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Lecture Puzzle

Consigne : remets les paragraphes ci-dessous dans l’ordre en les numérotant.

Texte : Voilà pourquoi le crocodile vit dans les rivières.

Le crocodile se mit aussitôt à l’œuvre et tailla à son ami une gueule qui lui permettrait de
mordre très bien. Il fit très attention, s’appliqua ; en vérité c’était du bel ouvrage et le chien
fut très satisfait. Mais quand ce fut à son tour, il ne fit pas très attention et fendit à son ami le
museau de si belle manière que ce fut un miracle qu’il ne lui fendit pas la tête en deux.

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Un beau jour, le chien en eut assez de cette déplorable situation. Il prit son couteau, alla
trouver le crocodile et lui dit :

« Viens à mon aide, crocodile, fends-moi un peu le museau que j’ai une gueule suffisante
pour pouvoir mordre convenablement. »

Le crocodile trouva l’idée fort bonne :

« Bien volontiers, chien ! Mais ensuite, tu me tailleras aussi le museau. »

« Bien entendu », promit le chien.

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Quand le monde était encore jeune et que les choses étaient autres, le crocodile et le chien
étaient grands amis et partageaient la même demeure sur les berges d’un grand fleuve. A ce
temps-là, le crocodile avait la gueule toute petite, c’est à peine s’il pouvait manger et boire.
Quand à mordre, il n’en était pas question. Et le chien n’était pas beaucoup mieux loti.

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Depuis ce jour, le crocodile a la gueule fendue jusqu’aux deux oreilles et il vit au fond de
l’eau. Et si, par mégarde, le chien s’aventure au bord de la rivière, il l’attrape, le tire dans
l’eau et, sans merci, le dévore.

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Le crocodile était furieux :

« Regarde-moi ça ! Mais qu’as-tu donc fait ! Je ne vais plus oser me montrer ! Tout le
monde se moquera de moi ! Je ne pourrai supporter ce ridicule. J’aime mieux me cacher dans
la rivière. Mais jamais je ne te pardonnerai. Je te préviens, si tu t’approches de la rivière, je te
tirerai au fond de l’eau et je te dévorerai. »
Les 3 étapes du récit
Consigne : Retrouve et entoure les trois étapes du récit.

Le premier porc-épic

Au temps où le monde était encore jeune et où toutes choses étaient différentes, il y avait un
chasseur. Il vivait seul dans une chaumière solitaire et ne fréquentait jamais les autres
hommes. Il n’allait à la chasse avec personne. Voilà comment il chassait : il attendait que les
autres revinssent le soir avec leur gibier, il tuait un chasseur, lui prenait sa proie et ainsi avait
de quoi se nourrir. Il continua cette pratique très longtemps mais vint un jour où les autres
chasseurs se rendirent compte de ses agissements. Ils comprirent que c’était le chasseur
solitaire qui les tuait tous l’un après l’autre et résolurent de l’en châtier. Un matin, ils prirent
leurs javelots et encerclèrent la hutte où vivait le chasseur solitaire. Celui-ci dormait, couché
sur sa natte, le visage contre terre et n’entendait ni ne voyait rien. Il ne s’éveilla pas quand les
branches craquèrent dans les fourrés. « C’est quelque bête », se dit-il, et il continua à dormir.
Puis l’herbe se mit à bruire mais le chasseur n’ouvrit pas l’œil pour si peu. « C’est quelque
insecte », se dit-il, et il continua à dormir. Finalement les javelots volèrent, mais le chasseur
ne tourna même pas la tête. « C’est quelque oiseau », se dit-il, et il resta bien tranquillement
allongé. Mais ce n’était pas une bête, ce n’était pas un insecte, ce n’était pas un oiseau.
C’étaient des chasseurs portant des javelots pointus. Ils les lancèrent de toutes leurs forces
sur l’échine du chasseur solitaire et quand ils virent qu’il ne bougeait pas, ils le crurent mort
et s’en furent, satisfaits d’avoir assouvi leur vengeance. Mais le chasseur n’était pas mort. Il
vivait encore et quand les hommes se furent éloignés, il se glissa à quatre pattes dans un trou
qu’il avait creusé sous sa hutte. Il y resta jusqu’à ce que ses blessures guérissent. Mais il ne
put tirer les javelots de son échine. Ils s’enracinèrent dans son corps et il les porte encore
maintenant. Et le chasseur solitaire marche toujours encore à quatre pattes et quand craquent
les branches, quand bruissent les herbes et que s’approche un ennemi, il se glisse bien vite
dans un trou. Et on l’appelle « Porc-épic ».
Ponctuation
Exercice : L'éditeur s'est trompé et a oublié de ponctuer correctement le texte.
Retrouve les majuscules et les points manquants.

