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Nombres complexes
Groupement B x
Groupement C x
Groupement D x
Pensez à r + 1 = 0 et. plus gén~- VOUS savez que certaines équations du second degré n'ont pas de solu-
ralement. 3U cas où.6. < Q. lion dans R. À partir du XV Ie siècle, pour obtenir des solutions pour
di vers types d'équations. on a créé, en plus des nombres réels, de nou-
veaux nombres appelés d' abord impossibles, pui s imaginaires
(Descartes en 1637) el enfin complexes au début du XIX' siècle.
A. FORME ALGÉBRIQUE.
, "
REPRESENTATION GEOMETRIQUE
Remarque
Les nombres complexes sont très utilisés en électronique; afin d'éviter
des confusions avec l'intensité i d'un courant électrique, un nombre
complexe est alors noté a + bj au lieu de a + bi qui demeure ['écriture
utilisée Izahituellemellf en mathématiques.
Remarques
-3i • i n'est pas un nombre réel puisque son carré est négatif.
• • Tout nombre réel a peut s'écrire a + Qi; c'est donc un élément de C.
4~2;
0.
1
R -5 t)
• • j
L'ensemble R des nombres réels est un sous-ensemble de l'ensemble C
C •
des nombres complexes.
Fig. 1
Ce résultat se note IR C C qui se lit . IR est inclus dans C •.
Voir, ci-dessus, \' égalité de nombres • Pour tout nombre complexe Z, les nombres réels a et h tels que
complexes.
Z = a + hi sont uniques.
Définitions
Soit :- = a + hi un nombre complexe.
• a est ta partie rleUe de :-. Notation: a = Re(:-).
• b est la partie imaginain de :. Notation: h = Im(:).
• a + hi est la/orme algébrique du nombre complexe :-.
i est un imaginaire pur. • Un nombre complexe dont la partie réelle est nulle s'écrit Z bi;
il est dit imaginaire pur.
Voir l'utilisation de ces résultats • Les identités remarquables suivantes restent vraies dans le cas où A
dans r exercice corrigé 1. et B sont des nombres complexes:
=
(A + B)' A' + 2AB + B';
(A - B)' = A' - 2AB + B' ;
=
(A + Bl' A3 + 3A'B + 3AB' + B3;
(A - B)3 =
A3 - 3A' B + 3AB' - B3 ;
A' - B' =
(A + B) (A - B).
Développez le second membre; Observez ce nouveau résultat dans C :
=_ 1.
j2
A' + B' =
(A + iB) (A - iB).
10
, , ,
2. REPRESENTATIONS GEOMETRIQUES
D'UN NOMBRE COMPLEXE
a. Image et affixe
On considère le plan muni du repère orthonormal (0; û, V).
Pour ne pas créer de confusion avec À tout nombre complexe ~ = a + bi, on peut associer le point M de
le nombre complexe i. la b3se du coordonnées (a, h).
repère n'est pas notée (J'. h
mai s Réciproquement, à tout point M de coordonnées (a, b), on peut asso-
(IÎ, li'). cier le nombre complexe z = a + hi.
Définitions
2
• L' i"llIg~ du nombre complexe:: = a + hi est le point M de coordon-
nées (0, h).
• L'affixe du point M de coordonnées (a. b) est le nombre complexe
o ,i 3 : = a + hi.
Fig. 2
M ] est J'image de:] = 3 + 2i. En particulier le nombre complexe a = a + ai est l'affixe de l'origine
Le point M d'affixe;: e.lit souven t 0 du repère orthonormal (0; il, v).
not~ M(:). Le plan P muni du repère orthonormal permettant de représenter géo-
métriquement les nombres complexes s'appelle le plan complexe.
- -
2 • Le t't'Ueur image du nombre complexe z = a + hi est le vecteur
O M = aû + bv.
• L 'affut' du vecteur OM = ail + bvest le nombre complexe
o ü 3 :=a+bi.
Fig. 3
En particulier 1 est l'affixe du vecteur û et i est l'affi xe du vecteur v,
OM) est le vecteur image de
;:] = 3 + 2i.
b. Lignes de niveau de z 1-7 Re(z) et
de z 1-7 Im(z)
Voir la défini tio n de Re(;:) au para- Pour: = 3 + 2i, nous avons vu que Re(z) = 3.
gmphe Lb.
D'autres nombres complexes ont 3 pour partie réelle: z' = 3 + i,
Z" = 3• ~ 'u = 3 - "23·1, ".
L' ensemble des nombres complexes z tels que Re(:) = 3 est l'ensemble
des nombres de la forme z = 3 + hi où b est un nombre réel quel-
M conque.
M'
Ces nombres ont pour images dans le plan complexe les points M(3, h)
dont l'ensemble est la droite d'équation x = 3, parallèle à l'axe des
ordonnées.
o ü M"
C'est la ligne de niveau de la Conction z ,.... Re (z) correspondant au
M'" niveau 3.
Ret::) =-1 Re!::) = 3
De même la ligne de niveau de la fonction z ,.... Re(:) correspondant,
par exemple, au niveau - 1 est la droite, parallèle à l'axe des ordon-
Fig. 4 nées, d'équation x = - 1.
Théorème
La ligne de niveau de la fonctioa' .... Re(z) (respectivement z .... Im(z))
"
0 ,7
correspondant au niveau l est la droi.... pualIèle à l'axe des oroonnées,
d'iquationx = k (respectivement ponIIèIe ll'axe des abscisse., d'iqua-
=
lion y l).
c, Opérations
Addition
v,
Si 41 = al + hl; et ':2 =
+ h2; sont les affixes respectives de MI et
a2
Exemple
Fig. 7
La somme de ';: l = 3 + 2; et z:2 = - 1 - 4i est ""1 + ':2 = 2 - 2;.
2
Multiplication par un nombre réel
- -~
Si '::1 = al + hlÊ est l'affix.e de MI' donc de OMI = VI' et si u est un
-2
"
0 Ü 2 3
nombre réel, alors a':: l est l'affixe de a~.
12
Conséquence
a est la. lettre grecque alpha. Soil:, et ::, définis comme pour l'addition et IOil a et Il deux nombres
f3 est la lettre grecque bêta. réel•.
~ ~
En particulier (a
-,l> -,l>
= - 1,13 = 1):
_ _
- V, + V, =
-,l> -,l>
- OM, + OM"
_ -7
V, - V, = M,O + OM"
~ ~ ~
V2 - V, = M,M,.
- - --+
:, - :, esll'affixe de V, - V, = M,M, '
3. CONJUGUÉ
D'UN NOMBRE COMPLEXE
Définition
Le nombre complexe conjugué de ~ = a + bi est le nombre complexe
a - hi, noté : .
-: se lit .;; barre :..
Exemple
b
Le conju gué de z = 3 + 2i est f = 3 - 2i.
Représentation géométrique
o ïi Soit M l'image de : = a + bi.
L'image M' du conjugué de:: = a - !Ji de z est le point M' symétrique
de M par rapport à la droite des réels.
-b --- - - -- -- ; M'(,l
En particulier, dans le cas où z est un nombre réel , c'est-à-dire où
Fig. 10
z
b = 0, on a = : et M' = M.
Remarque
Effectuez donc ces calculs! Soit : = a + bi. En utili sant les règles de calcul dans C, on obtient:
Nous retrouverons a2 + b2 dans le ~ + :: = 2a et ~:: = a 2 + b2 .
paragraphe B.
O n en déduit:
?=ZX?
Déterminer le conjug ué de z x ~, à l'aide des résultats sur le produit et
<
sur l'inverse.
14
B. FORME TRIGONOMÉTRIQUE.
REPRÉSENTATION GÉOMÉTRIQUE
1. MODULE D'UN NOMBRE COMPLEXE
a. Définition. Interprétation géométrique
b ---------------t: M Dans le plan complexe, soit M l'image de z = " + bi.
/" En utili sant le théorème de Pythagore dans un des deux triangles rec-
tangles dessinés, on obtient:
OM' = ,,' + b', donc OM = .,Ja' + b'-
o ü
" Fig. Il Définition
Le modu le de 1 + 2i e'" ,Is. Le module d'un nombre complexe:: ~ a + bi est le nombre r=1
Le module de- 2 = - 2 + OieM
,)(-2)'+ 0' - 2. ..Jal + /il.
Plus g~néralemen t . Je module d ' un
nombre r~el a est : ..Jo:!. + ()2 = lai. Notations
e est pourquoi on a choisi de oOier Le module d' un nombre complexe:: est noté 1::1; pour alléger les écri-
le module d'un nombre complexe tures, on utilise aussi les lettres r et p (p est la lettre grecque rhô).
comme la valeur absolue d'u n
nombre réel. Remarques
• Pour tout nombre complexe z. on a 1.:1 ~ o.
• 0 est le seul nombre complexe dont le module est O.
Voir le paragraphe A. 3. • Pour tout nombre complexe z. on a:2 = a2 + b2 .
Donc pour tout nombre complexe :, Izl = ..Jii.
• Pour tout nombre complexe ::, on aIfl = 1::1.
b ....•.•••••••••••••• Interprétation géométrique
'A Le module de : est la distance de 0 à M ; c'est aussi la norme du vcc-
o li leurOM :
" 1:1 = OM = IIOMII.
Fig. 12
z, - ", est aussi l' affi xe du point M défini par OM= M,M2·
On en déduit: OM = 1:, - <,1· Donc M,M2 = Iz, - z,l.
o li
1:, - :,1 = M,M, où M, et M, som les images respectives de
Fig. 13 :1 et :2"
C'est une inégalité; on aurait pr~ Pour tous nombres complexes =, et ",1:, + '21 '" 1,,1 + 1:,1.
f~ré une égalité.
Le cercle trigonométrique
rayon égal ~ 1.
Fig. 15
:t un
- -
xN = cos 9 et )'N = sin 6.
~ est unitaire, on a
Comme OM = OMo ON puisque ON
a = ~a2 +b2 cos 6 et b = ,la' +b2 sin 6.
On en déduit cos 6 et sin 6 en fonction de a et de b.
;-, Définition
.M(a + hi)
b Un argument d'un nombre complexe non nul : = a + hi est un nombre
,,'8: réel 9 tel que
cr
v
r"
8 a
0 Ü a
\'az. +b2
Fig. 16 b
sin a= \'a:?: +b2 .
Interprétation géométrique
Voir figure 15. Un argument de z (non nul ) est une mesure de J'angle orienté (û, OM).
Il est donc défini à un nombre entier de tours près (sur le cercie trigo-
k peUl prendre pour valeur O. 1. 2 . nométrique), c'est-à-di re à k2-rr près, où k est un nombre entier relatif
... ou - 1. - 2, - 3, . (k E Z), car un tour dans le sens positif mesure 2-rr radians.
e esl la lettre grecque thêta. Un argument de : est noté arg z ou, plus simplement, 6.
16
Remarques
• Rappelons les valeurs remarquables de sin e et cos e:
8 0 "li "4 "3" "2 "
sin 8 0 1 fi -
fi 1 0
2 2 2
cos e 1
[j li 1
0 -1
2 2 2
Dans le plan complexe muni d'un repère orthogonal direct (0; il, if),
soit Ml' M 2• M } les images respectives des nombres complexes zi'
Z2' Z3 tels que z] *- Z2 et': 1 =1= Zy
Nous savons que ~2 - ZI a pour argument une mesure de l'angle
~ Attention à l'inversion de l'ordre orienté (u, ~2); de même pour Z3 - ~l avec (u, ~3)·
des indices 1 et 2, ou 1 et 3.
Donc, d'après le rés ultat ci-dess us
sur un quotient, un argument de
0; - 7
"3 "'1
-'-- est une mesure de l'angle
-t- -t-
0; 7 -
"2 "' 1
~l-::I
... Attention à l'ordre des indices 1. arg::--:::--:
"2 .. ]
esl une mesure de l'angle onenlé <. M,M"
. .- -
M,M,),
2,3.
Théorème
La ligne de niveau de la fonclion ;: ...... 1::: - :::01 correspondant au niveau
positir k est le cercle de centre Mo. image de <:0' et de rayon k.
M "f-.,..L,-+
D'après l'avant-derni ère remarque du paragraphe a., arg (z - lo) es t
une mesure de l'angle orienté (ii,Mo/;h
Donc arg (z - Zo) = l + k21T si, et seulement si, une mesure de
~
Théorème
La ligne de niveau de la fonction ;: ~ Arg (;: - :::0) correspondant au
Fig. 22
niveau 6 (au nombre de tours près) est la demi-droite d'extrémité Mo
Observez les lignes de nÎ\'eau obte- (non comprise) et de vecteur direcleur ü'tel qu'une mesure de l'angle
nues pour des valeurs . rtgulièrts .. orienté (û, û') soit 6.
de k et de 6.
18
c. Forme trigonométrique
En sciences physiques, on Ilote par- Nous venons de voir qu'un nombre complexe ~ de forme algébrique
fois:: = tr. eJ; voir plus loin dans .;: = a + hi est aussi défini par son module r et, si zn' est pas nul, par
la panie CompMmmt.
un argument 6.
Comment s' écrit alors.;: ?
Comment passer de la forme algébrique à cette nouvelle écriture et
inversement?
Les paragraphes 1. 3. et 2. a. ci-dessus permettent de répondre:
a = r cos e et b = r sin e car r = ~a2 + b 2,
:: = a + bi donc.:: = r cos e + i r sin e,
Remarque
Pensez à \'ous placer en « mode Les calculs permettant de passer de a et b à r et a sont évidemment
radian :.. effectués à l'aide d'une calculatrice programmable.
Les ,,'aleurs remarquables de cos a La plupart des calculatrices scientifiques ont une touche permettant le
et sin a sont rappelées au para- passage des «coordonnées polaires » aux «coordonnées rectangulaires»
graphe a. et réciproquement. Cette touche permet donc aussi le passage de la
forme trigonométrique à la forme algébrique et réciproquement.
Cons ultez la notice de votre calcu- Si vous ne disposez pas d'une t.elle touche, programmez les calculs.
latrice.
Théorème
Si::: ou;.' es, nul. seule l'égalité sur Quels que ~ient les nombres complexes: et z' non nuls
les modules a un sen.. 10 x 0'1 = !zl x !Z'I.
arg 10' 01 = arg: + arg 0' + k21r.
où k est un entier relatif.
Démonstration
~ étant un no mbre complexe non nul, so it::' = ~.
On a:: X ~'= 1.
Donc, d'après le théorème ci-dess us, comme 1 a pour module 1 et pour
argument 0:
1:lxl:' l= 1 et arg :+arg :'=0+k27r.
Démonstration
Utilise r ~, = .: : x -!.
- - et les résultats sur l'inverse et le produit.
20
C. FORME EXPONENTIELLE.
FORMULES DE MOIVRE ET D'EULER
1. NOTATION EXPONENTIELLE
Nous avons vu au paragraphe B.2. d.:
Un argument d'uil produit est la somme des arguments.
Ce résultat sur les arguments liant un produit à une somme ressemble à:
a nombre réel non nul , Il et III a'l x a lll = (ln+m
entiers relatifs. où l'exposant d'un produit est la somme des exposants.
Aussi on adopte une nouvelle notation «de type puissance » pour la par-
:: = r (cos ax i si n 9). tie cos 8 + ; sin 8 de la forme trigonométrique ne fai sant intervenir que
l'argument.
Cette llOlation esr due i) Léonh:utI EuJer. Avec cette notation, le nombre complexe.: de module r et d'argumenl a
mathématjcien suisse ( 1707-1783). s'écrit: .: = re if1•
o ü
Fig. 23
Remarques
Avec la notation exponentielle des nombres complexes, les deux
Voir B.2.d. égalités du théorème relatif au module et à l'argument d'un produit
s'écrivent:
Le théorème précédent se retrouve On retrouve une égalité de la forme a" X aP = (In + P, établie lorsque
donc facilement a\'ec la forme Ilet p sont des nombres entiers relatifs, et qui s'étend ainsi à des
exponentielle.
nombres complexes.
Voir B, 2.e. et f. Avec la notation exponentielle des nombres complexes, les égalités
des théorèmes relatifs au module et à l'argument de l'inverse d'un
nombre complexe non nul et au quotient de deux nombres com-
plexes non nuls s'écrivent:
Ce... résultats qui rappellent
1 _ 1 -je re iO _ r j(6 - En
1.. = a-ft el !!:... = 0"-" -.---e el ~ •. --e .
d' al' re ra r r'e
r
r'
se retiennent facilement.
2. FORMULE DE MOIVRE
Soit.: = re i9 un nombre complexe non nul.
.:2 = Z X .:, donc z? = ?e 2ifJ
Voir le paragraphe 1. d'après les résultats obtenus sur le produit de nombres complexes.
De même.: 3 = Z2 X .:, donc .:3 = ,-3e 3i9 , et ainsi de suite pour Z4, Z5, ...
Nous avons également établi que ~ - 1 = est égal à b
Voir le paragraphe J. l e-ifJ = r-le~ia.
r
On en déduit que.: - 2 = .: - 1 X .: - 1 est égal à r -2 e - 2i9, et ainsi de
suite pour z-3, .:-4, ...
On peut démontrer que:
Pour tout nombre complexe non nul.: el tout nombre entier relatif n:
Voir l'exert~ice corrigé 7. 1;:"1 = 1:1' et arg (;:") = Il . rg ~ + k21T,
où k est un entier relatif.
Remarques
Avec la notation exponentielle des nombres complexes ces égalités
s'écrivent:
Ce résultat rappelle:
(afl)" = aPH
el se retient aussi fac ilement.
22
On en déduit :
Tout nombre complexe a deux Ce nombre z est appelé une racine carrée du nomb re complexe Z;
racines carrées complexes opposées. -.;: de même module et d'argument ~. + 1T est l' autre rac ine carrée
complexe de Z.
Abraham de Moivre (1667-175.t) Dans le cas particulier où r = 1 on obtient, sous la fo rme trigono-
est un mathématicien britann ique métrique, la formule de Moivre:
d'origine fra nça ise.
Pour tout entier relatif n:
(cos 0 + i sin Or = cos ne + i sin nO.
3. FORMULES D'EULER
Rappels Pour tout nombre réel e on a :
cos (- 9) = cos 9
sin (-9) = - sin 9:
eie = cos e + i sin e;
fa îtes une fi gure ! e - je = cos e - i sin e.
Par addition et soustracti on membre à membre on obtient:
,
D. COMPLEMENT: EXEMPLES D'UTILISATION
, ,
DES NOMBRES COMPLEXES EN ELECTRICITE
ET EN ÉLECTRONIQUE
Aucune connaissance cl ce suj et n'est exigible en mathématiques.
,
1. REPRESENTATION COMPLEXE
D'UNE FONCTION SINUSoïDALE.
VECTEUR DE FRESNEL
J est J'intensité efficace du courant En électricité, on utilise des fonc tio ns sin usoïdales du temps t telles que
sinusoMal: c' est J'intensité d'un 1>-> i(l) = I Ii cos (WI + ",) pour l'intensité,
courant continu qui apporterait là
même puissance P à la même résis-
ou 1 >-> 11(1) = Un cos (wt + ",) pour la tension.
tance R. De même U est la valeur Électricité de France distribue des tensions électriques sinusoïdales de
efficace de 1.1 tension. fréq uence constante f = 50 hertz.
Pour ~v it e r
des confu:,ion.s av!!c 11(1) = ufi cos (wt +!p) et !J. = U (cos!p + j sin !pl,
rïnl e n ~i t 6
élect rique i. on nOIe ici)
le nombre com plexe de module 1 et
Dans le plan complexe si M eSlI'image de!J. = rU, !pl
d'argument ~, +
le vecteur dt! Fre.m el de la fonL'tion sinusoïdale Il e:-:;t le vecteur DM,
,. M ut! Exemple
Soit un dipôle soumi s à la tension sinusoïdale
.
4
11(1) = 220 ,'2 cos (wt + ~)
On peut associer à Il le nombre complexe!J. = [220, ~l et le vecteur
)
Fig, 24 de Fresnel DM (figure 24).
2. IMPÉDANCE COMPLEXE
Lorsqu'on applique aux bornes d'un ci rcuit une tension sinusoïdale tt
de pulsation w. un courant d'intensité sinusoïdale i, de même pulsa-
tion w, parcourt ce circuit.
Alors 11(1) = ufi cos wl et i(l) = l fi cos (WI - !pl.
Ces choix de ph:l~S l){)nl habituel-
lement utili ~s en ~Iectricité,
Nous venons de voir qu'on associe alors à i et u deux nombres
On rencontre aussi
complexes let !J. :
j = 1\2 cos WI
l = li, -!pl et !J. = [U, 0].
et 1/ = U,2 co.s (wi + 'P)'
~,
On a aJo~
1 ~ [/,Ol_llL ~ [U,.,]. • L'impédance complexe du circuit est le nombre complexe Z =
• L'impédance du circuit e~t le module IZI de l'impédance complexe,
Exemples
Voici les impédances complexes
R~hlance pure Bobine -_
Z. de trois circuits simples:
......
Condensateur
24
En sciences physiques on établit le résultat suivant:
Ce résultat montre l'intérêt de la En courant sinusoïdal, dans un cin.::uit en série ou en parallèle, la loi
notion d'impédance complexe. La d'association des impédances complexes est la même que celle des
loi d'assoc iation des résistances
résistances, en courant conlinu, dans le même type de cin.:uil.
en courant continu est mppelée ci-
dessous .
Association en série
R,
~_HL_--..J
Fig. 28
Association en parallèle
R,
Fi g. 29
1
Dans C , comme dans R:
(a + b)' = (a + b)' (a + hl
DU SECOND DEGRÉ
(a + b)3 = a 3 + 3a2b + 3ab2 + h 3, À COEFFICIENTS RÉELS
b) Établir des formules analogues à celles obtenues
au 10 donnant cos 38 et sin 39 en fonction de cos 8 et
sin O.
TP3 Exemple
En déduire que, pour tout nombre réel a,
} O L'équation 3.~ + 6x + 4 = 0 a-t-elle des solutions
sin) a = 14
sin a - .1 sin 38
4' dans R?
et cos) 8 = 14 cos 8 + .!4 cos 36. 2° On se propose maintenant de déterminer s'i l existe
des nombres complexes.:: solutions de J'équation:
* On dit que l'on a l inéari~ sin) El et cos 3 El (liné:.riser un (El 3:' + 6: + 4 = O. 1
1
polynôme trigonométrique con<;iSle ~ trouver une expres-
a) Démontrer qu'il existe deux nombres réels A et B
sion du premier degré qui lui soit ~gale).
• Linéariser des polynômes trigonométriques peut être utile
tels que , pour tout nombre complexe .::, on a: 1
pour calculer des primitives. 3:' + 6: + 4 = 3 [(: + A)' + B'].
3° a) Linéariser 2sin) x + 3cos2 X où x est un nombre
b) Après avoir remarqué que, pour tout:, on a: 1
réel.
(: + A)' + B' = (: + A)' - (Bi)', résoudre dans C
1 0 Vérifier que l'équation est équivalente à: 1° Déterminer trois nombres réels a, b, c tels que pour
-
a [(~ + ~J 4~,l = o.
tout nombre complexe .::, on ail:
p(~) = (~, + 1) (a,' + b, + cl.
RÉSUMÉ
Soient li, b. c des nombres réels, li # 0, et.6. = b2 - 4ac
L'équation a~~ + b~ + c = ° aùmet:
• "1- + "2
- = _.]z
a'
-.. =.!:
"1""'2a'
Numéros des 1+
DES OBJECTIFS exercices e) - - ~.
I -~
Déterminer
nombre tomple_'(e.
l, forme algébrique d'un
1 et 2 0· Équation et système d'équations
a) Déterm iner la solution complexe ~ de l'équation:'
Résoudre une équation ou un sy:o.tèlllt:
3
d'équà!ion,. :: + 1 = 1 + i,
~ - 1
Déterminer le JT1(l(julc el un argument J'un
• On calcule dans C comme dans IR.
nombre' complexe donné sous la forme algé- 4
brique li + hi. b) Détermine r les nombres complexes ::1 et ::2 tels
que:
Passer de la forme algébrique à la forme
trigonométrique ou exponentielle.
S
Déterminer de,> lignes de niveau. 9 e l 10 La phl/xlrt des calculatrices permettent d'obtenir soit
directement, soil à J'aide d'lin petit programme, le
Utilî~r les formule ... J'Euler. Il et 12
module et un argument d'lm nombre complexe il partir
R6.oudre dans C des équation~ du ~co nd de sa forme algébrique, COllSulte:: \'otre notice! Cette
13 et 14
degré à coefficients réels, compétence 11 'l'SI pliS exigible mais \'OIiS fournira /Ill
moyen rapide de rérificatioll (pa r exemple, pour les
exercices 4 et 5).
1
28
l
0· ModJ/e et argument d'un produit, d'un 2° a) arg : =- ~ + k21f où k E Z;
imerse, d'un quotient b)arg(~-I)=-~+k21T oùkEZ;
Soient les nombres complexes
c) .cg (~ + i) =- ~ + k21T où k E Z;
::1 = 1 - ,. et ::2 = - 1 + ,./i
d) .cg (~ - 1 + i) =- ~ + k 21T où k E Z;
1° Déterminer le module el un argument des nombres
complexes :1 et :1"
30
r
~ u-u Dipôles associés en série ~. Passage de la forme trigonométrique à la
forme algébrique
Trois dipôles d'impédances respectives
:1:, = 75 - 50j, :1:, = 50 + 50j, el :1:, = 100 - 25j Soit z un nombre complexe de module p et d'argument
sont associés en série. 8. Déterminer la partie réelle et la partie imaginaire de
Quelle est l'impédance Z du dipôle équivrl lent? :: dans les cas suivan ts. Contrôler les résultats obtenus
sur une figure.
~ ·"*Dipôles associés en parallèle = 3 el e = _ 2".
3 ' b)p=2ele=-~;
a) p
\
Quelle est j'impédance Z du dipôle équiva lent aux trois c) p = ~ el e = 'lT; d) P = le el e = 7'lT.
3 6 '
dipôles d'impédances respectives Z.I' .2.2' ZJ' données à
l'exercice 19, associés en parallèle? e) p = 4 el e = - 1,72.
Rappel
Dans ce dernier cas on donnera une valeur approchée à
Voir paragraphe D. J du cours.
0
10 - 3 près des nombres réels a et b.
1 En courant sinusoïdal:
- dans un montage en série, les impédances s'ajoutent,
- dan.s un montage en parallèle. les inverses des impé-
dances complexes (les «admittances») s'ajoutent.
1
avec :1:, = 1 + 2j, :1:, = - 1 + 3j, :1:, = 4 + 5j.
En courant sinusoïdal, l'impédance d'un circuit est le
Mettre Z sous la forme algébrique a + /Ji module Izl de l'i mpédilnce complexe Z du circuit.
1
Calculer l'impédance Izl du circuit avec ~. Passage de la forme exponentielle à la
R = 120; Lw=IOOO; Jw=1500. forme algébrique
Mettre ROUS forme al g~brique les nombres complexes
b) Même question qu'au a) avel.: suivants:
R=200 ; Lw =2000; _1 = 1000.
Cw
= 25~!;
';:3
~ " Carré et inverse
~ = lOei "!!6
"s X 05e
'
i !.
J,
Le plan est rapporté au repère orthonormal direct
(0;/7, v) (unité graphique 1 cm).
~. Passage de la forme algébrique à la forme
On note i le nombre complexe de module 1 et d'argu- exponentielle
ment ~. Donner la forme exponentielle des nombres complexes
Soit le nombre complexe: .;: = 1 - d3. suivants:
1° CaJc:uler le module et un argument de .: et placer le ~ = l3 + i'' ~ = 1 + i;
'1
point A d'affixe.;:.
'S 2
L'ordre dans lequel 011 traite les IroÎs questions su;-
\'Oilles 1/ 'est pas imposé.
lignes de niveau
a) Déterminer le module et un argument de chacun
des nombres complexes .;:-
, ?
et~. ~. Partie réelle et partie imaginaire
h) Écrire ces deux nombres complexes sous forme Dans le plan complexe muni du repère orthonormal
algébrique (on demande l'expression exacte). (0 ;ü, v) déterminer et représenter J'ensemble des
c) Placer les points B et C. images des nombres c:omplexes .;: tel s que:
3° Montrer que les trois points A, B et C appartiennent 1" a) Re(:) = 3 ; b) Re(: + 4) = 3;
à un cercle dont le centre a pour aftïx.:e:
c) Re(: + 2) = 1; d) Re(: + 2i) = 1.
3 . ,'3
- 2- 1 2 . 2" a) Im(:) = 3: b)lm(:+4i) =3;
c) Im(: + 2i) = 1; d) Im(: + 2) = 1.
ê] "" Quotient
Soit les nombres complexes
';:1 = \ 2 (J - i) et
~ • Module et argument
Dans le plan complexe muni du repère orthonormal
où i désigne le nombre I.:omplexe de module 1 et d' ar-
direct (0; ü, v) déterminer et représenter l'ensemble
gument "i des images des nombres complexes: tels que:
1° Déterminer le module et un argument de :) et de ~.
l " a) 1:1 =2; b) I:-2-2il=2;
r On appelle MI et M.:! les images respectives de';:l et
de .;:, dans le plan complexe muni d'un repère ortho- c) 1: - 2 + 2il = 2; d) 1: - 21 = 4.
norn;al (0 ;17, v) d'unité graphique 2 cm. Dans ce plan, Justifier la position de cet ensemble par rapport aux
place r avec précision les points MI el Mr trois premiers ensembles.
3° Déterminer le module, un argument el la forme tri- e) 1: - 1 - il = 2 (i2 - 1).
z,
gonométrique du nombre complexe -;;=-. Justifier la position de cet ensemble par rapport aux
'1
deux premiers ensembles.
4° À partir des formes ~tlgébriques de: 1 et de ~, déter-
miner b forme algébrique du nombre complexe ~. 2" a)arg:=~+k2" oùkEZ;
- '1
5° En comparan t les deux expressions de ':]- obtenues b)arg(:-3)=2;+k21T oùkEZ;
'1
au 3° et au 4°, déduire les valeurs exactes de c) arg (: - i) =- ~ + k2" où k E Z;
cos C~;) et sin C:;). d) arg (: - 2 - i) = " + k 2" où k E Z.
32
~ .. Module ~ .... Calcul d'intégrales
i est le nombre complexe de modu le 1 et d'argument~. 1° En utilisant les formules d'Euler montrer que:
Le plan complexe muni d'un repère orthonormal cos 2t sin 3x = ~ [sin 5x + sin x).
(0: /7, v), unité graphique 1 cm.
lO On considère les nombres complexes: En déduire fo~ cos 2t- sin 3x dl'.
::, = 2 + 2; et :2 =- 2;.
34
apltre
Fonctions d'un"e
variable réelle
Gmupèment B x
Groupement C x
Groupement D x
Ce chapitre couvre le module de programme des BTS: fonctions d'une variable réelle.
Il est conçu pour permettre aux étudiants de consolider leurs acquis antérieurs sur les
fonctions d'une variable réelle en tenant compte. notamment sur les limites, des pro-
grammes de math~matiques qu'ils ont suivis antérieurement.
Certains paragraphes du cours et certains types d'exercices peuvent être sautés s'ils
constituent des révisions inuti les.
Les exercices de ce chapitre s'appuient sur quelques travaux pratiques des modules de
Calcul différentiel et intégral.
L'objectif essentiel est d'exploiter la pratique de la dérivation pour l'étude du comporte-
ment global et local de phénomènes continus décrits mathématiquement par la notion de
fonction, les représentations graphiques jouant un rôle important.
On se place dans le cadre de fonctions à valeurs réelles ou complexes, définies sur un
intervalle de R.
-00 +œ
rIt) + j'II)
La représentatÎon graphique de la
fonction affine t >-+ at + h est une
droite de coeffici enl direcleur (J.
lUI oo~+œ fil) +œ~_œ
Son point dïnter!.Cction avec l'axe
des ordonnées a pour ordonnée
1(0) = h c'est .. l' ordonnée à y y
l'origine .. de la droite.
Dans le ca~ où h = 0, la (onction
)~
t....-+at e~t linéaire; sa droite repré-
sentati\'e pa."jse p.. r l'origine du
repère.
" >0
./" ~<O
o 1 o
Fig. 2 Fig. 3
Une fonction affine par morceaux est une fonction affine par inter-
valles.
Sa représentation graphique est constituée de segments de droite ou de
demi-droites non parallèles aux axes de coordonnées.
3. FONCTIONS PUISSANCES
D'EXPOSANT ENTIER
... Afle ntion au cas où 11 = 0: 0 0 a. Fonctions puissances d'exposant entier
n'est pas défini et, pour tout, "" O.
, 0 = l. strictement supérieur à 1
Dan!lle cas où n = 1./](1)=1.
Soit fil la fonction définie sur IR: par fn(t) = 1", où Il est un nombre
1] est le cas particulier où a =
et b = 0 des fonction s étudi6es çj.
entier strictement supérieur à 1.
dessus au paragraphe 2. f" est dérivable sur R et, pour tout nombre réel r, I;,(r) = Ilr" - 1.
36
Cas n pair Cas n impair
1" paire fil impaire
Pour tout nombre réel t. C" symétrique par rapport C" symétrique par rapport
_ ,_('" si" est pair à l' axe des ordonnées à l'origi ne du repère
( 1) - _ r,r sÎ Il est impair.
-3 -2 rOI 2 3 1
-3 -2 -1 0 1 2 3 1
Fig. 4 Fig. 5
C,
3
, 0 -
+00
2 \
~
M~fl)
On note Cil et C~ les courbes repli- 1
~ntatives respeclives de K" et " .. ,
C] et C'] sont les deux branches
8n ftJ +oo~o C,
d'une hyperbole. 0 1 2 3 4 1
Fi g. 6
0---------
y
y
-4 -3 -2 -1
0 1
C', 4
-1
3
-2
2
Y
-3
1
-4
-3 -2 -1 0 1
Fig. 7 Fig. 8
Nous rev iendrons sur limites et Dans chaque cas, les axes des coordonnées sont les asymptotes des
asymptotes au paragraphe n. courbes C n et C~.
38
4. FONCTION LOGARITHME NÉPÉRIEN
a. Définition
La notion de primitive figure ~u La fonction logarithme népérien, notée ln, est la primitive de x ~ ~
paragraphe D. 1. sur ]0, + oo [ qui prend la valeur a pour t = 1.
b. Relation fonctionnelle
Graphiquement. pour lout 1 > O. In 1
est l'aire algébrique coloriée. avec Pour tous nombres réels strictement positifs a et b, pour tout nombre
la convention : cene aire algénrique entier relatif Il ,
est négati\'e si 0 < t < 1.
ln ab = ln a + ln b; ln 1. = - ln a· ln f! = ln a - ln b·
a 'b '
ln an = Il ln li; ln l;; = 41n
.
(1.
\'=
.
!
2
c. Variations. Courbe représentative
1 - - - --
Inl
1 0 ) +~
o x In'In=f +
fig. 9 ____ +00
ln 1 ______ 0
-~
Fig. JO
La courbe représentative de la fonction ln a pour asymptote l' axe des
ordonnées.
5. FONCTION EXPONENTIELLE
a. Définition
La fonclion exponentielle, nOlée exp, est la fonction qui, à tout nombre
réel t, associe le nombre str;ctem~nt positif unique )' tel que t = ln y.
exp: t >-+ Y = exp t défini par t = ln y.
IR -t ]0, + 00 [.
Pour tout nombre réel t, exp t = el.
b. Relation fonctionnelle
Pour tous nombres réels a et b, pour tout nombre entier relatif " ,
e(l +b = ca X eh. ea-b = co. e -a = 1-. (ea)" = ena.
