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Chapitre

Nombres complexes

Groupement B x
Groupement C x
Groupement D x

Ce chapitre couvre le module de programme des BTS: nombres complexes 1.


1\ est conçu pour permettre aux étudiants, selon leurs études antérieures, soit de se fami -
liariser avec de nouveaux nombres, soit de consolider leurs acquis à ce sujet, certains para-
graphes du cours et certains types d'exercices et de problèmes pouvant alors être sautés
s'ils constituent des révisions inutiles.
L'objectif est d'une part de mettre en évidence les interventions des nombres complexes
en analyse: calcul intégral, résolution d' équations différentielles et d'autre part de fournir
des outils qui sont utilisés en électricité. en électronique et en mécanique.

Pensez à r + 1 = 0 et. plus gén~- VOUS savez que certaines équations du second degré n'ont pas de solu-
ralement. 3U cas où.6. < Q. lion dans R. À partir du XV Ie siècle, pour obtenir des solutions pour
di vers types d'équations. on a créé, en plus des nombres réels, de nou-
veaux nombres appelés d' abord impossibles, pui s imaginaires
(Descartes en 1637) el enfin complexes au début du XIX' siècle.

A. FORME ALGÉBRIQUE.
, "
REPRESENTATION GEOMETRIQUE

1. ENSEMBLE DES NOMBRES COMPLEXES


a. Nombres complexes
Nous admettons l'existence d'un nouve l e nsemble, noté C, de nombres
appelés nombres complexes.
j est la premjèœ lettre du mot ima-
gin(lir~ . la notation j a été int ro- Les nombres complexes sont de la forme a + bi. où a et b sont des
duite par Euler en 1777. nombres dels quelconques et i un nombre nouveau.

Chap. 1 : Nombres complexes 9


Égalité de nombres complexes
a + bi = a' + h' i, si et seulement si, a = a' et b = h'.

Remarque
Les nombres complexes sont très utilisés en électronique; afin d'éviter
des confusions avec l'intensité i d'un courant électrique, un nombre
complexe est alors noté a + bj au lieu de a + bi qui demeure ['écriture
utilisée Izahituellemellf en mathématiques.

b. Opérations sur les nombres complexes


NOLIS admettons le théorème suivant:
Toute construction de l'ensemble C
muni de ces opérations est hors
programme.
On peut définir dans C une addition et une multiplication pour lesquelles
i 2 = - 1, donc i est une solution les règles de calcul sont les mêmes que dan. R, avec i' = - 1.
dans C de l'équation.~ + 1 = O.

Remarques
-3i • i n'est pas un nombre réel puisque son carré est négatif.
• • Tout nombre réel a peut s'écrire a + Qi; c'est donc un élément de C.
4~2;

0.
1
R -5 t)
• • j
L'ensemble R des nombres réels est un sous-ensemble de l'ensemble C
C •
des nombres complexes.
Fig. 1
Ce résultat se note IR C C qui se lit . IR est inclus dans C •.
Voir, ci-dessus, \' égalité de nombres • Pour tout nombre complexe Z, les nombres réels a et h tels que
complexes.
Z = a + hi sont uniques.

Définitions
Soit :- = a + hi un nombre complexe.
• a est ta partie rleUe de :-. Notation: a = Re(:-).
• b est la partie imaginain de :. Notation: h = Im(:).
• a + hi est la/orme algébrique du nombre complexe :-.

i est un imaginaire pur. • Un nombre complexe dont la partie réelle est nulle s'écrit Z bi;
il est dit imaginaire pur.
Voir l'utilisation de ces résultats • Les identités remarquables suivantes restent vraies dans le cas où A
dans r exercice corrigé 1. et B sont des nombres complexes:
=
(A + B)' A' + 2AB + B';
(A - B)' = A' - 2AB + B' ;
=
(A + Bl' A3 + 3A'B + 3AB' + B3;
(A - B)3 =
A3 - 3A' B + 3AB' - B3 ;
A' - B' =
(A + B) (A - B).
Développez le second membre; Observez ce nouveau résultat dans C :
=_ 1.
j2
A' + B' =
(A + iB) (A - iB).

10
, , ,
2. REPRESENTATIONS GEOMETRIQUES
D'UN NOMBRE COMPLEXE
a. Image et affixe
On considère le plan muni du repère orthonormal (0; û, V).
Pour ne pas créer de confusion avec À tout nombre complexe ~ = a + bi, on peut associer le point M de
le nombre complexe i. la b3se du coordonnées (a, h).
repère n'est pas notée (J'. h
mai s Réciproquement, à tout point M de coordonnées (a, b), on peut asso-
(IÎ, li'). cier le nombre complexe z = a + hi.

Définitions
2
• L' i"llIg~ du nombre complexe:: = a + hi est le point M de coordon-
nées (0, h).
• L'affixe du point M de coordonnées (a. b) est le nombre complexe
o ,i 3 : = a + hi.
Fig. 2
M ] est J'image de:] = 3 + 2i. En particulier le nombre complexe a = a + ai est l'affixe de l'origine
Le point M d'affixe;: e.lit souven t 0 du repère orthonormal (0; il, v).
not~ M(:). Le plan P muni du repère orthonormal permettant de représenter géo-
métriquement les nombres complexes s'appelle le plan complexe.

On peut aussi représenter géométriquement un nombre complexe par


un vecteur.
Définitions

- -
2 • Le t't'Ueur image du nombre complexe z = a + hi est le vecteur
O M = aû + bv.
• L 'affut' du vecteur OM = ail + bvest le nombre complexe
o ü 3 :=a+bi.
Fig. 3
En particulier 1 est l'affixe du vecteur û et i est l'affi xe du vecteur v,
OM) est le vecteur image de
;:] = 3 + 2i.
b. Lignes de niveau de z 1-7 Re(z) et
de z 1-7 Im(z)
Voir la défini tio n de Re(;:) au para- Pour: = 3 + 2i, nous avons vu que Re(z) = 3.
gmphe Lb.
D'autres nombres complexes ont 3 pour partie réelle: z' = 3 + i,
Z" = 3• ~ 'u = 3 - "23·1, ".
L' ensemble des nombres complexes z tels que Re(:) = 3 est l'ensemble
des nombres de la forme z = 3 + hi où b est un nombre réel quel-
M conque.
M'
Ces nombres ont pour images dans le plan complexe les points M(3, h)
dont l'ensemble est la droite d'équation x = 3, parallèle à l'axe des
ordonnées.
o ü M"
C'est la ligne de niveau de la Conction z ,.... Re (z) correspondant au
M'" niveau 3.
Ret::) =-1 Re!::) = 3
De même la ligne de niveau de la fonction z ,.... Re(:) correspondant,
par exemple, au niveau - 1 est la droite, parallèle à l'axe des ordon-
Fig. 4 nées, d'équation x = - 1.

Chap. 1 : Nombres complexes 11


D'une manière analogue. on démontre que l'ensemble des nombres
complexes Z tels que Im(:) = 2 est l'ensemble des nombres de la forme
lm! ::)=:! .: = a + 2i où Cl est un nombre réel quelconque.
Ces nombres ont pour images dans le plan complexe les points M(a, 2)
dont l'ensemble est la droite d'équation )' = 2, parallèle à l'axe des
ordonnées.
o ii
C'est la ligne de niveau de la fonction z >-> Im(z) correspondant au
Fig. 5 niveau 2.
En remplaçant 3 (respectivement 2) par un nombre réel k quelconque
nous obtenons de même:

Théorème
La ligne de niveau de la fonctioa' .... Re(z) (respectivement z .... Im(z))

"
0 ,7
correspondant au niveau l est la droi.... pualIèle à l'axe des oroonnées,
d'iquationx = k (respectivement ponIIèIe ll'axe des abscisse., d'iqua-
=
lion y l).

Fig. 6 Cas particulier: k = O.


Pour les valeurs en[i~res de k ces L'axe des abscisses, ensemble des images des nombres li + Oi = a où
lignes de ni\·eau formenr un qua- a est un nombre réel, est appelé axe des réels du plan complexe.
drillage du plan comple x.e.
L'axe des ordonnées, ensemble des images des nombres imaginaires
purs 0 + hi = hi, est appelé axe des imaginaires purs du plan complexe.

c, Opérations
Addition
v,
Si 41 = al + hl; et ':2 =
+ h2; sont les affixes respectives de MI et
a2

- - = -+ = V" al"", z, + z, est l'affixe de


-
de M" donc de OM, V, et de -
OM, -
VI + V2,

L' addition des nombres complexes «correspond» à l'addition des vec-


teurs.

Exemple
Fig. 7
La somme de ';: l = 3 + 2; et z:2 = - 1 - 4i est ""1 + ':2 = 2 - 2;.

2
Multiplication par un nombre réel
- -~
Si '::1 = al + hlÊ est l'affix.e de MI' donc de OMI = VI' et si u est un
-2
"
0 Ü 2 3
nombre réel, alors a':: l est l'affixe de a~.

M(-H La multiplication d'un nombre complexe par un nombre réel «corres-


pond » à la multiplication d'uil vecteur par un nombre réel.
-
OM = -21 -0M,. Exemple
Fig. 8 Pour z, = 3 + 2i et CL = - ~, on a CL:, = - ~ - i.

12
Conséquence
a est la. lettre grecque alpha. Soil:, et ::, définis comme pour l'addition et IOil a et Il deux nombres
f3 est la lettre grecque bêta. réel•.
~ ~

a~, + 13~, est l'affixe de a V, + Il V,.

En particulier (a
-,l> -,l>
= - 1,13 = 1):
_ _

- V, + V, =
-,l> -,l>
- OM, + OM"
_ -7

V, - V, = M,O + OM"
~ ~ ~

V2 - V, = M,M,.

- - --+
:, - :, esll'affixe de V, - V, = M,M, '

Cette propriété est utilisée en sciences physiques.


Sur la figure 9, on a représenté le vecteur aM = ~2;
M a pour affixe Z2 - ~l.

3. CONJUGUÉ
D'UN NOMBRE COMPLEXE
Définition
Le nombre complexe conjugué de ~ = a + bi est le nombre complexe
a - hi, noté : .
-: se lit .;; barre :..

Exemple
b
Le conju gué de z = 3 + 2i est f = 3 - 2i.

Représentation géométrique
o ïi Soit M l'image de : = a + bi.
L'image M' du conjugué de:: = a - !Ji de z est le point M' symétrique
de M par rapport à la droite des réels.
-b --- - - -- -- ; M'(,l
En particulier, dans le cas où z est un nombre réel , c'est-à-dire où
Fig. 10
z
b = 0, on a = : et M' = M.

Remarque
Effectuez donc ces calculs! Soit : = a + bi. En utili sant les règles de calcul dans C, on obtient:
Nous retrouverons a2 + b2 dans le ~ + :: = 2a et ~:: = a 2 + b2 .
paragraphe B.
O n en déduit:

La somme elle produil d'un nombre complexe el de son conjugué


sonl des nombres réels,

Chap. 1 : Nombres complexes 13


Voir l'exercice corrigé 2. Ce résultat sur Je produit est utilisé en particulier pour obtenir la
forme algébrique d'un inverse ou d'un quotient:
Cette méthode est à retenir. on multiplie numérateur et dénominateur de ~ Olt de ~,par le conjugué
du dénominateur. ...

Conjugué d'une somme


Le conjugué d'une somme est la
som me des conj ugués. Pourlous nombres complexes:, ::', on a ::+::'=:- +~:
----~

Conjugué d'un produit


Le conjugué d'un produit est le
produit des conjugués. Pour tous nombres complexes z. :'. on a .::' = ~ . ~'.

Pour démontrer chacun e de ces deux propriétés: écrire deux nombres


complexes quelconques ::, ::' sous forme algébrique et déterminer la
forme algébrique de chaque membre de l'égalité.

Conjugué de l'inverse d'un nombre complexe non nul


Le conjugué de l'inverse est l'in·
verse du conjugué. Pour lOul nombre complexe z non nul, on 0 (~) =~.

Écrire la définition de l' inverse d'un nombre complexe z non nul:


zx~=l.
Utiliser le conjugué d'un produit Déterminer le conjugué de chaque membre de cette égal ité.
pour.:: x . !.
- En déduire (?).
Conjugué d'un quotient
Pour tous nombres complexes.;: et .;:', .;:' n'étant pas nul,
Le conjugué d'un quoti ent est le
quotient des conjugués.
ono("'}
:'
=~.
z'

Écrire la définition du quotient de;: par ;:':

?=ZX?
Déterminer le conjug ué de z x ~, à l'aide des résultats sur le produit et
<
sur l'inverse.

14
B. FORME TRIGONOMÉTRIQUE.
REPRÉSENTATION GÉOMÉTRIQUE
1. MODULE D'UN NOMBRE COMPLEXE
a. Définition. Interprétation géométrique
b ---------------t: M Dans le plan complexe, soit M l'image de z = " + bi.
/" En utili sant le théorème de Pythagore dans un des deux triangles rec-
tangles dessinés, on obtient:
OM' = ,,' + b', donc OM = .,Ja' + b'-
o ü
" Fig. Il Définition
Le modu le de 1 + 2i e'" ,Is. Le module d'un nombre complexe:: ~ a + bi est le nombre r=1
Le module de- 2 = - 2 + OieM
,)(-2)'+ 0' - 2. ..Jal + /il.
Plus g~néralemen t . Je module d ' un
nombre r~el a est : ..Jo:!. + ()2 = lai. Notations
e est pourquoi on a choisi de oOier Le module d' un nombre complexe:: est noté 1::1; pour alléger les écri-
le module d'un nombre complexe tures, on utilise aussi les lettres r et p (p est la lettre grecque rhô).
comme la valeur absolue d'u n
nombre réel. Remarques
• Pour tout nombre complexe z. on a 1.:1 ~ o.
• 0 est le seul nombre complexe dont le module est O.
Voir le paragraphe A. 3. • Pour tout nombre complexe z. on a:2 = a2 + b2 .
Donc pour tout nombre complexe :, Izl = ..Jii.
• Pour tout nombre complexe ::, on aIfl = 1::1.
b ....•.•••••••••••••• Interprétation géométrique
'A Le module de : est la distance de 0 à M ; c'est aussi la norme du vcc-
o li leurOM :
" 1:1 = OM = IIOMII.
Fig. 12

b. Module d'une différence, distance de deux


points
Soit il et Zz des nombres complexes d'images respectives Ml et M2'
Nous avons vu que Z2 - Zl est l'affixe de OM 2 - C5'M: I = MJVi2"
~ ~

z, - ", est aussi l' affi xe du point M défini par OM= M,M2·
On en déduit: OM = 1:, - <,1· Donc M,M2 = Iz, - z,l.
o li
1:, - :,1 = M,M, où M, et M, som les images respectives de
Fig. 13 :1 et :2"

Ce résultat permet d' utiliser les nombres complexes pour démontrer


des propriétés relalives à des distances en géométrie plane. Il est éga-
Voir en particulier les exercices
COfrig~S11. 12 et 13.
Iement utilisé en sciences physiques.

Chap. 1 : Nombres complexes 15


N c. Module d'une somme: inégalité triangulaire
Soit :1 et ;:2 des nombres complexes d'images respectives NI et N2 , et
~ ~

soit N le point défini par N ,N = ON, (figure 15).


On a ON, = 1:,1 et N,N = ON, = llol.
~-~~-
D'autre part ON = ON, + N,N = ON, + ON,; donc N a pour affixe
=, + =2 et ON = 1:, + loi·
Fig. 14 Dans le triangle ON,N nous avons J'inégalité:
ON'" ON, + N,N, donc 1=, + :,1 '" 1:,1 + Iz,l.

C'est une inégalité; on aurait pr~­ Pour tous nombres complexes =, et ",1:, + '21 '" 1,,1 + 1:,1.
f~ré une égalité.

2. ARGUMENT D'UN NOMBRE COMPLEXE


;: = 0 est caractéri sé par 1:1= Q. NON NUL
a. Définition. Interprétation graphique
M(,)
Dans le plan complexe, soit M l'image d'un nombre complexe non nul
Z= a + bi, le repère (0 ; û, v) étant orienté dans le sens direct.
Nous savons que M est caractérisé par la distance OM = 1=1 et une
mesure 6 de J'angle orienté (û, OM) ou de J'angle orienté (û, ON), N
A
étant le point commun à la demi-droite rOM) et au cercle trigonomé-
trique.
Or, par définition des fonctions sinus et cosinus:

Le cercle trigonométrique
rayon égal ~ 1.
Fig. 15
:t un
- -
xN = cos 9 et )'N = sin 6.
~ est unitaire, on a
Comme OM = OMo ON puisque ON
a = ~a2 +b2 cos 6 et b = ,la' +b2 sin 6.
On en déduit cos 6 et sin 6 en fonction de a et de b.

;-, Définition
.M(a + hi)
b Un argument d'un nombre complexe non nul : = a + hi est un nombre
,,'8: réel 9 tel que
cr
v

r"
8 a
0 Ü a
\'az. +b2
Fig. 16 b
sin a= \'a:?: +b2 .

Interprétation géométrique
Voir figure 15. Un argument de z (non nul ) est une mesure de J'angle orienté (û, OM).
Il est donc défini à un nombre entier de tours près (sur le cercie trigo-
k peUl prendre pour valeur O. 1. 2 . nométrique), c'est-à-di re à k2-rr près, où k est un nombre entier relatif
... ou - 1. - 2, - 3, . (k E Z), car un tour dans le sens positif mesure 2-rr radians.
e esl la lettre grecque thêta. Un argument de : est noté arg z ou, plus simplement, 6.

16
Remarques
• Rappelons les valeurs remarquables de sin e et cos e:
8 0 "li "4 "3" "2 "
sin 8 0 1 fi -
fi 1 0
2 2 2

cos e 1
[j li 1
0 -1
2 2 2

Pour tout nombre complexe non nul z, on a


b
o M (: ) 1;:-1 = Id et arg;:- = - arg 0 + k2-rr,
où k est un nombre entier relatif.
M'(;:) est le sy métrique de M(z) par rapport à l'axe des abscisses,
o a: c'est-à-dire à la droite des nombres réels,
" • En conservant les notations du paragraphe l.b., nous avons vu que
~ ~ :\
-b z, - est l'affixe de M,M, = OMo
0, +
On en déduit:

On suppose ;:;1 =/; ;:2" 10, - ~,I = M,M,


Notez l'inversion de l' ordre des in- arg (:::0: - :1) est une mesure de
dices 1 et 2.
l'angle orienté (u, M;M,), o ü
Fig. 18

Ces résultats sont utilisés en sciences physiques.

Dans le plan complexe muni d'un repère orthogonal direct (0; il, if),
soit Ml' M 2• M } les images respectives des nombres complexes zi'
Z2' Z3 tels que z] *- Z2 et': 1 =1= Zy
Nous savons que ~2 - ZI a pour argument une mesure de l'angle
~ Attention à l'inversion de l'ordre orienté (u, ~2); de même pour Z3 - ~l avec (u, ~3)·
des indices 1 et 2, ou 1 et 3.
Donc, d'après le rés ultat ci-dess us
sur un quotient, un argument de
0; - 7
"3 "'1
-'-- est une mesure de l'angle

-t- -t-
0; 7 -
"2 "' 1

(u , M,M,) - (u, M,M,),


J0
Observez cene égalité d'angles sur
Or cet angle est égal à l'angle 'L-
a li
(~"
la fi gure; nous l'admetlons ici.
M;M,) Fig. 19

Nous obtenons le résultat sui vant, utile en sciences physiques:

~l-::I
... Attention à l'ordre des indices 1. arg::--:::--:
"2 .. ]
esl une mesure de l'angle onenlé <. M,M"
. .- -
M,M,),
2,3.

où Ml' M2' M3 sont les images respectives de ::]> ::1' ::].

Chap. 1 : Nombres complexes 17


b. Lignes de niveau de z ~ Iz - Zo 1
et de z ~ arg (z - zo)
Soit ;, un nombre complexe donné d'image Mo dans le plan co mplexe.
Cherchons l'ensemble des images M des nombres complexes: tels
que 1: - ;,1 = 3.
D 'après l'avant-dernière remarque ci-dessus,lz - ;,1 = MoM.
Donc 1: - ;,1 = 3 si, et seulement si, MoM = 3.
o ü L'ensemble cherché est donc le cercle de centre Mo et de rayon 3.
Fig. 20
C'est la ligne de niveau de la fonction z >-> 1: -
loi correspo ndant
au ni veau 3.
De même la ligne de niveau de la fonction : >-> 1: - loi correspon-
dant, par exemple. au niveau 2 est le cercle de centre Mo et de
rayon 2.
Si k < O. il n'existe pas de tels En remplaçant 3 ou 2 par un nombre réel k positif quelconque nous
points M . obtenons de même:

Théorème
La ligne de niveau de la fonclion ;: ...... 1::: - :::01 correspondant au niveau
positir k est le cercle de centre Mo. image de <:0' et de rayon k.

.- Dans le cas particulier où k = 0, il s'agit du cercle-point Mo'


Argf;;: ")=4
/ Cherchons l' ensemble des images M des nombres complexes: tels
que arg (z - 'il) = ~ + k27T , où k est un nombre entier relatif.

M "f-.,..L,-+
D'après l'avant-derni ère remarque du paragraphe a., arg (z - lo) es t
une mesure de l'angle orienté (ii,Mo/;h
Donc arg (z - Zo) = l + k21T si, et seulement si, une mesure de
~

o ü l'angle orienté (li, MoM) est~.


Argt~ _:) = 11" L'ensemble cherché est donc la demi-droite d'extrémité Mo (non
)
Fig. 21 comprise) et de vecteur directeur L:'tel qu'une mesure de l'angle
Pour M = ~10, ; : = ::0
~ ~' )
( U, Il
. 7T
SOIt 4'
donc;;: - ==0 = 0 n'a pas d'argu- C'est la ligne de niveau de la fonction z ..... Arg (z - zo) corres-
ment.
pondant au niveau ~ (au nombre de tours près).
De même la ligne de niveau de la fo nction z ..... Arg (: - lo) corres-
pondant, par exemple, au niveau -1
(au nombre de tours près) est
la demi-droite d' extrémité Mo (non comprise) et de vecteur directeur
L:"tel qu ' une mesure de l'angle (û, 1:") soit - ~.
En remplaçant ~ ou -1 par un nombre réel e quelconque, nous
obtenons de même:

Théorème
La ligne de niveau de la fonction ;: ~ Arg (;: - :::0) correspondant au
Fig. 22
niveau 6 (au nombre de tours près) est la demi-droite d'extrémité Mo
Observez les lignes de nÎ\'eau obte- (non comprise) et de vecteur direcleur ü'tel qu'une mesure de l'angle
nues pour des valeurs . rtgulièrts .. orienté (û, û') soit 6.
de k et de 6.

18
c. Forme trigonométrique
En sciences physiques, on Ilote par- Nous venons de voir qu'un nombre complexe ~ de forme algébrique
fois:: = tr. eJ; voir plus loin dans .;: = a + hi est aussi défini par son module r et, si zn' est pas nul, par
la panie CompMmmt.
un argument 6.
Comment s' écrit alors.;: ?
Comment passer de la forme algébrique à cette nouvelle écriture et
inversement?
Les paragraphes 1. 3. et 2. a. ci-dessus permettent de répondre:
a = r cos e et b = r sin e car r = ~a2 + b 2,
:: = a + bi donc.:: = r cos e + i r sin e,

o = r (cos 9 + i sin 6).

Cette écriture s'appelle forme trigonométrique de ~.

Pour passer de la forme algébrique à la forme trigonométrique,


on calcule _ { cos 9 ~ !!.

Voir les exercices corrigés 4 et S.


r = \a 2 + b 2, puis on détermine e tel que.
sm e=
b-.
r

Pour passer de la forme trigonométrique à la forme algébrique,


on calcule
a = r cos e et b = r sin O.

Remarque
Pensez à \'ous placer en « mode Les calculs permettant de passer de a et b à r et a sont évidemment
radian :.. effectués à l'aide d'une calculatrice programmable.
Les ,,'aleurs remarquables de cos a La plupart des calculatrices scientifiques ont une touche permettant le
et sin a sont rappelées au para- passage des «coordonnées polaires » aux «coordonnées rectangulaires»
graphe a. et réciproquement. Cette touche permet donc aussi le passage de la
forme trigonométrique à la forme algébrique et réciproquement.
Cons ultez la notice de votre calcu- Si vous ne disposez pas d'une t.elle touche, programmez les calculs.
latrice.

d. Module et argument d'un produit


Soit;: et .::' deux nombres complexes non nuls de modules respectifs r
et r', d'arguments respectifs a et 0':
~ = r (cos 0 +i sin 0) et ;:' = r' (cos 8' + i si n 0').
Leur produit est z x ~' = r (cos 0 + i sin 9) x r' (cos 8' + i sin 0').
Rappelons les _formule s d'addi- En développant le produit des deux parenthèses, on obtient:
tion .. ; z x ~' = rr' [(cos 0 cos 8' - sin 0 sin 0') + i (sin 0 cos 0' + cos 0 sin 0')].
cos (a + b) = cos a cos b - sina sinb.
sin (a + h) = sinacosb + cosasinb.
Donc ~ x z' = rr' [cos (8 + 8') + i sin (0 + 0')].
On reconnaît la forme trigonométrique du produit.:: x z' qui a donc
pour module rr' et pour argument a + a'.

Chap. 1 : Nombres complexes 19


;>'

Théorème
Si::: ou;.' es, nul. seule l'égalité sur Quels que ~ient les nombres complexes: et z' non nuls
les modules a un sen.. 10 x 0'1 = !zl x !Z'I.
arg 10' 01 = arg: + arg 0' + k21r.
où k est un entier relatif.

Le module d'un produit est le produit des modules,


Un argument d' un produit est la somme des arguments (à un
Voir l' exercice corrigé 6. nombre entier de tours près).

e. Module et argument de l'inverse


d'un nombre complexe non nul
Pour tout : .. o.
I~I =.1.101 ~ = - arg 0 + k21r.
Voir l' exercice corrigé 6. et arg

• Le module de l'inverse est l'inverse du module,


À un nombre entier de tou rs p~ s . • Un argument de l'inverse est l'opposé de l'argument.

Démonstration
~ étant un no mbre complexe non nul, so it::' = ~.
On a:: X ~'= 1.
Donc, d'après le théorème ci-dess us, comme 1 a pour module 1 et pour
argument 0:
1:lxl:' l= 1 et arg :+arg :'=0+k27r.

Donc 1:'1 =I ~I et arg 0' =- arg z + k2'TT, d'où le résultat encadré.

f. Module et argument du quotient


de deux nombres complexes non nuls
Pour tous .:: el :' non nuls. on a
Voir l' exercice c()rrig~ 6.
121 = :~': et arg (2) = arg: - arg :' +k27r,
où k est un entier relatif.

• Le module d'un quotient est le quotient des modules,


À un nombre entier de tou rs près. • Un argument d ' un quotient est la différence des arguments,

Démonstration
Utilise r ~, = .: : x -!.
- - et les résultats sur l'inverse et le produit.

20
C. FORME EXPONENTIELLE.
FORMULES DE MOIVRE ET D'EULER
1. NOTATION EXPONENTIELLE
Nous avons vu au paragraphe B.2. d.:
Un argument d'uil produit est la somme des arguments.
Ce résultat sur les arguments liant un produit à une somme ressemble à:
a nombre réel non nul , Il et III a'l x a lll = (ln+m
entiers relatifs. où l'exposant d'un produit est la somme des exposants.
Aussi on adopte une nouvelle notation «de type puissance » pour la par-
:: = r (cos ax i si n 9). tie cos 8 + ; sin 8 de la forme trigonométrique ne fai sant intervenir que
l'argument.

La fonction exponentielle de IR:


dans R figure au programme d'una- Pour tout nombre réel 8, on pooe cos 8 + i sin 6 = e'·._ _....J
lyse; notée (!' ou exp x elle apparaît
sur le clavier des calculatrices. Remarques
Elle sera étudiée au chapitre 2.
ei9 se lit «e puissance i thêta ».
Mais ici ie est un nombre comple.~,
de même que cos il + i sin e. • L'intérêt de cette notation largement répandue en sciences phy-
siques, notamment en électricité, sera mis en évidence dans toute la
suite de ce chapitre.

Cette llOlation esr due i) Léonh:utI EuJer. Avec cette notation, le nombre complexe.: de module r et d'argumenl a
mathématjcien suisse ( 1707-1783). s'écrit: .: = re if1•

En effet z = r (cos e + i sin e)


:;: = re i9 .
Exemples

o ü

Fig. 23

Dans le cas particulier où r = J, on a z = e i9 ; son image est sur le


cercle trigonom étrique.

Remarques
Avec la notation exponentielle des nombres complexes, les deux
Voir B.2.d. égalités du théorème relatif au module et à l'argument d'un produit
s'écrivent:

Chap. 1 : Nombres complexes 21


• Dans le cas particulier où r = r' = 1 on obtient:

Pour tous nombres réels e et e', on a


ei6 x e itl ' = ei\Ü + ln.

Le théorème précédent se retrouve On retrouve une égalité de la forme a" X aP = (In + P, établie lorsque
donc facilement a\'ec la forme Ilet p sont des nombres entiers relatifs, et qui s'étend ainsi à des
exponentielle.
nombres complexes.
Voir B, 2.e. et f. Avec la notation exponentielle des nombres complexes, les égalités
des théorèmes relatifs au module et à l'argument de l'inverse d'un
nombre complexe non nul et au quotient de deux nombres com-
plexes non nuls s'écrivent:
Ce... résultats qui rappellent
1 _ 1 -je re iO _ r j(6 - En
1.. = a-ft el !!:... = 0"-" -.---e el ~ •. --e .
d' al' re ra r r'e
r
r'
se retiennent facilement.

2. FORMULE DE MOIVRE
Soit.: = re i9 un nombre complexe non nul.
.:2 = Z X .:, donc z? = ?e 2ifJ
Voir le paragraphe 1. d'après les résultats obtenus sur le produit de nombres complexes.
De même.: 3 = Z2 X .:, donc .:3 = ,-3e 3i9 , et ainsi de suite pour Z4, Z5, ...
Nous avons également établi que ~ - 1 = est égal à b
Voir le paragraphe J. l e-ifJ = r-le~ia.
r
On en déduit que.: - 2 = .: - 1 X .: - 1 est égal à r -2 e - 2i9, et ainsi de
suite pour z-3, .:-4, ...
On peut démontrer que:
Pour tout nombre complexe non nul.: el tout nombre entier relatif n:
Voir l'exert~ice corrigé 7. 1;:"1 = 1:1' et arg (;:") = Il . rg ~ + k21T,
où k est un entier relatif.

Remarques
Avec la notation exponentielle des nombres complexes ces égalités
s'écrivent:
Ce résultat rappelle:
(afl)" = aPH
el se retient aussi fac ilement.

Dans le cas particulier où " = 2 on obtient:


Pour tout nombre complexe non nul :,
Iz'l = Izl' et arg (z') = 2 arg z + k21T avec k dans Z,
donc Izl = ~ et arg Z = ~ arg (z') - k1T.

22
On en déduit :

Si un nombre complexe Z a pour module p et pour argument a, alors le


nombre complexe:: de module r = \p
et d' argument e = ~ est tel que
::1 = Z.

Tout nombre complexe a deux Ce nombre z est appelé une racine carrée du nomb re complexe Z;
racines carrées complexes opposées. -.;: de même module et d'argument ~. + 1T est l' autre rac ine carrée
complexe de Z.
Abraham de Moivre (1667-175.t) Dans le cas particulier où r = 1 on obtient, sous la fo rme trigono-
est un mathématicien britann ique métrique, la formule de Moivre:
d'origine fra nça ise.
Pour tout entier relatif n:
(cos 0 + i sin Or = cos ne + i sin nO.

3. FORMULES D'EULER
Rappels Pour tout nombre réel e on a :
cos (- 9) = cos 9
sin (-9) = - sin 9:
eie = cos e + i sin e;
fa îtes une fi gure ! e - je = cos e - i sin e.
Par addition et soustracti on membre à membre on obtient:

... Attention à i en dénominateur. cos e= ~ (e ie + e - 19) et si n e =.l (e ie - e - la)


2i .

,
D. COMPLEMENT: EXEMPLES D'UTILISATION
, ,
DES NOMBRES COMPLEXES EN ELECTRICITE
ET EN ÉLECTRONIQUE
Aucune connaissance cl ce suj et n'est exigible en mathématiques.
,
1. REPRESENTATION COMPLEXE
D'UNE FONCTION SINUSoïDALE.
VECTEUR DE FRESNEL
J est J'intensité efficace du courant En électricité, on utilise des fonc tio ns sin usoïdales du temps t telles que
sinusoMal: c' est J'intensité d'un 1>-> i(l) = I Ii cos (WI + ",) pour l'intensité,
courant continu qui apporterait là
même puissance P à la même résis-
ou 1 >-> 11(1) = Un cos (wt + ",) pour la tension.
tance R. De même U est la valeur Électricité de France distribue des tensions électriques sinusoïdales de
efficace de 1.1 tension. fréq uence constante f = 50 hertz.

Chap. 1 : Nombres complexes 23


1
Il c=n est rJe même pour chaque La pulsation est w = 2'TrI = 3 14 rad s - 1: c'est la même constante pour
fonction 1 ...... i(t) a"ec 1 et 'P,
toutes les fo nctions jet /1 ainsi définies,
Cette notalÎon est utilÎ s~e cn
sciences physiques,
Il en résulte que chaque foncrion 1 ..... 11(1) est caractérisée par la don-
née du réel positif U et de la mesure !P (e n radians) d'un angle.
Ainsi, à chaque fonction u, on peut assoc ier le nombre complexe de
forme trigonométrique [U, !pl ,

À toute tension si nusoïdale Il on associe le nombre complexe, noté !.L


- de module U, la valeur effi~ace de Il,
- d'argument ~, la «phase initiale» de Il,

Pour ~v it e r
des confu:,ion.s av!!c 11(1) = ufi cos (wt +!p) et !J. = U (cos!p + j sin !pl,
rïnl e n ~i t 6
élect rique i. on nOIe ici)
le nombre com plexe de module 1 et
Dans le plan complexe si M eSlI'image de!J. = rU, !pl
d'argument ~, +
le vecteur dt! Fre.m el de la fonL'tion sinusoïdale Il e:-:;t le vecteur DM,

,. M ut! Exemple
Soit un dipôle soumi s à la tension sinusoïdale
.
4
11(1) = 220 ,'2 cos (wt + ~)
On peut associer à Il le nombre complexe!J. = [220, ~l et le vecteur
)
Fig, 24 de Fresnel DM (figure 24).

2. IMPÉDANCE COMPLEXE
Lorsqu'on applique aux bornes d'un ci rcuit une tension sinusoïdale tt
de pulsation w. un courant d'intensité sinusoïdale i, de même pulsa-
tion w, parcourt ce circuit.
Alors 11(1) = ufi cos wl et i(l) = l fi cos (WI - !pl.
Ces choix de ph:l~S l){)nl habituel-
lement utili ~s en ~Iectricité,
Nous venons de voir qu'on associe alors à i et u deux nombres
On rencontre aussi
complexes let !J. :
j = 1\2 cos WI
l = li, -!pl et !J. = [U, 0].
et 1/ = U,2 co.s (wi + 'P)'

~,
On a aJo~
1 ~ [/,Ol_llL ~ [U,.,]. • L'impédance complexe du circuit est le nombre complexe Z =
• L'impédance du circuit e~t le module IZI de l'impédance complexe,
Exemples
Voici les impédances complexes
R~hlance pure Bobine -_
Z. de trois circuits simples:
......
Condensateur

R esl la rbisuma Lest l' ùldllct{jflC~ C est la cO/JOdli


du circuit de la bobine du condensateur

24
En sciences physiques on établit le résultat suivant:

Ce résultat montre l'intérêt de la En courant sinusoïdal, dans un cin.::uit en série ou en parallèle, la loi
notion d'impédance complexe. La d'association des impédances complexes est la même que celle des
loi d'assoc iation des résistances
résistances, en courant conlinu, dans le même type de cin.:uil.
en courant continu est mppelée ci-
dessous .

En courant continu, à partir de delLt résistors de résistances re:,p ec-


tives RI et R1' Olt obtienllll1e résistance équiralente R dans une asso-
ciation en série et une résistance équivalente r dans ulle association en
pa rallèle.

Association en série
R,
~_HL_--..J
Fig. 28

Association en parallèle
R,

Fi g. 29

Chap. 1 : Nombres complexes 25


TRAVAUX PRATIQUES
EXEMPLES DE MISE EN ŒUVRE TP2 Linéarisation de
DES FORMULES DE MOIVRE ET polynômes trigonométriques
D'EULER avec la formule d'Euler
]0 Transformation de produit en somme
On donne la fonction définie pour tout nombre réel x
AlIi'Wlt cn""aissona Il'~St ~xig;blt! c) ct! sujet dans lt! par J(x) = cos 3x sin 4x.
cadrt! du programme dt! math!matiqllt!s. Utiliser les formules d'Euler pour montrer que, pour
tout nombre réel x,
TP 1 Linéarisation de f(x) = ! (sin 7x + sin x).
polynômes trigonométriques Cette transformation e!';t utile pour calculer des primitives
avec la formule de Moivre 1 de la fonction f.

2° Linéarisation de cos2 x et sin2 x


1° a) ÉcriTe la formule de Moivre pour 11 = 2.
Développer (e Ü + e- Ix )2.
En développ'lnt (cos 8 + ; sin of retrouver les for- l+cos2x
mules: En dédu ire la formule cos:! x = - - - - .
2
cos 28 = cos2 8 - sin 2 e
et sin 2 8 = 2 sin 8 cos e. l -cos2x
R(Jpp~l.' A, B, A', B' élant des nombres œels.
En déduire la formule sin 2 x = -'--'==
1 A + jB = A' + iB' équivaut à A = A' el B = B',
3° Linéarisation de cos) x
2

b) En déduire des expressions de cos 1 e et de sin1 e Développer (e ir + e- b )3. Retrouver l'expression de


en fonction de cos 28.
cos 3 x en fonct ion de cos x et cos 3x figurant au TPl.
R(jl'P~l.' Pour IQut nombre r~1 e,
1 cos::! e + sin1 e = 1.
2° a) Écrire la formule de Moivre pour" = 3.
RÉSOLUTION DES ÉQUATIONS

1
Dans C , comme dans R:
(a + b)' = (a + b)' (a + hl
DU SECOND DEGRÉ
(a + b)3 = a 3 + 3a2b + 3ab2 + h 3, À COEFFICIENTS RÉELS
b) Établir des formules analogues à celles obtenues
au 10 donnant cos 38 et sin 39 en fonction de cos 8 et
sin O.
TP3 Exemple
En déduire que, pour tout nombre réel a,
} O L'équation 3.~ + 6x + 4 = 0 a-t-elle des solutions
sin) a = 14
sin a - .1 sin 38
4' dans R?

et cos) 8 = 14 cos 8 + .!4 cos 36. 2° On se propose maintenant de déterminer s'i l existe
des nombres complexes.:: solutions de J'équation:
* On dit que l'on a l inéari~ sin) El et cos 3 El (liné:.riser un (El 3:' + 6: + 4 = O. 1

1
polynôme trigonométrique con<;iSle ~ trouver une expres-
a) Démontrer qu'il existe deux nombres réels A et B
sion du premier degré qui lui soit ~gale).
• Linéariser des polynômes trigonométriques peut être utile
tels que , pour tout nombre complexe .::, on a: 1
pour calculer des primitives. 3:' + 6: + 4 = 3 [(: + A)' + B'].
3° a) Linéariser 2sin) x + 3cos2 X où x est un nombre
b) Après avoir remarqué que, pour tout:, on a: 1
réel.
(: + A)' + B' = (: + A)' - (Bi)', résoudre dans C

b) Calculer 1 = fo~ (2sin 3 x + 3cos2 x) d\""o


"équation (E) .
Dans C. comme dans R. (12 - b2 = ...
1
1
26
TP4 Cas général TP5 Équations du second degré
er représentation géométrique
On se propose de résoudre dans C l'équation du second
de nombres complexes
degré d'inconnue le no mbre complexe z:
az 2 + hz + c = 0, On considère le polynôme P(~) déterminé par:
où a, b, c sont des no mbres réels, avec li #- O. P(.::) = .::4 + <:3 + 2.::2 + i; + 1 où .:: désigne un nombre
On note 6. le nombre réel h 2 - 4ac. complexe.

1 0 Vérifier que l'équation est équivalente à: 1° Déterminer trois nombres réels a, b, c tels que pour

-
a [(~ + ~J 4~,l = o.
tout nombre complexe .::, on ail:
p(~) = (~, + 1) (a,' + b, + cl.

1 Deux. équations Mlnt équivalentes lorsqu'elles ont les


On admet que dans C comme dans R, deux. polynômes sont
mêmes solutions .

2 ° Si 6. ~ 0, démontrer que l'équation a deux soluti ons


1 égaux. si et seulement ::-Î les coefficÎenL~ de leurs monômes
de même degré sonl égaux.

réelles (distinctes ou confondues). 2° En utilisant le résumé du TP4, résoudre dans l'en-


semble des nombres complexes l'équation:
3° Si.6. < O. vérifier que l'équation est équivalente à:
P(,) = o.
(_.. +-b)' (jÇf5.)'_
2a - -2a- -0 . Déterminer le module et un argument de chacune des
solutions obtenues.
En déduire les deux sol utions co mplexes conjuguées de
l' équarion. 3° Placer les images MI' M 2. M). M.; des solutions de
cette équatio n dans le plan complexe muni du repère
4° Dans tous les cas, on note .::! et Z2 les solu tion s
orthonormal (O;~, e;)
et montrer qu'elles sont sur un
réelles ou complexes, distinctes ou confondues, de
l'équation.
F
même cercle dont on donnera le centre et le rayon .

a) Démontrer que, pour tout nombre complexe ::.


a~' + bo + c = a (0 - ~1) (z - ~,).

b) Démontrer que ~l.+ ~2 = - ~ et que <:1~1 =~.

RÉSUMÉ
Soient li, b. c des nombres réels, li # 0, et.6. = b2 - 4ac
L'équation a~~ + b~ + c = ° aùmet:

- si .6. > 0, deux solutions rt!elles, ~I =


- b + ,â et -h-''.6.
2a - 2a

- si a = 0, une solution réelle double, '::1 = Z, = - ~;


- 2a
b + iâ = __ - b - i \~
- si .6. < 0, deux solutions complexes conjuguées, '::1 = - 2a \ - et ""2"'1 2a

Dans tous les cas:

• a~.:1 + b.:: + (: = a(.:: - '::1)(<: - '::2)

• "1- + "2
- = _.]z
a'
-.. =.!:
"1""'2a'

Chap. 1 : Nombres complexes 27


....
EXERCICES CORRIGÉS
Les premiers exercices s'adressent essentiellement Soit les nombres complexes:: = 2 - 3i et ::' = - 4 - i;
aux étudiants pour qui les nombres complexes meUre les nombres complexes suivants sous la forme
constituent une nouveauté. algébrique a + hi:
a) 1.. b) ~; c) -; ,
~ ~

Numéros des 1+
DES OBJECTIFS exercices e) - - ~.
I -~

Déterminer
nombre tomple_'(e.
l, forme algébrique d'un
1 et 2 0· Équation et système d'équations
a) Déterm iner la solution complexe ~ de l'équation:'
Résoudre une équation ou un sy:o.tèlllt:
3
d'équà!ion,. :: + 1 = 1 + i,
~ - 1
Déterminer le JT1(l(julc el un argument J'un
• On calcule dans C comme dans IR.
nombre' complexe donné sous la forme algé- 4
brique li + hi. b) Détermine r les nombres complexes ::1 et ::2 tels
que:
Passer de la forme algébrique à la forme
trigonométrique ou exponentielle.
S

Déterminer le module et un argument d'un


6 et 7
produit, d'un quotient, d'une pui~sance.

Utiliser la représent:ltion graphique d'un Modu le et argument d'un nombre complexe


nombre complexe. 8

Déterminer de,> lignes de niveau. 9 e l 10 La phl/xlrt des calculatrices permettent d'obtenir soit
directement, soil à J'aide d'lin petit programme, le
Utilî~r les formule ... J'Euler. Il et 12
module et un argument d'lm nombre complexe il partir
R6.oudre dans C des équation~ du ~co nd de sa forme algébrique, COllSulte:: \'otre notice! Cette
13 et 14
degré à coefficients réels, compétence 11 'l'SI pliS exigible mais \'OIiS fournira /Ill
moyen rapide de rérificatioll (pa r exemple, pour les
exercices 4 et 5).

e!]. Module et argument


Forme a lgébrique d'un nombre complexe 1 0 Déterminer le module et un argument des nombres
complexes s uivants:
(On demande des valeurs exactes,)
a)~=I-i; b) ~=2+2i.
[2J '" Sommes et produits dans C Contrôler sur une figure les résultats obtenus,
Soit le s nombres complexes ~ = 2 + 3i et r Déterminer une valeur approchée, arrondie ~ 10- 2,
;:' = - 1 + i; écrire les nombres complexes suivants du module, et une valeur approchée en radians, arron~
sous la forme algébrique a + hi: die à 10- 2, d'un argument de s nombres complexes s ui~
a)~+~'; b) 2~ - 3~'; c) ~ X ~'; vants:
d) ~'2; e) ::3; 0 ( 1 +~)( I +~'). a)~ = 3 + i; b) ~ = 4 - 2i.
Contrôler sur une figure les résultats obtenus,

0· Inverses et quotients dans C 0· Forme trigonométrique ou exponentielle


Déterminer la forme trigo nométrique et la forme expo-
Pour mettre un quotient de nombres complexes sous la

1 forme a + bi on peut multiplier le numérateur et le déno~


minateur par le nombre complexe conjugué du dénomina~
teur,
nentielle des nombres complexes s uivants:
a) ~=- I + i /3;
c) ~ =- 3',
b) ~=-2i;
d) ~ =- cos'lT
6 - i sin 'lT6'
j

1
28
l
0· ModJ/e et argument d'un produit, d'un 2° a) arg : =- ~ + k21f où k E Z;
imerse, d'un quotient b)arg(~-I)=-~+k21T oùkEZ;
Soient les nombres complexes
c) .cg (~ + i) =- ~ + k21T où k E Z;
::1 = 1 - ,. et ::2 = - 1 + ,./i
d) .cg (~ - 1 + i) =- ~ + k 21T où k E Z;
1° Déterminer le module el un argument des nombres
complexes :1 et :1"

2° En déduire le module el un argument des nombres


1 ::1 Formules d 'Euler
complexe!o.:-. (:: . X ::2)' :-.
"1 ... ~

~ •••• Calcul d'intégrale


0·· Module et argument d'une puissance Soit f la foncti o n définie sur IR par
On considère les nombres complexes: _4

'::J = \3 - i, ::2 =2 - 2,., el A = ~,


f(x) = sin x si n 2t si n 3x.
" 1° À l'aide des formules d'Euler linéari ser I(x).
(où i désigne le nombre complexe de module 1 et d'ar-
2° Calculer l'intégrale:
gument ~)-
1° a) Déterm iner le module et un argument des
nombres complexes '::1' :2' ::~. ::i.
1= J"-,i
12
f(x) dT.

On donnera la valeur exacte, puis une valeur approchée


b) En déduire la forme algébrique des nombres
arrondie à 10 - 3•
comple xes ::(,::~ et A.

2° Calculer le module el un argument de A-


~ •••• Résolution d'équation
3° Déduire des questions précédentes les valeurs
Le bUI de cel exercice est la résol uti on dans l'intervalle
~ et sin 1fo'
exactes de cos L _
1 [0, 2'lT[ de l'équation 2 si n x - si n 3.\ = O.
Vérifier les résultats obte nu ~ avec votre calculatrice. On note i le nombre complexe de modul e 1 et d'argu-
1T
ment 2".

1° Soit x un no mbre réel


a) Développer (e if - e- ü )3 et montrer que
Lignes de niveau (e Ü - e-uy = (e 3u' - e- 3u ) - 3(eix _ e - iX ).

b) Transformer l'égalité précédent,e à l'aide des for-


0 · Partie réelle et partie imaginaire mules d 'Euler et en déduire que:
4 si n3 x - si n x = 2 si!1 x - sin 3x.
Dans le plan compl exe muni d u repère o rthonormal
(0; 17, ~) déterminer et représenter J'ensemble des 2° Résoudre dans l' inter val le [0, 2'lT[ les équations sui -
images des nombres complexes::: tels que: vantes:

1° a) Re(~) = 2; b) Re( ~ - 1) = 2; a) si n x = 0; b)sinT=!'


. 2'
c) Re(~ + i) = 2; d ) Re(z - 1 + i) = 2. c) sin x = -~.
2° a) Im(,) = 2; b) Im(,- I)=2; 3° En déduire les solutions appartenant à l' intervalle
c) Im (~ + i) = 2 ; d ) Im(, - 1 + i) = 2. [0, 2'iT[ de l'équation 2 si n x - sin 3x = 0,

[!]. Module et argument Résolution dans C d'équations du second degré à


Dans le plan complexe 111uni du repère orthonormal coefficients réels.
d irec t (0; ,7, \7) déterminer et représenter l'ensemble
des images des nombres complexes: tels que: ~. L'inconnue est notée z ou r
1° a) I~I = 2; b)I~- 1 1=2; Résoudre dans C les équations sui vantes:
c) I~ + il = 2; d) I~ - 1 + il = 2 a):2= - 16; b) Z2= -3;
c) " = 5; d) ~, - 3~ + 4 = 0;

Chap. 1 : Nombres complexes 29


e) r 2 + r + 2,5 = 0; f) - ,2 + 3r + 1 = 0; Représenter le quadrilatère ACBD, directement sur la
copie sans ut ili ser de papier millimétré.
g) 4:' + 12: +9 = O.
Montrer que ce quadri latère est un carré dont on préci-
Nous retrouverons la nOlation r pour une inconnue
complexe à propos d"équation .. différenlielles. sera lec~ cM....
1tJs.-
~\t cL --\?r. ~ ••• Équation à coefficients réels et triangle

~ •• Équations et géométrie On considère le polynôme défini dan s C par:


Pt:) = :' - 7:' + 19: - 13.
1° Résoudre dans C l'équat ion:
1° Déterminer trois nombres a, b, c tels que pour tout ::
x 2 -2.x-2=0 ( 1).
de C:
(On notera.\"o el x 1 les deux solutions.)
Pt:) = (: - 1) (a:' + h: + cl.
2° Résoudre dans C l'équation:
2° Résoudre, dans C, l'éq uation P(::) = O.
:' - 2: + 4 = 0 (2).
3° Dans un repère orLhonormal, placer les points A, B,
(On notera;, et': l les deux solut ions.)
C images des solutions de cette équation.
3° On désigne par A, B, C et D les poi nts du plan Calculer les longueurs AB, AC et BC. En déduire la
complexe d'affixes respec tives .l'o' xl' ':0 et '::1' nature du triangle ABC.

EXERCICES NON CORRIGÉS


Les premiers exercices s'adressent essentiellement c) P(i); d) P(I - 2i);
aux étudiants pour qu i les nombres complexes
e)P( - 1-2i); f) P(2 - il·
constituent une nouveauté.
2° Déterminer la partie réelle et la partie imaginaire de
Forme algébriq ue d'un nombre complexe P(x + iy) où x et )' soni des nombres réels.

~ * Sommes et produits dans C i- ~ " Inverses et quotients dans C


Soit les nombres complexes
Soit les nombres complexes
:: = 4 - 2; et :' = - 2 - 5i.
:: = 2 - Si et .:'= - 1 - 2;.
Mettre les nombres complexes :-;uivants sous la forme
Mettre les nombres complexes suivants sous la forme
algébrique a + bi:
algébrique a + hi:
a):: + :';
a) ~; b) - 2.
-' '
c) : x:';
e) :'; f) (- 2 - :) (3 - 4:'). c)~;
-
~. vale~rs prises par un polynôme
~ " Inverses et quotients dans C +-
P(::) est le polynôme défini pour tout nombre complexe
;: par: Mettre sous la forme algébrique a + bi les nombres
complexes suivants:
P(:) =2:'+3(- 1 +i):-3-i.
3)_1_. b) - i +; ; c) 1 - 3i.
1° Déterminer la forme algébrique des nombres 1 - i' -, 2 +;,
complexes suivants:
a) P(O); b)P(I);
d)(1 - 3,V;
2 + i)

30
r
~ u-u Dipôles associés en série ~. Passage de la forme trigonométrique à la
forme algébrique
Trois dipôles d'impédances respectives
:1:, = 75 - 50j, :1:, = 50 + 50j, el :1:, = 100 - 25j Soit z un nombre complexe de module p et d'argument
sont associés en série. 8. Déterminer la partie réelle et la partie imaginaire de
Quelle est l'impédance Z du dipôle équivrl lent? :: dans les cas suivan ts. Contrôler les résultats obtenus
sur une figure.
~ ·"*Dipôles associés en parallèle = 3 el e = _ 2".
3 ' b)p=2ele=-~;
a) p
\
Quelle est j'impédance Z du dipôle équiva lent aux trois c) p = ~ el e = 'lT; d) P = le el e = 7'lT.
3 6 '
dipôles d'impédances respectives Z.I' .2.2' ZJ' données à
l'exercice 19, associés en parallèle? e) p = 4 el e = - 1,72.

Rappel
Dans ce dernier cas on donnera une valeur approchée à
Voir paragraphe D. J du cours.
0
10 - 3 près des nombres réels a et b.

1 En courant sinusoïdal:
- dans un montage en série, les impédances s'ajoutent,
- dan.s un montage en parallèle. les inverses des impé-
dances complexes (les «admittances») s'ajoutent.

~ **u Impédance complexe


~ .... Circuit RLC en série

On donne le nombre complexe


:1:,
a = - Fig. 31
- :1:, (:1:, + R) + :I:,R'
avec R = 900, :1:, = 1 l ooj, :1:, =- 6ooj. a) Dans le circuit schémati sé sur la figure 31, l'impé-
Mettre le nombre complexe g sous la forme algébrique dance complexe est:
a + hj. :1: = R + (Lw - ~Jj,
avec R = 20 n, Lw = 150 n, _1- = 150 n
~ **** Impédance complexe Cw .

L'impédance complexe.z d'un circuit est telle que


Calculer l'impédance III du circuit.
b) Même question qu'au a) avec:
Z = .2. 1 X .2.2
- :1:, +:1:, +:1:; R = Ion; Lw = 2oon; _1_
Cw
= 140 n .
Rappel

1
avec :1:, = 1 + 2j, :1:, = - 1 + 3j, :1:, = 4 + 5j.
En courant sinusoïdal, l'impédance d'un circuit est le
Mettre Z sous la forme algébrique a + /Ji module Izl de l'i mpédilnce complexe Z du circuit.

Module et argument d'un nombre complexe

~• Valeurs exactes ri ~ .... Circuit RLC en parallèle


Déterminer le module et un argument des nombres 1 1
R
complexes suivants: (On demande des valeurs exactes.) 1 1
a)o= 1 +i; b)0=2-2i; L
c)::= - l3 - i; d)0=-7i; (
e) 0 = - 4; 1) 0 = 2, A B
Pour d) e) 1). les ftsultats peuvent être obtenus din=cte-
1 ment sur une figure. 'vI .1
I CI
Fig. 32
~ • Valeurs approchées J-
a) Dans le circuit schématisé sur la figure 32, l'impé-
Déterminer une valeur approchée arrondie à 10 - 2 du
dance complexe est Z telle que:
module et une valeur approchée en radians arrondii à
10 - 2 d'un argument des nombres complexes suivants:
a)0=4-2i; b)0=-3+6i.
t=*+ Lv
- )
+ Cwj,

Chap. 1 : Nombres complexes 31

1
Calculer l'impédance Izl du circuit avec ~. Passage de la forme exponentielle à la
R = 120; Lw=IOOO; Jw=1500. forme algébrique
Mettre ROUS forme al g~brique les nombres complexes
b) Même question qu'au a) avel.: suivants:
R=200 ; Lw =2000; _1 = 1000.
Cw
= 25~!;
';:3
~ " Carré et inverse
~ = lOei "!!6
"s X 05e
'
i !.
J,
Le plan est rapporté au repère orthonormal direct
(0;/7, v) (unité graphique 1 cm).
~. Passage de la forme algébrique à la forme
On note i le nombre complexe de module 1 et d'argu- exponentielle
ment ~. Donner la forme exponentielle des nombres complexes
Soit le nombre complexe: .;: = 1 - d3. suivants:
1° CaJc:uler le module et un argument de .: et placer le ~ = l3 + i'' ~ = 1 + i;
'1
point A d'affixe.;:.

2° On appelle B et C les points d'affixes respectives.;:2


et ~.
':3= I - i,'3;
1 - Î'']
'. ~ = \'3 + 3i'
'

'S 2
L'ordre dans lequel 011 traite les IroÎs questions su;-
\'Oilles 1/ 'est pas imposé.
lignes de niveau
a) Déterminer le module et un argument de chacun
des nombres complexes .;:-
, ?
et~. ~. Partie réelle et partie imaginaire
h) Écrire ces deux nombres complexes sous forme Dans le plan complexe muni du repère orthonormal
algébrique (on demande l'expression exacte). (0 ;ü, v) déterminer et représenter J'ensemble des
c) Placer les points B et C. images des nombres c:omplexes .;: tel s que:
3° Montrer que les trois points A, B et C appartiennent 1" a) Re(:) = 3 ; b) Re(: + 4) = 3;
à un cercle dont le centre a pour aftïx.:e:
c) Re(: + 2) = 1; d) Re(: + 2i) = 1.
3 . ,'3
- 2- 1 2 . 2" a) Im(:) = 3: b)lm(:+4i) =3;
c) Im(: + 2i) = 1; d) Im(: + 2) = 1.
ê] "" Quotient
Soit les nombres complexes
';:1 = \ 2 (J - i) et
~ • Module et argument
Dans le plan complexe muni du repère orthonormal
où i désigne le nombre I.:omplexe de module 1 et d' ar-
direct (0; ü, v) déterminer et représenter l'ensemble
gument "i des images des nombres complexes: tels que:
1° Déterminer le module et un argument de :) et de ~.
l " a) 1:1 =2; b) I:-2-2il=2;
r On appelle MI et M.:! les images respectives de';:l et
de .;:, dans le plan complexe muni d'un repère ortho- c) 1: - 2 + 2il = 2; d) 1: - 21 = 4.
norn;al (0 ;17, v) d'unité graphique 2 cm. Dans ce plan, Justifier la position de cet ensemble par rapport aux
place r avec précision les points MI el Mr trois premiers ensembles.
3° Déterminer le module, un argument el la forme tri- e) 1: - 1 - il = 2 (i2 - 1).
z,
gonométrique du nombre complexe -;;=-. Justifier la position de cet ensemble par rapport aux
'1
deux premiers ensembles.
4° À partir des formes ~tlgébriques de: 1 et de ~, déter-
miner b forme algébrique du nombre complexe ~. 2" a)arg:=~+k2" oùkEZ;
- '1
5° En comparan t les deux expressions de ':]- obtenues b)arg(:-3)=2;+k21T oùkEZ;
'1
au 3° et au 4°, déduire les valeurs exactes de c) arg (: - i) =- ~ + k2" où k E Z;
cos C~;) et sin C:;). d) arg (: - 2 - i) = " + k 2" où k E Z.

32
~ .. Module ~ .... Calcul d'intégrales
i est le nombre complexe de modu le 1 et d'argument~. 1° En utilisant les formules d'Euler montrer que:
Le plan complexe muni d'un repère orthonormal cos 2t sin 3x = ~ [sin 5x + sin x).
(0: /7, v), unité graphique 1 cm.
lO On considère les nombres complexes: En déduire fo~ cos 2t- sin 3x dl'.
::, = 2 + 2; et :2 =- 2;.

A est le point d'affixe ::, el C est le point d'affixe ::~.


2° Calculer fI cos2 4x dx.
Soit M le point d'affixe;:.
a) À J'aide des points A, M, C interpréter géométri- Résolution dans C d'équations du second degré à
quement: k - 2 - 2il et k + 2il· coefficients réels
b) Déterminer l'ensemble Il des points M d'affixe::
tels que: I~ - 2 - 2il = k + 2il.
~. L'inconnue est notée z ou r
c) Placer A el C et tracer.6. dans le repère (0; ;1, v). Résoudre dans C les équations suivantes:
r On considère les nombres complexes: a)~' = - 4; b) ~' = - 5;
c) ~, = 7; d) ~, - 4~ + 8 ; 0;
- = 3 +~ 8i el - =!4 (7 + i) (i - 1)
.
~r+ ~ = 0; f) ,' + 2~ + 4 = 0;
~ ~
e) r' -
a) Écrire ::3 et ::-1 sous forme algébrique.
g) r2 _ 3r + 3 = 0; h) r 2 + 8r + 20 == O.
b) B eSlle point d'affü;e'::3 et 0 es t Je point d'affixe
-,. @!I •• Équation et triangle
Vérifier que B et D :lpparliennent à 6..
1° a) Résoudre dans C l'équation::.2 - 4:: + 16 = O.
b) On note ':8 la racine ayant une partie imaginaire
positive et -=c l'autre.
Calculer les modules des complexes :'8 et -=co
c) Dans le plan rapporté à un repère orthonormal
Formules d'Euler
(0; 17, v), unité 1 cm. tracer le cercle de centre 0 et
~ •••• Linéarisation de rayon 4.
d) Placer alors, avec précision, les points 8 et C d'af-
Soit la fonction f définie sur IR par f(x) = si n4 x. fixes respectives.: o et-=c.
} O À l'aide des formules d'Euler, linéariser f(x).

r Retrouver le résultat du 1° en remarquant que 2° Soit A le point d'affixe': A = =c - :'8.

sin 4 x = (sin'- x)~ et en utilisant les formules: 2


a) Placer A dans (0; II. v).
cos2 a = ~ (l + cos 20)
b) Calculer I~" - 'AI.I"c - ~AI.I:B - "cl où la nota-
et sin 2 a = ! (1 - cos 20). tion 1.:1 signifie module de :..
Donner l' interprétation géométrique de ces trois
3° Trouver une fonction F dont la dérivée soit égale à
nombres réels.
f.
3° Quelle est la nature du triangle ABC?

~ •••• Transformation de produits en sommes ~ •• Équation et carré


Utiliser les formu les d'Euler pour transformer en Le plan complexe P est muni du repère orthonormal
sommes les expressions suivantes: (0;11.;;).

a) [(x) = sin 2< sin 3x; 1° Résoudre dans C l'équation::.2 - 4.: + 8 = O.


b) [(x) = cos x cos 2<; 2° Représenter dans P les images M et N des solulÎons
ni et "de cene équation ainsi que le point A d'affixe 4
c) f( ..",·) = sin x cos 3x; (M a une ordonnée positive). Montrer que le quadri la-
t d) [(x) = sin 4x cos x. tère OMAN est un carré.

Chap. 1 : Nombres complexes 33


~ ** tquation et cercle E] •. tquation conduisant à une équation du
second degré
1° Résoudre d.:tns J'ense mble de!; nombres complexes
l'équatio n sui vante: ;:2 - 2:: + 4 = O. Soit P la fonction polynôme qui, à tout nombre
Icomplexe .: associe P(;:) = .:3 - 6;:2 + 12:::: - 16.
On appellera:: 1 la solution dont la partie imaginaire est
pos iti ve et ::2 l'autre solution. 1° a) Calcu ler P(4) .
b) Vérifier que, pour tout nombre complexe::::.
r Le plan comple~e est rapporté à un repère orthonor-
P(~) = (z - 4)(~' - 2, + 4).
mal (0; ü, v) d'unité graphique 2 cm.
r Résoudre dans J'ensemble des nombres complexes
c:>n appellera ~4!- AI el Al les po ints d'a~ixes respec-
l'équation:
tlves:o = 3 +IV3' ::: 1 = 1 +1"YJ, ~= 1 - tV3.
(, - 4)(,' - 2~ + 4) = O.
a) Placer les points Au, Al et Al dans le plan com-
plexe. 3° Le plan complexe est muni d'un repère ortho nor mal
b) Démontrer que le triangle AoAIA2 est rectangle. (0; li, li) d'unité graphique 2 cm.
c} En déduire le centre et le rayon du cercle r passant On note A, B et C les points d'affixes respectives:
par A{). Al et Al" ~, = 4; '. = 1 + 'l/3i; ::c = 1 - 'l/3i.
a) Écrire ::::B et .:c sous forme trigonométrique.
b) Placer avec préci sion les points A, B, C dan s le
~ .* Système d'équations f plan complexe. On fera le dessin sur la copie.
équation du second degré et cercle c) Calculer I~. - zAI. l::c - ~.I et l::c - 'AI·
} O Déterminer les no mbres complexes li et l ', solution s d) En déduire la nature du triang le ABC.
du système: 3 0 On note K le point d'affixe '<:K = + i. -V3
3U- v = 34 a) Placer avec précisio n le point K sur la figure pr6-
[ u-2l'=3-lOi. cédente.
b) Dé montrer que le triangle OBK est rectangle iso-
• On pourra procéder comme pour un système dans R. cèle.
2° Résoudre , dans l'e nsemb le des comp le xes e,
l'équàtion d'inconnue::::: ::::2 - 2.: + 5 = O.
3° Soient A, B, C, D les po ints du plan com plexe rap-
portés à un repère orthonormal (unité 1 cm) d 'affi xes ~ ••• tquation et ligne de niveau
respectives:
':A = 13 + 2i ; ;:B = 5 + 6i ; ::::c = 1 - 2i ; ::::0 = 1 + 2i.
1° Ré soudre , dans l'e nsembl e des e nombres
comple xes, l'équation : ::::2 + fi: + 1 = O.
Représenter ces quatre points et montrer qu'il s sont
situés sur le cercle de diamètre rAC]. r Dan s le phm complexe rapporté à un repère ortho-
normal (fl;u, v) (d ' unité graphique: 5 cm), on cons i-
dère les points A, B et C d'affixes respectives:
~ •• tquation, triangle équilatéral et cercle '3 . '3 .
ZA = i, ::::a = - ~ +~ el Zc = - ~ -~.
Le plan complexe'!} est rapporté au repère orthonor- a) Placer les poÎnts A, B et C.
mal direct (0; û, V), d'unité graphique 1 cm.
b) Calculer le module et un argu ment de chacun des
On note i le no mbre complexe de module 1 et d'argu-
1T
nombres :A' za' .::c. .,.
ment ::;-.
1° Résoudre, dans l'ensemble C des nombres complexes,
c) Montrer que: .:c = .zAe').
l'équation: .:3 _ 12;:2 + 48:::: = O. d) Soit M un point quelconque du plan d'affixe :;:.
Que représentent géométriquement:
2° Soient A et B les points du plan d'rlffixes respectives
':A et ':8 telles que:
I---il et 1-+,3+..:.1?
- 2 2'
~A = 6 + 2'1/3i et ~. = 6 - 2'1/3i.
a) Placer A et B dans le plan. Sail 6 l'ensemble des points M d'affixe:::: tels que:

1-__ il = 1-+ +..:.12'


b) Calculer le modllle et un argument de:::: A et ::::B. ,'32
c) Démontrer que le tri angle OAB est équilatéral. -
d) So it n le point d'affixe 4. Montrer que B appar tient à 6.
Démontrer que les points 0, A, B se trouvent sur un
Reconnaître et constmire 6.
cercle r de cen tre fl.

34
apltre
Fonctions d'un"e
variable réelle
Gmupèment B x
Groupement C x
Groupement D x

Ce chapitre couvre le module de programme des BTS: fonctions d'une variable réelle.
Il est conçu pour permettre aux étudiants de consolider leurs acquis antérieurs sur les
fonctions d'une variable réelle en tenant compte. notamment sur les limites, des pro-
grammes de math~matiques qu'ils ont suivis antérieurement.
Certains paragraphes du cours et certains types d'exercices peuvent être sautés s'ils
constituent des révisions inuti les.
Les exercices de ce chapitre s'appuient sur quelques travaux pratiques des modules de
Calcul différentiel et intégral.
L'objectif essentiel est d'exploiter la pratique de la dérivation pour l'étude du comporte-
ment global et local de phénomènes continus décrits mathématiquement par la notion de
fonction, les représentations graphiques jouant un rôle important.
On se place dans le cadre de fonctions à valeurs réelles ou complexes, définies sur un
intervalle de R.

C'est Euler qui, au milieu du XVIIIe siècle, dégagea véritablement le


concept de fonction, donna une classification des fonctions el proposa
des méthodes générales pour l'étude des variations el la recherche des
minimums et des maximums.
La résolution de certains problèmes a ensuite permis de faire émerger de
nouveaux types de fonctions, ce qui a conduit à donner progressivement
l'éclairage actuel de la notion de fonction liée à la théorie des ensembles.

A. FONCTIONS ET COURBES DE RÉFÉRENCE


1. FONCTIONS EN ESCALIER
Voir l'exercice corrigé nO1 où la Une fonction en escalier est une fonction constante par intervalles.
variable est nOlée t. Le temps étant
une variable essent.iel1e dans de
Sa représentation graphique est consti-
."
nombreuses situations étudiées en tuée de segments de droite ou de demi-
5
STS, nous noterons le plus souvent t droites parallèles à l' axe des abscisses.
la variable dans ~ cours d'analyse,
Par exemple, soil f la fonction défi nie
4 •
conformément au progran)me.
sur [l, + "'[par 3 .......
Notez que chaque exllim ité d'un f(l) = 3 si 1 ~ t ~ 2, 2 >--<
segment ou d'une demi-droite f(l) = 1 si 2 < 1 .; 3, ~
n'appartient à la rep~sentalion gra-
phique de f que si el le est figurée
f(l) = 2 si 3 < 1 < S,
0 2 3 4 5 6
par un gros point. f(l) =4 si t ~ 5. Fig.

Chap. 2 : Fonctions d'une variable réelle 35


2. FONCTIONS AFFINES
Nou<; serons amenés ~ considérer Une fonction affine f est définie sur R par f(r) = ar + b où a et b sont
des. (onl,:lions affines t ....-+ al + h des nombres réels fixés avec li =F O.
définies uniquement sur un il1ler-
\'alle de R, par exemple [ - 1. 4] oU
Une fonction affine est dérivable sur R et, pour tout nombre réel r,
[O. + œ[.
1'(1) = a.

Cas a> 0 - Cas a < 0


f est strictement f est strictement
croissante sur IR: décroissante sur R

-00 +œ

rIt) + j'II)

La représentatÎon graphique de la
fonction affine t >-+ at + h est une
droite de coeffici enl direcleur (J.
lUI oo~+œ fil) +œ~_œ
Son point dïnter!.Cction avec l'axe
des ordonnées a pour ordonnée
1(0) = h c'est .. l' ordonnée à y y
l'origine .. de la droite.
Dans le ca~ où h = 0, la (onction

)~
t....-+at e~t linéaire; sa droite repré-
sentati\'e pa."jse p.. r l'origine du
repère.
" >0
./" ~<O
o 1 o

Fig. 2 Fig. 3

Une fonction affine par morceaux est une fonction affine par inter-
valles.
Sa représentation graphique est constituée de segments de droite ou de
demi-droites non parallèles aux axes de coordonnées.

3. FONCTIONS PUISSANCES
D'EXPOSANT ENTIER
... Afle ntion au cas où 11 = 0: 0 0 a. Fonctions puissances d'exposant entier
n'est pas défini et, pour tout, "" O.
, 0 = l. strictement supérieur à 1
Dan!lle cas où n = 1./](1)=1.
Soit fil la fonction définie sur IR: par fn(t) = 1", où Il est un nombre
1] est le cas particulier où a =
et b = 0 des fonction s étudi6es çj.
entier strictement supérieur à 1.
dessus au paragraphe 2. f" est dérivable sur R et, pour tout nombre réel r, I;,(r) = Ilr" - 1.

36
Cas n pair Cas n impair
1" paire fil impaire
Pour tout nombre réel t. C" symétrique par rapport C" symétrique par rapport
_ ,_('" si" est pair à l' axe des ordonnées à l'origi ne du repère
( 1) - _ r,r sÎ Il est impair.

f" a le même tableau de variation 1 0 +~ 1 0 +~

sur [O. + 0';[ dans lc~ C:IS 1/ pai r el Il


f~l o 0 + f~lt) 0 +
impair. 1\ n'en est pas de même sur
]- 00, 0].
f,,{rI
~+oo /,,(t)
~+oo
0 0

On note Cil la courbe reprtsentative


de 'in'
c, c, ." c~
1,,(0) = 0; donc C n passe par l'ori-
gineO.
c,
f~(O) = 0; donc Cil a une tangente
horizontale en O.
C:! est une pa rabole.

-3 -2 rOI 2 3 1

-3 -2 -1 0 1 2 3 1

Fig. 4 Fig. 5

b. Fonctions puissances d'exposant entier


strictement négatif
Soit g" et "" les fonctions définies respectivement sur ]0, +oo[ et sur
]-oo,O[ par g,,(I) = lt" et ",,(1) = l, ,, où 1/ est un nombre entier stricte-
ment posi ti f.
g" et "" sont dérivables sur l' intervalle où elles sont définies;

Chap. 2 : Fonctions d'une variable réelle 37


po ur to u1 1 de ]0, + 00 [,
g,P) = {= ,-II. gll' (1) -- --;;+ï'
Il
y
1 1
g~(t) =(-n),(-"I-I,
pour to ut 1 de ]-00,0[,
t -II- I= _1_ d'où
,n+ 1
g'(I)=--"-. h,;(l)=-+,.
Il 1"+ 1 1" 4

C,
3

, 0 -
+00
2 \
~
M~fl)
On note Cil et C~ les courbes repli- 1
~ntatives respeclives de K" et " .. ,
C] et C'] sont les deux branches
8n ftJ +oo~o C,

d'une hyperbole. 0 1 2 3 4 1
Fi g. 6

Cas n impair Cas n pair


1-
Pour lout , < 0, 1 -~
0 1 -00 0
t"+ 1 < 0 si fi + 1 est impair,

c'est-à-dire si ,1 est pai r :


11; (1) - h~ ll ) +
,n
o~
+~
+ J > 0 si 11 + 1 est )Xlir.
c'est-à-dire si 11 est impai r. ""tn
-~
Il,, (1)

0---------
y
y
-4 -3 -2 -1
0 1
C', 4
-1
3
-2
2

Y
-3
1
-4

-3 -2 -1 0 1

Fig. 7 Fig. 8

Cn et C ;, sont symétriq ues par C n et C ~I sont symétriques par


rappo rt à l' o ri gine du repère. rapport à l' axe des ordonnées.
Pour lout 1 > O.
h ( _ t) = f-
gll(t~ si 11 eSI.impair.
" l gnV)
SI 11 est pai r.

Nous rev iendrons sur limites et Dans chaque cas, les axes des coordonnées sont les asymptotes des
asymptotes au paragraphe n. courbes C n et C~.

38
4. FONCTION LOGARITHME NÉPÉRIEN

a. Définition
La notion de primitive figure ~u La fonction logarithme népérien, notée ln, est la primitive de x ~ ~
paragraphe D. 1. sur ]0, + oo [ qui prend la valeur a pour t = 1.

b. Relation fonctionnelle
Graphiquement. pour lout 1 > O. In 1
est l'aire algébrique coloriée. avec Pour tous nombres réels strictement positifs a et b, pour tout nombre
la convention : cene aire algénrique entier relatif Il ,
est négati\'e si 0 < t < 1.
ln ab = ln a + ln b; ln 1. = - ln a· ln f! = ln a - ln b·
a 'b '
ln an = Il ln li; ln l;; = 41n
.
(1.

\'=
.
!
2
c. Variations. Courbe représentative
1 - - - --
Inl
1 0 ) +~

o x In'In=f +
fig. 9 ____ +00
ln 1 ______ 0
-~

Fig. JO
La courbe représentative de la fonction ln a pour asymptote l' axe des
ordonnées.

5. FONCTION EXPONENTIELLE
a. Définition
La fonclion exponentielle, nOlée exp, est la fonction qui, à tout nombre
réel t, associe le nombre str;ctem~nt positif unique )' tel que t = ln y.
exp: t >-+ Y = exp t défini par t = ln y.
IR -t ]0, + 00 [.
Pour tout nombre réel t, exp t = el.
b. Relation fonctionnelle
Pour tous nombres réels a et b, pour tout nombre entier relatif " ,
e(l +b = ca X eh. ea-b = co. e -a = 1-. (ea)" = ena.
• eh' ea '

Chap. 2 : Fonctions d'une variable réelle 39


c. Variations. Courbe représentative
}'
+~

'ft,) = e'

Fig. I l
Les courbes représe ntatives des fonction s exp et ln se dédui sent l' une
de l'autre par la sy métrie orthogonale d'axe la droite d 'équation y = , .

6. FONCTIONS PUISSANCES
D'EXPOSANT RÉEL
a. Définitions
Pour tout a de ]0, + oo [ et tout b de IR, ab = e blna .
a étant un nombre réel, la fonctio n puissance (d'exposant ) a , notée f.,
est la fonction qui, à tout nombre 1 de ]0, + 00 [, associe
fa(l) = la c'est-à-dire fa(1} = e aln ,.

Exemple
Dans le cas où a = ~, pour tout r de ]0, + co [. t! = d In r,
donc r! = e ln \~, d'a;rès le paragraphe 4.b,
donc ri = li, car e ln \'Ï = li.
Sauf en 0 où seule la fonc ti on La fonction «puissance! » est la fonction racine carrée.
racine carrée est définie.

b. Dérivée d'une fonction puissance


Voir le paragraphe C. En utili sant la définition el le théorème de dérivation des fonction s
composées, on établit :

La formule de d~rivati on de 1 t--i- I" Pour tout nombre réel cr, la fonction fa :
donn~e au paragraphe 3.a. pour des
e.~posa nts entiers naturels s'étend
p_.,a est dérivable sur ]0, + x[ et f~(t) = a,a-l.
aux exposants rtels.

40
c. Sens de variation d'une fonction puissance
1 est strictement positif. Dans le cas où 0. = 0, la fonction fo: t ~ ,0 = 1 est constante sur
]0, + cc l.
Dans le cas où a "" 0, sur ]0, + cc[. f~ (t) = at a - 1 est du signe de a.
Nous obtenons, suivant le signe de ex, le tableau de variation:

Casa < 0 Cas a> 0


Pour déterminer les li miles en 0 et
en + !Xl, on utili~ les résultats sur 0 +~ 0 +~

les lim ites concernanl les fonctions


ln et exp, ainsi que le théorème sur /:.{t) f~(t) +

+~~ O
la limite d'une fonction composte:
" ~p fuit) 1.(1)
--------+~
1>---+ a In t>---+Io..
0
VOÎr le paragraphe B,

d. Allure de la courbe représentative d'une


fonction puissance
a <O .. > 0
)'

)'

a<O

Dans le cas a > 0, l'origine 0 n'ap- o o


partient pas il. la courbe car la fone·
tion puissance n'est pas d~finie en
O. Fig. 12 Fig. 13

B
~ 7. FONCTIONS CIRCULAIRES
1 ~
sin t
M

t
a. Défi n itions
0 cos t A On appelle cercle trigonométrique 'IL dans le plan muni du repère
orthonormal (0 ;i,l) le cercle de centre 0 , de rayon l , pour lequel on
choisit pour sens direct le sens inverse des aiguilles d' une montre,

~
OA =T -
OB =7
Fig. 14
À tout nombre réel t, on associe le point unique M du cercle OU tel
qu' une mesure, en radians, de l'angle orienté (M, DM) soit t.
On définit ainsi les fonctions circulaires cosinus et sinus:
Pour obtenir avec une calc ulatrice t ~ cos t : abscisse de M, t ~ sin t : ordonnée de M .
les valeurs de cos 1 et sin 1 il faut se
mell~ en .cmode radian» et uti!i. Ces deux fonction s sont définies sur IR et prennent leurs valeurs dans
ser les touches cos et sin. l' intervalle [- l , 1].

Chap. 2 : Fonctions d'une variable réelle 41


b. Période
Pour tout nombre réel l, cos (t + 2'l1") = cos 1 et sin (1 + 2'l1") = sin 1.
Un tour mesurant 21t radians. les Les fonctions sinus et cosinus sont périodiques de période 211'.
nombres 1 et t + 2'JT défini .. ~nt le
même point M. En physique on utilise des fonctions de la forme:
f : /- cos (wl + 4') et f: 1>-+ sin (WI + <p) .
Ces fonctions ont pour période: T = 21r_
W

B
~
j M c. Parité
Les points M et M' de la figure 15 étant symétriques par rapport à l'axe
0 - 1
ï: A des abscisses, on a, pour tout t de IR: :
M' cos (- 1) = cos 1 et sin (- 1) =- sin 1.

Fig. 15
La fonction cosinus est paire, la fonction sinus est impaire. ,
~ Attention au signe - dans la d. Dérivées
~ri\'~e du cosÎnus.
Les fonctions sinus et cosinus sont dérivables sur IR: et, pour tout
nombre réel t, sin' t = cos t et cos' t = - sin t.
En physique ce résultat est parfois inlerprélé sous la forme:
(t
sin' t = sin +~) et cos' t = cos + ~); (1
dériver revient à tourner d'un angle droit dan s le sens positif.

Fig. 16
e. Variations. Courbes représentatives
Les fonctions sinus et cosinus étanl périodiques de période 2'l1", il s uffit
de les étudier sur un intervalle d'amplitude 2'l1"; ces fonctions élant
paire ou impaire, on a intérêt à choisir [ - 'lI", 'lI"] : l'intervalle d'étude
peut alors se réduire à [0, 'lI"J,
La courbe représentative enlière se déduira de la courbe obtenue
lorsque 1 parcourt [0, 'lI"] d'abord par symélrie par rapporl à l'axe des
ordonnées pour la fonction cosinus ou par rapport à 0 pour la fonction
sinus, puis par translations successives de vecteur 27T T ou - 27T T.
Le signe des dérivées des fonctjons circulaires se lit sur le cercle trigo-
nométrique.

o :rr 1 0
2 '"
/'(1) = cos 1 + o -- t s'U) = - sin 1 0 - 0
1---------1
1
IW=linl /""" l~ g(l) = COlI
o~ ~O
------------- t
y
-- ----- -- ---- ----- 1 y=sinl
-2'Tfi

-2n
La courbe obtenue pour la fonction
sinus est appelée sinusoïde. Fig. 17
-1

42
y=C051
La courbe obtenue pour la fonction
cosinus eSI une sinusoïde Mca-
lée horizontalement de !!: \'erri la
gauche.
2 o ,,;

Fig. 18

f. Équations sin t = a et cos t a


Pour tout nombre ~el/, 1er cas :
- 1 ~ sin f OS;; 1. al/. [- 1, 1]; l'équation sin 1 = a n'a pas de solution.
2e cas :
a E [ - l, 1]; il existe ex dans [- ~. ~]. unique. tel que a = sin a.

L'équation sin t = sin ex admet deux types de solutions :


(1) l=a+k21r

La louche INV SIN. ou SIN - ! sui-


(2) t=1I'-a+k211'
vant les calculatrices, fournil une où k est un n mbre entier relatif quelconque.
valeur approchée du nombre a.

Remarque
Si a = 1, alors ex = ~; le s solutions
de l'équation sin t = 1 sont les
nombres ~ + k21T où k E Z.
Si a = - 1, alors a =- ~; les solu-
tion s de l'équation sin t = - 1 sont
les nombres - ~ + k21T où k E Z .
Fig. 19

Pour IQut nombre r~el t. 1er cas :


- 1 "'c05/0;;;;1. li 1/. [- 1. 1]; l'équation cos 1 = li n'a pas de solution.
2e cas :
li E [- l, 1]; il existe a dans [0, 1T], unique, tel que li = cos a.

L'équation cos t = cos a admet dtu:c typtS de solutions:


(1) l=a+k21T
(2) t = - a + k2'11'
où k est un nombre entier relatif quelconque.

Remarque
Si a = 1, alors ex = 0; les solutions de l'équation cos 1 = 1 sont les
nombres k27f' où k E Z .
Si a = - J, alors ex = 'lT; les solutions de J'équation cos 1 = - 1 so nt les
Fig. 20 nombres '1T + k21T où k E Z .

Chap. 2 : Fonctions d'une variable réelle 43


g. Fonction tangente
lan t n'eSI pa.;; définie lorsque La fonction tangente est définie pour tout, réel tel que, ". ~ + lm,
cos 1 = O. où k est un entier relatif, par
tan t = sin t
cos t
La fonction tangente est périodique, de période 1T.
La fonction tangente est impaire,
Voir la déri\'€e d'un quotient au Pour tout ( ". :":2 + k1T (k E Z), tan' ( = _1_,_, qui peut aussi s'écrire
paragraphe c, cos- t
tan' t = 1 + tan2 /.

t-
1 o ~ "2
)
,..'( 1 +

lan 1

if' Fig. 21

Rappel :>!
1 0 ""6 4 "3"
1 5. (j
!lin 1 0
"2 2 2
l'("- 1 1
,'j ,2 1 o
2 2 "2
lan 1 0
,3 \3 Non défini
"3

8. EXEMPLES DE FONCTIONS
À VALEURS COMPLEXES
Nous S:lvons au ssi que J'(I) = e' La fonction exponentielle f : 1 1--+ el définie sur [R et à valeurs réelles
pour tOU I 1 r€el. possède la propriété fondamentale:
Pour tous nombres réels f et l', f(t + f') =
f(/) x f(/') car
e + ' = e' X et',
t l

a. Fonction t ~ e it
Voir le parngraphe C. du chapitre 1. Nous avons vu que, pour tout nombre réel a, on défini( le nombre
complexe e ie par e ie = cos a + i sin a.

44
Soit g la fonction définie sur IR par g(l) = è.
Pour tout nombre réel 1, g(/) = cos t + i sin 1 est le nombre complexe
qui a pour module 1 et dont un argument est t.
il, où t est réel. est un imaginaire Nous avons vu que cette notation exponentielle des nombres com-
pur, plexes permet d'étendre à l'exponentielle des nombres imaginaires
purs la propriété fondamentale de l'exponentielle des nombres réels
Voir le paragraphe D. pour la déri· rJ.ppelée ci-dessus: ainsi, pour tous nombres réels t et t',
vation de g ,
e;/ X e;I' = e;(I+I'1. c'est-ii-dire g(t + t') = g(t) X g(t').

b. Fonction t ~ e at
où a est un nombre complexe fixé
Nous avons défini le symbole e:, où ;: est un nombre complexe, dans
deux cas: lorsque.: est réel et lorsq ue ;: est imaginaire pur.
Soit x + iy la forme algébrique d'un module complexe quelconque:.
e: = eX + iy où x est un nombre réel et iy un imaginaire pur.
Pour étendre la propriété fondamentale de l'exponentielle au cas de
eX + il' on est conduit à définir e: = e X + iy
Celle nouvelle égalité ne peut pas =
par e x + iy eX x e iy c"est-à-dire e x + iy = eX (cos y + i sin.\')
être démon trée; elle est choisie al! x = Re(;:) et y = lm (:).
pour définir son membre de
gauche, Ainsi on adopte la définition suivante:

Pour loul nombre complexe z, e' esl le nombre complexe de


où x = Re(:) et y = I m(:)
module e Ree,) el donl un argumenl esl )m(z),

Par el(emple, pour (1 =- 1 + i el a étant un nombre complexe fi xé de forme algébrique a + iJ). soit
t=" Ir" la fonction de IR dans C définie sur R par Ir" (1) = eal.
h . (2)=et - l + i j2
- 1+ 1
2 e 2i
'
Pour tou t nombre réel t, at = (a + i(3)t,
h -1 + 1· ('i=e-
- ,
11 _ 1 + i (2) = e- 2 (cos 2 + i sin 2), at = at + i[3t, donc Ira(t) = eale;~1 par définition de e ' .
On obtient des "aleurs approchées Pour tous nombres réels t et t',
de e - 2, cos 2 el sin 2 avec une cal- Ir,,(t) X Ira(t') = (eale;~I)(eal'e;~I'>.
culatrice (en mode mdian).
Ira(t) X Ira(t') = (ealeal')(e;~le;~"), en regroupant autrement les
quatre nombres complexes dont on calcule le produit.
o.t et al' som des nombres réel!>t, Or eo.feut' = eo. l + a ( d'après la propriété Fondamentale de l'expo-
nentielle des nombres réels.
if3t et il3/' sont des nombres imagi- De même eif3tei13t' = e if3t + if3t' d'après l'extension de cette propriété
naires purs, au cas des nombres imaginaires purs.
Donc Ira(l) X Ira(l') = ea(I + I'ie;~(I + lï. ( 1)
Or a(t + t') = (a + i(3)(t + t'l,
donc a(t + t') = a(l + t') + i[3(t + n.
D'après la définition de e:, e a (t + 1') = eaU + ne if3(t + n,
donc Ir,,(t + t') = ea(r+r')e;~(l+I'i. (2)
Des égalités (1) et (2) nous déduisons:
pour lous nombres réels t el t', ".{t
+ t') = ". (1) X ". (t ').
Voir le paragraphe D, 4, c. pour la Nous obtenons ainsi pOlir ha : t ~ e llt la même propriété que pour la
déri,'ation de ha' fonction g: t ~ e it et pour la fonction f: 1 ~ el.

Chap. 2 : Fonctions d'une variable réelle 45


B. LIMITES. 1 TERPRÉTATION GÉOMÉTRIQUE 1

Dans ce paragraphe, nous nOliS intéressons au comportement de fonc-


Les mots .. grande!>- et . pnxhc!'> .. tions lorsque la variable prend soit des «grandes» valeurs positives ou
son t pris ici dan'l leur sens ul>ud en négatives. soit des valeurs «proches » de 0 ou d'un nombre réel fixé a.
français,
Les puissances de lOvant jouer un grand rôle:
C'est a\"c!.: ces valeurs de la ID' = 10, 102 = 100, ... , 108 = 100 000 000, ... et d'une manière
variable que nous allÜn3 ob:.er\"cr générale lO", où P est un nombre entier naturel, pour de «grandes»
numériquement le comportement
valeurs positives et leurs opposés - IO P pour de «grandes» valeurs
des fonclion~.
négatives; 10 - 1 = 0,1; 10 - 2 = 0,01; ... ; 10 - 8 = 0,000 000 01; ...
et d'une Ir:anière générale 10 - 1' et leurs opposés - 10 - 1' au voisinage
deO.

1. INTRODUCTION DE LA NOTATION
a désigne un nombrr r~e1 fi )(~ li ou
lim j(t)
le symbole + oc ou le symbole - 00,
t -? OL

a. Limite finie d'une fonction en a


On observe sur des tableaux de valeurs numériques et graphique-
10-'1 10 -'1 ment que des fonctions telles que :
o 3 r
h I-i> h, h.......". h-, h I-i> li , h I-i> , h
Voir au paragmphc A. les rep~~ n­
talions graph iques des fonction s. prennent des valeurs «proches» de 0 lorsque h est «proche » de O.
Plus précisément, on dé montre pour chacune de ces fonctions f la
propriété suivante:

fJ est un nombre entier naturel. 10- P étant choisi i.tUssi petit que )"on veut, If<II)1 est inférieur il lO-p dès
que li est assez petit.

se place en dessous des lroi ~


" --t 0 Cette propriété s'exprime de la façon suivante: la fonction f a pour
premières lettres du mot limite. limite 0 en 0, ce qui se note lim f(iI) =
0 et qui se lit « limite de f
,, ~ O

de Il lorsque " tend vers 0 égale O• . Nous pouvons écrire :


lim ,,2 = 0, lim" = 0, lim ,,3 = 0, lim .fl, = O.
11-+0 11--+0 h~O h ~ O

Par exe mple. f est définie sur R p:lf Soit a un nombre réel fixé appartenant à l'intervalle sur lequel la
f( t) = (t - 2P
el li =: 2. fonction f est défini e.
Posons t = 2 + h. Poso ns 1 = a + h; f(l ) = f(a + il).
Alorsf(2 + Il) = (2 + li - 2P. Pour t voisin de a, h = t - (1 est voisin de O.
donc J(2 + Ir ) = h"!,
Or lim "OZ = 0;
h~O

donc lim (t - 2P = O. Si la fonction Il ~ f(a + II) a une limite quand Il tend vers 0, alors, par
1--"'2
définition,
lim fUI = lim fia + hl·
l---1U h-+O

46
Obsen'ez que par translation de Nous admettons le résultat suivant:
vecteur - 2 i la courbe repœ senta~
tive de f se tr..Jnsforme en la para~ Soit f une fonction puis~ance ou la font.:tion logarithme nc!pc!rien ou la
bole rep~sentati ...e de Il >-+ II~.
fonction exponentielle ou une fom:tion circulaire.
Soit a un nornore réel apparrenant à l'intervalle 1 ~ur lequel f tst
définie.
lim Jlt) = f(C/),
I~"

Fig. 22 b. Limite infinie d'une fonction en a


Soit 81 la fonction définie sur ]0, + oo [ par g l(l) = i,
Nous savons que sa courbe représentative Hl est une branche d'hyper-

o
YL
i
i
,

1
H1
bole. Nous pouvons observer graphiquement et numériquement
que, lorsq ue t est positif et voisin de 0, gl(t) = 1 prend de grandes
valeurs.
Plus précisément, on démontre que:
lOP étant choisi aussi grand que l'on veut, gl(t) est supérieur à
IOP dès que 1 est assez proche de 0,
t

Fig. 23 Cette propriété s'exprime de la façon suivante:


P est un nombre entier naturel. la fonction g 1 a pour limite + 00 en 0,

... Attention: +00 n'est pas un


nombre réel.
Pour 8 1U) = l, définie ,ur ]0, + 00 [, lim 1 = + "',
t 1-t0 t

Interprétation graphique
Un point de la courbe Hl est aussi proche que l'on veut de l'axe des
ordonnées dès que son abscisse est assez petite.
L'au des ordonnées sen de gu ide L'axe des ordonnées du repère (d'éq uation t = 0) est une asymptote
pour tr.lcer H I' verticale de la courbe HI représentative de 81'

Soit 82 la fonction définie sur] - 00, O[ par g?(t)


-
= l,
t
Sa courbe représentative est la branche d'hyperbole H2' Par une
étude analogue à celle de 8 l' on obtient:
... Anenlion au se ns des inégalités lOP étant choisi aussi grand que l'on veut, g2 (1) est inférieur à
avec des nombres négatifs. - IOP dès que 1 est assez proche de O.
y La fonction 82 a pour limite - 00 en O.

Pour g?(t) =
~
f, définie sur J- 00 , 0[, lim
1-t0 {
1= - 00,

1
ï L'axe des ordonnées est une asymptote verticale de la courbe H2
représentative de g2.
Fig. 24

Chap. 2 : Fonctions d'une variable réelle 47


Remarque
La fonction g définie sur IR* par g(l) = +n'a pas de limite en O.
IR" = ] - ox>,Q[ U ]0, + ox>[ n'es! pas En effet, quand t se rapproche de 0 dans ~',! peut prendre des valeurs
t
un inle!valle! du type 106, 108, ... et aussi du type - 10 6 , - 108,
Le point M de l' hyperbole représentative de la fonction g peut passer
sans cesse de la branche HI à la branche H 2 et inversement.

Observez une nouvelle fois l'importance de rester sur un INTERVALLE.


Voir les figures 23 e! 24.

PoUR Ë\'ITER
LES DËRAPAGES, RESTEZ
SUR UN INTERVALLE
la ~curi!é mathématique

Gare 11 "os .. points .. !


1l1l'e5t pas .. per mis ..
de sortir
d'un inten·3Ile.
Fig. 25

1 = ]0, .. ou 1 = ... , a[. • Soit a un nombre réel fixé tel que f soit définie sur un intervalle 1
Par exemple pour J J définie sur dont une extrémité est a, f n'étant pas définie en (1 .
]2, + oo [ par JI(t) = _ 1_, Posons t = a + Ir; f(t) = f(a + Ir).
t - 2
1(2 *
+ l, ) = car 2 + h - 2 = Ir.
Si la fonction h Ho f(a + h) a une limite quand h tend vers 0, a +h
Or lim _/1 = + CCl puisque Il > O.
Ir -; 0 1 restant dans l'intervalle l, alors par définition
Donc lim fl et) = + CCl . lim f(ll = lim f(a + hl.
/ -;2
t --'la h --'10

c. Limite infinie d'une fonction en + 00

ou en - 00
Calculez les images de 102, 106, On observe sur des tableaux de valeurs numériques et graphiquement
109, ... par chacune de ces fonc- que des fonctions telles que: t ~ l, t ~ 12 , 1 ~ t 3 , t ~ fi prennent des
tions. grandes valeurs lorsque t prend de grandes valeurs.
Plus précisément, on démontre pour chacune de ces fonction s f la pro-
priété suivante:
p est un nombre entier réel.
JOP étant choisi aussi grand que l'on veut, f(t) est supérieur à 10" dès
que t est assez grand.

Cette propriété s'exprime de la façon suivante: la fonction f a pour


limite + 00 en.. + 00, ce qui se note lim f(t) = + 00.
1 --+ + 00

No us pouvons écrire:

lim t = + 00, hm P. = + 00 lim f3 = + 00, lim \1 = + 00.


t--++ cc 1--++/x' ' f--'l+-X t~+ oc

48
- ,0' ~ - '00, En considérant des valeurs négatives de t de plus en plus grandes en
- ,a' ~ - , 000. valeur absolue, et en tenant compte de la parité des fonctions t ~ t,
- Hr' ~ - '0 000, 11-+(2, t ~ 13, on obtient de même:
.... Attention: nous n'obtenom. pas
toujours le même rtsultê.ll: pensez lim 1 = - XI, lim t':!. = + 00, lim ,3 = - 00,
1-+-"" I-+-OC 1-+- 0(,
au signe de 1, , 2, , 3 lorsque t eSI
négatif.
Plus généralement:
Pour tout nombre naturel non nul Il,

lim ,11 = +00 1lnt=


etl
· " (+00 si ft est pair,
t -+ +00 t -+ - 00 - ~ si Il est impair.

d. Limite finie d' une fonction en + 00

"L,'
! - -------
ou en - 00
Reprenons les fonctions g, et g2 définies au b.
Nous pouvons observer graphiquement et numériquement que,
'0
Fig. 26
lorsque 1 prend de grandes valeurs, g, (1) = +est proche de O.
Plus généralement:
JO- P étant choisi aussi petit que l'on veut, !g,(I)! est inférieur à JO - P
dès que t est assez grand.
Cette propriété se note Hm g 1(1)
1 --+ +00
= O.

lim ! =0.
t-t+ o-. I

L'axe des abscisses du repère (d'équation y = 0) est une asymptote


horizontale de H , .
.... Attention au sens des inégalités.
Nous pouvons procéder de même avec la fonction g2' mais ici la
variable prend des valeurs négatives.
)' 0
. , Nous obtenons de même:

H,
lim
1--+- 00
+= o.
Fig. 27

L'axe des abscisses du repère est une asymptote horizontale de H2·


Avec d'autres fonctions de référence, on obtient de même:

~ n' étant pas dtfinie lorsque t eSI


"
n~galif, le probl~me de l'existence
lim
1--+- 00
1=
, 0'
t-
lim
1-t+ 00 \[
-1== O.
d'une limile de ~ en - 00 ne se
pose pas. "

Chap. 2 : Fonctions d'une variable réelle 49


Considérons la fonction! définie sur ]0, + "'[ par: !(I) = 2 + ~.
Pour tout 1 > 0, !(I) _ 2 = ~. 1
lim 1. = Q. 1
t--t+ OC (l Donc lim (f(l) - 2)
t~ +OO
= O.
Nous écrivons ce résultat ·:
lim !(/)
I ~ + oo
= 2.
Interprétation graphique
Soit M un point de la courbe représe ntative de! (figure 28). Son abs-
cisse est' et son ordonnée)'M = 2 + ~.
1-
Soit P le point de la droite hori zontale d'équation y = 2 ayant mê me
)'=2 :P absc isse que M.
L'écart, ici vertical, entre les points Pet M est mesure par la différence
" de leurs ordonnées)'M - )'p.
Fig. 28
Par définition PM = Yhl - .l'p.
Ici PM = 1., donc lim PM = O.
,2 t~+ oo

Comme PM > O. la courbe est au- Pour les grandes valeurs de l, la courbe est très proche de la droite
dessus de son 33ymptole. d'équation.v = 2.
La droite d'équation y = 2 est appelée une asymptote horizontale de
la courbe .
Plus généralement, on retient que:

On dispose d'un énoncé analogue Dans le cas d'une limite finie L, dire que lim fV) = L
t -t+iX.
pour les limites en - 00 el en un
nombre réel a. signifie au<si que lim If(l) - LI = 0 ou encore que:
t-t +:Xl

flll = L + <plI), avec lim <p(I)


t-t + co
= O.

Dans l' exemple ci~dessus, <p(I) = +


1

2. ÉNONCÉS USUELS SUR LES LIMITES


B ~
______ M
Lorsque t devient grand, le point M du cercle trigonométrique tourne
sur ce cerc le: son abscisse cos t et son ordonnée sin' varient entre - 1
et 1 sans se rapprocher a"",ablement d' un nombre L de l'intervalle
A
[-1,1].
On démontre que les fonctions sinus et cosinus n'ont de limite ni en
+ ex> ni en - ex> .
Fig. 29
La plupart des théorèmes sui vants permettent, sous certaines hypothèses,
Vous :wez étudié les fon c tions
1 1-+ cos 1 el t t-+ sin 1 dans les de démontrer que certaines fonctions ont une limite, finie ou infinie, en
classes antérieures. + 00 ou en - ex> ou en un nombre réel a, et de déterminer cette limite.

50
a. Opérations algébriques
Dans les théorèmes admis ci-dessous, présentés sous forme de
tableaux"Il et v sont des fonctions définies sur un même intervalle 1 et
a désigne + co, - 00 ou un nombre réel a; L et L' sont des nombres
réels.

• Somme de deux fonctions


N'oubliez pas que SI Hm uCt) = L +0> -0>
,~.

urt) + \'(1) = \'(1) + lI(t).


hm I"(() =
Dans le cas menant au point d'in- " 1-+ Il
L' +oc -0> +oc - oc - oc

terrogation , on ne peut conclure


directement; il faut effectuer une alnn, lim [uft) + l'fil] = L + L' +oc -oc +oc '! - oc
t·-+ U
étude supplémentaire.

• Produit d'une fonction par une constante


Si li. = 0, alors, pour toul t de l, On suppose que la constante k n'est pas nulle,
kll(t) = O.
Si lim u(l) = L +oc -oc
*oc correspond soil li. + cc, soil à Ha
- cc. Le signe + ou - s'obtienl de
fa\on évidente dans chaque aJan hm b( 1) = kL 'oc 'oc
I~a
e:w.emple.

• Produit de deux fonctions


N'oubliez pOb que +oc
1/(1) 1'(1) = rU) U(I). Si lim /lit) = L L "O 0 ou
,~U -oc

+oc +oc +oc


00 correspond w il à + 00, soit à el lim Ifl) = L' ou ou ou
,~u - oc -oc -oc
- 00. Le signe + ou - s'obtient de

façon évidente dans chaque (Ilor.. lim [u{t) x l'(()] - LL' oc ? ' oc
t .-+ /1
exemple,

C'est une conséquence des trois Soit f unt! fonction polynôme et li un nombre réel.
tableaux précédents. lim f(/) = fla).
1-> u

Chap. 2 : Fonctions d'une variable réelle 51


Application aux fonctions polynômes et au.x fonctions rationnelles
au voisinage de + 00 ou de - 00.
En mettant en facteur le monô me de plus haut degré de chaque po ly-
nôme , on démontre:

Théorèmes
• Au voisinage de + oc. ou de - 00, une fonction polynô me a même limite

que sa fonction monôme de plus haut degré .


• Au vobinage de + 00 ou de - oc, une fonction rationnelle a même
limite que le quotient des fonctions monômes de plus haut degré de
son numérateur et de son dénominateur.

b. Comparaison
Nous admettons les théorèmes su ivants:

JI(t)
Théorème 1
1 Si, pour tout 1 d ' un intervalle lA, + co[, on a f(l) ,. L1(1) et
si lim 11(1) = + 00, alors lim f(l) = + 00,
I~+~ I~+~

Fig. 30 a

Théorème 2
1'(1,
1 Si, pour tout 1 d'un intervalle lA, + oc [, on a f(l) '" 1'(1) et
SI lim \'(1) = - IX, alors lim J(t) = - 00.
r~+~ I~+ ~
Fig. 30 b

11u) - LI est la disfance de 1(/) à L.


Théorème 3
L - I/(t)
1
L L + U(I)
1
Si, pour tout 1 d'un intervalle lA, + co [, on a If(l) - LI '" 11(1) et
SI lim 11(1) = 0, alors lim f(l) = L.
fIt) t~+~ r~+ «

Fig. 31 a

Le théorème 3 est un cas particulier du théo rè me sui va nt , souvent


appelé « th éorè me des gend armes » :

Théorème 4
U(I) "(1)
1 1 •
Si, pour tout 1 d'un intervalle lA, + 00 [, on a u(l) '" f(l) '" 1'(1) et
Jct) si lim u(l) = lim 1'(1) = L, alors lim f(l) = L.
t~ +oo t~+ :xl t ~+~
Fig. 3 1 b

Remarque
Tous ces théorèmes concernent le cas des limites en + 00 ; on d ispose
d 'énoncés analogues pour les limites en - 00 et les limites en un point a.

Chap. 2 : Fonctions d'une variable réelle 53


c. Compatibilité avec l'ordre
Nous admettons le théorème suivant:

Théorème 5
Si, pour loull d'un inlervalle lA, + 00[. on a f(t) '" g(t) el
Ici aussi. ce théorème est encore
vrai en remplaçant + 00 par - ec ou si lim f(l) = L el lim g(l) = L', alors L '" L'.
,~+oo ,~+ œ
par un nombre r6el (/.
Ne pas remplacer :E; par < dans ce
théorème. L'ordre est conservé par passage à la limite.

d. Limite d'une fonction composée


• Exemple de fonction composée
Soil f la fonclion définie sur ~ par f(l) = e 2r - 3
Pour calculer f(IO), nous pouvons:
1° Calculer d'abord 21 - 3 dans le cas où 1 = la; on oblienl 17.
2° Appuyer ensuite sur la touche « exponentielle» de la calculatrice;
on obtienl e 17 = 24 154953. /'
Nous pouvant schématiser ce calcul de la façon suivante:
10>-> 2 x 10 - 3 = 17>-> e 17 = 24154953.
10 1 ) e2 x 10 - 3=24 154953.
De façon générale, pour calculer e2t - 3, nous pouvons de même:
10Caleuier 21 - 3, c'esl-il-dire prendre l'image de 1 par la fonclion 1/:
1 >-> 21 - 3.
~~~
On oblienl le nombre 21 - 3 que l'on noIe x.
l"Prendre l'image de x par la fonction exponenlielle g : x >->.,....
~~~
On oblienlle nombre e' = e 2r - 3, c'esl-à-dire f(l).
Nous pouvons schématiser le calcul de l'image du nombre 1 par la
fonction f :
I.!!. 21 - 3 = x!..,...
= e2/ - 3
1 - - - - - - - _ + ) e2t - 3 .
1-1

f
Ainsi, pour loul nombre l, f(l) = g[I/(I)].
Par définition, f est la composée de u suivie de g, que l'on nOle
g0 11 se lit rond /1 :'.
fIg go u : 1 >-> g 0 u(l) = g [1/(1)].
Atlention à J'ordre de g et u. ~>->~

0.!4 - 3.!. e-) _ 0,05. Par exemple, g ° u(O) = g[u(O)] = g( - 3) = e - 3 = 0,05.


lOO.!4197!...eI97 . 3,6 x 10 115. go 1/(100) = g[I/(lOO)] = g(l97) = e 197 = 3,6 x 10 85
• Théorème
Nous admettons le théorème suivant:
Théorème
Soit Il et g deux fonctions telles que:
u g
r ......\ = 1/(1) ..... Y = g(x) = g(I/(I».
Si lim 1/(1) = b el lim g(x) = c, alors lim g(II(1» = c.
a, h , c peuvent M sig ner des t-ta x~h t~tI
nombres œels ou - <XI ou + 00.

54
Ainsi, dans l'exemple précédent où la fonction f définie par
f(l) = e"' - 3 est la fonction composée gOIl
avec 1I(t) = 21 - 3 et g(x) = e',
nous avons: lim u(t) = + 00 car lim 21 - 3 = + 00
1--++0:: 1--+ + cc.
et lim g(x) = + '" car lim e' = + "'.
1--+ +(1) X--++ 1Xl
1(1) = g [II(I)l = e2t - 3. Donc, d'après le théorème ci-dessus, lim e 2t - 3 = + 00 .
1--++00
De même lim 21 - 3 =- ~ et lim e' = 0,
t--+-oo x--+ -oo
donc lim e 21 - 3 = o.
t--+ - (1)

y 3. ASYMPTOTES
a. Asymptote verticale
\l'''l
, La noti o n d'asymptote verticale a été introduite sur des exemples au
paragraphe B.1.b.
0 a
Plus généralement:
Soit f une fonction telle que Iim f(1) =+ 00 ou lim f(t) =- 00.
t--+lI 1--+0
t=a Fig. 32
La droite d'équation t = a est une asymptote ..'trticale de la représen-
tation graphique de f.

)' b. Asymptote horizontale

L ~
y=L
La notion d'asymptote horizontale a été introduite sur des exemples au
paragraphe B.1.d.
Plus généralement:

o Soit f une fonction telle que lim f(t) = Lou lim f(l) = L.
Fig. 33 t--++ot t--+-oc;

f est Mli nie au moins sur un inter- La droite d'équation y = L est une asymptote horizontale de la repré-
valle de la forme ] A, + ou (1) [
sentation graphique ùe f.
] - (1), A[, A étant un nombre réel.

c. Asymptote oblique
La courbe représentative C de la fonction définie sur ]0, + oo[ par
f(l) = 1 + l est dessinée sur la figure 34.
1 _ 1 -
Pour tout nombre réel 1 de ]0, + "'[. NM = ï car NM = >'M - >'N·
Donc lim NM = O.
1--++ 00
,• \

Le point M de la courbe C est aussi proche que l'on veut, pour 1 suffi-
samment grand, du point N de la droite D d'équation y = 1. On dit que
o Fig. 34 la droite D est une asymptote oblique de la courbe C.
Plus généralement:

Chap. 2 : Fonctions d'une variable réelle 55


Soit 1 une fonction définie sur ]A. + co l par:
On dispose d'un énoncé analogue l(t) = or + b + g( /) avec lim g( /) = O.
(--++ ')0
en remplaçant + 00 par - 00 et
lA. + ~ [p'" l- ~. A[. La droite d'équalion)' = af + b est une asymptote de la représentation
graphique de la fonction f.

Exemple
Soit la fonction définie sur ] - co, 2 [ par:
f(t) = t - 3 + _4_ .
. 1 - 2
Montrons qué la droite D d'équation y = t - 3 est une asymptote de la
courbe représentative C de f.
4
Pour tout! de]- co, 2[, f(t) - (t - 3) = - - .
t - 2

lim _4__ =0
1--+- 00/ -2 '
d'où le résultat.
)'

t }
7

o TI
t

3
/

La figure 35 donne la courbe repré-


sentative de f et son asymptote D. Fig. 35

Remarques
On a intérêt à tracer l'asymptote D avant la courbe C; l'asymptote sert
alors de guide pour dessiner C.
On détermine la position de la courbe C par rapport à l'asymptote
=
D en étudiant le signe de NM YM - YN qui mesure l'écart (positif
Le sens positif est donné par le ou négatif) entre la courbe et l'asymptote.
vecteur J. NM = at + b + g(t) - (al + b) = g(t).

Voir fig. 34. Si g(t) > 0, alors NM > 0: le point M de la courbe est au-dessus du
point N de l'asymptote.
Voir fig. 35. Si g(t) < 0, alors le point M de la courbe est au-dessous du point N de
l'asymptote.

56
4. COMPARAISON DES FONCTIONS
EXPONENTiElLE, PUISSANCE
ET LOGARITHME AU VOISINAGE
DE +00
Les fonctions t ~ ln t, 1 ~ la où cr > 0, 1 ~ el ont pour limite + 00
en + 00.

nous l'admettons:
En particulier, pour cr = 1:

lim
t --t +21
!!!...!
1
=0
POu;r;,Ijj.....m
.
et hm _e' = +
l--t+,., t
00.
lim
1-++:.0
!!U
,a =·0 et lim
,-++~
e' =
,a
+ 00.
Le premier résultat est démontli à
J'exerc ice 91.
Cons idé~z l'inverse. On en déduit que lim ta = 0, et que pour tout nombre entier positif n,
,-++ QOe '
Ijm t"e' = O.

--
En particulier. pour cr = ~ :
, -
L'idée à retenir:
+ IX, les fonction,> , e'

j1'
~ Au voi~inage de
ri = \ 1 pour tout t > Û.
t~ln/, t~ta, l''''''''e' l'
1
prennent des valeurs qui se classent 1"
dans cet ordre de la plus petite il la
\'1
plus grande. ln 1
Fig. 36

C. DÉRIVATION
, ,
Le paragraphe 1 est un rappel de 1. NOMBRE DERIVE EN UN POINT
résultats e1:igibles aux baccalau·
réats technologique sn et STL
mais ne figurant pas tous au pro-
gramme des baccalauréats profes-
a. Problème. Définition
sionnels. Dans le plan rapporté au repère orthonormal (0; i,f), soit P la para-
bole représentalive de la fonction f: / >-> /2
Cherchons une droite ci qui, autour du point d'abscisse 1 de la parabole
P, est presque confondue avec P.
Cela revient à obtenir une fonction affine, c'est-à-dire de la forme
t ~ ml + p, où III =F 0, qui réali se une « bonne» approximation de f au
voisinage de / = 1.
Pour tout 1 voisin de 1, en posant 1= J + Il , c'est-à-dire 1 - 1 = Il, on
Par exemple, pour t = 1,01. on a
a li voisin de O.
h = 0.01 = 10- 2.
. 1 + 211 = 1.02 est une approxima- f(l + h) = (1 + hj2, f(l + h) = 1 + 2h + h2
tion de 1(1.01) à 10- 4 pr~. Donc 1 + 2h est une approximation de f( 1 + h) à h2 près.
Puisque h = / - l, 1 + 2h = 1 + 2(1 - 1) = 2/ - 1.

Chap. 2 : Fonctions d'une variable réelle 57


La droite li a pour équation)' = 2/ - 1.
Nous observons qu'elle
est presque confondue
avec la parabole P pour t y --------- ----- --
J(1+II )=1+211+112 P -
,
il" Jo
2
voisin de 1. 1+211 ---------------1)r- -
: 2h

1- .......••• •

Fig. 37 l+h

Plus généralement, soit a un nombre réel fixé .


f(a + h) = (a + h)2 = a 2 + 2<11, + h2
Donc fla + h) = fla) + (2a)h + (il X h).

Définition
SOil une fonction f définie en (1 et au voisinage de li; on dit que f est
E est la leUre epsilon de J' alphabet dérivable en a s'il ex iste un réel A el une fonction E tels que, au voisi-
grec. nage de " = 0,1«(1 + Il) peut s'écrire sous la forme:
f(a + h) = f(a) + Ah + hE(h), avec lim ((h) = O.
11-+ 0

A est appelé le nombre dérivé de f en a (ou au point a).

On admet que, s'il existe un nombre dérivé A pour la fonction f en a,


il est unique et on le note j'la).
Exemple
La fonction f: t ~ 12 est dérivable en a avec pour nombre dérivé
A=2a car
E(h) = h, donc lim E(h) = O.
10 .... 0

b. Nombre dérivé et taux de variation


Théorème
Une fonction f est dérivable en a et son nombre dérivé est A si, et seu-
lement si:
Iim f(a + II) - f(a) = A.
h-ioO Il

Le no mbre d6ri v6 apparaît ic i


comme la limite de ce ta ux de
Le rapport fla + hl. - f la) s'appelle taux de variation de f entre a et
vari ation q uand h tend vers Q.
II +"

58
c. Aspect géométrique: tangente
• Définition
Dans le paragraphe a., nous avons étudié la fonction: t ~ (2 au voi-
sinage de 1 et nous avons constaté (figure 37) que la droite d d'équa-
tion y = 2/ - 1 est presque confondue avec la parabole
représentative de f pour t vo isin de 1.
On convient d'appeler cette droite la tangellfe à ]a parabole au point
d'abscisse 1.

Plus généralement:

Définition
Soit f une fonction dérivable flll+h>
en u. f{/J)+Ah
Sur la figure 38. celte tangente La tang~nt~ en Ma (a, f(a» à
est la droite d: comparez avec la la courbe représentati\'c~ C de
figure 37. f est la droite passant par Ma jla)
et de coefficient directeur le
nombre dérivé A de f en li.

,H K
o Cl a+h

Fig. 38

TM = "E(").
On a non seulement lim TM == 0, mais aussi lim
11--+0
™=
11--+0 Il
O.

• Construction de la tangente d à C en Ma
On donne le point Ma par
ses coordonnées (a, fla»~ y
et le nombre dérivé A de f
Obsen'ez que si A < 0, T est en en a, 1 T
dessous de Ma'

On obtient à partir de A=J'(a)


Ma un deuxième point T
On peul ajouter tout nombre Il en de la tangente à C en Ma M, / -_ - - '
abscisse et le nombre hA = "!,(a) en ajoutant 1 en abscisse
en ordonnée.
et A = l'(a) en ordon- /
née. o
Le vecteur M;;T U)est
un vecteur directeur de la Fig. 39
tangente à C en Ma'

Chap. 2 : Fonctions d' une variable réelle 59


• Équation de la tangente en M. à la courbe représentative d'une
fonction f
D'après la définition du coefficient directeur d'une droite et la défi-
nition de la tangente en Ma (a, fla)) à la courbe d'équation y = f(x),
cette tangente a pour équation y = Ax + b où b est déterminé par le
fait que Ma est sur cette tangente:
fla) = Aa + b, donc fla) - Aa = b.
Une équation de la tangente au point d'abscisse a à la courbe repré-
sentative de f est:
y = A(x - a) + fla) .
On en déd uit le résultat:

Nous n' 3\'ons pas eu besoin de Si f est dérivable en li, la courbe represent3th'e de f admet au point
celle équ3lion pour conSlrui~ celle
Ma (il, f(a» une tangente d'équation:
tangenle.
y = j'tll)(x - li) + ft li).
J M
1(0+11) --------------- ,

• Lien entre tangente en Ma et sécante (M.M)


La tangente en Ma à C est la position limite de la sécante (MaM)
fta) ---- - -- M lorsque M se rapproche de M a en restant sur la courbe C.
C : a

o a a+11 t

Fig. 40
d. Interprétation cinématique: vitesse
Un véhicule se rend, sur une route rectiligne. d'une ville A à une vi lle B.
À chaq ue instant Ion peut associer la distance AM = X(I) qui sépare le
véhicule de so n point de départ.

Vil le A Ville B
• =+==..:c...,--_ •
.\(10 +h)
Fig. 41
On définit ainsi une fonction x: , ..... x(l) = AM.
x(rO + h) - x(rO)
Par définition, h est la vitesse moyenne du véhicule

entre les instants 10 et 10 + h.


x(ro + h) - x(ro)
Voir Je théorème du paragraphe b.
Si x est dérivable en ' 0, lim 1 est la vitesse instanta-
11---+0 ,
née du véhicule à l'instant 10 ; c'est le nombre dérivé de la fonction x
en 10'
Remarque
Les compteurs des véhicules ne donnent pas la vitesse instantanée,
mais une vitesse moyenne entre deux instants très rapprochés.

60
e. Notation différentielle
Dans certaines disciplines, on nole souvent ~ la dérivée de la fonction
f: t >--+ f(t)·
Le point de vue adopté consiste à assimiler sur la figure 38 le nombre
LM = f(a + h) - f(a) au nombre LT = hf'(a), c'est-à-dire à négliger
TM = hE(h) devant LT = hf'(a) lorsque h est «s uffisammen t petit. et
lorsq ue f'(a) .. O.
Le statut mathématique de di et de Alors, en s'app uyant sur le cas parti culier de la fonction 1 ~ 1 dont la
dt n' est p;l5 au programme des sec- dérivée est 1 ~ l , la variation 6.1 = Il de la variable 1 entre a et a + Il
tions de techniciens supérieurs.
est notée dl lorsq u'ene est considérée comme «infiniment petite ».
Dans les mêmes conditions, 6.f = f(a + 6.t) - f(a), assimilé à f'(a) dt,
est noté df.
Ainsi, en tout t où f est dérivable et où f'(t) n' est pas nul, df = f'(t) dt
et 1r, égal à f'(t), peut être considéré comme un rapport.

2. DÉRIVATION SUR UN INTERVALLE


FONCTION DÉRIVÉE
a. Définition
Voir le paragraphe J. Nous avons vu que la fonction f: 1 ~ [2 est dérivable en tout a réel et
que son nombre dérivé en a est A = 2a.
On peut donc définir sur IR un e nouvelle fonction: a ~ A = 2a.
C'est aussi la fonction définie sur IR par 1 ~ 21.
On l'appelle fOllctioll dérivée de f et on la note f' .

• Si une fonction J, définie sur un inter valle l, est dérivable en tout point
de l , on dit que J est déril-'able sur 1.
• La fonction qui, à tout [de I, associe l'unique nombre déri vé de f en f
s'ap pellefonch'on dérivée de J et se note 1'.

b. Dérivées IV) j'V) Inten'ulle de ,'alidité


]- cc, +oo[
des fonctions k
1
°
1 ] - 00, + oo[
usuelles [/l, li E N· "t
n 1 ] _ 00, + oo[
Rappelons les
fo ncti ons dérivées
figurant dan s le
1.
,R'
II
1
t
E N.
-"
- tn + 1
1

n
]_ cc, O[ ou ]0, +cc[

] - ~, O[ ou ]0, +~[

formulaire des 1 ]0, +~[


baccalauréats fi 2/i
technologiques ST! la, a E R al a - 1 ]0, +oo[
et STL. 1 ]0, +~[
ln' t
e' e' ]_ c:c, + c:c[
cos t - sinl ]_ c:c, +c:c[
si n [ cos [ ]_ c:c, +cc[

Chap, 2 : Fonctions d'une variable ré,elle 61


Remarques
Voir le paragraphe 1.b. Pour = 0, on a si n' 0 = cos 0, donc sin' 0 = 1 car cos 0 = 1.
t

., 0 = l'lm sin (0 + h) - sin 0 d' aprè s 1e l'len entre nom b re


O r Sin
/'--;0 (O+h)-O
dérivé et taux de variation.
. sin Il
Donc hm - - 1.
II ~ o Il
=
• De même, de ln' 1 = 11 nous déduisons Hm ln (1 + h) = J,
h--;O "

et de (exp)'(O) = e Onous déduisons Hm eh - 1 = 1.


It --+o h

c. Opérations sur les dérivées


Rappelons des résultats figurant dans le for mulaÎre des baccalauréats
technologiq ues ST! et STL.

Des deux premières propri~ t és. on u et étant des fonctions dérivables sur un même inten'alle l,
J.'
déduit la linéarité de la dtri\'ation: -(Il + J.')' =
u'+ l";
(ail + pv)' = (1// ' + Pl'"
a et f3 ~Iant des constantes réelles, - (kil)'= ku', k étant une constante réelle;
- (uv)' = Il'V + uv';

-(!)'
U
= - Uu2' , Il ne s'annulant pas sur 1;
-v ' =
• (U) Il 'v -
)12'
uv'
v ne s'annulant pas sur l',

En particulier pour /1: t...-+ ar + b, - (g 0 u)' = (g' 0 Il) u', u étant dérivable sur 1 et g sur u(I);
r 1...-+ 8(a1 + b) a pour dérivée
- (ell )' = eUIl';
l': t...-+ IIg'(at + b).
(In u)' =~, u étant à valeurs strictement positives sur 1 ;
"
En particulier pou r a = ~. • (ua)' = aua - 1u ' , a
étant un nombre réel fixé, non nul, a\'ec: u ne
l\~)'=~. s'annulant pas sur 1 si a est un nombre entier négatif, Il étant à
2\11 valeurs strictement posithcs sur 1 si a n'est pas un nombre entier.

Conséquences et exemples

Une fo nction rationnel le est un • Toute fonction polynôme est dérivable sur R.
quotient de deux fonctions poly· • Toute fonction rationnelle est dérivable sur chaque intervalle où
nÔmes.
elle est définie .

Exemple 1
Dans les activités la variable est x Soit f la fonction définie sur ]0, + oo[ par f(x)= x 2 (1 - ln x).
ou " suivant les cas. Pour tout x de ]0, + oo[ f'(x) = 2x (1 - ln x) + x 2 (- ...L),
, x
lei f = Il . l' avec f'(x) = lx - lx ln x - :- '
II(X) = .r2 et ,-(x) = ( 1 - In x),
f'(x) = lx - x - 2t ln x,
donc Il'(X) = 2t el ,,'(x) = _1., f'(x) = x - lx ln x,
x
et J'(x} = Il'(X) l'(.t) + II(X) v'(x), f'(x) = x( 1 - 2 ln x).

62
Exemple 2
Ici g = eU :wec
11(1) = 0,01 (1 - 10) donc
Soit g la foncti on définie sur [0, + "'[ par g(t) = eO,O I (r - 10).
U'(I) = D,DI, et Pour tout / de [0, + "'[,
g'(I) = u'(t)el'(tJ. g'( /) = O,Ole 0.01 (/-10).

Exemple 3

*
Ici tan = avec
u(l) = sin 1 et \'(1) = cos t.
Sur l'intervalle J- :!!2' :!![
2 •
tan t = sin t
cos t

' _ (cos /)(cos /) - (sin t)(- sin t) , cos2 t + sin 2 t


done tan t - 2 • tan t = 2
cos 1 cos t

Nous pouvom. transformer l'écriture de ce résultat de deux façons:


Ces deux formules figurent dans le tan' t::: _1_ car cos 2 t + sin2 t = 1.
formulaire de mal h~matiq u es pour cos 2 t
les BTS. , . ,
tan' t = cos- t + SIO- t donc tan' t ::: 1 + tan 2 t.
cos 2 t cos 2 t'

Aucune connaissance n'est exi- Exemple 4


gible en BTS la propos de ces
fonctions.
Les fonctions sh et ch sont définies sur R par:
shl=e -e
1 - 1
et Chl=e
1 + e-,.
2 2
Voir le chapitre 1. Par analogie avec les formules d'Euler pour les fonctions circulaires
Ces fonctions figu~nt sur les cal- sin et cos, les fonctions sh et ch sont appelées sinus hyperbolique et
culatrices. cosinus hyperbolique.
Pour dériver t ~ e- I nous utilisons (eu)' = e"u' dans le cas où
u: t.......". - l , donc u': t~ - 1.
L'l dérivée de t ~ e- t est donc 1 ~ - e- t .
e' - (- e- /) et + e- t
... Attention au signe -. Alors pour tout t de R, sh' / = 2 ' donc sh' t = - - ; c - -
sh 1 = ~ (e' - e- l ). 2
Pour tout 1 de R, sh' 1 = ch 1.
C'est une nouvelle analogie avec
les fonctions sin et cos, mais ici il De même ch' 1 = sh t.
n'y a pas de signe - pour la d~ri­
v~e du cosinus hyperbolique.

d. Dérivées successives
Soit f une fonction dérivable sur un intervalle 1. Si la fonction dérivée
j'est elle aussi dérivable sur l, sa fonction dérivée (j')' est notée f" et
est appelée dérivée seconde de f sur 1.
Lorsque cela est possible on définit les dérivées successives de f notées
On note parfois
j', f", J"', .. ., f(n ).
f"~ Pl, j'" ~ !'-J).
P") se lit f Jli ~me et est la dérivée En physique et en mécanique on utili se la notation différentielle:
ni~me , ou d'ordre 11 de f. 2f
df au lieu de j', d au lieu de f".
dx dx2

Chap. 1 : Fonctions d'une variable réelle 63


Ainsi, dans un circuit R, L, C en série où, d'après des résultats des
sciences physiques, nous avons d'une part
di
,. =-
dq
et, d'autre part, e =- L- on note
dt dt '

Exemple
Soit f défi nie sur IR par f(x) = 2x3 - x 2 + x + 3.
l' est définie sur IR par l'(x) = 6x 2 - 2t + 1,
1" est définie sur IR par f"(x) = 12t - 2,
f'" est défi nie sur IR par l'''(x) = 12,
J<4) est définie sur IR par J<41(x) = O.

, ,
3. THEOREMES
a. Application de la dérivation au sens de
variation d'une fonction
Rappelons les th éorèmes au programme des baccalauréats technolo-
giques STI et STL.

Théorème
Si f est dérivable sur l'intervalle I et si sa dérivée l' est nulle sur I,
alors f est constante sur r.

Théorème
Si f est dérivable sur l'intervalle 1 et si sa dérivée l'est positive
Une fonction monotone sur un
sur l , alors f est croissante sur L
intervalle est cro isS:.Inte su r cet
interyalle ou décrois ..ante sur cel
inter valle. l' positive sur I signifie: pour tout x de I, l'(x) .. o.
Théorème
Si f est dérivable sur l'intervalle I et si l'est négative sur I, alors f
est décroissante sur l.

)'

f(a) --

~
)'

f(b) ___
, ,

a o 1 b a b a b

f est constante sur 1 = [li, hl f est croissante sur f est d&roiss:tnte sur
Fi g. 42 1 ~ [a. bl Fig. 43 1 ~ [a, bl F;g.44

64
Remarque
Notez l'importance de la notion d'intervalle: pour" définie sur IR* par
"'U) = -~
, < o. h(t) = t, h' est négative sur IR*, mais Il n'est pas décroissante sur
"(-1)<"(1). IR" = ]- 00, O[ U ]0, +oo[ qui n'est pas un intervalle.
b. Recherche d'extremum
Pour la recherche d'un extremum local nous disposons du théorè me
suivant (résultat admis):

... Anention: ce théorème ne dit Théorème


pas que si 1'(a) = 0 il Y a un eXlre·
Si f est dérivable sur J'inlervalle 1 et admet un maximum local (ou
mum en CI, ce qui est faux par
exemple pour I(t) = t 3 : \'oir 13 un minimum local) en un point a distinct des extrémités de l, alors
figure 5. !'laI = O.

J('OI---T\
}'

MO

J( ' o)
o
-- V
\ Mo

'0
/

o '0
L'extremum en to L'e:<tremum en to
est un minimum. est un maximum .
Fig. 45 Fig. 46

La tangente à la courbe en Mo est parallèle à J'axe des abscisses.

c. Fonction dérivable et strictement monotone


sur [a, hl
Résolution d'équation f(x) = À.
J(b) - - - - - - - - - - - - -- À est la 1ettre grecque « lambda ». Nous admettons les théorèmes sui -
vants:
). t-....",.(
JCa) Théorème 1
Si f est une fonction dérivable sur l", b] et si, pour tout 1 de la, bl,
'0 b
Fig. 47
rU) > 0, alors f est strictement croissante sur [a, blet, pour tout
élément h de [f(a), f(b)], l'équation f(l) =h admet une solution et
J(a) une seule dans lu, hl.

).+-+-- '\.
Théorème 1
J(h)
Si f est une fonction dérivable sur [a, bl et si. pour tout 1 de la, b[,
o a '0 b Fig. 48
rU) < 0, alors f est strictement décroissante sur la, hl et, pour tout
Sur les deux figures, J'unique élément h de [J(h), f(a)], l'équation f(t) =h admet une solution et
solution de J'équation l(t) =)., une seule dans [a, hl.
a été notée to'

Chap. 2 : Fonctions d'une variable réelle 65


Remarque
• Une fonction peut être strictement monotone sur [a, b] bien que f'(t)
s'annule pour un élément de la, b[: c'est le cas de f(t) = t3 qui est
strictement croissante sur [ - 2, 2] bien que f'(0) = O.

• Ces théorèmes sont notamment utilisés pour justifier l'existence


de solutions pour une équation, en particulier lorsqu 'on ne sait
Voir J'exercice corrigé 40. pas la résoudre directement, à l'aide du calcul algébrique.

Exercice résolu
Soit l'équation t 3 + t + J = O.
Nous ne sa\'ons pas la résoudre algébriquement.
On s~ propos~ de montrer qu'il existe une soltlliolZ unique to dans
l'inter\'{/lle J- J, Or.

Étudions les variations de la fonction f définie sur [- l, 0] par


-1 f(t) = t 3 + t + J.
o f est dérivable sur [- l, 0] et f'(t) = 3t 2 + 1.
Pour tout x de [- 1,0], f'(t) > 0; f est donc strictement croissante
sur [- l, 0]; f( - 1) = - 1 et f(O) = J.
On construit la courbe représentative (fig. 49).
- -- ---------- - 1 f est dérivable et strictement croissante sur [- 1,0].
Fig. 49
L'intervalle [f(- 1), f(O)] est [- l, 1].
o est élément de]- l , 1[. Donc, d'après le théorème l , il existe to
unique dans ] - l, O[ tel que f(t 0) = O.

On recherche une valeur approchée de la solution.


• On cherche à placer t 0 par rapport au centre -! de l'intervalle
]-I,O[:f(-!)=0,375 et f(-I)= -1;
0,375
f (- ! )> 0 et f( - 1) < 0 donc to appartient à ]- l , -! [
o (fig. 50) en utilisant le théorème 1 avec la restriction de f à l' inter-
valle [ - l, - !l c'est-à-dire avec la fonction obtenue à partir de f en
réduisant son ensemble de définition à cet intervalle.
------------- -1

Fig. 50
• On cherche de même à placer t 0 par rapport au centre _1 de l'in-
tervalle ] _ 1 _! [. 4
, 2'

66
f(-~)=-0, 1 71875 et f(-~)=0,375;

------- 0.375
f(- ~) > °et f (- ~) < °donc 10 appartient à ]-~, - M(fig. 51)
: 1
;-2 en utilisant le théorème 1 avec la restriction de f à l'intervalle
]-~, -H
• On continue jusqu'à ce qu'on obtienne la précision demandée.

- - -- - - - - - - - - - - - 1
C'est la méthode de dichotomie (ainsi appelée parce qu'à chaque
Fig. 51 étape, on divise un intervalle en deux). Une calculatrice permet de
On peut ~galement Mterm iner
directement une valeur appnx:hée
faire rapidement ces calculs.
de 10 avec une calculatrice. Voir
les pages cakulatrices à la fin de
ceIOUvr:lge.

4. FONCTION RÉCIPROQUE
D'UNE FONCTION DÉRIVABLE
ET STRICTEMENT MONOTONE
SUR UN INTERVALLE
a. Exemple
La fonction carré est dérivable et strictement croissante sur [0, 2].

o 2
Fig. 52

D'après le théorème 1 du paragraphe 3.c, pour tout y de [0, 4]I'équa-


tion 1 2 = y, où l'inconnue est l, a une solution unique dans [0, 2]. Nous
savons que t = lY.
Nous pouvons donc associer à tout nombre y de [0,4] le nombre réel
unique 1 de [0, 2] tel que 1 2 = y, c'est-à-dire 1 = .fY.
Nous avons donc: f 1 carré J )' = (2
La fonclion carré défin it «;J 'aller:.;
[0,2] • [0,4]
la fonction racine carrée définit le
t = \1
-') c carrée
racine 1
y
« relOue:..

Chap. 2 : Fonctions d'une variable réelle 67


Nous dirons que la fonction racine carrée définie sur [0,4] est la fonc-
tion réciproque de la fonction carré définie sur [0, 2].

Remarques
r:;-
Pour tout 1 de [0, 4], \ 1- = 1.

Pour tout t de [0, 2], (/ï)2 = 1.

Représentation graphique
Le plan est muni du repère orthonormal (0; T,J).
Puisque y = / , si, et se ulement si, 1 = .1'2, au point M(I, y) de la co urbe
représentati ve de la fonction racine carrée peut être associé le point
y 1----7I~-"
M I()', 1) de la courbe représentative de la fonction carré (figure 53).
J M et MI se correspondent par la sy métri e orthogonale d'axe la droite
o ~-"y'----:---
Fig. 53
d'équation y = t.

Les courbes représentatives des fonctions racine carrée et carré se


On emploie au~si le mot
.. réflexion _ à la pla('e de «symétrie
déduisent l'une de l'autre par symétrie orthogonale d 'axe la droite
orthogonale •. d'équation y t. =
Au point d'abscisse 0, la courbe représentative de la fonction carré a
pour tangente l'axe des abscisses. Pur symétrie. la courbe représenta-
tive de la fonction racine carrée a une tangente qui est J' axe des ordon-
nées au point d'abscisse O.

o fig. 54

b. Cas général
• Définition
Nou:,> reprenons la même démarche Soit f une fonction dérivable et strictement croissante sur un inter-
qu'avec la foncti on racine canic. valle [a, bl
D'après le théorème du paragraphe 3_c_, pour tout y de [fla), f(b)]
l'équation f(l) = y, dont l'inconnue est 1, a une solution unique dans
[a, bl
Nous pouvons définir une nouvelle fonction, appelée fonction réci-
proque de f et notée f - I, définie sur [fla), f(b)] et prenant ses
valeurs dans [a, b].

68
Définition
Dan ~ le ças oD f est Slrictement Soil f une fonction ~rh'able et strictement croissante sur [u, b].
décrois ...ante. rtmplacer (f{a). f(b)] La fonction rédproque f - 1 de f est définie par:
par (J(bl. f(al].
Pour les fonctions usuelles, ri
est 1\' = r l ( t ) ' = f()')
accessible par la même lo uche de la \ 1 E [j(a), J(b») si. et seulement si, { )' E [a, b).
calcu latrice que f . •n'ec
tEl ou ~ ou li3 .
• Représentation graphique
Dans le plan muni d'un repère orthonormal (0 ;/'J), les courbes
représentatives des fonctions f et f- 1 se déduisent l'une de l'autre
par symétrie orthogonale d'axe la droite d'équation y = t.
Le rés ultat obtenu au paragraphe a. à ce sujet est général.

c. Autres exemples de fonctions réciproques


rencontrées en Terminale
Voir le p..uagraphe A.S.
• Fonction exponentielle
La fonction exponentielle a été introd uite comme fonction réciproque
de la fonction logarithme népé rie n, en admettant que le théorème du
On rtmplace l'imer\'alle [a, bl par paragraphe 3.c. s'étend au cas où [a, b] est remplacé par ]0, +co[
un inten'alle ou\'ert en ajoutant des et (f(a), f(b )] par] - co, + col à condition que lim f (x) = - co
conditions de limite aux bornes de >->0
"inten'alle, et lim f(x) = + co, ce qui est vérifié pour la fonction ln.
X~ +OO

• Fonction racine nième


On à l'interval le [0, +oc[
r,e restreint Soit Il un nombre entier naturel non nul.
C!lr,
,...-?
dans le ca!) où n CM pair.
f" n'est pas monotone sur R.
La fonction t ~ ,n
est déri-
vable et strictement croissante
sur [0, + co [.
hm (fi = +00
, ---t+X>

D'après l'extension du théorème du paragraphe 3.c. au cas où [a , b]


et [f(a), f(b)] sont re mplacés par [0, +co [ avec lim f(l) = + co, la
,,+00
fonction t ~ 1" admet une fonction réciproque, appelée racine nième et
notée "F, définie sur [0, + co l et pre nant ses valeurs dans [0, + co[.

~8 = 2 car 23 = M, \' = ~( J1 = ,,"


~ = 5 car 54 = 625. { 1 E [O. + oc[ .i, et seulement si, 1y E '[0, + ocr.
Dans le cas particulier où Il = 2, 2/; est noté plus simplemen t \~.
Remarque
1 1 1
Voir le paragraphe A.6. Pour tout > 0, {ii est défini par ( ft = ei ln ,.
t
nt: '~
Pour tout t > 0, les nombres I ii et \ 1 sont égaux car leur puissance ,,1 me
1

est t.

Chap. 2 : Fonctions d'une va riable réelle 69


1
On étend celle égalité au cas où 1 = 0 en posant 0 - = O.

n-
Pour tout t ~ 0, \1 = (if.1

d. Fonctions circulaires réciproques


• Fonction Arcsin
Voir le paragntphe A. 7. La fonction sinus est dérivable et strictement croissante sur [ - ~ . ~J

)'
\. = sinl

Ici f est croissante; c'est la restric·


"in t

-1----
Elle admet donc une fonction réciproque, appelée arc sinus et notée
-1
..'2
Fig. 56

lion de la fonction sinus à l'inter·


Arcsin, définie sur [- l , 1) et prenant ses valeurs dans [ -~, ~l
valle[-l~l

La fonction Arcsin est la fonction


l' = Arcsin t
. si, et seulement si,
1
1 ;;;:: sin \'
[_. 'Ir '!!]
si n- 1 des calculatrices.
IIE[-l,l) yE 2'2'

Les courbes représentatives des fonctions Arcsin et sin se déduisent


l'une de l'autre par symétrie orthogonale d'axe la droite d'équa-
tiony = t,
Arcsin (- 1) = - ~. Aux points d'abscisses - ~ et ~ la courbe représentative de la fonction
Arcsin 0 = 0, ~
sinus a une tangente parallèle à l'axe des abscisses. Par symétrie la
Arcsin 1 =~,
courbe représentative de la fonction Arcsin a une tangente parallèle à
Arcsin ! = ~. \'oir les valeurs cor· l'axe des ordonnées aux points d'abscisses - 1 et 1.
respondantes de sin t au paragraphe
A.7.g.

y
)' = Arcs in 1

Fig. 57

70
• Fonction Arccos
Voir le p;uagraphe A.7. La fonction cosinus est dérivable et strictement décroissante sur
[0, '!Tl

-----1
o
cos t

Fig. 58

Ici' est décroissante: c'est la res- Elle admet donc une fonction réciproque, appelée arc cosinus et notée
triction de la fonction cosinus il Arccos, définie sur [- 1, 1] et prenant ses valeurs dans [0, '!Tl
l'intervalle [0,11"].

)' = Arccos 1 . {t =cosv


C'est la fonction C05- 1 des calcula- si, et seulement SI , y E [0, ;"].
{ tE[-I,I]
trices.

Arccos (- 1) =
Arccos 1 = 0,
'TT. Aux points d'abscisses et '!T
la courbe représentalÏve de la
°
Arccos 4= ~ : voir les valeurs cor- fonction cosinus a une tan-
y = Arc cost
y=t
respondantes de cos t au para- gente parallèle à l'axe des
graphe A.7.g. abscisses.
":1
Par symétrie, la courbe repré-
sentative de la fonction
Arccos a une tangente paral-
lèle à J'axe des ordonnées aux
points d'abscisses - J et 1.
-1
"'1
-1
Fig. 59

• Fonction Arctan
La fonction tangente est dérivable et strictement croissante sur
J-~, ~[.
La restriction de la fonction tan
Au paragraphe A.7.f, nous avons
réduit l'intervalle d'~tude de celle
t - "2
~+ '"
""2 à l'intervalle J-i, ~[ a pour
fonction il [0,~[ car elle est tant ~
limites - 00 en - ~ et + 00 en ~.
impaire. -~

On remplace l'intervalle fermé Nous admettons que le théorème du paragraphe 4.b. s'étend au cas où
[a, h] par un intervalle ouvert cn
ajoutant des conditions de limite [a, h] est remplacé par J-~, ~[ et [J(a), f(b)] par ]- 00, +oo[ à condi-
aux bornes de cet intervalle. tion que lim f(t) =- 00 et lim f(t) = + 00, ce qui est vérifié pour
I~ - ~ t~~

la restriction de la fonction tangente à l'intervalle J- ~,~[.


Chap. 2 : Fonctions d'une variable réelle 71
Cette fonction a donc une fonction réciproque, appelée arc tangente et
notée Arctan, définie sur (R et prenant ses valeurs dans ]- i, ~[.
,. = Arctan 1 '=tanv
Cest la fonction tan- I des calcu la-
{ )' E ]_.~. ~[.
- si et seulement si
{ 1 E IR
trices.

Arctan 0 = O. Par symétrie orthogonale par rapport à la droite d'équation y = t, les


Arctan 1 = !E
4' asymptotes verticales de la courbe représentative de la fonction tan se
Aretan /3 = '5: voir les valeurs cor- transforment en asymptotes hori zontales, d'équations y = - ~ el
respondantes de tan t au paragraphe
y =~, de la courbe représentative de la fonction Arctan.
A.7.f.

y y=tilnl y=1

)' = Aretanl
lîm Arctan t = - '!!
I~- OD 2'
lim Aretan t = '!!. "+----71'----1--1" ----+
1 ~+OD 2 2 2

Fig. 60

e. Dérivées des fonctions circulaires


réciproques
Arcsin et Arccos sont d~finies sur On démontre, et nous l'admettons, que les fonctions Arcsin et
[- l , 1]; voir C.4.d. Arccos sont dérivables sur)- l, 1[et que la fonction Arctan est déri-
vable sur IR.
Di terminons la dérit'ée de la fonction Arcs;n.
Par définition d' Arcsin:
Arcsin Arcsin . sin. A .
t r------- Arcsin t Donc t .....--- Arcsm t ~ sm ( rcsm t)
sin (Arcsin t) ~ Arcsin t f sm 0 ÀrcstJ1 t

Pour (ou( t de)- l, 1[, sin (Arcsin t) = t.


Or la dérivée de t >-+ t est t >-+ 1.
La dérivée de sin 0 Arcsin est sin' (Arcsin) X (Arcsin)'.
Donc, pour (out r de)- 1,1[, cos (Arcsin 1) X (Arcsin)'(I) = l ,

donc (Arcsin)'(r) = 1. . (1)


cos (ArcsIn r)

72
Exprimons cos (Arcsin f) plus simplement en fonction de [.
Nous savons que, pour tout nombre réel e, cos2 e + sin2 e = l,
e
donc cos2 = 1 - sin 2 donc cos = e, e ~ I - sin 2 e si cos e ;;. 0
et cos e= - \ 1- sin2 e si cos e < O.
Voir la définition de Arl'sin. Or ici e= Arcsin t appartient, par définition, à l'intervalle ]-~, ~[.
donc cos (Arcsin 1) > O.
r------=---
Donc cos (Arcsin 1) = \ 1 - sin 2 (Arcsin 1) .
Par définition de Arcsin, sin (Arcsin 1) = t, donc sin 2 (Arcsin 1) = 12,
. r---:;
donc cos (Arcslll 1) = \ 1 - 1-.
En reportant ce résultat dans (1) nous obtenons:
(Arcsin)' (1) = 1 .
h _/2
Les dérivées des fonctions Arccos et Arctan peuvent être obtenues de
façon analogue.

