Museos Científicos Coruñeses

Une brouche faite par:

Museos Científicos Coruñeses

Monographies de
communication scientifique
Réalisée dans le cadre du programme
07
d’Excellence EUR-OCEANS

les changements
climatiques
L
e changement climatique
est un sujet d’attention
depuis une vingtaine
d’années. Depuis, le sujet
prend de plus en plus de place
dans les médias et dans les
discussions. C’est devenu une
préoccupation citoyenne, l’objet de
campagnes publicitaires et de
différentes initiatives politiques.
Les musees scientifiques de la
Corogne ont recueilli les
principales interrogations du
grand public sur le sujet,
énoncées sous forme de
questions, afin d’y répondre dans
cette brochure.
Le temps qu’il fait et le climat
Le temps est l’ensemble de
tous les paramètres physiques et
chimiques de l’atmosphère dans un
endroit donné et à un moment
donné. Ces paramètres peuvent
être mesurés (température,
vitesse du vent, quantité de
pluie, etc).
Le climat ne peut
pas se mesurer ; il ne
fait pas référence à une
réalité physique mais
virtuelle, c’est une moyenne.
On parle de climat pluvieux
mais nous ne savons pas
avec certitude quels
jours il va pleuvoir.
■ L’année 2007 a commencé sans
neige à des endroits où habituellement
l’hiver est très dur : Est ce dû au
changement climatique?
C
et hiver a été plus doux que d’habitude en Espagne, dans
plusieurs régions d’Europe et en Amérique du Nord.
Quelque chose de similaire a eu lieu en 2006, mais cette
année-là l’hiver avait été très rude en Russie. Le fait que nous
ayons l’impression que le temps se comporte bizarrement
une ou plusieurs années ne signifie pas que le climat ait
changé. Le climat est une mesure à long terme du temps météo-
rologique. Il faudrait qu’il y ait beaucoup d’hivers inhabituels dans
le même endroit pendant des décennies pour pouvoir dire que là,
un changement climatique a eu lieu. Et cela modifierait égale-
ment la faune, la flore et le paysage de l’endroit.
■ Est ce que l’année 2006 a été la plus
chaude de l’histoire?
N
on, même si pour les Etats Unis elle l’a effectivement été. Si
nous prenons en compte toute la planète, 2006 a été la sixiè-
me année la plus chaude depuis 1861, date à laquelle on
a commencé à enregistrer des mesures globales de températu-
re. C’est 1998 qui détient le record, et d’après l’Organisation
Météorologique Mondiale, suivent les années 2005, 2002, 2003 et
2004. Bien que la température n’augmente pas chaque année et
qu’il y ait des oscillations, la tendance au long des trente dernières
années est à la hausse. C’est cela qu‘on appelle réchauffement
global : la température moyenne de la surface de la Terre a
augmenté de 0,7°C depuis le début du XXème siècle.
■ Le CO2 et l’effet de serre sont ils les
coupables du réchauffement
climatique?
B
ien qu’aujourd’hui nous le rendions responsable du réchauffe-
ment, c’est grâce à l’effet de serre que nous vivons sur une
planète confortable, avec une température moyenne d’envi-
ron 14°C. Sur la Lune, qui n’est pas plus éloignée du soleil, la tempé-
rature moyenne est de -18°C. La différence vient du fait que la Terre
a une atmosphère qui retient la chaleur et évite qu’elle s’échappe
dans l’espace. C’est l’effet de serre, dû au dioxyde de carbone (CO2) et
autres gaz (vapeur d’eau, méthane,...). Le problème du réchauffe-
ment global apparaît lorsque cet effet de serre naturel est ren-
forcé par tout le CO2 qui est émis chaque fois qu’on brûle des
combustibles fossiles (principalement pétrole et charbon).
L’ e f f e t d e s e r re
La lumière Les gaz atmosphériques (CO2, méthane,
du soleil vapeur d’eau, etc..) réduisent la quantité de
réchauffe chaleur que la planète émet vers l’espace
la Terre
 Répartition

■ Y a-t-il des gaz et

fumées polluantes qui
refroidissent la
■ Est ce qu’en respirant nous
Le Canada

planète? 2%
participons à l’augmentation les Etats Unis 21%
Les émissions de CO2
du taux de CO2? et autres gaz à effet de
d’Amérique