• eh' ea '
'ft,) = e'
Fig. I l
Les courbes représe ntatives des fonction s exp et ln se dédui sent l' une
de l'autre par la sy métrie orthogonale d'axe la droite d 'équation y = , .
6. FONCTIONS PUISSANCES
D'EXPOSANT RÉEL
a. Définitions
Pour tout a de ]0, + oo [ et tout b de IR, ab = e blna .
a étant un nombre réel, la fonctio n puissance (d'exposant ) a , notée f.,
est la fonction qui, à tout nombre 1 de ]0, + 00 [, associe
fa(l) = la c'est-à-dire fa(1} = e aln ,.
Exemple
Dans le cas où a = ~, pour tout r de ]0, + co [. t! = d In r,
donc r! = e ln \~, d'a;rès le paragraphe 4.b,
donc ri = li, car e ln \'Ï = li.
Sauf en 0 où seule la fonc ti on La fonction «puissance! » est la fonction racine carrée.
racine carrée est définie.
La formule de d~rivati on de 1 t--i- I" Pour tout nombre réel cr, la fonction fa :
donn~e au paragraphe 3.a. pour des
e.~posa nts entiers naturels s'étend
p_.,a est dérivable sur ]0, + x[ et f~(t) = a,a-l.
aux exposants rtels.
40
c. Sens de variation d'une fonction puissance
1 est strictement positif. Dans le cas où 0. = 0, la fonction fo: t ~ ,0 = 1 est constante sur
]0, + cc l.
Dans le cas où a "" 0, sur ]0, + cc[. f~ (t) = at a - 1 est du signe de a.
Nous obtenons, suivant le signe de ex, le tableau de variation:
+~~ O
la limite d'une fonction composte:
" ~p fuit) 1.(1)
--------+~
1>---+ a In t>---+Io..
0
VOÎr le paragraphe B,
)'
a<O
B
~ 7. FONCTIONS CIRCULAIRES
1 ~
sin t
M
t
a. Défi n itions
0 cos t A On appelle cercle trigonométrique 'IL dans le plan muni du repère
orthonormal (0 ;i,l) le cercle de centre 0 , de rayon l , pour lequel on
choisit pour sens direct le sens inverse des aiguilles d' une montre,
~
OA =T -
OB =7
Fig. 14
À tout nombre réel t, on associe le point unique M du cercle OU tel
qu' une mesure, en radians, de l'angle orienté (M, DM) soit t.
On définit ainsi les fonctions circulaires cosinus et sinus:
Pour obtenir avec une calc ulatrice t ~ cos t : abscisse de M, t ~ sin t : ordonnée de M .
les valeurs de cos 1 et sin 1 il faut se
mell~ en .cmode radian» et uti!i. Ces deux fonction s sont définies sur IR et prennent leurs valeurs dans
ser les touches cos et sin. l' intervalle [- l , 1].
B
~
j M c. Parité
Les points M et M' de la figure 15 étant symétriques par rapport à l'axe
0 - 1
ï: A des abscisses, on a, pour tout t de IR: :
M' cos (- 1) = cos 1 et sin (- 1) =- sin 1.
Fig. 15
La fonction cosinus est paire, la fonction sinus est impaire. ,
~ Attention au signe - dans la d. Dérivées
~ri\'~e du cosÎnus.
Les fonctions sinus et cosinus sont dérivables sur IR: et, pour tout
nombre réel t, sin' t = cos t et cos' t = - sin t.
En physique ce résultat est parfois inlerprélé sous la forme:
(t
sin' t = sin +~) et cos' t = cos + ~); (1
dériver revient à tourner d'un angle droit dan s le sens positif.
Fig. 16
e. Variations. Courbes représentatives
Les fonctions sinus et cosinus étanl périodiques de période 2'l1", il s uffit
de les étudier sur un intervalle d'amplitude 2'l1"; ces fonctions élant
paire ou impaire, on a intérêt à choisir [ - 'lI", 'lI"] : l'intervalle d'étude
peut alors se réduire à [0, 'lI"J,
La courbe représentative enlière se déduira de la courbe obtenue
lorsque 1 parcourt [0, 'lI"] d'abord par symélrie par rapporl à l'axe des
ordonnées pour la fonction cosinus ou par rapport à 0 pour la fonction
sinus, puis par translations successives de vecteur 27T T ou - 27T T.
Le signe des dérivées des fonctjons circulaires se lit sur le cercle trigo-
nométrique.
o :rr 1 0
2 '"
/'(1) = cos 1 + o -- t s'U) = - sin 1 0 - 0
1---------1
1
IW=linl /""" l~ g(l) = COlI
o~ ~O
------------- t
y
-- ----- -- ---- ----- 1 y=sinl
-2'Tfi
-2n
La courbe obtenue pour la fonction
sinus est appelée sinusoïde. Fig. 17
-1
42
y=C051
La courbe obtenue pour la fonction
cosinus eSI une sinusoïde Mca-
lée horizontalement de !!: \'erri la
gauche.
2 o ,,;
Fig. 18
Remarque
Si a = 1, alors ex = ~; le s solutions
de l'équation sin t = 1 sont les
nombres ~ + k21T où k E Z.
Si a = - 1, alors a =- ~; les solu-
tion s de l'équation sin t = - 1 sont
les nombres - ~ + k21T où k E Z .
Fig. 19
Remarque
Si a = 1, alors ex = 0; les solutions de l'équation cos 1 = 1 sont les
nombres k27f' où k E Z .
Si a = - J, alors ex = 'lT; les solutions de J'équation cos 1 = - 1 so nt les
Fig. 20 nombres '1T + k21T où k E Z .
t-
1 o ~ "2
)
,..'( 1 +
lan 1
if' Fig. 21
Rappel :>!
1 0 ""6 4 "3"
1 5. (j
!lin 1 0
"2 2 2
l'("- 1 1
,'j ,2 1 o
2 2 "2
lan 1 0
,3 \3 Non défini
"3
8. EXEMPLES DE FONCTIONS
À VALEURS COMPLEXES
Nous S:lvons au ssi que J'(I) = e' La fonction exponentielle f : 1 1--+ el définie sur [R et à valeurs réelles
pour tOU I 1 r€el. possède la propriété fondamentale:
Pour tous nombres réels f et l', f(t + f') =
f(/) x f(/') car
e + ' = e' X et',
t l
a. Fonction t ~ e it
Voir le parngraphe C. du chapitre 1. Nous avons vu que, pour tout nombre réel a, on défini( le nombre
complexe e ie par e ie = cos a + i sin a.
44
Soit g la fonction définie sur IR par g(l) = è.
Pour tout nombre réel 1, g(/) = cos t + i sin 1 est le nombre complexe
qui a pour module 1 et dont un argument est t.
il, où t est réel. est un imaginaire Nous avons vu que cette notation exponentielle des nombres com-
pur, plexes permet d'étendre à l'exponentielle des nombres imaginaires
purs la propriété fondamentale de l'exponentielle des nombres réels
Voir le paragraphe D. pour la déri· rJ.ppelée ci-dessus: ainsi, pour tous nombres réels t et t',
vation de g ,
e;/ X e;I' = e;(I+I'1. c'est-ii-dire g(t + t') = g(t) X g(t').
b. Fonction t ~ e at
où a est un nombre complexe fixé
Nous avons défini le symbole e:, où ;: est un nombre complexe, dans
deux cas: lorsque.: est réel et lorsq ue ;: est imaginaire pur.
Soit x + iy la forme algébrique d'un module complexe quelconque:.
e: = eX + iy où x est un nombre réel et iy un imaginaire pur.
Pour étendre la propriété fondamentale de l'exponentielle au cas de
eX + il' on est conduit à définir e: = e X + iy
Celle nouvelle égalité ne peut pas =
par e x + iy eX x e iy c"est-à-dire e x + iy = eX (cos y + i sin.\')
être démon trée; elle est choisie al! x = Re(;:) et y = lm (:).
pour définir son membre de
gauche, Ainsi on adopte la définition suivante:
Par el(emple, pour (1 =- 1 + i el a étant un nombre complexe fi xé de forme algébrique a + iJ). soit
t=" Ir" la fonction de IR dans C définie sur R par Ir" (1) = eal.
h . (2)=et - l + i j2
- 1+ 1
2 e 2i
'
Pour tou t nombre réel t, at = (a + i(3)t,
h -1 + 1· ('i=e-
- ,
11 _ 1 + i (2) = e- 2 (cos 2 + i sin 2), at = at + i[3t, donc Ira(t) = eale;~1 par définition de e ' .
On obtient des "aleurs approchées Pour tous nombres réels t et t',
de e - 2, cos 2 el sin 2 avec une cal- Ir,,(t) X Ira(t') = (eale;~I)(eal'e;~I'>.
culatrice (en mode mdian).
Ira(t) X Ira(t') = (ealeal')(e;~le;~"), en regroupant autrement les
quatre nombres complexes dont on calcule le produit.
o.t et al' som des nombres réel!>t, Or eo.feut' = eo. l + a ( d'après la propriété Fondamentale de l'expo-
nentielle des nombres réels.
if3t et il3/' sont des nombres imagi- De même eif3tei13t' = e if3t + if3t' d'après l'extension de cette propriété
naires purs, au cas des nombres imaginaires purs.
Donc Ira(l) X Ira(l') = ea(I + I'ie;~(I + lï. ( 1)
Or a(t + t') = (a + i(3)(t + t'l,
donc a(t + t') = a(l + t') + i[3(t + n.
D'après la définition de e:, e a (t + 1') = eaU + ne if3(t + n,
donc Ir,,(t + t') = ea(r+r')e;~(l+I'i. (2)
Des égalités (1) et (2) nous déduisons:
pour lous nombres réels t el t', ".{t
+ t') = ". (1) X ". (t ').
Voir le paragraphe D, 4, c. pour la Nous obtenons ainsi pOlir ha : t ~ e llt la même propriété que pour la
déri,'ation de ha' fonction g: t ~ e it et pour la fonction f: 1 ~ el.
1. INTRODUCTION DE LA NOTATION
a désigne un nombrr r~e1 fi )(~ li ou
lim j(t)
le symbole + oc ou le symbole - 00,
t -? OL
fJ est un nombre entier naturel. 10- P étant choisi i.tUssi petit que )"on veut, If<II)1 est inférieur il lO-p dès
que li est assez petit.
Par exe mple. f est définie sur R p:lf Soit a un nombre réel fixé appartenant à l'intervalle sur lequel la
f( t) = (t - 2P
el li =: 2. fonction f est défini e.
Posons t = 2 + h. Poso ns 1 = a + h; f(l ) = f(a + il).
Alorsf(2 + Il) = (2 + li - 2P. Pour t voisin de a, h = t - (1 est voisin de O.
donc J(2 + Ir ) = h"!,
Or lim "OZ = 0;
h~O
donc lim (t - 2P = O. Si la fonction Il ~ f(a + II) a une limite quand Il tend vers 0, alors, par
1--"'2
définition,
lim fUI = lim fia + hl·
l---1U h-+O
46
Obsen'ez que par translation de Nous admettons le résultat suivant:
vecteur - 2 i la courbe repœ senta~
tive de f se tr..Jnsforme en la para~ Soit f une fonction puis~ance ou la font.:tion logarithme nc!pc!rien ou la
bole rep~sentati ...e de Il >-+ II~.
fonction exponentielle ou une fom:tion circulaire.
Soit a un nornore réel apparrenant à l'intervalle 1 ~ur lequel f tst
définie.
lim Jlt) = f(C/),
I~"
o
YL
i
i
,
1
H1
bole. Nous pouvons observer graphiquement et numériquement
que, lorsq ue t est positif et voisin de 0, gl(t) = 1 prend de grandes
valeurs.
Plus précisément, on démontre que:
lOP étant choisi aussi grand que l'on veut, gl(t) est supérieur à
IOP dès que 1 est assez proche de 0,
t
Interprétation graphique
Un point de la courbe Hl est aussi proche que l'on veut de l'axe des
ordonnées dès que son abscisse est assez petite.
L'au des ordonnées sen de gu ide L'axe des ordonnées du repère (d'éq uation t = 0) est une asymptote
pour tr.lcer H I' verticale de la courbe HI représentative de 81'
Pour g?(t) =
~
f, définie sur J- 00 , 0[, lim
1-t0 {
1= - 00,
1
ï L'axe des ordonnées est une asymptote verticale de la courbe H2
représentative de g2.
Fig. 24
PoUR Ë\'ITER
LES DËRAPAGES, RESTEZ
SUR UN INTERVALLE
la ~curi!é mathématique
1 = ]0, .. ou 1 = ... , a[. • Soit a un nombre réel fixé tel que f soit définie sur un intervalle 1
Par exemple pour J J définie sur dont une extrémité est a, f n'étant pas définie en (1 .
]2, + oo [ par JI(t) = _ 1_, Posons t = a + Ir; f(t) = f(a + Ir).
t - 2
1(2 *
+ l, ) = car 2 + h - 2 = Ir.
Si la fonction h Ho f(a + h) a une limite quand h tend vers 0, a +h
Or lim _/1 = + CCl puisque Il > O.
Ir -; 0 1 restant dans l'intervalle l, alors par définition
Donc lim fl et) = + CCl . lim f(ll = lim f(a + hl.
/ -;2
t --'la h --'10
ou en - 00
Calculez les images de 102, 106, On observe sur des tableaux de valeurs numériques et graphiquement
109, ... par chacune de ces fonc- que des fonctions telles que: t ~ l, t ~ 12 , 1 ~ t 3 , t ~ fi prennent des
tions. grandes valeurs lorsque t prend de grandes valeurs.
Plus précisément, on démontre pour chacune de ces fonction s f la pro-
priété suivante:
p est un nombre entier réel.
JOP étant choisi aussi grand que l'on veut, f(t) est supérieur à 10" dès
que t est assez grand.
No us pouvons écrire:
48
- ,0' ~ - '00, En considérant des valeurs négatives de t de plus en plus grandes en
- ,a' ~ - , 000. valeur absolue, et en tenant compte de la parité des fonctions t ~ t,
- Hr' ~ - '0 000, 11-+(2, t ~ 13, on obtient de même:
.... Attention: nous n'obtenom. pas
toujours le même rtsultê.ll: pensez lim 1 = - XI, lim t':!. = + 00, lim ,3 = - 00,
1-+-"" I-+-OC 1-+- 0(,
au signe de 1, , 2, , 3 lorsque t eSI
négatif.
Plus généralement:
Pour tout nombre naturel non nul Il,
"L,'
! - -------
ou en - 00
Reprenons les fonctions g, et g2 définies au b.
Nous pouvons observer graphiquement et numériquement que,
'0
Fig. 26
lorsque 1 prend de grandes valeurs, g, (1) = +est proche de O.
Plus généralement:
JO- P étant choisi aussi petit que l'on veut, !g,(I)! est inférieur à JO - P
dès que t est assez grand.
Cette propriété se note Hm g 1(1)
1 --+ +00
= O.
lim ! =0.
t-t+ o-. I
H,
lim
1--+- 00
+= o.
Fig. 27
Comme PM > O. la courbe est au- Pour les grandes valeurs de l, la courbe est très proche de la droite
dessus de son 33ymptole. d'équation.v = 2.
La droite d'équation y = 2 est appelée une asymptote horizontale de
la courbe .
Plus généralement, on retient que:
On dispose d'un énoncé analogue Dans le cas d'une limite finie L, dire que lim fV) = L
t -t+iX.
pour les limites en - 00 el en un
nombre réel a. signifie au<si que lim If(l) - LI = 0 ou encore que:
t-t +:Xl
50
a. Opérations algébriques
Dans les théorèmes admis ci-dessous, présentés sous forme de
tableaux"Il et v sont des fonctions définies sur un même intervalle 1 et
a désigne + co, - 00 ou un nombre réel a; L et L' sont des nombres
réels.
façon évidente dans chaque (Ilor.. lim [u{t) x l'(()] - LL' oc ? ' oc
t .-+ /1
exemple,
C'est une conséquence des trois Soit f unt! fonction polynôme et li un nombre réel.
tableaux précédents. lim f(/) = fla).
1-> u
Théorèmes
• Au voisinage de + oc. ou de - 00, une fonction polynô me a même limite
b. Comparaison
Nous admettons les théorèmes su ivants:
JI(t)
Théorème 1
1 Si, pour tout 1 d ' un intervalle lA, + co[, on a f(l) ,. L1(1) et
si lim 11(1) = + 00, alors lim f(l) = + 00,
I~+~ I~+~
Fig. 30 a
Théorème 2
1'(1,
1 Si, pour tout 1 d'un intervalle lA, + oc [, on a f(l) '" 1'(1) et
SI lim \'(1) = - IX, alors lim J(t) = - 00.
r~+~ I~+ ~
Fig. 30 b
Fig. 31 a
Théorème 4
U(I) "(1)
1 1 •
Si, pour tout 1 d'un intervalle lA, + 00 [, on a u(l) '" f(l) '" 1'(1) et
Jct) si lim u(l) = lim 1'(1) = L, alors lim f(l) = L.
t~ +oo t~+ :xl t ~+~
Fig. 3 1 b
Remarque
Tous ces théorèmes concernent le cas des limites en + 00 ; on d ispose
d 'énoncés analogues pour les limites en - 00 et les limites en un point a.
Théorème 5
Si, pour loull d'un inlervalle lA, + 00[. on a f(t) '" g(t) el
Ici aussi. ce théorème est encore
vrai en remplaçant + 00 par - ec ou si lim f(l) = L el lim g(l) = L', alors L '" L'.
,~+oo ,~+ œ
par un nombre r6el (/.
Ne pas remplacer :E; par < dans ce
théorème. L'ordre est conservé par passage à la limite.
f
Ainsi, pour loul nombre l, f(l) = g[I/(I)].
Par définition, f est la composée de u suivie de g, que l'on nOle
g0 11 se lit rond /1 :'.
fIg go u : 1 >-> g 0 u(l) = g [1/(1)].
Atlention à J'ordre de g et u. ~>->~
54
Ainsi, dans l'exemple précédent où la fonction f définie par
f(l) = e"' - 3 est la fonction composée gOIl
avec 1I(t) = 21 - 3 et g(x) = e',
nous avons: lim u(t) = + 00 car lim 21 - 3 = + 00
1--++0:: 1--+ + cc.
et lim g(x) = + '" car lim e' = + "'.
1--+ +(1) X--++ 1Xl
1(1) = g [II(I)l = e2t - 3. Donc, d'après le théorème ci-dessus, lim e 2t - 3 = + 00 .
1--++00
De même lim 21 - 3 =- ~ et lim e' = 0,
t--+-oo x--+ -oo
donc lim e 21 - 3 = o.
t--+ - (1)
y 3. ASYMPTOTES
a. Asymptote verticale
\l'''l
, La noti o n d'asymptote verticale a été introduite sur des exemples au
paragraphe B.1.b.
0 a
Plus généralement:
Soit f une fonction telle que Iim f(1) =+ 00 ou lim f(t) =- 00.
t--+lI 1--+0
t=a Fig. 32
La droite d'équation t = a est une asymptote ..'trticale de la représen-
tation graphique de f.
L ~
y=L
La notion d'asymptote horizontale a été introduite sur des exemples au
paragraphe B.1.d.
Plus généralement:
o Soit f une fonction telle que lim f(t) = Lou lim f(l) = L.
Fig. 33 t--++ot t--+-oc;
f est Mli nie au moins sur un inter- La droite d'équation y = L est une asymptote horizontale de la repré-
valle de la forme ] A, + ou (1) [
sentation graphique ùe f.
] - (1), A[, A étant un nombre réel.
c. Asymptote oblique
La courbe représentative C de la fonction définie sur ]0, + oo[ par
f(l) = 1 + l est dessinée sur la figure 34.
1 _ 1 -
Pour tout nombre réel 1 de ]0, + "'[. NM = ï car NM = >'M - >'N·
Donc lim NM = O.
1--++ 00
,• \
Le point M de la courbe C est aussi proche que l'on veut, pour 1 suffi-
samment grand, du point N de la droite D d'équation y = 1. On dit que
o Fig. 34 la droite D est une asymptote oblique de la courbe C.
Plus généralement:
Exemple
Soit la fonction définie sur ] - co, 2 [ par:
f(t) = t - 3 + _4_ .
. 1 - 2
Montrons qué la droite D d'équation y = t - 3 est une asymptote de la
courbe représentative C de f.
4
Pour tout! de]- co, 2[, f(t) - (t - 3) = - - .
t - 2
lim _4__ =0
1--+- 00/ -2 '
d'où le résultat.
)'
t }
7
o TI
t
3
/
Remarques
On a intérêt à tracer l'asymptote D avant la courbe C; l'asymptote sert
alors de guide pour dessiner C.
On détermine la position de la courbe C par rapport à l'asymptote
=
D en étudiant le signe de NM YM - YN qui mesure l'écart (positif
Le sens positif est donné par le ou négatif) entre la courbe et l'asymptote.
vecteur J. NM = at + b + g(t) - (al + b) = g(t).
Voir fig. 34. Si g(t) > 0, alors NM > 0: le point M de la courbe est au-dessus du
point N de l'asymptote.
Voir fig. 35. Si g(t) < 0, alors le point M de la courbe est au-dessous du point N de
l'asymptote.
56
4. COMPARAISON DES FONCTIONS
EXPONENTiElLE, PUISSANCE
ET LOGARITHME AU VOISINAGE
DE +00
Les fonctions t ~ ln t, 1 ~ la où cr > 0, 1 ~ el ont pour limite + 00
en + 00.
nous l'admettons:
En particulier, pour cr = 1:
lim
t --t +21
!!!...!
1
=0
POu;r;,Ijj.....m
.
et hm _e' = +
l--t+,., t
00.
lim
1-++:.0
!!U
,a =·0 et lim
,-++~
e' =
,a
+ 00.
Le premier résultat est démontli à
J'exerc ice 91.
Cons idé~z l'inverse. On en déduit que lim ta = 0, et que pour tout nombre entier positif n,
,-++ QOe '
Ijm t"e' = O.
--
En particulier. pour cr = ~ :
, -
L'idée à retenir:
+ IX, les fonction,> , e'
j1'
~ Au voi~inage de
ri = \ 1 pour tout t > Û.
t~ln/, t~ta, l''''''''e' l'
1
prennent des valeurs qui se classent 1"
dans cet ordre de la plus petite il la
\'1
plus grande. ln 1
Fig. 36
C. DÉRIVATION
, ,
Le paragraphe 1 est un rappel de 1. NOMBRE DERIVE EN UN POINT
résultats e1:igibles aux baccalau·
réats technologique sn et STL
mais ne figurant pas tous au pro-
gramme des baccalauréats profes-
a. Problème. Définition
sionnels. Dans le plan rapporté au repère orthonormal (0; i,f), soit P la para-
bole représentalive de la fonction f: / >-> /2
Cherchons une droite ci qui, autour du point d'abscisse 1 de la parabole
P, est presque confondue avec P.
Cela revient à obtenir une fonction affine, c'est-à-dire de la forme
t ~ ml + p, où III =F 0, qui réali se une « bonne» approximation de f au
voisinage de / = 1.
Pour tout 1 voisin de 1, en posant 1= J + Il , c'est-à-dire 1 - 1 = Il, on
Par exemple, pour t = 1,01. on a
a li voisin de O.
h = 0.01 = 10- 2.
. 1 + 211 = 1.02 est une approxima- f(l + h) = (1 + hj2, f(l + h) = 1 + 2h + h2
tion de 1(1.01) à 10- 4 pr~. Donc 1 + 2h est une approximation de f( 1 + h) à h2 près.
Puisque h = / - l, 1 + 2h = 1 + 2(1 - 1) = 2/ - 1.
1- .......••• •
Fig. 37 l+h
Définition
SOil une fonction f définie en (1 et au voisinage de li; on dit que f est
E est la leUre epsilon de J' alphabet dérivable en a s'il ex iste un réel A el une fonction E tels que, au voisi-
grec. nage de " = 0,1«(1 + Il) peut s'écrire sous la forme:
f(a + h) = f(a) + Ah + hE(h), avec lim ((h) = O.
11-+ 0
58
c. Aspect géométrique: tangente
• Définition
Dans le paragraphe a., nous avons étudié la fonction: t ~ (2 au voi-
sinage de 1 et nous avons constaté (figure 37) que la droite d d'équa-
tion y = 2/ - 1 est presque confondue avec la parabole
représentative de f pour t vo isin de 1.
On convient d'appeler cette droite la tangellfe à ]a parabole au point
d'abscisse 1.
Plus généralement:
Définition
Soit f une fonction dérivable flll+h>
en u. f{/J)+Ah
Sur la figure 38. celte tangente La tang~nt~ en Ma (a, f(a» à
est la droite d: comparez avec la la courbe représentati\'c~ C de
figure 37. f est la droite passant par Ma jla)
et de coefficient directeur le
nombre dérivé A de f en li.
,H K
o Cl a+h
Fig. 38
TM = "E(").
On a non seulement lim TM == 0, mais aussi lim
11--+0
™=
11--+0 Il
O.
• Construction de la tangente d à C en Ma
On donne le point Ma par
ses coordonnées (a, fla»~ y
et le nombre dérivé A de f
Obsen'ez que si A < 0, T est en en a, 1 T
dessous de Ma'
Nous n' 3\'ons pas eu besoin de Si f est dérivable en li, la courbe represent3th'e de f admet au point
celle équ3lion pour conSlrui~ celle
Ma (il, f(a» une tangente d'équation:
tangenle.
y = j'tll)(x - li) + ft li).
J M
1(0+11) --------------- ,
o a a+11 t
Fig. 40
d. Interprétation cinématique: vitesse
Un véhicule se rend, sur une route rectiligne. d'une ville A à une vi lle B.
À chaq ue instant Ion peut associer la distance AM = X(I) qui sépare le
véhicule de so n point de départ.
Vil le A Ville B
• =+==..:c...,--_ •
.\(10 +h)
Fig. 41
On définit ainsi une fonction x: , ..... x(l) = AM.
x(rO + h) - x(rO)
Par définition, h est la vitesse moyenne du véhicule
60
e. Notation différentielle
Dans certaines disciplines, on nole souvent ~ la dérivée de la fonction
f: t >--+ f(t)·
Le point de vue adopté consiste à assimiler sur la figure 38 le nombre
LM = f(a + h) - f(a) au nombre LT = hf'(a), c'est-à-dire à négliger
TM = hE(h) devant LT = hf'(a) lorsque h est «s uffisammen t petit. et
lorsq ue f'(a) .. O.
Le statut mathématique de di et de Alors, en s'app uyant sur le cas parti culier de la fonction 1 ~ 1 dont la
dt n' est p;l5 au programme des sec- dérivée est 1 ~ l , la variation 6.1 = Il de la variable 1 entre a et a + Il
tions de techniciens supérieurs.
est notée dl lorsq u'ene est considérée comme «infiniment petite ».
Dans les mêmes conditions, 6.f = f(a + 6.t) - f(a), assimilé à f'(a) dt,
est noté df.
Ainsi, en tout t où f est dérivable et où f'(t) n' est pas nul, df = f'(t) dt
et 1r, égal à f'(t), peut être considéré comme un rapport.
• Si une fonction J, définie sur un inter valle l, est dérivable en tout point
de l , on dit que J est déril-'able sur 1.
• La fonction qui, à tout [de I, associe l'unique nombre déri vé de f en f
s'ap pellefonch'on dérivée de J et se note 1'.
n
]_ cc, O[ ou ]0, +cc[
] - ~, O[ ou ]0, +~[
Des deux premières propri~ t és. on u et étant des fonctions dérivables sur un même inten'alle l,
J.'
déduit la linéarité de la dtri\'ation: -(Il + J.')' =
u'+ l";
(ail + pv)' = (1// ' + Pl'"
a et f3 ~Iant des constantes réelles, - (kil)'= ku', k étant une constante réelle;
- (uv)' = Il'V + uv';
-(!)'
U
= - Uu2' , Il ne s'annulant pas sur 1;
-v ' =
• (U) Il 'v -
)12'
uv'
v ne s'annulant pas sur l',
En particulier pour /1: t...-+ ar + b, - (g 0 u)' = (g' 0 Il) u', u étant dérivable sur 1 et g sur u(I);
r 1...-+ 8(a1 + b) a pour dérivée
- (ell )' = eUIl';
l': t...-+ IIg'(at + b).
(In u)' =~, u étant à valeurs strictement positives sur 1 ;
"
En particulier pou r a = ~. • (ua)' = aua - 1u ' , a
étant un nombre réel fixé, non nul, a\'ec: u ne
l\~)'=~. s'annulant pas sur 1 si a est un nombre entier négatif, Il étant à
2\11 valeurs strictement posithcs sur 1 si a n'est pas un nombre entier.
Conséquences et exemples
Une fo nction rationnel le est un • Toute fonction polynôme est dérivable sur R.
quotient de deux fonctions poly· • Toute fonction rationnelle est dérivable sur chaque intervalle où
nÔmes.
elle est définie .
Exemple 1
Dans les activités la variable est x Soit f la fonction définie sur ]0, + oo[ par f(x)= x 2 (1 - ln x).
ou " suivant les cas. Pour tout x de ]0, + oo[ f'(x) = 2x (1 - ln x) + x 2 (- ...L),
, x
lei f = Il . l' avec f'(x) = lx - lx ln x - :- '
II(X) = .r2 et ,-(x) = ( 1 - In x),
f'(x) = lx - x - 2t ln x,
donc Il'(X) = 2t el ,,'(x) = _1., f'(x) = x - lx ln x,
x
et J'(x} = Il'(X) l'(.t) + II(X) v'(x), f'(x) = x( 1 - 2 ln x).
62
Exemple 2
Ici g = eU :wec
11(1) = 0,01 (1 - 10) donc
Soit g la foncti on définie sur [0, + "'[ par g(t) = eO,O I (r - 10).
U'(I) = D,DI, et Pour tout / de [0, + "'[,
g'(I) = u'(t)el'(tJ. g'( /) = O,Ole 0.01 (/-10).
Exemple 3
*
Ici tan = avec
u(l) = sin 1 et \'(1) = cos t.
Sur l'intervalle J- :!!2' :!![
2 •
tan t = sin t
cos t
d. Dérivées successives
Soit f une fonction dérivable sur un intervalle 1. Si la fonction dérivée
j'est elle aussi dérivable sur l, sa fonction dérivée (j')' est notée f" et
est appelée dérivée seconde de f sur 1.
Lorsque cela est possible on définit les dérivées successives de f notées
On note parfois
j', f", J"', .. ., f(n ).
f"~ Pl, j'" ~ !'-J).
P") se lit f Jli ~me et est la dérivée En physique et en mécanique on utili se la notation différentielle:
ni~me , ou d'ordre 11 de f. 2f
df au lieu de j', d au lieu de f".
dx dx2
Exemple
Soit f défi nie sur IR par f(x) = 2x3 - x 2 + x + 3.
l' est définie sur IR par l'(x) = 6x 2 - 2t + 1,
1" est définie sur IR par f"(x) = 12t - 2,
f'" est défi nie sur IR par l'''(x) = 12,
J<4) est définie sur IR par J<41(x) = O.
, ,
3. THEOREMES
a. Application de la dérivation au sens de
variation d'une fonction
Rappelons les th éorèmes au programme des baccalauréats technolo-
giques STI et STL.
Théorème
Si f est dérivable sur l'intervalle I et si sa dérivée l' est nulle sur I,
alors f est constante sur r.
Théorème
Si f est dérivable sur l'intervalle 1 et si sa dérivée l'est positive
Une fonction monotone sur un
sur l , alors f est croissante sur L
intervalle est cro isS:.Inte su r cet
interyalle ou décrois ..ante sur cel
inter valle. l' positive sur I signifie: pour tout x de I, l'(x) .. o.
Théorème
Si f est dérivable sur l'intervalle I et si l'est négative sur I, alors f
est décroissante sur l.
)'
f(a) --
~
)'
f(b) ___
, ,
a o 1 b a b a b
f est constante sur 1 = [li, hl f est croissante sur f est d&roiss:tnte sur
Fi g. 42 1 ~ [a. bl Fig. 43 1 ~ [a, bl F;g.44
64
Remarque
Notez l'importance de la notion d'intervalle: pour" définie sur IR* par
"'U) = -~
, < o. h(t) = t, h' est négative sur IR*, mais Il n'est pas décroissante sur
"(-1)<"(1). IR" = ]- 00, O[ U ]0, +oo[ qui n'est pas un intervalle.
b. Recherche d'extremum
Pour la recherche d'un extremum local nous disposons du théorè me
suivant (résultat admis):
J('OI---T\
}'
MO
J( ' o)
o
-- V
\ Mo
'0
/
o '0
L'extremum en to L'e:<tremum en to
est un minimum. est un maximum .
Fig. 45 Fig. 46
).+-+-- '\.
Théorème 1
J(h)
Si f est une fonction dérivable sur [a, bl et si. pour tout 1 de la, b[,
o a '0 b Fig. 48
rU) < 0, alors f est strictement décroissante sur la, hl et, pour tout
Sur les deux figures, J'unique élément h de [J(h), f(a)], l'équation f(t) =h admet une solution et
solution de J'équation l(t) =)., une seule dans [a, hl.
a été notée to'
Exercice résolu
Soit l'équation t 3 + t + J = O.
Nous ne sa\'ons pas la résoudre algébriquement.
On s~ propos~ de montrer qu'il existe une soltlliolZ unique to dans
l'inter\'{/lle J- J, Or.
Fig. 50
• On cherche de même à placer t 0 par rapport au centre _1 de l'in-
tervalle ] _ 1 _! [. 4
, 2'
66
f(-~)=-0, 1 71875 et f(-~)=0,375;
------- 0.375
f(- ~) > °et f (- ~) < °donc 10 appartient à ]-~, - M(fig. 51)
: 1
;-2 en utilisant le théorème 1 avec la restriction de f à l'intervalle
]-~, -H
• On continue jusqu'à ce qu'on obtienne la précision demandée.
- - -- - - - - - - - - - - - 1
C'est la méthode de dichotomie (ainsi appelée parce qu'à chaque
Fig. 51 étape, on divise un intervalle en deux). Une calculatrice permet de
On peut ~galement Mterm iner
directement une valeur appnx:hée
faire rapidement ces calculs.
de 10 avec une calculatrice. Voir
les pages cakulatrices à la fin de
ceIOUvr:lge.
4. FONCTION RÉCIPROQUE
D'UNE FONCTION DÉRIVABLE
ET STRICTEMENT MONOTONE
SUR UN INTERVALLE
a. Exemple
La fonction carré est dérivable et strictement croissante sur [0, 2].
o 2
Fig. 52
Remarques
r:;-
Pour tout 1 de [0, 4], \ 1- = 1.
Représentation graphique
Le plan est muni du repère orthonormal (0; T,J).
Puisque y = / , si, et se ulement si, 1 = .1'2, au point M(I, y) de la co urbe
représentati ve de la fonction racine carrée peut être associé le point
y 1----7I~-"
M I()', 1) de la courbe représentative de la fonction carré (figure 53).
J M et MI se correspondent par la sy métri e orthogonale d'axe la droite
o ~-"y'----:---
Fig. 53
d'équation y = t.
o fig. 54
b. Cas général
• Définition
Nou:,> reprenons la même démarche Soit f une fonction dérivable et strictement croissante sur un inter-
qu'avec la foncti on racine canic. valle [a, bl
D'après le théorème du paragraphe 3_c_, pour tout y de [fla), f(b)]
l'équation f(l) = y, dont l'inconnue est 1, a une solution unique dans
[a, bl
Nous pouvons définir une nouvelle fonction, appelée fonction réci-
proque de f et notée f - I, définie sur [fla), f(b)] et prenant ses
valeurs dans [a, b].
