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FORMATION NATIONALE
SUR LES
BONNES PRATIQUES
EN
REFRIGERATION
2001
Marques déposées
Toutes les marques déposées utilisées dans ce document appartiennent à leurs sociétés
respectives.
Reproduction de ce document
Toute ou partie de ce document peut être reproduit sans autorisation écrite préalable, tant
que la partie reproduite est attribuée au PNUE.
Responsabilité déclinée
Le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), les auteurs et les réviseurs
du présent document et leurs employés n’endossent pas la prestation, la sûreté ou le succès
de la mise en œuvre de l’une des approches de formation décrite dans le présent document.
Quoique les informations contenues dans ce document soient tenues pour exactes, elles sont
nécessairement présentées de façon générale. La décision d’adopter l’une des approches de
formation présentées dans le présent guide de soutien nécessite un examen minutieux des
paramètres propres à chaque situation, dont un grand nombre pourrait ne pas être abordés
par le présent document. La responsabilité de cette décision et tous les impacts qui en découlent
reste exclusivement celle de la personne ou de l’entité ayant décidé de mettre en œuvre
l’approche de formation.
Le PNUE, les réviseurs et leurs employés n’émettent aucune garantie ou déclaration, exprimée
ou implicite, quant à leur exactitude, leur caractère complet ou leur utilité ; ils n’assument non
plus aucune responsabilité des événements résultant de l’utilisation ou de la confiance en
toute information, matière ou procédure décrite dans le présent document, y compris, mais
sans y être limité, toutes réclamations quelconques relatives à la santé, la sécurité, aux effets
environnementaux, à l’efficacité, la performance ou aux coûts, faits par la source des
informations.
Les réviseurs répertoriés dans le présent guide ont révisé un ou plusieurs projets intérimaires
de ce guide, mais n’ont pas révisé la présente version finale. Ces réviseurs ne sont responsables
d’aucune erreur pouvant se trouver dans le présent document, ni d’aucun effet pouvant résulter
de ces erreurs.
Remerciements
M. Rajendra Shende
Chef de l’Unité Energie & ActionOzone de la DTIE- PNUE, France
M. Suresh Raj,
Responsable de la Formation, Programme ActionOzone, DTIE-PNUE, France
M. John Ellis
Consultant, Ellis Training & Consultancy Ltd, Royaume-Uni
M. Halvart Koeppen
Chargé de la formation, Programme ActionOzone, DTIE-PNUE, France
M. Claude Giraud-Héraud
Ingénieur Réfrigération et Climatisation
Association nationale pour la formation professionnelle continue, France
Imprimeur : ONUN
Avant-Propos
Les pays en développement entreprennent maintenant des efforts considérables pour respecter
voire accélérer les programmes d’élimination prévus par le Protocole de Montréal et ses
Amendements. L’élimination peut mieux se réaliser de manière durable à travers une stratégie
générale qui intègre les mesures techniques, réglementaires et de politiques nationales et
régionales. Les pays à faible volume de consommation de SAO ont élaboré de telles stratégies
intégrées spécifiquement pour leurs secteurs de réfrigération et de climatisation, parce qu’ils
ont tendance à consommer la plupart ou toutes les SAO sous la forme des réfrigérants. Ces
stratégies au plan national sont appelées ‘‘Plans de gestion de réfrigérants’’.
Dans de nombreux pays à faible volume de consommation de SAO, la mise en œuvre des
PGFF s’avère une tâche complexe, qui prend beaucoup de temps et nécessite l’implication
d’un large éventail de parties prenantes. De nombreuses conditions doivent être mises en
place telles que l’instauration de cadres réglementaires et de systèmes d’octroi de licence
d’import/export pour les SAO, la mise en place d’un plan de récupération et recyclage des
SAO ou la formation de techniciens d’entretien et de douaniers dans le pays.
manière significative le développement futur du secteur et pour éviter les émissions non
nécessaires de réfrigérants à SAO, à travers l’application des bonnes pratiques en réfrigération.
Ce guide de soutien fait partie d’une série de publications produites par le Programme
ActionOzone du PNUE et doit être lu conjointement avec les guides d’aide et manuels de
formation suivants :
Nous espérons que vous apprécierez cette publication et la trouverez utile. Veuillez me faire
parvenir vos commentaires et suggestions.
Sommaire
Remerciements 3
Avant-Propos 4
A propos du présent document 9
1 Introduction 13
Questions globales 13
Plans de gestion des réfrigérants 14
Questions locales 16
3 Phases I et II de la formation 31
Planification 31
Organisation 34
Mise en oeuvre 35
Evaluation avant et après la formation 35
4 Suivi et évaluation 39
Annexes 39
Annexe 1 : Eléments types d’un atelier 43
Annexe 1.a :Note de concept 43
Annexe 1.b :Programme pour les Phases I et II de la formation 51
Annexe 1.c :Séance en groupes 54
Annexe 1.d :Séance pratique 59
Annexe 1.e :Evaluation avant formation et Plan de notation 69
Annexe 1.f :Questionnaire d’évaluation type 70
Annexe 1.g: Evaluation après formation 71
Annexe 1.h: Certificat générique de participation 73
A Retenir … 99
Abréviations courantes
A propos de ce document
Objectif de ce module
Ce document donne des indications
aux Unités Nationales de l’Ozone
(UNO), instituts de formation technique,
associations de réfrigération ,
formateurs locaux et autres parties
prenantes sur la manière de concevoir,
préparer, mener et suivre le programme
national de formation pour techniciens
en réfrigération.
Objectif de la formation au
bonnes pratiques
Les programmes de formation sur les
bonnes pratiques en réfrigération visent
à réduire les émissions de réfrigérants
destructeurs de l’ozone pendant
l’entretien, la maintenance, l’installation,
la mise en service ou hors service des
systèmes de réfrigération et de
GUIDE D’ORIENTATION
climatisation.
Les UNO et leurs partenaires parties prenantes pourront utiliser ce document pour se guider
durant le cycle du projet.
Le Chapitre 3 est particulièrement pertinent pour la mise en œuvre des projets approuvés.
L’Annexe 1 comprend les éléments génériques d’atelier nécessaires pendant la mise en œuvre
d’ateliers de formation et qui doivent être adaptés aux besoins locaux.
L’Annexe 2 présente une liste récapitulative utile pour organiser la formation de façon efficace
et interactive ainsi que les matériels et outils de formation à prendre en compte lors de la
conception de la formation.
L’Annexe 3 comprend un résumé des ‘‘Lignes directrices pour l’identification des besoins et la
coordination des activités’’ approuvées lors de la 23ème Assemblée du Comité exécutif. Les
UNO doivent s’imprégner de ces lignes directrices pour aider à informer le processus du
projet. Elles comprennent les formats des ateliers et les rapports de suivi.
Contexte La formation sur les bonnes pratiques en réfrigération est un élément essentiel du Plan de
du Gestion des Fluides Frigorigènes (PGFF). Le PGFF est une stratégie complète visant à éliminer
PGFF l’utilisation des réfrigérants destructeurs de l’ozone dans le secteur de l’entretien de la
réfrigération et de la climatisation.
Coordination La réussite de la mise en œuvre des PGFF requiert la coordination des activités des différents
des secteurs y compris la fabrication, l’entretien et les utilisateurs finaux, à différents niveaux
activités notamment le contrôle réglementaire et commercial, les mesures économiques incitatives et
dissuasives, la formation sur les bonnes pratiques en réfrigération pour les techniciens en
réfrigération, la formation pour les douaniers, la mise en place de programmes de récupération
et de recyclage et la sensibilisation aux questions environnementales connexes.
Informer Les informer des problèmes causés directement par les émissions de substances destructrices
de l’ozone dans l’atmosphère et indirectement par l’énergie consommée par le fonctionnement
des systèmes de réfrigération et de climatisation avec lesquels ils travaillent.
Former Les former aux techniques modernes de sorte que leurs pratiques au travail visent toutes à
minimiser les émissions de CFC dans l’atmosphère.
Même avec une quantité minimale d’équipements pour spécialiste, une réduction significative
des émissions de CFC peut être réalisée par un technicien en réfrigération bien formé qui
souhaite améliorer les pratiques de réfrigération.
1 Introduction
Questions globales
Les obligations d’élimination contenues dans le Protocole de Montréal et ses Amendements Grande
conduiront finalement à l’élimination complète de la fourniture à l’industrie de substances banque de
appauvrissant l’ozone nouvellement produites. Toutefois, il y a une très grande ‘‘banque’’ de CFC existants
substances destructrices d’ozone existantes déjà produites et se trouvant dans les systèmes,
en conservation ou en transit. C’est cette grande ‘‘banque’’ de réfrigérant qui cause de
l’inquiétude. La manière la plus efficace de réduire les émissions de CFC dans l’atmosphère
est de s’assurer que les techniciens sont informés des problèmes environnementaux créés
par les émissions et sont formés pour les minimiser en utilisant les bonnes pratiques en
réfrigération.
Consommation – La recherche montre que dans les pays consommateurs de faibles volumes La plupart des
de SAO, la grande majorité de la consommation de réfrigérant (75%-80%) est destinée à CFC utilisés
l’entretien et à la maintenance. Cette grande quantité peut être réduite de façon significative pour l’entretien
par l’amélioration des pratiques de travail et par l’introduction d’options alternatives et de
réfrigérants moins nuisibles dans le secteur.