L
a respiration n’est pas responsable de l’aug- serre sont la principale
mentation actuelle du CO2 atmosphérique car cause du réchauffement. L‘Amérique Centrale
il provient de la combustion de molécules (hydra- D’autres polluants, en particu- 1%
tes de carbones et graisses) fabriqués en fin de compte lier des particules solides qui
par les plantes, à partir du CO2 qu’elles capturent de l’at- flottent dans l’atmosphère, sem- L‘Amérique de Sud
mosphère. Cependant en brûlant des combustibles fos- blent causer un refroidissement mais 3%
siles, de grandes quantités de carbone, qui étaient stoc- leur influence sur la température globale est
kées dans le sous-sol, sont émises dans l’atmosphère. moindre que le réchauffement dû au CO2.

Te m p é r a t u re e t C O 2 ( p p m ) ■ Si le CO2 continue
a augmenter, la
température
18ºC
continuera-t-elle
La température moyenne

16ºC aussi a augmenter?

L
14ºC a température et la concentra-
12ºC tion de CO2 dans l’atmosphère
10ºC ont évolué parallèlement durant
8ºC les derniers 650 000 ans ; les périodes
6ºC les plus chaudes de la Terre coïncident
4ºC avec plus fortes quantités de CO2.
400.000 350.000 300.000 250.000 200.000 150.000 100.000 50.000 0
Années écoulées depuis 1950 (0 = l’année 1950) Mais, si nous nous intéressons à des
périodes plus courtes, la coïncidence
n’est pas exacte. Au cours des 150
La concentration de CO2 (ppm)

300
280 dernières années, la quantité de CO2
260 n’a pas cessé d’augmenter, alors que
240 la température a stagné au milieu du
220 XX ème siècle à cause d’autres fac-
200 teurs qui refroidissent le climat.
180 Cependant, l’augmentation actuelle
160 du CO2 est le facteur qui influence
400.000 350.000 300.000 250.000 200.000 150.000 100.000 50.000 0
Années écoulées depuis 1950 (0 = l’année 1950)
le plus, et continuera à provoquer
le réchauffement de la planète.

■ Y a-t-il des changements ■ Comment peut on connaître

au niveau du Soleil qui le climat du passé?

L
produisent des changements es premiers enregistrements météorolo-
giques remontent seulement à la moitié du
climatiques sur la Terre? XIXème siècle. Cependant il est possible de

L
es changements dans l’orbite de la Terre, et dans
l’inclinaison de son axe, modifient la quantité et
la distribution de lumière qui nous parvient du
Soleil. Ces variations se produisent au cours de longs
cycles de temps et sont considérées comme la prin-
cipale cause des glaciations successives qui ont eu
lieu au cours du dernier million d’années. L’activité
du Soleil varie aussi en fonction de cycles plus courts
(de 11 à 80 ans) mais son influence sur le réchauffe-
ment global est n’a pas été mise en évidence.
reconstituer en détail le climat d’il y a des centaines
de milliers d’années grâce à la glace des pôles.
Lorsque la neige tombe, elle capture des petites
bulles d’air qui fournissent de précieuses informations
sur la température globale, la concentration de CO2 et
d’autres indicateurs du climat à ce moment précis. Plus
on creuse profond dans la glace, plus on remonte dans le
temps. Pour remonter plus loin encore et connaître le cli-
mat des millions d’années avant notre ère, on utilise des
données géologiques (roches, sédiments, fossiles, etc.)
des émissions mondiales de CO2
Source: Energy Information

■ Allons nous mourir de chaleur?

Administration, USA (2005)

L’hiver va-t-il disparaître?

La Rusie et

T
L’Asie Centrale 25 es prédictions pour la fin du XXI ème siècle envisa-
L‘Europe gent une augmentation de température allant
7%
17% 22% Le Japon jusqu’à 1,8°C dans un monde avec une population
Proche L‘Est Asiatique 4% stable et utilisant des énergies ‘propres’ ou bien, une aug-
Orient
mentation allant jusqu’à 4°C dans le cas d’un scénario
5%
de croissance économique rapide avec l’utilisation soute-
20
4% Le Sud-Est Asiatique nue de combustibles fossiles. Quel que soit le scénario, nos
5%
L‘Afrique hivers seront plus doux mais ils ne disparaîtront pas.
Le Sud Asiatique

4%
■ Est ce que le changement
Autres
4%
15
climatique va affecter tout le
2%
La Australie et
la Nouvelle Zéelande monde de la même façon?