68
Définition
Dan ~ le ças oD f est Slrictement Soil f une fonction ~rh'able et strictement croissante sur [u, b].
décrois ...ante. rtmplacer (f{a). f(b)] La fonction rédproque f - 1 de f est définie par:
par (J(bl. f(al].
Pour les fonctions usuelles, ri
est 1\' = r l ( t ) ' = f()')
accessible par la même lo uche de la \ 1 E [j(a), J(b») si. et seulement si, { )' E [a, b).
calcu latrice que f . •n'ec
tEl ou ~ ou li3 .
• Représentation graphique
Dans le plan muni d'un repère orthonormal (0 ;/'J), les courbes
représentatives des fonctions f et f- 1 se déduisent l'une de l'autre
par symétrie orthogonale d'axe la droite d'équation y = t.
Le rés ultat obtenu au paragraphe a. à ce sujet est général.
est t.
n-
Pour tout t ~ 0, \1 = (if.1
)'
\. = sinl
-1----
Elle admet donc une fonction réciproque, appelée arc sinus et notée
-1
..'2
Fig. 56
y
)' = Arcs in 1
Fig. 57
70
• Fonction Arccos
Voir le p;uagraphe A.7. La fonction cosinus est dérivable et strictement décroissante sur
[0, '!Tl
-----1
o
cos t
Fig. 58
Ici' est décroissante: c'est la res- Elle admet donc une fonction réciproque, appelée arc cosinus et notée
triction de la fonction cosinus il Arccos, définie sur [- 1, 1] et prenant ses valeurs dans [0, '!Tl
l'intervalle [0,11"].
Arccos (- 1) =
Arccos 1 = 0,
'TT. Aux points d'abscisses et '!T
la courbe représentalÏve de la
°
Arccos 4= ~ : voir les valeurs cor- fonction cosinus a une tan-
y = Arc cost
y=t
respondantes de cos t au para- gente parallèle à l'axe des
graphe A.7.g. abscisses.
":1
Par symétrie, la courbe repré-
sentative de la fonction
Arccos a une tangente paral-
lèle à J'axe des ordonnées aux
points d'abscisses - J et 1.
-1
"'1
-1
Fig. 59
• Fonction Arctan
La fonction tangente est dérivable et strictement croissante sur
J-~, ~[.
La restriction de la fonction tan
Au paragraphe A.7.f, nous avons
réduit l'intervalle d'~tude de celle
t - "2
~+ '"
""2 à l'intervalle J-i, ~[ a pour
fonction il [0,~[ car elle est tant ~
limites - 00 en - ~ et + 00 en ~.
impaire. -~
On remplace l'intervalle fermé Nous admettons que le théorème du paragraphe 4.b. s'étend au cas où
[a, h] par un intervalle ouvert cn
ajoutant des conditions de limite [a, h] est remplacé par J-~, ~[ et [J(a), f(b)] par ]- 00, +oo[ à condi-
aux bornes de cet intervalle. tion que lim f(t) =- 00 et lim f(t) = + 00, ce qui est vérifié pour
I~ - ~ t~~
y y=tilnl y=1
)' = Aretanl
lîm Arctan t = - '!!
I~- OD 2'
lim Aretan t = '!!. "+----71'----1--1" ----+
1 ~+OD 2 2 2
Fig. 60
72
Exprimons cos (Arcsin f) plus simplement en fonction de [.
Nous savons que, pour tout nombre réel e, cos2 e + sin2 e = l,
e
donc cos2 = 1 - sin 2 donc cos = e, e ~ I - sin 2 e si cos e ;;. 0
et cos e= - \ 1- sin2 e si cos e < O.
Voir la définition de Arl'sin. Or ici e= Arcsin t appartient, par définition, à l'intervalle ]-~, ~[.
donc cos (Arcsin 1) > O.
r------=---
Donc cos (Arcsin 1) = \ 1 - sin 2 (Arcsin 1) .
Par définition de Arcsin, sin (Arcsin 1) = t, donc sin 2 (Arcsin 1) = 12,
. r---:;
donc cos (Arcslll 1) = \ 1 - 1-.
En reportant ce résultat dans (1) nous obtenons:
(Arcsin)' (1) = 1 .
h _/2
Les dérivées des fonctions Arccos et Arctan peuvent être obtenues de
façon analogue.
Théorème
• Pour tout 1 de lïntervalle J- 1. 1[.
(Arcsin)' (/) = 1 et (Arccos)' (1) = - ~ •
\1- /2 \ 1 - /2
La dérh'ée d'Arctan est une fonc- • Pour tout nombre réel t,
tion rntionnelle. 1
(Arctan)' (/) = - - 2 .
1+/
, ,
5. DERIVEE D'UNE FONCTION
À VALEURS COMPLEXES
a. Cas particulier
Soit" la fonction qui, à tout nombre réel f, associe le nombre complexe
eit.
Pour tout 1 de IR. "(t) = cos 1 + i sin 1.
Les fonctions [ ~ cos [ et t ~ sin t sont dérivables sur IR et ont pour
dérivées respectives t ~ - sin 1 et t ~ cos 1.
On dérh'e partie l'telle et partie Par définition, la fonction h est dérivable sur R et, pour tout 1 de R,
imaginaire de h.
"'(1) = - si n 1 + i cos 1.
b. Cas général
Soit li une fonclion qui à tout nombre réel 1 d'un intervalle 1 associe le
nombre complexe "(1).
Dans l'exemple ci-dessus Notons J(I) la partie réelle et g(l) la partie imaginaire de h(I).
IV) = cos t et g(1) = sin t. Pour tout 1 de l,
"(1) = J(I) + i g(I).
c. Exemple
Voir le paragraphe A.S. Reprenons la fonction "a de IR dans C définie sur IR par "0(1) = e at où
a est un nombre complexe fixé de forme algébrique a + ii3.
Pour tout t de IR , h a (t) = ela + i~), '
donc ha(l) = e a ' (cos i3t + i sin i3t),
" 0(1) = e a ' cos i3t + ie a , sin i3t.
"o(t) a pour partie réelle fa(t) = e a , cos i3t et pour partie imaginaire
go(t) = e a ' sin i3t.
Les fonctions fa et go sont dérivables sur IR et
f;, (t) = a e a ' cos i3t - 13 e a ' sin i3t,
g~(t) = ae a , sin i3t + i3e a , cos i3t.
Donc h ~(t) = e a , [a cos i3t - 13 sin i3t + i (a sin i3t + 13 cos i3t)],
- f3 sin f3t = jf3 (i sin f3t) car h ~(t) = e a , [a (cos i3t + i sin i3t) + ii3 (cos i3t + i sin i3t)],
;2 = _ 1.
" ~(t) =e a , (a + ii3) (cos 131 + i sin 131),
"~(t) = ae a , ei~',
"~(t) = ae a'.
Conclusion
Dans Je cas particulier du 8. : La fonction ha: t ~ e at , où a est un nombre complexe fixé, est déri·
1 t-+ e il a pour Mrivée t t-+ i~;'. vable sur IR et, pour tout 1 de IR, ,,~(t) = ae ot .
Remarque
Ceci montre une nouvelle fois l'in·
térêtde la notation exponentielle La formule permettant d'obtenir la dérivée de 1 ~ e at dans le cas où la
des nombres compl exes. constante a est réelle s'étend au cas où la constante a est complexe.
74
D. PRIMITIVES D'UNE FONCTION DÉRIVABLE
SUR UN INTERVALLE
1. EXEMPLE. DÉFINITION
Exemple
Soit les fon ctions définies sur IR par
f: /0--+ 6/ 2 - 3 et F: / 0--+ 2/ 3 - 3/ + 4.
Vérifiez que, pour tout nombre réel /, F'(I) = f(l).
f est la fonction dérivée de F ; on dit que F est une primitive de f
sur IR.
Définition
Soit f une fonction définie sur un intervalle l,
Une fonction F définie sur 1 est une primitive de f sur 1 lorsqu'elle
est dérivable sur 1 et que F' = f.
F: / 0--+ /2 , défini e sur IR, est une primitive de f puisqu e F '(/) = f (l),
Théorème
Nous pouvons ~Ie n ir en abrégé: Soit J une fonction dérivable sur un inter valle 1 et soit F une
sur un intervalle deux primi li \'es primitive de f.
d'une même fonc tion diffèren t
d'une constante.
Les primitives de f sont les fonctions définies sur 1 par / 0--+ F(I) + C,
où C est une constante réelle.
Démonstration
1 est dérivable sur un intervalle. Donc, d'après le théorème du para-
graphe 1., f admet au moins une primitive F sur I.
D'après le premier théorème du paragraphe 2., les primitives de 1 sur 1
sont de la forme 0: 10-> 0(1) = F(I) + C où C est une constante réelle
quelconque.
0(10) = )'0 si, et seulement si, F(rO) + C = Yo'
d'où la constante C = )'0 - F(ro)'
Observez que celte fonction f a donc une primitive, et une seule, définie sur 1 qui prend la valeur
convient. donnée.\'o pour la valeur don née 10 de la variable: c'est la fonction
10-> F(I) - F(ro) + )'0 où F est une primitive de f sur J.
76
Dans le tableau ci-dessous, f est une fonction définie sur un intervalle
et F est une primitive quelconque de f avec C constante réelle.
Il constante réelle. a al + C R
, 1t 2
2
+ C R
tn,nE N· _1_t n + 1 + C Il
,, + 1
1
7 Int + C JO, + ocr
1
1 + ,2 Arctan 1 + C Il
fit) Fil)
En particulier. pour II = 1.
[u(t)]" ,,'(t), 11 E N· _1_ [u(l)l"
n + 1
+.+ C
f: 1>-+ 11(1) Il'(1) a pou r primitives !Lill
F : 1 >-+ ~ 112(1) + C. u(l)
Inu(/) + C
où u est à valeurs strictement posiliv~s SUl' 1.
Si l' = - l "~ = - /1 '
Il, alors Il'V)
et 71' = f, a\'ec
à valeurs stricte·
l' Il (1) ln ( - u(I» + C
ment posilÎ\'es sur 1. où u est à valeurs strictement "igal;"~s sur I.
14'(t}
-[ ,. ~ [" (1)]- · "'(1). \ \
u(t)J ..!!.1tl... Il E N· - {Il - . + C
[u(l)l'" n - \ [u(l)]"
L.C!L 2 \~ + C
,'U(/)
où Il est à valeurs strictement posilives SUI' ]
78
Nous :wons rell1arqu~ qu' en d~ri En sciences physiques, on utilise les deux premiers résultats de ce
yanl sinus ou ;œ;inus. on « tourne tableau de la façon suivante:
de + 1f».
In\'ersëment on _tourne de - ~ • . une primitive de t ~ sin (wt + "p) est
1 r-7 - bcos (wt + ",) = bsin (WI + '" - ~),
une primitive de 1 r-7 cos (WI + ",) est
~~ =2
~
X+2Y+ 2~ = 5 qui est
équiva- y =- 3 + 2 =- 1 TP2 Lectures graphiques
y- ::. =-3
-8,=- 16 lent à x = 5 + 2 - 4 = 3.
y
t
Le système a une solution unique: (3, - 1. 2).
2 ~ tt
+ 2y + 2~ = 5
~
x L, 1
Soit Je système x + y + 1:: = 8 ~
x
0
9 ~
2r+ y- ~=3 L3 -1 ~
II est équivalent ta chacun des systèmes suivants:
a Ll l
L, -3
+ + 2~ = 5
~
x 2)'
L, <--L,-L , -y+ ~=3
L, <-- L, - 2L, Fig. 61
-3y-5~ = -7.
La figure -c i-dessus donne la représentation graphique
~
X+2Y+2~=5 '€ dans un repère orthonormal, d' une fonction f définie
y- ~=-3 sur l' intervalle lO, 14J.
-3y-5~ = -7. On a tracé la tangente (lK) au point 1 de coordonnées
(1,0). Les tangentes aux points A et B, de coordonnées
+ 2.'" + 2~ = 5
~
x respectives (3, 2) et (9, - 2), sont parallèles à l'axe des
)'- ~=-3 abscisses.
-8~=- 16. l ' Par lectu re graphique, déterminer f(3). f(9).J( 14)
pu is, j'(3), j'(9) el j'(I).
C'esl le système que l'on a su résoudre ci-dessus.
2° Déterminer graphiquement le nombre de solutio ns
Application sur l'intervalle [0, 14] des équations sui vantes:
Détermin er les nombres réels a, b, c, tels que la courbe. J(x) = 0 ; f(x) = 1.
représentative P, dans le repère (0 ;T,J), de la fonctio n 3° Par lecture graphique, résoudre dans l' intervalle
f définie sur IR par f(x) = a.~ + bx + (.' passe par les [0, 14J l'inéqualion f (x ) '" O.
80
4° Résoudre dans l'intervalle lO. 14] l'inéquation
TP4 Détermination d'une fonction
/,(x) :s;; O. En déduire le tableau de v ~riati o n de f. et résolution d'une équation
5° On appelle F une primitive de la fonct ion f sur l'in-
tervalle [0, 14]. En utili:,ant les renseignements fournis Le plan est rapporté à un repère orthonormal (0 ;f.J)
par la figure. déterm iner le sens de variat ion de la fonc- ( unit~ grJ.phique: 1 cm).
tion F. Sur la figure. C est la courbe représentative de la fonc-
lion f défi nie sur ]- 2. 4[ par:
f(.r) ~ a ln (2 + xl + b ln (4 - x) + c ln 2,
3
2"+ln2 -
\/ - -
D
1 ---
x
- o 2
A x
2 Fig. 63
Fig. 64
8. Soit f la fonction de la variable réelle x définie sur
]0, +oo[ par f(x) ~ 2r + lnx.
x Chacunt! des questions dt celte partie A sua lraitée
On désigne par ce la courbe représentative de f dans le graphiqllemel1f. AuCmlt jWJ'fifjcotiOfl II 'est demaruJü.
plan muni du repère orthonormal (0; T,I);(unité
} 0 Donner le nombre de solutions, sur [- 2,5; 3], de
graphique 2 cm.)
l'équation f(x) = 1,5 et un encadrement de chacune de
} O a) Déterminer lim f(x). Que peut-on en déduire
HO ces solutions par deux entiers consécutifs.
pour la courbe ~ ?
2 0 Résoudre sur [- 2,5; 3] les iné"qualions suivantes:
b) Déterminer lim f(x).
X-++Xl
a) f(x) '" 0;
2 0 a) Montrer que pour tout nombre réel x de ]0, + 00 [,
J'(x) ~ 8(:). En déduire le signe de J'(x) sur ]0, + 00 [. b) J'(x) '" O.
.r Q
3 Indiquer celui des trois intervalles suivants qui
b) Déduire du a) le tableau de variation de f.
contient J'(2): 1 ~ [- 5, -2] ; J ~ [- l, 0] ; K ~ [l, 2].
3 0 a) Montrer que la courbe '€ admet la droite ~
d'équation y = 2t comme asymptote. B. La fonction f pr6cédente est définie sur IR par:
b) Étudier la position relative de <€ et .6. pour tout f(x) ~ (x + 2) e - x .
nombre réel x de ]0, +co[. On note ~ la courbe représentative de f relativement
c) Déterminer l'abscisse du point A de ~ en lequel la au repère (0; i,J).
tangenle Tà 'B est parallèle .6.. } O a) Déterminer la limite de f en -co.
4 0 a) Démontrer que la courbe ce
coupe l'axe des abs-
b) Vérifier que. pour tout réel x, on a f(x) = 4- +~,
cisses en un point B dont l'abscisse Xo appartient à
puis déterminer la limite de f en + 00. e e
82
b) On note Il. la droite d'équation)' 2r + 4.= Calculer les valeurs exactes des premiers termes de
Déterminer le5 coordonnées des points d'intersec· ces deux su ites; à partir de quelle valeur de fi a+on
tion de la courbe cg el de la droite 1:1. On donnera les vn - un < 10- ) ?
valeurs exactes de~ coordonnées de ces points. Donner l'encadrement de a ainsi obtenu,
4° Just ifier que la fonction F détinie sur R par: d} Même question en remplaçant 10- 1 par 10- 2,
F(x) = - (x + 3) e-'\ est une primitive de f sur IR. puis par 10- 3 et enfin par 10- 4 ,
C'est la méthode de dichotomie (ains i appelée parce
qu'à chaque étape on dÎl'iu un intervalle en d~ux).
Une calculatrice programmable permet de faire rapi-
EXEMPLES D'ÉTUDE DES dement ces calculs.
SOLUTIONS D'UNE ÉQUATION 3° Ruhuch~ d'lIn~ l'al~ur approchü d'u,,~ SOlttti01I
NUMÉRIQUE, ET D'ALGO- par il1/~rpolation linlair~,' méthode dts cord~s ou mé-
thode de LagrDfJge.
RITHMES D'APPROXIMATION
a) Soi t A et B les points de la courbe C d'abscisses
D'U NE SOLUTION À l'AIDE DE respectives 1 et 2. Construire la droite (AB), qui
SUITES coupe J'axe des abscisses en ml' Placer le point M]
de C ayant même abscisse (Il que ml' Construire la
Aucune connaissance spécifique n'est exigible sur droite (M]B) qui coupe J'axe des abscisses en "'-2'
l les méthodes décrites au 2°,3° et 4°. Placer le point M2 de C ayant même abscisse 1I2 que
"'-2' Construire la droite (M2B) ..
TP 7 Trois méthodes Observer sur la figure que les abscisses (a), O2, ... )
1° Etist~lIa ~I ~lIcadremellt d'Im~ solutioll. des points Ml,M2' '" sont de plus en plus «proches lt
Soit f la fonction définie sur [0, 2] par: de Ct,
I,_ _~~_-
J
4° Rechuche d'lIlle \'alt!lIr approchée d'ilne solu,ioll c) Programmer sur une calculatrice la fonct ion"
par la méthode des tangentes ou mit/lOdl' dt Newtoll.
définie sur[O, 1[ U ]1 , 2] par h(b) 2b3 - 1
a) La tangente à Ja courbe C au point B coupe J'axe 3(b' - Ij
des abscisses au point /1' Soit Tl le point de C ayant bO = 2 étant l' abscisse du point B, observer que, par
même abscisse"l que '1' définition des nombres ho. b l , h2• ... et de la fonction
La tangente à 13 courbe C au point Tl coupe l'axe h:
des abscisses au point ':!: Soit T:! le point de C ayant b l ~ h (b O)' b, ~ h(b l ), b 3 ~ h(b,), .
mê me abscisse b 2 que /2' La tange nte à la courbe C
au point T:! ... C3lcu ler hl' !J'l' bJ,' h4 et b 5·
Observer sur la fi g ure que les abscisses b l , b 2, Pour chaque encadrement de obtenu à la quest ion
Cl
des points Tl' T:!, ... sont de plus en plus «: proches» 2° dl, à partir de quell e valeur de II le nombre h"
de a. appartient-il à l'in tervall e correspondant?
b) Soit J un point quelconque d'abscisse b de la Comparer b5 el la valeur obtenue avec la commande
courbe C avec b =F 1. solve d'une calculatrice.
Déterminer une éq uation de la tangente à C au
poi nt J. En déduire que l'abscisse du point commun
à la tangente et i'l raxe des abscisses est:
_ 2b3 - 1
x- "1 •
3(b- - 1)
84
1_ -
EXERCICES CORRIGÉS
Nunu:n~ des
:t
nES 08JECTIFS
e'lercices
Étudier une hmclÎl)O ~n c'iCalier.
Étudier une flll1uiml afline par Jl1ur. :e<Ju'(. ~
1 A
o~--L-----~--------~·~
Simplifier une e\pre~,jlln :HCC h1garithme el 3 et"" 2 3 4 5
e'<!>,Jneniielle. Fig. 65
RésoUlJrc une éljUilli\11l Ç\llTlportilni UI1 loga- H8 Déterminer l'expression de s(t) en fonction de t sur des
rithme ou unt! e:<ponenliellc. intervalles ft préciser.
Réwudre une équ;HÎII/l trigonométriljue ct
repré~nler se\ !>olulion:, l>ur le cercle Irigll- 9 à 12
nométrique.
Étudier le l'oigne J'une e."<pre.<.sion. 13 à 17 Simplification d'expressions avec logarithme
18 à 26 et exponentielle
Déterminer une limite.
Simplifier l'écriture des expressions suivantes (exer-
IXlerminer une asymptute. 27 cices 3 et 4).
,2 + 1
Lors de l'élude du choc d'un marteau sur ljne enclume c) 11(1) = --.
munie d'un système d'amortisseurs, on est amené à 31 - 1
considérer l'expression
f(l) = 50,7 cos (15,61) + 2,6 ,in (15,61).
~ •• Avec une fonction rationnelle
Résoudre dans l'intervalle [0, 1]. à /0-2 près, l'équa- Déterminer les limites en - 2 et en 2 de la fonction
tion f(I) = O. définie sur]- 2, 2[ par:
On rappelle que les solutions de l'équation tan x = tan a
sont de la forme x = a + Ii:rr, k étant un nombre entier
f(I) = ',+ 3.
1- - 4
relatif quelconque.
~ • Avec un logarithme
Déterminer les limites en 0 et en + 00 de la fonction f
définie sur ]0, + oo[ par:
Études de signe: où il faut résoudre une inéquation
a) f(l) = 1 + ln 1;
b) f(l) = 1 +.!!!..!.
1
~ * Avec un logarithme
Étudier le signe de 1 + ln t lorsque t varie dans l'inter~
§ . Avec un logarithme
valle ]0, + 00[. Déterminer les limites en 0 et en + co de la fonction f
définie sur ]0, + oo[ par f(x) = ~ + ln x.
~ • Avec un polynôme (et une exponentielle) Indication: Pour la limite en 0, mettre t en facteur
Étudier le signe de (- x 2 + 2r)e - x lorsque x varie dans f(x).
dans li.
§ . Avec un logarithme ,.
@) •Avec une exponentielle Déterminer les limites en 0 et en + 00 de la fonction f
définie sur ]0, +<x[ par f(x) = 3.\2 - ln x.
Étudier le signe de ef - 1 lorsque x varie dans R.
Indicalion: Mettre x 2 en facteur dans f(x) pour déter-
ŒB •Avec une e)(ponentielle miner la limite en + 00 ,
86
1
Pour le b), on mettra le numérateur de f'(x) sous forme
~ _. Avec une exponentielle
d'un produit de deux facteurs du premier degré.
Déterminer les limites en -~ et en + 00 de la fonction f
définie sur IR par f(x) = eX - 3x.
IndicatÎon : Mettre e'" en facteur dans f(x) poUf déterminer la -\' Iî cv:. b 1/'
limite en + 00. ~ • Fonctions circulaires et puissance
Déterminer la dérivée des fonctions suivantes:
~ *. Avec une e"ponentieJle
Déterminer le s limite ~ en -co et en + 00 de la fonction
a) f définie sur R par f(t) = cos (3t + 3)-
f définie sur R par f(x) = (x 2 - 2x)e'. b) f définie sur R par f(l) = sin 2 t .
• On rappelle que. pour toul enlier posilit 11. lim X'et = Q.
.1:-;.-_ e) f définie sur R par f(x) = c~s2 3x.
~ h(}-- 1ho-
Recherche d'asymptotes
~ • Fonction racine carrée
~ U Deux asymptotes
Délerminer la dérivée de la fonction f définie
SOil f la fonction définie sur ] l ,
2
+ oo[ par: sur ]- oo,~] par f(x) = ,1- 3x + 2.
f(x) = x + 3x + l
x- I
1.. fi Ü;-.)
1 0 Déterminer trois nombres réels constants a, b, c tels ~ •• Fonct.ions logarithme, exponentielle,
que, pour tout nombre réel x de ] l, + 00[. et pUIssance
] 0 FonctioflS Jogarithm~ ~t puissana.
f(x) = ax + b + x ~ r
Déterminer la dérivée des fonctions sui vantes:
2° En déduire que la courbe représentative C de f a) f définie sur ]0, + oo[ par f(x) = x ln x.
admet une asymptote oblique D dont on donnera une
équation. b ) f définie sur ]0, +oo[ par f(t) = I~ '.
3° Étudier la position de C par rapport à 0 sur J'inter- c) f définie sur ]0, + oo[ par f(x) = (In x)'-
valle]l, +00[.
d) f définie sur ] -~, +oo[ par f(t) = ln (2t + 3).
4° La courbe C admet-elle une autre asymptote? Si oui,
en donner une équation. 2° FOflcti01lS ~xpoll~lTli~Jl~ ~I puissa"c~.
Déterminer la dérivée des fonctions sl.\ivantes:
a) f définie sur R par f(x) = 2, - e-'.
Calcul de dérivées b) f définie sur R par f(t) = te'.
~ • Fonctions polynômes et puissance c) f définie sur R par f(x) = x,.
e'
Déterminer la dérivée des fonctions polynômes sui- d ) f définie sur R par f(l) = eU'J.
vantes: e) f définie sur ]0, + œ[ par f(x) eX + 1r
= eX _
a) f définie sur R par f(x) = ~x3 + ~x2 + 4.
b) f définie sur R par f(t) = (- 3t + 1)2
1
lecture de propriétés d'une fonction à partir de
sa représentation graphique A
Fig. 67
88
)' O n admettra que le fro ttement est minimal lorsque la
r ____ 1 A_ ______ __ _ _____ _ longueur AB + BC + CD de la secti on intéri eure est
minim ale.
1 a) Écri re ( en fonctio n de A.
0
8
Fig. 68
4° On admet maintenant que J est défini e sur J' inter- ~ ** Puissance max imale
valle [- 1,3] par J(x) = (U 3 + bx 2 + ex + d, où a, b,
c, d sont quatre constantes rée lles. On considère le ci rcuit ci-dessous dans leque l E et r
sont des constantes et R est variable (R > 0).
Utili ser les données de la fi gure pour déte rmÎner les
quatre nombres réels a, b, c, d. La pui ssance P di ssipée dan s Je rés istor de résistance R
est:
5° À l'aide d ' une calcul atrice programm able et de l'ex- RE 2
press io n de J(x) obtenue <lU 4°, re mplir le l able;:lu sui -
P = (R + r)-.,'
vant dans lequel o n fe ra fi gurer des valeurs approchées
Déterminer, en fo ncti on de E el r, la valeur de R pour
arro nd ies à 10- 2 ,
laquelle la pui ssance e:st maximale, ainsi que ~e tte puis-
2,SO 2.8 1 2.82 2.83 2.84 2.85 sance max imale.
t f:., 1
1
f:X) l 2,86 2.87 2.88 2,89 2.90
E
r
Recherche d'extremum
Fig. 70
~ .. Le bon écoulement
On veUI , avant constructio n, rendre minimal Je frotte-
ment d ' un fluid e conlre les parois d ' un canal ouvert, de
section intérieure rectan gul aire A8 C O. L'aire de la
@] *** Avec une fo nction circulaire
sectio n intérieure de ce canal doit être de 0,5 m 2. O n
J OSoil g la fonctio n défini e sur [O,~] par :
dés igne par " la hauteur et par 1 la large ur (en m) de
cette sectio n intéri eure. g(6) = sin 26.
A D a) Étudier les variatio ns de g,
b) Construire la courbe représent ative r de g dans le
1 plan muni du repè re orthonormal (0; T.T), unité
+-,
h 4 cm,
xde]-!2'
la dérivée f' de f et montrer que, pour tOlll
+",[•
f(x) ~ x 3 - 6.<2 + 9x + 1
f'(x) ~ 8(x + 2)(x - 1)
et ~ sa courbe représentative dans le plan muni d'un
(lx + 1)2
repère oTlhogonal (0; T,J), unités: 1 cm pour 1 sur
l'axe des abscisses, 1 cm pour 2 sur l'axe des ordon- En déduire le sens de variation de f sur
. . de f .
]-1.,2 +oo[ el le
nées. tab 1eau de varIation
} O Étudjer les variations de f. 2° Déterminer la limile de f en -! et en + 00.
r Construire la courbe représentative ~ après avoir Compléter le tableau de variation en y portant ces
déterminé, à l'aide d'une calculatrice, les coordonnées limites.
de quelques points. 3° Montrer que la droite ~ d'équation)' = 2x - 3 est
3° On se propose de montrer que le point 1 (2, 3) est une asymplote de '€.
centre de symétrie de «5.
Étudier la position de <€ par rapport à 2lliorsque x varie
Pour cela, il suffit de montrer que dans le repère
(1 ;f,J) '€ est la courbe représentati ve d'une fonction dans H, +",[
impaire. Précisez l'équation de l'autre asymptote de «5.
R~cht!Tch~ d'ull~ iqualioll de «5 dans (l; T.!). 4 0 Recopier el compléter le tableau de valeurs suivant
Soit M un point quelconque du plan; on note (x, y) les dans lequel les valeurs approchées éventueUes seront
coordonnées de M dans (0 ;11) el (X, Y) celies du arrondies à 10- 2 .
même point M dans le nouveau repère (1; T,J).
Déduire de l'égalité 6M = Qi + lM des relations
entre:c el X d'une part, y et Y d'autre part.
M esl un point de la courbe CC si et seulement si
-" ~ f(x). 50 Tracer CC et ses asymptotes dans le repère donné.
90
6 0 On considère l'équation f(x) = 10, où l'inconnue x Quelle est la valeur approchée de Xo que l'on peut IÎre
sur le graphique?
appartient à ]-~, +00[.
Déterminer par la méthode de votre choix un encadre·
a) Déterminer graphiqueme nt le nombre et le signe ment de xo d'amplitude 0,001.
des solutions de cetle éq uation.
b) Vérifier ce résultat par le calcul et en déduire la
~ -** Fonction exponentielle et équation
valeur approchée de ces solutions arrondie à 10- 2.
Soit f la fonction numérique définie sur [0, +co[ par:
[(x) = - x + 2 + ~.
eX
@] *u Fonction logarithme et équation On appelle ~ la courbe représentative de f dans le plan
muni d' un repère orthonormal (0 ;T,J) (unité gra-
Soit F la fonction définie sur ]0, +co[ par: phique: 2 cm).
F{x) = ln x + (In x)2 - 2t. A.l° a) Déterminer hm f(x).
X-++t»
A.Le but d~ cett~ parti~ ~st l'!tlld~ des \"Oria/iolls d'IOle b) Démontrer que, pour tout x de LO, +00[,
fOllction t!t la construction dt! .m courlN r~prb~ntati\'t!. j'lx) = -I-~.
eX
]0Vérifier que la dérivée de F est définie sur ]0, +co[ c) Déduire du b) que, pour toul x de [0, +CX>[,
j'lx) < O.
par:
1 + 21n x _ 2. d) Étudier les variat ions de la fonction f.
J(x) x r Soit 6. la droite d'équation y = - x + 2.
t r a) Déterminer lim f(x) et lim f(x).
x-?O x-++ oo
a) Montrer que la droÎte 6 est une asymptote de la
courbe ~.
1
1 b.dicalioll: b) Étudier la position de CfJ par rapport à 6.
Pour d~terminer lim f(x). on pourra écrire que, pour c) On désigne par M et N les points de même abs·
1
1 ce
x -++~
cisse x appaflenant respectivement à et Â. On juge
tout nombre réel x strictement positif,
que deux points sont indiscernables sur la figure
f(x) = ~+2 ''ix - 2. lorsque la distance qui les sépare est inférieure à
b) Étudier les variations de la fonction f. 0,5 mm. Pour quels réels x les points M et N sont-i ls
indiscernables?
3 Soit c(; la courbe représentative de f dans le plan
0
Déterminer les primitives des fom.:tions sllivante~: a) 1 définie sur iii par fIt) ~ sin 3t.
a) f définie sur IR par f(x) = 2x2 - 1\ + 1. h) f définie sur iii par f(l) ~ cos (2t + ~).
b) f définie sur iR par f(x) = x 3 - 2:('2 + x + ~. c) f définie sur iii par fU) ~ - 4 si n (3t + ~).
c) f définie sur iii par f(t) ~ (t - 1)3
d) f définie ~ur IR par f(x) = cos x sin2 x.
d) f définie sur iii par fit) ~ (2t - 1)3
e) f définie sur R par f(x) ~ lx + l)(x 2 + 2x + 3). e) f définie sur 1= [0, ~[par f(x) = sin.,x .
- cos- x
1) 1 définie ,ur 1~ ]0. ~[ par fIt) ~ tan t.
~ •• Fonctions rationnelles
Déterminer les primitive~ des fonctions suivantes:
. , ~ .... A\ec les formules d'fuler
a) f définie su r 1 ~ ]-"'. o[ par f(x) ~ 3x +4 - i.
a) So it f la fonction définie sur IR par J(t) = cos 2 2t.
b) 1 définie sur 1 ~ [ 1. +ro[ par fU) ~ ~3' Après avoir linéari sé jet) à l'aide d'une for mul e
t+
2x - 1 d'Euler, déterminer les primitives sur IR de la fonc-
c) 1 définie sur iii par f(x) ~ , .
tion f.
x- - x + 1
Soit f la fonction définie su r ]-00, ~[par: c) f définie sur iii par fU) ~ e-'.
_2,..2-x- 1
f(x) - 6'
d) 1 définie sur iii par Ilx) ~ xe"').
4x
92
2° Soi! f la fonclion définie sur ]2, +oc[ par §] .-Ù Avec de nouvelles fonctions introduites
en STS
f(x) = 2,1 - &,'.
(x - 2)- Déterminer les primitives des fonc ti ons su ivantes.
-~
a) Déterminer deux nombres I"tels a el b tels que a) f définie sur] - l, 1[ par f(x) = ~.
pour tout nombre réel x de ]2, + 00[, \ 1- ....2
a) ln 2x ~ 2; b) ln x ~ - 1.
~.
êJ ** Avec un logarithme
21n (1 - x) ~ ln (x + ·1). Étudier le signe de ln 2x + 1 sur l'ensemble où cette
x~l
express ion est définie.
e 2t + e' - 2 = O.
~ * Avec une exponentielle
Étud ier le signe de 1 - e - x lorsque x varie dans R.
a) 2' ~ 3; b)r'~2;
94
Détermination de limites ~ •• Avec une fonction polynôme et une fonc-
Pour IIl1UnlÎnu Wle" limill'
tion rationnelle
• On cherche d'abord ;) utili~r Ic~ ~m,"l.:és du paragrJphe Déterminer les limites en - ~ et en +00 de la fonction
B.2.
f définie sur] - ~, + cc[ par:
• LoN.Jue ces émincés ne permettem pa'> <k cllm:lure
awc les fonction .. In et e,p. l'" utili-.e les résultais du
f(l) =- 41 +1 2
paragraphe B.4 .. aprts une tram.ftlrmatic," d'élTiture 21 + r
(développement ou f;U:ltlrisati,m). Ce.. dernier.. r6ultab
figurent dans le ... formulaire:>. de BTS. ~ •• Avec un logarithme
b) f(x) = _
1_ + In( 1 + x).
~ • Avec une fonction rationnelle x+J
~ .. Deux asymptotes dont une oblique J(x) = e2'(~ - ~ e-" - , ,,- 2,).
Soit f la fonction définie sur ]2, + oc[ par: 2° Trouver la limite de f(x) quand x tend vers -00.
~ * Fonctions polynômes
Soit f la fonction numérique de la variable réelle x défi-
Déterminer la dérivée des fonclions suivantes:
nie sur ]0, + "'[ par: f(x) =x + 1- ln (1 + ~).
a) f définie sur R par ft') = 2,2 - 5' + 7:
1° Déterminer les limites de f aux bornes de son
ensemble de définition.
b) f définie sur R par f(l) = (4, - 2) (- , + 1).