Théorème
• Pour tout 1 de lïntervalle J- 1. 1[.
(Arcsin)' (/) = 1 et (Arccos)' (1) = - ~ •
\1- /2 \ 1 - /2
La dérh'ée d'Arctan est une fonc- • Pour tout nombre réel t,
tion rntionnelle. 1
(Arctan)' (/) = - - 2 .
1+/

, ,
5. DERIVEE D'UNE FONCTION
À VALEURS COMPLEXES
a. Cas particulier
Soit" la fonction qui, à tout nombre réel f, associe le nombre complexe
eit.
Pour tout 1 de IR. "(t) = cos 1 + i sin 1.
Les fonctions [ ~ cos [ et t ~ sin t sont dérivables sur IR et ont pour
dérivées respectives t ~ - sin 1 et t ~ cos 1.
On dérh'e partie l'telle et partie Par définition, la fonction h est dérivable sur R et, pour tout 1 de R,
imaginaire de h.
"'(1) = - si n 1 + i cos 1.

b. Cas général
Soit li une fonclion qui à tout nombre réel 1 d'un intervalle 1 associe le
nombre complexe "(1).
Dans l'exemple ci-dessus Notons J(I) la partie réelle et g(l) la partie imaginaire de h(I).
IV) = cos t et g(1) = sin t. Pour tout 1 de l,
"(1) = J(I) + i g(I).

Chap. 2 : Fonctions d'une variable réelle 73


Définitions
• La fonction h est dérivable en to si et seulement si f et g sont déri-
vables en to'
• Si h est dérivable en to' le nombre dérivé de h en to est
/'(10) + i g' (10)'
• La fonction li est dérivable sur 1 si et seulement si " est dérivable
en tout point de 1.
Dans l'exemple ci·dessus 1 = Ret • La fonction qui à tout t de 1 associe le nombre dérivé de " en test
Il'(1) = -sin t + i cos t. la fonction dérivée de h et se note h'.

c. Exemple
Voir le paragraphe A.S. Reprenons la fonction "a de IR dans C définie sur IR par "0(1) = e at où
a est un nombre complexe fixé de forme algébrique a + ii3.
Pour tout t de IR , h a (t) = ela + i~), '
donc ha(l) = e a ' (cos i3t + i sin i3t),
" 0(1) = e a ' cos i3t + ie a , sin i3t.
"o(t) a pour partie réelle fa(t) = e a , cos i3t et pour partie imaginaire
go(t) = e a ' sin i3t.
Les fonctions fa et go sont dérivables sur IR et
f;, (t) = a e a ' cos i3t - 13 e a ' sin i3t,
g~(t) = ae a , sin i3t + i3e a , cos i3t.
Donc h ~(t) = e a , [a cos i3t - 13 sin i3t + i (a sin i3t + 13 cos i3t)],
- f3 sin f3t = jf3 (i sin f3t) car h ~(t) = e a , [a (cos i3t + i sin i3t) + ii3 (cos i3t + i sin i3t)],
;2 = _ 1.
" ~(t) =e a , (a + ii3) (cos 131 + i sin 131),
"~(t) = ae a , ei~',
"~(t) = ae a'.

Conclusion
Dans Je cas particulier du 8. : La fonction ha: t ~ e at , où a est un nombre complexe fixé, est déri·
1 t-+ e il a pour Mrivée t t-+ i~;'. vable sur IR et, pour tout 1 de IR, ,,~(t) = ae ot .
Remarque
Ceci montre une nouvelle fois l'in·
térêtde la notation exponentielle La formule permettant d'obtenir la dérivée de 1 ~ e at dans le cas où la
des nombres compl exes. constante a est réelle s'étend au cas où la constante a est complexe.

74
D. PRIMITIVES D'UNE FONCTION DÉRIVABLE
SUR UN INTERVALLE
1. EXEMPLE. DÉFINITION
Exemple
Soit les fon ctions définies sur IR par
f: /0--+ 6/ 2 - 3 et F: / 0--+ 2/ 3 - 3/ + 4.
Vérifiez que, pour tout nombre réel /, F'(I) = f(l).
f est la fonction dérivée de F ; on dit que F est une primitive de f
sur IR.

Définition
Soit f une fonction définie sur un intervalle l,
Une fonction F définie sur 1 est une primitive de f sur 1 lorsqu'elle
est dérivable sur 1 et que F' = f.

Les fo nctions polynômes et ration·


Théorème (admis)
nelles admenent donc des pri mi- Toute fonctio n dérivable sur un intervalle J admet des primitives
I Î\-'ell sur l~ intervalles où elles sur 1.
sont définÎ es.

2. ENSEMBLE DES PRIMITIVES D'UNE


FONCTION DÉRIVABLE SUR UN
INTERVALLE
Problème
Soit f: / 0--+ 2/, définie sur IR,

F: / 0--+ /2 , défini e sur IR, est une primitive de f puisqu e F '(/) = f (l),

De même, F I: /0--+ /2 + l, F2 : /0--+ / 2 - 4, .. " sont des primitives de f.


f admet-elle d' autres primiti ves sur [Il que les fonctions f ~ 12 + C où
C est une constante réelle?
La réponse est donnée par le théorè me sui vant que nous admettons.

Théorème
Nous pouvons ~Ie n ir en abrégé: Soit J une fonction dérivable sur un inter valle 1 et soit F une
sur un intervalle deux primi li \'es primitive de f.
d'une même fonc tion diffèren t
d'une constante.
Les primitives de f sont les fonctions définies sur 1 par / 0--+ F(I) + C,
où C est une constante réelle.

Chap. 2 : Fonctions d'une variable réelle 75


Exemple
Les primitives de la fo nction 1 définie su r Hl! par lU) = 31 2 - 3 sont les
fonctions t 1---7 t 3 - 3t + C où C est une constante réelle.
Remarque
Parmi les primiti ves de la fonction f définie dans l'e xemple ci-dessus,
cherchons s' il existe une f''nction F telle que F(2) = 6.
Ob~r\'eL que C esl la solution F convient si, et seulement !'Î,
unique d'une équation du premier
degré. F(t) = 13 - 31 + C
avec 2) - (3 X 2) +C = 6,
c'est-à-dire C = 4.
Il existe donc un e primitive unique de f prenant la valeur 6 pour t = 2;
c'est F: 10-> 13 - 31 + 4.
Plus généralement, nous allons démontrer de la même façon le théo-
r~me suivant:

Soit f une fonction <k!rivable sur un intervalle J.


Parmi les primitives de f définies sur I, il en existe un~, el une seule,
Dans le cas particulier cj dessu ..
4
prenant une valeur donnée Yo pour une valeur donné(! 'u de la
Yo=6 et 10 =2. variable.

Démonstration
1 est dérivable sur un intervalle. Donc, d'après le théorème du para-
graphe 1., f admet au moins une primitive F sur I.
D'après le premier théorème du paragraphe 2., les primitives de 1 sur 1
sont de la forme 0: 10-> 0(1) = F(I) + C où C est une constante réelle
quelconque.
0(10) = )'0 si, et seulement si, F(rO) + C = Yo'
d'où la constante C = )'0 - F(ro)'
Observez que celte fonction f a donc une primitive, et une seule, définie sur 1 qui prend la valeur
convient. donnée.\'o pour la valeur don née 10 de la variable: c'est la fonction
10-> F(I) - F(ro) + )'0 où F est une primitive de f sur J.

3. PRIMITIVES DES FONCTIONS


USUElLES PAR LECTURE INVERSE
DU TABLEAU DES DÉRIVÉES
a. Primitives des fonctions usuelles
La lecture du tableau des dérivées des fonctions usuelles dans le sens
Voir Je paragraphè C.2.b. f'vers f permet d'obtenir les primitives des fonctions usuelles.

76
Dans le tableau ci-dessous, f est une fonction définie sur un intervalle
et F est une primitive quelconque de f avec C constante réelle.

lUI .'ft) Intenalte de vaJidltf

Il constante réelle. a al + C R
, 1t 2
2
+ C R

tn,nE N· _1_t n + 1 + C Il
,, + 1
1
7 Int + C JO, + ocr

,-J, = ,-k avec n = 2.


1
ïi - t +c ] -oc, O[ ou ]0, +oo[

Observez qu'en remplaçant par -k __I_r" + 1 +c


t- n on peut utili-.er le r~sultJt prt- ,"1. = 1- "
' - n+ l
= _ _ I ___I_ +C J- œ, O[ ou JO, +~[
c~dent pour t" en remplaçant n par nE llIe-l I)
-n.
" _ 1 /" - 1

J.. = t -~ L 2\/+ C ]0, +~[


\t -'
"
", aEII-{-I) _1_t a+ J +c JO. +oc[
Ce!>t le même r~ sultat que pour t"
mai), ici t > Q.
a + 1
e' e' + C R
~ Attention au signe -. sin t - cost + C Il
cos , sint + C R
_1- =1+ tanlt tant + C )-H[
cos2 t
1
Ces derniers ~sultats On!
duits au paragraphe 2. e.
~té intro- ~
\1_,2 Arcsin 1 + C J- 1, 1 [

1
1 + ,2 Arctan 1 + C Il

b. Primitives d'une somme de fonctions,


primitives du produit d'une fonction
par un nombre réel
En s'appuyant sur les résultats concernant les opérations sur les fonc-
tions dérivables, on établit que:
~ Attention: F X G n'cS! pas en Si F est une primitive de f sur un intervalle 1 et si G est une pri-
gé-néral une primitive de f X g. De mitive de g sur 1, alors F + G est une primitive de f + g sur L
méme, pour ['inverse l et le quo-
. F G • Si F est une primitive de f sur un intervalle l, si a est un nombre
lien! O.
réel, alors aF est une primitive ùe af sur 1.

c. Conséquences du théorème sur


la dérivation d'une fonction composée
Voir Je paragraphe C. l.c. Nous avons vu qu'une fonction f = g 0 Il , où LI est une fonction dérÎ-
En particulier. pour Il: t ...... (1/ + b. vable sur un intervalle 1 et g une fonction dérivable sur Il (1), est déri-
f: t>--lo giat + h) a lXJur dérivée
f': t>--lo ag'(lIt + b). vable sur 1 et que, pour tout, de 1, J'(I) = g'(II(I»Il'(1).

Chap. 2 : Fonctions d'une variable réelle 77


Nous en déduisons qu'une fonction f définie sur un intervalle 1 par
f(l) = g(II(1))II'(t), où g eSI une fonction dérivable sur 11(1), a pour pri-
mitives les fonctions F définies sur 1 par F(t) = G(II(t» + C, où G est
une primitive de g sur 11(1) et où C est une constante réelle quelconque.
Par exemple, pour Il délinie sur IR par II(t) = at + b avec a .. 0 et
g = cos, nous obtenons que les primitives de la fonction f définie sur
IR par f(t) = cos ((lt + hl qui peut s'écrire f(t) = h((1 cos (at + b»,
Dérivez F pour le vérifier. sont les fonctions F définies sur IR par F(t) = hsin (at + b) + C, où C
est une constante réelle quelconque,
Des résultats sur la dérivation de fonctions composées g 0 li et notam-
Voir le paragraphe C.2.c. ment de e ll , ln u, t/:J correspondant aux cas particuHers où g = exp,
g = ln, g: x ~ xcI, nous déduisons de même le tableau de primitives
suivant dans lequel:
f est une fonction définie sur un intervalle l, li est une fonction déri-
vable sur l, F est une primitive quelconque de f, définie sur 1, C est une
constante réelle quelconque,

fit) Fil)

Ces deux premi~rts fonctions. où


sin (al + b) - ;\ cos (al + b) + C
a ~ O. sont des cas particuliers où
g "" sin ou g = cos de la fonction cos (al + b) Asin {al + b) + C
figurant à la ligne suivante.

Il: 1 H al + b avec a tF O. g(al + b) AG (at + b) + C


où g est dérivable SUI' ,,(1) où G est une primitive de g

En particulier. pour II = 1.
[u(t)]" ,,'(t), 11 E N· _1_ [u(l)l"
n + 1
+.+ C
f: 1>-+ 11(1) Il'(1) a pou r primitives !Lill
F : 1 >-+ ~ 112(1) + C. u(l)
Inu(/) + C
où u est à valeurs strictement posiliv~s SUl' 1.
Si l' = - l "~ = - /1 '
Il, alors Il'V)
et 71' = f, a\'ec
à valeurs stricte·
l' Il (1) ln ( - u(I» + C
ment posilÎ\'es sur 1. où u est à valeurs strictement "igal;"~s sur I.

Il '(1) "l = Il'(I} pour" = 2, ...!L!l.L


[,,(1)]- [,,(1)1" [u(l)}' _ _ I_ + C
u(l)
où Il ne s'annule pas SUl' 1.

14'(t}
-[ ,. ~ [" (1)]- · "'(1). \ \
u(t)J ..!!.1tl... Il E N· - {Il - . + C
[u(l)l'" n - \ [u(l)]"

L.C!L 2 \~ + C
,'U(/)
où Il est à valeurs strictement posilives SUI' ]

Observe z que ce résultat ressemble


[u(l)]" u'(I), a E R· - {- I}
à ceult obtenu s plu s haut pour _1_[u(l)]" + 1 + C
Cl = 11 et pour Cl = - ,,; dans ce où u est à nleurs strictement positÎ\'es sur 1. a+ \
dernier Ca.l;
_ _ I _~ __I - e.
,,- 1 - " + 1
__1_ _ = [11(1)]-,,+ 1.
[U(I)]" - • e"(I)u'(t) e UlI ) + C

78
Nous :wons rell1arqu~ qu' en d~ri­ En sciences physiques, on utilise les deux premiers résultats de ce
yanl sinus ou ;œ;inus. on « tourne tableau de la façon suivante:
de + 1f».
In\'ersëment on _tourne de - ~ • . une primitive de t ~ sin (wt + "p) est
1 r-7 - bcos (wt + ",) = bsin (WI + '" - ~),
une primitive de 1 r-7 cos (WI + ",) est

1 r-7 bsin (wl + ",) = bcos (WI + '" - ~).


Remarques
10Pour déterminer des fonctions dérivées et des fonctions primitives il
faut, dans un cas comme dans l'autre, trouver «la bonne formule »,
Voir les exercices corrigés nOi 42 ~ Mais le problème est plus difficile dans le cas des primitives que
51. dans celui de dérivées car il faut identifier une fonction Li et sa déri-
vée u' et, le plus souvent, choisir une constante multiplicative.
Ce qui \'eut dire que. pour détermi-
ner des primitives. il faut savoir 2° Lorsqu'on a trouvé une primitive d'une fonction il est prudent
dtri\'er les fonctjon.;; usuelles. de procéder à une vérification en dérivant la primitive obtenue.
3°Les calculatrices équipées d'un logiciel de calcul formel permettent
d'obtenir les primitives des fonctions usueHes,

Chap, 2 : Fonctions d'une variable réelle 79


1 TRAVAUX PRATIQUES
points A, B, C de coordonnées respectives (l , 5),
PRATIQUE DE LA MÉTHODE
(3, 13), (- 5, 5).
DU PIVOT DE GAUSS POUR LA D'autres exe~ples de rtsolutions de systèmes d'~quations
RÉSOLUTION DE SYSTÈMES 1 linéaires figurent au chapitre 6 de cet ouvrage.

D' ÉQUATIONS LINÉAIRES

TP 1 Détermination d'une fonction EXEMPLES D' EMPLOI


L a méthode du Pivot de Gauss consiste à obtenir un sys-
DU CALCUL DIFFÉRENTIEL
tème triangulaire équivalent au système proposé en ulili- POUR LA RECHERCHE
~ant les opérations élémentaires suivantes entre les lignes:
D'EXTREMUMS,
échanger les lignes Li et Lj : Li H Lj
• multiplier une ligne par un nombre réel non nul : l'ÉTUDE DE LA VARIATION
Li +- aL; ET LA CONSTRUCTION
• additionner un multiple d' une ligne à une autre: DES REPRÉSENTATIONS
Li +- Li + a L}
GRAPHIQUES DES FONCTIONS
Exe rcice résolu préliminaire:
• On sait résoudre dans 1R3 le système (triangulaire o u Ces TP 2 et 3 concernent particulièreme nt les étudiants titu-
en cascade) : laires d'un aulre diplôme que le STn STI ou STL.

~~ =2

~
X+2Y+ 2~ = 5 qui est
équiva- y =- 3 + 2 =- 1 TP2 Lectures graphiques
y- ::. =-3
-8,=- 16 lent à x = 5 + 2 - 4 = 3.
y
t
Le système a une solution unique: (3, - 1. 2).
2 ~ tt
+ 2y + 2~ = 5

~
x L, 1
Soit Je système x + y + 1:: = 8 ~
x
0
9 ~
2r+ y- ~=3 L3 -1 ~
II est équivalent ta chacun des systèmes suivants:
a Ll l
L, -3
+ + 2~ = 5

~
x 2)'
L, <--L,-L , -y+ ~=3
L, <-- L, - 2L, Fig. 61
-3y-5~ = -7.
La figure -c i-dessus donne la représentation graphique

~
X+2Y+2~=5 '€ dans un repère orthonormal, d' une fonction f définie
y- ~=-3 sur l' intervalle lO, 14J.
-3y-5~ = -7. On a tracé la tangente (lK) au point 1 de coordonnées
(1,0). Les tangentes aux points A et B, de coordonnées
+ 2.'" + 2~ = 5

~
x respectives (3, 2) et (9, - 2), sont parallèles à l'axe des
)'- ~=-3 abscisses.
-8~=- 16. l ' Par lectu re graphique, déterminer f(3). f(9).J( 14)
pu is, j'(3), j'(9) el j'(I).
C'esl le système que l'on a su résoudre ci-dessus.
2° Déterminer graphiquement le nombre de solutio ns
Application sur l'intervalle [0, 14] des équations sui vantes:
Détermin er les nombres réels a, b, c, tels que la courbe. J(x) = 0 ; f(x) = 1.
représentative P, dans le repère (0 ;T,J), de la fonctio n 3° Par lecture graphique, résoudre dans l' intervalle
f définie sur IR par f(x) = a.~ + bx + (.' passe par les [0, 14J l'inéqualion f (x ) '" O.

80
4° Résoudre dans l'intervalle lO. 14] l'inéquation
TP4 Détermination d'une fonction
/,(x) :s;; O. En déduire le tableau de v ~riati o n de f. et résolution d'une équation
5° On appelle F une primitive de la fonct ion f sur l'in-
tervalle [0, 14]. En utili:,ant les renseignements fournis Le plan est rapporté à un repère orthonormal (0 ;f.J)
par la figure. déterm iner le sens de variat ion de la fonc- ( unit~ grJ.phique: 1 cm).
tion F. Sur la figure. C est la courbe représentative de la fonc-
lion f défi nie sur ]- 2. 4[ par:
f(.r) ~ a ln (2 + xl + b ln (4 - x) + c ln 2,

où a, b. c sont trois nombres réels constants que l'on va


déterminer en utilisant des propriétés lues sur la fi gure.
TP3 On donne le tableau
y
de variation
Soit f une fonction définie et dérivable sur !R dont le
tableau de variation est donné ci-dessous:
A
In2
- 1 9
o
J'iXI - 0 + -2 2

o""- /" 0.5 ""-


fLl) ~ /' ~
- 4.5 0

On appelle CC la courbe repré!rentative de f dans un


repère orthonormal (0; T,]). L' unité graphique est un
centimètre. Fig. 62
1° a) Prét'ise r les limites de f aux bornes de j'inter valle
d'élude. 1° Traduire par des relation s entre a, b, c que:
b) CC adme t-elle une ou des asymptotes? Si oui, en • la courbe passe par l'origine du repère,
donner l'équation. • la courbe passe par le point A de coordonnées
2° f admet-elle des extremums? Si oui, en préciser la (2, ln2).
nature et la valeur. • la courbe admet au point A une tangente parallèle à
3° a) L'équation f(x) = 2,5 admet-elle des solutions? l'axe des abscisses.
b) L'équation f{ x) = -2,5 admet-elle des r Déter miner li, b, c en résolvant le système:
solutions'! Si oui, on indiquera le nombre de solutions. a+2b+c =O
4° On sai t de plus que la foncti o n f vérifie: 1(0) =-4 2a+ b+c: 1
el /'(0) ~ 1. (
a-2b =0.
Déterminer une équation de la tangente T à <e à son 3° a) Résoudre, dans ]-2, 4[, l'équation :
point A d'absc isse O. 2 ~~ +~+ ln ~-~-4In2~~
5° On donne de plu s le tableau de valeurs suivant. b) Interpré ter graph iqu ement le résultat obtenu
au a).

TP5 Avec un logarithme


Sur une feuille de papier mjllimétré, construire et cr
donner une ébauche de la cou rbe ~ en tenant compte • Lecwr~ de propriétés d'LIII ~ fonction à parli,. d~ sa
des indications précéden tes. r~prls~IIIalio"gmphiqut',
• Étude du U li S de t'OrialiOlI d'uTlefoncliml, lraei de
6° Déterminer graphiquement des valeurs approchées
des solutions indiquées au 3° b).
sa courlH r~prbel/Iatil'e,
• R~ch erch e d'une solulion approehle d'une iqua -
tioll.
• Recherche d'une primitÎl·~.

Chap.2 : Fonctions d'une variable réelle 81


A. La courbe ci-dessous représente, dans un repère Avec une exponentielle
orthogonal (A ~ fi, v), la fonction g définie sur
TP6
10, + oo[ par 8(X) ~ 2.-2 + 1 - ln x. A. Soit f une fonction définie et dérivable sur IR; on
Déterminer graphiquement le signe de g(x) pour tout note f' la déri vée de f.
nombre réel x de ]0, + 0::[. On a tracé, ci-après, relativement à un repère ortho-
normal (0; ri), la courbe représentative de f sur l'in-
tervalle [ - 2,5 ; 3]. Cene courbe passe par le point de
1
coordonnées (- 2, 0).
~

Les droites D et T sont les tangenles à cette courbe aux:


points d'abscisses -1 et 2; la droite D est parallèle à
1 l'axe des abscisses.

3
2"+ln2 -
\/ - -
D

1 ---
x
- o 2

A x
2 Fig. 63
Fig. 64
8. Soit f la fonction de la variable réelle x définie sur
]0, +oo[ par f(x) ~ 2r + lnx.
x Chacunt! des questions dt celte partie A sua lraitée
On désigne par ce la courbe représentative de f dans le graphiqllemel1f. AuCmlt jWJ'fifjcotiOfl II 'est demaruJü.
plan muni du repère orthonormal (0; T,I);(unité
} 0 Donner le nombre de solutions, sur [- 2,5; 3], de
graphique 2 cm.)
l'équation f(x) = 1,5 et un encadrement de chacune de
} O a) Déterminer lim f(x). Que peut-on en déduire
HO ces solutions par deux entiers consécutifs.
pour la courbe ~ ?
2 0 Résoudre sur [- 2,5; 3] les iné"qualions suivantes:
b) Déterminer lim f(x).
X-++Xl
a) f(x) '" 0;
2 0 a) Montrer que pour tout nombre réel x de ]0, + 00 [,
J'(x) ~ 8(:). En déduire le signe de J'(x) sur ]0, + 00 [. b) J'(x) '" O.
.r Q
3 Indiquer celui des trois intervalles suivants qui
b) Déduire du a) le tableau de variation de f.
contient J'(2): 1 ~ [- 5, -2] ; J ~ [- l, 0] ; K ~ [l, 2].
3 0 a) Montrer que la courbe '€ admet la droite ~
d'équation y = 2t comme asymptote. B. La fonction f pr6cédente est définie sur IR par:
b) Étudier la position relative de <€ et .6. pour tout f(x) ~ (x + 2) e - x .
nombre réel x de ]0, +co[. On note ~ la courbe représentative de f relativement
c) Déterminer l'abscisse du point A de ~ en lequel la au repère (0; i,J).
tangenle Tà 'B est parallèle .6.. } O a) Déterminer la limite de f en -co.
4 0 a) Démontrer que la courbe ce
coupe l'axe des abs-
b) Vérifier que. pour tout réel x, on a f(x) = 4- +~,
cisses en un point B dont l'abscisse Xo appartient à
puis déterminer la limite de f en + 00. e e

l~l 2 0 a) Établir que pour tout réel x, on a:


~ + 1) e -x.
b) Donner un encadrement de Xo d'amplitude 10- 3. J'(x) - (x
50 Construire T, .6. et CC après avoir déterminé les coor- b) Étudier le signe de J'(x) et les variations de f.
données de quelques points avec une calculatrice. 3 0 a) Résoudre, sur IR, l'équation:
6 0 Déterminer une primitive F de f sur ]0, + co [. (x + 2)(e - X - 2) ~ O.

82
b) On note Il. la droite d'équation)' 2r + 4.= Calculer les valeurs exactes des premiers termes de
Déterminer le5 coordonnées des points d'intersec· ces deux su ites; à partir de quelle valeur de fi a+on
tion de la courbe cg el de la droite 1:1. On donnera les vn - un < 10- ) ?
valeurs exactes de~ coordonnées de ces points. Donner l'encadrement de a ainsi obtenu,
4° Just ifier que la fonction F détinie sur R par: d} Même question en remplaçant 10- 1 par 10- 2,
F(x) = - (x + 3) e-'\ est une primitive de f sur IR. puis par 10- 3 et enfin par 10- 4 ,
C'est la méthode de dichotomie (ains i appelée parce
qu'à chaque étape on dÎl'iu un intervalle en d~ux).
Une calculatrice programmable permet de faire rapi-
EXEMPLES D'ÉTUDE DES dement ces calculs.
SOLUTIONS D'UNE ÉQUATION 3° Ruhuch~ d'lIn~ l'al~ur approchü d'u,,~ SOlttti01I
NUMÉRIQUE, ET D'ALGO- par il1/~rpolation linlair~,' méthode dts cord~s ou mé-
thode de LagrDfJge.
RITHMES D'APPROXIMATION
a) Soi t A et B les points de la courbe C d'abscisses
D'U NE SOLUTION À l'AIDE DE respectives 1 et 2. Construire la droite (AB), qui
SUITES coupe J'axe des abscisses en ml' Placer le point M]
de C ayant même abscisse (Il que ml' Construire la
Aucune connaissance spécifique n'est exigible sur droite (M]B) qui coupe J'axe des abscisses en "'-2'
l les méthodes décrites au 2°,3° et 4°. Placer le point M2 de C ayant même abscisse 1I2 que
"'-2' Construire la droite (M2B) ..
TP 7 Trois méthodes Observer sur la figure que les abscisses (a), O2, ... )
1° Etist~lIa ~I ~lIcadremellt d'Im~ solutioll. des points Ml,M2' '" sont de plus en plus «proches lt
Soit f la fonction définie sur [0, 2] par: de Ct,

f(x) = .~ - x + t b) On se propose de calculer avec une calculatrice


programmable des valeurs approchées des abscisses
et C sa courbe représentative dans le plan muni d'un de M], M 2, ...
repère orthonormal (0; iJ).
Soit 1 un point quelconque de C, d'abscisse li avec
On prendra comme unité 10 cm sur chaque axe. a .,. 2.
a) Étudier les variations de f. Montrer que l'abscisse du po int com mun M à la
b) Construire C ainsi que les tangentes à Caux droite (lB) et à l'axe des abscisses est:
points d'abscisses respectives 0 et 2. 3
x3
x= -2a +9a-2 ,
c) Montrer que J'équation ~ - x + '31 = 0 admet 3
-a +3a+2
deu x solutions dans [0, 2] dont une, notée a dans c) Programmer sur une calculatrice la fonc,tion g
[1, 2]. définie sur [0, 2[ par:
2° R~cherch~ d'tUl ~n('odremellt d~ a, d'ampljtud~
a
g() = -203+9a-2
3
.
dOIlIlI~, par dichotomie. -0 +30+2
a) D'après 1° c), on a 1 < a < 2.
ao = 1 étant l'abscisse de A, observer que par, défi-
On pose Uo = 1 et l'O = 2. nition des nombres a o_a]. a2' .. , et de la fonction g:
Calculer f ( -----z--
"0 + 1'0) et en déduire que li] __ "0 +
2
1'0
a, = g(oo)' O2 = g(a , ), a3 = g(a2 ), ...

et v] = ~'o encadrent a, Calculer les premiers termes de la su ite (a,.).


Pour l'encadrement de a obtenu au 2° c), à partir de
b) Calculer f(u] ; v]) el en déduire un nouvel enca- quelle valeur de " le nombre an appartient-il à l'in-
drement de a: 112 < a < \'2' tervalle correspondant?
c) En considérant chaque fois le milieu de l'enca- Ce nombre an est une valeur approchée de Ct arron-
drement précédent on définit' ainsi deux sui tes de die à 10- 1
nombres (II,,) et (l'n) qui vérifient: pour tout entier n, d) Même queslion en remplaçant 10-) par 10- 2,
lin < a < v n ' puis par 10- 3 et enfin par 10- 4 .

Chap, 2 : Fonctions d'une variable réelle 83

I,_ _~~_-
J
4° Rechuche d'lIlle \'alt!lIr approchée d'ilne solu,ioll c) Programmer sur une calculatrice la fonct ion"
par la méthode des tangentes ou mit/lOdl' dt Newtoll.
définie sur[O, 1[ U ]1 , 2] par h(b) 2b3 - 1
a) La tangente à Ja courbe C au point B coupe J'axe 3(b' - Ij
des abscisses au point /1' Soit Tl le point de C ayant bO = 2 étant l' abscisse du point B, observer que, par
même abscisse"l que '1' définition des nombres ho. b l , h2• ... et de la fonction
La tangente à 13 courbe C au point Tl coupe l'axe h:
des abscisses au point ':!: Soit T:! le point de C ayant b l ~ h (b O)' b, ~ h(b l ), b 3 ~ h(b,), .
mê me abscisse b 2 que /2' La tange nte à la courbe C
au point T:! ... C3lcu ler hl' !J'l' bJ,' h4 et b 5·
Observer sur la fi g ure que les abscisses b l , b 2, Pour chaque encadrement de obtenu à la quest ion
Cl
des points Tl' T:!, ... sont de plus en plus «: proches» 2° dl, à partir de quell e valeur de II le nombre h"
de a. appartient-il à l'in tervall e correspondant?
b) Soit J un point quelconque d'abscisse b de la Comparer b5 el la valeur obtenue avec la commande
courbe C avec b =F 1. solve d'une calculatrice.
Déterminer une éq uation de la tangente à C au
poi nt J. En déduire que l'abscisse du point commun
à la tangente et i'l raxe des abscisses est:
_ 2b3 - 1
x- "1 •
3(b- - 1)

84

1_ -
EXERCICES CORRIGÉS
Nunu:n~ des

:t
nES 08JECTIFS
e'lercices
Étudier une hmclÎl)O ~n c'iCalier.
Étudier une flll1uiml afline par Jl1ur. :e<Ju'(. ~
1 A
o~--L-----~--------~·~
Simplifier une e\pre~,jlln :HCC h1garithme el 3 et"" 2 3 4 5
e'<!>,Jneniielle. Fig. 65
RésoUlJrc une éljUilli\11l Ç\llTlportilni UI1 loga- H8 Déterminer l'expression de s(t) en fonction de t sur des
rithme ou unt! e:<ponenliellc. intervalles ft préciser.
Réwudre une équ;HÎII/l trigonométriljue ct
repré~nler se\ !>olulion:, l>ur le cercle Irigll- 9 à 12
nométrique.
Étudier le l'oigne J'une e."<pre.<.sion. 13 à 17 Simplification d'expressions avec logarithme
18 à 26 et exponentielle
Déterminer une limite.
Simplifier l'écriture des expressions suivantes (exer-
IXlerminer une asymptute. 27 cices 3 et 4).

Déterminer la dé-ri\~e J'une fûndion .


28 à 31
Lire de .. propriétés d'une fonction à partir de
!-a reprisentatiun graphique.
32 à 34 a)lne - 1; b)lne2 ; c) ln ,e; d) ln !...
,e
Rechen.:hcr un extremum. 35 à 37
Etudier le .. variations J'une fonction el lm- 38 à 41 ~'
cer ,,;1 cllurbe représentative.
a) e ln2 ; b) e- 1n3 ; c) e 21n2 ; d) e ~ ln 3.
[À,!lerminer les prirniti,es d'une fllnc!itln. ~2 à 51
Déterminer la primitive d'une fom:tion qui
prend une valeur donnée pour une valeur SUer 51
dl'nnée de la variable. Résolution d'équations avec logarithme
ou exponentielle
Ré so udre dan s IR l'équation suivante (c 'est-à-dire
déterminer l'ensemble de s nombres réels t ou .\ pour
Fonction en escalier lesquels l'égalité sui vante est vraie) (exercices 5 à 8).

[2]" P~lrtie entière 0 ' Inl +~~ O. e' - 2 ~ O.


Soil E la foncti on qui , ft tout nombre réel t. associe le
plus grand nQlllbre entier relatif E(t) inférieur ou égal ft
1
0a)"2 ln x ~ ln 3 + ln (2, + 3).
1" Délerminer E( l ,2), E(l), E(0,2). el E( - 0,2). b) ln x 2 ~ ln 3 + ln (2, + 3).
r Tracer dans un repère orthonormal la représe ntation
graphique de la fonction E sur l'intervalle [- 4, 4].
La fonction E s'appelle la fonction . partie entière ».
0 "e 2t - 4e l + 3 = O.

Résolution d'équations avec sinus ou cosinus


Fonctions affines par morceaux

0' Signal Résoudre dans Ji l'équation cos (1 - ~) = 0 et repré-


Soil le signal ,~ défini sur [0, 5] par le graphique ci- senter ses SolUlions par des points du cercle trigonomé-
après. trique.

Chap. 2 : Fonctions d'une variable réelle 85


~ .. Détermination de limites

Résoudre dans l'intervalle [0, 5;] l'équation


Œ!l. Avec une fonction polynôme
Déterminer lim f(x) et lim f(x) dans chacun des
l - sin 3r = 0 et représenter ses solutions par des points X~- CIO ' .t~+ :J;

du cercle trigonométrique. cas suivants:


a) f(x) =- 3x 2 + 4x + 1;
b) f(x) = - x3 + x + 1.
1° Déterminer les nombres réels constants cr ell.P. avec
cr > 0 el 0 !S; !.p :s;;; 'TT, tels que, pour tout nombre réel t,
Œ!1 . Avec une fonction rationnelle
cos 3t + si n 3t = a cos (31 - o,p). Déterminer les limites ((Il ~ et en +00 de la fonction
2° Résoudre dans IR l'équation cos 31 + sin 31 = - 1. définie su r ] ~, + oo[ par:
a) f(t) = i..±...!.. ; b) g(l) = _1_ ;
~ .... Enclume et marlec1U 31 - 1 31 - 1

,2 + 1
Lors de l'élude du choc d'un marteau sur ljne enclume c) 11(1) = --.
munie d'un système d'amortisseurs, on est amené à 31 - 1
considérer l'expression
f(l) = 50,7 cos (15,61) + 2,6 ,in (15,61).
~ •• Avec une fonction rationnelle
Résoudre dans l'intervalle [0, 1]. à /0-2 près, l'équa- Déterminer les limites en - 2 et en 2 de la fonction
tion f(I) = O. définie sur]- 2, 2[ par:
On rappelle que les solutions de l'équation tan x = tan a
sont de la forme x = a + Ii:rr, k étant un nombre entier
f(I) = ',+ 3.
1- - 4
relatif quelconque.
~ • Avec un logarithme
Déterminer les limites en 0 et en + 00 de la fonction f
définie sur ]0, + oo[ par:
Études de signe: où il faut résoudre une inéquation
a) f(l) = 1 + ln 1;
b) f(l) = 1 +.!!!..!.
1
~ * Avec un logarithme
Étudier le signe de 1 + ln t lorsque t varie dans l'inter~
§ . Avec un logarithme
valle ]0, + 00[. Déterminer les limites en 0 et en + co de la fonction f
définie sur ]0, + oo[ par f(x) = ~ + ln x.
~ • Avec un polynôme (et une exponentielle) Indication: Pour la limite en 0, mettre t en facteur
Étudier le signe de (- x 2 + 2r)e - x lorsque x varie dans f(x).
dans li.
§ . Avec un logarithme ,.
@) •Avec une exponentielle Déterminer les limites en 0 et en + 00 de la fonction f
définie sur ]0, +<x[ par f(x) = 3.\2 - ln x.
Étudier le signe de ef - 1 lorsque x varie dans R.
Indicalion: Mettre x 2 en facteur dans f(x) pour déter-
ŒB •Avec une e)(ponentielle miner la limite en + 00 ,

Étudier le signe de 3e- t - 1 lorsque t varie dans R. ~ •• Avec une exponentielle


Déterminer les limites en -00 et en +00 de la fonction
~ ••• Avec un cosinus fdéfinie sur IR par:

Étudier le signe de cos (t + ~) lorsque t varie dans l'in- a) f(l) = et + e- t ;


tervalle [0, 2.,,]. b) f(I) = 1 + 1 + et.

86
1
Pour le b), on mettra le numérateur de f'(x) sous forme
~ _. Avec une exponentielle
d'un produit de deux facteurs du premier degré.
Déterminer les limites en -~ et en + 00 de la fonction f
définie sur IR par f(x) = eX - 3x.
IndicatÎon : Mettre e'" en facteur dans f(x) poUf déterminer la -\' Iî cv:. b 1/'
limite en + 00. ~ • Fonctions circulaires et puissance
Déterminer la dérivée des fonctions suivantes:
~ *. Avec une e"ponentieJle
Déterminer le s limite ~ en -co et en + 00 de la fonction
a) f définie sur R par f(t) = cos (3t + 3)-
f définie sur R par f(x) = (x 2 - 2x)e'. b) f définie sur R par f(l) = sin 2 t .
• On rappelle que. pour toul enlier posilit 11. lim X'et = Q.
.1:-;.-_ e) f définie sur R par f(x) = c~s2 3x.

~ h(}-- 1ho-
Recherche d'asymptotes
~ • Fonction racine carrée
~ U Deux asymptotes
Délerminer la dérivée de la fonction f définie
SOil f la fonction définie sur ] l ,
2
+ oo[ par: sur ]- oo,~] par f(x) = ,1- 3x + 2.
f(x) = x + 3x + l
x- I
1.. fi Ü;-.)
1 0 Déterminer trois nombres réels constants a, b, c tels ~ •• Fonct.ions logarithme, exponentielle,
que, pour tout nombre réel x de ] l, + 00[. et pUIssance
] 0 FonctioflS Jogarithm~ ~t puissana.
f(x) = ax + b + x ~ r
Déterminer la dérivée des fonctions sui vantes:
2° En déduire que la courbe représentative C de f a) f définie sur ]0, + oo[ par f(x) = x ln x.
admet une asymptote oblique D dont on donnera une
équation. b ) f définie sur ]0, +oo[ par f(t) = I~ '.
3° Étudier la position de C par rapport à 0 sur J'inter- c) f définie sur ]0, + oo[ par f(x) = (In x)'-
valle]l, +00[.
d) f définie sur ] -~, +oo[ par f(t) = ln (2t + 3).
4° La courbe C admet-elle une autre asymptote? Si oui,
en donner une équation. 2° FOflcti01lS ~xpoll~lTli~Jl~ ~I puissa"c~.
Déterminer la dérivée des fonctions sl.\ivantes:
a) f définie sur R par f(x) = 2, - e-'.
Calcul de dérivées b) f définie sur R par f(t) = te'.
~ • Fonctions polynômes et puissance c) f définie sur R par f(x) = x,.
e'
Déterminer la dérivée des fonctions polynômes sui- d ) f définie sur R par f(l) = eU'J.
vantes: e) f définie sur ]0, + œ[ par f(x) eX + 1r
= eX _
a) f définie sur R par f(x) = ~x3 + ~x2 + 4.
b) f définie sur R par f(t) = (- 3t + 1)2

~ • Fonctions rationnelles et puissance


êj" Dé,:vifdes ~onctions :i,Ua~res réci-
proques et des fonctions hyperboliques
Délerminer la dérivée des fonctions rationnelles sui- Déterminer la dérivée des fonctions su ivantes définies
vantes: sur l'intervalle 1 donné:
a) f. définie s ur ]- 00, 3[ par f(l) = 3t - 7 , a) f définie sur [- l , 1] par f(x) =' x MeCOS x.
-t+ 3
bl! définie sur [- l, 1] par f(x) = x Arcsin x.
« + 1)2
b) f définie sur R par f(x) = ; .
x- + x + 1 c) f défin ie sur R par f(x) = Arctan 2<.

Chap. 2 : Fonctions d'une variable réelle 87

1
lecture de propriétés d'une fonction à partir de
sa représentation graphique A

~ -- Coefiicients directeurs de tangentes


La figure ci-des!lous donne la courbe représentative «,
d'une fonction f définie et dérivable s ur l'intervalle
-t
[0,5] dans le plan muni du repère o rthonormal
(0 J,j). - 1

Fig. 67

J OUt ili ser le graphique pour déterminer les nombres


rée ls f(O), f(I). 1'( 1).
2° Résoudre graphiquement sur [ - 1,2] les inéquation s
B sui vantes:
a) f'(x) > O.
b) f'(x) '" O.
3° Dresser le tableau de variation dt: la fonction f sur
l'intervalle [ - 1,2].
----- ---- -- --'-- - ----
: D: 4° On suppose que f(x) est de la forme suivante:
}
f(x) = (/X 3 + bx + l'.
o 2 3 5 À l'aide des valeurs mi ses en évidence à la question J O
calculer les troi s nombres réels a, b et c.
Fig. 66 5° Utiliser l'expression de f(x) obtenue au 4° pour
résoudre sur [- 1, 2) l'équation f(x) = O.
On précise qu'au point A de coordonnées (Q, 4) la tan- Vérifier le~ résultats sur le graphique.
gente à la courbe CC est parallèle à l'axe des abscisses,
qu'au point B de coordonnées (2, 3) la tangente est la
droite (BE), E étant le point de coordonnées (Q, 5), et
qu'au point D de coordonnées (3, 1) la tangente est la ~ .,.'" j(x) est à préciser
droite (AD).
Le plan est muni du repère orthonormal (0; T,J) (unité
Déterminer les coefficients directeurs respectifs des
de longue ur 2 cm). Soit f la fonction numérique défi-
troi s tangentes précédentes; en déduire les numbres
nie sur l'intervalle 1 = [- J, 3], dont on donne 1..
réels /'(0), 1'(2), 1'(3). courbe représentative Cf: sur la figure 68. On précise
qu'aux points A et B la tangente est parallèle à 1'~lxe
des abscisses.
@] .. I().,) est il préciser 10 Donner le tableau de varÎation de f.
Le plan est muni du repère orthogonal (0 :T,T) (un i- 2° Déduire de la représentation graph ique ce qu 'i l
tés: 2 cm sur l'axe des absçisses et 1 cm sur l'axe des ex iste trois nombres réels de l'intervalle 1 tels que
ordonnées). Soit f la fonction définie sur l' intervalle f(x) = O.
[- 1, 2] dont on donne la courbe représentative «; sur Donner la valeu r approchée de chacun de ces trois
la figure. nombres réels à 10- 1 près par défaul.
On précise qu'au point A de coordonnées (- 1,2) et 3° À l'aide du graphique, résoudre dans J l' inéquation:
qu'au point B de coordonnées (l, - 2) la tangente est
parallèle à l'axe des abscisses. f(x) '" - 1.

88
)' O n admettra que le fro ttement est minimal lorsque la
r ____ 1 A_ ______ __ _ _____ _ longueur AB + BC + CD de la secti on intéri eure est
minim ale.
1 a) Écri re ( en fonctio n de A.
0

-1 b) Montrer que la longueur g(K) du conto ur intérieur


:3 x de la sect ion s'ex pri me en fonction de ft par :

g(li) = 2/i + 2~' où li > O.


c) Étudier le sens de variation de la fonction g. sur l' in-
tervalle ]0. + 0::[. et dresser son tableau de variation,
2° Déduire de ce qui pr6cède les valeur!i de ft et de e
permettant d ' obtenir le froll ement minimal.

8
Fig. 68

4° On admet maintenant que J est défini e sur J' inter- ~ ** Puissance max imale
valle [- 1,3] par J(x) = (U 3 + bx 2 + ex + d, où a, b,
c, d sont quatre constantes rée lles. On considère le ci rcuit ci-dessous dans leque l E et r
sont des constantes et R est variable (R > 0).
Utili ser les données de la fi gure pour déte rmÎner les
quatre nombres réels a, b, c, d. La pui ssance P di ssipée dan s Je rés istor de résistance R
est:
5° À l'aide d ' une calcul atrice programm able et de l'ex- RE 2
press io n de J(x) obtenue <lU 4°, re mplir le l able;:lu sui -
P = (R + r)-.,'
vant dans lequel o n fe ra fi gurer des valeurs approchées
Déterminer, en fo ncti on de E el r, la valeur de R pour
arro nd ies à 10- 2 ,
laquelle la pui ssance e:st maximale, ainsi que ~e tte puis-
2,SO 2.8 1 2.82 2.83 2.84 2.85 sance max imale.
t f:., 1

1
f:X) l 2,86 2.87 2.88 2,89 2.90
E
r

En déduire un encadre ment d ' mnplilUde 10- 2 de la


R
plus grande des sol uLio ns positi ves de l' équatio n
f (x) = O.

Recherche d'extremum
Fig. 70
~ .. Le bon écoulement
On veUI , avant constructio n, rendre minimal Je frotte-
ment d ' un fluid e conlre les parois d ' un canal ouvert, de
section intérieure rectan gul aire A8 C O. L'aire de la
@] *** Avec une fo nction circulaire
sectio n intérieure de ce canal doit être de 0,5 m 2. O n
J OSoil g la fonctio n défini e sur [O,~] par :
dés igne par " la hauteur et par 1 la large ur (en m) de
cette sectio n intéri eure. g(6) = sin 26.
A D a) Étudier les variatio ns de g,
b) Construire la courbe représent ative r de g dans le
1 plan muni du repè re orthonormal (0; T.T), unité

+-,
h 4 cm,

r Application .- un rectangle A8 C O est inscrit dans un


8 c F;g.69 de mi -ce rcle de centre 0, de diamètre [I J] et de rayon

Chap. 2 : Fonctions d\me variable réelle 89


1,_ _ _ _ _
R = 4,5 cm comme J'indique la figure 71. e désigne De cene relalÎon et des relations entre les coordonnées
de M, déduire une relation entre X et Y.
une mesure en radians de l'angle (OB, OC), et on sup-
pose que: 0 ~ e ~~. C'est l'équation de 'll dans (1; T.J).
Vérifier que la fonction F définie sur [-~, ~] par:
y= F(X) est impaire. En déduire le centre de symétrie
de la courbe 'lt.

4 0 Démontrer que l'équation f(x) = 0 admet une 501u-


. unique
tlon . -"0 d ans [ - 2'
1 2IJ .

À l'aide d'une calculalrice, donner un encadrement


o d'amplitude 10- 2 de xo.
_ On peUl sauter la question 3°.
Fig. 71
Donner en fonction de e l'aire du rectangle ASCO.
Déterminer la valeur de e pour laquelle J'aire du rec-
tangle ASCO est maximale. Quelles sont alors les
dimensions de ce rectangle?
~ •• Fonction rationnelle et asymptotes
On considère la fonction f définie sur j'intervalle
H, +",[ par
Étude des variations d'une fonction et tracé de sa f(x) ~ 2, - 3 + lx: r
courbe représentative
§] .... Fonction polynôme, symétrie, résolution Soit <€ sa courbe représentative dans un repère ortho-
approchée d'une équation gonal (O;T,J) (unités graphiques: 2 cm en abscisse el
1 cm en ordonnée).

Soit f la fonction définie sur [ -1, ~] par: } O Calculer

xde]-!2'
la dérivée f' de f et montrer que, pour tOlll
+",[•
f(x) ~ x 3 - 6.<2 + 9x + 1
f'(x) ~ 8(x + 2)(x - 1)
et ~ sa courbe représentative dans le plan muni d'un
(lx + 1)2
repère oTlhogonal (0; T,J), unités: 1 cm pour 1 sur
l'axe des abscisses, 1 cm pour 2 sur l'axe des ordon- En déduire le sens de variation de f sur
. . de f .
]-1.,2 +oo[ el le
nées. tab 1eau de varIation
} O Étudjer les variations de f. 2° Déterminer la limile de f en -! et en + 00.
r Construire la courbe représentative ~ après avoir Compléter le tableau de variation en y portant ces
déterminé, à l'aide d'une calculatrice, les coordonnées limites.
de quelques points. 3° Montrer que la droite ~ d'équation)' = 2x - 3 est
3° On se propose de montrer que le point 1 (2, 3) est une asymplote de '€.
centre de symétrie de «5.
Étudier la position de <€ par rapport à 2lliorsque x varie
Pour cela, il suffit de montrer que dans le repère
(1 ;f,J) '€ est la courbe représentati ve d'une fonction dans H, +",[
impaire. Précisez l'équation de l'autre asymptote de «5.
R~cht!Tch~ d'ull~ iqualioll de «5 dans (l; T.!). 4 0 Recopier el compléter le tableau de valeurs suivant
Soit M un point quelconque du plan; on note (x, y) les dans lequel les valeurs approchées éventueUes seront
coordonnées de M dans (0 ;11) el (X, Y) celies du arrondies à 10- 2 .
même point M dans le nouveau repère (1; T,J).
Déduire de l'égalité 6M = Qi + lM des relations
entre:c el X d'une part, y et Y d'autre part.
M esl un point de la courbe CC si et seulement si
-" ~ f(x). 50 Tracer CC et ses asymptotes dans le repère donné.

90
6 0 On considère l'équation f(x) = 10, où l'inconnue x Quelle est la valeur approchée de Xo que l'on peut IÎre
sur le graphique?
appartient à ]-~, +00[.
Déterminer par la méthode de votre choix un encadre·
a) Déterminer graphiqueme nt le nombre et le signe ment de xo d'amplitude 0,001.
des solutions de cetle éq uation.
b) Vérifier ce résultat par le calcul et en déduire la
~ -** Fonction exponentielle et équation
valeur approchée de ces solutions arrondie à 10- 2.
Soit f la fonction numérique définie sur [0, +co[ par:
[(x) = - x + 2 + ~.
eX
@] *u Fonction logarithme et équation On appelle ~ la courbe représentative de f dans le plan
muni d' un repère orthonormal (0 ;T,J) (unité gra-
Soit F la fonction définie sur ]0, +co[ par: phique: 2 cm).
F{x) = ln x + (In x)2 - 2t. A.l° a) Déterminer hm f(x).
X-++t»
A.Le but d~ cett~ parti~ ~st l'!tlld~ des \"Oria/iolls d'IOle b) Démontrer que, pour tout x de LO, +00[,
fOllction t!t la construction dt! .m courlN r~prb~ntati\'t!. j'lx) = -I-~.
eX
]0Vérifier que la dérivée de F est définie sur ]0, +co[ c) Déduire du b) que, pour toul x de [0, +CX>[,
j'lx) < O.
par:
1 + 21n x _ 2. d) Étudier les variat ions de la fonction f.
J(x) x r Soit 6. la droite d'équation y = - x + 2.
t r a) Déterminer lim f(x) et lim f(x).
x-?O x-++ oo
a) Montrer que la droÎte 6 est une asymptote de la
courbe ~.
1
1 b.dicalioll: b) Étudier la position de CfJ par rapport à 6.
Pour d~terminer lim f(x). on pourra écrire que, pour c) On désigne par M et N les points de même abs·
1
1 ce
x -++~
cisse x appaflenant respectivement à et Â. On juge
tout nombre réel x strictement positif,
que deux points sont indiscernables sur la figure
f(x) = ~+2 ''ix - 2. lorsque la distance qui les sépare est inférieure à
b) Étudier les variations de la fonction f. 0,5 mm. Pour quels réels x les points M et N sont-i ls
indiscernables?
3 Soit c(; la courbe représentative de f dans le plan
0

muni d'un repère orthonormal (O;T,J) unité: 1 cm.


3 0 a) Soit A, B, C les points de ce d'abscisses respec-
tives 0, 1 et 3. Donner les valeurs exactes de leurs
a) Préciser les asymptotes de '€ et déterminer le ordonnées.
point d'intersection de '€ avec son asymptote paraI· b) Dans le repère (0 ;T,J) tracer la droite 6, placer
lèle à l'axe des abscisses. les points A, B, C, tracer la partie de la courbe C(l
b) Tracer la courbe '(;. correspondant à l'intervalle [0, 6].
B. Le but dt! cettt! partie est la résolution dWls JO, + oo[ B. On considère l'équation E:
de l'équatioll d'illcOlIlIll~ x:
et" =x - 2 où x est un nombre réel.
/fI x + (III xp - 2x = 0, flotü (E). e·
l OF étant la fonction définie au début du problème 1° À l'aide de l'étude précédente, démontrer que
déduire le signe de F'(x) de l'étude des variations de f l'équation E admet dans [0, + co [ une seu le solut ion.
et donner le tableau de variation de F. (On ne cherchera On note a la valeur exacte de cette solution.
pas les limites de F aux bornes de JO, + 00[.) 2 0 Déterminer une équation de la droite 6 tangente à ce
Calculer F(l) et F(e- z) où e est le nombre défini par en B. Calculer XI' abscisse du point d'intersection de Â
lne = 1. avec l'axe des abscisses.
Montrer que l'équation E admet une solution unique, 3 0 Déterminer une équation de la droite (BC). Calculer
xO' dans [e- 2 , Il x 2• abscisse du point d'intersection de (BC) avec l'axe
des abscisses.
2° Tracer la partie de la courbe représentative de F cor-
respondant à l'intervalle [e- 2, 1] dans le plan muni 4 0 Après avoir observé que la solution unique 0: de
d'un repère orthogonal; unités 5 cm sur l'axe· des abs· l'équation E vérifie XI < cr < x 2' donner une va leur
cisses et 1cm sur l'axe des ordonnées. approchée de a. à 10- 2 près par excès.

Chap. 2 : Fonctions d'une variable réelle 91


Détermination de primitives ~ •• Fonctions circulaires
~ ". Fonctions polynômes et puissance Déterminer les primitives des fonctions s ui van te s~

Déterminer les primitives des fom.:tions sllivante~: a) 1 définie sur iii par fIt) ~ sin 3t.

a) f définie sur IR par f(x) = 2x2 - 1\ + 1. h) f définie sur iii par f(l) ~ cos (2t + ~).
b) f définie sur iR par f(x) = x 3 - 2:('2 + x + ~. c) f définie sur iii par fU) ~ - 4 si n (3t + ~).
c) f définie sur iii par f(t) ~ (t - 1)3
d) f définie ~ur IR par f(x) = cos x sin2 x.
d) f définie sur iii par fit) ~ (2t - 1)3

e) f définie sur R par f(x) ~ lx + l)(x 2 + 2x + 3). e) f définie sur 1= [0, ~[par f(x) = sin.,x .
- cos- x
1) 1 définie ,ur 1~ ]0. ~[ par fIt) ~ tan t.
~ •• Fonctions rationnelles
Déterminer les primitive~ des fonctions suivantes:
. , ~ .... A\ec les formules d'fuler
a) f définie su r 1 ~ ]-"'. o[ par f(x) ~ 3x +4 - i.
a) So it f la fonction définie sur IR par J(t) = cos 2 2t.
b) 1 définie sur 1 ~ [ 1. +ro[ par fU) ~ ~3' Après avoir linéari sé jet) à l'aide d'une for mul e
t+
2x - 1 d'Euler, déterminer les primitives sur IR de la fonc-
c) 1 définie sur iii par f(x) ~ , .
tion f.
x- - x + 1

d) 1 définie Sllr iii par f(l) ~ _ t - .


b) Soit 1 la fonc ti on définie sur IR par:
1 + 12 f(t) = sint cos3t.
Ut iliser les formules d'Euler pour transformer Iv) en
~ •• Fonctions rationnelles et puissance somme. Déduire de l'expression obte nue les primitives
de f ,ur iii.
Déterminer les primitives des fonctions suivantes:

a) f définie sur 1 ~ ]- "'. o[ par fU) ~ 6t 2 - ~. ~ •• Fonction racine carrée


t-
Déterminer les primitives des fonc tions su ivan tes:
b) 1 définie sur 1 ~ ]0. +"'[ p,"
a) f est définie sur 1 ~ ]3. + ro[ par fU) ~ ~.
flx) ~ 1 - 1, + l.4 \t - 3
x- x
c) f définie sur 1 ~ ]- 2. 1[ par: b) f définie sur iii par f(x) ~ x .
\X 2 + 1
f()
x
~
~
2<+ 1
~
(x- + x - 2)-
~ •• Fonction e'<ponentielle
d) 1 définie sur iii par fIt) ~ ,31 ,.
(t- + 1)- Déterminer les primitives des fonc tions suiva ntes:
,
a) f définie sur iii par flt) ~ %.
@] .... Fonction rationnelle b) f définie sur iii par flx) ~ e 2 '+3

Soit f la fonction définie su r ]-00, ~[par: c) f définie sur iii par fU) ~ e-'.

_2,..2-x- 1
f(x) - 6'
d) 1 définie sur iii par Ilx) ~ xe"').
4x

1° Déterminer troi s nombres réels a, h, c te ls que, pour §1 .. La bonne primitive


tout nombre réel x de ]-00, ~[, Les deux questions sui va ntes sont indépendantes.
1° Déterminer la primitive F de la fonction j définie
f(x) ~ ax + b + _c_.
4x - 6
sur ]1 , + ro[ par fIt) ~ __1_, - __1_, telle que
U-I)- U+ I)-
2° En déduire les primiti ves de f sur ] - 0:., ~[. F(2) ~ 2.

92
2° Soi! f la fonclion définie sur ]2, +oc[ par §] .-Ù Avec de nouvelles fonctions introduites
en STS
f(x) = 2,1 - &,'.
(x - 2)- Déterminer les primitives des fonc ti ons su ivantes.
-~
a) Déterminer deux nombres I"tels a el b tels que a) f définie sur] - l, 1[ par f(x) = ~.
pour tout nombre réel x de ]2, + 00[, \ 1- ....2

f (x) = " + ---'"---,.


b) f définie sur R par f(x) = -- 3 .
(x - 2)- 1 + x2

b) En déduire la primitive F de f sur ]2. +oo[ tell e


que F(3) = 1.

EXERCICES NON CORRIGÉS


Fonctions en escalier
«Tranche ... dans laquellt E'pRSllliion de Plmpôll
~ • Tarifs postaux St! IroO\.-e le re\fmu R en fonction de R

1 Le tarif d'affranchissement d' une leure expédiée par


O~R ~

12363 < R """ 24312


12363 1 =0
1 = 0,075 Il - 927,24
La Poste dépend de sa masse conformément à cet
243 12<R :s;: 42792 1 - 0.21 11- 4209 ,36
extrait d'un document mis à la di sposition des usagers
4:!792 < R :s;: 69288
f (en mars 2000):
69288<11 '" 112737
1 - 0.3 1 11- 3488.56
1 - 0.4111 - 15417,36
p.,lid ~
20 g 50 8 100g 250 g 500 g 112737 < R ~ 139029 1 - 0.4675 R - 21 899.4
ju~u'à
139029 < R 1 - 0.5275 R - 3024 1.47
Tarif 0,46€ 0.69€ 1.02E 1,75€ 2,44E
Représenter graph iquement la fonct ion qui , à la masse Construire la représentation graphique de la fon ction f:
d'une leure exprimée en grammes et comprise entre 0 R 1--+ f(R) = 1 en la considérant comme définie sur
et 500, associe le tarif d ' affranchi sse ment exprimé en [0, +00[.
euros.
~ •• Signaux
~ . Signaw.
10 qr, étant défini à l' exerc ice 55, représen ter g raphi-
En théorie du sig n~li on utilise diverses fonctions défi -
quement la fonction f définie sur IR par :
nies à partir de l'échelon unité "Il.
10 Représenter graphiquement la fonction ou. défi nie sur f(r) = l "ll(I) - (1- 1)'1L(1- 1).
IR par atL(t) = 1 pou r tout 1 ~ 0,
"ll(I) = ° pour loul 1 < O.
2° Même question avec la fonc tion g défini e sur [O. 3]
par g(l) = (r - 1) "ll(t - 1) - 2(1 - 2) '1L(r - 2).
2° Representer graph iquement la fonction f définie sur
R par f(r) = '1l (1 - 2).
Simplification d'expressions avec logarithme,
3° Représenter graph iquement la fon ction g définie sur exponentielle ou puissance
R par 8(/) = '1l(l) + "ll(1 - 1) - 2"ll(1 - 2).
Simplifier les écritures des express ions suivantes (exer-
cices 58 à 60)
Fonctions affines par morceaux

~ • Impôt sur le revenu §J'


1. L
Pour un couple marié avec deux enfants à charge J'impôt a)e 1n 3 ; b) ln ë' c) e 1 1n3 ; d )e l + 1n2 .
sur le revenu 1 payé en 2002, avant d'éventuelles correc-
tions, a été obtenu à parti r du revenu net imposable R de ~'
2001 suivant les règles fixées par le tableau ci-dessous 1
où l'unité est J' euro. a) 64 ~;
L
h) 641;
L
c) 16<; d) 16 l.

Chap. 2 : Fonctions d'une variable réelle 93


~.
a) ~'27 ; b) 27 3 ; • -'--
c)21n1 ; -'--
d) 41 n2 , a) sin 2r =- l'
b) 2 si n (1 - *l ~ .fi
Résolution d'équations avec logarithme, exponen-
tielle ou puissance
Résoudre dans R l'équation suivante (c'est-à-dire dé-
~ ..
terminer l'e lisemble des nombres réel s t o u x pour les- 2 cos::? 3, - 3 cos 31 - 2 = O.
quels )'éga lité suivante esi vraie) (exercices 61 à 67).

Résoudre dans [ - 'TT, 'lT] l'équation s in 2~ = cos 3x.

a) ln 2x ~ 2; b) ln x ~ - 1.

Études de signe: où il faut résoudre une équation


§J '
(In xl' - 4 ln x +3 ~ O. ~ • Avec un logarithme
Étudier le signe de 1 + ln (3 ~ t) lorsque, varie dans
~. l'intervalle ]-00, 3[.
2 (ln x)::! - 5 ln x + 2 = O.

~.
êJ ** Avec un logarithme
21n (1 - x) ~ ln (x + ·1). Étudier le signe de ln 2x + 1 sur l'ensemble où cette
x~l
express ion est définie.

a) e' = 4; ~ * Avec une exponentielle


c)e 2t - 1 = J' a) Étudier le signe de e' ~ 2 lorsque 1 varie dans IR.
b ) Même question avec 2e 31 - l.

e 2t + e' - 2 = O.
~ * Avec une exponentielle
Étud ier le signe de 1 - e - x lorsque x varie dans R.

a) 2' ~ 3; b)r'~2;

~ ** Avec deux exponentielles


Étuclier le signe de 2e - / - e- 3/ lorsque , varie dans IR.

Résolution d'équations avec sinus ou cosinus


Résoudre dans R l'équation sui vante et représenter ses ~ **** Avec un sinus
solutions par des points du cercle trigonométrique
Étud ier le signe de 2 s in 2, - 1 lorsque 1 varie dans l'in-
(exercices 68 à 7 1).
tervalle suivant:
~.
a)cost= -1.
a) [0, n
2' b)[O, 1T] ;
b) 2 cos (2r + j) = li c) [0, 21T].

94
Détermination de limites ~ •• Avec une fonction polynôme et une fonc-
Pour IIl1UnlÎnu Wle" limill'
tion rationnelle

• On cherche d'abord ;) utili~r Ic~ ~m,"l.:és du paragrJphe Déterminer les limites en - ~ et en +00 de la fonction
B.2.
f définie sur] - ~, + cc[ par:
• LoN.Jue ces émincés ne permettem pa'> <k cllm:lure
awc les fonction .. In et e,p. l'" utili-.e les résultais du
f(l) =- 41 +1 2
paragraphe B.4 .. aprts une tram.ftlrmatic," d'élTiture 21 + r
(développement ou f;U:ltlrisati,m). Ce.. dernier.. r6ultab
figurent dans le ... formulaire:>. de BTS. ~ •• Avec un logarithme

Déterminer les limites en 0 et en + 00 de la fonction f


~ ,. Avec une fonction polynôme définie sur ]0, + oc[ par f(l) = - 1 + + ln 1.t
Déterminer les limÎtes en - 00 et en + 00 de la fonction
f définie sur IR par: ~ U Avec un logarithme
a) f(x) =- x' + IOx - 1.
Déterminer les limites en - ~ et en +00 de la fonction
b) f(r) = - ~13 + 1001 2 f définie sur ]- ~, + oo[ par j(x) = ln (2, + 1).

~ ,. Avec une fonction polynôme


@!] U Avec un losarithme
Déterminer les limites en - 00 et en + 00 de la fonction
f définie sur IR par: Déterminer les lim ites en - 1 et + 00 de la fonction f
définie sur] - l , + co [ par:
a) f(x) = 2,3 - 5.<' + 4.
a) j(x) = : + ~ In( 1 + x)
b) f(t) = l' - 51 + 4. ;

b) f(x) = _
1_ + In( 1 + x).
~ • Avec une fonction rationnelle x+J

Déterminer les limites en - 00 et en - 1 de la fonction


f définie sur ]-00, -I[ par f(t) = - 21
@!l U Avec une exponentielle
1 + f Déterminer la limite en + co de la fonction f définie sur
~ .. Avec une fonction rationnelle
R par:
a) f(x) = (- x + 1le' ;
Déterminer les limites en 2 et en + 00 de la fonction f b) j(x) = (-x + l)e2.<;
2 +1+'
définie sur ]2, +oo[ par f(l) =- ,3t ~ c) f(x) = (-x - 2)e - ';
1- - 1- 2
d) f(t) = (- 21 - 0,4)e- 21 ;
~ ,. Avec une fonction rationnelle e) f(x) = 2<e - 2.< ;
1) f(x) = ( 1 + x)' e- '.
Déterminer les limites en 1 et en + 00 de la fonction f • Pour C), dl. e), f) utiliser les résultats du paragraphe B. 4.
définie sur ]1, + oo[ par f(x) = x' +x
- 5 du cours.
x-I

~ • Avec une fonction rationnelle ~ U Avec une exponentielle (suite)


Déterminer les limites en - 00 el en + 00 de la fonction Déterminer la limite en - CQ et en + 00 de la fonction f
f définie sur R par f(x) = ,- x+5 . définie sur IR par:
x +x +2
a) f(x) = (1 - x) eX + 1;

~ •• Avec une fonction rationnelle b) f(x) = 2e-' (1


, + x + x').
c) f(x) = xe' +~ +x;
Déterminer les limites en et en -2 de la fonction
- 00
2 d) f(x) = (x + 1)e-2x .
f définie sur ]-00, -2[ par f(t) = - 21 +,3
(1 + 2)- • On utilisera tes risultats du paragraphe B. 4. du cours.

Chap. 2 : Fonctions d'une variable réelle 95


~ .... Où on démontre un résultat du cours r Soit o:e la courbe représentative de f dans un repère
orthonormal (0 ;f,T) (unité: 1 cm).
1° Étudier les variations de la fonction f définie sur a) Montrer que la droite 0) d'équation y = x + 1 est
]0, + oc[ par f(l) = ln , - ,'i. une asymptote de la courbe '(:.
2° En déduire q~e, pour tout nombre réel t strictement b) Étudier la position de «i par rapport à ~I.
positif,ln t < \ /. 3° Vérifier les résultats du r sur l'écran d'une calcula-
3° De l'inégalité obtenue au ~ o. déduire que, pour lout trice graphique.
nombre réel t tel que t ;;:, 1.
~ •• Fonction exponentielle et Asymptotes
o :G l!!..i < ~
r /1 SOil f la fonction numérique de la variable réelle t défi-
4 ° En utilisant un théorème concernant limites et inéga· nie sur IR par:
lités, en déduire que lim l!!....! = O.
I-+ +QÇ t fU) = e' - 2
et + 1
On désigne par «; la courbe représentative de la fonc-
tion f dans le plan rapporté à un repère orthonormal
Recherche d'asymptotes (0 ;T.J) (unité: 2 cm).
Déterminer les limite s de f aux bornes de son en-
~ • As}mptotes parallèles aux axes de coor-
semble de définition.
données
Préc iser les asymptotes de la courbe CC.
Écrire une équation de chacune des éventue lles asymp-
totes parallèles aux axes de coordonnées de la cou rbe
représentative de f dans le plan muni d'un repère ~ .. Où la courbe coupe l'asymptote
(0:T,TJ, On désigne par f la fonction numérique de la variable
]-I,+ <>o [ .... R réelle x définie sur IR par:
1°f: -x+2
(x ~ """"X"+). f(x) = ~e2' - ~ex - x.

On désigne par ~ sa courbe représentative dans un


repère orthonorma l (0; T.J) du plan; unité: 2 CIn.
1° Déterminer la limite de f(x) quand x tend vers + 00,
en éc rivant f(x) sous la forme:

~ .. Deux asymptotes dont une oblique J(x) = e2'(~ - ~ e-" - , ,,- 2,).
Soit f la fonction définie sur ]2, + oc[ par: 2° Trouver la limite de f(x) quand x tend vers -00.

Déterminer la limite de f(x) + x quand x tend vers - 00 .


ft') =" ,
+ 3',+ 4
- Interpréter graphiquement ce rés ultat.
1° Déterminer troi s nombres rée ls li, b, (' tels que pour 3° Étudier la position de <c par rapport à la dro ite q.o
tout nombre réelr de ]2, + 00[. d 'équation y = - x. On précisera en particu li er les
ft') = (1/ + b + _c_. coordonnées du point commun à ~ et à 2tI.
, - 2
f admet
2° En déduire que la courbe représentative de
une asymptote oblique dont on donnera une équation.
3° La courbe représentative de f admet-elle une autre
Calcul de dérivées
asymptote? Si oui, en donner une équation.
Pour chacun des exercices 97 à 104, on peUl vérifier

~ U Position de la courbe par rapport à une


asymptote
1 le ftsultat avec une calculatrice équipée d'un logiciel de
calcul formel.

~ * Fonctions polynômes
Soit f la fonction numérique de la variable réelle x défi-
Déterminer la dérivée des fonclions suivantes:
nie sur ]0, + "'[ par: f(x) =x + 1- ln (1 + ~).
a) f définie sur R par ft') = 2,2 - 5' + 7:
1° Déterminer les limites de f aux bornes de son
ensemble de définition.
b) f définie sur R par f(l) = (4, - 2) (- , + 1).

96
~ - Fonctions polynômes et puissances /1041- Fonction exponentielle
Déterminer la dérivée des fo nctions su ivantes: Détermi ner la dérivée des fonct ions suivantes:
a)f définie sur li par fCl) = (- 21 + 3)'; a) f détin ie sur IR par /(/) = 2e- t + e 2t ;
b) f définie sur li par f(x) = (x' + 1)'; b) f définie sur li par f(l) = (31 - 2) c';
c) f définie su r li par f(x) = (- ~x' + x - 1)'. c) f définie sur li par f(x) = (x + 1) e- x ;
d) f définie sur IR par f(l) = e- 2t + 1;
~- Fonctions rationnelles e) f définie sur li par f(x) = (x + 1) 2e2x ;

Déterminer la dérivée des fonctions sui van tes: O f définie sur li par f(x) = 1 -x + (x + 1) e-2x .

a) f défin ie sur IR par f(t)


- ,/1-+-r ;
=-
1- + 2

?r 2 +3\'"- 1
bl! définie sur ]-2, 2[ par f(x) = - , .
x~ - 4 Justifier un résultat de dérivée obtenu avec une
calculatrice
11001- Fonctions rationnelles et puissances
Déterminer la dérivée des fonction s suivantes: 11051- Avec un logiciel de calcul formel
(31 - 2)' Justifier par un calcul détaillé l'expression de J'(x), qu i
a) f définie sur li par f(l) = , ;
1-+21+2 a été obtenue avec une calculatrice équipée d'un logi-
_?\,"2 +x+ 1 ciel de calc ul formel.
b)fdéfiniesur]I,+ oo[parf(x)= - ,;
(x - 1)- a) Pour tout x de li, f(x) = (2, - 3)2,
c)f définie sur ] - 00, 3 [ par f(l) = (, ~ 3t j'(x) = 4(2.< - 3) ;
b) Pour tout x de] 0, + ~ l, f(x) = 2, _ 4"
, 4 12 x- X"
f (x) = - .J + x4;
~- Fonctions circulaires et puissance
3r2-?\'"-]
c) Pour tout x de] - 2, + ~ [, f(x) = ' - ,
Déterminer la déri\'ée des fonctions suivantes: . x+2
a) f définie sur li par fU) = 3 si n (21 + ~)-
f'(x) = 3.,1 + 12x,- 3;
(x + 2)-
b) f définie sur li par f(l) = sin 21 + cos 31. d) Pour tout x de ]0, + ~ [, f(x) = l + Inx,
x x
c) f définie sur li par f(t) = 4 si n' (21 - '})- j'Ix) =_I n;,,;
,-
d) f définie sur li par f(") = - 3 cos' ("x). e) Pour tout x de] 0, + ~l, f(x) = (x + 1) Inx - x,
J'(x) = ~ + In x.
1102 1- Fonction racine carrée o Pour tou t x de li, f(x) = xe',
j'(x) = ( 1 + x)e".
Déterminer la déri vée des fonctions suivantes:
g) Pourtout x de li, f(x) = (2, + I)e - X,
a) f définie sur ] - 00, ~] par f(") =, 3x + 5 ; j'(x) = (- 2, + I)e- '.

b) f définie sur li par fI') = ,'" + 1 + 3.

1103 1Fonction logarithme lecture de propriétés d'une fonction


Déterminer la dérivée des fonct ions suivantes: sur un graphique

a) f défin ie sur ]0, + oo[ par f(l) = , 2 ln t;

b) f définie sur ]-1, +"'[ par f(l) = t! + ~ ln ( l + 1) ; 11061-- Sans calculatrice


. In (1 .;: x) On considère une fonction f définie sur l- 4, 3] . on
c)fdéfillle sur]- I, +oo[par f(x) = - - - ;
1 + .,1 note r sa dérivée; il l'aide de la représentation gra-
d)f définie sur ]- l , 3 [ par f(x) = ln , 3 - x . phique ~ de la fonction f donnée ci-dessous dans un
-,+ 2 repère orthonormal (unité graphique J cm), répondre

Chap. 2 : Fonctions d'une variable rée lle 97


aux. q~lestions suivantes avec la préc ision permise par Dresser le tableau de variation de f.
le dessin. JO a) Résoudre graphiquement l'inéquat ion f(x) ~ O.
b) Déterminer graphiquement le nombre de solu-
tions de chacune des équations suivantes:
f (x) =- i. f(x) = -! et f(x) = ~.

On considère la fonction
f défi nie sur lR dont la
courbe représentative
Fig. 72 dans un repère ortho-
1° Déterminer le !:o igne de f(x) suivan t les valeurs de x. normal est donnée par la
justifier brièvement votre réponse. figure 74.
2° Donner le tableau de variation de f, en déduire les
solutions de l'inéquation f'(x) > O.
3° Résoudre 1'6quation f(x) = 2, puis l'inéquation
f(x) > 2.
4° Donner le coefficient directeur de la tangente à la
courbe au point d'abscisse - l , sachant qu'elle passe
par le point de coordonnées (0, 3). En déduire J'(-I).

Parmi les tro is courbes suivantes, quelle est la seu le qui


11071" Fonction inconnue soit susceptible de représenter la fonction dérivée de f?
(On explicitera le choix fai t).
So it f la fonct ion défi nie et dérivable sur IR, dont la
courbe représentative, dans le plan muni d'un repère y
orthonorma l (0; T,) est la courbe Cci-dessous:
y
A
4
o

Fig. 75

Fig. 73

10 Sa~hant que la courbe C admet la droite D, d'équa- Fig. 77


tion y = - 2, pour asymptote en -00 et l'axe des abs-
cisses pour asymptote en + cc, déterm in er:
lim f(x) et Iim f(x).
x -t -ot x-t+ ::o
11091 •• Trois fonctions candidates
pour une dérivée
2° La courhe C admet aux seuls po ints A(1,4) et
On connaît une partie des représentations graphiques
B(4, -1) une tangente parall èle à l' axe des abscisses.
de trois fonctions polynômes du troisième degré
À l'aide du graphique et des renseignements fournis
x 1-+ cu·3 + bx 2 + ex + d, à coefficients réels, données
sur la courbe C, déterminer le sens de variation de f et
par les figures 78, 79 et 80, notées Ft, F2. F,.
préciser le signe de sa dérivée f'.

98
y )'
D,
D,

o 4xO 4x

Fig. 78 Fig. 79 Fig. 80

L'une des trois fom:tions précédentes a pOUI fonction


b
c -1

dérivée une fonction f du second degré dont la repré-


sentation graphique est donnée par la figure 81.

)'
Fig. 82

2 0 En utili sant le 1 0 et en remarquant que la courbe 'C


passe par le point A( - l, - 1), déterminer les nombres
1"6e15 (1. b, c, d.

Fig. 81
111 ••• Où on compose les fonctions

Le plan est rapporté à un repère orthonormal.


1 0 Quelle est celle des trois fonctions FI' F:l ou F) qui
a pour dérivée f? Sur le graphique ci-après, la courbe CC représente une
(La réponse devra être soigneusement justifiée.) fonction f définie et dérivable sur l' inter va lle [- ~ ,4].
On nOiera F cette fonction. Que reprisente F pour f1 On p1"6cise que:
2° Montrer que f est définie sur IR par: - la courbe <€ passe par les points A, D, E, F, G ct J de
[(x) = x' - 4x + 3. coordonnées respectives (2, ~), (l, j), (3,1), (-1.0),
JO Montrer que F est définie sur IR par: (4, ~) el (0,1);
x3
F(x) = 3" - 2x- + 3x + 1.
?
- la droite (AB) est tangente en A à la courbe <t: et le
Donner Je tableau de variation de F. point B a pour coordonnées (1; ,0);
- les tangentes à la courbe <G aux poinls D et E sont
paral1èles à l'axe des abscisses.

111°1 •• Les coefficients démasqués


7 D
La courbe C de la figure 82 est la courbe représentative ""~'<>.-- -----~-------------- G
J
dans le plan muni du repère orthonormal (0 ;T.J) de la _, ________ A
fonction f définie sur] - 1[ par:
+________
00 ,

J ____ __ ~----~...!::L
/(1) = al + b + _c_,
r +d
où 0, b. c, d sont quatre nombres réels que l'on se pro-
8
pose de déterminer.
2 3 11 4
1° On admet que les droites DI et Dl sont les asymp-
"3
totes de C. Déduire du graphique une équation de cha-
cune des asymptotes DI et D 2 de C. Fig. 83

Chap. 2 : Fonctions d'une variable réelle 99


1° Sans fournir de justifications, indiquer: 50 Do nner. pour ceue valeur de x, une valeur numé-
a) les va le urs de f'( 1) et de j'(1); rique de V et une va leur numérique de la hauteur" cor-
re~ pondante.
b) les solut ions. sur j' intervalle [-~ , 4]. des inéqua-
tions f(x) > ° fex) '" 1 ;
• L'ai~ d'un trapèze est donnée par la formule !lui vante :
(8 + b) x h.
c) les soluti on", sur l"intervalle [-~, 4]. de l' inéqua- 2
tion j'cx) '" O. • Le volume du prisme droit est donné par la formule !>ui-
\'anle: fi x loù 'J'est l' aire de la base Cil la longueur du
2° 011 note g la fonction définie sur l'intervalle }i. 4] prhme.
par 81x) = ln [Jlx)].

Dresser le tableau de variation de la fonct ion f sur l'i n-


terva lle ]-i, 4]. Recherche d'extremums

~ .... Impédance minimale


ô .. \tJlume maximal
A. Étude d'/lIIe fOI/Cliol/
On I..'onsidère la foncti on f définie sur [0, 10J par :
---i"-----R_~ ~ C

f(.') = - .,A - 20.,3 + 1 ooox + 10 000. Fig. 85


J OCalculer f'(x) et vérifier que, pour tout x de [0.10] : L'impédance d ' un circuit comportant en série un résis-
J'(x) = 4(5 - xlix + 10!'. tor de r6 islanl..'e R ohms. une bobi ne d ' inductance L
r En dédu ire les variations de f sur l' intervall e henrys et de résbta nce pmtiquement nulle, un conden-
[0, 10). sateur de capac ité C farads est donnée par:

B. OptimisatiulI
Z = ~R' + (Lw - dJ'
On veut réali ser un e enceinte vitrée. Les con traintes
où west la pul sation du couran t ahernatif qui traverse
techn iqu es permettent d'envi sager un pri sme droit à
le circuit. (L, R, C sont donc trois nombres réel s posi-
ossature métallique, dont la section est lin trapèze Îso-
tifs.)
(.;èle (vo ir le sché mn ci-dessous). On donn e les lon-
glleurs sui vantes, exprimées en mètres: Étudier les variations de la fonction f définie par :
BF = 25. flo. +œ[ --> R
AD = DC = CB = 10, l wt---+Z.
DH = h.
Pour quelle valeur de w J'impédance Z est-e lle min i-
AB = 10 + 2x (x est compri s entre 0 et 10).
male?
H
Déterminer en fonction de R cette valeur minimale.

ô .. W:Jlume maximal
D Une benne a la forme d ' un pris me droit dont la base est
un trapèze isocè le AS C O.

·,.----'Dr7 c
ij Fig. 84
A B
10 Exprimer" en fonction de x.
r Calculer l' ai re 9'(x) du trapèze, pui s le volume 'V(x)
Fig. 86 Fig. 87
de l' ence inte.
La lo ngueur du côté CD est variable. Les au tres dimen-
3° Vérifier que 'V"(x) = 625 x f(x). sio ns sont fi xes et indiquées sur la figure 86 (l'unité est
4° Déduire de la partie A. la valeur de x rendant V(x) le mètre).
maximal , en admettant que les fonctions 'V, 'V 2 et font La figure 87 représente la base ABCO du pri sme . On
le même sens de variation . désigne par x la longueur CH où H est le projeté or tho-

100
gonal de B sur CD. On se propose de déterminer x de Tracer la courbe représentative de g dans ce repère.
façon que la benne ait un volume maximal.
3° À quel fIge la capaci té pulmonaire est-elle maxi-
1° Calculer en fon ction de x I"aire 9'(x) du trapèze iso- male? Quelle est cette capacité maximale?
cèle ABCD, puis le volume 'V(x) de la be nne.
4° Déterminer graphiquement l'intervalle de temps
2° On considère la fonction numérique f défi ni e sur durant lequel la capacité pulmonaire reste supérieure
o u égale il 5 L.
[0, I[ par I(x) = (x + 1) J I - xl.
a) Démontrer que J'(x) peut s'éc rire sous la forme:
~ ... Vitesse minimale
f'(x) = 1 ~2.\':!.
\ 1 -x:! L'unité de temps est la seconde, l'unité de longueur est
b) Étudier le sens de variation de f (on ne demande le mètre.
pas d'étude de limüe). À l'instant t = 0 on lance un container à partÎr d'un
avion. On cherche à déterminer l'i nstant où la norme
3° a) Exprimer V(x) il l'aide de f(x). du vecteur vitesse du centre de gravité du contai ner est
b) Pour quelle valeur de x le volume de la benne est- minimale pour pouvoir déclencher l'ouverture du para-
il maximal? chute.
c) Quel est alors le vo lume de la benne el quelle est O n admet qu'à chaq ue instant' de la chute du container
~

la mesure en degrés de l' angle CB H ? précédant l'ouverture du parachute, le carré de la


norme de ce vecteur vitesse est J(t) où f est la fonction
défin ie sur[O, +IXl( p,lf:
~ •••• Aire maximale f(l) = 400 (31.- 0.4' - 12.- 0.2' + 6).

J OSoit d un no mbre réel strictement positif, et f la 1° Culculer f(O), déterminer lim f(l).
l --+ +:>;
fonction définie sur] - d, d [ par f{x) = x \ li:! - x~ r Étudier les varialions de f.
Étudier les variations de f.
y Soil" la fonction défin ie sur [0, +1Xl[ par:
r Déterminer J' ai re ma:<imale d'lm rectangle dont
les som mets appartiennent à un même cercle de d ia-
h(l) = ,1J(i).
mètre d. Étudier les variations de la fonction h.
4° En déduire, à 10- 2 près, par défaut l' instant,o JXJur
~ .. Capacité pulmonaire maximale lequel h(t) est minimum, c'est-à-di re l'instant 10 où le
vecteur vit esse du centre de gravité du container a une
A. Soit f la fonction définie su r [10, 100] par: norme minimale.
f(r) = ln 1 - 2 Déterminer celle vitesse minimale à 10- 2 près par
1
1° Calculer /'(1). défaut.

2° Démontrer que J'(t) est positIve sur l'intervalle


[10, e'] et négative sur l'intervalle le', 100]. Étude des variations d'une fonction et tracé de sa
courbe représentative
3° Dresser le tableau de variation de la fonction f.
~ ... Le tableau de variation est donné
B. On se propose d' e:<primer la capacité pulmonaire de Soit une fonction J, de la vari able réelle x, définie et
J'être humain en fonction de son âge. , représentant
dérivable sur l' inter vall e] 0, + 1Xl(. On note f' sa fonc-
J'âge en an nées et g(t) la capacité pulmonaire en litres, tion dérivée et C sa courbe représentative dans le plan
on admet que sur l'intervall e [10, 100] on a rapporté au repère orthonormal (0; T,).
8(1) = 110 f(l), c'est-il-dire 8(1) = 110 (ln 1 - 2) La fonclio n f a pour tableau de variation:
1
, 0 2 +00
1° Calculer la capaci té pulmonaire à 10 ans, 15 ans,
30 ans, 60 ans. +00 5

2° On munit le plan d'un repère ort hogonal (on prendra


en abscisse: 2 cm pour 10 ans et en o rdonnée: 3 cm
fl:r)
~/ 1
pour 1 L).

Chap. 2 : Fonctions d'une variable réelle 101


1° a) Recopier et compléter: b) Dessiner cette ouverture à l'échelle 1/20 (ç'est-à-
lim f(x) ~ el lim [(x) ~ ... dire dans un repère d'unité graphique 5 cm, repré-
X --t 0 A --t +,.,
senter la fonct ion f).
b) Donner un intervalle sur lequel la fonction J est r Dans la suite, on admet que le contour de l'ou-
décroissante. verture a été réalisé en utilisant la courbe représen-
c) La fonction f admet-elle ~ur ] 0, + oo[ un maxi- tative de la fonction définie sur [- 1, 1] par
mum? Si oui. préciser la valeur de ce maximum. f(x) ~ 2,5(1 - x').
d) La fonction J admet-elle sur] 0, + oo[ un mini- On veut étud ier les dimensions maximales des meubles
mum? Si oui, préciser la valeur de minimum. pouvant passer dans cette ouverture.
2° La courbe C admet deu," asymptotes. Pour chacune a) Calculer la hauteur maximale li d'une armoire de
d'elles, donner une équation. 1 m de profondeur et de 2,5 m de large qui passerait
3°0n sait de plus que f(l) ~ 2 el 1'(1) ~ - 2. de justesse, comme l'indique la figure 89.
Dans le plan rapponé au repère (0 ;i,J) d'unité gra- b) Une armoire de 2 m de hauteur, de 90 cm de pro-
phique 2 cm: fondeur et de 2,5 m de large peut-elle passer?
a) Situer le point A de la courbe C d'abscisse 1.
b) Construire la tangente T à la courbe C en A.
c) Donner une allure possible de la courbe C.

11191 ••• Pour faire passer l'armoire


On se propose de réaliser une ouvenure arrondje dans
un mur dont le contour a la forme: d'un arc de parabole.
La hauteur maximale est de 2,5 m et la largeur à la base
est de 2 m (figure 88).
1° 0n considère un repère orthonormal (O;T./) dont
l'origine 0 est le milieu de la base de l'ouverture, le
vecteur T est horizontal et le vecteur l
est vertical,
l'unité est le mètre (figure 88).
Dans ce repère, le contour de l 'ouvert~re est la courbe
Fig. 89
représentative d'une fonction polynôme du second 'Profondeur ,;
degré définie pour tout x de l'intervalle [- l, 1] par
J(x) = (U 2 + bx + c, dans laquelle a, b et c sont trois c) Déterminer en fonction de la profondeur p d'une
constantes réelles. armoire de 2,5 m de largeur, sa hauteur maximale"
a) En utilisant les valeurs de J(O) et 1(1), que l'on lui permettant de passer.
peut déduire des hypothèses, et la parité de J, que
l'on peut déduire de la symétrie du projet, ou la 11201." Raccordement parabolique au sommet
valeur de f(- 1), déterminer les coefficients (l, b et c. d 'une côte

de pente
.,.,E de 21l
N

Fig. 90

2 III La figure 90 représente le profil d'une route au sommet


Fig. 88 d'une coll ine.

102
Pour réaliser ce profil on se propose de mccorder les c) En déduire la valeur de tan a en fonction de x en
deux portions de droites 6.] et 6. 2 par un arc de parabole admettant que:
T] T 2, tangent à 6.] et à 6. 2 , respectivement en T] et T 2. tan (Œ _ ~) = tan Œ - tan ~
Le plan de la figure est muni du repère orthonormal 1 +tana tan~
(0 J,J) d'axes (Ox) et (Oy), l'unité est le mètre. r On cons idère la fonc ti on f définie sur l' intervalle
Les deux droites 6.\ et 6. 2 étant données et se coupant ]0, lO[ par f(x) = /2T .
en 0, le but de l'exe rc ice est de déterminer une éq ua· X + 2,2
tion de l'arc de parabole, ain si que les coordonnées du a) Étudier les variations de cette fonctio n.
sommet S et des points de contact T I et T 2 dans le b) En remarquant que f(x) = tan a, en déduire la
repère (0 J,Tl. valeur de x pour laquelle l'ang le a est maximal.
En consultant la rég lemen tation on est condu it à cher- CaJculer CI (à 1° près par défaut).
cher une équat ion de l'arc T] T2 de la forme:

Y=-3'~+bx+c*
où b et c sont deux nombres réels qu'on se propose de
déterminer dans ce qui suit.
La droite .6.] ' de pente 2 % a pou r éq uation y = 0,021 l .lm
dans le repère (0 ;T.), la droite .6. 2- de pente 4 %, a
pour équat ion)' = - O,04x. ** Ii
]0 a) Écrire une éq uation (El) dont J'abscisse de TI est • lm
solution.
M
b) Écrire une équatio n (E 2) dont j'abscisse de T 2 est
solution. x :A
2° a) Écrire une relation entre b et c, condition néces- Fig. 91
saire et suffisante pour que l' éq uatio n (E\) admette
une solution double (ce qui est équi valent à dire que
6.] est tan ge nte à la parabole).
b) Écrire une relation entre b et c conditj on néces- 11221 -- Triangle dIa ire minimale
saire et suffi sante pour q ue l'équation (~) admette
une solution double. Dans le quart de plan (Ary), ABC D est un carré de côté
c) De a) et b) déduire les valeurs de b et c. 4cm.
Une droi te d, passan t par le point C, coupe les demi-
3° Déterminer les coordonnées du som met S de la para-
droites [Ax) en M ct [Ay) en N.
bole et des point s TI et T 2'

- Le coefficient de x 2 dépend de la. catégorie de 13 route el est y


fi'lé de façon à ménager une visibi lité suffisante à l'ap-
proche du sommet. N
d
-- Une pente de /1 % correspond à un coeffic ient directeur de
...iL ou - ...!!... suivant le cas.
100 100

DI-_""""
~ ** Le meilleur angle de vision
Une ouverture BC de 1,2 m de hauteur est pratiquée
dans un mur vertical AC à 1 m au-dessus du ni veau du
A B M x
sol qui est horizontal. Un poin t M est situé à la dis-
Fig. 92
tance x du pied du mur. On appelle a l'angle sous
leq uel on voit l' ouverture depuis ce point M.
~
Dans la suite, on pose: x = AM.
1° a) Exprimer tan AM B en fonction de x. 1° Calculer, en fonction de x, la longueur AN.
~

b) Ex.primer tan AMC en fonct ion de x. 2° Calculer, en fonction de x, l' aire du triangle AMN.

Chap. 2 : Fonctions d'une variable réelle 103


3 0 Si o n appelle J(x) l'aire calc ul ée ci-dessus (en cm2) c} Dresser le tableau de variatio n de la fonction g sur
?r2 l'intervall e ] l , 6 ] en donnant les just ifications
on trouve: j(x) =--=---.
x - 4 nécessaires.
a) Étudier, sur l'intervalle [5, JO], les variations de d) Déterm iner f'(4) ; en déduire g'(4 ).
la fonction f· 20 Tracer la courbe r ai nsi que son asymptote et la tan-
b) Tracer la courbe représen tati ve de 1. On prendra gente au point d'abscisse 4.
un repère orthogonal (o;T.f) avec, comme unités
graphiques: 1 c m par unité sur l'axe des abscisses, 5 F
1 cm pour 5 unités sur l'axe des ordonnées.
4 0 Déduire de l'étude précédente lu positio n du po int M
4
pour laquelle l'a ire du triangle AMN est minimale.

1123 1* Deux asymptotes 3

On considère la fonctio n J définie su r ]2, + oo[ par:


2 -
!(I) =" +
l
4 - "

O~=~~~~~~I ~E
Soit <e sa courbe représentative dans un repère (0; T,f)
du plan.
10 Déterminer hm J(t) et Iim jet).
1-+2 1-++00 2 3 4 5 6
Fig. 93
En déduire les éq uations des asymptotes Dl et O 2 à ~.
2 0 a) Calculer J'( t) où f' désigne la foncti on dérivée
premiè.re de f. 11251 ** Fonction rationnelle, coût total,
h) Construire le tableau de variatio n de 1. coût unitaire
3 Construire dans le même repère (O;i.f), <€, Dl et
0 Une entre pri se fabrique des obj ets. Si x désigne le
O2 (un ité choisie: 1 cm). nombre d'objets fabriqués, le coût de production, en
euros, de ces x objets est:
1124!... On connaÎt l'inverse de la fonction .. C(x) = 0,1 x' + 100x + 36000.
sans calculatrice .. A.l° Lorsque l' entrepri se ne produit rien, e ll e a cepen-
dant des frais fixes. Quel en est le montant ?
On considère une fonction f définie et dérivable sur
r Quel est le coût de product ion de 1 200 objets?
l'intervalle [1,6].
3 0 Quel est le coût de productio n par objellorsque l'en-
Sa courbe représentative <e dans un repère orthogonal
treprise fabrique 1 200 objets? Ce coût est appelé le
est donnée ci-après.
coût unitaire moyen pour 1 200 obj ets fabriqués .
La courbe '€ passe par les points A( l , 0), B(2, 1),
4 0 On note f(x) le coCIt unitaire moyen, en euros, pour
D (4, 4) et E(6, 1).'
x objets fabriqués.
Les tangentes à la courbe aux points A et D son t paral-
Dé montrer que : !(x) = 0,1 x + 100 + 36000.
lèles à l'axe des abscisses. x
La tangente à la courbe ~ au point E passe par le poi nt B. Po ur l'étude de la fonction f, on considère que x est
F(5,5). un réel de l'intervalle [100, 2oooj.
A. ucture graphique 1 0 Démontrer que, pour tout x de [100, 2000]
Par lec tuœ graphique, résoudre l'équalion j(x) o (x - 6(0) (x + 6(0)
f'(x) = .
et donner le signe de f(x) sur l' intervalle [1,6 J. 10x'
B. ÉflIde de f'im'erse de faf()flctioll f
r Étudier le signe de f'(x) sur l' intervalle LI 00,2000]
On désigne par g la fonct ion défin ie sur l'intervalle
et en déduire le sens de variation de f.
]1, 6 [ par g(x) = }(x) et r sa courbe représentati ve
3" Reproduire et compléter le tableau de valeurs
dans un repère orthonormal d' unité graphi que 2 cm. suivant :
l ' a) Calculer 8(2), 8(4) et 8(6).
b) Déterminer la limite de g(x) quand x tend vers 1.
Que peut-on en déduire pour la courbe r ?

104
4° Tracer la courbe représentative CC de la fonction f Soit f la fonction définie sur [0, 'li] par:
dans le plan muni d'un repère o rthogonal en prenant
f(l) = 1 + cos 21.
pour unilés graphiques : en abscisses : 1 ('01 pour
200 objets et en ordonnées: 2,5 cm pour 100 euros. } O ÉlUdier ses variations.
ZO Construire sa courbe représentative.
C.Dans cette partie, on suppose que le nombre d'objets
que l'entreprise peut fabriquer e~l compris entre 100 et
2000. 11281 •• Un sinus
1° Combien doit-elle fabriquer d'objets pour que le Le plan eM muni du repère orthonormal (0; T.l) (unité
coût unitaire moyen soit minimal? graphique: 4 cm).
2° Chaque objet est ve ndu 250 euros et toute la pro- 1° Soit f la fonction définie sur [0, 'li] par:
duction est écoulée .
j(t) = sin (21 _ 2;).
a) Constnlire sur le graphique précédent la droite 8
d'équation y = 250 et déterminer graphiquement les Construire la courbe représentative <€ de f.
points d'intersection de <e
et .6.. 2° Résoudre. pour t élément de [0, 'li]. l'équation:
b) Sur chacun des intervalles
f(t) = ,2

[100, 300J, [300, 1200J, [1200, 2000J,
indiquer si l'entreprise est bénéficiaire. Interpréter graph iquement les solutions de cette équation.

11261 ·" L'épaisseur du trait de crayon 11291 " Résolution d'équation


Le plan est muni du repère orthogonal (0 J.l); on Le but de cet exercice est de résoudre dans IR l'équation
prend pour unités: 1 ('m sur l'axe des abscisses et (E) : sin t =~.
1,5 cm sur l'axe des ordonnées. } ° a) Tracer rapidement et sans explications les courbes
Soit f la fonction définie sur l'intervalle] - l, +oc[ par représentatives des fonctions f et g définies sur IR
f(x) = x + 4 ___
(x
4_.
+ 1]2
f(t) = sin 1 et g(t) = 1·
b) En déduire la résolution graph ique de l'équation
1° Montrer que, pour tout nom~re réel x de ] - 1, + 00[, (E).
f'(x) = 1 + _8_. ZO a) Démontrer que l'équation (E) a une solution évi-
(x + 1)3 dente.
Étudier les variations de f. b) Démontrer que si (E) a une solution stri ~tement
positive to' alors - to est aussi solution de (E).
r Étudier les limites de f en - 1 et +00. Montrer que
e) Démontrer que ~i (E) a une solution strictement
la courbe représentative C de f admet deux asymptotes
positive to> alors to :!5; 2.
dont J'une est la droite D d'équation)' = x + 4.
3° a) Étudier le sens de variation de la fonction lE défi-
3° Représenter la courbe C et ses asy mptotes. (On uti- nie sur [0, 'TT] par lEU) = si n t - ~.
li sera une feuille de papie.r millimétré).
b) En déduire, en précisant le théorème utilisé. que
4° a) On désigne par L et L' les points d'abscisses (E) a une solution unique 10 dans l'intervalle ]0, 'li[.
>..(>.. > 0) situés respectivement sur C et D. Déter-
c) Déterminer, à l'aide d'une calculatrice, une valeur
miner, en fonction de >.., la distance LL'. Le résultat
approchée de 10 arrondie à IO-:!.
sera exprimé en millimètres.
b) Déterminer le plus petit entier (l positif tel que, 4° Déduire des questions 2° et 3° l'ensemble des solu-
pour >.. ~ a, la distance LL' soit inférieure il 0,5 mm tions de (E).
(c'est-à-dire que l'on ne puisse plus dj stinguer les
tracés de C et D dès que l'épaisseur du trait a plus de
0,5 mm). Avec un logarithme

11301. Logarithme et acoustique


!127j •• Un cosinus A. Étude d~s varialiolls d',It!(!!ollctioll
Le 'plan est muni du repère orthonormal (0; T,J) (un ité On considère la fonction f définie sur l'intervalle
graphique; 3 cm). [0,5 ; 25] par; f(x) = 8,68 Inx + 93,28.

Chap. 2 : Fonctions d'une variable réelle 105


On appelle ~ sa courbe repr6se ntative. 5° On admet que J'équation !(t) = 0 a deux solutions:
1° a) Calculer j'ex). Oet a.
h) Étud ier le sig ne de f'(x) sur l'intervalle Vérifier que a appartient à l'intervalle
[0,5;25].
] -0,72; -0,7 1[.
c) Dresser le tableau de variati on de la fonction f sur
l'intervalle [0,5 ; 25 ].
2° Reproduire et compléter le tableau de valeurs numé· 11321 •• Tracé de courbe
riques suivant, en faisant figurer les valeurs arrondies à On considère la fonction f définie sur ]0, +co[ par:
l'entier le plus proche.
f(t) ~ (In t)2

On appelle <€ la courbe représe ntative de f dans un


repère orthonormal du plan.
3° Le plan est muni d'un repère orthogonal. Pour le t ° Quelle est la limite de f(t) lorsque t tend vers a?
tracé, on prendra 1 cm pour 2 unités, en abscisses et en Que faut-il en déduire pour la courbe '€?
ordonnées. De plus, on graduera l'axe des ordonnées à
r Donner la limite de tU) en l'infini.
partir de 86.
Tracer la courbe cg. 3° Montrer que la dérivée de f est définie, pour tout x
de ]0, _[, par :
B. Applicatiml tl l'acoustique j'(t) ~ 2.!!!..!.
Quand l'oreille d'une personne normale est soumise à t
une press ion acoustique x, exprimée en bars, l' in tens ité En déduire le sens de variation de f.
sonore, exprim6e en décibels, du bruit responsable de 4° Dresser le tableau de variation de f.
cetle pression est donnée par: f(x) ~ 8,681nx + 93,28.
5° Tracer la courbe ce (un ité graphique: 2 cm).
1° Déterminer l'intensi té sonore. en décibels, corres-
pondant 1:1. une pression acoustique de 14 bars:
a) graphiquement, en fa isant apparaitre les construc- 11331 ••• Recherche d'une fonction. résolution
tions utiles sur le graphique de la partie A j approchée d'une équation
b) par le calcu l. US deux pllrIies du problème pell\'enl ;rre frairies
2° Une personne normale ne peut supporter un bruit sipariment.
supérieur il 120 décibels. A.Exploitation d'un graphique
Déterminer la pression, en bars, que l'oreille de la per- On considère la fonction g définie sur] 0, + !XI l, dont la
sonne subit si ell e est soumise à une intens ité sonore de représentat ion graphique CG, obtenue sur l'écran d'une
120 décibels: calculatrice, est donnée sur la figure ci-dessous.
a) gmphiquement, en faisant apparaître les construc- JO -
r

1
tions utiles sur le graphiq ue de la partie A j
b) en résolvant par le calcul l' équation f(x) ~ 120. 9 -
8

~ •• Résolution d'équation
7 I -
6 ,. .- .- r- -
Soit la fonction numérique! définie sur l'intervalle i
]- l, 0] par f(t) ~ ln (1 - t 2 ) - t. 5 - 1- - -
On désigne par ~ la courbe représentative de f dans le 4
plan rapporté à un repère orthonormal (unité gra-
phique: 10 cm). 3
1° Déterminer la limite de f en - 1. Que peut-on en
déduire pour la courbe <g ?
2 ~ .- l 1---
â
2° Étudier les variations de la fonction f.
o \
3° Donner une équation de la tangente 'l'à la courbe C(J
au point orig ine du repère. -1
_ i'->-- l .i { ~ r jj
4° Tracer 'Tet <G. Fig. 94

106
On précise que la courbe <C ne coupe l'axe des abs- f(.)
x
cisses qu'en deux points et qu'elle admet l'axe des
9,15
ordonnées et la droite 6. qui est parallèle à l'axe des
9,16
abscisses comme asymptotes:
9, 17
I. À partir de cette représe ntati on graphique: 9,18
1 ° Déterminer: 9.19
a) La limite de g(x) lorsq ue x tend vers 0; 9.20
b) La limite de g(x) lo rsque x tend vers l'infini. 9.21

2 ° Dresser un tabl eau donnant le signe de g(x) lorsque 9,22


x déc rit !' inter va lle]O, +00 [. 9,23
> 9,24
II.0n admet que g(x) = (Lr + b~' + C où a, b et (' sont
9,25
X"
trois nombres réels.
1° En calculant la limite de a.~ +
bx + C lorsque x
x2 Avec une exponentielle
tend vers l'i nfini, montrer que a = 1.
2° Lire g( t ) et g(3) sur Je graphique et en dédu ire un 1'341·· Tracé de courbe avec une fonction
système de deu x équat ions permettan t d'obtenir b el c. exponentielle
3° Résoudre ce système et exprimer g(x) en remplaçant On considère la fonction définie sur IR par:
a, b et c par leurs valeurs. f(x) =x +3
eX
On note C sa courbe représentative dans le repère
B. Étlld~ d'Im~ fonction
orthonormal (0; i,) (u nité graphique: 2 cm).
I. On considère la fonction J définie sur] 0, + 0: L par l Os) Déterminer la limite de J(x) quand x tend vers
f(x) = - ;l. - 4 ln x + x. - ex;. pu is la li mite de J(x) quand x tend vers + co.
x
1° a) En mettant x en fuc teu r dans l'expression de J(x), (On rappelle que lim ~ = + co).
.'C--++o:>x
montrer que la limite de J (x) lorsque x tend vers
b) Que peut-on en déduire pour la courbe C?
+ 00 est égale h + co.
2° Démontrer que, pour tout x de IR,
b ) En mettant ~ en facteur daM j'expression de f(x),
montrer que la limite de f(x) lorsque x tend vers 0 est
J'(x) =- x - 2 .
e'
égale à - "'. (On rappelle que lim (x ln x) = 0). 3° Donner le tableau de variation de f.
, .... 0
4° Tracer la courbe C pour x appartenant à l'intervalle
r a) Calculer f'(x) et montrer que f'(x) = g(x). [- 3, 5].
b) Utilise r les résultats de la panie A pour en dédui-
re le tableau de variation de f.
11351 •• Courbe et asymptote
c) Calculer les valeurs exactes de f(l) et f(3).
On cons idère la fonction numérique f définie sur IR par :
II En utilisant le tableau de variat ion de J,justifier que /(I)=I-e 31 - 3
l'équation f(x) = 0, et sa courbe représentative ~ dans un repère orthogo-
1° a) n'admet pas de solu tion dans l'intervalle ]0. 3 [ ; nal (unités graphiques: 5 cm en abscisse. 10 cm en
b) admet une solution unique, notée xo_ dans "inter- ordonnée).
v;tlle [3 , 10] ; 1 0 Étudie r les limites de la fonction f en + 00 et en - co.
c) n'admet pas de sol uti o n dan s l'intervalle 2° Montrer que la courbe CC admet une asymptote
]10, +", [. obl ique C2b dont on donnera une équation. Préciser la
2° Compléter le tableau sui vant, après l'avoir reproduit, pos ition de ~ par rapport ?t la droite !$.
et en déduire un encadrement d'amplitude 10 - 2 de xo. 3° a) Déterminer la fonction dérivée J' de la fonct ion f.
b) Ré soudre l' équati on, d'inconnue rée lle f,
0" donllera les l'Gleurs arrorulies dt! J(x) au mil/ièmt!. J'(t) = 0: on donnera la valeur exacte de la solut ion
puis sa valeu r arrond ie au centième.

Chap. 2 : Fonctions d'une variable réelle 107


c) Éludier le sens de varialion de la fonclion f et éla- b) Délerminer lim f(x) .
........ - ...
blir son tableilu de variiltion.
d) Détermjner une éq uation de la langellle cr à la eo
c) Montrer que la droite est asymptote à '€ quand
courbe CC en son point d'abscis,>e 1. x tend vers - 00.
Étudier la position de la courbe par rappon à son
e) Tracer les droites ~ et cr et la courbe <t dans le asymptote.
repère donné.
2° a) Résoudre l'inéquation: 2 - eX > O.
b) Calculer j'lx).
t 136 1 ••• Lecture graphique c) Établir le tableau de variation de f.
Le repère (0 ;i,T) est orthonormal (unité 2 cm). (on calculera la va leur exacte du ma"imum)
. La courbe <G ci-dessous est la courbe représentative de 3° Déterminer une équation de la tangente à 'G au point
la fonction f définie sur] - 00, + 00 [ par: d'abscisse O.
f(x) = 2< + 2 - e'. Quel résultat retrouve-t-on ainsi?
La droile 9) a pour équalion: y = 2x + 2. 4° On se propose de déterminer un encadrement de 13
Le poin! A a pour coordonnées (0, 1), le poin! B (-l, 0). d'amplitude 0, l.
On se propose dans ce problème : Compléter le tableau suivant:
- d'étudier graphiquement certaines propriélés de f, (on donnera les valeurs à 0,1 près).
- de justifier par le calcul l'é lude des propriétés de f et
le tracé de ~. t,;" 1 1,5 1 1.6 1 1.7 1
1.8 1,9

A. Ét/lÛ~ graphique
1° a) Préciser f(O). En déduire l'encadrement demandé.
b) Délerminer une équation de la droite (AB).
c) La droite (AB) est la tangente à la courbe ~ en A-
Préci ser j'CO). 11371 ... Lecture graphique
2° Justifier l'affirmation s uiv~tnte: l'équation f(x) =0 et résolution approchée d'une équation
possède deu" solulions a el f3 (a < 13).
A. Exploitation d·1/11 graphique ~t d'u" tab/~Oll de
Par lecture graphique, donner un encadrement de cha-
\'oriatioll pourltuûiu l~ signe d'lln~ ~xprt!Ss jolJ.
cune de ces solutions par deu" enliers consécutifs.
La courbe ce ci-dessous est la représentation graphique
de la fonction LI définie sur l'ensemble des nombres
réel s IR par u(x) = e- x.
La droite 6. est la tangente à la courbe '€ au point
A(O, 1) e! elle passe par le poin! B( 1. 0).
3

x
1

-3
j o 2
Fig. 95 1

- -1

B. ÉII/d. d. f
1° a) Vérifier que, pour tout x non nul,
f(x) = 2 + x(2- :)
, - 2 1
Déterminer alors lim f(x).
" ...... +'"
Fig. 96

108
où a et b sont deux: ,
1° Monlrer que la droite 6. a pour équation constantes réelles qu' on 6
y= -x+ 1. se propose de détermi- '8 '
r On pose, pour tout réel x ; ner. Le choix d'une telle ,,
g(x) = lI(x) - (-x + 1) = e-·' + x - 1. fonction a été fait par ,,
a) En utilisant le graphique, préciser la position rela- Gustave Eiffe l pour opti- ,,
miser les contraintes. ,,
tive de 'G et 6., puis le ~igne de g(x) sur IR. ,,
1° a) Déterminer la
b) À l'aide du tableau de variation de la fonction g ,,
donné ci-dessous, retrouver le signe de g(x).
constante li en utili- ,,
sant le fait que <€ 2( ,,
passe par le point A de
.t -~ o +~
coordonnées (0,62).
b) Déterminer ulle
Variatiun" de g ,,
o valeur approchée de h ,
arrondie à 10- -t en
B. Éf/ld~ ~t repriul/tatioll graphique d'ilne fom.:tion ulilisant Je faÎt que CC
,,
Soit f la fonction définie sur IR p~lr passe p..1r le point B de ,,
f(.~) = (x - 2) ... + x. coordonnées (309,6). ,,
On appelle r sa représentatjon graphique dans un 2° Dans celte question ,,
,,
repère orthonormal (0; r,I)
d'unité graphique 2 cm. on admet que, pour tout
,,
1° Donner, sans justilication, les limites de f en + 00 et x de [0,309],
f(x) = 62e - 0 .0076'. ,,
en -o::.. ,
\'
r a) Calculer, en justifiant les calculs, la limite en - 00 a) Déter miner, à un
o
de f(x) - x. mètre près, la lon-
Que peut-on déduire pour la dro ite 9:1 d'équation gueur du côté de la Fig. 97
v=xetlacourbef? section carrée de la Tour Eiffel à 100 mètres d'alti-
b) ttudier le signe de f{x) - x sur IR. tude.
Préciser la position relative de la droite 9> et de la b) Déterminer, à un mètre près, l'altitude à laquelle
courbe r. la secti on est un carré de 50 mètres de côté.
3° a) Vérifier que pour tout réel x. on a :
f'(.l) = el x g(x), où f' désigne la fonction dérivée
de f.
b) En déduire le ,igne de f'(x).
c) Préci ser le sens de variation de f.
4 0 a) Calculer f( 1) et f(2).
b) Justifier l'ex:istence d'un unique réel n, apparte-
nant à l'intervalle ]1, 2[ tel que J(a) = O.
c) Déterminer un encadrement de a d'amplitude 0,1.
5° Tracer la droite 9:1, tangente à
et la courbe r.
r au point d'abscisse °
11381-- La Tour Eiffel, vue de profil.
La Tour Eiffel repose sur une base carrée de J 24 mètres
de côté. Une secrion quelconque par un plan parallèle au
plan de la base est un carré. À 309 mètres d'altitude la
plate forme est un carré de 12 mètres de côté.
Sur la figure on a dessiné la section de la Tour Eiffel par
un plan de symétrie parallèle à l'un des côtés du carré de
la base. La courbe CG (en trait plein) de la figure est la
courbe représentative dans un repère orthonormal
(0; T,Tl de la fonction f définie sur [0,309] par
f(x) = a<"'·

Chap. 2 : Fonctions d'une variable réelle 109


(1391 """. Les bénéfices réalisés par une maÎson représentative <€ dans le plan rapporté à un repère
d 'édition orthonormal d'unité graphique 1 cm.
A. Étl/de d'/me/onction 1° Déterminer la limite de la fonction f + 00.
en
On considère la fonction numérique f définie sur l'in- 2° Étudier le sens de variation de la fonction f sur l'in-
tervalle 1 ~ [0 , + oo[ par: tervalle 1.
1 1 3 30 Tracer la courbe ce.
f(x) ~ e-4"+:;: + 4X
el sa courbe représentative <6 dans un repère ortho- B. Étude d~ la tempùatllr~ du local
normal (0; i.J) d'unité graphique 5 enl. La fonction J permet de calculer la température du
l a Déterminer la limite de la fonction f en + 00. loca.l J(1), exprimée en degrés Celsius, en fonction du
temps t, exprimé en heures, écoulé depuis la mise en
2 ° a) Résoudre sur l'intervalle 1 l'inéquation : route du système.
3 . 1
J - e-4'\+2 ~ O. 1° Calculer la température du local lorsque le système
b) Déterminer la fonction dérivée r de la fonc- a fonctionné 1 heure et demie.
tion f ; étudier le signe de f'(x) sur 1. r Calculer le temps, arrondi à la minute, au bout
c) Établir le tableau de variation de la fonction f. duquel le local atteint la température de 19 oc.
3° a) Tracer la courbe '€ puis la droite .6. d'équation
y = ~x; on précisera la tangente à la courbe <G en
5. d ' abSCisse
son pomt . . ° 11411." Ça refroidit!
Soit f la fonct ion de la variable réelle t définie sur
h) Vérifier graphiquement que!l. et ce se coupent en
[0, + oo[ par f(l) ~ (100 + (2 )e-O,51.
un seul point. Lire l'absci sse a. de ce point.
10 Étudier les variations de f.
B. Étude des bén!fias
On admettra que lim t 2 e- 0 ,5t = O.
La fonction f représente Je prix de revient de livres 1--++ GQ
fabriqués par une maison d'édition, x est le nombre de
2° Le plan est rapporté à un repère orthogonal
centaines de livres fabriqués et f(x) leur prix de revient
(0;i.J). Tracer la courbe représentative de f sur l'in-
en milliers d'euros.
tervalle [0, 6[. On prendra les unités graphiques sui-
1° Un livre est vendu 8 euros pièce. On désigne par g(x) vantes: 2 cm sur l'axe des abscisses pour représenter
le bénéfice (en milliers d'euros) réalisé par la \'ente de 1 unité; 1 cm sur l'axe des ordonnées pour représenter
x centaines de livres, c'est-à-dire la différence entre le 10 unités.
prix de \'ente de ces livres et leur prix de revient.
3° L'unité de temps est la minute. La variable temps est
3 1
Vérifier que: g(x) = O,OS.\" - e- '4 x +:z. un réel positif ou nul noté t.
r a) Étudier la fonction g sur l'intervalle 1 et justifier On refroidit un corps ayant une température de 100°
que l'équation g(x) = 0 admet une solution unique centigrades à l'instant t = 0 minute.
sur L La température, en degrés, de ce corps en cours de
b) Montrer que cette solution est le nombre cr défini refroidissement est alors J(1) à chaque instant t.
dans la partie A. Donner un encadrement de a d'am- La température du corps passe de sa valeur initiale
plitude 10- 2 e
100° à 16° en un temps (exprimé en minutes).
Y Quelle est la quantité minimale de livres que doit a) À l'aide de la représentation graphique de la fonc-
vendre l'entreprise pour réaliser des bénéfices? tion J, donner une valeur approchée entière de e.
b) Donner, en le justifiant, un encadrement de e
11401*" Ça chauffe! d'amplitude 10- 1.

Lorsqu'un système de production de pâte à papier fonc-


tionne, il dégage de la chaleur et réchauffe le local dans 11421 •• Exponentielle en biologie
lequel il se trouve. Une étude de la température de ce Lors de tests en vue de la réalisation d'antibiogrammes,
local a été effectuée à partir de lois physiques. on est amené à rechercher la relation existante entre les
diamètres d'inhibition et les CMI correspondantes
A. Étude d'une fon ction
(CMI: Concentration Minimale Inhibitrice).
On con~idère la fonction f définie sur l'intervalle
Pour le Ceftriaxone l'étude expérimentale et théorique
1 ~ [0, + oo [ par f(t) ~ 22 - 4,5e l - 0 .51, et sa courbe
permet de montrer que si l'on appelle)' la CM! expri-

110
mée en J.lglmL - 1 et si l'on appelle x le diamètre d'in- c) Tracer Tet <e dans le repère donné.
hibition exprimé en mm alors pour tout x de l'intervalle 3° À l'aide du graphique, et en faisant apparaître le s
[10,35), Y = (0,96X - 3,72)e 5.9 - O.32<. constructions nécessaires, déterminer à une heure près
On considère la fonction f définie sur [0, +oo[ par: les valeurs de t pour lesquelles il y a 5 milliards de bac-
téries par ml.
f (x) = (0,96x - 3,72)e 5,9 -0,32<.

1° Étudier les variations de la fonction J. 11441 *** Fonction logistique et équipement des
On rappelle que: lim xe-X = O. ménages
x ~ +00

r Étudier le signe de J(x) sur [0, +00[. • On appelle fO/letiol/s logistiquu des fonctions définies
QueUes conséquences peut-on en déduire pour la repré- sur IR par IV) = A CI' où A, B, C sont des cons-
sentation graphique de f ? 1 +Be
3° Tracer la représentation graphique de la fonction f tantes réelles positives.
dans un repère (0 ; f .T). • Ces fonctions sont utilisées en biologie, pour décrire
l'évolution de certaines populations dans un environne-
Unités: 1 cm pour 2 unités sur l'axe des abscisses. 1 cm
ment limité (elle~ furent proposées pour la première fois
pour 10 unités sur l'axe des ordonnées. en 1837 par le biologiste ct mathématicien hollandais
Verhulsl, pour décrire l'é . . olution d'une population à

11431" Culture bactérienne «croissance limitéclt), en psychologie, en économie ..

On étudie l'évolution d'une culture bactérienne en Soit f la fonction définie sur t- 10, 10] par:
fonction du temps. On estime que le nombre de bacté- 10
ries en milliards par ml est donné, à chaque in stant 1
f(x) = 1 + e-x'
(exprimé en heures) par la fonction f définie sur {O, 24] On note '(l la courbe représentative de f dan s le plan
par: f(t) = 2t + 1) e -0,". muni du repère orthonormal (0; ; ,j ).
On note <g la courbe représentative de f dans un repère On pre.ndra comme unité 1 cm sur chaque axe.
orthogonal (unité graphique 0,5 cm pour une heure sur
)0 a) Démontrer que, pour tout nombre réel.r,
l'axe des abscisses, et 1 cm pour un milliard par ml sur
10 e- x
l'axe des ordonnées).
f'(x) = (1 + e "),.
1 ° a) Montrer que la dérivée f' de f est telle que:
r(l) = (1,9 - 0,2t) e-O,". b) Étudier les variations de f sur [- 10, 10].
b) Étudier le signe de 1'(1). r a) Compléter, après l'avoir reproduit, le tableau de
c) Calculer f(O), f(24), f(9,5) ~ 10- ~ près. valeurs suivant. On donnera les valeurs approchées de
d) Dresser le tableau de variation de f. f(x) arrondies à 10- 1 .
r a) Reproduire et compléter le tableau suivant (les 2 3 4 5
résultats seront donnés à 10- 2 près).

t Jill b) On admet que le point 1 de coordonnées (0, 5) est


0 centre de symétrie de la courbe ce. Construire la
2 courbe ~.
4 3° a) Résoudre par le calcul l'équation : f(x) = 9.
6 b) Donner une valeur approchée arrondie à 10- 2 de
8 la solution Cl obtenue en a).
tO e) Placer sur le graphique le point A de la courbe '(S
12 d'abscisse Cl.
16 4° On admet que f(x) représente le nombre de miJljons de
20 foyers équipés d'un bien ménager B, x étant le rang de
24 l'année à partir de 1980. Ainsi f(O) représente le nombre
de millions de foyers équipés fin 1980, f(l) représente le
Que représentef(9,5) pour le phénomè.ne étudié? nombre de millions de foyers équipés fin 1981, f(-I)
b) Calculer le coefficient directeur de la tangente T représente le nombre de millions de foyers équipés fin
à la cou rbe 'lA au point A d'abscisse O. 1979 ..

Chap. 2 : Fonctions d'une variable réelle 111


a} Déterminer quel était le nombre de foyers équipés ) 0 Déterminer lim /(t).
t-++ ~
en 1978. r Étudier les variations de f sur [0, +0:.[.
b) Déterminer en quelle année 9 millions de foyers 3° Constru ire la courbe représentative «; de / dan~ le plan
étaient équipés. muni du repère orthogonal (0; T,7). On prendra comme
de~ léléphone ~
1 L'équipement en cour$ foyers fr.mçais en
portables peut être décri t par une fonction logistique.
unités: 5 cm pour 1 sur l' axe des absci sses et
1 cm pour 100 sur l'axe des ordonnées.
B. Une étude sur le comportement d'organismes vivants
1145\ ••• Fonction logistique et croissance d'une placés dans une enceinte close dont le milieu nutritif est
population dans un environnement limité renouvelé en permanence a condu it à admettre que le
nombre d'individu s à l' instant t, exprimé en heures, est
A. Soit f la fonct ion définie sur [0, +œ[ par: N(I) = f(I), où f est la fonction étudiée au A.
f(l) = 720 . )0 Déterminer le nombre d'individus à l'instant t = O.
1 + e - O,73r+3,88 r Déterminer au bout de combien de temps la popula-
10 Compléter, après J'avoi r reproduit, le tableau de tion initiale aura diminué de moitié.
valeurs suivant dans lequel les valeurs de [(t) seronL
arrondie s à 1 près.
11471••• Exponentielle en mécanique
r Calculer lim
t-+ +~
f(t).
On considère le schéma suivant où la petite poulie
«poulie menante . entraîne l'autre poulie par l'intermé-
1 1(11
diaire d'une courroie.
0 15
2
T
4
6
8
10 •
12
16
18 720 Fig. 98

30 Étudier les variations de f. On démontre que l'intensité de la tension


....
T dan s le
4° Le plan est muni du repère orthogonal (0; T,T). On brin menant se calcule par la formule:
prend comme unités graphiques: 1 cm pou r 1 sur l'axe T = F_e__ 'a
des abscisses el 1 cm pour 50 su r l'axe des ordonnées. e ia - 1
Construire la courbe représentative <g de f.
F est J'intensité de la force tangentielle sur la pou lie
B. /(t) représente le nombre de crustacés planctoniques menante exprimée en déca Newtons. (daN)
dans une culture en laboratoire au bout de t jours. On k est le coefficient de frottement de la courroie sur la
remarque dans le tableau obtenu au A. 1 ° que la popula- jante.
tion semble se stabil iser à partir du 161:: jour à 720. Ce qui a est la mesure en radians de l'arc de contact de la
confirme le résultat du A. 2 ° courroie sur la petite poulie.
Déterminer graphiquement au bout de combien de jours On suppose dans la su ite que:
la population dépasse 500 indi vidu s. On fera figurer les
constructi ons utiles ~ur la figure du A. 3°
F = 10 daN et k = 0,25 = *.
En posant x = ka, l'étude de T en fonction de a mène
If =A
est une fonction logistique arec
720. B = e3.88 el C = 0,73. à l'étude de la fonction:
f(x) = 10~.
11461... Diminution d'une population eX- )

A. Par/je Math ématique


A. Soit la fon ction définie sur LO, +0:.[ par: 1 Q Étudier les variations de la fonction / pour x appar-
f( l) - 440 tenant à l'intervalle ]0, +00[.
1 - 056e 2t ·

112
Calculer la limite de J lorsque x tend vers 0, puis sa
limite lorsque x tend vers + 00.
11501 ••• tquation avec Arcsin
On considère l'équation (E) d'inconnue x:
2° Tracer la courbe représentative C de J dans un
repère orthogonal (O;i.1), unités graphiques: 10 cm A x+ 1
' x = -2-.
rcsm
sur l'axe des abscisses et 0,5 cm sur l'axe des ordon-
nées. On note f la fon ction définie sur [- 1, 1] par:
Mettre en évidence les deux droites asy mptotes de cette f(x) = Arcsin x _ x ; 1.
courbe.
1° Étudier les variations de la fonc tion f.
B. p(lrti~ Mlcaniqllt
2° Démontrer que l'équation (E) n'admet qu 'u ne se ul e
1° Calculer la valeur de T lorsque a = 3 rad (soit envi- solution puis donner un encadrement de cette solution
ron 172°), puis lorsq ue cr = 2,8 rad (soit environ 160°). d'amplitude 0,01.
On donnera la valeur approchée de T avec deux déci-
males. ~ •••• Fonction avec Arccos
2° Mettre en évidence ces valeurs sur le graphique.
On considère la fonction f définie sur [ - 1. 1] par:
En déduire dans quel intervalle varie T lorsque cr varie
f(x) = x Arccos x.
entre 2,8 rad et 3 rad.
1° a) Déterminer la fonction dérivée première j' de la
fonctiun f sur ] - l , 1[.
11481···· Exponentielle et sinus b) Si f" désigne la fonction dérivée seconde de la
Soit la fonction f définie sur [0, 'TT] par: fon ction f sur] - 1, 1 [, montrer que l'on a:
2
J(x) = ~ -.\ sin x. f"(x) = x - ~ .
a) Établir que : cos x- x
sin = "2 si n (* - x} (1 - x 2) , 1 - x 2
En déduire le signe de (cos x - sin x) sur [0, 'TT]. c) Étudier le signe de f ,. el en déduire le tableau de
b) Calculer la dérivée f' de f. variation de j'.
d) Démontrer que la fonction j' s' annule pour une
En déduire les variat ions de J sur [0, 'TT].
unique valeur cr sur ]0, 1[. On donnera de a une
c) Construire la courbe C représentant J dans un
valeur approchée à 0,1 près (ailCUIl~ justification
repère orthogonal (0 ;l',J) (unités: 5 cm en abs-
lI'est dmwrldü pour la détuminatioll d~ L'eUt!
cisses, 10 cm en ordonnées). valt!ilr approchü).
e) Déduire de l'étude précédente le tabl eau de varia-
11491 ···· E>..ponentielle et fonctions circulaires lion de la fonction f et montrer que f admet un
On considère la fonction f définie sur l'intervalle 1: extremum égal:):
1 3;, 3; Jpar
= [- J(x) = e- x (cos x - sin x). \'~.

1° Cal culer la dé ri vée de J, et étudier son signe sur l' in- 2° Tracer la courbe «j représentative de f dan s un
tervalle l. repère orthonormal (0; (,J) d' unité graph ique 5 cm, en
précisant les demi-tangentes aux points d'abscisse - 1
2° Construire le tableau des valeurs numériques de f
et 1.
pour les valeurs suivantes de x:
_ 3'TT. _ . _!!. _!!. O' !!. 3'TT. 'TT' 3'fT
2' 'TT , 2' 4' • 2' 4 ' , 2'
Les valeurs numériques seront arrondies à 0,0 1.
3° Déterminer sur 1 les solutions de l'équation f(x) = O. Détermination de primitives
4° On désigne par <e la courbe représentative de la
Pour la plupart des exercices sui vants, on peut \'~rifier le
fonction f dans un repère orthonormal d' unité gra-
phique 2 cm sur chaque axe.
a) La courbe '€ admet une tangente T en son point
1 r~ sult a t avec une calculatrice ~quipée d'u n logiciel de calcu l
formel.

d'absc isse O.
Donner une équation cartésienne de cette droite T.
11521. Fonctions polynômes
b) En se limitant:) l'intervalle [ - ~, 3:J, construire
Déterminer les primitives des fon ctions suivantes:
a) f définie sur R par f(x) = 3x 2 - 4x + 7 ;
sur un même graphique la courbe '6 et la droite T. b) f définie sur R par f(t) =- 5/ 3 + 3/ 2 + 8.

Chap. 2 : Fonctions d'une variable réelle 113


1153/. Fonctions polynômes et puissa,!ce
Déterminer les primitives des fonclions su ivantes:
a) f définie sur il par f(l) = (1 - 2)' ;
bl f définie sur il par f(x) = 2(2, - 3)3;
c) f définie sur il par f(l) = (31 - 1)3;
dl f définie sur il par f(x) = x(x' + 1)2 Fig. lOI

11541 ·· Lecture graphique


Voici la courbe représentati ve d'une fonct ion f définie
et dérivable sur IR.

Fig. 102

11551·· Fonctions rationnelles


l Déterminer les primitives des fonctions su ivantes:

a) f définie sur li, +"'[ par f(x) = -=-i..;


x- )

b) f définie sur ] -"" H par f(l) = 2~.! 1 ;


c) f définie sur ]-~, +oo[ par
1
f(x) = 2, + 1 - -- .
Fig. 99 2t + 3
1° uClUre graphiqut!
Lire sur le dessin les valeurs entières de f(1), f(3), et 11561•• Fonctions rationnelles et puissances
j'(4). Déterminer les primitives des fonctions suivantes:
Déterminer le signe de j'(2) el de celu i de f(2).
a) f définie sur 1 = l- "', a[ par f(x) = x' - J,

;
2° Ditermillation dt! la fonction
On admet que f est une fonction polynôme du second b) f défin ie sur 1 = ]0, +"'[ par f(x) = 1- J,
x-
- ;;
x
degré donc ql!e, pour tout nombre r~e l x,
f(x) = lU2 + bx + c c) f définie sur ] - "', 3 [ par f(x) = - __1-2 .
(x - 3)
où a, b et c sont des nombres réels.
En utilisant les résultats de la première question, déter-
miner les nombres réels li, b et c. 11571··· Fonctions rationnelles et puissances
3° Primitirt! Déterminer les primitives des fonctions suivantes:
Parmi les courbes repr~sentatives des trois fonctions a) f définie sur [0, + "'[ par fer) = _1- + __1 -2 ;
FI. F2 et F3 ci-dessous, une seule est la courbe repré- 1+1 (1 + 1)
sentative d'une primitive de la fonction f.
b) 1 définie sur il par f(") = ,2t 2;
(x· + 1)
c) 1 défi ni e sur 1 = ]~,
3
+"'[ par IV) = (31 -2 2)·,.
11581••• Fraction rationnelle à décomposer
Soit f la fonction définie sur] - 3, 2 [ par:

Fig. 100
f(x) = 3x' + 4x - 25
x2 + x - 6

114
10 Déterminer trois nombres réels a, h, c tels que, pour 11651 *** Les primitives de la fonction ln
.ou. nombre rée l -' de ]- 3, 2 [:
1 0 Déterminer la dérivée de la fonction définie sur
f(x) = " + _b_ + _c_. ]0, +oo[ par f(x) = x ln x.
x+3 x-2
~o En déduire les primitives de f sur] - 3, 2 [. 20 En déduire les primitives de la fonction ln sur
]0, + " [.
Indication: On remarquera que ln x = (In x + 1) - 1.
11591 * Fonctions circulaires
Déterminer les primitives des fonctions suivantes:
1166J ** Fonction racine carrée
Déterminer les primitives des fonctions suivantes:
a) f définie sur R par fU) = - 3 sin (31 + ;;).
a) f définie su r 1 = ]2, + ro[ par f(l) = ~.
b) f définie sur R par f(l) = 2 cos (21 + ~). \1-2
b) J définie sur 1 = ] - ~4' +"'[ par J(x) = \' 4x
1
+5
.

11601 ** Fonctions circulaires


Déterminer les primitives des fonctions suivantes:
11671 ** Fonction exponentielle
Déterminer les primitives des fonctions suivantes:
a) f définie sur R par f(l) = sin (31 - *). a) J définie sur R par JU) = - e' + 2e- '.
b) f définie sur R par fU) = 3 cos (21 + il. b) J définie sur R par J(x) = e:!x + eX - 1.
c) f définie sur IR par f(r) = e 3t + 2 .
d) f définie sur IR par f(x) = xe1'2 + 1.
11611 ** Quotient de fonctions circulaires
11681 *** Coefficients à trouver
Déterminer les primitÎ\'es de la fonction f définie sur:
DétermÎner deux nombres réels a et b tels que la fonc-
J
- "'2' o[ par f(x) = _1_.
tan x tÎon F: x 1-+ (CLX + b) eXsoit une primitive sur IR de la
fonction f: x ~ (2:r + 1) eX.

11621 ** Fonctions circulaires et puissance 11691 ** La bonne primitive


Déterminer les primitives des fonctions suivnntes: Déterminer la primitive F de la fonction f vérifiant la
condition donnée.
a) f définie sur IR parJ(x) = sin x cos2 x.
a) f définie sur IR par:
b) f définie sur R par f(l) = cos 1 sin 3 1.
JU) = 2 cos (31 + 1) et F(O) = O.
b)f d6finiesurR par J(x) = (- 3x + 1)2e. F(I) = O.
11631 **** Avec les formules d 'Euler
c) J définie sur ]0, +oo[ par f(x) = ~
Déterminer les primitives des fonctions suivantes après
avoir linéarisé f(t).
e. F(4) = 5. '-'

a) f définie sur R par f(l) = cos3 31.


b) f définie sur R par f(l) = sin' 31. 11701 *. La bonne primitive dans Je bon intervalle
c) f définie sur R par fIt) = sin 4 21.
d) f définie sur R par fU) = cos' 21. 10 Soit f la fonction définie sur] -1' + oo[ par:
f(x) = -3_1_.
x+1
11641 *** Avec les formules d'Euler Déterminer la primitive F de f qui s'annule pour x = 5.
Déterminer les primitives des fonctions sui vailles après
0
2 Soit g la fonction définie sur ]-00,- *[
par:
avoir transformé f(x) en somme. g(x) = _1-.
a) f définie sur R par f(x) = sin 3x cos 2t. 3x + 1
b) f définie sur R par f(x) = cos -' cos 3x. Déterminer la primiLive G de g qui s'nnnul e pour:
c) f définie sur R par f(x) = sin 2\' sin x. x = - 3.

Chap. 2 : Fonctions d'une variable réelle 115


/1711 ·· Moment fléchissant en mécanique 11731 •• Coefficients et primitive à trou\'er
On se propose de déterminer le moment fl échi ssant en 1° Déterminer deux. no mbres rée ls fi et b tel s que la
un point M d'une poutre AB de longueur 6 III soumise fonction F définie sur] -~, + oo [ par;
à une charge (figure 103). x est exprimé en mètres.
F(x) = (ax + h) \ lx + 5 soi t une primitive de la fonc-
ti on f définie sur] -~, + cx{ par f(x) = \~.
A M B

li • L,
Déterminer la primiti ve G de f telle que G (~)
r--I
: --,,--x--.jl 6 r = 7.
1

Fig. 103
11741··· Avec de nouvelles fonctions introduites
en STS \ r
To utes les fonction s figurant dans cet exercice sont Déterminer les primilives des fonctio ns sui vantes:
dé finies sur l'intervalle 1 = [Q, 6].
a) f définie sur ] - l , 1[ par f(x) = 3 .
Soil f la fonctio n définie sur 1 par f(x) = - 600x. \ 1 - x2
1° Déterminer la prim itive F de f pour laquelle
F(O) = 3600. b) f défi nie sur] - H[- par f(x) = \ ) - 2 4.;
r Déter miner la primitive G de F pour laquelle
G(O) = O.
c) f définie sur ] - 4,- Hpar f(x) = \ 1 -3 4x",
iL nombu G(x) repristmt~ I~ moment fléchissant au d) f définie sur R par f(x) = --=-1.,.
l + x~
point M. o
e) f défini e sur R par f(x) = ----"-? .
1 + 4..

11721 •• Coefficients et primitive à trou ver


11751"· Coefficients et primitive à trouver \
Soit f la fonction définie sur] - l , +oo[ par :
So it f la fonction définie sur ]0, +cc[ par:
f(x) = x 2 + 2~. ;-
(x + 1)-
f(x) = 2,2 + 3x ~ 2
e Déterminer deux. nombres rée ls a et b tels que pour x( 1 + x )
.o u. x de]- I, +00[. 1° Déter miner deux nombres réels a et b tels que, po ur
'ou' x de ]0, + 00[.
f(x) = a + _b_.
(x + 1)2 f(x) = !'. + ......!!....,.
x 1 +r
r En déduire la primitive F de f sur ]-1, +co[ telle 2° En déduire la primiti ve F de f sur ]0, +co[ telle que
que F(O) = 1. F( I )= 1T.

11 6

Calcul différentiel
3 et intégral

Ce chapitre couvre les deux modules de programme des BTS: calcul différentiel et inté-
grai 1 et calcul différentiel et intégral 2.
Il est conçu pour permettre aux étudiants de consolider et d'approfondir leurs acquis dans
ce domaine et de se familiariser avec des nouveautés qui peuvent, suivant leur formation
antérieure et la spécialité du BTS préparé, concerner le concept d'intégrale ou celui de
développement limité.
Certains paragraphes du cours et certains types d'exercices peuvent être sautés s'ils consti-
tuent des révisions inutiles.
Ce chapitre est essentiel, vu l'importance de ses prolongements en mathématiques et de ses
applications dans les autres sciences.

Dans ce qui suit chaque paragraphe e st précédé d'une grille qui indique
quels groupements il concerne.

Par exemple,

Groupement B x
Groupement C
Groupeml:nt 0
signifie que le paragraphe, ou la séri e d'exercices, ne concerne que le
programme des BTS du groupement B.
En cas de doute, vous pouvez con suit er Je programme officiel de votre
BTS ou demander à votre professeur.

Chap. 3 : Calcul différentiel et intégral 117


A. CALCUL INTÉGRAL Groupement B x
Groupement C x
Gmupement 0 x

1. INTÉGRALE D'UNE FONCTION


DÉRIVABLE SUR UN SEGMENT
a. Définition
Soit f une fonction dérivable sur un intervalle 1 et soit a et b des
nombres de l.
Voir le paragraphe D. J du cha- La fonction f étant dérivable sur l'inter valle l, possède des primitives
pitre 2. sur cet intervalle.
Voir le paragraphe 0.2 du cha- F et G étant deu x primitives de f sur l'intervalle l, nous savons qu'elles
pi tre2. diffèrent d'une constante :
pour tout t de l, F (t) = G (t) + C où C est une constante indépendante de t.
En particulier pour t = b et pour t = Q, nous obtenons:
F(b) = G(b) + C et F(a) = G (a) + C.
Donc, par différence:
F(b) - F (a) = G (b) - G(a).

Ainsi le nombre F(b) - F(a) est indépendant du choix de la primi-


tive de f sur 1; il ne dépend que de la fonction f et des nombres réels
a et b.

Définition
Soit f une fonction dérivable sur un intervalle l, F une primitive de f
sur l, a et b deux ~Iéments de l.
On appelle intégrale de a à b de f le nombre ~el F(b) - F(a).
On note:
f:f{ t) dl se lit _somme de li à b de
fdetdt •.
C
f(l) dt = F(b) - F(a).

a et b sont les bornes dïntég r~ti on .

Remarques
Voir au chapitre 2 le tableau des
primitives des fonct ions usuelles
• Pour calculer f:l(t) dt, nous commençons par déterminer une primi-
(par.tgraphe D. 3). tive F de f avant de calculer F(b) - F(a).
Nous notons ce calcul de la façon suivante:

J: dt = [F(t)l~,
f (l)

[F(I»)! = F(b)- F(a). J:f(t) dt F (b) - F(a).


=

La même JeUre doit figurer deux


fois dans cette écri ture; dans f( ... )
• Dans l'éc riture J: J( t) dt, la variable ( est «muette», ce qui signifie

et dan.:. d ...
que
J"
u
f(l) dt = Jbf(x)
"
<Ix = ...

11 8
b. Exemples

fo34 dl =

3
[4Ilo ' donc
f34 dl = 12.
0

La variable s'appelle ici.t. ·I:(~ +~) = [x~ +~{. dT

I: (~ + ~) = (12 + ~) - (~ + ~) . I: (~ + ~)
donc dT dT = ~.

Ine = I , lnl = O. • J'ldl


1 (
= [ln Ir, l i t
donc J ' QL = lne - ln l, J' QL = 1.
1 (

On n'a pas néce:)sairemenl a =st b. • J'.ldl


2 ('2
= [-1]'( 2'
donc f'.ldl
2 (2
=- 1 + 12' f'.ldl
2 (2
=- 12'
ln3 In3 f'
f
"3
• 1 eXdr = [e·l'JI , donc 1 eXdr = e ln3 - e,

f'
"3
Pour tout nombre r~el strictement 1 eX dx =3- e.
positif a, e Ln .. = a.

·fio __+ 1
1 - dT = [Aret.n
x2
xli fi
0' 0
dt
- - , = Arctan 1 - Aretan 0,
1 + x-
dl' _
fo +i
1 x2 -
'1T

donc JIo sin 1 dl = -


,12
!.- + 1.

c. Cas particulier
F(a) - F(a) = O. Si b = (/, alors r f(t) dl = O.

2. INTERPRÉTATION GRAPHIQUE DE
L'INTÉGRALE À L'AIDE D'UNE AIRE
DANS LE CAS D'UNE FONCTION
DE SIGNE CONSTANT
B
a. Fonction positive sur un intervalle [a, h]

• Fonction constante
A Soit f la fonction définie sur [0, 3) par f(t) = 4; la figure 1 donne s.
o 3 t représentation graphique.
Fig. 1 L' aire st du rectangle OABC est OA X OC = 3 X 4, donc st = 12.

Chop. 3 : Calcul différentiel et intégral 119


)'
2
D ___
C
Nous remarquons que
paragraphe 1. b, ci-dessus.
ro
!(I) dt = 12: c'est le premier exemple du

A B
0 1 4 x
• Fonction affine
Fig. 2
Soit! la fonction définie sur [l, 4] par !(x) =!. +~; la figure 2 donne
h
sa représenlation graphique. 3 3

/ .\
L'aire d'un tra~ ze de bases b el 00
Fig. 3
L'aire $1. du trapèze ABCD est AD

donc $1 = 2

Nous remarquons que
.
paragraphe 1. b. cI-dessus.
1f
1
(x) dx =
+ BC
2

~:
X AB = 1 + 2 X 3
2'

c'est le deuxième exemple du


el de hauteur h est:
:JI = 4(b + <Jl) h. • Cas général
Pour deux exemples de fonction f positive sur un intervalle [a, b], nous
venons d'observer que J'aire de la partie de plan comprise entre la

cales d'équation x r
représentation graphique de f. l'axe des abscisses et les droites verti-
= a el x = b est égale à
a
f(x) dr.
Nous admettons que cette propriété est vraie pour toute fonction déri-
vable et positive sur un intervalle [a, bl

y
f(x)
Théorème
, , Soil f une fonction dérivable et positive sur un intervalle [a, bl
y -------~ M(x·y)l
, L'aire sI de la parlie du plan constituée de l'ensemble des points M de
, coordonnées x et y telles que a ~ x !!S,; bel 0 ~ ." ~ J(x), e~l:

a 0 x
,
b x
Fig. 4
-------------
.'1/ = r f(x) dL
-------------~

• Remarque
y
L'aire 81 considérée dans ce théorème est exprimée en unités d'aire .
Dans un repère orthonormal (0 ;l',}), l'unité d'aire est l'aire du carré
~ ~

défini par les vecteurs unilaires OJ et OJ du repère.


j Si, sur l'axe des abscÎsses et sur j'axe des ordonnées, l'unité choisie est
,, 1 cm, alors j' unité d'aire est 1 cm' (figure 5); si l'unité choisie sur
0 x
Fig. 5 chaque axe de coordonnée est 2 cm, alors l'unité d'aire est 4 cm 2.

y Dans un repère orthogonal (0 ;Ï,J'J. l'unité d'aire est l'aire du rec-


~ ~

tangle défini par les vecteurs unitaires OJ et OJ du repère.


Si l'unité choisie sur l'axe des abscisses est 2 cm et si l'unité choisie
j
sur l'axe des ordonnées est 1 cm, alors l'unité d'aire est 2 (~m2
0 . x (figure6) .
Fig. 6

120
• Exemple

f'l
1 t
dl = [ln Il~, donc l' <:!! =
1 t
ln 2 car ln 1 = O.
ln 2 est donc l'aire de la par tie coloriée sur la figure 7. De même,
y
ln 3 = I <:!!
3

1 1
est l'ai re de la partie de plan limitée par l'hyperbole

d'équation y = t. l'axe des abscisses et les droites ver ti cales d'équa-


ti ons t = l et t = 3.
., 2 3 x Plus généralement, soit x un nombre réel te l que x ~ l.
La fonction 1 ..... 1 est dérivable et positive sur [l, xl

Ir, donc f <:!! = ln x


Fig. 7 x 1 x

l1 f I l
<:!! = [ln
t
car ln l = O.
D'après le théorè me ci-dessus, ln x, où x ~ l, est l'aire de la partie du
plan limitée par l'hyperbole y = l,
1
l'axe des abscisses et les droites
verticales d'équations 1= 1 et 1= x.
La plupart des calculatrices per- Remarque
meHent d'obtenir rapidement la
Pour vérifier l'ordre de grandeur du résultat d'un calcul d'aire, il suffit de
valeur approchte d'une intégrale.
Ce sa\'oir-faire n'esi pl!, exigible compter les carreaux hachurés sur une figure faite sur papier m.ill imétré.
d'un candidat à un BTS. Voir les On peut aussi vérifier le résultat du calcul d'une intégrale avec la
pages calculatrices à la fin de cet valeur, exacte ou approchée, obtenue avec une calc ulatrice.
ouvrage.
Un résultat obtenu de celle façon ne
peut donc êrre pris en compte dans
une é\'alu3tion, mais c'est un
moyen efficace et rapide de vérifier
un ~su l t<lt.

b. Fonction négative sur un intervalle [a, b]


Nous nous ramenons au cas d'une fonct ion positive en considérant la

)'
fonction - f dont la courbe représentative C _ f est l'image de Cf par la
symétrie orthogonale par rapport à l'axe des abscisses (figure 8).
Une symétrie orthogona le conservant les aires, nous avo ns:

sa = fb- f(x) dx.

