. Tout d’abord, les exportations, déjà affectées par la
revalorisation du real par rapport au dollar, sont également menacées par
d’importants pays importateurs du Brésil, tels que la Chine et le Mexique.
Ceux-ci sont, en effet, en phase de développement de leur propre industrie
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l’interprétation de l’information contenue dans cette Version originelle du 01/09/2003
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