Structure du secteur – Bien que ce secteur de l’industrie change d’un pays à l’autre, les Secteurs de
variations sont assez mineures et dépendent, dans une large mesure, du marché des aliments l’industrie
congelés. La structure normale du secteur est la réfrigération et climatisation domestiques, utilisant
les CFC
commerciale et industrielle dans les domaines suivants :
Tandis que les équipements de réfrigération peuvent varier à l’intérieur du secteur, les principes Principes de
de bonnes pratiques d’entretien qui seront enseignés par le biais de ces ateliers de formation bonnes
seront applicables à tous les systèmes et applications de réfrigération et climatisation. Certains pratiques
d’entretien
de ces principes sont consignés dans le guide du PNUE pour l’application des codes de
bonnes pratiques.
Au plan global, l’émission de réfrigérants aux CFC dans l’atmosphère conduit à la destruction Impact de
de la couche d’ozone et au réchauffement de la planète / changements climatiques et affecte l’émission de
ainsi les écosystèmes et la santé humaine. Les pays développés et ceux en développement CFC
sont touchés par ces changements et la réaction doit être appropriée pour traiter le problème
existant et atténuer l’impact à long terme.
Une telle approche a rendu nécessaire le besoin de mettre en œuvre des projets de manière
coordonnée et de créer les conditions favorables à travers des mesures d’appui appropriées.
Le concept de Plans de Gestion des Réfrigérants (PGFF) est la réponse à ce besoin.
Stratégie Un PGFF est une stratégie détaillée pour supprimer progressivement l’utilisation de réfrigérants
PGFF
appauvrissant l’ozone (CFCs et HCFCs) utilisés pour assurer l’entretien et la maintenance
des systèmes de réfrigération et de climatisation.
Les projets précédemment mis en œuvre isolément l’un de l’autre font ainsi partie d’une
approche générale et sont synchronisés pour des résultats optimaux.
ELEMENTS DU PGFF
Remplacement Modernisation
des CFC
Il y a plusieurs options permettant au secteur de l’utilisateur final d’enrayer l’utilisation de SAO
de leurs sociétés. Dans le secteur de la réfrigération, parfois les équipements à base de SAO
peuvent être remplacés par des réfrigérants transitoires tels que les HCFC ou des substances
alternatives. Les réfrigérants non destructeurs de l’ozone les plus communément utilisés sont
les HFC (qui ont zéro PDO, mais contribuent au réchauffement de la planète) et les HC (qui
ont zéro PDO et zéro potentiel de réchauffement de la planète, mais sont inflammables et
nécessitent des précautions particulières de sécurité)
La modernisation est le remplacement des réfrigérants par des alternatives. Elle peut nécessiter
le remplacement des parties bien précises des matériels. Pour les anciens systèmes de
réfrigération et de climatisation, il peut être plus rentable de remplacer plutôt que de moderniser.
De plus, les nouveaux matériels seront plus efficaces du point de vue du coût et de la
consommation d’énergie.
Remplacement
Remplacement Le remplacement des équipements à SAO épuisés peut être l’option la plus économique en
des tenant compte de l’économie d’énergie pouvant être réalisée par la technologie moderne.
équipements
à CFC
Réduction de la dépendance vis-à-vis des équipements à SAO
Restrictions Enfin, les restrictions sur les équipements à base de SAO sont un autre moyen de réduire la
sur les dépendance des utilisateurs finaux vis-à-vis des SAO.
importations
Questions locales
Les officiels gouvernementaux des agences sont bien formés aux questions relatives au Collaboration
Protocole de Montréal, mais peuvent avoir une connaissance insuffisante des opérations du étroite entre
secteur de la réfrigération et de la climatisation. Il importe que les responsables de l’Ozone et parties
prenantes
d’autres parties prenantes appropriées se rencontrent à brève échéance et régulièrement et
que chaque agence ait une compréhension claire de ses rôles respectifs dans la mise en
œuvre de la formation nationale sur les bonnes pratiques en réfrigération. Une coordination
étroite est essentielle pour la réussite du programme de formation.
La mise en œuvre d’un programme – pays ou d’un PGFF par les UNO pourrait déjà être en Programme-
cours et dans ce cas, la formation fera partie intégrante de ces programmes d’élimination des pays
SAO. Les types de SAO et les réfrigérants alternatifs utilisés ainsi que les tendances seront
disponibles auprès du Programme national et du Plan de Gestion des Fluides Frigorigènes.
Les UNO doivent collaborer avec les instances gouvernementales et les parties prenantes du Soutien des
pays pour sensibiliser, obtenir l’appui et l’engagement des différents groupes d’intérêt pour parties
prenantes
adopter la législation, mettre en place un plan d’octroi de licence import/export pour les SAO
et un Plan de récupération et recyclage de CFC, mener la formation sur les bonnes pratiques
en réfrigération à l’intention des douaniers afin de faire respecter le système d’octroi de licence,
etc. L’UNO doit envisager la mise en œuvre de toutes ou certaines des mesures suivantes :
• Législation considérant comme délit pénal le fait de décharger les réfrigérants Mesures
appauvrissant l’ozone et d’autres SAO dans l’atmosphère de façon délibérée ou en appuyant la
connaissance de cause. mise en œuvre
du PGFF
• Programme de certification pour tous les techniciens qui traitent les réfrigérants.
Mesures de • Les limitations sur la production dans les pays développés commencent à prendre
sensibilisation effet, et que les volumes de réfrigérants fabriqués baissent, donc le prix augmente,
rendant commercialement avantageux le fait de réduire les émissions dans
l’atmosphère et d’adopter les bonnes pratiques de réfrigération comprenant la
récupération, le recyclage et la régénérescence.
• Les volumes de CFC produits dans les pays développés baissent, il arrivera un moment
où il ne sera pas économiquement viable de continuer et soit les producteurs cesseront
de produire, soit ils s’orienteront vers d’autres produits plus lucratifs avec la
conséquence inévitable que la fourniture de réfrigérants destructeurs d’ozone tarisse.
Il est absolument possible que ces produits cessent d’être disponibles avant les dates
d’élimination, ce qui est pertinent dans les pays de l’article 5. Par conséquent, les
pays de l’article 5 qui dépendent de l’importation de réfrigérants peuvent trouver qu’ils
ne maîtrisent pas le calendrier d’élimination et qu’il est antérieur à la date d’élimination
nationale publiée, conduisant les utilisateurs de réfrigérants dans une fausse sensation
de sécurité.
Approche de formation
La formation nationale sur les bonnes pratiques en réfrigération est habituellement réalisée
en deux phases pour des raisons de rentabilité :
Phase 1 : Un atelier initial de formation des formateurs où un exposant international Formation des
forme un groupe sélectionné de formateurs locaux et techniciens supérieurs formateurs
ayant une fonction de supervision.
Phase II : Une phase ultérieure de formation des techniciens où un groupe représentatif Formation des
de tous les techniciens du pays, suffisamment grand pour effectuer un techniciens
changement dans les pratiques actuelles d’entretien, est formé. Cette
formation est réalisée par le personnel local ayant été formé dans le cadre
de la Phase I. Le concept est de multiplier les avantages de la Phase I de la
formation pour tout le personnel local concerné y compris du secteur informel.
La Phase II comprend le suivi de l’évaluation du projet et la préparation d’un
rapport de suivi et d’évaluation.
Dans le mode actuel de fonctionnement, l’agence de mise en œuvre est chargée de la Responsabilités
coordination de la Phase I de la formation, de concert avec l’UNO. La Phase II est coordonnée des
par l’UNO qui rend compte à l’agence de mise en œuvre et reçoit l’appui et les conseils Phases I et II
nécessaires. Il faut s’attendre à ce que la Phase II commence un mois après l’achèvement de
la Phase I et que le rapport final soit achevé un mois après l’achèvement de la Phase II.
Afin de faciliter la mise en œuvre efficace des ateliers de ‘‘formation des formateurs’’ et de Conception de
‘‘formation des techniciens’’ pour l’amélioration des pratiques de réfrigération, les aspects la Phase I de la
suivants doivent être abordées lors de la phase de conception : formation
Chronogramme typique
CALENDRIER
L’accent doit être mis sur l’expérience pratique des formateurs et leurs aptitudes pédagogiques
interactives. Une approche purement théorique et académique n’est pas appropriée pour la
formation des techniciens dans les pays en développement si l’on veut réduire les émissions
des substances destructrices de l’ozone. L’idéal serait que les formateurs internationaux aient
le profile suivant :
Tandis que l’on reconnaît qu’il peut ne pas être toujours possible de recruter ou fournir des
formateurs qui respectent ou excèdent les spécifications ci-dessus, l’on doit toujours se poser
la question : si un formateur ne peut remplir les critères, quelle sera l’efficacité de la formation ?
Puisque la plus importante réduction d’émissions de CFC sera réalisée par des personnes
qui installent, entretiennent, font la maintenance et mettent en service les équipements, les
formateurs qui dispensent de nouvelles idées, techniques et procédures doivent être crédibles
et jouir de respect en démontrant que leurs connaissances et expérience sont d’actualité et
sont appropriées.
Il est capital que les ‘formateurs à former’ ne soient pas encombrés de théorie, ils doivent Accent sur la
avoir une compréhension profonde et pratique des questions environnementales de sorte formation
pratique
qu’ils aient la volonté de modifier leurs propres pratiques et programmes pédagogiques. La
volonté de changer la pratique normale dépend de la foi que l’on a aux raisons avancées pour
ce changement.