96
~ - Fonctions polynômes et puissances /1041- Fonction exponentielle
Déterminer la dérivée des fo nctions su ivantes: Détermi ner la dérivée des fonct ions suivantes:
a)f définie sur li par fCl) = (- 21 + 3)'; a) f détin ie sur IR par /(/) = 2e- t + e 2t ;
b) f définie sur li par f(x) = (x' + 1)'; b) f définie sur li par f(l) = (31 - 2) c';
c) f définie su r li par f(x) = (- ~x' + x - 1)'. c) f définie sur li par f(x) = (x + 1) e- x ;
d) f définie sur IR par f(l) = e- 2t + 1;
~- Fonctions rationnelles e) f définie sur li par f(x) = (x + 1) 2e2x ;
Déterminer la dérivée des fonctions sui van tes: O f définie sur li par f(x) = 1 -x + (x + 1) e-2x .
On considère la fonction
f défi nie sur lR dont la
courbe représentative
Fig. 72 dans un repère ortho-
1° Déterminer le !:o igne de f(x) suivan t les valeurs de x. normal est donnée par la
justifier brièvement votre réponse. figure 74.
2° Donner le tableau de variation de f, en déduire les
solutions de l'inéquation f'(x) > O.
3° Résoudre 1'6quation f(x) = 2, puis l'inéquation
f(x) > 2.
4° Donner le coefficient directeur de la tangente à la
courbe au point d'abscisse - l , sachant qu'elle passe
par le point de coordonnées (0, 3). En déduire J'(-I).
Fig. 75
Fig. 73
98
y )'
D,
D,
o 4xO 4x
)'
Fig. 82
Fig. 81
111 ••• Où on compose les fonctions
J ____ __ ~----~...!::L
/(1) = al + b + _c_,
r +d
où 0, b. c, d sont quatre nombres réels que l'on se pro-
8
pose de déterminer.
2 3 11 4
1° On admet que les droites DI et Dl sont les asymp-
"3
totes de C. Déduire du graphique une équation de cha-
cune des asymptotes DI et D 2 de C. Fig. 83
B. OptimisatiulI
Z = ~R' + (Lw - dJ'
On veut réali ser un e enceinte vitrée. Les con traintes
où west la pul sation du couran t ahernatif qui traverse
techn iqu es permettent d'envi sager un pri sme droit à
le circuit. (L, R, C sont donc trois nombres réel s posi-
ossature métallique, dont la section est lin trapèze Îso-
tifs.)
(.;èle (vo ir le sché mn ci-dessous). On donn e les lon-
glleurs sui vantes, exprimées en mètres: Étudier les variations de la fonction f définie par :
BF = 25. flo. +œ[ --> R
AD = DC = CB = 10, l wt---+Z.
DH = h.
Pour quelle valeur de w J'impédance Z est-e lle min i-
AB = 10 + 2x (x est compri s entre 0 et 10).
male?
H
Déterminer en fonction de R cette valeur minimale.
ô .. W:Jlume maximal
D Une benne a la forme d ' un pris me droit dont la base est
un trapèze isocè le AS C O.
·,.----'Dr7 c
ij Fig. 84
A B
10 Exprimer" en fonction de x.
r Calculer l' ai re 9'(x) du trapèze, pui s le volume 'V(x)
Fig. 86 Fig. 87
de l' ence inte.
La lo ngueur du côté CD est variable. Les au tres dimen-
3° Vérifier que 'V"(x) = 625 x f(x). sio ns sont fi xes et indiquées sur la figure 86 (l'unité est
4° Déduire de la partie A. la valeur de x rendant V(x) le mètre).
maximal , en admettant que les fonctions 'V, 'V 2 et font La figure 87 représente la base ABCO du pri sme . On
le même sens de variation . désigne par x la longueur CH où H est le projeté or tho-
100
gonal de B sur CD. On se propose de déterminer x de Tracer la courbe représentative de g dans ce repère.
façon que la benne ait un volume maximal.
3° À quel fIge la capaci té pulmonaire est-elle maxi-
1° Calculer en fon ction de x I"aire 9'(x) du trapèze iso- male? Quelle est cette capacité maximale?
cèle ABCD, puis le volume 'V(x) de la be nne.
4° Déterminer graphiquement l'intervalle de temps
2° On considère la fonction numérique f défi ni e sur durant lequel la capacité pulmonaire reste supérieure
o u égale il 5 L.
[0, I[ par I(x) = (x + 1) J I - xl.
a) Démontrer que J'(x) peut s'éc rire sous la forme:
~ ... Vitesse minimale
f'(x) = 1 ~2.\':!.
\ 1 -x:! L'unité de temps est la seconde, l'unité de longueur est
b) Étudier le sens de variation de f (on ne demande le mètre.
pas d'étude de limüe). À l'instant t = 0 on lance un container à partÎr d'un
avion. On cherche à déterminer l'i nstant où la norme
3° a) Exprimer V(x) il l'aide de f(x). du vecteur vitesse du centre de gravité du contai ner est
b) Pour quelle valeur de x le volume de la benne est- minimale pour pouvoir déclencher l'ouverture du para-
il maximal? chute.
c) Quel est alors le vo lume de la benne el quelle est O n admet qu'à chaq ue instant' de la chute du container
~
J OSoit d un no mbre réel strictement positif, et f la 1° Culculer f(O), déterminer lim f(l).
l --+ +:>;
fonction définie sur] - d, d [ par f{x) = x \ li:! - x~ r Étudier les varialions de f.
Étudier les variations de f.
y Soil" la fonction défin ie sur [0, +1Xl[ par:
r Déterminer J' ai re ma:<imale d'lm rectangle dont
les som mets appartiennent à un même cercle de d ia-
h(l) = ,1J(i).
mètre d. Étudier les variations de la fonction h.
4° En déduire, à 10- 2 près, par défaut l' instant,o JXJur
~ .. Capacité pulmonaire maximale lequel h(t) est minimum, c'est-à-di re l'instant 10 où le
vecteur vit esse du centre de gravité du container a une
A. Soit f la fonction définie su r [10, 100] par: norme minimale.
f(r) = ln 1 - 2 Déterminer celle vitesse minimale à 10- 2 près par
1
1° Calculer /'(1). défaut.
de pente
.,.,E de 21l
N
Fig. 90
102
Pour réaliser ce profil on se propose de mccorder les c) En déduire la valeur de tan a en fonction de x en
deux portions de droites 6.] et 6. 2 par un arc de parabole admettant que:
T] T 2, tangent à 6.] et à 6. 2 , respectivement en T] et T 2. tan (Œ _ ~) = tan Œ - tan ~
Le plan de la figure est muni du repère orthonormal 1 +tana tan~
(0 J,J) d'axes (Ox) et (Oy), l'unité est le mètre. r On cons idère la fonc ti on f définie sur l' intervalle
Les deux droites 6.\ et 6. 2 étant données et se coupant ]0, lO[ par f(x) = /2T .
en 0, le but de l'exe rc ice est de déterminer une éq ua· X + 2,2
tion de l'arc de parabole, ain si que les coordonnées du a) Étudier les variations de cette fonctio n.
sommet S et des points de contact T I et T 2 dans le b) En remarquant que f(x) = tan a, en déduire la
repère (0 J,Tl. valeur de x pour laquelle l'ang le a est maximal.
En consultant la rég lemen tation on est condu it à cher- CaJculer CI (à 1° près par défaut).
cher une équat ion de l'arc T] T2 de la forme:
Y=-3'~+bx+c*
où b et c sont deux nombres réels qu'on se propose de
déterminer dans ce qui suit.
La droite .6.] ' de pente 2 % a pou r éq uation y = 0,021 l .lm
dans le repère (0 ;T.), la droite .6. 2- de pente 4 %, a
pour équat ion)' = - O,04x. ** Ii
]0 a) Écrire une éq uation (El) dont J'abscisse de TI est • lm
solution.
M
b) Écrire une équatio n (E 2) dont j'abscisse de T 2 est
solution. x :A
2° a) Écrire une relation entre b et c, condition néces- Fig. 91
saire et suffisante pour que l' éq uatio n (E\) admette
une solution double (ce qui est équi valent à dire que
6.] est tan ge nte à la parabole).
b) Écrire une relation entre b et c conditj on néces- 11221 -- Triangle dIa ire minimale
saire et suffi sante pour q ue l'équation (~) admette
une solution double. Dans le quart de plan (Ary), ABC D est un carré de côté
c) De a) et b) déduire les valeurs de b et c. 4cm.
Une droi te d, passan t par le point C, coupe les demi-
3° Déterminer les coordonnées du som met S de la para-
droites [Ax) en M ct [Ay) en N.
bole et des point s TI et T 2'
DI-_""""
~ ** Le meilleur angle de vision
Une ouverture BC de 1,2 m de hauteur est pratiquée
dans un mur vertical AC à 1 m au-dessus du ni veau du
A B M x
sol qui est horizontal. Un poin t M est situé à la dis-
Fig. 92
tance x du pied du mur. On appelle a l'angle sous
leq uel on voit l' ouverture depuis ce point M.
~
Dans la suite, on pose: x = AM.
1° a) Exprimer tan AM B en fonction de x. 1° Calculer, en fonction de x, la longueur AN.
~
b) Ex.primer tan AMC en fonct ion de x. 2° Calculer, en fonction de x, l' aire du triangle AMN.
O~=~~~~~~I ~E
Soit <e sa courbe représentative dans un repère (0; T,f)
du plan.
10 Déterminer hm J(t) et Iim jet).
1-+2 1-++00 2 3 4 5 6
Fig. 93
En déduire les éq uations des asymptotes Dl et O 2 à ~.
2 0 a) Calculer J'( t) où f' désigne la foncti on dérivée
premiè.re de f. 11251 ** Fonction rationnelle, coût total,
h) Construire le tableau de variatio n de 1. coût unitaire
3 Construire dans le même repère (O;i.f), <€, Dl et
0 Une entre pri se fabrique des obj ets. Si x désigne le
O2 (un ité choisie: 1 cm). nombre d'objets fabriqués, le coût de production, en
euros, de ces x objets est:
1124!... On connaÎt l'inverse de la fonction .. C(x) = 0,1 x' + 100x + 36000.
sans calculatrice .. A.l° Lorsque l' entrepri se ne produit rien, e ll e a cepen-
dant des frais fixes. Quel en est le montant ?
On considère une fonction f définie et dérivable sur
r Quel est le coût de product ion de 1 200 objets?
l'intervalle [1,6].
3 0 Quel est le coût de productio n par objellorsque l'en-
Sa courbe représentative <e dans un repère orthogonal
treprise fabrique 1 200 objets? Ce coût est appelé le
est donnée ci-après.
coût unitaire moyen pour 1 200 obj ets fabriqués .
La courbe '€ passe par les points A( l , 0), B(2, 1),
4 0 On note f(x) le coCIt unitaire moyen, en euros, pour
D (4, 4) et E(6, 1).'
x objets fabriqués.
Les tangentes à la courbe aux points A et D son t paral-
Dé montrer que : !(x) = 0,1 x + 100 + 36000.
lèles à l'axe des abscisses. x
La tangente à la courbe ~ au point E passe par le poi nt B. Po ur l'étude de la fonction f, on considère que x est
F(5,5). un réel de l'intervalle [100, 2oooj.
A. ucture graphique 1 0 Démontrer que, pour tout x de [100, 2000]
Par lec tuœ graphique, résoudre l'équalion j(x) o (x - 6(0) (x + 6(0)
f'(x) = .
et donner le signe de f(x) sur l' intervalle [1,6 J. 10x'
B. ÉflIde de f'im'erse de faf()flctioll f
r Étudier le signe de f'(x) sur l' intervalle LI 00,2000]
On désigne par g la fonct ion défin ie sur l'intervalle
et en déduire le sens de variation de f.
]1, 6 [ par g(x) = }(x) et r sa courbe représentati ve
3" Reproduire et compléter le tableau de valeurs
dans un repère orthonormal d' unité graphi que 2 cm. suivant :
l ' a) Calculer 8(2), 8(4) et 8(6).
b) Déterminer la limite de g(x) quand x tend vers 1.
Que peut-on en déduire pour la courbe r ?
104
4° Tracer la courbe représentative CC de la fonction f Soit f la fonction définie sur [0, 'li] par:
dans le plan muni d'un repère o rthogonal en prenant
f(l) = 1 + cos 21.
pour unilés graphiques : en abscisses : 1 ('01 pour
200 objets et en ordonnées: 2,5 cm pour 100 euros. } O ÉlUdier ses variations.
ZO Construire sa courbe représentative.
C.Dans cette partie, on suppose que le nombre d'objets
que l'entreprise peut fabriquer e~l compris entre 100 et
2000. 11281 •• Un sinus
1° Combien doit-elle fabriquer d'objets pour que le Le plan eM muni du repère orthonormal (0; T.l) (unité
coût unitaire moyen soit minimal? graphique: 4 cm).
2° Chaque objet est ve ndu 250 euros et toute la pro- 1° Soit f la fonction définie sur [0, 'li] par:
duction est écoulée .
j(t) = sin (21 _ 2;).
a) Constnlire sur le graphique précédent la droite 8
d'équation y = 250 et déterminer graphiquement les Construire la courbe représentative <€ de f.
points d'intersection de <e
et .6.. 2° Résoudre. pour t élément de [0, 'li]. l'équation:
b) Sur chacun des intervalles
f(t) = ,2
2·
[100, 300J, [300, 1200J, [1200, 2000J,
indiquer si l'entreprise est bénéficiaire. Interpréter graph iquement les solutions de cette équation.
1
tions utiles sur le graphiq ue de la partie A j
b) en résolvant par le calcul l' équation f(x) ~ 120. 9 -
8
~ •• Résolution d'équation
7 I -
6 ,. .- .- r- -
Soit la fonction numérique! définie sur l'intervalle i
]- l, 0] par f(t) ~ ln (1 - t 2 ) - t. 5 - 1- - -
On désigne par ~ la courbe représentative de f dans le 4
plan rapporté à un repère orthonormal (unité gra-
phique: 10 cm). 3
1° Déterminer la limite de f en - 1. Que peut-on en
déduire pour la courbe <g ?
2 ~ .- l 1---
â
2° Étudier les variations de la fonction f.
o \
3° Donner une équation de la tangente 'l'à la courbe C(J
au point orig ine du repère. -1
_ i'->-- l .i { ~ r jj
4° Tracer 'Tet <G. Fig. 94
106
On précise que la courbe <C ne coupe l'axe des abs- f(.)
x
cisses qu'en deux points et qu'elle admet l'axe des
9,15
ordonnées et la droite 6. qui est parallèle à l'axe des
9,16
abscisses comme asymptotes:
9, 17
I. À partir de cette représe ntati on graphique: 9,18
1 ° Déterminer: 9.19
a) La limite de g(x) lorsq ue x tend vers 0; 9.20
b) La limite de g(x) lo rsque x tend vers l'infini. 9.21
A. Ét/lÛ~ graphique
1° a) Préciser f(O). En déduire l'encadrement demandé.
b) Délerminer une équation de la droite (AB).
c) La droite (AB) est la tangente à la courbe ~ en A-
Préci ser j'CO). 11371 ... Lecture graphique
2° Justifier l'affirmation s uiv~tnte: l'équation f(x) =0 et résolution approchée d'une équation
possède deu" solulions a el f3 (a < 13).
A. Exploitation d·1/11 graphique ~t d'u" tab/~Oll de
Par lecture graphique, donner un encadrement de cha-
\'oriatioll pourltuûiu l~ signe d'lln~ ~xprt!Ss jolJ.
cune de ces solutions par deu" enliers consécutifs.
La courbe ce ci-dessous est la représentation graphique
de la fonction LI définie sur l'ensemble des nombres
réel s IR par u(x) = e- x.
La droite 6. est la tangente à la courbe '€ au point
A(O, 1) e! elle passe par le poin! B( 1. 0).
3
x
1
-3
j o 2
Fig. 95 1
- -1
B. ÉII/d. d. f
1° a) Vérifier que, pour tout x non nul,
f(x) = 2 + x(2- :)
, - 2 1
Déterminer alors lim f(x).
" ...... +'"
Fig. 96
108
où a et b sont deux: ,
1° Monlrer que la droite 6. a pour équation constantes réelles qu' on 6
y= -x+ 1. se propose de détermi- '8 '
r On pose, pour tout réel x ; ner. Le choix d'une telle ,,
g(x) = lI(x) - (-x + 1) = e-·' + x - 1. fonction a été fait par ,,
a) En utilisant le graphique, préciser la position rela- Gustave Eiffe l pour opti- ,,
miser les contraintes. ,,
tive de 'G et 6., puis le ~igne de g(x) sur IR. ,,
1° a) Déterminer la
b) À l'aide du tableau de variation de la fonction g ,,
donné ci-dessous, retrouver le signe de g(x).
constante li en utili- ,,
sant le fait que <€ 2( ,,
passe par le point A de
.t -~ o +~
coordonnées (0,62).
b) Déterminer ulle
Variatiun" de g ,,
o valeur approchée de h ,
arrondie à 10- -t en
B. Éf/ld~ ~t repriul/tatioll graphique d'ilne fom.:tion ulilisant Je faÎt que CC
,,
Soit f la fonction définie sur IR p~lr passe p..1r le point B de ,,
f(.~) = (x - 2) ... + x. coordonnées (309,6). ,,
On appelle r sa représentatjon graphique dans un 2° Dans celte question ,,
,,
repère orthonormal (0; r,I)
d'unité graphique 2 cm. on admet que, pour tout
,,
1° Donner, sans justilication, les limites de f en + 00 et x de [0,309],
f(x) = 62e - 0 .0076'. ,,
en -o::.. ,
\'
r a) Calculer, en justifiant les calculs, la limite en - 00 a) Déter miner, à un
o
de f(x) - x. mètre près, la lon-
Que peut-on déduire pour la dro ite 9:1 d'équation gueur du côté de la Fig. 97
v=xetlacourbef? section carrée de la Tour Eiffel à 100 mètres d'alti-
b) ttudier le signe de f{x) - x sur IR. tude.
Préciser la position relative de la droite 9> et de la b) Déterminer, à un mètre près, l'altitude à laquelle
courbe r. la secti on est un carré de 50 mètres de côté.
3° a) Vérifier que pour tout réel x. on a :
f'(.l) = el x g(x), où f' désigne la fonction dérivée
de f.
b) En déduire le ,igne de f'(x).
c) Préci ser le sens de variation de f.
4 0 a) Calculer f( 1) et f(2).
b) Justifier l'ex:istence d'un unique réel n, apparte-
nant à l'intervalle ]1, 2[ tel que J(a) = O.
c) Déterminer un encadrement de a d'amplitude 0,1.
5° Tracer la droite 9:1, tangente à
et la courbe r.
r au point d'abscisse °
11381-- La Tour Eiffel, vue de profil.
La Tour Eiffel repose sur une base carrée de J 24 mètres
de côté. Une secrion quelconque par un plan parallèle au
plan de la base est un carré. À 309 mètres d'altitude la
plate forme est un carré de 12 mètres de côté.
Sur la figure on a dessiné la section de la Tour Eiffel par
un plan de symétrie parallèle à l'un des côtés du carré de
la base. La courbe CG (en trait plein) de la figure est la
courbe représentative dans un repère orthonormal
(0; T,Tl de la fonction f définie sur [0,309] par
f(x) = a<"'·
110
mée en J.lglmL - 1 et si l'on appelle x le diamètre d'in- c) Tracer Tet <e dans le repère donné.
hibition exprimé en mm alors pour tout x de l'intervalle 3° À l'aide du graphique, et en faisant apparaître le s
[10,35), Y = (0,96X - 3,72)e 5.9 - O.32<. constructions nécessaires, déterminer à une heure près
On considère la fonction f définie sur [0, +oo[ par: les valeurs de t pour lesquelles il y a 5 milliards de bac-
téries par ml.
f (x) = (0,96x - 3,72)e 5,9 -0,32<.
1° Étudier les variations de la fonction J. 11441 *** Fonction logistique et équipement des
On rappelle que: lim xe-X = O. ménages
x ~ +00
r Étudier le signe de J(x) sur [0, +00[. • On appelle fO/letiol/s logistiquu des fonctions définies
QueUes conséquences peut-on en déduire pour la repré- sur IR par IV) = A CI' où A, B, C sont des cons-
sentation graphique de f ? 1 +Be
3° Tracer la représentation graphique de la fonction f tantes réelles positives.
dans un repère (0 ; f .T). • Ces fonctions sont utilisées en biologie, pour décrire
l'évolution de certaines populations dans un environne-
Unités: 1 cm pour 2 unités sur l'axe des abscisses. 1 cm
ment limité (elle~ furent proposées pour la première fois
pour 10 unités sur l'axe des ordonnées. en 1837 par le biologiste ct mathématicien hollandais
Verhulsl, pour décrire l'é . . olution d'une population à
On étudie l'évolution d'une culture bactérienne en Soit f la fonction définie sur t- 10, 10] par:
fonction du temps. On estime que le nombre de bacté- 10
ries en milliards par ml est donné, à chaque in stant 1
f(x) = 1 + e-x'
(exprimé en heures) par la fonction f définie sur {O, 24] On note '(l la courbe représentative de f dan s le plan
par: f(t) = 2t + 1) e -0,". muni du repère orthonormal (0; ; ,j ).
On note <g la courbe représentative de f dans un repère On pre.ndra comme unité 1 cm sur chaque axe.
orthogonal (unité graphique 0,5 cm pour une heure sur
)0 a) Démontrer que, pour tout nombre réel.r,
l'axe des abscisses, et 1 cm pour un milliard par ml sur
10 e- x
l'axe des ordonnées).
f'(x) = (1 + e "),.
1 ° a) Montrer que la dérivée f' de f est telle que:
r(l) = (1,9 - 0,2t) e-O,". b) Étudier les variations de f sur [- 10, 10].
b) Étudier le signe de 1'(1). r a) Compléter, après l'avoir reproduit, le tableau de
c) Calculer f(O), f(24), f(9,5) ~ 10- ~ près. valeurs suivant. On donnera les valeurs approchées de
d) Dresser le tableau de variation de f. f(x) arrondies à 10- 1 .
r a) Reproduire et compléter le tableau suivant (les 2 3 4 5
résultats seront donnés à 10- 2 près).
112
Calculer la limite de J lorsque x tend vers 0, puis sa
limite lorsque x tend vers + 00.
11501 ••• tquation avec Arcsin
On considère l'équation (E) d'inconnue x:
2° Tracer la courbe représentative C de J dans un
repère orthogonal (O;i.1), unités graphiques: 10 cm A x+ 1
' x = -2-.
rcsm
sur l'axe des abscisses et 0,5 cm sur l'axe des ordon-
nées. On note f la fon ction définie sur [- 1, 1] par:
Mettre en évidence les deux droites asy mptotes de cette f(x) = Arcsin x _ x ; 1.
courbe.
1° Étudier les variations de la fonc tion f.
B. p(lrti~ Mlcaniqllt
2° Démontrer que l'équation (E) n'admet qu 'u ne se ul e
1° Calculer la valeur de T lorsque a = 3 rad (soit envi- solution puis donner un encadrement de cette solution
ron 172°), puis lorsq ue cr = 2,8 rad (soit environ 160°). d'amplitude 0,01.
On donnera la valeur approchée de T avec deux déci-
males. ~ •••• Fonction avec Arccos
2° Mettre en évidence ces valeurs sur le graphique.
On considère la fonction f définie sur [ - 1. 1] par:
En déduire dans quel intervalle varie T lorsque cr varie
f(x) = x Arccos x.
entre 2,8 rad et 3 rad.
1° a) Déterminer la fonction dérivée première j' de la
fonctiun f sur ] - l , 1[.
11481···· Exponentielle et sinus b) Si f" désigne la fonction dérivée seconde de la
Soit la fonction f définie sur [0, 'TT] par: fon ction f sur] - 1, 1 [, montrer que l'on a:
2
J(x) = ~ -.\ sin x. f"(x) = x - ~ .
a) Établir que : cos x- x
sin = "2 si n (* - x} (1 - x 2) , 1 - x 2
En déduire le signe de (cos x - sin x) sur [0, 'TT]. c) Étudier le signe de f ,. el en déduire le tableau de
b) Calculer la dérivée f' de f. variation de j'.
d) Démontrer que la fonction j' s' annule pour une
En déduire les variat ions de J sur [0, 'TT].
unique valeur cr sur ]0, 1[. On donnera de a une
c) Construire la courbe C représentant J dans un
valeur approchée à 0,1 près (ailCUIl~ justification
repère orthogonal (0 ;l',J) (unités: 5 cm en abs-
lI'est dmwrldü pour la détuminatioll d~ L'eUt!
cisses, 10 cm en ordonnées). valt!ilr approchü).
e) Déduire de l'étude précédente le tabl eau de varia-
11491 ···· E>..ponentielle et fonctions circulaires lion de la fonction f et montrer que f admet un
On considère la fonction f définie sur l'intervalle 1: extremum égal:):
1 3;, 3; Jpar
= [- J(x) = e- x (cos x - sin x). \'~.
1° Cal culer la dé ri vée de J, et étudier son signe sur l' in- 2° Tracer la courbe «j représentative de f dan s un
tervalle l. repère orthonormal (0; (,J) d' unité graph ique 5 cm, en
précisant les demi-tangentes aux points d'abscisse - 1
2° Construire le tableau des valeurs numériques de f
et 1.
pour les valeurs suivantes de x:
_ 3'TT. _ . _!!. _!!. O' !!. 3'TT. 'TT' 3'fT
2' 'TT , 2' 4' • 2' 4 ' , 2'
Les valeurs numériques seront arrondies à 0,0 1.
3° Déterminer sur 1 les solutions de l'équation f(x) = O. Détermination de primitives
4° On désigne par <e la courbe représentative de la
Pour la plupart des exercices sui vants, on peut \'~rifier le
fonction f dans un repère orthonormal d' unité gra-
phique 2 cm sur chaque axe.
a) La courbe '€ admet une tangente T en son point
1 r~ sult a t avec une calculatrice ~quipée d'u n logiciel de calcu l
formel.
d'absc isse O.
Donner une équation cartésienne de cette droite T.
11521. Fonctions polynômes
b) En se limitant:) l'intervalle [ - ~, 3:J, construire
Déterminer les primitives des fon ctions suivantes:
a) f définie sur R par f(x) = 3x 2 - 4x + 7 ;
sur un même graphique la courbe '6 et la droite T. b) f définie sur R par f(t) =- 5/ 3 + 3/ 2 + 8.
Fig. 102
Fig. 100
f(x) = 3x' + 4x - 25
x2 + x - 6
114
10 Déterminer trois nombres réels a, h, c tels que, pour 11651 *** Les primitives de la fonction ln
.ou. nombre rée l -' de ]- 3, 2 [:
1 0 Déterminer la dérivée de la fonction définie sur
f(x) = " + _b_ + _c_. ]0, +oo[ par f(x) = x ln x.
x+3 x-2
~o En déduire les primitives de f sur] - 3, 2 [. 20 En déduire les primitives de la fonction ln sur
]0, + " [.
Indication: On remarquera que ln x = (In x + 1) - 1.
11591 * Fonctions circulaires
Déterminer les primitives des fonctions suivantes:
1166J ** Fonction racine carrée
Déterminer les primitives des fonctions suivantes:
a) f définie sur R par fU) = - 3 sin (31 + ;;).
a) f définie su r 1 = ]2, + ro[ par f(l) = ~.
b) f définie sur R par f(l) = 2 cos (21 + ~). \1-2
b) J définie sur 1 = ] - ~4' +"'[ par J(x) = \' 4x
1
+5
.
li • L,
Déterminer la primiti ve G de f telle que G (~)
r--I
: --,,--x--.jl 6 r = 7.
1
Fig. 103
11741··· Avec de nouvelles fonctions introduites
en STS \ r
To utes les fonction s figurant dans cet exercice sont Déterminer les primilives des fonctio ns sui vantes:
dé finies sur l'intervalle 1 = [Q, 6].
a) f définie sur ] - l , 1[ par f(x) = 3 .
Soil f la fonctio n définie sur 1 par f(x) = - 600x. \ 1 - x2
1° Déterminer la prim itive F de f pour laquelle
F(O) = 3600. b) f défi nie sur] - H[- par f(x) = \ ) - 2 4.;
r Déter miner la primitive G de F pour laquelle
G(O) = O.
c) f définie sur ] - 4,- Hpar f(x) = \ 1 -3 4x",
iL nombu G(x) repristmt~ I~ moment fléchissant au d) f définie sur R par f(x) = --=-1.,.
l + x~
point M. o
e) f défini e sur R par f(x) = ----"-? .
1 + 4..
11 6
•
Calcul différentiel
3 et intégral
Ce chapitre couvre les deux modules de programme des BTS: calcul différentiel et inté-
grai 1 et calcul différentiel et intégral 2.
Il est conçu pour permettre aux étudiants de consolider et d'approfondir leurs acquis dans
ce domaine et de se familiariser avec des nouveautés qui peuvent, suivant leur formation
antérieure et la spécialité du BTS préparé, concerner le concept d'intégrale ou celui de
développement limité.
Certains paragraphes du cours et certains types d'exercices peuvent être sautés s'ils consti-
tuent des révisions inutiles.
Ce chapitre est essentiel, vu l'importance de ses prolongements en mathématiques et de ses
applications dans les autres sciences.
Dans ce qui suit chaque paragraphe e st précédé d'une grille qui indique
quels groupements il concerne.
Par exemple,
Groupement B x
Groupement C
Groupeml:nt 0
signifie que le paragraphe, ou la séri e d'exercices, ne concerne que le
programme des BTS du groupement B.
En cas de doute, vous pouvez con suit er Je programme officiel de votre
BTS ou demander à votre professeur.
Définition
Soit f une fonction dérivable sur un intervalle l, F une primitive de f
sur l, a et b deux ~Iéments de l.
On appelle intégrale de a à b de f le nombre ~el F(b) - F(a).
On note:
f:f{ t) dl se lit _somme de li à b de
fdetdt •.
C
f(l) dt = F(b) - F(a).
Remarques
Voir au chapitre 2 le tableau des
primitives des fonct ions usuelles
• Pour calculer f:l(t) dt, nous commençons par déterminer une primi-
(par.tgraphe D. 3). tive F de f avant de calculer F(b) - F(a).
Nous notons ce calcul de la façon suivante:
J: dt = [F(t)l~,
f (l)
et dan.:. d ...
que
J"
u
f(l) dt = Jbf(x)
"
<Ix = ...
11 8
b. Exemples
fo34 dl =
•
3
[4Ilo ' donc
f34 dl = 12.
0
I: (~ + ~) = (12 + ~) - (~ + ~) . I: (~ + ~)
donc dT dT = ~.
f'
"3
Pour tout nombre r~el strictement 1 eX dx =3- e.
positif a, e Ln .. = a.
·fio __+ 1
1 - dT = [Aret.n
x2
xli fi
0' 0
dt
- - , = Arctan 1 - Aretan 0,
1 + x-
dl' _
fo +i
1 x2 -
'1T
4·
c. Cas particulier
F(a) - F(a) = O. Si b = (/, alors r f(t) dl = O.
2. INTERPRÉTATION GRAPHIQUE DE
L'INTÉGRALE À L'AIDE D'UNE AIRE
DANS LE CAS D'UNE FONCTION
DE SIGNE CONSTANT
B
a. Fonction positive sur un intervalle [a, h]
• Fonction constante
A Soit f la fonction définie sur [0, 3) par f(t) = 4; la figure 1 donne s.
o 3 t représentation graphique.
Fig. 1 L' aire st du rectangle OABC est OA X OC = 3 X 4, donc st = 12.
A B
0 1 4 x
• Fonction affine
Fig. 2
Soit! la fonction définie sur [l, 4] par !(x) =!. +~; la figure 2 donne
h
sa représenlation graphique. 3 3
/ .\
L'aire d'un tra~ ze de bases b el 00
Fig. 3
L'aire $1. du trapèze ABCD est AD
donc $1 = 2
2·
Nous remarquons que
.
paragraphe 1. b. cI-dessus.
1f
1
(x) dx =
+ BC
2
~:
X AB = 1 + 2 X 3
2'
cales d'équation x r
représentation graphique de f. l'axe des abscisses et les droites verti-
= a el x = b est égale à
a
f(x) dr.
Nous admettons que cette propriété est vraie pour toute fonction déri-
vable et positive sur un intervalle [a, bl
y
f(x)
Théorème
, , Soil f une fonction dérivable et positive sur un intervalle [a, bl
y -------~ M(x·y)l
, L'aire sI de la parlie du plan constituée de l'ensemble des points M de
, coordonnées x et y telles que a ~ x !!S,; bel 0 ~ ." ~ J(x), e~l:
a 0 x
,
b x
Fig. 4
-------------
.'1/ = r f(x) dL
-------------~
• Remarque
y
L'aire 81 considérée dans ce théorème est exprimée en unités d'aire .
Dans un repère orthonormal (0 ;l',}), l'unité d'aire est l'aire du carré
~ ~
120
• Exemple
f'l
1 t
dl = [ln Il~, donc l' <:!! =
1 t
ln 2 car ln 1 = O.
ln 2 est donc l'aire de la par tie coloriée sur la figure 7. De même,
y
ln 3 = I <:!!
3
1 1
est l'ai re de la partie de plan limitée par l'hyperbole
l1 f I l
<:!! = [ln
t
car ln l = O.
D'après le théorè me ci-dessus, ln x, où x ~ l, est l'aire de la partie du
plan limitée par l'hyperbole y = l,
1
l'axe des abscisses et les droites
verticales d'équations 1= 1 et 1= x.
La plupart des calculatrices per- Remarque
meHent d'obtenir rapidement la
Pour vérifier l'ordre de grandeur du résultat d'un calcul d'aire, il suffit de
valeur approchte d'une intégrale.
Ce sa\'oir-faire n'esi pl!, exigible compter les carreaux hachurés sur une figure faite sur papier m.ill imétré.
d'un candidat à un BTS. Voir les On peut aussi vérifier le résultat du calcul d'une intégrale avec la
pages calculatrices à la fin de cet valeur, exacte ou approchée, obtenue avec une calc ulatrice.
ouvrage.
Un résultat obtenu de celle façon ne
peut donc êrre pris en compte dans
une é\'alu3tion, mais c'est un
moyen efficace et rapide de vérifier
un ~su l t<lt.
)'
fonction - f dont la courbe représentative C _ f est l'image de Cf par la
symétrie orthogonale par rapport à l'axe des abscisses (figure 8).
Une symétrie orthogona le conservant les aires, nous avo ns:
Or,
"
F étant une primiti ve de f sur [a, bJ, - F est une primitive de - f
sur [a, bl
Donc sa = [- F(x»):, sa = - F(b) - (- F(a)) =- (F(b) - F(a)).
Théorème
Soit f une fonction dérivable et négative sur un intervalle [a, hl
L'aire ,,~ de
la partie du plan çonstituée de l'ensemble des points M de
coordonnées x et y telles que u ::s;; .\ ~ h et f(x) ~ y ~ 0, est:
b. Cas général
Soit f: 1"'" f(l) une fonction dérivable sur un intervalle 1 de IR, soit a
un élément fixé de J et soit x un élément quelconque de 1 (figure 9).
Voir le paragraphe D. 1 du cha- Puisque f est dérivable sur J, f admet une primitive F sur cel intervalle.
pitre2.
L'f(l) dl = F(x) - F(a) par définition de l'i ntégrale.
Ici b = x.
"
Dans cette égalité, a est un nombre fixé de l, donc F(a) est une
1 constante.
.-A-.
[ 1 x étant un élément quelconque de I , nous pouvons considérer la
a x
fonction G: x"'" L'f(t) dl qui est définie sur 1.
a
[
x
1a Nous venons de démontrer que, pour tout x de J, G(x) = F(x) - F(a)
-V-
1 où F est une primitive de f et où F(a) est une constante.