Or,
"
F étant une primiti ve de f sur [a, bJ, - F est une primitive de - f
sur [a, bl
Donc sa = [- F(x»):, sa = - F(b) - (- F(a)) =- (F(b) - F(a)).

Fig. 8 Donc sa = - I: f(x) dx.

Théorème
Soit f une fonction dérivable et négative sur un intervalle [a, hl
L'aire ,,~ de
la partie du plan çonstituée de l'ensemble des points M de
coordonnées x et y telles que u ::s;; .\ ~ h et f(x) ~ y ~ 0, est:

Attention au signe -. al = - r ft') dt.

Chap. 3 : Calcul différentiel et intégral l21


3. INTÉGRALE FONCTION DE SA
BORNE SUPÉRIEURE
a. Exemple
~ fXQ! =
Voir le dernier exemple du para-
'
Nous avons démontré que, pour tout x 1,
1 1
ln x.
graphe a. ci-des'ms.
f
La fonction x"'" . !dl, définie ici sur
11
J = [l , +00[, est donc la fo nc-
tion logarithme népérien ln; c'est une primitive de la fonction t ~ f
sur l.
Or pour x = 1, lnx = ln l, donc lnx = O.
La fonclion x ..... f'l
11
dl, définie sur J = [1 , + 00[, est donc la primitive
de la fonction t ~ l sur 1 qui s'annule en l.
1

b. Cas général
Soit f: 1"'" f(l) une fonction dérivable sur un intervalle 1 de IR, soit a
un élément fixé de J et soit x un élément quelconque de 1 (figure 9).
Voir le paragraphe D. 1 du cha- Puisque f est dérivable sur J, f admet une primitive F sur cel intervalle.
pitre2.
L'f(l) dl = F(x) - F(a) par définition de l'i ntégrale.
Ici b = x.
"
Dans cette égalité, a est un nombre fixé de l, donc F(a) est une
1 constante.
.-A-.
[ 1 x étant un élément quelconque de I , nous pouvons considérer la
a x
fonction G: x"'" L'f(t) dl qui est définie sur 1.
a
[
x
1a Nous venons de démontrer que, pour tout x de J, G(x) = F(x) - F(a)
-V-
1 où F est une primitive de f et où F(a) est une constante.
Fig. 9
En dérivant les fonctions figurant dans les deux membres de cette éga-
lité, nous obtenons:
La déri\'ée d'une constante est Pour tout x de I, G'(x) = F'(x).
nulle. Or F' = f car F est une primitive de f sur 1.
Donc G' = f. ...
f
La fonction G: x ..... f(l) dl est donc une primitive de la fonction f
sur 1. "
Calcu lons G(a). "
Par détinition de G, G(a) = f
f(l) dl.

Or, par définition d'une intégr:le, r f(t) dl = O.


Voir le paragraphe]. c. ci-dessus. Donc G(a) = O.
La fonction G : x"'"
la valeur 0 au point a. a
r "
f(t) dl est donc la primitive de f sur J prenant

Théorème
Soit f une fonction dérivable sur un intervalle 1 et soit li un point donné

de I. La fOIll:tion x Ho f~ lU) dt est l'unique! primitive de f sur 1 prenant


la valeur 0 au point li.

122
Voir Je chapit re 3 du tome 2, c. Application en probabilités
Statistique et probabilités.
La fonction f: I>-+...L. e -
2n
,1
"
2 est définie et dérivable sur IR.

~ f.o ~._1_
x
La fonction G: x e - f dt est définie sur IR, mais nous ne
,'2n
savons pas l'exprimer sans le signe f car nous ne connaissons pas de
p
primiti ve de la fonction t ~ e - '2.

G' =f car G est une primitive de f. Cependant, d'après le théorème ci-dessus, la fonction G est dérivable
sur IR et, pour tout x de IR, .,.,
G'(x) = _,I_e-2.
\21T

Le formulaire de probabilités NOlis pouvons remarquer que la fonction f est la fonction de densité de
donne des valeurs approchées de la loi normale centrée réduite X(O, 1) et que la fonction G est telle que,
O(x) pour certaines valeurs de x. pour tout x de IR, G(x) = 11 (x) - 0,5 où 11 est la fonction de réparti-
tion de cette même loi.

B. PROPRIÉTÉS DE L'INTÉGRALE
Groupement B x
Groupement C x
Groupement D x

1. RELATION DE CHASLES
a. Théorème
Les nombres a, b, c sont dans un Soit f une fonction dérivable sur un intervalle 1 et a, b, c des éléments
ordre quekonque. de 1.
Soit F une primitive de f sur 1. Alors:

f
b f(l)
a
dt = F(b) - F(a) et [f(t) dt
"
= F(c) - F(b).

r
D'où, en ajoutant membre à membre:

y
f(l) dt + J: f(l) dl = F (c) - F(a) = ff(t) dt.

Nous obtenons le résultat suivant appelé relation de Chasles par ana-


~ ~ ~

logie avec AB + BC = AC.

a 0 b c x
Fig. la Théorème
Interprétation graphique dans le Soit f un~ fonction dérivable sur un intervalle 1 et a, b, c des éléments
cas où f(t) ;,. Oeta:S; b:s; c. de 1.
La formule est vraie pour tous
nombres ~els a, b, c de L
Ja' J(t) dt + J'f(t)
b
dt = J'f(t) dt.
a

Chap. 3 : Calcul différentiel et intégral 123


Cas particulier

Si c = a on obtient: Jab f(t) dt + Ja


b f(t) dt = 0, d'où:
Ce r6uhal est aU$\i une consé·
quence directe de la définition de
J'intégrale donnée ;]u paragraphe
A.i.a ..
J: /Cr) dt = - J: j(t) dt.

b. Exemple d'intégrale d'une fonction


dérivable par morceaux
Soit f la fonction définie sur [1,3] par:
f(t) = 3 si 1 .. t .. 2 et f(t) = 1 si 2 < t .. 3.

L'aire.sll de la partie du plan limitée par la représentation graphique de


f, l' axe des abscisses et les droites verticales d'équations t = 1 et
t = 3 est la somme des aires de deux rectangles de la figure Il.

.sil =3+ l, donc .sil = 4.


Fig. Il f n'est pas déri vable sur l'intervalle [l, 3] car f n'est pas dérivable en 2.
Cependant f est dérivable su r chacun des intervalles [1,2 [ et ]2, 3].
On étend I:l relation de Chasles au
cas d'une telle fonction pour On étend la définition de l'intégrale au cas de cette fo nction f défi-
conserver l'interprétation gra· nie sur [1, 3] et dérivable par morceaux sur cet intervalle en posant:
phique de l' intégrale de celte fone·
tion positive?t. l' aide d' une aire.
f13f(t) dt = l'
1 3 dt + f3
2 dt.

On a alors J,' f(t) dt = [3tl~ + [tl: et on obtient J,' f(t) dt = 4 qui est
l' aire s'l de la partie de plan coloriée.
Plus généralement, on peut ainsi définir l'intégrale d'une fonction
dérivable par morc.eaux sur un inte,rvall e.

2. LINÉARITÉ
Soit a et 13 des nombres réels.
Soit f et g deux fonctions dérivables sur un intervalle J, et soit a et b
deux éléme nts de L
f et g étant dérivables, en particulier sur l' intervalle fermé] d'extré-
mités a et h, admettent sur J des primiti ves. Soit F et G des primiti ves
sur J de f et g respectivement.
aF + I3G est une primitive de af + 138 sur J car
Voir le paragraphe C. 2.c. du cha- (a F + I3G)' = a F ' + I3G' par linéarité de la dérivation,
pitre 2.
donc (a F + I3G)' = af + I3g·
b b
Alors
Ja (af + I3g)(t) dt = [CaF + I3G)(t)l.,

124
F(h) - F(a) = f,," f(1) dt par défi-
nition de l'inrégraJe.
rfi
(af + ~g)(l) dl = aF(b) + ~G(b) - [aF(a) + ~G (a)l,

I: (af + ~g)(l) dl = a[F(b) - F (a)] + ~[G (b) - G(a)l,

I: (af + ~g) (1) dl = a r f( l) dl + ~ I: g(l) dl.

La somme f .. 8 l'Orresponl.l au c:.,> Théorème


oùa=le!I3 = I . Soit f et g deux fonctions d~rivables sur un intervalle 1 et (1 el h deux
Le produit aJ de la fond ion J par éléments de 1; soil a et ~ des nombres réels.
la constante a est obtenu l o r~ue
~ ~O
J: laf + I3g)(l) dl = a r fU) dl + ~ I: gll) dl.

Exemple d'application

Ici a=1
a = 3
el
el
h =".
~ ~ 5;
r (61 + ~) dl = 3 J,' 21 dl + 5 J,' +dl,
J(t) = 2t

F(I) = I~
CI g(t) =t:
G(t) = ln t.
J} +~) dl = 3[I'l~ + 5[ln Il~,
"
f(61 +~)dl = 3(4 - 1) + 5(1n2 - In 1),

J,' (61 + ~) dl = 9 + 5 ln 2.
3. POSITIVITÉ
J(I> ~ 0 pour tout t tel que
a.s;: t .s;: b.
Ce!:.t la définition d'une intégrale.
r
Sail

fi
f une fonction dé rivable el positive sur un intervalle [a, bl
f(t) dl = F(b) - F(a) où F eSI une primilive de f sur [a, bl
C'est la définition d'une primitive. F a pour dérivée la fonction f positive sur [a, b l; donc F esl croissante
sur [a, bl
En particulier, F(a ) ,.; F(b) car a"; b,

donc F(b ) - F(a ) '" 0, donc


Nous avons démontré le théorème suivant:
rfi
f(t) dl '" O.

D'après le théorème énoncé au


paragraphe A.2 .. f fer) dt repré-
Théorème
f eSI une fonction dérivable el positive sur un inlervalle [a , bl,
r
Si
sente une aire ~ui est donc un
nombre réel positif ou nul. alors f(l) dl '" O.
fi

Remarques
• Dans un intervalle [o. bJ. on a nécessairement a ~ b .
• On peul avo ir rfi
f(t) dl '" 0 el a ,.; b sa ns avoir f positive su r [a, bl

Chap. 3 ; Calcul différenti el el intégral 125


f' (21 - 1) dl = [1 2
Ainsi Jo - Il 'o ' donc Jof' (21 - 1) dl = 6,

donc I: (21 - 1) dl ;" O.


Cependant 21 - 1 n'est pas positif pour tout 1 de [0, 3] car 21 - 1 < 0
·0 1
SI :s; t < "2"

y 4. INTÉGRATION D'UNE INÉGALITÉ

a. Théorème
Théorème

a a b
Soit f et g deux: fonction~ dérivables sur un intervalle [a, hl
Fig. 12 Si pour tout 1 de [a, hl, f(t) ,,; g(l),
Interprétation géométrique avec
des aires dans le cas où f et g sont alors f"
d
f(l) dl"; Jha g(t) dl.
des fonction s positives.

Démonstration
a,s; b. La fonction g - f est dérivable sur [a, bl car f et g sont dérivables sur
cet intervall e.
(g - f) (t) ~ g(t) - j(t). Pour tout 1 de [a, bl, f(t) ,,; g(t) donc g(l) - f(l) ;" 0; la fonction g - f
Voir le paragraphe 3 ci-dessus. est donc positive sur [a, h].
D'après la positivité de l'intégrale , comme a ::s::;; b,

fa
b (g - f) (1) dl ;" 0,

Voir le paragraphe 2 ci-dessus : donc I: g(l) dl - J: f(l) dl ;" 0 d 'après la linéarité de l'intégrale,
r
8- j ~ Ig+( - I ) J.

donc g (1) dl;" I: f(l) dl.

En li sant de droite à gauche cette inégalité, on obtient la conclusion du


théorème.

Remarque
Ce théorème peut permettre de comparer des intégrales, même si on ne
sait pas les calculer, ou d'encadrer une intégrale.
Par exemple, nous ne connaissons pas de primitive pour la fonction
f: t~e,2.
Cependant, pour tout 1 de [0, Il, 0,,; 1 ,,; l ,
donc 0 ~ t 2 ~ t en multipliant par t qui est positif,
donc eO ~e12 :::::;; el car la fonction exponentielle est cro issante,

donc f~ 1 dt ~ f~ e,2 dt : : :; f~ el dt en appliquant deux fois le théorème,

e - 1 = 1,7.
donc [t]~ : : :; f~ e l2 dt:::::;; [e']~, donc 1 :::::;; f~ e,2 dt:::::;; e - 1.

126
b. Conséquence
a ~ b. Soit f une fonction dérivab le sur [a, bl
Démontrons que, pour tout t de [a, b],
Ce résultat ne concerne que le
groupement B. - If(t)1 .. f(t) .. If(t)I· (1)

- 11Vl1 =-f\ll IflrJl=f\l1 Pour cela nous di stinguons les deux cas f(t) '" 0 et f(t) < O.
Ilo Si f(t) '" 0, alors If(t)1 = f( t), donc - If(t)1 = - f(t).
1 1 1
Si f(t) < 0, alors If(t)1 = - f(t), donc - If(t)1 = f(t).
-IMI=f\lJ IM I=-fItI
Nous constatons que, dans les deux cas, les inégalités (1) sont vraies.
Fig. 13
La fonction f étant dérivable sur [a, h], la fonction Ifl est dérivable par
morceaux et l'intégrale de Ifl su r [li, b] existe.

r- r
Voir le paragraphe a.. En appliquan t le théorème permettant d'intégrer les deux inégalités (1),
nous obtenons If(t)1 dt .. f(t) dt .. r If(t)1 dt,

donc - nf(t)l:t ..
a
r U
f(t) dt ~ nf(t)1 dt. '; 2)
bU •

Les inégalités (2) traduisent que fa


f(t) dt est encadré par deux nombres
opposés.

!:1f(t)1dl
o1
----v----1
I: IV) dt
Fig. 14

ra
f(t) dt est donc un nombre, de signe inconnu, dont la distance à 0 est
fbIf(t)1 dt.
inférieure à
b b
La valeur absolue d'un nombre eSI Donc sa vale:r absolue Ifa f(t) dtl est inférieure à J If(/)1dl.
sa distance à O. a
Théorème
Soit f une fonction dérivable ,ur [a , hl

-
II:Jtt) dt 1.. I: IM I dt.
-"
1..
!(I)
.11-"
Exemple

-
1 il Soit f la fonction définie sur [- 2, 1] par f(t) = 2t.
-
-
J f, f(t) dt = (, 2t dt, donc f, f(t) dt = [t' t 2 ,
1 f, f(t) dt = 1 - 4, f 2
f(t) dt = - 3.

Cl f-4 Fig. 15
Donc II~, f(t) dtl = 3.

Ch.p. 3 : Calcul différentiel et intégral 127


Ifl est la fonction définie sur [ - 2, 1] par:

c
y If(l)1 = 2t si °'"
t '" 1 et If(1)1= - 2t si - 2 '" t < O.

Ifl est dérivable sur chaque intervalle [ - 2,0] et ]0, 1). Nous pouvons
donc l'intégrer entre - 2 et 1.

t ,lf(l)1 dt = f,- 2t dt + f~ 2t dt d'après la relati on de Chasles et la


définition de la fonction IJI.
f
i 0 1
Fig. 16
Graphiquement, ce((e imégrale est,
Donc _,IJ(I)I dt = [ - t' L, + [t' ] 0'
puisque lfl est posirhre sur [ - 2. 1J.
la somme des aires des triangles L ,lf(1)1 dt = - °-(- 4) + 1 - 0,

LIf(1)1
OAB etOCD.
Pour la fonction f. (fi g. 15) l a va-
leur absolue de son intégrale sur
dt = 5.
[- 2. 1] est la dirri!:rence des aires
des triangles OAB et OC' 0 car f Nous observons, sur cet exemple, l'inégalité figurant dans le théorème
est négali\'e sur [-2.0]. ci-dessus, puisque 3 ~ 5.

5. INÉGALITÉ DE LA MOYENNE
a. Théorème
Soit f une fonction dérivable sur un intervalle [a, b] et soit III et M des
a :!'i2: b. Voir la figure 17.
nombres réels tels que, pour tout t de [a, bl, /II '" f(t) '" M.
Intégrons ces deux inégalités en appliquant le théorè me du para-

rb r
graphe 4.3 ..
fil!a
dt '"
a
f(t) dt '"
a
M dt ,
b fbf(t) dt '" [Mt]
d'où [/IItL '" ,
(1 a

donc /II (b - a) '" f f (t) dt '" M(b - a);


a

c'est l'inégalité de la moyenne.

Théorème
li !!5;
y
b. Soit f une fonction dérivable sur un intervalle [a, b).
Si m et M sont des nombres réels tels que:

::;9'-------...;~, pour tout t de [a, bl, m '" f(t) '" M,


M -

,, .
,
alors m (b - a) '" r
"
fIt) dt '" M (b - a).

Interprétation graphique
ln __E,~: _____•F

o
A'
,
a
,
b
'8

Fig. 17
Dans le cas où
coloriée, égale à
f
r est positive sur [a.

a
hl et où /II
f(t) dt , est comprise entre l'aire du rectangle ABFE,
égale à /II (b - a), et l'aire du rectangle ABHG, égale à M (b - a).
;;, 0, l'aire de la partie

128
Remarque
Nous dédui sons de ce théorème que, dan s le cas où a < b,

Nous allons revenir sur ce nombre


encadré par 111 et M au para-
III ",; b ~a I: f(l) dl ",; M.

graphe b ..

b. Valeur moyenne d'une fonction


sur un intervalle
Soit f une fonction dérivable et positive sur [a, bl, a < b, et 'ft sa courbe
représe ntative (figure 18).
jJ. est la lettre grecque mil. Déterminons la distance AD = J.L pour que le rectangle ABCD ait
même aire que la partie du plan limitée par 'ft, l'axe des abscisses et les
droites d'équations 1 = a et 1 = b.

Nous avons AD X (b - a) = fbf(l) dl, donc AD = -b ~ Jbf(t) dl.


a a u
-- c
Le nombre réel J.L = -b 1
- li
fb
u
f(l) dl est appelé valeur moyenne de f
sur [a, b].
A B On définit de même la valeur moyenne d ' une fonction de signe quel-
o a b t conque Sllr [a , b].
Fig. 18
On ne peut interp~ter la ,":lIeur
moyenne p.lr une aire que lorsque f Défini/ion
est de signe fi xe sur [a. h]. Soit f une fonction dérivable sur un intervalle 1; soit a et b deux élé-
menls de 1 tels que a < h.
On appelle valeur moyenne de f sur [a, hl le nombre réel:

-1- fb f(t) dl.


b - li "

• Exemple 1
La valeur moyenne sur [0, Il de la fonction f définie sur IR par f(x) = x 2
Interprétez graph iquement ce
résultaI. est:

• Exemple 2
Calc ul ons l' intensité moyenne d' un co urant alternatif pendant une
demi-période sachant que l'intensité est dé finie en fonction du temps
par:
/,.. e:.l l'i ntensité maximale. i = 111/ sin wt.
L'intensité moyenne de ce courant
su r une période e."t nulle <,"oir le La période est T = 2;:; . L'intensité moyenne sur une demi-période est
paragraphe C.). donc:
I moy = ~
I~ 2/
lm sin wt dt = y''' sin wt dt
If
_ 0 0
2

1
moy
=~
2/ [ - lcos wt -
T w 0
l~

Chap. 3 : Calcul différentiel et intégral 129


I moy =- 21m (cos 7T - cos 0) (puisque wT = ~ X 27T = 7T)
wT 2 2 w
41 21
Interprétez graphiquement ce ré- 1mo)' = ---.E!
wT'
lmoy = .----!!!.
'TT
sultat.

c. Inégalité des accroissements finis


Groupement B x
Groupement C
Groupement 0

(j';;: b. Soit f une fonction dérivable sur un intervaUe [a , bl pour laqueUe il


existe un nombre réel k tel que:
pour tout t de [a, b], If( t)1 '" k.

~I est dérivable Donc intégrale sur Intégrons cette inégalité en appliquant le théorème du paragraphe 4.3.
la. hl
b
tlfU)1dt '" f k dt,

f
0 0

donc If(1)1 dt '" k(b - a).


o

Théorème
a';;: b. Soit f une fonction déri,'able sur [a. h].
S'il existe un nombre réel k tel que, pour tout t de [a, bl, If(l)1 '" k,
alors f"lf(t)1 dt '" k(b - a).
"

Avec le théorème du paragraphe 4. b. nous obtenons un encadrement:

II: f (t) dtl '" ILl f(t)1dt '" k(b -a). (1)

Conséquence
a';;: b. Soit f une fonction dérivable sur [a, bl dont la dérivée f est dérivable
sur [a , b].
l,
S'il existe lin nombre réel k tel que, pourtout t de [a, b If(t)1'" k, alors
on peut appl iquer l'encadrement (1 ) à la fonction dérivée f·

II:f(t) dtl '" Üf(l)1 dt '" k(b - a).

En particulier, Iff(t) dt l'" k(b - a). (2)

Or f est un e primitive de f, donc r"


f'(t) dt = [f(l)]:,

ff'(t) dt = f(b) - f(a), donc Iff(t) dt l = If(b) - f(a) l·

L'inégalité (2) devient If(b) - f(a)1 '" k(b - a).

130
Théorème
Soit f une fonction dérivable sur [a. b] dont la dérivée f' est dérivable
sur[a,b].
C'est J'inégalité des accroisse- S'il existe un nombre réel k tel que, pour tout r de [a, h J, IJ'H)I '" k, alors
ments finis. If/b) - f(a)1 '" k(b - a).

7. INTÉGRATION D'UNE FONCTION


À VALEURS COMPLEXES D'UNE
VARIABLE RÉELLE
Groupement B x

Groupement C
Groupement D

Nous reprenons les nOlalions du Soit h la fonction qui, à tout nombre réel t d'un intervalle l, associe le
paragraphe D. 4. du chapitre 2. nombre complexe h(/),
Pour tout t de I, /z(t) = f(t) + ig(t) où f(t) et g(t) sont respectivement
les parties réelle et imaginaire de /z(l).
Voir le paragraphe D.4.b. du cha- On étend à de telles fonctions les détlnitions de primitive et d'intégrale
pitre 2. comme nous l'avons fait pour la dérivée.

a. Primitive
Définition
Une fonction H est une primitive de Il sur 1 lorsqu'elle est dérivable sur
1 et que H' = Il.

Exemple
Par exemple poUf a = 1. h(t) = è Pour la fonction h définie sur IR par h(t) : : ;: eaf où a est une constante
el H(t) +e"'. complexe non nulle, une primitive est la fonction H définie sur IR par:
=
,
be"'.
H(t) =

Voir le paragmphe 0 . 4.<. du cha- En effet, pour tout t de R, H'(t) = b(a e m), donc H'(t) = h(t).
pitre 2.

Propriétés
De cette définition et des propriétés des primitives des fonctions à
variables réelles, on déduit les propriétés suivantes .
• Si H est une primitive de h sur l, alors, pour tout t de l,
H(I) =
F(I) + i G(I) où F et G sont des primitives respectives de f et
g sur I.
o Si H est une primitive de h sur I, alors les primitives de h sur I
lei la constante C est un nombre sont les fonctions définies sur I par 1 >-> H(I) + C où C est une
complexe. constante complexe.
On peut alors définir J'intégrale de • Si H et Hl sont des primitives d'une même fonction Il sur 1 et si a
Il sur [a, b]. et b sont des éléments de I, alors H(b) - H(a) =
H,(b) - H,(a),

Chap. 3 : Calcul différentiel et intégral 131


b. Intégrale
Défini/ion
C'est une exten'\ion de la défini tion Soit h une fonction à valeurs complexes définie sur un intervalle 1 de IR
donnée au paragraphe A. 1.3 .. et,\' admenant une primitive H; soit a et b des éléments de 1.
ÜJHIppelle intégrale de a à b de h le nombre complexe H(b) - H(a).

On note rhU) dl = H(b) - H(a).

Exemple

I:e [te;']:' J~o e" dt = l (e'~ -


.=
U donc eO),
Voir le paragraphe 3 .. dl =

I:
1
e'~ t'os ~ + i si n~.
donc e;~ = i. fo~ dl
eU = l(i - 1),
1
e" dt = 1 1

i 1 = - 1 donc i = - +.
• J ~ e"
()
dt = 1 + i.
Propriétés
• La relation de Chasles et la linéarité s'étendent à cette intégrale .
• Avec les notations du paragraphe a.,
h«)
H (t)
~ f«) + ;8('1.
= F(t) + iG(t). r (j(t) + ig(t» dt = F(b) - F(a) + i(G(b) - G(a)).

C. MÉTHODES DE CALCUL D'INTÉGRALES


Groupement B x

Groupement C
Groupement 0

Voir au chapitre 2 le paragraphe


E. 3. et les exercices corrigés n O44
Pour calculer I: lU) dt , le cas le plus simple est celui où le tableau des

i'l. n O53.
primitives permet de déterminer une primitive F de 1 sur [a , b).
Dans le cas où la fonction f est, par exemple, un produit de sinus ou de
cosinus, nous avons appris à transformer un tel produit en une somme
de sinus et de .cosinus du premier degré, c'est-à-dire à linéariser.
Nous allons maintenant aborder l'étude de quelques méthodes qui vont
Voir au chapitre 1 les TPI e12 ainsi nous permettre d'étendre le champ des intégrales que nous savons
que l'exercice corri gé n° Il. calculer.

L'intégration par parties n'est


pas au programme du module
1. INTÉGRATION PAR PARTIES
Calcul diffl renlid el illiigrail.
Soit /1 et v deux fonctions dérivables sur un intervalle 1. La dérivée du
produit uv est:
(uv)' = Ll'Y + IIV', d'où u'v = (uv)' - Uy'.

132
Les foncti ons Il et v sont dérivables; si de plus les fonctions LI' el v' so nt
dérivables sur I, alors il 'v, (UI')' et uv' sont dérivables donc intégrables.
Soient a et b deux éléments de l, alors:

r"'(/)
a
1'(1) dl = f b(III')' (/) dl -
(1
{II (1) 1"(1) dl,
,/

I> b fI>
fa u' (/) 1'(1) dl = [U(/) 1'(1») - u(I) 1"(1) dl.
a n

Ce tMorème est utile notamment Théorème


lorsque /1 et l' sont deux fonct ions
de types différents: polynômes,
Si li el l ' sont deux fonctions d~ri\'ables sur un intervalle 1 donll~s déri -
logarithme, exponentielle, trigono- vées !)onl dérivable!) !)ur I. alors, quels que soi~nt les éléments u et b de
métriques .. J, on a:

r ,/
Il'(1) v (1) dl = [11(1) 1'(1») b - f" 11(1) ,.'(1) dl.
" "
Cette méthode n'a d'intérét que si Exemples ,
[11(1) 1"(0 dl • Calcul de l 'illlégrale: 1 = Jo le' dl.
e~t plus simple à calculer que

[II'V) r(l) dt.


On pose, pour tout nombre 1 de [0, 1],
! "'(I) = e'
()
\' t = t donc
j,,(/) = e'
\ 1"(1) = 1

Après appli~:ttion du théorème. on


d'où 1 = [tel] -, l'
o 0
et dt
obtient une intégmlc que J'on sai t
calculer. = e - [e')'o
= 1.
• Recherche de la primitive de la jonction logarithme népérien, s'an·
liu/alll pour x =J
Voir le théorème du para· Soit F cette primitive. Pour tout réel x de ]0, + 00[, on a:
graphe A, 3,b,.
F(x) = rln 1 dl .
On au rait pu écrire 11(1) = r - 4 ou On pose, pour tout nombre 1 de [l, + 00[,
"'(/) = 1 !"(/) = 1
litt) = t + 5: on çhoisit lI(t) = t !v( I) -_ 1n t donc v'(t) -_ "1
jX)ur simplifier les calculs qui su i-
vent.
d'où F(x) = [lin Ir - IX
, 1
dl

F(x) = x ln x - [/)~,

F (x) = x ln x - x + 1.

L'intégration par changement de


variable n'est pas au programme
2. INTÉGRATION PAR CHANGEMENT
du module CalC1l1 dif!ir~"ti~ l d
iI/tigrai J.
DE VARIABLE
a. Changement de variable du type
t ,-'?( + b
Exemple
On se propose de calculer 1 = J -2 (1 + 3)' dl.
-3

Chap. 3 : Calcul différentiel et intégral 133


)' On peut faire le calcul directement en remarquant que ~ (t + 3)3 est une
primitive de (t + 3)2 sur [ - 3, - 2].
On peut aussi remarquer que I l est l'aire coloriée située sous la courbe
Cl' qui est égale, par translation de vecteur 31', à l'aire hachurée située
sous la courbe C, d'équation y = t'où 0 .;; t .;; 1.

Fig. 19 Donc'l = f:t 2 dt = [H:=1


Donc f - \t + 3)' dt = f - '+3 t' dt.
- 3 -3+3
Pour ~\' iter toute confusion, les Ce résultat est de la forme:

f. ~ f(t + b) dt = f.~ +b f(t) dt


bornes d'intégration sont notées ici
a et 13. a o+b
où Oi =- 3, ~ =- 2, b =3 et f(t) = t'.

Théorème (admis)
Soit f une fonction dérivable sur l'intervalle [a + b, p + hl
+ b) dt = f.~H fIt) dt.
L a
f(t
h
-----------------"
(11+

Exercice d'application

Calcl/luJ = f ; (t - 2) e, - 2 dt.

Réponse 3 -2
J =
f 2- ,
te' dt
car ici f(t) = te', Oi = 2, ~ =3 et b =- 2.
On retrouve une intégrale calcul ée au paragraphe 1 : J = 1.

b. Changement de variable du type t ~ at,


y

c
où a 0 *
On se propose de calculer 12 = fi e 2, dt.
. 0
On peut faire le calcul directement en remarquant que:

r, =[!e 2' [ =! (e' - 1).

On peut aussi remarquer que 1., est l'aire coloriée sous la courbe C
représentative de t >-+ e" sur [O~ Il dans le repère (0 ;1'.1), où l'unité
d'aire est l'aire du carré OllU.
Dans le repère (0; "(.1), où "( = ! i, la même courbe C représente la
fonction t >-+ e' sur l'interva lle [0, 2], 1 ayant pour nouvelle abscisse 2.

I:
o l' T

Fig. 20 1'2 = et dt = [e'to= el - 1.

134
li est l'aire ha(:hur~e mesurée avec,
pour nolt\~ll~ unité d'ajr~, l'aire du
rectangle Ol'K'J, donc la mojti~ de
Donc fio e 2/ dt =1
2
I1x 2

Ox2
e/dt.

l'uni~ d'aire initiale.


Ce résultat esl de la forme:
Le coefficient b correspond au

I ~ f(at) dt = ~ I~ f(t) dt
changement d'unit~ d'aire.
a aD

où Ct = 0, i3 = l, a =2 et f(t) = e'.

ThéoTème (admis)
Soit f une fonction dérivable sur l'intervalle [ua, ~l

I: f(al) dt = ~ I: f(l) dt.

Exercice d'application
,
Calculer K = f: IOle" dl.

Réponse
K = lI'
5 0
2le'dl

car ici f(l) = 21e', Ct = 0, "Il = l5 el a = 5.

K='l,f',e'dt
5 0 '

= ~car I>e'
Voir le paragraphe 1. ci-dessus.
K dl = 1.

c. Exemple de changement de variable


t ~ !p(t)
La fonction f: 1- ~ est définie et dérivable sur [0, 4].
1 + ,t
L'intégrale 1 = f4~ est donc définie, mais nous ne connaissons
1 1 + \t
pas de primitive de f.
t apparaissant dans ~ sous la forme lI. nous allons prendre pour
+ '1 1
nouvelle variable x = li

Dans 1 = f4, 1 +dl VrI la variable l, qui prend des valeurs entre 1 et 4,

apparaît dans ~ et dans dl.


1+ '1

• Soit <p: 1 - Jï. <p est dérivable et stri ctement croissanle sur [1,4].
") = 1 et /4" = 2. <p(I) =1 el <p(4) = 2.
Donc lorsque t varie entre 1 et 4, x varie entre 1 et 2.

Ch.p. 3 : Calcul différentiel et intégral 135


. ---L:=_I- car , t=x.
I +\t I +x
La fonction x"'" _1- est dérivable, donc intégrable, sur [l , 2].
I +x

Voir le pamgraphe C. Le. ÙU cha- • x ~ <p(t) et <p'(1) ~ ~; donc, en utilisant la notation différentielle de
pitre 2. 2\t
la dérivée <p'(t) ~ dt:
dt
dx ~ <p'(t) dt, donc dt ~ _l~ dt,
2\ t
2/ï dt ~ dt, dt ~ 2x dt car lf ~ x.
On démontre, en utilisant la définition d'une intégrale et le théorème
sur la dérivation d'une fonction composée, que:

1~ f'-I-
, 1 +x
2x dt.

Pourt = l,x = 1 et Cette nouvelle intégrale, qui ne contient plus la variable t, a été obte-
pour t = 4. x = 2. nue en changeant les bornes d'intégration et en remplaçant f(t) et dt
par leurs expressions en fonction de x et de dL

En remarq uant que, pour tout x de [l, 2l, ~ ~ 2 - _2_, nous


I +x l +x
obtenons 1~ f2(2
,
- _2_)
1 +x
dt, donc 1~ [2t - 2ln (1 + x)t,'
1 ~ 4 - 2 ln 3 - (2 - 2 ln 2), 1 ~ 2(1 + ln 2 - ln 3).

u programme du BTS indique que Plus génémlement, pour effectuer un changement de variable donn~
les changements de variable, au Ires dans un calcul d'intégrale, on procède comme dans l'exemple ci-dessus:
que ceux du type 1 - 1 + b ou
t _lit. doivent être donnés.
• on détermine les nouvelles bornes d·intégration.
• on écrit l'expression à intégrer à l'aide de la seule nouvelle variable,
Dans l'e:cemple ci-dessus. • on exprime l'élément différentiel en fonction de la seule nouvelle
dt = 2\'d\'. variable (si nécessaire) et de son élément différentiel.

d. Cas pàrticuliers
Voici deux cas particuliers pour lesque ls nous pouvons lire le résultat
sur une figure .

Une sym~trie et une translation • Intégrale d'une fonction paire sur [ - a, al


conservent les aires, mab attention
Soit f une fonction dérivable et paire sur [ - a. a].
au calcul d'aire lorsque la fonction
est n~gative. f est intégrable sur chacun des intervalles [ - a, al, [ - a, Dl, [D, al et,
d'après la relation de Chasles,
a >0.
[ , f(t) dt ~ ra f(t) dt + I,: f(l) dt. ( 1)

136
Effectuons le changement de variable t >-+ - t dans l' intégrale:

( . f(l) dt.
x =- t donc 1 = - x.
QI. = - 1.
d, Alors f(t) = f( - x) et dt = - dx.
Pour t =- li, X = li et pour, = 0, x = O.
Donc f/(t) dt = 1: f(-x)( - dx),

( , f(t) dt = - r f(-x) dx,

f( - xl = f(·.J· f. f(t) dt = - 1: f(x) dx car f est paire,

Voir le paragraphe B. La ..
Jo
- u
f( t) dt = r f(x) dx d'après un e conséq uence de la relati on
Jo
de Chasles.

Voir la remarq ue ~ la fi n du para- En reprenant la notation 1 pour la variable muette figurant dan s un e
gmphe A. 1. n .. intégrale, nous avons démontré:

Jo
-a f(tl dt = Ja
0 f(l) dt.

La relation ( 1) s'écrit alors


fa
-a
f(l) dt = 2
Jaf(l) dt.
0
.v = lU)

Si f est une fonction dérivable et paire sur [- li , (1]. alors:

J:., fUl dt = 2 f: fUl dl.


-0 o
Fig. 21

)' • Intégrale d'une fonction impaire sur [- a, al


)' = f(lJ
Par une démonslration analogue, on établit le résultat sui va nt.

Si f est une fonction dérivable et i~ sur [- a. al. alors:

J: J(t) dl = O.

• Intégrale d'une fonction périodique sur [a, a + Tl


Pour tout t de R. Iv + 1) = I(t). Soit f une fonction dérivable sur IR et de pério(J. T, et soit a un nombre
réel.
I: +T f(t) dt

d ' après la re lation de Chasles.


= r rf(t) dt + f(t) dt + J;
+ T f(t) dt (1)

O+1"
Effectuons le changement de variable t>-+ t - T dans f(t) dt.
JT
x =/- T donc 1 = x + T.

Chap. 3 : Calcul différentiel et intégral 137


Alors f(t) = f(x + T), donc f(l) = f(x) car f a pour période T,
dt = 1
d, .
et dt = m.
Pour 1 = T, x = 0 et pour 1 = a + T, x = a.

Donc f;+ T f(t) dt = f: f(x) m.


En reprenant la notation t pour la variable muette figurant dans une

r f;'
intégrale, nous avons démontré:
T f(t) dt = f(t) dt.

r r
La relation (1) s'écrit alors:

f; +T f(t) dt = f(t) dt + f(t) dt + f: f(t) dt.

Voir le paragraphe B. I.a .. Or r f(t) dt + f: f(t) dt = O.

y
Donc f: + T f(t) dt = r f(t) dt.

y = f (t)
Si f est une fonction dérivable sur R et de période T, alors, pour tout a
deR,
a+T f(t) dt = iT!(t) dt.
o T a a+T t
Fig. 23
f a 0

Exemple
Sn ., 5". . , Sn

f;costdt = t'cost dt donc f ;costdt = [sin tt: f;costdt = O.

, ,
D. DEVELOPPEMENTS LIMITES
Groupement B x
Groupement C
Groupement D

Les développements limités ne Pour introduire le développement limité d'une fonction en 0, nous
sont pas au programme du allons détailler la méthode mise en œuvre sur l'exemple de la fonction
module Calcul diffir~nti~/ t:t inti -
exponentielle.
grall.
La formule de Taylor n'est pas
au programme du module Calcul
difJir~ntid d intlgra/l. 1. FONCTION EXPONENTIELLE
a. Rappels
Pour tout nombre réel t, 1' (1) = e' Vous savez que la fonction exponentielle f: t 1---+ el est dérivable, en
et eO = 1. particulier en 0, et que f'(O) = l, ce qui s'écrit en utilisant la définition
Voir le paragraphe D.I. 8. du cha- du nombre dérivé:
pitre 1.
= =
au voisinage de 1 0, et 1 + 1 + IE 1(1) avec lim E/I) O.
t ... O
=
On choisi t ici d'écrire ce polynôme Ainsi, au voisinage de 0, el s'écrit comme la somme du polynôme l +t
1 + t au lieu de t + 1. de degré 1 et du terme complémentaire tE 1(i) où lim E1(t) = O.
, ... 0

138
Remarques
Comparez pour f = 10- 2, • Pour t voisin de 0, le polynôme 1 + t
1 = 10- 4 ,1 = - 10- 3, ... la valeur fournit une va leur approchée de el.
y
de 1 + 1 el celle. obtenue avec votre
f
• Le polynôme 1 + t (ou 1 + xl se
calculatrice, de e •
retrouve dans l'équation y = 1 + t (ou
y = 1 +f
y = 1 + xl de la tangente à la courbe
représentative de la fonction exponen-
tielle en son point A d'abscisse 0,
• Cette écriture permet aussi de déter-
miner hm e' - 1 puisque. pour tout --=:::::;L-o-+---:-+--
1-+ 0 t
t "" 0, e' ~ 1= 1+ El (tl
lim e' - 1 = 1.
1-+0 t avec lim EI(t) = 0, fig. 24
' .... 0

b. Recherche d'un polynôme de degré 2 et


d'une fonction E
Pour déterminer de meilleures valeurs approchées de et au voisinage de
0, nous allons remplacer d'une part le polynôme 1 + t par un polynôme
de degré 2 et, d'autre part, tE,(tl par t'e.,(tl où Iim e.,(tl = 0,
' .... 0
Graphiquement, cela signifie approcher, autour du point A, la courbe C
par une parabole «collant plus> à C que sa tangente au point A,
Nous pourrons alors déterminer la limite en 0 de nouvelles fonctions,
par exemple lim e' - 1 - t,
1-+0 t2
Voir la figure 24. Considérons l'écart vertical NM entre la courbe C et sa tangente e n A:
c'est la différence e' - (1 - tl entre les ordonnées de M et N,
1 0 ,
g'tl) - 0 + En étudiant le signe de g(tl = e' - 1 - t et, en notant e.1: le produit
, 2 2
g(l)
~o/ e x ~, celui de h(tl = e' - 1 - t - e~sur [- l , 1], on démontre que,
pour tout nombre réel t de l'intervalle [- 1,1],
1 1 ,
hOu) - 0 0.:; e' - (1 + t).:; e.1: (Il
2'
h'{I) • Soit x un élément quelconque de [0, Il
- - - - - - - - - -t L'intervalle [0, x] étant inclus dans [- l , 1], la double inégalité (Il est
vraie sur cel intèrvalle.
hV)
--------.. f -2 < 0 Intég rons ces inégalités sur l'intervalle [0, x]:
Voir les paragrJphes n. 3. et 4.:
ici a = 0 el b = x, donc a ~ b. 0.:; J, x(e' - 1 - tl dt':; J," e ~dt,
o 0 2

donc 0.:; le' - t - .:;


~l: [e ~J:.
o ~ eX - x- x2 - 1 ~ ex
3
.
2 6
Ainsi, pour tout x de l'intervalle [0, 1], 0 .:; eX - x2
-x--~e-.
x3
2 6

Chap, 3 : Calcul différentiel et intégral 139


En revenant à la notation t pour la variable, nous avons démontré:
, 3
pour tout 1 de [0, 1],0 '" e' - 1 - 1 - ~'" e ~_ (2)
• Soit x un élément quelconque de [- 1,0[,
Nous pouvons reprendre les calculs précédents mais en se plaçant cette
foi s dans l' inter valle [x, 0] car x < 0,
o fO e!:, dl,
0'" fx (e' - 1 - 1) dl '"
x 2
o :S: 1- (ex _ x _ _;2) ~ _ e ~3.
.
ici X < 0, donc t'f < Q.
J \,3
donc e'6 '" eX - 1 - x -
x2
2 '" ° en multipliant les inégalités par - l,
En revenant à la notation t pour la variable:
3 0

pour tout 1 de [ - l, 0[, e~'" e' - 1 - 1 -~ '" 0, (2')


Soit E, la fonction définie sur [ - l, 1] par:
l'
et-)-l--
,,(1)
l'
2
= ------;;------''- si 1" ° et ',(0) = 0,
On dj,rjse par ,: (strÎctement posi- D'après (2), pour tout 1 de ]0, 1], 0'" '0(1) '" ef;,
tif).
D'après (2'), pour tout Tde [- 1,0[, ef; '" '2(t) '" 0,
Or lim eL = 0,
1-+0 6
Voir le paragraphe B.2.b. du cha· Donc, d'après le «théorème des gendarmes lt, lim E..,(t) = O.
pitre 2. 1-+0 -

On multiplie par,2 el on iwle et, En revenant à la définition de ~, nous obtenons:

pour tout t de [-1,1], e' = 1 + t + f.2 + t''o(I) avec lim 'ott)


I--tO
= 0,
Ainsi, au voisinage de 0, e' s'écrit comme la somme du polynôme
1 + 1 + i! de degré 2 et du terme complémentaire l' ,,(1) où
2 -
Iim ,,(1) = 0,
1 -+ 0 -

c. Recherche d'un polynôme de degré 3 et


d'une, fonction f
Reprenons la démarche précédente: x étant un élément quelconque de
[O. 1], intégrons les inégalités (2) sur J'intervalle [0, xl

r
x~o.

0'" fJe' - 1 - 1- ~)dl '" e t dl ,


2 4
o ~ eX - x - -x - -x' - 1 ~ e x-
2 6 24'
On en déduit que, pour tout 1 de [0, 1],
o J 4
o '" e' - 1 - 1 -!: -
2
L '" e '--, (3)
6 24

140
). < 0, On procède de même pour tout x de [ - l , O[ en intégrant les inégalités
(2') sur [x, 0) et on définit la fonction E3 par:
, 3
e' - 1 - t -1:- L
E3(t) = 2 6 si - 1 .. / .. 1 avec / oF 0, et E,(O) = O.
/'

Après avoir démontré que lim E,(t) = 0, on obtient:


t~O .
, 3
pour tout 1 de [-1,1), e' = 1 + 1 + 1::+ L + 13 E/I) avec
Iim e/I) = O. 2 6
' .... 0

Remarque
Pour toul entier naturel n, En procédant de même et en utilisa nt les factorielles, on obtient:
n! = 11(11
01 = 1.
- 1) , .. 2 X 1 si 11 #- 0 et
pour tout 1 de [ -1,1), e' = 1 + ~ + ;', + 13, + 1", + /"E.(I) avec
1,m (
· e.l) = 0. 1. - . 3. 4.
Ainsi 2! = 2. 31 = 6. 4 ! = 24. ' .... 0

d. Généralisation
On démontre, et nou s admettrons ici , que les résultats obtenus ci-des-
sus se généralisent.

'Pour tout 1 de [- 1. 1), pour tout Il de N,


, t"
et = 1 +...!.... +!::.. + ... + - + l''E(I) avec lim E(I) = O.
I! 2! n! ,~o

Nous venons d' écrire-le développement limité d 'ordre n de la fonc-


tion exponentielle en O.

, ,
2. DEVELOPPEMENT LIMITE D'UNE
FONCTION EN 0
a. Définition

Soit 1 une fonction définie en 0 el au voisinage de O.


liE N. • On dit que f admet un dévtlopptmtnlUmitéd'ordn n tn 0 s'il exisle
des nombres réels u O' al"'" a" et une fonction E tels que, au voisinage
de 1 = 0, fC t) peut s'écrire sous la forme:

IV) = un + ail + ... + n,.tl! + 1" E(I) <l\'CC lim E(t) = O.


I-tU

• Le polynôme a o+ al' + .. , + il"t" est appelé partit réguU,rt du


développement limité d'ordre Il de f en O.

Chap. 3 : Calcul différentiel et intégral 141


Remarques
• aO = f(O).
• Nous admettons que si un tel développement limité existe, il est
unique.
Voir une iOlerprél3lion graphique à • lim E(/) = 0 signifie notamment que, pour tout nombre strictement
J'exercice corrigé 42. ..... 0
positif d, fixé aussi proche que l'on veut de 0, il existe un intervalle,
autour de 0, sur lequel IE(/)I < d.

Voir le paragraphe 1.
b. Développements limités des fonctions
usuelles
Nous admettons qu'en mettant en œuvre la méthode développée ci-des-
sus, on obtient les développements limités des fonctions usuelles sui-
La fonclion € figuranl daos ces vantes au voisinage de O.
résullats esl différente pour cha-
cuoe de ces sÎlC. fooCliono;;.
o e' = 1 + 1- + l ' + ... + t" + 1" e(/) avec Iim e(/) = 0,
1! 2! Il! 1-+0

0_
1 -= 1 - 1 + l' + ... + (- 1)"1· + t"e(/) avec Iim e(/) = O.
l+t 1-+0

010(1 +1) =1-L2'+!! + ... + (-1)"-1 1:. + t"e(/) avec


J ft

Iim e(/) = O.
osln/=t_t3+t5+ ... +(_I)I' t~+1 +/~+le(/)avec
J! 5! (2p + I)!
Ilm e(/) = O.
, ... 0
I~
°COSI = 1 - 1-, +-
l'
+ ... + (-1)'-- + I~e(t) avec
2! 4! (2p)!
Iim e(l) = O.
, ... 0

0(1 +1)" = 1 + ~! 1+ a(~; 1) "+ ... + a(a -1).~ t -ft + 1),. +t"e(/)

avec IIm e(l) = O.


' ... 0

Remarques
• Observez que, pour la fonction impaire sinus, la partie régulière ne
comporte que des pui ssances impaires et que, pour la fonction paire
cosinus, la partie régulière ne comporte que des puissances paires.
Ces développements limilés peu- • Nous allons mai ntenant observer comment obtenir le développement
vent être obtenul> à J'aide d' une cal- limité de fonctions obtenues par diverses opérations.
culatrice équipée d'un logidel de
calcul forme l.

142
Nous nous limitons ici à l' étude de
quelques exemples simples où la
c. Opérations algébriques
méthode mise en œuvre a une • Somme de fonctions
portée générale.
Déterminons le développement limité d'ordre 3 en 0 de la fonction:

1 ...... e' + _1_ définie sur] - l , +00[.


1 +t
Les développements limités d'ordre 3 en 0 de chacun des termes de la
somme étudiée sont:

e'= 1 +1+~+r:.+13E(t)avec lim E(I)=O;


2 6 1 t-.o 1
_1_ = 1 - 1 + 12 - t 3 + t 3e,(t) avec lim E,(I) = O.
l+t 1-.0-

En ajoutant terme à terme et en posant E(I) = E,(t) + e,(t), nous obte-


nons:
C'est le dé"eloppement limité e' + _ 1 _ = 2 + J. t 2 - ~ 13 + t 3 E(t) avec lim E(I) = 0
cherché. 1+ 1 26 ,-->0
d'après un théorème sur la limite d'une somme.
Retenez cette méthode générale. Observez qu'ici, pour Il = 3, on obtient la partie régulière du déve-
loppement limité d'ordre n en 0 de la somme de deux fonctions en
ajoutant les parties régulières des développements limités d ' ordre
n en 0 des deux fonctions .
• Produit de fonctions
Déterminons le développement limité d'ordre 3 en 0 de la fonction
t ~ sin t cos t définie sur IR.
Les développements limités d'ordre 3 en 0 de chacun des facteurs du
produit étudié sont:
3
sin 1 = 1 - L+ 13E,(I) avec lim E,(I) = 0;
6 l-i Q
,
cos 1 = 1 -.!:+ t 3e,(t) avec lim e,(t) = O.
2 I-iQ

Doncsinlcost = (1 - î+ 13e,(I))(1 -~ + 13e,(t)),


13 13 5 6 (t)+ 13e(l )
4C_(t)- _+L_Le
si nl cosl= t --+1
2 -l 6 12 6 2 ,
5
- ~ ,/t) + 16, ,(t)e,(t),
C'est le développement limité sin 1 cos 1 = 1 - ~ 13 + 13E(t) avec
cherché.
,(t) = 1e,(I) + :2 - ~e,(t) +
2 3 2
', (t) - ~ ',(t) + 13',(1) e,(I) ,

donc lim E(t) = 0 d'après des théorèmes sur la somme et le produit.


,--> 0
Retenez cette méthode générale. Observez qu'ici, pour Il = 3, on obtient la partie régulière du déve-
loppement limité d'ordre n en 0 du produit de deux fonctions en
multipliant les parties régulières des développements limités
d'ordre n en 0 des deux fonctions et en ne gardant que les termes de
degré inférieur ou égal à n.

Chap. 3 : Calcul différentiel et intégral 143

--
d. Composition
Voir le paragraphe b . Nous savons que sin x =x~ x' + x' E(X) avec lim E(X) = O.
-6
x~o
On pose x = 2t.
En substituant 2( à x, nous obtenons:
(21)'
sin 21 = 21 ~ 6 + (21)3 E(21),
3
donc sin 21 = 21 ~ 341 + 13 8 E(21).

t ~2 t =x Or lim 21 = 0 et lim E(X) = O.


et x ~ E(X} = E(2 t).
t-+O .%-+0

Donc d'après le théorème sur la limite d'une fonction composée,


lim E(21) = 0, donc lim 8 E(21) = O.
1--+0 1--+0
On utilise J'unicit~ d'un développe-
~ 41
J
ment limité. Nous en déduisons sin 21 = 21 + r' E,(I) avec lim E,(I) = 0, qui
3 1-+0
est le développement limité d'ordre 3 de la fonction (~ sin 2( en O.
Nous avons obtenu la partie régulière de ce développement limité
en substituant 2t à x dans la partie régulière d ' ordre convenable
du développement limité de sin x en O.
Voir l'exercice corrig~ n° 40,
Nous admettons qu'on dispose de résultats analogues pour sin u(t),
cos ,,(t), eU(I>, In(1 + u(t») et (1 + u(l))" dans le cas où lim ,,(t) = 0
I~O
Par exemple, lI(t) = - t,
u(t) = 31 ou I/(t) = il. et où, en substituant u (t) à x dans la partie régulière, on obtient un
polynôme en t.

e. 1ntégration
Considérons le développement limité d'ordre 3 en 0 de la fonction
exponentielle:
2 3
e' = 1 + 1 + 21 , + 31 , + 13 E(I) avec lim e(t) = O.
.• t-+O

2 3
Sa partie régulière est le polynôme 1 + 1 + ~ , + ; , .
Prenons un e primitive de cette fonction polynôme; nous obtenons:
') (3 r
Nous « int~gron s terme à ter me ~.
1>-> 1 + ~- + 3x 21 + 4 x 3 1 '

qui peut aussi s'écrire :


(2 (3 (4
(n+ l ) x n!=(n+ l )!carc' estle 1 >-> 1 + +31+41.
produit de tous les enliers non nul s 21
2 3 (4
j usqu'à fi + 1. Le polynôme 1 + ~ 1 + ~ 1 + 41 ressemble à la partie régulière du
développement limité d'ordre 4 en 0 de la fonction exponentielle, mais
il manque la constante 1.

exp' = exp Or nous savons que la fonction exponentielle est la primitive sur IR de
eO= 1 la fonction expentielle, qui prend la valeurl en O.

144
Nous observons donc, dan s le cas par ticuli er de la fo nction exponen-
tielle, pour 11 = 3, le rés ultat sui vant :

Soit f une fonction admettant un développement limité d'ordre n en


oet soit F une primitive de f sur un intervalle 1 contenant O.
Retenez celle méthode générale On obtient la partie régulière du développement limité d'ordre
n + 1 de F en 0 en « intégrant terme à terme » la partie régulière du
développement limité d'ordre n en 0 de 1 et en ajoutant la cons·
tante F(O).

La fonction E n'est JXls la même


Si 1(1) =a o + a,t + a,t ' + ... + a.t· + 1" E(I) avec lim E(I) =0,
Q Q a 1 -+ 0
pour f et pour F. alors F(" = F(O) + aot +....! t ' +...l,. + ... + -"- t +' + t"+' E(t), O

2 3 n +1
avec lim E(t) = O.
,~o

Exemple

Observez dans chaque cas, au para- La fo nction F: t .... ln( 1+ t) est, sur l'inter va lle ]- 1, +~[, Ia primitive
graphe 2.b, les déve loppements
limités des fonc tÎon s correspon- de la fonction f: t .... 1 ~ t ' telle que F(O) = O.
dantes. La fonction t t---+ sin t est la primiti ve de la fonc ti on f t---+ cos f , qui
prend la va leur 0 en O.
La fo nction 1 t---+ -cos 1 est la primitive de la fonc ti on 1 t---+ sin l , qui
prend la valeur - 1 en O.

E. COURBES PLANES Groupement B x

Groupement C
Groupement 0

1. FONCTIONS D'UNE VARIABLE


RÉELLE À VALEURS DANS 1R2 OU 1R3

a. Insuffisance des fonctions à valeurs dans IR


y
M
Exemple
j • Le plan étant muni d'un repère orthonormal (0 ; i.J), co nsidérons le
x
cercle 'Il de centre 0 et de rayon 2.
o
Un point M, de coordonnées x et y, appartient à 'Il si et seulement si
OM = 2, qui éq uivaut à OM' = 4, donc à x'
+ y' = 4 : c'est une équa·
tian cartésienne de <e.
Fig. 25 Or x 2 + y2 = 4 éq uivaut à y2 = 4 - x 2 , do nc à
Le demj cercle supérieur est y = .f4 - x2 ou y = - ,,14 - x 2 .
la repr&ntalion graphique de
x_ \ 4-ilqui n'est pas une Sur la figure 25 nou s voyons que, pour tout x de]- 2,2[. il existe deux
fonction tr~s simple . points du cercle 'Il d'abscisse x.

Chap. 3 : Calcul différentiel et intégral 145


Une figure aussi banale qu'un cercle de centre a n'est la représentation
graphique d'aucune fonction x >-> y de !RI dans !RI.
Aussi nous allons chercher à interpréter le cercle ~ comme la repré-
sentation graphique d'un autre type de fonction .
• On oriente le plan à l'aide d' un repère orthonormal de sens direct.
2sint

--
4 _____ _

Comme nous l'avons vu pour le cercle trigonométrique, nous pouvons


définir tout point M de ce par l'angle (i, OM) dont une mesure est no-
j tée 1.
x
o ~ 2eo51 Alors M a pour abscisse 2 cos t et pour ordonnée 2 sin t puisq ue
OM =2.
M appartient à ce, si et seulement si, il existe 1 dans l'intervalle [0, 27T[
tel que _ .... ...
Fig. 26 OM = (2 cos 1) i + (2 sin 1) j .
Un tour complet correspond à Ici le point M est défini par le couple (2 cos l, 2 sin 1) de ses coordon-
2n radians.
nées (x, y) .
En cinématique, M e.<; t un poin t Ainsi à tout 1 de [0, 27T[ on associe le couple de nombres réels
mobile dont les coordo nnées
varient en fonction du temps t. (2 cos l, 2 sin t), c'est-à-dire un élément de !RI2
1R2 = {(a. b); a E IR et b E IR). Nous venons de définir une fonction F: t>-> F(t) = (2 cos t, 2 sin 1);
c'est une fonction de la variable réelle 1 à valeurs dans !RI 2.

b. Notions élémentaires sur les fonctions


d'une variable réelle à valeurs dans [R2
ou [R3
Soit f et g deux fonctions à valeurs réelles, définies sur un même inter-
valle 1 de !RI.
La fonction F qui, à tout t de l, associe le couple de nombres réels
F(t ) ~ (f(t), g(r)). (f(t), g(t)), est une fonction à valeurs dans !RI2
On définit de même une fonction à valeurs dans 1R3 à partir de trois fonc-
tions f, g, h à valeurs réelles, définies sur un même intervalle 1 de !RI.
Avec les notations précédentes, la fonction F est dérivable en to de 1
si et seulement si les deux fonctions f et g sont dérivables en to'
Si F est dérivable en tout t de 1, la fonction dérivée F' de F est la
fonction définie sur 1 par F'(t) =(f'(t),g'(t)).
Voir le paragraphe a. Ainsi dans le cas de F définie sur [0, 27T[ par F(t) = (2 cos t, 2 sin t),
F est dérivable sur [0, 27T[ et, pour tout t de [0, 27T[,
F' (t) = (- 2 sin t, 2 cos t).
Plus généralement, pour étudier F on est conduit à mener une étude
conjointe des deux fonctions f et g et à dresser un tableau de variation
de ces deux fonctions.
La représentation graphique de F dans un repère (0 ;i,J) est l'en-

-
l'ensemble C des points M tels que OM = f(t) i
court l'intervalle 1.
- -
semble des points M d'abscisse f(t) et d'ordonnée g(t), c'est-à-dire
+ g(t) j lorsque 1 par-

Cet ensemble C est défini par la donnée de

:
{~ ~i~ où 1 appartient à 1,
t est appelé paramètre de C. qui constitue une représentation paramétrique de C.

146
2. COURBES DÉFINIES PAR UNE
REPRÉSENTATION PARAMÉTRIQUE
a. Exemple
Voir le parJgraphe I.a. Dans le cas de la fonction F: t ~ (2 cos t, 2 sin t) définie sur [0, 21T[,
nous savons que sa représentation graphique dans un repère orthonor-
mal est le cercle '(l de centre 0 et de rayon 2.
a donc pour représentation paramétrique
'(l
X =2 cost
( Y = 2 sin t où t E [0, 21T[.

Voir le paragraphe Lb. En dérivant les fonctions f et g nous avons obtenu, avec les notations
habituellement utilisées:
Pour x = f( t ),
on nOie habiruellemenl x' = j'(I): Jx' = - 2 sin t
de même pour y = g(t). = 2 cos t.
\ y'

-
Soit v le vecteur de coordonnées (x', yi = (- 2 sin t, 2 cos t).
Le point M de '€, donc le vecteur OM , a pour coordonnées
(x, y) = (2 cos t, 2 sin 1).
Voir le paragraphe A. 4.3. du çha- Calculons le produit scalaire de ces deu x vec teurs:
pirre 6.
OM . v = (2 cos t) (- 2 sin t) + (2 sin t)(2 cos t),
donc --
OM . v = - 4 sin t cos t + 4 sin t cos t.
-
donc OM . v = 0, donc OM 1- V.
Or nous savons qu'en tout point d'un cercle, la tangente est perpendi -
culaire au rayon.
v
Donc le vecte ur non nul est un vecte ur directeur de la tangente en M
à '€ .
o Plus généralement, nous allons définir la tangente en un point d' une
courbe défin ie paramétriquement.

Fig. 27

b. Tangente en un point

Soit C la courbe définie dan s un repère (0 ;T.J) par la représentation


paramétrique

{
X = f ( t )ou à
. t appartient;:
. un 'mterva Il e 1 de "IA. .
." = g(t)
V(r) = j'Ct) r + g'(t)). Le vecteur V(t), de coordonnées r(t) et g'{t), est appelé vecteur dérivé.
V(t 0) ~ '0 si et seu lement si Si V(to) n'e~t pas le vecteur nul , alor~ la courbe C a une tangente en
F(lo)"'O ou 8'(10)",0. M(to) dont V(to) est un vecteur directeur.

Chap. 3 : Calcul différentiel et intégral 147


Remarques
Les \'ecteurs "o( ;·(to» et • Si C a une tangente en M (to) et si f' (to) '" 0, alors le coefficient
J'(r, )
directeur de cette tangente est
V(lo) sont colinéaires.

- -
• Si V(to) = 0 , nous ne di sposons d'auc une information sur J'ex istence
éventuelle d'une tangente à C au point singulier M(to)'

Exemple
Reprenons le cercle '(,i de représentation paramétrique
x=")cosr
.'
{ Y = -2 sm où 1 E [0, 27T[.
t

M 1 est situé sur la droite d'équa-


• Pour l, = *, Mt a pour coordonnées (/2, / 2).
lion.\' = x. v(*) a pour coordonnées (- 6, /2) car
x' =- 2 sin * et y' = 2 cos *.
M,
Donc Cfl a en MI une tangente de vecteur directeur v(*}
Les ve~teurs - T +Jet T -1. colinéa ires à v(*).sont d'autres vec-
teurs dIrecteurs de cette tan gente.
J
• Pour l, =~, M2 a pour coordonnées (0, 2).
o
v(~) a pour coordonnées (- 2, 0); v(~) = - 21' est colinéaire à T.
Nous retrouvon s ainsi qu'en M2 (O, 2), le cercle ~ a une tangente paral ~
lèle à l'axe des abscisses.
F;g.28 • Pour 1) = 7T, M ) a pour coordonnées (- 2,0).

V(7T ) a pour coordonnées (0, 2); V(7T) = 2} est colinéaire 11 r


Nous retrouvo ns ainsi qu'en M3 ( - 2, 0), le cercle ~ a une mngente
parallèle à l'axe des ordonnées.

Interprétation cinématique
(0: i.}) est un re~re fixe.
-
À tout instant t d'un intervalle 1 de IR, un point mobile a pour pos iti o n
M(t) défini par OM(t) = f(r)i + g(t)j. -
La courbe définie pur la représentation paramétrique
-
X = f(l) où 1 E 1
{Y =
g(l)
est la trajectoire du point mobile M pendant l'intervalle de temps 1.

On suppose f el g dérivables sur 1.


-
Le vecteur dérivé V(t),'noté aussi d~~ (l), défini par

V(t) = f'(t) l' + 8'( t)}, est le vecteur vitesse de M à l'instant t.


Si V(t) '" 0, alors V(t) est un vecteur directeur de la tangente en M(t)
à la trajectoire.
On suppose f el 8 deux fois déri- On dé finit de mê me le vecteur accélération de M à l'in stant t par :
"ables sur 1. __
2
d OM (t) = f"(t) l' + g"(t»).
dt 2

148
TRAVAUX PRATIQUES
EXE MPLES DE CALCULS TP3 Exemple de situation où
D'IN TÉGRALES À L'AIDE une primitive est donnée
10 Déterminer la dérivée F' de la fonc tion F défi ni e sur
D 'UNE PRIMITIVE ]0, + oc[ par F(x) ~ x ln x.

r
r,
Groupement B x En déduire le calcu l de la valeur exacte de l'intégrale

Gn1upemenl C x 1= ln .l'd\".

Gmupement D x
EXEMPLES D'INTÉGRATION
TP 1 Utilisation du tableau
des primitives PAR PARTIES
C:'lJculer la va leur exacte de chacune des intégrales suÎ- Groupement B x
vantes: Groupement C

l' A ~ l', dt 2' B ~ J't 3 dt;


,
Groupement D

Une intégration par parties


3' C~ J:(X 2+x+ J,' 1.
4' D ~ d,.'
TP4
I)dx; t
Soit f la fonclion définie sur IR par f(1) = (2 - t) e - t,
5' E ~ J' ~d'; 6' F ~ J'l dt· À J'aide d'une intégratio n par parties, calcu ler l' inté-
,X" 1,3 •
grale 1 = J' !U) dt.
= J~ 8' H ~ J'~d'; o
7° G 1 : x dt: 1 2f - 1 • On posera 11(1) =2- / el 1"(1) =: e-', don" 1'(1) = - e- '.

9° 1 = JO.3 ~; J'_X- d \"' 10° J = 2 - Deux intégrations par parties


o _\" - 1 x 9 ' 1 TP5
Il' K= JO[_1- - __1_] d,·,
x+5 (x+5)'
À l'aide de deux intégrations par parties success ives,
-3 calcu ler l'intégrale :
]20 L= Je ! ln
, t
1 dt;
1~ J' (x - 2)'e -' dt.
"
En donner une valeur approchée arrondie à 10- 2 .

,
15° P = J: si nt cos2 tdt; 16° Q = v3 J 1
4
--"1
J + t-
dt.
EXEMPLES DE CHANGEMENTS
DE VARIABLES
Groupement B x
TP 2 Transformation de l'écriture Groupemt:nt C
d'une fonction rationnelle Groupement D
pour calculer une intégrale
TP6 Avec la fonction Arctan
1° Vérifier que, pour tout x de ] 1. + 00[,
3x- 1 =~+_I_.
x2 - 1 x + 1 x - 1
1° Déterminer la valeur exac te de l'intégrale :
2° En déduire la valeur exacte de l'intégrale
1~ J33x -
1 x2 -
1 dx
1 .
1=
Jo' 1
--,dt.
1 + t-

Chop. 3 : Calcul différenliel et intégral 149


2° En déduire la valeur e~acte de l' intégrale:
TP9 Partie entière
J~ J'0 __I-dt
1+4t 2 On se propose de calculer l'intégrale:
à l'aide du changement de variable x = 21. I hl + x"+ 1
Donner une valeur approchée de J arrondie à 10- 2
3° Déduire de 10 la valeur exacte de l' intégrale
.
J ~
Jo 3
x +
dr.
10 Déterminer trois constantes réelles a, b et c telles
~ Jo' 5 + 4t1 + ,2 dt
K
-1-'\
que, pour tout x de [Q, 1],
+)
2l"2+x+ 1 =~+b+_c_.
à l'aide du changement de variable x = t + 2. x+3 x+3
,
Donner une valeur approchée de K arrondie à 10- 2 . r En déduire la valeur exacte de l'intégrale J.
À la différence du TP8, la fraction rationnelle a ici un
(""' .... y" numérateur dont le degré est supérieur à celui du dénomi-
CALCUL D'UNE PRIMITIVE nâteur. D'où la présence d'un polynôme dans la décom-
position du 1° : c'est la partie entière de la fraction
D'UNE FONCTION ralionnel1e.
RATIONNELLE DANS LE CAS Observez la forme de cette décomposition avec la pré-
sence de la partie entière et de la fraction assoc iée à un
DE PÔLES SIMPLES seul pôle simple, ici égal à - 3.

Groupemem B x
Groupement C \ '»""

Groupement 0
TP 10 \ ,..-r'V~' Pôles simples dans C
\> )J"
On se propose de calc uler l' intégrale

TP7 Formulaire K ~ JI0,2+41+8


t dt.
et fonctions composées
Calculer la valeur exacte des intégrales su ivantes: 1 ° a) Résoudre dans IR l'équation 12 + 41 + 8 = O.

J' J'_x- J' b) Résoudre dans C cette même équation.


2t dt· ctr· 2dt . r a) Déterminer la dérivée u' de la fonction Il:
1 ,2 + l ' 1 x2 - 9 ' 1 (31 + 1)2
t......" t 2 + 41 + 8.
TPB Pôles simples dans III b) Déterminer deux constantes réelles a et b telles
que, pour tout t de [0, Il, 1, 1- =-
On se propose de calculer l'intégrale:
~ a I/'(T) + b-I-.
1~ J' 3t - 14 dt.
0,2 - t - 6
t2
t
+ 4t + 8 14(1) u(t)

3° Calculer la valeur exacte de J'intégrale:


1° Résoudre dans IR l'équation,2 - t - 6 = O.
En déduire une factorisation de [2 - t - 6 en un pro-
duit de deux polynômes du premier degré.
K ~ t+2
lot2+41+8
J'
dt.

r Déterminer deux constantes réelles a et b telles que, 4° a) Déterminer la forme canonique de


pour toutr de [0, Il,
u (t) = t 2 + 4t + 8,
3t - 14 ~ _0_ + _b_
/2 _ t - 6 t + 2 1 - 3" c'est-à-dire des constan tes réelles a et ~ telles que,
pour tout t de [0, Il, I/(T) ~ (t + a)' + ~.
3° En déduire la valeur exacte de l'intégrale l.
b) En effectuant le changemenl de variable x + 2, =,
démontrer que: - t
Les nombres - 2 et 3 annulant le dénominateur sont appe-
lés pôles de la fonction rat ionnelle.
'Jo ,2 + 4121 +s'8 dt ~ J2" _2_dx.
+4 x2 l
Ils sont dits simples car la factorisation du dénominateur
où ils interviennent, ne comporte que des polynômes du
premier degré.
Observez 13 forme de la décomposition de la fraction
rationnelle au 2° où les pôles apparaissent; c'est elle qui
permet d'intégrer la fonction rationnelle.
5" Déduire des questions précédentes la valeur exacte
de l ' intégrale K.
EXEMPLES DE CALCULS D'AIRES

l
À la différence du TP8, la fonction rationnelle n'a pas ici
de pôles réels mais deux pôles simples dans C. Avec une fonction logarithme
Observez d'une part la forme de la décomposition recher-
TP 13
chée à la question 2" et, d'autre part, les trois éL1pes de la (Pour tous les groupements)
questIOn 4°.
f définie sur [l,
On considère la fonction + 00 [ par
f(x) = 2T +
1 - x ln x.
Pôle double Le plan est muni du repère orthonormal (0 ; T, }).
TP 11 L'unité graphique est 1 cm. La courbe représentative r
On se propose de calculer l'intégrale: de f est donnée sur la figure.
H = fi 2, + 5 M.
o(x+ 1)2
La droite (AB) est tangente à
données (l, 3).
r au point A de coor-

1" Déterminer deux constantes réelles a et b telles que, Le point B a pour coordonnées (O. 2).
pour tout x de [0, Il, Le point C, de coordonnées (e 2 , 1) appartient à la
courbe r.
2<+5 =_a_+ __b_.
A. Étud~ graphique
(x+ 1)2 x+ 1 (x+ Il'
r Déterminer graphiquement 1'(1).
2" En déduire la valeur exa('te de l'in tégrale H.
2" Résoudre graph iquement sur [l, 11] l'inéquation
[(x) ;. 1.
Le nombre - 1 étant solution double de J'équation
3" Expliquer pourquoi l'équation J(x) = 0 admet une

I
(t + 1)2 = 0 est appelé pôle double. •
Obsenez la forme de la décomposition de la fraction solution unique a dont on donnera un encadrement
ratIOnnelle au 1". d'amplitude 1.
Elle est nécessairement donnée, comme ici, dans un B.ttude de [
énoncé de BTS. l " Vérifier que, pOur tout x de [l, + 00[,
[(x) = x (2 -In x) + 1.
En déduire lim f(x).
CALCUL D'UNE PRIMITIVE x ..... + ....

D'UNE FONCTION 2° a) Démontrer que, pour tout x de [1, + 00[,


['(x) = 1 - ln x.
DE LA FORME t ....,. e a ' P (T), b) Résoudre dans [l, +(X)[, l'inéquation 1 -In x ~ O.
AVEC a E C ET P POLYNÔME En déduire le signe de f'(x) sur [l, + 00[.
c) Établir le tableau de variation de f.
Groupemenl B x
C.Recherche de points particuliers
Groupement C J " Déterminer une équation de la tangente à r au
Groupement 0 point C.
Deux méthodes 2" a) Compléte.r, après l'avoir reproduit, le tableau sui-
TP 12 vant, dans lequel on fera figurer des valeurs arron-
Soit J la fonct ion définie sur IR par f(/) = e-/ cos 1. diesà 10 -'.
3,

On se propose de calculer l'intégrale J = L2f(t)


dl de
8
deux façon s.
1" À l'aide de deux intégrations par parties successives,
calculer l'intégrale 1. b) Donner un encadrement d'amplitude JO - l de la
2" a) Déterminer la partie réelle du nombre complexe solution cr de l'équation J(x) = O.
e{-I +nl où 1 est un nombre réel. D.Calcul d'aire
b) Déterminer une primitive H de la fonction li défi-
nie sur IR par h(t) = e{-l+iJI. 1" On donne la fonction G définie sur ]0, +oo[ par
c) En déduire une primitive F de la fonction f. G(x) = ~(In x - ~). Montrer que G est une primitive de
d) Calculer alors l'intégrale 1. la fonction g dé fin je sur ]0, +co [ par g(x) = x ln x.

Chap. 3 : Calcul différentiel et intégral 151


2° Trouver une primitive F de f sur ]0, +00[, 3° On admet maintenant que l'on peut modéliser l'arc
de courbe AB au moyen de la fonction f définie sur
3° a) Calcu ler la valeur exac te en centimètres carrés de
l'aire de la partie du plan limitée par la courbe, l'axe l'intervall e [-1 ; l ,59] par j(x) = ~ .r1- x + x . e- '.
des abscisses et les deux droites d 'équations x = 1 et a) SOÎt G un e fo nct Îo n définie sur l' intervalle
x = e2 , [-t ; 1,59] par G(x)= (mx + p)e-'. Trouver /11 eLp
b) Donner la valeu r approchée arrondie à 10 - 2 du de façon que G'(x) = x· e-x.
résultat obtenu en a). b) En déduire la va leur approchée au cm2 de l'aire de
1<1 face latérale ASCD de la console.

f- + "1" +-+-.,.-'1

tt~
tl-H-f-r-++-P>\
O' ~~~+-~-+~~~--
D 0,3 C
0 B
-- - ---- 1.59 x
1_1
e 2

Fig. 30

-1,22
A
Fig. 31
TP 14 Avec une fonction exponentielle.
Détermination d'une fonction à l'aide
de la résolution d'un système linéaire TP 15 Fonction exponentielle
et intégration par parties
(Pour tous les groupements)
(uniquement pour le groupe B)
U1t~ cJUlÎTI~ d~ fJllrfumui~ proj~tle de commander à Soit f la fonction définie sur IR par f(x) = (x - 1)e1' ,
1I11~ elltreprÎs~ dt! lIIelllliuri~ 1111 arta;1I lIombrt! d~
La courbe représentative ~ de j est don née ci-dessous,
consolt!s de prts~lItalioll de produits de bt!allli. L'obj~t dans le repère (0; T,I), dont les unités graphjques sont
de cet t!xef('Îct! esl, dt! modtliser la face latérale d~ la 2 cm sur J'axe des abscisses et 1 cm su r l'axe des
crU/soli!. ordonnées,
Le technicien de l'en treprise dessine le schéma ci-
après, représentant la face latérale de la console placée "
dans un repère orthonormal, l'unité graph ique repré-
sente 10 cm.
1° Calculer 1<1 longueur AC en cm au millimètre près. t
2° On décide de représenter l'arc de courbe AB par la
courbe représentati ve d'une fonction f définie sur J'in-
ter v:'llI e [- 1; l ,59] par une re lation de la forme
f(x) = ar + bx + cxe -x, où a, b el c so nl des réels à
déterminer,
a) Calcu ler 1'(x) en fonction de a, b et c.
J
b) En remarquant que 1'(0)
et f(l) =
= 0;
~-~. déterminer a, b et c.
F( 1) =0
o -,
1
Pour résoudre le système obtenu c i-dessus, o n
pourra procéder comme au TP 1 du chapit re 2.
t t Fig. 32

152
A.Ét/UJ~ de la!oflc/ùm J
J Oa) Calculer lim J(x).
x-t+ ""
b) On admet que lim xe 2x = O.
_\-t- ""

En déduire lim J(x).


x-t - ~·

c) Que peut-on déduire pour la courbe '€ du résultat


obtenu au b) ?
ra) Démontrer que, pour tout x de IR,
J'(x) = (2x - 1) e".
b) Étudier le signe de f'(x) lorsque x varie dans Ill.
c) Établir le tableau de variation de f.

B. Calcul d'aire
J ODéterminer graphiquement le s igne de J(x) s ur
x
[0, Il . fig. 33
r Démontrer 11 l'aide d'une intégration par parties que

f i
o
(x - 1) e'" dx = - ! e' + :l..
4 4
3° Déduire de ce qui précède l'aire sa,e n cm 2, de la par- • CAS PARTICULIER: CAS n'UN SOLIDE DE RÉVOLU-
tie du plan limitée par les droites d'équations x = 0 et TION

x = l, la c-ou rbe CC et l'axe des abscisses. Dans le plan muni d'un repère (0; T,I ) on consi-
Donner la valeur exacte et une valeur approchée arron- dère la courbe représentative <g d'une fonction f
die à 10 - 2 de 91. définie sur [a, bl (fig. 34).
Soit ~ la surface plane coloriée sur la figure limitée
par cg, l'axe des abscisses et les droites d'équations
respectives x = a et x = b.
EXEMPLES DE CALCULS Dans l'espaœ muni d'un repère (0; T,l, k) on
DE VOLUMES considè,re le solide de révolution engendré par la
rotation de ~autour de l'axe des absc isses (fig. 35).
DE CENTRES D'INERTIE,
DE VALEURS MOYENNES
'f. '

TP 16 Exemple de calcul de volume


Le rappel suivant concerne tous les groupements.
l
:;tl
.r = f(x)

,
,
M
-----------------:

,
: r (x)
:
1

'
~
'

• VOLUME D'UN sounE À RASES PARALLÈLES


Dans l'espace muni du repère orthogonal
° T a: x: b

y Fig. 34
(0; J.I, k) on considère la partie (E) d'un solide
limitée par deux pla.ns d'équations respectives.:: = a
et:; = b, donc parallèles au plan horizontal dont un M'
repère est (0; TJ) (fig. 33).
On admet le résu ltat suivan t : a'
Si tout plan de cote.:: coupe le solide suivant une l "
," ,
,,
section d'aire SC::) et si la fonction définie sur [a, b]
0: -,-' ,,------ _, tI x
par:: t-+ SC::) est dérivable sur la, b] alors le volume T ,' ,, S (x)
de (E) est : ::
x

À l'aide de ce résultat on peut retrouver les formules


donnant le volume de sol ides usuels.
Fig. 35

Chap. 3 : Calcul différentiel et intégral 15 3


On désigne par S(x) l'aire du disque de rayon
TP 17 Aire, masse, centre d'inertie
HM = r(x), intersection du solide avec Je plan per-
pendiculaire à J'axe des abscisses au point H d'abs- Le but de ce problème est de déterminer, dans un repère
orthonormal (0 ;i,]\ les coordonnées du centre
cisse x, a ~ x::S; b.
d'inertie d'une plaque homogène d'épaisseur négli-
Le volume du solide est donc: geable. Cette plaque est obtenue en soudant deux
'V = JbS(X)dX = Jb" [r(X)]'dT. Avec r(xJ = !(xJ, plaques Pl et P2 de masse surfacique p.
a (1
] 0 La plaque Pl a pour contour la courbe d'équation
'V = J:" [f(x)]'dT. )' = cosx avec x compris entre - ~ et ~ et la droite
d'éq uation y = 0 (fi gure 38).
L'activité suivante ne concerne que le Calculer l'aire de PI ' En déduire sa masse Ml en fonc-
groupement B. tion de p.
] 0 À J'aide d'une intégratio n par parties, ou de deux
intégrations par parties successives, montrer que:
a) la valeur exacte de l'intégrale p
2
1= J:.re'"dxest/=e +1; , a,
}

b) la valeur exacte de l'intégrale J = f2xelfdx est o


J = ~ (3e' + 1) ; 0

c) La valeur exacte de l' intégrale K = f2.x2e2x dt est


K =l (Se' _ 1). 0
Fig. 37
4
2° Soit! la fonction définie sur R par !(x) = e-'(2 - x).
On note '6 la courbe représentative de f dans le plan
muni du repère on honormal (0; T,J). L'unité gra-
phique est deux ce ntimètres sur l'axe des abscisses et 1T J a, 1T

un cenlimètre sur l'axe des ordonnées. La courbe Cft est 2 2


donnée sur la figure. o r

2° La plaque P, est un demi-disque de centre 0 et de


rayon ~ (figure -39).
Calculer sa masse Ml en fonction de p.

1T 1T
J +-
2 2
0 T
a,

=!
P,
Fig. 39

Fig. 36
a) Déduire du l ° a) la valeur exacte de l'aire.:A, en
cm 2 , de la partie du plan limitée par la cou rbe ,€,
l'axe des absc isses, l' axe des ordonnées et la droite
d'équation x = 2. Donner la valeur approchée arron-
die à 10- ' de:1l. g
b ) Déduire du l Os ) la valeur exacte du volume V, en
cm3, du solide engendré par la rotation autour de
"axe des abscisses de la par tie du plan définie au 2° J
a). Donner la valeur approchée arrondie à 10- 3 de V. a o r b Fig. 40

154

1_ -
3° On rappelle que, si une plaque homogène de masse Interpréter graphiquement ce résultat à l'aide de la
AI est limitée par l'axe des abscisses et la courbe courbe r.
d'équatjon )' = f(x), comme l'indique la figure 40,
alors J'ordonnée de son centre d'inertie est: 3° La concentration molaire moyenne de l'atmosphère
entre les altitudes -=0 et: 1 (:0 =;é :1) étant donnée par:
-1 Jb-1 )' dm avec dm = p f(x) dt,
M Q 2'

c'est-à-dire:
calculer la concentration molaire moyenne entre 1 000
J...
M
J' 1.
fi 2
p (f(X)l' dx. et 2 000 mèlres, en donner une valeur approchée sous
forme décimale arrondie à 10- 4 .
Calculer les ordonnées)'1 et)'1 des centres d'inertie G j
et G1 des plaques PI et P2.

4° Calculer l'ordonnée y du centre d'inertie G de la


EXEMPLES D'ALGORITHMES

-
plaque P. (On donnera la valeur exacte et une valeur
approchée arrondie il 10- 1 de cette ordonnée). D'APPROXIMATION
Pour la plaque P." \'~rifier que f(x) = - \/1- r, voir le D'UNE INTÉGRALE
paragraphe A. 4°c) du chapitre 7.

1 • G est le barycentre du syst~me des deux points G I el G 2,


affectés respectivement des coefficients Ml el M z• voir le
paragraphe A. JOc) du chapiue 7.
TP 19 Trapèzes et point milieu

Soit f la fonction définie sur I = [1, ~] par:


,
!(x) = (x - I)e',
el cg la courbe représentative de f dans un repère ortho-
normal (0; iJ) d'unité graphique 10 cm.
t 0 a) Montrer que, pour tout x de l'intervalle I, la fon c-
TP 18 Valeur moyenne en chimie tion dérivée de ! est définie par:
2 -x+l.!.
1'(.<) .t e·' .
Le nombre de moles d'air par unité de volume, appelé
concentration molaire varie en fonction de l'ahitude.
x'
En déduire le sens de variation de f.
On étudie un modèle de cette concentration molaire
b) On note MI' M2' M), Mot et Ms les points de la
dans l'atmosphère.
courbe~d'abscissesrespectives 1,1 ; 1,2; 1,3; 1,4;
Soit <: l'altitude exprimée en mètres et c(:) la concen- l ,S. Donner dans un tableau les approximations
tration molaire à l'altitude: exprimée en mol· L -1. décimales d'ordre 4 par défaut, fournies par la cal-
En supposant la température constante dans l'atmo- culatrice, des ordonnées de ces points.
sphère, on admet que la fonction c est définie sur l'in- On note PI ' P2, Pl' P4 et Ps les points de la courbe '6
tervalle [0, + <x[ par: d'abscisses respectives 1,05; 1, 15 ; 1,25 ; 1,35: 1,45.
Donner dan s un table.lU les approximations déci-
24 e- .:2 ·IO-~= .
= -.!..
· - .... ,.(-)
C .... I
4
males d'ordre 4 par excès, fournies par la calcula-
r est la courbe représentative de cette fonction dans le trice, des ordonnées de ces points.
plan muni d'un repère orthogonal. c) Tracer la courbe~.
1° a) Étudier le se ns de variat ion de la fonction c sur 2 0 Soit D la partie du plan comprise entre la courbe '6,
l'intervalle [0, +00[. l'axe des abscisses et la droite d'équation x = ~.
b) Calculer lim c(z). Que peut-on en déduire pour
=-. +œ On note Ao' AI' Al' Aj' A4 et As les points de l'axe des
la courbe r ? abscisses dont les abscisses respectives sont 1; 1,1;
1,2; 1,3 ; 1,4; l,S.
c) Construire la courbe f, pour z appartenant à l' in-
tervalle [0, 20 000). On admet que la courbe <g est située au-dessus de la
ligne polygona le AOMIM:2MjM4MS et au-dessous de
r Calculer l'altitude : à laquelle la concentration ses tangentes en chacun des points Pi' P2 , p)' P4 et Ps'
molaire c(:) est la moitié de la concentration molaire au a) En utilisant les résultats donnés dans la question
niveau de la mer. l Ob. , calculer une valeur approchée par défaut de

Chap. 3 : Calcul différentiel et intégral 155


l'aire, en centimètres carrés, du polygone AuA'j c) Calculer la valeur exacte de l'intégrale:
1
M'jM..\MJM~MI·
b) Pour tout élément i de il. '2, 3, 4, 5}, on con .. idère K ~J: (2+x-~.r')dr
le trapèze dont les côtés sont l'axe des absci!:ises. les
l
deux droites lie direction passant respectivement d) Vérifier que 0 < K - J < 6 . 10- '.
par Ai _ l et par Ai' et la tangente à la courbe C(; au
point Pi.
En utilisant les résultats donnés dans la question
l Ob. , calcu ler une valeur approçhée par excès de la
somme des aires, en centimètres carrés, des cinq tra-
t
1
2
pèzes ainsi ubtenus.
c) Déduire des qu estions précédentes, un encadre-
T
ment de l'ai re $, exprimée en centimètres carrés, de ...
la surface D.

EXEMPLES SIMPLES D'EMPLOI l


DES DÉVELOPPEMENTS LIMITÉS
POUR L'ÉTUDE LOCALE o .r
DES FONCTIONS
Gruup.:ment B x
Groupemenl C

l
't TP 20 Avec la fonction exponentielle
So it f la fonction de la variable réelle x définie sur IR
par: f(x) ~ e2 ' ( - x + 1) + 1.
On désigne par cC la courbe représentative de f dans le
il Fig. 41

plan muni du repère orthonormal (0; i,i) (un ité gra-


phique :2 cm). La courbe CG est donnée sur le dessin ci- TP 21 Avec la fonction logarithme :
après: plusieurs méthodes pour
J Oa) Démontrer que le développement limité d'ordre 3 obtenir une valeur approchée
de la fonction f au voisinage de 0 est: d'une intégrale,
f(x) ~ 2 + x - ~ x' + x'e(x), Soit f la fonction définie sur IR rar
avec lim E(X)
1-+0
= O. f(x) ~ 2x-61n\1 +~).
b) En déduire une équation de la tangente Tà <6 au On désigne par <c la courbe représentative de f dans le
point d'abscisse O. plan Illuni d'un repère orthonormal (0; T,I) ; l'unité
c) Étudier la position de T par rapport à <6 au vois i- graphique est le centimètre.
nage de ce point.
r a) Calculer. à l'aide d'une intégrat ion par parties, la
valeur exacte de l'intégrale:
1

1 J:
~ e" (- x + 1) d<.
b) Déduire du a) la valeur exacte de l'intégrale:
1

J ~ J: !(xl d<.

156
A. Utilisation d'lUI dél'l'loppeml'l1t limité pmu érudiu D.O" 0" compare d~s \'lIlellrs approchüs.
la position rdatil'i', (lU l'oisilll/gl' d'ull poillf, d'/lI1l'
cOllr~ l't dl' sa tell/gel/te.
Soil Fla fOllclion définie sur fil: par
F(x) = -6 x In(.\' + 5) - 12 Vs
ArClan - f x
(Vs)
1°3) À l'aide du développement limité à l'ordre:2 de la + r + (6 ln 5 + 12)x.
fonction 1 t-+ ln( 1 + 1) au voisinage de f = 0, écrire le
dheloppement limité à l'ordre 4 de la fonction
1° Démontrer que F est une primitive de f sur iii.
~ • S; f = Areta" u, f' = --<L,.
x 1--+ In( 1 + ~) au voisinage de .r = O. 1 + u-
• Les étudiants ayant une calculatrice équipée d'un logiciel
b) Déduire du a) le développement limité à J'ordre 4 de calcul formel peuvent obtenir F{X) ?l pa~tir de f(x).
de la fonction f au voisinage de x = o.
r Déduire du 1° h ) une équation de la. tangente 'l'à la. 2° Calculer la valeur exacte de l'intégrale 1 = J~f(X) dt'.
courbe <e au point d'absci sse 0 et la position relative de
Donner kl valeur décimale approchée arrondie à 10- 4
CG et Tau voisinage de ce point.
de 1 ; pour ce calcul, on mettra la calcu l.ltri ce en mode
B. Utilisatioll d'ull dil'eloppeml'Ilt limité pour ('afeuln radian.
WIl' l'aleur approchée d'une irlfégrale. 3° Indiquer, entre le nombre J calculé au B.2°, et le

(" Onnole/ = J~f(.')dt. nombre S obtenu au C.3°, celui qui réali se la


« meilleure .... approximation de J.
a) Donner ulle interprétation graphique de l'in té-
grale 1.
b ) Répondre à la question suiv.mte par simple lecture EXEMPLE DE TRACÉ
graphique, sans rédiger de justification.
DE COURBE PLANE DÉFINIE
Parmi les intervalles proposés ci-dessous, indiquer
celui qui contient le nombre 1 : PAR UNE REPRÉSENTATION
,
[~, H [O,n [~.I]. [1,2]. PARAMETRIQUE
2° On admet que, sur l'intervalle (0, 1], la courbe «; est X = !(t) et y = g(t)
très proche de la courbe représentative de la fonction 8
définie par g(x) = 2l-~ x:! + is x4 .
Groupement B x
Calculer le nombre J = J~ g(x)d\'. Groupement C
Groupement 0
C. Utilisation de la méthode dl's trapè:.es pour obtellir
IUle \'a/eur {Ipprochù d'ull~ intégrale. On donne f(t) et g(t)
1° Recopier et comp léter le tableau de valeurs suivant
TP 22
dans lequel on fera figurer des va leurs décimales arron- Le plun est muni du repère orthonormal (0; T,])
dies à 1O - ~. (unité graphique 1 cm). À tout nombre réel 1 de l'inter-
valle (-l, 2], on associe le point M(t) de coordonnées
x = f(l) = 2r' - 31' el y = C(r) = 41 _ 12
On note '€ la courbe ensemble des points M(t) obte-nus
2° Dans le plan muni du repère orthonormal (0; T,;) lorsque t varie dans [ - l, 2].
l'unité graphique est 10 cm, placer les points E, F, G,
1° Étudier les variations des fonctions f el g sur
H, A de la courbe représentative de f d'absc isses res-
[-1,2].
pectives 0,2 ; OA ; 0,6 ; 0,8 ; 1. Tracer l'arc DA de la
Reproduire et compléter le tableau suivan t :
représentation graphique de f. On obtient ainsi un
agrandissement d'une partie de la figure donnée au 1 -1 0 1 2
début de l'énoncé. !'fI}
3° Soient E', F, 0', H', A' les projections orthogonales g'(I)
respecLÎ\'es sur l'axe des abscisses des point s E, F, G, f(l)
H. A. Placer ces points sur la figure du r. Culculer, en g(1)
unités d'aire, à l'aide des nombres obtenu s dans le
tableau de valeurs du 1° une valeur approchée S. arron- 2° Préciser les tangentes aux points, M(-l ), M (O),
die à 10- 3 , de la somme des aires du triangle OEE' et M(I), M(2), (oblenus pour 1 = -l, 1 = 0,1 = 1,1 = 2).
des lrapèzes E'EFP, PFGG, G'GHH', H'HAA'. Con struire ces tannentes et la courbe ce.

Chap. 3 : Calcul différentiel et intégral 157


TP23 Une courbe de Bézier 1° Montrer que les coordon':lées (xl' y\) du point N(t) 1
sont: xI ='2J - 1 + 1-') et )\ = 2'
1-

Le plan est muni d'un repère orthonormal (0; l.I) 1


d'unité graphique JO centimètres. r Pour tout nombre 1 de J'intervalle LO, 1], soit lU) le
A. Éwde d~ jonctions et tracé d'ul/e courbe paramétré~ milieu du segment lM(t)N (t)], où le point M(t) de coor-

À tout nombre r6el t de l'intervalle (O. Il. on associe le données (x, y) est défini dans la partie A. et où le point 1
point M(!) de coordonnées N(I) de coordonnées (Xl' y)) est défini dans la partie B.
1 (l On observe que les points M(I) et N(t) ont la même 1
x = 1(1) = _t' + t + ï et)' = g(t) = 2-
ordonnée.
On nOie (C) la courbe ensemble des points M(t) obte- x+ x
a) Montrer que l'absci sse --2-1 du point let) est
nus lorsque 1 varie dans rO, 1].
constante.
1
1 Étudier les variations des fonctions f el g sur [0, 1]
0
b) En déduire que N(t) est le sy métrique de M(t) par
et regrouper les résultats dans un même tableau. rapport à une droite (D) dont on donnera une équa- 1
tion.
2° Préciser les tangentes à la courbe (e) aux points
M(O), M(~) et M(I) obtenus pourt = 0, t = ~ et t = 1.
3° On note (CI) la courbe ensemble des points N(t)
obtenus lorsque 1 varie dans [0, 1]. En utili sant la symé-
1
Construire ces tangentes et la courbe (e). trie mise en évidence à la question 2° b) , tracer la
courbe (C)} dans le même repère que la courbe (C). J
B. DbermillGrioll glométrique et tracé d'Urie ucmule
Les courbes (C) et (CI) sont deux cas particuliers d'un
cOllr~ paramllrü
On donne les points A(-I, 0) et BO, 1) par leurs coor-
méme lllod~le de base intervenant dans les logiciels de
conception assist~e par ordinateur (CAO) utili sés notam-
J
données. Pour tout nombre t de j'intervalle [0, 1], soit ment en m ~anique, en aüonaUlique et dans l'indusu-ie
N(t) le point défini par: automobile.
ON(t) = (1 ; t)' OA + ~ OB_ Pierre Bézier, ingénieur chez Renault, est un des premiers
à avoir imaginé ces modtle~. au début des années soixante.

l
1

1
1
158
1•
EXERCICES CORRIGÉS

DES OBJECTIFS
Numéros des
exercices
0· Fonction positive ou négative
Calculer la valeur e"acte des intégrales sui vantes:
Calculer une intégrale à J'aide d'une
1 primiti\'e.
1 et (1
a) 1 = I;
, _1
? ~ I dl ;
Calculer une intégrale
rationnelle
a\-e~ une fraction
7 à 1<) ,
Tran ... former l' éai tuœ d'une fllnl.:!ion
Il el 11
b)J = I4~.
021 - 1
rationnelle puur "a!l'uler une inté,grale.
Cakuler une intégrale a ..-eç
circulajre.!..
ùe~ font:tillO<;
13 el 14 0· Autour de la fonction logarithme

Intégrer par partie!.. 15 à 20 Calculer la valeur exacte des intégrales suivantes:


Intégrer par ('hangemenl de variable. 21 à 23 a)/ = 1'(2t+ 1 +2t~3)dx;
Calculer une aire. 24 à 32 o
Calculer un volu me .
Calculer une valeur moyenne.
33
34
b)J= f"1.. ~dx;
x2 + 1
,)
Encadrer une inlégr-olle au moyen d'un
35 à 37
encadrement ùe la fonction à inttgrer.
c) K = [!(In
, 1
1)' dl.
Cukukr une vuleur approchée (j'une
38 ct 39
intégmle.
Déterminer un déo.'eluppement limilé pou r
0· Avec la fonction exponentielle
J'tlude locale d'une fon\:lion. 40 à42 Calculer la valeur exacte des intégrales sui vantes:
Tracer une t:ourbe dtfinie par une représen-
làlion paramétrique.
43 a) 1 = ro
e21 dt;
J _L+ l
b)J = J 3e 2 dl;
Les premiers exercices s'adressent essentiellement o
aux étudiants pour quj le calcul intégral constitue ' e'
une nou\"e3uté.
c)K =
J1 -eX--d1t .
Calculs d'intégrales à l'aide d ' une primitive
(Pour tous les groupements)
0· Avec les fonctions circulaires
Calculer la valeur exacte des intégrales suivantes:
[2J. Fonctions polynômes ou puissances
Calculer la valeur exacte des intégrales suivantes:
a) 1 = I:
4
(s in 31 + 2 cos 21) dl;

a) 1 = J: (21' - 1 + 4) dl;
b) J = f :Sin4xcos2 4Xdx;

b)J= J>- I )(X~ -x+3)dt;


, c) K = I:, tan 1 dl.

c) K = f'
0
(2)' + 1)' d)'.
Calculs d'intégrales avec une fonction rationnelle
0· Fonctions rationnelles particulières (Pour tous les groupements)
0· La décomposition est donnée
r
Calcu ler la valeur exacte des intégrales suivantes:
1° Vérifier que, pour tout x de l' intervalle [3, 4],
.)/= 1 ,dl ; 4 _!.+ 1 + 1
,(21+ 1)
2(x + 2)
b)J -
- f'-, - - - -3 - dt
[14
(4 - x)' (4 - x)' . 1 r
x(x' - 4) x
Calculer la valeur exacte de l'intégrale :
2(x - 2f

• Au b), utiliser une primitive de 1 = u',f'.


I=J4 4dx
, x(x' - 4i

Chap. 3 : Calcul différentiel et intégral 159


0·· La forme de la décomposition est donnée b)J ~ f' _3t'
,2 -_14+ 18 dt.
Soil la fonction numérique d ' une variable réelle x défi- o
• Voir le TP 9.
nie sur ]1 , +oo[ par :

f(x) ~ - 3x' + 16x + ~2 ~ •••• Pôles simples dans C


(2< + 5)(x - 1)- Calculer la v:.lIeur exacte des intégrales su ivantes:
1° Déter miner les nombres réels li et h tels que pour a)K = f! 2f3 ~x2+5xdf;
tout xde] l. +"'[: o x- + 1
f(x) ~ _a_
2< + 5
+ __,,_.
(x - 1)' b) H = fi
o (t
2t
2
+ 4~ - 1 dt.
- 2)(1- + 1)
2° En déduire une primitive de f sur] 1, + 00[.
3° a) Calculer la valeur exac te de l'intégrale: Calculs d'intégrales avec des fonctions circulaires
1 ~ f: f (x) d,.
~ •••• Linéarisation
b) Donner une vaJeur approchée nITondie à 10- 3 de 1.
Soit f la fonction définie sur IR par:
[!] .• La forme de la décomposition est donnée f(t) = cos t cos 2t cos 3t.
1° Linéari ser f(t)?t l'aide des formules d'Euler.
Calculer la v.lIeur exacte de l'intégrale:

1- f' dl
2° Calculer la valeur exacte, pui s une valeur approchée
arrondie à 10- 3 , de l'intégrale :
3 (1 + I)(t
On pourra déterminer les nombres réels A et B tel s que,
pour tout réel de ]2, +oc[,
2)"

1 ~ f: f(t) dt.

"
-;-;--,--,+1;-:---;;-; ~ ~ + --.L ~ •••• La méthode est donnée
( 1 + I)(t 2) 1+ 1 1 - 2'
1° Soit f la fo nctÎo n de la variable réelle x définie sur IR
~ •• La forme de la décomposition est donnée par f(x) ~ ~ (2, si n 2, + cos 2x).
On considère la fonction f définie pour to ut réel diffé- j' désigne la dérivée de f. Montrer que:
rent de - 1 el + 1 par: j'lx) ~ x cos 2x.
!(x)=4-x+2t 2 -X
3
r On considère les intégrales suivantes:
1 - x4
) 0 Déterminer troi s réels a, b el c po ur que J(x) s'éc rive J = f~ X cos 2 X dt et J = f~x si n2 x dx.
sous la forme: o 0
a) Calculer 1 - Jet 1 + J.
f(x) ~ _,_,_ + _b_ + _c_
l +x2 I -x l +x b) En dédu ire 1 et J.
pour lo ul x différent de - 1 et + 1.

2" Calcu ler A ~ f,,


1

f(x) d ,.
Intégration par parties
(Uniquement pour le groupement B)
~ •• Fonctions polynôme et logarithme
On e n donnera la valeur exacte pui s une valeur appro-
Calculer, en utili sant une intégration par parties, J'inté-
chée au centième.

Transformation de l'écriture d'une fonction


rationnelle pour calculer une intégrale
grale:
r
1
(x - e) ln x dt.

(U niquement pour le groupement B) ~ •• Fonctions puissance et logarithme


[22J ••• Pô les simples dans R Calculer, à l'aide d ' une intégratio n par parties, l'inté-
1
Cakuler la valeur exacte des intégrales sui vantes:
a) J = fi-
o
1
6x + X
2x + l
+ 5 dt '
'
grale:
1 = x 1 ln x dx. r 1
Donner une valeur approchée de 1 arro ndi e à 10- 2 .
1

1
160
1
~ *.. Fonctions logarithme et rationnelle Intégration par changement de variable
(Uniquement pour le groupement B)
Soit f la fo nction défi nie sur l'intervalle] - 2, 2[ par:
f(x) ~ ln 2 +x ~ •• Fonction rationnelle
2-x
À l' aide du changement de variable t = x + ! . calculer
On se propose de calculer: 1 = J~ J(x) dt. la vale ur exacte de l'intégrale: 2
1° Résoudre l' inéq uation: f(x) ~ O.
Que peut-on en dédu ire pour le signe de 1 ? / ~ J' 2.+ <lxx + x . 2
r Calculer f'(x), où f' désigne la dérivée de la fonc tion o 4
f. Pui s, montrer, à l' aide d'une intégration par parties, Donner une valeur approchée arrondie à 10- 3 de J.
que:

Jo' f(x) <lx ~ ln 3 - l' ~


0 4 - x2
dT. ~ ... Fonction rationnelle

Achever le calcul de 1. On considère l' intégrale J = JI x2 +X + 1


dx.
o
~ *** Fonctions rationnelle et logarithme JO Calculer l' intégra le l à l'aide du change.ment de

Soit les fonctions f et g définies sur l'intervalle [0, 1] vari able 1 ~ 1... (2x + 1).
~3
par: 2 0 Donner la va leur décimale approchée de 1 arrondie à
~ ~ 10- 3
f(x) ~ et g(x) ~ ln (4 - r)
- '- .
4 - x2
0
1 Montrer que, pour tout x de }' in tervalle [0, 1]:
~ ••• Changement de variable
f(x) ~ - 1 + _ 1_ + _ 1_.
2-x 2+x et intégration par parties

2° Calculer la valeu r e:<3cte de 1 = l~ J(x) dx.


On donne la fon ction
f(x)
f définie sur IR par :
~ e- x In t i + 0')
3° En utili sant une intégration par parti es, montrer que:
1 a) Calculer les nombres réel s A et B tels que pour
0

J ~ f~ g(x) <lx ~ ln 3 + 2/. tout réel t strictement positif:

En déduire la valeur exacte de 1. __I_ ~~+~.


1(1+1) 1 1+1

[!!] ** Fonction polynôme et exponentielle b) Calcul er l'intégrale / ~ J'_(


+
1 ft
dt )'
1
Calculer à l'aide d'une intégration par parties l'inté-
grale : 2° Soit l'intégrale J = J~ f(x) m.
J= J3
(2 + x)e- X dt.
a) En utili sant le changement de variable défini par:
o
On donnera la valeur exacte pui s une vale ur approchée ' ln ( l +t)
arrondie au centième.
t = eX, mon trer q ue J =
J 1
.,
t-
dt.

b) Calculer alors J en utili sant une intégration par


~ ••• Fonctions puissance et racine carrée parties et le résultat de la question l a b).
10 Calculer la déri vée de la fonction f défin ie sur:
3
]-!, -oo[ par f(x) ~ (2x + Il'.
Calculs d'aires
r Calculer f~ ,là + 1 ru. (Pour tous les groupements de BTS)
3 0 Calculer, au moyen d'une intégration par parties,
l'intégrale:
~ .. Fonction rationnelle
I X + 3
~<lx Soit f la fon ction numérique définie sur l'intervalle
J
o ,12.x; + 1 ]- 1, +oo[ par:
f(x) ~ x +2
(on po urra écrire ,,x2.x;++3 1 sous la forme
.
x 2 + 4x + 3
(x+ 3)x ~). 10 a) Déterminer lim f(x) et lim f(x) .
.l-+-I l' -++ œ
,2x +1

Chap. 3 : Calcul diffé rentiel et intégra l 16 1

1
b) Démontrer que, pourtoutxde ]-1, +00[, c) Résoudre dans ]0, + oo[ l'inéquation:
1 + 2 ln x ~ O. En déduire le signe de f'(x) pui s le
f'(x) = - i' - 4x - 5 . Étudier le signe de f'(xl
(x' + 4x + 3)' tableau de variat ion de f sur ]0, + oc{.
lorsque x varie dans ]-1, + 00[. 2 0 a) Déterminer les coordonnées des points d'inter-
c) Établir le tableau de variation de f. sectjon At et A 2 de cg avec J'axe des abscisses.
d) Construire hl courbe représentative <c de f dans le b) Calculer les valeurs exactes de f(l) et f(e').
plan muni du repère orthonormal (0; T,J), (unité
graphique: 3 cm). c) Déterminer l'équation de la droite Il. tangente à <c
au point B d'abscisse e 2 .
r Soit Cl un nombre réel stril:tement positif.
a) Calculer l'aire s'l(Cl) en cm2 de la partie du plan d) Reproduire s ur la copie le tableau suivant puis le
délimitée par l'axe des abscisses, l'axe des ordon- compléter.
nées, la courbe <e et la droite d'équation x = Cl. On portera dans chaque case une valeur approchée de
b) Déterminer la valeur de Cl pour laquelle on a f(x) arrondie à 10- 2
$(a) = 181n 2.

~ •• Fonction exponentielle
e) Placer le point B et les poin ts At et A 2 ·
Soit f la fonction définie sur [0, +oo[ par:
Tracer la droite Il. puis la courbe ctl.
!(Il =- ! -1· + !
e 3 0 Soit F la fonction définie sur ]0, + Ol[ par:
On note <€ la courbe représentative de f dans un repère F(x) = x [1 + ln x - (In x)'].
orthogonal (0 ;7',J) d'unités g raph iques 1 cm en abs- On admet que F est une primitive de f.
cisse et 4 cm en ordonnée.
1 ° Calculer la limite de f en
déduire pour la courbe <e ?
+ 00. Que peut-on en Soit .Ill = r1
f(x) dx.

Calculer la valeur exacte de s4. et une valeur approchée


2° Étudier le sens de variation de f. de s4. arrondie à 10- 2 .
3° Calculer le coeffic ient directeur de la tangente 'l'à la Donner une interprétation graphique de ce résultat.
courbe'C au point d'abscisse O.
4° Construire 'Tet CC dans le repère (0 ;7'.1).
~ ••• La forme d'une primitive est donnée
5° Calculer l'aire 31., exprimée en cm2 , du domaine plan
limité, sur la figure, par l'axe des abscisses, la courbe On veut réaliser une plaque métallique ABC telle que
ce et les droites d'équations 1 = 0 etl = 2. la longueur BC soit les deux tiers de la longueur AC et
On donnera la valeur exacte de 31, puis sa valeur appro- ayant approximativement la forme indiquée sur le gra-
chée arrondie au centième. phique suivant.

~ ••• Une primitive est donnée


y
1I-'il
i--'
.L U j f--.l
On considère la fonction f définie sur ]0, + oo[ par:
!(x) = (1 -lnx) (2 + In x). i-
-/ 1-,...-
On note '€ la courbe représentative de f dans un repère
orthonorma l (0;7'.!) (u nité graphique: 2 cm).
1/
1 0a) Montrer que lim f(x) = - 00 1/
X ..... +00

et que lim f(x) = - "'. J 1/


.~o V
Montrer que admet une asymptote dont on don-
nera une équalion.
A . 1-
C
Fig. 43
b) Soit f' la dérivée de f.
Montrer que, pour tout x appartenant à ]0, + co[, on a Le repère (A; T.J) est orthonormal.
On désire déterminer une fonction f définie sur J'inter-
f'(.,) = - ~ ( 1 + 2 ln x).
valle [D, 3]. dont la courbe représentative C€ dan s le

162
repère (A; iJ) passe par les points A et B et est tan- On désignera par '€ sa courbe représentative dans Je
gente en A à l'axe des abscisses. Après quelques essais, plan muni du repère orthonormal (0 ;i,]\
on décide de chercher une fonction de la forme 1° Déterminer la limite de f en +00 et celle de f en
f(x) = (ax + b) e"' + C, où a, b. c sont des nombres -00.

réels. En déduire l'exi stence d'une asymptote à la courbe~.


1° Montrer que la fonction définie sur l'intervalle [0, 3] r Étudier les v~lriations de f.
par :
f(x) = _2_ [(x - 1) eX + 1] 3° Tracer la courbe ce dans le plan.
2e 3 + 1 4° On désigne par st l'aire en cm2 de la partie du plan
vérifie le~ trois conditions indiquées ci-dessus. limitée par la courbe «5, l'axe des abscisses et les
2° Étudier les variations de f sur l'intervalle [0, 3]. droites d'équation: x = - 1 et x = O.
Déterminer, à 10 -~ près, les images par f des nombres Calculer la valeur exacte de st puis en donner une
suivants: 0,5; J ; 1,5; 2; 2,5. Placer les points corres- valeur approchée par excès au mm 2 près.
pondants sur le graphique initial.
NB: On pourra uti/ü~r d~u:c illtlgratiolls par parti~s SIlCC~S­
3° On désire évaluer l'a ire d'une plaque déterminée à SÙ·~S.

partir de la courbe~.

a) Déterminer les nombres réels m et n pour que la


fonction définie par G(x) = (ml" + n) e sur l'inter- ~ .... Aire entre courbe et asymptote
valle [0, 3], soit une primitive de la fonction g défi-
nie par g(x) = xe l sur cet intervalle. A.f est la fonction définie:mr R par:
b) En déduire une primitive de f sur [0, 3]. f(x) = eX - x - 1.
c) Les longueurs étant exprimées en cm, on réalise
1° Calculer j'ex) et étudier son signe sur (ij.
une plaque pour laquelle AC = 30 et BC = 20.
Donner une valeur approchée arrondie au cm 2 de Calculer 1(0) et dresser le tableau de variation de 1 (on
l'aire de cette plaque. ne demande pas les limites en - 00 et +(0).
r Déduire de l'examen du tableau de variation le signe
de f(x) sur R
Les exercices 28 à 32 ne concernent
que le groupement B B. g est la fonction définie sur IR: par:

~ ••• Une intégration par parties g(x) = (x + 2) e- + x + 2. X

1 0 a) Déterminer lim g(x) et hm g(x).


Soit f la fonction définie sur [0,2] par: .l--+ -00 .l--+ +00

f(x) = 2xe'-x. b) Calculer g'(x).


c) Vérifier que, queJ que soit le réel x, on a :
1° Établir Je tableau de variation de 1 et dessiner avec
soin sa courbe représentative C dans le plan muni d'un g'(x) = e- X f(x).
repère orthonormal (0 J.l) (l'unité de longueur est
En déduire le signe de g'(x).
5 cm).
Dresser le tableau de variation de g.
r Calculer, en utilisant une intégration par parties,
r Soit (O;i.l) un repère orlhonormal. L' unité est le
1= f~ f(x) dx. centimètre.
3° a) Montrer que, pour tout x de l'intervalle [0,1], ce
La courhe représentative de g est donnée. La repro-
duire sur un graphique et construire la droite 9> d'équa-
J(x) "" 2,.
tion y = x + 2.
b) Calculer, en cm2 , l'aire :A. de l'ensemble des 3° Soit li la fonction définie par h(x) = g(x) - (x + 2).
points M du plan dont les coordonnées (x, y) véri- a) Déterminer le signe de h(x) sur R.
fient 0 ~ x ~ 1 et 2\" ~ Y ~ f(x).
b) Que peut-on en déduire sur la position de «5 par
rapport à \li '!
c) Calculer la limite de h(x) quand .\" tend vers + 00.
~ ••• Deux intégrations par parties 4° a) À l'aide d'une intégmtion par parties, calculer:
Soit la fonction f définie sur R par : 1= f' -2
(x + 2) e- X d,.
f(x) = ~ (x + 1)' e- 2x . On posera u(x) =x + 2 et v'(x) = e-.l.

Chap. 3 : Calcul différentiel et intégral 163


Donner la valeur exac te de 1 et une valeur approchée Établir graphiquement le tableau de variation de f. (On
arrond ie i\ 10-:2. ne demande d'indiquer ni les limites, ni le signe de
b) Sur le graphique , çonstruire la droite d'équat io n : f' (x).
x = 4. Dafls la SlJit~ du problèm~, 011 adm~t que la fOIlCtiOIl f
reprbefltù par la courbe C ~st difinie SLir l'jnrerm/Je
Hachurer la rég ion du plan dont l'aire, ex.primée en ]0, +oo[ par:
cm 2 , est égale à 1. f(x) ~ x + (1 - 2x) ln x.
y
7
B. Soit la droite 6. d'équalÎon y = x.
PRésoudre, s ur l'inte r va ll e ]0, +00[, l'équation
6 (1 - 2\") Inx = O. En dédu ire les coordonnées des poin ts
5 d'intersection de la courbe C et de la droite t1.
20 Étudier la posit ion de la courbe C par rapport à la
droite t1.
3
3 0 Construire Il, après avoir reproduit la figure.
2
C. 10 Calcu ler, à J'aide d'une intégration par parties, la
valeur exacte de l'intégrale:

-1 0 2 3 4 5 6 x 1= I~ (l - 2\") ln x d\"o
- 1 2

-2
r On appelle :il. l'aire, exprimée en unités d 'aires, de la
partie du plan limitée par la c.ourbe C, la droite D., et les
-3 droites d'équations x = ~ et x = l. Donner la valeur
-4 exacte de 31, puis une va leur approchée de ~ arrondie
-5 a 10- '.
Fig. 44

~ ... Changement de variable et intégration


par parties
~ ... Fonction logarithme, calcul d'une aire à
l'a ide d'une intégration par parties
On donne dans un repère orthonormal (0 ;i,J) d'unité
Dans tou t le problème, ln désigne la fonction loga- graph ique 4 cm la courbe C représentative de la fonc-
rithme népérien el le plan est rapporté à un même tion f défi nie sur IR par :
repère orthonormal. f(x) ~ e-' In( 1 + 0')
On se propose de calcul er l' aire S de la partie coloriée
A, On a tracé ci-dessous la courbe représentative C
du plan sur la figure, ensemble des points M (x. y) tel s
d'une fonction f définie sur l'intervalle ]0, +cx:[.
que:
O"'X""
( a '" y '" f(x)
voir la figure ci-dessous:

In2

o
o x
Fig. 46
0
1 a) Calcu ler les nombres réels A et B tels que, pour
tout réel t strictement positif,
_ ,_ ~ ~ + .-JL.
Fig. 45 1(t+I) 11+1

164
b) Calculer la valeur exacte de "intégral e limité par j'arc de cercle ABet les seg ments [OA] et
/-l' dt
1 t(l+ 1)
[OB].
E'< primer, en cm), le volume" de ce solide.
2 ° Soit J'i ntégrale J = f~ J (x) dl'. (On donnera la v'lleur exacte de "V) .
a) En utilisant le changement de variable défini par :

t = eX, montre r que J = l'1


ln (1
t-
. .+ t) dl. B

b ) Cakule r alors J en utili sant une intégratio n par


parties et le résultai de la question 1° b).
3° En déduire la valeur exacte, en cm1 , de S pui s la
v<lleur arrondie au 01111=,
A' L _ __ _-!-_ --.JIM.....,a A
o H Fig. 47
Calcul de volume
(Pour tous les groupements) Calcul d'une valeur moyenne
(Uniquement le groupement B)
~ ••• \tJ/ume d'un solide
~ ••• Avec intégration par parties
Pour effectuer les calculs de volume demandés dans cel
exerc ice, on pourra utili ser la formule générale: Soit la foncti on f défini e sur l' inter valle [ 1, e] par :
1 'If = f:S(:) d: f : x ......... x 2 ln x.

o u éventue ll ement les formules donn ant les volumes de Le plan Cjp est muni d' un repère orthogonal (O ;iJ)
(unités graphiq ues: 2 c m s ur l'axe des abscisses, 1 c m
solides usuels (cône, boul e, cylindre, ... ).
sur l'axe des ordo nnées).
Voir le rappe l accompagnant le TP 16 et les formu les du
1 paragraphe B.3 du chapilre 7.
Dans le plan rappoClé à un repè re orth o norm al
LI courbe représentati ve de f dans <!J est notée 'G.
10 a) Calcul er f'(:c), o ù f' désigne la fonction déri vée de
f. Étudi er son signe.
(0 ; T.J), d ' unité gmphique 1 cm, o n ~on sidère le cercle
b ) En déduire le sens de variatio n de J.
C de centre 0, de rayon 6. C coupe l'axe des absc i s~s
en A, d 'absc isse pos iti ve. et e n At. La droite 6. d' équa-
c) Tracer la courbe ce.
lio n x = 3 coupe l'axe des absc isses e n H. Marquer le po int A de CC d 'abscisse l , pui s le point
B de coordonn ées (e , 0).
On dés igne par B le po int d 'ordonnée positi ve, inter-
r À l' aide d ' une intégratio n par parti es, ca lculer :
section de 6 et de C.
On peut se reporler :tu paragraphe A. 4c) du chapit re 7. '/ = I,' f(·t) dt.
1° a) Éc rire une équati on du ce rcl e C.
En déduire la valeur moye nne jJ. de J sur l'intervalle
b) Ca lcule r HB . (On de mande la va leur exac te). [ l , e].
c) Détermjner une éq uatio n de la droite (OB ). En donner une valeur approc hée à 0,0 1 pr~s .
2° On désigne par " 1 le volume, exprimé e n c m), du
cône engendré par la rotation du tri ang le O BH autour
de l' axe des absc isses. Calculer " t; on en donnera la Encadrement d'une intégrale au moyen d'un
valeur exacte et une valeur déc im ale approchée à encadrement de la fonction à intégrer
1 mm) près.
l'exercice 35 concerne tous les groupements
3° 0n désig ne par "1 le volume, ex primé en cm), du
soljde engendré par la rotation du .. tri angle » mi xtili gne ~ •• Encadrement, puis va leur approchée
HBA (colo rié sur la fi gure) autour de l' axe des abs-
J, g et Il sont tro is foncti ons défini es sur le mê me inter-
cisses.
valle [0, 1] par:
Calculer " 2; o n en donnera la valeur exacte et une
f(x) = _ 1_ ; g(x) = - 1 _; " (x) = - ! x' + 1.
valeur décimale approchée à 1 mm) près. 1 +.(2 1+ x 2
4 0 On considère le solide enge ndré par la rotatio n, On appelle CCI' ~K et ~h les courbes représentati ves res-
autour de l' axe des absci sses, du secteur c ircul aire pec ti ves des fo ncti ons J, g et h.

Chap. 3 : Calcul différentiel et intégral 165


====oc _

Ces courbes sont données ci-dessous dans le plan rap-


porté au repère orlhonormal (0 ;T,)'}. Unité gra-
phique: 5 cm.
et 12 = r, (1 + ln x) dx.
(Pour calculer 12, on pourra utiliser une intégration par

rqqp
)'
parties, mais pas pour II!)
2° En déduire un encadrement de j'intégrale:

""- '-.r- {h t
1= l', f(x) dx (on ne cherchera pas à calculer Il·

~ ••• Encadrement puis valeur exacte


J Soit f la fonction définie sur R par:
B
f(x) = _8_.
t x2 + 3
) ° Montrer que, pour tout nombre réel x supérieur ou
rn
o L - L - L - L - L - : - - - - ëA;---x
égal à 2 on a :

Fig. 48
2° En déduire un encadrement de l'intégrale
Par lecture graphique, comparer f(x), g(x) et h(x),
I:
)0
pour x élément de [0, 1]. f(x) dx.
2° a) Ca.lculer la valeur exacte de l'intégrale J:

J = I: g(x) dx.
3° Calculer la valeur exacte de cette intégrale à l'aide
du changement de variable X = ~.
d
b) Calculer la valeur exacte de l'intégrale K:

K = I;"(X) dx. Trouver une valeur approchée d'une intégrale


3° Utiliser les résultats de la question )0 pour trouver dont la valeur exacte ne peut être obtenue avec
un encadrement de l'intégrale 1: un logiciel de calcul formel .

1= (f(X) dx ~ ... Fonctions exponentieIJe et polynôme


Ne pas chercher à calculer /. Un d~s obj~ctifs de at ~xuciu ~st d'obtmir Im~
\'a/~ur approc"l~ d'fm~ ;1ltigra/~.
4° a) Calculer l'approximation à 10 - 3 près par défaut
de la moyenne arithmétique 1] des deux nombres J Soit f la fonction définie sur ]0, 2] par [(x) = e ·' .;- l
et K. A.Élud~ d~s \'CIriations d~ f ~t rlalisalÎon d'unefigur~
b) Calculer l'aire.s4. du trapèze DABO. 1° Soit g la fonction définie sur [D, 2] par.:
c) Sachant que la valeur exacte de 1 est~, quelle est, g(x) = e' (x - ,1) + 1.
de 1] et de al, la meilleure approximation de I?
Étudier les variations de g sur [D, 2]. En déduire le
signe de g(x) sur [0, 2].
2° Calculer la dérivée de f, et, en utilisant le ) 0, en
Les exercices 36 et 37 ne concernent
déduire le signe de f'(x) sur ]0, 2].
que le groupement B
~ .. L'encadrement de la fonction est admis e- l
3° On admet que lim - - = 1.
x-tO X
Soit [la fonction définie sur [1,2] par: Terminer l'étude des variations de f. en construisant le
f(x) = __x_. tableau de variations de f.
x - Inx 4° Dans le plan muni du repère orthonormal (O;T,J),
On admet que, pour tout nombre réel x de [l, 2], (unité 5 cm), construire la courbe représentative C de f.
1 + ln x ,,;;; [(x) ,,;;; 1 + ln x.
x B. DlI~rmùwt;oll d''''I~ l'a/eur approchée d~ l'illtlgrale
1° Calculer les valeurs exactes des intégrales: ,
l, = J',(1 + Inxx) dx
1= J , e . . x- ldt"
2 .

166
1° Soit Il la fonction définie sur [0, 2] par: Détermination d'un développement limité pour
:r x2 x3
l'étude locale d'une fonction
h(x) = 1 +2:+6+24' Les exercices 40 à 42 ne concernent
Étudier les variations de h. que le groupement B
r Construire sur le mêlne graphique que C la courbe
représentative r de h. (On utilisera deux couleurs dif- ~ •• Quelques développements limités
férentes pour C et f). Déterminer le développement limité d'ordre 3 en 0 de
Que remarque-t-on ? chacune des fonctions suivantes.

3° Calculer
2
J: h(x) dT.
a) f définie sur [ - 1, +

b) g définie su r [ -!'
oo[ par f(/) = ,'1+/ ;
+ oo[ par g(l) = JI + 2/
4° Déduire du 3° une valeur approchée de l'intégrale:

1= fi1
eX - 1 dx
X
c) h définie sur ]- 00, 1[ par h(l) = _1-;

d) k définie sur ]- 00, 1[ par k(l) =


1- /
~ ;
2 d - t
(que l'on ne sait pas calcu ler directement). e) 1 définie sur [ -~, + oo[ par/(t) = ln (1 + 2/) ;

o m définie sur )-1, +cc[


~ *** Méthode des trapèzes par I1I(X) = In(1 +x) +_1_ ;
x+l
Le plan est muni, d'un repère orthonormal (O;i,])
(Unités graphiques 6 cm). On cons idère la fonction
g) 11 définie sur [R par n(l) = tel;
définie sur 1 = [-!,2 0] par : f(x) = .~+.\"+
2 1. h)pdéfiniesurRparp(x)=(x+ 1).-'";
i) q définie sur IR par q(t) = e -/ sin 1.
Soit ce sa courbe représentative.
~ **.* Quelques limites

ri,
A. Détermination d'une \'aleur approchte de l'intégrale
À l'aide de développements limités, déterminer les
J = f(x) dx. limites suivantes:
l ° a) lim 1 - cost. b) lim 1 - cos 21.
1° Étudier les variations de f sur 1. (-fa t2 ' 1-40 ,2
2° Construire 'C. On placera en particulier sur la figure
b) lim sin t - t.
les points A, B, D. Et F de C d'abscisses respectives: 1-f0 13
1 3 1 1 0 l' ln (1 + /) - /.
2' 8' 4' 8' o. 3
1-f0
lm
,2
3° Soient A', B', D', Et les projections orthogonales res-
pectives sur l'axe des abscisses des points At Bt D, E.
Calculer, en unités d'aire, une valeur approchée arron-
die à 10- 3 de la somme S des aires des trapèzes
ABB'A', BDD'B', DEE'D', EFOE'. C'est ce nombre
qu'on prend comme valeur approchée de J. ~ ••• Position d'une courbe par rapport à une
tangente
B. Dbumination de la valeur exacte de l'intégrale
Soit f la fonction définie sur ]-1. +00[, par:
J = G, f(x) dx. f(x) = e-'(x + 1)' - 1.
On désigne par cg la courbe représentative de f dans le
1° Montrer que pour tout x de [R, plan muni du repère orthonormal (0; T,J); l'unité gra-
f(x) = ~ x 1+ (~
--
+
fj
T phique est 2 cm.
À l'aide d'une calculatrice graphique, on a obtenu le
dessin reproduit ci-après.
r Calculer la valeur exacte de J = f a1 J(x) dx. 1° Démontrer que, pour tout x de ]- 1, + 00[,
On posera 1= 2t" + 1) -'2 1'(x) = (1-x')e-'.
( /3 Soit A le point de ~ d'abscisse 1. Donner la valeur
Vérifier que la différence entre Je résultat du A. 3° et le exacte de l'ordonnée de A. Préciser la tangente en A à
résultat du B. 2° est inférieure à 5· 10- 3• la courbe ce.

Chap. 3 : Calcul différentiel et intégral 167


rLa courbe <C admet-elle une a~ymplole en +co? b) Déterminer les points d' intersecti on de C(\ avec
Justifier la ré po nse. l'ax.e des absc isses.
30 a ) À l' aide du développemenllimité. au voisinage de c) Préc iser les ta nge ntes à'€ en chacun de ses poi nts
appartenant à l'ax.e des abscisses.
0, de la fonction: t ~ e f , écrire le dével oppement
limité d' ordre 2, au \'oi ~ inage de 0, de la fonctio n : d) Tracer la courbe CC et ses tangentes déterminées
x ~ e- t . en c).
En déduire le développement limité d' ordre 2 au Placer les points Ao. Al' Al et A J'
voisinage de 0, de la fonction f.
b) Déduire du a) une équation de la tangente 'l'à la

de C(z: et de T'au voisinage de ce point.


°
courbe '(; au point d'absc isse et la positio n re lati ve Exercices d'examen
Ces elterc i ~es portent ~ur plusieurs thèmes du chapitre
1 Calcul différentiel cl intégral

~ ••• Pour tous groupements:


(rude des variations d 'une fonction,
A réso lution d 'une équation calcul d 'aire.
Soit f la fonction définie sur l'intervalle ] _00, 1] par
f {x) = 2e.l - e21 .
-1 x
On appelle ~ la courbe représentative de f dans un
repère o nhonormal (0; l,I ) d' unité graphique 5 cm.

Fig . 49 Un tracé de la courbe <e sur l'intervalle [ -~, 1] e~t


-1
fo urni ci-après. 2
A. Élude d~s mrillt;rUls de f
10 a) Déterminer la limite de f {x) qu and x te nd vers
Exemple de tracé de courbe plane définie par une -co. On justifiera la réponse.
représentation paramétrique x i(t) et y =
g(t) = b) Donner l'inte rprétation graphique de ce résultat.
2°a) Mo ntrer que, pour to ut x de ] - co, 1 J,
Groupt:ment B x
j'ex) = 2& ( 1 - e') .
Groupement C
b) Résoudre sur ) _ c<>, 1) l'inéqu ati on j'(x)" O.
Groupement 0 En déduire le signe de j'ex) sur) -oc, 1) .
30 Déduire des questions précédentes le tablea u de
@] ... Une courbe de Bézier (vo ir le TP 23) variatio n de f. Préc iser les vale urs exactes de f (O ) et
0" SI! propou dam cel t!xl!rcice de cOlIsfm ire une f( I ).
courbe à J'aide d'un modèle utilisé en dessin assisté
B. Élllde d '"" poinl parlieuliu dt! CC
par ordil/ateur (DAO).
So it 1 le point d' intersecti on de la courbe CG avec l'axe
Dans un repère or thonormal tO ; LI), unité graphique
des abscisses.
5 cm, on do nne les point s Ao<- I , 0) ; A It- l , 2) ;
A,(I, - 1); A,(2, 0). 10 Par lec ture graphique, préci ser, parmi les troi s inter-
valles suivants. celui qui contient l'abscisse du point 1 :
Pour tout 1 de l' inter valle 10, 1 J, o n défi nit le point
[3,4; 3,6 ), [0,9; 1,1 ). [0,6; 0,8 ).
M(I) par :
2 0 Mo ntrer que l'abscisse du point 1 est égal e à ln 2.
OM (t) = (1 - 1)' OA o + 31( 1 - 1)' OA,
3° Déterminer une équation de la tangente ?t la courbe
+ 31' ( 1 - 1) OA, + l, OA,. 'il en 1.
10 Calculer les coordonnées (x. y) du point M .
C. Co /cul d 'aire
20 Dans le repère (0 ; l,I), soit <c la courbe d'équa-
} O Déter miner une primiti ve F de f sur )_ co, 1] .
tions paramétriques défini es pour tout 1 de [0, Il par
X = f( l ) =
_313 + 61' - 1
r Justifi er graphiqueme nt que f (x) est positif sur l'in-
te rvall e [0, ln 2 ].
( J' = g(l) = 3(313 - 51' + 21).
a) Étudier les vari atio ns des fon ctions f et g lorsque 30 On note ~ l' ense mble des points M (x, y) du plan tels
t décrit l'inter vall e [0, 1) et regrouper les résultats 0 :s;; x :s;; ln 2
que
dans un mê me tableau. [
°'" y '" J(x)

168
Calculer l'aire du domaine 20. JOa) Déterminer lim f(x).
.:r--to-t tlO
On exprimera ceHe aire en cm:!. b) Déterminer lim f(x). Que peut-on en déduire
pour ~ ? .t--to-:<

T 2°a) Démontrer que, pour tout xde IR, f'(x) = ( 1 -x)e'.


b) Ëtudier le signe de f'(x) sur R-
, e) Établir le tableau de variation de f.
'l, On donnera la valeur exacte de J'ordonnée du point
représentant le maximum de f.
3 °a) Démontrer que le développement li mité de f ;)
l'ordre 3 au voisinage de 0 est
f(x) = 2 + x - -6' x3 + .\.3 E(x) avec lim E (x) = o.
>~O
b) Déduire du 3° a) une équation de la tangente Tà
o x
<e au point A d'absc isse O.
c) Étudier la position de <e par rapport Tau vois in age
de O.
f
j
d) Construire T après avoi r reproduit la figure.

1 4°a) Démontrer, à l'aide d'une intégration par parties,


que f: e'(2 -x) <lx = e' - 3.

l h) Déterminer la valeur exacte de l'aire A. en cm 2,


de la partie du plan limitée par «; et les axes de coor-
données.
Donner la valeur approchée de A arrondie à 10 - 2 .

Fig. 50
3 J L l
~ ... Pour le groupement B :
Avec un développement limité et une intégra-
tion par parties
-2 o
On considère la fonction f définie sur IR par
- 1
f(x) = e'(2 - x).
On donne sa courbe représentative C(; dans le plan muni
l -2
du repère orthogonal (0; T,]). L'unité graph ique est -3
2 cm pour 1 s ur l'axe des abscisses et 1 cm pour 1 sur 1 r
l'axe des ordonnées. Fig . 51

Chap. 3 : Calcul différentiel et intégral 169


EXERCICES NON CORRIGÉS
Les premiers exercices s'ad ressent essentiellement
aux étudiants pour q ui le calcul intégral constitue
une nouveauté.
Calculs d'intégrales à l'aide d' une primitive c) K = J'(_I + JI dr.
2 t - 1 Il
l es exercices 46 à 65 concer nent
to us les groupements
@!] •• Fonctions rationnelles particulières
~. Fonctions constantes
Calculer la valeur exacte des intégrales su ivantes:
Calculer la va leur exacte des in tégrales suivantes:
a) I=JO dx; b)J=J' -3dr. a) 1 = J'[x·+x+5
,2r + 1 dx;
-1 1

~. Fonctions polynômes
b)J = JJ3r + 1 - 2r ~ 3)dr;
Calculer la valeur exacte des intégrales suivantes:
c) K = J'1 x2-6.t+3 x - dx.
a) 1 = J: (2r + 1) dr;
10

~ ••
b)J = J>x' + 3x + 1) dt.
Fonctions positives et négatives

Calculer la valeur exacte des intégrales suivantes:


~. Produits particuliers a)I=J' x+2 dx'
o (x 2 + 4x + 3)2 '
Calculer la va leur exacte des intégrales suivantes:

a) 1= J;Sr<r' + 1) dr; J'(x +3 - !x+~)


b) J =
.r1
dx;

b)J = J\x + I)(x' + 2t + 3) dx. c) K= J' (_3_ - _1_) dr.


1
, 1 - r 2 - 3r

~. Fonctions rationnelles particulières ~. Avec la fonction exponentielle


Calculer la valeur exacte des intégrales suivantes: Calculer la valeur exacte des intégrales suivantes:
a) 1 = l'1 (x 2
2r
+ If
dt·
.
a)l=fe"dr;
o
b)J=fe-; dr;

r
0

b)J=J'(r+ 1 + (r__I_)dr;
c) K = 3e- O,11 dt.
1 + 2)' o

~ • Avec
c) K = J' (_1-
1 + 1)'
(x
- _1_)
+ 2)' (x
dx.
la fonction exponentielle

Calculer la valeur exacte des intégrales suivantes:

@!]. Avec les fonctions puissances


a) 1 = J'
- 1
(e - ' + 0,5e - ") dr;

Calculer la valeur exacte des intégrales suivantes: b) J = J: (3 - e" + 0,5e") dr.


a)I=J'-_I-dr;
, (x+I)'
b)J= f-,
Ù+3dr.
~. Valeur exacte et valeur approchée

~. Autour de la foncNon logarithme I"


Calculer l'intégrale A =J (5 + 4e x - e 1f ) dx.
Calculer la valeur exacte des intégrales suivantes: o
On précisera la valeur exacte, puis une valeur appro·
0)1= J:(3x+5 +~)dt; chée arrondie à 10- 2 .

170
~ •• Un logarithme et des exponentielles On admet que la quantité totale Q(x) de principe actif
libérée par le produit S dans le sang au bout de x heures
Calculer la valeur exacte des intégrales suivantes:
a) 1 = {n2o (e - e 2f ) dl";
est, en mg, Q(x) = J: J(1) dT.

1° Démontrer que la fonction F définie pour t ';:!: 0 par


1n z 1 F(l) = (- f - 2) e- o.sl est une primitive de f.
b) J =J e dT.
2° Calculer la quantité totale de principe actif libérée
o (e' + 1)2
par le produit S au bout de 5 heures (donner la valeur
@!].* Une limite exacte puis une valeur approchée arrondie à 10- 1).

Soit Cl un nombre réel strictemen t négatif.


~ ** justifier un résultat obtenu
1 0 Calculer A(a) = JO eX m.
(eX - 2)2 avec une calculatrice
a
Justifier par un calcul détaillé la valeur exacte de l' in-
r Calculer lim
a .... -<»
A(n).
tégrale J qui a été obtenue avec une calculatrice équipée
d'un logiciel de calcul formel.
~ •• Beaucoup de logarithmes
a) J-12 (x - 2) cLr = - 4,5 ;
r Calculer la valeur exacte de l'intégrale:
1= r ln3
_e_'_ dT. b)J'o (2r2 - + = 22,5 ;
T 3) dT
~u2 e' + 1
r En déduire la valeur e"acte de j'intégrale: C!J' (x'+.r2+x)dx=~;3
_1
J = r',3~
~n2 e' + 1 d)J;(2r+ I)3dx= 10 ;
en remarquant que, pour tout t de IR,

1 = (e' + 1) - el, e) J: (x + ~) dx = 4 + ln 3 ;
~ •• Une primitive est donnée f) J'1 (x-~x +J,)cLr= 14 -2In3;
x- 3
On considère la fonction f définie su r [- l , + oo[ par:
J(x) = ln (ax + h) + 2 - x. g)J'_ 1 _1-
1 +2
dT =ln3;

10 Déterminer les nombres réels a et b tels que


h)J' (2e'+ I)dx=2(e-e- I +I);
j(- 1) = 3 e t r( - ~) = 0, - 1

f' représentant la fonction dérivée de f. i)


J1.,
I"
e'dx=l ;

r Montrer que la fonction G définie sur [ - l, + oo[ par 1

G(x) = (x + ~) ln (2x + 3) - x est une primitive de la


j) f02 e 21 +1 dt = ~ (e 2 - e).

fonction g définie sur [ - l, + o:l[ par


g(x) = In(2..< + 3). ~ •• La forme d ' une primitive est donnée
3° En observant que f(x) = g (x) + 2
- x pour tout x
de [- 1, +00[. calculer la valeur exacte de
Soit f la fonction définie sur IR: par

1= ro
j(x) dx.
j(x) = (4x' - 2<+ I)e".
1 ° Montrer que la fonction F définie sur IR: par
F(x) = (ul + bx + c)e 2x est une primitive de f , si et seu-
~ ** Analyses biologiques
On fait absorber une substance S, dosée à 2 mg de prin-
cipe actif, à un animal. Cette substance libère peu à peu
le principe actif qui passe dans le sang.
lement si, I~ ~
b+2c=1.
:
= -2

2° Résoudre le système du 1 0 .
La quantité de principe actif, exprimée e_n mg, présente
3° En déduire la valeur exacte de l'intégrale
dans le sang à l'in stant t (t positif, donné en heures) est
!(T) = D,ST e- o.". 1= J; j(x)dx

Chap. 3 : Calcul différentiel et intégral 171


Vérifier que, pour tQut, non nul:
~. Avec les (onctions circulaires ]0

Calculer la valeur exacte des intégrales suivantes: ,2 -


1 = _ 1. + 21 - 1
,(t2-'+1) ,2-1+1
a) 1 = I~o sin 31 dl; r Calculer les primitives sur ]0, +oc[ de la fonction:

= f~ (sin 21 + cos 3/) dl;


, 1--+ (2 - 1
b) J 1(1'-1+1)

c) K = I:, sin (3x + ~) d, 3° En déduire la fonction 8.

~. La calculatrice est performante

~ ** Produits el quotient particuliers Soit f la fonction définie sur l'intervalle [- 1,0] par:
Calculer la valeur e:t3c le des intégrales suivaJ1les : f(/) = 41' + 16/' - 61 + 3.
211 + 71 - 4
a) 1 = I~o sin 1 cos' 1 dl; Une calculatrice équipée d'un logiciel de calcul formel
propose l'écriture su ivante pour f(l) :

b) J= I: sin~cos~dr: f(1)=2/+ 1 _ _3_+_1_.


1+42/-1
] 0 Vérifier l'égalité su r l'intervalle [- l, 0] des deux
c) K = I~ C?S t dt. expressions ci-dessus de f(1).
! sm 1
2° Calculer la va leur exacte de l'intégra le:

rI
6

~ .. La forme d'une primitive est donnée 1= f(1) dl.

Déterminer les nombres réels a el b pour que la fonc-


tion F définie sur IR par: ~ .. Recherche de deux constantes
F(x) = e-" (a cos 4x + b sin 4.\") On considère la fonclÎon numérique f de la variab le

soit une primitive de la fonction f définie sur IR: par: réelle x définie sur] - 4. ~[ par :
f(x) = e- x cos 4x. f(x) =_1-.
1 - 4x 2
En déduire la valeur de l'intégrale:
]0 Déterminer les constantes réelles ct et (3 telles que,
1 .= fTo e-..1 cos 4x d.\". pour tout x de ] -~, ~[,

f(x) i3 .
= -l- = -"- + - -
1-4x2 x+1 x-1
2 2
Transformation de l'écriture d'une fonction 2° Calculer la valeur exacte de l' intégrale :
1
rationnelle pour calculer une intégrale
les exercices 67 à 78 ne concernent
1= I~~ f(x) dr.
4
que le groupement B

~ •• Recherche de primitive ~ .... Recherche de trois constantes


Parmi les primitives sur l'intervalle ]0, + oo[ de la fonc- ] 0 Déterminer les constantes réelles a, h, c, telles que
tion définie par: pour tout t différent de - 1 et de 1 on ail:
poo'"
,2 - 1
--,--oi---'--cc;-, 2 - (2 = a + _b_ + _c_·_.
1(1'-1+ 1)' l -r 2 +r I-r
on se propose de ..:alculer celle qui s'annu le pour la
valeur' = 1.
r En déduire ft 2-
1 -
2
1 dl
[2
o
On appelle 8 cette primitive. pour x appartenant à l'intervalle]- 1, 1[.

172
DM \~u,~~
~ . .
~ ... TransÎormer l'écriture de f(x) Calcul d'intégrales avec des fonctions circulâires
Les exercices suiva nts ne concernent
Calculer la valeur e)ltacte de l'intégrale: que le groupement B
1 = JI X - Il <Ix.
ox2 +x- 12
~ n* Des carrés
• On peut se reporter au TP 8.
Après avoir lin éa ri ~é à l'aide des formules d'Euler ou
de formu les figurant dans le formulaire du BTS, calcu-
ler la valeur exacte des intégrales sui vantes;
~ *** Transformer l'écriture de f(t)
Calculer la valeur e;<3cte de l'intégrale: a) 1 = J: cos' 21 dt.

-1 + 23
= f!
1 = JI dl.
o r2 + 31 - 10 b) J sin 2 3x dx.
,
~ •••• Un dénominateur connu
Calculer la valeur e)ltucte de l'intégrale:
~ *** Des produits
1= fio 81 - 15 dl.
1 + (2
/
Après avoir linéarisé à l'aide des formules d'Euler ou
de formules figurant dans le formulaire du BTS, calcll-
1er la valeur exacte des intégrales suivantes:

~ •••• Un dénominateur connu (suite) a) 1 = f~ cos 31 cos t dt;


4
Calculer la valeur exacte de l'intégrale:

= Jo~
2x2 - \" -
fo
i
1= . b} J sin 2x sin 4x dx.
x2 +1
• On peUl se reparler <lU TP 9.

~ ... Second degré sur premier degré ~ "' .. '" Une puissance impaire (deux méthodes)

Calculer la valeur exact.e de l'i ntégrale: 1° Justifier que, pour tout t de [R,
cos 3 t = cos t - si n2 1 cos 1.
1= I~ 6x~~:~6dx. Calcule.r la valeur exacte de l'intégrale;

1= f.~ cos' 1 dl.

~ ..* Second degré sur premier degré (suite) 2° Après avoir linéarisé cos 3 r à l'aide des formules
Calculer la valeur e:w.:ac:te de l'intégrale: d'Euler, retrouver la valeur exacte de ;

1= f-o, - 51' - 1 + 2 dl.


t + 1
1= f.~ cos' 1 dl.

~ .... Une valeur approchée est donnée


~ u n Une puissance paire
Une calculatrice affiche la valeur approchée à cinq
décimales 4,35 619 pour l'intégrale: Après avoir linéarisé sin4 1 à l'aide des formules
d'Euler, calculer la valeur exacte de l'intégrale:
1= fi 2r 3 + 12 + 21 + 4 dt.
a 12 + 1
1= f:sin4tdt.
Justifier ce résultat en calculant la valeur exacte de I.
4

Chap. 3 : Calcul différentiel et intégral 173


Intégration par parties ~ •• Produit d'une exponentielle et d'un logarithme
Les exercices 82 à 87 ne concernent 1° a) Démontrer que, pour tout nombre réel x, on a:
que le groupement B e2 ( et
--=0'---.
§] .. Produit avec un logarithme 1 +0' 1 +0'
b) En déduire le calcul de l' intégrale :
À l'aide d'une intégration par parties, calculer la valeur
exacte de chacune des intégrales suivantes. I=f' ~dx.
o 1 + 0'
a) J = flnxd\'"; 2° a) Soit f la fonction définie pour tout nombre réel x
par f(x) = ln (1 + 0').
b) 1 = I>' lnx dt; Calculer la dérivée de f.
b) Calculer, à l'aide J'une intégration par parties, la
c) 1 = f,' (1 + x) Inxdx; valeur exacte de l'intégrale:

d) 1 = I: (x' + 1) Inxd,. J = f~ e' ln (1 + e') dx.