POURQUOI LE CHACAL A L’ECHINE ROUSSIE

au temps où le monde était encore jeune et où toutes choses étaient autres, le chacal n’avait
pas du tout le dos comme il l’a maintenant et, en ce temps là, le soleil n’habitait pas dans les
cieux il vivait sur terre, parmi toutes les bêtes cela ne lui plaisait pas du tout et les animaux
non plus ne trouvaient pas cela agréable
là où était le soleil, il faisait si chaud que tout risquait de brûler les animaux fuyaient le
soleil qui en étaient très malheureux il restait toujours tout seul, dans un coin du désert,
couché dans le sable, gémissant sur sa triste situation et souhaitant s’en aller ailleurs ce qu’il
aurait préféré, c’était d’aller au ciel mais comment y parvenir
le soleil n’avait alors qu’un seul ami, c’était le chacal quand le chacal vit son ami se désoler
et qu’il apprit ce qu’il désirait, il lui offrit son aide « puisque tu veux aller au ciel, je veux
t’y mener, assieds-toi sur mon dos »
le soleil lui fit de grands remerciements et, sans plus attendre, lui sauta sur l’échine le
chacal prit le galop, mais même pour ses pattes véloces, le ciel était bien loin et le soleil,
installé sur son dos, lui brûlait l’échine quand il n’y put plus tenir, il s’arrêta et demanda
« descends, soleil, au moins pour le moment ça me brûle trop »
mais le soleil ne bougea pas, craignant que le chacal ne le laissât là il se cramponna au
pelage de sa monture et y resta agrippé jusqu’à ce que le chacal reprenne sa course et le
repose au bout de la terre, là où le ciel commence arrivé à cet endroit, il sauta directement de
l’échine du chacal dans les cieux
depuis ce jour, le soleil est demeuré dans les cieux et le chacal a l’échine roussie comme s’il
était passé par le feu
Conjugaison
L’holothurie ( conte japonais )
Exercice : Conjugue les verbes qui sont à l’infinitif, soit à l’imparfait, soit au passé simple.
Autrefois, l’holothurie∗, ou bêche-de-mer, n’(avoir) ……………. pas la bouche fendue qui la
(caractériser au présent) …………………. aujourd’hui.
Mais, un jour, la déesse Uzume, accompagnant le fils des Dieux, (vouloir) ………………..
obtenir pour lui le dévouement fidèle de tous les poissons.
Elle (réunir) ………………… tous les êtres munis de nageoires et leur (demander) …………
……. :
« Voulez-vous respectueusement servir l’auguste Fils des Divinités célestes ? » A ces mots,
tous les poissons (s’incliner) ………………. ; tous (promettre) ……………. de
respectueusement servir le Fils des Dieux.
Un seul poisson (se taire) ………………… : l’holothurie.
La céleste Uzume (tirer) …………….. son petit poignard et (dire) …………. :
« Ah ! voilà une bouche qui ne donne pas de réponse ! »
D’un coup de poignard, elle (fendre) …………… cette bouche qui (avoir au plus-que-
parfait) ………………. le tort de rester close.
Voilà pourquoi l’holothurie a aujourd’hui la bouche fendue.
* C’est un échinoderme, utilisé comme comestible en Extrême-Orient.

Exercice : Conjugue les verbes qui sont à l’infinitif, soit à l’imparfait, soit au passé simple.

Pourquoi les arbres ne croissent-ils pas jusqu’au ciel ?