Fig. 9
En dérivant les fonctions figurant dans les deux membres de cette éga-
lité, nous obtenons:
La déri\'ée d'une constante est Pour tout x de I, G'(x) = F'(x).
nulle. Or F' = f car F est une primitive de f sur 1.
Donc G' = f. ...
f
La fonction G: x ..... f(l) dl est donc une primitive de la fonction f
sur 1. "
Calcu lons G(a). "
Par détinition de G, G(a) = f
f(l) dl.
Théorème
Soit f une fonction dérivable sur un intervalle 1 et soit li un point donné
122
Voir Je chapit re 3 du tome 2, c. Application en probabilités
Statistique et probabilités.
La fonction f: I>-+...L. e -
2n
,1
"
2 est définie et dérivable sur IR.
~ f.o ~._1_
x
La fonction G: x e - f dt est définie sur IR, mais nous ne
,'2n
savons pas l'exprimer sans le signe f car nous ne connaissons pas de
p
primiti ve de la fonction t ~ e - '2.
G' =f car G est une primitive de f. Cependant, d'après le théorème ci-dessus, la fonction G est dérivable
sur IR et, pour tout x de IR, .,.,
G'(x) = _,I_e-2.
\21T
Le formulaire de probabilités NOlis pouvons remarquer que la fonction f est la fonction de densité de
donne des valeurs approchées de la loi normale centrée réduite X(O, 1) et que la fonction G est telle que,
O(x) pour certaines valeurs de x. pour tout x de IR, G(x) = 11 (x) - 0,5 où 11 est la fonction de réparti-
tion de cette même loi.
B. PROPRIÉTÉS DE L'INTÉGRALE
Groupement B x
Groupement C x
Groupement D x
1. RELATION DE CHASLES
a. Théorème
Les nombres a, b, c sont dans un Soit f une fonction dérivable sur un intervalle 1 et a, b, c des éléments
ordre quekonque. de 1.
Soit F une primitive de f sur 1. Alors:
f
b f(l)
a
dt = F(b) - F(a) et [f(t) dt
"
= F(c) - F(b).
r
D'où, en ajoutant membre à membre:
y
f(l) dt + J: f(l) dl = F (c) - F(a) = ff(t) dt.
a 0 b c x
Fig. la Théorème
Interprétation graphique dans le Soit f un~ fonction dérivable sur un intervalle 1 et a, b, c des éléments
cas où f(t) ;,. Oeta:S; b:s; c. de 1.
La formule est vraie pour tous
nombres ~els a, b, c de L
Ja' J(t) dt + J'f(t)
b
dt = J'f(t) dt.
a
On a alors J,' f(t) dt = [3tl~ + [tl: et on obtient J,' f(t) dt = 4 qui est
l' aire s'l de la partie de plan coloriée.
Plus généralement, on peut ainsi définir l'intégrale d'une fonction
dérivable par morc.eaux sur un inte,rvall e.
2. LINÉARITÉ
Soit a et 13 des nombres réels.
Soit f et g deux fonctions dérivables sur un intervalle J, et soit a et b
deux éléme nts de L
f et g étant dérivables, en particulier sur l' intervalle fermé] d'extré-
mités a et h, admettent sur J des primiti ves. Soit F et G des primiti ves
sur J de f et g respectivement.
aF + I3G est une primitive de af + 138 sur J car
Voir le paragraphe C. 2.c. du cha- (a F + I3G)' = a F ' + I3G' par linéarité de la dérivation,
pitre 2.
donc (a F + I3G)' = af + I3g·
b b
Alors
Ja (af + I3g)(t) dt = [CaF + I3G)(t)l.,
124
F(h) - F(a) = f,," f(1) dt par défi-
nition de l'inrégraJe.
rfi
(af + ~g)(l) dl = aF(b) + ~G(b) - [aF(a) + ~G (a)l,
Exemple d'application
Ici a=1
a = 3
el
el
h =".
~ ~ 5;
r (61 + ~) dl = 3 J,' 21 dl + 5 J,' +dl,
J(t) = 2t
F(I) = I~
CI g(t) =t:
G(t) = ln t.
J} +~) dl = 3[I'l~ + 5[ln Il~,
"
f(61 +~)dl = 3(4 - 1) + 5(1n2 - In 1),
J,' (61 + ~) dl = 9 + 5 ln 2.
3. POSITIVITÉ
J(I> ~ 0 pour tout t tel que
a.s;: t .s;: b.
Ce!:.t la définition d'une intégrale.
r
Sail
fi
f une fonction dé rivable el positive sur un intervalle [a, bl
f(t) dl = F(b) - F(a) où F eSI une primilive de f sur [a, bl
C'est la définition d'une primitive. F a pour dérivée la fonction f positive sur [a, b l; donc F esl croissante
sur [a, bl
En particulier, F(a ) ,.; F(b) car a"; b,
Remarques
• Dans un intervalle [o. bJ. on a nécessairement a ~ b .
• On peul avo ir rfi
f(t) dl '" 0 el a ,.; b sa ns avoir f positive su r [a, bl
a. Théorème
Théorème
a a b
Soit f et g deux: fonction~ dérivables sur un intervalle [a, hl
Fig. 12 Si pour tout 1 de [a, hl, f(t) ,,; g(l),
Interprétation géométrique avec
des aires dans le cas où f et g sont alors f"
d
f(l) dl"; Jha g(t) dl.
des fonction s positives.
Démonstration
a,s; b. La fonction g - f est dérivable sur [a, bl car f et g sont dérivables sur
cet intervall e.
(g - f) (t) ~ g(t) - j(t). Pour tout 1 de [a, bl, f(t) ,,; g(t) donc g(l) - f(l) ;" 0; la fonction g - f
Voir le paragraphe 3 ci-dessus. est donc positive sur [a, h].
D'après la positivité de l'intégrale , comme a ::s::;; b,
fa
b (g - f) (1) dl ;" 0,
Voir le paragraphe 2 ci-dessus : donc I: g(l) dl - J: f(l) dl ;" 0 d 'après la linéarité de l'intégrale,
r
8- j ~ Ig+( - I ) J.
Remarque
Ce théorème peut permettre de comparer des intégrales, même si on ne
sait pas les calculer, ou d'encadrer une intégrale.
Par exemple, nous ne connaissons pas de primitive pour la fonction
f: t~e,2.
Cependant, pour tout 1 de [0, Il, 0,,; 1 ,,; l ,
donc 0 ~ t 2 ~ t en multipliant par t qui est positif,
donc eO ~e12 :::::;; el car la fonction exponentielle est cro issante,
e - 1 = 1,7.
donc [t]~ : : :; f~ e l2 dt:::::;; [e']~, donc 1 :::::;; f~ e,2 dt:::::;; e - 1.
126
b. Conséquence
a ~ b. Soit f une fonction dérivab le sur [a, bl
Démontrons que, pour tout t de [a, b],
Ce résultat ne concerne que le
groupement B. - If(t)1 .. f(t) .. If(t)I· (1)
- 11Vl1 =-f\ll IflrJl=f\l1 Pour cela nous di stinguons les deux cas f(t) '" 0 et f(t) < O.
Ilo Si f(t) '" 0, alors If(t)1 = f( t), donc - If(t)1 = - f(t).
1 1 1
Si f(t) < 0, alors If(t)1 = - f(t), donc - If(t)1 = f(t).
-IMI=f\lJ IM I=-fItI
Nous constatons que, dans les deux cas, les inégalités (1) sont vraies.
Fig. 13
La fonction f étant dérivable sur [a, h], la fonction Ifl est dérivable par
morceaux et l'intégrale de Ifl su r [li, b] existe.
r- r
Voir le paragraphe a.. En appliquan t le théorème permettant d'intégrer les deux inégalités (1),
nous obtenons If(t)1 dt .. f(t) dt .. r If(t)1 dt,
donc - nf(t)l:t ..
a
r U
f(t) dt ~ nf(t)1 dt. '; 2)
bU •
!:1f(t)1dl
o1
----v----1
I: IV) dt
Fig. 14
ra
f(t) dt est donc un nombre, de signe inconnu, dont la distance à 0 est
fbIf(t)1 dt.
inférieure à
b b
La valeur absolue d'un nombre eSI Donc sa vale:r absolue Ifa f(t) dtl est inférieure à J If(/)1dl.
sa distance à O. a
Théorème
Soit f une fonction dérivable ,ur [a , hl
-
II:Jtt) dt 1.. I: IM I dt.
-"
1..
!(I)
.11-"
Exemple
-
1 il Soit f la fonction définie sur [- 2, 1] par f(t) = 2t.
-
-
J f, f(t) dt = (, 2t dt, donc f, f(t) dt = [t' t 2 ,
1 f, f(t) dt = 1 - 4, f 2
f(t) dt = - 3.
Cl f-4 Fig. 15
Donc II~, f(t) dtl = 3.
c
y If(l)1 = 2t si °'"
t '" 1 et If(1)1= - 2t si - 2 '" t < O.
Ifl est dérivable sur chaque intervalle [ - 2,0] et ]0, 1). Nous pouvons
donc l'intégrer entre - 2 et 1.
LIf(1)1
OAB etOCD.
Pour la fonction f. (fi g. 15) l a va-
leur absolue de son intégrale sur
dt = 5.
[- 2. 1] est la dirri!:rence des aires
des triangles OAB et OC' 0 car f Nous observons, sur cet exemple, l'inégalité figurant dans le théorème
est négali\'e sur [-2.0]. ci-dessus, puisque 3 ~ 5.
5. INÉGALITÉ DE LA MOYENNE
a. Théorème
Soit f une fonction dérivable sur un intervalle [a, b] et soit III et M des
a :!'i2: b. Voir la figure 17.
nombres réels tels que, pour tout t de [a, bl, /II '" f(t) '" M.
Intégrons ces deux inégalités en appliquant le théorè me du para-
rb r
graphe 4.3 ..
fil!a
dt '"
a
f(t) dt '"
a
M dt ,
b fbf(t) dt '" [Mt]
d'où [/IItL '" ,
(1 a
Théorème
li !!5;
y
b. Soit f une fonction dérivable sur un intervalle [a, b).
Si m et M sont des nombres réels tels que:
,, .
,
alors m (b - a) '" r
"
fIt) dt '" M (b - a).
Interprétation graphique
ln __E,~: _____•F
o
A'
,
a
,
b
'8
Fig. 17
Dans le cas où
coloriée, égale à
f
r est positive sur [a.
a
hl et où /II
f(t) dt , est comprise entre l'aire du rectangle ABFE,
égale à /II (b - a), et l'aire du rectangle ABHG, égale à M (b - a).
;;, 0, l'aire de la partie
128
Remarque
Nous dédui sons de ce théorème que, dan s le cas où a < b,
graphe b ..
• Exemple 1
La valeur moyenne sur [0, Il de la fonction f définie sur IR par f(x) = x 2
Interprétez graph iquement ce
résultaI. est:
• Exemple 2
Calc ul ons l' intensité moyenne d' un co urant alternatif pendant une
demi-période sachant que l'intensité est dé finie en fonction du temps
par:
/,.. e:.l l'i ntensité maximale. i = 111/ sin wt.
L'intensité moyenne de ce courant
su r une période e."t nulle <,"oir le La période est T = 2;:; . L'intensité moyenne sur une demi-période est
paragraphe C.). donc:
I moy = ~
I~ 2/
lm sin wt dt = y''' sin wt dt
If
_ 0 0
2
1
moy
=~
2/ [ - lcos wt -
T w 0
l~
~I est dérivable Donc intégrale sur Intégrons cette inégalité en appliquant le théorème du paragraphe 4.3.
la. hl
b
tlfU)1dt '" f k dt,
f
0 0
Théorème
a';;: b. Soit f une fonction déri,'able sur [a. h].
S'il existe un nombre réel k tel que, pour tout t de [a, bl, If(l)1 '" k,
alors f"lf(t)1 dt '" k(b - a).
"
II: f (t) dtl '" ILl f(t)1dt '" k(b -a). (1)
Conséquence
a';;: b. Soit f une fonction dérivable sur [a, bl dont la dérivée f est dérivable
sur [a , b].
l,
S'il existe lin nombre réel k tel que, pourtout t de [a, b If(t)1'" k, alors
on peut appl iquer l'encadrement (1 ) à la fonction dérivée f·
130
Théorème
Soit f une fonction dérivable sur [a. b] dont la dérivée f' est dérivable
sur[a,b].
C'est J'inégalité des accroisse- S'il existe un nombre réel k tel que, pour tout r de [a, h J, IJ'H)I '" k, alors
ments finis. If/b) - f(a)1 '" k(b - a).
Groupement C
Groupement D
Nous reprenons les nOlalions du Soit h la fonction qui, à tout nombre réel t d'un intervalle l, associe le
paragraphe D. 4. du chapitre 2. nombre complexe h(/),
Pour tout t de I, /z(t) = f(t) + ig(t) où f(t) et g(t) sont respectivement
les parties réelle et imaginaire de /z(l).
Voir le paragraphe D.4.b. du cha- On étend à de telles fonctions les détlnitions de primitive et d'intégrale
pitre 2. comme nous l'avons fait pour la dérivée.
a. Primitive
Définition
Une fonction H est une primitive de Il sur 1 lorsqu'elle est dérivable sur
1 et que H' = Il.
Exemple
Par exemple poUf a = 1. h(t) = è Pour la fonction h définie sur IR par h(t) : : ;: eaf où a est une constante
el H(t) +e"'. complexe non nulle, une primitive est la fonction H définie sur IR par:
=
,
be"'.
H(t) =
Voir le paragmphe 0 . 4.<. du cha- En effet, pour tout t de R, H'(t) = b(a e m), donc H'(t) = h(t).
pitre 2.
Propriétés
De cette définition et des propriétés des primitives des fonctions à
variables réelles, on déduit les propriétés suivantes .
• Si H est une primitive de h sur l, alors, pour tout t de l,
H(I) =
F(I) + i G(I) où F et G sont des primitives respectives de f et
g sur I.
o Si H est une primitive de h sur I, alors les primitives de h sur I
lei la constante C est un nombre sont les fonctions définies sur I par 1 >-> H(I) + C où C est une
complexe. constante complexe.
On peut alors définir J'intégrale de • Si H et Hl sont des primitives d'une même fonction Il sur 1 et si a
Il sur [a, b]. et b sont des éléments de I, alors H(b) - H(a) =
H,(b) - H,(a),
Exemple
I:
1
e'~ t'os ~ + i si n~.
donc e;~ = i. fo~ dl
eU = l(i - 1),
1
e" dt = 1 1
i 1 = - 1 donc i = - +.
• J ~ e"
()
dt = 1 + i.
Propriétés
• La relation de Chasles et la linéarité s'étendent à cette intégrale .
• Avec les notations du paragraphe a.,
h«)
H (t)
~ f«) + ;8('1.
= F(t) + iG(t). r (j(t) + ig(t» dt = F(b) - F(a) + i(G(b) - G(a)).
Groupement C
Groupement 0
i'l. n O53.
primitives permet de déterminer une primitive F de 1 sur [a , b).
Dans le cas où la fonction f est, par exemple, un produit de sinus ou de
cosinus, nous avons appris à transformer un tel produit en une somme
de sinus et de .cosinus du premier degré, c'est-à-dire à linéariser.
Nous allons maintenant aborder l'étude de quelques méthodes qui vont
Voir au chapitre 1 les TPI e12 ainsi nous permettre d'étendre le champ des intégrales que nous savons
que l'exercice corri gé n° Il. calculer.
132
Les foncti ons Il et v sont dérivables; si de plus les fonctions LI' el v' so nt
dérivables sur I, alors il 'v, (UI')' et uv' sont dérivables donc intégrables.
Soient a et b deux éléments de l, alors:
r"'(/)
a
1'(1) dl = f b(III')' (/) dl -
(1
{II (1) 1"(1) dl,
,/
I> b fI>
fa u' (/) 1'(1) dl = [U(/) 1'(1») - u(I) 1"(1) dl.
a n
r ,/
Il'(1) v (1) dl = [11(1) 1'(1») b - f" 11(1) ,.'(1) dl.
" "
Cette méthode n'a d'intérét que si Exemples ,
[11(1) 1"(0 dl • Calcul de l 'illlégrale: 1 = Jo le' dl.
e~t plus simple à calculer que
F(x) = x ln x - [/)~,
F (x) = x ln x - x + 1.
Théorème (admis)
Soit f une fonction dérivable sur l'intervalle [a + b, p + hl
+ b) dt = f.~H fIt) dt.
L a
f(t
h
-----------------"
(11+
Exercice d'application
Calcl/luJ = f ; (t - 2) e, - 2 dt.
Réponse 3 -2
J =
f 2- ,
te' dt
car ici f(t) = te', Oi = 2, ~ =3 et b =- 2.
On retrouve une intégrale calcul ée au paragraphe 1 : J = 1.
c
où a 0 *
On se propose de calculer 12 = fi e 2, dt.
. 0
On peut faire le calcul directement en remarquant que:
On peut aussi remarquer que 1., est l'aire coloriée sous la courbe C
représentative de t >-+ e" sur [O~ Il dans le repère (0 ;1'.1), où l'unité
d'aire est l'aire du carré OllU.
Dans le repère (0; "(.1), où "( = ! i, la même courbe C représente la
fonction t >-+ e' sur l'interva lle [0, 2], 1 ayant pour nouvelle abscisse 2.
I:
o l' T
134
li est l'aire ha(:hur~e mesurée avec,
pour nolt\~ll~ unité d'ajr~, l'aire du
rectangle Ol'K'J, donc la mojti~ de
Donc fio e 2/ dt =1
2
I1x 2
Ox2
e/dt.
I ~ f(at) dt = ~ I~ f(t) dt
changement d'unit~ d'aire.
a aD
où Ct = 0, i3 = l, a =2 et f(t) = e'.
ThéoTème (admis)
Soit f une fonction dérivable sur l'intervalle [ua, ~l
Exercice d'application
,
Calculer K = f: IOle" dl.
Réponse
K = lI'
5 0
2le'dl
K='l,f',e'dt
5 0 '
= ~car I>e'
Voir le paragraphe 1. ci-dessus.
K dl = 1.
Dans 1 = f4, 1 +dl VrI la variable l, qui prend des valeurs entre 1 et 4,
• Soit <p: 1 - Jï. <p est dérivable et stri ctement croissanle sur [1,4].
") = 1 et /4" = 2. <p(I) =1 el <p(4) = 2.
Donc lorsque t varie entre 1 et 4, x varie entre 1 et 2.
Voir le pamgraphe C. Le. ÙU cha- • x ~ <p(t) et <p'(1) ~ ~; donc, en utilisant la notation différentielle de
pitre 2. 2\t
la dérivée <p'(t) ~ dt:
dt
dx ~ <p'(t) dt, donc dt ~ _l~ dt,
2\ t
2/ï dt ~ dt, dt ~ 2x dt car lf ~ x.
On démontre, en utilisant la définition d'une intégrale et le théorème
sur la dérivation d'une fonction composée, que:
1~ f'-I-
, 1 +x
2x dt.
Pourt = l,x = 1 et Cette nouvelle intégrale, qui ne contient plus la variable t, a été obte-
pour t = 4. x = 2. nue en changeant les bornes d'intégration et en remplaçant f(t) et dt
par leurs expressions en fonction de x et de dL
u programme du BTS indique que Plus génémlement, pour effectuer un changement de variable donn~
les changements de variable, au Ires dans un calcul d'intégrale, on procède comme dans l'exemple ci-dessus:
que ceux du type 1 - 1 + b ou
t _lit. doivent être donnés.
• on détermine les nouvelles bornes d·intégration.
• on écrit l'expression à intégrer à l'aide de la seule nouvelle variable,
Dans l'e:cemple ci-dessus. • on exprime l'élément différentiel en fonction de la seule nouvelle
dt = 2\'d\'. variable (si nécessaire) et de son élément différentiel.
d. Cas pàrticuliers
Voici deux cas particuliers pour lesque ls nous pouvons lire le résultat
sur une figure .
136
Effectuons le changement de variable t >-+ - t dans l' intégrale:
( . f(l) dt.
x =- t donc 1 = - x.
QI. = - 1.
d, Alors f(t) = f( - x) et dt = - dx.
Pour t =- li, X = li et pour, = 0, x = O.
Donc f/(t) dt = 1: f(-x)( - dx),
Voir le paragraphe B. La ..
Jo
- u
f( t) dt = r f(x) dx d'après un e conséq uence de la relati on
Jo
de Chasles.
Voir la remarq ue ~ la fi n du para- En reprenant la notation 1 pour la variable muette figurant dan s un e
gmphe A. 1. n .. intégrale, nous avons démontré:
Jo
-a f(tl dt = Ja
0 f(l) dt.
J: J(t) dl = O.
O+1"
Effectuons le changement de variable t>-+ t - T dans f(t) dt.
JT
x =/- T donc 1 = x + T.
r f;'
intégrale, nous avons démontré:
T f(t) dt = f(t) dt.
r r
La relation (1) s'écrit alors:
y
Donc f: + T f(t) dt = r f(t) dt.
y = f (t)
Si f est une fonction dérivable sur R et de période T, alors, pour tout a
deR,
a+T f(t) dt = iT!(t) dt.
o T a a+T t
Fig. 23
f a 0
Exemple
Sn ., 5". . , Sn
, ,
D. DEVELOPPEMENTS LIMITES
Groupement B x
Groupement C
Groupement D
Les développements limités ne Pour introduire le développement limité d'une fonction en 0, nous
sont pas au programme du allons détailler la méthode mise en œuvre sur l'exemple de la fonction
module Calcul diffir~nti~/ t:t inti -
exponentielle.
grall.
La formule de Taylor n'est pas
au programme du module Calcul
difJir~ntid d intlgra/l. 1. FONCTION EXPONENTIELLE
a. Rappels
Pour tout nombre réel t, 1' (1) = e' Vous savez que la fonction exponentielle f: t 1---+ el est dérivable, en
et eO = 1. particulier en 0, et que f'(O) = l, ce qui s'écrit en utilisant la définition
Voir le paragraphe D.I. 8. du cha- du nombre dérivé:
pitre 1.
= =
au voisinage de 1 0, et 1 + 1 + IE 1(1) avec lim E/I) O.
t ... O
=
On choisi t ici d'écrire ce polynôme Ainsi, au voisinage de 0, el s'écrit comme la somme du polynôme l +t
1 + t au lieu de t + 1. de degré 1 et du terme complémentaire tE 1(i) où lim E1(t) = O.
, ... 0
138
Remarques
Comparez pour f = 10- 2, • Pour t voisin de 0, le polynôme 1 + t
1 = 10- 4 ,1 = - 10- 3, ... la valeur fournit une va leur approchée de el.
y
de 1 + 1 el celle. obtenue avec votre
f
• Le polynôme 1 + t (ou 1 + xl se
calculatrice, de e •
retrouve dans l'équation y = 1 + t (ou
y = 1 +f
y = 1 + xl de la tangente à la courbe
représentative de la fonction exponen-
tielle en son point A d'abscisse 0,
• Cette écriture permet aussi de déter-
miner hm e' - 1 puisque. pour tout --=:::::;L-o-+---:-+--
1-+ 0 t
t "" 0, e' ~ 1= 1+ El (tl
lim e' - 1 = 1.
1-+0 t avec lim EI(t) = 0, fig. 24
' .... 0
r
x~o.
140
). < 0, On procède de même pour tout x de [ - l , O[ en intégrant les inégalités
(2') sur [x, 0) et on définit la fonction E3 par:
, 3
e' - 1 - t -1:- L
E3(t) = 2 6 si - 1 .. / .. 1 avec / oF 0, et E,(O) = O.
/'
Remarque
Pour toul entier naturel n, En procédant de même et en utilisa nt les factorielles, on obtient:
n! = 11(11
01 = 1.
- 1) , .. 2 X 1 si 11 #- 0 et
pour tout 1 de [ -1,1), e' = 1 + ~ + ;', + 13, + 1", + /"E.(I) avec
1,m (
· e.l) = 0. 1. - . 3. 4.
Ainsi 2! = 2. 31 = 6. 4 ! = 24. ' .... 0
d. Généralisation
On démontre, et nou s admettrons ici , que les résultats obtenus ci-des-
sus se généralisent.
, ,
2. DEVELOPPEMENT LIMITE D'UNE
FONCTION EN 0
a. Définition
Voir le paragraphe 1.
b. Développements limités des fonctions
usuelles
Nous admettons qu'en mettant en œuvre la méthode développée ci-des-
sus, on obtient les développements limités des fonctions usuelles sui-
La fonclion € figuranl daos ces vantes au voisinage de O.
résullats esl différente pour cha-
cuoe de ces sÎlC. fooCliono;;.
o e' = 1 + 1- + l ' + ... + t" + 1" e(/) avec Iim e(/) = 0,
1! 2! Il! 1-+0
0_
1 -= 1 - 1 + l' + ... + (- 1)"1· + t"e(/) avec Iim e(/) = O.
l+t 1-+0
Iim e(/) = O.
osln/=t_t3+t5+ ... +(_I)I' t~+1 +/~+le(/)avec
J! 5! (2p + I)!
Ilm e(/) = O.
, ... 0
I~
°COSI = 1 - 1-, +-
l'
+ ... + (-1)'-- + I~e(t) avec
2! 4! (2p)!
Iim e(l) = O.
, ... 0
0(1 +1)" = 1 + ~! 1+ a(~; 1) "+ ... + a(a -1).~ t -ft + 1),. +t"e(/)
Remarques
• Observez que, pour la fonction impaire sinus, la partie régulière ne
comporte que des pui ssances impaires et que, pour la fonction paire
cosinus, la partie régulière ne comporte que des puissances paires.
Ces développements limilés peu- • Nous allons mai ntenant observer comment obtenir le développement
vent être obtenul> à J'aide d' une cal- limité de fonctions obtenues par diverses opérations.
culatrice équipée d'un logidel de
calcul forme l.
142
Nous nous limitons ici à l' étude de
quelques exemples simples où la
c. Opérations algébriques
méthode mise en œuvre a une • Somme de fonctions
portée générale.
Déterminons le développement limité d'ordre 3 en 0 de la fonction:
--
d. Composition
Voir le paragraphe b . Nous savons que sin x =x~ x' + x' E(X) avec lim E(X) = O.
-6
x~o
On pose x = 2t.
En substituant 2( à x, nous obtenons:
(21)'
sin 21 = 21 ~ 6 + (21)3 E(21),
3
donc sin 21 = 21 ~ 341 + 13 8 E(21).
e. 1ntégration
Considérons le développement limité d'ordre 3 en 0 de la fonction
exponentielle:
2 3
e' = 1 + 1 + 21 , + 31 , + 13 E(I) avec lim e(t) = O.
.• t-+O
2 3
Sa partie régulière est le polynôme 1 + 1 + ~ , + ; , .
Prenons un e primitive de cette fonction polynôme; nous obtenons:
') (3 r
Nous « int~gron s terme à ter me ~.
1>-> 1 + ~- + 3x 21 + 4 x 3 1 '
exp' = exp Or nous savons que la fonction exponentielle est la primitive sur IR de
eO= 1 la fonction expentielle, qui prend la valeurl en O.
144
Nous observons donc, dan s le cas par ticuli er de la fo nction exponen-
tielle, pour 11 = 3, le rés ultat sui vant :
2 3 n +1
avec lim E(t) = O.
,~o
Exemple
Observez dans chaque cas, au para- La fo nction F: t .... ln( 1+ t) est, sur l'inter va lle ]- 1, +~[, Ia primitive
graphe 2.b, les déve loppements
limités des fonc tÎon s correspon- de la fonction f: t .... 1 ~ t ' telle que F(O) = O.
dantes. La fonction t t---+ sin t est la primiti ve de la fonc ti on f t---+ cos f , qui
prend la va leur 0 en O.
La fo nction 1 t---+ -cos 1 est la primitive de la fonc ti on 1 t---+ sin l , qui
prend la valeur - 1 en O.
Groupement C
Groupement 0
--
4 _____ _
-
l'ensemble C des points M tels que OM = f(t) i
court l'intervalle 1.
- -
semble des points M d'abscisse f(t) et d'ordonnée g(t), c'est-à-dire
+ g(t) j lorsque 1 par-
:
{~ ~i~ où 1 appartient à 1,
t est appelé paramètre de C. qui constitue une représentation paramétrique de C.
146
2. COURBES DÉFINIES PAR UNE
REPRÉSENTATION PARAMÉTRIQUE
a. Exemple
Voir le parJgraphe I.a. Dans le cas de la fonction F: t ~ (2 cos t, 2 sin t) définie sur [0, 21T[,
nous savons que sa représentation graphique dans un repère orthonor-
mal est le cercle '(l de centre 0 et de rayon 2.
a donc pour représentation paramétrique
'(l
X =2 cost
( Y = 2 sin t où t E [0, 21T[.
Voir le paragraphe Lb. En dérivant les fonctions f et g nous avons obtenu, avec les notations
habituellement utilisées:
Pour x = f( t ),
on nOie habiruellemenl x' = j'(I): Jx' = - 2 sin t
de même pour y = g(t). = 2 cos t.
\ y'
-
Soit v le vecteur de coordonnées (x', yi = (- 2 sin t, 2 cos t).
Le point M de '€, donc le vecteur OM , a pour coordonnées
(x, y) = (2 cos t, 2 sin 1).
Voir le paragraphe A. 4.3. du çha- Calculons le produit scalaire de ces deu x vec teurs:
pirre 6.
OM . v = (2 cos t) (- 2 sin t) + (2 sin t)(2 cos t),
donc --
OM . v = - 4 sin t cos t + 4 sin t cos t.
-
donc OM . v = 0, donc OM 1- V.
Or nous savons qu'en tout point d'un cercle, la tangente est perpendi -
culaire au rayon.
v
Donc le vecte ur non nul est un vecte ur directeur de la tangente en M
à '€ .
o Plus généralement, nous allons définir la tangente en un point d' une
courbe défin ie paramétriquement.
Fig. 27
b. Tangente en un point
{
X = f ( t )ou à
. t appartient;:
. un 'mterva Il e 1 de "IA. .
." = g(t)
V(r) = j'Ct) r + g'(t)). Le vecteur V(t), de coordonnées r(t) et g'{t), est appelé vecteur dérivé.
V(t 0) ~ '0 si et seu lement si Si V(to) n'e~t pas le vecteur nul , alor~ la courbe C a une tangente en
F(lo)"'O ou 8'(10)",0. M(to) dont V(to) est un vecteur directeur.
- -
• Si V(to) = 0 , nous ne di sposons d'auc une information sur J'ex istence
éventuelle d'une tangente à C au point singulier M(to)'
Exemple
Reprenons le cercle '(,i de représentation paramétrique
x=")cosr
.'
{ Y = -2 sm où 1 E [0, 27T[.
t
Interprétation cinématique
(0: i.}) est un re~re fixe.
-
À tout instant t d'un intervalle 1 de IR, un point mobile a pour pos iti o n
M(t) défini par OM(t) = f(r)i + g(t)j. -
La courbe définie pur la représentation paramétrique
-
X = f(l) où 1 E 1
{Y =
g(l)
est la trajectoire du point mobile M pendant l'intervalle de temps 1.
148
TRAVAUX PRATIQUES
EXE MPLES DE CALCULS TP3 Exemple de situation où
D'IN TÉGRALES À L'AIDE une primitive est donnée
10 Déterminer la dérivée F' de la fonc tion F défi ni e sur
D 'UNE PRIMITIVE ]0, + oc[ par F(x) ~ x ln x.
r
r,
Groupement B x En déduire le calcu l de la valeur exacte de l'intégrale
Gn1upemenl C x 1= ln .l'd\".
Gmupement D x
EXEMPLES D'INTÉGRATION
TP 1 Utilisation du tableau
des primitives PAR PARTIES
C:'lJculer la va leur exacte de chacune des intégrales suÎ- Groupement B x
vantes: Groupement C
,
15° P = J: si nt cos2 tdt; 16° Q = v3 J 1
4
--"1
J + t-
dt.
EXEMPLES DE CHANGEMENTS
DE VARIABLES
Groupement B x
TP 2 Transformation de l'écriture Groupemt:nt C
d'une fonction rationnelle Groupement D
pour calculer une intégrale
TP6 Avec la fonction Arctan
1° Vérifier que, pour tout x de ] 1. + 00[,
3x- 1 =~+_I_.
x2 - 1 x + 1 x - 1
1° Déterminer la valeur exac te de l'intégrale :
2° En déduire la valeur exacte de l'intégrale
1~ J33x -
1 x2 -
1 dx
1 .
1=
Jo' 1
--,dt.
1 + t-
Groupemem B x
Groupement C \ '»""
Groupement 0
TP 10 \ ,..-r'V~' Pôles simples dans C
\> )J"
On se propose de calc uler l' intégrale
l
À la différence du TP8, la fonction rationnelle n'a pas ici
de pôles réels mais deux pôles simples dans C. Avec une fonction logarithme
Observez d'une part la forme de la décomposition recher-
TP 13
chée à la question 2" et, d'autre part, les trois éL1pes de la (Pour tous les groupements)
questIOn 4°.
f définie sur [l,
On considère la fonction + 00 [ par
f(x) = 2T +
1 - x ln x.
Pôle double Le plan est muni du repère orthonormal (0 ; T, }).
TP 11 L'unité graphique est 1 cm. La courbe représentative r
On se propose de calculer l'intégrale: de f est donnée sur la figure.
H = fi 2, + 5 M.
o(x+ 1)2
La droite (AB) est tangente à
données (l, 3).
r au point A de coor-
1" Déterminer deux constantes réelles a et b telles que, Le point B a pour coordonnées (O. 2).
pour tout x de [0, Il, Le point C, de coordonnées (e 2 , 1) appartient à la
courbe r.
2<+5 =_a_+ __b_.
A. Étud~ graphique
(x+ 1)2 x+ 1 (x+ Il'
r Déterminer graphiquement 1'(1).
2" En déduire la valeur exa('te de l'in tégrale H.
2" Résoudre graph iquement sur [l, 11] l'inéquation
[(x) ;. 1.
Le nombre - 1 étant solution double de J'équation
3" Expliquer pourquoi l'équation J(x) = 0 admet une
I
(t + 1)2 = 0 est appelé pôle double. •
Obsenez la forme de la décomposition de la fraction solution unique a dont on donnera un encadrement
ratIOnnelle au 1". d'amplitude 1.
Elle est nécessairement donnée, comme ici, dans un B.ttude de [
énoncé de BTS. l " Vérifier que, pOur tout x de [l, + 00[,
[(x) = x (2 -In x) + 1.
En déduire lim f(x).
CALCUL D'UNE PRIMITIVE x ..... + ....
f- + "1" +-+-.,.-'1
tt~
tl-H-f-r-++-P>\
O' ~~~+-~-+~~~--
D 0,3 C
0 B
-- - ---- 1.59 x
1_1
e 2
Fig. 30
-1,22
A
Fig. 31
TP 14 Avec une fonction exponentielle.
Détermination d'une fonction à l'aide
de la résolution d'un système linéaire TP 15 Fonction exponentielle
et intégration par parties
(Pour tous les groupements)
(uniquement pour le groupe B)
U1t~ cJUlÎTI~ d~ fJllrfumui~ proj~tle de commander à Soit f la fonction définie sur IR par f(x) = (x - 1)e1' ,
1I11~ elltreprÎs~ dt! lIIelllliuri~ 1111 arta;1I lIombrt! d~
La courbe représentative ~ de j est don née ci-dessous,
consolt!s de prts~lItalioll de produits de bt!allli. L'obj~t dans le repère (0; T,I), dont les unités graphjques sont
de cet t!xef('Îct! esl, dt! modtliser la face latérale d~ la 2 cm sur J'axe des abscisses et 1 cm su r l'axe des
crU/soli!. ordonnées,
Le technicien de l'en treprise dessine le schéma ci-
après, représentant la face latérale de la console placée "
dans un repère orthonormal, l'unité graph ique repré-
sente 10 cm.