D
ans un premier temps le réchauffement sera plus
important dans les régions proches du Pôle Nord,
d’autres endroits pourront par contre se refroidir un
Les émissions de CO 2 en 10 peu. Vers le milieu du siècle le réchauffement sera généra-
tonnes par personne lisé bien que moins intense dans les régions tropicales de
l’hémisphère sud. Le sud de l’Europe est une zone
Source: Energy Information
Administration, USA (2005) particulièrement sensible à la variation climati-
que. On prévoit une augmentation des sécheresses et
une réduction de la disponibilité d’eau, qui affectera les
5
activités agricoles et le tourisme.
Media Mundial

■ Est ce la première fois que le

climat change? A-t-il fait
0 auparavant plus chaud que de
l'A riquis
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la

le

■ Sommes nous en train de vivre un changement

l'A

L
e climat de la Terre a constamment changé.
Depuis que nos ancêtres ont commencé à marcher
naturel ou bien provoqué par nous-même? sur leurs deux pattes, il y a 4 millions d’années, il y a

L
es changements climatiques
peuvent être causés par des
variations de la quantité de
lumière qui arrive du soleil ou par l’ac-
tivité volcanique ; causes dites naturel-
les. Dans certains endroits, ces chan-
gements peuvent être très brutaux
(variations de température de 10°C en
quelques années), mais au niveau glo-
bal ils sont beaucoup plus lents (à la fin
des glaciations le taux d’augmentation
était de 2°C par millénaire). Le dernier
rapport scientifique du GIEC établit que
les activités humaines sont la prin-
cipale cause de l’actuel et rapide
réchauffement global de la Terre.
eu plus d’une douzaine de changements climatiques. Ces
derniers ont été à l’origine d’alternances de périodes tem-
pérées, comme la période actuelle, avec de fortes glacia-
tions qui ont couvert de glace une bonne partie l’hémis-
phère Nord. Plusieurs millions d’année auparavant, pen-
dant l’ère des dinosaures, il y a eu des périodes très chau-
des (température moyenne globale de 25°C) et les régions
polaires glacées n’existaient pas.

Dans la partie supérieure de la Plage de Razo

Glacier du Mont Perdu ■ Si les pôles fondent est ce
(Pyrénées) en 2004 et au début
(Carballo, Espagne) il y a des sédiments de du XX ème siècle que le monde va être inondé?
sables indiquant l’existence d’une plage

S
fossile située à plusieurs mètres au dessus i les pôles fondaient complètement il resterait
du niveau actuel de la mer beaucoup de place sur Terre où vivre. Le niveau
de la mer augmenterait d’environ 70 mètres à cause
de toute la glace qui se trouve sur la terre en Antarctique et
au Groenland. Par contre, la fonte de toute la glace qui
flotte, c’est-à-dire celle du pôle nord et des icebergs, n’au-
rait aucune influence sur le niveau de la mer (comme lors-
qu’un glaçon flottant dans un verre d’eau fond). De toute
façon les glaces polaires ne vont pas disparaître dans un
futur proche. A la fin du siècle, le niveau de la mer aura
augmenté de 18 à 59 centimètres, et ce surtout parce que
l’eau des océans se réchauffant, se dilatera.