Autrefois les arbres (être)……………….bien plus hauts qu’aujourd’hui et la voûte céleste


(s’étendre)…………………. bien plus près de nous. Comme de grands peignes, les arbres
(démêler)……………………. de leurs branches en couronnes les plus hauts nuages, et leurs
cimes (atteindre)…………………… le ciel lui-même. Quel plaisir pour les enfants ! Malgré
les interdictions des grands, plus âgés et plus sages, ils (grimper)…………………. sur ces
arbres jusqu’au ciel.
Les adultes (avoir)………………..raison. Ces petits garnements (grimper)…………………
au ciel et ils y (faire)…………… des espiègleries si souvent qu’un beau jour la voûte céleste
(s’élever)……………… et aucun faîte de ces grands arbres ne (toucher)……………… plus
le ciel. Et il en est ainsi encore aujourd’hui.
Etude de débuts : la première phrase.
1) Lis la première phrase des contes suivants.
Conte n°10 : Pourquoi les chiens n’aiment pas les chats, ni les souris.
Conte n°6 : Voilà pourquoi le crocodile vit dans les rivières.
Conte n°11 : Pourquoi la chauve-souris ne vole que la nuit.
Conte n°5 : Pourquoi le chacal a l’échine roussie.

Complète ce tableau en notant les réponses aux questions qui, où, quand, fait quoi, apportées par la première phrase de chaque conte.
contes Qui ? Où ? Quand ? Qu’est-ce qu’on en dit ?
n°10
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…………………………………… ………………………………… …………………………… …………………………………..
n°6
…………………………………… …………………………………… …………………………… ……………………………………
………………………………… ………………………………… ……………………………. …………………………………..
n°11
…………………………………… …………………………………… …………………………… ……………………………………
………………………………… ………………………………… …………………………… …………………………………..
n°5
…………………………………… …………………………………… …………………………… ……………………………………
………………………………… ………………………………… ……………………………. …………………………………..
→Quelles remarques peux-tu faire ?
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2) Des premières phrases surprenantes. Lis la première phrase des contes suivants :
Conte n°12 : Comment le chameau acquit sa bosse
Conte n°7 : Pourquoi les chouettes font « hou hou hou »
Conte n°13 : Comment la mer devint salée.
Conte n°4 : Pourquoi le lièvre se déplace en sautant

Vérifie si la première phrase du conte répond aux questions : qui, où, quand, qu’est-ce qu’on en dit. Dans chaque conte du tableau relève
ce qui diffère des autres contes vues ci-dessus.
Conte n°… Ce qui change, manque
Conte n°12
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Conte n°7
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Conte n°13
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Conte n°4
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Le début

Voici les trois premières phrases de deux contes. Mais dans chacun de ces contes, les 3 phrases ont été
reproduites dans le désordre. Remettez-les en ordre.

Texte n°1 : Et voilà pourquoi le crapaud a la peau tout éclatée.


Il convia donc le corbeau qui jouait plaisamment du luth. L’Esprit Bon qui régnait dans les
cieux décida d’organiser une grande fête et y pria tous les animaux qui étaient bons
musiciens.
C’était encore au temps où tous les animaux vivaient ensemble dans le même village.
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Texte n°2 : Le chameau et sa bosse.
Alors il se nourrissait de bouts de bois, d’épines, de tamarisques, d’euphorbes et d’un tas de
choses piquantes, tout ça dans l’oisiveté la plus mortelle.
Voici maintenant l’histoire suivante qui raconte comment le chameau a eu sa bosse.
Au commencement des temps, quand le monde était tout neuf et tout ce qui s’ensuit et que
les Animaux commençaient tout juste à travailler pour l’Homme, il y avait un Chameau, qui
vivait au beau milieu d’un Désert Hurlant parce qu’il ne voulait pas travailler ; d’ailleurs,
c’était un Hurleur lui-même.
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Trame d’écriture

Consigne : Ecrivez la situation initiale de votre conte

Titre : ……………………………..

Qui ? Où ? Quand ? Quoi ?

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Imagine la suite de l’histoire

- A votre avis , pourquoi la situation a changé ?

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- Qu’est – ce qui a bien pu se passer ?

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Imaginer le début
Texte d’appui : Les chaussures du mille-pattes.