~ •• Produit avec une exponentielle ~ ••• Le marteau de la presse


À l'aide d'une intégralion par parties, calculer la valeur Une presse est constituée d'une enclume fixe et d'un
exacte de chacune des intégrales suivantes. marteau qui se déplace le long d'une tige verticale. La
vitesse 'V du marteau est une fonction du temps t.
a) J =
f'"
In2
xet dt ; Le temps t est exprimé en secondes et la vitesse V en
mètres par seconde.
b) 1= f:(I +t)e-'dt; La distance parcourue par le marteau entre l'instant de
départ (t = 0) et l'instant t = Test
c) 1 = f'-, (3 - 2t) e- ' + ' dt. diT) = r
o
"V(t) dt où "V(t) = 1 + (t - 1) e- '.

1° En intégrant par parties prouver que


fT(t - l)e- t dt =- Te - T.
~ •• Double intégration par parties o
2° En déduire d(T) en fonction de T.
À l'aide d'une double intégration par parties, calculer
la valeur exacte de J'intégrale,

J = J~2 (x+ 1) e
2 lx
d.x.
Intégration par changement de variable
Les exercices 88 à 93 ne concernent
que le groupement B
~ •• Justifier un résultat obtenu ~ •• Avec une racine carrée
avec une calculatrice (suite)
Justifier, à l'aide d'une intégration par parties, la valeur
exacte de l'intégrale 1 qui a été obtenue directement
avec une calculatrice.
que r
Démontrer, à l'aide du changement de variable x = t - 2,
_ t _ dt
J ~
= 16y'2_14
3 3

a) I:(X-I)lnxd,=~e'-~; ~ •• Avec un sinus

b)
f' .r2
1
1 1 1
-lnxd,=---ln1'
2 2 '
1° Calculer 1 =
• Pour toul nombre ~el
J: sin:! x dt".
!:>in 2t ::o; ~(l - cos2t).

I:
f,
1
f
lll )
c) te"dt=-(18In3-8In2-5);
In 2 4 2° Soit J = x sin 2 x dt.

d) I: (1 -x)e-' d, = 2e -'. En posanllt = 'Tr - x, montrer que J


En déduire la valeur exacte de J.
= 'TrI - J.

174
~ •••• Où on retrouve cos] x Calculs d'aires

1° a) Soit l'intégrale '1 = J:•


6
3
COS x m. Groupement B x
Donner la valeur e~acte de I l en utilisant le change- Groupement C x
ment de variable f = sin x (on remarquera que Groupement D x
cos 3 x dx peut s'écrire f(t) dt).
h) En utilisant la même méthode, calculer la valeur

exacte de J"
- = f"4 .
(;
cos 5 x cl\'". ~ ** Avec une fonction polynôme
La courbe ~ de la figure est la courbe représentative,
r En déduire la valeur exacte de
dans un repère orthogonal (unités graphiques: 2 cm sur
J = f'!!.4" cos] x sin 2 x dx. l'axe des abscisses et 1 cm sur l'axe des ordonnées)
6
d'une fonction f définie sur I = [- 1,3]. La tangente à
ce au point d'abscisse 2 est parallèle à l'axe des
~ •• Une méthode à retenir absci sses, ainsi que celle au point d' abscisse O.
1° À partir du graphique, construire le tableau de varia-
Calculer l'intégrale 1 = J2 ~ en utili sant le tion de f.
-2 1 +4 2° Par lecture graphique, donner les valeurs de f(O),
changement de variable défini par x = ~. f(- 1) et f(l)·
D'une manière générale lorsque f(t) est de la forme 3° On sait que la fonction f est définie sur [ - 1, 3] par
_ 1
_ . où k est une constante positive non nulle, il peut f(x ) = ax 3 + bx' + c.
12 +k
À l'aide des résultats obtenus à la question 2°, calculer
,2+ k en k (t +
être intéressant de transformer

d'effectuer le changement de variable x =

dt =~) qui permet d'obtenir un facleur x 2


*
,k
1) et

(on a alors

+ 1 en déno-
la valeur des nombres réels li, b et c.
• On peut se reporter au TPl du chapitre 1.
4° On admet par la suite, que pour tout x de I, on a
minateur. On peut alors trouver une primitive de f en pen~ f (x) =x3 -
3x' + 5.
sant à la fo nclio n Arctan. Calcu ler l'aire de la partie du plan coloriée:
a} en unités d'aire,
b) en cm 2.
~ **** Mise en œuvre de la méthode ci-dessus

Soit f la fonction définie sur l' intervalle ] -00, 6[ par: y


f(x) = 17x - 12 .
(x - 6)(x' + 9) T
0
1 Déterminer les réels li, b et c tel s que, pour tout x de
] -00, 6[, on ait:
f(x) = _ 0 _ + b~ + c
x-6 x-+9
2° Déterminer les primitives F de f sur l'intervalle
]-00, 6[.
3° Déduire de ce qui précède que la valeur exacte de
l'intégrale f: f(x) dx est 1 = - 21n2 + ~~. j

o 2 3x
~ *** Nouvelle variable avec racine carrée Fig. 52

Calculer l'intégrale 1 = f2 ~
1 x,2x+ l

en utili sant le changement de variable défini par :


Il = J2x + 1.

Chop.3 : Calcul différentiel et intégral 175


~ ** La fonction polynôme est négative sur [1 f 2] y

La courbe cg de la figure est la représentation graphique


dans le plan muni du repère orthonormal (0 ;T,T) 1 t+
d'une fonction f de la varÎable x définÎe sur [0,2] par:
f(x) = ax] + bx 2 + ex + d. 1

j
E
- + -

t i
x
0
~
J

T
1 ,
1

G
Fig. 53
f-

D i-1 r
1 1
I-

Ij t
Les coordonnées des points E, F, G sont (D, 1), (l, 0),
(2, - 1). La tangente à la courbe «5 au point E est paral-
\ )--- f -
A
lèle à l'axe des abscisses. Il
1° Déterminer les nombres réels a, b, c, d à l'aide des 1
1-
données ci-dessus. Fig. 54
2° Calculer l'aire de la partie coloriée.

B. ÉlUde des rariafiolls et calcul d'aire


~ •• Avec une fonction rationnelle On admet que f est définie sur] -l, + 00 [ par:
Sur la figure ci-après est tracée dans Je repère ortho- f(x) = -2 _ _2_ + _1_,.
normal (0; T,I) la représentation graphique ~ d'une x+1 (x+I)-
fonction f définie sur ]- 1. + oo [ dont la valeur mini- 1 0 Calculer, pour tout x de )-1, +oc [, f(x) ; étudier son
male n'est atteinte que pour x = O. signe et en déduire le tableau de variation de f.
On sail notamment que '€ admet deux asymptotes D et 2° Calculer les coordonnées du point d'intersection de
Il qui sont repr~sent~es sur le graphique, qu'elle passe <lb avec l'axe des abscisses.
par le point A de coordonnées (0, -3) et qu'elle admet 3° Étudier la position de <lb par rapport à la droite ~
en A une tangente horizontale. d'équation)' = -2.
4° Calculer, en unités d'aire, la valeur exacte de l'aire
A. Détermina/iof! de la fOllc/ion
de la région du plan limitée par la courbe <~. la droite ~
et les droites d'équations x = -~ et x = 3.
1° En utilisant l'énoncé et le graphique, donner les
limites de 1 aux bornes de son ensemble de définition
ainsi que les valeurs de 1(0) et de j'CO).
2° La fonction f est de la forme:
f(x) =a + _b_+ _ c _
x+ 1 (x+ 1)'
où a, b, et c sont 3 constantes réelles. [!J." Avec une fonction rationnelle, aire entre
Montrer que f'(x) = - bx - b - 2c .
deux représentations graphiques
(x + 1)3
US parties A et B sont illd~pelldanlt!s.
3° En utili sant les questions précédentes:
a) Démontrer que a = -2 ; 1 est la fonction de ]0, +oo[ vers IR définie par:
b) d~terminer b et c. f(x) = {IX +~.

l76
Le tableau de variation de f est donné ci-après: ] 0 a) Démontrer que, pour lout x de [2,3].
g'(x) ~ ln _x_.
, 0 2 + ~ 4-x
b) En déduire la vaJeur exacte de l'intégrale:
J'CI;) - 0 +
A ~ J'In _x_d,.

~
4 - x

/
2
fl.\ 1

2
2° Soit f la fonction définie dans l'intervalle ]0, 4[ par
[(x) ~ ln _x_.
A. 1° Exprimer f(2) en fonction de a et b. 4-x
a) Montrer que, pour tout x de [2, 3], f(x) ,. O.
2' Soit l' la dérivée de f. Exprimer f'(x) puis 1'(2) en
fonction de li et b. b) SlIr la figure, on a représenté la fonction f dans un
plan rapporté à un repère orthonormal (unité gra-
3° En déduire: a = ! et b = 2.
phique: 1 cm). Déterminer l'aire de la partie du plan
2
B. Dans la suite, le plan est rapporté à un repère ortho- limitée par l'axe des abscisses, la courbe, les deux
normal (0 ;T,), l'unité graphique étant 2 cm. droites d'équations x = 2 et x = 3.
On note <€ la courbe représentative de la fonction f y
définie pour x> 0 par: f(x) ~,! + ~.
2 x
J OCalculer: lim f(:c). 3
x ~o

En déduire que la courbe <€ admet une asymptote dont


on précisera une équation. 2

2° On appelle D la demi-droite d'équation )'


avec x> o.
a) Examiner la position relative de <e el D.
b) On note M le point de<€ d'abscisse ex et N le point 2 3 4 x
de D d'abscisse Q.
-1
Calculer la distance MN en fonction de (X.

Pour quelles valeurs de ex a-t-on: MN < 10- 3?


-2
1
c) Calculer: lim ([(x) - -2 xJ.
x -+ + ...
Interpréter graphiquement le résultat. -3 + Fig. 35

3° Tracer la demi-droite D et la cou rbe '€ dans le plan


muni du repère (0; i.J). f.!!] ••• Une primitive est donnée
4° Soit E la partie du plan limitée par la courbe <€. la
demi-droite D elles droites d'équations x = 2 el x = e.
Soit f la fonction définie sur ]0, +ox-[ par:

a) Hachurer E. f(x) ~ 1 + In x
x'
b) On pose 1 ~ J: [(x) dx et J ~ J: ~x d,. l ' a) Déterminer lim
x -+O
f(x) et lim
x -+ + "'"
f(x).

Sans calculer J et J, exprimer A, mesure en cm~ de b) Démontrer que, pour tout x de ]0, + ox-[,
l'aire de E, en fonction de J et J, puis à l'aide d'une
f'(x) ~ -x(1 + 2lnx)
intégrale. .x'
c) Calculer A. c) Résoudre dans ]0, + oo[ l'inéquation 1 + 21nx ~ o.
d) En déduire les variations de f.
e) Construire la courbe représentative '€ de f dans
~ U Avec la fonction logarithme népérien, un repère o rtho normal.
une primitive est donnée
2" a) Vérifier que la fonction F définie sur ]0, +co[
Soit la fonction g définie dans l'intervalle [2, 3] par: par:
F(x) ~ _ 2 + ln x
x
g(x) ~ x ln x + (4 - x) ln (4 - x). est une fonction primitive de f sur ]0, + IXI[.

Chap. 3 : Calcul différentiel et intégral 177


b) En déduire l'aire Y' de la partie du plan limitée par avec a, b, c réels à déterminer. (ln x désigne le loga-
la courbe ~, l'ax.e des abscisses et les droites rithme népérien de x).
d' éq uatio ns x =~ et x = a, où a est un nombre rée l <G est la courbe représe ntative de J sur [ l, 4] dans un
repère orthonormal (0 ;f,J), avec, comme unité de
tel que a >~.
longueur, 3 cm sur chaque axe.
c) g a+ell e une limite quand a tend vers + 00 ? y
ln 4 -------- ----
(,
11001 " Aire entre deux représentations 1 - - --
graphiques
Le plan est muni d'un repère orthonormal (0 ;i,ll J
d'unité graphique 1 cm.
On considère la fonction numérique J, définie sur t'in- o 7 2 4 x
tervalle ]0, e] par Fi g. 57
[(x) = x _ h~/ , 1 0 Calculer la dérivée f' de f,
0
1 La courbe <g ci-dessous représente, dans le plan, la 2 0 Juslifier graphiquement que a, b et c v6rifientle sys-
fonction f. On appelle 6. la droite d'équation)' = x. tème:
b+C = 1

l
a) Étudier, suivant les valeurs du réel x, le signe de
x - [(x) sur l'intervalle ]0, el !!+b=O
b) En dédui re la pos ition relative de la courbe ~ et ~ ln 2 + 2b + C = ln 4,
de la droÎle Il. 3 0 En déduire les valeurs de li, b et c,
2 0 a) Déterminer la fonction dérivée g' de la fonction B. Étude dt! fafon ction g définie sur [l, 4] IX":
numérique g défi nie sur l' intervalle ]0, e] par
g(x) = 2 1n x - x + 2,
g (x) = (In xl', 1° Calculer la d6rivée g' de g; étudier Je signe de g'(x)
En déduire, sur cet intervalle, une primüive de la et dresser le tableau de variation de g sur [l , 4].
fon ction qui , à x, associe I ~ x. 2° Vérifier que la fonction": x 1--+ x ln x - x est une pri-
b) Calculer, en cm2 , l'aire de la partie du plan limi- mitive de la foncrion ln : x 1--+ ln x sur ]0, +co(; en
tée par la courbe CG, la droite Il et les droites d'équa- déduire une primitive G de g sur [1,4].
tions x = 1 et x = e. 3 0 Calculer en cm 2 1'aire de la partie du plan limitée par
y la courbe ~, l'axe des abscisses et les droites d'équa-
tions x = 1 et x = 4; (on remarquera que les fonctions
f et g sont identiques; on donnera pour l'aire la valeur
exacte, et la valeur arrondie à 0,01).

11021 ••• Avec la fonction logarithme,


une primitive est obtenue à partir
du graphique
Le repère utili sé est orthonormal: unité 1 cm.
La figure ci-dessous est la représentation graphique C€ f
de la foncti o n [ définie sur 10, + "' [ par [(x) = 1 - In x,
}
Fig, 56
3

~ ... La courbe est donnée


us parties A el B ~U\'~nt ilr~ trairüs indl~ndam­
2

\ 1-- f-
I--

~e
ment.
A. Idemification d 'un e fonction f à partir de sa courbe o 1 lx

-
i
0,5 '-.....;
r~prls~ntati\'e, ;----.-
f est une fonction définie sur [l, 4] par: I- r- Fig, 58
f(x) = a ln x + bx + c,
-
178
L'une des deux fonction s représentées ci-dessous a A. Étude des variations de la fonction
pour fonction dérivée la fonction f dont la représenta- 1° Calculer lim J(x) et lim J(x). En déduire les
tion graphique est <q,f" x-t-'" x.....,+~

asymptotes éventuelles de r.
y ~

3
e
l ~
ra) Calculer la dérivée j'ex). Ju stifier que j'ex) est du
signe de 4 - 2 eX.
b) Résoudre dans IR l'inéquation: 4 - 2 eX ~ o.
2
e-I

0
Ir- c) En déduire les variations de f sur IR et dresser son
tableau de variation.
B. Rechnche de poillts particulien
1° Calculer les coordonnées des points suivants:
a) le point A, intersection de r avec l'axe des ordon-
~
0,51 e
nées;
-1
b) le point B, d'absc isse ln 2 sur r ;

)'
l J Fig. 59 c) le point C, intersection de r avec l'axe des abs-
cisses.
C. Calcul d'aire
e-I 1° Trouver une primit ive F de J sur 1Ii:.

_J 1 2° Montrer que l'aire de la partie du plan coloriée sur la


figure est égale à 16 cm 2 .
y B
1- 1

x
~
l , x
Ip3
Fig. 60
Fig. 61
1° Justifie.r que la courbe représentée sur la figure 59 ne
peut convenir. 1104] *** Avec la fonction exponentielle, la forme
On note F la. fonction dont la courbe représentative est d'une primitive est donnée
tracée figure 60. Que représente la fonction F pour J ? A. ucture graphique
2°a) déterminer par lecture graphique F(e) et F(1). Le plan est rapporté à un repère orthonormal. Sur le
b) En déduire l'aire en cm2 de l'ensemble ~ des points graphique suivant, la courbe <q, représente une fon ction
M de coordonnées (x, y) tels que: f définie et dérivable sur IR.
1 :!S;: x :!S;: e et O:!S;:)':!S;: J(x). La droite r est la tangente à la. courbe <q, au point A
3° Montrer que la tangente :\ la courbe représentative de la d'abscisse O. '€ admet au point d'abscisse -1 une tan-
fonction F au point d'abscisse 1 passe par l'origine. gente parallèle à l'axe des abscisses.
4°a) Vérifier que la fonction G définie sur ]0, + oo [ par y
G(x) = -x Inx + lx + k où k est un réel a pour déri-
vée la fonction f.
b) Déterminer le réel k pour que la courbe représen-
tative de G soit celle de la figure 60. 1'" ""e
Il
11031 .. * Avec la fonction exponentielle
Soit J la fonction définie sur R par
!(.T) = 4 e" - e2' = e"(4 - <:-').
1 0
""1'\l''Z r- t-- x

On donne sa courbe représentative r dans le plan rap- l'


porté à un repère orthogonal (0; l,I). (Unités gra-
'G
phiques : 4 cm sur l'axe des abscisses; 1 cm sur l'axe
des ordonnées). Fig. 62

Chap. 3 : Calcul différentiel et intégral 179


1° À partir des informations portées sur le graphique, d) Tracer la courbe représenwlÎve de la fonction f
reproduire sur votre copie et compléter le tableau sui- ainsi que les asymptotes éventuelles.
vant: On prendra 1 cm pour 5 sur l'axe des abscisses et
., -1 0 1
1 cm pour JO sur l'axe des ordonnées.
r On considère que la stéri li sation est faite au bout
fi"') d'un temps 6, 6 > 10, si l'aire du domaine â(6), limité
J'Ix) -~ par la droite d'équation y = 85, la courbe représenta-
e
tive de J, la droite d'équation t = 10 et la droite d'équa-
r Résoudre graphiquement, dans R, les équations ou e
tion t = est supérieure tt 80.
inéquations suivantes: a) Calculer l'aire du domaine â(25). (On donnera
a) flx) = 2 : puis flx) < 2. une valeur approchée tt 1 près).
b) f'(x) = 0 ; puis f'(x) > o. b) On maintient les boîtes de conserve dans le four
B. On admet dans ceUe partie que la fonction f est défi- pendant 25 min. Est-ce que la stérili sation est faite?
nie sur IR par f(x) = (x + 2) e-·'.
1° Déterminer la limite de f en -o:.. 11061 •• La forme d 'une primitive est donnée
r Déterminer la limite de f en +1Xl. Comment se lIa- On considère la fonction f définie sur IR par:
duit graphiquement ce résultat?
f(x) = x + xe- x
• On rappelle que la limite en + 00 de ~
x
eSI égale à + 00.
a) Calculer f'(x) el ["(x).
3° Établir que, pour tout x réel, J'(x) = - (x + l)e-.f. En
Démontrer que la fonct ion f' admet un minimum posi-
déduire le signe de f'(x), puis le tableau de variation de
tif et en déduire le signe de !,(x) sur IR.
la fonction f.
4° Démontrer que l'équation f(x} = 2 a deux solutions b) Dresser le tableau des variations de la fonction f.
distinctes sur l'intervalle [-2, 4] et donner une valeur (on rappelle lim ~ = +00).
.\ -t + 00 X
approchée arrondie à 10- 2 de celles-ci.
c) Soit '€ la courbe représentative de la fonction f dans
5° Soit g la fonction définie sur IR par
un repère or thonormal tO},J) (unité graphique 2 cm).
g(x) = (ru: + b)e-'.
Démontrer que la droite 2b d'équation y = x est asymp-
a) Déterminer les réels li et b pour que g soit une pri-
mitive de 1.
tote à '(S et étudier la position de ca
par rapport à 9lI
quand x prend de gr,mdes va leurs.
b) Calcu ler, en unités d'aire, la valeur exacte puis
une valeur approchée à 10- 2 près par défaut. de l'aire Tracer la tangente en 0 à la courbe cg , puis la droite 9lI
de la partie de plan limitée par la cou rbe ce,
l'axe des et la courbe (C.
absci sses, et les droites d'équations x = -2 et x = 4. d) Soit G définie sur IR par G(x) = «(lX + b)e-.f.
Déterminer les réels (l et b tels que G'{x) = xe -.f.
Calculer alors, en cm2 , l'aire de la portion de plan
110s1 •• Stérilisation de boÎtes de conserve comprise entre la courbe <e, la droite 9b et la droite
d'équation x = 2.
Pour ~tér ili ser des boîtes de conserve, on les prend à la
température amb iante To = 20 oC et on les met dans un ~ ••• Calcul de deux aires
four à température constante TF = 100 oC pendant un
Le schéma suivant représente le plateau d'une table,
certain temps t exprimé en minutes. On stéri li se un
placé dans un repère orthonormal. (L'unité graphique
même type de boîtes. Une sonde, placée dans une
représente 1 mètre). y
des boîtes, permet de mesurer la température f(t} à 0(0,0)
l'instant t.
A(-O,5 ; 0,25) c
1° Étudt! dt! la fonction f dlfinit! sur [O. + oo[ par: 8(0; 0,75)
0,75
f(t) = 100 - 80, - 0.16" . C( l , 1)
a} Étudier les variation s de la fonction f.
b} Déterminer la limite en + 00 de la fonction f.
Que peut-on en déduire pour la représentation gra-
phique de la fonctjon f ?
-0,5 o
c) Dresser le tab leau de variation de la fonction f. Fig. 63

180
A. 1° Calcu ler la lo ngueur du segme nt [AC]. En don- Calculs d'aire avec une intégration par parties
ner une va leur approchée arrondie ~ 10-2. Les exercices 109 à 113 ne concernent
r Déterminer une équat ion de la droite (BC). que le groupement B
3° L'arc AOC est un arc de parabole de sommet O.
Donner une équation de ceUe parabole. 1109 1 *** La courbe est donnée
4° Calculer l'aire de la partie du plan limitée par les
segments [OB] et [BC] et l'arc de p;lfabole OC. Soit la fonction f de la variable réelle x définie sur
]0, + oo[ par J(x) ~ ln;'.
B. L'arc de courbe AB est la représentation graph iq ue x-
d'une fonction f définie sur l'interva lle [- 0,5; 0] par On désigne par <€ sa courbe représen tati ve dans un
une relati on de la forme f(x) = ketu où k et a sont des repère orthogonal (0 ;i,J) où les unités graphiques
nombres réels. sont 3 CIll sur l'axe des absc isses et 10 CIll sur l' axe des
1° Déterminer k et li. ordonnées . ~ est représentée sur la figure.

r On considère la fonction g défin ie sur l'intervalle 1° En utili sant une intégration par parties, calcu ler la
[ - 0,5, 0] par g(x) ~ 0,75 e' '0 '. valeur exacte de l'intégrale Je, lnx-;\" dx.
a) Déterminer une primit ive de g.
h) En déduire l'aire du plateau représenté sur le r Calculer la valeur exacte a en cm 2 de l' aire de la
schéma. Donner une valeur approchée au cm 2 près parti e du plan limitée par les droites d'équation s x = 1,
de cette a.ire. x = e, l'axe des abscisses et la courbe ~ .
Donner une valeur décimale approchée à 10 -] près par
défaut de a.
11081 *** Attention à la variable d'intégration
y
Le plan est rapporté à un repère orthonormal (0; T.J)
où l'unité de lo ngueur est le cenLÎmètre.
So it a un nombre réel st rictement positif et soit A le
point de coordonnées (a, li).
1° a) Déterminer une équation de la parabole de som-
met 0 où sa tangen te est l 'a~e des abscisses, et pas-
sant par le point A.
b) Calculer la valeur exacte de l' intégrale:
I ~ J21 .!.\,2d\"
a' . ...L '{,
2e
c) Donner une interprétution géométrique de 1.
r a) Déterm iner une équat ion de la forme )' = fi , où k
x o'+-----f-~~-----+-----++
est une constante réelle, de l'hyperbole de centre 0, Ve 2 3 4 x

d'asymptotes les axes de coordonnées. et passant par


le point A.
b) Calculer la valeur exacte de l'intégrale:
'1
J =
J -:a 2 d\"o
1 .\

c) Donner une intcrprétatjon géométrique de J.

3° a) Sans calc ul supplémentaire, donner la valeur

,,,
exacte de l'intégrale K = J 2.!..\'2 da.
b) Quelle est la seule différence dans l' écriture des
intégrales 1 et K? 1 et K sont-elles égales?
Fig. 64

Chap. 3 : Calcul différentiel et intégral 18 1


11101 ... Avec la fonction logarithme népérien ~ ..... Coefficients à déterminer

On considère la fonction f définie sur ] - 1, +co( par: «.


La courbe tracée sur la figure dans un repère ortho-
f(x) = ln ( 1 + x) + 2. gona l (0 ;i.J) du plan représente la fonction f définie
On note r la courbe représentative de f dans un repère sur [- 1. 1) par f(x) = (ax + b)e"'. où a. b. k son t des
orthonormal (0 ;i',/) (unité graphique 2 cm). constantes.
La courbe r est donnée ci-dessous. 1° Donner à l'aide du graphique le coefficient directeur
de la tangente Ten 0 à la courbe ~ .
."
2° Déterminer les nombres réels a, h, k à l'aide du résul~
tat du 1 ° et des renseignements fournis par la figure.
r +- 3° Sur la figure, l'unité choisie sur l' axe des abscisses
V-
I/ est 4 cm et l'unité choi sie sur l'axe des ordonnées e~ t
} 1 cm. Calculer l'aire en cm2 de la partie de plan co lo-
01 .T riée, à l'aide d'une intégration par parties ..

)'

Fig. 65
e ----------------
1° Démontrer, à l'aide d'une intégration par parties.
que
( In (1 + x) d, = 41n4 - 3. J
r Déduire du 1° la va leur exacte de l' intégrale o .<
L
1 = (f(X)d<
T
3° a) Donner une valeur approchée arrondie à 10- 2 du
nombre A = 4/.
b) Donner une interprétation graphique du
nombre A.
~ ... Deux intégrations par parties
c) Expliquer comment vérifier sur la figure le résul-
A. On considère la fonct ion définie sur IR: par:
tai obtenu au 3° a).
f(x) = ({IX' + bx + c)e- X
(a, b et c étant des réels donnés).

ô .. Avec la fonction exponentielle La courbe représentative de cette fonction par rappor t ?t


un repère orthonormal du plan est donnée c i-aprh
(unité graphique: 1 cm). On admet que les tangentes à
Soit f la fonction définie sur IR par:
la cou rbe CC aux points d'abscisses 0 et 2 sont parallèles
f(x) = 2e 2x ( 1 - 2,).
à l'axe des abscisses.
On appe lle ~ la représentation graphique de f dans un
repère orthonormal (0 ;i,J); unité graphique 2 cm. )'

1° a) Étudier la limite de f en - 00.


b) Étudier la limite de f en +00.
En déduire que C(; admet une asymptote (que l'on
précisera). Préciser la position de ~ par rapport à
cette asymptote. 16
r Étudier les variations de la fonclion f sur IR.
3° Tracer la courbe ce. 2
( ~ - - ?-,-..;;:+
4° À l'aide d'une intégr.ttion par parties, déterminer
J'aire, exprimée en cm 2, de la partie du plan limitée par
~, I'axe des abscisses et les droites d'équations x = - 2
et x = O. Donner la valeur de cette aire arrondie au 2 x
mm2 . Fig. 67

182
JO Établir graphiquement le tableau de variation de f. longueur d'un arc de courbe
2 0 En choisissant certaines informations données par (pour tous les groupements de BTS)
cene courbe, justifier que (1 = 4, b = 0, c = o.

B. On considère maintenant que la fonction f est défi- ~ ••• La longueur d'une chaînette
nie sur IR par: La c"aîn~l1e t!st la courlN suivant laqu~Jft! S~ und lUI
fil homogènt!, p~swJt, j1~:xibft! ~ t ifl~xt~nsibl~, sll.\p~fldu
par us t!xtrl mirb à dt!ux poi1lIs fi.us.
Soit u un réel positif. On désigne par Du la partie du
plan constiluée de l'ensemble des points M de coor- On montre et on admet que, rapportée à un repère
données (x, y), définis par 0 ~ x ~ u el 0 ~ y ~ f(x). orthonormal convenable, la chainette admet une équa-
tion de la forme:
On appelle s1(u) l'aire de Du en cm2 .
ekt +e-~
10 À l'aide d'une intégration par parties, montrer que: )' = 2"avec À. > o.

f~lx2e-;C dt = - u 2 e-" + f: 2xe-;c dx. • PenS('z aux. lignes à haute tension d'EDF ...
On laisse pendre un tel fil entre deux points situ6s à une
2° À l'aide d[une seconde intégmtion par parties , cal- même hauteur et distants de 2 mètres, comme le montre
culer si(u) puis lim :A(II). la figure.
u --t + QÇ

A ~_·······_·r····_····· H······_··· _....•... - B

Calcul d'aire et changement de variable


(Uniquement pour le groupement Bl

~ .. 1 -- -
Le plan est rapporté à un repère orthonormal (0; 7,])
d'unité graphique 2 cm. On désigne par 1 l'intervalle
[-4, 1].
On considère la fonction f définie sur 1 par
? s
f(x) = (x + ï), + 1
On donne sa courbe représentative, '€.

,--- -'---'--'J - -1
1 o 1 x
Fig. 69

--+---1f--.A-
V"\
- -1\ - On admet que, dan s le plan muni du repère orthonor-

i--+-+ - ~, L __ J '\ . l-
mal (0; 7,I), l'arc AB est la courbe représentative de
la fonction f définie sur [-l , Il par f(x) =e
2x
-4e
-lx
.
V -"""i-_d
- -- . - - j -+ • La courbe est la chaînette obtenue pour X = 2.

10 Dltermination de la flèch e
1 L_c. ~ _ T
Fig. 68
Laflèche pri se par le fil est la distance SH de la figure.
Calculer une valeur approchée arrondie à 10- 2 de la
flèche SH.
1 0 Calculer la valeur exacte de l'intégrale
1= fi-, f (x) dt en posant t =X + 1.
2° Calcul dt! la IOllgut!ur du fil
On admet que la longueur L de l'arc de courbe d'6qua-
tion )' = f(x) compris entre les points d 'abscisses - J
r En déduire une valeur approchée arrondie à 10- 2 de
l'aire en cm 2 de la partie du plan limitée par <e, l'axe et 1 est égale à l' intégrale L = J'
- 1
yi 1 + [f'(x)J'dx, où
des abscisses et les droites d'équations x = -4 et x = 1. f' est la fonction dérivée de f.

Chop. 3 : Calcul différentiel et intégral 183


a) Vérifier que, pour tout x de [ -1, ) l. ~.* Paraboloïde de révolution
1 + [j'(x))' = [e +2e
-"]'.
2
' Le plan est rapporté au repère orthonormal (0; i,J);
e~ e-2 (un ité graphique: 2 cm).
b) En déduire que L = ~.
L'arc AB de la ligure est un arc de parabole donl
Donner la valeur approchée arrondie à ] 0- 2 de la lon- l'équation est:
gueur L en mètres de ce fil. )' = ,' 2t + 3.
1° Trou\'er les coordonnées de A et de B.
2° La surface coloriée engendre en tournant autour de
Calculs de volumes l'axe des abscisses un paraboloïde de révolution.
(Pour tous les groupements de BTS) )'

B
11161" La courbe est donnée
Soit la fonction f définie sur R: par f(x) = (2 - x) t'.,.
La courbe représentative CC de f figure ci-après.
1° À l'aide de cette courbe :
a) Préciser l'intervalle 1 sur lequel x ~ 0 et f(x) ~ O.
h) Donner le tableau de variation de f sur [0, 2].
(L'étude des variations de f n'est pas demandée).
J
2° Soit le solide S engend ré par la rotation autour de
l'axe des abscisses du domaine plan délimité sur [0, 2] +~A!-----------;;O:t-----:,~--::
.
par CG et les deux axes de coordon nées. f
Fig. 71
Soit "V le volume de S. On admet que;
'V = 1T J: (f(.))' dT. Calculer, en cm 3, le volume "V 1 de ce solide (Donner la
valeur exacte et une valeur arrondie au millième).
a) Démontrer que la fonction F définie sur [0, 2] par
F(x) = (1 x2 - ~X + 1) e 2( est une primitive de
• Voir le rappel accompagnant le TP 16.

(f(.))'.
b) En déduire "V (on calculera d'abord la valeur
exacte puis on donnera une valeur approchée arron-
11181 -- Arc de parabole
die à 10- 3). 1° Soit f la fonction définie su r IR par:
f(x) = a.x' + bx + c,
)'
où a, b et c son t des réels à déterminer.
Calculer les valeurs de a, b el c sachant que 1'(1) =
et que la courbe représentative de la fonction f passe
par les points A (0, 2) et B ( 1, 2).
2° Soit g la fonct ion définie sur IR par :

o 2 • 8(x) = x' - x + 2.
a) Étudier les variations de la fonction g et tracer sa
courbe représentative ~ dans un repère or thonormal.
b) On considère la partie du plan ~ défin ie par la
courbe ,€, l'axe des absc isses et les droites d'équa-
tionsx = - ) etx = 2.
Calculer le volume du solide de révolution engendré
par la rotation de C;; autour de l'axe des abscisses.

r
On rappelle la formule;

'V = 1T [ 8(X)]' dT.


Fig. 70
"

184
1119/** Cylindre droit Que représente cette intégrale?
2° Par rotation de la plaque CZP autour de l'axe des abs~
A. Soit 1 la fonction définie sur IR par: cisses, on obtient un solide de révolution S.

J'
J(x) = li + bxe·' ,
Calculer l'intégrale J = TI 0 12 (x) dt, qui représente le
liet b étant deux nombres réels.
Déterminer les nombres li et b pour que la courbe volume en cm 3
du solide S.
représentative de f dans un repère (0; i./) passe par le Donner la valeur arrondie au mm) du volume du so-
point de coordonnées (3, 0) et admette en ce point une lide S.
tangente de coeffic ient directeur égal à - 4.
B. On considère la fonction g définie sur [0,3] par:
~ *** Intégration par parties
g(x) =3- xe x - 3•

