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«Dès Que vous aurez coupé le dernier arbre, pollué la dernière rivière, tué le dernier animal et

le dernier poisson, vous comprendrez que l’on ne mange pas l’argent» Indien de l’Amazonie.

N° 012 - du Lundi 02 Décembre 2009

GESTION DES PARCS


QUELS DROITS POUR LES COMMUNAUTES LOCALES ?
« Faciliter l’implication des communautes dans la gestion des parcs nationaux et l’elaboration des textes de loi y relatifs », un projet
execute par brainforest grace a l’ appui financier de la rainforest foundation uk. et une assistance institutionnelle de l’ ANPN.
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Sommaire
Photo Brainforest

AU FIL DES JOURS p.2


– Le Directeur du Secrétariat Réseau IPACC
en visite à Brainforest
– Atelier de Brazzaville

– Kirsten HUND de WWWF Gabon à Brains-


forest

ACTU-PROJETS p.3
– GESTION DES PARCS : Quels droits pour
les communautés locales?

NOTRE ENVIRONNEMENT p.4

– APV/FLEG 5e Réunion annuelle de coordi-


nation des projets à Bruxelles
Des éléphants du parc national de la Lopé

Editorial
Mauvais signal des grandes puissances
D
eux ans de préparation, deux se- des aspects lies a la gouvernance, et qui a
maines de mobilisation des ex- Copenhague ont brille encore une fois par
perts et de négociation, plus de leur capacité a ne jamais surmonter leur
30.000 participants, et au final, divergence affligeant et sans équivoque
3 pages d`un texte sous forme d`un accord : nous maintenons notre politique de sur-
léger et non contraignant. Les Nations production et de pollution, on vous donne
Unies viennent de se mettre sur le banc de l`argent, vous arrêtez d`exploiter vos
des accuses. L`argent du contribuable de forets. Ce message a le mérite de remettre
nos pays pauvres finit dans des messes de en cause tous les engagements pris par les
type Copenhague pour des discours creux, uns et les autres tant au nord dans le cadre
alors que la grande masse de ces mêmes du protocole de Kyoto et au sud a travers
contribuables attendait un signal fort de le FLEGT et d`autres instruments de lutte
l`Union Europenne, de la Chine, des USA contre l`exploitation illégale des forets.
pour s`accorder sur une politique commu- L`on parle déjà de Mexico. Mais que peut
ne afin de lutter contre les changements on attendre de la réunion de la capitale
climatiques et la réduction des gaz a effet mexicaine a la fin de l`année 2010 si aucu-
de serre. ne volonté politique de parvenir a un ac-
cord contraignant n`anime toutes les par-
A la place de cette attente, le signal envoyé ties.
par les grandes puissances a l`endroit de
nos dirigeants africains très peu soucieux Marc ONA ESSANGUI,
Secrétaire Exécutif

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Photo Brainforest
Au fil des jours
Le Directeur du Secrétariat du
réseau IPACC en visite á Renforcement des Capacités de la Société Civile

Brainforest Atelier de brazzaville :