1° Calculer 1<1 longueur AC en cm au millimètre près. t
2° On décide de représenter l'arc de courbe AB par la
courbe représentati ve d'une fonction f définie sur J'in-
ter v:'llI e [- 1; l ,59] par une re lation de la forme
f(x) = ar + bx + cxe -x, où a, b el c so nl des réels à
déterminer,
a) Calcu ler 1'(x) en fonction de a, b et c.
J
b) En remarquant que 1'(0)
et f(l) =
= 0;
~-~. déterminer a, b et c.
F( 1) =0
o -,
1
Pour résoudre le système obtenu c i-dessus, o n
pourra procéder comme au TP 1 du chapit re 2.
t t Fig. 32
152
A.Ét/UJ~ de la!oflc/ùm J
J Oa) Calculer lim J(x).
x-t+ ""
b) On admet que lim xe 2x = O.
_\-t- ""
B. Calcul d'aire
J ODéterminer graphiquement le s igne de J(x) s ur
x
[0, Il . fig. 33
r Démontrer 11 l'aide d'une intégration par parties que
f i
o
(x - 1) e'" dx = - ! e' + :l..
4 4
3° Déduire de ce qui précède l'aire sa,e n cm 2, de la par- • CAS PARTICULIER: CAS n'UN SOLIDE DE RÉVOLU-
tie du plan limitée par les droites d'équations x = 0 et TION
x = l, la c-ou rbe CC et l'axe des abscisses. Dans le plan muni d'un repère (0; T,I ) on consi-
Donner la valeur exacte et une valeur approchée arron- dère la courbe représentative <g d'une fonction f
die à 10 - 2 de 91. définie sur [a, bl (fig. 34).
Soit ~ la surface plane coloriée sur la figure limitée
par cg, l'axe des abscisses et les droites d'équations
respectives x = a et x = b.
EXEMPLES DE CALCULS Dans l'espaœ muni d'un repère (0; T,l, k) on
DE VOLUMES considè,re le solide de révolution engendré par la
rotation de ~autour de l'axe des absc isses (fig. 35).
DE CENTRES D'INERTIE,
DE VALEURS MOYENNES
'f. '
,
,
M
-----------------:
,
: r (x)
:
1
'
~
'
y Fig. 34
(0; J.I, k) on considère la partie (E) d'un solide
limitée par deux pla.ns d'équations respectives.:: = a
et:; = b, donc parallèles au plan horizontal dont un M'
repère est (0; TJ) (fig. 33).
On admet le résu ltat suivan t : a'
Si tout plan de cote.:: coupe le solide suivant une l "
," ,
,,
section d'aire SC::) et si la fonction définie sur [a, b]
0: -,-' ,,------ _, tI x
par:: t-+ SC::) est dérivable sur la, b] alors le volume T ,' ,, S (x)
de (E) est : ::
x
1T 1T
J +-
2 2
0 T
a,
=!
P,
Fig. 39
Fig. 36
a) Déduire du l ° a) la valeur exacte de l'aire.:A, en
cm 2 , de la partie du plan limitée par la cou rbe ,€,
l'axe des absc isses, l' axe des ordonnées et la droite
d'équation x = 2. Donner la valeur approchée arron-
die à 10- ' de:1l. g
b ) Déduire du l Os ) la valeur exacte du volume V, en
cm3, du solide engendré par la rotation autour de
"axe des abscisses de la par tie du plan définie au 2° J
a). Donner la valeur approchée arrondie à 10- 3 de V. a o r b Fig. 40
154
1_ -
3° On rappelle que, si une plaque homogène de masse Interpréter graphiquement ce résultat à l'aide de la
AI est limitée par l'axe des abscisses et la courbe courbe r.
d'équatjon )' = f(x), comme l'indique la figure 40,
alors J'ordonnée de son centre d'inertie est: 3° La concentration molaire moyenne de l'atmosphère
entre les altitudes -=0 et: 1 (:0 =;é :1) étant donnée par:
-1 Jb-1 )' dm avec dm = p f(x) dt,
M Q 2'
c'est-à-dire:
calculer la concentration molaire moyenne entre 1 000
J...
M
J' 1.
fi 2
p (f(X)l' dx. et 2 000 mèlres, en donner une valeur approchée sous
forme décimale arrondie à 10- 4 .
Calculer les ordonnées)'1 et)'1 des centres d'inertie G j
et G1 des plaques PI et P2.
-
plaque P. (On donnera la valeur exacte et une valeur
approchée arrondie il 10- 1 de cette ordonnée). D'APPROXIMATION
Pour la plaque P." \'~rifier que f(x) = - \/1- r, voir le D'UNE INTÉGRALE
paragraphe A. 4°c) du chapitre 7.
l
't TP 20 Avec la fonction exponentielle
So it f la fonction de la variable réelle x définie sur IR
par: f(x) ~ e2 ' ( - x + 1) + 1.
On désigne par cC la courbe représentative de f dans le
il Fig. 41
1 J:
~ e" (- x + 1) d<.
b) Déduire du a) la valeur exacte de l'intégrale:
1
J ~ J: !(xl d<.
156
A. Utilisation d'lUI dél'l'loppeml'l1t limité pmu érudiu D.O" 0" compare d~s \'lIlellrs approchüs.
la position rdatil'i', (lU l'oisilll/gl' d'ull poillf, d'/lI1l'
cOllr~ l't dl' sa tell/gel/te.
Soil Fla fOllclion définie sur fil: par
F(x) = -6 x In(.\' + 5) - 12 Vs
ArClan - f x
(Vs)
1°3) À l'aide du développement limité à l'ordre:2 de la + r + (6 ln 5 + 12)x.
fonction 1 t-+ ln( 1 + 1) au voisinage de f = 0, écrire le
dheloppement limité à l'ordre 4 de la fonction
1° Démontrer que F est une primitive de f sur iii.
~ • S; f = Areta" u, f' = --<L,.
x 1--+ In( 1 + ~) au voisinage de .r = O. 1 + u-
• Les étudiants ayant une calculatrice équipée d'un logiciel
b) Déduire du a) le développement limité à J'ordre 4 de calcul formel peuvent obtenir F{X) ?l pa~tir de f(x).
de la fonction f au voisinage de x = o.
r Déduire du 1° h ) une équation de la. tangente 'l'à la. 2° Calculer la valeur exacte de l'intégrale 1 = J~f(X) dt'.
courbe <e au point d'absci sse 0 et la position relative de
Donner kl valeur décimale approchée arrondie à 10- 4
CG et Tau voisinage de ce point.
de 1 ; pour ce calcul, on mettra la calcu l.ltri ce en mode
B. Utilisatioll d'ull dil'eloppeml'Ilt limité pour ('afeuln radian.
WIl' l'aleur approchée d'une irlfégrale. 3° Indiquer, entre le nombre J calculé au B.2°, et le
À tout nombre r6el t de l'intervalle (O. Il. on associe le données (x, y) est défini dans la partie A. et où le point 1
point M(!) de coordonnées N(I) de coordonnées (Xl' y)) est défini dans la partie B.
1 (l On observe que les points M(I) et N(t) ont la même 1
x = 1(1) = _t' + t + ï et)' = g(t) = 2-
ordonnée.
On nOie (C) la courbe ensemble des points M(t) obte- x+ x
a) Montrer que l'absci sse --2-1 du point let) est
nus lorsque 1 varie dans rO, 1].
constante.
1
1 Étudier les variations des fonctions f el g sur [0, 1]
0
b) En déduire que N(t) est le sy métrique de M(t) par
et regrouper les résultats dans un même tableau. rapport à une droite (D) dont on donnera une équa- 1
tion.
2° Préciser les tangentes à la courbe (e) aux points
M(O), M(~) et M(I) obtenus pourt = 0, t = ~ et t = 1.
3° On note (CI) la courbe ensemble des points N(t)
obtenus lorsque 1 varie dans [0, 1]. En utili sant la symé-
1
Construire ces tangentes et la courbe (e). trie mise en évidence à la question 2° b) , tracer la
courbe (C)} dans le même repère que la courbe (C). J
B. DbermillGrioll glométrique et tracé d'Urie ucmule
Les courbes (C) et (CI) sont deux cas particuliers d'un
cOllr~ paramllrü
On donne les points A(-I, 0) et BO, 1) par leurs coor-
méme lllod~le de base intervenant dans les logiciels de
conception assist~e par ordinateur (CAO) utili sés notam-
J
données. Pour tout nombre t de j'intervalle [0, 1], soit ment en m ~anique, en aüonaUlique et dans l'indusu-ie
N(t) le point défini par: automobile.
ON(t) = (1 ; t)' OA + ~ OB_ Pierre Bézier, ingénieur chez Renault, est un des premiers
à avoir imaginé ces modtle~. au début des années soixante.
l
1
1
1
158
1•
EXERCICES CORRIGÉS
DES OBJECTIFS
Numéros des
exercices
0· Fonction positive ou négative
Calculer la valeur e"acte des intégrales sui vantes:
Calculer une intégrale à J'aide d'une
1 primiti\'e.
1 et (1
a) 1 = I;
, _1
? ~ I dl ;
Calculer une intégrale
rationnelle
a\-e~ une fraction
7 à 1<) ,
Tran ... former l' éai tuœ d'une fllnl.:!ion
Il el 11
b)J = I4~.
021 - 1
rationnelle puur "a!l'uler une inté,grale.
Cakuler une intégrale a ..-eç
circulajre.!..
ùe~ font:tillO<;
13 el 14 0· Autour de la fonction logarithme
a) 1 = J: (21' - 1 + 4) dl;
b) J = f :Sin4xcos2 4Xdx;
c) K = f'
0
(2)' + 1)' d)'.
Calculs d'intégrales avec une fonction rationnelle
0· Fonctions rationnelles particulières (Pour tous les groupements)
0· La décomposition est donnée
r
Calcu ler la valeur exacte des intégrales suivantes:
1° Vérifier que, pour tout x de l' intervalle [3, 4],
.)/= 1 ,dl ; 4 _!.+ 1 + 1
,(21+ 1)
2(x + 2)
b)J -
- f'-, - - - -3 - dt
[14
(4 - x)' (4 - x)' . 1 r
x(x' - 4) x
Calculer la valeur exacte de l'intégrale :
2(x - 2f
1- f' dl
2° Calculer la valeur exacte, pui s une valeur approchée
arrondie à 10- 3 , de l'intégrale :
3 (1 + I)(t
On pourra déterminer les nombres réels A et B tel s que,
pour tout réel de ]2, +oc[,
2)"
1 ~ f: f(t) dt.
"
-;-;--,--,+1;-:---;;-; ~ ~ + --.L ~ •••• La méthode est donnée
( 1 + I)(t 2) 1+ 1 1 - 2'
1° Soit f la fo nctÎo n de la variable réelle x définie sur IR
~ •• La forme de la décomposition est donnée par f(x) ~ ~ (2, si n 2, + cos 2x).
On considère la fonction f définie pour to ut réel diffé- j' désigne la dérivée de f. Montrer que:
rent de - 1 el + 1 par: j'lx) ~ x cos 2x.
!(x)=4-x+2t 2 -X
3
r On considère les intégrales suivantes:
1 - x4
) 0 Déterminer troi s réels a, b el c po ur que J(x) s'éc rive J = f~ X cos 2 X dt et J = f~x si n2 x dx.
sous la forme: o 0
a) Calculer 1 - Jet 1 + J.
f(x) ~ _,_,_ + _b_ + _c_
l +x2 I -x l +x b) En dédu ire 1 et J.
pour lo ul x différent de - 1 et + 1.
f(x) d ,.
Intégration par parties
(Uniquement pour le groupement B)
~ •• Fonctions polynôme et logarithme
On e n donnera la valeur exacte pui s une valeur appro-
Calculer, en utili sant une intégration par parties, J'inté-
chée au centième.
1
160
1
~ *.. Fonctions logarithme et rationnelle Intégration par changement de variable
(Uniquement pour le groupement B)
Soit f la fo nction défi nie sur l'intervalle] - 2, 2[ par:
f(x) ~ ln 2 +x ~ •• Fonction rationnelle
2-x
À l' aide du changement de variable t = x + ! . calculer
On se propose de calculer: 1 = J~ J(x) dt. la vale ur exacte de l'intégrale: 2
1° Résoudre l' inéq uation: f(x) ~ O.
Que peut-on en dédu ire pour le signe de 1 ? / ~ J' 2.+ <lxx + x . 2
r Calculer f'(x), où f' désigne la dérivée de la fonc tion o 4
f. Pui s, montrer, à l' aide d'une intégration par parties, Donner une valeur approchée arrondie à 10- 3 de J.
que:
Soit les fonctions f et g définies sur l'intervalle [0, 1] vari able 1 ~ 1... (2x + 1).
~3
par: 2 0 Donner la va leur décimale approchée de 1 arrondie à
~ ~ 10- 3
f(x) ~ et g(x) ~ ln (4 - r)
- '- .
4 - x2
0
1 Montrer que, pour tout x de }' in tervalle [0, 1]:
~ ••• Changement de variable
f(x) ~ - 1 + _ 1_ + _ 1_.
2-x 2+x et intégration par parties
1
b) Démontrer que, pourtoutxde ]-1, +00[, c) Résoudre dans ]0, + oo[ l'inéquation:
1 + 2 ln x ~ O. En déduire le signe de f'(x) pui s le
f'(x) = - i' - 4x - 5 . Étudier le signe de f'(xl
(x' + 4x + 3)' tableau de variat ion de f sur ]0, + oc{.
lorsque x varie dans ]-1, + 00[. 2 0 a) Déterminer les coordonnées des points d'inter-
c) Établir le tableau de variation de f. sectjon At et A 2 de cg avec J'axe des abscisses.
d) Construire hl courbe représentative <c de f dans le b) Calculer les valeurs exactes de f(l) et f(e').
plan muni du repère orthonormal (0; T,J), (unité
graphique: 3 cm). c) Déterminer l'équation de la droite Il. tangente à <c
au point B d'abscisse e 2 .
r Soit Cl un nombre réel stril:tement positif.
a) Calculer l'aire s'l(Cl) en cm2 de la partie du plan d) Reproduire s ur la copie le tableau suivant puis le
délimitée par l'axe des abscisses, l'axe des ordon- compléter.
nées, la courbe <e et la droite d'équation x = Cl. On portera dans chaque case une valeur approchée de
b) Déterminer la valeur de Cl pour laquelle on a f(x) arrondie à 10- 2
$(a) = 181n 2.
~ •• Fonction exponentielle
e) Placer le point B et les poin ts At et A 2 ·
Soit f la fonction définie sur [0, +oo[ par:
Tracer la droite Il. puis la courbe ctl.
!(Il =- ! -1· + !
e 3 0 Soit F la fonction définie sur ]0, + Ol[ par:
On note <€ la courbe représentative de f dans un repère F(x) = x [1 + ln x - (In x)'].
orthogonal (0 ;7',J) d'unités g raph iques 1 cm en abs- On admet que F est une primitive de f.
cisse et 4 cm en ordonnée.
1 ° Calculer la limite de f en
déduire pour la courbe <e ?
+ 00. Que peut-on en Soit .Ill = r1
f(x) dx.
162
repère (A; iJ) passe par les points A et B et est tan- On désignera par '€ sa courbe représentative dans Je
gente en A à l'axe des abscisses. Après quelques essais, plan muni du repère orthonormal (0 ;i,]\
on décide de chercher une fonction de la forme 1° Déterminer la limite de f en +00 et celle de f en
f(x) = (ax + b) e"' + C, où a, b. c sont des nombres -00.
partir de la courbe~.
-1 0 2 3 4 5 6 x 1= I~ (l - 2\") ln x d\"o
- 1 2
-2
r On appelle :il. l'aire, exprimée en unités d 'aires, de la
partie du plan limitée par la c.ourbe C, la droite D., et les
-3 droites d'équations x = ~ et x = l. Donner la valeur
-4 exacte de 31, puis une va leur approchée de ~ arrondie
-5 a 10- '.
Fig. 44
In2
o
o x
Fig. 46
0
1 a) Calcu ler les nombres réels A et B tels que, pour
tout réel t strictement positif,
_ ,_ ~ ~ + .-JL.
Fig. 45 1(t+I) 11+1
164
b) Calculer la valeur exacte de "intégral e limité par j'arc de cercle ABet les seg ments [OA] et
/-l' dt
1 t(l+ 1)
[OB].
E'< primer, en cm), le volume" de ce solide.
2 ° Soit J'i ntégrale J = f~ J (x) dl'. (On donnera la v'lleur exacte de "V) .
a) En utilisant le changement de variable défini par :
o u éventue ll ement les formules donn ant les volumes de Le plan Cjp est muni d' un repère orthogonal (O ;iJ)
(unités graphiq ues: 2 c m s ur l'axe des abscisses, 1 c m
solides usuels (cône, boul e, cylindre, ... ).
sur l'axe des ordo nnées).
Voir le rappe l accompagnant le TP 16 et les formu les du
1 paragraphe B.3 du chapilre 7.
Dans le plan rappoClé à un repè re orth o norm al
LI courbe représentati ve de f dans <!J est notée 'G.
10 a) Calcul er f'(:c), o ù f' désigne la fonction déri vée de
f. Étudi er son signe.
(0 ; T.J), d ' unité gmphique 1 cm, o n ~on sidère le cercle
b ) En déduire le sens de variatio n de J.
C de centre 0, de rayon 6. C coupe l'axe des absc i s~s
en A, d 'absc isse pos iti ve. et e n At. La droite 6. d' équa-
c) Tracer la courbe ce.
lio n x = 3 coupe l'axe des absc isses e n H. Marquer le po int A de CC d 'abscisse l , pui s le point
B de coordonn ées (e , 0).
On dés igne par B le po int d 'ordonnée positi ve, inter-
r À l' aide d ' une intégratio n par parti es, ca lculer :
section de 6 et de C.
On peut se reporler :tu paragraphe A. 4c) du chapit re 7. '/ = I,' f(·t) dt.
1° a) Éc rire une équati on du ce rcl e C.
En déduire la valeur moye nne jJ. de J sur l'intervalle
b) Ca lcule r HB . (On de mande la va leur exac te). [ l , e].
c) Détermjner une éq uatio n de la droite (OB ). En donner une valeur approc hée à 0,0 1 pr~s .
2° On désigne par " 1 le volume, exprimé e n c m), du
cône engendré par la rotation du tri ang le O BH autour
de l' axe des absc isses. Calculer " t; on en donnera la Encadrement d'une intégrale au moyen d'un
valeur exacte et une valeur déc im ale approchée à encadrement de la fonction à intégrer
1 mm) près.
l'exercice 35 concerne tous les groupements
3° 0n désig ne par "1 le volume, ex primé en cm), du
soljde engendré par la rotation du .. tri angle » mi xtili gne ~ •• Encadrement, puis va leur approchée
HBA (colo rié sur la fi gure) autour de l' axe des abs-
J, g et Il sont tro is foncti ons défini es sur le mê me inter-
cisses.
valle [0, 1] par:
Calculer " 2; o n en donnera la valeur exacte et une
f(x) = _ 1_ ; g(x) = - 1 _; " (x) = - ! x' + 1.
valeur décimale approchée à 1 mm) près. 1 +.(2 1+ x 2
4 0 On considère le solide enge ndré par la rotatio n, On appelle CCI' ~K et ~h les courbes représentati ves res-
autour de l' axe des absci sses, du secteur c ircul aire pec ti ves des fo ncti ons J, g et h.
rqqp
)'
parties, mais pas pour II!)
2° En déduire un encadrement de j'intégrale:
""- '-.r- {h t
1= l', f(x) dx (on ne cherchera pas à calculer Il·
Fig. 48
2° En déduire un encadrement de l'intégrale
Par lecture graphique, comparer f(x), g(x) et h(x),
I:
)0
pour x élément de [0, 1]. f(x) dx.
2° a) Ca.lculer la valeur exacte de l'intégrale J:
J = I: g(x) dx.
3° Calculer la valeur exacte de cette intégrale à l'aide
du changement de variable X = ~.
d
b) Calculer la valeur exacte de l'intégrale K:
166
1° Soit Il la fonction définie sur [0, 2] par: Détermination d'un développement limité pour
:r x2 x3
l'étude locale d'une fonction
h(x) = 1 +2:+6+24' Les exercices 40 à 42 ne concernent
Étudier les variations de h. que le groupement B
r Construire sur le mêlne graphique que C la courbe
représentative r de h. (On utilisera deux couleurs dif- ~ •• Quelques développements limités
férentes pour C et f). Déterminer le développement limité d'ordre 3 en 0 de
Que remarque-t-on ? chacune des fonctions suivantes.
3° Calculer
2
J: h(x) dT.
a) f définie sur [ - 1, +
b) g définie su r [ -!'
oo[ par f(/) = ,'1+/ ;
+ oo[ par g(l) = JI + 2/
4° Déduire du 3° une valeur approchée de l'intégrale:
1= fi1
eX - 1 dx
X
c) h définie sur ]- 00, 1[ par h(l) = _1-;
ri,
A. Détermination d'une \'aleur approchte de l'intégrale
À l'aide de développements limités, déterminer les
J = f(x) dx. limites suivantes:
l ° a) lim 1 - cost. b) lim 1 - cos 21.
1° Étudier les variations de f sur 1. (-fa t2 ' 1-40 ,2
2° Construire 'C. On placera en particulier sur la figure
b) lim sin t - t.
les points A, B, D. Et F de C d'abscisses respectives: 1-f0 13
1 3 1 1 0 l' ln (1 + /) - /.
2' 8' 4' 8' o. 3
1-f0
lm
,2
3° Soient A', B', D', Et les projections orthogonales res-
pectives sur l'axe des abscisses des points At Bt D, E.
Calculer, en unités d'aire, une valeur approchée arron-
die à 10- 3 de la somme S des aires des trapèzes
ABB'A', BDD'B', DEE'D', EFOE'. C'est ce nombre
qu'on prend comme valeur approchée de J. ~ ••• Position d'une courbe par rapport à une
tangente
B. Dbumination de la valeur exacte de l'intégrale
Soit f la fonction définie sur ]-1. +00[, par:
J = G, f(x) dx. f(x) = e-'(x + 1)' - 1.
On désigne par cg la courbe représentative de f dans le
1° Montrer que pour tout x de [R, plan muni du repère orthonormal (0; T,J); l'unité gra-
f(x) = ~ x 1+ (~
--
+
fj
T phique est 2 cm.
À l'aide d'une calculatrice graphique, on a obtenu le
dessin reproduit ci-après.
r Calculer la valeur exacte de J = f a1 J(x) dx. 1° Démontrer que, pour tout x de ]- 1, + 00[,
On posera 1= 2t" + 1) -'2 1'(x) = (1-x')e-'.
( /3 Soit A le point de ~ d'abscisse 1. Donner la valeur
Vérifier que la différence entre Je résultat du A. 3° et le exacte de l'ordonnée de A. Préciser la tangente en A à
résultat du B. 2° est inférieure à 5· 10- 3• la courbe ce.
168
Calculer l'aire du domaine 20. JOa) Déterminer lim f(x).
.:r--to-t tlO
On exprimera ceHe aire en cm:!. b) Déterminer lim f(x). Que peut-on en déduire
pour ~ ? .t--to-:<
Fig. 50
3 J L l
~ ... Pour le groupement B :
Avec un développement limité et une intégra-
tion par parties
-2 o
On considère la fonction f définie sur IR par
- 1
f(x) = e'(2 - x).
On donne sa courbe représentative C(; dans le plan muni
l -2
du repère orthogonal (0; T,]). L'unité graph ique est -3
2 cm pour 1 s ur l'axe des abscisses et 1 cm pour 1 sur 1 r
l'axe des ordonnées. Fig . 51
~. Fonctions polynômes
b)J = JJ3r + 1 - 2r ~ 3)dr;
Calculer la valeur exacte des intégrales suivantes:
c) K = J'1 x2-6.t+3 x - dx.
a) 1 = J: (2r + 1) dr;
10
~ ••
b)J = J>x' + 3x + 1) dt.
Fonctions positives et négatives
r
0
b)J=J'(r+ 1 + (r__I_)dr;
c) K = 3e- O,11 dt.
1 + 2)' o
~ • Avec
c) K = J' (_1-
1 + 1)'
(x
- _1_)
+ 2)' (x
dx.
la fonction exponentielle
170
~ •• Un logarithme et des exponentielles On admet que la quantité totale Q(x) de principe actif
libérée par le produit S dans le sang au bout de x heures
Calculer la valeur exacte des intégrales suivantes:
a) 1 = {n2o (e - e 2f ) dl";
est, en mg, Q(x) = J: J(1) dT.
1 = (e' + 1) - el, e) J: (x + ~) dx = 4 + ln 3 ;
~ •• Une primitive est donnée f) J'1 (x-~x +J,)cLr= 14 -2In3;
x- 3
On considère la fonction f définie su r [- l , + oo[ par:
J(x) = ln (ax + h) + 2 - x. g)J'_ 1 _1-
1 +2
dT =ln3;
1= ro
j(x) dx.
j(x) = (4x' - 2<+ I)e".
1 ° Montrer que la fonction F définie sur IR: par
F(x) = (ul + bx + c)e 2x est une primitive de f , si et seu-
~ ** Analyses biologiques
On fait absorber une substance S, dosée à 2 mg de prin-
cipe actif, à un animal. Cette substance libère peu à peu
le principe actif qui passe dans le sang.
lement si, I~ ~
b+2c=1.
:
= -2
2° Résoudre le système du 1 0 .
La quantité de principe actif, exprimée e_n mg, présente
3° En déduire la valeur exacte de l'intégrale
dans le sang à l'in stant t (t positif, donné en heures) est
!(T) = D,ST e- o.". 1= J; j(x)dx
~ ** Produits el quotient particuliers Soit f la fonction définie sur l'intervalle [- 1,0] par:
Calculer la valeur e:t3c le des intégrales suivaJ1les : f(/) = 41' + 16/' - 61 + 3.
211 + 71 - 4
a) 1 = I~o sin 1 cos' 1 dl; Une calculatrice équipée d'un logiciel de calcul formel
propose l'écriture su ivante pour f(l) :
rI
6
soit une primitive de la fonction f définie sur IR: par: réelle x définie sur] - 4. ~[ par :
f(x) = e- x cos 4x. f(x) =_1-.
1 - 4x 2
En déduire la valeur de l'intégrale:
]0 Déterminer les constantes réelles ct et (3 telles que,
1 .= fTo e-..1 cos 4x d.\". pour tout x de ] -~, ~[,
f(x) i3 .
= -l- = -"- + - -
1-4x2 x+1 x-1
2 2
Transformation de l'écriture d'une fonction 2° Calculer la valeur exacte de l' intégrale :
1
rationnelle pour calculer une intégrale
les exercices 67 à 78 ne concernent
1= I~~ f(x) dr.
4
que le groupement B
172
DM \~u,~~
~ . .
~ ... TransÎormer l'écriture de f(x) Calcul d'intégrales avec des fonctions circulâires
Les exercices suiva nts ne concernent
Calculer la valeur e)ltacte de l'intégrale: que le groupement B
1 = JI X - Il <Ix.
ox2 +x- 12
~ n* Des carrés
• On peut se reporter au TP 8.
Après avoir lin éa ri ~é à l'aide des formules d'Euler ou
de formu les figurant dans le formulaire du BTS, calcu-
ler la valeur exacte des intégrales sui vantes;
~ *** Transformer l'écriture de f(t)
Calculer la valeur e;<3cte de l'intégrale: a) 1 = J: cos' 21 dt.
-1 + 23
= f!
1 = JI dl.
o r2 + 31 - 10 b) J sin 2 3x dx.
,
~ •••• Un dénominateur connu
Calculer la valeur e)ltucte de l'intégrale:
~ *** Des produits
1= fio 81 - 15 dl.
1 + (2
/
Après avoir linéarisé à l'aide des formules d'Euler ou
de formules figurant dans le formulaire du BTS, calcll-
1er la valeur exacte des intégrales suivantes:
= Jo~
2x2 - \" -
fo
i
1= . b} J sin 2x sin 4x dx.
x2 +1
• On peUl se reparler <lU TP 9.
~ ... Second degré sur premier degré ~ "' .. '" Une puissance impaire (deux méthodes)
Calculer la valeur exact.e de l'i ntégrale: 1° Justifier que, pour tout t de [R,
cos 3 t = cos t - si n2 1 cos 1.
1= I~ 6x~~:~6dx. Calcule.r la valeur exacte de l'intégrale;
~ ..* Second degré sur premier degré (suite) 2° Après avoir linéarisé cos 3 r à l'aide des formules
Calculer la valeur e:w.:ac:te de l'intégrale: d'Euler, retrouver la valeur exacte de ;
J = J~2 (x+ 1) e
2 lx
d.x.
Intégration par changement de variable
Les exercices 88 à 93 ne concernent
que le groupement B
~ •• Justifier un résultat obtenu ~ •• Avec une racine carrée
avec une calculatrice (suite)
Justifier, à l'aide d'une intégration par parties, la valeur
exacte de l'intégrale 1 qui a été obtenue directement
avec une calculatrice.
que r
Démontrer, à l'aide du changement de variable x = t - 2,
_ t _ dt
J ~
= 16y'2_14
3 3
b)
f' .r2
1
1 1 1
-lnxd,=---ln1'
2 2 '
1° Calculer 1 =
• Pour toul nombre ~el
J: sin:! x dt".
!:>in 2t ::o; ~(l - cos2t).
I:
f,
1
f
lll )
c) te"dt=-(18In3-8In2-5);
In 2 4 2° Soit J = x sin 2 x dt.
174
~ •••• Où on retrouve cos] x Calculs d'aires
(on a alors
+ 1 en déno-
la valeur des nombres réels li, b et c.
• On peut se reporter au TPl du chapitre 1.
4° On admet par la suite, que pour tout x de I, on a
minateur. On peut alors trouver une primitive de f en pen~ f (x) =x3 -
3x' + 5.
sant à la fo nclio n Arctan. Calcu ler l'aire de la partie du plan coloriée:
a} en unités d'aire,
b) en cm 2.
~ **** Mise en œuvre de la méthode ci-dessus
o 2 3x
~ *** Nouvelle variable avec racine carrée Fig. 52
Calculer l'intégrale 1 = f2 ~
1 x,2x+ l
j
E
- + -
t i
x
0
~
J
T
1 ,
1
G
Fig. 53
f-
D i-1 r
1 1
I-
Ij t
Les coordonnées des points E, F, G sont (D, 1), (l, 0),
(2, - 1). La tangente à la courbe «5 au point E est paral-
\ )--- f -
A
lèle à l'axe des abscisses. Il
1° Déterminer les nombres réels a, b, c, d à l'aide des 1
1-
données ci-dessus. Fig. 54
2° Calculer l'aire de la partie coloriée.
l76
Le tableau de variation de f est donné ci-après: ] 0 a) Démontrer que, pour lout x de [2,3].
g'(x) ~ ln _x_.
, 0 2 + ~ 4-x
b) En déduire la vaJeur exacte de l'intégrale:
J'CI;) - 0 +
A ~ J'In _x_d,.
~
4 - x
/
2
fl.\ 1
2
2° Soit f la fonction définie dans l'intervalle ]0, 4[ par
[(x) ~ ln _x_.
A. 1° Exprimer f(2) en fonction de a et b. 4-x
a) Montrer que, pour tout x de [2, 3], f(x) ,. O.
2' Soit l' la dérivée de f. Exprimer f'(x) puis 1'(2) en
fonction de li et b. b) SlIr la figure, on a représenté la fonction f dans un
plan rapporté à un repère orthonormal (unité gra-
3° En déduire: a = ! et b = 2.
phique: 1 cm). Déterminer l'aire de la partie du plan
2
B. Dans la suite, le plan est rapporté à un repère ortho- limitée par l'axe des abscisses, la courbe, les deux
normal (0 ;T,), l'unité graphique étant 2 cm. droites d'équations x = 2 et x = 3.
On note <€ la courbe représentative de la fonction f y
définie pour x> 0 par: f(x) ~,! + ~.
2 x
J OCalculer: lim f(:c). 3
x ~o
a) Hachurer E. f(x) ~ 1 + In x
x'
b) On pose 1 ~ J: [(x) dx et J ~ J: ~x d,. l ' a) Déterminer lim
x -+O
f(x) et lim
x -+ + "'"
f(x).
Sans calculer J et J, exprimer A, mesure en cm~ de b) Démontrer que, pour tout x de ]0, + ox-[,
l'aire de E, en fonction de J et J, puis à l'aide d'une
f'(x) ~ -x(1 + 2lnx)
intégrale. .x'
c) Calculer A. c) Résoudre dans ]0, + oo[ l'inéquation 1 + 21nx ~ o.
d) En déduire les variations de f.
e) Construire la courbe représentative '€ de f dans
~ U Avec la fonction logarithme népérien, un repère o rtho normal.
une primitive est donnée
2" a) Vérifier que la fonction F définie sur ]0, +co[
Soit la fonction g définie dans l'intervalle [2, 3] par: par:
F(x) ~ _ 2 + ln x
x
g(x) ~ x ln x + (4 - x) ln (4 - x). est une fonction primitive de f sur ]0, + IXI[.
l
a) Étudier, suivant les valeurs du réel x, le signe de
x - [(x) sur l'intervalle ]0, el !!+b=O
b) En dédui re la pos ition relative de la courbe ~ et ~ ln 2 + 2b + C = ln 4,
de la droÎle Il. 3 0 En déduire les valeurs de li, b et c,
2 0 a) Déterminer la fonction dérivée g' de la fonction B. Étude dt! fafon ction g définie sur [l, 4] IX":
numérique g défi nie sur l' intervalle ]0, e] par
g(x) = 2 1n x - x + 2,
g (x) = (In xl', 1° Calculer la d6rivée g' de g; étudier Je signe de g'(x)
En déduire, sur cet intervalle, une primüive de la et dresser le tableau de variation de g sur [l , 4].
fon ction qui , à x, associe I ~ x. 2° Vérifier que la fonction": x 1--+ x ln x - x est une pri-
b) Calculer, en cm2 , l'aire de la partie du plan limi- mitive de la foncrion ln : x 1--+ ln x sur ]0, +co(; en
tée par la courbe CG, la droite Il et les droites d'équa- déduire une primitive G de g sur [1,4].
tions x = 1 et x = e. 3 0 Calculer en cm 2 1'aire de la partie du plan limitée par
y la courbe ~, l'axe des abscisses et les droites d'équa-
tions x = 1 et x = 4; (on remarquera que les fonctions
f et g sont identiques; on donnera pour l'aire la valeur
exacte, et la valeur arrondie à 0,01).
\ 1-- f-
I--
~e
ment.
A. Idemification d 'un e fonction f à partir de sa courbe o 1 lx
-
i
0,5 '-.....;
r~prls~ntati\'e, ;----.-
f est une fonction définie sur [l, 4] par: I- r- Fig, 58
f(x) = a ln x + bx + c,
-
178
L'une des deux fonction s représentées ci-dessous a A. Étude des variations de la fonction
pour fonction dérivée la fonction f dont la représenta- 1° Calculer lim J(x) et lim J(x). En déduire les
tion graphique est <q,f" x-t-'" x.....,+~
asymptotes éventuelles de r.
y ~
3
e
l ~
ra) Calculer la dérivée j'ex). Ju stifier que j'ex) est du
signe de 4 - 2 eX.
b) Résoudre dans IR l'inéquation: 4 - 2 eX ~ o.
2
e-I
0
Ir- c) En déduire les variations de f sur IR et dresser son
tableau de variation.