■ Y aura-t-il plus d’ouragans
et de tsunamis? Les
changements climatiques
détruiront-ils la Terre?
L
’augmentation des phénomènes météorologiques
extrêmes tels que les ouragans qui obtiennent leur
énergie de la chaleur des eaux tropicales, est pré-
vue par les modèles. Cependant c’est une question con-
troversée. S’il semble y avoir une relation entre l’augmen-
tation du nombre et de la fréquence des ouragans et le
réchauffement climatique dans le Pacifique, ceci n’est pas
prouvé pour l’Atlantique. Quand aux tsunamis par contre,
ils n’ont rien à voir avec le réchauffement climatique car ils
sont produits par les tremblements de terre sous-marins.
C’est également certain que la Terre ne sera pas
détruite par des changements du climat.
■ Certaines maladies comme
la malaria seront-elles plus
fréquentes?
E
n modifiant la distribution géographique des ani-
maux et des végétaux, le changement climatique en
fera autant avec les infections qui sont transmises
au travers de plusieurs espèces (moustiques, vers, etc.).
On pense que la présence de plusieurs maladies
actuelles comme la malaria, le paludisme, la fièvre
jaune, la dengue, la trypianosomiasis, pourraient
augmenter surtout dans les régions tropicales.
■ Le changement climatique
a-t-il des avantages?
L
es nouvelles conditions climatiques pourraient
affecter les ressources de plusieurs régions du
monde (cultures, pêche, tourisme, etc.). Le change-
ment climatique aura des avantages pour les personnes et
espèces qui pourront s’adapter à la nouvelle situation. En
plus, certains pays auront un climat plus doux, moins froid.
Dans l’Arctique, la moindre extension de la glace de mer
en été permet de prévoir l’ouverture de la navigation
libre de glace entre l’Atlantique et le Pacifique. Mais les
changements pourraient provoquer une crise économique
et il faut tenir compte de nouveaux risques liés à l’aug-
mentation probable d’événements météorologiques extrê-
mes, comme les canicules et les pluies torrentielles.
■ Les manchots et les ours polaires
vont-ils disparaître?
L
es effets des changements climatiques seront plus prononcés
dans la région arctique (où vivent les ours polaires) que dans
l’Antarctique (où vivent les manchots). En arctique, ils provoqueront
la fonte des glaces de mers, de rivières et du permafrost (la couche de
terre congelée en permanence). Tout ceci modi-
fiera la distribution et l’étendue des forêts, de la
toundra et en conséquence de toutes les espè-
ces associées à ces écosystèmes. On estime
que la population d’ours polaires va passer
de 20 000 à 14 000 dans les 50 prochaines
années. On ne sait pas actuellement qu’elles
sont les conséquences du réchauffement cli-
matiques pour les manchots.
■ Comment peut-on connaître le
climat qu’on aura dans 50 ans alors
qu’ on ne peut pas prédire le temps
qu’il fera dans 10 jours?
C
’est parce que le ‘temps’ qu’il fait un jour donné et le ‘climat’
qui est la moyenne du temps pendant plusieurs années, pen-
dant des milliers de jours, sont deux choses différentes. Pour
manipuler des nombres aussi grands, les statistiques sont très utiles. Par
exemple, nous pouvons calculer que la population mondiale atteindra 7
milliards de personnes le 18 Octobre 2012, mais nous ne pouvons pas
savoir combien de membres de notre famille nous aurons ce jour là. Pour
la prédiction du temps et du climat c’est un peu la même chose. Bien que
nous ne puissions pas prédire quel temps il fera dans 10 jours, de com-
plexes calculs mathématiques nous donnent la température moyenne et
le niveau de la mer auxquels on peut s’attendre à la fin du XXI ème siècle.
■ Comment les scientifiques
mesurent ils la température globale?
P
our mesurer la tempéra- grâce auxquelles on peut dé-
ture globale, l’OMM (Orga- terminer la température mo-
nisation Météorologique yenne globale de la Terre ainsi
Mondiale) a près de 10 000 sta- que d’autres paramètres. La gran-
tions d’observation météorologi- de quantité de données recueillies
que terrestre réparties dans le dans une multitude d’endroits ré-
monde ; 7000 sur des navires, 300 duit au maximum les possibles
sur des bouées et 9 sur des satel- erreurs de mesure, et évite, de
lites. Ces dispositifs génèrent 15 plus, que la chaleur propre aux vil-
millions de données par jour les ne biaise la moyenne globale.
RÉCHAUFFEMENT GLOBAL?
1920 1950 1980 2000
■ Moi, qu’est ce que je ■ Est ce que les scientifiques sont d’accords
peux faire? au sujet du changement climatique?