Soit f la fonction définie sur l'intervalle J = [0,2] par


1° Établir le tableau de variation de g.
f(x) = eX~ 1 • \12 - X et r sa cou rbe représentative dans
ZO Tracer dans un repère orthonormal (unité 1 cm) la
le repère (O;i,T) (l'unité est le mètre).
courbe représentative cg de la fonction g.
On appelle «S la courbe formée du segment [OA] et la
On précisera, en particulier, les points d'abscisses res~ courbe r (figure 73) et S le solide obtenu en faisant
pecr.ives: 0; 1; 2; 3 et la tangente au point d'abscisse 3. tourner la courbe ~ autour de l'axe des abscisses.
3° Montrer que sur l'intervalle [Q, 3], la fonction défi~
nie par x ~ (x - l )e X- 3 est une primitive de la fonc~
tion définie par x ~ .l'e x - ). En déduire une primitive
r
de g et calculer J: g(x) dt.
J
C. On considère le cylindre droit de base la surface
limitée par la courbe «S et les axes de coordonnées et de
hauteur 120 cm. Fig. 73
o T
Calculer son volume en cm 3 et en donner une valeur
approchée arrondie à 10- 2 . Une bouée a la forme du solide S (figure 74). Elle est
lestée en 0 de manière à ce que l'ensemble (bouée +
les exercices 120 à 122 ne concernent lest) ait une masse totale de 3 tonnes avec un centre de
que le groupement B gravité proche de O. Elle flotte dans l'eau et on désire
connaître la position de la ligne de flottaison.
1120 1** Changement de variable
On considère la fonction J définie sur l'intervalle [0, 3] 2
par:
f(x)~~
\/x+ 1
On note <e sa courbe représentative, donnée ci~après"
dans un repère y
orthonormal 4,51--------~ l
," ,
(0 ;T.T) d'unité
graphique 1 cm.
Soit çp la plaque ______:·9 ___ _
~~~~~T,~--~~~

plane lim itée par la


courbe cg, l'axe des
abscisses et la droite
d'équation x = 3.

1° Calculer l'inté- Fig. 74

grale J ~ f: f(x) dT
J 1° Calculer, à l'aide d'une intégration par parties,
en utili sant le chan~
gement de variable o 7 3 x
1'(2 - x)e 2' - 2 dT.
défini par x = t - 1. Fig. 72
o

Chap. 3 : Calcul différentiel et intégral 185


2° Si on appelle Il la hauteur de la partie immergée, 1° Compléter le tableau suivant:
démontrer que le volume V(II) de celte partie est donné
par : o 2 2,7

'V(II) = *[(5 - 211)e"'-' - 5e-'].


où les valeurs de f(x) seront données au centième près.
3° En étudiant les variations de 'V ~ur l'intervalle [0, 2],
prouver que l'équation 'V(II) = 3 possède une seule 2° Montrer que les fonctions définies par :

solution dans cet intervalle. À l'aide de la calculatrice, x ~ 2t - sin 2r et x ~ e f - 1
en donner une valeur approchée arrondie à 10-). sont croissantes et positives.
En déduire la hauteur de la partie émergée. Quel est le sens de variation de la fonction x ~ f(x),
(la masse volumique de J'eau est de 1 kg par dm). produit de deux fonctions positives et croissantes?

C. Calcul d" volllln~ 'V


11221 .... Nombres complexes 1° Calculer les valeurs exactes des int~grales:

Une vanne contrôlant l'~coulement d'un liquide au


J] = J'Tf X dx et L, = J'Tf sin 2t dt.
a - a
bout d'un tube cylindrique, de diamètre IJ = 4 cm, est
schématisée figure 75 : x est la mesure en radian de
ZO Calculer la valeur exacte de Il = fo xe~ dt· en pro~
cédant par une intégration par parties.
~

l'angle AJB qui varie entre 0 et 'Tr. 3°0n pose:


J:e i '.
(pour x = 0, la vanne est fermée; pour x = 1f, elle est M = cos2xdx et
f
p= oe 2sin2xdx.
entièrement ouverte).
Le liquide passe par la partie coloriée, d'aire ~(x). a) Montrer que M + iP = J: e(o.s + 2i) dx où i est le
nombre complexe de module 1 et d'argument ~.
-----,:.-,,---~
------------
b) Calculer la valeur exacte de P comme partie ima~
,, ',
ginaire de M + iP.
~
4° Écrire V en fonction de Il' 12, Il et P.
" x ...
En déduire une valeur approchée, à un cm 3 près, de V.
'cm

Calcul de forces

1123) •• Bouchon conique


~----<
-~- ----------- Fig. 75 On considère un récipient dont le fond est percé d'une
ouverture circulaire. Cette ouverture est obturée par un
On s' intéresse au volume V(en cm) du liquide qui bouchon conique. On s' intéresse à l'expression de la
s'écoulera pendant la phase d'ouverture de la vanne. x composante verticale de la résultante des forces exercées
est fonction du temps de telle sorte que V est donné
sur le bouchon par le liquide remplissant le récipient.
par :
'V
o
= if1 J"
"o(x) g(x) d,. PrbentntiOtI du schima aphimental

(où 1'0 est une vitesse d'écoulement).

US part;~s A, B. C SOIlt, dans Im ~ larg~ m ~Sllr~, illdi-


fNlldallles.

A. Étude d~ l'aire ~(x)


H
Ju stifier que 9'(x) = 4x - 2 sin 2x.

B. Étud~ d~ fOllctioll
Soit f la fon ction définie sur [0, 1f] par :

f(x)
f(x)

= 2(2, -
= "o(x) . g(x),
.
sin 2<) (e' - 1). Fig. 76

186
La composame verticale, sur l'axe 0:. de la résullante
des forces exercées sur Je bouchon a pour expression,
en fonction de h,
F(") ~ - K J: (H - x)(" - x) dx, 0 M

où K est une constante dont la valeur dépend de la


nature du liquide et de l'angle li du cône. x
Dans la suite, on prendra K = 35, ce qui cOITe!o.pond il
L
un récipient contenant de l'eau et à un cône dont
l'angle a mesure 60 Q

Lorsque H = 1, F(h) s'exprime donc par :


Fig. 77
F(") ~ - 35 f'
Il
(1 - .\J(h - x) d •.
Le moment de flexion en M (en kN . m) est donné pour
On considérera que" appartient à l'iTllervalie [0, 1].
x de l'intervalle [D, 3] par l'intégrale:
} O Calculer l'expression polynomiale de F(lI).

r On considère la fonction numérique f de la variable


réelle h, définie sur [0, 1] par:
m(x} = J: ug(u) du

où la fonction g représente la loi de répartition de la


., 11 3
J(h) ~ h- - T charge.
On se place ici dans le cas particulier où g(tt) = e i .
.
Étudier le sens de variation de la fonction f sur l'inter~
valle [0, 1]. 1° Montrer que , sur J'intervalle [0, 3] on a m(x} = J(x)
Trace r la courbe représentative de la fonction f dans un où f désigne la fonction donnée dans la partie A •.
repère orthonormal (unité graphique: 6 cm). 2° Le moment de flexion maximum avant rupture est
3° Déduire de l'étude précédente, la valeur maximale, égal à 8 kN· ffi. On se propose de déterminer la lon-
ainsi que la valeur minimale, de la valeur absolue IF(h)1 gueur maximum Cl de la poutre que l'on peut charger
de la composante verticale de la résultante des forces avant que cene poutre ne se rompe.
exercées sur le bouchon. Le nombre Cl est alors solution de l'équation f(x) =8
sur l'intervalle [0, 3].
a) Montrer que, sur l'intervalle [0, 3], l'équation
f(x) = 8 admet une solution unique Q.

Calculs de moments h) Sur le graphique, tracer la droite 6 d'équation


)'~ 8.
Déterminer graphiquement une valeur approchée du
11241··· Flexion de poutre nombre Q.
c) Déterminer?t l'aide de la calculatrice, un nombre
A. On considère la fonction f définie sur III par:
, , entier p tel que:
f(x) ~ 2\", - 4e' + 4. p. 10- 2 ", Q < (p + 1)· 10-'.
On note 'C sa courbe représenlative dans un repère
orthogonal (O;;.!) (unités graphiques: 4 cm en abs-
cisse, 1 cm en ordonnée).
1° Étudier les variations de la fon ction f et préciser les
limites de la fonctjon f en - 00 et en + 00. 11251·· Moment d'inertie
On rappell e que lim J:!....ll = O. A. On pose:
e
u ....... +oo

2° Tracer l'arc de la courbe ce obtenu lorsque x décrit A ~ flo __+


1
I_ dl
(1 '
l'intervalle [-1,3].

B. On considère une pOUlee de longueur donnée L (en


8 ~ Il _1_
o1 + t '!
dt et C JI
= ~ dt.
0 1+ t'1
mètres) encastrée dans un mur à une extrémité 0 et
supportant une charge. 1° a) Montrer que A =*;
=
Soit M un point de la poutre tel que DM
mètres).
x (en
b) Montrer que 8 ~ ! ln 2.

Chap. 3 : Calcul différentiel et intégral 187


2° a) Vérifier que, pour tout nombre réel 1, on a : r La plaque ~ 1 est un carré dont les sommets sont les
points A(O, 2), C(O, -2), D(-4, -2), E(-4, 2).
~= I -_I- .
1 + 12 1 + 1~ , Quelles son t les coordonnées du centre de gravité G 1 de
la plaque r.J 1 ?
b) Déduire du 1° la valeur exacte de C.
r La plaque (jJ ~ a l'axe des abscisses pour axe de
B. Dans un repère orthonormal (O;l,]\ on considère symétrie el la moitié supérieure ~2 de celte plaque est
la courbe représentative C de la fonction J définie sur limitée par les segments [BO], [OA] et la courbe d'équa-
[0, 1] par: tion:
f(l) =_1_. )' = (2 - x)e' (x E [0, 2]).
1 + 12
a) On considère les intégrales:
Une pl.lque homogène est délimitée par l'axe des abs-
cisses, la courbe C et les droites d'équations 1 = 0 et 1 = J\"le-I d:r (11 EN).
" 0
1 = 1.
Déterminer les valeurs exactes de :
Le moment d'inertie de celle plaque par rapport à la
droite d'équation t = 1 est donné par: 10 = fe-'"d:r I l = f xexdr
o
l'
0

M = (l - 1)' f(l) dl. b) Exprimer l'aire de la plaque qp~ en fonction des


o intégrales Jo et Il. En déduire la valeur exac te de
1° Montre-r que M = A - 28 + C. celte aire, puis la masse ..« de qp2 en fonction de p,
r À l'aide de la partie B., calculer la valeur exacte puis c) On rappelle que pour une plaque homogène de
une valeur approchée arrondie à 10- 3 de M. masse .M, ense.mble des points N (x; y) tels que
(Le tracé de la courbe ce n'est pas demandé). li ~ X ~ b el 0 ~)' ~ J(x) l'abscisse du centre

.1 I:
d'inertie est:
", = x . f(x) . p . dt.
Détermination de centre d'inertie Exprimer l'abscisse du centre d'inertie de eP 2 en
fonction des intégrales 11 et 11 ,
1126j ..... Deux plaques soudées En déduire la valeur exacte de l'absc isse du centre
d'inertie al de la plaque CJP 2'
On se propose dans ce problème, de déterminer, dans
un repère orthonormal (0;',]\ les coordonnées du 3° Quelle est J'ordonnée du centre d'inertie a de la
centre d'inertie d'une plaque ~ d'épaisseur négli- plaque 'il'?
geable. Calculer la valeur exacte de S011 abscisse, En donner
Cette plaque ~ est obtenue en soudant deux plaques ~ 1 une valeur approchée arrondi e à 10- l,
et ([p 2 de masse surfac ique p. Gest le barycentre du système des deux points G 1 et Gl

}
I affectés respectivement de la masse de la plaque corres-
pondante.
On pe.ut se reporter au paragraphe A. 3. c du chapitre 7.
1

l
E A 1
11271 ....... Deux plaques soudées (suite)
L'objectif de cet exercice est de déterminer, dans un ~
~
repère orthonormal d'axes (x'Ox) et (y'0)'), les coor-
J B données du centre d'inertie d'une plaque homogène ~
x' -4 0 2 x d'épaisseur négligeable.
7 l
Celte plaque r;p est constituée de deux parties ([p 1 et qp 2'
La partie (jJ 1 est le triangle isocèle ABC. La partie ~ 2 l
est délimitée par le segmen t [SC) et la courbe repré-
sentative «5 de la fonction J, définie su r l'intervalle
D c [-10, IOJ, par f(x) = 10 cos (~ xJ. 1
}

On désigne par À. la masse surfac ique de la plaque r;p et J


Fig. 78 par (xG • -"G) les coordonnées de son centre d'inertie G,

188
11291•• Intégration par parties
La fonction f définie sur R par:
f(x) = (x + 4) (e - X - x + 8)
est positive sur l'intervalle t = [0,8]; on veut calculer
sa valeur moyenne sur 1.
c ] 0 Calculer une primitive H de la fonction Il définie
x' P .f
par lI(x) = e- l ' - x + 8.
2° À J'aide d'une intégration par parties, en déduire une
primitive de f.
3° Calculer la valeur moyenne de f sur I.

113°1 ••• Les œufs d 'un insecte


--20 A La fonction N qui donne, à l' instant f , le nombre d'œufs
vivants de certains insectes, avant l' éclos ion ou la
Fig. 79 mort , est dé finie sur [0, +oo [ approximativement par:
t ~ N(t) = Noe- 0 .3 1
1 0 Justifier que le point G se trouve sur l'axe (y'Oy).
où No désigne le nombre initial d'œ ufs au moment de
2° Exprimer en fonction de ;\ la masse "'1 de la par-
la ponte, c'est-à-dire à J'instant t = O.
tie eJa 1"
On prendra dans la suite No = 1CKXL
JOCalculer J'aire de la panie ~2' En déduire la masse
Cl étant un réel strictement positif.
III:! de ~2 en fonction de À.

4° Déterminer la valeur exacte de J'ordonnée YI du ]0 Calcu ler f~' 1000 e- O.3/ dt.
centre d'inerti e G I de la partie !?JII'
2 0 On pose:
5° Calculer la valeur exacte de J'ordonnée)'2 du centre +œ
d'inertie G 2 de la partie rJP 2 sachant qu'elle est donnée
A =
fo lOOOe -o.3t dt
par la formule:
)', = ..LJ'O ~ [f(x) J' df.
= lim
/I-t+ ao
f" IOOOe -
0
O•3/ dt.
- /Il 2 - 10 2
Déduire du l a ie calcul de A.
6° Déduire des questions précédentes la valeur exacte
de J'ordonnée )'G du centre d'inertie G de la plaque C3'.
30 Démontrer que la fonction F défi nie sur [0, + oo[
par:
Donner une valeur décimale approchée arrondie à 10- ]' F(t) = - I~ e- 0 .3' (0,31 + 1)

est une primitive de Ja fonction f définie sur [0, +o:{


par :
f(l) = O,310- 0J'.

Calculs de la valeur moyenne d'une fonction


En déduire f: 0,3te- o.J / dl.

4° La durée moyenne de vie d'un œuf, avant l'éclosion


ou la mort, est le nombre réel E qui peut se mettre sous
11281 ••• Fonctions circulaires la forme:

f la fonction définie sur [o,~] par: l lOOOte- o.Jt dl
A J0
Soit E =

f(t) = cos 41 + 2 cos 21. = lim


o-t+ OO
JO
0
0,3te - o.J, dt.

Calculer la valeur moyenne de f sur l'intervalle [o,~ l


Déduire du c) le calcul de E.

Chap. 3 : Calcul différentiel et intégral 189

1
Calcul de valeur efficace 11331" Où "on obtient un encadrement d'une
intégrale à J'aide d'un graphique
~ •• Fonction sinus On a dessiné ci-dessous, dans Je repère orthonormal
Soit f la fonction numérique de variable rielle x défi- (0 ;T,/), la courbe représentative ~ d'une fonction f
nie sur IR par f(x) = 1 + sin :!.x. définie et dérivable sur l'intervalle [- 4, 6). (On note f'
1 0 Montrer que 'lT est une période de la fonction f.
la dérivée de f).
Étudier f sur l'intervulle [O. 'lT). Construire sa courbe Les droites DI' D2' Dl et 04 sont respective.ment les
représentative C dan!'! un repère orthonormal. Unité: tangentes ~ la courbe représentat ive de f aux points
3 cm. d'abscis~es - 3. - ~, 2 et 3.
0
2 Calculer la valeur moyenne de f sur l'intervalle
[0,1T]. 1 1 , .
-
+ + _. 'r-
3 0 Calculer la valeur efficace de f sur cet intervalle,
c'est-à-di re le nombre réel a :;;:, 0 défini par: j D,1 -/-'''
.-
Tr r- e--' (, +-
,,' = ~ r
o
[j(x)]' dx.
'113
/ :1
\
--
-
-~ 2 0 \ 1 2 3 x
Encadrement d'une intégrale -
Î'\ /=-
11321. On justifie l'encadrement d'une intégrale à
l'aide d'un graphique
r \
I\.. / D,
/
-
Dans le plan rapporté au repère orthonormal (0; T,]),
(unité graphique 1 cm), r est la courbe représentative
n - - -4
\
1\
_.-

d'une fonction f définie et dérivable sur [ -~, 51 _1 ' 1 r - -f-


D~
La courbe r passe par les points A et B de coordonnées .- -
respectives (- l , e) et (0, 2). E lle admet au po int A une
tangente parallèle à l'axe des abscisses. DI
TT
--CL. ._'--
Fig. 8 1

10 Par lecture graphique et sans aucune justification du


résultat, donner:
1
5
,2 1
-/
J
0 •,
r a) la valeur de chacun des nombres suivants: f(2);
j'(2); j'(3); j'( - 3) ;
il: 1
j ~
~
b) l'ensemble des solu tions de chacune des inéqua-

HLJ T-T tions suivantes:

l~
!(x) '" 0; f'(x) '" 0 ;
+: c) le nombre de solutions de l' équation f(x) = - !. ,
T et un encadrement de chacune de ces solutions entre {

l deux nombres entiers consécutifs.

2 0 On considère le nombre 1 = J:
1 l 2
f(x) dt.

fig. 80 Pour chacune des propositions su ivantes, dire si elle est


vraie ou fa usse - 2 :s;; J :s;; 0; 0 :s;; 1 :s;; 2; 2 :s;; J :s;; 5 ;
1 0 Indiquer le sens de variation de f sur [ -~, 51 O:s;; 1 :s;; 6.
On justifiera chacune des réponses par interprétation de
r Justifier l'encadre-ment 2 :s;; f -1O f(x) dt :s;; 3. la lecture graphique.

1
190
11341". Avec un logarithme 3° Soient g et Il les fonctions numériques définies sur
]0, +oo[par:
Soit f el g les fonclion s définies sur [0, 1] par : g(x) =x +~ et "(x) = g(x) - f(x).
f(x) = ln (1 + x) - x + .;' a) Montrer que h(x) a pour limite 0 lorsque x tend
vers +00.
, 3
et g(x) = ln (1 + x) - x + .;- - x . b) Étud ier le sens de variation de Il et dresser son
3
tableau de variation. (On ne demande pas de déter-
1° Étudier les variations de f el de g.
miner la limite de h(x) lorsque x tend vers O.)
2° Déduire du 1° que, pour toul nombre réel x de [0, 1],
x2 x 2 x3 4° a) Vérifier que 0 ~ h(3) !!S; /0' puis déduire de la
x-"2""ln(1 +x)""x-"2+"3'
question JO que, pour tout nombre réel x ~ 3,
3° En déduire un encadrement de l'intégrale: 1
1 0"" "(x) ""jQ'
f~ln(1
1= +x)dt.
r
En conc lure que:

3
g(x) dT -

l 4
io "" r r 3
f(x) dT ""
3
g(x) dt.

[1351··· Avec une exponentielle b) Calculer


3
g(x) dt.

Soit Il la fonction définie sur IR par h(x) = x 2e- x . On c) Déduire des question 4° a) et 4° b) un encadre-

pose K = f'o "(x) dT.


ment de l'aire en cm2 du domaine plan Iimjt~ par la
courbe '€. l'axe des abscisses, la droite d'équaùon
1° Montrer à l'aide de deux intégrations par parties que x = 3 et la droÎte d'équation x = 4.
K=2-~e'
2° Soit f la fonction définie par f(x) = .,--".,--- Calcul d'une va leur approchée d'une intégrale
2
1 +x e x
On pose 1 =
o
f' f(x) dT.
11371 •• Où l'on obtient une valeur approchée
Montrer que, pour tout nombre x de [0, 1], d'une intégrale à l'aide d'un graphique
o !!S; x2e-~' :E; 1.
y
3° Vérifier que pour tout nombre li de [0, 1], • + +
1 - u !!S; _I_!!S; 1 - ~.
I+u 2
J . --
En déduire que 1 - K !!S; 1 !!S; 1 -~. A

4° Donner un encadrement de ] d'amplitude 0,1.

11361 ... Avec un logarithme L Fig. 82

Soit la fonction numérique définie sur ]0, +oo[ par: Le graphique est réalisé dans un repère orthonormal
(o:T,/). On a tracé:
f(x) = x + 2 ln (X : 1).
la courbe représentative '€ d'une fonction f d~finie
On désigne par '€ la courbe représentative de f dan s un sur R:
repère orthonormal (0 :r,T)
(unité graphique: 2 cm). - la droite (AB) tangente à la courbe '€ au point A;
- la droite oÔ. d'équation y = 2;
1° Étudier le sens de variation de f et dresser son
- la droite T, parallèle à l'axe des abscisses, tangente
tableau de variation. à la courbe '€ au point d'abscisse 1.
2° a) Prouver que la droite 9b d'équation y = x est une Les point A et B ont respectivement pour coordonnées
asymptote de la courbe «1. (0,2) et (l, - 1).
b) Déterminer la limite de f en O. 1° Déterminer une équation de la droite (A B).
c) Tracer sur un même graphique la droite ~ et la r Sachant que la droite oÔ. est asymptote à. la courbe '€
courbe ce.
(Utiliser une feuille de papier millimétré.) en + 00, déterminer lim f(x).
.1'-++ _

Chap. 3 : Calcul différentiel et intégral 191

1
On admet que la courbe «< est toujours au-dessus de la 1 139 j •• Une fonction utilisée en probabilités
droite (AB).
Déterminer lim f(x). • Voir le chapitre 3 du lame 2.
x ..... -œ
3° Lire sur le graphique les valeurs entières de f(O) et Soit f la fonction définie sur l'ensemble des nombres
f'( 1). réels R par:
f(x)~_I-e-2 " 1
Dresser le tableau de variation de la fonction f.
vz:;;
4° On con sidère les quatre valeurs décimales
suivantes: et't sa courbe représentative dans le plan rapporté à un
1
l , ~ 6,5; l , ~ -3,6; l , ~ 3,6 et l , ~ -6,5. repère orthogonal.

L'une d'entre e ll es est une valeur décimale approchée à A, Obser\'ation ~t jWitification

10-' près de l'intégrale 1 ~ J: f(x) d<.


Le graphique ci-dessous donne l'allure de <e :
Laquelle?
E;ltpliquer l'é limination des trois autres.
<-L ~ + - -

11381 •• Une borne est approchée


- / ,,-" .-
On considère la fonction
f(x) ~ 8x -
1 + x:!
f définie sur IR par:
15
et sa courbe représentative cl> dans un repère orthonor- ,
-- V
0
,

t~ F,g.83
J
1'--

mal d'unité graphique 1 cm.


L'origine des axes sera placée de telle sorte que l'axe
1° li semble que la courbe ce admette:
des abscisses puisse êt re gradué de - 8 à 8 et l'axe des
ordonnées de - 20 à 2. a) l'axe des ordonnées comme axe de symétrie,
1° a) Calculer f'(x). On justifiera que f'(x) est du signe b) l'axe des absc.:isses comme asymptote.
de (4x + 1)(4 -
x). Prouver ces deux affirmations.
b) Étudier les variations de f. En précisant les 2° Calcu ler la fonction dérivée f' de la fonction f et
lim ites de f en + 00 et - 00, on indiquera une asymp- étudier les variations de la fonction f sur l'interv.lIle
tote de cI>. [0, + oo[ . En déduire le tableau de variation de la fon c-
r a) Reproduire, compléter et utiliser sur le graphique tion f sur IR. j
le tableau de valeurs ci-dessous: B, Reprtsellfaliolls graphiques sur "intu\'llile [-2,2]

1~71-5,51-3 1 - 21-1 1-0,751-0.51-0,251


On considère le plan muni d'un repère orthogonal
x
(0 ; r,T).
Les unités graphiques sont: 5 cm sur l'axe
1
f(x)
des abscisses et 20 cm sur l'axe des ordonnées.
1° a) Recopier et compléter le tableau de valeurs sui -
vant dans lequel o n fera figurer les va leurs de f(x)
f(x)
arrondies à 10--2•
b) Tracer cI> dans les conditions indiquées plus haut.
3° a) Déterminer les primitives de f.
b) Un calcul approché (avec la précision d'une cal-
~gt~~I-+I~0.~~0~I~O,=25~I-o~0~~~~1~0~,7~5+1~0~.~_4rl~Y2~2~1~2~1 1
cu latrice) amène à considérer le nombre b) Construire la partie de la courbe «6 pour x appar- ~

a ~ 17,0025978. tenant à [-2, 2].


2° Soit g la fonction définie sur l' intervalle [-2, 2] par :
Calculer ~ 10- 6
près J: f(x) d<. g(x) ~ _1_(1_
i' + .t" ).
'V'br 2 8
Quelle interprétation géométrique peut-on en don-
ner? a) Montrer que la fonction g est paire.
b) Calculer la fonction dérivée g' de la fonction g et
élUdier son signe sur l'intervalle [0, 2].
c) Dresser le tableau de variation de la fonction g
wr~U 1

192 1
1
d) Recopier et compléter le tableau de valeurs sui- y
vant dans lequel on fera figurer les valeurs de g(x)
arrondies à 10- 2 .
1-----

.11(11

e) Construire sur le graphique précédent. avec une


couleur différente. la courbe représentative (C' de la
fonction g.
C. Calcul d'lIll~ \"(lIeur opprochü d'IIf1~ illllgrale
o x
]0 a) On admet qu'une valeur approchée. à lO -s près, 2
Fig. 84
du nombre A = fi
-1
f(x) d, est 0,68269.

Que représente graphiquement ce nombre A ? 10 Interpréter graphiquement l'intégrale 1.


Celle valeur approchée eSI obtenue directement avec une r Rl'cherch~ d'une \'a/l'ur appr(){:hée de l'illlégrale 1
ca.kulatrice. Dans le chapitre 3 du tome 2, sur la loi nor- par la méthode des /rap~:es.
male, on est conduit à écrire A :: 2W 1) - l, oi) nO) est un
nombre qui repré'\("nte une aire. dOnl une v;Jleur ;Jppnx:hée
On note Mo' Ml' M2' M), M4 les points de <G d'abs~
peut être lue dans la table de la loi normale qui figure dans cisses respectives 0; 0,125; 0.250; 0,375; 0,500. Soit
le formulaire du BTS. HI' H2' H), H 4 les projections orthogona les respectives
Vérifier que l'on obtient ainsi A = 0,6826. sur l'axe des abscÎ~ses des points MI' M2' M). M,v
b) Déterminer une valeur approchée à un mm 2 près Donner une valeur approchée A. i\ 10 - 3 près. en unités
de J'aire de la partie du plan ensemble des points M d'aire, de la somme des aires des quatre trapèzes
de coordonnées (.l, y) tels que -1 ~ x ~ 1 HIM 1 MoO, H 2M 2M 1H 1, H)M)M 2H 2• H4 M 4M )H).

r
el 0 '" y '" f(x).
a) Calculer la valeur exacte de
déduire celle de B = r g(X)dT.
r 0
g(X}dT puis en
(On rappelle que l'aire d'un trapèze est égale il la demi-
somme des bases multipliée par la hauteur.)

-1
b) Donner une valeur approchée de B à lO -s près.
Détermination de développements limités
c) À quelle précision le nombre B est-il une valeur
approchée du nombre A ? Groupement B x
Groupement C
Groupement 0

~ •• Fonctions rationnelles
11401 •• Méthode des trapèzes Déterminer le développement limité d'ordre 3 en 0 de
Ne connaissant pas de primitive de la fonction f défi- la fonction f définie au voisinage de 0 par:

nie sur [O,~] par: eX a) f(/) = _ 1 _.


1+2/ '
b) fU) = _3_.
1+3/'
f(x) = 1 + x'
on se propose de déterminer une valeur approchée de
c) f(/) =1~ 3"
l'intégrale:
11421 •• Logarithme
Déterminer le développemenl limité d'ordre 3 en 0 de
La figure donne la courbe représentative <{; de la fonc-
la fonction f définie au voisinage de 0 par:
tion f.
Le plan est muni du repère orthogonal (0; r,!). a) f(/) = ln (1 +4);
Unités: 10 cm sur j'axe des abscisse~ et 5 cm sur l'axe b) f(/) = ln (1 + 21);
des ordonnées. c) f(/) = ln (1 - 31).

Chap. 3 : Calcul différentiel et intégral 193


11431 •• E>.ponentielle Produit

Déterminer le développement limité d'ordre 3 en 0 de 11501 •• Logarithme et racine carrée


la fonction f définie sur !R par:
Déter~iner le développell1ent limité d'ordre 3 en 0 de
a) f(l) = e"; h) f(l) = e°.3, ; la fonction 1 définie sur !R par f(t) = lï+ï ln (1 + t) .
c) !(I) = e-'.
• • yT+t = ( 1 + Il'
l

~ •• Polynôme et exponentielle
11441 •• Fonctions circulaires
J ODéterminer le développemenl limité d'ordre 3 en 0 Déterminer le développement limité à J'ordre 3 en 0 de
de la fonction f définie sur !R par f(t) = sin 2t. la fonction f.
2° Déterminer le développement limité d'ordre 2 en 0 a) ! définie sur R par !(I) = (1 + 1) e' ;
de la fonction g définie sur IR par g(t) = 1 - cos~. b)! définie sur R par f(x) = (-x + 1) e-';
c)f définie sur R par f(x) = (x + I)'.-x - 1.

Somme 11521 •• Polynôme et fonction rationnelle


Détermjner le développemenllimité à l'ordre 3 en 0 de
11451 •• Polynôn:~ et logarithme la fonction 1 définie sur ]-1, + oo [ par
f(x) = 1 rx·
Déterminer le développement limité d'ordre 3 en 0 de
• Écrire f(x) = e" x _1 _1_.
la fonction f définie sur] - l , +oo[ par +x
f(x) = f- + x- ~ ln (1 + x).
11531 ••• Exponentielle et sinus
11461 •• Fonction rationnelle et logarithme Déterminer le développement limité d'ordre 3 en 0 de
la fonction 1 définie su r !R par tU) = e- / sin t.
Déterminer le développement limité d'ordre 2 en 0 de
la fonction f définie sur] - l, + oo[ par 11541 ••• Exponentielle et cosinus
f(x) = ln (1 + x) _ _ 2_. Déterminer le développement limité d'ordre 3 en 0 de
x+ 1
la fonction f définie sur!R par 1(/) = e' cos 1.

11471" Logarithme et racine carrée Avec un logiciel de calcul formel

Déterminer le développement limité d'ordre 2 en 0 de 11551 •• justifier un développement limité obtenu


la fonction f définie sur IR par: avec un logiciel de calcul formel
f(l) = ,T+ï - ln (1 + 1). Ju stifier par un calcul détaillé le développement limité
de la fonction f dans chacun des cas suivants.

11481" b..ponentielles a) 2x-6In(1 + .~ ) = 2,-~.<' + i x' +


5
x"(x),
avec lim E(X) = 0;
HO
} O Déterminer le développement limité d'ordre 4 en 0 b) (x+2)e -·'=2-x+ .~ +x',(x),
de la fonction f définie sur!R par lU) = e' + e - I .
avec lim E(X)
x~O
= 0;
ZO Déterminer le développement limité d'ordre 3 en 0
c)e2x (-x+ 1)+ 1 =2+X-~AJ+x',(X),
de la fonction g définie sur IR par g(t) = el - e - I .
avec !~b E(X) = 0;
d) I-x + (x+ I)e - h = 2-2, + ~x' + .<'«x),
11491 •• Fonctions circulaires avec lim E(x) =0 ;
x~O
Déterminer le développement limité d'ordre 3 en 0 de e-X ,2 x3
e) -1-. = 1 + '? + -3 + x 3 ,(x), avec lim e(x) = O.
la fonction 1 définie sur !R par 1(1) = sin 1 + cos t - 1. -~ _ .f-H)

194


Recherche de limites 11591". Une fonction du cours
,156/ ..•• Quelques limites Soit 1 la fonction définie sur R par : /

À l'aide de développements limités, déterminer les f(l) =_ 1- .


1 + t2
CG. (/fa...,
limites suivantes:
1° À partir du développement limité en 0 de la fonction
10 lim 1 - cos 3t r lim 2, - sin 2'.
g définie sur [0, + "'[ par :
1,0 ,'1 . I~O 13

30 r 3 ln (3 + 1) - 3 ln 3 - 1 g(x) = _
I +x
1_,
1~1
40 Iim e 2t
1,0
-
('1
1 - 2,
t2

.
.

• déterminer le développement limité d 'oNre 4 de la


fonction 1 en 0; on note P(I) sa partie régulière.
2° a) Quelle est la primitive F de f qui s'annule en O?
b) On admet que la [onction F a un développement
Intégration limité d'ordre 5 en O.dontla partie régulière est obte-
nue, comme F(O) = 0, en intégrant terme à terme la
11571 •• Premières observations partie régulière PU) obtenue au 1°.
Déterminer le développement limité d'ordre 5 de F
Soit 1 la fonction défi nie sur] - 1, + CXl[ par: en O.
f(l) =_1-.
1+1 Composition
1° Écrire le développement limité d'ordre 3 de f en 0;
on le note (1).
r a) Déterminer la primitive F de 1 qui s' annule en O.
11601 ••• Sinus et racine·carrée
b} Écrire le développement limité d'ordre 4 de F Soit 1 la fonction définie sur IR par :
en 0; on le Ilote (2). f(l) = , 1 + sin 1.
c) Comparer la part i.e régulière de (2) et Je polynôme 1° a) Écrire le développement limité d 'ordre 3 de sin t
P(t) obtenu en intégrant terme à terme la partie en 0; on le note (1).
régulière de (1). b) Écrire le développement limité d'ordre 3 de
3° a) Déterminer la primitive C de f telle que CeO) = 2. ,~ en 0 ; on le note (2).
b) Écrire le développement limité d'ordre 4 de
2° On admet que la fonction 1 a un développement
en 0; on le note (3).
limité d'ordre 3 en 0 dont la partie régu lière est obte-
c) Comparer la partie régu lière de (3) et le polynôme
nue de la façon suivante: dans la partie régulière du
G(O) + P(x).
développement (2), on remplace chaque x par la partie
11581·· Sinus et cosinus régu lière du développement (1) et on ne garde que les
termes en t de degré inférieur ou égal il 3.
On considère les fonctions 1 et g définies sur IR par :
DémonLrer que le développement limité d'ordre 3 de la
f(l) = sin 1 et g(t) = cos 1. fonction 1 en 0 est :
1° Écrire le développement limité d'ordre 3 de 1 en 0;
on le note ( 1).
\ 1 + sin 1 = 1 + 1, - lt 2 -1...,3 + , 3 E (/)
2 8 48
r Écrire le développement limité d'ordre 4 de g en 0; où lim E(t)
HO
= O.
on le note (2).
3° a) Quelle est la primitive de 1 qui prend la valeur 1
pour la valeur 0 de la variable ? ~ ••• Sinus et exponentielle
b) Comparer la partie rigu lière de (2) et le poly-
nôme 1 + P(/) où P(I) est obtenu en intégrant terme
Soit f la fonction dé finie sur R par lU) = e~inl.
à terme la partie régulière de (1). 10 a) Écrire le développement limité d'ordre 3 de sin t
4 0 a) Quelle est la primitive F de f telle que F(O) = O? en 0; on le note (1).
b) Écrire le développement limité d'ordre 4 de F b) Écrire le développement limité d 'ordre 3 de e"' en
en 0; on le note (3). 0; on le note (2).
c) Comparer la partie régulière de (3) et le polynôme 2° On admet que la fonction 1 a un développement
P(I). limité d'ordre 3 en 0 dont la partie régulière est obtenue

Chap. 3 : Calcul différentiel et intégral 195


de la façon suivante: duns la partie régulière du déve- 2 0 Écrire le développement limité d'ordre 1 en 0 de la
loppement (2), on remplace chaque x par la partie régu-
fonction x ~ _1_; on le note (2).
lière du développement (1) et un ne garde que les l+x
termes en 1 de degré inférieur ou égal à 3. 3" On admet que la fonction f définie sur] - ~, ~[par:
Démontrer que le développement limité d'ordre 3 de la j(t) = ~I~.
fonction f en 0 est: cos t
a un développement limité d'ordre 2 en 0 dont la partie
Ol! lim E(t) = o. régulière est obtenue de la façon suivante: dans la par-
HO
tie régulière du développement (2), on remplace
~haque x par la partie régulière du développement (1).
Composition et intégration Déterminer le développement limité d'ordre 2 de la
fonction f en O.
11621 "''''* Développement limité de la fonction 4" Écrire le développement limité d'ordre 3 de la fonc-
arctangente tion sin en O.
1" À l'aide du développement limité, ~ l' ordre 2, au 5" En remarquant que, pour tout 1 de ] - ~, ~[,
voisinage de 0 de hl fonction t ..,. __1-. donner le déve-
1 +1 tan ( = sin t x _1_,
loppement limité, à l'ordre 4, au voisinage de 0 de la cos 1

fonction f définie sur IR par J(x) = 1~ ;r2: démontrer que le développement limité d'ordre 3 de la
3
2" À l'aide d'une intégration, et en remarquant que fonction tan e~ 0 est tan ( = 1 + 3- + 13 E(t) où
Arctan 0 = 0, déduire du 1" le développement limité, à lim E(I) = O.
l'ordre 5, au voisinage de 0 de la fonction F définie sur ,~o

IR par F(x) = arctanx .


• Voir le paragraphe D. 2.e du cours.

11631 "''''* Développement limité de la fonction Recherche d'un développement limité et emploi
pour l'étude locale d'une fonction .,
Arcsinus
Soit F La fonction définie sur r- l , 1] par
F(x) = Arcs inusx.
11651 """'" La courbe est donnée
. A . Le plan est muni d'un repère o rthogonal (0; l',T) où
1" Soit f La fonction dérivée de F.
les unités graphiques sont 2 cm ~ur l'axe des abscisses
a) Écrire l'expression de J(x), pour tout x de
et 1 cm :oiur l'a;lte des ordonnées.
]-1, 1[.
Soit f la fonction définie su r [-l, + oo[ par:
b) En remarquant que pour tout x de ] -l, 1[,
1 _1
. ~ = (J - .\.1) 2, déterminer le développement
j(X)=(X;- I) e"
"VI-X-:
et «< sa cou rbe représentative dans (0;1',/), <C est
limité, à l'ordre 4, au voisi nage de 0 de la fonc-
représentée page suivante.
lion f. 1" Déterminer le développement limité de f à l'ordre 2
2" Déduire du 1" le développement limité, à l'ordre 5, au voisinage de O.
au voisinage de 0 de la fonction F. 2" En déduire une équation de la tangente Til 'G au
point A d'abscisse 0; puis étud ier la position de ce par
rapport à T au vois inage du point A.
Quotient
B. On se propose de calculer la va leur exacte en cm 2
de l'aire sa de la partie du plan limitée par CC l'axe des
11641 """'" Tangente abscisses, les droites d'équations respectives x = 0
1" a) Écrire le développement limité d'ordre 2 de la et x = 2.
fonction cos en O.
b) En déduire le développement limité d'ordre 2 en
1" Calculer l'intégrale f: (x; - 1) e 2x d:r.
On pourra déterminer les réels a, b, c tels que la fonc-
o de la fonction 1/ définie sur] - ~, ~[ par: tion F définie sur [-1, +oo[ par:
_1- = __1_. on le note (1) F(x) = (ax 2 + bx + c) eh
cos 1 1 + u(t)' .
soit une primitive de f.

196
r Montrer que la valeur ex.acte de .11 est b) En déduire une équation de la tangente T à la
dl =~ e'_l. courbe'G au point d'abscisse 0 et la position relative
16 16 de <G et Tau voisinage de O.
3° Donner une valeur appro<:hée de s1 à 0,1 près. r Utiliser la figure pour justifier, à l'aide d'une phrase,

y
'C
l'encadrement:
2 '" r
o
f(x) dl '" 3.

que r
3° a) Démontrer, à l'aide d'une intégration par parties,

o
f(x) dl = 3 _ 5, .
e-
b) En déduire une valeur approchée en cm 2 :.mondie
à 10 - 2, de J'aire de la partie du plan limitée par la
çourbe c.e. les a~es de coordonnées et la droite
x d'équation x = 2.
Vérifier J'encadrement donnée au ZOo

11671 *** Somme


On considère la fonction j définie sur ]-1, + oo [ par:

f(x) = ~ + ln (x + 1).
x + 1
On nomme ~ sa représentation graphique dans un
repère orthonormal (O;T.J): unité graphique 2 CIn.
Fig. 85 ] 0 Déterminer les Jimites de j en - 1 et en + 00.
Lorsque x tend vers - l, on pourra poser t = x + 1 et
utiliser lim / ln t = O.
11661 *** Développement limité et intégration ,~ o

2° Étudier les variations de la fonction f.


par parties
3° Déterminer le développement limité d'ordre 3 de la
y fonction f au voisinage de 0 et en déduire:

'" c
- une équation de la tnngente T?t <6 au point d'abs-
cisse 0,

1/
/
'" A - la position de C(S par rapport à
4° Trace r <c et Tdans le repère
cr au voisinage de O.
(O;T,J\

1 0
"" ~
-----
~
l'
x
5° a) Montrer que la fonction G définie par:
CCx) = (x + 1) ln (x + 1) -
est une primitive, sur l'intervalle ]-1, + 00 [, de la
fonçtion g définie par g(x) = ln (x + 1).
b) En dédu ire l'aire , exprimée en C111 2, de la région
x

du plan limitée par la courbe ce,


l'axe des abscisses
'i; et les droites d'équations x = 0 et x = 2.
Fig. 86 On en donnera la valeur ex.acte puis la valeur arron-
die au mm 2.
Le plan est muni du repère orthonormal (0 ; i,]\ où
l'unité est 1 centimètre. Soit f la fon ction définie s ur IR
par f(x) = (x + 2)e-'. 11681 *** On compare deux valeurs approchées
La courbe <g de la figure e.st la courbe représentative Soit f la fon(~tion définie sur R par j(x) = (x + 2) e-\.
de f. La droite Test la tangente à la courbe <c au point
A d'absc isse O. ]0 Démontrer que le développement limité d'ordre 3 de
} O a) Démontrer que le développement limité ~l fau voisinage de Oest f(x) ," + .~ E{x) avec
= 2-x + '6
l'ordre 3 au voisinage de 0 de la fonction f est lim E(X) = O.
x~o

f(x) =2- x + i .1'3 + .,3 E(X) avec lim


., ...... 0
E(X) = O. r Soit l'intégrale 1 =
1

f02(2 -x + ~)dr.
Chap. 3 : Calcul différentiel et intégral 197
_ 337 Montrer alors que 1 == 0,516.
Démontrer que 1 - 384"
Comparer ce résultat avec celu i obtenu par la méthode des
3 ° Soil l'intégrale J =
o
1
fï(x + 2)e-.t' dt. 1 trapèzes il. l'exercice 140.

Démontrer, à l'aide d'une intégrati on par parties, que


1
7 - ;;
J =3-'2"e -.

4° Le nombre II -11 est-il inférieur ou égal à 1O - 3 ?


ô * * Courbe et parabole
On considère la fon('tion li défin ie sur] - l, + 3] par:
1169/ *** On détermÎne un développement "(x) ~
x2 :r 1
4 + 2: - 2: ln ( 1 + x)
limité pour obtenir une valeur approchée
d'une intégrale dont on ne sait pas calculer et sa courbe représentative CC dans le plan rapporté à un
la valeur exacte re-père orthonormal (0 ;T,J) (unité graph ique: 2 cm).
1° a) Déterminer la limite de Il en - 1.
So it f la fonction définie sur] - l , 1] par:
b) Étudier les variati ons de h,
f(x) ~ e" .
~ r Calculer le déve loppement limité de Il à l'ordre 3 du
} O Démont rer que le développement limité d'ordre 2 de voisinage de zéro . En déduire la position de ~ par rap-
,
la fonction f au voisi nage de 0 est port à la parabole 9J d'équation y = ~- au vo isinage de
l' origine. -
f(x) = 1 + !x + ~ x2 + x 2 E(X), avec lim E(X) = O.
X--JO 3° Construire les arcs de la parabole f!P et de la
2° a) Soil g la fonction définie sur [0, ~] par courbe «5 dan s le même repère, pour x variant dans
g(x) = 1 + ~ x + ~ x2 . On note ~ la courbe repré- ]-1,3].
... sentative de g el ce la courbe représentative de f.
• Observer sur l' écran d'une calc ul atrice graphi que
q ue ~ et <g coïncident presque sur [0, ~ l [1721**. Courbe et parabole (suite ... )
b) Calc uler la valeur exacte de l' intégrale
f définie sur IR par:
1~ f'o
1

g(x) dx.
Soi t la fonction
f(x)~(-x+ l)e" +x' - 1.
Donner une valeur approchée arrondi e à 10- 3 de J.
} O Étudier le se ns de variation de f el établi r le tableau
Le résultat obtenu est W U! bonne approximatioll de
1
de vari at ion en précisant les valeurs exactes aux ex tre ~
l'illtégrale J = Jïf(x) dt, dont les logiciels de cal- mums.
o 2 0 a) En utili sant le développeme nt li mité en zéro à
cul fo rmel ne donnent pas de \,t/leur exacte.
l'ordre 3 de eX, écrire le développemen t limité en
zéro à l'ordre 3 de f(x).
b) Étudier la position, au vo isinage de l'orig ine, de

[0, ~ ] par: f(x) = 1:l x'


la courbe ~ représentative de f par rapport à la
Soit f la fonction définie sur courbe 9J d'équation JI = x;.
On ne sait pas calcul er une primitive de f. 3° On munit le plan d'un repère orthonormal (0 ;i,f)
Essayer avec une calculatrice équipée d'un logiciel de cal- d' unité graphique 10 cm.
1 cul formel. a) Tracer les arcs de courbes ttp et ~ correspondant
} O Démontrer que le développement limité à l' ordre 3 aux points d'abscisses comprises entre - 1 et + 1.
de la fonction f au voisinage de est ° On préc isera les tangentes aux points d'abscisses 1
f(x) ~ 1 + -2
1 x' _lx' + x' (x) avec lim .(x) ~ o. et - 1.
3 1 x--+o
b) Calculer J'aire en ce nlim è~res du domaine compris
r On admet que l'intégrale J = Jï(1 + 1.x2 - 1.;c3) dx entre la courbe ce,l'axe des abscisses et les droites
est une bohne approximation de J'intégrale
o 2 3
°
d'équations x = et x = ln 2. On demande la valeur
exacte en cm 2 .
1~ f'o1
f(x) dx. (On pourra utili ser une intégration par partjes).

198
11731 ••" Asymptote a) Donner les développements limités à J'ordre 2 au
voisi nage de 0 des fonctions:
Soit f la fonction définie sur 1
1
= ]0, + oo[ par: x!-+e-.l el xH'cos3x;
!(x) ~ e-' (x + 1). h) En déduire qu 'au voisinage de 0 le développe-
On appelle '€ la courbe représentative de f dans le plan ment limité d'ordre 2 de J(x) est:
muni d'un repère orthonormal.
1 - x - 4x 2 + X2 E(X) avec lim E(X) = O.
1 Étudier les vari ati ons de f sur 1 et préciser le s limites
Q
x~o

de f aux bornes de cet interva lle . r La courbe repr6sentati ve <€ de la fonction f sur
r Donner le développement limité à l'ordre 2, au voi- [ - ~,~] est do nnée ci-dessous dans un repère o rthogo-
sin age de 0, de la fonction Il : t........,.. e- r (l + 1).
En déduire, en posant r = xl, que la courbe '€ admet,
nal (0 ;i.J) (unités graphiques 3 cm sur l' axe des
quand x tend vers +00, une asymptote que l' on abscisses et 4 cm sur l'axe des ordonnées).
construira. Préciser la position de '€ par rapport à cette a) Déterminer L1ne éq uation de la ta.ngente 'T à la
asymptote. courbe cg au point d'absc isse O.
Q
3 Con struire ce. b ) Construire 'T sur le graphique, après l'avoir
reproduit, et justifier à l'aide du développement
1174j .... Asymptote limité du A. r h) ci-dessus la position relative de cr
et de cg au voisinage de O.
Soil la fonction f définie sur l' intervalle ]0, +IX{ par:
f(x) ~ (~x + l)e! y

On désigne par CG la représentation graphique de celte


fonction f dans un repère ort honormal (0 ;1'.J); unité
graphique: 1 cm.
1° a) Déterminer lim f(x) .
. l - t +~

h) Déterm iner lim f(x).


x~o

r a) Donner le développement limité d'ordre deux, au


voisin age de zéro, de la fonction: t ~ e'.
h) En posant t = i, en déduire que J(x) peut s'écrire,
au voisinage de + co, sous la forme
!(x) ~ (lX + b + q>(x),
a
où II et b sont des réels que l' on précisera et 'P une
fo nction telle que lim q>(x) = O.
.l-t+ ""

En déduire que <G admet une asy mptote ~ dont on


précisera une équation.
3° a) Calculer J'(.r:) pour x> O. Montrer que J'(x) est du
signe de (x 2 - ..\' - 2).
h) Dresser le tableau de variation de la foncti on f.
(On donnera une va leur approchée du minimum de f
arrondie à JO- I ).
4° Tracer ~ et 'l'dans le repère orthonorm al (O;T,J).

11751·u Produit
Soit J la fonction définie sur IR par J(x) = e-.l cos 3x.
A. J OSachant que les développements limités au vois i-
nage de 0 de e' et cos f sont:
e' = 1 +..i... + f. + .. + ~ + t"E(t)
I ! 2! . n!
avec lim E(t) = 0
_0 , ~ ~
cos t= 1 -!..:. +- + ... + (- I )f
2' 41
J
_'_+ t~E (1)
(2p !) 1

avec lim ElU) = O. Fig. 87


HO

Chap. 3 : Calcul différentiel et intégral 199


B. 1° En faisant deux intégrations par
~ ive s vérifier que l'on a :
pa rti e~ succes-
1'781.** Produit
Soil f la fonction numérique de la variable réelle x défi-

J__'
nie sur ]-1, +oo[ par:
3"
e-.l cos 3x dt = -0 + e- 6 ).
11'
1 (e 6 ln (2 + lx)
J(x)
6 I+ x
2° En déduire l'aire en cm 1 de la partie du plan
et la courbe représentative de f dans le plan muni
comprise enlre la courbe CC et l'axe des abscisses sur
d'un repère orthonorm.1i (0 ;/',T) (unité graphique:
l'intervalle [ -~, ~l 2cl11).
En donner une valeur 'lpprochée au mm 1 près. 1° a) Étudier les va riations de f sur son ensemble de
définition ainsi que ses limites en -1 et +co et en
déduire son tableau de variation.
b) Déterminer le développement limité d'ordre 2 de
f
11761 ." Produit au voisinage de O. En déduire la position de <t par
rapport à sa tangente au voi.:;,inage du point A de
} O Donner les développements limités à l'ordre 2 :.lU coordonnées (0, ln 2). Tracer '€.
voisinage de zéro des fonctions définies sur IR: par:
In ( 1 + x)
a}x~e -X;

b)x ~co!' 4x;


2° a) Calculer 1 =
f a
1
+X
dl'

où a et b sont des réels de ]-1 , +co (


c) x ~ f(x) = e-'\' CQS 4x.
b) En déduire l'aire sI/du domaine plan limité par CC
r En utilisant le développement limité de J, calculer
et les droites d'équ<:ttion s y = 0, x = 0 et.x = t pour
une valeur approchée de J(O, 1). Quelle est l'erreur rela-
tive, en pourcentage , par rapport à la valeur donnée par r ~ - i1
votre calculalrice?
3° Soit 'C la courbe représe ntative de la fonc tion J dan s 11791*.* Intégration
un repère orthogonal (O;T.!). Soit f la fonction de la variable réelle x définie sur IR
Donner une équation de la tangente CV à la courbe q;
au point d'abscis'ie zéro. Étudier, au vo isinage de ce
par:
f(x) =
x- + J
+ -
Arctan x.
point. la position relative de la courbe ({; el de la
On note '(; sa courbe représentat ive dans un repère
droite en. orthogonal (unités graphiques: 1,5 cm sur l' axe des
0" lie demande /)(1.'0 d~ traur la courbe ce. abscisses et 3 cm sur l'axe des ordonnées).
] 0 a) Déterminer les limites de f en +00 et en -00.
b) Montrer que la dérivée de la fonction J est défi-
nie pour tout x de IR par:

1'771 ... Produit J'(x) = 1,- 3x',.


(x-+ 1)-
1° On considère la fonct ion f définie sur IR par: e) Dresser le tableau de variation de la fonction f.
2° a) Démontrer qu'au voisinage de 0, on a :
f(x) = e- X
cos 2r.
J(x) =x - 5x ' + x'«x) avec lim E(X) = 0
a) Écrire le développement limité d'ordre 2 de la 3 HO
On détermine le développement limité de x ~ Arctanx par
fonction f au voisinage de O.
b) En déduire une équalion de la tangente T à la
1 intégration.
b) Donner une équation de la tangente T à la courbe
courbe ~ d'équation y = J(x) au point d'ubsc isse 0
<c au po int d'abscisse O. Préciser la pos iti on de la
et la position relative de «; et Tau voisinage de ce
courbe p~lf rapport à cette tangente.
point.
e) Trace r la tangenle Tet la courbe CC.
2° En intégrant deux fois de s uite par parties, détermi-
3° a) À l'aide d'une intégration par parties, calculer la
ner la valeur exacte de :
primitive s'annulant en 0 de la fonction Arc tan-
1= J~J(X)d< gente, sur IR .
La primitive d'une fonction f s'an nulant en 0 est défi nie
o
1 par F(x) = ff(x)dx.
"
200
b) En déduire l'aire en cm:! ùu domaine plan limité de deux. manières différe ntes la valeur de AB à
par '6, l'axe des abscisses et les droites d 'équation ~ 1. cm près, lorsque d = 120 mètres et R = 240 mètre~
x= Oetx = 1. (ce qui correspond à une portion de roule où la
On en donnera la valeur exacte puis une valeur déci- vitesse est limitée à 80 k.mJh).
male approchée à 10-' près par défaul. Vérifier que la différence des deux. nombres obtenus
est inférieure à 0.2 mètre.

11801 •• Développement limité à l'ordre 1 et visi- [1811··· Le pont de la Roche-Bernard: où l'on


bilité en courbe utilise un dè.:eloppement limité pour calcu-
Il existe une réglementation très détaillée qui définit les ler une valeur approchée d'une intégrale
caractéristiques géométriques des routes telles que les
différents rayons - dans les courbes. les échangeu rs, au A 125m B
sommet des côtes - ou la dimen sio n des aires à déga-
ger pour assurer une bonne visibil ité aux automobi -
listes.

Fig. 89

La figure représente le ponl suspendu sur la Vi laine de


la Roche-Bernard. Les cotes son t en mètres. L'arc AB
de la figure est un arc de parabole de sommet 0, d'axe
de symétrie (0.").
1° Déterminer une fonction f définie sur [-125, 125]
telle que dans un repère orthonormal bien choisi sa
courbe représentative so it l'an: AB.
2° On admet que la longueur, en unités de longueurs , de
l'arc de la cou rbe représentative d'une fonction f limité
par les droites d'équati ons x = a el x = b e.l.t :

J: h + [J'(x)]'ctx
où f' désigne la fonction dérivée de f.
Déterminer la fonctÎon '-P définie sur [0, 125] telle que
Fig. 88 la longueur en mètre de l'arc AB de la figure soit:
l15
La figure représente une vue de dessus d'une courbe
circulaire de rayon R. CD = d e~t la . distance de visi-
L =2 fa <l'(x) d,.

bi lité », qui doit être dégagée. 3° a) Écrire le développement limité?t l'ordre 2 au voi-
sinage de 0 de la fonction g définie sur [ - l, +oo[
L1 « di stance de visibi lité» d et le rayon R = OA étant par g(l) = /1+1.
fixés, une instruction précise que la distance AB a une

n
b) Déduire du a) le développement lim ité à l'ordre 4
longueur « voisine» de
cette formule approchée.
t~. On se propose il-j d'établir °
au voisinage de de la fonction '9. Pour les coeffi-
cients de la partie régulière, on conservera tous les
d-
l OMontrer que AB = R - R I -~. chiffres donnés par la calculatrice.
4R-
c) Soit Il la partie régulière du développement limité
2 a) Écrire le développement limité à. l'ordre 1 al! voi-
°
sinage de de la fonction définie sur [-l , + oc [ par
de <l'.
f(x)=~. Calculer la valeur <tpprochée décimale arrondie à
b) Lorsque x est assez voisin de 0, on prend donc
. a .
J
= 125 h(x) d\·. On admet que J
10- 1 de l'intégrale J
f
~~ I+ ~X de 0125 i.p(x) dt". En
Établir alors la formule approchée AB = t. est une bonne apprOx.mlatlOn
déduire une valeur approchée à 1 cm près de la lon-
gueur e n mètres du câble du pont de la Roche-
c) À partir des deux égalités obtenues (valeur exacte
de AB au l O, valeur approchée de AB au 2°, calculer Bernard.

Ch.p. 3 : Calcul différentiel et intégral 201


Exemples de tracé de courbes planes définies par
une représentation paramétrique x = I(t) et
11841 •• Avec des polynômes
y = g(n Le plan est rapporté à un repère ortho normal (0 ;T,J).
Unité graphique: 2,5 c m.
1182 j** Avec des polynômes On se propose de construire la courbe <G définie para-
(0; T,J) est un repère orthonormal (unité graphique: métriquement par:
2 cm). 2
À chaque valeur du nombre réel t de [- l, 3] on asso-
J
X«/)) = 1,
1y(=1-1
3 où 1 appartien t il l'intervalle [- 2,2].

cie le point M, de coordon nées: 1° Calcu ler les déri vées x' et y' des fonction s x et y.
JX(/) = 12
Dresser le tableau de variati on de x et de y.
l )'(r) = 2
1 - 3'.
2° Remplir, après l'a voir reproduit , le tabl eau de
~ est la courbe décrite par le point M,. valeurs suiva nt :
1° Étudier, sur l'intervalle [- 1,3], le sens de variation
des fonctions définies par :
1>-+ x(l) et 1>-+ )'(1).

Recopier et compléter le tableau suivant en y mettant


les valeurs de x'(t), y'(t), x(t), y(l) pour les valeurs de t Placer, sur une feuille de papier millimétré, les points
in scrites dans ce tableau. correspondan ts. Tracer la co urbe~.
3
- 1 o 2
3

Signe de ,'('(1) 11851•• Avec des polynômes


Signe de y'(t) (O;7.J) est un repère or thonor mal (u nité graphique :
Sens de \'arialion 1 cm).
de .TIn À chaque valeur du nombre réel t de l'intervalle
Sen .. de "ari:uion [ - 1, 2] on associe le poin t Mt de coordon nées:
de )'(1)
X(/) = 2/' - 3/'
r Tracer les tangentes à «5 aux points MI pour les IJ(/) ~ 4t - ,2
3
valeurs - l , O. ï ' 3 de t. On note ~, la courbe décrite par le point Mf'

Trdcer <€. sur l'inter valle [- 1,2], le sens de variati on


} O Étud ier,
des fonctions: t ~ X(I) et t ~ y(I).
11831•• Barycentre et courbe Recopier et compléter le tableau sui vant:

Le plan est muni d'un repère o rthonormal (0 ;T,J) - 1 o 2


dont l'un it6 graphique vau t 4 cm. Signe de x'(1)
On définit les points B et Q par leurs coordonnées: Signe de y'(t)
B(4, 0); Q(4, 2). Po ur tout réel 1 de l'intervalle [0, 1], Sens de "analiun
on d6signe par: de .l'(t)
Sen<; de variation
a" le barycentre du systè me {(a, 1 - t), (Q, I)J,
de y(tJ
0" le barycentre du système {(Q, 1 - t), (B, t)J,
M, le barycentre du système {(a" 1 - t), (O"/)}. Les val eurs de .l"(1), y'(t), x(t) el y(t) pour les valeurs
- 1, 0, 1 et 2 de t devront figurer dans le tableau.
La dtfiniLion du barycentre est rappelée au paragraphe ce.
1 A. 3. a) du chapitre 7.
2° Tracer la courbe

1° Construire les po ints G 1, G 2 et M pour t = l 11861 •• Avec des polynômes


2° On note (x, y) les coordonnées du point M. Dé-
montrer que x = St - 4,~ et que y = 4t - 4,2.
Le plan est muni d'un repère orthonormal (0 ;T.J)
3° Lorsque t décrit [Q, 1], le poin t M décrit une (unité graphique 2 cm).
courbe <G. Soit '€ la courbe définie par :
a) Établir le tableau des variatio ns conjointes des
f(l) ~ (1- 1)2
fonct ions x et y. , où 1 est un réel de [0, 3].
b) Construire ce. 1g(l) ~ (1_ 2)2

202
1°a) Déterminer les coordonnées des points d'intersec- Calcu ler :.4.. On pourra uLÎliser une intégration par par-
tion de ~ avec les a:w.:es du repère. ti es).
b) Montrer que le point S(±, ~.) appartient à 'C. 4 0 La façade évoquée nu début de l'exerc ice s'obtient
en complétant le domaine D par son symétrique par
2°a) Étudier, sur l'intervalle [0.3 J. le sens de variation rapport à l'axe des ordonnées.
des fonctions 1 et g. Sachant que le dessin obtenu représente la façade à
b) Soit A et B les points associés aux valeurs respec- l'éche ll e 2~O' calc uler à 0.1 m 2 près l'aire de cene
tives du paramètre t = 0 et t = 3. Placer A et B ains i
façade.
que les tangente ~ en ces points.
c) Construire la cou rbe 'G.
11891 ... La courbe est donnée
11871••• Avec une exponentielle Le plan étan t rapporté à un repè re o rth onormn l
J,f) d'unité graphique 1 cm, on considère la
(0
Soit la cou rbe " définie dans le plan orthonor mal courbe ce ensemble de tous les points M de coordon-
(0; T.T) (un ité graphique 4 cm), pour f appartenant à nées (x, y) telles qu'il existe au moins un nombre f de
l'intervalle [-1.2} par les équations paramétriques: l'intervalle [0, 1] de sorte q ue:
NI) = (1 - 1J' Ix=601( 1 -1)
[ 1,(1) = l' e-'. 1\' =
301' ( 1 - 1).
Le tracé de la courbe <6: est donné ci-dessous.
1 0 Établir les variations des fonctions fI et f 1 sur
[-1,2].
2 0 Grouper dans un même tableau les variations des 6 l-
fonc tions fI et 11. Préc iser le s coordonnées des po ints 5
de la courbe correspondant au:w.: valeurs de t s uivantes:
O. 1. 2; déterminer pour chacun de ces points un vec-
4
3 l:- --'--
2 l- V ......... 71./-
teur directeur de la tangente ?t «;.
0
3 Déterminer les tangen tes à ce
aux po ints obtenu s
1
o
I-~ t-~ 1
1 - 1
pour les valeurs du paramètre: - 1, 0, l , 2. 2 4 6 8 10 12 14 16
Fig. 85
4 0 Tracer la courbe '€.
On placera en particulier les trois points de ce obtenus
à la question 2 0 ainsi que les tangentes en ces points. 10 On note f et g les fonctions de la variable t définies
sur l'i ntervall e [0, lJ par :
11881... Calcul d~aire fU) = 601 (1 - 1) el 8(1) = 301' ( 1 - 1).
Le but de l'exercice est le calcul de l'aire de la façade Étudier Je sens de variat ion de f et de g et r..tssembler
d'un atelier construit e n lamellé-collé. les résultats dans un unique tableau dans lequel on fera
Le plan est rapporté à un repère orthonormal (0: T.T) aussi apparaître les valeurs de J(t) et g(t) pour
(unité graphique 2 c m)
Soit C l'arc de courbe de repréSe lll :.lt ion paramétrique: 1 =0 I =l I =~ e l 1 = 1
, 2' 3

l
x = f(l) = 1 + l- !1 (on indiquera les valeurs exactes).
1 4 OÙIE[ I,4].
y=g(t)= lnl r a) Précise r les valeurs des coefficien ts directeurs des
10 Étudier les variation s des fonction s 1 et g sur [l , 4]. demi-tangentes à la courbe <€ au point O .
Dresser le tableau des variat io ns conjo intes des fonc- b ) On note MI le point de <e où la tangen te à ~ est
ti ons 1 et g. parall èle à j'axe des ordonnées.
2 0 Construire l'arc de courbe <€ ainsi que les tangentes Préc iser les coordonnées (xl' ."1) du point MI·
aux extrémités de cet arc. e) On M 2 le point de c:e où la tangente à c:e est paral-
3 0 On admet que l'aire s1 de la partie du plan D déli- lèle à l'axe des abscisses.
mitée par l'arc de courbe ce el les deux axes de coor- Préci ser les coordonnées (x2• Y2) du point Ml"
données est donnée en cm 2 par:

si = 4 . r1
g(l) r(t) dl.
d ) Constru ire s ur la figure, après l' avoir reproduit, la
tangente 'DI à CC au po int MI et la tangente 'D2 à ~
au point M~.

Chap. 3 : Calcul différentiel et intégral 203


3° On admet que l'aire du domaine plan qp limité par la
courbe CC a pour mesure, en cm 2 , le nombre réel:
b) On note A le po int de C obtenu pour t
la tangente à C en A.
= ° et T,

~
-
J' [f(rl
0
g'lI) - /'(1) g(l)] dl
La perpendiculaire à T, en A coupe 6. au po int ft
Déterminer une valeur approchée arrond ie à 10- 1 de
(dans celle formule f' el g' désignent respecti vement l'abscisse de n,
les fonctions dérivées des fonctions f et g). Calculer la En déduire une valeur approchée arrondie à 10- 1 de
valeur exacte de l';,tire de <!P. la distam:e nA.
c) Le ce rde l(. de centre n, de rayon flA, coupe la
11901••• L'ellipse de France Té/écom droite 6. en deux points, On note D le point d'inte r-
secti u n de (C et de il situé à l' extérieur du segment
Le but de cet exerc ice est de construire une courbe défi -
[On]. Traœr le ce rcle <c et placer le point D,
nie paramétriquement qui ÎllIervient dans l' étude du
!\yslème d'ouverture des port es des cabines té lépho- d) On cons idère l' arc de courbe OD co t1 ~ tîtu é par la
niques publiques. réuni on de l' arc de courbe C con"itruit au 2 0 et du
plm petit <.les deu,; arcs AD du cercle <C, Construire
Dans le plan muni d'un repère ort honormal (0 ;/'.;)
le sy métriq ue de l'an: aD dans la symétrie orthogo-
~unité graphiq ue 2 cm) o n appelle r la courbe définie
nale d'nxe.6., La r~union des deux arcs aD a ins i tra-
paramétriqueme nt par:
cés représente le croquis d'implantation, à l'échelle
X = 1(9) = - 2 cos 9 5~ d'une bretelle de raccordement analogue à une
( y = g(9) = 4 sin 9.
de celles de la photographie su ivante.
pour 0 élément de l'intervalle [0, ~l
EII d~JJ(}T.f dn arcs d~ ~t!rck /}(mr ll's roccnrJt!ml'lIls t!1I
10 Étudier le sens de variation de chac une des fonction s glolllitrit! dt! la rou/~, Of! IIfj/js~ prj"CÎJ'all'mt!1Il dl's ill"l:l
dt! fmj,r 01~s dt! COllr/~s:
f el g. Récapituler les résultats dans un tableau unique.
r Tr~H:l'r la ('ourbe r. dt! c:!orhoi(/t! (011 ,f(Jira/l' dt! Corllll). Ulli' cnurht! d!fillÎt'
ptlramttriqut!m~m par dt!11X intlgra/l',f,
3° Vérifier que, pou r tout nombre rée l e de [0, ~],
dl' 1l'lIl11iS<'aft!, dt! rt!prbt!lIfatjoli polajrl' tir hl formt!
Xl \,1
-+~=1. r= (/l ' ~in 2e,
4 16
Dans le pla n"mu ni, d'un repère orthonormaJ loute çourbe
d'équation x~ + -": = 1 eSI une ellipse. Ct! choix l',l'f imposé /X,mr a.H'urt!r It! miuimum d~ cOl/jorl
w Ir IHJ/lr /"alltomnhilisft!, UI c/ulhoi"dt! t'JI l"lr t!Xt!mIJ/t! III
mt!illr/lrt! 1I'<ljl'ctoirl' possiblt! IHmr UI/ ,'éhicllll' rou/am l)
1';/t!SSi' cOIiSfal/tt! dunt It! COlldllCIt!ur dnmlt! (Ill l"Ohmf 1111
~ •••• Bretelle de raccordement mOUI·t!IIIt!lIf dl' rofa/ùm IIl1iformt!, lA CQllrilt! définit! llll
(Ulmt t!sr ,'ois;'lt! d'wlt! dOfhoïdt!.
Le plan est muni du repère orthunor mal (0; i.!).
L'unité graphique est 0,2 l:e ntimètre.
Soit C ]'arl: de courbe d~fini par la représen t ~Hion para-
métrique:
1 x = l(r) = - 121' + 491 - 50
\ y = g(r) = 1,251' - 51 + 5
où 1 appar tient à l'intervalle [a, 2].
1° Étudier les variations des fonct ions f et g sur [0, 2].
Étab lir le tableau des variatio ns ('onjointes des fonc-
tions f et g,
2° Constru ire l' arc de courbe C ainsi que les tangentes
aux extrémités de cet arc.
On fera la figure sur une feui Ile de papier millirnétn! en
plaçant l'origine 0 du repère à l'extrémité inférieure
droite de la feuille.
3° a) Construire sur la figure la droite 6. d'équation
y = - x.

204
Exercice d'examen c) En déduire les variations de la fonction f.
On considère la fonction G définie sur] _ce, 1] par:
/1921 ••• Pour tous les groupements: G(x) ~ (.\ - 1) 0".
lectures gr~lphiques, étude des variations, C. Calefll d'air~
calcul d'aire ) 0 a) Calculer G'(x).
Le plan est muni d'un repère orthonormal (unité gra· h) En déduire une primitive F de f sur ]_0:, 1].
phique 2 cm). r a} Calculer en cm:! la valeur exacte de l'aire de la
La courbe CC représentée d·de~sou:; est la courbe repré- partie du plan lim ité par la courbe «;. l'axe des abs-
sentative d'une fonçtion f définie sur l'intervalle cisses, la droite d'équalion x = -2 et la droite
J-oo, 1]. d'équation x = o.
La droite 'T; est la tangente à la courbe cg au point b) En donner une valeur décimale approchée arron·
d'abscisse O.
d~i
2
' 10-
La tangente ~ est parallèle à l'axe des abscisses.
(11931 • • Uniquement pour le groupement 8 :
a~ ec un développement limité et une inté·
gralion par parties
<
Soit f la fonction définie sur IR par f(x) =r x + (x - 1) el.
(, Le plan est rapporté à un repère orthonormal d'unit~
graphique 2 cm.
La courbe représentative de f dans ce repère est appe-
1- lée
A. Élfldt! d~s l'CIriatio1ls d~ la fonctioll
f.

t 1° On appelle f' la fonction dérivée de f.


Montrer que, pour tout nombre réel x, f'(x) .= 1 +.x et.
r Le tableau de variation de la fonction f' (fonction
dérivée de la fonction f) est le suivant:
?.n
r T
Fig.91
-~ -1

J'l\)
~I-~/
A. uctLlUS grap"iq"~s
1° f désigne la fonction dérivée de la fonction f sur
e
..."v
]-00, 1 J. Démontrer que la fonction f est croissante sur IR . ......-ït-"
a) Résoudre graphiquement l'inéquation f'(x) = O. 3° Déterminer la limite de la fonction f en + 00. Justifier
h) Résoudre graphiquement l'inéquation f'(x) < O. la réponse.
2° a) Sachant que la tangente 'T; à la cou rbe ce au point 4° En remarquant que, pour tout nombre réel x,
d'absdsse 0 passe par le point de coordonnées (l, 1), f(x) ~ X~~ e"
trouver une éqll~ltion de cy;. déterminer la limite de la fonction f en _ 00 . Ju stifier la
b) En déduire 1'(0). réponse.
B, ÉlIId~ de.\" mrialioll!i 5° Dresser le tilbleau de variation de la fom.:tion f.
On admet que la fonclion f est définie sur ]_ 00, 1] par B, Tracé de la cOflrbt! représelllllti\·t! <e dt! f
f(x) ~ 3 - 2,0".
1° Démontrer que la droite .1 d'équalion y = x est
1° a) üikuler la limite de f(x) quand.x tend vers _00 ; asymptote à la courbe ~ en -co.
on donne lim xel = O.
x ...... - oo r Étudier les positions relatives de la courbe CC et de la
b) Interpréter graphiquement ce résultat. droite 6. el donner les coordonnées de leur point d'in-
c) Résoudre graphiquement l' inéquatjon f(x) > 3. tersection noté A.
2° a) Monlrer que, pour tout x de ]_co, 1), 3°3) Montrer que le développement limité à l'ordre 2
f'(x) ~ -2( 1 + x) 0". de f au voisinage de 0 est
h) Étudier le signe de f(x) selon les valeurs de x. f(x) = - 1 + x + li! + i! E(X) avec lim E(X) = O.
2 x ...... o

Chap. 3 : Calcul différentiel et intégral 205


b) Déduire du a) une équution de la tangente Cf) à «j 2 0 n) Soit ~ la partie du plan limitée par ln courbe CC ,
au point B d'abscisse 0 et la posi tion relative de CC et l'axe des abscisses et les droites d'équation s respec-
Cf)au voisinage de ce point. tives x = 1 et x = ~. Colorier ce sur le graphique.
40 Tracer CC, 6. CV. Placer A el B. b) Calculer la \'aleur exacte, exprimée en cm2 • de
50 La courbe CC coupe l'axe des abscisses en un point K J'aire de ce puis en donner une valeur approchée
d'abscisse <x. arrondie à 10 - 2 .
À l'aide de la calculatrice et suns justifier, donner un
encadrement d'amplitude 10-) de a .

C. Calcul d'aire
l a Montrer, à l'aide d' une intégrat ion par parties, que
3 3
J ;(X -l)e'dt = e-~e'.

206
Chapitre ~ .
Equations
4 différentielles
Ce chapitre couvre le cours et les deux premiers travaux pratiques du module de programme
des BTS équations différentielles.
Il est conçu pour permettre aux étudiants, selon leurs études antérieures, soit de se fami-
liariser avec de nouvelles équations où l'inconnue est une fonction, soit de consolider et
d'étendre leurs acquis à ce sujet.
Ce chapitre se termine par quelque notions sur les fonctions de plusieurs variables figurant
dans le module fonctions de deux ou trois variables mais ne pouvant faire l'objet d 'au-
cune épreuve de mathématiques aux BTS.

Groupement B x
Groupement C x
Groupement D x
Nous avons vu au chapitre 2 que la fonction exponentielle est sa propre
fonction dérivée: exp' = exp.
Nous avons aussi constaté que la dérivée de la fonction tangente est
" .... _ 1_,_ =1+ ta02t.
cos-t
Donc f' = 1 + f 2 pour la fonction f = tan.
Nous pouvons chercher toutes les fonctions f définies ct dérivables sur
IR telles que f' = f ou toutes les fonctions définies et dérivables sur
j- ;, ; [ telles que f' = 1 + j2.
Il s'agit alors de résoudre un nouveau type d'équation où J'inconnue est
une fonction.
En électricité, en mécanique, en biologie, ... de nombreu x phénomènes
continus satisfaisant à une loi d'évolution et à une condition initiale
sont décrits par une fonction f plusieurs fois dérivable sur un inter-
valle 1 et définie comme solution d'une équation où interviennent une
ou plusieurs de ses dérivées.
De telles équations sont appelées équations différentielles.
Ainsi savez-vous que la même équation différentielle, aux. cOefficients
près, permet de modéliser d'une part la décharge d'un condensateur il
travers une bobine et, d'autre part, la descente d'un parachute simplifié?
De même, l'étude de l'effet d' un amortisseur de voiture et l'étude de
J'établissement du courant électrique à travers un circuit RLC alimen-
té par un générateur présentent quelques analogies.
Dans ce chapitre, nous allons apprendre à résoudre quelques équations
différentielles simples rencontrées notamment en sciences physiques
(mécanique du point, circuits électriques, ... ) ou en biologie.

Chap. 4 : Équations différentielles 207


, , ,
A. EQUATIONS DIFFERENTIELLES LINEAIRES
DU PREMIER ORDRE
1désignant la variable et x : t ~ x(t) la fonction inconnue, définie et
dérivable sur un intervalle donné 1 de IR, les équations différentielles
considérées dans ce paragraphe sont du type
x' est la fonction dérÎvée de x. art) x'+ b(l)x = c(1) (E)
OÙ a, b et c sont des fonctions données, dérivables sur l, avec
art) "*
0 pour tout t de 1.

Exemples
• (El) 2<' + x = àavec 1 = IR.
Les coeffidents a(t), b(t) et C(1) de
(El ) sont constants.
Ici a(l) = 2, b(l) = 1 et c(l) = à pour tout 1 de R
(El) a des coefficients non • (Ez) (t + 1) x' + (t - 1) x = - 1 + 1 avec 1 = ]- l , + 00 [.

constan ts. Ici a(l) = 1 + l , b(l) = 1- 1 et c(l) = - 1 + 1 pour tout 1> - 1.


En électric ité on rencontre
(E3 ) (x+ I )y'+(x- I)v =-x+ lavecl =]- I, +OO[.
i: 1 0---+ i(t) ;IU lieu de x: 1~ x(t) el
(E 3 ) est la même équation différentielle que (E2 ) mais la variable eSI
on utilise la notation différentielle
notée x, au lieu de t, et la fonction inconnue est y : x ~ y (x), au lieu
,*pour la dérivée j',
de x: 1>-> .l'(I).

1. THÉORÈME
Par e:<cmple la fonction constante Soit XI : 1>-> XI (1) une solution particulière de l'équation différentielle
xl: r...-+ ~ est une solution particu- (E).
lière de l'équ:ltion (El) c i-dessus. la
On a alors a(t)x't + I>(I)X I = c(I).
Une fonction x est solution de (E) si et seulement si
dérivée x'1 étanlla fonction nulle.
a (1) x' + b(t) x = c(t)
qui est équivalent à chacune des équations différentielles suivantes:
a(l)x' + b(t)x = 0(1).1"1 + b(l) xI'
a (I)(.l" - x' l ) + b(I)(x - XI) = 0,
a(I)(x - XI)' + b(l) (x - XI) = O.
Donc x est solution de (E) si et seulement si X = x - xl est solution de
l'équation différentielle
Le second membre c(t) de (E) est
(E' ) a(t) X' + b(t)X = 0,
remplacé par la fonction nulle O. appelée équation «sans second membre. associée à l'équation (E).
Nous en déduisons le théorème suivant en remarquant que
X = X-XI équivaut àx = X + XI'

Théorème
Avec une équation différentielle on La solution générale de l'équation différentielle
parle habituellement de la solution
générale, par opposition à une
(E): a(l)x' + b(l)x = c(l)
solulion particulière, pour dési- est obtenue en ajoutant une solution particulière de (E) à la solutiun
gner une solution quelconque de générale de l'équation .,sans second membre » associée
cette équation. L:l solution géné rale (E'): a(l)x' + b(l).r = O.
donne l'en semble des solutions.

208
Nous e n déduisons que la résolution de l'équation (E) se ramène à la
résolution de l'équation (E') et à la recherc he d' une solution particulière
de (E).

2. RÉSOLUTION DE (P) a(t)xt + b(t)x = 0


Pui sque, par hypothèse, a(l) '" 0 pour tout 1 de I, l'équati on différen-
tielle (E') a(t)x' + b(t)x = 0 est éq uivalente à:

b(t)
x' + - x = O.
a(/)

a. Cas particulier: les coefficients a(t) et b(t)


sont constants
lE;> h' + x = 0 est équi\'alente à Alors (E') équivaut à x' + ax = 00" a est le quotient des coefficients
x' + x = O. co nstants b(t) et a(I).
Dans le cas partic ulier où a = - l , (E') devient x' - x = 0 et nous
Pour tout x : r>-+ el, on il x· = x, savons que la fonction exponentielle ( 1---7> et est un e solution de cette
doncx'-x = O. éq uation différentielle.
De même, dans le cas particulier où a = 2, (E') devient x' + 2x = 0 e t
Pour tout x: r >-+ e- 2t , on a nous savons que la fonction définie sur !R par [1---7> e- 2t est une solution
x': r >-+ - 2e - 2t donc x' + 2\: = O. de cette équatio n différentielle.
Dans le cas général où Cl. est une constante réelle quelconque, montrons
que la fonction définie sur IR par f 1---7> e- at est une solution de l'équa-
tion différentielle x' + ClX = O.
En effet, pour x: t 1---7> e- a " on a x' : t 1---7> - ae- a,.
A lors x' + ax: t 1---7> - ae- a t + ae- n / •
x' + ax est la fonction nulle. donc x' + ax = O.
Pour trouver toutes les solutions de l'équation différentielle x' + ax = 0,
nous allons faire un raisonnement en deux parties après avo ir observé
que. pour la fonction x: t 1-+ e- at on a:
pour tout t de IR, x(t) e nt = e- Cl'e al,
donc X(I) e al = eO, donc x(t) e al = 1.
Ainsi pour cette solution x de l'équation différentielle (E' ), la fonction
t t---7 x(t) e nt est une fonction constante, donc sa dérivée est nulle.
En est-il de même pour les autres solutions de (E' )?
Théorème direct
Ici x n'est pas nécessairement la Si X est une solution de CE' ), alors x' + cu = 0, don c, pour tout 1 de IR,
(onct;on 1 ~ e-·'. x'(t) + ax(t) = 0 (1 ).
La foncti on f définie sur R par f(l) = X( I)e al est déri vable sur R.
On dérive un produi t: Pour tout 1 de IR, f '(t)::::: x'(1) e nI + x(t) ae nI,
(In')' ~ '" + III". f'(t) = (x'(I) + ax(l» e al,

donc j'(t) = 0 d' après la relation ( 1).


Voir le par..tgraphe C.3.b. du cha- La fonction f est donc constante sur IR : il ex iste une constante réelle C
pitre 2. telle qu e, pour tout 1 de R, f(l) = C.
Donc X(I) = Ce - «1 pour tout 1 de R.

Chap. 4 : Équations différentielles 209


Conclusion
Il n'y a pas d ' autres solutions, mais Si .:r est une solution de l'éq uati on différentielle x' + cu = 0, alors
on ne sait pas si ces fonctions SOnt x: t ~ Ce -al où C est une constante réelle.
sol utions.
Réciproque
Est-ce que toutes les fonctions t t--+ Ce - al où C est une constante réel-
le sont solutions de l'équation différentiell e x' + cu = O?
Soit x : t t--+ Ce - ut .
Sa dérivée est x' : t ...... C (- ne - .').
Donc x' + ClX: t t--+ - aCe -ut + aCe - al,
x' + ax est la fonction nulle.
donc x'+ cu= O.

Théorème
La solution générale de l'équation L'ensemble des solutions de l'équation différentielle x' + a ..\" = 0, où a
différentielle x ' + CU" = 0 est est un nombre r~el fixé, est l'ensemble des fonctions définies sur IR: par
t ..... Ce - Q I où C est une constante
t t--+ Ce al où C est une con:-,tante réelle quelconque.
réelle quelconque.

Exemple
Ici Cl = .!. L'équation différentielle (El ) lx' + x = 0, équivalente à x' + !x = 0,
2 1
a pour solutions 1es fonctions x : t t--+ Ce - ~ 1 où C est une constante
réelle quelconque.

b. Cas général
. .. b(t)
Pour résoudre l'équation différentielle x' + a(t) x = 0, no us allons
reprendre l'idée fondamentale, exploitée dans le cas particulier précé-
dent, consistant à introduire une fonction exponentielle t t--+ eu(t) où Il
est une fonction dérivable sur 1.
(cM)' = u'c". La fonction x : t t--+ eu(t) a pour fonction dérivée x': t t--+ u'(t) e uV) .
x: t ...... e"(I) est solution de l'équation différentielle (E') si et se ulement
si, pour to ut t de 1,

,,'(t)e"(I)
b(t)
+ -e,,(I) =0 qui est éqUi. valent à (I/'(t) + -b(t) ) e"(I) = 0
a(t) a(t) ,

Remarquez que dans le cas particu- ,,'(t)


b(t)
- =0
+ a(t) car e"(I) * 0 pour to ut t de 1, b(t)
I/'(t) = - a(t) .
lier précédent où ~~~~ = Cl, on a
u'(t)= - a. Nous en déduisons qu'une fonction t t--+ eU (/>, où u est une fonction déri-
u(l) = - Clt convient, vable sur 1, est solution de (E ' ) si, et seulement si, ,, est une primitive
donc eM(/ ) = ~- o.,. Nous retrouvons b(t)
f ..... ~ -Q t comme solut ion de (E'). sur 1 de t ...... - a(t)'
. F une pnmltlve
S Olt . .. d e t t--+
b(t) 1 F' 1 C •
a(t) sur ; eXiste car es lonCllons a et
Voir le paragraphe D. 1. du cha- b sont déri vables s ur 1 et a ne s'an nule pas sur 1.
pitre 2. t ...... e- F (I) est une solution particulière de (E') d'après ce qui précède.
Pour trouver toutes les solutions de (E'), nous allons reprendre la
démarche mise en œuvre dans le cas partkulier des coefficients
constants en remplaçant e at par eFv).

210
x est solution de (E') si, et seulement si, pour tout t de I,
b(l)
x'(I) + a(t) x(l) = 0 (2).

La fonction g définie sur J par g(l) = x(t) eF(n est dérivable sur 1.
On dérive un produit et Pour tout t de J, g'(t) = x'(t) eF(I) + x(t)F'(t) eFlt),
(e~- )' F'e'"
=
donc g 'Ct) = [x'(I) + :gi 1
x(t) e FU)

b(t)
car F'(t) = -() par définition de F.
at
Nous en déduisons que x est solution de (E') si et seulement si g'(t) = 0
Voir le paragraphe D.3.b. du cha-
pour tout t de l'intervalle 1, d'après la relation (2), c'est-à-dire si, et
pitre 2.
se ul ement si, la fonction g : t t--+ x(t) eF(t } est constante sur L
Or x(t) eF{I) = K, où K est une constan te réelle, si et seulement si
K
x(l) = e FII) ' c'est-à-dire x(t) = Ke- FU).

Théorème
liet h étant des fonctions données, dérivables sur un inter valle 1 avec Cl
ne s'annulant pas sur I, l'en ~e mble des solutions de l'équation différen-
tielle
La solution générale de l' équation (E'): a(/)x' + b(t)x = 0
différentielle (E ') est
t ~ Ke - F il) où K est une constante est l'e nsemble des fonctions définies sur 1 par t ~ Ke- FIl), où K est une
réelle quelconque. constante réelle quelconque et où F est une primitive de la fonction
b(t)
/ ..... - .
a(l)

Exemple
Pour l'équation différentielle (E'2) (t + 1) x' + (t - 1) x = 0,
avec 1 = ] - 1, + cc [,
On peut aussi écrire !....=...! sous la b(t) _ t - 1 b(t) _ 1 + 1 - 2 b(t) _ 2
B t + 1 donc t+1 .
forme A + tTI et déterminer les a(t) - 1 + l' a(t) - 1+ l ' a(t) - 1 -
constantes A et B: voir, au cha-
pitre 3. le TP 9 et l'exercice corrigé Une primitive F de t ..... 1 - t ~ 1 sur J est définie par:
n° I l. F(I) = t - 2 In(l + 1) cart+I>O pour tout 1 > - 1.
e -F\t) = e - 1 + 2 ln(t + 1), donc e - F(t ) = e - 1. e 2 1nel + 1),

e1 n<l = a pour tout a> O. e - F(t) = e - 1eln(I + I / e - F(I) = e - t(t+ 1)2.

Les solutions de CE '2) sont donc les fonctions définies sur ] - l, + 00 [


par t ..... Ke - 1(1 + 1)' où K est une constante réelle quelconque.
Avec les changements de notation indiqués au début du paragraphe A,
les solutions de J'équation différentielle (E'3): (x + 1»" + (x-\) y =
o sont les fonctions définies sur ]- l, + cc [ par x >-+ Ke - "(x + 1) 2 où
K est une constante réelle quelconque.

Chap. 4 : Équations différentielles 211


3. RECHERCHE D'UNE SOLUTION
PARTICULIÈRE DE (E)
Dans I~s sujets de BTS, tOlites I~.,· indications permettclIlt d'obtenir mit!
solution particulière so1/1 dOllnées.
Voir l'exercice ..:orrigé nOl. Dans certains énoncés de BTS, une fonction est proposée et il suffit de
vérifier que c'est une solution particulière de (E).
V~")ir re~er..:Îl.:e currigé n° J4. Dans d'autres énoncés de BTS, la forme d'une solution particulière de
(E) est proposée; il s'agit alors de déterminer quelques coefficients
numériques.
Lorsqu'aucune indication n'est donnée dans un énoncé, on peut, dans
certains cas particuliers, proposer une solution particulière d'une cer-
taine forme après avoir observé les coefficients aU), b(l) et c(l) de
l'équation différentielle (E). Mais ce n'est pas exigible au BTS.

a. Quelques cas particuliers


Voir l'exercice corrigé. nO15. Dans le cas où 0(1), b(l) et C(I) sont des polynômes, on peut commencer
par chercher X(I) sous la forme d'un polynôme de degré à déterminer.
Dans le cas où les coefficients 0(1) et b(l) sont constants, la nature du
coefficient c(t) permet d'orienter la recherche:
Cesi un cas parliculier de la sillla- • Si C(I) est un polynôme, chercher X(I) sous la forme d'un polynôme.
liun précédenle. • Si c(t) est de la forme C cos wl ou D sin wl ou la somme de ces deux
Voir l'exercice corrigé nO5. expressions, C, D et w étant des constantes, chercher x(t) sous la forme
x(t) = A cos wt + B sin WI; on est alors amené à résoudre un système
d'inconnues A et B.
• Si C(/) est le produit d'une exponentielle è', où À est une constante,
et d'un polynôme ou d'un sinus ou d'un cosinus, en effectuant le chan-
Voir l'exercice corrigé. n° 4. gement de fonction inconnue x = è t .::, on se ramène à une nouvelle
éq uation différentielle d'une des deux formes précédentes où l'incon-
nue est la fonction.:: de la variable 1.
Lorsqu'on ne peut conclure à l'aide de ces consei ls, on met en œuvre
la méthode gé nérale suivante d'obtention d'une solu ti on particulière
d'une éq uation différentielle linéaire (E) du premier ordre. La connais-
sance de cette méthode n'est pas exigible à l'examen du BTS.

Celte mélhode n'esl pas exigible


au BTS.
b. Méthode de «la variation de la constante»
Voir le Ih é-or~me du paragr.J.phe 2.b Nous avons vu que la solution généra le de l'équation «< sans second
ci-dessu, . membre. (E'), associée à l'éq uati on (E), est de la forme '''''' Ke - F" ,
où K est une constante quelconque.
La méthode de «la variation de la consta nte » consiste à chercher une
solution particulière de (E) de la forme '''''' K(I)e - F", obtenue e n rem-
plaçant la constante K par une fonction K : '''''' K(I), dérivable sur 1.
Exemple de mise en œuvre de la méthode
Soit (E4 ).I'équation différentielle IX' + X = e' où l'inconnue x est une
fonction de la variable réelle l, définie et dérivable sur 1 = ]0, + ro[.
L'équation «sans second membre » associée à (E4 ) est
(E 4) : IX' + x = o.
b(l) .. 1d . .. 1
1I(t) = tel lJ(t) = 1. La fonction t 1--+ -
0(1)
est ICI 11--+ - ont une pnmltlve sur est
1
F: '''''' In 1.

212
Voir Je théorème du para- La solution générale de (E 4) est donc 1~ Ke - In l où K est une cons-
graphe 2.b. tante quelconque.
ehln = li. pour tOul a > Q. Or pour tout 1 de I, - ln 1 = ln!, donc e - '" 1 = !.
1 1
La solution générale de (E '4) est donc 1 >--> ~ où K est une constante
1
quelconque.
Cherchons une fonction K : 1>--> K(I), définie et dérivable sur l , telle
K(I) . .
que x: 1>--> - 1- SOit une solutIOn de (E4 )·
K <.:onvient si et seulement si, pour tout, de l,
1 1 K '(t) - K(I) + K(t) = e'.
/1'1' - 1/1"
12 1
.\ étanl un ljuotient, x' = - - ,- .
,-
Le premier membre de cette égalité est
1 K'(I) - K(t) + K(t) = K'(I)
1 1

Avec ceUe méthode. une telle sim- car les termes comportant K(r) se simplifient.
plification a toujours lieu.
Donc K convient si et seulement si, pour tout, de l , K '(t) = et.
La fonction exponentielle est sa Nous obtenons immédiatement une telle fonction K : r ~ e' dont nous
propre primitive. déduisons une solution particulière de (E4 ) : x, défini e sur 1 par:
e'
XI: (1-+ K~r). X,(I) = T'
Voir le théorème du pamgmphe I. La solution générale de J'éq uation différentielle (E4) étant obtenue en
ajoutant une solution particulière de (E4) à la solution générale de (E'),
toutes les solutions de (E4) sont définies sur ]0 , + ro[ par:
K e'
x(l) = t + T où K est une constante réelle quelconque.

4. EXISTENCE ET UNICITÉ
DE LA SOLUTION VÉRIFIANT
UNE CONDITION INITIALE DONNÉE
a. Exemple
Reprenons l' équation (E,,) résolue ci-dessus et cherchons toute solution
x, s' il en existe, telle que x( 1) = O.
x(t) = K + e'. x( 1) = 0 équivaut à K +e = 0, donc K = - e.
1
Il existe une solution unique de (E4) telle que x( 1) = 0;
e'-e
c'estx:r~ - t-

b. Cas général
D' après les théorèmes des paragraphes 1 et 2.b, toutes les solutions de
l'équation différentielle
(E): a(l)x' + b(t)x = C(I)
F e<.,1 une primiti\'e sur 1 de
b(t)
sont définies sur 1 par x(l) = Ke - F(I! + x, (1) où K est une constante
(- -.
a(t) réelle quelconque et x,
une solution particulière de (E).

Chap. 4 : Équations différentielles 213


,

L'égalité .t(10) = '\'0 est appelée Parmi ces solutions, cherchons celles, s' il en existe, qui vérifient
condition initiale car dans beau- x(rO) = XO' où ID et Xt) sont des nombres réels donnés.
coup de problèmes où la variable
eslle temps on donne la valeur x(O) x(to) = Xo si, et seulement si, Xo = Ke -F(I.) + XI( IO)·
~ J'origine des temps.
Nous obtenons une valeur unique de K qui convient:
K ';'0 - x){lo>'
e File)

On la détermine dans chaque cas


Théorème
particulier comme dans J'ensemble Une équation différentiellt.! linéaire (E) du premit:r ordre a une sohilion
du paragraphe a. unique vérifiant une I.:ondition initiale donnée.

B. ÉQUATIONS DIFFÉRENTIELLES LINÉAIRES


DU SECOND ORDRE
À COEFFICIENTS CONSTANTS
t désignant la variable et x : r ~ x(t) la fonction inco nnue, définie et
deux fois dérivable sur lin intervalle donné 1 de ~, les équations diffé-
rentielles considérées dans ce paragraphe sont du type
x" est la fom.1ion dérivée seconde (E): ax" + bx' + ex = d(l)
de x.
où a, b, c sont des constantes réelles données, avec a *- 0, et dune
fonction donnée, dérivable sur I.
Vu le champ d'application des équations différentielles dans les sec-
tions de technicien supérieur, nous nou s limitons ici au cas où les
constantes a, b, c sont réelles.
Exemples
En électricité. on rencontre (El) x" - 4x' + 3x = - 312 + 21 avec 1 = ~.
q : 10-+ q(t) au lieu de (E 2) x" - 4x' + 4x = 3re -/ avec [= ~.
x :t 0-+ x(1) el on util ise la notation (E3 ) x"-2x' + 5x = 5 cos 1 avec 1 = [0, + co[.
différentielle ~d(J pour la dérivée q' En notant x la variable, au lieu de t, et y la fonction , au lieu de x, l'équa-
d! '
et 3. pour la dériv~e seconde q". tion (~) s'écrit :
dt'
yU _ 4)" + 4y = 3xe - x.

1. THÉORÈME
Voir le paragraphe A. 1. Avec une démonstration analogue à celle détaillée pour les équations dif-
férentielles linéaires du premier ordre, nous obtenons le théorème suivant.

Théorème
La solution générale de l'équation différenrielle
lE): 'L'" + bx' + ex = dit)
est obtenue en ajoutant une solution partkulière de CE) à hl solution
générale de l'équation «sans second membre", associée
lE'): ax"+ bx'+ cx= O.

214
C'est la mème démarche que dans Nous en déduisons que la résolution de l'équati on (E) se ramène à la
le paragraphe A, résolution de l'équation (E' ) et à la recherche d' une solution particu-
liè re de (E) .

2. RÉSOLUTION DE (E')
ax" + bx' + ex = 0
a. Théorème
Soit f et g deux fonctions, deux fois dérivables sur J et solutions de
l' équation différentielle (E').
Alors:
af" + bf' + cf = 0 (1) et ag" + bg' + cg = 0 (2).

C, et C 2 étant deux constantes quelconques, la fonction C tf + C 2g est


deux fois dérivable sur J; montrons qu'elle est solution de (E').
a(C,f + C 2g)" + b(Ctf + C 2g)' + c(C ,f + C 28)
(u + v)' = u' + v' et (À.u)' = À.Il'. = a(C,f" + C 2g'') + b(Ctf' + C 2g') + c(Ctf + C 2g)
= C,(af" + bf' + cf) + C 2 (ag" + bg' + cg)
= 0 d 'après les rel ations (1) et (2).

Réciproquement on démontre, et nous l'admetton s ici, que si f et g sont


de s solutions particulières de (E ' ) telles qu 'aucune n' est le produit de
l'autre par une constante, alors toute solution de CE ') peut s'écrire sous
la forme C tf + C 2g où C, et C 2 sont des constantes.

Théorème
Sif et 8 sont deux solutions sur 1 de l'équation différentielle
(E'): (u" + bx' + ex = 0,

f et g sont alors dites linéairement aucune n'étant le produit de l'autre par une constante, alors l'ensemble
indépendantes. des solutions de (E ') est l'ensemble des fonctions Cd + C28 où Clet
C2 sont des constantes quelconques.

11 s'agit donc de déterminer deux soluti ons linéairement indépendantes de


(E').

b. Équation caractéristique
Comme pour les équations linéaires du premier ordre, nous allon s cher-
cher s' il existe des fonction exponentielles solutions de (E').
Dans le cas où r est un nombre Soit x : f 1----+ e ri où r est une constante réelle ou complexe.
complexe, voir le paragraphe
Noussavonsquex': tl-+re r l et x":tl-+r 2 e rl .
D. 4.c du chapi tre 2.

Donc t 1----+ e ri est solution de (E ') si, et seulement si, pour tout f de J,
ar 2e rt + brerl + ceri = 0
Mettre e" en facle ur. qui équivaut à ar' + br + c = ° car e" '" 0 pour tout t de J.

Chap. 4 : Équations différentielles 215


Définition
L'é4uation tir'! + br + c = 0 est l'équation caractéri!'!tique de

(E'): tU" + hx' + ex = O.

t ~ erl est solution de (E') si, et seulement si, la constante r est une
solution (réelle ou complexe) de l'équation caracléristique
ar' + br + c = 0 de (E').

Exemples
c. > O. (Ej) x" - 4x' + 3x = 0 a pour équation caracléristique r' - 4r + 3 = O.
.6. = O. (E~) x" - 4x' + 4x = 0 a pour équation caractéristique r' - 4r + 4 = O.
!I ~- 16. (E)) x" - 2x' + 5x = 0 a pour équation caractéristique r' - 2r + 5 = O.

c. Théorème
Nous savons résoudre dans [Il: et dans C l'équation caractéristique
a '* 0 JX1r dHinition de (E). ar' + br + c =0 de (E').

Cas a>0
Pour (Ei). Tl = 1 et r:;! = 3. L'équation caractéristique a deux solutions réelles distinctes ri eL r 2 ;
r
donc t ~ e rl ' et t ~ e 'l sont deux soluti<;ms particulières de (E').
0
1
cr,1 1
1
e" Elles sont linéairement indépendantes car ri *' r 2 donc
e'" 1 e r1
donc

D ' après le théorème du paragraphe a, dans le cas où 6. > 0 la solution


. sur 1 par X(I)= C
générale de (E') est défi me le 1"+C 2e " C1C
' où et 2
sont des constantes réelles quelconques.

Cas a 0 =
Pour (El)' r = 2. L'équation caractéristique a une solution réelle double: r = - É-; donc
t ~ er , est une solution particulière de (E'). 2a
Pour pouvoir utiliser, comme dans le cas précédent, le théorème du
paragraphe a. nous avons besoin d'une deuxième solution particulière
Ce change ment de fonction incon- de (E') que nous allons chercher sous la forme 1 ..... e":(I) où z est un e
nue a. déjà. été é\"ClCIué au para- fonction , deux fois dérivable sur I, à déterminer.
graphe A. 3.3. ( IH')' = II'\' + III",
Pour x: t ~ erl:(t), on a x': t ~ re":(t) + e":'(t)
On déri\'e une somme de deux pro- et r"' t ~ r 2e" : (t) + ,-erl: '(t) + ,-erl : '(t) + ert:"(t),
duits.
donc x": t ~ r 2e":(t) + 2 re rt:'(t) + e":"(t).
x est solution de (E') {LX" + bx' + ex =: 0 si et seulement si, pour tout
1 de l,
On a mi~ eT! en facteur et on a (/(r':(I) + 2'-;:'(1) + :"(1») + b(r:(I) + :'(1)) + C:(I) = 0,
dérivé les deux membres de l' éga-
lité par e" qui n'est pas nul. c'est-à-dire
(ar' + br + c): (I) + (21lr + b):'(I) + a:"(I) = 0

en regroupant différemment les termes du premier membre de l'égalité.

216
Or QI.2 + br + c = 0 car r est solution de l'équation caractéri stique et
2ttr +b = 0 car r = - E-. ; e nfin li '" 0 par définition de (E).
2a
Donc 1 ~ e":(I) est solution de (E') si , et seulement si, pour tout 1 de
1,:"(1) = O.
~ ' : t ~ 1 convient et .;::, ~ t convient.
Donc 1 ~ ter! est une deuxième solution de (E ' ).
t 0 ]

te" 0 e' Les fonctions t ........ et et t ~ 1er' sont linéairement indépendantes car
," ]
Q",!O'
" 1 e'
D'après le théorème du paragraphe a, dans le cas où fi = 0 la solu tion
Pour (E : ), x(1) = (CIl + C ~ ) e:!t, gé nérale de (E') est définie sur [par X(I) = (C ]I + C 2) e" où C] et C 2
sont des constantes réelles quelconq ues.

Cas fi < 0
Voir le TP 4 du chapitre 1. L'équation caractéristique a deux soluti ons compl exes conjuguées
Pour (E j ),.6. = (4if. r] = Cl + il3 el r~ = Cl- il3 où Cl et 13 sont des nombres réels avec 13 '" O.
rI = 1 + 2i.
e'" = e'l + ~I" Les fonctions 1 ~ e'l' et 1 ~ e'z' son t des fonctions à valeurs dan s C qui
donc sont solutions de (E').
e rl ' = e'( co s 21 + j sin 21). Pour tout 1 de l , e'lf = e(o+ i~)',
donc e'J'= ea 'eil~I.
De même, e'~ f = e()' (cos 131 - isi n 131) vu la pari~é des fonctions sinus et
cosi nus.
Pour tout ( de l, eUI cos 131 = (e'I' + e'2')4
et e al si n 131 = 21i (e' ll - e':/).
Pour t ....... e lu cos 131. Le résultat du pamgraphe étant vrai lorsque les fonctions sont à valeurs
Cl = 2"
]
2"'
et C 2 = -
]
complexes et les constantes CI et c; complexes, les fonctions 1~ e a l cos 131
ell ~ e a l sin 131 sont deux autres solutions particulières de (E').
Pour t >--+ e/u sin 13'.
] ] Elles prennent des valeurs réelles et sont linéairement indépendantes
CI = 2i el C2 = - 2i'
car ïO'"kk , .fi (Cl1T)
ou k = 2 exp 413 .
t 0 "
4~
eor sin 13' 0 k D ' après le théorème du paragraphe a, dans le cas où fi < 0 la solution
e cos 13'
al ] k généra le de (E') est définie sur [par x(l) = e"'(C I cos 131 + C 2 sin 131)
Pour (E j), où CI et C 2 sont des constantes réelles quelconques.
X(I) = e'( C] cos 2 t + Cl sin 21 ).
Théorème
*
• a, h, c t'!tant des constantes rt'!elles données avec (l 0, l'e n!oiemble des
so lutions de l'équation difTérentielle (E'): tlX " + hx' + ex = 0 est l'cn-
se mble des fonction s définies sur 1 par 1 I--i' Cdl(l) + C~f2{ n où Cl et
C 2 son t des constantes rt'!elle~ quelconque!'> .
• Les fonctio n'i fi et f~ sont définie.'. à partir des solutions réell~s ou
complexes de l' éq uation caractéristique ar:! + br + c = O.
• Si.6. > 0, Jl(l) = e'l' et f~(I) = e'!' où ri et r 2 sont les solutions réelles
de cette équation.
=
L'ensemble des solution s de (E') est défini par ff/) Cle'll + C 2e'l t,
• Si.6. = 0 , J\(I) = e't ct f,,{t) = te" où r = - "lb est la solution r~ellc
. - _a
ùouble ùe celte équation.
L'en'iemble des solutions d~ (E') est défini par f(l) = (Cl + C 2t)e,t.

Chop. 4 : Équations différentielles 217


• Si .6. < O. fi (1) = e O ' cos J3t et h(lJ = eet, sin J3t où + iJ3 est une solu-
(l

tion complexe de celle équation.


L'ensemble des ",lutions de (E') est défini par
f(/) = (C.cos Pt + Czsin Ill) o·'.

• Dans le cas où Ô. < 0, on prend le plus souvent la solution complexe telle que 13 > o.

3. RECHERCHE , D'UNE SOLUTION


PARTICULIERE DE (E)
Dans les sujets de BTS, toutes les indications permettant d'obtenir
une solution particulière sont données.
Voir J'exercice corrig~ n° 19. Dans certains énoncés de BTS, une fonction est proposée et il suffit de
vérifier que c'est une solution particulière de (E).
Voir les exercices corrigés nO 20, Dans d'autres énoncés de BTS, la forme d'une solution particulière de
21 el 22. (E) est proposée: il s'agit alors de déterminer quelques coefficients
numériques.
Les exemples des équations différentielles donnés au début du para·
graphe B vont nous permettre de proposer des méthodes déjà mention·
Dans ces cas parliculiers, des indi- nées au paragraphe A.3.a qui. sauf cas particuliers, permettent de
calions doivcnr êlre données. déterminer une solution de l'équation différentielle (E) lorsque le
VOÎr aussi l'exercice corrigé n° 23. second membre d(t) est un polynôme, un cosinus ou un sinus, une
exponentielle ou un produit de ces fonctions.

x" - 4x' + 3x = - 31' + 21 a\'ec 1 =R


Le second membre d(l) étant un polynôme, nous allons chercher une
solution particulière x de (E) sous la forme d' une fonction polynôme
dont le degré est le même que celui de d(I).
En dérivant une fonction poly- Soit x : t 1-+ at 2 + bt + c définie sur IR.
nôme, son degré diminue.
x':tl-+2at+b et x":tl-+2a.

x est solution de (E) si, et seulement si, pour tout 1 de 011,


Z" - 4(Zal + h) + 3(a1 2 + hl + c) = - 31 2 + 21.
Ce Ihéoœme eSI au programme des Or deux: polynômes sont égaux: sur IR si et seulement si les coefficients
baccalauréats lechnologiques STI des monômes de même degré sont égaux:.
et STL.
On obtient ainsi un système de trois équations d' inconnues li, b et c.
Réd ige z cette démonstration en
\'ous inspirant. si nécessaire, de On conclut que la fonction x : 1>-> - 12 - 21 - 2 définie sur 011 est une
l'exercice corrigé n° 20. solution particulière de (El)'
Exemple 2
X
U
- 4x' + 4x ;;;:: 3ftr ' avec J = IR.
Le second membre d(l) = 3Ie-' étant le produit d' un polynôme par une
e-/ est l'exp::mentiel1e figurant dan.;
exponentielle, nous allons effectuer un changement de fonction incon-
<1(, ). nue en posant, pour tout 1 de 011, x(l) = e-';:(I) où Z est la nouvelle fonc-
tion inconnue, deux fois dérivable sur IR,

218
(In')' = /l'v + ln" et e M = Il ' e~ . Pour tout 1 de IR, X'(I) = - e- '~(t) + e- 'z'(t)
et x"(I) = - (- e- ') Z(I) - e- ':'(I) + e- 'Z"(I),
donc

Rédigez cette démonslr:lIion en On conclut, après les calcu ls, que:: convient si et seulement si
vous inspirant, si n&essaire. de
re1(ercice corrigé nO24.
9: - 6:' + ~" = 31
qui est une équation différentielle dont le second membre est un poly-
nôme, comme dans l'exemple 1.
En procédant de manière analogue on obtient : : 1>-> i +l
1

Donc la fonction x: t ~ Ht +~) e- t


définie sur [R: est une soluti on par-
ticulière de (E 2 ).

Exemple 3
(EJ) x" - 2x' + 5x = 5 cos 1 QI'ec 1 = [0, + 00[.
Le second membre d(l ) = 5 cos 1 étant de la forme C cos WI, nous
allons chercher une solution particulière x de (E 3 ) de la forme
t ~ A cos wt + B sin wt,
c'est-à-dire ici t ~ A cos t + B sin t où A et B sont des constantes à
déterminer.
Pour tout 1 de IR, X(I) = A cos 1 + 8 sin 1,
donc x'(I) = - A sin 1 + 8 cos 1 et X"(I) = - A cos 1 - 8 sin 1.
Rédigez celte démonstration cn On co nclut, après des calculs, que x est solution de (E3 ) si et seulement
vous inspirant, si nécessaire. de si, pour tout t de I,
l'exercice corrigé nO21.
(4A - 28) cos 1 + (48 + 2A) sin 1 = 5 cos 1,

ce qui est vrai si


4A - 28 = 5 et 48 + 2A = O.

En résolvant le système d'inconnues A et B ainsi obtenu, on aboutit à


la solution particulière de (E) :
x : f ~ cos 1- t sin 1.

4. SOLUTION VÉRIFIANT UNE


CONDITION INITIALE DONNÉE
Voir le paragraphe 3. Reprenons l'équation (Et) dont une solution particulière est
f ~ - 12 - 21 - 2.

Voir le par.Jgraphe 2.c.


La soluti on générale de l'équation «sans second membre » associée
(Ei) est 1 >-> C te' + C 2 e 3, où CI et C z sont des constantes réelles quel-
conques.
D' après le théorème du paragraphe 1, la solution générale de l'équation
(El) est définie sur IR par
x: I~Clel+C2e 3 t-12 - 2t - 2
où Cl et C z sont des constantes réelles quelconques.

Chap. 4 : Équations différentielles 2 19


Cherchons toute solution x, s'il en existe, telle que
Notez qu'ici la condition initiale x(O) =0 el x'(O) = O.
est double.
.r(0) = 0 éq uivaul à CI + C2 - 2 = O.

Pour 10Ul t de nl,

donc
x'(O) = 0 équi va ul à CI + 3C 2 - 2 = O.
x co nvient, si et seulement si.
CI + C2 = 2 el CI + 3C z = 2
qui est un système de deux. éq uati ons d' inco nnu es Cl et C 2·
Après résolution de ce systè me on conclut qu'il existe une solution
unique x de (El) lelle que
.r(0) = 0 el x'(O) = 0;
c'est x: t ~ 2e r - t 1 - 2t - 2.

C. NOTIONS SUR LES FONCTIONS NUMÉRIQUES


DE DEUX VARIABLES
Les notions de ce paragraphe ne peuvent faire)' objet d'aucune
épreuve ùe mathématiqu~s de BTS.

1. EXEMPLES
En géo métri e, en sciences physiques et biologiques, e n technologie et
en économie, on est amené ~ étudier une quantité dépenda nt de plu-
sieurs variables.
Pur exe mpl e, l' aire d'un rec tang le dépend à la fois de sa longueur el de
sa largeur; on définît ai nsi une fonction f des deux variables positives
x et y qui représenten t respectivement la longueur et la largeur du
même rectangle.
(x. y) e!'it le couple de Ya r iable~. On noIe f : (x,\') >-> f(x, y) = xv : ai re d'un reclangle de longueur x el
de largeur y.
,.
Ainsi f(3, 2) =6; f(5 , 2)= 10; f(4;2,5) = 10.
y=x En respectant la convention habituelle selon laq uelle la largeur est plus
petite que la long ueur. on a )' ~ x; la fonction f est donc définie sur
l'ensemble D de couples (x, y) de nombres réels vérifianlles co nditio ns
D
x ;;;: 0, y ;:;: 0 et y ~ x.
L'ensemble des poinls M(x, y) lels que f(x, y) = c, où c eSI une cons-
x tante positi ve, est la ligne de niveau de la fo nction f assoc iée à la
Fig. 1
vale ur c .
Représentation graph ique de D.
Ainsi les poinls A(5, 2) el 8(4; 2,5) appartiennenl à la même ligne de
niveau.
Plus généralement
f(x, y) = c, où c > O. équiva ut à xy = c, donc à .v =~.
x

220
La ligne de niveau correspondant à la valeur c de f est l'arc d'hyper-
bole d'équation y = f situé dans la représentation graphique de D.
x
De même, soit la fonctio n g : (r, Il) ~ g( r, Il) = 'ITr 21z : volume d' un
o cylindre de rayon r et de hau teur h.
g est définie sur IR+ X IR+ car r ;, a et h ;, O.
., En!in soit la fonction e : (x, y, :) ..... e(x, y, :) = :xv : volume du paral-
Fi g. 2:
lélépipède rectangle de côtés x, y et :.
R+ ~ [O. + ~[.
f es t définie su r IR+ X IR+ X R+ car x, y et : sont positifs.

, ,
2. DERIVEES PARTIELLES
Rl est l'e n<>emble de 10US les cou- Soit f la fonction de deux variables définie dans IR' par
ples (x. y) de nombres r~eb x el y.
f(x, y) = x' + 4x)''-

a. Dérivée partielle par rapport à x


On considère que y est fixé ; f(x, y) = x' + 4 .\}" ne dépend alors plus
que de la seul e variable x.
Soit g(x) = x 2 + 4.\y'!, où y est considéré comille une constante.
g est dérivable sur IR et g'(x) = 2r + 4.1".
Par définition, 2r + 4)" est la dérivée partielle de f par rapport à x.
~ se lit .li rond f sur d rond x,., On la note /.; (x, y) ou ~~ (x, y).

b. Dérivée partielle par rapport à y


On considè re cette fois que x est fixé.
Soit 11(,,)= x 2 + 4_\~)12 Oll x est co nsidéré co mme une co nstante.
" est déri vable sur IR et "'C)') = 8x)'.
Par définition, 8.<)' est la dérivée partielle de f par rapport à y.

On la note f .;,(x, y) ou ~f (x, y).


u )'

3. DIFFÉRENTIELLE ET ACCROISSEMENT
On note ( 1 ; 1) a.u li eu de (1, 1) pour Avec f(x, y) = x' + 4.\)" , on a f(l ; 1) = 1 + 4 = 5.
éviter des confu ~ i o ns .. vee les vi r- Com ment obtenir facilement f( I,OI ; 0,98)? Comment évaluer l'ac-
gu les des nombres Mc imaux .
croissement (positif ou négatif) de la valeur prise par la fonction f
lorsque la première variable x augmente de 0,01 et la seconde)' dimi-
nue de 0,02?
Pour cela, on peut calculer directement f (1 ,0 1; 0,98); on obtient
f( I,O I ; 0,98) = l,al ' + (4 x 1,0 1 x 0,98') = 4,900 11 6.

Donc f(l ,0 1; 0,98) - f( l ; 1) = 4,900 11 6 - 5 = - 0,099884.

Chap. 4 : Équations différentielles 221


J;(x, y) = 2l.. + 4)'2. Or ril; 1) =2+4 =6 et f'P; 1) = 8;
f;.(.'. y) ~ 8.n'.
donc (l,01-1)f'/1; 1) + (0,98- 1)f'/' ; 1) = 0,06 - 0.16 = -0, 1.
On remarque que - 0,099884 est «voisin . de - 0,1.
On a vu pour une fonc tion J d'une On observe ainsi, en posant (xo, Yo) = (l; 1), h = l ,al - 1 = 0,01
seule variable, dérivable en xa: que et k = 0,98 - 1 = - 0,02 que:
lorsque h est petit, h!, (xa) est une
oonne approx imati on de hf~(xo' >'0) + kf;, (.to, )'0)
J(xO + h) ~ J(xa) puisque est une «bonne)t valeur approchée de l'accroissement
f(xo + h)
= J(xo) + hf' (xo ) + hE(") f(xo + h ,)'o + k) - f(xo, Yo)·
avec lim E(h) = O.
.~O Plus gé néralement, on ad met que:

L'énoncé précis de ce théorème fait Pour une fonction numérique 'II usuelle et simple,.. f de deux variables
appel à des notions ne figurant pas réelles: lorsque h et k sont «voisins . de O. on a:
au programme des BTS.
f(Xo + h,.vo + k) ~ f(xo' Jo) + hf~(XQ. Jo) + kf~(Xo' .vo)·

Remarques
Ainsi pour évaluer f(xo + h, Yo + k), il suffit d'effectuer des calculs
«simples».
Pour une fonction d'une variable On peut définir la différentielle d'une fonction de deux variables:
J: x ~ )' = J(x) af af
dy = f'(x) d:r df(x, y) = dX (x, y) dx + ay (x, y) d);
dftx) ~ ['(x) dx
I>y ~ f'(x) I>x df(x, y) = f~(x, y) dx + f~(x, y) dy.

!!.f(x, y) = f~(x, y)!!.x + f;.(x, y)!!.y où la notati on!!. désigne un accrois-


sement (positif ou négatif).

, , ,
4. DERIVEE D'UNE FONCTION DEFINIE
PAR UNE ÉQUATION IMPLICITE
f(x, y) = 0
• Soit f la fonction de deu x variables définie sur IR' par
f(x , y) = x' - y.
f(x, y) =a si, et seulement si, y =x2
Ainsi pour les coupl es (x, y) solutions de l' équation f(x, y) = 0, la
seconde variable y de la fonction f est elle-même fonction de la pre-
mière variable x: y = (Çl(x) où (Çl : x ~ x 2 = y.
La fonction <p est dérivable sur IR et <p' (x) = lx.
Or, pour la fonction f(x, y) = x' -
Y. on a:
J,;(x, y) = 2x et f~(x, y) =- 1.

On constate donc que, pour tout x réel, <p' (x) = _ f~(x, y) .


f~(x. y)

222
Soit f la fonc ti on de deux variables défini e sur 1R2 par
f (x, y) = x' + 3 - xy .
On a, de même: f(x, y) = a si, et seule me nt si, x' + 3 = _l)' qui est
équi valent à

Aucu n couple (0, .\1) n'est soluti on y=---=


x' + 3 3
x+-.
x x
'*
car 3 O.
Soit <p: x ...... x + ~; <p est déri vable sur ]0, + oo[ et sur ]- 00, 0[.
Sur chacun de ces intervall es <p' (x ) = 1 _ 3, .
.l'-

Or, pour la foncti on f (x, y) = .< 2 +3- -')', on a:

f;(x, y) = 2x -); I.;(x, y) = 2< - (x + ~ ),


f.;(x, y) =x- ~ et f ;.(x, y) =- x.

O n constate donc que, pour tout x de ]0, + "'[ ou de ]- "', 0 [:


f;(x,.l') x-J.
--''---- = ~
f;.(x, y) x

f.;(x,y)
= I -~, ,
f;(x, y) x·
f;(x,y)
= <p' (x).
f; ,(x, y)

Plus général ement, on admet que:

L'énoncé précis de ce théorème fait Pour une fonction numérique _usuelle et simple- f de deux variables
appel à des not ions ne figurant pas réelles x et y, J'équation Itx, y) = 0 permet de <Utinir pour ses couples
au programme des BTS.
solutions (X, y) une fonction q>: x ....... y,

De plus, si '" est <Urivable en '<0' alors ",' ('<0) = - 1; ('<0' .vo)
I~ ('<0' .vo)
où Yo = "'("'0),

Chap. 4 : ~quations différentielles 223


TRAVAUX PRATIQUES l
RÉSOLUTION D'ÉQUATIONS d) Déterminer la solution de (E) vérifiant la condi-
tion initiale x( 1) = 1.
DIFFÉRENTiElLES LINÉAIRES 2° On considère l' équatio n différent ielle (E) :
DU PREMIER ORDRE °
.l)" + (x - 2)y = dans laquelle)' est une fonction de
la variab le réelle x, définie et dérivable sur ]0, +oo[ et
y' sa fon ction dérivée.
Groupemenl B x
a) Vérifier que, pour toutxde ]0, +ce [,
Gmupement C x
x ~ 2 = 1 _ ~ . En qéduire une primiti ve sur] 0, + 00 [
Groupement D x
de la fonction défini e sur] 0, + 00 l par
f(xl ~ x - 2 .
TP 1 Résoudre une équation x
différentielle du premier ordre b) Mo ntrer que, pour tout .\ de ] 0, + 00 L
de la forme a(t)x' + b(t)x = 0 où a et b e- x + 2ln.f = xl e- x .
sont des fonctions constantes c) Uti li ser Je a) el le b) pour déterminer J'en semble
des soluti ons de l'équat ion différentiell e (E).
1° Résoudre les équations différentielles suivantes où
l'inconnue y est une fonction de la variable réelle x,
définie el dérivable sur IR et y' sa fon ction dérivée. TP 3 Résoudre une équation
al y' - 3y ~ 0; différentielle du premier ordre
bl v' + 2y ~ 0; de la forme a(x)y' + b(x)y = cCx)
cl 2.1" - )' ~ O. où une solution particulière est donnée
2° Soit (E) l'équation différentie lle:
Soit (E) l'équation différent je Ile :
2\.'> + X = 0, où l'inconnue.\" est une fonct ion de la
vari able rée lle l , défini e et dérivab le sur IR et x' sa fonc-
y' - y =.r
-x- 1 dans laquelle y est une fonction, déri -
vable sur IR, de la vari ab le réelle x et y' sa fonct ion déri-
tion déri vée.
vée.
a ) Résoudre sur IR: l'équation (E).
1° Résoudre dans IR l'équation différentielle (Eo)
b) Déterminer la solution de (E) vérifiant la cond i-
tion initiale x(O) = 1. y' -)' = O.
2° Vérifier que la fo nc ti o n g défi ni e sur IR par
La ~so l ullon de~ équations différentielles de la forme
y' - ay = O. où a est une constante, est au programme des
g(x) = -.r -
x est une solution de J'équation différen-
,ielle (E).
clas<;es de Terminal es ST! et STL.
3° Déduire des deux q uestions précédentes l'ensemble
des sol uti ons de (E).
TP 2 Résoudre une équation diffé- 4° Déterminer la solution f de (E) qui vérifie la condi-
rentielle du premier ordre de la tio n initiale f(O) = 1.
forme a(t)x'(t) + b(t)x(t) = 0 où a et b
ne sont pas des fonctions constantes TP4 La forme d'une solution
Us ql/estimu; JO et 2° som ;lIdip(!lId{/lIr~s.
particulière est donnée
Us pClr/i~s A ~/ B p~ul'eflt ~Ire lrairt~s Îndépelldam-
1° On considère l 'équati o n différe nti e lle (E)
l X' (/) - 2r( / ) = °
dans laquelle x est une fon ction de la
variabl e réelle l, défini e et dériv ~lble sur] 0, + oo [ et x'
mt'IIII'lIn~ d~ l'llI"r~.
Soit (E) l' équation différe ntielle :

sa fonct ion déri vée. y' + .l'y = x 2e-.\


a) Déterminer une prim iti ve sur )0, +oo [ de la fonc- où y est une fon ction de la variable x détinie, déri vab le
.
tion f dé finie sur JO, + '" 1 par f(t) = - =.
? sur IR , et où y' est la foncti on dérivée de y.
b) Montrer que, pour tout r de ] 0, + 00 [,l e-' 1nI = /-.
' 1° Résoudre l' équation différentielle:
c) Résoudre l'équation différenti elle (E). (Eol )"+,\}'~O.

224
TRAVAUX PRATIQUES
d) Déterminer la solution de (E) vérifiant la condi·
RÉSOLUTION D'ÉQUATIONS
tion initiale x( 1) = 1.
DIFFÉRENTIELLES LINÉAIRES 2° On considère l'équation différentielle (E)
DU PREMIER ORDRE .\:v' + (x - 2»)' = a
dans laquelle y est une fonction de
la variable réelle x, définie et dérivable sur] 0, + 00 [ et
y' sa fonction dérivée.
Groupement B x
a) Vérifier que, pour tout x de ] 0, + 00 [ ,
Groupement C x
x - 2 = 1 _ ~ . En déduire une primitive sur] 0, + oc [
Groupement D x X X '
de la fonction délÏnie sur la, + 00 [ par

Résoudre une équation f(x) = x- 2.


TP 1 .\
différentielle du premier ordre b) Montrer que, pour tout x de ] 0, + 00 [,
de la forme a(t)x' + b(t)x = 0 où a et b e-,f + :!Inl' = x:! e- X.
sont des fonctions constantes c) Utiliser le a) el le b) pour déterminer l'ensemble
des solut ions de J'équation différentielle (E).
) 0 Résoudre les équat ions différentielles suivantes où
l'inconnue)' est une fonction de la variable réelle x,
définie et dérivable sur IR: et y' sa fonction dérivée. TP 3 Résoudre une équation
a) y' - 3.1' = 0; différentielle du premier ordre
b) )" + 2)' = 0 ; de la forme a(x)y' + b(x)y = cCx)
c) 2)" - )' = O. où une solution particulière est donnée
2° Soit (E) l'équation différentielle:
Soit (E) l'équation différentielle:
2x' + x = Q.
où l'inconnue x est une fonction de la
y' - y = x2 - x - 1 dans laquel le y est une fonction, déri-
variable réell e t, définie et dérivable sur IR et x' sa fonc-
vable sur IR, de la vari able réelle x et y' sa fonction déri-
tion dérivée.
vée.
a) Résoudre sur [fi j'équation (E).
1° Résoudre dans IR l'équation différentielle (Eo) :
b) Déterminer la solution de (E) vérifiant la condi -
y' -)' = O.
tion initiale x(O) = 1.
2° Vérifier que la fonction g définie sur IR par
La ~solution de~

y' - ay
équations difféœntielles de la forme
= 0, où a e'it une constante, esi au programme des
g(x) = - r-
x est une solution de l'équation différen-
tielle (E).
classes de Terminales STI et STL.
3° Déduire des deux questions précédentes l'ensemble
des solutions de (E).
TP 2 Résoudre une équation diffé- 4° Déterminer la solution f de (E) qui vérifie la condi-
rentielle du premier ordre de la tion initiale f(O) = 1.
forme a(t)x'(t) + b(t)x(t) = 0 où a et b
ne sont pas des fonctions constantes TP4 La forme d'une solution
US questions JO et 2° SOIII illlUpel/dalltes.
particulière est donnée
Q
l On considère l'équation différentielle (E)
us /xlrlies A et B peul'ent être traitées indépel/dam-
men' /'WI~ de l'O/lIre,
tx' (1) - 2r(l) = 0 dans laquelle .\" est une fonction de la
Soit (E) l'équâtion différentielle:
variable réelle t, définie et dérivable sur] 0, + 00 [ et x'
sa fonction dérivée. y' + .l'y = x:!e~.I'
a) Déterminer une primitive sur la, + 00 [ de la fonc- où y est une fonction de la variable x définie, dérivable
tion f définie sur lO, + '" [ par f(t) = - :2.. sur IR, el où y' est la fonction dérivée de y,
b) Montrer que, pour lout / de ] 0, + co [,1 e-" nI = /-.
' 1° Résoudre l'équation différentielle:
c) Résoudre l'équation différentielle (E). (En) )" + '}' = O.

224
r Déterminer deux: nombres réels a et b tels que la
TP7 Une solution particulière
fonction Il définie sur IR par lI (x) = (ax + b)e~ X soit est donnée
une soluti on particulière de l'équation (E).
Soit (E) l'équation différentielle:
3 Déduire du 1° et du 2° la solution générale de
0

l' éq uation (E).


y" + 2y' + Y = 4e ~.l
4° Déterminer la solution f de CE) qui vérifie la cond i- où y est une fonction de la variable x , deux fois déri-
tion initiale f(O) = J. vable sur IR, y ' sa fonction dérivée et y" sa fo nction
D6.N./I., __ ~~ ~'. déri vée seconde.
1° Résoudre sur IR l'équation différenti elle:
Méthode de la variation (Eo) y" + 2y' + Y = O.
de la constante r Montrer que la fonction g définie sur IR par:

On considère l'équation différentielle (E) : g(x) = 2t2e~x


1 est une soluti on particulière sur IR de (E).
v' + v = - - où y est une fon ction de la variable x,
• . 1 + e' . 3° En déduire la soluti on générale sur IR de (E).
définie et dérivable sur IR el y' sa fon ction dérivée. 4° Déterminer la solution f de tE) qui vérifi e:
} O Résoudre sur IR l' équation différentielle (Eo)
!(O) =4 et l' (0) = 1.
y' + y = o.
r Déterminer une fom.'l;on k, dé fini e et dérivable sur
IR, telle que, pour tout x de IR, la fonction Il définie sur
IR par h(x) = k(x)e- X so it une soluti on de (E). TPB La forme d'une solution
3° Déduire du 1° et du r l' ensem bl e des solutions de
particulière est donnée
l'éq uation différentiel le (E). Sail CE) l' éq uation différentielle:
4° Déter miner la solution f de l' équation (E) qui véri - y" - 3/ + 2y = 8x' - 24x
fie la cond iti on initiale f(O) = 1 + ln 2. où l'inconnue y est une fo nction de la variable réeile x,
définie et deux foi s dérivable sur IR,)" la fonction déri-
vée de y et y" sa fonction déri vée seconde.
1° Résoudre l'équation différentielle (El) :
y" - 3/ + 2y = O.
r Déterminer les nombres réels a, b, c pour que la
fonct ion g défin ie sur IR par g(x) = lL'r + bx + c so it
RÉSOLUTION D'ÉQUATIONS solution de l'équation (E).
DIFFÉRENTIELLES LINÉAIRES 3° Déduire du 1° et du r l' ensemble des solutions de
l' équation différentielle (E).
DU SECOND ORDRE 4° Déterminer la so lution particulière f de l' équation
(E) qui vérifie les cond itions initi ;.tles : f(O) = 0 et
Groupement B x 1'(0) = o.
Groupement C x
Groupement 0 x
TP9 Où on utilise une équation
TP 6 Résoudre une équation différentielle pour déterminer
différentielle de la forme une primitive
ay" + by' + cy = 0 où a, b, c sont des A.Résolution d'un e équation différentielle
constantes, avec a 0 * On considère l'équation différentielle (E) :
Résoudre l'équation différentiell e sui vante où)' est une 4,\''' + 4)" + Sy = a
fonction de la variable réelle x défini e et deux foi s déri- où)' désigne une fonction de la variable réell e x, défi-
vable sur IR, y' sa fon ction dérivée première et y" sa nie er deux fois dé.ri vable sur IR, y' la fonction déri vée
fonct ion dérivée seconde. de y et y" sa dérivée seconde.
a) y" + 3)" + 2.1' = a ; 1° Résoudre sur IR l' équation différentielle (E).
b ) v " - 4.'" + 4v = 0 ; ZO Déterminer la soluti on f de (E) vérifiant les condi-
c) v" - 4y' + 13.1' = o. tions initiales !(O) = 1 et f' (0) = - &.

Chap. 4 : Équations différentielles 225


B. Calclll illftgral
EXEMPLE SIMPLE
Le pl an est muni d'un repère orthonormal (0 ; r,])
avec pour unité graphique 1 cm. _! DE RÉSOLUTION D'ÉQUATION
Soit f la fonction définie sur IR par f(x) = e 2 cos x et DIFFÉRENTIELLE NON LINÉAIRE
~ sa courbe représentative dans (0; i,]) représentée
ci-dessous.
DU PREMIER ORDRE
À VARIABLES SÉPARABLES
y
• r-r ~

r ~
t-
ri Ce TP concerne particulièrement le BTS Chimiste.
•- Aucune connaissance sur ce TP nlest exigible dans
r-- J L le cadre du programme de mathématiques
I- f- ~.

-
/
0 " x TP 10 La vitesse du parachute
-" Un parachutiste saute d'un av ion . On suppose que son
/ parachute s'ouvre immédiatement.
1

IV
- -
Fig. 3
1° Montrer que, pour tout nombre réel x, on a

j'ex) = -e-~(!cosx + sin x).


r a) Résoudre dans R l' éq uatio n f(x) ~ O.
b) Montrer que, pour tout x de l'intervalle [-~, ~J.
on a f(x) ~ O.
l'_.
Il

3° Soit l'intégrale 1 ~ f(x)dx.


2

O n considère la fonction F telle que, pour tout rée l


x, F(x)~ -!
[4 j'(x) + 4 f(x)].
a) Sachant que f est soluti on de l'équation différen-
tielle (E), montrer que F est une primitive de f.
b) Établir que Fi g. 4

1 ~ -~[t(~l- fHl]-~[J'(~l -J'Hl] Sur l' ensemble homme et parachute, de masse totale m,

puisque} =;(e+~+ e-~).


s'exerce nt plusieurs forces:
le po ids de l'ensemble: mg (g: accélération de la pe-
c) Interpréter graphiquement ce résultat. santeur)
la résistance de l'air: - kv 2 (k est le coefficient stric-
tement positif qui dépend de la voilure du parachute,
v 2 est le carré de la vitesse)
la poussée d'Archimède de l'air q ui sera considérée
comme négligeable.
En écrivant la loi fondamentale de la dynamique pour
le centre de gravité G de l'ensemble, on obti ent l' équa-
ti on différentielle: 111\" = mg - k\.2 où v est la fonction
de la variable f, définie et dérivable sur [0, + ac[ pre-
nant pour valeur la norme du vecteur vitesse,

(
V' ~ dv t '"
dt'
0).
En simplifiant, on obtient donc: v' = g - ~v2.

226
Dans la su ite du problème, on prendra: 3° Résoudre l'équation différentielle (E).
g = JO; m = 70; et k = 28 (en U. S. 1). 4° Déterminer la solution partic~lière \-' telle que:
L'équation différentielle sera donc (E): ,,(0) = O.
v' = 10 - 0,4\,2.
B. 1° Soit f la foncLion définie sur l'intervalle [0, + cx:[
A. 1° Démontrer que l' équation différentielle (E) peut par:
s'écrire: f(l) =e"--- . 1
e4t + 1
--"'-., = 0,4 pour toul v de l' intervalle [0, 5[.
25 - \I- a) Déterminer la limite de f en + 00. (On ne de-
r Déterminer deux nombres réels a et b tels que, pour mande pas la représentation graphique de n.
tout \1 de l'intervalle [0, 5[, b) Étudier le sens de variation de f.
2° Quelle serait la limite de la vitesse v(t) si t tendait
25 ~v 2 =5: v +5 ~ v' vers + 00

Chap. 4 : Équations différentielles 227


EXERCICES CORRIGÉS
Numéros d es Résolution d'un e équation différe ntielle linéaire
I>ES 08JECTlFS exer cices du premier ordre à coefficien ts co nstants
R~oudR un. ~quation différentielle
linéaire du pnmirr ordre à coefficients Pour tous les groupements de BTS
constanCS
• OiJ ulle :.olution particulière est don née. 1 QJ •Une solution particulière est donnée
• Où la ftln ne d'une M)lution particulière est ~ On se propose de résoud re dans lR l'équation différen-
donnée.
tiell e
• Où le ~<.:(tlld membre est un polynôme . 3 et 1} (E): y' +y = e-·t,
• Où le ...e(."olld membre e~t une exponen- 4 el8
lieUc. où y est une fo nction de la vari able réelle x, définie el
• OiJ le ...a::ond mcmbre e~1 Cc(tSwt + Dsin Wl. 5
dérivable sur lR et y' la fonction dérivée de y.
• À raide d'un (."hangement de fonclion in- 7 et 8 1° a) Résoudre dans lR l'équation différentielle (Eo):
connue.
y' + y = O.
Ré~oudre un. ~quation difT~rentielle
linéaire du premier ordre il coefficients b) Montrer que la fonclion défin ie sur R par:
non con.\tanb
g(x) = xe-X
• • San ......econd membre •. Il
est une solution particulière de (E).
• Où une wlution particulière est donnée. 12,16 et 17
• Où la forme d'une solution partir..:ul ière e ... t 13 c) En dédu ire la solution générale de (E).
donné'e.
2° Déterminer la solution f de (E) prenant la va leur 3
• Où le 'l-Cconù membre e... 1 un polynôme. 14 pour x = O.
• Par la méthoùe ùe _la variatÎ0n de la 15
r.:on.')tante ...
Résoudre un. équation différentielle
linéaire du ...econd ordre à coemcients
constants
• • San ... !.e<.:ond membre_. 26
0" La forme d'une solution particulière est
donnée
• Où le .'tecond membre eM constant. 18
• Où une solutj(ln particulière est donnée. 19 Une comparaison à un modèle d'écoulement amène à
20;) 23 considérer que la vi tesse d'écoulement \'0 d' un liquide
• Où la forme d'une solution particu lière est
donné'e. dans un tube cyli ndrique est solution de J'équation dif·
• Où le ~cond membre est un JX>lynôme. 19.20,23 féren tielle ,
• Où le second membre est une exponen- 22 et 24 (E) : 4\1' + l ' = 3e~ - 1
lie llc. où \' es t une fonction de la variable x, défin ie el déri-
• Où le !-!e(:ond membre est Ccosw,+ D sin wt. ~l vable sur [0, +00[, et l " est la dérivée de l'.
• À l'aide d'un changement de fonction În- 24 1° Résoudre l'équation différentielle 4,,' + l' = O.
connue.
RéMludre un i')}stème différentiel condui ·
r Déterminer les constantes ré~J1es A et B pour que la
!>Unt à une équation difrérentit'Ile linéaire 27 fonc tion /1 telle CJ ue: II(X) = Ae 2 + B so it une sol ution
du second ordre à cot'mcients constants part ic ul ière de l'équ ation différentiell e (E).
Résoudre unt' équation différentielle non 3° Résoudre ]' équation différen tielle (E).
linéairt' du premier ordre à variables 28
séparablt's 4° Détermi ner la solu tion particulière 1'0 de l' équul ion
différe ntielle (E) vérifian t 1'0(0) ~ o.

228
0·* Avec un polynôme 4° Déterminer la solution particulière f de l'équation
(E) qui vérifie la condition initiale f(O) = O.
Soit (E) l'équation différentielle:
+ 3x = 61 2
2,' - 71 - 7
où "inconnue x est une fonction de la variable réelle (,
0**** Avec un produit d'un polynôme et d'une
exponentielle
définie et dérivable s ur IR, et où x' est la fonction déri-
Soit (E) l'équation différentielle:
vée de x.
2)" + Y = (- 9x + 9)e - 2.1
r Résoudre l'équation différentielle (Eo) :
h' + 3x = O. où l'inconnue y est une fonction de la variable x, définie
2° Déterminer trois constantes a , !J, c telle que la fonc- et dérivable sur IR, et où y' est la fonction dérivée de y.
tion g définie sur IR par g(t) = (Jt2 + bl + c soil solu- 1 ° Résoudre l'équation différentielle (Eo): 2)" +Y = O.
lion de l'équation différentielle (E).
r Déterminer une fonction numérique Il, définie et
3° Déduire du 1° el du r l'ensemble des solutions
dérivable sur IR, telle que la fonction ": x ~ u(x) e - 2.\
de (E).
soit solution de (E).
4° Déterminer la solution particulière f de l' équalÎon
3° Quel est l'ensemble des solutio ns de (E)?
(E) qui vérifie la condit ion initiale f(O) = O.
4° Déterminer la sol ution particulière g de (E) vérifiant
la condition initiale g(O) = O.
0·· Avec une exponentielle
Soit (E) l'équation différentielle
x' - 4x = 2e 31
0**** Avec un produit d'une exponentielle
et d'un cosinus
où l'inconnue x est une fonction de la vuriable réelle f, Soit (E) l'équation différentielle x' - 2\" = e- I cos t où
définie et dérivable sur IR, et où x' est la fonction déri- l'inconnue x est une fonction de la variable t, définie et
vée de x. dérivable sur IR, el où x' est la fonction dérivée de x.
] 0 Résoudre l'équation différentielle (Eu) : 1° Résoudre l' équation différentielle (Eo): x' - 2-r = O.
x' - 4x = O. 2° Déterminer une fonction numérique Il, définie et
r Déterminer une constante réelle k telle que la fonc- dérivable sur IR, telle que la fonction" : t ~ u(t) e- I soit
tion g définie sur IR par g(t) = ke 31 soit solution de
solution de (E).
l'équation différentielle (E).
3 ° Déduire du 1° et du 2° l' ensemble des solutions 3 ° Quel est l'ense mble des solu tions de CE)?
de (E). 4° Déterminer la solution particulière g de (E) vérifiant
4° Déterminer la sol uti on particulière 1 de l'équation la cond ition initiale g (0) = O.
(E) qui vérifie la condition initi ale 1(0) = o.
Exemples d'exercices de BTS avec une équation

0** Avec un cosinus différentielle du premier ordre à coefficients


constants
Soit (E) l'équation différentielle
3x' - 2\' = - 20 cos 2, Ces exercices portent sur les modules Calcul différentiel et
où l'inconnue x est une fonction de la variable réelle " 1 intégral el Équations différentielles

définie et dérivable sur IR, et où x' est la fonction déri- Groupement B x


vée de x. Groupement C

1° Résoudre l'équation différentielle (Eu): Groupement D


3x' - 2, = O.

2° Déterminer deux constantes réelles A et B telles que


0*** Avec une exponentielle
la fonction g définie sur IR par g(t) = A cos 21 + B sin 21 A. Soit CE) l'équation différentielle y ' + y = 1 - e - x
soit solution de l'équation différentielle (E). où l'inconnue y est une fonction de la vari able réelle x,
3° Déduire du 1° et du 2° l'ensemble des solutions définie et dérivable sur IR et où y' est la fonction déri-
de (E). vée de y.

Chap. 4 : Équations différentielles 229


1° Résoudre l'équation différentielle 4° Déterminer la solution f de l'équation (E) don t la
(E]):y'+y=O. représentation graphique sur l'i ntervalle [ - 1, + est oc r
donnée en annexe.
2° Déterminer une fon ction numérique Il définie et
dérivable sur R telle que la fonction Il définie sur li par B. Éllld~ d'une solution JXlrlÎClllière
"(x) = u(x)e- X On étudi e la fonction trouvée ci-dessus fonction f défi -
soit solution de (E). nie sur l'i ntervall e l - l , + 00 [ par

3° Déterminer j'ensemble des solutions de (E).


f(x) = 2e-X +x- 1.
Sa courbe représentative dans le repère orthonormal
4° Déterminer la soluti o n particulière g de (E) vérifiant (0; T.I) (unité graphique 2 cm) est la courbe de <€
la condition initiale g'(O) = O. donnée en annexe ; elle pourra permettre le contrôle
des résu ltats trouvés.
B, Soit g la fonction définie sur IR par:
1 0 Étudier la limite de f(x) quand x tend vers + co.
g(x) = 1 - (x + I )e-'
2° Dé montrer que la droite 2b d'équation:)' = x - 1 est
el <e sa courbe représe ntative dans le plan muni du
asymptote à la courbe~. La construire sur le graphique
repère orthonormal (0; r.!),
unité 2 cm,
donné en annexe.
1° Déterminer la limite de g en - co et en + 00. En
déduire j'existence d'une asy mptote Ç[) pour~.
3° Calculer la dérivée f' de f.
Étudier le signe de f' (x) et dresser le tableau de varia-
r a) Démontrer que, pour tout x de R, g'(x) ;;;; xe-x.
tiondefsur[-l, +00 (.
b) En déduire les vari ations de g.
4 0 a) Calcu ler en cm:! l'aire .st! de la partie du plan limi-
3° Construire la droite ~ et la courbe «), après avo ir
tée par la courbe <C, la droite ~ et les droites d'équa-
déterminé les coordonnées d'une dizaine de ses points
tions x = 1 et x = a (a > 1).
à J'aide d'une calculatrice.

4° a) On note 1 = r
. -].
(x + 1) e- x dt. Montrer, à l'aide
4
b) Déterminer li m ~.
x--+ +-
Le candidat doit rendre ce graphique complété avec
d'une intégration par parlIes, que 1 ;;;; e -~. sa copie (partie B, r).
e-
b) En déduire J'aire al en cOl2 , de la partie du plan
limitée par <C, 2ll et la droite d'équJtion x = 2.
c) Donne r un encadrement de,j,IJ. d'amplitude 10- 2.
r
[ f
'l,
Gmupement B x
Groupement C x
GruuJX'ment D
7
C~I ~xuciu a pour objectif la risolutioll d'une équa~ J
tioll diffir~nl i~ f1e (Partie A) et /'itude d'Ilne de ses
solmiolls particlIlière.\· (Partie B). -1 o T 2 3 4 5 6 "
us deux parties pe/ll'ent néanmoins être trairles indé- Fig. 5
pendamment
A, Risollliion d'ulle équation diffbentielle
On considère l'équation différentielle (E) : y' + .v = x ~ ••• Activité d'un médicament
où )' est fonction de la variable réelle x définie et déri-
Groupement B
vable sur IR et y' la fonctio n dérivée de y.
Groupement C
1° Résoudre dans IR: l'équatio n différentielle (E') :
Gmupemcnt D x
y' + y = O.
2° Vérifier que la fonctio n g défi nie sur R par : Après la prise d'un médicament M, le principe acliftra-
g(x) = x - 1 est une solutio n particulière de (E). verse la muqueuse intestinale pui s passe dans le sang
3° En déduire la solution générale de (E). où il est dégradé puis évacué.

230
On suppose que ce processus démarre à J'in stant f = O. dans laquelle y désigne une fonction de la variable réel-
À l'instant f, on appelle Q(f) la quantité de principe le x, définie et dérivable sur IR, et y' la fonction dérivée
actif présente dans le sang; Q(O est exprimée en mg et de)' sur ce même intervalle.
le temps t est exprimé en minutes (0 :s;: t ==;; 660). r Résoudre l'équation différentielle (E).
On suppose que Q(O) = 0 et on admet que la fonction
Q est solution de l'équation différentielle (E) :
r Déterminer la solu tion particulière J de (E) qui véri-
= 1.
6 ~;+ Q = - 0,003 t + 1,982.
fie f(O)

1° Résoudre l'équation différentielle (EO) :


dQ
6 ili+ Q = O.
r Déterminer les nombres réels 'a et b tels que la fonc-
~ "'* Une solution particulière est donnée
tion 1 ~ af + b soit solut ion de J'équation différen- On veut ~ésoudre sur ]-1, +oc{ l'équation différen-
tielle (E). tielle: (E): (1 + x)y' - 2y = In Cl + x) dans laquelle
3° a) Vérifier que la fonction Q définie pour )' désigne une fonction de la variable réelle x, définie et
, dérivable sur ]- 1, + cc[ , et où y' est la fonction déri-
o '" t '" 660 par : Q(t) = 2 - 0,003 t - 2e -. est solu-
tion de (E) et satisfai t la conditi on initiale Q(O) = O. vée de y.
b) La représentation graphique de la fonction Q est 1° Résoudre sur ]-1, +oo[ l'équation différentielle
donnée ci-après: (Eo):
(1 + x) y' - 2y = O.
2° Vérifier que la fonction g définie sur]- l, +!X[ par:
1,8

1,6
g(x) =- ! ln (1 + x) - ±est une solution de (E),
1.4 3 ° Déduire des deux questions précédentes la solution
générale de (E).
1,2
4 0 Déterminer la fonction J, définie et dérivable sur
1.0
]- l, + 00[, solution de (E) et vérifian t la condition
0,8 f(O) = 0,
0,6

0,4

0,2 ~ ** La forme d 'une solution particulière


o est donnée
100 200 300 400 500 600 t
Soit l'équation différentielle:
Fig. 6
(E) (1 + x) y' - y = ln (_1_)
Vérifier, par le calcul, le sens de variation de la fonc- l+x
tion Q et montrer que la quantité de principe actif pré-
où y est une fonction de la variable réelle x, définie et
sente dans Je sang est maximale à l'instant:
dérivable sur [0, + 00[. (In désigne la fonction loga-
t = - 6 ln 0,009 (min).
rithme népérien).
Calculer la valeur maximale de QU) : on donnera la
valeur exacte puis une valeur approchée à 10- 2 près par 1° Déterminer la solution générale de l'équation diffé-
défaut. rentielle:
(E') (1 + x»)" - y = o.
Résolution d'une équation différentielle linéaire du r Déterminer la fonction J, solution particulière de
premier ordre à coefficients non constants l' équation (E), définie sur [0, + oo[ par:

Pour tous les groupements de BTS f(x) = ln (1 + xl + C,


l22J '" Une fonction intervenant où C est une constar.te réelle à déterminer.
en électromagnétisme 3 ° En déduire la solution générale de l'équation (E).
Soit l'équation différentielle:
4 ° Déterminer la fonction 'P. solution de l'équation (E)
(E) (x' + I)y' + 3xy = 0, vérifiant: ",(0) = O.

Chap. 4 : Équations différentielles 231


~ ** Des polynômes 2" Vérifier que la fonction li définie sur] 0, + 00 l par
h(x) = -:cl ln x, est une solution de (E).
Soit (E) l'équation différentielle f
2x' - x = ,3 - &où 3" Déduire du 1" et 2" l'ensemble des solution s de (E).
l'inconnue x est une fonction de la variable t, définie el 4" Déterminer la solution j de (E) sur ] 0, + 00 [ véri-
dérivable sur ]0, + oo[ et Ol! x' est la fonction dérivée fiant la condition j(e) = O.
de x.
B. Étude d'ulle fonction
1 Résoudre sur [Il l'équation différentielle (Eo) :
<;1
Soit j la fonction définie sur l'intervalle )0, +oo[ pur
[2X' - x = o. J(x) = ,'(1 -In x) si x > 0 et J(O) = o.
r Déterminer une fonction polynôme du second degré, °
1
On admettra que j est dérivable en et que f' (0) = O.
solution de l' équation (E). On note «S la courbe représentative de j dans un repère
3° Quel est l'e.nsemble des solutions de (E)? orthonormal (0; iJ) (unité graphique: 6 cm).
4 ° Déterminer la soluti on particulière f de (E) vérifiant 1" a) Montrer que, pour tOUI x de ] 0, + 00 r,
J(I) = O. J'(x) = x(1-2Jnx).

1
b) Étudier le signe de 1 - 21nx.
~ *** Méthode de «la variation de la constante. c) En déduire le sens de variation de f.
2" Calculer la limite de j(x) lorsq ue x tend vers + 00 .
On considère l'équation différentielle. définie sur
On admet que lim J(x) = O.
]-1,+ 00[, ,1~O
3" a) Dresser le tableau de variation de j.

1
(E) : (x + 2) v' + y = _ 1- b) Construire la courbe '€ en précisant les tangentes
. x +1
aux points 0, A et B de cette courbe, d'abscisses res-
où l'inconnue)' est une fonction de la variable x, définie
pectives 0, ye
et e.
et dérivable sur IR et où y' est la fonction dérivée de y.
j O Résoudre sur]- l, + oc[ l' éq uation (E,): C. Calcul d'ulle aire

1
On se propose, dans cette partie, de calculer l'aire de la
(x + 2)v' + y = O. partie du plan constituée des points M(x, y) tels que
r Déterminer une fonction K, définie sur ]- l ,
telle que la fonction g définie sur]- 1, + œ[ par
+ coL °
0. :!S; X :s;: e et ~ y ~ f(x), où cr est un nombre réel
positif ou nul donné, inférieur à e.
g(x) = K(x) 1" SOil F la fonction définie sur] 0, + 00 l par

1
x+2
soit une solution de l' éq uation différentielle (E).
F(x) = ~.rl - ~.r' In x.
3" Résoudre l'équation (E). Vérifier que Fest une primitive def sur]O, +00[.

4" Déterminer la solution j de (E) qui vérifie j(O) = O. 2" a) On suppose 0: > O. Exprimer l'aire cherchée en
cm 2 en fonction de On note le résultat dl.(a).
cl.

1
b) Calculer la limite de al(a) lorsque Cl tend vers O.

Interpréter graphiquement ce résultat.


Exemples d'exercices de BTS avec une équation
On rappelle que, pour toul nombre entier positif Il,
différentielle du premier ordre à coefficients
non constants 1 lim .t" ln :c
HO
= O.

1
~ u* Équation différentielle, calcul d'aire
Groupement B
Groupement C
Groupement 0
x
x
x
~ *** Avec une intégration par parties
et un développement limité
Groupement B x

1
Groupement C x
US parties A et B sont indépelldallus. Groupemenl 0 x
A.Résolution d'une équation différentielle
On cons idère l'équation différentielle (E) : A. Résolution d'une équation différelllielJe
xy'-2y =-il On considère l'équation différentielle (E):

1
où y est une fonction de la variable x dérivable sur l'in-
tervalle ] O. + 00 [ et où y', désigne la dérivée de y.
1" Résoudre sur] 0, + co {l'équalÎon différentielle (Eu) :
xy -2y = O.
(x + 1) y' + .\)' = e-.l
où l'inconnue y est une fonction de la variable x, défi-
ni e et dérivable sur l'intervalle 1 = ]-1, + 00[, et où y'
est la fonction dérivée de y.

1 232
1° Soit g la fonction définie sur l'intervalle 1 par 3° Dédu ire du 1 0 et du r la solution générale de (E) .
g(x) ~ - x . 4° Détermi ner la so lution particu lière f de (E) vérifiant
x+ 1
les deux conditions initiales:
Déterminer deu;( nombres réels a et b tels que, pour
f(O) ~ 1 et j' (0) ~ 2.
tout x de l ,
g(x) ~ a + _b_.
x+ 1
ZO En déduire une primitive de la fonction g sur l'inter- ~ *. Une solution particulière est donnée
va lle I. On çonsidère l' équati on différentielle:
3° Résoudre, sur l'intervalle 1. l' éq uatio n différentielle (E) y" + 2y' + y ~ x
(E'): (x + l )y' + xy ~ O.
où y est une fonction numériq ue deux foi s dérivable de
4° Vérifier que la fonction "P définie, sur [Il, par la vari able réelle x, où y' est la fonction dérivée de y et
"P(x) = - e-·l est une solu tion particulière de l' éq ua-
où y" est la fonction dérivée seconde de y.
tion (E).
1° Donner la solution générale de l' équatio n d iffére n-
5° Déduire des questions précédentes toules les solu-
tielle (Eo):
tions de l' équation différentielle (E).
)''' + 2y' + Y ~ O.
6° Parmi ces soluti ons, déterminer la fonct io n f qui
vérifie: f(O) ~ -2.
20 Vérifier que la foncti on g défin ie sur IR par
g(x) = x - 2 est une soluti on de (E).
B. Éléments d'éfllde d'un~ fonction
3 0 Déduire du 1° et du r l'ensemble des soluti ons
On considère la fonction f définie sur 1 = ]- 1, +.x{
de (E).
par f(x) ~ (- x - 2) e- x.
4° Déterminer la solution de (E) dont la courbe repré-
On note ~ la courbe représentative de f dans un repère
sentative passe par l'origine du repère et admet, en ce
donné.
point , l'axe des abscisses pour tangente.
1° Montrer que la fonct ion f est croissante sur I.
ZO À l'aide d 'une intégration par parties, calc ul er l'in -
tégrale sui vante: ~ ** La forme d'une solution particulière
est donnée
f' (-x-2)e- X dx.
o On considère l'éq uation différentielle:
3° a) Écrire le développement limité d'ordre 3, au voi- (E) x " - 2,' - 3x ~ 3t' + 1
sinage de zéro, de la fonct ion: x t-+ e- X puis le déve- où x est une fonct ion numérique de la variable t, défi ni e
loppement limité d'ordre 3, au voisinage de zéro, de
et deux foi s dérivable sur IR, où x' est la fonction déri-
la fonction f.
vée de x et où x" est la fonction dérivée seconde de x.
b) En déduire une équatio n de la tangente T à la
courbe '€ au po int d'absci sse 0, et la positive relati- 1° Résoudre l' éq uation (E'): x" - 2\"' - 3x = O.
ve de '€ et Tau voisinage de ce point. 2° Chercher une solution particulière de l' équation (E)
sous la forme d'une fonction polynôme du second
degré.
Résoudre une équation différentielle linéai re du 3° En déduire la solution générale de (E).
second ordre à coefficients constants
4 0 Déterminer la fonction J, solution de (E) tell e que:
Pour tous les groupements de BTS f(O) ~ 0 et f'(O) ~ O.

~ ** Le second membre est constant


~ ••• Avec un cosinus
On considère J'équation d ifférentie lle:
(E) y " - 3)" + 2)' ~ 4 Soit (E) l' équatio n différentielle: x" + 9x = 2 cos wt
dans laquelle )' est une fonction de la variable x définie où l'inconnue x est une fonction définie et deux fois
et deux foi s dérivable sur IR et où y' est la fonction déri- dérivable sur IR et w un paramètre réel positif ou nul.
vée de )' et y" la foncti on dérivée seconde de y. 1 0 Résoudre l'équation (Eo): x" + 9x ~ O.
1° Ré soudre sur IR l'équation diffé.rentielle (En) : r Résoudre J'équation (E) dans le cas où w =F 3.
)''' - 3y' + 2y = O. On cherchera une soluti on particuli ère Xl telle que:
r Déterminer une fonction constante g soluti on de .l'l(t) = Acoswt
l'équation (E). où A sera exprimé en fonction de la constan te w.

Chop. 4 : Équations différentielles 233


3° Résoudre l'équation (E) dans le cas particulier ou B. É,ud~ d~s l'oriariollS et calcul d'air~
w~3. Soit la fonction f définie sur IR par :
Soit (E,): x" + 9x ~ 2 cos 31. f(x) ~ e- 3, + 3x - 1.

On cherchem une solution particulière x:! telle que: ] ° Déterminer la limite de f(x) quand x tend vers + c»,
puis la limite de f(x) quand x tend vers - co.
x2(1) ~ I( B cos 31 + C sin 3,).