Les formateurs appropriés (qui ont participé à la phase I du programme de formation) doivent
être sous contrat avec l’UNO et leurs termes de référence et programme de travail doivent
être définis. Des personnes ressources locales supplémentaires peuvent être invitées, si
nécessaire. Le budget disponible doit être respecté.
Audiences cibles
L’audience cible pour les ateliers de formation des formateurs se trouvera dans les groupes
suivants :
Formateurs • Les pratiquants de l’industrie de la réfrigération qui ont dispensé une formation ‘sur le
sur le tas tas’ de façon régulière aux apprentis et stagiaires leur ayant été confiés par leur
société pour leur inculquer des aptitudes et connaissances dans le cadre d’un
programme de formation de la société. Ils doivent provenir de différents secteurs dont
la pêche, l’alimentation et les boissons, les hôtels, les hôpitaux et ateliers d’entretien.
travaillent dans le secteur formel et bien organisé, souvent sous la supervision d’un
collègue plus expérimenté
• Personnes provenant du secteur informel.
Il est assez courant que les compétences et connaissances s’accumulent au fil du temps Impliquer le
auprès des collègues et à travers l’apprentissage à partir des expériences plutôt qu’à partir secteur
des programmes de formation conventionnelle. Il est aussi relativement courant que les informel
commerçants s’orientent vers la réfrigération à partir d’autres métiers et disciplines et acquièrent
des compétences et connaissances à mesure qu’ils avancent. L’absence de formation
conventionnelle signifie souvent que les principes de base n’ont pas été entièrement assimilés
et les formateurs (et les UNO) doivent le savoir.
Les UNO doivent aussi savoir qu’il est souvent très difficile d’atteindre les techniciens de ce Comment
groupe, en particulier du secteur informel. Une proportion raisonnable de ces techniciens accéder au
travaille pour de très petites sociétés, ou peuvent travailler dans de petits ateliers entretenant secteur
informel
toute une gamme d’appareils. La réfrigération et la climatisation peuvent représenter seulement
une petite partie des activités. Ces micro-entreprises exerçant hors du courant principal sont
difficiles à identifier, à atteindre et à motiver pour participer à une formation. En publiant les
activités de formation et les besoins de certification, les UNO doivent inclure les places et
organisations suivantes ; les ‘points
‘ de vente’’ étant particulièrement importants.
• Associations de réfrigération
• Entrepreneurs
• Journaux
• Distributeurs de réfrigérants
Etudiants et stagiaires engagés dans des cours et programmes d’étude conduisant à une
qualification en réfrigération et climatisation. Ce groupe sera principalement fait de nouveaux
venus dans l’Industrie et puisqu’ils apprendront la réfrigération et la climatisation à partir des
premiers principes, les bonnes pratiques en réfrigération qui leur sont enseignées refléteront
les aptitudes les plus à jour et les connaissances requises pour minimiser les émissions de
CFC et autres réfrigérants dans l’atmosphère.
Lieu
Les lieux appropriés pour les Phases I et II des ateliers de formation seraient les facultés, Exposés de
polytechniques, écoles de commerce ou centres de formation de sociétés qui dispensent classe et
déjà des programmes conduisant à des qualifications en réfrigération et climatisation. Les exercices
pratiques
structures pratiques doivent être appropriées, et les matériels, outils et composants doivent
Sécurité Il est absolument capital que le lieu choisi pour abriter un atelier de formation soit approprié
du point de vue de sa sécurité. Les UNO doivent s’assurer que les centres d’accueil peuvent
offrir des aires sures de travaux pratiques. L’alimentation électrique et les connexions auront
une importance particulière. Le processus de sélection du lieu doit inclure l’inspection pour
s’assurer que l’atelier de formation peut se dérouler dans un environnement de travail sûr.
Assurance En choisissant le lieu, les UNO doivent s’assurer qu’une couverture d’assurance appropriée
est disponible et s’étend à tous les participants et visiteurs de l’atelier de formation.
Durée
La durée des ateliers de formation variera selon qu’ils sont destinés aux formateurs (Phase I)
ou aux techniciens (Phase II) :
La formation doit être conçue de façon flexible qui permette aux participants d’y prendre part Conception
par exemple à travers les cours du soir, les cours du week-end, les cours du jour dispensés flexible
sur plusieurs semaines, etc. De nombreux techniciens provenant de petits ateliers ne peuvent
se permettre de boucler la formation de trois jours.
Si vous ne parvenez pas à achever la partie pratique du programme, la formation sera invalidée.
La formation pour stagiaire ou étudiant lors des programmes de formation en réfrigération ou Programmes de
climatisation à plein temps ou temps partiel sera continue et les centres de formation seront formation dans
tenus d’adopter les pratiques enseignées lors des ateliers de formation des formateurs de les instituts
locaux de
sorte que les étudiants/stagiaires ne connaissent aucune autre méthode. Il y aura alors une
formation
propagation ascendante graduelle de bonnes pratiques en réfrigération à travers l’industrie à
cause de l’influence des stagiaires et étudiants ; en même temps une propagation descendante
de bonnes pratiques en réfrigération peut avoir lieu du fait de l’influence du programme national
de formation sur le technicien/artisan mûr et expérimenté.
Ou bien une console appropriée de formation pour réfrigérant, offrant des caractéristiques
similaires et un accès complet au système par des vannes d’entretien.
Systèmes L’idéal est d’avoir suffisamment de systèmes opérationnels ou consoles de formation de sorte
opérationnels qu’un maximum de deux participants en cours de formation s’exercent sur un système en même
temps, c’est-à-dire 12 participants en cours de formation – 6 systèmes opérationnels ou consoles
de formation. La réalité dans la plupart des pays de l’article 5 est de 20 à 25 participants et 3
machines de récupération, ce qui donne des groupes de 8 par machine de récupération.
Outils et En plus des équipements susmentionnés, le centre d’accueil de la formation doit être équipé
équipements des outils et équipements d’entretien suivants ou ils doivent être achetés dans le cadre du
d’entretien y programme de formation :
compris les
mécanismes de
récupération • Détecteurs de fuite adaptés aux réfrigérants CFC, HCFC et HFC
• Tubulures de jauge d’entretien livrées avec des tuyaux en vanne
• Tenailles d’accès pour percer les circuits de réfrigérateur ménager et extraire le
réfrigérant sans perte dans l’atmosphère (outils de perçage)
• Clés vannes / clés d’encliquetage à courroie carrée de 6mm
• Machines de récupération portables capables d’extraire au moins 5kg/h de vapeur à
la température ambiante de 40°C
• Cylindres de réfrigérant vides (réservoirs) pour conserver le réfrigérant récupéré (deux
par machine de récupération)
• Pompe à dépression capable de réaliser une dépression supérieure à 500 microns
• Tuyaux de connexion en vanne (en plus des tuyaux de tubulure de jauge).
Outils manuels Les équipements susmentionnés sont le minimum requis pour abriter les ateliers de formation
des formateurs et de formation des techniciens. En plus, il doit y avoir un accès adéquat aux
outils manuels normaux tels que les clés, tournevis et instruments de test pour permettre la
poursuite du programme de formation sans interruption.
Les machines de recyclage ne font habituellement pas partie de la formation aux bonnes Machines de
pratiques pour des raisons de coût. L’achat d’équipements de recyclage fait partie dans la recyclage
plupart des pays d’un projet séparé – le programme de récupération & recyclage. Ce
programme comprend un séminaire R&R sur l’utilisation, la maintenance et la réparation des
machines R&R. Si possible des équipements de soudure et de brasage doivent être disponibles
pour la démonstration. De mauvaises pratiques de soudure et de brasage contribuent de
façon significative à la panne du système et aux travaux de réparation inutiles / émissions de
réfrigérants.
Les UNO doivent être exhaustifs lors de la conception des ateliers nationaux de formation sur Analyse initiale
les bonnes pratiques en réfrigération. La première tâche doit consister à analyser la provision
existante et à identifier les forces, faiblesses et besoins des structures et ressources actuelles.
Si l’on consulte le Programme-pays et le Plan de Gestion des Fluides Frigorigènes, l’on Sources
obtiendra des informations appropriées pour permettre au processus de conception de d’information
commencer. Les questions qui nécessitent une réponse à ce stade sont :
Les principes et concepts centraux suivants doivent être adoptés comme norme lors de la
conception des ateliers de formation :
Principes pédagogiques
Ces ateliers de formation seront dispensés par des formateurs/praticiens compétents respectant
les principes suivants :
• Tous les sujets doivent être liés aux activités pratiques réalisées par le groupe de
formation au lieu de travail.
• Les démonstrations pratiques doivent faire partie intégrante du programme de
formation.
• Les groupes de participants doivent être suffisamment petits pour que chaque personne
profite directement de l’expérience ‘pratique’.
• Les exposés oraux doivent être parsemés de démonstrations pratiques et de supports
audiovisuels appropriés pour retenir l’attention, l’intérêt et l’enthousiasme.
Il est absolument crucial que les techniciens comprennent les réglementations locales relatives
à la destruction de l’ozone et au réchauffement de la planète ainsi que le rôle de l’UNO.
Dans le cadre du suivi en cours, les UNO doivent réunir les informations suivantes : Quelles
données
recueillir ?
Phase I de la formation
• Combien de formateurs ont-ils été formés ?
• Combien de techniciens supérieurs ayant des fonctions de supervision ont été formés ?
• Combien d’institutions de formation sont équipées pour dispenser les ateliers nationaux
de formation ?
• Combien d’unités de récupération ont été remises et sont toujours opérationnelles ?