B
Contribuer à l’observation indépendante de la mise en application de la loi
rainforest a reçu une délégation du Réseau IPACC forestière et de la gouvernance.
(le Comité de Coordination des Peuples Autoch- Dans le cadre de la mise en oeuvre au niveau sous-régional du plan
d’action FLEGT de l’Union Europeenne, un atelier de renforcement des
tones d’Afrique) conduite par son Directeur du Se- capacités techniques de la société civile á mettre en oeuvre l’obser-
crétariat, le Dr Nigel CRAWHALL. vatoire indépendant (interne/externe) de la mise en application de
la loi forestière et de la gouvernance, s’est tenu du 27 au 30 octobre
Brainforest ayant été « oubliée » par les organisateurs parmi
2009, á Brazzaville au Congo. Les assises ont rassemblé une trentaine
les invités de « l’Atelier de formation de la Banque Mondiale de participants originaires du Cameroun, du Gabon, de la Républi-
sur le Programme REDD et le changement climatique pour le que Démocratique du Congo,du Congo Brazzaville et de la Républi-
Gabon », cette visite avait pour but de clarifier certaines in- que Centrafricaine. Les différentes délégations étaient essentiellement
compréhensions et de présenter les travaux dudit atelier. composées des membres de la société civile. La délégation gabo-
naise, conduite par Protet Judicael Essono Ondo, Coordonnateur des
Ainsi, en amont de la 15ème Conférence des Parties de la Programmes á l’ONG Brainforest, était composée de : Arielle Azizet
Convention ONU qui se réunit à Copenhague ce mois de dé- (Brainforest), Saturnin N’dotit Manguiengha de l’ONG Aventures Sans
cembre 2009, l’objectif de cet atelier était de créer une pla- Frontière (ASF), Lydie Pascale Tesse de l’ONG EDEN et Paulin Yembi
teforme d’échanges entre l’Administration et la Société Civile de l’ONG CADDE.
afin que tout futur financement de projets REDD en vue de la Les travaux de ladite rencontre avaient pour objectif principal de
conservation des forêts tropicales amène des bénéfices aux contribuer au renforcement des capacités des organisations de la so-
communautés locales et aux peuples autochtones(PA). ciété civile de la sous-région au suivi de la mise en application de la loi
forestière et la gouvernance, et de faciliter les échanges d’expériences
De nombreuses recommandations ont sanctionné les travaux entre pays.
de l’atelier . Celles-ci portent notamment sur des formations
Ainsi, au cours de cette rencontre de trois jours financée par l’Union
sur le cadre légal des associations autochtones, la coordina- Européenne., les participants se sont attelés á renforcer les capacités
tion des associations autochtones, la collaboration avec les techniques de la société civile pour la collecte et le traitement des infor-
organisations non autochtones, la disponibilité des fonds pour mations sur les activités forestières illégales en vue de la production de
les actions en faveur des peuples Autochtones. rapports ; améliorer les plans d’action provisoires visant l’implication
de la société civile à l’OI /OE ; favoriser les échanges au niveau sous-
Le Directeur du Secrétariat du Réseau IPACC a également
régional ; évaluer et améliorer le manuel de formation d’observation
infomé les responsables de Brainforest de la mise en place indépendante. Des attestations ont été remises aux participants á la
par la Banque Mondiale et IPACC d’un processus de dialo- fin des travaux.r
gue pour les PA. D’autre part, l’UICN favorise la création de
couloirs communautaires entre les parcs et gérés par les PA.
Enfin, Brainforest a été informée de l’existence de bailleurs
potentiels : Banque Mondiale, FIDA, PNUD-FEM (pour les
Kirsten HUND de WWF
adaptations aux changements climatiques), IPACC (pour l’or-
ganisation et la facilitation des réunions). Le Système onusien
Gabon á Brainforest
quant á lui est disponible pour la fourniture de toute docu- Le 5 octobre 2009, le Secrétaire Exécutif et le Coordonnateur de Pro-
mentation nécessaire r grammes de Brainforest ont eu une séance de travail avec Mme Kirs-
ten HUND, Conseiller Régional en Industries Extractives au WWF pour
l’Afrique Centrale.
Photo Brainforest

Mme HUND est venue présenter les activités qu’elle doit mener dans
le cadre de ses missions et discuter des différentes collaborations pou-
vant se mettre en place entre Brainforest et la direction dont elle a la
charge.
La rencontre a permis de passer en revue un certains nombre de su-
jets d’intérêt commun, notamment les développements du dossier du
projet d’exploitation du fer de Bélinga, la gestion intégrée des res-
sources minières et des conflits forestiers-miniers sur la problématique
des chevauchements de permis, la Cartographie des permis en cours
(problèmes de chevauchements…), la préparation des études sur la
législation, les études d’impact, la collaboration avec des organisations
sous-régionales telles la COMIFAC, la CEEAC…
En termes de perspectives, il a été convenu de poursuivre les discussions
sur l’éventualité d’un soutien à Brainforest pour le recrutement d’une
personne chargé spécifiquement de suivre la problématique des indus-
Une vue partielle du siège Brainforest
tries extractives .