B et C étant deux nombres réels à déterminer.
2° Montrer que, pour tout :( appartenant à IR :
j'lx) ~ - 3e-1< + 3.
1
Étudier le signe de f' (x) et dresser le tableau de varia-
~ .. A\'ec une exponentielle tion de f. En déduire le signe de f(x).
Soit l'équation différentielle: 3° Soit '€ la courbe représentative de f dans le plan
muni du repère orthonormal (0; T,I) d'unité gra-
(E) -"" + 4.1" + 3.1' ~ e- ".
phique 1 cm. Tracer la courbe '€
dans laquelle y est une fonction de la variab le réelle x,
définie et deux fo is dérivable sur!R, y' la fonction déri-
4° Montrer que I; e- lx dt" = - ~ e- 9 + ~.
5° En déduire, l'aire en cm 2, de la partie du plan
vée de y et y" la fonction dérivée seconde de y.
comprise entre <C, l'axe des abscisses el les droi tes
]0 Résoudre l'équation: d'équations respectives x = 0 et x = 3.
)''' + 4y' + 3y ~ O.
2° Déterminer une solution particulière de (E) de la §] •.
forme Ae- 1.r, où A est un nombre réel que l'on déter- Groupement B x
minera.
Groupement C x
3° En déduire l'ensemble des solutions de (E). Gn)upemenl D x
4° Déterminer la solution particulière 1 de (E) qui véri-
fie 1(0) = 0 et f'(O) = O. A.Rbolutioll d'uII ~ iqulltioll diffh~nti~ll~
On veut résoudre l'équation différentielle (E):
y"(x) + 2y'(x) + y(x) ~ e-',
Exemples d'exercices de BTS avec une équation notée (E), où)' est une fonction de la variable réelle x,
différentielle du second ordre à coefficients deux fois dérivable sur l'ensemble des nombres réels.
constants
]0 Résoudre l'équation différentielle (EO):
y"(x) + 2)"(x) + y(x) ~ O.
êj'" Grou~menl B x 2° Déterminer une fonction u, deux fois dériv:.lble sur
GmupementC x IR, telle que la fonction )'0' définie par >'o(x) = u(x) e-.f,
Groupement 0 x soit solution de l'équat ion différentielle (E).
3° Donner l'ensemble des solutions de l'équation diffé-
A. Rbolutioll d'une iquatioll diffü~nti~lle rentielle (E).
On veut résoudre l'équation différentielle (E) :
4° Déterminer la solution particulière f de l'équation
y" + 2)"- 3)' = - 9x + 9 où y est une fonction numé-
différentielle (E) telle que f(O) ~ 1 et f '(0) ~ O.
rique de la variable réelle x, deux fois dérivable sur iii.
B. ÉlLld~ des \'Oriatiolls ~t rbo/utioll llPproc"Ù d'une
y' la fonction dérivée de y et y" la fonction dérivée
iqllation
seconde de y
On considère la fonction numérique f de la variable
l ' Résoudre 1'6quation différentielle (Eo) :
réelle x définie sur l'intervalle [0,1] par:
y" + 2y'-3y~0.
2° Déterminer des nombres réels a et b tels que la fonc- f(x) ~ e-'(1 + x + x2').
tion g défmie sur !R par g(x) = ax + b soit une solution
particulière de (E). On note ce sa courbe représentative dans un repère
3° En déduire la solut ion gé.nérale de l'équation diffé.- orthonormal (oJ,J) (u nité graphique: 10 cm).
rentielle (E). 1° Montrer que, pour tout nombre x appartenan t à [0, 1J,
4° Déterminer la solution particulière Il de (E) telle que x'
j'lx) ~ - 2 e-'.
"(0) et h' (0) ~ O.

234
Étudier le signe de f' et dresser le tableau de variation ~ ... Avec un développement limité
de f. et un calcul dIa ire
2° a) Tracer la courbe <e dans le repère (0; i,j"">.
b) SUI la figure. on constate que l'équation: ùs plIrti~s A et B sont indipelldantes.
/(x) = 0,95 admet une solution unique. Par lecture A.Résolutioll d'lIl1~ iqllatioll différentielle
graphique. donner une valeur approchée arrondie à Soit l'~quation différentielle (E) : y" + 4)" + 5y = °
10- J de cette solution (on fera apparaître sur la où y est une fonction de la variable réelle x définie el
tigure les tracés permettant cette lecture). deux fois dérivable sur IR, y' la fonction dériv~e de y et
c) À l'aide de la calculatrice, déterminer une valeur y" la fonction dérivée seconde de y.
approchée arrondie à 10- 1 de cette solution. 1° Résoudre cette équation différentielle (EJ.
r Déterminer la fonction f solution particulière de (E)
vérifiant le,"onditions : 1(0) = 1 et j' (0) = -2.
Les exercices 25 et 26 ne concernent que le groupe-
ment B B. R~c"t!rc"~ d'lin dl,'~loppt!mt!'lt limité ~t calc"l d'aire
} O Déterminer le dé\'eloppement limité à l'ordre 2, au
~ ... Avec un développement limité voisinage de zéro, de la fonction f d~finie sur IR par
J(x) = e- 2x cos x.
Le plan est muni du repère orthogonal (0 },]) où les
unités graphiques sont: 2 cm sur l'axe des abscisses et r Soit '!P le polynôme défini sur IR par
1 cm sur l'axes des ordonnées. eI'(x) = 1 - 2x + ~x'.
A. Résolution d 'u n ~ IqulItioll diffir~tJti~ll~ Soit un nombre réel strictement positif, calculer en
Soit l'équation différentielle du second ordre:
(E) : y" - y' - 6y = - 5e- 2 ,
Cl

fonction de a l'intégrale 1(0.) = J; ~(x)dr.


3° a) En vous aidant de l'équation différentielle (E),
dans laquelle y est une fon ction de la variable réelle x,
montrer que la fonction f vérifie pour tout réel x de
définie et deux fois dérivable sur IR.
1° Résoudre l'équation différenlielle (Eo) : Il: !(x) = H-f"(x) - 4 j'lx) l
y" - y' - 6y = O. b) Soil H la fonction définie par:
2° Déterminer une constante réelle A, telle que la fonc-
tion g définie sur IR par g(x) = Ar e-1.t· soit solution de
H(x) = H- j' (x) - 4 !(x) l
l'équation différentielle (E). Calculer H ' (x), en déduire une primitive de f-
3° Déduire du 1° et du 2° l'ensemble des sol utions de c) Soit a un nombre réel strictement positif, calculer
l'équation (E).

prenant la valeur 1 pour x = °


4° Déterminer la solution particulière de l'équation (E)
et la valeur 0 pour
en fonction de a l' intégrale
ira) = ro
!(x)d,.

x = - 1. 4° Montrer que, pour a = 0,4, J'erreur relative


J (a) - /(a)
B. Étttde d~s \'ar;lItiom;, rechuc:h~ d'ull db'doppemellt ira)
limitl commise en prenant /(0.) comme valeur approchée
Soit J la fonction numérique de hl variable réelle x défi- de 1(0.) est en valeur absolue, inférieure à 1 %.
nie sur IR par: f(x) = (x + l) e -!t.
On désigne par ca sa courbe représentative dans le Résolution d'un système différentiel conduisant à
repère (O;!.)). une équation différentielle linéaire du second
J °Étudier les variations de la fonction f et pr~ciser les ordre à coefficients constants
limites en + 00 et en - 00, en les justifiant. Rassembler
les r~ s ultats de J'étude dans un tableau de variatioll.
~ .... Un système d'équations différentielles
2° a) Déterminer le développement limité à l'ordre 3 de
f au voisinage de O. 1° Dans l'étude d'un phénomène, on considère les
b) En déduire une équation de la tangente à '€ au variations de deux grandeurs x et y en fonction du
point d'abscisse 0, et préciser la position de la
temps t. Ces grandeurs vérifient les relation s:
courbe par rapport à cette t:lngente, au voisinage de
ce point. X, =dx= -.<+4v (1)
d, .
3° Construire la courbe '{: et la tangente à ce en son d\'
point d'abscisse O. ! )" = d', = 0,6.< - 1,8)' (2)
,
Chop. 4 : Équations différentielles 235
avec les condit io ns initiales: • xU) la concentration en produit D à l'instant 1
J x(O) ~ 0 (3) (t exprimé en minutes),
1)'(0) ~ 0,8 (4). • k la constante de vitesse de la réaction.
a) En utilisant (1) exprimer y en fonction de x et x'. L'objet de l'exercice consiste à préciser la fonction x en
b) Déduire du] Oa) l'expression de: admettan t que celle-ci vérifie J'équation différenlÎelle:
d" dl
y' = . . .:. . en fonction de x' et x" = ~ . (E): ~; ~ k(a - x)(b - x)(c - x)
dt dt 2
2° En reportant les expressions de )' et y' trouvées avec: 0=7, b=5 et c=5.
au 1° a) et au ] 0 b) dans l'équation (2), établi r une
r RésoltlliOll de l'équation différefltiell~ (E).
équation d ifférentielle du second ordre vérifiée par x.
a) Montrer que, pour tout réel.:: distinct de 5 et de 7,
3° a) Déterminer la solution générale de l'équation dif-
-1 1 -1
férentielle du second ordre: _ _ _ _----;; ~ _4_ + __4_ + __ 2_
x" + 2,8x' - 0.6x ~ 0 (E) (7 - ~)(5 - ~)' 7 - ~ 5 - ~ (5 - ~)'
où x est une fonction du temps l, où 1 ~ O. b) Déterminer une primitive G de la fonction g défi-
b) En utilisant les relations (1), (3) et (4) calcu ler nie sur [0, 5[ par:
x'(O). 8 (~) ~ 1 "
En déduire l'expression de .r(t) en tenant compte des (7 - :)(5 - :)'
conditions initiales. c) Montrer, en résolvant l'équation différentielle (E)
c) En déduire l'expression de x'(I) puis de y(t). avec la condition initiale x(O) = 0 que:

Il (7
4n :s X 5- x(l») (1)
7 _ x(t) + 10(5 _
x x(l» ~ kt
où ln désigne la fonction logarithme népérien.
Résolution d'une équation différentielle non
• NB: il n'est pas demandé d'e;c:primer .r en fonclion de r.
linéaire du premier ordre à variables séparables
ZO Déterminer la c:onstante k, sachan t que x(1) = 1
Cet exercice concerne particulièrement le BTS chi-
(1 rnillimole de produit D est produite au bout d'une
miste
minute). On donnera la valeur exacte de k et sa valeur
§] .... Réaction chimique approchée arrondie à 10- 4 près.

On considère la réaction trimoléculaire irréversible:


A + B + C --> D.
On désigne par:
•a ~ [Alo' b ~ [Blo et c ~ [Clo les concentrations
initiales des produit s A, B et C (exprimées en mil-
lièmes de mole par litre),

236
EXERCICES NON CORRIGÉS
Résolution d'une équation différentielle linéa ire ~ •• Eau douce et eau de mer
du premier ordre, à coefficients constants, dont le
Un réservoir contient 1 000 litres d'eau douce dont la
second membre est constant
salinité est de 0,12 g' L - l,
Pour tous les groupements de BTS À la ~uite d'un incident regrettable, de "eau de mer
pénètre dans ce réservoir à raison de 10 litres par
minute.
~ • tQlh1tions sans second membre On note s la salinité de l'eau du réservoir; .\' est une
fonction du temps f (exprimé en minutes).
Résoudre les équJ lion$ différentielles suivantes où l'in-
On admet que s est solution de l'équation différentielle
connue est une fonction y de la variable réelle x définie
et dérivable sur IR el où y' est la fonction dérivée de y. (E): ,'(t) + 0,01 s(l) = 0,39.

a) y' - 2.\':: 0; 1° a) Résoudre l' équation différentielle:

b)y'=
\'
- ;ï' (Et): ,'(1) + 0,01 ,'(1) = O.
b) Déterminer une fonction constante g solution de
c)y'+4y = 0;
l'équation (E),
d) 1Oy' - ." = O. c) Résoudre l'équation différentielle (E),
2° Considérant qu'à l'instant 1 = 0 où débute l'incident
la salinité de l'eau du réservoir était de 0,12 g. L - 1
~ •• Où on cherche une solution particulière montrer que J'on a:

1° Résoudre l'équation différentielle y' + 2)' = 0 où


s(t) = 39 - 38,88 e- o,o".
l'inconnue e~t une fonction y de la vari able réelle x 3° Déduire du résultat précédent la sali nité de j'eau du
définie et dérivable ~ur IR e l où y' est la fonclion déri- réservoir 60 minutes après le début de J' incident.
vée de y. 4° De combien de temps le service de surveillance dis-
2° Déterminer la solut ion dont la courbe représentative pose-t-i l pour arrêter l'arrivée de l'eau sa lée si, pour
passe par Je point M(O, ~) dans le plan muni d'un rédu ire les conséquences de l'incident, la salin ité doit
rester inférieure à 3,9 g' L - J?
repère orthonormal (O;;,J).
3° f étant la fonction définie au 2°, calculer le nombre Les exercices 33 à 3S concernent particulièrement
réel a tel que J: f(x) dx =- 2. le groupement D

~ •• La qualité de "eau
À la su ite de viole nts orages. des eaux de ruissellement
ŒD •• La dernière question polluées à 4 % par des triazines (pestic ides très utili-
permet de s'auto-contrôler sés), se déversent dans un bassin aménagé pour la bai-
1° Résoudre l'équation différentielle y' - ~)' = 0 olt gnade,
Un système d'évacuation permet de maintenir dans ce
l'inconnue est une fonction)' de la variable réelle x
bassin un vol ume constant de 30 000 litres d'eau.
définie et dérivable sur IR et où y' est la fon ction déri-
vée de y. On admet que le volume de triazines dans l'eau du bas-
sin à l'instant 1 (1 ~ 0) est solution de l'équat ion diffé-
r Déterminer la solution qui prend la valeur ~ pour
rentielle (E) :
x = 1.
y'(t) + 5 ' 10- ] y(l) = 6,
3° Soit la fonction f définie sur IR par:
, 3
f(x) = e" - >, 1° a) Résoudre
(En) :
~ur [O. + oo[ l'équation différentielle

Calculer la valeur exacte de J'intégrale 1 = I~ f(x) dx. y'(t) +5' 10-] .l'(t) = O.

Chap, 4 : Équations différentielles 237

1
b) Déterminer une fonction constante g solution de 2° L' injection commence à l'instant f = 0; donc
l'équation (E).
c(O) = O.
e) résoudre sur [0, + oo[ l'équation (E).
Vérifier que la solu tio n c: de (E) qui satisfait cette
2° On suppose qu'à l'instant t = 0, le volume de tria- condition initiale est définie sur [0, + oo[ par:
zines dans l'eau du bassin est nul.
Déterminer la fonction J, solution de l'équation diffé- c(T) = Ï(l - e-~').
rentielle (E), satisfaisant il cene condition.
3° déterminer la limite de c en + co.
3° Les baigneurs peuvent souffrir d'affections cutanées
dès que le taux de triazines dans l'eau du bassin atteint
2 %. Déterminer l'instant auquel ce taux est atteint.
Résolution d'une équation différentielle linéaire
du premier ordre, à coefficients constants, dont
~. Production industrielle de pénicilline
une solution particulière est donnée
Lors de la production industriell e de pénicilline G par
Pour tous les groupement de BTS
la moisissure P~nicillium c"r)'sog~num, l' évolutj on de
hl biomasse de moi sissure dans le fermenteur est su ivie
par des déterminations de masse sèche.
On admet que la quantité X de biomasse, en grammes
par litre, sur un interva ll e de temps donné est soluti on ~ .** Avec un polynôme
de l' équation différentielle: On considère l'éq uation différentielle (E):
dX = kX y' - y = x - 1 où y est une fonction de la variable
dt ' réelle x défmie et dérivable sur IR et y' la fonction déri-
où k est une constante réelle strictement positive, et où vée de y.
t est le temps exprimé en heures.
} O Montrer que la fonction h , définie par: h(x) =- x
} O Donner la solution générale de cette équaüon diffé- est solution de (E).
rentielle.
r Résoudre l'équation différentielle (E'): y' - )' = O.
2° Exprimer X en fonction de f, sachant que:
y En déduire les soluti ons de (E).
X(O) = 2,7 et X(20) = 24.
4° Déterminer la solution particulière f qui vérifie
f(l) = O.
~ ... Glucose dans le sang
On a fait des injections intraveineuses continues de glu-
cose sur un grand nombre de sujets, la vitesse d'injec- ~ •• Avec un polynôme (suite)
tion étan t a en mg . min- J. On note S le volume en
li tres du compartiment dans lequel on injecte le glucose On se propose de résoudre dans IR l'équation différen-
(c'est le volume du sang dans le corps augmenté du tielle (E) :
volume du liquide interstitiel). )" - 2)' = - 2x' - 2x
On a mesuré l'augmentation de la concentration de c'est-à-dire que l'on cherche les fonctions y de la
glucose dans le sang il partir du début de l'injection: variable réelle .\", définies et dérivables sur R, et telles
on note c(t) la valeur moyenne de cette augmentation que, pour tout réel x, on ait :
(en mg . L- J) à l'instant t (en min). y' (x) - 2)'(x) = - 2x' - 2x.
On suppose que c vérifie sur [0, + co r l' équation diffé- J OVérifier que la fonction <p définie sur IR par:
rentielle <p(x) = (x + 1)2 est une solution particulière de (E).
(E) : 2° Résoudre dans IR l'équation différentielle (El) :
où k est une constante strictement positive. )"-2)'=0.
J Oa) Résoudre l'équation différentielle sans second 3° Déduire de ce qui précède l'e nsemble des solutions
membre associée il (E). de (E).
b) Déterminer une solution constante de (E). 4° Déterminer la soluti on de l'équation (E) qui s'an-
c) En déduire la solu tion générale de (E). nule pour x = O.

238
~ •• Avec une exponentielle §]. Analyses biologiques
On cons idère l'équation différentielJ~ (E) : On fait absorber une substance S, dosée à 2 mg de prin-
y' + )' = e- .l où y est une fonction de la variable réelle cipe actif, à un animal. Cette substance libère peu à peu
x définie et dérivable sur R et y' la fonction dérivée de le principe actif qui passe dans le sang. On appelle f(t)
l'. la quantité de principe actif, exprimée en mg, présente
1 ° Résoudre dans li l'équalion différentielle 000) : dans le sang à l'instant r (t ~ 0), donné en heures).
y' + y = O. Après étude on constate que la fonction f est solution
r Vérifier que la fonction g définie sur IR par de l'équation différentielle
g(x) = xe-X est une solution parliculière de l'équation + 05)'
(E)'. dl'
dr ' = 05e-
, o."
différentielle (E).
3° En déduire J'ensemble des solut ions de l'équation et qu'elle vérifie: f(O) = O.
différentielle (E). 1° Résoudre l'équation différentielle (En):
4° Déterminer la solution f de j'équation dl'
dr + 0,5y = O.
différentielle (E) qui vérifie f(O) = 2.
2° Déterminer le nombre réel Cl tel que la fonction:
Résolution d'une équation différentielle linéaire 1 +-+ are - o.St
du premier ordre, à coefficients constants, dont la
soit solution de l'équation différentielle (E).
forme d'une solution particulière est donnée
3° Déterminer la solulion générale de (E). En déduire la
Pour tous les groupement de BTS solution de (E) satisfaisant la condition initiale.

~ .. On cherche une fonction constante


~ .. Avec une exponentielle
La modélisation d'un phénomène physique conduit à
l'équation différentielle On considère l'équation différentielle (E) :

(E): 2y'(I) + l'(r) = ~, y' + 3y = 6e-~, où y désigne une fonction de la variable


x, définie et dérivable sur l'ensemble IR des nombres
où y est une fonction de la variable réelle r. dérivable réel s et y' la fonction dérivée de y.
sur J'ensemble des nombres réels et y' est la fonction 1° Résoudre sur Hi l'équation Clio): y' + 3l' = O.
dérivée de y.
2° Déterminer une solution particulière Il de (E), défi-
) 0 Résoudre l'équation différentielle nie sur IR par "(x) = ae- x , où a désigne un nombre réel.
(E'): 2l"(I)+l'(l)=0. JO Déterminer la solution générale de CE).
4° Déterminer la so lution particulière f de (E) qui véri-
r Trouver une fonction constante, solution particulière
fie f(O) = O.
de (E).
3° En déduire J'expression générale des solutions de (E).
~ •• La vitesse d'un parachute
4° Déterminer la solution <p de (E) vérifiant <p(0) = O.
La trajectoire suivie par un
objet relié à un para-
~ •• On cherche une fonction polynôme chute est un axe vertical noté
On considère l'équation différentielle (E) : (0 ;T).
6)" - 2)' = 4.,1- 5, À un instant donné, le vec-
où y désigne une fonction de la variable x, définie et
teur vitesse V de l'objet est
défini par i1 (t) = v(l) T où
dérivable sur IR et y' la fonction dérivée de y. v est une fonction de la
1° Résoudre l'équation différentielle (Iio) : variable réelle positive r.
6y' - 2l' = O. Dans les conditions de l'ex-
r Déterminer une fonction polynôme li solution de périence, le vecteur R
l'équation (E). représentant la résistance
de l'air est défini par
3° En déduire l'ensemble des solutions de (E).
4° Déterminer la solution f de (E) qui vérifie la condi-
R = - kV où k est un p
nombre réel strictement Fig. 7
tion initiale f(O) = o. positif.

Chap. 4 : ~quations différentielles 239


On admet que la fonction v vérifie l'équation différen- Exemples d'exe rcices de BTS avec une équation
tielle: différentielle du premier ordre à coefficients
(1) 11/1"(/) + kv(t) = mg
constants
où m est la masse totale de l'objet et du parachute et g
le coefficien t de l'accélération de la pesanteur. Pour tous les groupements de BTS
1° a) Montrer qu' il existe une fonction constante, solu-
tion particulière de (1) ; ~ •• Les deux parties sont indépendantes
b) Montrer que les fonctions solutions de (1) sont mais ...
défin ies pour tou t nombre réel positif t par : A. On considère l'équation différentielle (E):
k mg
v(l) = Ce- ;;' +-
k y' + 2y = 4x + 4
où C est une constante réelle dépendant des condi- où y est une fonction de la variab le x définie et déri-
tions de " expérience. vable sur IR et où y' est la fonction dérivée de)'.
r Dans la suite du problème on prendra m = 8 kg; } O Montrer que la fonction h définie par h(xI = 2r + 1
g = I Omç2 et k = 25 unités S. L
est une solution particulière de l'équation (E).
a) Donner la fonction particuli ère v I sol ution de
l'équation différentielle (1) correspondant à une r Résoudre l'équation différentielle (El):
vitesse initiale v(O) = l'O de 5 mÇ 1 ; y' + 2y = O.
b) Donner la fonction particulière 1'-, soluti on de 0
3 En déduire l'ensemble des solutions de l'équation (E).
l' éq uati on différentielle (1) correspondant à une
vitesse initi ale nulle; 4° Déterminer la solut ion 1 de l'équation (E) pour
c) Montrer que les fonctions vI et \'2 ont la même laquelle on a f(O) ~ 2.
limite d lorsque t tend vers + 00 ; B. Soit g la fonction déJinie sur [- l , + oo[ par
d) Donner la fonction particulière \'3 solution de
l'équation différentielle (1) correspondant à une g(x) = e - 2.r + 2x + 1.
vitesse initiale v(O) = wo de 3,2 ms- 1. On note ce sa courbe représentati ve dans un repère
or thogo nal (unités graphiques: 3 cm en abscisse, 1 cm
en ordonnée).
} O Étudier la limite de g(.1') quand x tend vers + 00.
2° Montrer que la droite 9) d'équation: y = 2x + J est
Mise en œuvre de la méthode de «la variation de asymptote à la courbe '€.
la constante lt pour une équation linéaire du pre- 3° Étudier les variations de g et dresser son tableau de
mier ordre, à coefficients constants variation.
4° Tracer la droite 9) et la courbe <€.

~ ... ~ •• Des coefficients simples


A. L'objectIf est la risoJution de l'équation diffiren-
Soit (E) l'équation différentielle v'
.
+y=_
e
,_ 1
A - tieUe
(E): y'+)'~e - '
où y est une fonctjon de la variable x dérivable su r
où)' est une fonction de la variable x défin ie sur IR et y'
]0, + œ[ el où y' eSl la dérivée de y.
la dérivée de y.
1° Résoudre sur ]0, + oo[ l'équation différentielle:
10 Résoudre sur IR l'équation différentielle:
(E 1): y' + y ~ O. y' + )' ~ O.
2° Déterminer une fonction h, définie sur ]0, + 00[, 2° Déterminer le nombre réel a tel que la fonction g
telle que la fonction <p définie sur ]0, + oo[ par détinie par g(x) = axe - X soit solution de (E).
"(x) 3° Donner les solutions de (E) su r R.
<p(x) ~-
e'
soit solution de l'équation (E).
4° Déterminer la fonction l, solution de (E), qui vérifie
j(O) ~ 1.
3 0 Déduire de ce qui précède l'ensemble des solutions
de (E). B. L'objeclif eSll'ltllde d'une fOI/Clion.
4° Parmi les solutions de (E), déterminer la solution 1 Soit la fonction numérique 1 de la variable réelle x défi-
qui vérifie la condition initiale I(ln 2) = O. nie sur R par j(x) ~ (x + 1) e-'.

240
a) Déterminer la limite de f en + 00 puis en - 00. ~ •••• Pont de Graëtz
b) Étudier les variations de f.
Dans cet exercice, on utilise le système d'unités inter-
c) Construire sa courbe représentative dans un
national.
repère orthogonal (0 ;f,r) (unités graphiques: en
Un circuit comportant un résistor de rés istance
abscisse: 1 cm, en ordonnée: 10 cm).
constante R est alimenté par le réseau EDF qui lui four-
nil li. chaque instant t une tension sinusoïdale :
~ •••• Solénoïde et intensité électrique U(1) = U". sin (WI)
Un solénoïde possède les caractéristiques sui vantes: où U". et W sont des I.:onstantes strictement positives.
résistance R = 40 et inductance L = 0,2H. Pour améliorer la régularité de l' intensité du courant
Il est parcouru par un courant continu d'intensité dan s le résistor, on utilise une association de quatre
10 = 0,5A. On ouvre alors le circuit à l'instant t
= O. Le diodes appelée 4( pont de Graëtz ~ et une bobine d'in-
courant ne s'an nule pas instantanément, mai s diminue ductance L.
rapidement en fonction du temps. On note let) l'inten- La fonction i donnant l'intensité i(l) du courant à l'ins-
sité du courant, exprimée en ampères, à J'instant t ;;<;!: 0, tant 1 est alors définie, intervalle par intervalle, comme
exprimé en secondes. étant la solution d'une équation différentielle qui véri-
1° On admet que la fonction 1 véri fie l'équation diffé- fie une condition donnée:

rentielle : )" + Rr
= O. • sur l'i ntervalle [O,~]. la fonction i est définie par
L'
a) Quelle est la solution générale de cette équation l'équation différentielle:
diflërentielle? (E,) L Q! + Ri ~ Un sin (WI)
dl '
b) Que11e est la solution qui vérifie la condition ini-
,iale .1'(0) ~ 0,5?
et par la condition i(O) = 0;
2° Dans tolite III slIite de l'exercia, on pou: • sur l'i ntervalle [~, ::: J. la fonction i est définie par
1(1) ~ 0.5e- 2O<. l'équation différentielle:
a) Calculer la limite de 1(t) quand t tend vers + 00. (E,) L ~+ Ri ~ - U .. sin (WI)
b) Calculer la dérivée l' (1).
et par la valeur prise par la fonction i en ~.
e) Dresser alors le tableau de variation de la fonction
1 quand 1 décri' [0, + "'[. Toules les riponus sermlt domlüs en joncrion du
3° a) Recopi er et compléter le tableau suivant: temps 1 et des constantes w,
R
a=-
1>C~(~:de:. 0 0,0 1 0,02 0,03 0,04 0,05 0,06 0,07 0,08 Lw

0.41 0,12
a) Résoudre , su r l'intervalle [0, ~], l'équation diffé-
rentielle L ~+ Ri = O.
On donnera des valeurs approchées arrondie à 10- 2. b) Déterminer les constantes À et Il- pour que la
de 1(1). fonction io définie sur l'i ntervalle [O,~] par:
b) Construire avec soi n la courbe de la fonction 1 en
respectant les échelles suivantes: en abscisse: 2 cm
io(l) ~ )" cos (WI) + .. sin (WI)
pour 0,0 J s; en ordonnée: 4 cm pour D,lA. soit une solution particulière de l'équation différen-
,ielle (E,).
4° a) Déte rminer graphiquement une valeur approchée
de J'instant 1 OÙ l'inten sité du courant est égale à la e) En déduire la solution générale de l'équation dif-
mo itié de sa valeur initiale. férentielle (E,).

b) Retrouver le résultat précédent par résolution de d) Déterminer l'expression de i(t) sur J'intervalle

l'équa'ion 1(1) ~ !Io· [O,~] sac hant que i(O) = O. Calculer i(~) .
5° Calculer la quantité d'électricité véhiculée durant e) Déduire de la question b) une solution particulière
toute la phase d'annulation du courant, c'est-à-dire la de J'équation différentielle (E:!).
limite quand T tend vers + 00 de QT' où f) Déterminer la solution générale de l'équation dif-
QT ~ I~ 1(1) dl. férentielle (E2)'

Chap. 4 : Équations différentielles 241


g) Déterminer l'expression de ;(/) sur l'intervalle
[~. J,
2; en tenant compte de la valeur de i(~) obte- 1 )'

-r--.,.
nue li. la question dl.
..
1

.. "" r-,.
'\
'C

-
Les exercices 49 et 50 ne concernent que le groupe-
mentB 1f +
1

- - "'
~ *** A\,ec une intégration par parties o x
Fig. 8
A.Rlsolution d'tille !quatio fl difflrt!IItit!llt!
On se propose de ré so udre l'équation différen- Le tableau de variation de f est le suivant:
tielle (E) : y' + 2y = e- 2"
ot! Y est une fon ction déri-
+~
vable sur l'en semble IR des réel s.
1° Résoudre sur R l'équation différentielle (E') :
y' + 2y = O.
r Vérifier que la fonction " définie sur IR par
"(x) = xe- lx est une solution particulière de (E).
3° En déduire l'ense mble des solutions de (E).
4° Déterminer la solution de (E) dont la replise ntation
graphique passe par le point A(O, 1). US part;~.s A. B, C sont irldépt!ndanlt!s.

B. Étude des \'Oril/liolls et calcul d 'aire A. 1 0 Déduire du tableau de variation de la fonction f


On consid~re la fonction f, définie sur l'intervalle l'existence d'asymptotes à la courbe <e ; donner les
[ - l , 1] par J(x) = (x + I)e- l,. On note " sa courbe équations de ces asymptotes.
représentative dans un repère orthonormal (0; J,I)
d' unité graphique 5 centimètres. 2° a) Démontrer que l'équation f(x) =~ admet une
1 Montrer que. pour tout x de [ - l , 1 J,
0 seule solution dans [0, 2], que l'on notera a.
f'(x) = (-2x-I)e- '-'. h) Déterminer avec une calculatrice la valeur déci-
2° Étudier les variations de f. male arro ndie à 10- 3 de Q.
3 0 Tracer la courbe «5.
B. 10 a) Calculer la dérivée de la foncti on li définie sur
4 0 a) À J'aide d' une intégration par parties, montrer R par h(x) = In(1 + e').
que t J(x)dx = - ~ + ~ el b) Vérifier que pour tout nombre réel x,
b) En déduire l'aire, en cm 2 du domaine limité sur le _I_=I-~.
graphique par la courbe ,€, l'axe des abscisses et les 1 +0-' 1 +0-'
droites d'équations respectives x = - 1 et x = O.
c) Déduire du a) et du b) la valeur exacte de l'inté-
On donnera la valeur exacte puis la va leur déc imale
grale:

J'
approchée à 10- 3 près par défaut.
- -1d x
o 1 + e' .

§1 ••• Équation différentielle en fin de problème r a) Calculer la valeur exacte de l'intégrale :

Soit f la fonction définie sur IR par: J~ J(x) dx

J(x) = In ( 1 + 0-') li. l'aide d'une intégration par parties et du résultat


0-' obtenu au c) du 10 •
On désigne par '€ la courbe représentative de f dans le b) En déduire l'aire en cm 2 de la partie du plan limi-
plan muni d'un repère orthogona l (0 les unités ;/,r>; tée par les droites d'équation s x = O,x = l ,y = 0 et
graphiques étant 1 cm sur l'axe des abscisses et 5 cm la co urbe ~.
sur l'axe des ordonnées. On donnera la valeur exacte du Ttsultat puis une
La courbe '€ est donnée sur le dessin ci-après: valeur approchée arrondie au mm 2 .

242
C. Soit (E) l'équation différentielle: ~ • .,.. Température d'une réaction chimique
Y '+ y~-- 1
1 + e' 1° On note y(l) la tempérai ure en degrés Celsius d'une
réaction chimique en fonction du temps l, tétant eltpri-
où l'inconnue y est une fonction de la variable réelle x, mé en heures.
définie el dérivable sur IR, et où y' est la fonction déri-
Après étude, on constate que la température est solu-
vée de y.
tion de l'équation différentielle
JORésoudre dans Oll'équation différentielle (El): d"
(E): -'- + y ~ e- O.25'
dl
y' + y ~ O. avec la condition initiale: y(O) = 20.
2° Vérifier que la fonction f définie au début de l'exer- a) Résoudre sur [0, + 00[, l'équation :
cice est solution de l'équation (E). dy +" ~ O.
dl .
3° Déduire du 1° et du r l'ensemble des solutions de
b) Déterminer le nombre réel k tel que la fonction:
l'équalion (E).
t.....-+ ke- O•2.5, soil une solution particulière de (E).

e) En déduire la solution générale de (E).


Pour le groupement D d) Déterminer la solution de (E) sati sfaisant la
condition initiale.
~ •• Désintégration 2° On considère la fonction f définie sur [0, + cor par
Le but du problème est l'étude de la désintégration f(l) ~ 1[56e-' + 4e- 0 .",].

d'un corps radioactif Je Thorium227 qui donne du a) Étudier les variations de f sur [0, + 00[.
Radium 223 • leq uel se désintègre à son tour en donnant h) Dan s le plan rapporté à un repère orthogonal
du Radon219 . (0 ;T,J) représenter graphiquement f. (unit~s gra-
À l'in stant t = 0 on isole No atomes de Thorium, On phiques: 2 cm pour une heure sur l'axe des abscisses
note R(t) le nombre d'atomes de Radium à l'in stant t et 1 cm pour un degré sur r axe des ordonnées)
pour t dans l'inter valle [0, + 00[. À l'i nstant 1 = 0 il n'y
a aucun atome de Radium. On admet que la fonction R
est la solution sur [0, + oo[ de l'équation différentielle
(E): y' + O,062y ~ 0.D38 No . e- 0.038,

qui vérifie la condition initiale R(O) = O.


~ •••• Cinétique chimique
1° a) Montrer que la fonction YI définie sur [0, + oo[
(pour le BTS Chimiste)
par )',(t) = (~~)No' e - 0.0381 est une solution de (E).
On se propose d'effectuer l'étude cinétique de l'hydro-
h) Déterminer dans [0, + (XI[ la solution générale)'o
lyse de l'iodure de tertiobutyle, l'unit~ de temps étant
de l'éq uation sans second membre (E') associée à
la minute.
l'équmion (E).
Le processus est globalement représenté par l'équation :
c) En déduire la solution génémle y de (E).
iodure de tertiobutyle + eau ~ hydroxyde de tertiobutyle
d) Déterminer alors la fonction R.
+ iodure d'hydrogène.
r On considère la fonction J définie sur [0, + oo[ par:
La concentration molaire initiale de l'iodure de tertio-
J(t) = e- O•038 / - e- O.062 /.
butyle est 0,104 mole par litre.
a) D6terminer la limite de f en + 00. Celle de l'eau est 5,5 moles par litre.
b) Monlfer que:
La constante cinétique de la réaction est 0,06 par
f '(1) ~ e- O.038, [ - 0,038 + O,062e- 0 .0,", ]. minute.
c) Donner la valeur exacte to puis une valeur déci- Soit c la foncti on numérique définie par:
male approchée arrondie à 10- 1 de la solution de
c: [0, +".,[ --> R
l'équation f '(t) = O. Justifier alors le signe de f 'Ct)
1 .... c(l)
su ivant les valeurs de 1.
où C( I) désigne la concentration molaire en hydroxyde
d) Donner le tableau de variation de f.
de tertiobutyle obtenu dans la réaction à l'instant 1.
3° Donner l'expression de R(t) en fonction de f(t). En
On émet l'hypothèse que la vitesse de formation ~~ de
déduire le tableau de variation de R.

(hap. 4 : Équations différentielles 243


l'hydrox.yde en fonction du temps est donnée par
l' élJuation difTérentielle d'inconnue c: êl*
Soit l'équation différentielle:
'!fi = 0,06 X 5,5(0,104 - c)
(E) (l + l')X' + 21x = 0
de
soit dl = 0,33 (0,104 - e) où l'inconnue x est une fonction de la variable R:ell e 1,
définie et dérivable sur IR et où x' est la fonction déri -
ou encore ~~ + 0,33c = 0,03 432. vée de x.
JORésoudre dans IR l' équarion différentielle (E).
J ODonner la solution générale de cette équation diffé·
rentielle sur l ' imervalle [0, + 00 [. 2° Déterminer la fonction J, solution particulière de
l'équation (E), vérifiant f(O) = 1.
2° Préciser la solution particulière vérifiant la condition
initiale e(O) = O.
3° Soit x la fonction numérique détinie sur [0, + oo [ par:
c(I)
X(I) = 0.104

où X(I), degré d'avancement de la réaction à l'instant 1,


est le quotient de la concentration molaire d' hydroxyde
il l'in stant 1 par la concentwtion molaire initiale de l'io·
~ ..
dure. J ODéterminer une primitive sur) 0, + 00 l de la fonction
Vérifier que , pour tout 1 de [0, + 00[. lidéfinie par ll(X) = l.
X
- 2\'.
X(I) = 1 - e- O.33/. 2° Résoudre l'équation différentielle (E) :
4° a) Étudier lim
/~+ :IC
x(I). y'-(~-2x)J = 0,

b) Déterminer le sens de variation de la fonction x où )' désigne une fonction de la variable réelle x, défi-
sur l'intervalle [0, + 00[. nie et dérivable sur ]0, +oo[ et y' la fonction dérivée
c) Dresser son tableau de vari ation. de y.
3° Déterminer la solu tion particulière 'P de l'équation
5° Le plan est rapporté à un repère or thogonal d'unités
(E) telle que '1'(1 ) = e- I .
graphiques: 2 cm pour une unité en abscisse, 10 cm
pour une unité en ordonnée.
Soit «; la courbe repr~sentative de la fonction x.
Préciser l'asy mptOle fl à la cou rbe <g, tracer la courbe
«) et la droite fl dans le plan .

6° Déterminer, par le cakul, le temps à partir duquel on


peut prévoir que le degré d ' avancement de la réaction @] •• Où on retrouve une primitive d 'une fonc-
sera supérieur ou ~gal il 0.98. tion rationnelle

Sur l'intervalle 1 = [0.2[, on considère J' équation dif-


férentielle (E): 2(2 - x) y' + (2T - 3) Y = 0 où l' in-
Résolution d'une équation différentielle linéaire du connue y est une fonction de la variable R:elle x définie
premier ordre « sans second membre à coeffi- )to,
ct dérivable sur 1 et où y' est la fonction dérivée de y.
cients non constants.
1° Pour tout x de 1 on pose li (x) = 2x - 3 .
Pour tous les groupements de BTS 2(2 x)
Déterminer les nombres réels cr et \3 tels que, pour tout
xde l,on ait : a(x) = cr + \3 .
2(2 - x)
Soit l'équation différentielle (E) où l'inconnue." est
une fonction de la v3ri3ble réelle x, définie et dérivable En déduire une primitive de a sur l.
sur l, et OÙ y' est la fonction dérivée de y.
2° Résoudre alors l'équation différentielle tE) sur 1.
Résoudre (E) sur 1 dans chacun des cas suivants.
a) (E) : y' + (x + 1) Y = 0 ; 1= IR. 3° Déterminer la fonction solution g de (E) vérifiant :
b)(E):( 1 +x)."'-2." = 0; 1 = )- 1,+ "' [. g (1) = 1. L'écrire sous la forme la plus simple pos-
= 0: 1 = ]0. +00[.
c) (E): xy' + (x- 1)." sible.

244
Résolution d'une équation différentielle linéaire r Montrer que la fonction g, définie sur ]0, + oo[ par
du premier ordre à coefficients non constants
dont une solution particulière est donnée
g(l) = 1 1
re ',
est solution de l'équation différentielle (E).
Pour tous les groupement de BTS
3 0 a) Déduire de ce qui précède l'ensemble des solu-
tions de l'équation (E).
b) Détermi ner la soluti on particulière de l'équation
§J-- (E) qui prend la valeur ~ e pour t = 1.
Soit l'équation différent ielle:
(E) .l'y' - Y = - x 2 e- x

où )' est une fonction de la variable x, définie et déri-


vab le Sllr ]0, + 00 [, et où y' est la dérivée de y. ~ ** Où l'on retrouve Arctan

1 Vérifier que la fonction s définie sur l'intervalle


0 On considère les éq uation s différentielles (Eo) et (E)
]0, + oo[ par s(x) = xe - X
est solution de tE). su ivantes:
(Eo): x· y' +y =0
20 Résoudre sur ]0, + oo [ l'équation différentielle (Eo) :
.\)"-y=O. (E): x. y' + )' = _ I_
I + x2
30 Résoudre (E) sur l'intervalle ]0, + 00 [. où y représente une fonction de la variable réelle x,
4 0 Déterrnjner la soluti on particulière g de (E) sur définie et dérivable sur j' intervalle ]0, + oo[ et y' repré-
]0, + oo [ vérifiant la condition g(l) = 1 +~. sen te la fon ction dérivée de la fonction)'.
1 0 Résoudre l'équation différentielle (Ba).
r Vérifier que la fonction" définie su r l'intervalle
~** Arctan x .
]0, + oo[ par x I--j- est une solutIOn de
Soit (E) l'équation différentielle: x
.\~, ' - )' = 1 + x - ln x l' équation différentielle (E) .
30 Donner l'e nsemble des solutions de l'équation diftë-
où y est une fonction de la variable x, définie et déri-
rentielle (E).
vable sur ]0, + 00[, et y' la fonction dérivée de y.
4 0 Déterminer la solution f de (E) qui satisfait la condi-
10 MonLrer que la fonction 11 détinie sur ]0, + oo[ par:
tion f(l) = %.
"(x) = (x + 1) ln x,

est une solution particulière de (E).


20 Résoudre sur ]0, + oo[ l'équation différentielle (Eo) :
.\)" -y = O. Résolution d'une équation différentielle linéaire du
3° Résoudre (E) su r ]0, + 00 [. premier ordre, à coefficients non constants, dont
la forme d'une solution particulière est donnée
4 0 Déterminer la solution particulière de (E) dont la
courbe représentative passe par le point de coordonnées
(e, 1). ~ ** Fonction affine
On considère l' équati on différentielle du premier ordre
(E): .l'y' + (x - 1»)' = x 2 où y est une fonction de la
~ ** Une solution particulière est donnée
variable réelle x, définie et dérivable sur ]0, + 00 [, et y'
On considère l'équation différentielle (E): sa dérivée premiè-re.

,2x' +X= 112. e', 1


} O Déterminer deux nombres réels li et b tels que la
fonction affine g définie par g(x) = {lX + b soit solu-
Oll x est une fonction de la variable réelle f, définie et tion de (E).
dérivable sur l'i ntervalle ]0, + oo[ et où x' est la dérivée 20 Résoudre J'éq uation sans second membre (Eo):
de r.
xy' + (x - 1»)' = O.
} O Donner J'ensemble des solutions de l'équation (E ' ):
3 0 En déduire la solution générale de CE).
f2 x' + X = O.

Chap. 4 : Équations différentielles 245


4° Déterminer la solution particulière fI de (E) telle Mise en œuvre de la méthode de - la variation de
que: la constante_ pour résoudre une équation linéaire
du premier ordre, à coefficients non constants

Pour tous les groupements de BTS


~ .. Fonction exponentielle
~ ••• La méthode est décrite
On considère l'équation différentielle (E):
.l'y' - 2(x + l)y = 2e21 Soit l'équat ion différentielle:
où y désigne une fonc ti on de la variable réelle x, définie
et dérivable sur ]0, + 00 [, et où y' est la dérivée de y.
(E): .'y' - )' = 2x2x'
+1
où)' représente une fonction de la variable x, définie et
1° Résoudre sur ]0, + oo [ l'équatio n différentielle (E' ) :
dérivable sur l'intervalle ]0, + 00[, et y' représente la
xy' - 2(x + 1)' = O. fonction dérivée de y.
r Déterminer le rée l a. tel que la fonction g dénnie par 10 Résoudre l'éq uation différentielle sans second
g(x) = ae1.r soi t solution de (E). membre:
(E , ): 'J" - Y = O.
3° En déduire, sur ]0,+ 00[, la sol ution générale de (E).
r Soit li une fonction dérivable, définie sur l'intervalle
4° Déterminer la soluti on f de E vérifiant: ]0, + 00 [, dont la fonction dérivée est notée u'.
J( I ) = - 3e' Montrer que la fonction g définie sur l'inter valle
4
]0, + oo [ par x ~ x· u(x) est une solution particulière
de l'équation (E) si, et seul ement si, pour tout x de l'in-
~ •• Fonction logarithme tervalle ]0, + ~ [,
,,'(x) = _2_.
On se propose de résoudre, sur l'intervall e] 0, + 00 [, 2, + 1
l'équation différentielle (E) : 3° Donner une soluti on particulière de l' éq uation diffé-
rentielle (E).
xy'-y=- Iru
c'est-à-d ire de trouver toutes les fonctions y, de la 4° Déterminer la solution particulière Il de l'éq uation
différentielle (E) vérifi ant h(l) = ln 3.
variable x, dérivables sur JO, +00[, et telles que pour
tout x de JO, +00[, on ai t:
.,y' (x) - y(x) = - In(x).
10 Déterminer les constantes réelles a et b telles que la
~ •••• La méthode est annoncée
fonction g définie sur] 0, + 00 [ par g(x) = a In (x) + b
soi t une solu tion particulière de l' équation différen- On considère l'équation différentielle:
tielle (E).
(E): (In x) . y' +~= 1
2° Résoudre, sur JO, + 00 [, l'équation différen- où)' est une fonction de la variable x définie et déri-
tielle (E') : xy' - y = O.
vable sur l'intervalle 1 = ]1, +00[, et y' la fonction
3° Déduire la soluti on générale de l'équation (E). dérivée de y.
4° Déterminer l'uni que solution~, de (E) vérifian t:
10 Déterminer une primitive de la fonction g définie sur
:(1)=-1. 1 par:
g(x) = _1-.
x lnx
2° a) Déterminer la solution généra le sur 1 de l'équa-
tion différentielle:
(In x) . y' + ~ = O.
b) Déterminer, par la méthode de variation de la
constante, une so lution particulière de l'équation
différentielle (E).
e) En déduire la solut ion générale de J'équation dif-
férentielle (E).
3° Déterminer la sol uti on f de l'équation différentielle
(E) qui vérifie la condition suivante: f(e) = e.

246
Exemples d'exercices de BTS avec une équation où y est une fonction de la variable réelle x, définie et
différentielle du premier ordre à coefficients non dérivable sur l'intervalle [1, + 00[, et où y' est la déri-
constants yée de y.

Pour tous les groupements de BTS 1° Montrer que l'ensemble des solutions sur [1, +oc[
(exercices 67 et 68) de l'équation différentielle (En) est l'ensemble des

~ ... fonctions qui, à x, as~ient Jr.x2, où k est une constante


réelle.
2° Vérifier que la fonction )'1' définie sur [l, + oo[ par:
A. Soit (E) l'équation différentielle:
.\'),' - 2)' =- 2 ln x YI (x) = x 2 ln x,
où )' est une fonction de la variable x, définie et déri- est une solution sur [l, + co[ de l'équation différentielle
vable sur ]0, + 00[, et y'la fonction dérivée de y. (E).

1° Résoudre l'équalion différentielle (El): .\)" - 2)' = o. 3° Déterminer l'ensemble des solutions sur [l, + co r de
l'équation différentielle (E).
r Vérifier que la fonction g définie sur ]0, + oo[ par:
4° Déterminer la fonction g, solution sur [l, +oo[ de
g(x) = ln x + ~ l'équation différentielle (E), telle que g( l ) = - 1.
est une solution particul ière de (E).
B. On considère la fonclion f, définie sur [l, + oo[ par:
3° En déduire la so luti on générale de (E).
J(x)=(Inx-l)x 2
4° Déterminer la .!tolution particuli~re f de (E) prenant On note «; la courbe représentative de f dans un repère
la valeur!
4 pour .l" = 1. orthonormé. L'unité graphique est 2 cm.
1° a) Montrer que la limite de f(x), lorsque x tend vers
B. Soit f la fonction définie sur ]0, + oo[ par:
+ 00, est + oc.
J(x) =- x' + ln x + 1.. b) Montrer que la fonction dérivée f' est définie sur
4 2
1° On admettra que lim f(x) = - 00.
[1, + oo [ par j'(x) = x(- 1 + 21n x).
.l. ~ + QO Étudier le signe de J' (x) .
Calculer lim f(x). puis étudier les variations de f. c) Donner le tableau de variation de f.
.t~O

2° Montrer que, dans l'intervalle [,"2, + oo[ l'équation 2° a) Déterminer le nombre réel a tel que j(a) = O.
b) Calcu ler les coefficients directeurs des tangentes à
f(x) = a admet une solution unique.
la courbe CG aux points d'abscisses respectives a et 1.
En donner une valeur approchée à 10- 2 près pardéfaul.
c) Construire dans le repère donné les tangentes à la
3° Construire, dans un repère orthonormal (0 ;i,J) courbe ce,au:< points d'abscisses respectives a et l,
(unité de longueur: 2 cm), la portion de la courbe '€ puis la courbe 'G.
représentative de f correspondant à x élément de ]0, 5].
4° Vérifier que la fonction H, définie sur ]0, + co( par: Les exercices 69 et 70 ne concernent que le groupe-
ment B
H(x) = x ln x - x
est une primitive de la fonction ln. ~ ••• Avec une intégration par parties
Calculer, en cm2, l'aire de la portion du plan comprise
On consid~re, sur ]0, + 00[, l'équation différentielle
entre ce,
l'axe des abscisses et les droites d'équations:
notée
x = 3 et x = 5. v
(E): y , - 2 ; = x
On donnera la valeur exacte puis une valeur approchée
arrondie à 10- 2. oi) y représente une fonction de la variable x dérivable

~ ... sur l'intervalle ]0. + oo[ et y' représente la fonction


dérivée de y.
1° a) Résoudre, sur ]0, + 00 [, l'équation
ùs pllrt;~s A el B ~UI '~III ilr~ Imirùs indipendam-
m~TII1'fIIl~ d~ l'attlr~.
(Eu) : y' - 2 f = o.
A. On considère les équations différentielles suivantes: b) Rechercher une solution particulière de (E) sous
(E) : .\)" - 2)' = x' , la forme h(x) = Jr.x2 ln x oi) k est une constante à
(Eu): xy' - 2.1' = 0, déterminer.

(hap. 4 : ~quations différentielles 247


c) Donner la solution générale de l'équation (E). 1° Calculer g'(x), pour tour x de lO, + 00 (.
d) Dérermine.r la solution de (E) dont la représe nta- 2° Calculer g(O), pui s étudier la limite de g(x) en + 00.
tion graphique passe par le point A (l, 0). 3° Dresser le tableau de variation de g.
r On définit sur ]0, + oo[ la fonction f par: 4° Justifier que l'équation g(x) = 0 admet une solution
j(x) = x 2 ln x. unique Xo dans l'intervalle ll,2 ; 1,3 J. Trouver une
La représe ntation graphique de f dans un plan muni valeur approchée de Xo arrondie à 10~2 par défaut.
5° Déterminer le développement limité à l'ordre 2 au
d'un repère orthogonal (unités graphiques: 5 cm sur
l'axe des abscisses et JO cm sur l'axe des ordonnées) \"oi~inagc de °
de g(x). Donner une équation de la tan-
est donnée ci-dessous. genre Tau point d'absci sse 0 à la courbe ~ représentant
la fonction g.
y
6° Tracer ~ et T.
7° À l'aide d'une intégration par parties, calculer

0.5 1/ l = ro
o
g(x)dr où Xo est le réel vérifiant g(xO) = O.
B.Risolution d'une équation différentielle
/ 1° Soir la fonction f définie sur] 0, + 00 [ par
J(x) = e' + 1
Vérifier que, pour tout x de ] 0,"+ 00 [,
Il f'(x) = ""'-0::- 1.
0,1 :r

o
1/ r On considère l'équation différentielle (E) :
xy' + y = et où JI est une fonction de la variable x, défi-

~~t ~
/ x nieetdérivablesur]O, +00(.
a) Résoudre l'équation différentielle (Eo) :
Xl" + Y = 0 oùx appartient à ]0, +00 [.
0.1 Fig. 9
b) Vérifier que f est une solution particulière de (E).
c) Résoudre l'équation (E).
a) Calculer f'(x).
Résolution d'une équation différentielle linéaire du
b) Étudier la limite de f en + 00. second ordre « sans second membre ., à coefficient
On admet que lim f(x) = 0 constant
, .... 0
c) Étudier les variations de la fonction f et ré sumer
Pour tous les groupements de BTS
les conclusions dan s un tableau.
3° a) En effectuant une intégration par parties, calculer
~.
Résoudre l'équation différentielle (E) où l'inconnue y
I (~) = f',x 2 lnxdx est une fonction de la variable réelle x, définie er deux
où À est un réel tel que 0 < À ~ 1. fois dérivable sur R y' la fonction dérivée de y et y" sa
dérivée seconde.
b) Déterminer lim I (~).
' .... 0 a) (E) : )''' + 3y' + 2)' = 0 ;
c) En déduire l'aire, en cOl2 , de la partie du plan b) (E) : y" -)' = 0 ;
coloriée sur la figure 9. c) (E) :)''' + 2y' - 3y = 0 ;
• On rappelle que lim xlnx = O. d) (E) : )''' - 2y' + y = 0 ;
HO
e) (E) : )''' - 4y' + 4y = 0 ;
1) (E) : y" - 4y' + 8y = 0 ;
~ *** L'équation différentielle est à la fin. avec g) (E) : y" - 2y' + 2)' = O.
une intégration par parties et un développe-
ment limité ~.
A.Étude d'une fonctiolT, ca/cul intégral 10 Résoudre l'équation différentielle:
Le plan étant rapporté à un repère orthonormal y" + 2y' + 17)' = 0
(0; i,]) unité graphique 1 cm, on considère la fonc- où l'inconnue JI est une fonction de la variable réelle x,
tion g définie sur [0, + oo[ par g(x) = xe' - e' - L définie et deux fois dérivable sur IR.

248
r Déterminer la soluti on 1 qui vérifie les co nditions ~ • • Fonctions circulaires
initiales f <O) = 1 et J'(0) = - 1.
L' étude d ' un système mécanique soumis à un amortis-
sement et à une excitation entretenue, cond uit à la réso-
~. Oscillations amorties lutio n de l'équation différentielle suivante où J'in-
L'écart à sa po~ iti o n d'équilibre d ' une masse osc illant connue )' e!.t une fonction du temps t , défini e et deux fois
s ur un fluid e élastique est une fonctio n du temps. Cette dérivable sur [0, + ro [ :
fon cti on défini e et deux fois dérivable sur [0 , + oo[
vérifie J' équati on différentielle (dite des oscillations
(E) y U + 2)" + 2)' = 10 cos 2t.
amorties) :
2
10 Résoudre l' équation différentielle sur [0, + ocr
-ddP'" + 2 -'-
d \' + 2v = 0 (E, ) y" + 2y' + 2)' = O.
dt ~ ,
20 Montrer que la fo nctio n f , défini e sur [0, + oo [ par:
y est exprimé en ce ntimètres, t est exprim é en secondes.
I( t) = 2 s in 2t - cos 2/,
10 Résoudre cette équatio n di ffére nti elle.
r Déter miner la soluti on parti culière qui ~'a nnul e po ur est une solution particulière de l'équatio n (E).
1 = °
et do nt la déri vée vaut 4 pour t = O. 30 Montrer que la solutio n générale de t'équatio n (E)
sur [0, + oc [ est )' = (Ct cos 1 + C 2 s in 1) e- r + J(t)
(C t et C 2 dés ignant de ux constantes réelles).
Résolution d'une équation différentielle linéaire du
4° Déterminer la fon ction g, so lution de l'équ atio n (E),
second ordre, à coefficients constants, dont une
solution particulière est donnée vérifiant les conditions initial es g(O) = °
et g'(O) = 2.

Pour tous les groupements de BTS


~ . Avec un polynôme Résolution d'une équation différentielle linéaire
On considère l'équation différent ie lle (E) : du second ordre, à coefficients constants, dont la
y" - 3y' + 2)' = 2r - 1
forme d'une solution particulière est donnée
où l'i nconnue y est une fo nction de la vari abl e rée lle x
défini e et deux fo is déri vable sur iii, y' la dérivée de y et ~ . O n cherche une fonction constante
y" la déri vée seconde de y.
On considère l'équation di ffé rentielle
I ORésoud re l'équation <En):y" - 3.'" + 2y = O.
(E) : y" + 3)" + 2y = 2.
20 Mo ntrer que la fo nctio n g dé fini e sur IR par
g(x) = x + 1 eSi soluti on de (E). o ù y est une fonction défini e et deux fo is déri vables
30 En déd ui re la sol utio n gé nérale de (E). sur IR.
1 ° Résoudre l'équ atio n (En): y" + 3y' + 2)' = O.
~ • • Une solution pc1 rticulière définie 2° Trouver une fonctio n constante solutio n de (E).
pa r deux points 3° Résoudre l' équatio n (E).
Le plan P est mu ni d ' un repère o rtho normal (0 ;;',J) 4° Déterminer la solution de (E) do nt la courbe repré-
unité gr.lphique: 4 cm. sentati ve, dans un repère du plan, passe par l' orig ine du
On considère l'équation d ifférentielle: repère et admet en ce point une tangente de coeffi c ient
(E): yU + 4)" + 4)' = e- 2I: directeur ~.
y étant une fonctÎ on de la variable x, défini e et deux fois
déri vable sur R.
10 Résoudre sur R: l'équat ion différentie lle: ~ . Une fonction affine
(E'): y" + 4)" + 4y = O.
On se propose de résoudre sur IR, l'équation di ffére ntielle
20 Montrer que la fo nctio n g défini e sur IR par: (E) : y" - 3)" + 2y = 2r - J, où y est une fo nction de la
g(x) = !xe-
2 21' variable x, défini e et deux: fois déri vable sur IR.
1 ° Résoudre sur li l'équation <En) :
est une solutio n particuli ère de (E).
En déduire l' ense mble des soluti ons de (E) sur [fi. y" - 3.\" + 2y = O.
30 Déterminer la solutio n part iculi ère Il de (E) dont la 2° Trouver une soluti on particulière de (E) de la for me
courbe représentati ve passe par les poi nts 1(- l , 0) et )' = (U + b où a et b sont des réels que l' o n détermi -

nera.
I(o.!) 30 En déduire la solution générale de (E).

Chap. 4 : Équations différentielles 249


~ •• A\oec une exponentielle Exemples d'exercices de BTS avec une équation
différentielle du second ordre
On considère l'équation différentielle (E) :
y" + 2y' + Y = 4xe' où y est une fonclion de la variable Pour tous les groupements de BTS
réelle x définie et deux fois dérivable sur IR, y' la fonc-
tion dérivée de y et y" sa fonction dérivée seconde.
~ ... tquation différentielle et primithe
) 0 a)Résoudre sur IR l'équation différentielle (Eol : A. On considère l'équation différentielle définie sur IR:
y" + 2y' + Y = O.
(E) )''' + 4)" + 4y = 0
b) Déterminer les constantes réelles a et b pour que
où y est une fonction de la variable réelle x, définie el
la fonction g définie su r IR par: g(x) = (ox + b)et
deux fois dérivable sur Ill.
soit une solution de l'équation (E).
c) Écrire la solution généra le de l'équation différen- 1° Déterminer la solution générale de (E).
tielle (E). 2° Déterminer la solution f de (E) qui vérifie les condi-
2° Déterminer la solution f de l'équation (E) qui véri- tions:
tie les conditions initiales J(O) = - 2 et f' (0) = 2. f(O) = 2 et /'(0) = - 3.

B. Soit f la fonction numérique définie sur IR par:


~ •• Avec une exponentielle (suite) I(x) = (x + 2)e- 2'.
Soil J'équation différentielle: 1 Étudier la limite de f en -
0
00.

(E): yU + 2)" + 5y = x + e l - x 2° Étudier la limite de J en +00. En déduire l'ex istence


d'une asymptote ~ à la courbe~, représentative de J
où y est une fonction de la variable réelle x, définie et dans un repère orthogonal d'unité 2 cm sur l'axe des
deux fois dérivable sur IR. abscisses et 1 cm sur l'axe des ordonnées.
1° Déterminer les nombres réels a, b et c pour que la 3° J' désigne la fonction dérivée de f; calcu ler f '(x).
fonction 'P définie par
4° Étudier la variat ion de f. Dresser le tableau de varia-
'P(x) = ar + b + cel-x tion de f.
soit une solution particulière de l'équation (E).
5° Construire la courbe ~ .
2° Résoudre l'équation différentielle:
6° Soit F une primitive de f. Montrer que F vérifie la
y" + 2)" + 5y = O. relation: pourtout x, f'(x) + 4f(x) + 4F(x) = K où K
En déduire la solution générale de l'équation (E). est une constante arbitrai re.
En déduire une expression de F.
7°CaJculer, en unité d'aire. l'aire de la portion de plan
comprise entre la courbe ~, l' axe des absc isses et les
~ •• Circuit RLC droites d'équations x = - 2 et x = 1. (On donnera la
valeur exacte et la valeur arrondie au mm:!).
L'objectif de cet exercice est la rechen::he d'une solu-
tion particuli~re de l'équation différentielle:
(E): y" + 4y' + l3y = 5 sin 2/
~ ••• ttude des variations d 'une solution
qui représente l'intensité du courant dans un circuit L'objectif de ce problème est l'étude d'une fonction f
RLC soumis à une tension sinusoïdale. soluti on de l'équation différentielle (E) :
1 ° Déterminer la solution géné rale sur [0, + oo[ de 2y" + y' - y = - x + 2, où y est une fonction de la
l'équation différentielle: variable réelle x, deux fois dérivable sur IR.

)''' + 4)" + 13)' = O. A. Rbolurion d'Ilne ! quation difftrmfi~lI~


2° Déterminer une so lution particulière de (E) de la 1° a) Résoudre sur J'ensemble IR des nombres réels
forme : l'équation différentielle (Eo): 2)''' + )" - y = O.
1 .,. A cos 21 + 8 sin 2t
b) Déterminer les nombres réels a et b tels que la
3° Donner la solution générale sur [0, + oc[ de l'équa- fonction g. définie par g(x) = ax + b soit solution
tion (E). de (E).
4° Déterminer la solution f de (E) telle que: c) En déduire les solutions de l'équation (E).
1(0) = -.! et /'(0) = 105 2° a) Déterminer la solution f de (E) vérifiant les
29 29' conditions initiales f(O) = 0 et f' (0) = O.

250
b) Interpréter grJphiquement ces conditions ini- a) Calculer, pour tout réel x, f' (x) et vérifier que
tiales. j(O) ~ 3 et nO) ~ o.

B. ÉlIIdt! dt!s \"Griations d'wlt! mlllrion b) En utilisant le graphique, préciser sans calcul le
sens de variation de la fonction J sur l'intervalle
Soitf la fonction définie sur J'intervalle [0, +oo[ par
[-4; 1,5]. Déterminer graphiquement le nombre de
j(x)~ e-' + x- 1.

On note «j la courbe représentative de la fonction f


°
solutions de l'équation J(x) = sur cet intervalle.
c) On note a l'unique solution positive de cette
dans un repère orthonormal (0; r,I) du plan. équation. Justifier l'encadrement 1 ~ a ~ 1,1.
} ° a) Calculer f' (x) et montrer que son signe est le
même que celui de et - 1.
b) En déduire le sens de vari'ltion de J sur [0, + 00 [. ~ *.. Une solution affine
r a) Montrer que la droite ç:,o, d'équation y = x - l, est Le plan est rapporté à un repère orthonormal (0 ;;.1).
asymptote à ~. A. On considère l'équation différentielle:
b) Que peut-on en déduire pour la limite de !(x) (E): )''' + 4)" + 4)' ~ - 4x
quand x tend vers + 00 ? où y désigne une fonction inconnue de la variable réelle
c) Étudier la position de la droite ~ par rapport à la x, définie el deux fois dérivable sur R.
courbe ~.
1° Donner la solution générale de l'équation différen-
3° Dans le repère (0; i,l), tracer la tangente à <e au
tielle sans second membre associée à (E), notée (En).
point 0, l'asymptote CZt> et la courbe <C o (unité gra-
phique : 4 cm). 2° Vérifier que la fonction g définie sur IR par:
g(x) = - x + 1 est une solution particulière de (E).

~ ... Une solution affine 3° Déduire des deux questions précédentes la solution
générale de (E).
On considère l'équation différentielle
4° Déterminer la solution (,j) de (E) dont la courbe repré-
(E): y" - 2.y' +Y =x sentative passe par le point A de coordonnées (O. 2) et
où y désigne une fonction de la variable réelle x, défi- admet en ce point une tangente de coefficient directeur
nie et deux fois dérivable sur IR. - 2.
} O V~rifier
que la fonction numérique g définie par f la fonction définie sur [0, + oo[ par:
B. Soil
g(x) = x +2 est solution de l'équation (E) sur l'en- f(x) ~ - x + 1 + (x + 1) e-2<
semble IR des nombres réels. et soit ce la courbe représe ntative de f dans le repère
2' a) Résoudre l'équation différentielle (En) : (O;!.1) (unité graphique: 4 cm).
y" - 2y' + Y = O. JOa) Calculer la limite de J(x) quand x tend vers + 00.
b) Déduire des questions précédentes la forme géné- b) On pose g(x) ~ n,) - (- x + 1). Déterminer le
rale des solutions de l'équation (E). signe de g(x) et calculer la limite de g(x) quand x
3° La figure ci-dessous donne la courbe représenta- tend vers + 00.
tive <€ dans un repère orthonormal (0; i,J) de la fonc- Interpréter graphiquement les résultats obtenus.
lion J, solution de l'équatjon (E) définie sur IR par: 2' a) Montrer que J'(x) ~ - (2, + 1) e- 2x - 1 où f'
f(x) ~ x + 2 + (1 - 2-,) e'. désigne la fonction dérivée de f.
b) Vérifier que, pour tOut x de [0, + 00[, f' (x) < O.
)'
c) En déduire le sens de variation de f sur [0, + 00[.
3° Construire la droite ~ d'équation y = - x + 1 et la
courbe ce.
4° On se propose de calculer l'aire de la partie r:f du
plan délimitée par la courbe <e, la droite 9b et les droites
-4 1.5 x
d'équations x = 2 et x = a (a réel strictement supérieur
à 2).
a) Déterminer les nombres ~els c et d pour que la
fonction G définie sur [0, + ex [ par
G(x) ~ (ex + d) e- û
soit une primitive de g sur [0, + 00[.
b) En déduire l'aire en cm::! de la partie Y'.
Fig. 10 Cette aire a-t-elle une limite quand a tend vers + oo?

Chap. 4 : tquations différentielles 25 J


c) Déterminer la solution générale de (E).
~ "'** La courbe est donnée
2° Préciser, à l'aide des données initiales, les valeurs de
Us bills de J't!xucia sont:
f(l) et f'(1).
-la dérnminatioll de la jOf/clion J, définie sur " en-
semble IR des I/Ombres réels, dont la courbe repré- En déduire que, pour tout x appartenant à !R,
sen tatire r. dans 1111 repère orthogonal (0.- T,J J, est f(x) = - x 2 - 2, + 3 + .1. . 2 (,<-1,.
tracle SI/r [a figure (I/nifés graphiqtles.- 2 cm m abs- 2
cisse.- J cm en ordollflù), 3° Calculer l'aire, en cm 2, du domaine colorié sur la
figure et défini par - 2 ~ x ~ - 1 et 0 ~ y ~ f(x),
- fe calcul de l'aire de la partie du plan coloriée.
On donnera la valeur exacte de cette aire, pui s sa valeur
On considère les quatre points A(Q; 3), B (- 1; 4),
décimale arrondie au mrn 2 .
C (- 3; 0), D ( 1 ; 0,5) de la courbe r et la droite ~, tan-
gente à r au point D (qui passe par le point F(O; 3,5)). c;<. } ~~ QN... Dh
~ *** Vibrati~n
fl~.J.A ~
1l;n"'e'-"-"er.n",-;e:;;s;"';tposée su r le sol à l'aide d'une sus-
r
pen sion amortie COmme le montre le schéma.
B m

~
J
.,. x
-2 -1 -1

-5 Fig. 11

A. On cherche d'abord une fonction polynôme g, défi- Pour tout t de [0, + 00[, on désigne par x(t) la longueur
nie sur IR par g(x) = (/.X2 + bx + c, où a, b et c sont du ressort.
troi s nombres réels à déterminer, pour que la courbe On établit en mécanique que la fonction de la variable
représe ntative (jp de g passe par les points A, ~ et C. t définie sur [0, + 0::[ par t ~ x(t) est solution de
l'équation différentielle: x" + k.x' + 25x = 20 où k
1 a) Montrer que la condition «C appartient à la
Q
désigne une constante réelle positive qui dépend des
courbe <!P» conduit à l'équation: 90 - 3b + c = 0, caractéristiques de l'amortisseur.
b) En procédant de même pour A et B, déte,rminer
un système de troi s équations à troi s incon nues véri- A. Les questions 1° et ZO sont, dans une large mesure,
fié par (J, b et c. indépendantes.
c) Résoudre ce système et vérifier que, pour tout x 1° Résolution de l'éqllation différentielle
de R, g(x) = - x 2 - 2x + 3. (1) x" + kx' + 25x = 0
2° On désigne par g' la fonction dérivée de g, et par g" où. l 'jncOIlIIue x est une fonction de la mriable rüllt' t
sa fonction dérivée seconde, définit' et deux fois dérimble sur [0, +oo[ et k /lne
Vérifier que, pour tout x appartenant à IR, constante positi\'e.
g"(x) - 3g'(x) + 2g(x) = - 2x 2 + 2, + 10. a) Écrire l'équation caractéristique de l'équation ( 1).
b) Donner suivant les valeurs de k les différentes
B. On admet que J, représentée par r, est une solution formes des solutions.
de l'équation différentielle: c) Déterminer l'intervalle dans lequel il faut choi sir
le nombre k pour que l'équation (1) n'admette pas de
(E): y" - 3y' + 2y = - 2,2 + 2, + 10.
solutions fai sant intervenir des fonctions trigonomé-
dans laquelle)' est une fonction de la variable x, définie triques, donc que le système ne soit pas soumis à des
et deux foi s dérivable sur IR. oscillations.
1° a) Donner une solution particulière de (E), 2° Dans la sl/ite. 011 prend k = JO,
b) Résoudre l'équation différentielle (E' ): On note (2) J'équation difTérentielle:
y" - 3y' + 2)' = O. x"+ lU\"+ 25x= 20

252
-
où l' inconnue x est une fonction de la variable réelle t 1 0 a) Déterminer f(O).
définie et deux fois dérivable sur [0, + 0:;[. b ) Déterminer lim f(x) et lim f(x) .
.I:-t-"'" .l-t+ '"'
a) Résoudre l'équation différent ielle
c) On donne sur le dessin suivant les courbes repré-
(3) x" + IOx' + 25x ~ o. sentatives respectives «51' «62' <g 3 de trois fonct ions
b) Déterminer le nombre réel 111 tel que la fonction fI' h. f3 définies sur IR. On précise que <el admet
constante" définie sur [0, +oc[ par h(t) = fil soit l' axe des absc isses comme asymptote en - 00, que
solut ion de l'équation (2). (e:! admet l'axe des abscisses comme asymptote en
+ 00 et que ~3 admet la droite d'équation y = 1
c) Déduire de ce qui précède l'ensemble des solu~
comme asymptote en + 00.
tions de l'équation (2).
d) Déterminer la sol ution particu lière x de l'équa-
tion (2) qui vérifi e les conditions initiales x(O) = 0,4
et x'(O) ~ O.

B. Soit x la fonction définie su r [0, + oo[ par:


X(I) ~ (- 21 - 0,4)e- 5' + 0,8
et ~ sa courbe représentative dans le plan muni du
Fig. 12 Fig. 13 Fig. 14
repère orthonorma l (0 ;l',J), unité graphique: JO cm.
On admet que f est l'une des trois fonc rions fI' h
} O a) Déterminer lim x(l). En déduire l'ex istence
1 -t +<e ou h . Laquelle de ces trois fonc tions est la fonction
f? Justifi er votre choix.
d'une asymptote ~ dont on donnera une équation.
r Déterminer par le calcul l'abscisse du point où la
b) En admettant que la fonction x que l'on étudie
cou rbe ~ admet une tangente parallèle à l'axe des abs-
soit soluti on du problème mécanique décrit au début
cisses.
de cet exercice, donner une interprétation du résultat
obtenu au B.l ° a). 30 a) Démontrer que le développement limité à l'ordre
2 de la fonction f au voisinage de 0 est:
20 a) Déterminer la dérivée x' de x.
f(x) = 2x - 4..-2 + x' E(x)
b) Établir le tableau de variation de x. avec lim E(x) = O.
,~ 0
30 a) Déterminer la tangente Tf1 la courbe CC au point
d'abscisse O. b) En déduire une équati on de la tangente T à la
cOllrbe «5 au point d'abscisse 0, et la position relati ve
b) Compléter, après l'avoi r reproduit le tableau de
valeurs suivant dans lequel on fera fi gurer éve.ntuel-
ce
de et Tau voisinage de ce point.
lement des valeurs décimales approchées à 10- 2 près.
0
4 a) Démontrer, à l'aide d'une intégration par parties,

':/1 0 0.
25
0,5
0,75 que la valeur exacte de l'intégra le 1 = J: f(x) dx est
l 1 1 1 1
1~ -2e-' + l.
2 2
c) Construire ~, Tet <go b) Déterminer l'aire en cm 2 , à 10- 3 près par défaut,
de la partie du plan limitée par la courbe <g , l'axe des
abs(.·isses et les droites d' équations x = 0 et x = 2.
B. Soit (El) J'équation différentielle:
Les exercices 88 à 90 ne concernent que le groupe-
ment B 4y" + 5)" + Y = 0,
où y désigne une fonction de la variable réelle x, défi-
nie el deux fois dérivable sur IR, y' et y" les fonctions
~ ... L'équation différentielle est à la (in, avec
dérivée première et dérivée seconde de y.
un développement limité et une intégration
par parties 10 Résoudre l'équation différentielle (El).

Les dt'w: parties A et B SOIlI indépendantes. 20 Montrer que la fonction f définie sur IR par:
f(x) = 2xe - 21
A. Soit f la fonction définie sur IR par:
est une soluti on particulière de l'équation différentielle
f(x) ~ 2\,,- '".
On désigne par «; la courbe représentative de f dans le
(E,): 4.\''' + 5.\" + )' ~ 2e - 2< (7x - Il).
plan muni du repère orthonormal (0; r.J), unité gra- 3 0 Déduire du } O et du r l'ensemble des solutions de
phique 1 cm. l'équation différentielle (E:z).

Chap. 4 : Équations différentielles 253


L •

~ ~ ••.. Av~ un développement limité et deux ~ ••• On utilise l'équation différentielle pour
integratIOns pdf parties. déterminer une primitive
A.Risolll/iOfi d'Ilne lqllarioll diffùmtielle
ùs partits A, B, C J~u\'ellf 2tre traitüs de façol/ j,ulé-
On considère l'équation différentielle (E): JHndantt.
y" + 3)" + 2y = t e- t Le plan est muni d'un repère orthonormal (0; 1,/)
où )' est une fonction de la variable réelle, deux fois (unité graphique 2 cm).
dérivable sur IR.
} O Résoudre l'équation différentielle <Eo): A. Risolutiorl d'une équation différtntielle
On considère l'éq uation différentielle (E) ;
y" + 3.\" + 2)' = O.
2° Déterminer les nombres réels a et b pour que la y" + 4y' + 4y = 0
fonction g définie sur IR par g(t) = (ar 2 + bt)e- I soit où y désigne une fonction de la variable réelle x définie
solution de l'équation (E). el deux fois dérivable sur IR, y' la dérivée de y et y" la
3° Déterminer la solution générale de l'équation (E). dérivée seconde de y.
4° Déterminer la solution 1 de (E) qui vérifie 1(0) = ]0 Résoudre l'équation différentielle (E).
et 1'(0) = - 2. r Trouver la solution f de (E) dont la courbe représen-
tative <c passe par le point A de coordonnées (0, 1) et
B. Calcul intégral admet en ce point une tangente parallèle à la droite
Soit la fonction f définie sur IR par: d'équation)' = - x.
f(t) = (~" -, + 1)e-" B. Étudt d 'lillt jonctio"
La courbe représentative C(: de f dans un repère oflho- SOÎt la fonction f définie sur IR par
gonal est jointe ci-après. f(x) = (x + 1) e-2..I' et <€ sa courbe représentalive dans
1° Déterminer le développement limité d'ordre 2 de f le repère (0; J,j).
au voisinage de O. En déduire une équation de la tan- 1° Déterminer:
gente cr à ~ au point d'abscisse 0 et la position de cr a) lim f(x);
par rapport à ~ au voisinage de ce point. X~- ....
b) lim f(x). Interpréter graphiquement le résultat.
2° Soit À un réel strictement positif et s1.(À) "aire de la .t~+ ....
partie du plan limitée par la courbe ~. l'axe des abs- 2° a) Montrer que pour tout x de IR,
cisses, et les deux droites d'équations t = 0 etl = À. l' (x) = (-2x - l)e- 2<.
a) Calculer al(À). (On pourra utili ser deux intégra- b) En déduire le sens de variation de f.
tions par parties success ives). 3° a) Montrer que le développement limilé à J'ordre 3
b) Déterminer la limite de s1.(À) lorsque À tend de f au voisinage de 0 est
vers + 00. f(x)= 1- x + :3? Xl + Xl E(x),
= O.

[fI
18 avec lim E(x)

tJ
x~o
16 b) Déduire du a) une équation de la tangente 6. à la
courbe'€ au point d 'abscisse 0 et la posilion relative
t4
t de'€ et 6. au voisinage de ce point

~
12 4° T~ac.er la droite 6. et la courbe C(J" dans le repère
(0; i ,j).

ri
~

8
] C. Calcul d'wlt! il11lgrale
Soit 1 = f~ f(x)d,.
6

+ -+-t 1° a) En utilisant le fail que f est solution de (E), e"pri-


mer f(x) en fonction de l' (x) et f"(x).
b) En déduire une primitive de f.
2° Calculer 1 et en donner une interprétation graphique
-t,5 -1 -0.5 0 0,5
1,5 2: 2,5 3 (on donnera une valeur exacte puis une valeur appro-
Fig. 15 chée de 1 arrondie à 10 - 2).

254
Exemples de problèmes issus des autres disciplines B. On considère la fonction numérique f de la variable
réelle r définie sur [0, 1T] par f(l) = e-' cos 41.
[.!!] ••• Flambement d'une poutre La courbe représentative r de f est donnée sur la figure
ci-après.
On se propose d'étudier la déformation élastique par
flambement d'une poutre arquée. On soumet cette y
poutre à une force longitudinale d'intensité F. On
montre que la déformation élastique d qu'elle subit
alors est la solution particulière nulle pour x = 0 et
pour x = l, de l'équation différentielle
(E) y" + w 2y = - w 2 sin (1U)
dans laquelle y désigne une fonction numérique définie -0.1 1,5 3 x
sur l'intervalle [0, 1], admettant des dérivées première
et seconde sur cet intervalle et west un nombre réel de Fig. 16
l'intervalle ]0, 1T[ dépendant de F.
On appelle «St et <€2 les courbes représentatives des
r a) Donner la solution générale de l'équation sans fonctions fI et h définies sur [0,11'] par:
second membre:
JI(I) =- e-' et !,(f) = e- '.
(En) y" + w'y = O.
1° a) Démontrer que pour tout réel t de [0, 11'] on a:
b) Déterminer le réel k tel que la fonction qui?t x fait
correspondre ksin('lTx) soit solution de l'équation - e- I ~ f(t) ~ e-'
(E). b) En déduire les positions relatives de r, '€I et 'e 2.
c) En déduire la solution gtnérale de l'équation (E). 2° a) Calculer les abscisus des points A et B communs
2° Exprimer la déformation élastique d en fonction de àret'€l·
w et dex. b) Calculer les abscisses des points C, D et E com-
muns à r et <c 2 .
3° Montrer que la déformation élastique d est maxi-
3° Calculer le coefficient directeur de la tangente à r en
male pour x = ~.
son point d'abscisse 0 ainsi que celu i de la tangente à
Exprimer ce maximum en fonction de w. <e 2 en son point d'abscisse O. Que peut-on en conclure?
Interpréter physiquement la situation lorsque w prend 4° a) Étudier sur [0, 11'] les variations des fonctions fI
des valeurs proches de 11'. et f 2 .
b) Après avoir reproduit la figure
- placer les points A, 8, C, D, E ainsi que la tangente
à r en son point d'abscisse O.
- tracer ensuite les courbes <€ J et <g2'
~ ••• Suspension de voiture
A. La suspension d'une voiture est schémalisée par un
ressort vertical de force de rappel k = 1,36 X JO" Nm- 1. ~ ••• Un système de sécurité
La masse m de la voiture est de 800 kg. Principe du fonctionnement d'un s)'stèm~ de slcuritt
On démontre en mécanique que l'équation du mouve- (\'oir schémas ci-dessous),'
ment vertical de cette voiture est de la forme:

.v"+!y'+
m 1m y =0
où y désigne l'amplitude de l'oscillation en fonction du
temps t, b étant une constante qui peut être choisie
égale à 1 600.
1° Résoudre cette équation différentielle.
2° Déterminer la solution particulière telle qu'à l'ins-
tant t = 0 les conditions suivantes soient vérifiées:
1 y(O) =1
\ y'(O) = - 1.
Fig. 17

Chap. 4 : Équations différentielles 255


Une tige horizontale (1) de longueur L est so lidari~e En déduire la forme générale des solutions de (E)
perpendiculairement à un arbre (2) d'une machine tour~ puis la solut ion particulière vérifi ant les conditions
nant à une vi tesse angulaire constante 0>. Un ressort (5) initiales données.
de constante de raideur k est fixé par l'une de ses ext ré- c) La position du point P est donnée par:
mités à J'arbre et par l'autre à un solide (3) de masse M.
qui peut couli sser sans frottement sur la tige. Si le x(r) =- 0,0125 cos (48/) + 0,0845.
solide arrive en butée, il actionne un capteur (4) qui Le point P atteint-i l la butée?
déclenche l'arrêt de la machine (voir la figure 17).
LL bllt d~ l'~xuCÎa ~st de dberminu I~ moul'entent du
ZO On considère maintenant que w = 110,5 rd . S- l.

point P (l'Qir laf/gllre 18). a) En adoptant la même démarche qu'à la ques-


tion 1°, montrer que la forme générale des solutions
de l'éq uation (E) est:
CI e97 .51 + C2e - 97,~1 - 0,02048
L
.x( 1) puis déterminer la solution particulière x vérifiant
les conditions initiales données.
b) Calculer x(O,OI) et x(0,02). Int erpréter le résulta ..
p A 3° On considère enfin que w = 52 rd . ç 1.
o a) Déterminer la soluti on particulière de l'équation
différentielle (E) vérifiant les conditions initiales
MasseM / / données.
Butée
Fig. 18 b) À quel instanlle point P atte int~il la butée?

T)
où OA = Li -
Pour cela, on munit la droite (OA) d'un repère (0;
~
(unité le mètre). ~ ••• Circuit RLe
L'unité de temps étant la seconde, la position du point
P à l'instant t est alors repérée par son abscisse x(t) Soit un circuit électrique comportant en série une
dans le repère précédent et l'on a, à tout instant 1: bobine de résistance chim ique R, d'inductance propre
L et un condensateur de capac ité C. Soit E la force é l ec~
(1 ) Lo '" x(r) '" Let
rromotrice de la source.
(2) x"(r) + (~ - w') x(I) = ~ Lo On appelle:
q la fonction, qui à tout instant I(t ~ 0). fait corres-

qui s'écrit: x" + (o\~ - 0>2) x = A~ Lo· pondre la charge q(t) du condensateur.
i la fonction qui, à tout instant 1ft ~ 0), fait corres-
Les cOnlraintes techniques fixent pour tout le pro~
pondre l'intensit6 i(/) du courant dans le circuit.
blème: On démontre que q est une solution particulière de
M = 0,0625 kg. k = 169 N· rn - l, l'équation différentielle:

Lo = 0,072 m, L = 0, 12 m.
Lv" . +~
• + R\"' C •\" =E
et que i est la fonction dérivée de q.
D'autre part, pour simplifier J'étude, les conditions ini~
tiales sont fixées il / = 0: x(O) = Lo et x'(O) = O. } O Montrer que, en prenant:
L = 0,05 henry, R = 20 ohms,
Question prilimillllire:
C = 100· 10- 6 farad et E = 100 volts
Vérifier que l'équation différentielle (2) s'écrit: on obt ient l'équation suivante:
(E): x" + (2704 - w') x = 194,688.
( 1): y" + 400)" + 200 oooy = 2000
} O On considère dans cette question que: dans laquelle y est une fonction de 1 (t ~ 0).
l.
w=20rd·s- r a) Déterminer la solution générale de l'équation
a) Résoudre sur IR l'équation différentielle: sans second membre:

x" + (2704 - w') x = O. )''' + 400y' + 200 oooy = O.

b) Déterminer une fonction constante so lution de b) Déterminer une solution particulière de l'équa~
(E). lion (1) qui soit une fonction constante.

256
c) En déduire la solution générale de l'équation 0), B. D~c"arge d'un condensateur doriS lUle bobine
3° Sachant que, ft l'instant t = 0, on a: Dan s le circuit c i-après, la capacité du condensateur est
C = 10 - 4 F, l'inductance de la bobine est L = 0,5 H et
'1(1) = ° et i ( l ) = 0, la résistance est R = 100 n.
déterminer les fonction s q e l i ,
4° Déterminer la limite de i(t) el cell e de q(t) lorsque t • "

C: ,J
tend vers l' infini.

~ • .." Décharge d'un condensateur, équation


différentielles du premier et du second ordre

L'uI! des objectif'i de cet exucice est la comparaison


des \'llrimions, en jonc/iOfI du temps, de la tension aux Dans ces conditions, o n mo ntre en sc iences physiques
bo rnes d'ul! condensateur (prlalablemellt chargé à que la ten sion u aux bornes du condensateur pendan t la
l'aide d'un génirateur), lorsqui! celui-ci se décharge, décharge vérifie la relation :
d'abord da ns 1111 résistor, puis dans /Ill e bobine. LC d::! u + RC du + u = 0,
us parties A et B pt!U\'ellt, dalls wle Ir~s large mesure, dt ::! dt
être mlÏties de manÎtrl! indl pt!lId(lIIl1!. ce qui revient à dire que Il est une fon ctio n du temps t
A. Décharge d'wi condensateur dans llll résisto r (exprimé en seco ndes), définie et deux fois dérivable
Dans le circuit c i-après, la capac ité du condensateur est s ur [0, + ':'O r solution de l'équation différenti ell e (2) :
C = 10- 4 F, la ré sistance est R = 100 n. u" + 2oo u' + 20 OOOu = O.
1° a) Ré soudre sur lO, + 00 ( l' équatio n d ifféren -
• " tielle (2) .
,.---i..-> -----11 f-I-----,
b) En déduire, en utilisant les conditions ini tiales:
c u(O) = 50 et li' (0) = -5 000, que la tensio n aux
bornes du condensateur est défini e sur lO, + 00 ( par
/t(t ) = 50 e - 1OO,cos 1001.
R
2° Soit g la fonction définie sur [0, + 00 par r
On montre en sciences physiques que la tension LI au x g(t) = 50 e- 1OO , cos 100/.
bornes du condensateur pendam la décharge vérifie la
On appelle <Cg sa représentation g raphique dans le
relatio n: Il + Re ~;' = 0, ce qui revient ft dire que Il est repère précédent.
une fon ctio n du te mps , (exprimé en secondes), définie a) Montrer que, pour tout t positif ou nul , on
et dérivable sur [0, + !XI [. solutio n de l' équation diffé- a: - fU ) '" g(l ) '" f(l) où f est la fonction définie
rentie ll e ( 1): u' + 100ft = O. au A. r.
En déduire : lim g(l).
l-t+-
10 a) Réso udre sur [ 0, +oo f l'équation différen- b) Sur le graphi que tracer sa ns expli ca tion, après
tielle ( 1). r avoir reproduit, la courbe représen tati ve <fI, - f de la
b) En déduire, en utilisant la conditio n initiale fon ction - f.
u(o) = 50, que la tension aux bornes du condensa- c) Sans tracer '€g dédu ire de ces inégalités la posi-
teur est définie sur [ D, +ool par u(t) = 50 e- 1oo ,.
tion relati ve de <€8 par rappor t ft '€ f et <fi, _f'
2° So it f la fonction défini e sur [0, + 00 r par
3° a) Calculer g' (t) où 8 ' est la fonct ion dérivée de g.
f(t) = 50 e- IOO ,.
b) On admet que, sur l'intervalle lO, 0,04 l, le signe
Le graphique, donne la représentati on graphique '(Jf de de g' (1) est donné par le tableau ci-dessous, où ' 0 est
la fon ction f dans le plan rapporté à un repère o rtho- la solution de l'équation sin( 100' + ~) = 0 sur cet
gonal. intervalle.
a) Déterminer hm f(r) à partir de l'express ion de Déterminer la valeur exacte du nombre to'
f(I). H+-

h) Calculer l' ( t ) où f' est la fonction déri vée de f. '0


En déduire le tableau de variati on de f.
c) Véri fi er qu'au bout de 0,05 seconde, la tension est 8'\1) o +
devenue inféri eure à 1 % de sa va le ur initi ale,

Ch.p. 4 : Équations différentielles 257


4° a) Vérifier que ce, et <eg ont la même tangente Ti.lu jours) est caractéri sé par un nombre réel s de l'inter-
poilu A d'abscisse O. valle [O. ~[. On suppose que s est une fonctio n du
h) Donner le développement limité d'ordre 3, au
temps t, deux fois dérivable sur l'intervalle [0, + 00[.
voisinage de 0, de e-A" cos.\".
Elle vérifie l'équation différentielle sui va nte sur
c) En déduire le développement limité d'ordre 3 de
[0,+ 00[:
g au voisinage de O.
(E) k dt ds
d) Étudier, grâce ~ ce développement limité, la pos i- (2 - s)(2 - 3s)'
tion de '6 g par rapport ~ cr au voisin age du point A. et la condition initiale: s(O) = 0, (k est un réel stricte-
En déduire les posi tio ns relatives de 'C" ~g et Tau ment positif).
voisinage du poin t A.
A. 1° Soit g la fonction numérique définie sur [0, ~[
5° Tracer cr et C€8" sur le graphiq ue ci-après, pour t élé-
par:
ment de l' inter vall e 1.0 ; 0,04]. On pourra admettre :
g(s) = 1 .
to = 0,0236. (2 - s)(2 - 3s)

a) Calcu ler les réels A et B tels que. pour tout s dans


50 [O,~ [ onait:
40 J +- 3 g(s) = 2~
- s
+ --B
2 3 .
s
30 b) Donner toutes les primitives de la fonction g sur

20 l'intervall e [0, ~[.


10
r Résoudre l' équat ion différentielle (E) en exprimant t
en fonction de s et en tenant compte de la c..."Ondition ini-
O~----~~~==~ tiale.
-10 + 3° Sachant que pour t = 190 le nombre s de moles est

i
égal à 0,5 , calculer le nombre rée l k.
-20 +
-30 B. On suppose que Je temps (1 > 0), exprimé en jours,
et le nombre s de moles à l' in stant t sont liés par la rela-
-40
tion:
-50 at = ln ( 2 - ,\' ).
00.1 00,2 00,3 00.4 2 - 3..
Fig. 19 dans laquelle li = 5,78· 10- 3 (ln désigne le logarithme
népérien).
Réso lution d'équations différentielles non
linéaires du premier ordre, à variables séparables 1° Démontrer que l'on a pour tout t de [0, + oc[:
2(1 - em)
Aucune connaissa nce n'est exigible sur ce thème en s= .
1 - 3eol
mathématiques
2° On se propose de représenter graphiquement la fonc-
~ ..... Pour le BTS Chimiste tio n s dan s un repère orthogonal avec les unités
Réaction d'estérification graphiques suivantes:
5 cm pour cent jours sur l'axe des abscisses,
Étude nUllhimariqlle de la c:i"itiqll~ chimique d'Ilne
rlqctio" d'estlrijicatioll. 15 cm pour une mole sur J'axe des ordonnées.
On considère la réaction: a) Établir le tableau de variation de la fonction s sur
acide + alcool H ester + eau, [0, + "'[.
dans laquelle on mélange initialement une mole d'acide b) Démontrer que la courbe représentative r de la
et une mole d'alcool. On admet qu'à l'équilibre, on fonction s admet une asymptote que l'on précisera.
obt ient: c) Représe nter graphiquement la cou rbe r.
~ de mole d'acide et ~ de mole d'alcool
3° Déterminer graphi quement le temps de demi-
~ de mole d 'ester et ~ de mole d'eau. réaction, c'est-à-dire le temps au bout duquel

Le nombre de moles d'ester ft l'instan t t (exprimé en


s=1.3'

258
Chapitre

Suites numériques

Ce chapitre couvre les modules Suites arithmétiques, suites géométriques et Suites numé·
riques 1 de certains BTS des groupements B, C, D '.
Nous avons observé en Première quïl est possible de décrire t.:ertaines situations (prêts. évolution
de prix ou de populations ... ) à l'aide d'une suite.
Les suites sont un outil indispensable pour l'étude des phénomènes discrets, et c'est à ce titre
qu'elles font l'objet d'une initiation.
Aucune difficulté théorique ne doit être soulevée ~l leur propos.
Le programme se p)3ce dans le cadre des suites définies pour tout entier naturel ou pour tout entier
naturel non nul.

• Agencement, Analyses biologiques. Assistance techn ique d ' ingénie ur, Biochimi ste, Biotechnologie, Chimi ste, EEC, Géolog ie
appliquée, Géomètre topographe. Indus tries papetières, MAVA , Productique te;ttile.

A. COMPORTEMENT GLOBAL
1. RAPPElS
Ces nOiions ont é t~ abordées en
Première.
a. Suite numérique
Sauf me ntio n contra ire, o n ne Une suite numérique a.;;socie à tout nombre entier naturel , un nombre
considhe que des suites définies réel.
~ur N.
Exemples
• La suite. notée u ou (LI,,). définie sur N par son terme général
lt,,= 3n;
On peUl calculer directe ment 11 100, "0 = O. LI) = 3. H2 = 6. li 3 = 9. .... u1 00 = 300.

Les de ux suites (v n) et (wlI ) ne sont • Les suites. définies sur N*. de terme général v" = ~ et U/" = ln Tl:
pas défin ies pour" = O.
VI = 1. \'2 = ~. "3 = l' ... , Ut ) = ln 1 = 0, w 2 == ln 2. . ..
• La suite (tn) définie par son premier terme la =::: 1 et la relaliol! de
récurrelice :
Pour tout 11 de N, 1" + l = 3'n'
Pour calculer '100' on doit calcule r En particulier,
'l ' ' ;2"3' 00. '99 et ' 100=319')0
pour" = 0, 10 + 1 = 310 , donc Il = 3 ;
pour Il = l,II + 1 = 3/ 1, donc 12 = 9 ; 13 = 312 = 27 ; ...

Chap. 5 : Suites numériques 259


-
b. Suite arithmétique
Défini/ion
Une suite arithm~tique (",,) est une suite pour laquelle il existe un
nombre réel a tel que:
pour tout 11 de N, un + 1 = LIli + Q.
a ne dépend pas de n. a est la raison de la suite arithmétique (u,,).

Exemples
• Soit (un) telle que Uo = 0 et, pour tout Il de N, ull + 1 = un + 1.
Ses premiers termes sont ua = 0 , " 1 = Uo + 1 = l , u2 = lt l + 1,
(/2 = 1 + 1 = 2, (/3 = (/2 + 1 = 2 + 1 = 3, ... Il semble que, pour tout
Ce r6:ultal peUl se démo n l~ r à Il de N, u" = Il.
l' aide du Ihéorème ci-dessous: ( 11,1)
est la sui te des nom bres entiers • Soit (v,, ) telle que Vo = 1 et, pour tout Il de N, "n + 1 = \'" + 2.
naturels el (VII) celle des nombres
entiers naturels impairs. Théorème
Soit (HII ) une suite arithmétique de raison a.
Ce théorème a été démomrt en Pour tout Il de N, un = Uo + IIll.
Première.

Conséquences
• Une suite arithmétique est défi nie par son premier terme LlO et sa rai-
son a.
y
• Représentation graphique
Dans un repè re (0 ;i,J), soit Mn le
point d'abscisse Il et d'ordonnée
: :: I~:::::::::~:
112 - I~-- ---;d M2
un = Uo + lia. 111 - -- 1
Les points Mo, MI ' ... , Mn' ... so nt a
110 MO
alignés sur la droite d 'équatio n
y = ax + uo. o 234 x
Fig. 1
• Trois nombres réels a, b, c sont, dans cet ordre, des termes conséc u-
Le deuxième est la moye""e arith- tifs d' une suite arithmétique si et seulement si b = a ~ c,
mbiqlle des deux autres.

Calcul de la somme des Il + 1 premiers termes d ' une suite arith-


métique
Nous di sposons d' un résultat dans un cas par ti culi er.

Pour retrouver cette for mule. écrire Pour toul enlier naturel non nul Il ,
5 dans les .deux sens_ el ajouler: 11( 11 + 1)
5 = 1 + 2 + .. + (11 ~ 1) + 11 1 + 2 + ·· ·+ ,, =.:.:è::""'2~~
5 = " + (11 - 1) + ... + 2 + 1
25 (11+ I)+(n+ 1)
+ ... + (n + 1) + (11 + 1) On en déduit : 1 + 2 + 3 + ... + 10 = 10 ~ 11 = 55,
1
5 ="2/(" + 1).

1 + 2 + ... + 100 = 100 ~ 101 = 5050.

260
,-

Ce premier résultat permet de démontrer un théorème plus général.

Ce lhéo~me a élé démontre en


Théorème
Première.
Soit (Un) une ~uite arithmétique de r.1ison il; pour tQutll de N:
.ç.., "" = (Il + I)~ =
JIu + un
(Il + I)uo +
n(1l +
:2
1)
li.
t. = () -

Remarque

On peut retenir:
Somme (nombre X (premier termr.: + dernier terme).
des termes de termes) 2
1

c. Suite géométrique
Définition
Une suite géométrique (un) est une suite pour laquelle il existe un
nombre réel b tel que:
pour toui " de N, lin + 1= hu".
b ne dépend pas de n. h cM la raison de la suite géométrique (un)'

Exemple
Soit (li fi) telle que LlO = 1 et, pour tout 11 de N , Li" + 1 = 2u n'
Les premiers termes sont "0 = l , li l = 2uO = 2, 112 2ul'
"2 =2 X 2 = 2 2,1/3 = 2112 = 2 X 22 = 2 3, ...
Ce résullal peUl se Mmontrer à Il semble que, pour tout /1 de N, lin = 2 n .
l'aide du théortme ci-dessous.

-
Ce théortme a été Mmontré en Théorème
première. Si b = O. remplacer N Soit {lin> une suite géométrique de raison h non nulle. Pour tout n de N,
par N·,

y
un = ut,h"·
8

Conséquences
6
• Une suite géométrique est définie par son premier terme LlO et sa rai-
son b.
4

• Représentation graphique
Dans un repère (0 ;i,}), soit Mn le point d'abscisse Il et d'ordonnée
LI /1 = lI UV
·· ],n .

a 71 2 3 4 x Dans le cas où b > 0, on a: un = llOe n ln b; les points M" sont situés sur
Fig. 2 une courbe exponentielle (sur une droite s i LlO = 0).

Chap. 5 : Suites numériques 261


Calcul de la somme des n + 1 premiers termes d'une suite géomé-
trique

Théorème
Ce théorème a été démontré en Soit (/ln) une suite géométrique de raison b. Pour tout 11 de N :
Première. n _ l -If'+I ..
Si b = l , aJors u" = Uo pour tout n. ~ uJ.; - "0 1 h SI b =F J,
,~ 0
Sib,* l, écrireSetbS;dansS-bS,
n
pœsque tous les termes .. s'é limi ~ ~ u, = (Il + 1) u() si b = J.
nent _ deux: à deux: k~O
S = Uo +"ob + ... + jj"p" - I
uob"· +
bS = uob + uoh + ... + /leP"
2
Remarque
+ uob"+ 1

S bS "0 uoh"+ 1
1 - b" + 1 On peut retenir:
Donc S = "0 '---I:-'-'--;-b- Somme . _ (r::tison) nombre de terme:.
= (prenller terme) X
d es termes 1 raison

2. SUITES MONOTONES
a. Définitions
Exemple
Soit (un) la suite définie sur N par un = n2
Pour tout n de N, un + 1 = (n + 1)2,
donc un + 1 = n2
+ 211 + 1.
Or, pour tout n de N, n 2 + 2n + 1 > n 2 car 2n + 1 > O.
Donc, pour tout 11 de N, un + 1 > Un·
Chaque terme de la suite (un) est strictement supérieur au précédent;
on dit que la suite ( /l n) est stri cte me nt croissante.

Définition
Comme pour les fonctions. on défi~ • Si pour tout n de N, /ln + 1 ~ /ln' alors la suite (lin) est croissante sur N.
nit une suite strictement croissante
(respecti\'ement strictement décroi s~ • Si pour tout Il de N, lin + 1 :!6; un' alors la suite (un) est décroissante
sante) sur '" en remplaçant ~ par > sur N.
(œspectivemenl ~ par <).
Remplacez '" par "'. pour une • Si pour tout Il de N, /ln + 1 = Un ' alors la suite (un) est constante sur N.
su ite définie à partir de n = 1.
·Une suite monotone est une sui te croissante sur N ou décroissante
sur N.

Exemples
Méthode: on étudie le signe de la • Soit (un) un e suite arithmétique de raison Q.
différence Il" + 1 - url de deux
termes consécutifs quelconques de
POUI tout n de N, un + 1 - un = a.
la suite.

262
On en déduit que le sens de vanation de (u") dépend du signe a:
si a > 0, (un) est strictement croissante sur N ;
si a < 0, (u,,) est strictement décroissante sur N ;
si Cl = 0, (un) est constante sur N.

• Soit (v") la suite définie sur N par v" =- i" .


(v") est la suite géométrique de premier terme 1'0 = - 3 et de raison 1
car, pour tout 11 de N, vn = - 3 X (4)".
Pour tout Il de N,

v" + 1 - v" = - 3(1)" + 1 - (- 3)(1)"


= 3W" ( -! + 1) > o.
Donc (vn) est une suite croissante sur N.

• Soit (w n ) la suite géométrique de premier terme 1 et de raison - 1.


1 si n est pair,
Pour tout Il de N, IV" = (- 1)" = { . . .
- 1 SI Il est Impau.
La suite (wn ) n'est ni croissante ni décroissante sur N.

b. Suites géométriques (qn), q> 0


Soit q un nombre réel strictement positif.
Méthode: comme les termes de la La suite (q") est la suite géométrique de premier terme 1 et de raison q
sui te (tf) sont stri ctement positif)" car qO = 1 et,
on compare à 1 le quotient de deul( "+1
termes const:cUljfs de la suite. pour tout Il de N, 'L.,
q
= q.

Nous en dédui sons suivant les valeurs de q le sens de variation de cette


suite:
Théorème
• Si q > l, alors la suite (qn) est strictement croissante.
• Si q = l, alors la suite (q") est constante (ou stationnaire).
• Si 0 < q < l, alors la suite (qn) est strictement décroissante.

Exemple
La suite (un) définie pour tout n de N par un = 2" est strictement crois-
sante.
La suite (v n) définie tout n de N par v n = (~)" est strictement décrois-
sante.

c. Suites un = f(n)
Exemple
• Soit (t,,) la suite définie sur N* par ln = ln 11.
La fonction ln étant strictement croissante sur ]0, + 00[, pour tout Il de
N*, ln(1I + 1) > ln Il, donc 1" + 1 > 1".

Chap. 5 : Suites numériques 263


La suite (tn) est strictement croissante sur N* .
Dans cet exemple, nous avons utilisé le sens de variation de la fonctj on
f pour étudier le sens de variation de la suite définie par "n = f(II).
Nous admetton s le théorème suivant qui lie le sens de variation d'une
fonction f sur [a, + oo[ et celui de la suite de terme général f(Il).

Théorème
On dispose d'énoncés analogues Si f est une fonction croi ......te sur [a, + 00[, alors la suite de terme
avec décroissante, stric tement général f(n) est croissante.
croissante, strictement décrois:.ante.

Exemple
La fonction f: x ..... } est strictement décroissante sur ]0, + 00[.
Donc la suite de terme général k. définie sur N*. est strictement
décroissante.

Remarque
• La réciproque de ce théorème est fau sse: en effet la suite de terme
Vérifiez-le. générale 211 2 - fI est croissante mais la fonction x ~ 2x 2 - x n' est pas
croissante sur [a, + 00[ .
• Ce théorème ne s'applique pas aux suites (lin) définies par LlO et une
relation u" + 1 = f(u n)·

Par exemp le la fonction f: x!o---+ 1est croissante sur R,


mais pour "0 = 4 et lin + ] = f(",,) pour tout Il de N, on a LI] = f(lIo),
donc LI] = 2.

Ainsi Ut < uo: la suite (u II) n'est pas croissante.

264
B. ÉTUDE D'UNE SUITE POUR LES GRANDES
VALEURS DE n, LANGAGE DES LIMITES
Ce paragraphe ne concerne pas les BTS Agencement, EEC, Industries papetières et Productique textile.

Nous allons étudier le comportement du terme général un d' une suite


pour les grandes valeurs de Il.

1. LIMITE D'UNE SUITE EN + 00

a. limite des suites de terme général


n, n'l, n3, .[ïi
Nous avons observé graphiquement et numériquement le comporte-
ment de chacune des fonctions x ~ x. x ~ il. x ~ x3. X t-+ ,Ix.
p est un nombre enlier naturel. Nous savons que! désignant l'une quelconque de ces fonctions et lOP
)' étant choisi aussi grand que l'on veut, tex) est supérieur à lOP dès que
x est assez grand.
(ni Cette propriété est encore vraie si nous remplaçons le nombre réel x par
8 un nombre entier naturel Il et tex) par !(II) = un'
Nous admettons que:
6
Les suites de terme g~néral n, n 2• n3• et \;; tendent vers + 00 lorsque n
4
({ni tend vers + CG.
2
Les notations sont les mêmes que pour les limites de fonctions:
o t 2345678 x
lim n = + 00, lim 112 = + 00 .•.
11-7+ 00 Il , + 0 0
Fig. 4
Remarque:
,~ :!l;; n :s; ,,2 :!lO nJ , b. Limite des suites de terme général
1 1 1
n' n2' yn
l-
)' On observe avec une calculatrice que chacune des suites de terme
général f, ,~, ,!.. prend pour /1 = 100, /1 = 1 000, Il = 106, ... des
n \ 11
valeurs proches de O.
De façon plus précise, soit 10- P un nombre choisi aussi proche de 0
que l'on veut, où P est un nombre entier naturel. On démontre que, pour
chac un e de ces suites (un)' on a 0 < UII < 10- P dès que Il est assez
0.5 grand.
Nous admettons que:

Les suites de terme général ~, ~. et ~ lendent vers 0 lorsque n tend


vers + cc. n- \n

o 12345678 x
Nous notons de même:
Fig. 4
hm n 1 -
- 0 t l'lm - 1 = 0
Remarque: pour toui nombre '1 -++ 00 n -7 + 00 11 2 .
entier non nul,
t 1
--::; ~ - ~-;=.
1 On dit que chacune des suites de terme général f,,~, et !:-
converge
n- n \'n vers O. n 'I n

Chap. 5 : Suites numériques 265


c. Suite de limite 1
1est un nombre ~el fixf:. ne dépen~
n~+1X
lim "" = 1 signifie lim
I!~+OO
(u" -1) = O.
dam pas de Il.

On dit alors que la suite est convergente ou que la suite converge


vers 1.
Une suite non convergente est dite divergente.

Exemple
Il
If
-2=1.n lim ",, 1.=0.
ct ,.-++ 11
Pour u" = A+ 2, ,,~+cc
lim Il = 2.
"

Remarque
La suite de terme général ul! = (- 1)" n'a pas de limite en + 00 car un
prend altern ativement la valeur 1 (pour Il pair) et la valeur - 1 (pour /1
impair).

2. ÉNONCÉS USUELS SUR LES LIMITES


Toutes les propriétés de ce paragraphe sont admises. Elles ressemblent
à des propriétés analogues rencontrées pour les fonctions au chapitre 1.

a. Opérations
Les énoncés concernant les opérations algébriques sur les suites sont
entièrement analogues à ceux relatifs aux fonctions.

Exemples
• lim 112 = + 00, donc lim (- 4112) = - 00 car - 4 < O.
n--++ CC n-++ CC

• Soit" = 3/1 - 1 défini sur N.


n 2/1 + 1
lim
n--++CC
3/1 - 1 = + 00 et lim
,,~+CC
2/1 + 1 = + 00; le théorème sur la
limite d'un quotient ne permet pas d'obtenir directement lim u",
n--++ CC

On met en facteur en haut et en bas Pour tout n '* 0, un 3/1( 1 - 3


1
,J
le terme qui semble jouer le rôle le 211(1 + 21,J'
plus important.

_ 3 1- 3~
"n - 2--1-'
1 + 2/1

De lim ...L = 0 et lim ...L = 0


" --+ + cc 3n n --+ + 00 2n '

on déduit que lim


n--++ OO
"n = -23

266
b. Comparaison
Nous ne donnon s ici que les énoncés des deux théorèmes les plus utiles
dans cette première approche des limites de suites,

Théorème
Cene propriété est parfoi ~ appelée Si (un' et (\.'n) sont deux suites convergentes de même limite 1et si, à par-
.théorème des gendarmes », tir d'un certain rang no' le terme général de la suite (wnl vérifie
un :!iS ...." ~ \'", alors (w n ) est convergente et sa limite e~t l,

Théorème
On obtien t un th éor~me analogue Soit (un) et (l'n) deux suites numériques telles qu'à partir d'un certain
a\'ec \',,::S;: Il ,,
rang "0' "'n ~ lin'
et "~~ ... u,, = -00:

alors " !~ . . l'" = - 00,

Exemples d'application
Nous avons remarqué au paragraphe 1. c) que la suite de terme général
(- 1)" n'a pas de limite lorsque Il tend vers + co,

El pourtanl.. • Soit (wn ) la suite définie sur N* par Hln = (- ~ )",

1 si " est pair


Pour tout Il de N . on a (- 1)" ={ . . .
- 1 SI " est Impair.
Donc, pour tout n ~ ] , - ~ !!S: Wn ~ k
lim
n -t+oe ll
1 = 0 et 1I-t+
lim -1 = o.
QC n

no= I . II,, =- k ,l'II= ~ · Donc d'après le «théorème des gendarmes», Iim


n ,+cx:.
Hln = 0,

De plu'i en plus for i ! • Soit (v,,) la suite définie sur N par 1'" = 2/1 + (- 1)".
2n + 1 si " est pair
Po ur tout" de N,v = {
Il 2n - 1 si 1J est impair.
V~rifiez-Ie: 1'11- /1 = ... Donc, pour tout Il ~ l , vn ~ II.
"0 = l,Il" = n. Or lim II = + 00; donc, d 'après le dernier lhéorème ci-dess us,
/1 ,+00
lim v = + co,
n,+ oo n

c. Limite d'une suite de terme général


un = f(n)
Nous admettons le théorème suivant:

Théorème
L d6igne un nombre réel, + 00 ou Si une fonction f admet une limite L en + !x, alors la suite de terme
-~ .
général un = f(lJ) admet pour limite L.

Chap, 5 : Suites numériques 267


Exemples
Iim ln 11 = + 00, lim e" = + 00
n---i-+ a:: n ---? + 00 '

Ces exemples sont repris au para- lim


n-++ O::
2'1 = + 00' lim
1/-++ 00
(1)"
3
= o.
graphe 3.

3 LIMITES ET COMPORTEMENTS
ASYMPTOTIQUES COMPARÉS
Toutes les pcopriétés énoncées dans DES SUITES (In n); (an), a RÉEL
ce par'J.graphe sont admises S:l.n~
démonstration STRICTEMENT POSITIF;
(n P), p ENTIER

a. limite des suites (In n); (ail), a réel stricte-


ment positif; (np), p entier
Il résulte du théorème énoncé en 2. c) que:

• lim (In n) = + (XI.


n-++ '"

(a") est une suite g~om~l rique dont • Si 0 < u < l, alors lim
11-++ '"
(,II = O.
la rai son est (j > O.
• Si u > l, alors
Il
Hm
-+ + 'X.
ait = + 0;.,

• Si p > O. alors
II
lim
-+ + !Xl
nP = + x,
• Si p < O. alors lim
11-++""
,,1' = O.

Remarque
Considérons la suite (lI") définie sur N par u fl = (- 1)'"
Pour tout Il de N, u" = an avec a = -!.
Comme ici li est négatif, on ne peut pas utili ser les résultats précédents.

Or, pour tout" de N , (-2


(-21)" si". est pair,
1)"
= . .
11

{ - (1) SI" est Impatr.


Donc, pour tout Il de N, - (!)" .. (-!)" .. (!)" (1)

Si 0 < a < 1. alors Or lim (-21)" = 0 d'après un des résultats précédents ;


1I~+ o;
lim
,,-+ +
li" = 0: ici a = .!.
2 1
CCi
donc lim - (-2)"
,,---+ + oc
= O.

268
Voir le paragraphe 2. b) Le «théorème des gendarmes. mis en œuvre pour les inégalités (1)
permet de conclure:
lim (-
n---+ + oc· 2
= o. 1)"
Cene démonstration et ce résultat se généralisent au cas où - 1 < li < O.

Si - 1 < a < 0, alors Iim u" = 0


"->+ x

b. Comportements asymptotiques comparés


des suites (In n); (an), a réel strictement
positif; (n P ), p entier
Il résulte du théorème énoncé e n 2. c) et de l'étude des croissa nces
comparées des fonctions logarithme. puissance et exponentielle étu-
diées au chapitre l , que:

Soit p un nombre entier strictement positif.


La suite (In n) croît mOÎns vi te que • Hm ln n = O.
n ---+ + ct !lP
toute sui te puissance (11 11 J. p e ntier
strictement positif. • Si 0 < a < l , alo... Iim (a"' n P ) = O.
n ---+ + 1

L.'\ suite exponent ielle (an), (1 > l, .Sia > I,alors hm a"=+oo.
n---++xn
croît plU3 vite que toute suite puis- "
sance ("P).

Exemple
Et pourtant, lim
+00;
11 100 = + cc. Iim ~ = + co. Ici li = 2 et c( = 100.
n --J n---?+CO 11100

Chap. 5 : Suites numériques 269


[ TRAVAUX PRATIQUES
TP2 Exemple de suite géométrique
EXEMPLES D'ÉTUDE
En 2000, le prix de J'abonnement annue l pour une lettre
DE SITUATIONS CONDUISANT
d'informations hebdomadaire pour les entreprises est
À DES SUITES ARITHMÉTIQUES de 200 euros. Chaque année, ce prix augmente de 6 %.
OU GÉOMÉTRIQUES Pour tout enl ier naturel n, on appelle Pn le prix de
l'abonnement pour l'année (2000 + Il). On a donc
Po ~ 200.
TP 1 Exemple de suite arithmétique ]0 a) Calculer PI et P2' La valeur de P2 sera arrondie à
un euro près.
On dispose d'un crédit de 4 14000 euros pour atte indre
dans un désert une nappe souterraine. Le coût du b) Démontrer que (~I) est une suite géométrique
forage est fixé à 1000 euros pour le premier mètre dont on précisera le premier terme et la raison.
creusé, 1 200 pou r le deuxième. 1400 pour le lroi· c) Exprimer P,r en fonction de 1/ , pour tout entier
sième et ainsi de suite en augmentant de 200 euros par naturel n.
mètre creusé. 2° Une entreprise dispose d'un budget ann uel maximal
On pose "0 1000, U l = 1200, ... lin désigne donc le
= de 500 euros pour payer cet abonnement.
coût en euros du (Il + l)i~me mètre creusé. a) Déterminer le plus petit nombre entier positif /1 tel
10 a) Calculer Us ; que l,06n ~ 2,5. (On sera amené à utiliser une pro-
b ) Exprimer lin + 1 en fonction de lin' pour tout entier priété de la fonction logarithme népérien).
nature) II ; b) À partir de quelle année l'entreprise ne pourra-t-
c) Déduire du b) la nature de la suite (u/I) ; elle plus financer l'abonnement avec un budget de
d) Exprimer ut! en fonction de Il, pour tout entier 500 euros?
nalurel!!.
3° a) Calculer la valeur approchée à un près du
r Pour toul entier non !lui n, on désigne par Sn le cont 5
lotal en euros d'un pu its de II mètres (par exemple le nombre L Pk·
k=O
coût total d'un puits de 3 mètres est 53 = Uo + Il] + "2_ b) Le groupe de presse éditant la lettre d'informa-
c'eSl-à-dire S3 ~ 3600 euros), tions propose un tarif préféren tjel de l'année 2000
Monlrer que le coût total d'un puits de 11 mètres est (11 ~ 0) à l'année 2005 (11 ~ 5) pour 1200 euros.
100 ,,'1 + 900 n. Quelle sera l'économie réalisée au bout de ces
3° Déterminer la profondeur maximale que l'on peut 6 années si l'entreprise choisit cette formu le plutôt
atte indre avec le créd it de 414000 euros. que le paiement annuel de l'abonnement?

270
EXERCICES CORRIGÉS

DES OBJECTIFS
Numéros des r Pour tout entier n, on note rn la quantité de rejets
exercices pour l'année « 2000 + n ».
Constllider lefo> acquis sur les fo>uites arithmé- 1 114 a) Exprimer rl/+ 1 en fonction de r n·
tiques et géométriques Quelle est la nature de la suite (r,,)?
Déterminer le sen" de variation d'une suite 5à8 b) E;lprimer r ll en fonction de n.
définie par Il,, = !tn)
3° Calculer, à la tonne près, la quantité de rejets prévus
Déterminer la limite éventue lle d'une suite 5à 13 pour l'année 20 10. La norme est-elle respectée en
É[udier le comportement d'une suite de la 14 et 15 201O?
forme Il .. + 1 = al/" + h 4° Un taux annuel de diminution de 5 % permettrait-il
de respecter la norme ?
Suites arithmétiques et géométriques
~ ••• Exemple d'étude de problème conduisant
[2J. Suite arithmétique à une suite arithmétique ou géométrique
La suite (u,,) est définie par On .5 'inté~.5st! à l'holution de la population mondiale
1,,0~-5 m'ri! les année,ç 1950 et 1990. Pour cela, on donlle le
lu" + ] = U II + ~, pour tout nde N. tableau slIimnt:
0 1 2 3 4
1° Calculer li], 1l2 , 11 3 , /'4' u5' "
année un 1950 1960 1970 1980 1990
r Exprimer ul/ en fo~cti on de n.
population {)n
3° Représenter graphiquement la suite " n .
(en milliard.'" 2,5 3.0 3.6 4,4 5,2
18 d'habitanh)
4° Calculer
; =
î. 0 ";.
1 ° Soit (u ll ) la suite arithmétique définie par Uo = 2,5 et

0· Suite géométrique u4 = 5,2.


a) Calculer sa raison.
La suite (u,,) est définie par b) Calculer li], 11 2 , lI 3 , "4'
1"0 ~ 9
l +
U II 1= - *" n, pour tout 1/ de N.
c) On veut représenter l'évolution de la population
mondiale par cette suite arithmétiq ue. L'indice n re-
présente la dizaine d'années, comme cela est indiqué
.". ] 0 Calculer u]' U2' U3 ' U4 , U5 .
sur le tableau ci-dessus, et LIli est exprirné en mil-
r Exprimer u" en fonction de 1/.
li ards d'habitants.

3° Calculer
10
î. U·.
Représenter, sur un graphique, "II en fonction de n
i= 0 1 avec les éche lle s suivan tes:
2 cm représentent 10 ans sur l'axe des abscisses.
2 cm représentent un milliard d'habitants sur l'axe
[2] •• Une norme antipollution des ordonnées.
d) Quelle serait la valeur de lin pour l'an 2ooo?
Pour répondre à une nouvelle norme antipollution, un
important groupe industriel de l'agroalimentaire doit 2° Exprimer en pourcentage l'augmentation de la popu-
ramener progressivement sa quantité de rejets, qui est lation entre
de 50000 tonnes par an en 2000, à une va leur inférieure - 1950 el 1960;
ou égale à 30000 tonnes, en 10 ans au plus, so it une - 1960 el 1970;
réduction de 40 'li.
- 1970e11980;
11 s'engage à réduire chaque année sa quantité de rejets
- 1980 el 1990.
de' 4 % (soit un taux annuel de diminution de 4 %).
1° S'il rejette 48000 tonnes en 2001, respecte-t-il l'en- 3° Soit (vn ) la suite géométrique telle que \'0 = 2,5 et
gagement? de raison q = 1,2.

Chapt 5 : Suites numériques 27 1


a) Calculer l'I' ~'2' ~'3' \'4' @J--
b) On veut représenter l'évolution de la population
mondiale par cette suite géométrique. Avec les Soit la suite géométrique (un) de premier terme 110 = 2
mêmes conventions qu'en 1. cl, représenter sur le et de raison 0,98.
même graphique "n en fonction de Il, J OExprimer un en fonction de ,1.
e) Quelle serait la valeur de lIn pour l'an 2000? 2° Quelle est la nature de la su ite de terme général
4° Représenter sur le graphique précédent, avec les ln (un) ?
mêmes conventions, la suite (Pn) en fonction de Il. 3° La sui te (un) a-t-elle une limite? et la suite (ln(un »?
Laquelle des deux suÏles (u lI ) ou (vn ) vous paraît-elle Calculer le plus petit entier 11 tel que un < 1.
approcher au mieux la suite (Pli)?
Votre réponse devra être argumentée. Suite définie par une relation de la forme
= au" + b
Il,, + 1
Sens de variation et limite d'une suite Aucune connaissance n'est exigible sur ce thème au
BTS.
Étudier le sens de variation de la suite (un ) et déter-
miner sa limite, si elle existe (exe rcices 5 à 8). ~"'***
Soit les suites numériques ("n) et (n',.) définies par
~'o = - ~ et JX>ur, tout nombre entier naturel n,
Un = 2- 311, pour tout n de N.
2
~'n+ 1 = 3" \1,. - 1 et \\',. = 2~'n + 6.

,
J Oa) Vérifier que, pour tout nombre entier naturel n,
Un = (I,3)n, pour tout II de N. wn + 1 = 3(2~"1 + 6).
b) Déduire du a) que, pour tout nombre entier natu-
rel n. w" + 1 = ~ w n·
Il
n = (0,2)'1, pour tout 11 de N . c) Déduire de ce qui précède que la suite (wn ) est une
su ite géométrique dont on donnera la raison et le
premier terme.
2° Donner les expressions de llo'lI el V'I en fonction de n.
Un = - __1-1' pour tout 11 de N . En déduire lim v".
1/+ n-++ œ
, - J
3° Calculer Sn l n',t. En déduire 1I-+lim+œ S,.'
=,t=o

La suite (u lI ) a·t-elle une limite? Si oui déterminer ~ **** Problème de placement


cette limite (exercices 9 à 12).
À partir de J'année 2000, une entreprise verse, au Jer

0- janvier de chaque année, 9000 euros sur un compte


~mun~ré à un taux annuel de 6 % à int~rêts composés.
Un = 2 - ~, pour tout II de N * (c'est-à-dire Il entier Ainsi, chaque 1er janvier, on ajoute 9000 euros au capi-
1/-
ta] déjà acqu is. On note u,. le capital disponible à partir
naturel non nul).
du 1er janvier de l'année (2000 + 11), ainsi Uo = 9000.
J OMontrer que LI] = 18540 et que, pour tout enlier n,
1111+ 1= 1,06/111 + 9000.
Un = 5 - (0,3)", pour tout II de N. 2° Soit la sui te auxiliaire (vn) telle que vn = lin + 150000.
a) Calculer \'0 et vI'
b) Montrer que. pour tout entier n, VII + 1 = 1,06 l'n;
en déduire la nature de la suite (vn).
Un =4- 3(1 ,3)n. pour tout 11 de N.
c) Donner J'expression de \'n puis de lin en fonction
de n.
3 ° À partir de quelle année l'entreprise disposera-t-elle
Un = 311 + 4, pour tout 11 de N . de plus de 20üOOO euros? (On pourra utiliser la fonc-
n+1 tion logarithme népérien).

272
EXERCICES NON CORRIGÉS
Suifes arithmétiques c) Donner l'express ion de Cn en fonction de Il.
Calculer C t6 et C l7 .
3° Au bout de combien d'années le capital initial aura-I-
ii doublé?
La suite (un) est définie par
J "0 = 7
1"" + 1 = "n - k. pour tout" de N . f22l." Problème de production
1° Ca lcul er "l' lt2' u). "4'
'(fu; entreprise a lancé la production d'un certain
article, le 2 janvier 1995.
"n
r Exprimer en fonction de Il.
On note qo la quantité produite pendant l'année 1995,
15
3° Calculer L uj . 1996 ... , qn la
q, );.1 quantité produite pendant l'année
j = 0 quantité produite pendant l'année (1995 + ri).
On suppose que la su ite (qn) est une suite arithmétique.
Dans les exercices 17 à 19, (U,.) désigne une suite La production a atteint 12 000 exemplaires pendant
arithmétique de raison T, de premier terme lIO et l'année 2000.
La production totale a été de 58 500 exemplai res pen-
dant les sÎx années écou lées entre le 2 janvier 1995 et
ft, 31 décembre 2000.
Déterminer la production au cours de l'année 1995 .
• ŒJ'
On donne lia = -1 et r = ~; calculer 11 12' @] ... Après la tempête du 26 décembre 1999
Pour couvrir un toit conique, un couvreur dispose les
ardoises en rangs successifs en partant du bas. La
On donne Ll4 = 33 et "2 = 15; calculer LlO et r. pointe du toit est couverte en zinc.
Le nombre d'ardoises nécessaires pour chaque rang est
donné par les termes d'une suite numérique (u,.).

, On donne ,,) = 5 et 54 = 15; calculer LlO el r.

~ ...
Calculer la somme:
S = 1 +4 +7 + 10 + ... + 61.
~ •• Placement avec intérêts simples
On place un capital Co = 10000 euros ~ 6% par an avec
intérêts si mples. Cela signifie que, chaque année. on
reçoit le même intérêt:
6
Co x 100·
On note Cf! le capital obtenu (ou « valeur acquise ,.) au
bout de " années. Fig. 3
1° Calculer CI' C2• C3'
2° a)Donner pour tout enlier n, l'expression de Cn + 1 en Le premier rang comporte Uo = 213 ardoises.
foncuon de C'l' Le deuxième rang comporte ", = 207 ardoises.
h) En déduire que les nombres Co' CI' C2 ... , Cn sont Le troisième rang comporte " 2 = 201 ardoi ses.
des termes successifs d'une sui te arithmétique de Le quatrième rang comporte "3 = 195 ardoises.
premier terme Co dont on précisera la raison. ... et ainsi de suite en suivant la même progression.

Chap. 5 : Suites numériques 273


-------------
~ ---------------------------

1° Calculer u] - uo' u2 - u\. u3 -1l2' Dans les exercices 26 et 27, (un) désigne une suite
r Quelle est la nature de la suite (un)? Préçiser la rai- géométrique de raison q, de premier terme U o et
n
son de cette su ite.
3° Combien, le couvreur, disposera-t-il d'ardoises sur
Sn =.l:
1=0
ui•

le 22 c rang?
4° Sachant que le dernier rang comporte 9 ardoises,
déte-rminer le nombre total de rangs à mettre en place
pour couvrir le toit.
On donne " 0 = 2 et q = - 3; calculer u3 et S3.
SO Montrer que la somme Sn des ardoises des fi pre-
miers rangs a pour expression Sn = - 3,,2 + 21611.
6° Calculer le nombre total d'ardoises nécessaires po On donne "2 = 4 et "3 = 6; calculer u4 et S4·
couvrir le toit.
7° Chez Larivière, à Pantin, il n'y avait en stock que ~ •• Problème d'amortissement
2000 ardoises de ce type, au début du mois de jan- Le pri,;; d'achat d'un nouveau véhicule s'élève à
vier 2000. Combien de rangs entiers cela aurait-il seu- 11662,35 euros (soit 765OOF). Le responsable de l'en~
lement permis de couvrir? ""fteprise souhaite le remboursement en 3 ans. Les trois
remboursements, en euros, sont notés: V opour la pre-

~ .*. Le nombre d'abonnés


mière année, U 1 pour la deuxième année et V 2 pour la
troisième an née.
Au cours de ses deux premières années de publication, Le plan de remboursement est tel que V o' VI et V 2 son t
le nombre d'abonnés à unjournfu,ensuel a été en pr~ les premiers termes d'une suite géométrique de raison
gression arithmétique. Chaque mois, 400 lecteurs sutf-!'" 0,8.
plémentaires se sont abonnés. Au bout de 24 mois de JO a) Écrire VI en fonction de V o·
publication, 21 200 abonnements ont été souscrits. b) Écrire U2 en fonction de Uo.
On notera un le nombre d'abonnés au bout de n mois de r La somme des trois remboursements est égale au
publication. pri,;; d'achat du véhicu le, Déduire de ce qui précède que
que le nombre III d'abonnés à la fin du pre-
) 0 Vérifier 2,44 Uo = II 662,35.
mier mois de publication de ce journal, éta.it de 3° Calculer Uo' U 1 et U2 ( arrondir les résultats au cen-
12 000 personnes. tième).
r Calculer le nombre d'abonnés au bout de 12 mois de
publication. En déduire le pourcentage d'augmentation ~ •• Suite arithmétique et suite géométrique
du nombre d'abonnements souscrits lors de la 1 0 Une entreprise du secteur te,;;tile a fabriqué
deu,;;ième année. 17 500 pièces de modèle A pendant l'année 1993. Elle
3° Douze numéros sont édités par an. Calculer le s'est proposée de réduire chaque année celle produc-
nombre total de journau,;; adressés par voie d'abonne- tion d'une même quantité de telle façon que la produc-
ment, au cours des deu,;; premières années de publica- tion soit nulle en 2003.
tion. a) Les productions successives prévues en 1993,
1994, ... , 2003 sont donc des termes successifs
d'une suite arithmétique. Déterminer la raison de
cette suite.
Suites géométriques b) Calculer le nombre total de pièces du modèle A
produites de 1993 à 2003.
2° Depuis 1993, l'entreprise remplace progressivement
La suite ("n) est définie par le modèle A par un mpdèle B.

J"0 = ~ 10 000 pièces du modèle B ont été produites en 1993.


l "n + J = 4"n' pour tout n de N . La production du modèle B augmente de 10 % chaque
année.
) 0 Calculer "l' u 2' u 3' u4 ·
a) En déduire que les productions annuelles forment
2° E,;;primer un en fonction de n.
une suite géométrique dont on précisera la raison.
n
b) Quel sera le nombre de pièces du modèle B pro-
3° Calculer Sn = . I "i·
1=0 duites en l'an 2oo3?

274
1
Augmentation ou diminution de t % Problèmes de placement et suites géométriques
• Chaque fois qu'on est confmnté à une situation du 33 ** Placement avec intérêts composés
type où .. une population, un prix ... augmente de tlh:
tous les ans _, on définit une ~uite géométrique de Dam cet ~xercice, on dOl/nera tl'el/fuellemel1f du m/l'Iln
. 1 t apprrxhü!i de!i rbultats arrondies à un euro pr~s,
raison + 100'
On place 10000 euros le 1er janvier 2000 au taux de 4 %
• S'il s'agit d'une diminution de tlJ'i" on définit unt! I:an avec CIl; intérêts composés» , ce qui signifie que les
suite géométrique de rai~lm - 1 :m. intérêts obtenus à la fin de la première année s'ajoutent
---- au capital pour produire des intérêts la seconde année et
~ *•• Démographie ainsi de suite.
On note C'l le capital obtenu au bout de 11 années,
Tous les 5 ans, on effectue un relevé de la population JO Calculer CI' C2, C3,
d'une ville. En 1970, ce relevé a donné 125 milliers ZO a) Donner pour tout entier 11 l'expression de Cn + 1 en
d'habitants; les relevés suivants montrent une aug-
fonction de Cil'
mentation régulière de 3 %.
b) En déduire que les nombres CI' C2, .. Cn sont des
Soit Rn la valeur (en milliers d'habitants) du relevé de
termes successifs d'une suite géométrique dont on
rang Il (Ra = 125 en 1970, RI relevé en 1975, etc.).
précisera la rai son.
10 Calculer RI' R2 et RJ (arrondir à 10- 1).
e) Donner l'expression de Cil en fonction de n,
2 0 Exprimer Rn + 1 en fonction de R,," En déduire la
nature de la suite (R,,), on précisera le premier terme et 3° Au bout de combien d'années, le capital initial aura-t-
la rai son. il doublé?
3° Exprimer Rn en fonction de n. (Ce qui n'est pas forcément un gain réel car, sur des
périodes assez longues, dans un passé récent, les
4° Si cette évolution se poursuit, quelle population
CIl; gains » réalisés sur les placements au taux de 4 % l'an
peut-on prévoir pour l'an 2005 ?
n'ont pas toujours compensé la hausse du coût de la vie,)
Donner une valeur approchée en milliers d'habitants
arrondie à 10- 1 de cette population.
5° Déterminer le rang du relevé pour lequel la popula-
1 Pour répondre à celle queslion, on pourra utiliser la fonc-
tion logarithme népérien.

tion dépasse 163 milliers d'habitants. En déduire l'an-


née correspondante.
Intérêts composés: avec un intérêt annuel de t%, les
capitaux disponible~, ou valeurs acquises, son t des
Pour les exercices 31 el 32, on pourra comaruire une suite termes successifs d'une suitt: géométrique de raison
1 géométrique. t
+ 100·
@2J •• L'injection d'un calmant
On a injecté un centimètre cube de produit calmant à un
malade. Toutes les demi-heures; son organisme élimine
",
10 % de ce produit. ~ ** Suite arithmétique et suite géométrique
1° Quel volume de ce produit calmant a-t-i l éliminé au .
bout de six heures? Madame A dispose d'une somme de 50000 euros
qu'elle veut faire fructifier.
2° Sachant que ce produit n'est plus efficace lorsque le
On lui propo~ deux types de placements.
volume restant inférieur à 500 millimètres-cube, au
Type 1: le capital est augmenté chaque année de
bout de combien de temps le produit sera-t-il ineffi-
5000 euros.
cace?
Type Il: le capital est augmenté chaque année de 7 %
~ -- L'augmentation de la population de bactéries du capital de l'année précédente.

Une population de bactéries augmente de 40 % toutes 1° Placenumt de typ~ 1


les heures. Il y a 100 bactéries au départ. On note un le cap ital en euros disponible à la fin de la
1 0 Combien y aura-t-il de bactéries au bout de lI-ième année (110 = 50000),
10 heures? a) Calculer Il 1 et "2'
2° Pendant combien -de temps y aura-t-il moins de b) Exprimer un + 1 en fonction de "/l'
5000 bactéries? e) Déterminer la nature de la su ite (un)'

Chap. 5 : Suites numériques 275


d) Exprimer "II en fonction de ,1. valeur que si elle avait été placée au taux annuel de
t' %.Calculer t il 10- 2 près pour que t' soil égal à 7.
r Plaament de r)'p~ 1/
(On pourra utiliser la fonction logarithme.)
On note v" le capital en euros disponible à la lin de la
n~ième année (1'0 = 50000).
a) CaJculer 1' 1 et 1'2'
b) Montrer que (l'n) est une suite géométrique de rai~
son 1,07. @J .. Intérêts composés (suite)
En déduire l'II en fonction de n. Soit Co la valeur iniliaJe d'un capital placé il intérêts
composés pendant ri années au taux annuel i, c'est-à-
3° Comparaison
dire que i exprime le montant des intérêts en euros pour
Quel est le type de placement le plus avantageux pour
1 euro placé pendant un an, et que le montant des inté-
Madame A:
rêts est capitalisé en fin d'année et rapparie à son tour
a) si elle compte relirer son argent à la fin de la
des intérêts l'année suivante. On note Cn la valeur
8e année?
acquise par ce capital à la fin de la n-ième année.
b) si elle compte retirer son argent à la fin de la
12t année? 1° Montrer que en
est le terme général d'une suite géo-
(Justifier les réponses fournies.) métrique dont on précisem le premier terme et la rai-
son.
En déduire l'expression de Cil en fonction de Co' i et n.
~ ... Les deux placements 2' On donne Co = 5 000; i = 0,15; Il =5;
On étudie la situation suivante: Monsieur X a placé à cakuler Cn .
intérêts composés une somme de 10 000 euros le pre- 3' On donne Co = 5000; C, = 10 000; Il = 6;
mier janvier 2000, au taux annuel de 4 %. calculer i.
Monsieur Y a placé à imérêts composés 9 000 euros à
la même date au taux annuel de 5 %.
,4° On donne Co = 4000; i = 0,12; C" = 9 903,85;
calculer ri.
On rappelle que, dans le cas des intérêts composés, les Q
5 On donne Cil = 5000; i = 0,15; n = 8;
inlérêts sont incorporés au capital à la fin de chaque
calculer Co'
période (ici l'année).
1° Calculer la somme dont disposera Monsieur X au
premier janvier 200 1 et la somme que possédera
Monsieur Y à cette même date.
r Pour tout entier naturel Il, on note "" le capital dom ~ ••• Un truc cie banquier: . Ia règle des 70 .»
disposera Monsieur X au premier janvier de l'année
(2000 + Il) et on note v" le capital de Monsieur Y à 1° À quel taux faut-il placer un capital Co' à intérêt"
cette même date. composés, pour qu'il double:
a) Montrer que chacune des suites (un) et (l'n) est a) en cinq ans?
une suite géométrique; préciser la raison de chaque b) en sept ans?
suite. c) en dix ans ?
b) Exprimer "II' puis v" en fonction de n.
On ulili~ra des suites géométriques dont la raison fait
J ODéterminer les valeurs de l'entier nalurel
quelles on a: "" < l 'II'
ri pour le s ~ 1 intervenir le taux.
r Pour estimer l'importance de l'augmentation de la
Interpréter le n:sultat précédent pour la situation décrite
valeur acquise d'un capital placé à intérêts composés,
dan~ le préambule.
les banquiers utilisent une formule approchée: « pour
Not#!: pour résoudre cette inéquation. on pourra considé~r doubler un capital placé il i % par an, avec intérêts com~
1 le logarithme né~rien de chaque membre. posés, il suffit de le placer pendant Il années, Il étant tel
que le produit IIi soit approximativement égal à 70 ....
Par exemple, au taux de 7 %, un capital double approxi~
~ •• Taux d'intérêts équivalents mativement en dix ans.

Dire qu'un taux mensuel de 1 % est équ ivalent à un taux Utiliser celle approximation pour répondre aux ques~
annuel de t' % signifie qu'une somme placée au taux tions posées au 1°. Comparer les résultats obtenus aux
mensuel de t % acquiert au bout d'un an, la même deux questions.

276
Ulle juslijicalioll de la r~gle des 70 On s uppose que (un) est une suite géométrique.
Plac~ à i Sf par an. avec intérêts composés, un capital Co 1° Déterminer la raison de la suite (lin)'
double lorsque Co(1 + I ~)" = 2Co· En déduire l'expression de un en fonction de n. (On
c'est-à-diœ (1+ I ~r = 2, donc Il ln (1+ I~) = In2 t'J. montrera que un = f{n).)
De la définition de donction déri,'able en a» r:lppelée au 2° Calcu ler fl3' En donner une valeur approchée ?t
chapitre 2. on peut déduirt' que. pour toute fonction [déri- 10- 2 près.
vable en a. si" est assez petit. I(a + h) = [«(1) + /,(a)". 3° Calculer la somme S des défi c its pour les année.s
En prenant pour fonction 1 la fonction logarithme népé- allant de 1980 à 1999 incluses.
rien,a= 1 etl!= Ibo. Donner une valeur approchée de S arrondie ft 10- 2.
4° Sur le graphique de f. on représente le défi cit de
on obtient In(1 + I~) = ln 1+ (In)' (1) x lho' l'année 1980 + 1/ par l'aire du rectangle dont la base
ln 1 = 0 etln'(.\) = ldonc (In)'( l ) = 1. est le segment [1/, 11 + 1] de l'axe des absc isses el ùe
x
haute ur u/1 = f('I).
d'où In (1 + Ibo)"'" I ~' a) Dess iner et co lorier le rectangle correspondant à
De la relation (l), on déduit alors "1~ = In2, l'année 1983.
"i'" 100 In2 h) Interpréter graphique ment la somme S.
c'est-à-dire IIi - 70 (puisque ln 2 "" 0,7) .
• Pour les étudiant!> dont le BTS appartient au groupe-
C. 1° Calcu ler l'intégrale 1= f:Of('~) d.\'.
ment B, le développement limit~ à l'ordre 1 de In( 1 + t) En donner une valeur approchée arrondie à 10- 2.
donne directement In(1 + I~) """ Ibo. 2° Interpréter graph iquement l' intégrale 1; comparer S
H

@] ••• Inflation
Sur un journal économique . on lit que, du fait de l'in-
flati on, un fran c de 1960 représente· 8,116 francs de Sens de variation et limite de suites de la forme
1999. À quel tau x (à intérêts composés) aura it-il fallu u" = f(ll)
place r un capital Co en 1960 pour obtenir en 1999 un
capital disponible égal à 8.116 Co. c'est-à-dire pour
avoir se ulement maintenu le pouvoir d'achat de ce Étudier le sens de variation de la suite (lin) et déter-
capital pendant cette période? miner sa limite, si elle existe (exercices 41 à 44)
* «re p~sente . signifie «a même pou\'oir d'achat ...
~.
Fonction exponentielle, suite géométrique
et calcul intégral "" = - 211 + 4, 11 E N.

~ ... @l'
A. On cons idère la fonction numérique f. de la variable
réelle y définie sur l'intervalle [0, + oo[ par a·) 1f" -
---;.
3 11 E N*;
y /1"
f(y) = 6 x 2 8.
1° Montrer que , pour tout y, on a ft\') = 6e
ln 2 \.
g ..
b) "II = - 311 2• 11 E N.

r Étudier la fonction f sur l'intervall e [O. + oo[ et la


~.
représenter .sur l'inter va lle [0, 20]. dans un repère
orthono rmal (0 ;i,J) à choisir. a) Il,, = ( 1.3)'I, Il E N ;

B. En 1980, l' importation de pâte?t papier a entraîné un b) Il'1 = (0,2)/1, 11 E N.


déficit de 6 milliards de francs qui est passé à 12 mil-
li ards en 1988.
Soit un le déficit dû à l' ~mportati on de pâte à papier e n El' _ 4
l'année 1980 + '1 , exprimé e n milliards de francs: ainsi E N.
"o=6etug= 12.
li" - Il +2' 11

Chap. 5 : Suites numériques 277


Limite d'une suite Suites définies par une relation de la forme
Déterminer, si elle existe, la limite de la suite (UR) un + 1 = aU n +b
(exercices 45 à 50). Aucune connaissance n'est exigible sur ce thème
au BTS
@J-
"n = 1 - 1n' "E N·.
~ ....
La suite (un) est définie par "0 = 7 et, pour toul entier
naturel n, par:
2/1,. + 6
~- 1111+1 =--5-'

1° Calculer lil' "2' Jl3·


Un =3- (0,2)", " E N.
r On considère la suite (v) définie, pour tout entier
naturel n, par: VII = "" - 2.
a) Vérifier que, pour tout entier naturel n,
~- \,
,,+1-5'''3 1
_ 2"", Y
fY\

b) En déduire que la su ite (rn ) est une suite géomé-


trique dont on précisera la raison et le premier terme.
e) Exprimer vn en fonction de Il, et en déduire que:
§J-
1/ = 5 . (~)n + 2.
n 5
",,=,,2+1,. "e N.
d) Quelle est la limite de la suite (un)?

@J- ~ •••• Une enquêt~ dans un supermarché


/1 = 6-" nE N. Une enquête est faite dan s un supermarché pQur étudier
n 1/ + l' la plus ou moins grande fidélité des clients.
Au cours du premier mois de l'enquête, 8 000 per-
§J- sonnes sont venues faire leurs achats dans ce super-
marché. On constate que, chaque mois, 70 % des
1-11
"" =-,--, Il E N. clients du moi s précédent restent fidèles à ce super-
1/- + 1
marché et que 3 (X)() nouveaux clients apparaissent.
On note U" Je nombre de clients venus au cours du
l1i~me mois de l'enquête.
§] •.. b..emple de suite de la forme Ainsi, U 1 = 8 000.
un + 1 = f(uJ
1° a} Calculer U2 et U3.
Soit la suite (un) définie par: b) Montrer que, pour tout nombre entier nalUrel non
J"0 = 1 nul fi, on a: U" + 1 = 0,7Un + 3 (X)().
lU n + 1 = ~ pour tout entier naturel n. 2° On cons idère la suite (V,,) définie, pour tout enlier
]0 Calculer, avec la calculatrice, Il], 1I , 11 , "4
2 3
(on don- naturel fi non nul par: V n = 10 000 - U".
nera des résullats approchés à. 10 - 2 près). En expriman t V" + 1 en fonction de UII + l' puis
V'I + 1 en fonction de U", enfin VII + 1 en fonction de
2° La suite (un) éta nt une suite de termes strictement
VII' démontrer que la suite (V,,) est une suite géomé-
positifs, on pose:
trique dont on donnera le pre.mier terme et la raison.
V'I = ln un -In 2.
3 ° Exprimer VII puis U" en fonction de Il.
Montrer que la suite (v,.) est géométrique (on donnera
4° a} Quelle est la limite de la suite de terme général
son premier terme \'0 ainsi que sa raison).
Un?
En déduire l'expression généra le de vn en fonction de fi.
b) Déterminer le plus petit entier II tel que Un ~ 9 (X)().
3° Calculer la limite de la suite (vn ). c) Interpréter les résultats précédents en termes de
En déduire la limite de la suite (un). nombre de clients du supermarché.

278
Calcul matriciel

Ce chapitre couvre le module du programme Calcul matriciel, qui est au programme de


certains BTS du groupement B*' Il constitue une initiation au langage matriciel, s'ap-
puyant sur l'observation de certains phénomènes issus de la vie courante'ou de l'écono-
mie. Il s'agit d'abord d'introduire un mode de représentation facilitant l'étude de tels phé-
nomènes, sans qu'il soit utile de faire intervenir le concept d'application linéaire. Le lien
avec d'autres parties du programme est réalisé avec l'écriture matricielle d'un système
d'équations linéaires.
Les moyens informatiques sont à utiliser largement, les calculs à la main étant limités aux
cas les plus élémentaires servant à introduire les opérations sur les matrices .
• Con~ulter yotre professeur.

A. MATRICES
1. EXEMPLE
Voici des tarifs postaux, en euros, valables en 200 1 :

LETTRE: service RAPIDE


La kure en Frnnce Métropolitaine.
Poids jusqu'à 1 Tarif
20 g 0,46€
50 g 0,69 €
loog 1,02€

LETTRE RECOMMANDÉE
Poids jusqu'à Taux RI Tau~ R2 1 Taux R3
20 g 2,82 € 3.35·€ 4,12 €
50 g 3,05 € 3,58 € 4,34 €
loog 3,38 € 3,92€ 4,68 €

Chap. 6 : Calcul matriciel 279


Les informations peuvent être présentées de façon plus synthétique à
l'aide du tableau suivant:
LAPOSTE~
SERVICES RAPIDES
LETTRES

Jusqu 'a. 20g lOg lOOg


Ordinaires O,46€ O.69€ 1.02€
.::
~
RI 2,82€ 3,05 € 3,38€

1
~
.2 3,35€ 3,58 € 3.92€

RJ 4,12€ 4,3~€ 4.68 €


'"tanfs $001 ceux en \lgueur en 2001).
(~S

Ce tableau comporte:
- un titre,
- une première ligne et une colonne de gauche qui précisent la nature
des « entrées » : masse ou poids de la lettre, type de l'envoi,
- un tableau de nombres, exprimés en euros, constitué de 4 lignes et de
3 colonnes: il donne les « sorties » : tarifs postaux.
Le tableau de ces 4 x 3 = 12 nombres, 0,46 0,69 1,02
sans unité, est appelé une matrice et se 2,82 3,05 3,38
note entre parenthèses: 3,35 3,58 3,92
4,12 4,34 4,68

2. CAS GÉNÉRAL
Ces nombres sont appe l ~s les coef· Une matrice est un tableau de nombres.
ficients, les ~I~ments ou les termes On la désigne habituel1ement par une lettre majuscule el on note Qij
de la matrice.
le nombre situé à l'intersection de la j- ième ligne et de la j-ième
colonne.
Exemple
Le premier indice correspond à la Pour la matrice A ci-dessus, "li = 0,46 ; a 12 = 0,69; a 2l = 2,82;
ligne et le second à la colonne. "4J = 4,68.
A est une matrice rectangulaire à 4 lignes et 3 colonnes.

Cas général
Soit A une matrice à Il lignes et p colonnes.
ail 012 alj al p
• Si fi = p, alors A e=:!Jt ulle matrice a2l 0 22 a2j a 2p
carrée d'ordre 11.
• Si n = l , alors A est une matrice A=
ligne. lIiI lI i:! 0ij lIip
• Si p = 1. alors A est une matrice
colonne=:. lI,li 0 11 2 aflj a,p
Une écriture symbolique de la matrice A est:
A = (aij) l ", j :E; fI

1 tS;.j =s; ".


lIij est le terme général de la matrice A.

280

1
~ ~

B. CALCUL MATRICIEL ELEMENTAIRE


1. ÉGALITÉ
Définition
Deu x matrices sont égale!; si, et ~eulemenl si, ces matrices sont de même
taille, c'e~t-à-dire qu'elles ont le même no mbre de lignes et le même
nombre de colonnes et si leurs coefficients de mêmes indices sont égaux
deux à deu x.

2. ADDITION
a. Exemple
Voir A. l. SOil A la matrice donnant les tarifs postaux et supposons que ces tarifs
subissent une augmentation.
Soit B la matrice donnant les augmentations pour chacun des tarifs
envisagés:

0,04 0,06 0.09


0,25 0,28 0,3 1
B=
0,30 0,32 0,37
0,39 0,41 0,44
Soit C la matrice donnant les nouveaux tarifs.
Chaque nouveau tarif étant la somme de l'ancien tarif et de son aug-
mentation, on conv ient de noter C = A + B.

0,46 0,69 1,02 0,04 0,06 0,09


2,82 3,05 3,38 0,25 0,28 0,31
c= 3,35 3,58 3,92
+ 0,30 0,32 0,37
4,12 4,34 4,68 0,39 0,41 0,44
0,50 0,75 1,11
3,07 3,33 3,69
c= 3,65 3,90 4,29
4,51 4,75 5, 12

b. Définition
Les matrices A et B do i\"ent avoir Soit A = (a,) et B = (hi;l deux. matrices à Il lignes et p colon ne s.
le même nombre de lignes el Je La matri ce somme de A et B est la matri(;c A + B = (cv) à n lignes et
même nombre de colonne.s.
p colo nnes telle que, pour tout <.:ouple d'indices (i,j) tels que 1 ~ i ~ n
el l '" j '" p:

c. Propriétés
Ces proprié t~s rappellent celles de
l'addition des nombres réels ou On démontre, et nous admettons, les propriétés suivantes de l' addition
ce lles de l' addition des vecteurs. des matrices.

Chap. 6 : Calcul matriciel 281


Soit A. B et C des matrices à fi lignes et p colonnes.
·A+B=B+A
Pour additionner trois matrices, on ·(A +B) + C=A + (B+ Cl
peut commencer par calculer la • A + 0 = A où 0 esl la matrice à n lignes et p colonnes dont tous les
somme des deux premières ou celle
des deux dernières; ceci permet de
coefficienls sont égaux à O.
noter A + 8 + C sans parenthè!'teS. ·A + (- A) = Ooù - A est la matrice opposée deA: A = (G,,)
et - A = (- ai/

Exemple

Pour A = (~ _ ~), on a - A = (_- 2 0)


1 4'

Définition
A et B ont Je même nombre de On définit la soustraction de deux matrices par:
li gnes et le même nombre de
colonnes.
A - B = A + (- BI où - B est la matriœ opposée de B.

3. MULTIPLICATION D'UNE MATRICE PAR


UN NOMBRE RÉEL
a. Exemple
Considéron s l'exemple de la matrice A donnant des tarifs postau x au
paragraphe 1.
Supposons que les tarifs soient augmentés uniform ément de 10 %.
Chaque coefficient de la matrice A est donc multiplié par l , l et on
Ces nou\'eaux tarif~ seront ensuite convient de noter la matrice D donnant les nouveaux tarifs:
arrondis au centième. D = l , I · A.
0,46 0,69 1,02
2,82 3,05 3,38
D = 1, 1 3,35 3,58 3,92
4 ,12 4,34 4,68
0,506 0,759 1, 122
3, 102 3,355 3,718
D =
3,685 3,938 4,312
4,532 4,774 5, 148

b. Définition
On note traditionnellement X . A le Soit A = (aij) une matrice à fI lignes et p colonnes et À un nombre