B. Rechnche de poillts particulien
1° Calculer les coordonnées des points suivants:
a) le point A, intersection de r avec l'axe des ordon-
~
0,51 e
nées;
-1
b) le point B, d'absc isse ln 2 sur r ;
)'
l J Fig. 59 c) le point C, intersection de r avec l'axe des abs-
cisses.
C. Calcul d'aire
e-I 1° Trouver une primit ive F de J sur 1Ii:.
x
~
l , x
Ip3
Fig. 60
Fig. 61
1° Justifie.r que la courbe représentée sur la figure 59 ne
peut convenir. 1104] *** Avec la fonction exponentielle, la forme
On note F la. fonction dont la courbe représentative est d'une primitive est donnée
tracée figure 60. Que représente la fonction F pour J ? A. ucture graphique
2°a) déterminer par lecture graphique F(e) et F(1). Le plan est rapporté à un repère orthonormal. Sur le
b) En déduire l'aire en cm2 de l'ensemble ~ des points graphique suivant, la courbe <q, représente une fon ction
M de coordonnées (x, y) tels que: f définie et dérivable sur IR.
1 :!S;: x :!S;: e et O:!S;:)':!S;: J(x). La droite r est la tangente à la. courbe <q, au point A
3° Montrer que la tangente :\ la courbe représentative de la d'abscisse O. '€ admet au point d'abscisse -1 une tan-
fonction F au point d'abscisse 1 passe par l'origine. gente parallèle à l'axe des abscisses.
4°a) Vérifier que la fonction G définie sur ]0, + oo [ par y
G(x) = -x Inx + lx + k où k est un réel a pour déri-
vée la fonction f.
b) Déterminer le réel k pour que la courbe représen-
tative de G soit celle de la figure 60. 1'" ""e
Il
11031 .. * Avec la fonction exponentielle
Soit J la fonction définie sur R par
!(.T) = 4 e" - e2' = e"(4 - <:-').
1 0
""1'\l''Z r- t-- x
180
A. 1° Calcu ler la lo ngueur du segme nt [AC]. En don- Calculs d'aire avec une intégration par parties
ner une va leur approchée arrondie ~ 10-2. Les exercices 109 à 113 ne concernent
r Déterminer une équat ion de la droite (BC). que le groupement B
3° L'arc AOC est un arc de parabole de sommet O.
Donner une équation de ceUe parabole. 1109 1 *** La courbe est donnée
4° Calculer l'aire de la partie du plan limitée par les
segments [OB] et [BC] et l'arc de p;lfabole OC. Soit la fonction f de la variable réelle x définie sur
]0, + oo[ par J(x) ~ ln;'.
B. L'arc de courbe AB est la représentation graph iq ue x-
d'une fonction f définie sur l'interva lle [- 0,5; 0] par On désigne par <€ sa courbe représen tati ve dans un
une relati on de la forme f(x) = ketu où k et a sont des repère orthogonal (0 ;i,J) où les unités graphiques
nombres réels. sont 3 CIll sur l'axe des absc isses et 10 CIll sur l' axe des
1° Déterminer k et li. ordonnées . ~ est représentée sur la figure.
r On considère la fonction g défin ie sur l'intervalle 1° En utili sant une intégration par parties, calcu ler la
[ - 0,5, 0] par g(x) ~ 0,75 e' '0 '. valeur exacte de l'intégrale Je, lnx-;\" dx.
a) Déterminer une primit ive de g.
h) En déduire l'aire du plateau représenté sur le r Calculer la valeur exacte a en cm 2 de l' aire de la
schéma. Donner une valeur approchée au cm 2 près parti e du plan limitée par les droites d'équation s x = 1,
de cette a.ire. x = e, l'axe des abscisses et la courbe ~ .
Donner une valeur décimale approchée à 10 -] près par
défaut de a.
11081 *** Attention à la variable d'intégration
y
Le plan est rapporté à un repère orthonormal (0; T.J)
où l'unité de lo ngueur est le cenLÎmètre.
So it a un nombre réel st rictement positif et soit A le
point de coordonnées (a, li).
1° a) Déterminer une équation de la parabole de som-
met 0 où sa tangen te est l 'a~e des abscisses, et pas-
sant par le point A.
b) Calculer la valeur exacte de l' intégrale:
I ~ J21 .!.\,2d\"
a' . ...L '{,
2e
c) Donner une interprétution géométrique de 1.
r a) Déterm iner une équat ion de la forme )' = fi , où k
x o'+-----f-~~-----+-----++
est une constante réelle, de l'hyperbole de centre 0, Ve 2 3 4 x
,,,
exacte de l'intégrale K = J 2.!..\'2 da.
b) Quelle est la seule différence dans l' écriture des
intégrales 1 et K? 1 et K sont-elles égales?
Fig. 64
)'
Fig. 65
e ----------------
1° Démontrer, à l'aide d'une intégration par parties.
que
( In (1 + x) d, = 41n4 - 3. J
r Déduire du 1° la va leur exacte de l' intégrale o .<
L
1 = (f(X)d<
T
3° a) Donner une valeur approchée arrondie à 10- 2 du
nombre A = 4/.
b) Donner une interprétation graphique du
nombre A.
~ ... Deux intégrations par parties
c) Expliquer comment vérifier sur la figure le résul-
A. On considère la fonct ion définie sur IR: par:
tai obtenu au 3° a).
f(x) = ({IX' + bx + c)e- X
(a, b et c étant des réels donnés).
182
JO Établir graphiquement le tableau de variation de f. longueur d'un arc de courbe
2 0 En choisissant certaines informations données par (pour tous les groupements de BTS)
cene courbe, justifier que (1 = 4, b = 0, c = o.
B. On considère maintenant que la fonction f est défi- ~ ••• La longueur d'une chaînette
nie sur IR par: La c"aîn~l1e t!st la courlN suivant laqu~Jft! S~ und lUI
fil homogènt!, p~swJt, j1~:xibft! ~ t ifl~xt~nsibl~, sll.\p~fldu
par us t!xtrl mirb à dt!ux poi1lIs fi.us.
Soit u un réel positif. On désigne par Du la partie du
plan constiluée de l'ensemble des points M de coor- On montre et on admet que, rapportée à un repère
données (x, y), définis par 0 ~ x ~ u el 0 ~ y ~ f(x). orthonormal convenable, la chainette admet une équa-
tion de la forme:
On appelle s1(u) l'aire de Du en cm2 .
ekt +e-~
10 À l'aide d'une intégration par parties, montrer que: )' = 2"avec À. > o.
f~lx2e-;C dt = - u 2 e-" + f: 2xe-;c dx. • PenS('z aux. lignes à haute tension d'EDF ...
On laisse pendre un tel fil entre deux points situ6s à une
2° À l'aide d[une seconde intégmtion par parties , cal- même hauteur et distants de 2 mètres, comme le montre
culer si(u) puis lim :A(II). la figure.
u --t + QÇ
~ .. 1 -- -
Le plan est rapporté à un repère orthonormal (0; 7,])
d'unité graphique 2 cm. On désigne par 1 l'intervalle
[-4, 1].
On considère la fonction f définie sur 1 par
? s
f(x) = (x + ï), + 1
On donne sa courbe représentative, '€.
,--- -'---'--'J - -1
1 o 1 x
Fig. 69
--+---1f--.A-
V"\
- -1\ - On admet que, dan s le plan muni du repère orthonor-
i--+-+ - ~, L __ J '\ . l-
mal (0; 7,I), l'arc AB est la courbe représentative de
la fonction f définie sur [-l , Il par f(x) =e
2x
-4e
-lx
.
V -"""i-_d
- -- . - - j -+ • La courbe est la chaînette obtenue pour X = 2.
10 Dltermination de la flèch e
1 L_c. ~ _ T
Fig. 68
Laflèche pri se par le fil est la distance SH de la figure.
Calculer une valeur approchée arrondie à 10- 2 de la
flèche SH.
1 0 Calculer la valeur exacte de l'intégrale
1= fi-, f (x) dt en posant t =X + 1.
2° Calcul dt! la IOllgut!ur du fil
On admet que la longueur L de l'arc de courbe d'6qua-
tion )' = f(x) compris entre les points d 'abscisses - J
r En déduire une valeur approchée arrondie à 10- 2 de
l'aire en cm 2 de la partie du plan limitée par <e, l'axe et 1 est égale à l' intégrale L = J'
- 1
yi 1 + [f'(x)J'dx, où
des abscisses et les droites d'équations x = -4 et x = 1. f' est la fonction dérivée de f.
B
11161" La courbe est donnée
Soit la fonction f définie sur R: par f(x) = (2 - x) t'.,.
La courbe représentative CC de f figure ci-après.
1° À l'aide de cette courbe :
a) Préciser l'intervalle 1 sur lequel x ~ 0 et f(x) ~ O.
h) Donner le tableau de variation de f sur [0, 2].
(L'étude des variations de f n'est pas demandée).
J
2° Soit le solide S engend ré par la rotation autour de
l'axe des abscisses du domaine plan délimité sur [0, 2] +~A!-----------;;O:t-----:,~--::
.
par CG et les deux axes de coordon nées. f
Fig. 71
Soit "V le volume de S. On admet que;
'V = 1T J: (f(.))' dT. Calculer, en cm 3, le volume "V 1 de ce solide (Donner la
valeur exacte et une valeur arrondie au millième).
a) Démontrer que la fonction F définie sur [0, 2] par
F(x) = (1 x2 - ~X + 1) e 2( est une primitive de
• Voir le rappel accompagnant le TP 16.
(f(.))'.
b) En déduire "V (on calculera d'abord la valeur
exacte puis on donnera une valeur approchée arron-
11181 -- Arc de parabole
die à 10- 3). 1° Soit f la fonction définie su r IR par:
f(x) = a.x' + bx + c,
)'
où a, b et c son t des réels à déterminer.
Calculer les valeurs de a, b el c sachant que 1'(1) =
et que la courbe représentative de la fonction f passe
par les points A (0, 2) et B ( 1, 2).
2° Soit g la fonct ion définie sur IR par :
o 2 • 8(x) = x' - x + 2.
a) Étudier les variations de la fonction g et tracer sa
courbe représentative ~ dans un repère or thonormal.
b) On considère la partie du plan ~ défin ie par la
courbe ,€, l'axe des absc isses et les droites d'équa-
tionsx = - ) etx = 2.
Calculer le volume du solide de révolution engendré
par la rotation de C;; autour de l'axe des abscisses.
r
On rappelle la formule;
184
1119/** Cylindre droit Que représente cette intégrale?
2° Par rotation de la plaque CZP autour de l'axe des abs~
A. Soit 1 la fonction définie sur IR par: cisses, on obtient un solide de révolution S.
J'
J(x) = li + bxe·' ,
Calculer l'intégrale J = TI 0 12 (x) dt, qui représente le
liet b étant deux nombres réels.
Déterminer les nombres li et b pour que la courbe volume en cm 3
du solide S.
représentative de f dans un repère (0; i./) passe par le Donner la valeur arrondie au mm) du volume du so-
point de coordonnées (3, 0) et admette en ce point une lide S.
tangente de coeffic ient directeur égal à - 4.
B. On considère la fonction g définie sur [0,3] par:
~ *** Intégration par parties
g(x) =3- xe x - 3•
grale J ~ f: f(x) dT
J 1° Calculer, à l'aide d'une intégration par parties,
en utili sant le chan~
gement de variable o 7 3 x
1'(2 - x)e 2' - 2 dT.
défini par x = t - 1. Fig. 72
o
Calcul de forces
B. Étud~ d~ fOllctioll
Soit f la fon ction définie sur [0, 1f] par :
f(x)
f(x)
= 2(2, -
= "o(x) . g(x),
.
sin 2<) (e' - 1). Fig. 76
186
La composame verticale, sur l'axe 0:. de la résullante
des forces exercées sur Je bouchon a pour expression,
en fonction de h,
F(") ~ - K J: (H - x)(" - x) dx, 0 M
.1 I:
d'inertie est:
", = x . f(x) . p . dt.
Détermination de centre d'inertie Exprimer l'abscisse du centre d'inertie de eP 2 en
fonction des intégrales 11 et 11 ,
1126j ..... Deux plaques soudées En déduire la valeur exacte de l'absc isse du centre
d'inertie al de la plaque CJP 2'
On se propose dans ce problème, de déterminer, dans
un repère orthonormal (0;',]\ les coordonnées du 3° Quelle est J'ordonnée du centre d'inertie a de la
centre d'inertie d'une plaque ~ d'épaisseur négli- plaque 'il'?
geable. Calculer la valeur exacte de S011 abscisse, En donner
Cette plaque ~ est obtenue en soudant deux plaques ~ 1 une valeur approchée arrondi e à 10- l,
et ([p 2 de masse surfac ique p. Gest le barycentre du système des deux points G 1 et Gl
}
I affectés respectivement de la masse de la plaque corres-
pondante.
On pe.ut se reporter au paragraphe A. 3. c du chapitre 7.
1
l
E A 1
11271 ....... Deux plaques soudées (suite)
L'objectif de cet exercice est de déterminer, dans un ~
~
repère orthonormal d'axes (x'Ox) et (y'0)'), les coor-
J B données du centre d'inertie d'une plaque homogène ~
x' -4 0 2 x d'épaisseur négligeable.
7 l
Celte plaque r;p est constituée de deux parties ([p 1 et qp 2'
La partie (jJ 1 est le triangle isocèle ABC. La partie ~ 2 l
est délimitée par le segmen t [SC) et la courbe repré-
sentative «5 de la fonction J, définie su r l'intervalle
D c [-10, IOJ, par f(x) = 10 cos (~ xJ. 1
}
188
11291•• Intégration par parties
La fonction f définie sur R par:
f(x) = (x + 4) (e - X - x + 8)
est positive sur l'intervalle t = [0,8]; on veut calculer
sa valeur moyenne sur 1.
c ] 0 Calculer une primitive H de la fonction Il définie
x' P .f
par lI(x) = e- l ' - x + 8.
2° À J'aide d'une intégration par parties, en déduire une
primitive de f.
3° Calculer la valeur moyenne de f sur I.
4° Déterminer la valeur exacte de J'ordonnée YI du ]0 Calcu ler f~' 1000 e- O.3/ dt.
centre d'inerti e G I de la partie !?JII'
2 0 On pose:
5° Calculer la valeur exacte de J'ordonnée)'2 du centre +œ
d'inertie G 2 de la partie rJP 2 sachant qu'elle est donnée
A =
fo lOOOe -o.3t dt
par la formule:
)', = ..LJ'O ~ [f(x) J' df.
= lim
/I-t+ ao
f" IOOOe -
0
O•3/ dt.
- /Il 2 - 10 2
Déduire du l a ie calcul de A.
6° Déduire des questions précédentes la valeur exacte
de J'ordonnée )'G du centre d'inertie G de la plaque C3'.
30 Démontrer que la fonction F défi nie sur [0, + oo[
par:
Donner une valeur décimale approchée arrondie à 10- ]' F(t) = - I~ e- 0 .3' (0,31 + 1)
1
Calcul de valeur efficace 11331" Où "on obtient un encadrement d'une
intégrale à J'aide d'un graphique
~ •• Fonction sinus On a dessiné ci-dessous, dans Je repère orthonormal
Soit f la fonction numérique de variable rielle x défi- (0 ;T,/), la courbe représentative ~ d'une fonction f
nie sur IR par f(x) = 1 + sin :!.x. définie et dérivable sur l'intervalle [- 4, 6). (On note f'
1 0 Montrer que 'lT est une période de la fonction f.
la dérivée de f).
Étudier f sur l'intervulle [O. 'lT). Construire sa courbe Les droites DI' D2' Dl et 04 sont respective.ment les
représentative C dan!'! un repère orthonormal. Unité: tangentes ~ la courbe représentat ive de f aux points
3 cm. d'abscis~es - 3. - ~, 2 et 3.
0
2 Calculer la valeur moyenne de f sur l'intervalle
[0,1T]. 1 1 , .
-
+ + _. 'r-
3 0 Calculer la valeur efficace de f sur cet intervalle,
c'est-à-di re le nombre réel a :;;:, 0 défini par: j D,1 -/-'''
.-
Tr r- e--' (, +-
,,' = ~ r
o
[j(x)]' dx.
'113
/ :1
\
--
-
-~ 2 0 \ 1 2 3 x
Encadrement d'une intégrale -
Î'\ /=-
11321. On justifie l'encadrement d'une intégrale à
l'aide d'un graphique
r \
I\.. / D,
/
-
Dans le plan rapporté au repère orthonormal (0; T,]),
(unité graphique 1 cm), r est la courbe représentative
n - - -4
\
1\
_.-
l~
!(x) '" 0; f'(x) '" 0 ;
+: c) le nombre de solutions de l' équation f(x) = - !. ,
T et un encadrement de chacune de ces solutions entre {
2 0 On considère le nombre 1 = J:
1 l 2
f(x) dt.
1
190
11341". Avec un logarithme 3° Soient g et Il les fonctions numériques définies sur
]0, +oo[par:
Soit f el g les fonclion s définies sur [0, 1] par : g(x) =x +~ et "(x) = g(x) - f(x).
f(x) = ln (1 + x) - x + .;' a) Montrer que h(x) a pour limite 0 lorsque x tend
vers +00.
, 3
et g(x) = ln (1 + x) - x + .;- - x . b) Étud ier le sens de variation de Il et dresser son
3
tableau de variation. (On ne demande pas de déter-
1° Étudier les variations de f el de g.
miner la limite de h(x) lorsque x tend vers O.)
2° Déduire du 1° que, pour toul nombre réel x de [0, 1],
x2 x 2 x3 4° a) Vérifier que 0 ~ h(3) !!S; /0' puis déduire de la
x-"2""ln(1 +x)""x-"2+"3'
question JO que, pour tout nombre réel x ~ 3,
3° En déduire un encadrement de l'intégrale: 1
1 0"" "(x) ""jQ'
f~ln(1
1= +x)dt.
r
En conc lure que:
3
g(x) dT -
l 4
io "" r r 3
f(x) dT ""
3
g(x) dt.
Soit Il la fonction définie sur IR par h(x) = x 2e- x . On c) Déduire des question 4° a) et 4° b) un encadre-
Soit la fonction numérique définie sur ]0, +oo[ par: Le graphique est réalisé dans un repère orthonormal
(o:T,/). On a tracé:
f(x) = x + 2 ln (X : 1).
la courbe représentative '€ d'une fonction f d~finie
On désigne par '€ la courbe représentative de f dan s un sur R:
repère orthonormal (0 :r,T)
(unité graphique: 2 cm). - la droite (AB) tangente à la courbe '€ au point A;
- la droite oÔ. d'équation y = 2;
1° Étudier le sens de variation de f et dresser son
- la droite T, parallèle à l'axe des abscisses, tangente
tableau de variation. à la courbe '€ au point d'abscisse 1.
2° a) Prouver que la droite 9b d'équation y = x est une Les point A et B ont respectivement pour coordonnées
asymptote de la courbe «1. (0,2) et (l, - 1).
b) Déterminer la limite de f en O. 1° Déterminer une équation de la droite (A B).
c) Tracer sur un même graphique la droite ~ et la r Sachant que la droite oÔ. est asymptote à. la courbe '€
courbe ce.
(Utiliser une feuille de papier millimétré.) en + 00, déterminer lim f(x).
.1'-++ _
1
On admet que la courbe «< est toujours au-dessus de la 1 139 j •• Une fonction utilisée en probabilités
droite (AB).
Déterminer lim f(x). • Voir le chapitre 3 du lame 2.
x ..... -œ
3° Lire sur le graphique les valeurs entières de f(O) et Soit f la fonction définie sur l'ensemble des nombres
f'( 1). réels R par:
f(x)~_I-e-2 " 1
Dresser le tableau de variation de la fonction f.
vz:;;
4° On con sidère les quatre valeurs décimales
suivantes: et't sa courbe représentative dans le plan rapporté à un
1
l , ~ 6,5; l , ~ -3,6; l , ~ 3,6 et l , ~ -6,5. repère orthogonal.
t~ F,g.83
J
1'--
192 1
1
d) Recopier et compléter le tableau de valeurs sui- y
vant dans lequel on fera figurer les valeurs de g(x)
arrondies à 10- 2 .
1-----
.11(11
r
el 0 '" y '" f(x).
a) Calculer la valeur exacte de
déduire celle de B = r g(X)dT.
r 0
g(X}dT puis en
(On rappelle que l'aire d'un trapèze est égale il la demi-
somme des bases multipliée par la hauteur.)
-1
b) Donner une valeur approchée de B à lO -s près.
Détermination de développements limités
c) À quelle précision le nombre B est-il une valeur
approchée du nombre A ? Groupement B x
Groupement C
Groupement 0
~ •• Fonctions rationnelles
11401 •• Méthode des trapèzes Déterminer le développement limité d'ordre 3 en 0 de
Ne connaissant pas de primitive de la fonction f défi- la fonction f définie au voisinage de 0 par:
~ •• Polynôme et exponentielle
11441 •• Fonctions circulaires
J ODéterminer le développemenl limité d'ordre 3 en 0 Déterminer le développement limité à J'ordre 3 en 0 de
de la fonction f définie sur !R par f(t) = sin 2t. la fonction f.
2° Déterminer le développement limité d'ordre 2 en 0 a) ! définie sur R par !(I) = (1 + 1) e' ;
de la fonction g définie sur IR par g(t) = 1 - cos~. b)! définie sur R par f(x) = (-x + 1) e-';
c)f définie sur R par f(x) = (x + I)'.-x - 1.
194
•
Recherche de limites 11591". Une fonction du cours
,156/ ..•• Quelques limites Soit 1 la fonction définie sur R par : /
30 r 3 ln (3 + 1) - 3 ln 3 - 1 g(x) = _
I +x
1_,
1~1
40 Iim e 2t
1,0
-
('1
1 - 2,
t2
.
.
fonction f définie sur IR par J(x) = 1~ ;r2: démontrer que le développement limité d'ordre 3 de la
3
2" À l'aide d'une intégration, et en remarquant que fonction tan e~ 0 est tan ( = 1 + 3- + 13 E(t) où
Arctan 0 = 0, déduire du 1" le développement limité, à lim E(I) = O.
l'ordre 5, au voisinage de 0 de la fonction F définie sur ,~o
11631 "''''* Développement limité de la fonction Recherche d'un développement limité et emploi
pour l'étude locale d'une fonction .,
Arcsinus
Soit F La fonction définie sur r- l , 1] par
F(x) = Arcs inusx.
11651 """'" La courbe est donnée
. A . Le plan est muni d'un repère o rthogonal (0; l',T) où
1" Soit f La fonction dérivée de F.
les unités graphiques sont 2 cm ~ur l'axe des abscisses
a) Écrire l'expression de J(x), pour tout x de
et 1 cm :oiur l'a;lte des ordonnées.
]-1, 1[.
Soit f la fonction définie su r [-l, + oo[ par:
b) En remarquant que pour tout x de ] -l, 1[,
1 _1
. ~ = (J - .\.1) 2, déterminer le développement
j(X)=(X;- I) e"
"VI-X-:
et «< sa cou rbe représentative dans (0;1',/), <C est
limité, à l'ordre 4, au voisi nage de 0 de la fonc-
représentée page suivante.
lion f. 1" Déterminer le développement limité de f à l'ordre 2
2" Déduire du 1" le développement limité, à l'ordre 5, au voisinage de O.
au voisinage de 0 de la fonction F. 2" En déduire une équation de la tangente Til 'G au
point A d'abscisse 0; puis étud ier la position de ce par
rapport à T au vois inage du point A.
Quotient
B. On se propose de calculer la va leur exacte en cm 2
de l'aire sa de la partie du plan limitée par CC l'axe des
11641 """'" Tangente abscisses, les droites d'équations respectives x = 0
1" a) Écrire le développement limité d'ordre 2 de la et x = 2.
fonction cos en O.
b) En déduire le développement limité d'ordre 2 en
1" Calculer l'intégrale f: (x; - 1) e 2x d:r.
On pourra déterminer les réels a, b, c tels que la fonc-
o de la fonction 1/ définie sur] - ~, ~[ par: tion F définie sur [-1, +oo[ par:
_1- = __1_. on le note (1) F(x) = (ax 2 + bx + c) eh
cos 1 1 + u(t)' .
soit une primitive de f.
196
r Montrer que la valeur ex.acte de .11 est b) En déduire une équation de la tangente T à la
dl =~ e'_l. courbe'G au point d'abscisse 0 et la position relative
16 16 de <G et Tau voisinage de O.
3° Donner une valeur appro<:hée de s1 à 0,1 près. r Utiliser la figure pour justifier, à l'aide d'une phrase,
y
'C
l'encadrement:
2 '" r
o
f(x) dl '" 3.
que r
3° a) Démontrer, à l'aide d'une intégration par parties,
o
f(x) dl = 3 _ 5, .
e-
b) En déduire une valeur approchée en cm 2 :.mondie
à 10 - 2, de J'aire de la partie du plan limitée par la
çourbe c.e. les a~es de coordonnées et la droite
x d'équation x = 2.
Vérifier J'encadrement donnée au ZOo
f(x) = ~ + ln (x + 1).
x + 1
On nomme ~ sa représentation graphique dans un
repère orthonormal (O;T.J): unité graphique 2 CIn.
Fig. 85 ] 0 Déterminer les Jimites de j en - 1 et en + 00.
Lorsque x tend vers - l, on pourra poser t = x + 1 et
utiliser lim / ln t = O.
11661 *** Développement limité et intégration ,~ o
'" c
- une équation de la tnngente T?t <6 au point d'abs-
cisse 0,
1/
/
'" A - la position de C(S par rapport à
4° Trace r <c et Tdans le repère
cr au voisinage de O.
(O;T,J\
1 0
"" ~
-----
~
l'
x
5° a) Montrer que la fonction G définie par:
CCx) = (x + 1) ln (x + 1) -
est une primitive, sur l'intervalle ]-1, + 00 [, de la
fonçtion g définie par g(x) = ln (x + 1).
b) En dédu ire l'aire , exprimée en C111 2, de la région
x
f02(2 -x + ~)dr.
Chap. 3 : Calcul différentiel et intégral 197
_ 337 Montrer alors que 1 == 0,516.
Démontrer que 1 - 384"
Comparer ce résultat avec celu i obtenu par la méthode des
3 ° Soil l'intégrale J =
o
1
fï(x + 2)e-.t' dt. 1 trapèzes il. l'exercice 140.
g(x) dx.
Soi t la fonction
f(x)~(-x+ l)e" +x' - 1.
Donner une valeur approchée arrondi e à 10- 3 de J.
} O Étudier le se ns de variation de f el établi r le tableau
Le résultat obtenu est W U! bonne approximatioll de
1
de vari at ion en précisant les valeurs exactes aux ex tre ~
l'illtégrale J = Jïf(x) dt, dont les logiciels de cal- mums.
o 2 0 a) En utili sant le développeme nt li mité en zéro à
cul fo rmel ne donnent pas de \,t/leur exacte.
l'ordre 3 de eX, écrire le développemen t limité en
zéro à l'ordre 3 de f(x).
b) Étudier la position, au vo isinage de l'orig ine, de
198
11731 ••" Asymptote a) Donner les développements limités à J'ordre 2 au
voisi nage de 0 des fonctions:
Soit f la fonction définie sur 1
1
= ]0, + oo[ par: x!-+e-.l el xH'cos3x;
!(x) ~ e-' (x + 1). h) En déduire qu 'au voisinage de 0 le développe-
On appelle '€ la courbe représentative de f dans le plan ment limité d'ordre 2 de J(x) est:
muni d'un repère orthonormal.
1 - x - 4x 2 + X2 E(X) avec lim E(X) = O.
1 Étudier les vari ati ons de f sur 1 et préciser le s limites
Q
x~o
de f aux bornes de cet interva lle . r La courbe repr6sentati ve <€ de la fonction f sur
r Donner le développement limité à l'ordre 2, au voi- [ - ~,~] est do nnée ci-dessous dans un repère o rthogo-
sin age de 0, de la fonction Il : t........,.. e- r (l + 1).
En déduire, en posant r = xl, que la courbe '€ admet,
nal (0 ;i.J) (unités graphiques 3 cm sur l' axe des
quand x tend vers +00, une asymptote que l' on abscisses et 4 cm sur l'axe des ordonnées).
construira. Préciser la position de '€ par rapport à cette a) Déterminer L1ne éq uation de la ta.ngente 'T à la
asymptote. courbe cg au point d'absc isse O.
Q
3 Con struire ce. b ) Construire 'T sur le graphique, après l'avoir
reproduit, et justifier à l'aide du développement
1174j .... Asymptote limité du A. r h) ci-dessus la position relative de cr
et de cg au voisinage de O.
Soil la fonction f définie sur l' intervalle ]0, +IX{ par:
f(x) ~ (~x + l)e! y
11751·u Produit
Soit J la fonction définie sur IR par J(x) = e-.l cos 3x.
A. J OSachant que les développements limités au vois i-
nage de 0 de e' et cos f sont:
e' = 1 +..i... + f. + .. + ~ + t"E(t)
I ! 2! . n!
avec lim E(t) = 0
_0 , ~ ~
cos t= 1 -!..:. +- + ... + (- I )f
2' 41
J
_'_+ t~E (1)
(2p !) 1
Fig. 89
J: h + [J'(x)]'ctx
où f' désigne la fonction dérivée de f.
Déterminer la fonctÎon '-P définie sur [0, 125] telle que
Fig. 88 la longueur en mètre de l'arc AB de la figure soit:
l15
La figure représente une vue de dessus d'une courbe
circulaire de rayon R. CD = d e~t la . distance de visi-
L =2 fa <l'(x) d,.
bi lité », qui doit être dégagée. 3° a) Écrire le développement limité?t l'ordre 2 au voi-
sinage de 0 de la fonction g définie sur [ - l, +oo[
L1 « di stance de visibi lité» d et le rayon R = OA étant par g(l) = /1+1.
fixés, une instruction précise que la distance AB a une
n
b) Déduire du a) le développement lim ité à l'ordre 4
longueur « voisine» de
cette formule approchée.
t~. On se propose il-j d'établir °
au voisinage de de la fonction '9. Pour les coeffi-
cients de la partie régulière, on conservera tous les
d-
l OMontrer que AB = R - R I -~. chiffres donnés par la calculatrice.
4R-
c) Soit Il la partie régulière du développement limité
2 a) Écrire le développement limité à. l'ordre 1 al! voi-
°
sinage de de la fonction définie sur [-l , + oc [ par
de <l'.
f(x)=~. Calculer la valeur <tpprochée décimale arrondie à
b) Lorsque x est assez voisin de 0, on prend donc
. a .
J
= 125 h(x) d\·. On admet que J
10- 1 de l'intégrale J
f
~~ I+ ~X de 0125 i.p(x) dt". En
Établir alors la formule approchée AB = t. est une bonne apprOx.mlatlOn
déduire une valeur approchée à 1 cm près de la lon-
gueur e n mètres du câble du pont de la Roche-
c) À partir des deux égalités obtenues (valeur exacte
de AB au l O, valeur approchée de AB au 2°, calculer Bernard.
cie le point M, de coordon nées: 1° Calcu ler les déri vées x' et y' des fonction s x et y.
JX(/) = 12
Dresser le tableau de variati on de x et de y.
l )'(r) = 2
1 - 3'.
2° Remplir, après l'a voir reproduit , le tabl eau de
~ est la courbe décrite par le point M,. valeurs suiva nt :
1° Étudier, sur l'intervalle [- 1,3], le sens de variation
des fonctions définies par :
1>-+ x(l) et 1>-+ )'(1).
202
1°a) Déterminer les coordonnées des points d'intersec- Calcu ler :.4.. On pourra uLÎliser une intégration par par-
tion de ~ avec les a:w.:es du repère. ti es).
b) Montrer que le point S(±, ~.) appartient à 'C. 4 0 La façade évoquée nu début de l'exerc ice s'obtient
en complétant le domaine D par son symétrique par
2°a) Étudier, sur l'intervalle [0.3 J. le sens de variation rapport à l'axe des ordonnées.
des fonctions 1 et g. Sachant que le dessin obtenu représente la façade à
b) Soit A et B les points associés aux valeurs respec- l'éche ll e 2~O' calc uler à 0.1 m 2 près l'aire de cene
tives du paramètre t = 0 et t = 3. Placer A et B ains i
façade.
que les tangente ~ en ces points.
c) Construire la cou rbe 'G.
11891 ... La courbe est donnée
11871••• Avec une exponentielle Le plan étan t rapporté à un repè re o rth onormn l
J,f) d'unité graphique 1 cm, on considère la
(0
Soit la cou rbe " définie dans le plan orthonor mal courbe ce ensemble de tous les points M de coordon-
(0; T.T) (un ité graphique 4 cm), pour f appartenant à nées (x, y) telles qu'il existe au moins un nombre f de
l'intervalle [-1.2} par les équations paramétriques: l'intervalle [0, 1] de sorte q ue:
NI) = (1 - 1J' Ix=601( 1 -1)
[ 1,(1) = l' e-'. 1\' =
301' ( 1 - 1).
Le tracé de la courbe <6: est donné ci-dessous.
1 0 Établir les variations des fonctions fI et f 1 sur
[-1,2].
2 0 Grouper dans un même tableau les variations des 6 l-
fonc tions fI et 11. Préc iser le s coordonnées des po ints 5
de la courbe correspondant au:w.: valeurs de t s uivantes:
O. 1. 2; déterminer pour chacun de ces points un vec-
4
3 l:- --'--
2 l- V ......... 71./-
teur directeur de la tangente ?t «;.
0
3 Déterminer les tangen tes à ce
aux po ints obtenu s
1
o
I-~ t-~ 1
1 - 1
pour les valeurs du paramètre: - 1, 0, l , 2. 2 4 6 8 10 12 14 16
Fig. 85
4 0 Tracer la courbe '€.
On placera en particulier les trois points de ce obtenus
à la question 2 0 ainsi que les tangentes en ces points. 10 On note f et g les fonctions de la variable t définies
sur l'i ntervall e [0, lJ par :
11881... Calcul d~aire fU) = 601 (1 - 1) el 8(1) = 301' ( 1 - 1).
Le but de l'exercice est le calcul de l'aire de la façade Étudier Je sens de variat ion de f et de g et r..tssembler
d'un atelier construit e n lamellé-collé. les résultats dans un unique tableau dans lequel on fera
Le plan est rapporté à un repère orthonormal (0: T.T) aussi apparaître les valeurs de J(t) et g(t) pour
(unité graphique 2 c m)
Soit C l'arc de courbe de repréSe lll :.lt ion paramétrique: 1 =0 I =l I =~ e l 1 = 1
, 2' 3
l
x = f(l) = 1 + l- !1 (on indiquera les valeurs exactes).
1 4 OÙIE[ I,4].
y=g(t)= lnl r a) Précise r les valeurs des coefficien ts directeurs des
10 Étudier les variation s des fonction s 1 et g sur [l , 4]. demi-tangentes à la courbe <€ au point O .
Dresser le tableau des variat io ns conjo intes des fonc- b ) On note MI le point de <e où la tangen te à ~ est
ti ons 1 et g. parall èle à j'axe des ordonnées.
2 0 Construire l'arc de courbe <€ ainsi que les tangentes Préc iser les coordonnées (xl' ."1) du point MI·
aux extrémités de cet arc. e) On M 2 le point de c:e où la tangente à c:e est paral-
3 0 On admet que l'aire s1 de la partie du plan D déli- lèle à l'axe des abscisses.
mitée par l'arc de courbe ce el les deux axes de coor- Préci ser les coordonnées (x2• Y2) du point Ml"
données est donnée en cm 2 par:
si = 4 . r1
g(l) r(t) dl.
d ) Constru ire s ur la figure, après l' avoir reproduit, la
tangente 'DI à CC au po int MI et la tangente 'D2 à ~
au point M~.
