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Afin de ne pas trop surcharger l'ordre du jour, il a été précisé que les risques liés aux
locaux de travail seraient traités par l'atelier "habiter, accueillir", et la question du
déplacement et du fret par l'atelier "bouger, se détendre".
Les échanges entre les participants ont permis de valider les enjeux et d'approfondir
les pistes d'action soumises à discussion pour chaque enjeu concerné par l'atelier.
1
liste détaillée en annexe
2
liste détaillée dans le document de synthèse transmis aux participants
La réduction des expositions passe par une meilleure information des professionnels.
Ils doivent moins s’exposer aux dangers et être attentifs aux risques qu’ils font courir
aux autres lorsqu’ils utilisent certains produits ou mettent en œuvre certains process.
Ils ont également la responsabilité de conseiller et d’informer leurs clients sur le choix
et le bon usage des produits qu’ils commercialisent ou mettent en œuvre.
L’engagement d’un programme de formation à l’échelle régionale permettrait de
promouvoir les bonnes pratiques et de limiter les comportements à risques.
5 contributions en lien avec cet enjeu ont permis de préciser les contours des actions à
mettre en place, dont certaines en lien avec d'autres plans :
- Santé environnement et pratiques agro-industrielles (Lylian Le Goff)
- Zoonoses (MSA)
- UV (sécurité solaire)
- Pesticides (MSA- DRTEFP)
- Ecophyto (DRAAF)
Cet objectif suppose d'intervenir de façon ciblée auprès de tous les acteurs :
- en premier lieu les agriculteurs utilisateurs de produits phytosanitaires
- les établissements d'enseignement et de formation agricole
- les distributeurs et les prescripteurs
- les collectivités
Pour chacune de ces cibles des moyens appropriés sont à développer en relation avec
le plan éco-phyto et les objectifs du Grenelle de l'environnement.
• SECURITE SOLAIRE
Face au risque UV qui présente une forte spécificité, souvent méconnue en
Bretagne, les participants ont retenu les propositions d'action de la Sécurité solaire
:
- Développer la météo solaire en Bretagne et la relayer vers les professionnels
exposés (via la médecine du travail, les sites web d’entreprise, les lieux
d ’accueil des mutuelles)
- Développer des programmes de formation et de sensibilisation sur le risque
UV à destination des professionnels
Le CISS s’est positionné comme partenaire potentiel des actions qui pourraient être
menées dans ce domaine.
Les contributions étant fortement focalisées sur le monde agricole, les participants ont
souligné que les CHSCT et les professionnels de santé avaient un rôle important à jouer
en matière de prévention et de dépistage des risques santé-environnement.
Les questions restées sans réponse, soulevées dans l'atelier, ont concerné :
- la nature des messages : un message général commun à toutes les
A – Les objectifs
A – Les constats
L'amélioration de la qualité des eaux douces et littorales est un enjeu sanitaire que les
ateliers ont tenu à souligner :
• D'une part, pour sécuriser l'eau potable et notamment limiter les risques
émergents possibles dans l'eau de consommation (ex : des résidus
médicamenteux). Les eaux brutes sont de qualité médiocre et ce n'est qu'au
prix d'abandons de ressources polluées, de traitements complexes et onéreux
et d'une grande vigilance dans l'exploitation de ces traitements, que l'eau de
consommation est de bonne qualité en Bretagne pour l'ensemble des
paramètres contrôlés dans le cadre du contrôle sanitaire (pesticides et
nitrates y compris),
• D'autre part, pour éliminer ou réduire les risques liés aux autres usages de
l'eau : contamination des plages, baignades et sites de loisirs nautiques,
émanations toxiques des algues vertes, toxines des cyanobactéries en eau
douce et des algues microscopiques en eau de mer, contamination chimique
et microbienne des poissons, des coquillages et des crustacés, etc…
5 contributions ont été le point de départ des échanges entre les participants :
• Sites et sols pollués (Drire-BRGM)
• THM (SCHS Rennes)
• Ammoniac (JP Guyomarc’h, CESR)
• Risques microbiologiques liés aux élevages (Lylian Le Goff)
• Algues vertes (Claude Lesné, CNRS)
Dans tous les cas, cela pose la question de la période transitoire pour laquelle un
certains nombre de proposition ont été émises :
A – Les constats
Tous les matériaux, produits, objets produits et diffusés dans les activités
professionnelles ou domestiques deviennent des déchets au bout d’un cycle de vie qui
a tendance à être de plus en plus court. Ces déchets sont de nature très variée allant
des matières organiques biodégradables aux substances dangereuses les plus diverses,
dont certaines sont persistantes, et se retrouvent dispersées dans la nature, dans les
eaux pluviales, dans les eaux d’égouts, dans les ordures ménagères. Elles peuvent ainsi
contaminer l’eau, l’air, les sols et la chaîne alimentaire.