produit de la matrice A. par le rte l X,
réel. Le produit de la matrice A par le réel!. est la matrice!. . A = (d,j)
comme on nOie 2,3 Û le produit
d' un vecteu r iÎ du plan par le nom- à Il lignes et p colonnes telie que pour tout couple d'indices (i,j) tels
bre 2,3. que 1 :s:; i :!S; 11 et 1 :s:; j :!S; p:
d ij = Àa;j'

282
c. Propriétés
On démontre, et nous udmettons, les propriétés suivantes:

Soit A et B des matrices à Il lignes et p colonnes et soit X. et fi deux


nombres réels.
X (A + B) = ÀA + ÀB
(X+IL)A =ÀA+ILA
À (ILA) = (À IL)A.

4. MULTIPLICATION DE DEUX MATRICES

a. Exemple
Dans une entreprise de vente de pièces détachées pour l'automobile , un
lechnicien est chargé de dresser quelques tableaux récapitulatifs.
Deux services parallèles s'occupent du courrier. Notons S] le service
«Traitement des commandes» et S2 le service «Échanges - Réclama-
tions - Demandes de documentation ». Pour le rayon «coupe-circuits»,
le volume du courrier traité pour une semaine donnée est indiqué dans
le tableau suivant, concernant les lettres expédiées en service rapide:

Notons B la matrice :
50 7)
~
Masse
jusqu'à . ..
20 g
S,

50
S,

7
8 ~ 353.
(
15 4 50 g 35 3
100 g 15 4

Calculer le coût global des affranchissements pour chacun des services


S] et S2 suivant les quutre tarifs possibles. courrier ordinaire ou recom-
mandé des types RI' R" R" donnés par la matrice A du pamgraphe 1.
Disposition des calculs:
Donnons deux. ex.emples de calcul 50 7

~13;
des coefficients de la nouvell e
matrice donnant les résultats 3
[
demandés: 4
Premier coefficient : 0,69 1.02 62,45 9,37
0,46
0,46 x 50 + 0,69 x 35
2,82 3,05 3,38 298,45 42,41
+ 1,02 x 15 = 62,45.
3,35 3,58 3,92 35 1,60 ~9,87
Coefficient cerclé:
4,12 4,34 4,68 428,10 60,58
3,35 x 7 + 3,58 x 3
+ 3,92 x 4 ~ 49,87.

~
Coût du
courrier de ty
Ordinaire
S,
62,45
S,
9,37
Recommandé RI 298,45 42,41
Reçonllnand~ R~ 35 1.60 49,87
Rc,"ommandé R) 428,10 60,58

Chap. G : Calcul malriciel 283


On convient d' appeler matrice produit de A par B et de noter A x B
ou AB la matrice donnant le coût global des affranchis se ments pour
chacun des ser vices SI et S2' et on écrit :

0,46 0,69 1,02 50 7 62,45 9,37


2,82 3,05 3,38 298,45 42,41
x 35 3
3,35 3,58 3.92 351,60 49,87
4,12 4,34 4,68 15 4 428,10 60,58
A x B = AB

b. Définition
Soit A = (a,) une matrice à Il lignes et p çolonnes et B = (hjt ) une
matrice à p lignes et q colonnes.
Le produit de la matrice A par la matrice B est la matrice AB = (cit) à
lignes et li colonne~, définit: par:
1/

('iA. = a,JhU + lli,! h~ + ... + ajpbpt '


Remarquer que Je produit de A par Disposition pratique: q colonnes
B n'est défini que si le nombre de
colonnes de A est égal au nombre
de lignes de B.

p colonnes q colo nn es

. Il IlGllb11+ ..: + Gl,P,,1 ::: J


lignes . ...
. ...
p colon nes q colonnes q colonnes

A x B = AB

Exemples:
La multiplication s'effectue ligne
par colon ne: le premier coeffi cient
1 3 )x( 1 0 )=( 1 x 1 + 3 x 0)(1 x
(2 4 0 1 (2 x 1 + 4 x 0)(2 x
°°++ 3 X I) )
4 x l)
s'obtient à partir de la première
ligne de la première matrice el de 13
première colonne de la deu lt ième
matrice.
(; !)x(b~ H; !).
• 1 1) ( 1 1) ( (1 x 1 + 1 x 4) (1 x 1 + 1 x 5) )
(- 1 2 x 4 5 = (- 1 x 1 + 2 x 4)(-1 x 1 + 2 x 5) .

(_: ;)x(! ~ )=( ;~ )


284
[-2-3 6)[-3)=[(-(6 +-12+6)
3
3
1 5
4-7
4
1
+
) 9 4 5)
(-9+ 16 -7)

[-2-3 6)[-3 ) [0)


3154=0.
3 4-7 1 °
Toutes les propriétés sont admises. c. Propriétés
Les matrices A, B, C, sont quel~
conques sous réserve que les pro~
• A x (B x c) = (A x B) x C
duits indiqués existent et À est un • A x (B + c) = AB + AC
nombre ~el quelconque. • (B + Cl x A = BA + CA
• A x (ÀB) = (ÀA) x B = À . (AB).

Attention!
La multiplication des matrices n'a pas les mêmes propriétés que la mul-
t.iplication des nombres réels.

Pour deux matrices A et B. on peut


avoir AB ~ BA. Un produit de deux
matrices peut-être nul sans qu'une
de ces matrices !>Oit nuite. On constate que pourA = (~ ~) et B = (~~). on aAB '" BA.
D'autre pan A, '" 0, B '" 0, et AB = O.

Dans le cas de matrices carrées d'ordre n, la matrice notée l, et définie


Si A est une matrice carrh. on note par: 1 0'.-----0.
QI " :
A2 = A x A
1= : .... ' ...... ,~
Al = A x A x A vérifie: A x 1 = 1 x A = A pour toute matrice
Ali =A x ... x A carrée Ad' ordre n.
n matrices A

Cette matrice l, constituée de 1 sur une diagonale et de 0 partout


ailleurs s'appelle la matrice unité.

Remarque
Ces propriétés sur le calcul matriciel permettent d'obtenir des résultats
Une matrice l'we d'ordre 3 a sur une matrice A sans avoir besoin d'effectuer des calculs sur ses nom-
9 coefficients. breux coefficients {Ii}'
Par exemple, si une matrice carrée A vérifie A' = - 4A + 2/ , alors il
existe une matrice A' telle que A x A' = A' x A = 1.
En effet, de l'égalité A' = - 4A + 2/, nous déduisons les égalités sui-
vantes:
A' + 4A = 2/,
lA' + 2A = 1
2 '
A2 = A
et A
x A, A
=Ax 1.
= 1xA
(~A + 2/)A = letA(~A + 21) = 1
qui s'écrivent A' x A = 1 et A x A' = 1 en posant A' = lA + 2/.
2
Chap. 6 : Calcul matriciel 285
TRAVAUX PRATIQUES
2° Calculer B x C, puis A x (B x C).
CALCUL DE SOMMES ET
Pouvait-on prévoir ce résultat?
DE PRODUITS DE MATRICES

TP 1 Somme, produits TP5 A étant une matrice donnée, on


par un nombre réel recherche A' telle que AA' = 1
On considère les matrices: On considère les matrices

~ oo 0]
A=(~ ~ J, et 0 1-1]
A=-34-3 1 0 .
Calculer les matrices suivantes:
[-1 1 0
et 1=[
1
A + B; B + A; 3 A ; - 2 B; 3 A - 2 B.
J ODémontrer que A2 - 3A + 21 = O.
(0 est la matrice dont tous les coefficients sont nul s).
TP2 Produits de deux matrices 2° En remarquant que A = A J, vérifier que l'égalité
carrées d'ordre deux
du 1° peut s'écrire J = A (- ~A + ~J)-
On considère les matrices:
3° En déduire qu'il existe une matrice A' telle que:

A=(~ ~ J, et A x A' = 1.
1° Calculer les matrices AB el BA. On donnera d'abord l'expression de A' en fonction de A
et de l, puis sous forme d'un tableau de nombres.
2° A-t-on AB = BA ?

TP3 Produit de deux matrices


carrées d'ordre trois TP6
10 On donne les matrices:
On calcule avec
et sans tableaux de nombres
A= [ -4II -31 -0,2
0,1 ] 11 21 31]. On donne les matrices:
-6 2 0,1
et A' =
[4020 JO
Calculer les matrices AA ' et A'A.
402] [1 02 ] [100 ]
2° On donne les matrices
[
A=~~; , l= ~
1 2,
o -1
1= 0 1 0
0 0 1

42 1 00 ]
? -1 2 4] t ° Déterminer les deux nombres réels cr et J3 tel s que
B =
[-2 -1 1
et c= [ ~ ~-~ A = a l + Ill.
Calculer la matrice Be. Que peut-on remarquer? r Calculer J2.
3° On suppose que A = 31 + J.
a) À J'aide des propriétés du çours et du résultat
TP4 Produits de matrices
obtenu au 2°, montrer que:
de tailles différentes
1 0 1] (31 + J)' = IÔI + 6l.
=
B
[ 2 1 3 ,
3 - 1 -2
Dans çette question, on n'utilise pas l'e:\pression des
matrices· A, J et 1 sous forme de tableaux de
3 0 -2 - 0 ] nombres.
c= [
-2 1 1 l , b) V~rifier à l'aide des expressions données au
1-1 0 3 début que :
A' = 101 + 61.
1 0 Calculer A x B, puis (A x B) x C.

286
,

Le nombre de pièces de modèles mi' m l ' m) nécessaires


TP7 Écriture matricielle
à la fabrication des produits A, B, C est donné par le
et système d'équations linéaires tableau suivant:
1° a, h, c étant trois nombres réels donnés. résoudre le A B C
système d'inconnues x, y.::: m, 2 3 5
3x +2Y + ,=a
2<- y+ o=b III, 1 4 2
[
x + 3)' + 2:::: = c. -, 1 2 6
On peUl utiliser la m~thode du pi\'ot de Gau ~s, décrite au
1 TP 1 du chapitre 2.
Un «programme de production » journalier s'exprime

r On considère les matrices:


par une matri ce X= [;~).
x= ( ~ ) etB= ( ~ )
Déterminer la matrice carrée d'ordre 3, A, telle que le
(Par exemple, le programme de production m
système du 1° so it équivalent à J'égalité matricielle correspond pour la journée concernée à une production
AX = B. de 3 produits A, 5 produits B et 7 produits C),
3° On désigne par A' la matrice: Pour réali ser un « programme de production »

(~:) on utili se Y, pièces de modèle m" Y, pièces


i 1 3
14
14 - 14 X=
A' = 35 1
14 - 14 14
1 1 1 de modèle ml et )') pièces de modèle m 3, ce que l'on
-ï ï ï
représente pour la matrice Y= J2 '
Yt)
Calculer les produits de matri ces A 'A el AA'. ()'3
4° Sans utili ser l'expression des matrices sous forme
de tableaux de nombres, démontrer que l'égalité matri- On a l'égalité matricielle :
cielle AX = B est équivalente à l' égalité matricielle

l ~~J=l ~; ; Jl~~J·
X =A'B.
5° En déduire l'écriture de X en fon ction de (l, b et c. J3 1 2 6 x3

1Q Calculer les nombres de pièces de modèles respec-


tifs ml' m2 , nI3 dont il faut disposer pour pouvoir fabri-
quer dans une journée 3 produits A, 4 produits B et 5
TPB Programme de production produits C.
2° On di spose un certain jour d'un stock de 31 pièces
Une usine fabrique, chaque jour, trois produits A. 8 , C de modèle "'1' 24 pièces de modèle '"2 et 28 pièces de
en quantités respectives xl' x 2' xJ à parlir de pièces de modèle "'3' Combien de produits A, B, C peut-on fabri-
modèles ml' m~, '" 3' quer ce jour-là?

Ch.p. 6 : Calcul malriciel 287


EXERCICES CORRIGÉS
Numéros des Calcul matric iel
DES OBJECTlFS e"ercices

R60udre un syst~me d'équations linéaire!.. là6


0· Combinaison linéaire de matrices
Soit les matrices à deult lignes et deux colonnes
Calculer de~ ...omme!l et produits de 7 à 14
matrices. A~ ( I-I )
3 l ' C~_6_S· ( 1 2)
Déterminer la matrice M = 2A - 38 + C.
Systèmes d'équations linéaires

Pour les exercices 1 à 3 résoudre le système donné 0· Produit de matrices


dans lequel x, y et z sont trois nombres réels incon- Calculer les produits de matrice suivants.
nus.
• On peut ~ reporter au 'l'Il 1 du chapitre 2.
a)
(2020) x (2-2)
32 ;

fil , b) (510)
-2 4 x (10)
01 ;
U ~ 3x + 4)' - 5, ~ 7

f2l '
3.1'-7,
8,
~

~
1
16. c)
U-~ ~ HH
L...J ~ 2, + 3.1' + 5, ~ 8
0-1
~ -~
x + 4y + 5, ~ 2
x + y - 10, ~ 2.
d)

• On peut
l o 2
v~ rifi e r
1 7 .
o 1
J

avec une calculatrice.

0 'l'x+ y ~a
X +;:=b 0· Puissance d'une matrice
)' + , ~ c.
Dans ce cas x, y et;: s 'n primelll tm/onction d~ li, b. c. 1 1 0J
Soit la matrice 0 1 1 .

~ •••• Exemple de système n'admettant pas de


[
010
solution a) Calculer A2 = A x A;
b) Calculer A] = A 2 X A.

~
X+),+'~ I
x + 2y - 2z ~ 0
~ . Sommes et produits de matrices
2x + 3)' - ,~s.

0· ..· Exemple de système admettant une infi·


Soit les matrices A = (~ ~ J el B ~ ( 10).
-2 1
nifé de solutions
Calculer A' + AB + 2B.

~
X+y+'~ 1
x + 2y - 2, ~ 0
2, + 3)' - ,~1. ~ •• Puissance d'une matrice (suite)

0 " Résoudre dans R le système 4


On considère la matrice F = [ ~ - ~ ~ J.
2 10
2x + Y + 5, + r ~ 5 l QCalculer F 2 puis F 3.
x + y - 1;:; - 4( = - 1
Q

3x+6)1-2:;+ 1=8 2 Déterminer la matrice carrée A à trois lignes et trois


2x + 2y + 2, - 3r ~ 2. colonnes telle que F2 + A = F3.

288
f12l .. Soit les matrices:
u
L'entreprise effectue une étude en vue d'optimi ser
celte fabri cat ion. Pour cela, elle doit considérer le
a l 1J b 1 1J nombre total N des pièces employées , leur masse
A =( 1 a 1 B = 1 b 1 .
totale M en grammes et leur coût total C en e uros.
(
li a lib
10 Exprimer N. M et C en fonc tion de x, y et :.
Existe-t-il des couples de nombres réels (a, h) tels que
A B = J, 1 désignant la matrice unité?
2° Résoudre le système d'inconnues x, y. Z :
x+ y+ ~=N
@] ... Calcu ls de sommes et de produits 2,5 x + 2 " + :. = M
de matrices 1 x + 1,5 Y + 0,5 ~ = c.
• On peut utiliser la méthode d6crite au TP l du chapilre 2.
0 1- 1J ( 1 0 0J
Soient les matrices M = - 3 4 - 3 el 1 = 0 1 0 . 3° On considère les matrices:
(
- 1 1 0 0 0 1
10 Calculer M2 et M3,
r Déterminer les no mbres réels a el b tels que:
u=(~Jet B =l~ J
M' = aM + bl. Déterminer la matrice carn~ d'ordre 3, A, leHe que le
système du 2° soit équivalent à l' égal ité matricielle
30 Exprimer alors M3 en fon ction de M et de J pui s A U= B.
écrire M3 sous forme de matrice ?t Irois lignes et tro is
colonnes. 4° On désigne par A' la matrice:
Comparer avec le r~sultat obte nu à la première ques- - 05 1
tion. A' = 1 J.
-0,25 -0,5 - 1,5
(
4° a) Dédu ire de l'éga lité, trouvée à la deuxième ques- 1,75 -0,5 -0,5
tion, que l' on peUl écrire
Calcu ler les produits de matrices ArA el M'.
1= ~M x (3 / - M).
5° a) Sans utili ser l'expression des matrices sous forme
b) En déduire une matrice P te lle que M x P = I. de tableaux de nombres, démontrer que l'égalité
c) Écri re P sous forme de matrice il trois lig nes el matricielle AU = B est équ ivalen te à l'égalilé mmri-
trois colonnes. cielle U = A'B.
d) Calculer P x M . b) En déduire l' éc riture de U en fonction de N, M
et C.

6° L'étude a montré que la fabrication est optima le


~ ••• Problème de fabrication lo rsq ue sont employées au total 140 pièces, d'une
masse totale de 275 g et d'un coût total de 135 euros.
Pour une fabrication, une en.lfepri se utilisera x pi ~ces
Dans ces conditions, calcul er les nombres de pièces de
de type X, y pièces de type Y et ~ pièces de type Z.
chacu n des types X, Yet Z, qui seront utilisées pour
La masse elle coût de chacune de ces pièces sont don-
celte fabricat ion.
nés dans Je tableau sui vnnt :

x y Z

Masse en grammes 2,5 2

Coût en euros 1,5 0,5

Ch.p. 6 : Calcul malriciel 289


EXERCICES NON CORRIGÉS
Systèmes d'équations linéaires ~ .... Exemple de système admettant une infini-
té de solutions
On pourra utiliser la méthode du pi\'ol de Gauss décrile au
1 TP 1 du chapitre 2.
x- ,,+ 3,= 4

j3x + 2)' - 4: = 7
3x + 7y - 17, = 2.
Pour les exercices 15 à 21 résoudre dans [RJ le sys-
tème donné .
• Al eSI l' ensemble des « triplets:. (x. y, :) de nombres réels.
~ •• Recherche d'une fonction

@J' Le pl an est muni du repère orthonormal (0; 1, J).


Déterminer les nombres réels a, b, c tel s que la courbe
x + 3y + 4: =1 3x + 4)' - 5, = 7
représentative de la fonction f définie sur R par :
a)
j 2y + 5: = 6
6.: = 7;
b)
j 3y-7: = 1
8: = 16.
[(x) = ax' + bx + c
passe par les points A (2, - 3), B (3, - 4), C (6, 5).

~.
~ ,.. En prime!
a)
j
x +"
y +:
= 1
= 2 b) J: +)' +::: Un chef d'entreprise partage une prime de 28 000 euros
x +.: = 2; 1 )' + : = -y. entre trois techniciens supérieurs proportionnellement à
a , ~ . 'Y sont troi s nombres leur ancienneté: 15 ans, 8 ans, 5 ans. Combien donne+
réels donnés. il à chacun?
Dire que les 3 primes PI' p~, Pl sont proportionnelles aux
1 . 'fi - Pl - Pz _ P3
3 nombres 15,8. 5, slgm le que TI -8-5
@J" ~ ... L'effectif de chaque cLltégorie de salariés
+ 2y + 4: = 15
x x + 3)' + 2: = 2
a)
j + 4)' + : = 17 b) x + 4)' + 3: = 3
3x
- 2x + 2y + 3: = JO ; 2x + 7." + 6: = 8.
j Dans une entreprise, le salaire annuel des employés est
de 14080 euros, celui des technici ens le double et ce lui
des cadres 42240 euros. La masse salariale annuelle de

~ ..x + 2)' + : = 2 2<+3)'-4:= 12


cette entreprise s'élève à 760320 euros, pour un salaire
annuel moyen de 17 280 euros.
Pour des rai sons économiques, la direction doit dimi-
a)
j 3x - 4y - 2: = 1
x + 5y - 2.: = 3;
b)
j x + 3)' + :
- x - 2)' + 3::
=6
= - 8.
nuer la m asse salariale de 2 %. Cette diminutio n se ré-
partit alors de la façon suivante: une bai sse de 1 % sur
le salaire des employés, de 3 % sur celui des techni-

~ ..
_3X+3)'+ 6:=39 + 3: = 2
x - 2)'
ciens et de 6 % sur celui des cadres.
On dés igne respectivement par a le nombre d'em-
ployés, b le nombre de techni ciens, c le nombre de
a)
j x + 2)' + 10: = 43 b)
x - 3)' + 4.: = 9; j x - + 7, = 7
y
2, + 4y + 9: = 15.
cadres.
10 Traduire les données précédentes par trois égalités
vérifiées par les entiers 0, b el c.
20 Sachant que le triplet (0, b, c) est solution du sys-
~ .... Exemple de système n'admettant pas de
tème suivant, d' inconnues X, Y, Z,
solution
4x- y- :=0 X+ Y+ 2=44

j 5x+ v+ ::= 1
- 2, - 3)' - 3, = 1.
j X + 2Y + 32 = 54
X+ 6Y + 182= 108,

290
résoudre ce système et en déduire l' effectif de chaque forts de cisai llement dans une structure en cadre. en
catégorie de salariés. génie civil.

Ax + BI - Cx = 0
A, - C, = 1 650
Pour les exercices 2S et 26 résoudre dans IR" le sys- Cx - 2Bx = 0
tème donné « à la main » ou avec une calculatrice.
2Dx - Bx = 0
R.t est l'ensem ble des « quadruplets . (x,y. ~.t) de
1 nombres Iiel"i.
Cx
C,
- Dx = 0
+ E,. = 1060
~ .. -2Dx +2E, = 1540.

x + y + : + 1 = 10

l x-y+::+t=6
x+y-::+t=4
x + -" +:: - t = 2.
Calcul matriciel
Pour effectuer les produits de matrices carrées d'ordre 3,
1 on peU l utiliser une calcu latrice.

2; : 2: : 2~ =:: ~ 5
-x+7~- ;+21=-9 ~. Combinaisons linéaires de matrices
13x + 3: + 10.
5y - 1 = -
Calculer les combinaisons linéaires de matrices sui-
van tes.
El" Un système en électricité al A=2(_n+3(~);
R,
bl B= 2( 2-3
l 0)- 3(524'
1).

D = 2( 1 0)_3 (52-14).'
L-____~E3---------------~==R==J 1 2-3
Fig.
013) [-12l)
Résoudre le système suivant dans lequel les inconnues
1, I l' 12, 1]. /4' 15 son t les intensités respectives des cou-
4 1 0
[
E=2301-2005.
15 0
rants des diverses branches du réseau de la fi gure.
1 =1,+12
12 = 1) + 14
r:Jiil
u . Déterminer deux nombres r6els x et y tels que:
1 =l, + l,
1 + 31,+ 2/, = 240
14 + 3/, - 7,5 /, =-2
14 - 21, + l, = 2.
(d'apâs Iml! publication d~ l'IREM dl! R~nn~s).
~ .. Déterminer trois nombres réels x et )' et 4 tels
que:
~ •• Un système en statique
Résoudre le système suivant dans lequel les inconnues
Ax' A.T' Bx' Cx' C,. Dx' Ey, sont des composantes d'ef-

Chap. 6 : Calcul matriciel 291


ê]. Produils de matrices ~. Où on observe que le produit de deux
matrices peut être nul sans qu'aucune ne le
Calculer les produits de matrices suivants.
soit
a)
(~ ~)(; ) On donne les matrices:

bl (2-3)('
3 2 32'
O} B =(-3 -6) .
1 2 •

c) IO
W-
3
(3 2 3 2 ) • D=( 1 2-6 ]
12-6 .
- 1 -2 6
dl (510)('
2 4 3 1 .
0) 10 Calculer le produit A . B.
r
el [~~
22 - 1
;][:]; 4
Calculer le produit C· D.

~ •• Le produit est nul (suite)


!) [o
243
1 1][ -23-J0-I
8 2 ]; On considère les matrices:
22-1 2 -4-2
-9 9 18 ] 1 -1
A= 1 - 1 2. M= 2 a
[ 01
2431][ 010;
100] [ [
g) 5 -5 10 3 -0
22-1 001 où a est un nombre réel quelconque et sOÎt 0 la matrice
dont lous les coefficients son t nuls.
h) [ 2-15
1 36 ][ 101
1 10 ] ; Déterminer le nombre réel a pour lequel M x A = O.
2 4 1 12 1 Calculer le produit A x M pour la valeur de Cl obtenue.

i) [ 10
1 1 0IW- I 5]
1 36; ~. Puissances d'une matrice
12 1 2 4 1

jl (3 45 ) [ 225.
678 316
13 4] Soit A=

~. Produits de matrices
On nOle:

p= ( ~ ~ ); Q= -2 ( 3-11); On considère les matri ces:

D=1.(30).
6 02 A = 011
1 1 1]
el
1 00 ]
J = 010 .
[ [
001 00 1
Calculer les produits: P. Q. Q. Pel P. D. Q.
Calculer les matrices B = A -l, puis 1J4.
~. Matrices inverses
Soit les deux matrices

On considère les matrices:


=(~~) " -:J. =[-~1- ~-: ] el B =[-:=~-: ].
M, 2
M = -:
A
Calculn MJ X Ml et M] x M,. 1 1 -1 1 0
Deux matrices M d M' trllrs qlle M M' = M'At = 1 ) 0 Calculer 13 matrice C = A + B
1 sonl ditrs im'uses. r Calculer la matrice CJ.

292
§J-- où les lignes indiquent les stocks de calculatrices di s-
1 3 ponibles dans chacun des trois points de vente.
On considère la matrice M =[ 0-1 Le prix de vente des calculatrices de type A et de
2 1 type B est donné par la matrice à une seule colonne:
10 Calculer !lf2 puis M 3.
2° Déterminer la matrice A telle que M2 +A = M 3• N= (;~ )

3' Déterminer V = [~ ] pour que MV = U] 1° Calculer le produit M X N.


2° Que représentent les nombre s obtenus dans la

~ .. matrice M x N ?

~ ". Interprétation du produit de deux matrices


On cons idère la matrice M = 01
1 1 2J
1.
[- 1 0-2 Sur un chantier de bâtiment, trois entreprises cohabi-
tent: Pouigues, Tumez et Sogea. Elles ont besoin, par
jour, pour le bon déroulement de leur chantier de:

2' Soit V =[~J Calculer =[~] telqueM' x


IV IV = V
Ciment
en tonnes
Sable
en ml
Gra,,'illon
en ml
Plluigue~ 10 5 5
@J-- TumC:1 8 3 2
On note : Sogea 7 3 2
01-1 ]
l=[~! ~]
Ces renseignements sont présentés sous forme d'une
et
-1 1 0
[
M = -3 4 -3 . matrice 3 x 3, appelée matrice des achats, notée M,

0
1 Calculer la matrice M 2,
2° Déterminer deux nombres réels a et b tels que: M =[ 10835 5]
2
7 3 2
/'.12 = aM + hl.

~ ... Ces matériaux son t vendus par trois fournisseurs aux


prix unitaires, en euros, indiqués dans le tableau
su ivant:
Soit les mutrices: Fournisseur Fournisseur Fournisseur
1 2 3
1, ' ] 1 00 ]
A = 2 12 et 1 = 010. Ciment 60 55 63
[ [
221 001 Sable 15 17 !3
~
J OCalculer A2, puis les nombres réels a et J3 tels que: Gra\'ilIon 17 16 15
A' = <lA + ~l. Ces renseignements seront présentés sous forme d'une
2° Déduire de la question } O qu'il existe une matrice A' matrice 3 x 3, appelée matrice des pri,; , notée N.
telle que: Effectuer le produit M x N. Que représentent les
A x A'=A' x A=1. nombres obtenus dans chacune des colonnes de la
matrice M x N ?
Exemples de situations où on utilise des matrices

~ •• Interprétation du produit de deux matrices ~ ••• Problème de production


L'inventaire des calculatrices de type A et de type B, en Une entreprise fabrique des appareils de troi s types dif-
stoc k dans tfois points de vente de la grande chaîne férents: L, C et V.
Tardy, est donné par la matrice: Pour un apparei l de type L, on a besoin de 10 kg
d ' acier, 2 kg de peinture et 10 heures de travail.
M =[17
8 Il5 ] Pour un apparei l de type C , il faut 4 kg d'acier, 1 kg de
12 1 peinture et 6 heures de travail.

Chap. 6 : Calcul matriciel 293


Pour un appareil de type V, il faut 10 kg d'acier, 1 kg utilise)'1 kilogrammes de matière première')'2 heures de
de peinture et 12 heures de travail. travail et -'"3 kilowatt-heures d'énergie, ce que l'on repré-
On appelle respectivement x,)' et .:: les quantités d'ap-
pareils de type L, C et V fabriqués, et a, p, Iles quan- YI J
sente par la matrice y= )'2
[
tités d'acier (en kg), de peinture (en kg) et de travail (en ."3
heures) nécessaires pour leur fabrication.
1° On considère les matrices:
On a l'égalilé ma"icielle r~:~J =[ ~ ~ ~J [;~ J.
x= [~J, Y=[~J.
M=
10 4 10J
2 1 l,
l\'3 l 1 1 x3
[

[!~J
10 6 12
Montrer que Y = MX. 1· Calculer la matrice l' lorsque X =
r On donne la matrice:
Traduire le résultat obtenu par une phrase.
M'=~ [-~ I~ -;J. 230 J
12 1 - 10 1 2° Déterminer la matrice X lorsque Y = ;: .
[
al Calculer le produil M' M.
b) En déduire la matrice X en fonction des matrices Traduire le résultat obtenu par une phrase.
M'et Y.
3° En déduire les quantités d"lppareils de chaque type
~ .... Programme de production (suite)
L, C et V fabriqués en un mois sachan t que 4 200 kg Une usine fabrique chaque jour quatre produits A, 8, C,
d'acier, 800 kg de peinture et 5 000 heures de travail D en quantités respectives xl' Xl' Xl' x 4 à partir de
ont été nécessaires. pièces de modèles ml' 111 2, "']' m~.
Le nombre de pièces de modèles ml' 1Il2 , "'3' "'4 eSI
donné par le tableau suivant:

A B C D
~ ••• Programme de production m, 2 3 4
Une entreprise assure la production de trois types d'ob- ml 2 5 3
jets AI' A2' et A3' en quantités (hebdomadaires) respec- ln, 3 4 5
tives xI' x 2, x 3·
1114 2 3 5 7
Un programme de production hebdomad<ljre s'exprime

p~ une marrice X= [;:J


}O Calculer
le nombre de pièces de modèles 111 1, III l , 111 3,
11/
4
dont il faut disposer pour pouvoir fabriquer dans
une journée 4 produits A, 3 produits 8, 5 produits Cet
2 produits D.
2° On dispose, un certain jour, d'un stock de 41 pièces
(Par «emple le programme de produclion [~~J cor- de modèle ml' 44 pièces de modèle 111 2, 53 pièces de
modèle III] et 70 pièces de modèle m~. Déterminer le
nombre de produits A, B, Cet D que l'on peut fabriquer
respond, pour la semaine concernée, à une production
ce jour-là.
de 20 objelg A l' 10 objel' A, el 30 objelg A,).
011 peul st reporter (lU TP. 8.
Pour réaliser un programme de production X= Xl
'~2
J ,on (d'a/Jûs UIII!' publication dl!' /'/REM dl!' Rl!'mlts).
[
"3

294
Calcul vectoriel
Configurations
~ ~.

geometrlques

Ce chapitre couvre les deux modules de programme de BTS: Calcul vectoriel et Configurations
géométriques, qui sont au programme de certains BTS des groupements B et c..
Il est conçu pour permettre aux étudiants de comjoliùer et d'étendre leurs acquis sur le calcul vec-
toriel et l'étuùe de configurations géométriques du plan et de l'espace.
Comme dans les <.Iutres chapitres, la liaison avec les sciences physique s, la mécanique et la techno-
logie est soulignée à la fois dans Je cours et dans le choix des exercices.
COn\uller n'llre profc'i\cur.

A. CALCUL VECTORIEL

1. RAPPELS SUR LES VECTEURS DU


PLAN ET DE L'ESPACE
Dans ce qui suit: 'Ô p el -fiE sont respectivement l'ensemble des vecteurs
du plan P et de l'espace E.
{lp est muni d' une base notée CT.;); {lE est muni d'une base notée
(r,T)!),
P est muni d'un repère noté (0 ;i,J); E est muni d'un repère noté
(0 ;i',J,k)

Chap. 7 : Calcul vectoriel 295


DANS LE PLAN P DANS L'ESPACE E

Bases, repères du plan Bases, repères de l'espace

r r
Soit a un point du plan, et et deux vecteurs
non colinéaires de {}p (aucun n' est le vecteur nul
Soit 0 un point de l' espace, et i, J et k trois
vecteurs non coplanaires de {tE (aucun n'est le
et, sur le dessin , leurs deux droites supports ne vecteur nul et, sur le dessin . leurs trois droites
sont pas parallèles). supports ne sont pas dans un même plan.
On dit que: On dit que:
(i';) est un e base de {lp, (r,;,k) est un e base de {lE'
(0 ;i';) est un repère de P. (0 ;i';,k) est un repère de E.

/
T
,, "~
/
Fig. 1 Fig. 2

Coordonnées d'un vecteur dans une base, d'un point dans un repère

• Soit(r,;) une base de {lp' • Soit (i ';,k) un e base de {lE'


Pour tout vecteur V, il existe deux nombres réels v
Pour tout vecteur il existe trois nombres réels
uni ques x et y tels que v= xT + yi. uniques x, y et z tels que il = x T + yJ + zk.
Ce sont les coordonnées de il dans la base (tJ). Ce sont les coordonnées de il dans la base
On note il (~) ou v(x, y) . C{,l,k).

• Soit (0 ; i';) un repère de P, soit M le point


On note v (~) ou V (x, y , 0) .
~

défini par OM = il. • Soit (0 ;i';,k) un repère de E, soit M le point


~

Les coordonnées (x, y) du point M dans le défini par OM = il.


repère (0 ; i';) sont les coordonnées du vec-
~ ~~
Les coordonnées (x, y, 0) du point M dans le
teur OM dans la base Ci ,j). r epère (O;/'';,k) sont les coordonnées du vec-
-- ......... --->
teur OM dans la base (i ,j ,k).

296
DANS LE PLAN P DANS L'ESPACE E

Condition pour que deux vecteurs soient colinéaires

Soit li (y) et v (~',) des vecteurs du plan. Soit u (~) et v(~:) des "ecteurs de l'espace.
li et lP sont colinéaires si, et seulement si, leurs il et li' sont colinéaires si et seulement si leurs
coordonnées sont respectivement proportion- coordonnées sont respecti vement proportion-
nelles ; ce qui se traduit par: xy' - x'Y = O. nelles.

Remarque Exemple

xv'
. - x'v
• = lxJI Yx:] ,ï (- ~) et v ( - ~ ) sont colinéaires
5 - 10
est appelé déterminant de (u, v) dans la base
{ -4=(-2)2
(r,h car 6=(-2)(-3)
- 10 =(-2)5.

~ ~
Fig. 3
! Fig. 4

li el V colinéaires il el li non colinéaires

Coordonnées d'un "ecteur défini par deux points

Soit A (x A' YA) et B(x., )'B): Soit A (x A, YA' 'A) et B (X 8' Y8' '8):

~ (X 8 - XA )
AB .1'8 - YA . Cs -
~ YD - YXAA) .
AB
ZB - ZA

Coordonnées du milieu 1 de [A, Bl

1
C"A+ xB, YA +2 Ys) . 1
( XA + xD
,
)'A +)'B
2 '
:'A +
2
:'8 )
.
2 2

Chap. 7 : Calcul vectoriel 297


DANS LE PLAN P DANS L'ESPACE E

Bases orthonormales; repères orthonormaux

La base (T.1) est orthonormale si La base (T.1,k) est orthonormale si


Il Til = 11111 = l , et si Tet l sont orthogonaux. lin = 11111 = IIkli = l , et si T,;,-; sont deux à.
deux orthogonaux.

Si la base (T,l) est orthonormale, le repère Si la base (T.1,k) est orthonormale, le repère
(0; 1.1) est dit orthonormal. (O;T.1,k) est dit orthonormal.

4-c- Fig. 5
A
k
O !

Fig. 6

Bases orthogonales; repères orthogonaux

Analogue avec pour seule co ndition Analogue avec pour seu les conditi ons
-; .1;. T .1 J et r .1 k et k .1 t

Norme d'un vecteur dans une base orthonormale

Dans {lp muni de la base orthonormale Crl) Dans {lE muni de la base orthonormale CT.1,k)
la norme de lÎ(~) est: IIlÎII = ~x' + )'2 la norme de û(~) est: IIlÎII = Jx 2 + )" + :'.

Distance de A à B dans un repère orthonormal

Dans P muni du repère (0; T.1) orthonormal : Dans E muni du repère (0 :T.1,k) orthonormal :
si A (xA' -"A) et B (X B, YB)' alors:
si A (x A, )'A' <A) et B (X B, YB' :B)' alors:
AB = ,/(x B )2 +B
- xA (y _ •\' A ), .
AB = ~ (x" - x A )' + (YB - .vA)' + (:B - :A)'·

298
Remarques
Voir au chapitre l, le paragraphe • NOliS n'avons pas rappelé ici les propriétés élémentaires de l'addition
A.2. des vecteurs el de la multiplication d'un vecteur par un nombre réel.
Nous introduiron s au para- • Outre le rôle important du calcul vectoriel en géométrie, les vecteurs
graphe C. le vecteur vitesse ct le interviennent en mécHnique, notamment pour exprimer une force ou la
\'ect~ur accélération.
position instantanée d'un point mobile.

/ /

2. EQUATION CARTESIENNE D'UNE


DROITE DANS LE PLAN
a. Cas général et cas particuliers
Le plan est muni d'un repère (0 ;TIl.

Toute droite a une équation carté~ienne de la forme ax + by + c = 0,


où li et b ne sont pas tous deux nuls.

• Une droite non parallèle à l'axe des ordonnées a aussi une équation
Fig. 7
cartésienne de la forme: )' = nu + p.
ni est le coefficient directeur de cette droite dont un vecteur directeur
v=-!!x-!. oùb"",O
. h d' est v('~J
m = _E. • Une équation de la droite passant par le point A (xo' -"ol et de coeffi-
b
cient directeur 111 est: y - Yo = m(x - xo)'
• Une droite parallèle à l'axe des abscisses est caractérisée par une
équation cartésienne de la forme: y = k, où k est une constante.
Pour l'axe des abscisses, on a k = O.
• Une droite parallèle à l'axe des ordonnées est caractérisée par une
équation cartésienne de la forme: x = k, où k est une constante.
Pour l'axe des ordonnées, on a k = O.

'0 b. Parallélisme de deux droites


y D'
• Deux droites sont parallèles si, et seulement si, leurs vecteurs direc-
/{. teurs sont colinéaires.
/
• Deux droites non parallèles à l'axe des ordonnées sont parallèles si et
J seulement si leurs coefficients directeurs sont égaux.
0 r Fig. 8

3. BARYCENTRE
a. Définition
... Notez que le barycentre n'existe Le baryœntre de deux points A et B atfectés des coefficients re~pectifs
que si a + b "'" Q.

~ -
a et b tels que li + h,;, 0 "tle point G tel que:

aGA + bGB = O.
-
Chop. 7 : Calcul vectoriel 299
Exemple
Remplacez GB par GA + AB Le barycentre de (A, 1) et (B, 2) est le point G de la fi gure 9.
dans la défin ilion
~

GA + 2GB = 0: A G B
GA + 2 (GA + AB) = 0 Fig. 9
~

équivaut à 3 GA + 2 AB = 0,
0- Remarque
2A B =3AG. AG = =AB .
3 . Cette définiti on s'étend au cas de plus de deu x points; ainsi le bary-
centre de quatre points A, B, C, D affectés de coeffi c ients respec tifs a,
b, c, d tels que a + b + c + d * 0 est le point G tel que:
__ -- -- ---1
a GA + b GB + cGC + dGD O. =

b. Propriétés
Étant donné deux points distincts A et B, pour tous réels a et b tels que
a + b oF 0, le barycentre de (A. al et (B, bl est situé sur la droite (AB).
(A, a) est dit point pondéré car il
s'agit du point A affect~ du coeffi- Le barycentre de deux poinLs pondérés (A, a) et lB, b) ne change pa!>
cil:nt a qui, en mécaniqul:, est une
lorsqu'on multiplie tous les coefficienls par un même nombre non nul .
masse apparen lée à un poids
lorsque a > O.
On parle alors d' isobarycentre Le barycentre de deux poims A et B affectés du même coefficient non
(iso signifi ant égal). nul est le milieu du segment [AB].

__ (l __ b ---JO
QG = - - OA + - - OB.
a+b a+b

Dans le cas partic ulier où 0 est l'ori gine d' un repère. on obtient immé-
di atement les re lations sui vantes entre coordonnées de points:

al'A + hX8 aYA + b .\'B


.la = a +b • .l'a = a + b .

La propriété sui vante permet de réd uire le nombre de points pondérés


dont on c herche le barycentre.

Pour déterminer le barycentre G de n points pondérés, on peut rempla-


Si celle som me est null e. alors le
cer p de ces poin'" par leur barycentre g affecté de la somme de leur.; p
barycentre g n'existe pas.
coefficients. à condition que cette somme ne soit pas nulle.

Application
A(I)
Déterminons le barycentre G des troi s points pondérés (A, 1), (B, 2) et
(C, 1).
1(2)
D' après la propriété c i-dessus, on peut remplacer (A, 1) et (C, 1) par
leur barycentre affecté du coeffi cient 1 + 1 = 2.
CO ) Or, A et C étant a ffectés du mê me coeffi cient, le baryce ntre de (A, 1)
et (C, 1) est le mili eu 1 du segme nt [AC].
Fig. 10

300
Le point G cherché est donc le barycentre de (l, 2) et de (B, 2); c'est
donc le milieu du segment [le] car, ici aussi, les coefficients des deux
points pondérés sont égaux.

c. Le barycentre en mécanique
On parle, en physique et en mécanique, de . points matériels » qui sont
des points affectés d'une masse. Le barycentre d'un système de points
On rappelle que le ("entre de gra- matériels s'appelle cellfre d'inertie ou cellfre de gravité ou cellfre de
vité d"un solide rriangulaire homo- masse. Pour trouver le centre de gravité d'un solide formé par la
gène est le centre de gravité du
réunion (disjointe ou non) de plusieurs solides, on peut remplacer cha-
triangle. c"est-!t-dire le point de
concours des médianes. cun des solides par so n centre de gravité affecté de la masse de ce
solide et chercher le barycentre des points matériels obtenus.
Lorsqu' un solide homogène admet un axe de symétrie, son centre de
gravité est situé sur cet axe.
Si le plan est muni du repère (0 ;T,J), les coordonnées (xG, YG) du
centre de gravité G du système constitué des points matériel s M, de
coordonnées (x" )',) affecté de la masse m" et M, de coordon nées
(x2 • )'2)' affecté de la masse 11J 2• sont:

Dans le cas de solides homogènes x =


G 111
+l nl (m1x 1 + f1l 2x 2 ),
on peut remplacer les masses par 1 2
les aires ou les ...·olumes correspon-
dants.

Ces formules s'étendent facilement à des systèmes de plusieurs points


du plan ou de l'espace.

4. PRODUIT SCALAIRE
a. Définition et propriétés dans le plan
Le produit scalaire du vecteur il par le vecteur vest le nombre réel
V = .!.2 (11,7 + vII' - lIùll' - IIvll').
Il .
,
Soit (i';) une base orthonormale du plan.
Le produit scalaire du vecteur i'(;.) par le vecteur ii(r,) e~t
li . v = x.x' + yy'.

Pour tous vecteurs il, V, wdu plan et tout nombre réel li,
.......... .....
~

l'·u=u·v,

/1' (av) = aÜ; . v) = (ml) . V,


,7· Ô = o.

Ch.p. 7 : Calcul vectoriel 301


Deux vecteurs il et v sont orthogonaux si et seulement si leur produit
scalaire est nul:
li .1 v si et seulement si il· li = O.

Étant donné trois points 0, A, B, où 0 '" A,


----- -X-
OA . OB = OA OH
OiiA H6. où H est la projection orthogonale de B sur (OA).
Fig. Il
Pour tous vecteurs ,7, li, u . il = lIullllvll cos 8.

L- u

Fig. 12
Ce résultat permet notamment de calculer le cosinus de l'angle de
deux vecteurs dont on connaît les coordonnées dan s une base ortho-
normale.

~ Notez J'a nalogie avec les Par définition, ,7 . ;; est le carré scalaire du vecteur ,1.
nombres réels, maÎs ici 'Il est un On note ce nombre ;;2.
vecteur.

Pour tout vecteur Il,

-7
*" O.
~ -7 -7
b. Droite définie par k ' AM o où k
Vecteur normal.
~

L'ensemble des points M du plan vérifiant k . AM = 0 est la droite


passant par A et orthogonale au vecteur non nul k.

Le plan étant muni d'un repère orthonormal, il (a, h) est un vecteur nor-
mal à la droite d'équation ax + by + c = O.

o
Fig. 14 c. Équation d'un cercle de centre
et de rayon donnés
M(x, y) appartient au cercle C de centre A(a, b) et de rayon R si, et seu-
lement si,
AM'~ R' (x - a)' + (y - bl' = R'.

d. Produit scalaire dans l'espace


La définition et les propriétés du scalaire s'étendent à l'espace. En par-
On définit un "('cteur" nor"mal à
un plan comme un vecteur normal ticulier l'expression du produit scalaire et de la norme dans une base
à deux droites concourantes de ce orthonormale s'obtient en ajoutant ce qui correspond à la troisième
plan. coordonnée de chaque vecteur.

302
, d
L'espace étant muni d'une base orthonormale, pour tous vecteurs

&1 P
d'

Le produit scalaire permet aussi de


Fig. 15
,7(~) et i' G} ,7· v = xx' + "y' + z;:' et lIuli =

e. Champs d'intervention du produit scalaire


Nous venons de voir. dans les paragraphes ci-dessus, l'intérêt du pro-
,1"" + y' + ,2

caracté rise r l' orthogonalité de duit scalaire en géométrie, notamment pour calculer des longueurs ou
deux vecteurs. des angles.
En mécanique et en sciences physiques, le produit scalaire permet de
calculer un travail ou une puissance. ...
Ainsi le travail exercé par une force constante F entre les points A et B
d'un segment de droite est W = F X AB X cos e qui s'exprime sous
A B A B
~ ~

Travail TrJ.vail la forme d'un produit scalaire: W = F· AB.


moteur résistant
Fig. 16

5. PRODUIT VECTORIEL
On utilise aussi le e lire-bouchon de
Maxwell _ pour orienter l'espace.
a. Orientation de l'espace
Nous allons orienter l'espace en adoptant le même point de vue qu ' en
sciences physiques, avec le «bonhomme d'Ampère ».
r Un repère (O;T,J,k), où T 1.. k et J ..1 k, est de sens direct (ou
o
orienté positivement) si le _bonhomme d'Ampère., placé sur l'axe
(0:), les pieds en 0, la tête du côté des z positifs et regardant les gra-
y duations positives de l'axe (Ox), a les graduations positives de l'axe
Fig. 17 (Oy) sur sa gauche. C'est le cas sur la figure 17.
Si, dans les mêmes conditions, le «bonhomme d'Ampère » a les gra-
y
T
duations positives de l'axe (Oy) sur sa droite, alors le repère est de sens
rétrograde (ou orienté négativement). C'est le cas sur la figure 18.
Fig. 18 Remarquons que si (0 ;i,]',k) est de sens direct. alors (0; f,k) est J,
Observez-le sur les figures 17 et de sens rétrograde. et inversement.
18,

b. Définition
Dans ce qui suit, l'espace est orienté et on a choisi une unité de lon-
gueur. {tE est l'ensemble des vecteurs de l'espace.
/J /\ \! se lit c u vectoriel l'.
Définitions
,; l'
B
Le produit \·ector;eI de deux vecteurs û et v de ô E
est le vecteur, noté
l7 /\ li ou il X V. tel que
(1) si û et li' sont colinéaires alors il /\ = v 6;
(2) si û et li ne sont pas colinéaires alors:
Fig. 19
·17 A li' est orthogonal à il et à v,
~ • le sens de Li /\ vest tel que la base (û, \1, w), où w= jl /\ V. soit de sens
Irit /\ vii = QA x OB x sin AOB. direct,
·lIu /\ vII = lIullllvlllsin (u, ;;')1·

Chap. 7 : Calcul vectoriel 303


Remarques
Le veCleur nul Ô et tQUI \'ecleur il • La figure 3 (respectivement 4) du paragraphe 1 représente deux vec-
sont colinéaires, teurs colinéaires (respectivement non colinéaires),
: • Distinguer le produit vectoriel li A. il = li X li', qui est un vecteur,
du produit scalaire li ' il qui est un nombre.
r • Si (0; ï,J,k) est un repère orthonormal de sens direct, alors
Î
0
y T 1- J = k d'après la définition du produit vectoriel.
r
De même
x
Fig. 20 Mais J 1\ ï = - k, k 1\ l = - r et

c. Propriétés
Pour tous vecteurs ü, v, ~'et tout nombre réel a,
Attention au signe - , v1\ U = - (17 1\ V).
Ü 1\ (17 + ",) = il 1\ v+ II '\ "',
U 1\ (av) = a(u l' v) = (lIU) 1\ v.
171\0 = O.

En particulier, pour tQut it, Deux vecteurs sont colinéaires si et seulement si leur produit vectoriel
,t+ 1\ it= Ô, est le vecteur nul.

it = xi + yI + :.k.
\t=x'7+y'J + :.'k Soil (i,J,k) une base orthonormale directe de {tE; pour tous vecteurs
Dans ii" 1\ ïI remplacer it et tf par
vz' - ZV')
leurs express ions et développer en Ü 1\ v( :x' - x~' ,
xy' - yx'
utilisant les propriétés ci-dessus et
la dernière remarque du b.

Remarque
Les trois coordonnées X, Y, Z de li /\ li' se ressemblent. Pour évÎler
toute erreur sur les lettres ou les signes, on peut utiliser le procédé sui-
vant à partir des coordonnées de li et li écrites en colonnes, côte à côte,
x x' Calcul de X:
y :11' 10 On enlève la ligne des abscisus pour calculer r abscisse X.
:. .'
20 On calcule la différence des produits en croix des quatre nombres
restants:
)' y' y y'
~) CD ce qui donne yz ' - zy'.
: z' : :
Pour rappeler la façon dont le nombre y:' - :y' a été obtenu, il est noté

I~ ~:I et appelé déterminant.

304
Ca lcul de y :
x x'
y y'
1° On enlève la ligne des ordonnées pour calculer ['ordonn ée Y.
.::: :::' 2° On ajoute une nouvelle ligne de coordonnées par «permutation cir-
x x' culaire »:

Attemion : avec 1; ;:1 3° On procède comme pour X avec un nouveau déterminant

on obtient - Y:lU lieu de Y. I.~ ~:I = zx' - x:'.

:: ;:' Calcul de Z :
x x'
y y'
De même I~ ~:I = .\)1' - )'x',

Ainsi pour u(~) et v(- t), on a


x= 16 ~I, donc X = 2,

y = I? - \1, donc Y = - l,

Z = I~ -il, donc Z =3 - (- 2), Z = 5.

d. Champs d'intervention du produit vectoriel


En géométrie, le produit vectoriel intervient dans des calculs d ' angles
~ ~ ~
Il u /\ v Il = GA x OB x sin AOS . et d ' aires: en effet, en reprenant les notations de ]a figure 19 qui cor-
v
respond au cas où il et ne sont pas colinéaires, on a:
~ ~
sin AOS = lIu~ l\ ~"1I qui permet de déterminer l'angle AOS
lIu Il IIv Il
~ ~

lorsqu'on sait s'il est aigu (AOS < 90°) ou obtus (AOS > 90°).
De plus, dans le triangle OAS dont [SH] est une hauteur,
sin AôB = ~~, donc lIu 1\ vII = OA X BH.

Or l'aire du triangle AOB est ~ (OA X BH).


~ ~

Donc l'aire du triangle AOB, où OA =û et OB =V, est égale à


! ",,' 1\ vII.
",,' 1\ vII est l'aire du parallélogramme de côtés OA et OB, où
~ ~

OA = û et OB = v.
Fig. 22 En mécanique et en sciences physiques, le produit vectori el intervient
IIi7 1\ vil est l'aire du parallé lo- notamment dans le calcul d ' un moment cinétique ou du moment
gramme OACS. d ' une force en un point.

Chap. 7 : Calcul vectoriel 305


6. PRODUIT MIXTE
L'espace est orienté et on a choisi une unité de longueur.

Définition
Un produit mixte est un nombre. Le produit mixte des trois vecteurs Li, v, w
dans cet ordre est le produit
scalaire Li . 1\ (v w)
du vecteur /7 et du produit vectoriel de li par w.

Exemple
Soit (0 ;i,J,k) un repère orthonormal de sens direct.
Le produit mixte des vecteurs T,J,k dans cel ordre est T . () 1\ k).
Voir une ~marque du Or }l\k=T.
paragraphe S.b. Donc T· (j~ 1\ k) = T . T,
i i = lIill:: et lIili = 1. donc T· (j~ 1\ k) = 1.
Champs d'intervention du produit mixte
En géométrie, le produit mixte intervient dans des calculs de volumes:
Nous nous plaç'o n~ dans le cas considérons trois vecteurs Li, 17, W représentés sur la figure 23 par
général Oll il n'y aucune colinéa- ~ ~ ~

rilé ent~ les ,'ecleurs Il, ~ el ~. " = OA, v = OB et w= Oc.


Le vecteur li /\ w, orthogonal à li et à W, est
~
E
représenté par le vecteur OE A

Voir la figure 12 où li esi remplacé D'après une propriété du produit scalaire, le


v
ic i par le vecleur A~. produit mixte li. . (v /\ w) des trois vecteurs
w
Ü, v, dans cet ordre, est égal à
Il l/ I X IIv..........
.....
1\ IV Il X cos80ù8
----
= AOE

Voir la figure 22. Or IIv 1\ wll


est l'aire si. du parallélogramme
B

OBDC, c'est-à-dire l'aire d' une base du


prisme oblique d'arêtes OA, OB et Oc.
La h~lUteur de ce prisme associée à cette
Fig. 23
base est AH, où AH est orthogonal à v et
-----
Les angles ADE et OAH soni
ahernes internes.
-----
W, comme 17 /\ W.
- - ----
Les vecteurs AH et OE sont donc colinéaires et OAH = 8 puisque les
droites (OE) et (AH) sont parallèles.
a pouvant être obtus, nous devons Nous e n déduisons que, dans le triangle OAH rectangle en H,
cons idé~r la valeur absol ue de cos
O. AH = OA Icos 81.
Ainsi le produit mixte ,7 . (v 1\ w), égal à Il"lIl1v 1\ »'11 cos 8, a pour
AH ~ Il"11 cos 0 car Il" 11 ~ OA. valeur absolue si. X AH, produit de j'aire si. d ' une base du prisme
oblique d'arêtes OA, OB et OC par la hauteur associée AH.
Voir la figure 34 ci-dessus. Le produit mixte des trois vecteurs û, v, Mi, dans cet ordre, a pour
valeur absolue le volume du prisme oblique d'arêtes OA, OB et OC

où <lA =il, = OB v
et OC = w.
En mécanique et en sciences physiques, le produit mixte intervient
notamment dans le calcul du moment d'une force par rapport à un
axe.

306
,

, ,
B. CONFIGURATIONS GEOMETRIQUES
1. RELATIONS DANS UN TRIANGLE
QUElCONQUE
Avec les notations de la figure:

•A + B + C = 1r.
• 0'2 = b'1 + c 2 - 2/x: cos A.

Par permutation on a aussi


b 2 = 0 2 + Cl - 2ac cos B;
c = a +b
2

• _Q_
1 2

= _b_ =
- 2ab COs C.
_c_
6
BaC

Fig. ~4
sin A sin B sin C'
• L'aire du triangle est: S = ~ he sin A.
Par permutation on a aussi: S= ! de sin B = t ab sin C.

2. AIRES DE SURFACES PLANES


a. Triangles et trapèzes
• Triangle
A----------- -.----- ~ --- ~ --------- - h

~----------~---j~-~
b b b

1 s= b; 1
Fig. 25

• Trapèze (du plus général au plus particulier)


trapèze parallélogramme rectangle carré

Fig. 26

Chap. 7 : Calcul vectoriel 307


b. Cercles et disques

Fig. 27
Périmètre du cercle: Longueur de l'arc de cercle:

1 (= 2...R

Aire du disque: Aire du secteur angu lai re:

s = ...R' S = a'R2
2

3. VOLUMES DE SOLIDES USUELS


a. Cylindres b. Cônes c. Cônes tronqués

Base
h
quelconque

v = Bh v= Rh
3
~v = ~ (B + jjjj + b)1
Fig. 28 Fig. 29 F;g. 30

où B est l'aire de la base, h la hauteur, et pour le cône tronqué, b est l'aire de la petite
base.
Remarque:
la formule du cône tronqué donne celle du cyli ndre lorsque B = b et celle du cône
lorsque b = O.

Base
circulaire

Cylindre Cylindre Cône Cône


Tronc de cône
droit oblique droit oblique

Fig.31
v=~
F;g. 32
l [v= ~(R2 + rR + r 2)1
Fig. 33

308
-

Base
polygonale "
.........

Prisme droit Prisme oblique Pyramide Tronc de pyramide

v = Bh V=Bh
3
Iv= ~ (B + ,bD + bll
Fig. 34 Fig. 35 Fig. 36

Cas
particuliers

c
Cube Parallélépipède rectangle

v = C3 v = Llh j
Fig. 37 Fig. 38

4. AIRE ET VOLUME DE LA SPHÈRE

,[
R

Aire de la sphère Aire de la calotte

Volume de la boule Volume de la calotte

v = :! 'll"R3 v = 'll"h 3 + 'll"a 2h = 'll"Rh2 _ 'll"h


3

3 6 2 3
avec ,,' = R' - (R - " )' = 2Rh - ,,2
Chap. 7 : Calcul vectoriel 309
TRAVAUX PRATIQUES
EXEMPLES D'ÉTUDE DE TP 2 Raccordement de deux routes et
PROBLÈMES PORTANT SUR calculs de distances et d'angles
Un projet de route comporte, après le franchissement
LES OBJETS USUElS DU PLAN d'une rivière sur un pont, une section droite d'au moins
ET DE l'ESPACE (CALCULS DE 20 mètres, minimum indispensable pour le confort de
l'automobi li ste. On se propose de raccorder ce tronçon,
DISTANCES, D'ANGLES, par une courbe, à une route en ligne droite dont la
D'AIRES, DE VOLUMES, ... ). direction eSI définie par deux points M el N.
Le plan est muni d'un repère orthonormal (0; T,J).
o est sur l'axe de la chaussée, à 1... sortie dl! pont. L'axe
TP 1 Détermination de la position des abscisses est confondu avec la droite (OA)
du centre de gravité (figure 40).
d'une surface plane
On se propose de déterminer la position du centre de
gravité ùe la surface supposée homogène coloriée sur la
figure 45, sur laque ll e les cotes sont en millimètres. ~o x
Pont
Pour cela on munît le plan de la section d'un repère
orthonormal (O;T.J) tel que l'axe des ordonnées soit
axe de symétrie (voir la figure).

A E F

'C
Fig. 40

D :C G
Toutes les distances sont exprimées en mètres et les
x
10 30 10 angles en degrés. On donne les coordonnées des points
Fig. 39 A, M, N: A(IO, 0), M(l60, - 25), N(170, - 30).
10 On découpe la surface en cinq surfaces élémen- On prévoit d'abord de raccorder les deux tronçons rec-
taires: tfois surfaces rectangulaires, ABCD, EFGH, tilignes OA et MN par un arc de cercle de centre C eL
IJHC, et deux surfaces triangulaires, BU el KFJ (voir de rayon R = 240 m. Ce myon permet à une voiture de
la figure). prendre le virage à 80 kmlh, en toute sécurité.
• On pourrait imaginer un autre découpage! Les droites (MN) et (OA) sont tangentes à l'arc de
cercle respectivement aux points P et Q. M'el N' sonl
Déterminer les l'oordonnées des centres de gravité res-
les projections or th ogonales de M et N su r la droite
pectifs G 1• G:!. Gy G4 • Gj des cinq surfaces élémen-
(OA).
taires précédentes.
Pour réaliser le raccordement, il faut déterminer la
2° En admettant que le centre de gr~vité G de la surface
position des poi nts Pet Q et du point d'intersection S
totale est le barycentre du système des cinq points G l'
des droites (OA) et (MN).
Gz' G]. G4 , Gs affectés respectivement de l'aire de la
surface correspondante, déterminer une va leur appro- Sur la figure, la position de ces trois points n'est qu'ap-
chée à 10- 1 près de l'ordonnée de G. proximative.
Dans ce qui suit, on donnera une valeur approchée
Sun abscisse est 0 car le cen tre de gr.lvité d'une surface

1 plane homogène admeltanl un axe de symétrie est situ~


sur cel axe de symétrie.
arrondie à 10-:2 de chxun des résultats.
) 0 Montrer que le point S a pour coordonnées ( 110, 0).

310
~
La figure 41 représente une toiture. On indique que le
2° Déterminer la mesure Cl en degrés de l'angle MSM'
~
plan AHGF est plan de symétrie de la figure, que le
3° Montrer qu'une mesure de l'angle PCQ est a. (On plan CGD est perpendiculaire au plan ASCD et que les
pourra considérer, par exemp le, le quadrilatère CPSQ cotes sont en mètres.
en ju s tifi~mt qu'il a deux angles opposés droits.) Dans ce qui suit. pour chacun des résultats, on donnera
4° Calculer une valeur approchée de la distance SP. éven tuellement une valeur approchée arrondie à 10- 2 .
En déduire des valeurs approchées des coordonnées des 1° Dessiner à l' échelle 1 cm pour 1 ru une vue de des-
points Pet Q. sus de la toiture.
5° Quelle remarque peul~on faire à propos du dessin r Calculer les distanœs CG, AB, AF, BE
quant à la position relative des troi s points M, N, P ?
Pour le calcul de AF et de BF. on pourra placer sur la

TP3 Toiture et calculs de distances,


d'aires, de volumes; analyse de
1 figure la projection orthogonale du point F dans le plan
ABCDE.

3° Dessiner à l'échelle I~ chacun des « pans:. ASF et


la forme d'un solide BCGF de la toiture.
4° Déterminer J'aire totale en m 2 de la toiture, c'est-à-
dire la somme des aires des quatre pans ABF, AEF,
5
F
5 e.
BCGF EFGD.

4
1 On pourra utiliser la formule de Héron établie à l'e,1er-
cice )4 pour calculer l'aire de ABE

. ' .. -..............f-ir--~D"-r 5° Calculer le volume en mJ du solide ABCDEFG


••••• E (c'est-à-dire du ..:(;omble »). On sera amené à décompo-
-.----.----_. ------ ser ce solide en plusieurs solides usuels dont les
A volumes sont donnés dans le formulaire.

B;C==::::;;:====~ D'autres exemples simples corrigés d'analyse de la forme


7
Fig. 41 1 d'un objet usuel de l'espace figurent dans la partie
.. Calcul intégr..tl . du chapitre 3.

EXERCICES CORRIGÉS
Numéroe de') l ° Soit P le plan contenant les points At4, - 2, - 1),
DF-S OBJECTIFS
exerdce.1Ii 8(3,0, 1) e. C(3, - 3, - 2).
~ ~
Cakuler un produit !ooI.:alaiR
• a) Calculer les coordonnées du vecteur CA 1\ CB .
Cakuler un produit mÎ\te
• b) En déduire qu'une équation du plan Pest:
Calculer une dio;tance .\' -, + 1 = O.

Déterminer une équation d'un plan c) Vérifier que les points 0(0, 0, 1) e. E(O, - l , 0)

Déterminer l'inter~tion d'une sp~re el appartiennent au plan P.
d'un plan

r a) Montrer que le triangle ODE est rectangle en 0 et
isocèle; en déduire Jes coordonnées du plint 1 pro-
je.é orthogonal de 0 sur la droi.e (DE).
Calcul vectoriel, géométrie analytique, configura- b) Justifier que 1 est le projeté orthogonal de 0 sur
tions du plan et de l'espace le plan P.
3° La sphère S de centre 0 est de rayon 1 coupe le
QJ ••• \.t>cteurs, plan, sphère, cercle plan P suivant un cerc le.
L'espace est rapporté à un repère orthonormal direct a) Préciser le centre de ce cercle.
(0;1. J7,k) b) Montre.r que [DE] est un diamètre de ce cercle.

Chap. 7 : Calcul vectoriel 311


EXERCICES NON CORRIGÉS
Calcul vectoriel Calculer une mesure en degrés de l'angle
~ ~ ~

ACB puis des angles ABC el BAC .

5° Calculer les coordonnées du centre de gravité G du


L'espace ~ est rapporté à un repère orthonormal triangle ABC.
(0 J , T, k) direct, unité de longueur : 2 cm.
0
1 Placer les points A(O, 0,1), B (2, 0, 0) el C(O, 2, 2). I}].* Perspective cavalière
0
2 a) Calculer AB, AC, BC. Une unité de fabrication produil un grand no mbre de

--
b) Quelle est la nature du triangle ABC?
3 Q Calculer les coordonnées de AB 1\ AC.
En déduire J'aire du triangle ABC (en cm2 ).
lingot s faits d'un alliage de masse volumiqu e
18,52 g cm - 3
On rapporte l'espace à un repère orthonormal direct,
L' unité de longueur est Je ce ntimètre.
4° Calculer en degrés les mesures des angles de ce tri- On réali sera un schéma, qui sera complété au fur et à
angle. mesure des questions posées. On utili sera pour cela la
perspective cavalière à 45 ° avec 1 cm comme unité g ra-

0"
Dans un repère o rthonormal direct (0 ;T, T. k) de l'es-
phique sur (Oy) et Oz) et un rapport de ~d u c ti o n sur
(Ox) égal à 0,5.

pace, on donne les points A(3, 1,0) el B(2, 3, 0). 10 Saienl les points A(3, 2, 4), B (O, 3, 5), C(O, 2, 1) el
D (3, 1,0)
1 0 a) Calculer 6A . oB. ~
Tracer le quadrilatère ABCD.
b) En déduire une mesure en degrés de l'angle AOS 2° Démo ntrer que ABCD est un parallélogramme.
à 10- 1 près par excès.
--
2° a) Calculer les coordonnées du vecteur DA 1\ OB.
-
3° Soil le poi nt E défini par : AE
Calculer les coordo nnées de E et placer E.
="31 AB
- 1\ - .
AD

---
b) En déduire l'aire du triangle OAB.
4° Calculer J'aire du parallélogramme ABCO.
30 On pose OC = OA 1\ OB. 5° Le lingot type étudié dans cette partie est le pri sme 1
Calculer le volume du tétraèdre CASe. droit de base ABCD et de hauteur [AE]. Calculer le
volume de ce lingot. En déduire sa masse.
Pour dessiner les figures de l'espace on peut uLiliser diffé-

L' espace étant rapporté au repère orthonormal direct


(0; ;,1. k) on considère les points A, B, C de coor-
données respectives:
(2,2,0), (0,2,2) el ( 1,0, 1)
1 renies conventions de perspective.
La perspecth'e cavalière eSI celle dont l'exécution eSI la
plus simpl e (figure 42).

Fuyantes
(inclinées 1145",
1 0 Calcu ler les coordo nnées de il = CA 1\ ë8 .
2° Déterminer une équation cartés ienne du plan P
contenant les points A, B, C.

3° D étant J'intersection du plan <3' et de l'axe des abs-


cisses, E étant l'intersection du plan 9P et de l' axe

- -- -
(0; k), calculer les coordonnées des vecteurs DE el -
,~
A B.
2
Calculer DA . DE .
Que conclure de ces résultats quant à la nature du qua-
l 'Di~tance
multipliée
dril alère ABED ? par 0.5 ou 0,7

4° Montrer que Je triangle ABC est isocè le el calc uler Faces fronta les
(en vraie grandeur) Fig. 42
son aire.

312
m·· Perspective cavalière (suite) 1° Duns un système d 'axes vus en perspective cavalière
comme dans la figure 43 (rappon de projection : 0,7),
L'espace est rapporté au repère orlhonormal direct placer les points A, B, C et tracer le triangle ABC.
(0 ;T, J. k) que l' on représentera en perspective cava- 2° On se propose de placer sur AB le pied H de la hau-
lière à 135 degrés, cappon de projection 0,75, unité gra-
teur, issue de C, du triangle ABC.
phique 1 cm. On considère les points:
A(O, 3,6). B (2,5;0;3) et C(O, 7,0). a) Justifier l'égalité
,
AB . AH = AB . AC.
b) Calculer AB ~ et AB . AC.
c) L' alignement des po in ts A, B et H se tr.:l.duit par la

relation vectorie lle AH = k AB ,k dés ignant un


o rée l. Montrer que k = ~ à l'aide des résultats précé-
r'----y
j dents.
x
d) Placer le po int H sur le graphique puis tTUcer la
Fig. 43
hauteur [CH).

~
10 a) Calculer le produit vectori el AB 1\ AC.
~

[!] *-----
.. Ca lcul vectoriel et calcul intégral
b) Évaluer, en degrés décimaux à 10- 2 près, l' angle
Lu d~LI.X pa"li~s d~ l'~xuciu peUI'~nt il"~ trailüs de
BAC. façon irldlpe"d{lI1t~,
2° a) Démontrer qu' une équatio n du plan P passant par L'espace est rapponé à un repère orthonormal direct
les points At B el C es t : (0 ; i,l. k) d' unité graphique 1 cm. On considère les
6x + 3)' + 2~ - 21 = O. points A(l, 3, 0) B(3, 1,0) C(4, 4 , 0) et S(4, 4, 2).
b) Quell es sonl les coordonnées des points D el Et A. Calcul du l'olum~ d'Lme pyramide
intersections respectives de P el des droites (0; k) et 1° a) Déterminer les coordonnées du point D tel que
(0 ; T)? Tracer Je triangle CDE. AB CD so it un parallé logramme.
b) Déterminer les longueurs BC et BA ainsi qu ' une
~

mesure de l'angle géométrique ABC à un degré


L'espace étant muni d' un repère o rth onormal près.
(0; T, T. k), unité: 1 cm, o n considère les poi nts: r a) Détermine r le vecteur Fi = BC 1\ BA
A(4, 1. 2). B(3, 1. 3). C(2, 2, 3), D (2, 3, 2), b) Montrer que la droite (SC) est une hauteur de la
E(3,3, 1). F (4. 2. 1) et S(6, 5, 5). pyramide SABCD.

1° Montrer que les bipoints (A. D), (B, E) et (C, F) ont


c) Ca lculer la norme du vecteur Fi ; quelle est l'ai re
même milieu w. du parallélogramme ABCD ?
d) Déduire des questions précédentes le volume V
2° Calculer le produit vectoriel ;A 1\ ;B el montrer de la pyramide SABCD.
~

que ce vecteur est colinéaire au vecteur w5.


B. Cah:ul du \'o/ume d'ull trolle de p)'ramide
En d6duire que (w5) est perpendiculaire au plan déter-
miné par les droites (AD) el (BE). On considère un plan hori zontal qui coupe les arêtes
[SA] [SB] [SC] et [SD] de la pyramide respeclive-
~ ~
3° Calculer le produit scalaire wS . CF. ment aux points AI' B" C, et DI et on note:: la cote des
En déduire que les points A, B, C, D, E, G sont copla- quatre points Al' B I' C] et D, (0 ~ :: ~ 2).
naires.
1° En éc ri vant que les vecteurs SA] et SA sont coli -
4° Montrer que les points A, B, C, D, E, F sont les som-
mets d'un hexagone régulier. néaires, montrer que les coordonnées du point A,

5° Calcu ler raire de cet hexagone. ( 2+3,6+~


sont - 2 - '
)
~ , ::.

On admet que les coordonnées des points BI et C, peu-


vent s'écrire respectivement: (6-2-'
+ :: 2-+23::
-' ~
) e1

L'espace étant rapporté au repère orthonormal direct (4, 4. ~).


(0 ;i, l, k), o n considère les points: 2° a) Déterminer, en fonction de ::, les coordonnées du
A(4, 4, 0), B (O, 5, 2), C(2, 0, 4). vecteur B,C I 1\ B,A, .

Chap. 7 : Calcul vectoriel 313


r~======~------===================---

b) En déduire que l'aire de la sec tion plane B. On a effectu é un développement de l'une des pièces
A1B1C 1 et DI de la pyramide, définie précédemment métalliques. La courbe <G obtenue est fournie sur la
eS! : ~(,) ~ 2(2 - ,)'-
figure 47 et on a établi que cette courbe a pour équation
dans le repère orthonormal (0; /7, v) d'unité graphique
JO On note T(h) le volume du tronc de la pyramide
=0 1 cm:)' = 8 + cos (~x).
limüé par les plans d'équations respectives =: et
1
=: = li.
On admet que TOI ) = r ~(::;) d;:, pour 0 ~ " :s:; 2.
r Calculer 1
= f~"If (8 + cos (!x)) dx.

a) Montrer que T(h) ~ 1~ - ~ (2 - h)'. En déduire l'aire en cm2 de la surface métallique


b) Que représe nte T(2) pour la pyramide SABCD ? A1A2E~El'
r En considérant un cylindre, pouvait-on obtenir ce
~ ••• Calcul de volume résultat sans utiliser d'intégrale?

Une société entreprend la réalisation de pièces métal-


liques dont le sçhéma est représenté sur la figure 44 ci-
E,
jointe: il s'agit de pièces cylindriques, section nées à
chaque extrémité selon les plans (AB CD) et (EFGH). G H
Le plan (ABCD) est perpendiculaire à l'axe du F
cylindre.

A / E
•,D H
c B D
C 0: \.

2" 3" 4"


x
B " F Fig. 44 Fig. 47

A. On choisit un repère (0; T, J,


k) orthonormal direct
de l' espace tel que (0; J) so it l'axe de révolution du
cylindre.
On donne dans ce repère les points:
A(O, 0, 2), B(O, 0, - 2), C(2, 0, 0), D(- 2,0,0),
E(O, 9, 2), F(O, 7, - 2), G(2, 8, 0), H(- 2, 8, 0).
Configurations planes
~ ~

1° Calculer FE 1\ HG .
r En dédui~e .9u~une équation du plan (EFGH) dans le
repère (0; i, j, k) peut s'écrire:
~ •• Où on utilise les formules dans le triangle
2y - , - 16 ~ O. Soit un triangle ABC dont les angles sont mesurés en
degrés et les côtés en cm.
3° Calculer BA . FE ; en déduire une mesure de l'angle
e indiqué sur la figure 45 ci-dessous. ---- ----
L'angle ABC mesure 45 °, l'angle BCA mesure 60° et
le côté [BC] mesure 8 cm.
A E Dans l'exercice, les longueurs seront données avec

~I----------V-vu:~c
1 chiffre après la vi rgule, les calculs seront menés avec
la précision de la calcu latrice.
face
1° Tracer le triangle ABC en vra ie grandeur.
Fig. 45
r ----
Calculer une mesure de l'angle CAB puis la lon-
D • H gueur des côtés [AC] et [AB].

-J---------Fl.~0~~~edessus 3° Soit 1 le milieu du côté [BC). Calculer la longueur de


la médiane [AI].
4° Déterminer une valeur approchée à 10- 2 près de
G
Fig. 46 l'aire du tri angle, en cm2 , puis la hauteur [AH).

314
@] •• On poseAE = x (où x E )0, I D.
J Oa) Calculer, en fonction de x, les longueurs DE et
Sur la figure ci-dessous, les points A, 0, B, C sont ali-
DG.
gnés dans cet ordre ainsi que les points D, 0 el E; les
~~ ~
b) Montrer que CG = 2x; l
angles DAO, OSE et OEC sont des angles droits.
c) Prouver alors, en considérant que ABFE et FCGH
ont même format, que x] - x 2 + 21.' - 1 = O.
2 0 On cons idère la foncti on numérique f définie par:
f(x) = x] - x 2 + 21.' - 1.
a) Étudier le sens de variation de f sur ]0, 1[.
A 4 b) Montrer que l'équation:
c x] - x 2 + 2\" - 1 = 0
admet une soluti on unique Xo dans ]0, 1[.
c) Montrer que 0,569 ::;;; x() ::;;; 0,570.
3 0 Que valent les longueurs AE et DG (à 10- 2 près par
excès) ?
D
F;g.48

~ ••• Formule de Héron (mathématicien Brec


De plus, on connaît les longueurs en cen timètres de d'Alexandrie, au /1" siècle après }. -c.)
AO, OB et OE:
10 a, 1), c étant les longueur$ des côtés d'un triangle
AO = 4 cm, OB = 3 cm, OE = 5 cm. ABC, démontrer la formule:
(A tten/ion: sur la figure, ces longueurs sont volontaire- . .., 4b2c2 - (b 2 + c? - (12)2
ment non respectées). sm- A = .
4b 2c2
] 0 Réaliser, à partir des données précédentes, la figure
2 0 En déduire que, si on pose 21' = a + b + c, on a
exacte en expliquant brièvement la construction.
aussi:
r Déterminer par le calcu l (les résultaIs étant donnés
41'(1' - a)(p - b)(p - c)
au centième près par défaut) :
a) la longueur en centimètres de 00, b 2c 2
b) la longueur en ce ntimètres de BE, et que l'aire du triangle est:
~ ~~,.,---~--,
c) la mesure en degrés de )'angle BOE , S = "1'(1' - a)(p - b)(p - cl·
d) la longueur en centimètres de BC.

~ ... Configurations de l'espace


ABCO est un carré de côté 1. @Jo S
Il est partagé en trois rectangles ABFE, EHGO et
FCGH de même format, c'est-à-dire que: On considère une pyramide régu-
lière à base carrée SABCD, de
AE _ DE _ CG
AB-DG-CF hauteur [SH).
SH = 8 cm.
(voir la figure).
AB = 3 cm.
D,-________~G~__ C
10 Calc uler la longueur SA.
En donner l'arrondi au mm.
2 0 Calculer à 0, 1 degré près
EI--- - -- - f o---1 F la mesure de
H ~

l'angle SAH.
x
3° Calcu ler l'aire de la c
surfaçe totale du solide
arrondi e au mm1.
A B F;g.49 Eg.50 Aè'."'·:..·:......-..:.;.-'.v,:

Chop. 7 : Calcul vectoriel 315


~ ..
On donne une pyramide de base triangulaire, appelée
§] ***
On considère un cube dont les arêtes mesurent 6 cm.
tétraèdre (voi r la figure jointe), de dimensions: On le tronque en
a = 3 m, s
chacu n de ses
i> ~ 4,5 m, sommets comme
le montre le sché-
e = 6 m,
ma sui vant: on A ,L--...:,:·
li = la 111. e nlève par exem-
ple la pyramide, à
base triangulaire
(BIJK) où
l OCalc:uler, en degrés, à
A
1 degré près, l'angle C
du triangle ABC, pui s
Fig. 53
l'aire de ce tri angle.
1 est le milieu de [AB],
En déduire le vo-
lume de la pyra-
J est le milieu de [BC],
mide. B --~---(.:_ -- ----- A K est le milieu de [BF];
Faire un dessi n soigné du polyèdre obtenu.
(On donnera les b
a Est-il régulier?
résuhaL'i en m 2 ou Fig. 51
en m) à 1O- 1 près. c Préciser le no mbre et la nature de ses faces, le nombre

r On applique à ce
tétraèdre l'homothétie f de centre S et de rapport~.
d'arêtes et le nombre de sommets.
Calculer, en ce ntim ètres cubes, le volume de ce cube 1
tronqué.
Quelle est la nature du solide ainsi obten u ?
Le représenter sur la figure après avoir reproduit celle-ci.
Formulaire:
• Volume du cube d'arête (l ." Y = (l 3
1
Quel est son volume?
• Volume d'une pyramide de hauteur Il et d'aire de 1
3 X Il
baseB·y=lB
.
~ •• * 1
On se propose de construire un tétraèdre (non réguli er,
mais dont Ioules les faces ont la même forme).
~ ..
Pour cela o n considère Je parallélépipède rectangle des- Une pyramide régulière a pour sommet un point S et
siné ci-après. pour base un carré ABCD. S se projeue orthogonale-
ment en H, centre du carré ABCD.

s
A' C'
c
3cm
B'
c
4cm 4cm
A
Fig. 54
B
Fig. 52
On note 1 le milieu du segment [BC]. Le carré ASCD
Les sommets du tétraèdre son t A, B', C, D'. a pour côté Q.
1 0 Reproduire la figure et y représenter le tétraèdre La hauteur de la pyramide est SR = ~.
AB'CD'. 1 0 Calculer, en fonction de a, la longueur SI, la lon-
2 0 Calculer les longueurs des 6 arêtes de ce tétraèdre. gueur SB; l'aire du triangle SBC, l'aire latérale de la
pyramide; le volume de la pyram ide.
3 0 Calculer, à un degré près, les angles d'une des faces
~
de ce tétraèdre. r Calculer l'angle SIH .

316
~ ..
Le cône dessiné sur la figure est posé su r le sol.
~ ...
On donne un cylindre dont on connaît l'aire totale. xest
le rayon du disque de base," eslla hauteur du cylindre.
s Le but du problème est de
détermi ner x et Il pour que cr ~
le volume du cy lindre soit
maximal.
1° a) Exprimer en fonction h
de.l l'aire du disque de
base. E:'(primer en fonc-
tion de x et de " l' aire
~- -- --- i - -
latérale.
En déduire l'aire totale
Fig. 57
du cylindre.
b) S~K'hant que cette aire vaut 8 dm , exprimer li en
2
Fig. 55 fonction de x.
2° Exprimer en fonction de x le vo lume V(x) du
On donne SA = 6 cm et l'a ire de la surface au sol de
cylindre. Montrer que "(x) peut s'écrire sous la forme:
ce cône est 12,56 cm 2 ,
1° Calcu ler le volume de ce cône. (On arrondira les
V(x) = 4x - 11'X
3.

résultaiS à 10- 2). 3° Ét udier les variations de la fonction V: x ~ V(x) sur


2° On veui couper le cône par un plan parallèle au
disque de base pour avoir une surfac.'e au sol de 10 cm2 ,
l' intervalle [0, \~ l
4° Pour quelle valeu r de x le vo lume V(x) est-il maxi-
a) Reproduire la figure complétée.
mal? Calcule r la hauteur " correspondante, puis le
b) Calcu ler le rayon r du nouveau disque de base. volume maximum.
c) Quelle est alors la nouvelle hauteur Il du cône ?
(Après avoir calcul~ les valeurs exactes de x, Il et V(x).
(On montrera que~ = ~ où Hestia hauteur du cône o n en donnera des vale urs approchées arrondie à 10 -:2
en remplaçant 11' par 3,14).
donné au départ el R le rayon de ce même cône).
d) Calculer la nouvelle mesure du côté SA',

~ .. ~ ...
On considère le solide ci-dessous formé d'une demî- 1 ° On considère une pyramide de sommet S. de hauteur
sphère et d'un cône. li égale à 64 cm el ayant pour base un hexagone régu-
A li er de ce ntre 0, de côté r égal à 40 cm.
1° Sachant que AC = 8 cm e l que l'angle C du triangle
ABC mesure 50°, calcul er AB puis Oc. (les résu ltats
seront donnés avec une précision de deux chiffres ap r~s
la virgule).
2° Calcu ler alors le volume de ce solide.
- S
6---------------------
',.,,'
,.:',' : ',':"
" "" , "

A B

40cm
Fig. 58
Calcu ler e.n c m3, à 1 cm 3 près par défaut, le volume de
Fig. 56 cette pyramide.
c
Ch.p. 7 : Calcul vectoriel 317
,
REPONSES DES TRAVAUX PRATIQUES
ET CORRIGÉS DES EXERCICES

Chapitre 7 Corrigés des exercices

Réponses des travaux pratiques a) ~ + :' = 1 + 4;.


b) 2~ - 3,' = 2(2 + 3i) - 3(- 1 + i) = 7 + 3i.
TP 1 c) ~ X ~' = (2 + 3i)( - 1 + i) =-2+ 2i - 3i + 3i 2
3° a) 2 s in 3 x + 3 cos 2 x = = - 5 - i.
~ + J sin x + J cos 2t - .!. s in 3\" d) .:,2 = (- 1+ i)'2 = 1 - 2i + {2. = - 2i,
2 2 2 2· ·
(Les identités remarquabl es s'appliquent dan s c.)
b)I =31r-i
4 3· e) :3 = (2 + 3i)3
D ans C, comme dans R, pour tout nombre Cl et tout
TP3 nombre b:

l' ~ = - 12<0; (0 + b)J = a 3 + 3a 2b + 30b 2 + h 3 , d'où :


l' équati on n'a pas de solulion dan s IR. :3 23 + 3 X 22(3 i) + 3 X 2(3i)' + (3 i)3,
=

2' a ) 3~2 + 6~ + 4 = 3 [(~ + 1)2 + H :3 = 8 + 36i - 54 + 27i 3,


:3 = _ 46 + 36i - 27i, :3 = - 46 + 9i.
b) Les solutio ns sont : 1) ( 1 + :)( 1 + :') = (3 + 3i)(;) = - 3 + 3i.
:] = - 1- ,~ i et ::2 = - 1 + \~i.

TP5 o
3)! = _1-
l ' P(~) = (~2 + 1 )(~2 + ~ + 1). : 2 - 3Î
2° L'ensemble des solutions est : On multipli e numérateur et dénominateur par le

{- i; i ; - 1; i/3; - 1;il3}. r!ombre comp/eu cOI/jI/gui du dénominateur, 2 + 3i:


!= 2+3i _ 2 +3i _2+3i
3° Les quatre points M i' M 2. MJ et M4 SOn! situés sur (2 - 3i)(2 + 3i) - 4 - 9i2 - 4 + 9'
le cercle C de centre 0 et de rayon 1. 1 = 2 +2 i.
: 13 I3
b)l = __I _ = - 4+ i _-4+i
:' - 4 - i (- 4 - i)(-4+i) - 16 - i 2 '
1= - 4+i =_ ~ + -.L i.
~' 16 + 1 17 17

c) ;;. = - X l = (2 - 3iJ (- ~ + 1- i) = ::.l + li i


:' ' :' 17 17 17 17

Corrigés du chapitre 1 321


d) ~
"
= (!)'
,
= (2 + .1')' = ...±..- + 12 i + ~;2
13 n' 169 169 169'
~=-..1..-+Ri 1
" 169 169' M
Vs
1 +, 3-3i (3 - 3i)(- 1 - 3i) 2 ' A
e) -1 - . =- 1 + 3i (- 1 +3i)(- 1 3i) ·Vs '
=- Q -li.
5 5
Fig. 1

Une calcu latrice donne INV cos ~ = 0,46.


,5
a) On calcule dans C com me dans IR.
~-
2 eSll e cos inus de l'angle (QA,
Mais r: DM) el de
On écrit donc que pour tout nombre complexe : : de 15
C - {l} les équations su ivantes sont équivalentes: l'angle (QA, oM') (figure 1); puisque:
, + 1= 1 + i
,- 1 '
, + 1 = (1 + i)(, - 1), si n 6 = - ~ < 0, on prend e= - 0,46.
,5
,+ I =,- I +~-~ -~=-2-~ La plupart des calculalrices ont une touche permet~
tant le passage des «coordonnées rectangulaires-
2+ i (2 + i)( - i)
, = - -, - = i( i) , aux «coordonnées polaires:.. On obtient alors direc·
ternent 1:1 = 4,47 et arg: = - 0,46 radians.
;: = - 2i - ;2, ;: = 1 - 2;,

b) Résolvons p3r substitution:


_ =_2
.. , 1 +i JO,=I-i
o a) : =- 1 + iF];
( "2
~ -- ,'-
_ 1.. , h = 2 + 2i.
loi = \'(- 1)' + (lN = ,14 = 2.
On pose 9 = arg " r:;
cos 9-- - 2"1 et Sin
' 9-,3
- 2'

l ° a), = 1 - j-
d'où 9 = 2; (+ k2Tr, k E Z).
I~I = JI'+ (-l)' = fi . - 1 + il) a pour forme trigonométrique:
On pose 9 = arg " 2(cos 2; + i sin 2;)
cos 9 = -!. el sin e = - ~,
d'où 9=-
n
*
(+ k2", k E Z).
,2
et pour forme exponentielle 2e 3.
;~

b) Plaçons l' image M du nombre compl ex.e - 2i


b) , = 2 + 2i; dans le plan complexe muni du repère orthonormal
'22
1'1=\2 +2 =,8=2,2.
,- r=
(0; Ü, v).
On pose 9 = arg "
cos 9 = __1
,2
et . 9 ="""'i":".
sm 1
, 2- de -2i -
On en déduil que 1-2il = OM = 2 el qu 'un argume nl
. OM) = -,."
eSl (II,

d'où 9 = *(+ kz", k E Z). - 2i a pour forme trigonométrique :


2(cos (-~) + i sin (-~))
2° a) Izl = 13' + l' = fiO = 3,16. el pour forme exponentielle 2e
- j:!!
2.
On pose arg ;: = e.
cosO=2 el sin e = _ 1_,
/iD fiO
avec la calcu latrice on obtient e = 0,32.
i ., ., Mr. rr
b) 1'1 = \4- + (-2)- = ,20 = 2,5 = 4,47.
On pose arg z = 9, o "
cos 9 = ~ el M(-2i)
,5 Fig. 2

322
c) D' une figure on déduit immédiatement que
1-31=3 e' arg(-3)= 'IT(+ k2'IT,kEI). ' l'~I = 1'21 3 = (2iïj3 = 1612;
- 3 a pour forme tri gonô métrique : arg(,~) = 3 arg '2 = - 3; (+ k2'IT, k E l).
3(cos'Tl' + i si n 'tT) b) - De ce qui précède on déduit la forme trigono-
et pour forme exponenlielle 3e Î'lf. mé trique de ::::1:
d) On sait que, pour tout nombre réel a, ::::1 = 16[COS( - 2;) + ,. Sin( _2;)]
cos('TI' + a) = - cos a et sin ('TI' + a) = - sin a,
= J6(cos 211" _
donc : : = cos + i sin 7; 7;. d'où la forme algébrique:
3
,. sin 2'T1')
3 '
On reconnaît la forme trigonométrique du nombre
complexe de module 1 dont un argument est 7;. :1 = 16(- ! - i~) = - 8 - 8;/3
. 7.
- De ce qui précède on déduit la forme trigonomé-
- cos ~ - i sin ~ a pour forme expone.nrielle e'?;.
trique de z~:
,~ = 16f2 [cos ( - 3;) + i sint - 3;)]
10 - :::: = 1 -;;
= 16/2 (cos 3; _,. sin 3;),
1
d'où la forme algéb!.ique: _
l'd = ,'2 e' arg" = - *(+ k2'IT,k El);
(voir exercice 4. 10 a». ,~ = 16'Z( - '; - i';) = - 16 - 16i.
- - = - 1+
"2
;,'3.' . , • A = 8 + 8if:ï ! (1 1++i'3)
e' arg '2 = -; (+ k2'IT, k El);
1',1 = 2 16 + 16i 2 i '
(voir exerc ice S. a». multiplio ns en haut et en bas par le conjugué 1 - ; de

2" • III" = J... =


l'd
-J-
, 2'
1 +;:
A = ~ (1 + if:ï)( 1 - i)
2 (1 + i)( 1 i)
arg (J.-)
-,
= - "rg :, = :'! (+ k2'IT, k E l).
4 = ~ [(1 + /3) + i(f:ï - 1)].
' 1', x ',1 = I:d X 1'21 = 2/'2;
arg (" X '2) = arg" + arg '2 eSl égal à:
lAI = .IL = 1. = <-2
2"IAI = -.:'...
l'~I 1612 12 2
5'IT (+ k2'IT, k E I). I~I = l'd = 12;
Un argument de A est:
12 '2 1'21 2
.rg(-4) _ arg(_3) = _ 2'IT + 3'IT
arg (~) = arg:::: l - arg ::::2 .. , "2 3 4 '
arg A = ;; (+ k2'IT, k El).
=- :i'IT (+k2'IT,kEI).
30 Du 20 on déduit la forme trigono métrique de A :

o ' l'd
1" a) = ,'3+1 = ,14 = 2;
11"
12
.. 'TI'
A = - (cos - + 1 sm - ).
2 12
En comparant avec la forme algébrique trouvée.1U 1°,
o n trouve:
On pose arg:, = a" "'2 r= r;;. ("";6
~cos~=~ d'oùcos..!!..=~
l3 · 1
2' 2 12 4 ' 12 4
cosO]=2 el sm8 1=
rz "'3 - l
el~ sin ~ = -'- - d'où s· n ~ = -'- - ' - -
"6 - '?
d'où a, = - ~ (+ k2'IT, k E Il. 2 12 4' 1 12 4'

' 1:21 = ,'4 + 4 = /8 = 212;


On pose arg ;:::2 = 82,
l. a
cos a2
1
= r= et sm 2 = -

*
,'-?'
,2 ,_
10 a) : : = x + iy, où x et y sont des nombres réels, véri-
d'où a, = - (+ k2'IT, k E l).
fie Re(;:) = 2 si el seulement si x = 2.
' 1,11 = l'd 4
= 16; La ligne de niveau défi nie par Re(::::) = 2 est la
droite D, parallèle à l' axe des ordonnées, d'équation
arg('1) = 4 arg" = - 2; (+ k2'IT, k E l).
x = 2.

Corrigés du chapitre 1 323


b) Avec les mêmes notations : - 1 = x - 1 + iy; Pour tous nombres complexes '::1' '::2,1'::2 - ::11 = M 1M 2 OÙ
donc Re(;: - 1) = 2 si et seulement si x - 1 = 2,
c'est-à-dire x = 3.
1 Ml et M 2 sont les images respectives de '::1 et '::2'

Donc 1:: - JI = 2 si et seu lem ent sÎ AM = 2.


La ligne de niveau définie par Re(: - 1) = 2 est
La li gne de niveau définie par Iz - 11 = 2 est le
donc la droite Dt, parallèle à D, d'équation x = 3.
cercle C' de centre A et de rayon 2.
c) De même;: + i =x + i (y + 1); donc
Re(: + i) = 2 si et se ulement si x = 2. e) Soit B le point d'affi xe - i , c' est-à-dire de coor-
données (0, - 1).
D'a près a) la ligne de niveau Dt. définie par
Re(: + i) est la droite D. l, + il ~ SM.
d)Demêmeo - 1 + i ~(x- I )+i()'+ 1) ; donc La ligne de ni vea u définie par 1:: + il = 2 est le
Re(;: - 1 + i) = 2 si et seulemen t si x - 1 = 2. cercle C" de centre B el de rayon 2,
D' après b) la ligne de niveau D'" définie par d) Soit D le point d'affi xe l - i, c'est-à-dire de
Re(: - 1 + i) = 2 est la droite D'. coordonnées (l, - 1).
l, - 1 + il ~ DM.
2° a) D'après 1° a),lm(:) = 2 si et seulement si y = 2.
La ligne de niveau définie par 1.: - 1 + il = 2 est le
La ligne de niveau définie par lm(:) = 2 est la droite
cercle C''' de centre D et de rayon 2.
6., parallèle à l' axe des absc isses, d'équation y = 2.
b) D'aprè s } O b) , Im(: - 1) = 2 si et seulement si
."=2. c
La ligne de ni veau 6.' définie par Im(;: - 1) = 2 est
la droite Il.
c) D' après 1 0 cl, lm(: + i) = 2 si et seulement si
y + 1 = 2, c'est-à-dire)' = 1.
La ligne de niveau définie par Im(: + i) = 2 est
donc la droite 6.", parallèle à 6., d'équati on y = 1.
d) D'après 1° dl , Im(: - 1 + i) = 2 si et seul ement
si y of: 1 = 2. D'après c) la ligne de ni veau 6.'" défi-
nie par lm (: - 1 + i) = 2 est la droite 6.",

D = D" D' = D'" Fig. 4


)'=2
" = '"
2° 0n reprend les notat Îons de la question 1°,
)'=1 a) arg : est une mesure de l'angle (u, OM).
"" = "'"
La ligne de niveau définie par arg :: = - !! + k27T
, 6
• " est la demi-droite d d'extrémité a non comprise et
de vecteur directeur; tel qu'une mesure de l'angle
o " , é
onent (~-) , 6'
'!l'
x=2 .l'=3 Il , u' SOIt -
Fig, 3
Pour tous nombres complexes di stincis '::1' '::2'

1
arg(::2 - ::1) est une mesure de l'angle orienté

(û, ~z) où Ml et M z sont les images respectives de :: l


1° a) Soit M l' im age d'un nombre complexe:: et ::2'
101 ~ OM,
b) Donc arg(:: - 1) est une mesure de l' angl e
Donc 1.:1 = 2 si et seulement si aM = 2.
La ligne de niveau définie par 1;:1 = 2 est le cercle C
orien té (û, AM).
de centre a et de rayon 2. La li gne de niveau définie par:

b) Soit A le point d'affine 1, c'est-à-dire de coor- arg(o - 1) ~ - ~ + k2'!l'


données (1, 0). est donc la demi droite d' d'extrémité A non comprise
Avec les mêmes notation s Iz - Il = AM. et de vecteu r directeur îi défini au a),

324
c) De même arg(<: + i) est une mesure de l'angle
orienté (17. SM). 10 a) On sai t que, pour tous nombres réels ou complexes
La ligne de niveau définie par: a. b, (a - h)3 = a3 - 3(,2b + 3ab2 - !J3; donc pour
arg(o + i) ~ - ~ + k2", tout nombre réel x,
(eix _ e - i.f )3=
est donc la demi-droite d" d'extrémité B non
(e ix )3 _ 3(e u )2(e - ix ) + 3e ix (e- u p - (e- ü} ,
comprise et de vecteur directeur ii défini au a).
(eix _ e- u )3 =
d) De même arg(: - 1 + i} est une mesure de e 3ix _ 3e 2 i.r. e-ix + 3eu. e-2i.r _ e- 3i.r,
l'angle orienté (û, DM). (ei.\ _ e- u )3 =
La ligne de niveau définie par: e3ix _ 3e'2î.t-u + 3ei.r-2ix _ e-3ix,
arg(o - 1 + i) ~ - ~ + k2-rr (eix - e - ix )3 = e 3i.r _ 3e ix + 3e - ix _ e- 3u ,

est donc la demi-droite d'" d'extrémité D non (eU - e-i.r)3 = e 3u - e- 3i.t - 3(e ix - e - ix ). (1)
compri se et de vecteur directeur ~ défini au a). b) On sait que pour tout nombre réel 0:
i9 _ -ie
e
2i
e = sin B.
,. Multiplions donc par t les deux membres de l'éga-

A lité (1) établie au a). on obtient:


0
" ~ eix + e- ix
ü' -;;- 3 2i . (2)
U _ - IX
B D sin 3r e e
., 2i si n x .

d' (eix _ e- u )3
d
Pour appliquer la formule d'Euler à ? , il
_1

d"' d'" faut faire apparaître (2i)3 au dénominateur.


On est donc conduit à éc rire :
Fig. 5 (eU - e- iX )3 . ., (eU _ e- ü ')3
2i (21)- (2i)' '
(ei.c _ e -u)3 _ (eU _ e-iX)'
'----;;~~ - - 4 ----;;c'--
- 2i 2i'
10 Pour tout nombre réel x: (eU _ e- ix )3
eix _ e-ix el"2x _ e-i2x ei)x _ e- i1t c'est·à-dire 2i = - 4 sin 3 x.
f(x) ~ 2i X 2i X 2i '
L'égalité (2) s'écrit pour tout x de IR,
f(x) ~
- 4 s in 3 x = sin 3x - 3 sin x,
4 sin 3 x = 3 sin x - sin 3x,
• On a changé les signes.
f(x) ~
4 s in 3 x = 2 sin x + sin x - sin 3x,
1 (e Î3x _ e-i.f _ eU + e-i~)(e/3x _ e - ilt )
-X 4 sin3 x - sin x = 2 sin x - sin 3x.
4 2i
f(x) ~ 20 a) L'équation sin x = 0 équ ivaut à sin x = sin O.
_1
4
[e i6x - e - i6x _ e i4x - e- i.h
2; 2i 2i'
e/2.x - e- i2r j L'équation admet deux types de solutions:
(l)x~O+k2-rr (kEZ)
f(x) ~ - ~ (s in 6x - sin 4x - s in 2<). (2)., ~ '" + k2", (k E Z)
L'&{ualion sin X = sin admet deux types de solutions:

1
0:
ZO Une primitive de x t--+ sin /'lX est x t--+ - ~ cos t'lX. a + k2~ (k E Z)
1 Une primitive de x t--+ cos {Lt est x t--+ ~ sin t'lX.

(1) X ~
(2) X ~ ~ - a + k2~ (k E Z) .

1= [i4 cos 6x - 116 cos 4x - ~ cos 2t]: On cherche les nombres réel s de (1) et (2) apparte-
nant à [0, 2",[.
12

1~ ~- ~+ i2 ~ 0,022 11 10- ' près.


Avec k
Avec k
~

= O.
O. (1) donne x
(2) donne x =
~ O.
'TL

Corrigés du chapitre 1 325


o et 'Ti sont les se ule s solution s de J'équation
sin x = 0 appartenant à. [0, 2'IT[.
a) - 16 est le carré de 4i car j'1. = - 1.
A"ec.: d':l.Utre$ valeurs entières. de k, (1) et (2) donnent des
1 sol Ufions n'appartena.nt pa~ à l'intervalle [0, 2'IT[,
Donc ~'1. = - 16 est équivalent à:
:2 ~ (4i1", :2 - (4i)2 ~ 0,
b) L 'équauon , x ="2l é
' SI11 qUi' vaut à' . '6'
sm x = sm
L'équation admet deux types de solutions:
IT
(: + 4i )(: - 4i) ~ °
car A2 - B2 ~ (A + B)(A - B),
( 1) x ~ ~ + k2'IT (k E Z) ~ = - 4i ou ~ = 4i.
(2) x = 'TT - ~ + k:!'Ti (k E Z), Les solutions dans C de l'équation :.::! = - 16 sont - 4i
et 4i.
( 1) x ~ ~ + k2'IT (k E Z)
b) - 3 est le carré de ili
(2) x = 5; + k21T lk E Z).
Donc ~::! = - 3 est équivalent à:
Avec J.:. = 0, (1) donne x = ~. ~'1. = U/3)'1., ::! - u,'3P = 0,
Avec k = 0, (2) donne x = 5;. (: + i,"3)(: - i,"3) ~ 0,
~ = - ;l3 ou ~ = ;/'3.
~ et 5; sont les seules solutions de l' équation
Les solution s dans C de J'équation :.1 = - 3 sont - i/3
si n x = ~ appartenant à [0, 2TT[. et il i

c) L'équation sin x = - ~ éljuivaut à c) ~1 = 5 est équivalent à ~'1. - (\'SP = 0,


(: + ;'5)(, - (5) ~ 0,
. X
Sin 6" .
. ( - 'IT)
= sm
~ = - ,'5 ou :. = ,'5,
L' équation admet deux types de solutions: Les solutions d.ms C (comme dans (ij) de l'équation
:.'1 = 5 sont - \''5 et ,'5,
( 1) ,\ ~ - ~+ k2'IT (kEZ)
d) Le di scriminant de l' équation .:'1. - 3~ +4 = 0 est
(2) x ~ 'IT - (- ~) + k2.. (k E Z),
I!. ~ (- 3)2 - (4 X 4), I!. ~ - 7 donc I!. ~ (iF!)2.
( I )x ~ - ~+ k2'IT (kEZ) D'après le résumé fi gurant à la fin du TP4. l'équation
(2) x = 7Tr + k2TT (k E Z). ~'1 - 3~ + 4 = 0 il dan s C deu x solution s:
6 3 - d? et 3 + il?
--2- --2-'
A\'cl' k = 1, (1) donne .\' = - '-6IT + 21T ' X =
Il 'IT
-6 .
e) Le discriminant de j'équation r'1 + r + 2,5 = 0 est
Ici avec k = 0 on obtient x = - ~ qui n'appartient pas à I!. ~ 1 - (4 X 2,5), I!. ~ - 9 donc I!. ~ (3 i1".
[0, 2'IT[.
L'équation a donc deu x solutions complexes:
Avec k ~ 0, (2) donne x ~ 7;. - 1 - 3i et - 1 + 3i
• - ~ et 7; sont les seules solutions de l'équation
2
o Pour -,1 + 3r + 1 = 0 on a.6. =
2
13 donc deux solu-
si n x = - ~ appartenant à [0, 211"[. tion ,s réelles'. 3 - 2 li3 et 3 +2 ,13 .

3° Les éq uation s s uivantes sont équivalentes dans g) Pour 4.:1 + 12: + 9 = 0 on a li = 0 donc une solu-
[0.2'IT[ tion réell e double: -~,
2 sin x - sin 3x = 0, 4 sin 3 x - sin x = 0,
si n x (4 sin::! x - 1) = O.
sin x (2 sin x - 1)(2 sin x + 1) = 0,
sin x = 0 ou sin x = ~ ou sin x =- !, 10 L'équation (1) a pour di scriminant 12.
Elle admet donc deu x solutions réelles:

Du 2° on déduit l'ensemble des solutions: Xo = 1 - \') el x, = 1 + ,'').


f 'TT 5Tr 11Tr 7Tr) 2° L'équalion (2) il pourdiscriminanl - 12 = (2i/3)'1..
\0, 'IT, 6' 6' 6' 6" . Elle admet donc deux solution s complexes conjuguées:
::0 = 1 -;/3 et ~ I = 1 + i.;'3.

326
- - a pour affixe:.::] -
3° AD .::0 = \r::;3 + il3,
r;;;;

~ r:; r:; y
CB a pour affixe: xI - <=0 = ,3
~

AD = CB
~

donc ACBD est un parallélogramme.


+ h 3,
2 f- l
A.C a pour affixe: 1.0 - -'"0 = ,1) - i,l), d'où:
IIACII = Il.w1l = /6. ~t
De plus AC· AD = 0, d'où A.C 1. AD. A

°trit
Donc ASCO est un carré.
l
î ..
Son centre est le milieu 1 de [A, B], soit I(J, 0). -1 1
D -2 B

Fig. 7

On note A, B, C les images respectives des nombres


A B complexes 1,3 - 2i, 3 + 2i.

<?~ s;~it qu: si A et B ~Ilt_ de~x_points d'affixes respe..:-

c Fig. 6
1 Ii\es "A et "s alors AB - 1"8 "AI·

AB = 13 - 2i - Il, AB = 12 - 2il,
Si deux \'ecleur~ ii el "J' on l pour coordon nées respecli\"es

1 (x. y) et (x', y') dans une base orlhonormale. leur produi l


scalaire s'écril/7·;' =.u' + yy'.
AB = h 2 + (- 2)2,
AC = 13 + 2i - Il,
AB =

AC = 12 + 2il,
/8, AB = 2,2.

AC =h +2 22 AC = /S, AC = 2\"2.
AB = AC, le triangle ABC est isocèle.
1° Pour tout nombre comple:<e .:: de C
BC = 13 + 2i - (3 - 2i)l, BC = 14il, BC = 4.
~3-7z2+ 19~-13=(~-I)(az2+b~+c).
AB2 + AC' = 8 + 8 = 16 et BC2 = 16 donc,
~3 -7~2 + 19~ - 13 = ,,,3 + (b -0),2 + (c - b)~ - c,
d'après la réciproque du théorème de Pythagore, le
d'o~ II = 1, b - a = - 7 donc b = - 6, - c = - 13
triangle ABC est rectangle en A.
donc c = 13.
Le triangle ABC est donc rectangle et isucèle.
Dans C, comme dans IR, deux polynômes égaux ont
1 mêmes coefficients.

On vérifi e que c - b = 13 - (- 6) = 19.


Donc, pour tout nombre complexe ;;:;, Ch5Jitre 2
P(~) = (~- 1)(~2 - 6~ + 13).

2° P(.::) = 0 si et seulement si Réponses des travaux pratiques


~= 1 ou ~2-6~+ 13=0.
Résolvons l' équat ion .::2 - 6.:: + 13 = O.
~ = 36 - 52, ~ = - 16, ~ = (4i)2
TP 1
D'où les deux solutions complexes conjuguées:
f(x) = ~ x2 + lx + ~
6 - 4i
~I = - 2 - ' ZI = 3 - 2i
__ 6 + 4i
et ":!--2-' '::2=3+2;'

• Voir le résumé à la fin du TP4.


TP2
L'équation P(z) = 0 admet trois solmions: 1,3 - 2i,
JO j'(3) = 0 ; j'(9) = 0; j'(I) = 2.
3 + 2i. 3°[0, 1] U [6, 14].

Corrigés du chapitre 2 327


4° c) b2 = 1,548 611 1... est une valeur approchée de
a à 10- 1 près.
x o 6 t4
b. = 1,532088984 est une valeur approchée de a à
f(xI - 0 + o o
10- 3 près.

Rt) d) b, = 1,532088886238 et la touche solve d'une


calculatrice donne ex = 1,532 088 886 24.

TP3
1° a) lim !(x) =0 ; li111 !(x) = O.
Corrigés des exercices
b) L'axe des abscisses.
4° )' = x - 4.

ŒJ
IOE(l,2) = 1; E(I)= 1; E(O,2) =0;
E(- O,2)= - 1.

TP5
B.1° a) lim At) = _00;
,-.0
b) lim !(x) = + 00.
:C~+ ..
3° c) .lA = e.
4° b) 0.548 < Xo < 0.549.
6° F(x) = .(1 + ~ (lnx)2 ri-4 3 -2
-j-
0
I-..d L.++ tJ
!-I - I-a
TP 6
A.I O - 2< al < -1 et 0 < Q2 < 1.
2° a) [ -2, 3J. b) [-2, 5; - IJ.
3° [- 1.0]. fig. 5

B.1° a) lim !(x) = -oc.

2° b) lim
3° a) x
x--+

.T--+ - 00

=-
-00

!(x) = O.
2 ou x =- ln 2.
o
.«1) = 0 pour tout 1 de (0, 1].
b) (- 2,0) et (- ln 2, - 2 ln 2 + 4). Sur l'inter va lle [l, 2], s est une fonction affine, donc
S(I) = at + b, avec s( 1) = 0 et s(2) = 1.
TP7 · . 1 .\ a+b=O
a et b conviennent SI et seu ement SI 2a + b = 1
2° c) Pour n = 4, /l4 < a < v4
avec "4 = 1,5 et v4 = 1,5625; v4 -114 < 10- 1. qui est équivalent à {2a _:: ~ a {:: ~ 1.

d) Pour Il = 10, UIO < a < \'10 S( I) = 1 - 1 pour tout 1 de (l, 2].
avec "tQ = 1,53 1 25 et VtQ = 1,5322265625;
De même, sur l'intervalle [2, 3]. s est une fonction
vlQ - llJO < 10- 3, affine définie par S(/) = (l', + h' avec a' = - 1 (c'est le
coefficient directeur du segment de droite) et s(3) = 0,
3° c) G3 = 1,5 13 156 558 est une valeur approchée de
donc 3a' + b' = O.
a à 10- 1 près.
Donc S( I) = - 1 + 3 pour tout 1 de (2, 3].
d) 07 = 1,531 729 318 est une valeur approchée de
a à 10- 3 près. Enfin S( I) = 0 pour tout 1 de (3, 5].

328
b) La fonctÎon x I--io ln x 2 ne peut être définie que pour
x> 0 ou x < 0, et la fonction x I--io ln (lt + 3) ne peut
a) ln e - 1 ~ - 1.
être définie que pour lr + 3 > O. Toute so lution x de
b) ln e2 ~ 2. l'équation doit donc ~. tre telle que x '*
0 et lx + 3 > 0,
c) ln lé = ln el,
1
ln lé = ! c'est-à-dire telle que x> - ~ et x o. '*
2 1 Soit S l'e.nse mble de s solutions de l'équation; x est élé-
d) ln l-
r:
~ ln l l' ln l-
'-
~ ln e-' '
ment de S si el seulement si
\e e2 ,e ln x 2 ~ ln [3 (2, + 3)] et x> - ~ et x ., o.
On a la même égalité qu'à l'exercice 8 ; d'où x est élé-
ment de S si et seulement si
a) e1n2 = 2. x' - 6x - 9 ~ 0 et x > - ~ et x" o.
ln.!.
b) e- 1n3 = e J, Cette fois les deux solutions l:onviennent,
S ~ {3 - 312, 3 + 312}.
c) e 21n2 = e1n22, e21n2 = e1n4 , e 21n2 = 4.
1 1
d) e lln3 ::::: e 1nV3 , e 21n3 ::::: 0.
o
ln t + 1. ~ 0 équivaut ~ ln t ~ - 1.
L'équation e 2t - 4e t + 3 = 0 peut s'écrire
(e')2 - 4e' + 3 ~ o.
2 1
2' t est solution de l'équation proposée s i, et seul ement si,
c'est-à-dire à t = e -'2. x = el est solution de l'équation x 2 - 4x +3 = 0,
• Pour toul 1 > O. ln t = a ~qui\'aut tl t = &. c'est-à-dire si, et se ulement si, et = 1 ou et = 3, qui est
équivalent à 1 = 0 ou 1 = ln 3.

et - 2 = 0 équivaut à et = 2, c'est-à-dire à 1 = ln 2.
L'équation cos (1 - *) = °équivaut à
cos (t - *) = cos ~.

Les nombres réels t - :!! et :!! ont même cosinus s i et


a) La fonction x Ho ln x ne peUl être définie que pour . 4 2
seu 1ement SI
x> 0 et la fonction x t--+ ln (2x + 3) ne peut être défi-
nie que pour 2t + 3 > O. Toute solution x de l'équation t - "' ~ "' + k2-rr (k E Z) ,
4 2
doit donc être telle que x > 0 et 2t + 3 > 0, ce qui
ou t - "' ~ - "' + k2-rr (k E Z).
équivaut à x> O. 4 2
SOil S l'ensemble des solutions de l'équation; x est élé- L'équation proposée admet donc deux types de solu-
ment de S si et seulement si tions:

ln x' ~ ln [3 (à + 3)] et x> 0 (1) t ~ h + k21T (k E Z),


4
(en utilisant les propriétés algébriques de ln). (2) t ~ - "' + k21T (k E Z),
4
x est élément de S si et seulement si:
(1) correspond au point MI et (2) au point M 2 du cercle
x>o x> 0
et et trigonométriq ue.
( x 2 ~ 3 (2< + 3) (
x' - 6.< - 9~ o.
Pour 10US nombres r~el'l a el b strictement posilifs
1 ln a = ln b équivaut ~ a = b.

Les solutÎons dans IR de J'équation du second degré sont


3 - 312 et 3 + 312.
D 'où s ~ {3 + 312}
(3 - 3l2, négatif ne convient pas).

Corrigés du chapitre 2 329


L'équation 1 - sin 31 = 0 équivaut à sin 31 = sin~. L'équation tU) = 0 est équivalente à chacune des équa-
Les nombre 31 et ~ onl même sinus si et seulernentsi tions suivantes:
50,7 cos (15,6t) + 2,6 sin (15,6t) = 0,
= ~ + k2'IT (k E Z)
3t
- 0 1,6 sin (l5,6t) = - 50,7 cos (15,6t),
qui est équivalent à t = ~ + k -; (k E Z).
sin (I5,6t) 50,7
Les solutions de cette équation qui appartiennent à l'in~ cos (15,6t) 2,6 '
ter valle [0, 5;] sont: On peut diviser par cos (15.61) car, pour Ioule solulion 1
de l'équation, ce nombre n'est pas nul; en effet si
:!! (k = 0) :!! + 21T = 57r (k = 1) cos (15.61) = 0, alors sil1115.61) = 1 ou sin ( 15.61) = - l ,
6 '6 3 6 donc 1 n'est pas solution de l'équation !(t> = O.

et :!! + 2 271' = 3'TT (k = 2).


6 3 2 tan (15,6t)= -19,5.
Elles L:urrespondent respectivement aux points Mo_ Ml Or - 19,5 = tan a avec fi = - 1,5 1956.
et M2 du cercle trigonométrique .
• a est e:\primé en radian ".

Donc fU) = 0 équivaut à 15,6t = a + k'TT (k E Z),

M,
t = ~ + k--"-- (k E Z).
J 15,6 15,6
Les solutions de l'équation tU) = 0 situées dans l'in-
o "{ tervalle [0, 1], ont pour valeurs approchées re!;pectives
à 10- 2 près:
O,IO(k= 1); 0,31 (k =2); 0,51 (k= 3);
0,71 (k = 4); 0,91 (k = 5).
Fig. 8

~ @]
Pour transformer l'expression cos 31 + si n 31, qui est Les inéquations suivantes sont équivalentes:
delaformeacos.t+bsinx,enacos(3t-(,j»,onmet 1 +lnt~O, Int ~-l, t;;>-e- I

en fw.:leur ,1a 2 + b2 = /2 car a = 1 et b = l. en prenant l'exponentielle de chaque membre.


Pour tOU'l; nombres rtel<i a et b.
Pour transformer a cos
A > 0, on met en facleur \ a 1
t ~
+
en A (,'os (.\ - !p) où
b 2 dans a cos t + b Sin t 1 a ~ b équivaut à ed ~ eb.

1 el on délermllle ip lei que


cos!p=

Pour tout / de Ill:,


,1(,1
II
+ bl
el SIIl!.p =
\a1
b
+ b'!
On en déduit le signe de 1 + ln 1.

o
Il
!
e
o +
cos 3/ + sin 31 = l2 ( ~ cos 31 + I~ sin 31).
,2 \2
Or --L
,2
= ,22 est égal?t cos :!!et à sin:!!
. 4 4·
Don c. pour tout 1 de IR, Pour tout nombre réel x, e-·f > 0 car une exponentielle
cos 31 + sin 31 = /2 (cos 31 cos ~ + sin 31 sin ~). est strictement positive.
Donc (- x 2 + 2x) e- x a le signe de - x 2 + 2\' qui est
cos 31 + sin 31 = \2 cos (31 - ~). un polynô me du second degré s'annulant pour x = 0 et
Pour tous nombres ~els a et b,
x = 2 et dont le coefficient dex 2 est - 1, donc négatif.
1 cos (a - h) = cos a cos b + sin a s in b.
On en déduit le signe de (- x 2 + 2\') e- x.

o 2
Donc a = \~ et <p = ~ conviennen!.
o + o

330
1 Comme x = 1 + ~ on a:
Les inéquations s ui vantes sont équivalentes: X = '2 1T
pour 1 = 1T'2 - 1T4' c , est- à -d"1re 1 = 1T'4:
!. ~ r
eS - 1 ~ 0, eS ~ 1' 5:... ~ 0
r = Jrr pour t = 31T _ :!! c'est-à-dire t = 51T
en prenant le logarithme de chaque membre. "2 2 4' 4"

Pour lous nombre:-, (1 > 0 el b > O. On peUl alors donner le s igne de cos (1 + *) = cos x
a ;a. b équivaut ~ ln u ~ ln b.
lorsque 1 varie dans l'intervalle [0, 21T).
x
Donc eS - 1 ~ 0 si ct seulement si x ~ O.
, , 0 "4 S"
4
2T<
On en déduit le signe de eS - 1.
t+ ~ :>! :>! 3" 7"
-~ o 4 4 2 2 4

o + coo(, + ~ + 0 - 0 +

Les inéquations s uivantes sont équivalentes:


a) Pour tQut nombre réel x, non nul
3e- t -l;<!:O e - I ~l - / ~ ln!
, 3' 3 f(x) =- 3x' (1 _.i.
3x
- ~).
3x·
en prenant le logarithme de chaque membre,
lim .\'2 = + 00 donc lim - 3x 2 = - oc.
- t ;:;: - ln 3 car ln ~ = - ln 3, t ~ ln 3 ,\'-t-cx x-t-cr;;

en multipliant par le no mbre négatif - 1. lim


x-t - ~
(1 - ~ - _1_) = 1
3x 3x2
car lim
x-t - ex
- ~= 0
3x
On en déduit le signe de 3e- t - 1:
et lim
x-t-oe
- ~
3x.
= o.
ln 3
+ o Donc x-t-oc = - "'.
lim f(x)
De même lim j(x) = - 00.
x-t+œ

b) En procédant comme au a), on obtient


lim
x-t-œ
f(x) = + oc et Iim
.t-t+~
f(x) =- oc.
1
Lorsque / varie dan s l'intervalle [0, 21T], x =t+ 'TT

*J [*. 7;l
4
varie dans l' intervalle [0 + *. 2'TT + =
a) • Pour tou t nombre réelt de ] ~, + (X{
L' étude du signe de cos (1 + ~) lorsque t varie dans
l'intervalle [Q, 2'TT] se ramène donc;) l'étude du s igne
f(l) = (t + 1) x -3_1_.
1- 1
de cos x lorsque x varie dans l'interval le [~, 7;]. De lim (1 + 1) =:!. et lim _1_= +00
l-tl 3,-t13t-l
J J
lorsque, >~ (car lim 31 - 1 = 0 et, pour tout
l-tt

1 >~. 1- ~ > 0), on déduit que lim f(t) = + oc.


l-tt
A • Pour tout nombre réel 1 de 1
1(1 + 1) 1+1
f(t) = 1 = 1 __1 .
31( 1 -1..) 3 1 _1..
31 31
Fig. 9
+ 1.) =
De lim
1-t+~
(1
t
1 et lim
t-t+ot> 1 _
__1-
1- = 1,

r
1 31

[, +
"2
0
3T<

0
2
+
7;1
on déduit que lim

b) · lim g(t)
l-tt
t-t+x
j(/) = -.

= +oc d'après a).


3

Corrigés du chapitre 2 33 1
• Pour tout nombre réel f de 1, h) • Limiu en 0 :
lim (31 - 1) = + 00 donc lim _1- = o. ft') = , + lin" ,
1-++ CO

c)· De lim [2 + 1 =
1--++00

19° et lim -3-1-


3r - 1
= +00
De lim
t~O
t
! = + 00
t~O
ln 1 = - 00, on
lorsque t > et lim °
t --+! t --+1 1 - 1
3 3 déduit (à l'aide d'un théorème sur la limite d'un pro-
lorsque 1 > ~ d'après a), on déduit que lim h (r) =+ 00, duit) que lim lIn t =- 00.
I~O 1
• Pour tout nombre réel t de l,
t--+! De lim t =
t~O
° et lim lin t = -
I~or
00, 011 déduit (à l'aide

,2(1+1) 1+1 d'un théorème sur la limite d'une so mme) que


h(t) ,2 , h(t) =i , "
lim (1 + lin t) = - donc lim J(t) =-
3'( 1- -1;) 3 --3-\' I~O t
00 '
t~O
00.

1+ l,2 • Limit~ t'Il + 00


De lim !..
(--++ <;10 3
=+ 00 et lim - - - = 1,
1--++ 00 1 _ 1.
f(r) ,
= ,+.!!!..! '

3, De lim r = + 00 et l,lm -
ln t = 0,
on déduit que lim
1--++00
h(t) = + 00 . I~+ OC l ~+CCl t

1 On sait que lim .!.!!..!


cours). f-)+ "" 1
= 0 (voir le pamgmphe B, 4"a) du

on déduit Cà l' aide d'un théorème sur la limite d'une


somme) que lim Jet) = + 00 ,
/~+ <XI

• Pour tout nombre réel t de J- 2,2[,


f(t)=_I- x '+3
1+2 (-2
De lim ~2 = + 00 lorsque t > - 2
t -+-2 r+
(puisque t + 2> 0 pour tout 1 > - 2) Pour tout x de ]0, + 00 [,
t + 3 = _ 1,
f (x) = i(l + x ln x),
et lim
1--+ - 2 f - 2
on déduit que lim f (t) = -
4
00 .
lim x ln x =
x~o
° d'où lim (l
x~O
+x ln x) = l'
1--+-2
lorsque x> 0, lim ~ = + 00 , d'où lim j(x) = + 00 ,
• Pour tout nombre réel t de]- 2,2[, x~O~ x~o

f(r)=_I- x ,+3
( -2 t+2
• lim
X~+g;)X
1= ° et lim
X~+OC
ln x = + 00
De lim ~2 = - 00 lorsque t < 2 d'où lim f (x) =+ 00 ,
.T~+ CC
1.,.2 1 -
(pui sque lim (r - 2) = 0 et pour toul t < 2
1--+2
, - 2 < 0) et hm ,+ ,3 = -45, • Limite en 0 :
1--+2 t +_
on déduit que lim f(t) = - 00, f (x) = 3x 2 - ln x.
H2 De lim (- ln x) = + 00 et lim 3x 2 = 0, on déduit
D~n s chaque cas, on a isolé le facteur qui annule le déno- x~ O x~O
1 mmateur. (à l'aide d'un théorème s ur la limite d'une somme)
que lim (3x 2 - ln x) = + 00 ,
x~o

c'est-à-dire lim J(x) = + 00,


x~O

a) • Limite en 0 : • Limite ell + 00 :


lim ln t =- 00 et lim 1 = 0 d'où (d'après un théo- Pour tout réel x > 0, f(x) = 3x' (1
l~O t ~O
rème sur la limite d'une somme) lim f er) = - 00. De lim ln ; = 0, on déduit que
HO X~+ OC x-
• Limite en + 00
lim
.T~+ CCl
(1_ lin
3 x2
xl = 1.

lim t = + 00 et lim ln r = + 00 ; d'où (d'après un

I On sait que lirn ln: = 0, où a est un nombre réel Slric-


t ~+œ t~+ <)O
X-) + ", X
théorème sur la limite d'une somme) lim f (t) = +00,
t~+ oo;. ternent positif; ici a = 2.

332
De lim
x--++oe
3x 2 = + 00 el lim (1 _l ln 2x) = 1,
.\'--++7; 3 x
• POlir tout nombre réel x '* 0, f(x) = (1 _ ~) .l'
2e f •

On sait que lim xD.eX = 0 (lorsque a est un nombre


on déduit (à r aide d'un théorème sur la limite d'un pro· x-+-œ
duit) que lim
,{-++OO
f(x) = + co, ent ier posit if)

d'où lim
.l-+- œ
x 2ef = O.
D'autre part, lim
. l - + - lX
(1- ~) = l.

a)· De Jill) e' =0 et lim e- r = +co, De lim (1 - ~). = 1 et lim x 2e x = 0,


x-+- oo X .I.-+-'X
/-+ -00 I-+ -(IC;
on déduit que lim
t-+ --x.
f(/) =+ (XI, on déduit que lim
x-+- :x:
(1 - ~) x 2e-f = X-+-
lim f(.l') = O.
a.l
• De lim e' = +00 et lirn e-/ = 0,
1-++ 00:. 1-++ 00
on déduit que lim f(/)
r-++o:>
= + co,
b) • De lim (t + 1) = - IX) et lim el = O. 10 Pour tou t nombre réel x de ]1, + 00 [,
t-+ - oc
on déduit que lim
t-+ - 00
ft') = - 00,
1-+ - 00
ax +b+ x ~ 1 = m(x - 1);!:(; - 1) + c

• De lim
1-+- 01;
(1 + 1) = + co et lim
I-++ a:
e' = + œ, c ax 2 + (b - a) x - b +c
ax+b+ x- I
on déduit que lim f(t) =+ 00, x-I
t-++ oc
Donc, pour tout nombre réel x de ] l, + 00 [,
Au a) comme au b). les théorèmes sur la limite d'une

1 somme. rappelés au paragraphe 8 . ra) du cours, onl per-


mis de conclure directement.
J(x) = ax + b + _c_
si, et seulement si, pour tout x de ] 1,
x-1
+ 00[,
+ 3x + 1 (lX + (b - a) x - b + c
2
x2
x 1 x - 1
ce qui est éq ui valen t à : pour tout x de ] l, + co [,
• Pour toui nombre réel x non nul , f(x) = x ~~r - 3). x 2 + 3x + J = ax 2 + (b - a) x - b + c.
lim el' = + 00, d'où lim ("", _ 3) = + co. Or deux. fonctions polynômes sont égales si, et seu le-
x-+ + (1) .l x-++ co; -
ment si, ell es ont les mê.mes coeffic ients:
De lim x = +00 el lim te" - 3) = +00,
IX
f b-~~j Donçf~ ~ ~
.f-++oe x-++ oo

on déduit que lim


,t-++ oo
x (~T

_ 3) = + 00 ; \ - b+c =1 \ C = 5.
donc lim f(x) = + 00. PourtoU! x de JI . +00(, J(x) = x + 4 + _5_.
x-++oo x- I
• De lim
x-+-co:.
e f
=0 et lim
X-+- :I)
(- 3x) = + 00, on déduit 2" Puisque J(x)= x + 4 + _5-
x- )
(à J'aide d'un théorème su r la limite d'une somme) que et que lim 2- = 0,
x-++ œ x - 1
lim
x-+ -oo;.
"" + (-3x) = +00. la droite d'équation)' = x + 4 est une asymptote de la
c'est-à-di re lim
x-+ - ac
f(x) = + 00. courbe ce.
3 0 Pour tout nombre réel xde ]1 , + cc l,
J(x) - (x + 4) = _5_, donc J(x) - (x + 4) .. O.
x-)
La courbe '€ est donc au-dess us de son asymptote.
• Pour tout nombre réel x '* 0, x = .l' 1 (1 - ~).
2 - 2t
La position relative de la courbe représenlatÎ,'e (\ de la
De lim x2 = +00 el lim (1-~) = 1. fonction 1 définie sur 1 par:
x-++ ac x-++ ~ X
I{x) = ox + b + '9(x)
on déduit que lim (.'(1 - lx) = + 00. <Ive<: x!i~"" lJl(x) = 0, par rapporl à son asymptote ~
,l'-++ ac

De lim (x 2 -2t)=+ooet lim ef=+oo. d'équation y = a:c + b, est obtenue en compar..ant les
x-++œ x-++ ac ordonnée.. des points M de f(; et N de 9 ayant même abs-
on déduit que lim (x 2 - 2r) e f = lim f(x} = + cc. c isse x : on étudie le signe de leur différence:
x-++ œ x-++ac )'M - )'N = 1(.1") - (ax + b).

Corrigés du chapitre 2 333


• Sur la figure 2, on a YM - YN > 0, la courbe: <e est au-
de~sus de la droite q" .
• Sur la figure 3, on a .\'1\1 - )'N < 0, la courbe: ~ est au- a) Pour lout nombre réelt de ) - 00, 3[,
de~sous de la droite~. , 3(-1+3)-(31-7)(-1)
y
f (/) ~ ? '
,( (-1+3)-
M
YM -------------........~_r~ f '(I) - 2
- (- 1 + 3)2
YN -------- ------ --
N b) Pour tout nombre réel x,
..< ." '( ) ~ 2(x + l)(x 2 + x + 1) - (x + 1)2(2x + 1)
i~ f x '1 ') ,
(x-+x+I)-
'( x ) __ (x + 1)[2x 2 + 2, + 2 - (x + 1)(2r + 1»)
'"
j f ')
(x-+x+l)-
') ,

o x ')
f (x = (x+l)(-x+l)
'1 ., •

Fig. 2
(x- +x + 1)-

a) Pour tout nombre réel t,


f(l) ~ - 3 sin (3/ + '}).
La dérivée de t ...... !:iin (at + h) est t>-+ a Cali (al + h).
1 La dériv~ de t ...... cos (al + b) est 1 ...... - a sin (al + h).

b) Pour tout nombre réelt


J'(I) ~ 2(cos 1) sin 1,
f'(t) = 2 sin t cos t.
x
Fig. 3 c) Pour tout nombre réel x,
J'(x) ~ 2(- 3 sin 3x) cos 3x,
4° lim (x-l)=O et.pourtoutxde)J,+ocl, f'(x) ~ - 6 sin 3x cos 3x .
.t~l
x - 1 > O. Au b) et au c) on a uti li ~ la formule (II:!)' = 211'/1.

Donc lim _ 1- = + co lorsque x> 1.


,t~lx- l

Or lim (x 2 + 3x + 1) ~ 5.
,t~1

On en déduit que

lim [(X 2 + 3x + 1) x _I_J = +00. Pour tout nombre réel x de ]- 00, ~[.
,t-+I X - 1
lim f(x) = + 00 ; la droite d'équalion x = 1 esl donc f(x) ~ YI/(x)
.t-+ 1
une asymptote verticale. avec u(x) =- 3x + 2, donc u'(x) =- 3.

Pour tout nombre réel x de ] - 00, ~[.


f(x) ~~, f'(x) ~ - 3
2YII(x) 2y 3x + 2
a) Pour tout nombre réel x.
f'(x) ~ ~(3X2) + ~(2x), l'(x) ~ x2 + 1x. ~
b) Pour loul nombre réel t , 10 a) • On applique la formule (JIV)' = 11\' + IH".

J'(t) ~ 2(-3)(-3/ + 1), En tout nombre réel x de ]0, +00[, f est dérivable el
1'(1) ~ -6(-31 + 1). f'(x) ~ Ilnx+x({), j'lx) ~ 1 + Inx.
b) • On applique la formule (*r = .
334
En toul nombre réel t de ]0, + co l. f est dérivable et c) f est dérivable sur IR car c'est la fonction composée
de deux fonctio ns dérivables s ur IR.
1(1) - ln 1
l'(t) = l , 1'(1) = 1- ln 1 u Arelan
,2 12 x .... lx ~ Arctan (2<) = f(x).
c) • On applique la formu le (II")' = I1It'U,,-l. Pour tout nombre réel x.
En tout nombre réel x de ]0, +!X'(, f est déri vable et l'(x) = l ,x 2.
1 + (2<)-
f'(.<) = 2(~)(Inx)2 - 1. l'(x) = ~ 1nx.
(g 0 Il)' = (g'O/j) Il'.
d) • On applique la formule (In Il)' = ~.
1 Pour g = AJ"t"lan. g': t _ _ 1 _.
1 + (2
En tout nombre réel t de ] -~, +cx{. f est dérivable
et l' (1) = _2_. l'(x) = -.L..,
21 +3 1 + 4x-
2° a) En tout nombre réel x, f est dérivabl e et
l'(x) = 2 - (-e- X ).

• On ulWse (e")' = u'~. Au point A la tangente à la courbe C est parallèle à


1'(.<) = 2 + e- x. l'aJte des abscisses. Son coefficient directeur est donc
b) En tout nombre réel l, f est déri vable et nul.

1'(1) = le' + le'. Le coefficient directeur de la droite (BE) est do nc


5 -3 1- 4
• On utilise (/I v)' =. -- = - l , celui de la droite (AD), - - = - 1.
0-2 3- 0
f'(t) = e' + le'. (BE) et (AD) ont même coefficient directeur donc sont
c) En tout nombre réel x, f est dérivable et parallèles, ce que l' on vérifie sur la figure.
x
l'(x) = ..'( 1) - xe . On en déduit que 1'(0) = 0,1'(2) = - 1,1'(3) =- 1.
(e'')2

• On utîlise (H = "'''~IIV'.
l'(x) = e-' -:, xe'. ~
e'" 1° Les nombres /(0) et J(I) sont les ordonnées des
d) En tout nombre réel t. f est dérivable et points de la courbe C d'abscisses respectives 0 el 1.
l'(t) = 2Ie(l'I. Donc f(O) = 0 et f(l) = - 2.
J(1) est le coefficient directeur de la tangente à C au
• On ulili ~ (e") = Il 'eU,
point d'abscisse l.
e) En tout nombre réel x > 0, f est dé ri vable et
Or au point B ( l , - 2) la tangente à C est parallèle à
, (e' - I )e' - (e' + I )e'
f (x) = (e' - 1)
2' l'axe des abscisses.
Donc 1'(1) = o.
f'(x) = - 2e' ,.
(e' - 1)- r On observe graphiquement que la fonction f est
strictement décroissante sur [-1,1] et stric tement
cro issante sur [1, 2].
On en déduit que l'ensemble des solutions de l' inéqua-
tion l'(x) > 0 est ]1, 2] et que l'ensemble des solutions
a) f est dérivable sur ]- 1, 1[ et, pour toul x de de l'inéquatio n f'(x) '" 0 est [-l, 1].
] - l, 1[,
3'
J'(x) = Arccosx - ~.
' 1 - x- • - 1 1 2

= ... 2 2

1
(uv)'

~-2/
/(,te)
(Arccos)'(x) = - ~pour loutxde ]-1,1[.
\ 1 -x 2
b) f est déri vable s ur ]-1, I[ et, pour tout x de
]- l , 1[.
4' Pour f(x)= (lX 3 + bx + c, f(O) = c
f'(x) = Arcsinx + ~.
el f(l)= a + b + c; ['(x ) = 3lL,2 + b,
' 1 - x- donc f'(l) = 3a + b.

Corrigés du chapitre 2 335


D'après les résultats de 1 0, a, b, c conviennent si et seu- que A (0, 1) et B (2, - 3) sont deu x po int s de C où la
lement si tan gente à la courbe est parallè le à l'axe des absc isses

1 0+ b +~:::~2
el a donc 0 pour coeffi cient directeur :
f( O) = 1
3l1+b=0.
j'(O) = 0
Ce système est équi valent à
{ f (2) = - 3
e= 0 j' (2) = 0
J a+~:::~ 2
\ b =- 3a, l a-3a=-2
b = - 30
Or f (x) = (u·3 + bx2 + ex + d ,
donc f' (x) = 3ax 2 + 2hx + c.

J%::: ~ 3 On obti ent donc les systèmes équi valents sui vants:

{ 8a+ 4b+2C + ~ : ~ 3 {2a +E~


" '= 0
5° D' après 4°, pour tout x de [ - l , 2], f (x) = xl - 3x. 1
Donc l'équation f(x) = 0 est équi valente à 1211 + 4b+c= 0 3a+b=0
x 3 - 3x = 0 avec - 1 ~ x ~ 2, c= 0 li = 1

x(x 2 - 3) = 0 avec - 1 ~ x ~ 2, d= 1 b =-3


{ b=-311 {
('= 0
x(x - ,'3)(x + / 3) = 0 avec - 1 ~ x =6 2. 0 = 1 d = 1.
Les solutions sont 0 et ,'3. Pour to ut nombre réel x de [ - l, 3].
f (x) = xl - 3x' + 1.
5° On trouve 2,87 < x 3 < 2,88. On cherche une valeur
~ approchée de la solutio n par balayage.

- 1 o 2 )

f'(x) + o - o +

f(,x) /I ~ / 1 1° a) La section intérieure du can al est un rectang le de


- J -)
dimensio ns 1 et Il ; son aire est Il X 1.
2° La courbe représentati ve C coupe l' axe des abscisses Donc " X I = 0,51= 0,5
en tro is points. Les no mbres réels de l'intervall e 1 tels
que f (x) = 0 sont les abscisses de ces points d' inter-
"
b) La longueur g(II ) du contour inlérieur de la sec-
ti on est égale à:
section. 11 y a donc troi s no mbres réel s Xl ' x2' x3' tels
que f(x) = O. g(" ) = A B + BC + CD,
Sur la fi gure on lit : g(" ) = " + 1 + ",
- 0,6 < XI < - 0,5 ; 0,6 < x, < 0,7 ; 2,8 < Xl < 2,9 ; g(" ) = 2" + l,
05
+ T.,
d'où les valeurs approchées à 10- 1 par défaut : g(" ) = 2"
xl"" - 0,6 ; .:1:2 = 0,6; = 2,8.
3° La droite D d'équation )' = - 1 co upe la courbe en
x3
g(" ) = 2" + d".
trois points: J, J , K. En notant J Je point de coordo nnées c) g est une fonction rati onnelle défin ie sur ]0, + 00[.
(l, - 1), 1 et K sont deux points do nt les abscisses res- donc dérivable sur ] 0, +"'[.
pectives x I et x K sont obtenues graphiquement : Pour tout nombre réel" de ]0, + 00[,
XI = - 0,7 et x K = 2,7. g '(" ) = 2 __1_, g'(" ) = 4,, 2 - l ,
Les solutio ns de l'inéquation f(x) =6 - 1 sont do nc les 2,, 2 2,, 2
abscisses des points de la courbe C situés en dessous de '(/l ) = (2" - 1)(2" + 1)
g ').
la droite D o u sur la dro ite D.
L' ensembl e des solutions de l'inéquation J(x ) =6 - 1
2"-
est donc [ - 1, XI] U [l , x K ]. Pour to ut nombre réel" de ]0, + cx{,
4° Les quatre coeffi cients inconnus, a, b, c, d de la 2" + 1> 0
fonctio n f sont d é le rmin ~s comme solutio n du système 2'" '
uatre éq uations obtenu en éc ri vant, par exemple, do nc g'(II ) a même sig ne que 211 - 1.

336
-----------

Le signe de 211 - 1 est donné par:


R 0 r + ~

o l +~ r-
2 dP + 0 -
211- 1 o + dR
-

g admet donc un extremum pour Il =~; P


/~
al ors g(~) = 2.
La puissance P est max imale pour R = r.
De lim 211 = 0 et lim l = +00 lorsque Il> 0, rEl E2
11--+0 h--+02h Pour R = r, P = - - , donc P = - .
(2 r )2 4r
on déduit que lim g(li ) = +CC. E2
11--+0 La puissance maximale est - .
1 4r
De lim 2h =
,,--+ + oc + 00 et Ijm
Il --+ + QC
2,. = 0,
on déduit que lim g (Il) = + 00 ,
" --+ + 00

1 Ces limites n'ont évidem ment aucun sens du point de vue


technologique!
1 a) g est dérivable sur [0,}l
0

D'où Je tableau de vari ation:


Pour tout nombre réel 8 de [O,}}

h 0
1
+~
g'(9) = 2 cos 29.
'2
S'(h) - 0 + Lorsque 8 varie entre ° et }' 28 varie efllre 0 et 'Tf.

-
+ ~ + ~ Lorsque 0 .::s:; 28 .::s:; :!!: c'est-à-dire 0 .::s:; 8 .::s:; '!!
2' 4'
B(h)
~2/ cos 29 '" 0 et g'(9) '" 0 (fi gure 12).

Lorsque '1.::s:; 28 .::s:; 'Tf, c'est-à-dire ~ ~ 8 .::s:; },


2° Le frottement est minimum lorsq ue la longue ur
cos 29 '" 0 et 8'(9) '" 0 (fi gure 12).
AB + BC + CD est minimum , c'est-à-dire lorsque
g(Ii) est minimum . g'(8) = 0 et g admet un e"tremum pour 8 = ~;
Alors" = .!.2 et 1 = 0,5
l '
,= 1
. gŒ) = sin~, gŒ) = 1
2

2
La fon cti on R I---? P = RE ., est une fon ction ration-
(R + r)-

nelle , déri vable sur [Q, + 00[. Fig. 12

dP _ E 2 (R + rp - RE 2 2 (R + r)
dR (R + r )4
D'où le tableau de variation:

1(v")' =11\'
-- - I/V' 2,
, - el (lI)
,-
,
= 2/111.
6 0 "4 '"'2
dP = E2(R + r - 2R) B\6) + 0 -
-
dR (R + r)3

dP = E2(r - R)
s(6)
O/I~O
dR (R + r)3 .

Corrigés du chapitre 2 337


b) r
,.
t,
" y y T

r
t
~ , 4-
l'

t " x
6 3

12
Fig. 13
2° L'aire du rectangle ABCD est AB x Be.
Ona
OB = OC cos e, et BC = OC sin e, i X

OB = R cos e el BC = R si n e. Z

AB = 2R cos 6; 1
d'où l'aire du rectangle ASCO est J
Sl = 2R2 s in6 cose.
On sait que, pour tout nombre réel a,
0 -, 3 4 x

si n 2tl = 2 sin li cos li;


d'où si = R2 s inO.

L'aire s4 est maximale pour 6


"4;
= ~. d'apr~s le} Ob).
~
t
Alors AB = 2R cos
AB = 4,5<Z;
AB = R'2;
AB = 6,36 cm. t
BC=Rcos:!!'
4'
BC=l.Ri2 ·
2'
i
45 ~ Fig. 14
BC = 2,2; BC = 3,18cm.
~ ~ ~

3° Les vecteurs OM et 01 + lM étant égaux, ont les


~ mêmes coordonnées dans la base (i t }).

0
1 La fonction polynôme f est dérivable sur Jx=2+X
\y=3+Y.
1= [ - ~.~] et, pour tout x de J,
Un point M a dans le repère {O; tJ~'origi ne O. les

1
- - j'lx) = 3x 2 - 12x + 9,
donc j'lx) = 3 (x 2 - 4x + 3). marnes coordonnées que le vecteur OM dans la base
x 2 - 4x +3 = 0 si et seulement si x = 1 ou x = 3. (r.;).
Un point M appartient il la courbe C si et seulement si
SI.6. > O. le polynôme a.~'2 + hl: + C a le sl,~ne SUivant
)' = f(x) qui est équivalent à)' = x 3 - 6x 2 + 9x + 1,

1
Je x ,f
3 + Y = (2 + X)3 - 6 (2 + X)' + 9 (2 + X) + 1
d'après les relations établies ci-dessus,
3 + Y = 8 + 12X + 6X2 + X3
On déduit de ce rappel Je signe de f'(x). - 24 - 24X - 6X2 + 18 + 9X + 1,
Y = X3 - 3X qui est l'équation de C dans le repère
3 (1 ; T,J) où M a pour coordonnées X et Y.

+ o o + Quand x varie dans l'intervalle [-~, ~], X =x - 2

/5 11,)25 varie dans l' intervalle [- ~ - 2, ~ -2] = [ -~,~ ] qui


125 ~I/ est symétrique par rapport à O.

338
Soit F la fonction définie sur [-~.~] par:
F(X) = X' - 3X.
Du signe du coefficienl de x 1 (ici + 1) à l'e.'I[ t~rîeur ...
[-~,~ ], -

Pour tout X de X apparlient à cet intervalle
el Or - ~ est situé entre - 2 et 1.
F( - X) = (- X)' - 3(- X),
Sur] -~, + oo[ le signe de f' (x) est donc donné par:
F( - X) = - X' + 3X,
F( - X) = - F(X).
+~

Donc, dans le repère (l ;T,T), la courbe e d'équation


y = F(X) est la représentation graphique de la fonc-
tion impaire F. • On a extrait ce tableau de signe du précédent.
e est donc symétrique par rapport à l'origine 1 de ce
repère. f admet un extremum pour x = l, f(l) = 2. D'où le
tableau de variation
4° La fonction f est dérivable sur [-~,~ ]; f est stric-
tement cro issante sur [-~,~J. d'après l a.

fHl = - 5,125 < 0 el f(~) = 4,125 > O.


Donc, d'après le théorème du paragraphe C. 4° b),
l'équation f(x) = 0 a une soluti on unique .1.'0 dans

[-Hl
Par balayage avec une calculatrice on obtient 2° lim (_9_ - 3) = - 3, et lim 2r = + 00
X-++QD 2r + 1 X-++QD
f(-O,II)<O el f(O, I O) >0,
donc, d'après un théorème sur la limite d'une somme,
donc - 0,11 <xo < 0,10.
lim f(x) = + ~.
X-++CXi

lim (2r + 1) =0
X-+-~
et pour tout x de 1 = ] - ~, +cx{ 2\' + 1 > O.
Donc lirn _1- = + !Xi lorsque \" > _1.
1° Pour tout nombre réel x de ] -~,
\"-+_1 2\'+ 1 . 2'
+ oo[ . 2

donc lim _9_ = +x lorsque x > - 1.


t'ex) = 2 _ 9 X2 , X-+_! 2r+ 1 2
(2x + 1)2 2
D'autre part lim (lx - 3) =- 4.
t' (x) = 2[1 - (2x +9 1)-,J, x --+-~

D'après un théorème sur la limite d'une somme,


'( x ) =?_ (2r + 1)2 - .., 32 , li., f(x) = + "'.
f (2r + 1)- x-+-~
t'ex) = 2 [(2r + 1) - 3)[(2x + 1) + 3),
(2r + 1)2 3° Pour tout nombre réel .\' de l,
f(x) = 2r - 3 + _9_
' (x ) = 2(2x - 2)(2r + 4) 2x + 1
f .., ,
(2r+ 1)-
et lim _9_ = 0; la droite d'équation \'
2t"+ 1
X-t+CXi .
= 2\' - 3
t'ex) = 8(.< - 1)(.< + 2). est donc une asymptote ob liqu e de C.
(2r+ 1)2
Puisque lim f(x) = + 00. la droite d'équation x = -1
x -+ _! 2
f'(x) a même signe que (x - l)(x + 2) sur J. Le signe 2
de (x - l)(x + 2) eSl donné sur R par: est asymptote verticale.

Corrigés du chapitre 2 339


4 0 On remplit le tableau de valeurs à l'aide d'une cal- 2" a) • f(x) ~ ( 1 + 2 ln x) } - 2 pour tout x > O.
culatrice programmable.
lim Inx = -00, donc lim 1 +21nx= - 00 .
x-+O ,I-+O

lim
x -+ox
l = + 00 lorsque x > o.
On en déduit, d'après un théorème sur la limite d'un

J
produit, que lim (l + 21n x) l = -00.
x-+ 0 X

D'après un théorème sur la limite d ' une somme,


Iim f(x) ~ - "'.
x-+o

• f(x) = i + 2 I~\" X - 2 pour tout x > O.


De lim l et lim In.•:"( = 0, on déduit à l'aide
x-++ o:: X x-++?< ·~

d'un théorème sur la limite d'une so mme que


Iim f(x) ~ - 2.
x-++ 'l:>

b) La fonction f définie sur ]0, + "'[ par


f(x)
1 + 21n x _ 2
Fig. 15 x
0
est dérivable sur cet intervalle et, pour tout x de
6 a) Les solutions de l'équation f(x) = 10 sont, s i elles
]0, + "'[,
existent, les abscisses des points communs à C et à
la droite 6. d 'éq uation y = la.
2 (~) x - (1 + 2 ln x)
f'(x)
Sur le graphique on lit que C et 6. ont deux points x2
d'intersection Il et 12 .
L'équation J(x) = 10 a donc deux solutions:
al = - 0,2 < 0 et Q2 = 6,2 > O. f' (x) ~ 2 - 1 -; 2 ln X.
x-
b) Les équations suivantes sont équivalentes:
f(x) ~ 10, f '()~
x 1 -2,, 1n x _
x-
2x-3+_9_~10 2,-13+_9_~0 Pour tout x > 0, j'(.r) ;::-. 0 équivaut à
2,+1' 2,+1'
(2,- 13)(2,+ 1 )+9~0 1 - 2 ln x ;::-. 0 car x 2 > 0,
2"( + 1 ' 1 x:O:;;: eï.
1 :;::: 2 ln x, ln x ~"2' 1 x-",'e
-
4x 2 - 26x + 2, - 13 + 9 ~ 0,

1
Pour tous nombres réels a et h,
4x 2 - 24x - 4 = 0,
a ~ b équivaut à dl ~ eh.
x 2 - 6x - 1 ~ 0; I!. ~ 40 > O. Ici (1 = ln x, donc tf' = x.
L' équation admet deux solution s:
CJ.
1 2
~
~ 6 - \40
2
=0
6 - 2\ 1 ~ 3 - mî = - °'
16
On déduit de ce qui précède le tableau de variation
de f.
1
f(\~) ~ 1 + 2 1n e2 - 2, f( \ re) 2
CJ.
2 ~ 3 + l lo = 6,16. h
~ - - 2
le
l 1
car ln e2 = 2"

A. 10 Pour tout x de ]0, + 00[, x 0 \'ë +00


F' (x) ~ } + 2 (}) ln x - 2, f'(;x) + 0 -
-

l(;x) /~-2~
F ' (x.) ~ 1 + x2 ln x - 2 .
-~
-2
340
3° a) De lim f(x) = - 00, on déduit que la cou rbe CG D'après le lhéorème du paragraphe C. 3°. b). l'équa-
x->o tion F(.l) = 0, notée E , admet une solution unique Xo
admet pour asymptote la droite d'équation x = 0, dans [e - 2, 1].
c'est-à-dire J'axe des ordonnées.
De lim j(x) = - 2, on déduit que la courbe «i 2 Y
.f --+ +<;1)
admet pour asy mptote la droite d'équation y = - 2,
r
parallèle à l'axe des abscisses.
M(x, y) appartient à <€ et à çelle asy mptote si et seu- o 1 x
Iement si
j)' ~ J(x) -1
L\'= - 2,
-2
ç'est-à-d ire si so n abscisse est solut ion de J'équation Fig. 17
j(x) = - 2 et son ordonnée est - 2.
j(x) =- 2 équivaut à 1 +.; ln x 2 =- 2, Sur le graphique, on lit Xo "= 0,25.
1 + x2 ln " ~ ,1 _ °
, ~, ln x ~ _ !2'
+ ? ln . ° Par balayage avec une calculatrice, on obtient
F(0,253) = 0,008 5 el F(0,254) =-
x = e-t x = ~
,e Donc 0,253 < xo < 0,254.
0,000 4.

b) La touche solve d'une calculatrice donne


"0 = 0,253 96.
2~ 4567~
o +-~--=-_l-----'--"----=-----'--+--::x-
-1
( 1
-2 ~~------------~----~---
@]
lim ~
t Fig. 16
A. 1° a) De Hm
x--++~

donc que lim ~ = O.


x--+ + 00 e'
et, on déduit que
x--++œe'
= 0,

De ce ré sultat et de lim - x = - oc, on déduit à,


B. 1° Du tableau de variation de j = F' établi au A. r, x--++œ

on déduit, puisque ;. - 2 < O. que F' (x) < °pour tout


l'aide d'un théorème sur la limite d'une somme , que
lim J (x) ~ - oc.
x--+ + 00
x > 0, donc que F est strictement décroi ssante sur
]0, +oc [.
b) Pour tout x de [0, + (".C' l. l'(x) = - 1 + e(-
(e-'J-
e..\),
~
x 0 +œ I (k)' = -
u-
el pour I/(x) = eX, on a Il'{X) = eX.

-
j'ex) ~ _ 1 _ e,.
e-
Fh)
c) f(xJ <
d)
° car e-' > O.
f est !)triclement décroi ssante sur lO, + oor·
F(x)

------------
F(lJ ~ ln 1 + (In 1)2 - 2, donc F( I) ~ - 2 x
!(O) ~ 2 + e car eO ~ 1.

o +'"
car ln 1 = O.
fi"
F(e- 2J ~ ln e- 2 + (In e- 2)2 - 2e - 2, ~'2~+C7e--------------~

donc F(e- 2) =- 2 +4 - ~ car Ine- 2


= - 2, fI ,) _____________ _ '"
e-
2
F(e- ) = 2(
1 - ~); c'est un nombre positif.
F est dérivable sur [e- 2, 1] et stri cteme nt dé~roissante ra) POUrlOUI x'" 0, tex) - (- x + 2) ~ -",.

sur cet intervalle. D'après 10a) , lim ~= O.
x--+ +":CI e·l
F(e- 2» 0 el F(l J<O.

Corrigés du chapitre 2 34 1

1
Donc lim f(x) - \-x + 2) ~ O. D'après le théorème du par.tgraphe C.3°c), l'équation
x--+ + QI;
f(.\") = 0 admet une solution unique dans l'intervalle
La droite fl d'équation y = - x + 2 est donc IIne li, 3].
asymptote de la courbe C d'après B. 3°e).
f étant strictement décroissante sur [0, +co[ d'après
b) M el N ét:.mt les points de même abscisse x "ppar- A.IOb), f(x) > f(I), donc f(x) > 0 pour 10111 x de
tenant respecti vement à Cet 6'YM -)'N = eex> donc lO, Il el f(x) < f(3), donc f(x) < 0 pourtoUI x> 3.
)'M - YN > 0, donc YM > YN : M est au-dessus de N. En définitive l'équation E, équivalente à f(x) = 0, a
La courbe C est au-dessus de son asymptote 6.. une solution unique a dans [0, + oc; L.
e) 0.5 mm = 0,05 cm; J'unité de longueur choisie 2° B a pour abscisse 1 et pour ordonnée f( 1) = 2.
étant 2 cm, on a 0,5 mm = 0.025 unité de longueu r. La tangente d en B à C a pour coefficient directeur
Met N sont indi scernables si, el seulement si, r(l)~ - 1 -~,doncr(l)~ - 2.
)'M - -"N ~ 0,5 mm qui est équivalent à
Une équation de d est donc: y =- 2 (.\ - 1) + 2.
e "" 0 025 eX '" _e_ \" >: ln _ e_
eX - , - 0,025 . - 0,025· Si f est dérivable en a, la ~ourbe représentat ive rJe f arJmet
_ ~ ln e - In 0,025
Or ln 0,Oe,S au point Ma (u, !«(I» une tangente d'équation :
y = j'((I) lx - a) + [(a).
donc ln _e_ ~ 1 - ln 0,025 donc ln 0 Oe,S
0,025 , _
4,69. = y = - 2\" + 4.
M et N son t indiscernables lorsque leu r absc isse Le point de cl dont l'ordonnée est nulle a pour abscisse
commune est supéri eure ft 4,69. xI telle que - 2\"1 + 4 = 0, donc x J = 2.
3° a) f(O) ~ 2 + e, f(l) ~ 2, f(3) ~ - 1 + ~. Y Une éq uation de la droite (BC) est y = (lX + b où a
e-
b) et b vérifi ent:
)' "+ b 2 B (1, 2)~ Car

5
A
t + 13a + b ~ - 1 + e-~ car C(3, - 1 + e-1,).
Ce système e~ l équ ivalent ~ :
b~2-" 1

1 3C1+2-a=-I+-:;
e-
b,,~-3+~
\ b ~ 2 - a e-
li ~ _-~3~e~2.+~I
2e2
{ b ~ 2 - :-:.c3,!Ce,,-=2;+~1
2e2
0

-1
4

î 1 x
/ =-3e2 + 1
2e2
7e2 - 1
{
b=~
-2
f Une équat io n de la droite (BC) est:
v = - 3e2 + 1 x + 7c2 - 1.
-3

-4
f l +
Fig. 8
.

cisse x 2 telle que


-3e2 +
2e 2

7e2 - 1
x, +--,-, donc x.,=-,--.
- 2e- -
2e2
Le point de (BC) dont l'ordonnée est nulle a pour abs-

7e2 - 1
3e--1

4° xl < a < x 2, donc 2 < a < 2.4.


B. 1° L'éq uation E est équiva lente à f(x) = o. Par balayage avec une calculatrice, on obtjent :
f est dérivable sur li , 3] et ~ trictement décroissante sur
f(2,27) = 0,108 el f(2,28) = - 0,002.
cel intervalle.
Donc 2,28 est une valeur approchée de a à 10- 2 près
f(l) ~ 2 eSI posili f el f(3) ~ - 1 + ~ eSl négatif.
e- par excès.

342
La fonct ion ~. telle que , pour tout élément x de l'inter-
valle 1, ut') < 0, admet sur 1 pour primitives:
x _ ln [ - u(x)] + C.
a) Les primitives de f sont définies s ur IR par:
Il' (1)
F(,) ~ :!(~x3) - 3(~x2) + x+ C, b)f(I) est de forme-,
11(1)
_23_ 3 2 Une primitive de f sur [l , +œ[ est donc défini e par
F(x) - 3' '1' +, + C , FU) = ln (1 + 3) (puisque, pour tout nombre réel t de
b ) Les primitives de f sont définies sur IR par : [1,+00[,1+3 >0,)

F( •") = !4 '\,4 - ..,


3) (! ( + !2 x 2 + !3'\" + C , c) jex) est de la forme u'(x) avec Il (x) =x2 - x + 1 et
- 3' u')(x= 2 r-. 1 Il (x)

F(t) ~ l ,4 - ~ x 3 + l x 2 + lx + c' Une primitive de fsur IR est donc définie par:


, 4' 3 2 3
, F(x) ~ ln (x 2 - x + 1),
c) Pour lou l nombre rée l 1, 1(1) ~ Il' (1) X [11(1)]3, avec
car pour toul nombre réel x, x~ - x + 1 > O.
11(1) ~ 1 - 1; Il'(1) ~ L
Il' (1)
Les primitives de la fon ction f sont définies sur IR par: d) 1(1) ressemb le à - avec
Il (1)
F(I ) ~ _ 1 _ [11(1)]3 + 1 + C, u (t) = 1 + t'1 et u'(t) = 2/.
3+ 1
Pour tout nombre réel t, on éc rit donc:
F(I) ~ !4 (1 - 1)4 + C'
I(I)~! x~,
2 1 + t2
Les primitives de 1 0-+ /1'(1) [u(t)]3 sont définies par:

I 1 _ _ 1 _ [U(t)]H + J + C.
11+1
Une primitive de j sur IR:
F(I)
e~t donc définie par:
~ ~ ln (1 + 12)
d)f(l) ressemble à Il '(1) [11 (1))3. avec 11(1) ~ 21 - l, car pour tout nombre réel t, 12 + 1 > O.
u'(t) = 2.
On esl donc conduit ?t écri re, pour tout nombre réel l ,
1(1) ~ ~ [2 X (21 - 1)3].

Les primitives de t f-+ u'(t) [ u (t)]3 sont définies par: a) Les primitives de j sont définies sur ] -00, O[ par:
IH ~ [11(1)]4 + C. F(t) ~ 6(~ 13 ) + 4(+) + C.
Les primitives de f sont donc définies sur IR par: F (I) ~ 21 3 + ~ + C.
1
F(I) ~ ~ X ~ (21 - 1)4 + C, b) On peut écrire j(x) = 1 - .\'-2 +
3.\:-4 pour tout
nombre réel x de ]0, +00[,
F(I) ~~ (21 - 1)4 + C.
Les primitives de j sont définies sur ]0, + 0:: [ par:
e) !(x) ressemble à Il'(X) X Il (x) avec F(,) ~ x - __I _x-HI + 3 __1-
,-4+1 + C
u(.l') =.(2 + 21' + 3 et u'(x) = 2x + 2. , -2+ 1 -4+ 1 ' ,
F(x)~x+x- I -x- 3 +C,
On est donc conduit à écri re, pour toul nombre rée l x,
I(x) ~ ~ [(2, + 2)(x 2 + 2t + 3)]. F(,) ~ x + l - -\ + c.
x ,
Les primiti ves de x 1-+ u'{x) X /1 (x) sont définies par : c) Pour toul nombre réel x de]- 2, 1[,

x _ ~ [,, (x)]2 + C. !(x) ~ Il' (X>,


[II (x) ]-
Les primitives de f sont donc définie s sur IR par: avecu (x) =x 2 +x- 2etll'(x) = 2t+ 1.
F(,) ~ ~ X~ (x 2 + 2x + 3)2 + C, Les primiti ves de f sont donc définies sur ] - 2, 1[ par

F(x) ~ ! (x 2 + 2t + 3)2 + C. F(x) ~ - _ 1- + C, F(x) ~ - 1 + C.


4 u(x) x 2 +x-2
Il'(1)
d )f(t) resse mble à - - ,
[II (1)]-
avec u(r) = 12 + 1 et tI'(r) = 2r.
a) Une primitive de f est défi nie sur ] -00. O[ par: On est donc conduit à écrire, pour tout nombre réel t,
F(x) ~ ~ x 2 + 4x - 2 ln (- x) car x < O. _3 2
I(t) - - X , "
2 (1- + 1)-

Corrigés du chapitre 2 343


Les primili ves de 1 t--+ /1 (/)., Les primitives de f sont définies sur R par :

sont définies par f:


[" (1»)-
_ 1_ + c.
1 t--+ -
F(x) = 1 [,,(x»)' + C, F(x) = 1sin 3 x + C.
" (1) e) Pour toui nombre réel x de [0, ~[,
Les primitives de 1 sont donc défini es sur [Il par :
F(t) =- ~ _ 1_ + C.
f(x) =- - sin x
cos2 x
21 2 +1
Les primiti ves de 1 sont donc définies s ur [0, ~[ par:
F(x) = _ 1_+ C
cos x .

f) Pour lo ut nombre réel 1 de ]0, ~[

JOPour tout x de ]-00, ~ [ = 1, lU)


sin t
= cos 1 = - cos t .
(- sin I)

lx:! - x - 1 = ax + b + __c_ En posanlu(t) = cos t. u '(t) = - sin t, o n a


4x 6 4x-6 f(l) = _ ,,'(t)
éq ui vaut à: pour tOUI x de l, ,,(1)
2,' - x - 1 = 4ax' + (4b - 6a)x - 6b + c. Po ur t élément de ]0. ~[, cos 1 > O.
L'égalilé esl réa li sée pour lout x de 1 si et seulement si
Une primitive de f s ur ]0, ~[ est do nc définie par:
4a = 2 el 4b - 6a = - 1 el - 6b + c = - 1.
D'où Cl = l b = l c = 2 F(t) = - ln (cos t).
2' 2' .
r Pour toul no mbre réel x de ] - 00 , ~[,
x l ")
2 + ï + 4x ~
~
f(x) = 6'

f(x) =,! +l +l X -L. a) Pour toui nombre réele, cos e = ~ (eie + e - i6).
2222,-3
Appliquons cette formule avec e = 21.
(O n chefl'he à faire apparaître U'(X»).
u (x) Pour tout nombre réel f,

Pour tout x de ]- 00, ~ [, 2r - 3 < 0; d'où les primi- cos2 2t = [~(ei2t + e- 2i1 )]2,
li ves de 1 sont définies sur ]-~, ~ [ par : cos2 2/ = ~ [(e i2t )2 + 2(e i2t ) X (e-i2t) + (e- 2it )2],
F(x) = x ' + ~ + ~ ln [- (2< - 3)) +k cos 2 't = l4 (é-h + 2ei2t -i2t + e - ;4t) '
4 -
(k est une cons tante rée ll e quelconque),
cos2 21 = ~ (ei"11 + e- i4t + 2),
F(x) = .~ + 1+ ~ ln (- 2, + 3) + k.
cos 2 21 = l2 x l2 (é" + e- i4t + 2) .

cos-? 2t [e + e- + 11
= -1
22'
i4t i4t

a) Les primitives de 1 som définies sur IR par: cos' 2t = ~ (1 + cos 4t).


F(I) = -1 cos 3t + c. Pour linéariser cos2 21 on peut bien sOr appliquer directe-
b) Les primitives de f son l définies s ur IR par : ment la formule: pour tout nombre artel
cos 2 {t = .! (1 + cos 20) .. si on la connaît!
F(I) = ~ sin (2t + ~) + c. 2
La méthode utili sant les formules d'Euler permet d'arri-
c) Les primitives de f som définies sur R par: ver au résultat sans «virtuosité _ avec les formules de tri-

F(I) =- 4( - 1) cos (3t + ~) + C, gonométrie lorsque l'exposant dépasse 2.


Les primitives de f sont définies sur IR par:
1
F(t) = cos (3t + ~) + C.
F(I) = ~I + ~ (~sin 4t) + C,
d) Po ur tout no mbre réel x. J(x) = lI'(X) [1/ (x)]2 avec
u(x) = sin x, /1 '(x) = cos x.
F(t) = ~t + i sin 4t +C

344
b) Pour toul nombre réel e. d'où une primitive de f sur IR: esl définie par:
F(I) = - e-'.
cos e = l2 (e iO + e - it) el sin e =2
.1 (e ie -ie- i9 )
· d) f(x) ressemble à u'(x) c··(x) avec
Pour tout nombre réel l ,
u(x) = x 2 et u'(x) 21:.
sin 1 cos 3, = li (e il - e- it ) X ~ (e nt + e- i3,),
on éc ril donc, pou r lout nombre réel x.
=

sin t cos 31 = f(x) = 21 (2x,n·


'
l (eitei31 _ e-itei3t + ei'e-i3, _ e-ir -i3l)
~ , D'où une primitive de f sur IR est défini e par :

sin t cos 31 = 1.. (eiolt - ei2t + e- i2t + e- i41 ) • F(,)


. = !2 eX' .
4i

sin t cos 31 t
= [é~t - e- i4t - (e i2t - e- i2 ,)].
. _ 1
sm t cos 3, - "2
[é.\' -2ie - i4t _ e i2t - e- i2t
2i'
l 1° Fest défin ie sur ]1, +oo[ par:

sin t cos 3t = ~ (s in 41 - sin 2r). F(I) =- _ 1_ + _1_ + C.


/- 1 /+ 1
Les primitives de f sont définies sur IR par: = 2 équivaut 11 - 1 + ~ + C = 2.
F(2)

F(I) = ~ [- ~ cos 41 - (- ~ cos 21)] + C, D'où C = ~ et F( t) = __


3
1_ + _ 1_ +~.
1- 1 1+1 3

F (I) = - ~ cos 41 + ~ cos 21 + C. 2° a) Pour loul nombre réel x de ]2, + 00[,


b 2t"2 - 8x
a + --- = "J équi vaut à
(x - 2)2 (x - 2)-

a (x - 2)' + b h 2 - 8x
a) Pour tout nombre rée l t de ]3. + 00[. 2 pour x > 2,
(x - 2)' (x - 2)
f(l) = Il'(1)
,Ç(ij o (x - 2)2 + b = 2\"2 - 8x pour x > 2,
avec 1I(t) =t - 3 donc u'(t) = 1.
lU· 2 - 4 0x + (411 + b) = 21: 2 - 8x pour x> 2.
Les primitives de f sont dé finies sur ]3, + co[ par: On en déduit que 0 =2 et 40 + b = O.
F( /) = 2 ,~ + C, F (t) = 2 ~,-3 + C. li =2 et b =- 8.
Pour lout nombre réel x de ]2, + 00[,
h) Pour tout no mbre réel x,
f(x) =2 - __
8_,.
f(x) = ! X r=:;:2,;,,·= (x - 2)-
2 ,'x2 + 1 •
b) F est définie sur )2, +,.,[ par :
Les primiti ves de f sont donc dé finies sur IR par:
1 ,--,,------c F(x) = 2x + x ~ 2 + C.
F(x) = 2 2\x- + 1 + C,
~ F(3) = 1 équivaut 11 6 +8+C = l, d'où C = - 13.
F(x) = \x' + 1 + C.
F(x) = 2, + _8_ - 13.
x-2

a) F eSl définie sur ~ par F(t) =


e'
5.
b) f(x) ressemble à Il'(X) el/ex) avec u (x) = 2x + 3 et a) Les primiti ves de f sont défi nies sur ] - l , 1[ par:
u'(x) = 2; on écri t donc, pour tout no mbre réel x, F(x) = 2 Arreos x + C.
b) Les primitives de f sonl défi nies sur IR par:
f(x) = ~ (2e1.. + 3).
F(x) =- 3 Arctan x + C.
D'où une primiti ve F de f sur IR est définie par:
F(,)
- = !2 e 2 l'+3 .
c) Pour toul nombre réel l ,
f(/) = e- ' = - (- e- ');

Corrigés du chapitre 2 345


Chapitre 3 TP 10
5° K =! ln 13 - J ln ? + Arclan ~ - !!.
2 2 - 3 4

Réponses des travaux pratiques


TP II
TP 1 2° H = 2 1n 2 + l
1° A ~ 1. 2' B ~ !1
4'
3' C ~ 59 4' D ~ ln 2.
6' TP 12
5' E ~ 1. 6' F ~ â8'
7' G = 41n â
2'
8' H ~! ln 3.

9° 1 = ! ln 0,4. 10' J ~ !
2
ln ~
8'
TP 13
A. 1° f(l) = 1.
II' K = ln ~ -
2
..l.
10
12' L ~~- ! (In 2)2. 2' [1. e 2].
3° 8 =s::;; a ~ 9.
I3 ° M~e -'. t4' N ~ 4 + 5 ln 5.
B. 1° lim f(x) = -00.
15' p ~ !
3'
16° Q ~ j x-?+œ
2° b) 1 - ln x '" 0 est équivalent à x'" e.
c)
TP2
2° 1 = 5 ln 2 - 2 ln 3. e +,.

TP3
2' 1 ~ 1. ~e+l~
3
TP4
C. 1° Y = - x + e2 + l.
2' b) 8,3 < a < 8,4.
TP5
D. 3' a) A ~ ! e4 + e' - ~
4 4'

TP6 TP 14
3° Arctan ~ - Arctan ~ "" 0,14. } O AC = 30 cm.

TP7
2' f(x) = ! x' - x + xe-x.

3' a) G(x) ~(_x_l)e-x.

' 2dt - 1
J1 (3 t + 1)' - 14' b) 123 cm"

TP8 TP 15
3° I ~5 In ~. A.t' a) lim f(x) ~ + 00.
x--++ oo
b) lim f(x) ~ O.
x--+- ....
TP9
H.3' d ~ ~(e2 - 3).
2' J ~ - 16 ln 3 + 32 ln 2 - 4.
st "" 4,19 cm2.

346
TP 16 TP23 A.I"f(t)=-2t+l; g'(t) = t.
2° a) s1 = e2 - 3.
t 0 1
b) V = 1t(ie'-~) l'V) 1 + 0 - 1
3
f(t) 1 ~ 4------"1
2 2
TP 17
g(t) o~!
ge,) 0 + 1

2° La tengente à (C) au poi nt M(Q) a pour vecteur


TP 18
l
directeur 1. La~tengente à (C) au point M(~) a pour vec-
3"0,0348 mol · L -
teur directeur j. La te ngente à (C) au point M( 1) il pOUf

TP 19
vecteur directeur -1 + r
B. }O
2" c) 26,596 '" si '" 26, 750. o x+x1 _1 1
2 a) ~ -Z' b)(D ):x=Z'

TP20
2" a) 1 = i e -~. Corrigé des exercices
c)K = 107
96 .

TP 21 a) 1 = I>2t' - t + 4) dt, 1 = [~t3 - i+ 4{

A. 1" b)f(x) = 2, - ~.~ + ;5'r" + .r" E(x). avec 2 + J?-, 1 = i.I.


1 = 18 - 2 2'
lim E(x) = O.
HO
2°)' = 2x.
-
b) ) = J:, (x - I)(-~ - x + 3) dx,
B.2° J = 0,624. ) = [! (x' _, + 3)']'
')?' l'
C.3" S = 0,615.
D.2" 1 = 0,622. 1 Une primiti:e de Il'11
- -
eSI ~II'!.
2

3° J réalise une meilleure approximation de l. Ici u(x) = ~ -).' + 3, donc u'(x) =x - 1.

) = !2 (2 - 2 + 3)' - !2 (!8 - !2 + 3)'.


TP22 ) = 2 _ 441 ) = 135
1" 1 2 128' 128' 1
C)I = ~Io2(2y+ 1)3dy, 1 =~ [~(2Y+ 1)4t,
-1 o 2
1 = 10.
+ 0 o + - On a mis la fonction à intégrer sous la forme /l'1I 3 ,

g'(,) +

a) 1 = 'i II' +2
- 1 (2t
?
1)-
I[
dt, 1 = -2 - 2t + 1 l' 1 = -15' 1]' 1

-5
-------_... 4
1
b) )
On a mis la fonction à intégrer sous la

= t, [-14( - I )(4-x)-3

Dans le crochet on a deux termes de la forme "',,P dont


rorme~.

+ 3(-I)(4-x) -' ] dx.


u-

2" V(- I ) = 12i + 6I. V(O) = 4I.


la primitive est _1_,,1'+ 1.
V(I) = 2I. V(2) = 12 T. p+ 1

Corrigés du chapitre 3 347


Donc
J = [- 14 X __1_(4 -x)-3+ '
-3+1 , a) 1 = ~ Il 2e2t dt.
+3 1_
X __
- 2 +1
(4 -
.
<)-2+,] -2' - 0
On a mi~ la fonction à intégrer sous la forme Il'eu dont une
primitive est eU.
J = [7(4 - x)-1 - 3(4 - X)- '] ~"
1 = ![e2']' 2 - 1)
W 1 = !(e
J = [_7_ -
(4 - x)2
_ 3 ]'
4 - x -2'
J =~,
Il
b)J = - 6
2
' - ?I e -L2+'
2
dt,
'

Jo -
On a mi~ la fonction à intégrer sous la forme /l'e ll dont une

a)1 = -1 f5 - -2d t ,
2 3 2t - 1
1 primiti ve est eU.
L I !
ï J = - 6[e-'+']o,J = -6(e' -e), J = 6(e - -le),
On :t mi .. la fOnl.:lion 1'l. intégrer sous la forme f,. où
c) X 1-+ --L est de la forme !{
11(/) > 0, pour tout t de [~, 5]. dont une primitive est ln Il. e-t - 1 li

avec 1/ (x) > 0 sur [l, 2).


Donc K = [ln (e-T - l)]~,
K = ln (e2 - 1) - ln (e - 1),
2
K = ln e - 1 K = ln (e + 1),
e - l'
On a mis la fonction à intégrer sous la forme ~. où
/1 (t ) < 0 pour IQul 1 de [o. ~]. dont une primitive est
ln (- Il).
, ~

J = Hn

(1 - 2t)]4, J = _ ln22 '
0
a) 1 = [- ~ cos 31 + s in 2/]!.
;(

1 = [- 13 cos 31T2+'sin 1T]- [_13 cos 31T4 + sin :!!]2'


a) En posant, pour tQut x de [0, 2], li (x) = 2x + 3, 1=-,12-1
6 '
u'(x) = 2; on transforme donc j 'expression __3_ en
2< + 3
l' (-
~

}2 X (__2_); ainsi J'expression à l'intérieur de la pa- b) J = - ! 4 sin 4x) cos2 4x dx,


2< + 3 4 0

1
Il' On a reconnu une fonCtion_de la forme avec
re nlhèse est de la forme li avec u (x) > O. U'JI:!

II(:C) - cos 4:c.


Donc
1 = [<2 + x + ~ ln (2< + 3{ Donc J = - 14 [13 cos) 4X]'0'
~

1= 6 + } ln 7 - } ln 3
2 2'
J= - ~ [cos) 41T - 1] J - 3
b)J =2 l'} --#--
+
~x·
ct<, ~
12 3 , - 32'

,3
1
c) K = l'1Tcost'
4 sin t dl
On a mis la fon~tion à intégrer sous la forme~. où Il > 0;
1 une primitive est ln u.
"6
~

J = 2[ln(x 2 + l )r~, J = 2( ln4 - ln 5)' K =- f'4 - si ncd/,


~ cos t
13
J = 2 [In 4 - (In 4 - ln 3)), On a mis la fonction à intégrer sous la forme ~, 3,'er.:

J = 2 (In 4 - ln 4 + ln 3), J = 2 ln 3, 11(/) > 0 pour tout Cde [~, *l dont une primitive est ln u,
t)3I (on a une fonction de forme u'u 2).
~

e) K = [~(In K=[-ln(COSt)]!, K= - In /~ +In'~.


K=! 6
3'
K =! In }
2 2'

348
Deux. polynômes égaux pour tout x de ] l, + co[, ont les
mêmes coefficients pour les termes de même degré, d'où
10 Pour tout réel x de [3, 4], on a:
_1+ 1 + 1 J- 2a + 2g ~ 16
3
qui est équi valant à 3 {g ~ 5.
x 2(x + 2) 2(x 2) \ a+5b=22 .
_ - 2(x - 2)(x + 2) + x(x - 2) + x(x + 2)
Pour toul x de ] l , + 00[,
2x (x 2)(x + 2) f(x) = --=-l.... +
5 ,.
(x-I)- 2x+5
-1+ 1 +=-'----;;-;
x 2 (x + 2) 2 (x 2) rUne primili ve de f est définie su r ]1, +oo[ par:
=- 2'(2 + 8 + x 2 - 2'( + x 2 + 2r F(.,) = - 1 ln (2, + 5) __5_.
2, (x 2)(x + 2) 2 x- l
_1+ 1 + 1 8
1 On ulilise f = T,', F::: ln Il (Il > 0): f ==~, F ::: - ü'
,,-
'1
x 2 (x + 2) 2 (x 2) 2, (x 2)(x + 2)
so il : 3° a) 1 = F(3) - F(2 ),
_1 + + _--'-_ 4 1 = - l in II - ~ + lin 9 + 5
x 2(x + 2) 2(x - 2) 2 2 2 '

2 0 D'après 1 0 el la linéarité de l'intégrale,


1 = - lin II + l in 32 + ~
2 2 2'
1= - f4 dT + ! f4 ~ + ! f4~ 1 = - l in II + 3 ln 3 + ~
3 x 2 3x +2 2 3 x - 2' 2 2'
b) 1 = 2, 199.
1 = - [In x): + ~ [In (x + 2»): + Hln (x - 2»):
1 l ,,'(x)
car --2 el - - , sont de la forme - - )
x+ x- _ " (x
avec /1 (x) > 0 pour tout x de [3, 4]. Pour loul , de ]2, + oc[.
1 = - In 4 + ln 3 + lin 6 - lin 5 + lin' - lin 1 ~ + _B_ = A(, - 2) + B(I + ,)
2 2 2 - 2 ' 1 +, ,- 2 (1 + ,)(, 2) ,
1= -2 In2 +ln3+~ ln 2+ ~ ln 3- ~ln5+ ~ln2, ~ + _B_ = (A + B), - 2A + B
1 +, ,- 2 (1 + 'H' 2)
1 = - ln 2 + l in 3 - lin 5
2 2' POUrloutr de ]2, + 00[.
.-!L+_B_= 1
1 +, ,- 2 (1 + ')(' 2)
si et seulement si, pour tout t de ]2, + 00[,
}OPour toul x de ]1, +00[, (A + B), - 2A + B = 1
_"_ + __b_ = ,,(x - I)' + b(2, + 5) (1 + ,)(, - 2) ( 1 + ')(r - 2)'
2, + 5 (x - 1)2 (2, + 5)(x - Il' '
Les deux. fractions ayant même dénominateur, sont
a b a(x 2 - 2x + 1) + b(2x + 5)
--+---.,= , ' égales si et seulement si elles ont même numérate ur:
2, + 5 (x - 1)- (2, + 5)(x - 1)- Pour loul' de ]2. +00[. (A + B), - 2A + B = 1.
a b ax 2 +(-2a+2b)x+a+5b Deux polynômes égaux pour tout t de ]2, + co[ ont les
-2,-+-5 + (-x---
I)-2 = =---'("2-',=+-5-:)'::'(.""'-'_'-
1)";2'-"'::'::"
mêmes coefficients pour les termes de même degré, d'où
Pour tout x de ] l , + 00[, 1 A+B=O
a b - 3x 2 + 16x + 22
\ - 2A + B = 1
--+---..,=
2, + 5 (x - 1)-
.,
(2x + 5)(x - 1)- qui est équivalent à { A +3~ ~ ?
si et seulement si, pour tout x de]l, + co[,
w: 2 +(-2a+2b)x+a + 5b _ - 3x 2 + 1&+ 22
d'où B = l el A = - l
3 3
(2x + 5)(x - 1)-
.., - ..,'
(2, + 5)(x - 1)- Pou r lou l , de ]2, + "'[.
Les deux. fractions ayant même dénominaleur, sont l l
égales si et seulement si elles o nt même numérateur:
_3_+_3_.
(1 + ,)(, 2) 1+ , ,- 2
Pour tout x de ] 1, +co[,
ax 2 +(-2a+2b).,+a+5b= -3x 2 + 16x+22. D'où 1 = [-1 In (1 + ,) + 11n (' - 2)L, 5

Corrigés du chapitre 3 349


• Une primiti\-e de~. où 14(1) > 0 sur [3,5] est ln u. A = 2 Arclan ~ + 3 ln 3, A = 4,22 .
4, ne pas oublier de mettre la caJcu-
[ =- lln 6+1~3+1 In4 - 1~1
3 3 3 3' 1 Pour obten ir Arctan
lutriee en mode radian.

1 = - 1 ln 6 + 1 ln 3 + 1 ln 4 car ln 1 =
3 3 3 '
°
[ = ~ (In 3 + ln 4 - ln 6J, ~
a) 2x + 1 s'an nule pour x = - ~ qui n'appartient pas
[ = 1 ln 3 X 4 à l'inter valle d'intégration [0,1]; donc
3 6'
1 ln u + ln l, = ln {lb; ln a - ln b = ln ~. xl-i>
- 6."(2 + x + 5
2\" + 1

1 = ~ ln 2. est dérivable, donc intégrable, s ur [0, Il

. ralionnelle
La fraction . - 6x 2 + .\" + 5 a pour numéra-
2t +1
10
teur un polynôme de degré 2 et pour dénominateur un