B S
eaucoup. Nous pouvons par exemple évi-
ter le gaspillage d’énergie, d’eau et
d’autres ressources (recycler, écono-
miser, etc.) et demander aux gouvernements
et entreprises de faire de même. Une ampou-
le à basse consommation permet d’économi-
ser la consommation d’environ 140 litres
de pétrole ou 160 kilos de charbon.
En changeant toutes les
ampoules d’un pays l’éco-
nomie serait énorme. Il
faut cependant prendre
certaines précautions
ur l’essentiel oui, bien qu’il
y ait certains processus
qu’on ne comprend pas en-
core très bien et dont l’influence
sur le climat du futur se discute
encore. Les changements climati-
ques s’étudient à partir de discipli-
nes aussi diverses que : la météo-
rologie, la géographie, la géologie,
■ Est-ce possible d’arrêter ou de freiner
le réchauffement?
l’océanographie ou l’astrophysique
qui se complètent dans leurs con-
clusions. Pour valoriser l’ensemble
des informations disponibles, l’ONU
a créé le Groupe Intergouverne-
mental sur l’évolution du Climat
(GIEC) dont les rapports reflètent
les meilleures connaissances
scientifiques dans ce domaine.

pour leur utilisation (évi-
ter l’usage pour des lampes de chevet ou du
bureau) car il semblerait qu’elles pourraient
créer des champs électromagnétiques néfastes
dans un rayon d’un mètre.
■ Les courants océaniques
sont-ils influencés par les
changements climatiques?
M
ême si on éteignait tous les moteurs et les usines, le CO2 émis resterait
plus de 100 ans dans l’atmosphère. Nous pouvons certainement freiner
le réchauffement par des décisions économiques et politiques cohé-
rentes. Pour cela nous devons réduire les émissions de CO2, tel
que cela a été établi par le protocole de Kyoto signé par 141 pays
en 1997. Cependant, beaucoup de pays ne respectent pas leurs
engagements et par ailleurs, trois grandes puissances économi-
ques (la Chine, l’Inde et les Etats-Unis) n’ont même pas signé le
protocole. Bien qu’aujourd’hui nous ne savons pas comment
arrêter les changements climatiques, l’histoire nous
montre que les découvertes scientifiques peu-

L
e réchauffement global entraîne une auge vent souvent aider à résoudre les problèmes.
réchauffement global entraîne une aug- L’espoir est donc aussi dans la recherche.
mentation importante des apports d’eau
douce dans les régions arctiques. Les eaux de

O CTO P UBLICACIONES
l’Atlantique Nord ont montré une augmentation
de température et une diminution importante Un réseau de diffusion des connaissances…
de salinité. Toutes ces modifications pour-
raient avoir des conséquences sur les ■ Une équipe éducative public, enseignants et élèves,
courants de l’océan. Cependant, le ralentis- européenne au service de provenant des recherches

sement du Gulf Stream n’aurait pas, dans
l’Ouest de l’Europe, les conséquences catas-
trophiques prédites par certains.
■ Le réchauffement
climatique affectera-t-il la
production de crustacés et
fruits de mer?
la communauté
d’enseignants
Au sein du Réseau d’Excellence
Européen EUR-OCEANS, l’équipe
de diffusion et communication
coordonnée par Océanopolis
(Brest, France), comprend 9
Aquariums ou centres de culture
scientifique européens. Son
DISEÑO Y MAQUETACIÓN
scientifiques du réseau et leurs
avancées dans l’étude de l’impact
des changements climatiques dans
les écosystèmes marins.
Les principaux outils développés
pour parvenir à ce but sont : des
films spécialement crées pour le
grand public et des ressources
pédagogiques pour les enseignants

L
’augmentation moyenne des températu- objectif est de diffuser des intégrées dans le cadre d’un
res provoque des migrations et des dé- connaissances, auprès du grand programme éducatif européen.
placements d’espèces marines. Des
crustacés qui ne peuvent pas migrer ou
s’adapter à ce réchauffement et à cette
compétition risquent de disparaître. Mais
ce qui est encore plus important c’est l’augmen-
tation de la absorption de CO2 dans l’océan. Elle
affecte en acidifiant l’eau de mer. Ce phénomè-
ne a déjà commencé à altérer la biologie de cer-
tains organismes aquatiques, utilisant le carbo-
nate de calcium pour former leur squelette ou
leur coquille calcaire, comme les coraux ou les
mollusques .
ACQUARIO
DI GENOVA