• Combien de participants ont donné la mention Bien / Excellent à la Phase I de la
formation ?
• La Phase I a été achevée combien de mois après son approbation ?
Phase II de la formation
• Combien de techniciens ont-ils été formés et certifiés (enregistrés) ?
• Quelle proportion du nombre total de techniciens a été formée et certifiée
(enregistrée) ?
• Comment les bonnes pratiques sont-elles appliquées ?
• Combien de techniciens du secteur informel ont été formés ?
• Combien de techniciens sont équipés pour appliquer les bonnes pratiques ?
• Combien de techniciens ont accordé la mention Bien / Excellent à la Phase II de la
formation ?
• Combien de mois la Phase II a t-elle duré ?
Consommation de CFC
• Quelle était la consommation de CFC/HCFC avant de début de la Phase II de la
formation ?
• Quelle est la consommation actuelle de CFC/HCFC (pendant la Phase II) ?
• Quelle réduction de consommation peut être attribuée à l’application des bonnes
pratiques ?
Les informations ci-dessus doivent être réunies au moins chaque six mois et rapportées à Régularité du
l’agence de mise en œuvre jusqu’à ce que soient achevées la formation et la certification rapport
(enregistrement) des techniciens.
Dans tous les cas, l’UNO doit s’attendre à voir tous les formateurs formés et certifiés en six Chronogramme
mois, et tous les techniciens formés et certifiés en un an.
Impact de la L’on peut s’attendre à une réduction significative de la consommation de CFC/HCFC sur une
formation période de 3 ans comme résultat direct du programme de formation et de certification, à
condition que les équipements appropriés soient à la disposition des techniciens, leur
permettant de réaliser les bonnes pratiques de réfrigération qui leur ont été enseignées.
SUIVI LOCAL
3 Phases I et II de la formation
Afin de mettre en œuvre des ateliers nationaux de formation, les UNO et autres parties
prenantes appropriées doivent envisager toutes ou certaines des mesures décrites dans les
sections suivantes sur la planification, l’organisation, la dispensation et l’évaluation des ateliers
de formation.
Planification
a) Passer en revue les établissements de formation existants et choisir les plus appropriés Tâche pour la
pour abriter l’atelier de formation des formateurs une fois que les ressources matérielles planification
de la Phase I
sont renforcées si nécessaire.
b) S’assurer que les centres d’accueil de la formation peuvent assurer une couverture
nationale.
c) Identifier lequel des établissements de formation sera utilisé pour dispenser la Phase
I de la formation sur les bonnes pratiques en réfrigération une fois que les ressources
humaines et matérielles sont renforcées.
d) Sélectionner les formateurs qui devront assister à l’atelier de formation des formateurs.
e) Décider quels mécanismes seront utilisés pour faire la publicité de l’atelier de formation
des formateurs.
f) Publier les programmes de l’atelier et les afficher à tous les points de vente.
i) S’assurer que les horaires de l’atelier de formation des formateurs conviennent aux
centres d’accueil et aux participants – habituellement il est mieux d’éviter les horaires
à durée normale lorsque d’autres cours standards se déroulent. Les saisons des
vacances, des fêtes et des pluies doivent également être prises en compte.
j) S’assurer qu’il y aura des communications efficaces et une collaboration étroite entre
l’UNO, les établissements d’accueil de la formation et les formateurs locaux.
k) S’assurer que les équipements de promotion sont reconnus et que la presse locale et
nationale et d’autres médias sont bien informés et que chaque opportunité d’améliorer
la sensibilisation leur est donnée.
l) S’assurer que les supports appropriés de formation sont disponibles. Ce sont par
exemple les retro-projecteurs, tableaux muraux, aide-mémoires et moyens d’écriture
appropriés.
m) S’assurer que les ressources adéquates seront mises à la disposition des participants
à l’atelier. Ce sont par exemple les équipements de formation et de référence, les
formulaires d’évaluation d’atelier et d’autres fournitures.
LA SÉANCE DU MATIN
a) Utiliser le Programme-pays et le Plan de Gestion des Fluides Frigorigènes pour estimer Tâches pour
le nombre de techniciens du secteur de la réfrigération et de la climatisation. la planification
de la Phase II
b) Estimer le nombre d’ateliers requis pour chaque région.
e) Vérifier que tous les stagiaires ont achevé avec succès l’atelier de formation des
formateurs.
i) S’assurer que les horaires et la fréquence des ateliers de formation causent le minimum
de perturbation à l’Industrie (ex : en évitant la période la plus chaude de l’année).
j) S’assurer que le formateur qui dispense l’atelier de formation est entièrement informé
et a les ressources adéquates pour dispenser l’atelier de formation de manière efficace.
l) S’assurer que le soutien et les ressources adéquats sont mis à la disposition des
participants à l’atelier.
Organisation
Les UNO auront la responsabilité générale des questions d’organisation mais agiront bien sûr
de concert avec leurs partenaires parties prenantes. Si l’on se réfère à tout moment au Plan
de Gestion des Fluides Frigorigènes, l’on aura des informations sur le processus
organisationnel. En impliquant activement les partenaires parties prenantes, la pertinence et
l’acceptabilité des ateliers de formation seront assurées.
Parties Les parties prenantes partenaires pourraient être issues des secteurs suivants conformément
prenantes à à la pertinence de leur secteur :
impliquer
Représentation ministérielle
• Agriculture et pêche
• Environnement
• Industrie
• Education et formation
• Transport
• Défense
• Santé.
Tandis que les représentants des deux groupes de parties prenantes seront impliqués dans le
processus de conception, la partie prenante industrielle et institutionnelle, elle sera impliquée
de manière plus active dans les processus de planification et d’exécution avec les techniciens
employés par les parties prenantes ministérielles impliquées dans la mise en œuvre, comme
requis pour bénéficier de la formation et de la certification.
Les UNO et leurs équipes de coordination doivent impliquer les parties prenantes partenaires
dans les activités telles que :
N.B. :
Là où il n’y a pas d’associations de l’Industrie, les UNO doivent faire de la constitution Impliquer les
d’associations professionnelles appropriées une haute priorité. Il est extrêmement bénéfique associations
d’avoir des associations professionnelles actives disposées à travailler en réseau et à diffuser professionnelles
et le secteur
efficacement les informations. Une fois que les associations professionnelles sont développées, privé
elles peuvent constituer le point focal de l’élaboration et la mise en œuvre des codes de
bonnes pratiques, de la formation et certification des techniciens et des accords volontaires
appropriés.
Réalisation
Les consultants internationaux ou les instituts de formation sont utilisés pour dispenser la Consultants et
Phase I de la formation en inculquant des nouvelles aptitudes et compétences à diffuser à instituts de
travers le pays et ensuite à utiliser dans les cours normaux de formation (c’est-à-dire la Phase formation
II de la formation) des nouveaux venus dans l’Industrie. L’UNO travaillera avec l’Agence
d’exécution pour mettre en place ces ateliers pour les formateurs potentiels.
Les tests préalables doivent être analysés afin de détecter les faiblesses de la prestation
actuelle et identifier l’ampleur de la tâche dans les Phases I et II de la formation à la fois.
Les Le deuxième but est de permettre la certification des stagiaires admis dans le cadre d’un
Programmes
programme national de certification, ce qui à son tour peut constituer un avantage concurrentiel
de certification
sont importants pour les techniciens et ateliers d’entretien certifiés. La législation nationale peut limiter l’accès
aux réfrigérants CFC pour les techniciens et ateliers d’entretien certifiés suivant un calendrier
prédéfini.
Programmes L’UNO évaluera s’il est plus approprié d’utiliser un programme de certification conçu par les
nationaux et
experts nationaux en éducation avec des certificats décernés soit par l’Organe national de
internationaux
de certification délivrance, soit par l’UNO elle-même. Autrement, il est possible de ‘‘participer’’ aux programmes
de certification internationalement reconnus élaborés par l’association de réfrigération ou les
institutions de formation d’autres pays. Ces certificats internationaux peuvent être ‘‘localisés’’
si nécessaire et offrent l’avantage d’harmonisation des normes dans ces pays qui les utilisent.
Tandis que l’évaluation avant la formation est souvent mieux réalisée en utilisant des éléments Evaluation
à choix multiple tels que décrits en annexe 1.e, seules les connaissances peuvent être pratique
convenablement évaluées de cette façon. Toute évaluation de certification après formation
doit inclure une évaluation pratique rigoureuse renforcée par des séances de question et
réponse. Vous pouvez trouver une prescription d’évaluation type en annexe 1.e.
La mise en œuvre du programme de formation doit être étroitement suivie et évaluée à tous Suivi des
les stades des Phases I et II afin de démontrer le succès, l’efficacité et la durabilité de la Phases I et II
formation. Au cas où les progrès ou les résultats ne seraient pas satisfaisants, l’approche de
formation doit être revue de façon critique et des mesures correctives doivent être initiées.
La qualité de chaque atelier de formation doit être évaluée par exemple en recueillant les avis Evaluation de
des participants au moyen d’un questionnaire d’évaluation. L’évaluation des participants doit l’atelier
constituer une évaluation générale de l’atelier ainsi que des évaluations spécifiques de :
Les participants doivent être invités à faire des commentaires supplémentaires et suggestions
d’amélioration pour les programmes de formation à venir. Des questionnaires d’évaluation
types sont inclus en annexe 1.f.