1° En mettant en œuvre la même méthode qu'aux exer-
polynôme de degré 1.
cices 8 et 9, on démontre que a, b, c conviennent si et
Démontrons qu'elle peut s'écrire comme la somme
seu lement si, pour tout X différent de - 1 et de l ,
d'un polynô me de degré 2 - 1 = 1 et d'une fraction
- x3 + 2\"2 - x + 4 = (b - c)x 3 + (- li + b + c)x 2 rationnelle de même dénominateur et dont le numéra-
+ (b - c)x + (a + b + cJ,
teur a un degré strictemen t inférieur, c'est-à-dire ici est
ce qui est éq ui valen l à
une constante.
b-c=-I
f-lI+~+~~21 -a+b+c=2 Déterminons des constantes réelles a, b, c telles que,
l 1l+b+c=4 1 2a = 2
L3 ..... L3 - L:!
POUTlOUI x de [0, 1),

a =1 - 6x 2 + x + 5 = lU + b + __c_.
J2~::i
l b - c =-
b+c=3
a = l, b
1 c=3-b
=1 el c = 2.
L, ..... L,+L3 2t+ l
Pour lOuI x de [0, 1),
2x+ 1

b C (ax+b)(2t+ I )+c
(U+ +2\"+ 1 = 2x+1 •
Pou"ou, x de)- 1,1[,
ax + b + _c_ = 2ax' + (2b + a)x + b + c
-~4":-:2.x-"+:...2x~2~-=--,,x_3 ----,+--+--.
_ 1 1 2
2x + 1 2, + 1
1 _.\"4 1 + x- 1- x 1+X
1 Les fract ions
2'A = J2 (_1_ + _ 1_ + _2_)d< - 00.. 2 + x + 5 2=2 + (2b + a)x + b + c
_1 1 +x2 I -x I +x ' el
2 1 2x + 1 2x + 1
A = [Arclan x - ln (1 - x) + 2 ln (1 + x)]~ 1 ont le même dénominateur; elles sont donc égales si et
2 seulemen t si leurs numérateurs sont égaux.
1 Lorsque utx) > 0 !.ur l, une primitive de ~),ur 1 est ln 14. Or les polynômes
- 6x 2 + x + 5 et 2lU 2 + (2b + a)x + b + c
A = Arctan l - ln l + 2 ln ~ son t égaux pour tout x de [0, 1] si et seulement si leurs
2 2 2
- Arctan (- 1)2 + ln ~2 - 2 ln l2' coefficients des monômes de même degré sont égaux,
d'après un théorème fi gurant au programme des bacca-
A ::!: Arctan l2 - Arc t~m (- 1) - 3 ln.!. + 3 ln J lauréats tech nologiques STI et STL.
2 2 2'
3 f 2b +~ : ~ 6 équivaut à f %: ;- 3
A = Arctan ~ - (- Arclan~) + 3 ln i, 1 b+c=5
On a donc
lc=3.

2
La fonct ion Arctangente est impaire (comme la fonction [ = Ilo (- 3x + 2 + _3_) dt,

1
A
tan). In a - In b = In~.

= Aretan ~ + Aretan ~ + 3 ln 3.
3,
1 = [ --x-+2x
2 o202x+ 1
]1
2< + 1

+-3 - -2d x l'


350
d où les inconnues sont les trois constan tes a, h, (".
.
en f rusant appar~utre
- une .
e:<.pres~lon e l
a '.orme -
I/'(x)
-
I/(x) cherchées.
avec ici ,,(x) = 2\' + J, donc u'(x) = 2. Nous pouvons aussi, mais ce n 'est pas exigible au
BTS, procéder pa.r passages à la limite, en étendant la
1 = - ~ + 2 + ~ ln (2x + 1)
décomposition (1) ci-dessus à IR - {- 2, 2}.
car 2x + 1 > 0 pour tout x de [0, 1].
• Au voisinage de + cc,
• Une primitive de ~ où u > 0 est ln Il. .
hm
- 31 1 -
')
1 + 18
=- 3.
, -?+o; 1- - 4
1 = !2 +~2 ln 3 .
Or lim a + _b_ + _c_ = a + 0 + o.
Remarque I-?+~ 1+ 2 / - 2
Pour déterminer les coeffic ients (l, b, c on peut aussi Nous obtenons donc a = - 3 d'après (1).
effectuer une division de polynômes su ivant les puis- • Multiplions les deux membres de (1) par 1 + 2:
sances décroissantes. Pour tout 1 de IR - {- 2. 2},
- 6x 2 + x + 5 2t + 1 (-31 2 -1+ 18)(1+2)
_-,6."t_2_+:....o3"x---:---:-l - 3x + 2 12 - 4
4x + 5
- 4x - 2 = (+') + b(I+2) + ('(1+2)
al - 1+2 1-2'
3 2
2
- 6x + x + 5 - 31 - 1 + 18 = a(t + 2) + b + c 1+ 2
-3x+ 2 +3- . 1 -2 1-2
2T + 1 2 t+ 1
Prenons la limite des deux membres quand 1 tend vers
- 2:
Résumé 1 (voir le TP 91
- I~ ; ~ ; 18 = 0 + b + 0, donc b = - 2.
Pour d~lerrniner une primili\'!! d'une fllllditlll rationnelle
NU) .
11-+ D(t) 1{Ir1>que le degr~ du nUmérJh!ur Net) e:-I supéneur • Multiplions de même les deux membres de (I) par
à celui du dénominateur Dcn: t - 2 et prenons la limite des deux membres quand t
tend vers 2:
NIn
commencer)Mf d~~1Il1p(J, r - 0 en la ..omm!! Pour toU( 1 de IR - {- 2, 2},
(1)

Q(t1 + RO(f) d'un


(1)
~)Iyni'me QItI et d'une nvu\'c11e traction 1
- 31 - 1 + 18 = a (1 _ 2) + b t - 2 + c·
1+2 1+2 '
rationnelle ORU) de même dénominateur D(t) et où le
Il) 12 -2+ 18=0+0+c doncc= 1
2+2 , .
numér:lIeur RIt) est un 1X,lyn6me de degré striclt'melll
inférieur à celui de 0(1). On a donc
U degré de QI/) e ..t la difference de$ degré .. de N Il} et de
D\t1.
J =f'(-3-~+-
o 1+2
1 ) dl.
1-2

J = [ - 31 - 2 ln (t + 2) + ln (2 - t) l~
b) Ici, d 'après le résumé c i-dessus, Q(t) a pour degré
car 1 + 2 > 0 sur [0, 1]. donc 1 >-> _ I _
2 - 2 = 0; donc Q(/) est une constan te non nulle. 1+2
Le dénominateur,2 - 4 s'annule pour, =- 2 et' = 2. a pour primitive sur [0, 1] 1 ~ ln (1 + 2)
12 - 4 = (1 + 2)(t - 2). e( 1 - 2 < 0 sur [0, 1], donc 1"" ~
t - .!.
Décomposons la fraction rationnelle:
a pour primitive su r [0, 1] ' ~ ln - (1 - 2).
- 3,1 - , + 18
J =-3-2~3+ ln1 +2~2- ln 2,
,2 - 4
J = - 3 - 2 ln 3 + ln 2.
comme dans le TP 8 et le TP 9. en déterminant trois
constantes réelles telles que, pOlir tout t de [0, 1],
Résumé 2 (voir le TP 8)
- 31 2 - 1 + 18 = a + _b_+_C_\ I). Si ln eM un pille ,impIe dan ... R d'une fraclion ratiunnellc.
12 - 4 1 + 2 1 - 2 al(lrs celle-ci sc dél:ompo'rl: en une somme ou figure le
Nous pouvons rédu ire le second membre de (I) au terme _k_ (Iii /.: c~t une I:lln,tante
1- '0
même dénominateur et procéder comme à la questio n
Dans le I..a., d'un pflle multiple. de .. indicatitln, d(li\"l..'nf êlrc
a), c'est-à-d ire en s'appuyant sur un théorème d'identi- dunnécs dan" l'énLlncé (\"vir le TP Il).
fication de polynômes permenant d'établir un système

Corrigés du chapitre 3 351

1
Son dénominateur étant le produit du polynôme
@] 1- 2 du premier degré et du polynôme ,2 + 1, du
a) D'après Je résumé 1 de J'exercice nO11, la fon ctio n second degré, ne s'annulant pas dans IR, démon-
rationnelle à intégrer est la somme d'une fonction poly- trons que la fraction peut se décomposer sous la
nôme du premier degré et d'une fo nction rationnelle de forme suivante, à retenir:
même dénominateur et dont le numérateur est une
Pourtoutt de [0, 1].
fonction polynôme du premier degré.
21 2 + 41 - J = _"_ + bl + C
Pour loul x de [0, 1], (1 - 2)(1' + 1) 1- 2 l' + 1
2,,3 _.\'2 + 5x Ol! a, b, c, sont troi s constantes.
ax+b+ cx + d
x2 + 1 x2 + 1
Pourtoutt de [0, 1],
OÙ (l, h, c. d sont des constantes.
a + __
__ bl + C = ---"-_'-'--_'-:c---'-,;---'-'-,-_-'-_
(a+b)I::!+(-2b+c)t+(I-2t.·
Or, pourtoUI x de[O. 1]. 1- 2 l' + 1 (1 - 2)(1' + 1)
+ d (lx 3 + bx 2 + (a + c)x + b + li
ex
(U" +b + -2 - - = =---=-"--,;::--='-----'--"- en réduisant au même dénominateur et en ordonnant le
x + 1 x2 + 1 numérateur.
en réduisant au même déno minate ur et en ordonnant le
D'après un théorème d'identification de polynômes
numérateur.
(voi r la question a) de l'exercice n° Il),
(I+b=2
l
D'après un théorème d' identification de polynômes
(voir la questi on a) de J'exerc ice nO11), -2b+c=4
a-2('= - 1

b~:'ldOnC\b~:'1 a=2-b
a+c=5
\ b+d=O
c=3
d=1.
qui équivaut à
l c = 4 + 2b
2 - b - 2(4 + 2b) = - 1

onadonCK=J (2x - l +
I
3_~+ I)dr. f ~~l+~b f~ ~:Ï 1
o X· +1 \ - 5b = 5 \ c = 2
K=[x2 -x]I+1JI ,2x dt+JI_,_I-dt
On adonc H= JIo (_3_2 + -."r++ 12) dl,
o 2 0 x· + J 0 x- + 1
1- 1-
en faisant apparaître d' une pari une expression de la
forme Il'(x) où Il (x) = x 2 + l, donc Il (x) > sur [0, 1]
u(x)
° H = 3 JI _
o1 -
I_ dl _ 1.JI ~dl + 2 JI _ I-dl,
2 2 0 t- + 1 0 12 + 1
1
elu '(x) = 2r el, d'autre part, -2-- dont une primiti ve H = 3[ln(- 1+ 2)]~ - Hln(l2 + I)]~ + 2 [Arclan I]~,
x + 1
est dans le formulaire des BTS où elle est au pro- ces primitives ayant été obtenues au a) de cet exercice
gramme. ou au b) de J'exercice nO11.
K = ~ [In (x' + I)]~ + [Arelan x]~. H = - 1. In 2 + :!! - 3 ln 2
2 2 '
K = lIn 2 +:!!
2 4' H = - lIn 2 + :!!
2 2·
Résumé 3
Puur une fr.lction rati(lonelle !.JonI le dénnminatcur e,{
I~ + 1 (ou.\2 + 1):
• menre en œU\'fe, én'ntuellt=l1Ient. la m~thtlde indiquée
rJans le r6umé 1: + e- i &
• tran<;formcr le terme A~ + B cn ~ ., 21 + B _,_I_ 1 10 Pour toul e rt:el. cos e= ei&
2 .
I- + 1 2 ,- + 1 t- + 1 f(l) = cos t cos 21 cos 3r,
pour faire :lpparaÎtre ln (t~ + 1) el Arctan 1 dan .. une pri-
eif + e - i, e2il + e - 2i1 e3if + e - 3if
mili\'!!. f(l) = 2 X 2 X 2 '
(e3if + e - il + eif + e -3il)(e3it + e- 3il )
b) La fraction rationnelle: f(r) = 8 '
2t2+4t-1
8f(l) = e6i1 + 1 +e2il+e-4il+e4il+e-2i'+ 1 +e - 6;1
(1 - 2)(1 2 + 1)
a un numérateur de degré strictement inférieur à celui
en développant et en remarquant que e3il X e- 3i, =1
careo = 1.
de son dénominateur: 2 < 3.

352

r
8f(t) = (é it + e- 6it ) + (e4it + e- 4i/ ) + (e2il + e- 2it ) + 2 1 - J = -41 (2 ' :!! si n:!! + cos :!!l - 1(0 + cos 0).
en regroupant les termes pour faire apparaître des asso- 4 2 2 4
ciations (eie + e- ie ).
Or sin ~ = l , cos ~ = 0 et cos 0 = 1.
Donc
é i' + e-6it éi' + e-4it e2it + e- 2it
4f(t) ~ 2 + 2 + 2 + 1, Donc I - J = :!! - l
8 4'
f(t) ~ ±(cos 6t + cos 4t + cos 2t + 1). ~ ~

~
·1 + J = f"4 x cos 2 x dx + f"4 x sin2 x dx,
2° 1 ~ IJS (cos6t + cos4t + cos 2t + 1) dt, a a
4 ~ ~

'i2 '!! 1+ J = f"4 x (sin 2 x + cos2 x) dl",


1= ~ [i sin 6t + ~ sin 4t + ~ sÎn 2t + t]~ a
Pour tout nombre réel a, cos2 a + sin 2 a = 1, d'où
12
car une primiti ve de t t--+ cos (at
t t--+ ~ sÎn (ar + h),
+ h) est
1+ J = ri ~

a
x dr,
~

1= 1 (1 . 3'TT 1 .· 'TT 1· 11" 11" l , 11" 1+ J = [~ x2 ]~,


4 6 sm 4 + 4 sm "2 + "2 sm "4 + "8 - "6 sm "2
,
1+ J ~ ,,-
- 41 sm
. 11" 1 · 1T 1T)
"3 - "2 sm "6 - 12 ' 32'
b ) Les systèmes sui vants sont équivalents:
1~ J. (12 + J. + /2 +:!! _ 1 _ 13 _ 1 _-"'-)

l
4 12 4 4 8 6 8 4 12' I-J~i2-~
I ~H1- '~+~-i) I + J ~"--
32'
1 = 0,548.

l
I-J=i-~
1T 2 1T 1
21 = 32 + '8 - 4'
2
10 Pour tout x de ~, d'où 1 = 1T + ..!!.. _ l et J = 1 - :!! +l
64 16 8 8 4'
J'(x) ~ ~ [2 si n Z, + 2< (2 cos 2<) - 2 sin 2<], 1T 2 11"I1Tl
J = 64 + ï6 - '8 - '8 + 4'

1
On ulilise (In')' = ..
La déri vée de x ~ si n (ax + b) est x ~ li cos (ax + h). J =11"2
- - -11"+ -1
La dérivée de:c ~ cos (ru + h) est x ~ - a sin (ax + h), 64 16 8'

f'(x) ~ ~ (2 sin 2< + 4x cos 2< - 2 sin 2<),


f' (x) ~ x cos Z,.
~ ~
Pour tout nombre réel x de [l, el, o n pose:
r a) • 1 - J= J"4 x cos2 x dl" - J"4 x sin 2 x dx,
a a u(x) = ln x, donc u'(x) = ~ et v'(x) = x - e,
en appliquant la linéarité de l'intégrale on obtient :
~ donc v(x) = ~ x2 - ex.
1- J= J"4 x (C05 2 x - sin 2 x) m,
a D'après le cours sur l'intégration par parries,
On sai t que, pour tout nombre réel a,

d'où 1 - J =
cos 2 fi

rixa~
- sin2 a = cos 2a ;

cos 2x dl",
1
Donc
b b Jb
Ja «(x) v'(x) dx = [,,(x)v(x») ° - a ,,'(x) v(xl d,.

r(X-e) lnxdx=[(~x2-eX) lnxJ: - f(~x-e)dx,


c'est-à-dire, d'après le 1°,
~ ~

1- J ~ J4 f'(x) dx, 1- J ~ [f(x)l~, ( (x - e) ln x dl" = [(~x2 - ex) ln x - ~x2 + e.t]~


a

Corrigés du chapitre 3 353


,

2° Pour tQut nombre réel x de 1

J' ( r -
1 -
el ln t
-
dt = !:2 e2 - e2 - !4 e2 + e2 + !4
- e' (2 - x)( l) - (2 + x)(- 1)

r (x - e) ln x dt = ~ e2 - e + i· (2 - x)'
j'lx) = --~~~---
2+x
2-x

• On a utilisé (In IIr =~.


" 4
(2 - x)2
Pour lout nombre réel x de [l, el. on pose: j'lx)
2+x '
u(x) = ln x, dom: u'(x) = 1,
x
et ~"(x) = x 2, 2-x

donc vIx) = r'


3"' f'(x)
(2 - x)(2
4
+ x) ,
D'après le rappel de cours sur l'intégration par parties
figurant dans le corrigé de l'e~ercîce n° 15,
j'lx) = _4_.
4 - x2

Pour 10UI nombre réel x de [0, 1 on pose J.


u(x) = ln 2 + x, donc lI'(X) =~.
2- x 4 - x~

el v'(x) = l, donc l'C.l) = x.


D'~tprès le rappel de cours sur J'intégration par parties
figurant dans le corrigé de J'exercice nO]5,

1 = [u(x) v(x)]o1 - JI0 u'(x) vIx) dx,

1= +xjl _JI ~dl;,


[x ln 22-xo 04-x-

} O Les inéquations suivantes sanl équivalentes dan s 1=ln3+2JI -2x,dr.


04 - x-
]- 2, 2[:
La fonction à intégrer est de la forme ~avec Il{X) > 0
f(x);;' 0, ln 2 + x;;. 0, ln 2 + x'" ln l, 2 + x;;. l, sur [0, 1], donc une de ses primitives est de la forme
2-x 2-.t 2-x
(puisque X ln X est strictement croissante sur
1----+ ln li,

]0, + "(j 1 = ln 3 + 2 [In (4 - X2)]~.


2 + x _ 1 ;;.
2-;( ,
2 ° +x - (2 - x) '"
2-x
° ~ '" °
'2-x·
1 = ln 3 + 2 ln 3 - 2 ln 4,
1 = 3 ln 3 - 2 ln 4.
Ou tableau

% -2 0 2 18

2:r - 0 + l ' Pourtoul réel x de [0, 1]:


2-% + 1 + _1 +_1_+_1_
2-x 2+x
JL - +
2-% ~ = - (2 - x)(2 + x) + (2 + x) + (2 - x)
(2 - x)(2 + x)
on déduit que J'ensemble des solutions sur] - 2, 2[ de 2
_ 1 + _ 1_ + _1_ = x - 4 + 4
l'inéquation f(x) ;;. esl [0, 2[. ° 2- x 2+x 4 - x2

Donc pourtoUI nombre réel x de [0, 1], f(x) '" 0, on en _1 + _I_ + _I_=f(x).
2-x 2+x
déd uit que f~ f(x) dt ~ 0 d'après le théorème de «posi- 2° Utilisons le résuhat précédent pour calculer 1:
tivité ,.. de l'intégrale . 1 = (f(.t) dt,

354
1= f} 1 +_I_+_
2-x
I_)ru
2+x '
2

~. + oo[ par
f
,
0

1- --=..!... + _1_) dT 1 La fonction définie sur ]-


I=f} 2-x 2+x '
f(x) = (2< + 1)2
1 = [-X - ln (2 - x) + ln (2 + x) l~
a pour dérivée la fonclion f' définie sur ]- ~, + ex={ par
car 2 - x > 0 el 2 + x > 0 sur [0, 1),
['(x) = '32 X 2(2< + '
1)'-', donc ['(x) = 3;2< + 1.
1 = [- x + ln (; ~ ;)l~ ! ~
• LadérivéedeIlQ estall'lIo - 1 etu 2 = \u,
1= - 1 + ln 3 +0- ln l ,

f '~ ~
1= - 1 + ln 3. r ,'2x + 1 d'\'" = -If' 3\'2r + l dx, en faisant appa~
0 3 0
3° La fonction g définie Sur l'intervalle [0, 1] par raÎlre [' (x).
g(x) = ln (4 - x')
est dérivable, donc intégrable, sur [0,1]. Donc J~ ,12l' + 1 dr = ~ [I (x)]~ car I est une primitive
Pour tout x de [0, 1] on pose u'(x) = l, donc II(X) =x de [',
convient, et V(.l) = ln (4 - x 2 ), donc l''(X) = - 2'".,.
4 -;r.

D'après le rappel de cours sur l'intégration par parties


figurant dans le corrigé de J'exercice nO15,
J = [,,(x) ,'(x)l~ - f; ,,(x) "'(x) dT, ' ---
fo \'2t+ ldl'=-(\3 3 -1)
3
1 r:;

[
J = x ln (4 - x-) 0 - 'l' f'--2T'
- , dT
04 - x- car (l~
113r-:-
= (a 3)'2 donc al = \'a 3,
J = In3 +2f' ~ru
2 04 - x ' Jo' ~
,2T + 1 dT = -1 (3,)
3
cc - 1)

Donc J = ln 3 + 21.
car @=@xhe,,'32=3
Nous pouvons en déduire la valeur exacte de J:
I ,12l' + 1 dl' = /3 - !,
J =- 2 + 31n 3. o J 3

3° f' x+3 ru=J'(X+3) __I-ru.


o J2'1: + 1 0 ,'2'1: + 1
@J
Or la fonction x ~ ~, définie sur [0, 1],
Pour loul x de [0, 3), on pose: ,-2l' +1
u(x) = 2 + x, donc u'lx) = l , et v'(x) = e-'t, est la dérivée de la fonction x ~ ,~.
donc .'(x) = - e- x.
D'après le rappel de cours sur l'intégration par parties 1 (\7,)'= "~eticill (.t)= :!X+ I,doncu'(x) =2.
2\/1
figurant dans le corrigé de J'exercice nO15,
Posons, en adoptanl les notations habituelles, pour une
1 = [,,(x) l'(x)l~ - J: "'(X) v(x) dT, intégration par parties:
lI(x) = x + 3, donc u'(x) = 1, et v'(x) = l ,
,'2'1: + 1
1 = [- (2 + x) e-xl~ - J3 - e- x ru,
. 0 donc v(x) = h, + 1.

1 = [- (2 + x) e-'l~ - [e-Xl~, Alors, par intégration par parties (voir le rappel <lU cor-
rigé de J'exercice nO15),
1= [- (2 + x) e-' - e-'l~.
1 = [- (3 +x)e-Xl~,
' ~ ru = [(.T + 3) hT + Il~ -
J0,2t+1
J' hT + 1ru,
0

f' ~d, = 4/3 -


1= - 6e- 3 + 3
0\2l'+1
3 - (h -1)3 d'après 2°,
1 = 2,70.

fo ,,2r~dl'
i
+1
3/3 -~,
3
=

Corrigés du chapitre 3 355


1= 213 [Arctan I] \~.
•, = x + ~ donc 1: = l, d, = d\"o
3
~
TJ
1 = 2;3 (Arctan \'3 - Arctan .~),
-lorsque x = 0, , =~, lorsque x = 1, , =~. ,3
• Pourtout x de [0, 1]. 1 = 2\'3 (:!!_ :!!)cartan:!!= l3et tan:!! = !...
3 3 6 3 6 ,3'
1
r:;
~ + x + x2 1 = 2\"3 .11"
4 3 6'
puisque 1 = x + ~ équivaut à x = , - ~. 2° 1 = 0,605.
-;---,1_- 1 = _ 1_.
~ + x +:r 2 ~+ l.2 + + l. 1 + t2
4 .
3
4
1 - ,2 - 1
4 @]
Donc 1 = f'_1_
! + ,2 1
dl, 10 a) On démontre, comme dans le début du corrigé de
l'exercice nO9. que A = 1 et B = -1.
2

1 = [Arctan
3
1];. d'après le tableau des dérivées (et des
b) f' __+ f'(L
1 I{I
dl- =
1) 1 1
_ 1_) dl d'après a),
1+ 1
'2 donc 1 = [In 1- ln (1 + l)]~.
primitives) du formulaire,
1 = Arctan ~ - Arclan l.2'
1 Une primitive de~. avec 1I(t) > 0 sur [l, d est ln Il.
2
1 = 1 - ln (e + 1) + ln 2.
1 = 0,519.
2° a) • Pour x = O. 1 = e Û, donc 1= 1.
Po ur x= 1, I=e.
§] • Pour tout x de [0, 1], 1= e, donc ~ = eX
d, '
1° · Lorsque x = 0, , =~.
,3 donc dt = 1 donc ~ = dt.
d\"' 1
Lorsque x = 1. 1 =~, 1= /i
,3 • Pourtout x de [0, 1], f(x) = e - x ln ( 1 + <-'), donc
• Pour tout x de [0, 1], 1 = h (2, + 1),
j(x) = ln (1 + eX), donc f(x) = ln (1 + 1)
donc dl = ~. eX 1
dl" ,3 Par le ch angement de variable défini par t = e,
= \")
'l /3
= 2" dt.
donc dl dl", ID-
J = J~ j(x) dt devient
- 1 = ~ (2x + 1), donc 2-c + 1 = /31. J = J' ln (1 + t)~, donc J = J ' In (1 + 1) dl.
,3 1
2,= ,'31-1, x='2«(3I - I ). 1 1 r 1 12

Donc 1 1 b) Posons "(1) = ln (1 + 1); alors ,,'{I) = -1_1-.


x2 + x + 1 !«(31 - 1)2 + !«(31 - 1) + l' +1
4 2
4 Posons v'(r) = -':,; alo rs \'(1) = - l convient.
1- 1
(,'31 - 1)2 + 2«(31 - 1) + 4'
Alors, par intégration par parties (voi r le rappel au
4 corrigé de l'exercice nO15),
31 2 - 2(31 + 1 + 2(31 - 2 + 4'
=_4_=±x_l_ J = [l n(l + 1)(-+)1: - ft ~I(-+)d/,
/3
31 2 + 3 3 1 + 12 '
donc J = -
In Cl +e)
+ ln 2 +
Je-(-1--)
1
dl,
= "-
4 1 e +t
Donc 1
J73 X--X-dl
1 3 1 + 12 2 ' cette dernière intégrale ayant été calc ul ée au 1° b) .
J 1

213-
1=
3
J" 1 1+
- -1d l .
t2
J= -
ln ( 1 + e)
e + ln 2 + 1 - ln (e + 1) + ln 2,
13 J= -(~+ 1)ln(1 +e)+21n2+ l ,
On lit dans le formulaire qu'une primitive de
I~_
I - est t t--) Arctan f. J = - 1 ~ e ln (1 + e) + 21n 2 + 1.
1 + f2

356
d)

1° a) • x 2 + 4x + 3 = 0 si, et se ulement si, x = - 3 ou


x = - 1.
Don<.', pour to ut x de ] - l , + 00 [,
x2 + 4x + 3 = (x + 3)(x + 1)
:r+"
et f(x) = -' 1 ,
- - x --
x+3 x+ l
Ive),
1 Pour déterminer lim
x--+-1
on isole dans le dé nomi-
nateur de f(x) le fa cte ur qui s'annule pour x = - 1.
J
lim X + 1=0
x-+-I
etpourlolllxde] - l ,+oo [. x+ 1 >0.
D'apres un théorème sur la limite d'un inverse,
o (I
,
.,.

lim - 1
- = +co lorsque x> - 1. Fig. 1
x-+ ] X+1
lim x + 2 = 1.
x-+- ] X + 3 2 2° a) Pour tout x de ]- 1, +0::[, J(x) > 0 donc J'aire
De ces derniers résultats, on déduit, à l'aide d' un fI
f:
cherchée es t, en unités d'aire, f(x) dt : donc
théorème sur la limite d'un produit,
que lim f(x) = + 00,
.1l(a) = 9 f(x) dt" cm:! car 1 unit~ d'aire = 32 cm2.
x-+-I
Pour tout x de ] - l, + 0:: [, donc pour tou t x de [D, a],
• Pour tout x de J- I, +a;[
f(x) = ,x + 2 ,f(x) = ! 2t + 4
x( 1 +~) 1+f
?
.\ - + 4x + 3 2 x2 + 4x + 3
f(x) = 2(
x 1+
4+ 3)' f(x) = x, x _---,-"--;:-
x- +:1.+.1' , 1 u'(x)
x ;ï 1
x _~ qUI est de la forme -2 --) car, pour
u(x
1
+:r ~ u (x) = x 2 + 4x + 3, on a /l' ex) = 2t + 4.
f(x) = x1 x 4 3' Comme, d'après 1°, x 2 + 4x + 3 = (x + 3)(x + 1),
1 +-+--;;
x x- x 2 + 4x + 3 > 0 pour tout x de [0, a].
I+~x On sait qu ' une primitive de~, où li > 0, est ln Il .
De lim 1=0 et lim 1.
' + 4x + 3)lao'
x -+ +oc X .x -+ +0;
Donc dI(a) = 2:9 [
ln (x-
on déduit que lim
.x -+ +0;
f(x) = 0, :;I/(a) = ~ [In (a 2 + 4a + 3) - ln 3].
b)Pourtout xde ] - I, +00 [. 2 +4a+3
:;I/(a) = 'i9 ln a cm-,
')
1 x (x 2
+ 4x + 3) - (x + 2)(2t + 4)
r (x) = .:...:.c--"'--.:::,-"-''--",-:-:,::e.=-'--'-'
(x 2 + 4x + 3)2
- 3
b) Les équations suivames sonl équiva lentes sur
-x2 - 4x-5 ]0, +"" l :
j'lx) =
(x 2 + 4x + 3)::2 .
dI(a) = 181n 2, ~ ln a' + ~a + 3 = 18 ln 2,
Le trinôme - x 2 - 4x - 5 n'a pas de racine (.1 < 0) 2 2
donc, pourtout x de ]- l, + 00[. J'(x) < 0, ln a + 4a + 3 = 4 ln 2 ln a + 4a +3 = ln 24
3 '3 '
a < O. a.y1 + b:c + (" a le signe de a. 2
• Si a + 4a + 3 = 16
3
c)

, - 1 +~
1 Pour tous nombres réels strictement posi tifs,
ln a =
ln b éq uivaut à a b. =
a 2 + 4a - 45 = 0, a = 5 ou a = - 9.
J'n) -
La valeur de a qui convient est 5 car a > O.
+~

ff\)

------------ 0

Corrigés du chapitre 3 357


L'unité d'aire est l'aire du rectangle dont les côtés
êl mesurent 1 cm et 4 cm; donc 1 unité d'aire = 4 cm 2.
10 lÎm
1--++0:;
- l
2
t = - 00 el on suit que lim
11-+-00;.
eU = 0; L'aire cherchée, exprimée en cOl2, est sI =~
_!, [J = 1,47 cm 2.
donc lim e 1 = O.
,-++0;
, Ce r~sultat est en accord avec l'observation graphique:
On en déduit que hm

. .
pUIS que hm - - e -
'--++'2';
1 --kt
2
f-++ OC
- ke -2' = 0
.!.

+ -1 = -,1
2 2
1 l'aire de la partie hachurée correspond à celle d'environ
un petit carreau et demi, chaque petit carreau ayant pour
aire 1 cm:!.

lim
t--++ :X
f(1) =k
.!.
:la courbe C(; admet une asymptote hori-
zontale d'équulion)' = ~.
l Oa)-De lim lnx =+oo,
r f est dérivable sur [0, + cor et pour tout t ~ 0,
x~+ec

on déduit que lim ( 1 - ln x) = - 00

['(1) ~ - ~ (- ~ e -~'), et que lim


X~+OC;

(2 + ln x) = + 00,
X~+OC;
• (eU,. = Il'e'',
, De lim
.\"~+oo
(l -lnx) =-00

rU) ~ 1.4 e -,' . et lim (2 + In x) = +00,


,t~+;II;

-!,
Pour tout t de [O. + <x[, e 2 > 0 car une exponen tielle
on déduil que lim (1 - ln x)(2 + ln x) ~ - 00.
X~+QC

est strictement positive, donc /(1) > 0: f est stricte- • à l' aide d'un théor~me sur la limite d'un produit.
ment croissante sur [0, + 00[.
c'est-à-dire lim J(x) = - 00 ,

3° Le coefficient directeur de la tangente r à la


x~+QC

courbe '6 au point d'abscisse 0 est f'(O) = *. - De lim ln x


,...,0 =- 00

4° on déduit que lim (1 - ln x)


,...,0 = + 00
.'
0,5 / ,...,0 + ln x)
et que lim (2 = -00,

IZ.....-r- De lim ( 1 -Inx)


.\"-+0
et lim (2
,...,0 + ln x) ~
~

-
+""
00,

o
V 2 3 4 5 6
on déduil que lim (1 - ln x) (2

c'est-à-dire lim J(x)


,...,0
~ - 00.
+ ln x) = - 00,
(1 T x~O
Fig. 2
- De lim J(x) = - 00, on déduit que la courbe '(5
,...,0
5° La fonction f éta nt positive sur [0, 2], l'aire cher- admet la droite d'équation x = 0, c'est-~-dire l'axe
chée, exprimée en unités d'aire, est: des ordonnées, comme asymptote.
ou lim (xJ = + 00, la courbe repré-

1
Si lim f(x) =: - 00
X~Q x~a

sentati\'e de f admet la droite d' équation x = a comme

I~, J(I) dl ~ [' ]2 a.~ymptote verticale.


e -,' + ~ 1 0'

- ~ e -4, e~t la forme "'(1) e Ul /) avec 11(1) =- ~,.


b) Pour tout x de ]0,
~
+ 00 [,
~ (2 + ln x) + (1

1 I:
f'(x) - - ln xMl,
do;c Il'(f) = - 4· -
Une primitive de /l'e" eSI eU.

JU) dl ~ (e- I + 1) - (eO + 0), f'(x) ~ x1 [- (2 + ln x) + ( 1 - ln x)],

I: J(I) dl ~{ car eO ~ 1.
• On a mis ~ en facteur.

358
J'(x) ~ }(- 2 - Inx + 1 - In x), c) Une équation de la tangente A à '€ au point B
1 d'abscisse e 2 est : y = f'(e 2 )(x - e 2) + f(e 2 ),
f (x) ~ X (- 1 - 2 ln x).
Une équation de la t::mgente à la courbe repTisentative
l' (x) ~ - } (1 + 2 ln x). l de 1 au point d'absçisse a es t :)' = f'(a)(x - a) + 1(0).
l , ?
Les inéq uation s suivantes sonl équivalentes dans Y ~ - --;; ( 1 + 21n e-)(x - e-) - 4,
e-
JO. +""( : l ,
1 + 21n x ~ O. Inx :OS;; - 1, )' ~ --;; x 5 (x - e-) - 4,
2 e-
1
ln x s;; ln e -2, x.s;; e-2.
1
-" = _..i..,.l' + 5 - 4
e-
. }' = - ~x +
e-
, 1.

1 Pour tous réel., strictement positifs a et b,


ln a ~ ln b c!.t équiv31ent !l fi ::E; b.
x
d)

0,1 e- I 4 9

Le signe de f'(x) sur JO, + oo [ est donc donné par: fl.\' -) 2 2.25 2 - 1,31 3 -4 -5.03

., _1
, Pour ~a1~ser la figure. on utili~ les va~~~ approchées :

1
0 e +œ
1 + 2 1nx 0 + e- - =0, 14 ; e- 1 -0,37: e 2 =0,6 1 :
---
-1x e - 2,72; e~ = 7,39.
)'
j'IX) + 0

1 1 1
J(e-') ~ ( 1 - ln e- ')(2 + ln e- ').

J(e-1) ~ [1 - (-1)](2 - H o
A e
4 x
J(e-~) ~ ~ x ~, f(e - !) ~~.
d'où le tableau de variatio n :

,
o e l :8-
-4 .
---~---1 - --~----------- - ----- , Fig. 3
+ 0
9

- œ
/4~
- œ
3° :A ~ f" 1 J(x) d..
:A ~ F(e) - F(t ).
:A = e(l + ln e - (In e)2J - [ 1 + ln 1 - (In 1)2J.
r a) Les abscisses des points d'intersection AI et Al ln e = 1 et ln 1 = 0
de '() avec J'axe des abscisses sont solutions de d'où :A ~ e( 1 + 1 - 1) - 1
l'équation f(x) = 0, qui est équivalente à al~e- 1. :A= 1,72.
(1 - ln x)(2 + ln x) ~ 0,
Pour tout x de (l, eJ. J(x) "" 0,
- ln x = 0 ou 2 + ln x = 0,
e est l'abscisse du point d ' intersection Az de 'G avec l'axe
ln x = 1 ou ln x = - 2
x = e ou x = e- 2.
l des abscisses.
donc,:A représente l'a ire en unités d'aire de la parti e du
La courbe <g coupe l'axe des abscisses aux points A 1
el Al de coordonnées (e- 2, 0) et (et 0).
plan limitée par la courbe ce,
l'axe des abscisses et les
droites d 'équations x = 1 et x = e.
b) J(I) ~ ( 1 - ln 1)(2 + ln 1). J(I) ~ 2. On a colorié sur la figure la partie du plan dont l'aire est.$4.
.In 1 = O.
f(e 2 ) ~ (1 - ln e2)(2
J(e2) ~ ( 1 - 2)(2 + 2),
+ ln e2), 1 L'uni tt: d'aire vaut 2 x 2 = 4 cm2, 1,72 x 4 = 6,88. donc
tA "" 6,88 cm 2, vérifier sur la figure que d
unité d 'aire , J'aire du carré de côté un carreau.
7 avec, pour =

• Pou r tout réel (l ln eU = a.


J(e 2) ~ - 4

Corrigés du chapitre 3 359


v

3° a) G est une primiti ve de g sur [O. 3] si et seul ement


si poortout x de [0, 3] G' (x) ~ g(x) .
1° · tCO) = 0 donc la courbe <e passe par le point Pour tou t x de [0, 3] G'(x) ~ g(x) se tradu it par
A(O, 0).
meX + (nL't + 11 ) el" = .w.
• f(3) ~ __2_ [2e3 + 1], f(3 ) ~ 2 donc la courbe ~
2e3 + 1 • Pour déri ver G on utilise (IIV)' = /l'V + v'u.
passe par le point B(3, 2).
[//IX + (m + n)] el" = xer,
• Pour tout x de [O. 3] f est déri vable et Donc pour tout x de [0, 3]
J'(x) ~ - 23 [(x - 1) 0" + e'], m = 1 et m + 11 = O.
2e + 1
m=1 et II = - l.

• On a utîli ~ (II I')' = /1 ' \ , + v'u. b) Pour tout x de [0, 3],


f(x) = __ 2_ (xe' - 0" + 1).
J'(x) ~ __ 2_xO". 2e 3 + 1
2e 3 + 1
Une primitive de f sur [0, 3] est don c définie par:
Donc f' (0) = 0, la courbe <8 est donc tangente en A à
l' axe des absc isses. F (x) ~ -3--
2 [G (x) - 0" + x],
k + 1
La foncti on f vé rifie les trois conditions imposées .
F(x) ~ - 3-
2 [(x - 1) e' - e' + x].
ZO Pour tout x de [0, 3], 2e + 1
J'(x) ~ --
?
- -xe'. F(x) ~ -32- [(x - 2) e' + xl
2e 3 + 1 2e +1
2 - On a mis eX en facteur.
Pour tout x de [0, 3]. -3-- 0" > a
2e + 1 c) L'aire de la plaque est en unités d'aire J: f(x) dx.
donc f' (x) il même signe que x, f' (x) ~ O.
f(O) ~ a et f(3) ~ 2
AC = 30 et BC = 20, l'unité d'aire vaut donc

d'où le tableau de variation:


10 X 10 = 100 cm 2
L'aire de la plaque est donc en cm2
0 3
~
x
91 100 J>(X) dI,
fix) +
2 91 ~ 100 [F(3 ) - F(O)].
JCx,
0 ~ 91 ~ ~ [e 3
2e3 + 1
+ 3 - (- 2)],

91 ~ ~ (e3 + 5) cm2
Avec une calc ulatrice, on obtient: 2e 3 + 1
91 = 122 cm 2

y 1° Pour tout nombre réel x de [0, 2],


B
J' (x) = 2e t - x + 2,(- et - X)
J'(x) ~ et -x (2 - lx) = 2e t -x ( 1 - x)
f' (x) est du signe de 1 ~ x car pour tout x de IR,
J 2e1 - x > O.
D'où le tableau de variation:
J
x 0 t 2

!'Ix) 2, + 0 - _1
e

c x J(X)
O/2~1e
Fi g. 4

360
2° 0n note 1 = f~ 2.re l - x dx.
Intégrons par parties en posant pour tout nombre réel x JOPour tout x de IR, J(x) = (~x2 + x + ~) e- 2x,
de [0, Il
f(x ) = (1 x' + L + l J...)-.L
u(x) = 2x,d'où Il'(X) = 2, 2 e" e' 2 e-' e'
v'(x} = el-x, d'où v(x) = - el-x. car e - 2x = -..L et e2x = (e'')2.
el,
D'où 1 = [- 2re l - X] 1 JI
o
-
0
- 2e l - x dr Or lim
x--+ +00
1
- = Olim
eX 'x--+ +"'"
x
- = 0 et hm
eX
.
x--+ +OQ
,,2
;"....= O.
el"

el-" l~ ~Q
1= - 2 + 2[-
1 Si (l > 0, lim
~ --++00 x
= + 00.

1= - 2 + 2(- 1 + e) = 2e - 4. Donc lim f(x) = 0


x --+ +oc

La courbe <c a pour asymptote l'axe des abscisses.


lim x + 1
x--+ -OQ
= -<Xl. donc lim
x--+-œ
(x + 1)2 = +00
car lim X2 = + 00,
x--+ -~

lirn - 2r = + 00 et lim eX = + 00,


x--+-o: x--++«
donc lim e-2.r = + 00.
x--+- oc

Donc, d'après un théorème sur la limite d ' un produit


lim f(x) = + 00 .
X--+-<X!

2° Pour lout x de IR,


J'(x) = ~ X 2(x + 1) e-2.< + ~ (x + 1)'(- 20 -2.< ),

2 x l''''
Fig. 8
1 (uv)' = u'v +
(I/:!)' = 2u,,', (e")' = u'e".

J'(x) = (x + 1 - x' - 2, - 1) e- 2"

3° a} Pour tout nombre réel x de [0, 1]. on pose J'(x) = (-x' -x)e- 2 ,.
g(x) = f(x) - 2<.
J'(x) = 0 équivaut à - x(x + 1) = 0 car e- 2, > 0 pour
g(x) = 2.re l - x - 2\' = lx (e l -x - 1). tout x de R.
Pour tout nombre réel x de [D, 1], 1 - x ~ 0 donc Donc j'(x) s'annule pour x =0 et x = - 1.
el -x~ l.

Donc, pour tout nombre rée l x de [D, 1]. g(x} ~ O. j'ex) a même signe que - x 2 - x: c'est-~-dire est du
Pour tout nombre r~1 x de [0, Il. f(x) ~ 2<. signe de a = - 1 lorsque x eSI extérieur ~ [ - 1,0] et du
b) L'unité d'aire est 5 X 5 = 25 cm 2. Puisque pour signe de - a = 1 lorsque - 1 < x < O.
Wut nombre ~el x de [0, 1] f(x) ~ 2\', l'aire cher-
D'où le tableau de variation de f:
chée est:

si = 25 J>.<) d< - 25 J~ 2x m, , -00 - 1 0 +00

si = 251 - 25 [x'l~, j'{XI - 0 + 0 -


+00 1
si = 25(2e - 4) - 25 = 25(2e - 5), 7:
~o/ ~o
JIX)
si = 10,9 1 cm' à 0,01 près par défaut.

Corrigés du chapitre 3 361


» •

3 0 Dans le tablea u ci-dessous les va leurs de f(x) sont ,;4 ~ - 8 - 2 + 2e2 ,


données à 10- 2 près.
,;4 ~ 2(e2 - 5).
, - \,5 - 1 -0,5 0 0,5
ILl) 2,51 0 0,34 0,5 0,41
.?1 = 4,78 cm 2.
x 1 1.5 2 2,5 3
fLl: 0,27 0,16 0,08 0,04 0,02

)' ~
3 A, l ' Pourto U] x de IR, j'ex) ~ eX - 1.
Les inéquatio ns suivantes sont équivalentes dans IR

j' (xl" 0, eX - 1 .. 0, eX '" 1, x '" O.


2
Le signe de f(x) sur li est donc donné par :

o +~

o +

f(O) = 0 d'où le tableau de variation:


-2 -1 2 x +~
x -~ 0
- --
Fig. 9
J'!.T) - 0 +
0
4 L'unité de longueur étant 4 cm, l' unité d'aire est l'aire
1
du carré de côté 4 cm, c'est-à-dire 16 cm 2.
~o/
ft.')

On peut caJcu~er .'A = 16 f~ 1 ~ (x + 1)2e -2r dT en inté-


grant par partIes.
2° On déduit du tableau de variation que, pour to ut x de
.1l = 8 JO (x + 1)2e-2x dl'. IR, f(x) '" o.
- ]
On pose lI(x) ~ (x + 1)2, donc Il '(x) ~ 2(x + 1); 8.1' a) Pour ]o ut x de IR, g(x) ~ (x + 2)(e-' + 1) .
• (U 2)' = 2UU'; ici U(x) = x + 1 donc U'(x) = J. • De lim e- x = + 00,
x--+- oo
\,'(x) = e- 2r donc v(x) = - ~ e- 2r. on déduit que lim (e- X + 1) = + co,
x-+-QO
o
,;4 ~ 8 [- ! (x + 1)2 e- h ] De lim
x-+-oc
(,l.' + 2) = -0::: et
x--+- oo
lim (e- X + 1) = + co,
2 _]

- 8 el 2(x + })(- ie-2'l dr,


o n déduit , tt l'aide d'un théorème sur la limite d'un
produit, que Hm g(x) = -co,
x--+- oo

b b Jb • Pour tout x de li, g(x) ~ -.L(x + 2) + x + 2,


1 J" I/(x) 1"(.1'} dt = [u(x) v{x)] " - " Il'(.1') l'(X) d\'.
g(x) ~ :.
e'
+ ~ + x + 2.
,;4 ~ - 4 + 8JO (x + l )e-2<dr.
,
- 1 On sait que lim ~ = + co, d'où lim ...:!.. = 0,
X -++oc X x --++~ e f
On calc ule cette intég rale par une nouvelle intégrati on De Iim ...:!..=O lim 2 =0
par parties: on pose u(x) = x + 1, donc Il '(x) = 1; x--++oo eX 'x--++ooef '

+ 2) = + co,
v'(x) = e- 2r donc ,'(x) =- 4e- 2x . et lim
x--+ +00
(x

o on déduil, à l'aide d' un résultat sur la limite d'une


,;4 ~ - 4 + 8 [- ! (x + 1) e-2<]
somme, que lim g(x) = + 00,
2 _]
x--++ oo
- 8 JO - ! e- 2r dt", h) Pour tou t x de IR,
- ] 2
o g'(x) ~ le-' + (x + 2)(-e-') + 1,
,;4 ~ - 4 - 4 + 4 [ - ! e - 2"] ,
2 - 1
• On ulilise (1111)' = Il'11 + III",

362
g'(x) = e-" [1
- (x + 2)] + l, Pour toul x de IR:, e- x > 0, donc h(:4.") a même signe
g'(x) = e-" (- x - 1) + 1. que x + 2.
c) Pour tout x de IR:, D'où les résul tats:
pour lout xde ]- 00, -2[, x + 2 < 0, donc h (x) < 0;
e-" f(x) = e- X (e' - x - 1), pourtont x de ]-2, + <X[, x + 2 > 0, donc h (x) > 0;
e- f(x) = 1 - xe-x - e- X ,
X
h(- 2) = O.
e-" f(x) = 1 + (-x- 1)e- X , b) Pour toul x de ]- 00, - 2[. h (x) < 0, c'est-li-dire
e- x f(x) = g'(x). g(.t) - (x+ 2) < 0, g(x) < x + 2: la courbe '€ est
au-dessous de la droite 91.
De, pour tout x de IR, f(x) ;l!= 0 et e- x > 0, on déduit
Pour tout x de ]-2, + CO[. h(x) > O. c'est-à-d ire
que, pour tout x de IR, g'(x) ~ 0;
g(x) - (x + 2) > 0, g(x) > x + 2: la courbe '€ eSi
f(O) = 0 d'où g'(O) = O. au-dessus de la droite ~;
D'où le tableau de variati on: h(- 2) = 0: !$ et '€ se coupent au point A d'abs-
cisse 2.
-00 0 +00
e) Pour to ul x de IR,
+ 0 +
h(x) = (x + 2) e- x, h(x) = xe-' + 2e- x,
h(x) = ~~+;.
De lim eX = + co, on déduit que lim .!.. = O.
x-.+~ x x~+=eX

On a aussi lim
x-++œ ..,.
.: = 0, puisque lÎm x-++~
eX = + co.
De lim ..:!...= 0 el lim ~ = 0, on déduit que
x--++<x> et .f--++W e-

lim " (x) =


X--+ + 01)
a à l' aide d'un théorè me sur la limite
2° La droite ~ passe par les deux points A et B de COQT- d'une somme,
données (- 2, 0) et (0, 2) .
4° a) Pour tout x de [- 2, 4], on pose
II(X) = X + 2, donc "' (x) = l ,
y
7 et v'(x) = e- x. donc l'ex) = -e- x,
A lors, par intégrati on par parlies (vo ir le rappel au
corrigé de l'exercice nO15),

1 = [II (X) l'(x)L -


2
, J' - 2 Il' (X) " (x) d"

1 = [-(x + 2)e- X ]_2-


4 _2-e-X dt', J'
• Une primitive de x ~ - e- x es! x ~ e- x.

[ = [ - (x + 2) e-" l~2 - [e-xt"


5 6 x
-1
1= [- (x + 2) e- x - e-X ]~2'
-2
+ 3) e-"L2 ,
4
-3 [ = [- (x

-4 J = -7e- 4 + e 2,
Fig. 10 b) 1 ~ 7,26.

c) 1 = r (x + 2) e- x dx,

3° a) Pour tout x de R
h(x) = (x + 2) e- x + x + 2 - (x + 2),
1=
2
r 2
[g(x) - (x + 2)] d,.

1 est donc l'aire en unités d'aire de la partie du plan


h(x) = (x + 2) e- X lim.itée par la courbe '€. la droite 2b d' équation
)' = x + 2 et des droites d'équations x = - 2 el x = 4.

Corrigés du chapitre 3 363


~
A.
0 0 1 + 00
1 ~ ! ln ? - (1 - !) + (! - !).
/I~
4 - 2 2 8
Il.l)
1 1 3
1~ 4" ln 2 - "2 + 8'
1 =! ln 2 _!.
4 8
B.1° Sur]O, + 00 [, ( 1 - 2.<) ln x ~ 0

si, et seulement si, 1 - lx = 0 ou In x =0 2° Sur l'intervalle [~, 1 d'après C. r, CC est au-dessus


J.
1
qui éq ui vaut à x~2 ou x = 1. de <1.
Un point M(x, y) appartient à <G et à a si, e l seule ment Donc dl J
= ~ f(x) dt - ~ x dt, J
si
, y
f' = ~ f(x)
x,
2 2

ce qui équivaut à si = J~ (f(x) - x) dt par linéarit é de l'intégrale,


1x + (1 - 2r) ln x =x 1(1 - 2r) ln x :: 0 2

si ~ J~
y = x, y - x,
(1 - 2r) ln x dr,
(x ~ !our~
2 . 1 ( .r~!et\'~!
2 . 2 2
Y = .f t ou X = 1 et)' = 1. al = ~ ln 2 - ~ unité d'aire, d'après 1°.
<€ el 6. ont deux points d'intersection, de coordonnées st = 0,05 unité d'aire.
(H)et(I,I).

r Soil M sur cG et N sur t1 des points de même abscisse ~


x, où x > O. 10 a) On démontre, comme dans le début du corrigé de
YM - )'N = J(x) - x, l'exercice nO8, que A = 1 et B = -1.
donc J'M - YN = (1 - 2\') ln x. b) Je __dt_ ~ J'(L
1 t(t + 1) 1 t
_I_~\ dt d'après a),
t+ U
1- 2\' ~ O si. et seulement si,
1~ 2\', !2 ~ .\", x:s:;
1
2" donc 1 = [ln 1- ln (1 + l)]~.
• Une primitive de~, a,·ec 1/(1) > 0 sur [l, e]. es t ln Il.

, 0
1 1 +~ 1 ~ 1 - ln (e + 1) + ln 2.
ï 2° a) • Pour x = 0, t = eO, donc t = 1.
1 - 2\ + 0 - -
Pour x = 1, I=e.
ln - - 0 +
-"lit -
.f

Yf\i - 0 + 0 - • Pour tout x de [0, 1], 1 = e T, donc 1; = et,


donc .!!!.
d'('
= 1 donc Q!.1 = dr .
Puo,ilitlf'l 'G 'C '«
lk '-( p.1r au-dessous au-dessus au-dessous
• Pour tOul x de [0, 1], f(x) ~ e - x ln ( 1 + e ' ), donc
aPJX-lfl à .l. de <1 de <1 de <1
f(x) ~ ln ( 1 + e') donc f(x) ~ ln (1 + t)
eX t
C. 1 0 Pour tout x de [~. J.
1 posons lI(X) = ln x, donc Par le changemen t de variable défini par t = ef ,

,,'(x) ~ ~ et l''(x) ~ 1 - 20',


J = (f(X) dx devient

donc \'(x) = x - .\.2, J = J' 1


ln (1 + t) dt , d one J ~
t 1
J' ln
(1 .,+ t ) d t.
1'·
Alors, par intégration par parties (voir le rappel au cor-
rigé de l'exercice nO9), b)Posonsll(t)~ Inti +t);alorsll'(t)~-I-I_.
+ t
1 = [(x - x ) ln
2
x]~ - I~ i (x - 2
x ) dx, Posons \"(/) = ~; alors dt)
t-
= - 1.
t
2 2

1 ~ 0 - (~ - ~) ln m-J: ?
( 1 - x) dr,
Alors, par intégration par parties (voir le rappel au
corrigé de l'exercice nO15),

364
J = [In (1 + 0(- +)1: - f 1 ~ 1 (- +) dl, 1
O n peut au~si utiliser la formule rappelée au début de
l'énoncé pour calculer 'V 1.

donc J =- ln ( 1 + e) + ln 2 +J
'- 1 - dl,
- 3 ° Soit M un point qu elco nque d'absc isse x du cercle
e 1 1(1 + 1)
ce Ue derni ère intégrale aya nt été calculée au 1 b). 0 ~ , tel que 3 :s;; x .s; 6,
et N la projection orthogonale de
M sur l' axe des abscisses (voir la figure).
J =- ln (1/ e) + In 2 + 1 - In (e + 1) + In2, On note S(x) l' aire du disque engendré par le segme nt
[MN] dans la rotatio n de la surface colo riée autour de
J =- (i+ 1) ln (1 + e) + 2 ln 2 + 1,
l'axe des abscisses.
J =- 1 ~ e ln (1 + e) + 21n 2 + l. S(x) = 1T MN'.

MN ' = OM'-ON', d'après le théorème de PYlh"gore,


c 'est-à-dire MN2 = 36 - x2 ,
d'où S(x) = 1T (3 6 - x').

'1'2 = J: S(x) d T, d'où

• ,
V, =
J3 1T(36 - x-) d T,

V, = 1T [36x- 1,.-31'
- 3 3
A' L-- --f:-----Uü-,L=-'""-+.
H N x V, = 1T ( 144 - 99),
Fig. Il
"2 = 45 'TT cm 3,
l '' a~ ~n sait que dans le plan mun i du repère orthonormal "2::= 14 1,372 cm3 .

I (û;i ,j), le cercle de centre O(a, b) de rayon R a pour


équation:

Ici a = 0, b + 0, R = 6
C a donc pour équation:
(x-a)2 + (y-b)2 = R2
4°'1'
V
"Y
= V I + V"
= 27 1T + 45 1T,
= 72 'TT cm3,
'1'= 226, 195 cm3
x 2 + )'2 = 62, x 2 + )'2 = 36.
b) Le théorè me de Pyth agore permet d' écrire:
HB ' = OB' - OH', OB =6 el OH =3 d'où
HB ' = 36-9, HB' = 27, §]
HB = l'fi, HB = 313, 1° a) Pour tout x de [1 , el,

c) La droite (OB) passe par l'ori g ine du repère, e lle j'(x) = 2x ln x + .,' (1)
x'
a donc une éq uation de la forme)' = nu:. J'(x) = 2x ln x + x,
Elle passe par le poinl B de coordonnées (3, 3/3) j'(x) = x (2 ln x + 1).
donc 3,') = 3 lit, m = li Pour tout x ~ 1, ln x ~ 0, donc 2 ln x + J > 0, donc
Une éq uat ion de la droi te (OB) est do nc: j'(x) > O.
)' = /3x. b) f est stri ctement croissante sur [1 , el
r u volume d' un cône est donné par la formul e
I 'V= ~ BII , B étant l' aire de la base et Ir la hauteur du cône.

Ici B = n BH2, la base étant un disque de rayon BH , et


,,= OH.
Donc VI = ~ 1TOH . BH', OH = 3, BH' = 27,
d 'où VI = ~1T . 3 . 27, V I = 271T.
VI = 84,823 cm3

Corrigés du chapitre 3 365


c) y
ra») = J'g(X)dX, ) = J' -II .dx,
_______ ~-----~---- = ~------- D o 0 + .\
= [In (1 + x)l~,
~
J

x ~ _1_ est de la forme ~ dont une primitive,


1 +x Il

lorsque u(x) > 0, est ln IL


l-
) = ln 2 - ln l, ) = ln 2.
In1 = O.

b)K=J>(X)dt. K=J~(_~x2+I)d',
K=[-~ (1x3)+{ K=[-kx3+{
K=(-k+ 1) -0, K=~
A
3° On sait que si f et g sont des fonctions dérivables sur
o T 2 e 3 x la, hl, et que pour tout x de [a, hl. f(x),;; g(x),

rpour tout x de [1, el, posons u(x) = ln x, donc


Fig. 12
alors
f. g."
r a
f(x) dx,;; tg "
(x) dx.

sont dérivables sur lO, 1] et, pour taulx de [0,1],


3
Il '()
x = x'l et \' '(x ) = .'-,'done l' () x conVient.
x = 3" . g(x) ,;; f (x),;; h(x)

Alors, par intégration par parlies (voir le rappel au COT-


donc J>(X)dx';;(f(X)dX';; J> (X)dX,
ri gé de l'exercice nO15)
c'est-à-dire J . :::;: 1 ~ K, ln 2 ~ 1 ~ ~.
1= [x3 ln x]'1 - je1 l x3 ru,
3
X
X
3

4° a)l, = J ~ K, l, =Hln2+~), l, =0,763.


1 = ;3 ~( \2 dx car ln e = 1 et ln 1 = 0,
h(b + b, )
b) L'aire d'un trapèze est s1 = 1 -
1 = e _! [x ]C
3 3
e
3
e
3
1
3 3 3 , 1 =3 -9" + 9' .
avec les notations de la fiIgure 13. 2
1 = le) +1 hl
9 .

/1' ~
La valeur moyenne j.L de f sur [l, e] est donnée par:
J.L = - 1
e -1 1
f(x)dx. J'
l , 2e 3 + 1
Donc jJ. = e- J' ou 1 = --9-'
_ 2e 3 + 1 Fig. 13
J.L - 9(e- l )'
j.l = 2,66.
L'aire du trapèze OABD est donc
sI = OA (AB + 00),
2
AB = f(1), AB = 2'1
1 On lit sur Je graphique que, pour lou t x de ]0, 1f,
0

OD = f(O). 00 = 1.
<Cg est en-dessous de ~ f et «5 f est en-dessous de ~ h'
D'autre parr C(Jg. «5f et ~Ir ont en commun les points D 1(1+ 1)
D'où sI = -,-=2---:--,-
3
et B. sI = ; ,
2
Donc, pour toul x de [0, IJ,
g (x ) ,;; f(x) ,;; Mx). c) sI = 0,75; l , = 0,763;
Il est la meilleure approximation de l.
* = 0,785;

366
~---------=====~------------------------------------~

~ 2 0 Les trois fonctions x ~ 4 , x ~ ~,


x2 x· + 3
]0 . Dans 1
1
= J21 (1 + ln xl dt ln x e)-,( de la forme
x • X sont dérivables donc intégrables sur [2, 4].

u'(x)u(x) avec u(x) = ln x, donc /l'(x) = l En intégrant les inégalités établies au l a, on obtient
d'après le théorème du paragraphe B. 4 0 a) du cours,
. . . d e Il 'Ilétant?lLr,
Une pnmluve , on 0b'(lcnt

[x + l.2 (In X)2J2,1 Il = ~


44 J4 J4 8
Il = + l. (In 2)' car ln
2
1 = O. J2X----;;; dt 1 f(x) dt lX·? dt,
~ :!5;

• Calculons I:! = f-, (1 + ln x) d'r par une intégration donc [-il~" J: f(x) dt " [-~l~,
par parties. 1
4
=1+ 1" 2 f(x) dt " 2.
On pose, pour lo ul x de lI, 2]. u(x) ln.f, donc J
u'(x) = } et \"(x) = l, donc v(x) = x.
Alors (voir le rappel au corrigé de J'exercice nO15)

12 =[x(1 +lnx)L2 - J21,xd', • Pour x = 2, X =


o
~ et pour x = 4,
l' ,3
12 =2( 1 + ln 2)- I -[xl~, • Pour tout x de [2, 4], f(x) = ~,
x- + 3
12 = 2 + 2 ln 2 - 1 - 2 + l, 12 = 2 ln 2.
donc f(x) = __ 8_ car x = x.f3, f(x) = ~ _-1_.
2° On a admis que, pour tout x de ri, 2], 3X2 +3 3X2 +1
ln x Par le changement de variable défini par:
1 + -X '" f(x) '" 1 + ln x.
En utilisant le théorème sur l'intégration d'une inéga-
X= -:...,
d
I=J4f(X)dt
2
lité (voir le paragraphe B.4°a) du cours), on obtient. 4
1
J
~8 r-
puisque 1 < 2. devient 1= \3 ----\3dX,
~ 3 Xl + 1
,3
J: (1 4- I:X)dt " J>X) d, ,, J> + ln x) d" 4
1=.lLJT3......!!L
Il oS: 1 ~ 12 OÙ Il et 12 ont été calculés au ] 0,
[j 2 Xl + " ~
,3
4
1+
l
'2
,
(In 2)- " l " 2 1n 2. 1= J... [Arcran
\'3
xJ;'j~'
1,96" 1 " 1,39. >3
l = ~ (Arctan ~ - Arctan ~).
l3 ,3 \3
1 = 1,409.
1° Pour tout x de [2, +00[, .....1.,~
x-
+ x- + 3
équivaut à:
Ce résultat est compatible avec l'encadrement obtenu
au 2 0 car 1 ::s;;: 1,409 !Si 2.
8 - ~, " 0,
pour tout x de [2, + ""[, - 2
x + 3 x·

pour tout x de [2, + ",[, 4x 2 -12 ~ 0


x 2 (x 2 + 3) ,

pour tout x de [2, + 00[, --o4,-"(x::.,2,,,,_-,3~) " 0,


_
x 2 (x 2 +3)
ce qui est vrai puisque pour tout x ~ 2. x 2 ~ 4 et pour
tout x de Ji, x 2 (x 2 + 3) ~ o.

pour tout x de [2 , + 00[. +


x· + 3
:!5; ~"Iéqu i vaut à:

A.I O g est définie et dérivable sur [0, 2].
Pourtoui x de [0, 2], g'(x) = eX (x - 1) + eX
pour tout .:1: de [2, + 00[. 8" - ~ ~ O. g '(x) = eX (x - 1 + 1) = eX . x.
x· x· + 3
Pour tout x de IR donc de [0, 2], e.x > 0, donc
pourtoutxde[2,+oo[. ,,;4 ~ O,cequiestvrai. 8'(x) > O.
x-(x-+3)

Corrigés du chapitre 3 367


D'où le tableau de variation de g: B.1° Pour tout x de [0, 2], h'(x) = ! +} + x;.
Pour tout x de [0, 2], h'(x) > a
x 0 2
D'où:
gU) +
x 0 2
e 2+ 1
g(X)
o~ ~U'
1-
+
3

On en déduit que, pour lout x de [0, 2], g ex) ;:a. O.


-'\x)
t~
2° / est dérivable sur ]0, 2] et pour tout x de ]0, 2],
x (0') - (eX - 1) r'€ el r sont très proches l'une de l'autre sur [0,1].
f'(x)
..-2 3° Jt h(x) dx = [x + !,2 + x + x Jt
3 4

x x l 4 18 96 l
J'ex) = ).:e - e + l, 2 2
x 2

f'(x) = o'(x-l) + 1 = g(~)


J: h(x) dx = 0,7 458 767
x2 x~
'1
4° En cm 2, l'aire a pour valeur approchée, à 10- 3 près,
Du 1° on déduit que, pour tout x de ]0, 2], f' (x) > O. 18,647.

3°/(2) = eL
2 1.

x 0 2

Jlx) +
A. 1° Pour tout nombre réel x de [- 4,0]
.' 1 f'(x) = -}(2T + 1),
Jt X
'
O~-2 (r + x + 1)-
Le signe de j'ex) est celui de - 2(2l" + 1) donné par:

l o
2

3
o 2 -2

Y=JI~y = h(x)
D'où le tableau de variation de f:

~
2 ~ x
1
-2 0

~
V J'(x) 0 - -2

/
V JV<)
~ --------------- 2

-
}

- 2 x
Fig. 14

368
A )'
~

~
3 1
a) Pour loull '" - l , f(l) = ( 1 + 1)2.
Or le déve loppement limit é d'ordre 3 en 0 de
1 ~ (1+ III est:
F 2
1\ ( 1 + 1)" = ] + al + a(a - 1) 12
2
+ a(a - I~(a - 2) 13 + 13E(I)
avec lim E(I) = O.
,-->0
En parucu. l'1er, pour a = -,
1 on 0b'tient que, pOUf tout
]
1 ~- l , 2
f(l) = 1 + -1 ,2
- - + -
,3
+
3
1 E(I) avec lim E(I) = 0,
2 8 16 ,-->0

car 2 2
1.(LI)
2
, ,
Fig. 15
-] ABDEO x

3°S= 1,206.
B. r Pour tout x de [-~, 0].
donc
~ x 1 = ~ _ _-.--'_ __
3 1 + (lx,'3+ 1)2
2
3 1 + 4x + 4x + 1
3 Comme d' habitude. on conserve la même notation E(t)

3
8
+ 4x 2 + 4x + l'
1 pour n' importe quelle valeu r de a.

8 h) D'après la remarque du paragraphe D.2° d) du


4x 2 + 4x + 4' cours, le développement limité cherché de
2 g (1) = fT+21 a sa partie régulière obten ue en substi-
x2+x+ l'
tuant 2t à t dans la partie régulière du développement
= f(x). limité de f(l) .
2° En posanll = A (lx + 1) on a, Donc, pour tout t ~ -~,

pourtoutxde[-~.0J.~ = ,~. 2 - -( 21)' + -(21)3 + 13 E(I)


g(l) = 1 +...!.
2 8 16
Pour x -~. t = 0, et pour x = 0, 1 = ~3' avec hm E(t) = O.
=
- , 1-->0
, 3
=1+ 1- ~ + ~+ 13 E(I)
D'où J = fil'o h
1

3
_1_ x /3 dl
1 + l' 2 ' avec hm E(t)
g(l )

= O.
, --> 0
1
= 4/3 f ll' -
J
3
l- dl
0 1 +,2 ' 1 Comme d'habitude, on a gardé la notation E(t) pour le
développement limité de g(I).

J =
r;;
4, 3 [Arera n
3
Il-L,1 3 ,
0
c) D'après le cours, pour tout ( > - 1.
_ 1_ = 1 - t + ,2 + t 3 E(t) avec lim e(t) = O.
J = 413 [Acctan -.L - Arcran 0] 1 +( t --+O
3 l3
D'après la remarque du paragraphe D. r d) du cours,
J = 4/3
3 6'
J ["l = 21T9/3 .
le développement limité cherché de ,,(t) = -1 - 1- a sa
- 1
21T/3 _ 1 206 < 1 210 - 1 206 partie régulière obtenue en substituant - , à t dans la
9 ' - , " donc
partie régulière du développement limité de _ 1_.
1+1
21T/3 _ 1 206 '" 5 . 10- 3
9' .

Corrigés du chapitre 3 369


7

Donc, pour tout 1 < 1, En muhipliant par 1 la par(je régulière du développe-


ment limité ci-dessus, on obtient Je développement
_1- = 1 + / + ,2 + t 3 E(t) avec lim t(t) = O. limité:
1-1 1--+0
tet = 1 + t'!. +~f3 + 1 3 E(I), avec lim e(l) = O.
1 _ ,...,0
d)Polirloutt < l , k(l) = (I-If'.
h) Pourtoul x de R p(x) = (x + 1) e- 2<.
O'après la remarque du paragraphe D.2° d) du cours, le Du développement limité
_1
développement limité çherché de k(l) = (1 - 1) Z a
et = 1+ t +~r1 1
+-6 f3 + f3 e(l) avec tlim E(I) = 0,
_ .....O
sa pùrtie régu lière obtenue en substituant - t à t dans la
on déduit que
panie régulière du développement limité de (1 + tyJ/· où
e-2 < = 1 - 2t + ~ (-2t)' + ~ (-2x)3 +.r' e(x)
a =-! avec lim E(X) = 0,
H O
Donc, pour toul t < l ,
c'est-à-dire

~ = 1 _1.(_1) + H)H-I) (-l)' e-O< = 1 - 2t + ! (4x') + ~ (- 8.") + .\3 e(x),


d +t 2 2 e-2< = 1- 2t+ 2x' - ~i' + i' e(x),
avec lim E(X) = o.
+ H)H-I)H-2) (_13) + 13e(l) HO
6 Effectuons la multiplication:
avec lîm E(I) = O.
,...,0 1 - 2t" + 2x1- ~i3
3
_1_ = 1 +!. + ~I' + ~13 + 13e(i) x 1+ x
\'1+1 2 8 16
, 4,
avec Hm E(I)
,...,0 = O. 1-2t+2r-- 3'''''
e) Pour loull de 1-!, +""f, /(i) = In(1 + 21). + x - 2,2 + 2." ...
Le développement limité d'ordre 3 en 0 de 1- x + (~- ~)."
t Ho In(1 + 1) est:
On ne conserve que les termes de degré inférieur ou
In(1 + 1) =i
+.è+ 13 e(t) avec lim e(t) = O.
3 2 HO
Substituons 2f à t dans le développement limité précé-
I égal à 3.

dent. D'où le développement limité :


In( 1 + 21) = 21 - (2t (2t + + il e(I), p(x) = 1- x + ~3'" + -" e(x) avec lim e(x) = O.
.( .....0
avec lim E(t) = O.
I-H)
In( 1 + 21) = 21 - -i + "3 + il
41 'l 8t 3
e(I),
i) Pour tout t de IR, q(t) eSlle produit de e- t el de sin 1.
D'après la méthode d'obtention d'un développement
aveç lim E(t) = 0, limité d'un produit, indiquée à la fin du paragraphe
HO 3 D. 2° c) du cours, on va commencer par déterminer le
In(1 + 21) = 21 - 2i' + 8~ + il e(i),
développement limité d'ordre 3 en 0 de e- t el de sin t.
avec lim ((1) = O.
HO
D'après le cours, pour toul nombre réel t,
f) On déduit immédiatement du formulaire que: 3
si n t = I -!..- + 13 E(/) avec lim E(t) = 0,
= x - x:_ + ~3 +." e(x), avec :c-+Ü
In( 1 + x) Iim e(x) = 0, 6 ' ..... 0
, 3
et que, _1_ = 1 - x + x2 - .\3 + .r3 E(X), el = 1 + t + ~_ + !....6 + t 3 E(t) avec lim e(t)
t~O
= O.
l+x
uvec lim t(x) = O.
:c .....o D'après la remarque du paragraphe D. 2° d) du cours,
En ajoutant les parties régulières des deux. développe- (- 1)' (- 1)'
ment s limilés, on obtient: e-' = 1 + (- 1) + - - + - - + 13e(l)
2 6
avec lim E(I) = O.
m(x) = ] + -2 xl -l3.~ + _,3 e(x) avec lim [(x) = o.
1
,...,0
,...,0
2 3
g) On a e' = 1 + 1 + ! l' + ~ il + r' e(I).
e-' = 1 - t +!..- -!..- + t 3E(/) avec lim t(l) = O.
2 6 I~O
avec lim E.(l) = o. Nous savons, d'après la méthode indiquée à la fin du
HO

370
paragraphe D. r c) que la partie régulière du dévelop-
pement limité cherché du produit e-' si n / est obtenue
Donc , pour 1 "* 0, si n1-( - ( = e(l),
~

en ne gardant, dans le produit (r - ~)( 1 - r + ~ - ~) donc lim sin t - (


1-)0 12
=0
.
des parties régulières des développements limités de
b) Nous reprenons la même démarche avec le déve-
e-' et de sin 1, que les termes de degré au plus égal i.\ 3,
loppement limité d'ordre 3 de sin 1 en 0:
c'est-à-dire ici: 3
l-è- t 2 + ~= r-/ 2 +~ si n t = t - L + ,3 E(t) a\'ec lim E(J) = O.
6 2 3' 6 I-}O
Le développement limité chen.'hé est donc: pour tout
de IR, 3
1
Pour tout f '* 0 sint-I
'13
= -1 + E(I)
6
e-' sin / = 1 _,2 + !...- + ,3 E (1) avec lim E(I) = O. avec lim E(I)
,...,0 = O.
3 1 ...... 0
Donc hm sin t - 1 = _1 .
1-)0 13 6
3° Le développement limité d'ordre 2 de ln ( 1 + t) en
o est: ,
ln (1 + 1) = I-!.: + (2 ECt) avec lim E(I) = O.
2 /-} 0
R~m(lrqu~:. qu'à chaqu~ qLU!srion f~s lhior~m~s sur la Donc, pour tout, >- 1 tel que (
, '* 0,
limit~ d'uli qllo/i~1Il n~ fJum~II(!"t pas de conclu" In(I+I) -II-1:+ 12 E(I)-1
di"Clemt'lIT. 2
] 0 a) Le développement limité d'ordre 2 de cos 1 en 0 12 12

est: ~ ln (1 + 1) - 1 = _1 + E(I) avec lim E(I) = O.


/2 2 1~ 0
cos / = 1 -!..: + 12((1) .IVec lim E(I) = O.
2 ,--.0 · ln (1 + t) - 1 1
D onc 1lm =--
Donc, pour tout 1 de R, ,-tO,2 2
1 - cos 1 = 1 - (1 - ~ + 12E(1»), 4° Le développement limité d'ordre 2 de et en 0 est:
,
, el = 1 + , + !..: + r2 E(I) avec lim e(t) = O.
1 - cos 1 = !..: + 12 E(I) avec lim E(/) = O. 2 t-) 0
2 0
Donc, pour tout 1 différent de 0,
t ......
Donc, pour tout, '* 0,
1 - <;,os 1 = 1 + e(1) avec lim E(I) = O.
e' - 1 - ( 1+ t + ~ + ,2 E(I) - 1- 1

t· 2 t ...... 0

Donc lim 1 - cos 1 = 1


t ...... O 12 2· e' - 1 - 1= 1 + E(I) avec Hm E(I) = O.
,2 2 t-tO
h) D'après la question a) , pour lout 1 de IR, Donc lim et - 1 - 1 = 1.
,
1- , t-)0,2 2
1 - cos 1 = -2 lim e(l) = O.
+ t·e(1) avec ,...,0
Donc, d'après la remarque du paragraphe D. r d)
du cours, ?

1 - cos 21 = (2/)· + ,2(1) a\'ec lim e(l) = O.


2 t ...... O 4
Donc, pour tout l '* 0, 1 - c~s 21 = 2 +
1-
e(1) } O Pour tout x de]- 1, + ocL J est dérivable et
avec lim E(I)
,...,0 = O. j'(x)=2(x+ l)e-' +(x+ I!,(-e- X ),
= (2x + 2 -x' - 2,- 1) e-X,
j'Ix)
Donc lim 1 - cos 2r = 2. = (1 - X') e-·'.
j'Ix)
1-) 0 ,2
L'ordonnée de A est f( 1) = 4e- 1 - 1.
r a) Le développement limité d'ordre 2 de sin / en 0
est: f'(I) = 0, la tangente au point A est parallèle ~ l'axe
sin 1 = / + 12 E(I) avec lim E(I) = O. des abscisses.
,..., 0
2° Cherchons lim J(x).
X-)+OC

Donc, pour toul 1 de IR, sin t - 1 = 12 E(I) Les théorèmes sur la limite d'un produit ne permetlent
avec lim e(t) = O.
,...,0 pas de conclure directement pour lim e- x (x + 1)2.
~. ~+oc'

Corrigés du chapitre 3 371


Il faut transformer l'écriture . Soit M et N deux points de mê,me absc isse x, situés
Pour tout x de ]- l , + 00[. respecti vement sur la courbe <e et sur la droite T.
e- X(x + 1)2 = e- x (x 2 + 2t + La pos ition de la courbe <e par rappo rt à la droite r
est donnée par le signe de )'M - YN = J (x) - x.
, D'après a), YM -)'N = - ~x2 + x 2 E(X)
on déduit que lim x· = 0 et que lim ~= O. avec hm E (x) = O.
x .-.,+'X> e t x --++ '%1 et x-->o
D ' autre part lim J.,. = O. D 'après la dernière remarque du paragraphe D. r a)
f --++w e'
du cours,
Donc lim e- x (x + 1)2= 0, d' o ù lim f(x) = - 1.
x--++~ x--++ ~ YM -)'N = x 2 (- ~ + E(X)) où }~10 E(X) = 0
On en déduit que la courbe <lb admet la droite d ' équa- signifie notamment qu ' il existe un inter valle autour
tion y = - 1 comme asymptote en + 00.
de a tel que IE (x)1 <!, donc tel que - ~ + E(X) < O.
3 0 a) On lit dans le formulaire que
, Sur cel intervalle, x2 (- ~ + E(X») ~ 0 car x 2 ~ 0,
et = 1+ 1+ !.::. + 12 E(t) avec lim E(r) = O. donc )'~1 ~ )'N ·
2 t--+O
~ est do nc au-dessous de r au voisin age de l' ori -
Puisqu e lim (- x) = 0 on peut utili ser le dévelop-
.I --+ 0 gine O .
pement précédent avec t = - x, d ' après la remarque
du cours fi gurant au parag raphe D. 20 d). @]
On obti ent alo rs ]0 Pour to ut t de [0, 1],
e-·t = 1 - x + (- :li + x 2 E(X) avec lim E(r) = O. OM (I) = ( 1 - r)3 0Ao + 31( 1 - r)2 DA,
2 t--+ O
, + 312 (1 - 1) OA2 + i' OA3·
e- x = 1 - x + ~ + x 2 E(x) avec lim E(t) = O. On a 0Ao = - 1 ; OA, = - 1 + 2I ;
2 t --+O
OA2 = 1- I ; DA3= 2i.
Effectuons la multiplicati on de la partie réguli ère du
développement limité de e- x et du polynô me Donc
(x + 1)2 = x 2 + 2t + 1 fi gurant dan s J (x) : aM (1) = (1 - r)3 (- 1) + 3t( 1 _ 1)2 (- 1 + 2I)
,
1 -x + x; + 312 ( 1 - 1)(1 - I)
+ 13 (21),
OM (I) = [-( 1 -r)3 - 31(1 - r)2 + 312 ( 1 -1) + 213 ]1
x l+2\·+.?
x2
+ [61( 1 _1 )2 - 312( 1 - I) JI,
l -x+
2 aM (l) = (- 3i' + 612 - 1)1 + (913 - 19 + 61)/.
2,--2x 2 + .. .
Les coordonnées du po int M(t) sont do nc po ur tout t de
+ x 2 + .. .
la, 1]
+ .r - l.2 x 2 + .
X =_3/3 + 6,2_ 1
On ne conserve que \cs termes de degré in fé rieur ou égal ( Y = 913 - 1512
à 2, les autres termes entrent dans le nouveau x 2 e(x). où
+ 61.

1 }~lO e(x) = 0 car il s sont de degré 3 ou 4 et

ru 3 + 1Jx 4 = x 2 (ru
Donce- X( I +x)~= 1 + x - ~x2+ x 2 E (X)
+ bx 2) avec lim (rlX + bx 2)
x~o
= O.
20 La courbe

(
<e est définie
3
X = f (t ) = - 31 + 61 - 1
2
pour tout t de [ 0, 1] par

Y = g(l ) = 3(313 - 512 + 21).


a) Étude de.\' fo nctions f el g
avec lim E(X) = O. -
x--+O • f (O) = - 1 et J(I) = 2.
e-x (l + x)2- 1 =x- kx 2 + X 2 E(X) .
• g(O) = a et g(l ) = o.
f (x) = x - ~x2 + x 2 E(X) • Pour tout t de [0, 1] J et g sont dérivables
avec lim E(X) = O.
X--+o J'(I) = - 912 + 121 = 31(-31 + 4 ),
b) Une équ atio n de la tangente 'Tà la courbe <e au et g'(I) = 3(9'" - 101 + 2).
point d ' abscisse 0 est JI = x.
Celte équation est donnée par le déve loppement li mité
j'(/) s' annule pour t = 0 (~ n'appartient pas à
d'ordre 1 au voisinage de 0 de f. (Voir une remarque au [0, 1]) et est positif S UI [0, 1].
paragraphe D. r a) du cours.)

372
g'(I) s'annule pou r 1J = - -
5 V7
- ou t = - - - .
5+V7 d) Traci de la courbe '€
9 2 9'
g'( I) est négatif entre Il et 12 ,
,.
Tableau des variations conjointes de f et g : - - - -2

, 0 l, l, 1 1
f-
l'V) 0 + 3
t
,'(1) + 0 - 0 +

) -_.
fi')

,(1)
- 1

0/
------ g( f .)

~g(I,)/
2

0
A.
0
BI i

Avec une calc ul atrice o n obti ent


f(I,) =- 0,64, gU,) =0,70, Fig. 16
fU,) = 1,49, 8U,) = 0,21.

b) POÎllts d'illtnsecrion dt! «; et dt! "au del' abs-


cisst's:
A.l O a) De lim ef = 0 on déduit que
Les po ints de '(j appar tenan t à l'axe des abscisses ont x-+--
une ordon née nulle, leur paramètre t vérifie donc lim = 0, c'est-à-dire lim e2 \ = O.
(eX)2
x-+-_ x-+--
l' équation 8(1) = 0, c'est-à-dire 31(312 - 51 + 2) = 0, De lim 2er = 0 et lim _e 2r = 0 , o n déduit que,
qUi. a pour so 1ut Ions
. :t = ° , t = 1, t = l'0 x-+-- x-+-_
lim f(x) = O. (À l'a ide d ' un théorème sur la limite
Pour 1 = 0 o n obtient le point Ao (- 1,0). .,-+--
d' une somme).
Pour t = 1 on obtie nt le poi nt A 3(2. 0).
b) On déduit du a) que la droite d'équation y = O.
Pour t = ~ on obtient un point 8 de coordonnées c'est-à-dire l'axe des ab sc i ~ses, est asy mptote hori -
(~, 0) zontale de la courbe <€ en _00.
2° a) Pour to ut x de ] _00, 1], J'(x) = 2ex - 2e2r,
c) Tt:mgen te à '€ en chacun de as fJo illls.
Au poinl Mtx(t), y(l) d'une courbe phme définie par une f'(x) =20' - 2(0"1', J'(x) = 2e'( 1 - e').
représentation paramétrique, le vecteur directeur b) Le s inéquations suivantes son! équivalentes sur
de la tangenle eSI V (t) = x'(I)7 + y'(t)r ]-~, 1]: J'(x) '" 0, 20"'( 1 - e') '" 0, 1 - e-' '" 0,
HU/gellti! e'l AO : f'(O) = 0 et g'(O) = 6. la tangente pui sque 2eX > 0, 1 ;?! eX, ln 1 ~ In e-r , 0 ~ x, x oS; O.
en Ao à ~ a pour vecteur directeur I. elle est paral - Le sig ne de j'ex) est donc donné sur ] _00, 1] par :
lèle à l'axe des ordonnées.
Tallgellle m A 3 : f'( 1) = 3 et g'( 1) = 3. la tangente
o
en AJ à~) a pour vecteur directeur 3( i + ou I). + o
1 1

i+F
= 1 et = 20 - e 2 d 'où le tableau de varia-
TaI/gel/te en B : rŒ) = 4 et g'(j) = - 2, la tangente 3' f(O)
tian:
f( 1)

en B à <e a pour vecteur directeur 4 i - 2 I.


x 0 1
ou 2i - F -~

ftr) + 0 -

ft;<) /I ~
o 2e- c:::

Corrigés du chapitre 3 373


B. r On lit sur le graphique que l'abscisse de 1 appar-
tien' à [0,6 ; 0,8].
r L'abscisse de 1 est soluti on de l'équation J(x) =
qui est équivalent à :
° l ° a) De lim
x-t+oo
eX = +00 et lim
x-t+oo
(2 - .r) = _00, on
dédui' que lim f(x) = -=,
x-t+ oo
2e" - e2x = 0, 2e-'" - (et)2 = 0, e'(2 - e') = 0, h) Pourtou, x de R, f(x) = 2e' - xe'.
2 - eX = 0, puisque
In~\
et'

= ln2,
> 0,
x = ln 2.
De lim
1.-t_oo
xe' = ° et lim et = 0, on
x-t-oo
déduit que
lim f(x) = O.
• In!:' = x, X---+- OO

3 0 Une équation de la tangente à <€ en 1 est On s:üt que lim X' et 0, avec Il entier posit if.

1
=
.1:,-_
}' = j'(ln 2)(x - ln 2) + f(ln 2). c.e n'est pas dans le formulaire du BTS,., Il faut le rete-
f(ln2) = O. mr. ..

j'(ln 2) = 2e1n2 - 2e2In :!, f'(1n2) = 2 x 2 - 2e ln2!. La courbe 'G admet donc l'axe des abscisses comme
1ntr asymptote en _00.
• e = a· plna = Ina/l.
r a) Pour tout x de IR,
j'(ln2) = 4 - 2e"·, j'lx) = e'(-I) + e'(2 - x),
j'(ln2) = 4 - 2 X 4, • (uv)' = u'v + uv',
j'(ln2) = - 4.
j'lx) = e' [ -1 + (2 - x) J,
D'où l'équation:
j'lx) = e'(-1 + 2 - x),
-" = - 4(x -ln2). f(x) = e'( 1 - x).
C.l o Une primitive de f sur] -00, 1] est définie par h) Les inéquarions su ivantes sont équivalentes sur
F(x) = 2e' - ~ e 2'. R, j'lx) '" 0, e'( 1 - x) '" 0, 1 - x '" 0,
r On observe que r.e est au-dessus de l'axe des abs- (puisque e' > 0), x ~ 1.
cisses pour tout x de [0, ln 2 [ et on a vu que f(1n2) = O. Le signe de j'(x) sur IR est donc donné par :
Donc, pour ' ou, x de [0, In2 J, f(x) '" O. +~

3 Puisque, pour tout x de [0, In 2 ], J(x)


f: ~ 0, J'aire
0
+
2
cherchée est, en unités d'aire, J(x) dx.
c) J(l) = e d'où le tableau de variation:
L'unité d'aire vaut 5 x 5 = 25 cm 2 d'où l'aire cherchée
est, en cm 2 , -00 + 00

si = 25 J: 2
f(x) dr, + 0
st = 25 [F(x) J~2,

st = 25 [ 2e" - ~ e2x J~2


s1. = 25(2e1n2 _ ~ elln2 _ 2eO + ~ eO), 3° a) On a e' = 1 + x + ~ xl + ~ x 3 + .,3 E(x) avec
lim E(x) = O.
si = 25(2 x2 - ~ e"· - 2 + ~), X->O
Effectuons la multiplication suivante:
2
• 21n2 = ln 2 . .
+.t+ l X-+6"_l
') 1 3
2
x 2-x

• e
lno
= li.
2 + 2, +.r2 + ~_,3

X - x·2- 2' 1..,3 + ...


2+ x
Dans la multiplic'llion. on ab.::lndonne les termes de degré
1 supérieur à 3.

374
Le développement limité de j à l'ordre 3 au voisi- b) • Pou r tout x de L0,2 J. j(x) ~ 0 don(' l'aire cherchée
nage de 0 est donc :
est, en uni tés d'aire, J~ j(x) d\".
f(x) ~ 2 + x - .L,3 +.t' E(x) avec lim E(x) ~ O.
6 .r--+O • L'unité d'aire vaut 2 cm'! donc l'ai re cherchée en
b) Une éq uati on de la tange nte Test donc cm2 est .:d = 2ee::! - 3) cm2.
y = 2 + x. • s1 = 8,78 cm2.
Celte ~q u at i on est donnée par le développemen t limité
1 de f à l'ordre 1.

c) Au vo isi nage de 0,
f(x) - (2 + x) ~ - ~X' + .t'E(x),
avec li m E(x)
.,--+ 0
= O. Chapitre 4
• Lorsque x < 0, - k .~ > 0, donc, au vois inage de 0,
f(x) - (2 + x) > 0, la cou rbe '(l eSl au-dessus de 'T. Réponses des travaux pratiques
• Lorsque x > 0, - ki3 < 0, donc, au voisinage de 0,
f(x) - (2 + X) < 0, la courbe <e est au-dessous de 'T. TP 1
d) Voir la figure
\ . a) f(x) ~ ke" ;
b) f(x) ~ ke- à ;

-+ - lx
c) f(x) ~ ke 2
+ _l t
ZOb)X(I) ~ e , .

TP2
\ 0 c) X(I) ~ kIl. d) X(I) ~ 12

2' c) g(x) ~ ~ e-x.

TP3
4° f(x) ~ e-' -.~ -x.
Fig. 17

4° a) 1 ~ f~ (2 - x)o-' dx.
TP4
x'
Intégrons par parties en posant, pour tout x de [0, 2].
3° j(x) = Ke- 2 + (x + I)e-.r.
u(x) = 2 - x donc ,,'(x) = -1 et
\"(x) = et donc v(x) = e-T. 4' f(x) ~ (x + I)e-x.

1~ [1I(x)\'(x)l~ - f~ Il'(X)\'(x) dx.


1 ~ [(2 - x) 0-')2 _f2 - 0-' dT, TP5
°°
1 ~ [(2 -x) e-']~ - [ - e-'l~,
2' k(x)
3" f(x)
~

~
In( 1 + e-'].
ke- x + [ In(l + e-') le-X.
1 ~ [(2 - x) e' + e-']~, 4' f(x) ~ e- x + e- x In( 1 + e-'].
1 ~ [[(2-x) + Il ..' ]:'
1 ~ [(2-x + I)e-')~,
TP6
1 ~ [(3 - x) ..')~. a) j(x) = CI e- 2x + C2 e-.r;
1 ~ (3 - 2) e2 - (3 - 0) eO, b) f(x) ~ (C,x + C,) e" ;
c) f(x) ~ (C, cos3x + C,si n 3x)e".
1 = e2 - 3.

Co rrigés du chapitre 4 375


L

TP7 g'(x) + g(x) = e-x-xe- x + xe-x,


g'(x) + g(x) = e-'.
1° "(x) = (C I x + C 2) e- x Donc g est une solution particulière de l'équation
3° f(x) = (CI x + c,) e-x + 2,2 e-x différentielle (E): y' + y = e- '.
4° !(x) = (5x + 4)e- + 2\2 e-x
X
c) D'après le théorème du paragraphe A.l° du
c'est-à-dire f(x) = (2r2 + 5x + 4) e-.T. cours, la solu tion générale de (E) est définie sur IR
par h(x) = Ce- x + .\-e- x, où C est une constante
réelle quelconque.
TPB
2° La so luti on particulière de (E) telle que h (0) = 3 a
1° h(x} = Cl eX + C2e1.t. sa constante C définie par C + 0 = 3, donc C = 3.
2° g(x) = 4.\2 - 4. Pour tout x de IR, h (x) = (x + 3) e- x .
3° !(x) = CI e' + C 2 e2x + 4.,2 - 4.
4° CI = 8 el C 2 = - 4.
r L'équation différentielle linéaire du premier ordre
«sans second membre _ 4\,' + v = 0 a pour solutions
TP9
_lx to utes les fonction s définie s sur [Q, + oo[ par
A. r J(x} = e 2 cosx. x
v(x) = Ce -4, où C est une constante réelle quelconque
B. 2° a) x = ; + k n. (voir le théorème du paragraphe A. r a) du cours).
3° a) f est solutio n de (E) donc pour tout x de IR,
4 f"(x) + 4 /,(x) + 5 [(x) = 0,
2° Soit" la foncti on définie sur [0, + oo[ par
x
- 5 !(x) = 4f"(x) + 4 /,(x), ,, (x) = Ae 2 + B où A et B sont des constantes réelles.
Po ur to ut x de [0, + 00[, ,,'(x) = ~ e~ car (ev)' = v'e l';
[(x) = -kl4f"(X) + 4/,(x)J,
ici v(x) = ~ , donc v'(x) = ~.
F(x) = -k l4/'(X) + 4[(x)J. " est une solution particulière de (E) si et seulement si,
pOUriOUI x + <0[.
de [0,

TP 10 4A2 e~ + Ae~ + B = 3e~ - 1' 3Ae~ + B= 3e~ - 1.


B. Il peut être intéressant. mai s ce n'est pas indi spen- A = 1 et B = - 1 conviennent.
sable , d'écrire [(1) sous la forme Donc la fonctio n" défini e sur [0, + oo[ par
x
e4t+ 1 -2= 1 _~ Il (x) = e 2 - 1 est une solution particulière de (E) .

e 4t + J e 4t +l 3° D'après le théorème du paragraphe A. 1° du cours,


dan s laquelle t ne figure qu'une seule fois. la solution générale de (E) est définie sur [0, + oo[ par
x x
v(x) = Ce- 4 + e 2 - l, où C est une constante réell e
quelconque.
4° La solution particuli ère de (E) telle que v(O) = a °
Corrigé des exercices sa constante C définie par C + 1 - 1 = O. donc C = o.
C'est la fon ctio n Il obtenue au 2°.
QJ
10 a) L'équat ion d ifférentielle linéaire du premier ordre
«sans second membre. y' + )' = 0 a po ur solutions } O L' équation différentidle (E) est linéaire, du premier

toutes les fonctjons définies sur IR par J(x) = Ce-x, o rdre .


où C est une constante réell e quelco nque (vo ir le Son équation «sans second membre » associée (Eo) est
théorème du paragraphe A. 2° a) du cours). 2x' + 3x = 0, équi valente à x' + ~x = O.
b) Soil g la fonction dé fini e sur IR par g(x) = xe-x, On sait (voir le théorème du paragraphe A. 2° a)
Pour to ut x de IR, g'(x) = e-,l - xe-x du cours) que loutes les solutions de (E') sont défini es
3
car (u v)' = Il''' + uv' et (eu)' = u'ell . sur IR: par h(t) = Ce-ï ', où C est une constante réelle
Donc, pour tQut x de IR, quelco nque.

376
------------------------------~

r L'équation différentielle (E) étant à coefficients

I
4° La solution particulière de (E) vérifiant J(O) = 0 a
constants et son second membre étant un polynôme sa constante C définie par C - 2 = 0, donc C = 2.
du second degré, on cherche une solution particu-
lière de (E) qui soi! une fonction polynôme du Pour tout t de IR, 1(1) = 2e4 / - 2e 3,.
second degr~.

Soit g définie sur IR par g(t) = ar 2 + hl + c.


Pour tout t de IR. g'(t) = 2lll + b. 1° Pour l'équation «sans second membre» (En)
g est solution de (E) si et seulement si, pour lout t de 3x' - 2f = 0, équivalente à x' - ~x = 0,
IR,
la solution générale est définie sur IR par
2(2ar + b) + 3«(11' + b, + c) = 6"-7'-7, _l,
x(l) = Ce 3,
qui est équivalent à: pour tQut 1 de IR,
où C est une constante réelle quelconque.
3ar' + (4a + 3b)' + 2b + 3e = 6"-7'-7.
r L'équation différentielle (E) étant à coefficients
Or deux polynômes sont égaux sur IR si el seu lement
constants et ayant cos 2t en second membre, on
si les coefficients de leurs monômes de même degré
cherche une solulion particulière de (E) de la forme
sont égaux deux à deux.
t t-+ A cos 21 + B sin 21,
Donc g est so lution de (E) si et seulement si
où A et B sont des constantes réelles.
f4a + ~~ ~ ~
7 qui équivaut h f~ ~ ~ 5 Pour g: 1 ~ A cos 21 + B sin 21,
12b+3c=-7 1c= l. on a g': t t-+ - 2A sin 21 + 2B cos 2t.
g: II---i' 21 2 - Sr + 1 est une solution particulière de
La dériv~e de' ~ cos (ar + b) est t ~ - a sin (lit + b).
(E), définie sur IR.
3° D'après le théorème du paragraphe A.l o du cours,
1 La d~riv~e de , ~ sin (at + h) est t ..... a cos (ar + b).

la solution générale de (E) est définie sur IR par g est solution de (E) si et seulement si, pour tout 1 de IR,
_1, ., 3(- 2A sin 2, + 28 cos 2') - 2(A cos 2, + 8 sin 2')
x(t) = Ce 2 + 21- - 51 + l, où C est une constante
20 cos 21,
= -
réelle quelconque.
qui est équivalent à, pour tout 1 de IR,
4° La solution particulière de (E) vérifiant f(O) = 0 a sa
constante C détinie par C + 1 = 0, donc C = - 1. (68 - 2A) cos 2, - (6A + 28) sin 2, = - 20 cos 2,.

Pour tout 1 de !R. f(t) = - e


_l,
:2
?
+ 2t- - 5t + 1.
A et 8 tels que 68 - 2A =- 20 et 6A + 28 =0
conviennent.
Or les systèmes suivants sont équivalents:
~ 16A + 28 = 0 1 8 = - 3A
1° L'équation différenlielle (E) est linéaire, du premier \ 68 - 2A =- 20 \ 6(- 3A) - 2A = - 20
ordre. 1A = 1
Pour l'équation «sans second membre » (En) \8 = - 3.
x' - 4x = 0, la solution générale est définie sur IR par 1 t-+ cos 2t - 3 sin 2t, définie sur IR, est une solution par-
X(l) = Ce4 " où C est une constante réelle quelconque. ticulière de (E).

2° L'équation différentielle (E) étant à coefficients 3° D'après le théorème du paragraphe A. 1° du cours,


constants et ayant l'exponentielle e 3, en second la soluti on générale de (E) est définie sur IR
membre, on cherche une solution particulière de (E) de par X(I) = Ce~' + cos 21 - 3 sin 21, où C est une
la forme 1 t-+ ke 3" où k est une constante réelle. constante réelle quelconque.
Pour g: t t-+ ke 3/, on a g': t t-+ 3ke3/.
4° La solution particulière de (E) vérifiant /(0) = 0 a
g est solution de (E) si et seu lement si, pour tout t de IR,
sa constan te C définie par C + 1 = 0, donc C = - 1.
3ke3' - 4ke'= 2e3/, qui est équivalent à, pour tout t de
IR, 0 = (2 + k) e 3/. Pour tout 1 de IR, f(I) = - e~t + cos 21 - 3 sin 21.
k = - 2 convient et la fonction t t-+ - 2e3" définie sur
IR, est une solution particulière de (E).
3° D'après le théorème du paragraphe A. 1° du cours,
la solution générale de (E) est définie sur IR par 1° Les solutions de <Eo) sont définies sur IR par:
x(t) = Ce 4/ - 2e 3" où C est une constante réelle quel- l

y(x) = Ce -2 où C est une constante réelle quelconque.


conque.

Corrigés du chapitre 4 377


2° Pou r li: x~ u(x) e - 2x • on a On a donc li solu ti on de (E) si et seulement si Il est solu-
h': x ~ /t'(x ) e- 2\ + u(x){- 2e- 2t) tion de l'équation différentielle (El) linéai re, du pre-
mier ordre.
car (m·r = /t'v + /H" et (e"')' = u'e""; ici w(x) = - 2\'.
donc w'(x} = - 2. tEl) est du même type que l' équation ~solue ~ l'exer-
h': x ~ /l'(x) e- 2x - 2u(x) e- 2(. cice nOS.
Une soluti on particulière de (El) est une fon ction
Il est solution de tE) si el seulement si, pour tout x de
R, 1 f--i> A cos t + B sin /
2u'(x)e- 2.r - 4u(x)e- 2x + u(x)e- 2r = (- 9x + 9)e-2." tell e que, pour tout t de IR,
qui est éq ui valent à, pour tout x de IR, - A sin 1 + B cos t - 3 (A cos t + B sin t) = cos r,
[2,,'(x) - 3,,(x) ] e- 2x = (- 9x + 9) e- 2 ', qui est équivalent à, pour tou t / de IR,
Com me, pour tou t x de IR, e- 2r =/: 0, (8 - 3A) cos 1 - (A + 38) sin 1 = cos "
h: x!---+ Il (x)e- 2.r est so luti o n de (E) si el se ul ement si, A et B tels que B - 3A = 1 et A + 3B = 0 conviennent.
pour ' ou, x de R 2,,'(x) - 3,, (x) = - 9x + 9 (El)' Or les systèmes sui vants sont équivalents:
O n a donc" solutio n de (E) si et seule ment si Il est solu- 1A + 38 = a 1 A = - 36
tion de l'équat ion différentielle (E l) linéa ire, du pre- \ 6 - 3A = 1 \ 6 - 3(- 36) = 1
mier ordre.
(El) est du même type que J' équation résolue à l'exer-
1 A = - 36
\106=1
1A=-~'
io
6 =

cice nO3. avec ici un polynôme du premier degré. 10


Une solution particulière de (El) est une fonction affin e
x.....-+ a;r + b telle que, pour IQut x de IR,
La fraction 1 f--i> - I~ cos t + 110 sin t, défi ni e sur IR,

Zn - 3(ax + h) = - 9x + 9, est une solut ion particulière de (El)'


J -311= - 9 Donc la fonction li définie sur IR par
ce qui est équiva len t au système l2a _ 3b = 9

Donc x ~
3x - 1 est une soluti on particulière de (E l )'
h(t) = (- l~ cos 1 + /0 sin t) e- /
est une soluti on particulière de (E).
Donc lu fonct ion li défi ni e sur IR par
"(x) = (3x - 1) e- 2, 3° D'après le théorème du paragraphe A.1 ° du cours la
est une solu ti on particu lière de (E). solution générale de (E) est définie sur IR par

3° D'après le théorème du paragraphe A. 1° du cours, X( I) = Ce2t + (- 2.- cos f + 1.. si n tl e- ,


10 10' ,
la solution gé nérale de (E) est définie sur IR par où C est une constante réelle quelconque.
x
y(x) = Ce - 2 + (3x - 1) e- 2t, 4° La solution particulière de (E) vérifiant g(O) =0a
où C est une consta nte réelle quelconque. sa constante C définie par

4° La solution particu li ère de (E) vérifian t g(O) = 0 a C - 10


3 --0, donc C=.2
10'
sa constante C définie par C x- 1 = 0, donc C = 1. Pour tout t de IR,
Pour tout x de IR, g(x) = e -2" + (3x - 1) e- 2r.
gel) = 2.- 1t
10 cos t + ~
l a e + (- 2.- 10 sin
' 'l e- ' ,

1° Les soluti ons de <En) sont définies sur lJl: par:


x(t) = Ce2r, où C est une constante réelle quelconque.
1
2° Pour Il: ff--i> u(l) e- , on il
Il': 1 f--i> /l'(r) e- / + u(t)(- e- t) A.l° Les solutions de (El) sont définies sur IR par:
car (IIV)' = Il'I' + LII" et (e\\')' = )V'ew ; g(x) = Ce- x, où C est une constante réell e quelconque.
ic i It'(t) = - t, donc w'(t) = - l. 2° Il est so lution de (E) si et seulement si, pour tout x de
h': t ~ Il'(1) e- /-II(t) e- 1• IR, u'(x) e- x - u(x) e- x + u(x) e-;c = 1 - e- x,
li e~t solution de (E) si et seulement si, pour tout t de IR, ce qui est équ ivalent à, pour tout x de IR,
Il'(r) e- t - /1 (1) e- t - 2u (/) e- t = e- t cos t
/l'(x) e- x = 1- e- x,
ce qui est équivalent à, pour tout t de IR, pour tout x de IR, lI'(X) = eT - 1 en multipliant par et qui
U'(I) - 3,,(1) = cos 1 (E,l, n'est pa.s nul ,

378
/1 (x) = eX - x convient ~ donc la fonctjon y
Il : x I--i> (eX - x) e- x = 1 - xe- x,
définie sur R est une solution particulière de (E).

3 0 D'après le théorème du paragraphe A.l o du cours,


l'ensemble des solu tions de (E) est constitué des fonc- t
lions définies sur Il par f(x) = Ce- x + 1 - xe- x où C
est une constante réelle quelconque.

40 Pour tout x de IR,


j'(x) = - Ce-x - e- X - x (- e-Xl. \
= - Ce-x - + xe-x.
f'(x) e-
\
X

Donc f(O) = - C - 1. y=l ~

j'(0) = 0 est équivalent à C = - 1.


I~ V
La solution de (E) telle que g'(O) = 0 est la fonction g
définÎe sur ~ par
g(x) =- e- x
+ 1 - xe-x,
-1 0
--- x
Fig.

8(X) = I-(x + I )e-X. 4° a) On pose, pour tout x de [- 1,2],


u(x) = x + 1, donc u'(x) = 1 et

8.1 0 lim -(x + 1) = + 00 et lim e- X = + 00, v'(x) = e-·l:,


x~-oo X~-QO
donc \'(x) = - e- x.
donc lim g (x) = + 00,

1I:
x ~-cx O'aprh le cours sur l'intégralion par pdIties,

Pour tout x de IR, g(x) = 1- :x - ~l:' II(X) \·'(x) dl = ["(X)\'(X)]~ - f: ,,'(x) \I(x) dl:.

lim eX = + 00 et lim eX = + 00''


X~+OO X~+OO X 1 = [-(x + l )e-Xl~1 + f~1 e-Xdt.
donc Um l...= 0 et lim el: = 0,
x~+cxeX .l:~+OO x 1 =-3e- 2 + [-e-x]~l'
lim g(x) = 1; 1 = -3e- 2 -e- 2 + e,
X~+QO

la droite ~ d'équation y = 1 est une asymptote de ,€, 1 = e - ~,


e-
ZO a) D'après A. 4°, pour tout x de IR, b) Sur l' intervalle [- 1,2] l'asymptote ~ e:st au-des-
g'(x) = e- x - e- x + xe-·l:, sus de la courbe ~ d'après l'étude des variations de
g (voir 2°) el la valeur de g(- 1) calculée au 3°.
g'(x) = xe-x,
Donc J'aire st est, en unités d'aire,
Pour tout x non nul, g'(x) a même signe que x car

bl
e- x > O. $ = f'
-)
1 dt - f'
- )
f(x) dt.

$= f2 (x+ l)e-x dt"


-'" o -]
par lin éarité de l'intégrale.
o +
Donc lA =e- ~ unités d'aire d'après a).
+'" e
L'unité de longueur étant 2 cm sur chaque axe,
l'unité d'aire est 4 cm 2,
Done s{ = 4(e- e~)cm2.

3" c) $ "" 8,7078 cm2 ; donc 8.70 "" $ "" 8.71.

x - t.5 - t - 0.5 0 0.5 2 3 4

(x) 3.24 0.t8 0 0.09 0.26 0.59 0.80 0.9t

Corrigés du chapitre 4 379


1

L'aire cherchée esi donc, en unités d'aire,

A.l ° L'équation différentielle (E') est de la forme J"Lf(x) - (X-I)Jd<= J"2e- X d<.
1 1
y' + a)' = 0 avec a = 1. L'unité d'aire est l'aire du carré dont les côtés mesu-
On sail que toules les solutions de y' + a.\' = sont ° rent 2 cm el 2 l'm ; donc 1 unité d'aire = 4 cm2.
détinies sur IR: par J(x) = Ce-ill", où C est une constante
réelle quelconque.
s.1 = -1- x J: 2 e- xd\',

Toutes les solutions de (E') sont don<.: définies sur IR par l'l = 4 x [_2e-X~,
h(x)= Ce-'f, où C est une comtante réelle.
20 La fonction g définie sur IR par g(x) = x - 1 est une :fi= 4(-2 e-a + 2 e- I ),
solution particulière de (E) si et seulement si, pour tout dl = 0(2 e- 1 - 2 e- cm 2. fl
)

x de R g'(x) + g(x) = x. b) lim :fi = 8 e- I .


(I-i+OO
Pour tout x de IR, g'(x) + g(x) = 1 + x - l,
g'(x) + g(x) = x.
y
Donc la fonclion g définie sur IR par g(x) =x - 1 est
une solution particulière de (E).
30 (E) élanl une équation différentielle linéaire du pre-
mier ordre, l'expression générale de ses solutions est la
somme des fonctions obtenues au } O et au ZO, c'est-à-
dire J(x) = C e- x + x - 1 où C est une constante réelle. 2e-2
0
4 On lit sur le graphique que J(O) = 1.
Ce la se traduit par CeG + 0 - 1 = l, c'esl-à-dire C = 1.
La fonction f cherchée est donc définie sur IR par
f(x) = C e- x + x - 1. J
7

B.l ° Delim e- .r=O,etdelim (x-I)=+oo


X~+ OO x-++- 3 4 5 6
on déduit lim J(x) = + 00.
X-++OO

2° De lim Lf(x) - (x - 1) J = lim 2e- x = 0,


X-++ OO x-++oo
~
on déduit que la droite 2b d'équation)' = x - 1 est
asymptote à C en + 00.
1° (Eo) : 6 °
dd~ + Q = cette équation est de la forme
J est dérivable sur [ - + ~- . = 0, avec)' = Q et a =!
.v' + av 6' l'ensemble des) solu-
0
3 l, 00 [ et pour toul x l,
[(x) = _ 2e- x + 1. tions q est définie sur [0, 660 J par : q(/) = Ke 6.
-- 1

Les équations suivantes sont équivalentes sur (-l, + oo{: 20 La fonction 'P, définie sur [0, 660] par:
f(x) ~ 0, _2e- X
+ 1 ~ 0, e-· ~!' f
-x ~ - In2, ..p(t) = a t + b, est solution de (E)
x ~ In2. si, et seulement si, 6'1''(1) + 'l'(r) = - 0,003r + 1,982
donc, si et seulement si,
f(-I) = 2e - 2 et f( ln 2) = In2.
6a + ar + b = - 0,003r + 1,982,
D'où le tableau de variation: or + (6a + b) = - 0,003r + 1,982.
Par identification on a :
x -1 ln 2 + ~ a = - 0,003 et 6" + b = - 1,982,
soi l li = - 0,003 et b = 2.
!'l') - 0 +
+œ La fonction 'P définie par ",(r) = - 0,0031 + 2 est une
2e-2
soluti on particulière de (E).
~ln2/
JI.\I
3 0 a) L1 fonction Q définie su r [0, 660] par:
_!,
Q(t) =2- O,OO3t - e 6 est la somme d'une solu-
4° a) Pourtoul x de [ l, a J (a > 1), tion de l'équation (Eo) et d'une solution parliculière
[f(.<) - (x - I)J = 2e-x, de (E) c'est donc une solution de (E).
[f(x) - (x - 1) J > 0, f(x) > x - 1. De plus, on a bien Q(O) = 2 - 2, Q(O) = O.

380
1
1
b ) Q'(I) ~ -0,003 + ~e-":' Pour tout x de IR. J(x) = ]'
Q'(I) "" °si - 0,003
_1,
+ te-;;' "" ° (x 2 + 1)1

qui équ ivaut ae 6 ;;:, 0,009 @]


et à -~ ~ ln 0,009 e l à ~ - 6 ln 0,009, 1 ]0 Se repor ter à la question 1° de l'exercice n O 11 .
d'où le tableau de variation de Q : Ici, pour tout x de]- 1. + co[.
1 0 - 61n 0.009 660 b(x) ~ - 2 donc b(x) ~ _ 2 _ 1_
a(x) 1 + x' a (x) 1 + x'
Q'ft) + 0 -
F(x) ~ - 2 ln (1 + x)
Q(a)
convient car 1 + x > 0 pour tout x de ]- l, + 00[.
Q(tl
o/ ~Q(660) - F(x) ~ 21n ( 1+ x), donc
Alors e- F(.t) = (1 + x)2.
- F(x) ~ ln ( 1 + x)2

Q(-6 ln 0,009) = 2 + 0,003 x 61 nO,009 - 2e"' O"')()"' • Pour tout > 0, e 1n =


(J /1 Q.

Q(-6 ln 0,009) = 1,982 + 0,0 18I nO,009.


Q(-6 ln 0,009) =
1,89. Les solutions de l' équation différentielle «sa ns second
membre _ (fi,) sont défi nies sur] - l, + cx[ par:
@J y(x) ~ K(x + 1)',
1° (E) (x 2
+ 1) ,,' + 3.')' = O. où K est une constante réelle quelconque.
L'équation différenlÎelle (E) est linéaire, du premier ZO POUTlOU, x >- 1, g (x) ~ - ~ ln (1 + x) - ~;
ordre, «sans second membre », de la forme
donc g'(x) ~ _! _ 1_.
a (x) y' + b(x) y ~ O. 2 1+x
On sait (voir le théorème du paragraphe A. r b) du Alors, pour tou t x > - l ,
cours) que son ense mble de solutions est l' ensembl e
des fonctions définies sur IR par y(x) = Ke- F{.\') où F (1 + x) g'(x) - 2g(x) ~ !+ ln ( 1 + x) + ~,
. .. b(x) ( 1 + x) 8 '(x) - 2g(x) ~ ln ( 1 + x).
est une pnnllli ve de x 1--+ - ) '
a (x La fonction g est donc une soluti on parti culière de (E).
n b(x) _ 3x
Or, pour tout x de ~, - ) - -,--,
a(x x~ + 1 3° D'après le théorème dll paragraphe A. ] 0 du cou rs,
donc b(x) =l ~ la solution gé nérale de (E) est définie sur ]- l , + oo[
a (x) 2 x2 + l'
par y(x) ~ K (x + 1)2 - ~ ln (1 + x) - ~, où K est une
On fail apparaître ~ dont une primitive est ln
1
Donc F(x) = ~ ln (x 2 +
u(x) = x2 + 1 >
1) convient
O.
Il aveç constante réelle quelconque.
4° La solution particulière de (E) vérifiant la condition
j(O) = 0 a sa constante K définie par K - 1. = 0, donc
- F(x) =-~ ln (x2 + 1) 1 4
K ~ 4'
peut aussi s'écrire
3 POUTlOU' x de ]- 1, +"[.
- F(x) ~ ln (x 2 + If'.
• In (lU = a ln a pou r tOUI a > 0 el a > O. [(x) ~!4 (x + 1)2 -~_ ln ( 1 + x) -!4 .
3
Alor> e-F(xl ~ (x 2 + 1)-',
• Pour lout a > 0, etn a = (1. @]
e- F(xl ~ _ _'--, ,. 1° Se reporter à la question r des exercices n O 11 et
(:c 2 + 1)2 n O 12.

Les sol utions de (E) son t définies sur IR par: lei, poUTlOU' x de [0, +,,[,
1
)" (x) ~ _..!K!.-'
3'
b(x)
a(x) ~- , +x'
(x 2 + 1)2
où K est une constante rée lle quelconque. donc F(x) =- In ( 1 + x) convient et e- F(x) = 1 + x.
2° La solution particulière J de (E) qui véri fie J(O) = 1 La solution générale de (E') est définie sur [D, + 0:[ par
y(x) = K ( 1 + x), où K est une constante réelle quel-
a sa constante K défi nie par ~ = l , donc K = 1. conque.

Corrigés du chapitre 4 38 1
(2 t
2° Pour tout x de [0, + 00[, f(x) = ln ( 1 + x) + C, donc g(t) = 2 + '2 convient.
j'lx) ~ _1_. 3° D'après le théorème du paragraphe A.lo du cours,
I+x
la sol uti on générale de (E) est définie sur
f est solut ion de (E) si et seulement si, pour tout x de l ,
[0, + 00[, ]0, + co[ par x(t) = Ke - 1 + ~+ &où K est une
1 - ln (1 + x) - C ~ ln -1_1-, constante réelle quelconque.
+x
4 ° La solution particulière de (E) vérifiant f( 1) = 0 a sa
qui est équivalent à 1 - C = 0; donc C = 1.
constante K définie par
• Pour tout (1 > 0, ln ~ = - ln (l.
Ke- 1 + l? + 1? = 0 ' K
e =-'
l' donc K = - e .
f: x t-7> ln (l + x) + l , définie sur [0, + a:.[, est une
solution particulière de (E).
- -
Pour tout 1de ]0, + 00[, f(l) ~ - el~, + ~+
1 2
i
3° D'après le théorème du paragraphe A.l o du cours,
la solu tion générale de (E) est définie sur [0, + oo[ par
.l'(x) ~ K(I + x) + ln (1 + x) + 1,
où K est une constante réelle quelconque.
~
4° La solution particulière de (E) vérifiant IPlO) = 0 a 1° Se reporter à la question 1° de l'exercice nO 11.
sa constante K définie par K + 1 = 0, donc K = - 1. Ici, pour tout x de ]- 1, + co[,
Pour tout x de [0, + 00[, h(x) _ 1
a(x) - x + 2'
<p(x) ~ - (1 + x) + ln (1 + x) + 1,
donc F(x) = ln (x + 2) convient car x + 2 > a sur
<p(x) ~ - x + ln (1 + x). ]- 1, + 00[.
- F(x) ~ - ln (x + 2), donc - F(x) ~ ln _1-2'
x+
e-F1X) = _1_
r Pour la résolution de l'équation «sans second x+2
membre . (Eol r 2x' - x = 0, se reporter à la question 1° car e ln A =A pour tout A > O.

de l'exercice nO11. La solution générale de (El) est définie sur]- J, +co(


. h(x) 1 par
lei, pour tout r de ]0, + 00[, --) = --::;.
a(x t· \'(x)~~
~ X + 2'
1 F 1
Donc F(t) = -1 convient et e- lI) = e-'. où K est une constante réelle quelconque.
La solution générale de (Eo) est définie sur ]0, + oo[ par r Pour déterminer une solution particuliè,re de l'équa-
_1
x(t) = Ke " où K est une constante réelle quelconque. tion différentielle linéaire du premier ordre (E), on met
en œuvre la méthode de « la variation de la constante,.:
r Soit g définie sur ]0, + oo[ par g(t) = ar 2 + br + c,
on cherche une solution y définie sur ]- l, + cc[ par
où li, b et c sont des constantes réelles. K(x)
l'lx) ~-­
Pour tout r de ]0, + co[, g '(t) = 2ar + b. . x + 2'
g est solut ion de (E) si, et seulement si, pour tout t de obtenue en remplaçant, dans la solution générale de
]0, + 00[, l'équation «sans second membre ,., la constante K
,
t·(2at + '
b) - (ar- )
+ br +c = t 3 - 2'1 par la valeur variable K (x) prise par une fonction K
dérivable sur]- l, + 00[, à déterminer.
ce qui est équiva len t à, pour tout r de ]0, + 00[,
K(x)
'lar 3 + (b -fi) r 2 - bt-c = r3 - l Pour tout x de]- l, + 00[, y(x) = x + 2' donc
2
en développant, réduisant el ordonnant le premier y'(x) ~ K'(x)(x + 2) ~ K(x)
membre de l'égalité. (x + 2)-
Or deux. polynômes sont égaux. sur J'intervalle ]0, + oo[ en dérivant un quotient.
si ct seulement si les coefficients de leurs monômes de
y est solution de (E) si et seu lement si, pour tout x de
même degré sont égaux. deux. à deux.:
]- 1, +00[,
2a = 1 et b - li = a et - b = _1 et - c = O.
+ 2) - K(x) 1
= ~, b = ~ et c = O.
. ') K'(x)(x K(x)
(.\ +- +--~--,
Donc li 2
(x + 2)-" x+2 x+ l

382
ce qui est ~q uivalenl à, pour tout x de ]- 1, + 00[,
K'(x)(x + 2) - K(x) + K (x) _ 1
x+2 -x+I' A.l O L'équation différentielle (Eu) : .t'y' - 2y = 0 est de
la forme lI(X)}" + b(x»)' = O.
c'est-à-dire à. pourtout x de ]- 1. + 00[.
Toutes les solutions de cette équation sont donc défi-
K'(,) =_ 1_.
. x + l' nies sur ]0,+001 par y(x) = Ke-F(X' où K est une
K(x) = ln (x + 1) co nvient car x + 1> a pour tou t constante réelle et F une primitive de N.
x de ] - l , + 00[. b(x) = -:!.d·Où Fix) = -2 1n x.
(/(x) x
Une primilive de ~. où Il > 0, est ln Il. On en déduit que la solution générale de cette équatio n
En conclu~ion. une solution de (E) est la fonction )' est définie sur JO, +oo[ par .;:(x) = Ke~lnr donc par
dinie sur ] - 1. + co[ par .;:(x) = Kx2 où K est un nombre réel quelconque.

In (x+ 1) 2° Sur]0, +oo [.h(x) =-.r lnx,


v(x ) = .
• x + 2 "'(x) = - 2fln x-x,
xh'(x) - 2 h(x) = - 2r ln x - _~ + 2\.2 ln x, d'où
2
.f h'(x) - 2 h{x) = - x , " est bien solutio n de (Eo).

3° Pour tout réel de ] 0, + 00 l. l' ense mble des soluti ons


Mise en œuvre de la mMaode de «la variation de la de (E) est défini par:
constante_ pour ~miner une mludon de l'iquation dif- y(x) = h(x) + ,(x),
(mntielle liœaire du premier ordre y(x) = -x2 lnx + Kt'2.

lE) dU' )" + btt) y = dx). 4° j(e) = 0 se traduit par Ke 2 - e 2 = 0 donc K =


et la fonction cherchée j est définie sur JO, + 00 [,
tO Déterminer la !lOlutiun Cénéralc x _ Kc- Ft.-I de 1'6!ua- par f(x) = - .r
ln x + .\.2;
tion «sans second mem~. (E).
2° Remplacer. dans..t _ Ke- FIX!, la constante K par la B.1° a) Sur JO, + ~ [. J(x) = .r(l - ln .').
valeur K(.t) priae par une fonction K dirivabJe sur J. f(x) = 2t( 1 - ln x) - x.J'(x) = x(l - 2In-,).
3° al Écrire que ta fonction y ~finie lur 1 par h) 1 - 21n ., = 0 pour ln ., = l0
.v(x) = Ku) e- F(..I;) ~I mlulion de (E). donc: pour x = ye, -
b) En ~ une conditiOD n6i:ea8aire et suffi!WIte sur 1 - 21nx > 0 pour In x < ~ donc pour x < ye,
la d&i~ K' de 1. fonction K.
c) D!lCI'miner uue primitiYC de K'. 1 - 2 1n x < 0 pour hu > ~ donc pour x> Ve.
d) En d6:1uire unC' solution y: x _ K(x) e- Fit) de
1'iquation différentielle tE). c) r(x) est du signe de 1 - 2 1nx dom.' f est croissante

DllaalelRjell d'n......., cdte IMtbocle est rappelle.


y'e] et décroissante sur [ Ve. + l
sur ]0, 00

2° De lim ( 1 - In x) = et de lim r = +00,


_00
.\'-++00 x-++oo
on déduit lim j(x) = _00 •
.\'-++00
3° D'apr~s le théorème du paragraphe A. JOdu cours,
la solut ion générale de (E) est défi nie sur ]-1, + co[ par

,'(x)=~+ ln (x+ 1)
~ x+2 x+2'
où K est une constante réelle quelconque.

4° La solution particulière de (E) vérifiant j(O) = 0 a


sa constante K définie par ~+ ~ = 0 car ln 1 = 0,
donc K = O.
b) r(O) = O. donc l'axe des abscisses est tangent à la
POUTlOU, x de ]- l, + «[, J(x) = ln (x + 1)
x +2 . courbe CC à l'orig ine .
f( Y;Y = 0, donc la tangente au point correspond~lI1t
est parallèle ~ l'axe des absçjsses.
f'(e) = - e e~t le coeffi c ient directeur de la tangen te du
point B.

Corrigés du chapitre 4 383


)'

/
l A. 10 Pourtoul x de) - 1. + 00[,
--=...:!... = a
x+ 1
-x _o(x+ I )+b
x+ l -
+ _b_,
x+ 1

x+ l
- x = n(x + 1) + b,
0 - x = a.\'" + a + b,
x
- x = wc + (a + b).
le membre de droite de l'égalité a éll! mis sous forme de

- (
I D 'où a
polynôme du premier degré pour applique-r le théo~me :
«Deux polynômes égaux pou r loul :c ont les coefficients
des termes de même degré égaux».

=- 1 el a + b = 0, - 1+b = 0, b = 1.
1 Pourtoul x de) - 1, +00[, 8 (x) =- 1 + _1- 1'
x+
-2 r

J
Une primitive de g est définie sur] - 1, +oo[ par
G (x) = - x + ln (x + 1) .
• Une primilive de ~ avec > 0 eSI ln

1
1/ /1.

-3 3° L'équation (E') est de la forme


Fig. 3 a (x) y' + h(x) y =0 avec
a(x)=x+ 1 el b(x)=x.
C.I O Pourtout x de]O, +00 [, . . . de x ....... -
U ne pnmltlve b(x), c'est- à-d'Ire

F'(x) = ~(3.-2) - ~ (3..-2) Inx - V (H, n(x)


x>-> _x_ =- g(x),
x+ 1
F '(x) = ~ ,2 - ,.-2 ln x - ~ ..-2, est définie sur] - 1, + oo[ par
F '(x) = ..-2 - ..-2 In x, - G(x)=x- In (x+ 1).
F (x) = x2( 1 - In x), TOlites les solutions de (E') sont donc défi nies sur
F '(x) = f(x). ) - 1, +oo[ par iI(x) = Ke -[-G(xJ] où K est une
constante réelle.
F est donc une primitive de f sur] 0, + CIO [ .
iI(x) = KeG<XJ,
de JO, e J. f(x)
2° a) Pour tout 0:

donc, en unités d'aires, r o


~ 0, J'aire cherchée est
J(x) d\".
/I (x)= Ke - x + ln (.x + 1),
h(x) = Ke - x X eln (.\" + 1),
L' unité d'aire vaut 6 x 6 = 36 c m2. iI(x) = K (x + 1) e- x,

Donc "'(a) = 36f: f(x) d,. • Pour tout réel a > 0, e lo a = u.


4 La fonction <p défi nie sur J- 1,
0
+ oo[ par
"'(a) = 36 [F(e)- F(a)],
<p(x) =- e- x
"'(a) = 36[ (~e3 - ~e3 In e) - (~a3 - ~ a 3 Ina)J. est solution de (E) si, et seulement si, pour tout x de
)- 1, + 00[, (x + 1) '1>'(x) + x<p(x) = e- x.
&1(a) = 36?~e3 _ 1 e3 _ ~ a 3 + 1 a 3 ln a)
9393' Pourtoutxde] - I, +00[.
"'(a) = 36 1e3 _'!a 3 + la 3 ln a) <p'(x) = -(- e - " ), <p'(x) = e- x.
9 9 3 '
3 3 3
"'.(a) = (4e - 16a + 12a ln a)cm2
Donc, pour tout x de ] - l , + 'X![,
b) On a lim 0: 3 In a = 0 ellim a 3 = 0, (x + 1) <p'(x) + x<p(x) = (x + I)(e- X) - xe - X,
a-iO a--+O (x + 1) <p'(x) + x<p(x) = .« - .. + e- x - xe - x,
donc lim "'(Cl) = 40 3
0->0 (x + 1) <p'(x) + x<p(x) = e- x.
4e 3 cm 2 est J'ai re de la partie du plan limitée par la La fonction x ~ - e - x est donc une solut ion parti cu-
courbe <c et l'axe des abscisses. li ère de (E).

384
f
5° L'ensemble des solutions de (E) est la somme des On obtient alors
fonctions obtenues au 3° el au 4°, c'est-à-dire l'en- , 3
= 1-
e- x x + .~ - .~ + x 3 E(X)
semble des fonctions définies sur] - l, + 1Xl[ par
f(x) = K(x + 1) e- x - e- x avec lim E(x) = O.
X..., 0
où K est une constante réelle.
Effectuons la multiplication :
6 ° f(O) =- 2 se traduit par K - 1 = - 2. K =- 1.
-x+ x 2- -x-3
La solution cherchée est définie sur]- l, + oo[ par 2 6
x - 2- x
f(x) = - (x + 1) e- x - e- x.
3
f(x) = [-lx + 1) - I]e-x. -2+2t -x 2 + x
3
f(x) = (- x - 2) e- x. , ,3
-x+x--=----+
2 ...
• f est la fonction introduite au B ..

B.l° Pour tout x de]- l, + 00[. -2+x


f(x) = (- I)e-"+ (-x- 2)(- e-"'J.

• On utilise (111')' = 11\' + uv' et (e"')' = /l'e''.


1 On ne conserve que les lermes de degrf inférieur ou égal
U .
3
f'(x) = - e- x + (- x - 2)(- e-·'l. DOnc( - x - 2)e- x =-2+x- x +x 3 E(x)
6
f'(x) = [1 + (- x - 2)] (- e- "'J. avec lim E(x) = O.
X..., 0
f(x) = (- x - 1)(- e- X ).
j'(x) = (x + 1) e- x. Le développement limité d'ordre 3. au voisinage de
zéro, de la fonction f est:
Pour tout x de J- 1. + 00[,
x> - 1. donc x3
f(x) =- 2 +x - 6 + x 3 E(X) avec lim E(X) = O.
x + 1 > 0 et e- x> O. ,...,0
Donc, pourtou!.r de]- l, + "'[, j'lx) > O.
f est strictement croissante sur] - l, + co[. b) Une équation de la tangente T à la courbe <e au
point d'abscisse a est
2° Pour tout x de ]- l, + 00[. nolons
u(x) = - x - 2 donc Il' (x) = - 1 )' = x - 2.
v'(x) = e- x donc v(x) =- e- x, Cette équation est donnée par le développement limité

J'o (- x - 2) e- x dx = [/(x) ,>(.r)l' - J'II'(X) ,,<x) dx. 1 d'ordre l au voisinage de 0 de f.

Notons J = f: (- x - 2) e - x d.\'".
0 0
La position de la courbe" par rapport à la tangente T
au voisinage de a est donnée par le signe de
J = [( - x - 2)(- e- X)]' -
o
J'e -0
x dx. f(x) -(- 2 + x).
,3
J = [(x + 2)e -X]~ - [- e -X ]~. • Pour tout x de]- l, 0[. - 6' > 0, donc la courbe ~
est au-dessus de Tà gauche du point d'absc isse O.
J = [(x + 2)e- X+ e-X]~,
,3
J = [[(x + 2) + I]e -X]~, • Pour toul x de ]0, + cc[. - 6' < O. donc la courbe <g
est en-dessous de Tà droite du point d'abscisse O.
J = [(x + 3)e-X]~,
J = 5e- 2 - 3eO,
J = 5e- ' - 3.

3° a) On lit dans le formulaire que )0 L'équation «sans second membre


2 3 (Eo): y" - 3y' + 2)' =0
e' = 1 + 1 + !....- + !.... + ,3 E(t} avec lim E(t} = O. a pour équation caractéristique + 2 = 0 qui a
r 2 - 3r
2 6 '-0070
deux solutions dans IR: rI = 1 et r'2, = 2.
Puisque lim (- x)
X..., 0
= 0 on peut utiliser le dévelop-
D'après le théorème du paragraphe B. 2° c) du cours,
pement précédent avec t = - x. les solutions de (E') sont les fonctions y définies sur

Corrigés du chapitre 4 385


r'

par y(x) = CIe-" + C 2 e2x , où Cl et C z sont des Donc Cl et C 2 sont solutions du système
constantes réelles quelconq ues. IC, ~ 2
J c., - 2 = 0 équivalent à
2° Le second membre de CE) étant constant, il suffit de IC,-C,+ 1 ~O IC, ~ 1
considérer la fo nct ion y constante telle qu e 2)' = 4,
Pour tout x de IR. y (x) = (x + 2) e- x + x - 2.
c'est-à-dire y: x t--+ 2 .

• La dérivée d"une fonction con~tante est la fonction nulle.

3 ° D'après Je théorème du paragraphe B.1° du cours, 1° L'éq uatio n oc sans second membre »
la soluti on générale de (E) est définie sur IR par
(E') x"-2x'-3x ~ 0
J'(x) = Clef + Cze2r + 2, a pour équation caractéristique r 2 - 2r - 3 = 0 qui a
où Cl et C 2 son t des constantes réelles quelconques. deux solution s dans IR: rI = - 1 et rz = 3.
4° Pour tout x de IR, y'(x) = Cl eX + 2C 2e 2t . D 'après le théorème du paragraphe B. 2° c) du cours,
La solut ion particul ière f de (E) vé rifiant j(O) = 1 et les solutions de (E') sont les fonct ions x définies sur IR
j'CO) = 2 a ses constantes Cl et C z défi nies par: par x(t) = Cle- / + C ze 3/, où Cl et C 2 sont des
constantes réell es quelconques.
1C, + C, + 2 ~ 1 r + +
1Cl + 2ez = 2 Soit x: 1 1--:'1> (l l Z bl c.
el x":tI--:'l>2a.
X':ll--:'l>2al+b
qui est éq ui valent à
x est solution de (E) si et seulement si, pour tout t de IR.
1 c, ~2-2C, 1 3 ~ C2 2a-2(ZaI + b)-3(lII' + bl + c) ~ 31' + l ,
12-2C2 +C2 + J =0 IC,~-4. qui est équi valent à, pour to ut de IR,
Pour tout x de IR, f(x) = 3e2x - 4ex + 2. -3111'-(4a + 3b) 1 + 2a-2b-3c ~ 31' + l ,
en déve loppant, rédui sant et ordonnant le premier
membre de l' égalité.
Or deux polynômes son l égaux s ur IR si, et seulement
l a L'équation o: sans second membre » si, les coeffic Îents de leurs monômes de même degré
(E o): y" + 2)" + Y ~ 0 sont égaux deux à deux.
a pour équati on caractéri stique r 2 + 2r + 1 = 0, éq ui- Donc x est solution de (E) si et seulement si
• valente à (r + J)2 = 0 qui a une soluti on double: - 1. -3a~3

i
1
D'après le Ihéorème du paragraphe B. 2° c) du cours, la -(4a + 3b) ~ 0 qui équivaut à {: : 1
~ ~ !29·
solution générale de (E') est la fonction y définie sur IR 2a-2b-3c ~ 1
c
par y(x) = (C lx + C 2) e- x, où Cl et C 2 sont des
constantes réelles q uelconques. x:, _,2 + jr- 1;
1--:'1> est une solution particulière de (E).
r Pour g définie sur IR par g(x) = x- 2, o n a
3 ° D' après le théorème du paragraphe B. J Odu cours,
g'(x) ~ 1 et g"(x) ~ o. la solution générale de (E) est définie sur IR par
Pour lOul x de IR, X(I) = C , e- / + C , e 31 - (2. + 1,
3
- !1
9'
g"(x) + 2g'(x) + g(x) ~ 2 + x - 2, o ù CI el C 2 sont des constantes réelles quelconques.
donc g"(x) + 2g'(x) + g(x) ~ x.
4° Po ur tour 1 de IR,
g est une soluti on particulière de (E).
X'(/) = - Cle- / + 3C 2e 3/- 21 + j.
3° D' après le théorème du paragraphe B.l° du cours, la
solution générale de (E) est définie sur IR par: La solutio n particul ière J de (E) vérifiant J(O) = 0 et
y(x)=(C l x+C z )e- x +x-2,
a
j'CO) = a ses constantes Cl et C 2 définies par
17
où Cl et C 2 son l des constante réelles quelconques. C, + C'-"9 ~ 0
qui équi vaut à
4° La solution de (E) qui convient a ses constantes Cl - C, + 3C, + ~ ~ 0
et C z défin ies par les conditio ns
4_ _ 4
y(o) ~ 0 et y'(O) ~ O. 3C, +"3 - c, C, - 3C, +"3
Or, pour tout x de IR. 3C, + -4 + C, - -17_
- 0 4C, ~ ~
\ - 3 - 9 \ - 9
-,,'(x) ~ C,e- x - (C,"' + C,) e- x + 1.

386
''''-,

I
C, = ce qui est équivalent à, pour tout 1 de IR,
- 36
_ 5 4 = 2 cos 31.
- 68 sin 31 + 6C cos 31
C, - 12 +"3
Les constantes B = 0 el C= ~ conviennent.
!U) = 2e-, + ~e3'_12 + ~1_!2 La fonction x 2 définie sur IR par x2(t) = ~( sin 31 est
4 36 3 9'
une soluti on particulière de (E) lorsque w = 3.
D 'apr~s le théorème du paragraphe B, JOdu cours, les
solut ions de (E), dans le cas où w = 3, sont les fonc-
10 L'équation . sans second membre. tions .\ définies sur IR par
IEol: x"+ 9x= 0 x(1) = CI cos 31 + C;2 si n 31 + ~I sin 31,
a pour équation carac téri stique ,2 + 9 = 0 qui a deux.
où Cl et C:! so nt des constantes réelle s quelconques.
solutions dans C: ri = 3i et r 2 = - 3i.
D'après le théorème du paragraphe B. r c) du cours,
avec ici a = 0 et ~ = 3, les solut ions de (E) sont les
fonctions x définies sur IR par
1° L'équation «sans second membre »
x(t) = Cl COS 3t + C 2 sin 3t,
(E'): y" + 4y' + 3y = 0
Ol! Cl et C2 sont des constantes réelles quelconques.
a pour éq uati on caractéristique r 2 + 4r + 3 = 0 qlli a
r Pour la fonction x 1 définie sur IR par deux solutio ns dans IR: ri = - 3 et r 2 = - 1.
x1(t) = A cos WI, on a D'après le théorème du paragraphe B. 2° c) du cours,
les sol utio ns de (E') sont les fonc tions y définies sur IR
x'](t) = - Aw si n wt et x"I(I) =- Aw 2 cos wl.
par y(x) = Cle- ~t + C 2e- .1", où C I et C 2 sont des
x] est solution de (E) si el seulement si, pour tout t de!R,
constantes rée lles quelconques.
- Aw 2 cos W1 + 9A cos wt = 2 cos W/, rSoit y: x~ Ae- 2t .
cos wt = 2 cos wl.
A(9 - ( 2) y':.\ ~ - 2Ae- 2t
A leI que A(9 - ( 2 ) = 2 convient. et y":x~4Ae-2x.
Comme w > 0 et w =1= 3, on a 9 - w 2 =1= 0; y est solutio n de (E) si et seulement si, pour tout x de IR,
4Ae- 2r + 4(- 2Ae- ~ + 3Ae- 2t = e- :!x,
donc A = ~ convient
9-w- ce qui équivaut à 4A - SA + 3A = 1 en divisant les
La fonction xI définie sur IR par deux membres de l'égalité par le nombre non nul e- 2r .

.\"\(1) = ~coswt Donc A = - 1 et la fonction y: x ~ - e- 2t est une solu -


9- w- tion particulière de (E).
est une soluti on partkulière de (E) lorsque w 3. '* 3° D'après le théorème du paragraphe B. 1° du cours,
D'après le théorème du paragraphe B. ] 0 du cours, les
les solutions de (E) sont les fonctjons y définies sur IR
solutions de (E), dans le cas où w :;. 3, sont les fonc-
par y (x) = Cle- 3.t + C 2e- x - e- h, où CI et C 2 sont
tions x définies sur IR par
des constantes réelles quelconques.
x(t) = Cl cos 31 + Cl si n 31 + ~cos W1,
9-w 4° Pour tOut x de [Il,
OÙ Cl et C2 sont des constan tes rée lles quelconques. y'(x) = - 3Cle-3x-C2e-x + 2e- 2l'. .
La solut ion particulière f de (E) vérifiant
3° Pour la fonction x 2 définie sur IR par !(O) = 0 e' 1'(0) = 0 a ses constantes C, e' C, définies
x2(t) = 1(8 cos 31 + C sin 31), o n a par
x'2(1) = Bcos31+Csin31+1(-3Bsin31+3Ccos 31), j C, + C, - 1 = 0 qui est éq ui valent à
et X"2 (1) = - 3B si n 3t + 3C cos 31 - 3B sin 31 \ - 3C, - C, + 2 = 0
+ 3C COS 31 + 1(- 9B cos 31- 9C sin 31),
X",( I) = - 68 sin 31 + 6C cos 31
j C,=I-C,

+ 1(- 98 cos 31- 9C si n 31).


\ - 3C, - 1 + C, + 2 =0
~
I
x 2 est soluti on de (E) si et seule ment si, pour tout 1 de j-2C, + 1 =0 C' =
IR, \ c, = 1 - C, C;! -
_ 1
2"
- 68 sin 31 + 6C cos 31 + 1(- 98 cos 31- 9C sin 31)
+ 91(8 cos 31 + C sin 31) = 2 cos 31 Pour toutxde IR ,,(x) = le- 3.t + l e- x -e- 2x.
'. 2 2

Corrigés du chapitre 4 387


= - 3 e-3.r + 3.
~
2° Pour tout x de IR f'(x)

A. l L'équation carac téristiq ue est :,2 + 2r- 3 = O.


o Les inéquations sui vanles sont éq uivalentes dans IR :
Les solutions de ceHe éq uat ion sonl : ri = - 3 j'ex) ;?! 0, -3 e- 1r + 3 ;?! 0, 3 ;?! 3 e- 1r,
e l r2 = 1. l ;?! e- 3.r, 1111 ;?! In e-1r, O ;?! -3.1.', X ~ O.
Tou tes les soluti ons de (Eo) sonl donc défi ni es sur IR Le signe de f'(x) sur IR est donc donné par:
c
par j(x) = C,e-3x + 2eX o ù C, et C 2 sont deux
constantes rée lles quelco nques.
o
ZO Pour toul x de IR, g(x) = ax + b.
donc g'(x) = a et g"(x) = O. o +

g est soluti on de (E) donc: pour lo ut x de IR,


g"(x) + 2g'(x) - 38(X) = - 9x + 9, f (O) = 0, d 'où le tableau de variati o n:
c'es t-à-di re
o + 2. - 3«u + b) = - 9x + 9, -~ o
-3ax + (211- 3b) = - 9x + 9. o +
Deux polynômes égaux pour tout x ont les mêmes coef-
+ec +00
fic ients donc
e'
- 3" = - 9, a = 3 2a - 3b = 9, 6 - 3b = 9, b = - 1.
Pour tou t x de IR, g(x) = 3x - 1.
3° Toutes les soluti ons de (E) sont défi nies sur IR par
"(x) = f(x) + g(x), 3° On en déduit q ue, pour tout x de R f(x) ~ O.
c'est-à-di re h(x) = Cle-~r + Cleo' + 3x - l , y
OÙ C) et C2 sont deux constantes réelles quelco nques.
4" "(0) = 0 se trad uit par e, + C2 - 1 = O.
Pour tout x de IR, h'(x) = - 3 C I e-3x + C2et' + 3.
t + ..
"'(0) = 0 se ' radui' par - 3e, + e, + 3 = 0,
- 3 C, + C, = - 3.
Résolvons le système
e, + C2 = 1
l -3C, + C2
qui est équivalent à :
= -3,
..
C, + C2 = 1

14C, = 4,
d'où Cl = 1 et C2 = O.
La soluti o n cherchée est défini e sur IR par
" (x) = e-1, + 3x - 1. x

B. JO. De lim e-3x = 0 el lim 3x =+ 00, o n déduit Fig. 4


X~+OO X~+OO

que lim J(x) =+ 00.


X~+OO 3 1
• Pourtou, x de li, f(x) = e-h(I + -lx
e- r
- -,-\,
e- r 4"J:e-1' dx = [+-1,]:,
j(x) = e-3x [1 + (3x)ell - e3.r ], lim /tell = 0
II~_OO
f~ e-3.t dx = _ ~ e-3(3) - (_ ~ eO),
donc lim 3xe3.r = O.

lim e' = 0 donc li m (0'')' = 0, f~ e-1r d l: = _~e-9 +~.


X~-OO X~--

c'est·à·dire lim e3x = O. 5° Pour tout x de [0, 3 J, f(x) 0 do nc J'a ire cherchée

f:
;?!
X~-OO .
Do nc li m ( 1 + 3xo1' - e3x) = l, est, en unités d'ai re, j(x) dl:.
X~- ....

L' unité d 'aire est 1 cm 2.

388
Donc l'aire cherchée est B. 1° Pour tout x de IR,
lA = f~ f(x) dx cm
o.
f'(x) = (l + x) e-' + (1 + x + '~)(-e-X),
lA = r (e-3, + 3x - l)dT, f'(x) = -"-e- x
2

si =
o
f'o e- 1 , dT + f' (3x - l)dT,
2
°
Donc f(x) < pour loul x de ]0, l], et f'(0) = O.
0
lA = - ~ e- 9
+ ~ + [~.,2 - xl:, • 0 1

ftr'J 0 -
si = _ l e-9 +l + 27 _ 3
3 3 2 . 1

lA = - ~ e-9 + ~ cm o. /(,r)
~ 2e 5

A.I OL.:1 solution générale de l'équation «sans second


membre ,. est la fonction)' définie sur R par:
y(x) = (CI x + C,) e- X,
où Cl et Cl sont des constantes réelles quelconques.
r Pour tout x de IR, Ya(x) = /tex) e-X, donc
y'o(x) = Il'(X) e- x + lI(x)(-e- X),
y'o(x) = Il'(x) e- x - Il (x) e- x, donc
y"o(x) = u"(x) e- x -/l'(x) e- x - u'(x) e- x + /1 (x) e- x,
y"o(x) = Il "(x) e- x - 2u'(x) e- x + Il (x) e- X.
)'0 est solution de (E) si et seu lement si, pour tout x de
R,
o 0,8 x
Fig. 5
u"(x) e- x - 2u'{x) e- x + u(x) e- x + 2u'(x) e- x
b) Le point de 'C dont l'ordonnée est 0,95 a une abs-
- 2u(x) e- x + u(x) e-·t = e- x, cisse voisine de 0,8.
qui est équivalent à, pour tout x de IR,
Il''(X) e- x = e- x,
c) f(0,81) = 0,9511 et f(0,82) = 0,9497.
f est dérivable et strictement décroissante sur l'in-
c'est-à-dire à u"(x) = 1 pour tout x de IR, en divisant
tervalle [0,81 ; 0,82]
par e- x qui n'est pas nul.
f(0,81) > 0,95 et f(0,82) < 0,95.
Or ,,"(x) =
1 pour tout x de IR, en particulier lorsque
Il '(x) = x pour tout x de IR, ce qui est vrai en particulier Donc l' équation f(x) = 0,95 a une solution unique Ct
x' pour tout x de IR.
lorsque u(x) = 2" 2
comprise entre 0,81 et 0,82. Ct =
0,82.

Donc la fonction)'o définie sur IR par J'o(x) = ~e- x est


une solution particulière de (E). 2
3° D'après le théorème du paragraphe B. 1° du cours,
les solutions de (E) son t les fonctions y définies sur IR
par J'ex) = (Clx + C 2) e- x + x'2 e- x, où Cl et C 2 son t
A.1 0 L'équation «sans second membre ~
des constan tes réell es quelconques.
4° Pour tout x de IR,
y'(x) = Cte-· f -+ Cl) e- x + xe-x - x
(Clx
,e-·t.
(Eo) y"-v'-6y=0
a pour équation caractéristique r l - r - 6 = a qui a
2 deux soluti ons dans IR: rI = - 2 el r 2 = 3.
La sol uti on particulière f de CE) telle que J(O) = 1 el
j'CO) = 0 a ses constantes Cl et Cl définies par D' après le théorème du paragraphe B. 2° c) du cou rs,
les soluti ons de (E') sont les fonctions y définies sur IR
C 2 = 1 et Cl - Cl = 0, donc CI = 1 et Cl = 1.
Par .,,(x) = C 1e- 2, + C 2 e3x' où C 1 et C, sont des
Pour tout x de IR, J(x) = (1 + x + .~) e-· t
.
.
constantes réelles quelconques.

Corrigés du chapitre 4 389


r RemarcJue Pour tout x de R f(x) = e- 2r + xe- ::!",
Le second membre de (E) étant e- :!x, on peut cher- f(x) = (x + 1) e-~'.
cher une solution particulière YI de la forme
x ~ Ae- 2x où A est une constante réelle, B. 1° • Pour tout x de IR,
Cependant ici on constate que celte méthode ne per- J'(x) = e-2.< + (x + 1)(- 2e-2.<),
met pas d'aboutir car e-:!.l se trouve dans la solution J'(x) = (- 2x- 1) e-~'.
générale de (Eo) obtenue au 1°, 1'(x) a le signe de - 2r - 1 car e- :~.x > O.
Dans ce cas, on cherche une solution particulière
- 2r- 1 > 0 équivaut à - 2.\ > 1,
Y2 de (E) de la forme x 1--+ Are- 2x, obtenue à par-
tir de la précédente en multipliant par la .T<-!2 car -'")<0
_.
variable. Cette méthode est à retenir car elle s'ap-
plique :wssi au C;:lS où le second membre est un cosi-
De même, - 2\ - 1 = 0 équivaut à x = -1'
nus ou un sinus. Donc f est strictement croissante sur ]- CG, - ~] el
Pour tout x de IR, ."2 (x) = Axe- 2", donc strictement décroissante ~ur [-~. + O'{
Y·2(.r)= Ae-:!.t + Ar(-2e- 2x )et
lim x + 1 = - oc.
Y"2(x) = - 2Ae- 2x - 2Ae- 2x + At (4e- :!.l), .l--?--

Y"2 (x) = - 4Ae- lx + 4A\'e- 2l.


lim - 2x = + 00 et lim e~ = + oc;
.\'2 est solution de (E) si et seulement si, pour tout x donc, d'après un théorème sur la limite d'une fonc-
tion composée, lim e- 2, = + 00,
deR x-+-'"
- 4Ae- 2x + 4Are-!x - (Ae-21 - 2A\-e-2 \')
D'après un théorème sur la limite d'un produit,
- 6Are- lt = - 5e- 2,
lim J(x) = - 00.
ce qui est équ ivalent à, pour tout x de IR. x--+-QC,
- 5Ae- 2x = - 5e- 2x. • Pour tout x de IR, e- 2.1 = ~.
A = 1 convient.
(e' )-

La fonction x I--i' xe- 2, est une solution particulière donc J(x) = (~ + ~t) ~.
de (E). lim et = + 00 donc
x -++:;0; , X
lim 1.. = o.
-++00 el"
30 D'après le théorème du paragraphe B. 1° du cours,
les solutions de (E) sont les fonctions.\' définies sur IR
lim
x --++:x X
eX = + oc • donc hm
., -++'X
.~
e
= O.
par J(X) = C l e- 2x + ~el\' + xe-:!r, où CI et C:! sont Donc lim f(x) = O.
x--++~
des constantes réelles quelconques.
La çourbe ~ admet J'axe des abscisses pour asymp-
4° La soluti on particulière f de (E) telle que
tote.
f(O) = 1 et f(- 1) =0
,\' -~
-2:
, +~
a ses constantes CI et C 2 définies par

1 Ct + C, = 1 f'1;c) + 0 -
lC l e2 + C2e- 3 -e2 = 0 ~~
qui équivaut à
/I;c)
/
-00 0
1 C,=I-C,
\(C,-I)e' + C,e- 3 = 0
r a) Pour tout t de IR,
, 3
1(1 - C, - 1) e' + C,e- 3 = 0 e' = 1 + t + !.: + !.... + t 3 E(I)
2 6
\ c, = 1- C, avec lim E(t) = O.
I--+U
IC,(-e' + e- 3) = 0 D'après la remarque du paragraphe D. 2° d) du cha-
\ Ct = 1- C, pitre 3, comme lim - 2t = 0,
.1--+0

fC2: Ocar - e 2
+ e- 3
"* 0 e
-~, = 1 _?_\. + (- 2,)'
2
+ (- 2,P
6
+ .l'Ex
3 ( )
\ Cl - 1.
avec lim e(x) = 0,
,...,0

390
-----.....,
e- 2r = 1- 2t + 2x2 - jx3 + .l' 3E(X)
y
avec lim e(x) = 0;
.1"--+0

donc (x + 1)e- 2x =x-2T 2 +2T 3 + 1-2r+2r 2 ~-


_:!3·,,3 + X3E (.T) Il I~ c
avec lim e.(x} = 0 2 t 0 1
, ..,0 ~- x
-1
en ne gardant que les te rmes de degrés inféri e urs ou ~
égaux à 3 er en conser vant la même notati on e(x), -2
conformément aux habitudes, lorsq u' il n' y a pas de
risque de confus ion.
Le déve loppe me nt limi té il l' ordre 3 de f au vois i-
nage de 0 est :
f(x) = 1 - x + ~x3 + X 3 E(X)
avec lim E(X) = O.
x--+o
b) Une équa tion de la tangente T à 1<1 courbe C au point
d 'abscisse 0 est y = 1 - x.

Cette ~q u a li o n est d on n~e par le d~\'eloppe me nt l i m il~

1 d'ordre J de
paragraphe D.
f au \'oisinage de 0 (voir une remarque au
]0 a) du chapi tre 3).

Soit M et N deux poi nts de même abscisse x. si tués Fig. 6


respec ti ve ment sur la courbe C et sur la d roite T.
La positi on de la courbe C par rapport il la tangente
T est donnée par le signe de YM - YN = f(x) - ( 1 - x).
D 'après le déve loppe ment limité c i - des~ u s,
A.J O L' équatio n différenti elle (E) y "
admet pour équati on caractéristique:
+ 4y' + 5)' = °
)"M - YN = ~3x3 + x 3 E:(x) avec lim E:(x) = O.
x --+0 ,1 + 4,. + 5 = 0 dont les solutions sont r i = - 2 + i el
D 'après la dernière remarque du paragraphe D. 2° a) r2 = -2 - i.
d u chapitre 3, Toutes les soluti ons f de l' équ atio n différentie lle (E)
YM - -"N = x3(~ + tex») où ,Ji~o t(."C) = 0 sont donc dH ini es sur IR par
f{x) = e-2x(C I cosx + C2 sin x), où Cl et C 2 ~ont deux
signifie notamment qu'il ex iste un inter va ll e auto ur
no mbres rée ls que lconques.
de 0 te l que IE(x)1 <~, donc tel q ue ~ + E(X) > O. 2° Pour to ut no mbre rée l x,
Sur cet inter vall e autour de 0, YM - -"N a même s ig ne f'(x) = - 2e-2x (C ] cosx + C'l, + sin x)
q ue x 3 • donc q ue x.
+ e-2x (-C j s in x + C2cosx),
Sur ce voisi nage de O. pour x > 0, on a -"M - )'N > 0, f(O) = 1 équi vaut à CI = 1
donc )'M > .l'N' donc C au-dessus de T ; pour x < O.
on a de même C au-dessous de T.
et 1'(0) = - 2 équi vaut à - 2 CI + C2 =- 2
d 'où Ct = 1 et C 2 = O.
Pour lo ul nombre rée l x, f (x) = e-2.r cosx.

= 1 - 2, + 2x2 + x" E(X)


B.1 ° e-2 '
,..,0 ? = O.
avec lim E(x)

cou = 1 _.-; + ..-2 E(X) avec lim E(x) = 0 ,


x--+o
donc f(x) = 1 - 2r + ~ ..-2 + ,,2 E(x)
avec lim ElX) = O.
,..,0

Corrigés du chapitre 4 391


2" f la) = r: (1 -2d ~ .,2)d"
D'après le théorème du paragraphe B. r c) du cours,
la solution générale de (E) est la fonction x définie
sur [0, + oo[ par xU) = C1e- 3/ + Cl eO,2/.
/(a) = [x -.,2 +4f.o b) D'après la relation (1), pour tout t ~ 0,
/(a) = a - a 2 + '3 . 3 X'(I) = - X( I) + 4)'(1).
En particulier, pour 1 = 0, x'(O) = - x(O) + 4)'(0).
3° a) f est solution de (E) donc, pour tQut nombre
° 0, x(O) = °
d'après (3), et )'(0) = 0,8 d'après (4).
réel x, /,,(x) + 4['(x) + 5J(x) =
donc J(x) = ~ [- l''(x) - 4f'(x)].
°
Donc x'(O) = - + 4 X 0,8; x'(O) = 3,2.
D'après le résultat de la question a) ci-dessus, pour
tout t ~ 0, x'(t) = - 3C] e- 3t + 0,2 C2eO,2/.
b) H (x) = ~ [- f'(x) - 4J(x)],
La solution particulière de (E) vérifi ant les condi -
sachant que [ ['(x)]' = .l''(x)
tions initiales
et que [[(x)]' = ['(x)
on obtien t H '(x) = ~ [- /,,(x) - 4/"x)],
x(O) = °
et x'(O) = 3,2
a ses constantes C] et C2 définies par
d'où H '(x) = [(x).
Une primiljve de f est donc H telle que
C, + C,
( _ 3C ] + 0,2C;
=
=
°3,2 qUI.est équivalent à
H (x) = ~ [ -['(x)-4[(x)]
C,=-C2 (c;=1
H(x) = !(2 e- 2.fcos x + e- 2:C si nx-4e- 2x cou), ( 3,2c; = 3,2 Ct = - 1.
H(x) = ~ e- 2' (s in x - 2 cosx). Pour tout t ~ O. ;r(t) = - e- 31 + eO,'!.I,
c) J(a) = rH (x) ]"0' c) Pour tout 1 ~ 0, x'(t) = 3e- 31 + 0,2eO.21 .
J(a) = ~ e- 2"(si n a - 2 cos a) - ~(-2). D'après l ' a) , pour tout , ,,, 0,)'(1) = ~X'(I) + ~x(l).
J(a) = ~ e- 2"(si n a - 2cosa) + l Donc, pour tout 1~ 0,
4' Pour a = 0,4 on trouve, à 10- 5 près, / (a) = 0,27200, y(t) = ~e- 31 + 0,2 eO,21 _ le- 31 + leO,2t
4 4 4 4 '
J(a) =0,26945 et IJ (a) - /(a) =0,00946 donc in fé-
J(a) y(t) = 0,5e- 31 + 0,3eO,21.
rieure à 1 %.

10 a) Pour tout nombre réel.: distinct de 5 et de 7.


10 a) De la relation ( 1) x' = - x + 4)' on déduit
! ! !
x' + x = 4)', donc y = ~ (x' + x). _4_ + _4_ + _2_
7- ~ 5- ~ (5 - ~p
b) Les fonc tions y et ~ (x' + x) étant égales, leurs
~(5 _~2)_~(7 - ~)(5 -~) +!(7 - ~)
dérivées sont auss i égales:
(7 - ~)(5 - ~)2
y' = !4 (x" + x') .
En développant le numérateur du second membre de
r La relation (2) y' = D,ox - 1.8)' devient, en rempla- cette égalité, on obtient :
çant y et y' par les expressions obtenues au 10 ,
!4 (x" + .,') = ,6x - ° 1,8
4(,'
' + x) .
!(25 - 10- + _2) -1(35 - 12" + _2) + !(7 -")
4 "4
qui est égal à
"2'

Cette relation est éq ui valente à


(~_~)~2+~(-1O+ 12 -2)~+ ~ (25-35+ 14)
x" + x' = 2,4x-I,8x'-I ,Sx.
c'est-~-dire à 1.
En réduisant on obtient
x" + 2,Sx' - 0,6x = (E) ° b) Sur l' intervall e [0, 5[, 5 - ~ > et 7 - ~ > O. °
Sur J'intervalle [0, 5[. une primiti ve de
3° a) L'équation «sans second membre»
(E) x" + 2,8x' - 0,6x = ° 1 - 1
~ .... 7 _ ~ = - 7 _ ~ est ~ .... - In (7 - ~).

a pour équat ion caractéristique r 2 + 2,Sr - 0,6 = 0


qui a deux solutions dans IR: ri = - 3 el r2 = 0,2. • Une primitive de~. où Il > O. est ln u.

392
De même, sur l'intervalle [0, 5[, une primiti ve de 1 5 - x(t) 1 1
G (x(t» - G(O) ~ - In - - + - - -
4 7-x(t) 25-x(t)
I - = -~ est ZI---+- In (5 -::).
z>->-
5-~ 5-~
- (lin ~ + 1..)
Enfin , sur l'intervalle [0, 5[ où 5 - :: 1= 0, une pri- 4 7 lO'
mitive de
G (x(t)) - G (O) ~l in (5 -x(t) - In~)
1_ ~ _ _-_1_
_ >-> __ est _ 1---+ _ 1_ 4 7 - x(t) 7
- (5 - ~)2 (5 - ~l' - 5 - ~.
+ 1 _ 1_ _ 1..
• Une primitive de ~,où 1/ ne s'annule pas, est - 1. 25 - x(t) lO'
u- Il

Sur [0, 5[, une primitive de la fon ction g défin ie par G (x (t» - G (0) ~ lin (2 X 5 - X(t»)
1 _1 1 4 5 7 - x(t)
4 4
g(~) ~ - - + - - + - - ,
2
5 - (5 - x(t»
7- ~ 5- ~ (5 - ~)- + ,
lO (5 - x(t))
est donc la fonction G défini e par
G (_) ~ l in (7 - -) + lin (5 - -) + 1_1- G (x( t)) - G (O) ~ lin (2 X 5 - X(t»)
- 4 - 4 - 25 -~' 4 5 7 - x(t)
G (~) ~ lin 5 - ~ + 1_1_ . + x(t)
4 7-~ 25-z lO (5 -x(t))'
c) L'équation différentielle (E) s'écrit
x' ~ k(7 - x)(5 - x)2
fo' k du ~ [ku]', donc
0
f' 0
k du ~ kt.

L' égalité (1) ci-dessus s'écrit donc:


Pour tout t de [0, 5[, x'(t) ~ k (7 - x(t)) (5 - x(t))2
x'(t) l ln (2 x 5 - X (t»)+ .t(t) ~kt.
Pour tout t de [0, 5[, ~ k. 4 5 7 - x(t) lO(5 - x (1»
(7 - x(t» (5 - x(t)i

Dans toute la suite t est un élément quelco nque de


r x(1) = 1, donc d'après le résultat ci-dessus,

[0,5[; donc l' intervalle [0, tl est inclus dans [0, 5[. lln (2 x '!)+1..~k
4 5 6 40 '
D 'après l' égalité ci-dessus, la fonction
x'(u ) k ~ lin l'! + 1..
,, 1---+ .,
4 15 40'
(7 - x(u» (5 - x(u»- k '" 0,0078.
et la fon ction constante Il 1---+ k pren nent des valeurs Remarque
égales sur [0, t]. Elles sont défi ni es et dérivables, L'équation différentie ll e (E) dx ~ k(7 - x) (5 - x)2 est
donc intég rables, sur l' intervall e fermé [0, tJ. dt
dite «à variables séparables. car elle peut s'écrire
Donc ft x'(u) 2 du = ft k du (1). dx , ~ k dt, c 'est-à-dire g(x) dx ~ k dt ,
0(7 - x(u»)(5 - x(u)) 0 (7 - x)(5 - x)-
On calcul e l' intégrale du membre de gauche de où le membre de droite ne contient que la variable t et
l'égalité ( 1) à J'aide du changement de variable où le membre de gauche semble ne contenir que x, alors
que x est fonc tion de t.
, ~ x(u).
L' intégration d'une telle équation différentielle repose
cl: = x'(u), donc d" = x '(u) du. sur une propriété de la différentielle d' une foncti on
du composée débouchant sur une in vari ance par change-
I _ _---=x'-'("'
u'-) _~ J,(n d~ ment de variable ; ell e ne se limite donc pas à une
f0(7 - x(u»)(5 - x(u»-., dit =
x(O) (7 - ~)(5 - z)-
.,
simple technique qui consisterait, sans mi se en œuvre
justifiée de théorème s figurant au prog ramm e de
Orx(O)~Oet l ,~g(~). math ématiques de s BTS, à se conten ter d 'écrire
(7 - ~)(5 - ~)-
G (x)- G (O) = kt e n prenant une primitive de chaq ue
t x'(u) I X(t) membre , alors que la variable x du membre de gauche
Donc
f0(7 - x (u» )(5 - x(u)i
~
0
g (z) d ~.
est une fon ction de la variable t du me mbre de droite.

X")

I
Or 0 g(z) d z~ G (x(t))- G(O),e l

Corrigés du chapitre 4 393


Chapitre 5
1° ,,]=-3;
1.
lI4 = 9'
TP 1
2° On sait que si ua est le premier terme d'une suite
I Da} 115 = 2000. d) Ill! = 1000 + 200n. géométrique de raison (J, alors, pour tout entier naturel

O n(u + un - 1) n, ri" = "o(l.


r S = --"---~-- Ici, o n a donc, pour tout en tier nalurelll, u9 = 9(-~)".
" 2
30 60 mètres. 3 On sait que , pour toute su ite géométrique de premier
0

terme lIO' de raison q,


TP2 I." l_qll+1
l " a)P, = 2 12;P, = 225. "i = liO 1 q.
i=O -
c) P" = 200 (1,06)". Donc ici,

ra) 11 = 16. b) 20 16.


10 1 -H)"
5 I. " i = 9
3" a) L Pk = 1395. b) 195 euros
i=O
l -H)
11=0

r Un rejet de 48000 tonnes en 200 1 correspond à une


diminution de 2000 tonnes.
2000 = 004
50000 ,.
Corrigés des exercices La diminution représente 4 % de la quantité rejetée en
2000. L'industriel respecte l' engagement.

QJ ra)rll + 1 = r ll - l~ rll' rn+l = rn (I-I60).


5.
1" ul=-2' 5. 5., "5=2"'
15 rn+ 1 = rn - (1 - 0,04), rl/+ 1 = O,96rn·
1t2= O·, 1l3='2' lt 4 =
La suite (rll ) est donc une suite géométrique de pre·
r On sait que si "0 est le premier terme d'une suite
mier ter me rO = 50000 et de raison 0,96.
arithmét ique de raison r, alors, pour tout entier naturel
h) Pour tout ent ier Il, rll = ro (0,96)'1.
Il, u" = Uo + nr.

11 = 10, alors
0
Ici, on a donc, pour tout entj er nalurel n, 3 L'année 2010 correspond à

un = -5 +'2'1.
5 riO = 50000 x (0,96)10, soit 33242 tonnes à une ton ne
près. Ce résultat n'est pas conforme à la norme.
3 D La représentation graphiq ue est formée des points de
4 0 Avec lm tau:< annuel de 5 % on aurai t, au bout de
la droite d'équation y = - 5 + ~x dont j'abscisse est
10 ans, riO = 50000 x (0,95)'0, soil 29937 tonnes de
un entier naturel.
rejets, ce qui respecterait la no rme.
4° On sai t que, pour toute suite arithmétique de premier
terme llO_ de raison r,
"
i~O /li = (n + 1) (/1-0-+2LIli)
- .
Donc ici, 1 0 a) LlO = 2,5 et 114 = 5,2; /l4 = "0 + 4r, en appelanl
lIO +21118) • r la raison de la suite arithmétique
uo+u,+ ... +u 1s=19 x (
5,2 - Uo 5,2 - 2,5 0675
d'où r = , r = 4 ' r =, .
= 19 [-5 + (;5 +45)] 4
b) "o = 2,5.
= 332,5. ", = 2,5 + 0,675; lt = 3, 175.
1

394
II~ = 3.175 + 0,675; 112 = 3,85. c'est-à-dire que l'augmentation en pourcentage de
1/, = 3.85 + 0.675; 1/, = 4.525. vn _ 1 e!>t de 20 %, ce qui est voisin de ce qui a été
calculé au 2°.
Il.. = 4,525 + 0,675 ; flot = 5,2.
C'est la suite (VII) qui approche le mieux la suite (Pli).
c) La. représentalion est formée de points alignés car
un = 2,5 + nO,675, donc les JX>ints de coordonnées
(n, 1111 ) sont situés sur la droite d 'équati on
y = 0.675x + 2.5.
Soit f la fonction affine définie sur lO, + oo[ par:
"- [(x) =2 - 3x.
"- ",
f'_
f est stricte ment décroissante sur [0, + 00 [.
,,~
".' ')~ \'4
"j\'.\
SOi l f une fonction affine définie sur IR par:
", p;\.~
f(x) = (lX + h:
"",."
l'"
,';\'1 si a > O. f est strictement croissante ~ur R: :
si a < 0, f est ~ trictemenl décrois!;ante sur R.

0 , , " Fîg.5
lim -3x = -00 car - 3 < O.

Donc lim f(x) = - 00. Donc lim li =- IX.


x--.+oc x--.+oo "
d) Pour l'an 2000, 11 =5 et Us = "4 + 0,675;
1/5 = 5.2 + 0.675; 1/5 = 5.875.
2' Pl - Po _ 3.0 - 2.5 Pl - Po _ 0 0 0' La suite (U,.) est la suite géométrique de premier terme
Po - 2,5 ' Po - ,- ,
Uo = 1 et de raison q = 1,3.
le pourcentage d ' augmentation ent re 1950 et 1960 est
On sait que si q > l, la suite (qfl) est croissa nte.
20 %.
Donc la suite (u ll ) est croissante.
P, - Pl _ 3.6 - 3.0 P2 - Pl _ 020'
p] - 3,0 ' p) -. , On sait que si q > l, alors lim (q") = + 00.
,,--'+00;,
le JX)urcentage d'augmentation entre 1960 et 1970 est Doncll~~ocIt1l = +cc.
20%.
1'3 - P'2 _ 4,4 - 3,6 1'3 - Pl _ 0 .." .
P'2 - 3,6 ' Pl - ,-- ,
le pourcentage d ' augmentation entre 1970 et J 980 est La suite (UfI) est la suite géométrique de premier terme
22 'l. LlO= 1, de rai son q = 0,2.
fi, - l', = 5.2
- 4,4 l', - l', = 0 18' On sa it que si 0 <q< l, la suite (qn) est décroi ssante.
P3 4,4' p ., •• Donc la s uite (u,,) est décroi ssante.
le pourcentage d ' aug mentation entre 1980 et 1990 est On sai t que si 0 < li < l , alors lim (q") = O.
II --'+QQ
18%. Donc lim Il = O.
,,--.+ oc "
3° a) \'0 = 2,5.
Dans les exercices 6 el 7. on peut aussi procéder comme ?t
l') = 2,5 x 1,2; v) = 3. l'cxerc ice 5 en dédu isant le sens de variation et la limite de
\'2 = 3 x 1,2; 1'2 = 3,6. la suite (lin) du ~ n s de variation et de la limite en + oc: des
1'3 = 3,6 x 1,2; \'3 = 4,32. fonctions défini es respectivement sur R par: x I-? 1,3 f et

l ', = 4.32 x 1.2 ; v, = 5.184. XI-? 0,2'.

b) Voir la figure.
c)Pourl 'a n2000, 11 =5 et \'S=1'4 x l ,2;
Soit f la fonction définie su r [0, + 0:: [ par
l'S = 5, 184 x 1,2; l'S = 6,22.
[(x) = _ _1-.
4° Il Y a troi s points de coordonnées (n, l'/I) co nfondu s x+ 1
avec trois points de coordonnée-s (n, p,,). Pour tout nombre réel x de [0, + 00[, f est dérivable et
n n' y a que deux points de coordonnées (1I,u/I) confon- ['(x) = _ _1_,. donc ['(x) > O.
dus avec deux points de coordonnées (n, P,J (x + 1)-
Pour tout n, l'" = l'" _ 1 x J,2 do nc l est st rictement croissante sur [O. + oo[ donc la suite
(11 ) est strÎl.:tement croi ssante.
li" - \',,_1
~- 1. \ '" - \1,,- ]
= 0.2. 11
1'/1_] \ ',,-] \'11-]

Corrigés du chapitre 5 395


On peUl aussi calcu ler et étudier le signe de

u,. + 1 - Il'I = - 11 ! 2 - (- 11 ! ,). 1° Pour tout nombre entier naturel n, 1I


11
= 2(0,98)'1.
Il -/1 = 1 >0 2° Soi t (VII) la s uite définie pour tout entier natureln par
Il + + 2)(1/ + 1)
l '1 (1/ .
Donc pour tout 1/ de N, /In + 1 > /fIl.
Il,, = ln ""'
x-++oo
lim f(x) = ° donc lim
'1-++ 00
LI
,.
= O.
Il,,

v"
= ln 2(0,98)",
= ln 2 + ln (0,98"),
La suite (un) conve rge vers O. l'" = ln 2 + II ln (0,98).
)'n est de forme \'0 + IIr avec )'0 = ln 2 et r = ln (0,98).
(r n ) eSI donc la suite arithmétique de premier terme

o
D'après le cours, lim ~ = O.
3° •
ln 2 et de raison ln (0,98).

lim
'I-++'JO
(0,98)" = ° °< car 0,98 < 1.
11-++ 00 11 -
Donc ,,-++
lim 0:; , "I = a car ",. = 2(0,98)".
Donc lim
,,-++0;
(2 - 1/_~) = 2.
lim (II ln 0,98) = - <X car ln 0,98 < O.
/1 -++œ
La su ite (Il,,) converge vers 2.
Donc lim (In 2 + 1/ ln 0,98) = - CCI .
'1 -++00
Donc lim v = - 00
,,-++ 00 n

• lin < 1 lo rsque 2(0.98)n < 1.


(0,3)'1 est de la forme a" avec a = 0,3.
lim
" -++0;
(0,3)" = ° °< car 0,3 < 1.
(0,98)" <~,
puisque la fonction ln est strictement croissante sur
II ln (0,98) < In~,

Donc lim 5 - (0,3)" = 5. ]0, + "'[.


11-++ 00

La su ite (Il,,) converge vers 5.


ln 1.
Il > 2
ln (0,98)

• O n a <:hangé le sens de l'inégali lé parce que ln (0,98) < O.


ln l
(1,3t est de la forme a" avec a = 1,3.
ln (0,;8) = 34,3.
lim 1,3'1 = + 00 car 1,3> 1.
n-++ oo
Le plu s petit entier 1/ tel que Il,, < 1 est donc 35.
Donc lim
II-++ oe
4 - 3( 1,3)'1 =- 00 car - 3 < O.
lim li = - CCI.

~
11-++« Il

1° Pour montrer que 1.. suite (w II ) est une su ite géomé-


trique , montrons qu'il ex iste un nombre q (i ndépendant
de 1/) tel que, pour toul nombre entier Ilarureln,
Soit f la fonction définie sur ]0. + oo[ par Wn+ 1 = qwn ·
f(x) = 3x + 4 a) Pour tou t nombre en tier naturel 1/,
x+ l
Pour tou t nombre rée l x de ]0, + 0:[,
IV" + 1 = 2v" + 1 + 6

3x(1 + Î<) W,.+1 =2(~ \'n- l) +6 car 1',.+ 1 =~VI1- I ,


f(x) =
x
( 1)'
1+x \1',. +1
4
= j\',. - 2 + 6, wn + 1
4
= jrn + 4.
De lim
x--++ oc
on déduit que lim
1 + -±. =
3x
1 et

f(x) = 3.
lim
x-++oo
1 +l =
X
1
' "'"+1 =~(2\'" +ü
x-++cr:
b ) Or w,. = 2\',1 + 6: donc n"1 +1 = ~w,. pour tout
la suite ( 11,1) converge vers 3. enlier naturel/l.

396
c) (11',) est donc une sUÎ te géométrique de premier 3° On cherche" tel que "" ~ 200000, ce qui est équi-
terme valent à 159000 (1,06)" - 150000 '" 200000,
)1'0 = 21'0 + 6, donc \1'0 = 3, et de raison~.
2° Pour toute sUÎte géométrique (il,,) de premier terme ( 106)" '" ln 350000 (1 06)" '" 350
, - 159000 ' , - 159'
Uo et de raison q, pOlir tout entier naturel Il, lin = lIoq"·
ln (1,06)'1 '" ln i;~, "In (1,06) '" ln i;~,
Donc, pour tout nombre entier naturel 11, w" = 3 ('2)"
3 .
Pour tout nombre entier naturel n, ln 350 ln 350
159' 159
- - - = 13,54.
11
"
= 1.11'
2'"
-3 donc li =~(~)"-3 .
"2 3
II ~ ---.
In(l,06) In(I,06)
Pui sque lim (~3)'1 = 0, Hm 11" =- 3. On prend donc 11 = 14.
n--t+ oo '1--+ +00

• On sait que si 0 < a < 1, alors" !i~ oc an = Q.

3" S
n
~w0 1 - (~r2 ' sn
~/ -i(~r' s" ~ 9[1 -(~)nl.
3
1-
3 3
De lim (-32 )11 = 0, on déduit que lim S" = 9.
Chapitre 6
1I--++ QC, II--++ œ

Réponses des travaux pratiques

TP 1

1" "1 ~
6
9000 + 9000 x 100 + 9000,
A+ B ~ [:
Ü B+A~ [: ~ ) ;
"1 ~ 9000( 1 + 0,06) + 9000,
3A ~ [~ ~ ); - 28 ~ [-8
-12
-10);6
"1 ~ 9000 x 1,06 + 9000, "1 ~ 18540.
• Pour tout entier 11,1/ 11 + 1 = lin + l~illl + 9000,
3A-2B=[= 8 - 7).
Il,,+] = u,,(1 + 0,06) + 9000, 6 15

Il,, + ] = 1,06uJI + 9000.

2" a) "0 ~ "0 + 150000, 1'0 ~ 159000. TP2


1"
v] = Il] + 150000, l '] = 168540.
AB~ [ 142 193).' BA ~[IO6 19).
Il
b)Pourtoutentier1l,v,,+1 =u lI
+] + 150000,
v" + 1 ~ (1,06"" + 9 000) + 150000, 2° Non.

1In+ 1 = 1,06// 11 + 159000,


v,,+ 1 ~ 1,06 ("" + 15tg:;o), TP3
v ll + 1 = 1,06(u n + 150000), V II + ] = 1,061'11' 1" AA' = 1 el A'A ~ 1.
(v,,) est donc une su ite géométrique de premier
• A' est la matrice « inverse» de A.
terme 1'0 = 159000 et de raison 1,06.
2" BC ~ 0 avec B ,. 0 el C ,. O.
c) Pour tout en tier 11, VII = 1'0< 1.06)",

v" ~ 159000(1 ,06)H TP4


v" = UII + 150000, donc u" = li" - 150000,
- 14 -3 12 17 )
(AX B)XC~AX(B x C)~ ( 38-7-2029'
"" ~ 159000 (1,06)" - 150000.

Corrigés du chapitre 6 397


TP5
3 1 1 Les systèmes su ivants sont équivalents:
2 -2 2 2x + 3)' + 5~ =8 LJ
3° A' = ~/-lA' A'= 3 _1 3
(
x+ 4y + 5~ = 2 L,
2 2 ' 2 2 2 x+ y - 1O~ = 2 ~,
1 _1 ~ 2, + 3)' + 5~ = 8 L,
2 2 2
-x+)' =-6 I-, <- I-, - L,
(
5x + 7)' =18 ~<-L3+2LJ'
TP6 2, + 3)' + 5~ = 8 L,
10 A = 3/+J. -x+)' =-6 I-,
(
12)" =- 12 ~ <- L3 + 5I-"
2° J2 = 1.
D'où," = - 1; x = 5; 10 - 3 + 5~ = 8; ~ = 5'1
TP7
Le système a donc pour soluti on (5, - l, 3)'
JO:r=2-a+...Lb-lc· \'=la-ib+...L c ·
. 14 14 14 " 14 14 14' • On peul vérifier avec une calculatrice.

z= -1 + ! + 1
li b c.

Les systèmes sui vants sont équivalents:

x+).' =0 L,
x+ ;:=b I-,
(
y+;:=c ~,
5 ...!..._1..
=
14
3
14
5
14
1 1 "~;+~:~O+b
3° A'
14 14 14' 1 y+:=c
1 1 1 x+" =0
2 2 2 -)'+~=-o+b
( 2)' =a- b +c
AA' = A'A = /.
_1.. D 'où \'= {l- b + c.
~(I + l.." c
. 2'
14 14 J4
1.. a _ 1.. b a-b+c+_=_a+b a-b+c a+b,
So x= +...!..c 2 - , ~= 2
J4 J4 J4
a-b + ('-?il + 2b _ =-a + b + c.
-1 a + 1. b + 1.2 c ;:= 2 - - 2 '
2 2
x +a- b +c =a d'où x = a + b - c
2' 2
Le système a pour soluti on
TP8
a + b - c a - b + c Cl + b + c )
) 0 YI = 43, )'2 = 27, )"3 = 41. ( 2 ' 2 ' 2 .
2° xI = 2, .\"2 = 4, x) = 3.

Les systèmes sui vants sont équivalents:


X + ,,+ - = 1 LI
Corrigés des exercices x+2:,,-2;=0 I-,
(
2, + 3)' - ~ = 5 ~,

(
X+)'+~=I L,
)' - 3~ =- 1 I-, <- I-, - L,
L'équation 8: = 16 est équivalente à:: = 2. \'-3~=3 ~<-~-2LJ'
En remplaçant.:::: par 2 dans la deuxième équation, on

(
X+)'+~=I L,
obtient 3)' - 14 = 1, d'où." = 5. )'-3~=-1 L.,
A J'aide de la première équalÎon, on obtient O~ =4 ~ <- L3 - I-,.
3x + 20 - 10 = 7, d'où x = - 1. Le système proposé n'a pas de solution car aucun
système a donc pour soilnion (- 1, 5, 2). nombre réel;: n'est solution de la troisième éq uation.

398
Les systèmes suivants son l équivalents:
o
M ~ 2A -38 + C,
x+ .v + =1
l
=: LI
x + 2)'
2, + 3)' -
- 2,
,~I
~ 0 L,
L;, M~2 ( ~-: )-3 ( ~_~) + (_~_;),
+y+ M~ (2
l
x =: = 1 LI
-3 + 1 -2+2) ( 00 )
)' - 3, ~ - 1 ~ <- ~ - L, 6+0-6 2+3-5' M~ 00'
Y - 3, ~ - 1 L3 <- ~ - 2L"
Le système proposé est équivalent fi. un système de
deux équations à trois inconnues. [!]
fx +y+ .;:=1 a)
1 y - 3, ~ - 1.
20)x ( 32-2)2 ~( Qx2+2
(02 2 X 2+0X3
x 3
-2X2+0X2)
- 2 x O+2 x 2
Pour une valeur donnée de oZ. par exemple.:: = k (on
peut prendre pour
obtient
k n'importe quel nombre réel), on
20)X ( 32
(02 2-2)~ (4-4)
64'
fx+y=l-k
1 y~-1+3k

d'où x ~ 1 - k - (- 1 + 3k), x ~ 2 - 4k. b) (-251O4 )x( 01 o1 )~(-25104 ) .


Le système proposé admet donc un ensemble de solu·
lion s de forme (2 - 4k, - 1 + 3k. k) où k est un nombre c) [ 1 2
réel quelconque. 2-5 24 J[ 3I J ~
[ 2I X I+2 XX 3+2
X I-5 3+4 XX 44 J ,
-3 1 1 4 3 X I+I X 3+I X 4

[ -~-124
i ~ J[ ~I J ~ [-23~ J .
Les systè mes suivants sont équivalents:
2\'" + v+5.::+ 1=5 LJ d) [ 1 - 1
x + )' - 3, - 41 ~ - 1 ~
3 0 6I J X [-2301 - 7I J
3x + 6y - 2, + 1 ~ 8 L3
o 2 1 1 0 1
{
2r + 2y + 2: - 31 = 2 L... 3+2+ 1 0-1 +0 - 1 - 7+I J
~ 9+0+6 0+0+0 -3+ 0+6
2r + y + 5, + 1~ 5 L, [ 0-4 + 1 0+2+0
y-II,-91~ - 7
0+ 14 + 1
~<-2~-L,
9y - 19, - 1 ~ 1 ~ <- 2L3 - 3L, 6- 1 - 7 J
{
Y - 3, - 41 ~ - 3 L.. +- L.. - L 1· ~ 15 0 3 .
[ - 3 2 15
2, + Y + 5, + 1~ 5 L,
y- II ,-91~-7
~
80, + 801 ~ 64 L3 <-~-9~
{
8,+ 51~4 L. <- L. -~,
[!]
a)

(
Zr + Y + 5, + 1~ 5 L,
Y - 11 , - 91 ~ - 7 ~
80, + 801 ~ 64 L3
A:! = [ 01
1 1
o1 ! Jx[~ !l-
-301 ~ -24 L, <- 10 L, - 1.."
A' ~ [ 01 2
2 11 J .
D'où 1 ~ 24 1 ~ 1· 80~ + 64 ~ 64, ~ ~ O', o1 1
30' 5' - -
Y - 36 ~ -7 Y ~ 1.. Zr +.!. + '! ~ 5 r ~ 2 b) A'
5 ' 5' 5 5 ' . . ~ A' X A.

Le système a donc pour so lution (2, k. 0, ~). A' ~ [ 01 43 22 J .


02 1

Corrigés du chapitre 6 399


~
A' + AB + 2B = l! ~ ) + l~ ~ ) + (_~ ~ ) 1°

M' = [-- ~1 1 - 1) [
4 -3
0 1 - 1)
- 3 4 -3 '
1 0 - 1 1 0
-2
3 - 3)
M' = - 9 10 -9 .
[ -3 3 -2

- 6 7 - 7 )
Af3 = -2 1 22 -2 1 .
[
- 7 7 - 6

FJ = F2 X F, 2° aM + hl = M2 équivaut à:

FJ = 0 3
[
7 6
4a+b -3a
a -li) = [-2 3 - 3)
-9 10 -9
4 2 li b -3 3 - 2
soit encore à: li =3 et b = -2.
M' = 3M - 2/.

6 6-33.) 3 0 M3 = A:f 2 X M,
= (3M -
A =
[
-2 1
2 -3 4
M'
M ' = 3M' - 21 x M ,
21) x M ,

M ' = 3M2 - 2M,


M' =3(3 M - 21) - 2M,
M ' = 9M - 6/ - 2M,
M' = 7M - 6/.
L'égalité AB = 1 équ ivaut successivement à On retrouve

a
l al lI )[ b
[ lI a
l l ) = [ 010
Ibl 100 ) Af3 = [=- 2~7 2~7 -=2~6 ) '
lIb 001
ab+2 a+b+ 1 4° a) 21 = 3M - M 2,
a+b+ l )
[
a+b+ l ab+2 a+b+ 1 = [ 01 2 / =3 MI - M 2,
a+b+ 1 a +b+ 1 ab + 2 0 21 = M (3 / - Ml,
ab + 2 = 1
1 = &M(3/- M ).
\a+b+I=O
Ja+b=-l b)1 = M(~/ - &M),
1 ab =- 1
donc P =~ 1- !M.
J b=-)-ll
\ a( - 1 - a) =- 1 c)
1 b=- I -a 1 0
=~
- 1)
1- a 2 - a + 1=0 P
[
0 1 -~ ,
Le di sc riminant de l' équation du second degré est:
o 0
6. = 5; j'équation admet pour solution: ;J, 1 1
- 1-[5 - 1 +/5
2 2 2
2 et 2 . p = ;J, 1 ;J,
2 2 2
Il existe deux couples de réels (0, b) tels que AB = J: 1 _! ;J,
-1 -,'5 - 1 + /5) (- 1 + /5 - 1- ;"5) 2 2 2
(
2' 2 et 2'2'
400
Chapitre 7
[-~
3 1 1
1 - 1J
P x M= 2 -2: 2 4 -3 '
l _! l - 1 1 0
2 2 2
Réponses des travaux pratiques
-2 l2
1 1
2
TP 1
H
1 0
P x M= 0 1 l ' G I (-20, 20); G 2 (20, 20); G)(O; 7,5).
0 0
G 4 (-11,7;31,7); G, ( 11 ,7;31,7).
P xM= I.
2° L'ordonnée de G est 18,2.

TP2
IOx+y+:= N 2° a = 26,57°.
2,5x + 2)' + ~ = M 4' SP = 56,66 m.
x+ 1 ,5.\'+0,5~= C. Q(53,34; 0); P(I60,88; - 25,34).
2° Le système
5° P est mal placé sur le dess in.
x+ y+~=N
2,5x + 2)' + ~ = M
1 x + 1,5y + 0,5 = C TP3
2' CG = 5 m.
équivaut successivemen t 1\:
x+ AB = 3/ 2: = 4,24 m ; AF =f4i = 6,40 m ;
l
y+ z=N LI
- 0,5y - 1,5: = M - 2,5N I-, <- I-, - 2,5L I BF = fi9 = 5,39 m.
0,5y - 0,5~ = C- N L3 <-I-,-L I ,
4° A ire de ABF: Il ,32 m2.
x+\'+ ~=N

l
LI
y + 3~ = - 2M + 5N Aire de BCGF : 30 m2.
I-, <- - 2I-,
Y - :; = 2C- 2N 1-, <- 21-" Aire totale: 82,65 01 2.

x + v + .:=N 5° On peut décomposer le solide en une pyramide de

l
LI
= - 2M + 7N - 2C I-, <- I-, - 1-,
4~ volume 28 m3 et un prisme droit à base triangu laire de
)' - ~ = 2C - 2N L). volume 60 m 3. Au total le volume du comble est de
Donc: = - 0,5M + 1,75N - 0,5C d'après I-" 88 m 3.
y = - 0,5M - 0,25N + 1,5C d'après 1-"
x = M - 0,5N - C d'après LI '

3' A= [/5 ~ : J.
1 1,5 0,5 Corrigé des exercices
4' A' . A = A· A' = 1.
5' a) AV = B équivaui à
A' (A V) = A' B, (A'A)V = A' B,
IU=A'B, V=A'B. 3-4=- 1 3-4=-1

b) [05 N .M - C J
- 3 - (- 2) = - 1 et CS 0-(-2) = 2
V = - 0,25 N - 0,5 M
1,75 N - 0,5 M

6' Avec N; 140, M; 275 el C; 135,


1,5 C .
-0,5 C
--
-2-(- 1)=- 1 1 -(-1)=2.

Le vecteur CA 1\ CS a pour coordonnées (voir le


paragraphe A. 5° c) du cours) :

on oblient V = [!H X=
- 1
1- 1 a X=-2-(-2), x = O.
y=
1-
- 1
1 -î 1, y = 1 - (- 2),
La fabrication est optimale lorsqu'on utili se
70 pièces du type X, 30 pièces du type Yet 40 pi èces Z=
1
- 1
- 1
-II
2 ,
Z=-2-1,
du type Z.

Corrigés du chapitre 7 401


b) La figure suivante, très générale, ne tient pas les coordonnées du milieu de [AB] son t
compte des coordonnées des points A, B et C.

I h) Le vecteur ~
XA +.T B YA + YB ::'A + ::'B)
(---2--'---2--'---2--·

01 a pour coordonnées 0, - ( 1 21).


2'
~ ~

fig. 1
--
Donc CA A CB
et
= - 6 01
Oi sont donc colinéaires.
-
Le vecteur CA A CB a pour coordonnées (0, 3, - 3).
~ -- --
; les vecteurs CA A CB

Par définition du produit vectoriel, le vecteur cA 1\ CE étant un vecteur normal au plan P (voir la
cA 1\CE est orthogonal aux vecteurs non coli- définition en note marginale du paragraphe A. 4° d) ,

néaires cA et CS, où A, B, C sont dans le plan P. il en est de même du vecteur ru .


Un point M(x, y, z) de l'espace est dans le plan P si
~ ~ ~

et seulement si les vecteurs CM et CA A CB sont

/
orthogonaux, ce qui équivaut à: leur produit scalaire
est nuL
Or CM (x-3,y + 3, z + 2) Fig. 3
et cA 1\ CS (0,3, - 3).
Donc la droite (01) est perpendiculaire à P et 1
Donc M appartient à P s i et seulement si apparti ent à P: 1 est le projeté orthogonal de 0 sur le
3(y + 3)-3(, + 2) =0 plan P.
qui équivaut ày + 3 -.;:- 2 = 0, 3° a) D'après rh), le cen tre du cercle C suivant lequel
y -.;: + 1 = 0: c'est une équation de P. la sphère S de entre 0 coupe le plan P est Je point 1.
c) Pour D: y = 0 et ~ = 1, donc y - ~ + 1 = O.
De même, pour E, y -.;: + 1= - 1- °+ l, donc
b) Soit M un point quelconque du cercle C.

y-z + 1 = O.
Les points D et E appartiennent au plan P.
~ ~

2" a) OD(O, 0,1) et OE (0, - 1,0).


---> Fig. 4
Dans un repère d'origine 0, le vecteur OM et le point M
1 ont mêmes coordonnées. Le triangle OIM est rectangle en 1.
OM = 1 car rOM] est un rayon de la sphère S
aD . OÈ = O. donc OD .1 OÈ .
Le triangle ODE est rectangle en O. OI = ~~ + ~ car Di (0, - H),
11615 11 2 = 1 et 110Ê 11 2 = L 1
donc OI = -,=, OI
.f2
= ,.
\12 _

En repère orthonormal, pour tout û(x, )', ':;),

1
D'après le théorème de Pythagore dans le triangle
lIull = ~Jx2 +)'2 +.:;2 OIM, OI 2 + 1M2 = OM2,

Donc OD = OE; le triangle ODE rectangle en 0 est donc 1M2 = 1 __,1 , lM = ~.


- ,,2
aussi isocèle.
Le rayon du cercle C est donc
/2
2".
o
OD = 1 car D(O,O, 1)
et OE = 1 car E(O, - 1,0).
Donc D et E appartiennent à la sphère S.
Fig. 2 D'après 10 cl, D et E appartiennent auss i à P; donc
ce sont deux points du cercle C.
DE =.f2 car DE
(0, - 1, - 1).
La hauteur [01] est aussi médiane; donc J, projeté ortho-
Donc la distance DE est égale à deux fois le rayon
gonal de 0 sur la droite (DE), est le milieu de [DE].
du cercle C.
1 a donc pour coordonnées (0, - ~,~). [DE] est un diamètre du cercle C.

402
,
FORMULAIRE DE MATHEMATIQUES

Plusieurs résultats figurant dans ce formulaire ne sont pas au programme de


toutes les spécialités de BTS appartenant aux groupements B, C, D.

1. RElATIONS FONCTIONNElLES
ln (ab) = ln a + ln b, où a > 0 et b > 0 cos p - cos q = - 2 sin p ; q sin p ; q
exp (a + b) = exp a x exp b
a'=etln a,oùa > O cos a cos b = 1 [cos (a + b) + cos (a - b)]
t
Cl
=e a1n " où t >0
sinasinb = 1[cos(a-b)-cos(a+b)]
cos (a + b) = cos a cos b - sin a sin b
si n (a + b) = sin (l cos b + cos li sin b sin a cos b = 1 [si n(a + b) + sin (a - b)]
cos (2t) = 2 cos 2 t - 1 = 1- 2sin 2 t
eit = cos t + i sin t
sin (2t) = 2sin t cos t
sin p + sin q = 2 sin p + q cos p - q cos t = 1 (e il + e- il );
2 2
, ' ?,p-q p + q sin' = ~(eit - e- il ),
smp - sm q = _ stn - - c o s - - 2i •
2 2
cos p + cos q = 2 cos P + q cos P - q eUI = e"' (cos j3t + i sin j3t ) où a = Cl + ij3
2 2

2. CALCUL DIFFÉRENTiEl ET INTÉGRAL


a. Limites usuelles
Comporll'mem à l'il1fi"; Comportemelll à l 'origin e
lim ln t = + 00 ; lim Int = - 00.
l --i+a: 1--+0
lim e' ;:::+oo' Si Cl > 0, lim t" = 0 ; si Cl < 0, lim t" = + 00.
1-++ 00 ' 1-+0 '-tO
lim e' = 0; Si Cl > 0, lim t"ln t = 0,
1-+-00 1--+ 0
Si Cl > 0, lim t " = +00; si Cl < O. lim t " = 0,
1-++00 1-++00

Croissances comparées à l'infini


1
S-j > 0- . lim_ .ea
Cl = + 00';
\......- ~t
sl, a> 0, l-t+OO~
l'lm -
In =
t 0,

Formulaire de mathématiques 415


b. dérivées et primitives
Fonctiom' usuelles Opérations
f(t) f(t) (u + v)' = u' + v' ; (v 0 u)' = (v' 0 u)u' ;

l (kil)' = kil' ; (eu)' = e"u' ;


ln t
t (Jnu)' = ~. Li à valeurs stric-
(uv)' = u'v .+ uv' ;
e' e' u
ta(ex E IR) Cll a - 1 (1)' __ !i.
Il u2'
-
ternent positives.

, ,
(!!.)'
sin 1 cos t == U'l' - LH"
v ~.2·
cos t - sin t
tan 1 -.!..."..
cos
= 1 + tan2 t
-1
c. Calcul intégral C-"

Arc sin t 1
Valeur 1II0ytllllt de f sur [a, b] :

h -,2 _1- [b f(t)dt.


b-a a
Arc tan l- I

eal(il E C)
I +~
aeal
Intégration pelr partie.y :
ta
u(t) v 'Ct) dt =[u(t) v(t)l~ - ra
u'(t) v (t) dl.

d. Développements limités
.
e ' = 1 +.!...+.!...+ ... +!..... +t",(t);
"
1! 2 ! Il!
_1- = 1 _ t + t 2 + ... + (_1)" t" + tn,(t) ;
1+ t
2 3 n
InCl + t) = t - ~+.!...3
_ + ... + (- 1)" - 1 !.....
n + t" 'Ct) ;

. t (3 (5 211+ 1 ')
smt= - - - + - + ... +(- I)P t +t,p+I,(t).
11 3! 51 (2p + I)! '
. ') 4 ?p
coS! = I-!.::. +.!... + ... + (-I)P..!.::.... + t 2I',(t)·
2 ' 4! (2,,)! '

(1 +1 )
a = 1 +.!!.1 + a(a-I) (2 .+. . + ex(ex-I) ... (ex-n + 1)t n + t"E()
t.
. 1! 2! Il!

e. Équations différentielles

Équation Solutions sur un intervalle J

a(t) x' + b(t) x =0 f(t) = ke-G{I) où G est une primitive


.
de t ...... b(t)
a(t)
ax" + bx' + ex - 0 Si tl > 0, f(t) - i.e',1 + f.Le'2' ... où rI et 1'2 sonlles racines de l'équation
caractéristique
équation carac téristique : Si tl = 0, f(t) = (i.l + f.L)e" ... où r est la racine double de l'équation
caractéristique .
a?- + br + ,: =0 Si tl < 0, f(l) = [i. cos(13I) + f.L sin(13I) 1eal ... où 1'1 = a + i13 et
de discriminant !:::. '2 =. Cl - ij3 sont les racines complexes conjuguées de l'équation
·caractéristiq ue.
MICROCO~1PO • CTF· 03 44 56 56 06· microcompo@wanadoo.fr
I!DITIONS FOUCHER - PARIS - NO D'ÉDITEUR 47171 - MAI 2004 - 04 - OJJoclFG

IMPIUM Ë EN ESPAGNE PAR BR OSM~C. S.L. • 28938 MOsTOLES (MADRID).

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