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Actu-projets
GESTION DES PARCS NATIONAUX :
quels droits pour les communautés locales ?
Entretien avec Martial DJINANG, juriste de
l’environnement, chef de projet.

Propos recueillis par Phal G. MEZUI

Brainforest Info : Bonjour M. DJINANG ; pou- comités consultatifs de gestion locale.


vez-vous nous faire la genèse de votre projet ?
Pour ce faire, nous avons opté pour une dé-
Martial DJINANG : Ce projet a été initié sur la marche qui s’articule autour de trois grandes
base des missions de recherches participatives étapes :
(MARP) menées en 2008 dans la périphérie des
- Mieux connaître les communautés vivant dans
parcs nationaux de Minkébé, Lopé, Ivindo et
ces zones et les Aider à diagnostiquer leurs prin-

Photo Com Brainforest


Waka par Brainforest et des organisations de la
cipaux problèmes en rapport avec la gestion
plateforme Environnement-Gabon, avec l’appui
des ressources naturelles et ceux nés du fait de
technique et financier de la Rainforest Founda-
la création du parc ;
tion United Kingdom.
- Faciliter le dialogue à travers la tenue des
A l’issue de ce vaste travail mené à la base avec lesquelles nous sommes contraints de faire cer-
rencontres de négociation multi acteurs entre les
les communautés locales et Autochtones des taines missions de terrain conjointement avec
différents acteurs qui sont, pour cette première
périphéries, il a été clairement établi que leurs celles du Projet Cartographie Participative dans
phase, les communautés locales et Autochtones
droits d’accès à l’usage et au contrôle des res- le Bassin du Congo. En outre, le contexte socio-
et l’administration ;
sources naturelles sont en nette régression du fait politique de cette année marqué surtout par les
de l’érection de ces zones en parcs nationaux. De - Aider ces différents acteurs dans la mise en élections présidentielles et certaines contraintes
même, les analyses menées dans le cadre de ces œuvre des résolutions qui seront ainsi prises. administratives ont été pour beaucoup dans les
activités permirent de constater que les éléments retards que nous accusons dans la mise en œuvre
Afin d’assurer la pérennité de ce projet, celui- de nos activités.
positifs de la Loi n° 003/2007 du 27 Août 2007
ci est mené de concert avec la plateforme
relative aux parcs nationaux et traitant de la
Environnement-Gabon et en particulier avec Pour le moment, notre souci est que la dynamique
question des droits des communautés riveraines
l’organisation Aventures Sans Frontière. Car, qui existait avec l’ancienne équipe dirigeante
tels que les contrats de gestion de terroir (Article
au-delà des résultats en rapport avec les droits de l’ANPN, avec qui une convention de collabo-
19) et les comités consultatifs de gestion locale
des communautés, il est également question pour ration était en cours de signautre, soit maintenue
des parcs (Article 18 et 45) restent jusqu’à ce
nous de partager notre expérience, notamment avec la nouvelle équipe qui a été récemment
jour sans textes d’application.
en matière d’approches de travail participatif MIS en place.
B.I : Concrètement, comment se présente votre et de facilitation de dialogue multi acteurs.
B.I : Pour conclure, quelles sont vos perspectives
projet, quelles en sont les grandes articulations
B.I : Peut-on connaître l’état d’avancement du ?
?
projet et les difficultés auxquelles vous êtes con-
M.D : Dans les tous prochains jours, nous comp-
M.D : Fort de ces constats et avec le soutien fi- frontées dans son exécution ?
tons conduire une mission de recherches par-
nancier de la RFUK et l’accord de l’Agence Na-
M.D : Actuellement, il faut dire qu’en dehors ticipatives auprès des communautés de Ponga-
tionale des Parcs Nationaux notre partenaire
des formalités d’usage qui consistent à recenser ra, semblable à celle qui a été conduite dans
institutionnel, il a été initié un projet intitulé «
la documentation en rapport avec le projet, à la périphérie du parc national de Minkébé.
Faciliter l’implication des communautés dans la
discuter sur la méthodologie à adopter, à tisser Compte tenu du travail abattu par l’ONG Aven-
gestion des parcs nationaux et l’élaboration
des alliances avec d’autres structures travaillant tures Sans Frontière dans la zone, notre travail
des textes de loi y relatifs ». Comme son titre
sur la même thématique, les principales activités consistera en un complément d’informations man-
l’indique, au sortir de notre projet, il est question
menées jusqu’à lors ont été la conduite de mis- quantes dans leur étude.
d’avoir un cadre de gestion des parcs nationaux
sions de prospection et des missions de recher-
qui intègre beaucoup plus les droits des commu- Il sera également question de finaliser les rap-
ches participatives dans la périphérie du parc
nautés locales notamment à travers les plans de ports de ces recherches participatives menées à
national de Minkébé du côté de Minvoul dans le
gestion, les contrats de gestion de terroirs et les Pongara et à Minkébé et de faciliter leur présen-
Woleu-Ntem et, par la suite, l’élaboration des
tation à l’administration et aux communautés.
rapports y relatifs.
Afin de poursuivre les activités programmées
Il faut dire que dans le cadre de la mise en
pour l’année prochaine, nous avons déjà soumis
œuvre de ce projet, avec les premiers résultats
une demande de financement à la RFUK dans le
obtenus et de l’engouement suscité auprès Des
cadre de la Rainforest Fund. Dans le même or-
commuanutés, cette première phase du projet
dre d’idées, nous nous proposons, avec l’accord
necéssitera Des financements supplémentaires
et l’aide de notre hiérarchie, d’explorer d’autres
pilotes s’avère insuffisant pour la suite des ac-
sources potentielles de financements r
tivités. C’est entre autre une des raisons pour