Après avoir couru toute la journée a la recherche d’un marchand, il en trouve enfin un, vers
la fin de la soirée.
-Dépêchez-vous d’entrer, dit le marchand, je vais bientôt fermer.
Il entre dans la boutique les deux pattes de devant, puis les deux pattes qui sont derrière.
-Dépêchez-vous, je n’ai pas que ça à faire !
Puis les deux autres encore derrière, celles encore, encore derrière.
-Mais vous en faites bien des manières !
Bref, quand il a fini d’entrer, l’heure a déjà sonné, c’est le moment de fermer.
-Revenez demain, je suis pressé.
Et voilà pourquoi le mille-pattes n’a jamais pu avoir de chaussures !
En utilisant les modèles des premières phrases étudiées précédemment, essaie d’imaginer une
première phrase possible qui puisse servir d’introduction à ce conte.

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GRILLE D’EVALUATION
Je vérifie le début de conte produit par mon camarade :
Nom de l’évalué : …………………………………………………………
Nom de « l’évaluateur » : …………………………………………………….
Les chaussures du mille pattes
oui non
Il a respecté la consigne, il a bien
écrit un début
Le début s’enchaîne avec la suite
donnée
Je retrouve les éléments du conte - indicateurs de temps
modèle - début de phrases
- nombre de paragraphes
Je retrouve les différents éléments - qui ?
de la première phrase - Où ?
- Quand ?
- Qu’est – ce qu’on en dit ?
Il sait utilisé les différents temps
du récit
Il sait bien faire les accords
Schéma d’un conte
Support: Pourquoi le singe est devenu végétarien ?
Lis le texte et complète le tableau
Comment étaient Situation initiale
les singes au début
…………………………………………………………………………
de l’histoire ?
Décrivez-les. ……………………………………………………………………………
………………………………………………………………………

Quels dangers …………………………………………………………………………


encouraient les
……………………………………………………………………………
singes ? Alors que
se passa-t-il ? ………………………………………………………………………
Quelle solution …………………………………………………………………………
trouvèrent les
……………………………………………………………………………
habitants ?
………………………………………………………………………

Quel est le …………………………………………………………………………


nouveau problème
……………………………………………………………………………
rencontré ?
………………………………………………………………………

Comment se résout …………………………………………………………………………


le problème ?
……………………………………………………………………………
………………………………………………………………………

Décrivez les singes Situation finale


à la fin de
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l’histoire.
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²
ECRITURE
Ecris une histoire en t’aidant du tableau. Organise ton texte en paragraphes.
Texte : La tortue et le léopard
Quelles différences y-a t-il entre le léopard et la tortue ?
…………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………….…
……………………………………………………………………………………………….…
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Jadis, il y a bien longtemps, la tortue et le léopard étaient fort


Situation initiale amis. En ce temps-là, le léopard ne mangeait pas de viande. Il
se nourrissait comme la tortue d’herbe, de chou et de salade.
Un jour, le léopard en eut assez de manger de la salade.
Perturbation
Que proposa le léopard à son amie ?

Que répondit la tortue ?


Résolution de problème Le lendemain matin, que firent-ils ?

Que trouvèrent-ils ?

Ils découpèrent l’animal et le mirent dans un sac.


Nouvelle perturbation Le soir, après son copieux dîner le léopard s’endormit mais la
tortue avait beau faire, elle ne trouvait pas le sommeil.

Elle pensait à quoi ?


Pourquoi ?

Que fit la tortue ?


Mais le léopard ne lui pardonna jamais sa traîtrise. Il déclara
Situation finale la guerre à toute la famille des tortues et chaque fois qu’il en
peut attraper une, il la retourne sur le dos et la croque sans
merci. C’est ainsi que le léopard se mit à chasser et à manger
de la viande. Il se précipita à la recherche de la tortue pour
assouvir sa vengeance. Le léopard ne lui pardonna jamais sa
traîtrise. Quant à la tortue, elle continua à se nourrir d’herbe,
de feuilles et de légumes.
GRILLE D’EVALUATION
Texte : la tortue et le léopard
Consigne : Ecrire les actions du conte « La tortue et le léopard »
L’enfant : Oui Non
1-a compris la situation initiale et la situation finale
2-a respecté la consigne
3-a utilisé les informations du tableau
4-a écrit les trois étapes des actions : perturbation,
recherche solution, nouvelle perturbation
5-a écrit des actions qui s’enchaînent avec la situation
finale
6-a fait des paragraphes
7-a maîtrisé les temps du récit
8-a fait correctement les accords ( sujet / verbe -
déterminant / nom / adjectif )
9-a maîtrisé l’orthographe
10-a soigné la présentation
Associer début et fin
Lis attentivement les 4 situations initiales (1,2,3,4) qui te sont proposées.
Malheureusement les situations finales (A, B, C, D) ont été mélangées.
Associe chaque début de texte avec la fin qui lui correspond (dans le tableau)