Le problème des déchets dangereux diffus est prégnant dans les activités tertiaires, le
bâtiment, la déconstruction, les activités de soin et les déchets domestiques. La part
triée et recyclée apparaît très faible et les déchets dangereux diffus des ménages qui
vont dans le tout-venant augmentent en quantité, voire en toxicité. La complexité de
la composition de ces déchets va croissante, notamment ceux des équipements
électriques et électroniques, mais aussi ceux des matériaux de construction ou du
mobilier.
- En lien avec le PREDD, définir des actions, des cibles, des objectifs.
- Développer les actions comme celles entreprises par la chambre des métiers
auprès des pressings ou de la CCI auprès des artisans du bâtiment pour la
sensibilisation aux déchets de peinture
- Elaborer des messages de sensibilisation des organisations professionnelles à
la réduction des déchets
- Réduire les emballages (préconisation issue de l’atelier)
- Encourager l'utilisation de produits de substitution, en particulier dans le
bâtiment pour les matériaux à base de PVC
A – Les constats
La dégradation des conditions de travail se traduit par une accélération des cadences
et des rythmes de travail, déjà particulièrement contraignants en milieu agro-
alimentaire (spécificité bretonne). Les risques physiques liés au bruit, aux ambiances
thermiques, à l'éclairage et aux ultra-violets, et le cumul de ces risques font également
l'objet de fortes préoccupations, notamment au regard de la prégnance de certaines
pathologies chez les travailleurs bretons (TMS, mélanomes, allergies …).
La fragmentation des vies professionnelles renvoie aux difficultés de suivi médical, les
travailleurs précaires enchaînant divers contrats et différents postes sont parfois
soumis à des expositions qui ne sont pas toujours considérées a posteriori.
La discussion sur cet enjeu s'est engagée à partie de la contribution de l'AMIEM sur les
environnements physiques de travail.
Les participants ont estimé que la notion de "dégradation des conditions de travail"
n'était pas une donnée objectivement mesurable et qu'il serait préférable de modifier
l'intitulé de l'enjeu en substituant la notion de "précarité" à celle de "dégradation", ce
qui permet en outre d'induire des publics cibles (intérimaires, saisonniers, sous-
traitants, nouveaux arrivants dans l'entreprise…) et des secteurs à risque (IAA,
entreprises de propreté, pêche…). Ainsi l'intitulé de l'enjeu devient : Réduire les
inégalités santé-environnement liée à la précarité des conditions de travail.
Dans la mesure où le PRST ne sera élaboré que courant 2010, il est apparu légitime que
le PRSE affiche une priorité par rapport à celui-ci
Les constats
Beaucoup de substances n’ont pas été suffisamment étudiées au delà de leur toxicité
immédiate. Les dangers à long terme (cancers, perturbations endocriniennes,
altérations du système nerveux) et les effets cocktails restent un chantier presque
infini pour la recherche, tant le nombre de substances et les possibilités de
combinaisons entre elles sont importantes.
Préalablement aux échanges sur les propositions d'action, les participants ont souligné
que la notion de "produits chimiques" était restrictive et qu'il fallait l'étendre aux
substances chimiques en incluant en particulier les nanotechnologies. Toutefois, il a
été rappelé que ce thème serait approfondi dans l'enjeu 14 " Soutenir la recherche
régionale en santé-environnement".
Les participants ont considéré que les CMR devaient représenter la priorité pour cet
enjeu. Les propositions d'actions de la DRTEFP sur ce thème ont été discutées et
enrichies par le groupe, de même que les propositions de la contribution de Lylian Le
Goff sur "santé-environnement et pratiques agro-insudtrielles.
A – Les constats
Les poussières et les aérosols sont pour certains bien identifiés comme problème
majeur pour la santé (particules diesel, poussières d’amiante, de silice, de ciment, de
bois, de céréales, fumées de feu de bois, fumée de cigarette, pollens…)
La question des poussières revient régulièrement, soit parce que le risque est bien
connu (exemples ci-dessus), soit parce qu’il est suspecté (laine de verre par exemple),
soit parce que des poussières en elles-mêmes inoffensives peuvent servir de support à
des substances dangereuses (descendants du radon, hydrocarbures aromatiques
polycycliques-HAP, métaux, pesticides, acariens et autres microorganismes…), soit
parce que parfois la nature exacte de la poussière est inconnue. C’est le cas des
travaux de bricolage où des poussières dangereuses peuvent être inhalées.
Cet enjeu a été abordé essentiellement sous l'angle des allergies en milieu
professionnel à partir de la contribution de l'AMIEM.