Une fois que les techniciens ont été formés sur les bonnes pratiques en réfrigération et ont Suivi à long
reçu les certificats, il est utile de suivre à long terme comment ils appliquent les principes de terme
bonne pratique et s’ils restent engagés à l’application des idées, aptitudes et connaissances
acquises lors de la formation. L’association de réfrigération, s’il en existe, pourrait aider au
suivi à long terme et organiser des rencontres périodiques de suivi pour ses membres.
Cela peut aider les UNO dans le suivi de la fourniture et utilisation de réfrigérants conformément Méthodes de
au PGFF. Une méthode efficace pour le suivi de la fourniture et utilisation de réfrigérants est suivi
d’adopter une législation qui englobe les points d’action suivants :
• Fixer une date limite pour la certification pour accorder aux techniciens et sociétés
suffisamment de temps pour certifier et communiquer ce délai à toutes les parties
prenantes impliquées. Les grossistes et l’association de réfrigération peuvent être de
bons canaux de communication.
Registre des Le certificat ne doit pas être décerné à vie. Afin de garder les traces des techniciens et sociétés
techniciens certifiés et des dates d’expiration du certificat, un registre de techniciens et sociétés certifiés
certifiés
doit être tenu. Ce registre doit comprendre les informations suivantes :
Certificat
EXAMEN ET CERTIFICATION
Une carte d’inscription doit être délivrée aux techniciens ou sociétés certifiés, pour permettre Carte
l’identification de la personne ou de la société certifiée ainsi que la date d’expiration. Afin de d’enregistrement
pour la
prolonger la validité de la certification, l’UNO et ses parties prenantes partenaires décideront
certification
s’il est nécessaire ou non de faire une autre évaluation des aptitudes et connaissances après
l’expiration. Sinon, le technicien ou la société renouvelle simplement la carte d’inscription
Autrement, les techniciens doivent être réévalués ou si nécessaire d’abord re-formés et ensuite Réévaluation
réévalués. Cette opportunité de re-formation et de réévaluation a ainsi lieu périodiquement pour le
après l’expiration de la certification et permet aux techniciens de rester à jour concernant les renouvellement
derniers développements de la technologie.
Elle permet également à l’UNO de s’assurer que les aptitudes et connaissances des techniciens
sont appropriées et de contrôler et suivre la fourniture et l’utilisation de réfrigérants.
Ce recyclage périodique pourrait être offert à travers les instituts nationaux de formation ou Les cours de
recyclage sont
l’association de réfrigération, s’il en existe, et devrait être financé à travers les contributions
importants
des participants.
CONSERVEZ LA DYNAMIQUE
Annexes
A Retenir :… 99
1. Contexte
Dans la plupart des pays en développement, le plus grand secteur restant dans lequel les
substances destructrices de l’ozone sont utilisées est le secteur d’entretien de la réfrigération
et de la climatisation. En [année], [pays] a consommé environ [nombre] tonnes de PDO des
substances appauvrissant la couche d’ozone (SAO) dans le secteur de la réfrigération et de
la climatisation d’une consommation totale de [nombre] tonnes de PDO des SAO. [pays]
importe toutes ses SAO. Toute non disponibilité brutale de réfrigérants à CFC aura un impact
négatif sur les secteurs importants de l’économie locale. Il est par conséquent essentiel que
les utilisateurs de CFC soient en mesure de réduire et ensuite éliminer progressivement leur
consommation de façon coordonnée, planifiée et rentable.
Le Plan de Gestion des Fluides Frigorigènes (PGFF) de [pays] devant être conjointement
exécuté par [le donateur bilatéral] et [l’agence de mise en œuvre] a été approuvé par la
[nombre ordinal] Assemblée du Conseil exécutif du Fonds multilatéral. Le PGFF de [pays]
est une approche complète pour éliminer progressivement l’utilisation des SAO dans le secteur
de la réfrigération et de la climatisation.
L’agence de mise en œuvre coordonne la mise en œuvre des deux éléments de formation du
Plan de Gestion des Fluides Frigorigènes, à savoir :
Le programme de formation des formateurs sur les bonnes pratiques en réfrigération fait
partie d’une approche complète visant à réduire la consommation de CFC dans le secteur
d’entretien de la réfrigération. Cette approche est définie dans le Plan de Gestion des Fluides
Frigorigènes (PGFF) de [pays].
Une quantité importante d’émissions de CFC pourrait être évitée à travers l’application des
bonnes pratiques lors de la conception, l’installation, l’exploitation, l’entretien et la mise hors
service des équipements de réfrigération et climatisation. Les bonnes pratiques comprennent
les activités telles que la maintenance et inspection préventive, l’archivage, la formation
appropriée, la récupération et le recyclage ainsi que le traitement des réfrigérants en toute
sécurité. Les bonnes pratiques sont des méthodes faciles à suivre pour une réduction anticipée
de la consommation de CFC dans le secteur de la réfrigération.
Une non disponibilité brutale de réfrigérants CFC dans l’avenir peut affecter la capacité des
industries à fonctionner. Il est essentiel que les utilisateurs de CFC soient en mesure de
réduire et ensuite éliminer leur consommation de façon coordonnée, planifiée et rentable. On
s’attend à ce qu’une combinaison des pratiques d’endiguement telles que la récupération, le
recyclage et la conversion en technologies alternatives atténue les conséquences économiques
de l’élimination.
Par conséquent, la formation sur les bonnes pratiques en réfrigération et un programme efficace
de récupération et recyclage combiné à une modernisation prudente et un remplacement
opportun font partie de la stratégie générale d’élimination et aideront [pays] à satisfaire les
mesures de contrôle au titre du Protocole de Montréal soutenant le gel de la consommation
des CFC de l’annexe A en 1999.
2. Objectifs
L’objectif principal de cet atelier de formation des formateurs est de réduire la consommation
de CFC dans le secteur de la réfrigération et de la climatisation en/à/au [pays] et d’aider le
pays à respecter le calendrier d’élimination de CFC au titre du Protocole de Montréal en :
• Diffusant les informations sur les technologies sans CFC disponibles aujourd’hui et
en modernisant les équipements existants
3. Résultats escomptés
Le résultat qu’on attend du programme de formation est l’amélioration des bonnes pratiques
d’entretien et de travail dans le secteur de la réfrigération en aidant ce secteur à passer à des
équipements sans CFC en douceur, sans causer de fardeau inutile pour les consommateurs.
4. Participants
Environ [nombre] techniciens supérieurs et enseignants en réfrigération ayant au moins cinq
années d’expérience professionnelle provenant des grandes sociétés de l’Industrie et des
ateliers d’entretien, ministères gouvernementaux, instituts de formation ainsi que de l’armée
et de la police sont attendus à l’atelier de formation des formateurs.
5. Méthodologie
Le programme de formation utilisera l’approche de formation des formateurs, où dans une
première phase, un certain nombre de formateurs seront formés aux bonnes pratiques en
réfrigération. Cet atelier de formation des formateurs de cinq jours comporte à la fois des
exposés théoriques et des démonstrations pratiques et concrètes. On attend des formateurs
formés qu’ils forment le reste des techniciens d’entretien du secteur de la réfrigération et de la
climatisation en/à/au [pays].
Les manuels de formation du PNUE sur les ‘‘Bonnes pratiques en réfrigération’’ et sur la
‘‘Gestion des refroidisseurs et réfrigérants’’ seront utilisés comme documents ressources. Le
guide du PNUE pour la ‘‘Mise en œuvre des codes de bonne pratique – Secteur de la
réfrigération’’ peut aider l’Unité nationale de l’ozone à initier la mise en place d’un code national
de bonne pratique dans le secteur de la réfrigération et de la climatisation.
6. Contenu
Pendant l’atelier de cinq jours, les participants apprendront l’importance de la protection de la
couche d’ozone et les effets nuisibles de l’augmentation de la radiation UV-B. La formation
explique le Protocole de Montréal et ses amendements ainsi que le rôle du PNUE dans la
mise en œuvre de ce traité. Les cours sont une révision des principes fondamentaux de la
réfrigération et répondent aux questions relatives à la manière d’entretenir les matériels de
réfrigération et de climatisation afin d’éviter l’émission des réfrigérants et quels réfrigérants
alternatifs pourraient être utilisés pour la modernisation. Ils couvrent les différents types de
réfrigérants CFC, HCFC, HFC et HC et donnent des informations sur les programmes de
maintenance préventive, l’archivage et les questions de sécurité. Les nouvelles technologies
sans CFC sont présentées et le concept de PGFF au niveau des sociétés est instauré.
Au cours des séances pratiques, les participants s’exercent à l’utilisation des machines de
récupération ainsi qu’à la recharge et modernisation des systèmes de réfrigération et de
climatisation.
Des séances de conclusion se tiendront à la fin de chaque journée et les participants mèneront
une évaluation d’atelier et s’accorderont sur un ensemble final de recommandations.
Le rapport d’atelier sera diffusé à tous les participants et membres du groupe de contact sur
la formation de la douane. Il sera également affiché à la page d’accueil du PNUE : http://
www.uneptie.org/OzonAction
7. Suivi
Ce programme de formation fait partie du Plan de Gestion des Fluides Frigorigènes pour le/la
[pays]. En tant que tel, il sera accompagné par d’autres activités de formation et de politique
telles que définies dans le Plan de Gestion des Fluides Frigorigènes.
L’UNO mettra en place un mécanisme de suivi pour s’assurer que les objectifs du programme
de formation sont atteints et produira un rapport de suivi sur l’état de mise en œuvre du
programme de formation.