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Notre environnement

APV/FLEGT : 5ème Réunion annuelle de coordination


des projets à Bruxelles
Du 19 au 20 novembre 2009, s’est tenue á Bruxelles en Belgique, la 5ème Réunion annuelle de coordination des projets liés au Plan d’action FLEGT. La société
civile gabonaise, partie prenante au processus dans notre pays, était représentée á ces assises par le Coordonnateur des Programmes de Brainforest (point focal
FLEGT pour la société civile), Protet Judicaël ESSONO ONDO. Ce dernier nous a fait le point des assises.
Propos recueillis par Phal G. MEZUI

entreprises forestières sont au bord de la faillite d’où FLEGT en juin 2010 ;


Photo Com Brainforest

des difficultés d’investir à nouveau : nouvelles disposi- – La RCA qui a également finalisé sa feuille de
tions au Gabon, CIB (Congo Brazza) serait sur le point route a eu sa première session de négociation
d’être vendue, plusieurs sociétés tournent au ralenti en- en octobre 2009 et espère parvenir à un
traînant la limitation des superficies à aménager…. accord signé en décembre 2010 ;
B.I : A l’instar d’autres pays du continent, le Gabon – Pour ce qui est du Gabon, après l’atelier
s’est engagé dans le processus FLEGT. Où en est-il á national de mai 2009 et l’élaboration de la
l’heure actuelle? et que sait-on de l’état d’avancement feuille de route (Cf. Brainforest Info N° 011),
du processus dans les autres pays parties prenantes au nous étions dans l’attente du début des négo-
processus FLEGT? ciations. Nous venons ainsi d’apprendre que
le gouvernement gabonais vient d’envoyer la
P.J.E.O : L’état d’avancement du processus en Afrique demande d’ouverture des négociations entre
est variable en fonction des pays. Il y a deux grands les différentes parties prenantes (Gouverne-
Brainforest Info : M. ESSONO ONDO, bonjour! Vous
groupes de pays, ceux où les APV FLEGT ont été ment, société civile et secteur privé)
avez représenté Brainforest, qui est le point focal pour
conclus et ceux où les négociations sont en cours ou en
la Société Civile gabonaise dans le processus FLEGT, B.I : Pour conclure ?
voie de l’être. Nous avons ainsi :
lors de la 5e réunion annuelle de coordination des pro-
jets liés au plan d’action FLEGT, á Bruxelles. De quoi a P.J.E.O : Notre conclusion sera plutôt l’expression d’un
t-il été question au cours de cette rencontre ? espoir ; l’espoir qu’avec la signature de la lettre d’in-
tention pour le début des négociations, nous puissions
Protet Judicaël ESSONO ONDO : Lors de cette réu- vraiment commencer ces discussions de manière collé-
nion, l’objectif était entre autre d’échanger les infor- giale, transparente et consensuelle. Mais il ne faudrait
mations sur la situation de la mise en œuvre du Plan pas qu’on essaye d’aller très vite tout simplement pour
d’action FLEGT dans chaque pays engagé dans le pro- parvenir coûte que coûte à un accord. C’est un pro-
cessus et de l’élaboration des stratégies prioritaires
pour 2010 ; en outre, il s’agissait d’un échange de
cessus long et complexe où les débats sont hautement
techniques, il faudrait alors que chaque partie pre-
leçons tirées de l’exécution de chaque projet et voir
nante aux négociations soit pleinement informée pour
comment capitaliser l’expérience de ces projets dans
que chaque point discuté obtienne l’assentiment de
le développement de la politique de la Commission APV FLEGT CONCLUS :
Européenne (CE) et la planification stratégique. tous.
– Le premier accord ratifié avec le Ghana,
B.I : Quels sont les grands enseignements que l’on peut
donc les APV avaient été signés en septembre
tirer de cette réunion ?
2008. Ces accords ont été ratifiés par la CE