1) Dans les temps très anciens, quand le monde n’était pas encore tout à fait fini, la
scolopendre vivait de son industrie : elle fabriquait des pattes et les vendait à qui en avait
besoin. Cette industrie était fort prospère car bêtes et gens n’étaient pas complets et avaient
souvent besoin de pattes. S’ils en désiraient une ou bien deux ils se rendaient au marché
choisissaient à l’inventaire de la scolopendre celles qui leur plaisaient, payaient, et la
marchande gagnait beaucoup d’argent.

2) Il y a longtemps, bien longtemps, quand la terre était encore toute jeune, et que le monde
n’était pas encore achevé, les oiseaux ne savaient pas bâtir leur nid. C’est l’Oiseau de Feu
qui le leur a appris. Il a rassemblé la poule, le hibou, l’épervier, le corbeau, le moineau et
l’hirondelle, et il leur a dit : « Ecoutez bien, je vais vous expliquer comment on bâtit un
nid. »

3) Au temps où le monde était encore jeune et que toutes choses étaient différentes, la terre
ne connaissait pas la nuit. Le soleil brillait constamment dans le ciel, et bêtes et gens ne
pouvaient pas dormir. Si par hasard ils fermaient l’œil, tout de suite l’éclat et la chaleur du
soleil les réveillaient. Seuls, les serpents se trouvaient bien et étaient toujours frais et
dispos. Pour la bonne raison que c’étaient eux qui détenaient la nuit et les ténèbres.

4) Aussi incroyable que cela puisse paraître, il fut un temps où les animaux n’avaient pas de
queue. Vous avez bien entendu : pas de queue. Ni le renard, ni l’âne, ni le lapin, ni le chien,
ni les autres. Et cela les rendait fort tristes.

A) Seule l’hirondelle, qui écouta l’Oiseau de Feu jusqu’au bout, se bâtit un nid comme il
convient. C’est un nid tout en terre, bien garni à l’intérieur d’herbe sèche et de duvet. Dans
le nid de l’hirondelle, il ne vente ni ne pleut, et ses petits y sont bien au chaud, dans un nid
douillet.
C’est ainsi que les oiseaux ont appris à bâtir leur nid.

B) C’est ainsi que les animaux ont trouvé leur queue. C’est ainsi et pas autrement.

C) Depuis ce jour, la scolopendre n’a plus fabriqué ni vendu de pattes. Mais, celles qui
avaient été dédaignées, elle les a gardées pour elle.
Et c’est pour cela que maintenant, on l’appelle mille-pattes !

D) Désormais, il veut donc des serpents venimeux et d’autres qui ne l’étaient pas. La
famille portait tous une crécelle à la queue.

Situation initiale 1 2 3 4
Situation finale
Opposition entre situation initiale et situation finale
Cherche l’opposition entre la situation au début du conte et la situation à la fin du conte. Pour
cela, complète les tableaux suivants en trouvant dans la situation finale

Situation initiale ( 1 ) Situation finale ( C )


« Dans les temps très anciens »
Phrase affirmative (verbes à l’imparfait)
« …elle fabriquait des pattes et les
vendait…)
« la scolopendre »
Ce conte explique l’origine d’un fait. Lequel ?
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Situation initiale (2) Situation finale (A)


« les oiseaux »
« …les oiseaux ne savaient pas bâtir leur
nid… »
Ce conte explique l’origine d’un fait. Lequel ?
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Situation initiale (3) Situation finale (D)


« …les serpents… »
Les serpents détenaient la nuit et les
ténèbres.
« …au temps où le monde… »
Ce conte explique l’origine d’un fait. Lequel ?
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Situation initiale (4) Situation finale (B)


« Les animaux n’avaient pas de queue »
Ce conte explique l’origine d’un fait. Lequel ?
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Imagine pour chaque conte un titre possible.


TITRE : Conte n°1 : ……………………………………………………………
Conte n°2 : …………………………………………………………….
Conte n°3 : …………………………………………………………….
Conte n°4 : ……………………………………………………………

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