L’Unité nationale de l’ozone tiendra compte, et autant que possible, mettra en œuvre les
recommandations de l’atelier telles qu’adoptées par les participants à l’atelier. Les
recommandations doivent également être communiquées aux décideurs et politiciens
compétents.
Séance 1 09H00-10H45
Séance 2 11H00-12H30
Séance 3 13H30-15H15
Séance 4 15H30-17H00
Séance 5 17H00-17H30 (Séances quotidiennes de conclusions et recommandations)
Là où il est indiqué qu’une séance est un exposé oral, on s’attend à ce que le formateur
conçoive une formule pour varier son exposé en faisant usage de démonstrations pratiques,
de diapositives de retro-projecteur et en attirant l’attention sur des exemples dans la salle de
formation.
Si plus d’un formateur sont affectés à chaque atelier, alors il peut être possible de répartir les
stagiaires en groupes et tenir des séances simultanées, mais cela nécessiterait la disponibilité
d’au moins une salle équipée de façon similaire.
10H00 Pause
10H15 Introduction
Séance 3 Charge du réfrigérant sous forme de vapeur (pour les liquides simples
uniquement)
Charge du réfrigérant sous forme de liquide dans :
a) la haute paroi du système (statique)
b) La basse paroi du système (rotative)
Réf (5) OH (106-108)
Séance 4 Modernisation
Réf (7) OH (156-161)
N.B. : Une visite de site peut être organisée de façon volontaire en dehors des heures officielles
de l’atelier, par exemple comme une initiative ‘‘Porte ouverte’’ après l’atelier ou dans la soirée
si possible.
En général, chaque journée sera répartie en cinq séances. Voici ci-dessous des suggestions
d’horaires, mais comme expliqué plus haut, ceux-ci peuvent varier d’un pays à l’autre :
Séance 1 09H00-10H45
Séance 2 11H00-12H30
Séance 3 13H30-15H15
Séance 4 15H30-17H00
Séance 5 17H00-17H30
(Séances quotidiennes de conclusions et recommandations)
Là où il est indiqué qu’une séance est un exposé oral, on s’attend à ce que le formateur
conçoive une formule pour varier son exposé en faisant usage de démonstrations pratiques,
de diapositives de retro-projecteur et en attirant l’attention sur des exemples dans la salle de
formation. Si plusieurs formateurs doivent animer le même atelier, alors il est possible de
répartir les stagiaires en groupes et de tenir des séances simultanées, mais cela nécessiterait
la disponibilité d’au moins une salle supplémentaire équipée de façon similaire.
10H00 Pause
10H15 Introduction
But de la tâche :
En analysant les exercices de groupe, en faisant des recommandations et en discutant avec
vos collègues et personnes ressources, vous aurez l’occasion d’identifier les moyens de réduire
efficacement les émissions de réfrigérants destructeurs de l’ozone au cours de l’entretien, la
maintenance, l’installation, la mise en service ou la mise hors service des systèmes de
réfrigération et de climatisation, et de vous exercer à communiquer les informations que vous
avez acquises pendant le programme.
Instructions :
1. L’équipe de formation proposera deux sujets aux mini groupes pendant une pause.
Suggérez deux sujets supplémentaires. Les sujets seront choisis pendant
l’introduction des séances éclatées.
2. Inscrivez-vous dans un mini groupe uniquement sur la base des ‘‘premiers arrivés,
premiers servis’’ – 5 participants au maximum par groupe. Les participants peuvent
choisir des sujets qui ne sont pas liés à leur secteur de travail habituel; donc ils apportent
leurs nouveaux points de vue et sont exposés à des points de vue alternatifs. A faire
pendant la pause.
4. Lisez les exemples de travaux de groupe et posez n’importe quelle question. Au plus
15 minutes.
5. Débattez des questions posées pour chaque sujet et ajoutez vos propres questions.
Tenez aussi compte des informations présentées pendant les séances du programme
au fur et à mesure que vous travaillez sur votre tâche. Accordez la priorité à 3-4
questions. Temps imparti conformément au programme.
1)
2)
3)
4)
5)
1)
2)
3)
4)
5)
Vos résultats et recommandations feront partie des résultats de l’atelier et seront consignés
dans le rapport de l’atelier. Ils guideront la préparation de la Phase II du programme de formation
en réfrigération. Veuillez écrire à l’encre et utiliser l’autre face de cette feuille si vous avez
besoin de plus d’espace pour écrire.
Séance :_______________________________________________________________
Sujet: __________________________________________________________________
Participants :____________________________________________________________
______________________________________________________________________
______________________________________________________________________
______________________________________________________________________
Notes de la discussion :
Mesures à prendre :
Ressources requises :
Ressources nécessaires :
• Un système opérationnel pour deux participants
• Chaque système opérationnel doit comprendre les éléments suivants:
1) Lot de tubulure de jauge livré avec 2 jauges et 3 tuyaux en valve
2) Pompe à vide de taille appropriée
3) Cylindre de réfrigérant approprié (réservoir)
4) Cylindre de récupération approprié (réservoir)
5) Machine de récupération/recyclage plus rechange, tuyaux en vanne
6) Procédé de détection de fuite
7) Clé vanne et clés appropriées
8) Flacon d’azote, régulateur et jauge
Tâche B
• Arrêter le système
• Connecter la machine de récupération/recyclage au système
• Connecter le cylindre vide (réservoir) de récupération à la machine de récupération/
recyclage
• Récupérer le réfrigérant à partir du système, recycler le réfrigérant
• Enregistrer le poids du réfrigérant retiré
• Enregistrer les pressions du système après achèvement de la récupération
L’évaluation pratique peut se faire par le(s) formateur(s) pendant l’une ou l’autre tâche A, B ou C.
L’évaluation avant formation suivante est conçue pour fournir aux formateurs le plus
d’informations possibles afin que vous bénéficiez au maximum de l’atelier.
La première section indiquera l’état actuel de vos connaissances. Veuillez ne pas deviner les
réponses, si vous ne savez pas, laissez l’espace vide.
a. bleu
b. vert
c. orange
d. violet.
a. R12
b. R22
c. R502
d. R134a.
a. R11 et R12
b. R12 et R502
c. R22 et R13
d. R717 et R502
4. Lequel des réfrigérants suivants est communément utilisé dans les grandes chambres
froides à faible température ?
a. R11
b. R12
c. R13
d. R502.
5. Laquelle des propriétés suivantes est particulièrement liée à la viscosité d’une huile de
qualité de réfrigération ?
a. Epaisseur
b. Densité
c. Teneur en chaleur
d. Teneur en cire.
a. chauffer le système
b. faire une aspiration d’au moins 29 pouces Hg de jauge
c. maintenir une aspiration pendant au moins 24 heures
d. faire une aspiration suffisante pour évaporer l’humidité à la température ambiante.
10. Lequel des points suivants donne une circonstance dans laquelle le réfrigérant est
absorbé dans l’huile de carter du compresseur ?
11. Si le filtre d’un climatiseur de domicile devient sale, l’effet sera que :
12. Dans laquelle des chaînes de réfrigération suivantes la charge de réfrigérant peut être
introduite en sécurité quand le compresseur est statique :
a. chaîne de décharge
b. chaîne liquide
c. chaîne d’aspiration
d. chaîne de gaz chaud.
13. Lequel des éléments suivants est la tension entre un conducteur vif et neutre dans une
alimentation de courant alternatif à quatre fils de 415 volts 50 hertz ?
a. 110 volts
b. 120 volts
c. 240 volts
d. 415 volts.
14. Les procédés d’égalisation de la pression externe doivent être incorporés dans les vannes
d’expansion thermostatique pour les systèmes de réfrigération qui sont utilisés :
15. Une vanne de flotteur à faible pression s’ouvre et se ferme du fait des changements :
a. de pression du condensateur
b. de pression de l’évaporateur
c. du niveau de liquide du condensateur
d. du niveau de liquide de l’évaporateur.
16. Si la tension d’un courant électrique monophasé alimentant un moteur électrique diminue,
le courant tiré par le moteur, lorsqu’il est pleinement chargé :
a. augmente
b. baisse
c. ne change pas
d. fluctue entre la hausse et la baisse.
17. Lequel des réfrigérants suivants a le plus fort potentiel de destruction de l’ozone dans
l’atmosphère ?
a. R717
b. R502
c. R12
d. R22.
18. Laquelle des combinaisons de vanne d’entretien suivantes est correcte lorsqu’on
place des jauges ou une tubulure d’entretien ?
19. En supposant que les jauges sont directement intégrées à la tête du compresseur, laquelle
des combinaisons des vannes d’entretien est correcte pour tester les anches de la vanne
d’aspiration d’un compresseur alternatif ?
20. Afin de pomper la charge de réfrigérant d’un système dans le récepteur de liquide, il est
nécessaire de :
21. Laquelle des réponses suivantes donne la mesure la plus exacte d’un vide profond ?
a. jauge composée
b. jauge à pression
c. jauge Torr
d. jauge à eau.
22. Laquelle des méthodes suivantes donne une approximation raisonnable de la longueur
de tube restant sur une bobine partiellement utilisée ?
23. Lequel des réfrigérants suivants a le plus faible potentiel de destruction de l’ozone
stratosphérique ?
a. R717
b. R502
c. R12
d. R22
24. Un moteur monophasé qui a un condensateur en série avec le plus fort bobinage de
résistance s’appelle :
a. moteur biphasé
b. moteur à démarrage de condensateur
c. moteur à démarrage et marche de condensateur
d. moteur à pôle ombré
a. R12
b. R123
c. R22
d. R134a.
a. R12
b. R502
c. R22
d. R134a.
a. R502
b. R12
c. R134a
d. R123.