Photo Com Brainforest


P.J.E.O : Avant tout, il faut noter que parallèlement lors de cette 5ème réunion. Les premières
aux travaux de la réunion, l’évènement marquant aura licences FLEGT sont espérées pour décembre
été la première ratification d’un APV FLEGT. Le Gha- 2010 ;
na et la CE ont en effet ratifié le 19 novembre 2009 – La République du Congo a signé ses APV
Photo Com Brainforest

les accords du Ghana. Et avec cette ratification, un des FLEGT en mai 2009 ;
premiers challenges est d’avoirs les premières licences
– Il est probable que le Cameroun signe ses ac-
FLEGT en 2010.
cords au courant du mois de décembre 2009
Au cours de cette réunion, les discussions ont permis de
relever trois grands défis auxquels sont confrontés les APV FLEGT EN NÉGOCIATION
différents pays :
– Le Libéria a eu sa première session de négo-
1) Le premier défi porte sur la définition de ciation en mars 2009 suivant leur feuille de
l’illégalité (ou la légalité) et le fait que celle-ci ait route et ils projettent de signer leurs APV
des causes nombreuses et multiformes ;
2) Il y a aussi le défi sur la mise en
place de la chaîne de traçabilité où Gabon Boutique :
une mise à jour a été faite sur l’obliga-
tion de diligence raisonnée ;
3) Enfin, le grand défi porte sur
valoriser l’art caché du Gabon profond. Directeur de la publication
la gouvernance forestière pour une et de la redaction :
meilleure prise en compte du Foncier et Marc ONA ESSANGUI
Rédacteur en chef :
des droits des communautés.
G. Phal MEZUI NDONG
Pour relever ces défis, les approches à Secretaire principal de redaction :
adopter devraient être des approches Protet Judicael ESSONO ONDO
pays, en fonction des contraintes et/ou Responsables de rubriques :
des équilibres de pouvoir. Promouvoir les produits Richelieu ZUE OBAME
Edwige EYANG EFFA
Enfin, il a été relevé que les perspectives non ligneux! Martial DJINANG
Laurentine BILOGO bi NDONG
pour 2010 s’annoncent moroses pour le
Realisation :
secteur forestier. Il est revenu que plusieurs Gabon Boutique est située au 870 Rue Barro, quartier Louis, en face de l’Hotel Louis, dans la concession de
Germain DJEUKING
l’Observatoire National de la Democratie. Pour en savoir plus : www.gabonboutique.com gabonboutique@gmail.com Impression :

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