30. La couche d’ozone enveloppant l’atmosphère terrestre est en train d’être détruite par le
contact avec :
a. la fluorine
b. la chlore
c. l’hydrogène
d. le dioxyde de carbone.
a. R134a
b. R600a
c. R404a
d. R407c.
a. R134a
b. R502
c. R408a
d. R409a.
a. R134a
b. R290
c. R600a
d. R404a.
38. Laquelle des procédures suivantes doit être utilisée pour enlever des résidus d’acide d’un
circuit de réfrigération hermétiquement fermé après une brûlure de moteur ?
39. Laquelle des procédures suivantes doit être utilisée pour enlever une tubulure de jauge
d’entretien connectée à la fois aux vannes d’entretien haute et basse ?
40. Laquelle des réponses suivantes décrit l’impact général d’un réfrigérant sur
l’environnement ?
a. FPRP
b. TEWI
c. PDO
d. SAO
Formation ()
Installation ()
Entretien ()
Maintenance ()
Mise en service ()
Modernisation ()
Conception de systèmes ()
Manufacture ()
Ménager ()
Commercial ()
Chambres froides ()
Congélateurs ()
Refroidisseurs ()
Transport ()
Marine ()
Climatisation mobile ()
Climatisation générale ()
1 – 10 ()
10 – 100 ()
100 – 1000 ()
>100 ()
4. Quelle charge moyenne de réfrigérant contiennent les systèmes sur lesquels vous
travaillez le plus souvent (kg) ?
0–1 ()
1–5 ()
5 – 10 ()
10 – 50 ()
>50 ()
R11 ()
R12 ()
R22 ()
R502 ()
R134a ()
R404a ()
R407c ()
Ammoniac ()
Autres, précisez: ()
Récupération de réfrigérant ()
Recyclage de réfrigérant ()
Régénérescence de réfrigérant ( )
Métier manuel ()
Technicien ()
Diplôme professionnel ()
Diplôme universitaire ()
Sur le tas ()
L’année dernière ()
Il y a 1 à 5 ans ()
Il y a 5 à 10 ans ()
Plus longtemps ()
Jamais ()
Nom :_____________________________________________________________
Société/Organisation/Institut _
: __________________________________________
Adresse : __________________________________________________________
__________________________________________________________
Téléphone _
: ________________________________________________________
Fax :______________________________________________________________
Pour chacune des questions suivantes, veuillez évaluer l’atelier en utilisant la grille suivante :
1 = non utile
2 = pas très utile
3 = utile
4 = très utile
5 = extrêmement utile
Questions 1 2 3 4 5
Avant de se voir décerner un certificat, il sera nécessaire que le participant à l’atelier soit
évalué sur les prescriptions suivantes :
Les prescriptions de l’évaluation après formation s’appliqueront à tous ceux qui doivent être
certifiés qu’ils suivent les cours de Formation des formateurs ou qu’ils suivent les cours de
Formation nationale sur les Bonnes pratiques en réfrigération.
L’évaluation après formation est scindée en évaluation des connaissances et évaluation des
compétences :
Connaissances
Les connaissances de chaque candidat seront testées par des questions et réponses orales
ou écrites. L’évaluateur doit confirmer que le candidat a des connaissances suffisantes dans
chacun des domaines suivants pour être hors de danger et respecter l’environnement comme
il se doit.
Compétences
Chaque candidat démontrera que les tâches suivantes peuvent être réalisées en toute sécurité,
tout en minimisant la perte de réfrigérant dans l’atmosphère
CERTIFICAT DE PARTICIPATION
[Organisation coordinatrice de la formation]
Ministère de [nom du Ministère] de [pays]
certifient que
M./Mme________________________________________
a participé
L’organisation d’un programme de formation à succès est une tâche complexe et nécessite
du dévouement et des compétences organisationnelles. Les annexes 2.a à 2.c fournissent
une liste récapitulative non-exhaustive des activités devant être abordées lors de la préparation
des ateliers de la Phase II de formation en général.
Conception et approche
• Définir l’objectif, la portée, l’approche y compris le nombre de techniciens à former et
le nombre d’ateliers à tenir.
• Définir l’echeancier total de la Phase I de formation y compris tous les objectifs majeurs
à atteindre. La Phase II doit être achevée en 12 mois. Les objectifs peuvent inclure
l’établissement d’un registre de techniciens de réfrigération du pays, un registre de
techniciens certifiés ou formés, le recrutement des présentateurs, la sélection des
participants, la précision du lieu, la préparation et reproduction des matériels de
formation, la préparation des certificats, le briefing des médias, etc.
• Concevoir le type de formation le plus approprié y compris les cours du jour, du soir
ou du week-end. Tenir aussi compte de la formation sur le tas, la formation dans le
cadre des cours de recyclage en cours et la formation intégrée dans les programmes
de formation pour techniciens de réfrigération. Définir la durée de la formation et
préciser si un examen aura lieu et si des attestations seront délivrées. Un programme
de formation de 3 jours est suggéré en Annexe B.
• Tenir compte des habitudes et conditions locales telles que les saisons de fête, les
saisons pluvieuses, les vacances ou les périodes de travail intense ainsi que les
horaires habituels de travail des participants, ce qui diffère d’un pays à l’autre. Il faut
aussi tenir compte des conditions locales de circulation urbaine.
Matériel de formation
• Adapter et finaliser les matériels de formation et le programme en collaboration avec
les formateurs locaux et préciser les outils et matériels de formation nécessaires tels
que les vidéos, appareils de démonstration et les exercices pratiques, etc.
• Préparer les chemises contenant les informations sur l’atelier et les matériels de
formation longtemps à l’avance. Elles peuvent contenir les photocopies de la note de
concept, le programme de formation et d’autres documents. Reproduire les matériels
et éléments de formation à temps.
• D’autres matériels de référence doivent être exposés sur une table séparée, par
exemple à côté de l’entrée de la classe.
Participants
• Définir le groupe cible de la Phase II de la formation et établir un registre des techniciens
en réfrigération du pays. Les grossistes et importateurs peuvent fournir des informations
utiles. Faire la publicité de l’éventualité de formation est un autre moyen de recueillir
les contacts des participants potentiels, en particulier, du secteur informel. Identifier
et inviter les participants potentiels à temps.
• Les participants doivent être invités longtemps à l’avance. Ceux qui ne confirment
pas leur participation doivent être remplacés par les participants de la liste d’attente.
La sélection minutieuse des participants appropriés est déterminante pour la réussite
de l’atelier.
• Faire circuler la liste des participants pendant l’atelier pour vérifier les contacts des
participants.
• Distribuer un certificat de participation à la fin de l’atelier aux participants qui ont suivi
tous les jours de l’atelier avec succès.
• Inclure les participants dans le registre des officiers formés. Le registre doit aussi
informer si les participants ont réussi à un examen.
• Prendre des dispositions pour des interviews pour la radio et le TV et inviter les
journaux locaux à assister aux exposés introductifs. Il est utile de fournir à la presse
un projet d’article.
Personnel d’appui
• Fournir un personnel d’appui suffisant pour l’enregistrement, les photocopies, la
préparation et distribution des documents (liste des participants, recommandations
de l’atelier, etc.), le transport sur place, les dispositions relatives au déjeuner et au
café, etc.
Logistique
• Informer tous les participants et présentateurs des dispositions logistiques telles que
la localisation, l’organisation des déplacements, les dispositions relatives aux repas,
matériels, etc.
Lieu
• Inspecter et préparer les salles de classe bien à l’avance. Elles doivent être équipées
de tous les matériels nécessaires, ex : chaises, tables, retro-projecteurs, télévisions,
vidéos, projecteurs de diapositives, écrans, rallonge, etc. autant que nécessaire.
• Vérifier tous les équipements électriques à l’avance et les connecter avant le début
de la formation.
• Les affiches relatives aux SAO peuvent être placées sur les murs de la salle de classe.
• S’assurer que les séances pratiques se déroulent dans des locaux bien ventilés et
équipés des outils de base, électricité, adaptateurs, rallonges, etc. Tous les
équipements et connexions électriques doivent être sécurisés.
Equipements
• Mettre à disposition les équipements R&R pour les séances pratiques. Les
équipements doivent être vérifiés avant la formation. S’assurer que les outils de travail
nécessaires, rallonges et adaptateurs sont disponibles pour la formation.
Evaluation
• Distribuer et ramasser les questionnaires d’évaluation pendant la dernière journée de
la formation. Les questionnaires peuvent suivre le modèle de ceux de la Phase I de la
formation.
• Une brève séance de réaction sur l’efficacité des différentes séances et la manière
d’améliorer les formations futures doit également être prévue.
Suivi
• Suivi et évaluation des résultats des programmes de formation et préparation d’un
rapport de suivi par l’UNO.
Vidéos
Les 3 vidéos suivantes ont été utilisées pendant la Phase I du programme de formation et des
copies doivent être disponibles auprès de l’Unité nationale de l’Ozone. Choisir les parties
pertinentes pour appuyer vos exposés et le module de formation. Il s’agit des documentaires
suivants :
Images
Les images constituent un outil visuel important que vous pouvez utiliser dans la Phase II. Le
cours de formation IIR/PNUE ainsi que le manuel de formation du PNUE sur les bonnes
pratiques en réfrigération offrent une série d’images pouvant être utilisées pendant la Phase
II de formation. Elaborer ou adapter des images supplémentaires autant que nécessaire.
Questionnaire d’évaluation
Les questionnaires d’évaluation sont un outil permettant d’obtenir les réactions des participants.
Une fois retournés au formateur, ils offrent l’opportunité d’améliorer les matériels de formation
et l’organisation de l’atelier lui-même.
Site Web
La version finale de ce cours de formation sera mise à disposition sous format PDF à travers
le site Web du Programme ActionOzone de la DTIE du PNUE. Elle sera également incluse
dans le CD ROM OASIS du PNUE.
Le rôle du formateur est de promouvoir le processus d’apprentissage tenant compte des défis
auxquels sont confrontés les techniciens en réfrigération à leur lieu de travail, et des difficultés
des matériels présentés au cours la formation elle-même. Il n’existe pas de moyen déterminé
pour faciliter un programme; toutefois, certaines tâches habituellement réalisées par un
formateur efficace sont répertoriées ci-dessous:
• Initier des débats en posant des questions et s’assurer que les questions des
participants sont abordées au cours de la séance ou posées de nouveau dans une
séance subséquente plus appropriée.
• Etablir le lien entre les contenus et points clés de la séance et les séances antérieures
ou subséquentes.
• Aider les participants à poser les questions qu’ils auraient trop peur de poser ou
n’oseraient pas prendre l’initiative de poser.
• Observer les groupes et se rendre compte des occasions où les participants sont
confus, désabusés, épuisés ou surchargés de sorte que les débats du programme
puissent être clarifiés, interrompus pour une pause ou écourtés.
• Comprendre et formuler les besoins des participants pour les mettre en rapport avec
les personnes appropriées, en s’assurant que les participants sont capables de sortir
du programme satisfaits et pleinement armés pour relever leurs défis.
DIRECTIVES
Les principes et procédures suivants seront suivis lors de l’identification des besoins en
formation pour projets de non-investissement :
Les Agences de mise en œuvre et les Unités nationales de l’Ozone (UNO)/Points focaux (PF)
débattront, s’il y a lieu, des propositions pour les activités de formation pour projet de non
investissement lors de la rencontre régionale appropriée du Réseau avant qu’elles soient
soumises au Comité exécutif. Les résultats ou recommandations de ces discussions seront
inclus dans la proposition du projet de formation.
• Toutes les propositions pour les activités de formation pour projet de non investissement
comprendront :
• Une section décrivant les différentes parties prenantes impliquées dans la formation
et leur rôle dans celle-ci.
• Une section décrivant comment l’activité est complémentaire aux plans nationaux
d’évaluation, et reflète les stratégies gouvernementales, telles que contenues dans le
Programme-pays. Il y aura des indications précises quant au processus d’évaluation,
y compris un appel pour une évaluation une année après l’achèvement de cette activité,
pour déterminer si oui ou non les résultats souhaités sont en train d’être réalisés.
Toutes les propositions d’activités de formation pour projet de non investissement seront
présentées selon le format de proposition de projet ci-joint.
Les Agences de mise en oeuvre doivent s’assurer que ces lignes directrices sont connues
des UNO/PF concernés au début d’une activité de formation nationale, et que les mesures
incitatives et/ou le cadre de politique nécessaires pour s’assurer que la formation aura un bon
effet continu sont déjà présentes ou préparées et sont en cours de mise en place. Les mesures
incitatives appropriées et/ou le cadre de politique doivent être clairement indiqués dans la
proposition de projet.
Les Agences de mise en œuvre s’assureront que toutes les propositions d’activités de formation
pour projet de non investissement tiennent compte des leçons apprises et ne reprennent
aucun travail déjà fait ou qui est en train d’être fait en ce moment.
N.B. : Dans le cas de la formation régionale, la Lettre deTransmission doit être envoyée par
l’UNO/PF officiel du pays d’accueil.
PAYS/REGION :
SECTEUR(S) COUVERT(S) :
TITRE DU PROJET :
DUREE DU PROJET :
IMPACT DU PROJET :
BUDGET PROPOSE :
COUTS INCREMENTIELS :
DESCRIPTION DU PROJET
Indication du nombre total de cours prévus pour couvrir la totalité de l’audience cible,
durée de chaque cours, et le nombre de participants à chaque cours. Le titre entier de la
formation ainsi que les matériels de soutien seront également fournis.
DIRECTIVES
Les principes et procédures suivants seront suivis pour la coordination des activités de formation
pour un projet de non investissement :
• Les agences de mise en œuvre produiront un rapport final après chaque activité de
formation, suivant la présentation ci-jointe. Un exemplaire de ce rapport final sera
envoyé au Secrétariat du Fonds multilatéral, aux autres agences de mise en œuvre
et au PNUE.
• Les agences de mise en œuvre enverront un exemplaire de tous les exposés, matériels
de formation utilisés pendant les activités de formation à l’enregistrement/dépôt central
des matériels de formation du PNUE.
• Les agences de mise en œuvre / Points focaux utiliseront autant que possible, les
rencontres du Réseau régional comme forums de formulation, coordination et suivi
des activités de formation.
• Les rapports des réunions du Réseau produits par le PNUE auront une section séparée
où seront incluses les décisions, conclusions ou recommandations résultant de ces
discussions.
• Les agences de mise en œuvre s’assureront que tous les éléments d’appui mis à
disposition par le PNUE dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie de formation
sont pris en compte dans l’élaboration et la mise en œuvre des projets de formation.
• Les agences de mise en œuvre enverront à l’UNO/PF les rapports finaux et de suivi
d’une activité de formation donnée, en nombre suffisant d’exemplaires pour distribution
à chaque participant.
Les UNO/PF transmettront à chaque participant un exemplaire des rapports finaux et de suivi
d’une activité de formation donnée.
SOMMAIRE
Cadre stratégique du cours : en quoi l’activité est complémentaire aux plans nationaux
d’élimination et reflète les stratégies gouvernementales, telles quecontenues dans le
Programme-pays.
10. ANNEXES
10.1 PROGRAMME
10.2 LISTE DES PARTICIPANTS
10.3 LISTE DES FORMATEURS/CONFERENCIERS
10.4 LISTE DES EXPOSES
10.5 LISTE DES MATERIELS DE FORMATION ET D’INFORMATIONS
GENERALES
1. TITRE :
2. NUMERO DU PROJET :
3. PAYS :
Les UNO peuvent accéder à une quantité importante de matériel de référence approprié à de
la liste ci-dessous :
Formation – Pour renforcer les capacités des décideurs, officiers de douane et les industries
locales à mettre en œuvre les activités nationales d’élimination des SAO. Le Programme
encourage l’implication des experts locaux de l’Industrie et du milieu universitaire dans les
ateliers de formation et rassemble les parties prenantes locales ainsi que les experts de la
communauté mondiale de protection de l’ozone. Le PNUE mène des formations au plan
régional et appuie aussi les activités nationales de formation (y compris par la fourniture de
manuels de formation et d’autres matériels).
Travail en réseau – offre un forum régulier de rencontre aux travailleurs des UNO pour
échanger les expériences, développer les compétences et partager les connaissances et les
idées avec les homologues à la fois des pays en développement et des pays développés. Le
travail en réseau permet de s’assurer que les UNO possèdent les informations, compétences
et contacts requis pour la gestion des activités nationales d’élimination des SAO avec succès.
Plans de gestion des réfrigérants (PGFF) – fournissent aux pays une stratégie intégrée et
à moindre frais pour l’élimination des SAO dans les secteurs de la réfrigération et de la
climatisation. Les PGFF ont évolué pour satisfaire la nécessité spécifique d’aider les pays en
développement (particulièrement ceux qui consomment de faibles volumes de SAO) à vaincre
les nombreux obstacles pour l’élimination des SAO dans le secteur critique de la réfrigération.
La DTIE du PNUE fournit actuellement une expertise spécifique, des informations et directives
pour appuyer l’élaboration des PGFF en 60 minutes.
La mission de la DTIE du PNUE est d’aider les décideurs au sein des Gouvernements, les
autorités locales et de l’Industrie à élaborer et adopter des politiques et pratiques qui :
A Retenir…
Nous espérons que cet outil de soutien à été un guide utile dans la réalisation de vos plans et
actions. Il reflète les tous récents développements dans les bonnes pratiques pour l’élimination
des réfrigérants appauvrissants l’ozone conformément au Protocole de Montréal, aux récentes
recommandations de l’évaluation de la formation et à l’expertise de formation actuelle du
Programme ActionOzone et ses consultants. Les approches et stratégies de formation ainsi
que les connaissances sur les bonnes pratiques évoluent continuellement. Cet outil, par
conséquent, n’est pas un document ‘‘final’’. Vous pourrez l’utiliser pour élaborer vos propres
outils pour votre organisation.
Une grande part du succès du Protocole de Montréal, en effet, peut être attribuée à sa capacité
d’évoluer au fil du temps et de refléter les toutes récentes informations environnementales
ainsi que les derniers développements scientifiques. A travers ce processus dynamique, des
progrès significatifs ont été réalisés au plan mondial dans la protection de la couche d’ozone.
Sur la base des réactions et informations reçues, le PNUE mettra à jour ce guide de soutien
pour les UNO de façon périodique pour refléter les tout récents développements…
Prenez donc un stylo et écrivez-nous. Apprenons ensemble pour protéger la couche d’ozone.
M. Rajendra Shende
Chef de l’Unité Energie & ActionOzone, DTIE – PNUE