~
-
J' [f(rl
0
g'lI) - /'(1) g(l)] dl
La perpendiculaire à T, en A coupe 6. au po int ft
Déterminer une valeur approchée arrond ie à 10- 1 de
(dans celle formule f' el g' désignent respecti vement l'abscisse de n,
les fonctions dérivées des fonctions f et g). Calculer la En déduire une valeur approchée arrondie à 10- 1 de
valeur exacte de l';,tire de <!P. la distam:e nA.
c) Le ce rde l(. de centre n, de rayon flA, coupe la
11901••• L'ellipse de France Té/écom droite 6. en deux points, On note D le point d'inte r-
secti u n de (C et de il situé à l' extérieur du segment
Le but de cet exerc ice est de construire une courbe défi -
[On]. Traœr le ce rcle <c et placer le point D,
nie paramétriquement qui ÎllIervient dans l' étude du
!\yslème d'ouverture des port es des cabines té lépho- d) On cons idère l' arc de courbe OD co t1 ~ tîtu é par la
niques publiques. réuni on de l' arc de courbe C con"itruit au 2 0 et du
plm petit <.les deu,; arcs AD du cercle <C, Construire
Dans le plan muni d'un repère ort honormal (0 ;/'.;)
le sy métriq ue de l'an: aD dans la symétrie orthogo-
~unité graphiq ue 2 cm) o n appelle r la courbe définie
nale d'nxe.6., La r~union des deux arcs aD a ins i tra-
paramétriqueme nt par:
cés représente le croquis d'implantation, à l'échelle
X = 1(9) = - 2 cos 9 5~ d'une bretelle de raccordement analogue à une
( y = g(9) = 4 sin 9.
de celles de la photographie su ivante.
pour 0 élément de l'intervalle [0, ~l
EII d~JJ(}T.f dn arcs d~ ~t!rck /}(mr ll's roccnrJt!ml'lIls t!1I
10 Étudier le sens de variation de chac une des fonction s glolllitrit! dt! la rou/~, Of! IIfj/js~ prj"CÎJ'all'mt!1Il dl's ill"l:l
dt! fmj,r 01~s dt! COllr/~s:
f el g. Récapituler les résultats dans un tableau unique.
r Tr~H:l'r la ('ourbe r. dt! c:!orhoi(/t! (011 ,f(Jira/l' dt! Corllll). Ulli' cnurht! d!fillÎt'
ptlramttriqut!m~m par dt!11X intlgra/l',f,
3° Vérifier que, pou r tout nombre rée l e de [0, ~],
dl' 1l'lIl11iS<'aft!, dt! rt!prbt!lIfatjoli polajrl' tir hl formt!
Xl \,1
-+~=1. r= (/l ' ~in 2e,
4 16
Dans le pla n"mu ni, d'un repère orthonormaJ loute çourbe
d'équation x~ + -": = 1 eSI une ellipse. Ct! choix l',l'f imposé /X,mr a.H'urt!r It! miuimum d~ cOl/jorl
w Ir IHJ/lr /"alltomnhilisft!, UI c/ulhoi"dt! t'JI l"lr t!Xt!mIJ/t! III
mt!illr/lrt! 1I'<ljl'ctoirl' possiblt! IHmr UI/ ,'éhicllll' rou/am l)
1';/t!SSi' cOIiSfal/tt! dunt It! COlldllCIt!ur dnmlt! (Ill l"Ohmf 1111
~ •••• Bretelle de raccordement mOUI·t!IIIt!lIf dl' rofa/ùm IIl1iformt!, lA CQllrilt! définit! llll
(Ulmt t!sr ,'ois;'lt! d'wlt! dOfhoïdt!.
Le plan est muni du repère orthunor mal (0; i.!).
L'unité graphique est 0,2 l:e ntimètre.
Soit C ]'arl: de courbe d~fini par la représen t ~Hion para-
métrique:
1 x = l(r) = - 121' + 491 - 50
\ y = g(r) = 1,251' - 51 + 5
où 1 appar tient à l'intervalle [a, 2].
1° Étudier les variations des fonct ions f et g sur [0, 2].
Étab lir le tableau des variatio ns ('onjointes des fonc-
tions f et g,
2° Constru ire l' arc de courbe C ainsi que les tangentes
aux extrémités de cet arc.
On fera la figure sur une feui Ile de papier millirnétn! en
plaçant l'origine 0 du repère à l'extrémité inférieure
droite de la feuille.
3° a) Construire sur la figure la droite 6. d'équation
y = - x.
204
Exercice d'examen c) En déduire les variations de la fonction f.
On considère la fonction G définie sur] _ce, 1] par:
/1921 ••• Pour tous les groupements: G(x) ~ (.\ - 1) 0".
lectures gr~lphiques, étude des variations, C. Calefll d'air~
calcul d'aire ) 0 a) Calculer G'(x).
Le plan est muni d'un repère orthonormal (unité gra· h) En déduire une primitive F de f sur ]_0:, 1].
phique 2 cm). r a} Calculer en cm:! la valeur exacte de l'aire de la
La courbe CC représentée d·de~sou:; est la courbe repré- partie du plan lim ité par la courbe «;. l'axe des abs-
sentative d'une fonçtion f définie sur l'intervalle cisses, la droite d'équalion x = -2 et la droite
J-oo, 1]. d'équation x = o.
La droite 'T; est la tangente à la courbe cg au point b) En donner une valeur décimale approchée arron·
d'abscisse O.
d~i
2
' 10-
La tangente ~ est parallèle à l'axe des abscisses.
(11931 • • Uniquement pour le groupement 8 :
a~ ec un développement limité et une inté·
gralion par parties
<
Soit f la fonction définie sur IR par f(x) =r x + (x - 1) el.
(, Le plan est rapporté à un repère orthonormal d'unit~
graphique 2 cm.
La courbe représentative de f dans ce repère est appe-
1- lée
A. Élfldt! d~s l'CIriatio1ls d~ la fonctioll
f.
J'l\)
~I-~/
A. uctLlUS grap"iq"~s
1° f désigne la fonction dérivée de la fonction f sur
e
..."v
]-00, 1 J. Démontrer que la fonction f est croissante sur IR . ......-ït-"
a) Résoudre graphiquement l'inéquation f'(x) = O. 3° Déterminer la limite de la fonction f en + 00. Justifier
h) Résoudre graphiquement l'inéquation f'(x) < O. la réponse.
2° a) Sachant que la tangente 'T; à la cou rbe ce au point 4° En remarquant que, pour tout nombre réel x,
d'absdsse 0 passe par le point de coordonnées (l, 1), f(x) ~ X~~ e"
trouver une éqll~ltion de cy;. déterminer la limite de la fonction f en _ 00 . Ju stifier la
b) En déduire 1'(0). réponse.
B, ÉlIId~ de.\" mrialioll!i 5° Dresser le tilbleau de variation de la fom.:tion f.
On admet que la fonclion f est définie sur ]_ 00, 1] par B, Tracé de la cOflrbt! représelllllti\·t! <e dt! f
f(x) ~ 3 - 2,0".
1° Démontrer que la droite .1 d'équalion y = x est
1° a) üikuler la limite de f(x) quand.x tend vers _00 ; asymptote à la courbe ~ en -co.
on donne lim xel = O.
x ...... - oo r Étudier les positions relatives de la courbe CC et de la
b) Interpréter graphiquement ce résultat. droite 6. el donner les coordonnées de leur point d'in-
c) Résoudre graphiquement l' inéquatjon f(x) > 3. tersection noté A.
2° a) Monlrer que, pour tout x de ]_co, 1), 3°3) Montrer que le développement limité à l'ordre 2
f'(x) ~ -2( 1 + x) 0". de f au voisinage de 0 est
h) Étudier le signe de f(x) selon les valeurs de x. f(x) = - 1 + x + li! + i! E(X) avec lim E(X) = O.
2 x ...... o
C. Calcul d'aire
l a Montrer, à l'aide d' une intégrat ion par parties, que
3 3
J ;(X -l)e'dt = e-~e'.
206
Chapitre ~ .
Equations
4 différentielles
Ce chapitre couvre le cours et les deux premiers travaux pratiques du module de programme
des BTS équations différentielles.
Il est conçu pour permettre aux étudiants, selon leurs études antérieures, soit de se fami-
liariser avec de nouvelles équations où l'inconnue est une fonction, soit de consolider et
d'étendre leurs acquis à ce sujet.
Ce chapitre se termine par quelque notions sur les fonctions de plusieurs variables figurant
dans le module fonctions de deux ou trois variables mais ne pouvant faire l'objet d 'au-
cune épreuve de mathématiques aux BTS.
Groupement B x
Groupement C x
Groupement D x
Nous avons vu au chapitre 2 que la fonction exponentielle est sa propre
fonction dérivée: exp' = exp.
Nous avons aussi constaté que la dérivée de la fonction tangente est
" .... _ 1_,_ =1+ ta02t.
cos-t
Donc f' = 1 + f 2 pour la fonction f = tan.
Nous pouvons chercher toutes les fonctions f définies ct dérivables sur
IR telles que f' = f ou toutes les fonctions définies et dérivables sur
j- ;, ; [ telles que f' = 1 + j2.
Il s'agit alors de résoudre un nouveau type d'équation où J'inconnue est
une fonction.
En électricité, en mécanique, en biologie, ... de nombreu x phénomènes
continus satisfaisant à une loi d'évolution et à une condition initiale
sont décrits par une fonction f plusieurs fois dérivable sur un inter-
valle 1 et définie comme solution d'une équation où interviennent une
ou plusieurs de ses dérivées.
De telles équations sont appelées équations différentielles.
Ainsi savez-vous que la même équation différentielle, aux. cOefficients
près, permet de modéliser d'une part la décharge d'un condensateur il
travers une bobine et, d'autre part, la descente d'un parachute simplifié?
De même, l'étude de l'effet d' un amortisseur de voiture et l'étude de
J'établissement du courant électrique à travers un circuit RLC alimen-
té par un générateur présentent quelques analogies.
Dans ce chapitre, nous allons apprendre à résoudre quelques équations
différentielles simples rencontrées notamment en sciences physiques
(mécanique du point, circuits électriques, ... ) ou en biologie.
Exemples
• (El) 2<' + x = àavec 1 = IR.
Les coeffidents a(t), b(t) et C(1) de
(El ) sont constants.
Ici a(l) = 2, b(l) = 1 et c(l) = à pour tout 1 de R
(El) a des coefficients non • (Ez) (t + 1) x' + (t - 1) x = - 1 + 1 avec 1 = ]- l , + 00 [.
1. THÉORÈME
Par e:<cmple la fonction constante Soit XI : 1>-> XI (1) une solution particulière de l'équation différentielle
xl: r...-+ ~ est une solution particu- (E).
lière de l'équ:ltion (El) c i-dessus. la
On a alors a(t)x't + I>(I)X I = c(I).
Une fonction x est solution de (E) si et seulement si
dérivée x'1 étanlla fonction nulle.
a (1) x' + b(t) x = c(t)
qui est équivalent à chacune des équations différentielles suivantes:
a(l)x' + b(t)x = 0(1).1"1 + b(l) xI'
a (I)(.l" - x' l ) + b(I)(x - XI) = 0,
a(I)(x - XI)' + b(l) (x - XI) = O.
Donc x est solution de (E) si et seulement si X = x - xl est solution de
l'équation différentielle
Le second membre c(t) de (E) est
(E' ) a(t) X' + b(t)X = 0,
remplacé par la fonction nulle O. appelée équation «sans second membre. associée à l'équation (E).
Nous en déduisons le théorème suivant en remarquant que
X = X-XI équivaut àx = X + XI'
Théorème
Avec une équation différentielle on La solution générale de l'équation différentielle
parle habituellement de la solution
générale, par opposition à une
(E): a(l)x' + b(l)x = c(l)
solulion particulière, pour dési- est obtenue en ajoutant une solution particulière de (E) à la solutiun
gner une solution quelconque de générale de l'équation .,sans second membre » associée
cette équation. L:l solution géné rale (E'): a(l)x' + b(l).r = O.
donne l'en semble des solutions.
208
Nous e n déduisons que la résolution de l'équation (E) se ramène à la
résolution de l'équation (E') et à la recherc he d' une solution particulière
de (E).
b(t)
x' + - x = O.
a(/)
Théorème
La solution générale de l'équation L'ensemble des solutions de l'équation différentielle x' + a ..\" = 0, où a
différentielle x ' + CU" = 0 est est un nombre r~el fixé, est l'ensemble des fonctions définies sur IR: par
t ..... Ce - Q I où C est une constante
t t--+ Ce al où C est une con:-,tante réelle quelconque.
réelle quelconque.
Exemple
Ici Cl = .!. L'équation différentielle (El ) lx' + x = 0, équivalente à x' + !x = 0,
2 1
a pour solutions 1es fonctions x : t t--+ Ce - ~ 1 où C est une constante
réelle quelconque.
b. Cas général
. .. b(t)
Pour résoudre l'équation différentielle x' + a(t) x = 0, no us allons
reprendre l'idée fondamentale, exploitée dans le cas particulier précé-
dent, consistant à introduire une fonction exponentielle t t--+ eu(t) où Il
est une fonction dérivable sur 1.
(cM)' = u'c". La fonction x : t t--+ eu(t) a pour fonction dérivée x': t t--+ u'(t) e uV) .
x: t ...... e"(I) est solution de l'équation différentielle (E') si et se ulement
si, pour to ut t de 1,
,,'(t)e"(I)
b(t)
+ -e,,(I) =0 qui est éqUi. valent à (I/'(t) + -b(t) ) e"(I) = 0
a(t) a(t) ,
210
x est solution de (E') si, et seulement si, pour tout t de I,
b(l)
x'(I) + a(t) x(l) = 0 (2).
La fonction g définie sur J par g(l) = x(t) eF(n est dérivable sur 1.
On dérive un produit et Pour tout t de J, g'(t) = x'(t) eF(I) + x(t)F'(t) eFlt),
(e~- )' F'e'"
=
donc g 'Ct) = [x'(I) + :gi 1
x(t) e FU)
b(t)
car F'(t) = -() par définition de F.
at
Nous en déduisons que x est solution de (E') si et seulement si g'(t) = 0
Voir le paragraphe D.3.b. du cha-
pour tout t de l'intervalle 1, d'après la relation (2), c'est-à-dire si, et
pitre 2.
se ul ement si, la fonction g : t t--+ x(t) eF(t } est constante sur L
Or x(t) eF{I) = K, où K est une constan te réelle, si et seulement si
K
x(l) = e FII) ' c'est-à-dire x(t) = Ke- FU).
Théorème
liet h étant des fonctions données, dérivables sur un inter valle 1 avec Cl
ne s'annulant pas sur I, l'en ~e mble des solutions de l'équation différen-
tielle
La solution générale de l' équation (E'): a(/)x' + b(t)x = 0
différentielle (E ') est
t ~ Ke - F il) où K est une constante est l'e nsemble des fonctions définies sur 1 par t ~ Ke- FIl), où K est une
réelle quelconque. constante réelle quelconque et où F est une primitive de la fonction
b(t)
/ ..... - .
a(l)
Exemple
Pour l'équation différentielle (E'2) (t + 1) x' + (t - 1) x = 0,
avec 1 = ] - 1, + cc [,
On peut aussi écrire !....=...! sous la b(t) _ t - 1 b(t) _ 1 + 1 - 2 b(t) _ 2
B t + 1 donc t+1 .
forme A + tTI et déterminer les a(t) - 1 + l' a(t) - 1+ l ' a(t) - 1 -
constantes A et B: voir, au cha-
pitre 3. le TP 9 et l'exercice corrigé Une primitive F de t ..... 1 - t ~ 1 sur J est définie par:
n° I l. F(I) = t - 2 In(l + 1) cart+I>O pour tout 1 > - 1.
e -F\t) = e - 1 + 2 ln(t + 1), donc e - F(t ) = e - 1. e 2 1nel + 1),
212
Voir Je théorème du para- La solution générale de (E 4) est donc 1~ Ke - In l où K est une cons-
graphe 2.b. tante quelconque.
ehln = li. pour tOul a > Q. Or pour tout 1 de I, - ln 1 = ln!, donc e - '" 1 = !.
1 1
La solution générale de (E '4) est donc 1 >--> ~ où K est une constante
1
quelconque.
Cherchons une fonction K : 1>--> K(I), définie et dérivable sur l , telle
K(I) . .
que x: 1>--> - 1- SOit une solutIOn de (E4 )·
K <.:onvient si et seulement si, pour tout, de l,
1 1 K '(t) - K(I) + K(t) = e'.
/1'1' - 1/1"
12 1
.\ étanl un ljuotient, x' = - - ,- .
,-
Le premier membre de cette égalité est
1 K'(I) - K(t) + K(t) = K'(I)
1 1
Avec ceUe méthode. une telle sim- car les termes comportant K(r) se simplifient.
plification a toujours lieu.
Donc K convient si et seulement si, pour tout, de l , K '(t) = et.
La fonction exponentielle est sa Nous obtenons immédiatement une telle fonction K : r ~ e' dont nous
propre primitive. déduisons une solution particulière de (E4 ) : x, défini e sur 1 par:
e'
XI: (1-+ K~r). X,(I) = T'
Voir le théorème du pamgmphe I. La solution générale de J'éq uation différentielle (E4) étant obtenue en
ajoutant une solution particulière de (E4) à la solution générale de (E'),
toutes les solutions de (E4) sont définies sur ]0 , + ro[ par:
K e'
x(l) = t + T où K est une constante réelle quelconque.
4. EXISTENCE ET UNICITÉ
DE LA SOLUTION VÉRIFIANT
UNE CONDITION INITIALE DONNÉE
a. Exemple
Reprenons l' équation (E,,) résolue ci-dessus et cherchons toute solution
x, s' il en existe, telle que x( 1) = O.
x(t) = K + e'. x( 1) = 0 équivaut à K +e = 0, donc K = - e.
1
Il existe une solution unique de (E4) telle que x( 1) = 0;
e'-e
c'estx:r~ - t-
b. Cas général
D' après les théorèmes des paragraphes 1 et 2.b, toutes les solutions de
l'équation différentielle
(E): a(l)x' + b(t)x = C(I)
F e<.,1 une primiti\'e sur 1 de
b(t)
sont définies sur 1 par x(l) = Ke - F(I! + x, (1) où K est une constante
(- -.
a(t) réelle quelconque et x,
une solution particulière de (E).
L'égalité .t(10) = '\'0 est appelée Parmi ces solutions, cherchons celles, s' il en existe, qui vérifient
condition initiale car dans beau- x(rO) = XO' où ID et Xt) sont des nombres réels donnés.
coup de problèmes où la variable
eslle temps on donne la valeur x(O) x(to) = Xo si, et seulement si, Xo = Ke -F(I.) + XI( IO)·
~ J'origine des temps.
Nous obtenons une valeur unique de K qui convient:
K ';'0 - x){lo>'
e File)
1. THÉORÈME
Voir le paragraphe A. 1. Avec une démonstration analogue à celle détaillée pour les équations dif-
férentielles linéaires du premier ordre, nous obtenons le théorème suivant.
Théorème
La solution générale de l'équation différenrielle
lE): 'L'" + bx' + ex = dit)
est obtenue en ajoutant une solution partkulière de CE) à hl solution
générale de l'équation «sans second membre", associée
lE'): ax"+ bx'+ cx= O.
214
C'est la mème démarche que dans Nous en déduisons que la résolution de l'équati on (E) se ramène à la
le paragraphe A, résolution de l'équation (E' ) et à la recherche d' une solution particu-
liè re de (E) .
2. RÉSOLUTION DE (E')
ax" + bx' + ex = 0
a. Théorème
Soit f et g deux fonctions, deux fois dérivables sur J et solutions de
l' équation différentielle (E').
Alors:
af" + bf' + cf = 0 (1) et ag" + bg' + cg = 0 (2).
Théorème
Sif et 8 sont deux solutions sur 1 de l'équation différentielle
(E'): (u" + bx' + ex = 0,
f et g sont alors dites linéairement aucune n'étant le produit de l'autre par une constante, alors l'ensemble
indépendantes. des solutions de (E ') est l'ensemble des fonctions Cd + C28 où Clet
C2 sont des constantes quelconques.
b. Équation caractéristique
Comme pour les équations linéaires du premier ordre, nous allon s cher-
cher s' il existe des fonction exponentielles solutions de (E').
Dans le cas où r est un nombre Soit x : f 1----+ e ri où r est une constante réelle ou complexe.
complexe, voir le paragraphe
Noussavonsquex': tl-+re r l et x":tl-+r 2 e rl .
D. 4.c du chapi tre 2.
Donc t 1----+ e ri est solution de (E ') si, et seulement si, pour tout f de J,
ar 2e rt + brerl + ceri = 0
Mettre e" en facle ur. qui équivaut à ar' + br + c = ° car e" '" 0 pour tout t de J.
t ~ erl est solution de (E') si, et seulement si, la constante r est une
solution (réelle ou complexe) de l'équation caracléristique
ar' + br + c = 0 de (E').
Exemples
c. > O. (Ej) x" - 4x' + 3x = 0 a pour équation caracléristique r' - 4r + 3 = O.
.6. = O. (E~) x" - 4x' + 4x = 0 a pour équation caractéristique r' - 4r + 4 = O.
!I ~- 16. (E)) x" - 2x' + 5x = 0 a pour équation caractéristique r' - 2r + 5 = O.
c. Théorème
Nous savons résoudre dans [Il: et dans C l'équation caractéristique
a '* 0 JX1r dHinition de (E). ar' + br + c =0 de (E').
Cas a>0
Pour (Ei). Tl = 1 et r:;! = 3. L'équation caractéristique a deux solutions réelles distinctes ri eL r 2 ;
r
donc t ~ e rl ' et t ~ e 'l sont deux soluti<;ms particulières de (E').
0
1
cr,1 1
1
e" Elles sont linéairement indépendantes car ri *' r 2 donc
e'" 1 e r1
donc
Cas a 0 =
Pour (El)' r = 2. L'équation caractéristique a une solution réelle double: r = - É-; donc
t ~ er , est une solution particulière de (E'). 2a
Pour pouvoir utiliser, comme dans le cas précédent, le théorème du
paragraphe a. nous avons besoin d'une deuxième solution particulière
Ce change ment de fonction incon- de (E') que nous allons chercher sous la forme 1 ..... e":(I) où z est un e
nue a. déjà. été é\"ClCIué au para- fonction , deux fois dérivable sur I, à déterminer.
graphe A. 3.3. ( IH')' = II'\' + III",
Pour x: t ~ erl:(t), on a x': t ~ re":(t) + e":'(t)
On déri\'e une somme de deux pro- et r"' t ~ r 2e" : (t) + ,-erl: '(t) + ,-erl : '(t) + ert:"(t),
duits.
donc x": t ~ r 2e":(t) + 2 re rt:'(t) + e":"(t).
x est solution de (E') {LX" + bx' + ex =: 0 si et seulement si, pour tout
1 de l,
On a mi~ eT! en facteur et on a (/(r':(I) + 2'-;:'(1) + :"(1») + b(r:(I) + :'(1)) + C:(I) = 0,
dérivé les deux membres de l' éga-
lité par e" qui n'est pas nul. c'est-à-dire
(ar' + br + c): (I) + (21lr + b):'(I) + a:"(I) = 0
216
Or QI.2 + br + c = 0 car r est solution de l'équation caractéri stique et
2ttr +b = 0 car r = - E-. ; e nfin li '" 0 par définition de (E).
2a
Donc 1 ~ e":(I) est solution de (E') si , et seulement si, pour tout 1 de
1,:"(1) = O.
~ ' : t ~ 1 convient et .;::, ~ t convient.
Donc 1 ~ ter! est une deuxième solution de (E ' ).
t 0 ]
te" 0 e' Les fonctions t ........ et et t ~ 1er' sont linéairement indépendantes car
," ]
Q",!O'
" 1 e'
D'après le théorème du paragraphe a, dans le cas où fi = 0 la solu tion
Pour (E : ), x(1) = (CIl + C ~ ) e:!t, gé nérale de (E') est définie sur [par X(I) = (C ]I + C 2) e" où C] et C 2
sont des constantes réelles quelconq ues.
Cas fi < 0
Voir le TP 4 du chapitre 1. L'équation caractéristique a deux soluti ons compl exes conjuguées
Pour (E j ),.6. = (4if. r] = Cl + il3 el r~ = Cl- il3 où Cl et 13 sont des nombres réels avec 13 '" O.
rI = 1 + 2i.
e'" = e'l + ~I" Les fonctions 1 ~ e'l' et 1 ~ e'z' son t des fonctions à valeurs dan s C qui
donc sont solutions de (E').
e rl ' = e'( co s 21 + j sin 21). Pour tout 1 de l , e'lf = e(o+ i~)',
donc e'J'= ea 'eil~I.
De même, e'~ f = e()' (cos 131 - isi n 131) vu la pari~é des fonctions sinus et
cosi nus.
Pour tout ( de l, eUI cos 131 = (e'I' + e'2')4
et e al si n 131 = 21i (e' ll - e':/).
Pour t ....... e lu cos 131. Le résultat du pamgraphe étant vrai lorsque les fonctions sont à valeurs
Cl = 2"
]
2"'
et C 2 = -
]
complexes et les constantes CI et c; complexes, les fonctions 1~ e a l cos 131
ell ~ e a l sin 131 sont deux autres solutions particulières de (E').
Pour t >--+ e/u sin 13'.
] ] Elles prennent des valeurs réelles et sont linéairement indépendantes
CI = 2i el C2 = - 2i'
car ïO'"kk , .fi (Cl1T)
ou k = 2 exp 413 .
t 0 "
4~
eor sin 13' 0 k D ' après le théorème du paragraphe a, dans le cas où fi < 0 la solution
e cos 13'
al ] k généra le de (E') est définie sur [par x(l) = e"'(C I cos 131 + C 2 sin 131)
Pour (E j), où CI et C 2 sont des constantes réelles quelconques.
X(I) = e'( C] cos 2 t + Cl sin 21 ).
Théorème
*
• a, h, c t'!tant des constantes rt'!elles données avec (l 0, l'e n!oiemble des
so lutions de l'équation difTérentielle (E'): tlX " + hx' + ex = 0 est l'cn-
se mble des fonction s définies sur 1 par 1 I--i' Cdl(l) + C~f2{ n où Cl et
C 2 son t des constantes rt'!elle~ quelconque!'> .
• Les fonctio n'i fi et f~ sont définie.'. à partir des solutions réell~s ou
complexes de l' éq uation caractéristique ar:! + br + c = O.
• Si.6. > 0, Jl(l) = e'l' et f~(I) = e'!' où ri et r 2 sont les solutions réelles
de cette équation.
=
L'ensemble des solution s de (E') est défini par ff/) Cle'll + C 2e'l t,
• Si.6. = 0 , J\(I) = e't ct f,,{t) = te" où r = - "lb est la solution r~ellc
. - _a
ùouble ùe celte équation.
L'en'iemble des solutions d~ (E') est défini par f(l) = (Cl + C 2t)e,t.
• Dans le cas où Ô. < 0, on prend le plus souvent la solution complexe telle que 13 > o.
218
(In')' = /l'v + ln" et e M = Il ' e~ . Pour tout 1 de IR, X'(I) = - e- '~(t) + e- 'z'(t)
et x"(I) = - (- e- ') Z(I) - e- ':'(I) + e- 'Z"(I),
donc
Rédigez cette démonslr:lIion en On conclut, après les calcu ls, que:: convient si et seulement si
vous inspirant, si n&essaire. de
re1(ercice corrigé nO24.
9: - 6:' + ~" = 31
qui est une équation différentielle dont le second membre est un poly-
nôme, comme dans l'exemple 1.
En procédant de manière analogue on obtient : : 1>-> i +l
1
Exemple 3
(EJ) x" - 2x' + 5x = 5 cos 1 QI'ec 1 = [0, + 00[.
Le second membre d(l ) = 5 cos 1 étant de la forme C cos WI, nous
allons chercher une solution particulière x de (E 3 ) de la forme
t ~ A cos wt + B sin wt,
c'est-à-dire ici t ~ A cos t + B sin t où A et B sont des constantes à
déterminer.
Pour tout 1 de IR, X(I) = A cos 1 + 8 sin 1,
donc x'(I) = - A sin 1 + 8 cos 1 et X"(I) = - A cos 1 - 8 sin 1.
Rédigez celte démonstration cn On co nclut, après des calculs, que x est solution de (E3 ) si et seulement
vous inspirant, si nécessaire. de si, pour tout t de I,
l'exercice corrigé nO21.
(4A - 28) cos 1 + (48 + 2A) sin 1 = 5 cos 1,
donc
x'(O) = 0 équi va ul à CI + 3C 2 - 2 = O.
x co nvient, si et seulement si.
CI + C2 = 2 el CI + 3C z = 2
qui est un système de deux. éq uati ons d' inco nnu es Cl et C 2·
Après résolution de ce systè me on conclut qu'il existe une solution
unique x de (El) lelle que
.r(0) = 0 el x'(O) = 0;
c'est x: t ~ 2e r - t 1 - 2t - 2.
1. EXEMPLES
En géo métri e, en sciences physiques et biologiques, e n technologie et
en économie, on est amené ~ étudier une quantité dépenda nt de plu-
sieurs variables.
Pur exe mpl e, l' aire d'un rec tang le dépend à la fois de sa longueur el de
sa largeur; on définît ai nsi une fonction f des deux variables positives
x et y qui représenten t respectivement la longueur et la largeur du
même rectangle.
(x. y) e!'it le couple de Ya r iable~. On noIe f : (x,\') >-> f(x, y) = xv : ai re d'un reclangle de longueur x el
de largeur y.
,.
Ainsi f(3, 2) =6; f(5 , 2)= 10; f(4;2,5) = 10.
y=x En respectant la convention habituelle selon laq uelle la largeur est plus
petite que la long ueur. on a )' ~ x; la fonction f est donc définie sur
l'ensemble D de couples (x, y) de nombres réels vérifianlles co nditio ns
D
x ;;;: 0, y ;:;: 0 et y ~ x.
L'ensemble des poinls M(x, y) lels que f(x, y) = c, où c eSI une cons-
x tante positi ve, est la ligne de niveau de la fo nction f assoc iée à la
Fig. 1
vale ur c .
Représentation graph ique de D.
Ainsi les poinls A(5, 2) el 8(4; 2,5) appartiennenl à la même ligne de
niveau.
Plus généralement
f(x, y) = c, où c > O. équiva ut à xy = c, donc à .v =~.
x
220
La ligne de niveau correspondant à la valeur c de f est l'arc d'hyper-
bole d'équation y = f situé dans la représentation graphique de D.
x
De même, soit la fonctio n g : (r, Il) ~ g( r, Il) = 'ITr 21z : volume d' un
o cylindre de rayon r et de hau teur h.
g est définie sur IR+ X IR+ car r ;, a et h ;, O.
., En!in soit la fonction e : (x, y, :) ..... e(x, y, :) = :xv : volume du paral-
Fi g. 2:
lélépipède rectangle de côtés x, y et :.
R+ ~ [O. + ~[.
f es t définie su r IR+ X IR+ X R+ car x, y et : sont positifs.
, ,
2. DERIVEES PARTIELLES
Rl est l'e n<>emble de 10US les cou- Soit f la fonction de deux variables définie dans IR' par
ples (x. y) de nombres r~eb x el y.
f(x, y) = x' + 4x)''-
3. DIFFÉRENTIELLE ET ACCROISSEMENT
On note ( 1 ; 1) a.u li eu de (1, 1) pour Avec f(x, y) = x' + 4.\)" , on a f(l ; 1) = 1 + 4 = 5.
éviter des confu ~ i o ns .. vee les vi r- Com ment obtenir facilement f( I,OI ; 0,98)? Comment évaluer l'ac-
gu les des nombres Mc imaux .
croissement (positif ou négatif) de la valeur prise par la fonction f
lorsque la première variable x augmente de 0,01 et la seconde)' dimi-
nue de 0,02?
Pour cela, on peut calculer directement f (1 ,0 1; 0,98); on obtient
f( I,O I ; 0,98) = l,al ' + (4 x 1,0 1 x 0,98') = 4,900 11 6.
L'énoncé précis de ce théorème fait Pour une fonction numérique 'II usuelle et simple,.. f de deux variables
appel à des notions ne figurant pas réelles: lorsque h et k sont «voisins . de O. on a:
au programme des BTS.
f(Xo + h,.vo + k) ~ f(xo' Jo) + hf~(XQ. Jo) + kf~(Xo' .vo)·
Remarques
Ainsi pour évaluer f(xo + h, Yo + k), il suffit d'effectuer des calculs
«simples».
Pour une fonction d'une variable On peut définir la différentielle d'une fonction de deux variables:
J: x ~ )' = J(x) af af
dy = f'(x) d:r df(x, y) = dX (x, y) dx + ay (x, y) d);
dftx) ~ ['(x) dx
I>y ~ f'(x) I>x df(x, y) = f~(x, y) dx + f~(x, y) dy.
, , ,
4. DERIVEE D'UNE FONCTION DEFINIE
PAR UNE ÉQUATION IMPLICITE
f(x, y) = 0
• Soit f la fonction de deu x variables définie sur IR' par
f(x , y) = x' - y.
f(x, y) =a si, et seulement si, y =x2
Ainsi pour les coupl es (x, y) solutions de l' équation f(x, y) = 0, la
seconde variable y de la fonction f est elle-même fonction de la pre-
mière variable x: y = (Çl(x) où (Çl : x ~ x 2 = y.
La fonction <p est dérivable sur IR et <p' (x) = lx.
Or, pour la fonction f(x, y) = x' -
Y. on a:
J,;(x, y) = 2x et f~(x, y) =- 1.
222
Soit f la fonc ti on de deux variables défini e sur 1R2 par
f (x, y) = x' + 3 - xy .
On a, de même: f(x, y) = a si, et seule me nt si, x' + 3 = _l)' qui est
équi valent à
f.;(x,y)
= I -~, ,
f;(x, y) x·
f;(x,y)
= <p' (x).
f; ,(x, y)
L'énoncé précis de ce théorème fait Pour une fonction numérique _usuelle et simple- f de deux variables
appel à des not ions ne figurant pas réelles x et y, J'équation Itx, y) = 0 permet de <Utinir pour ses couples
au programme des BTS.
solutions (X, y) une fonction q>: x ....... y,
De plus, si '" est <Urivable en '<0' alors ",' ('<0) = - 1; ('<0' .vo)
I~ ('<0' .vo)
où Yo = "'("'0),
224
TRAVAUX PRATIQUES
d) Déterminer la solution de (E) vérifiant la condi·
RÉSOLUTION D'ÉQUATIONS
tion initiale x( 1) = 1.
DIFFÉRENTIELLES LINÉAIRES 2° On considère l'équation différentielle (E)
DU PREMIER ORDRE .\:v' + (x - 2»)' = a
dans laquelle y est une fonction de
la variable réelle x, définie et dérivable sur] 0, + 00 [ et
y' sa fonction dérivée.
Groupement B x
a) Vérifier que, pour tout x de ] 0, + 00 [ ,
Groupement C x
x - 2 = 1 _ ~ . En déduire une primitive sur] 0, + oc [
Groupement D x X X '
de la fonction délÏnie sur la, + 00 [ par
y' - ay
équations difféœntielles de la forme
= 0, où a e'it une constante, esi au programme des
g(x) = - r-
x est une solution de l'équation différen-
tielle (E).
classes de Terminales STI et STL.
3° Déduire des deux questions précédentes l'ensemble
des solutions de (E).
TP 2 Résoudre une équation diffé- 4° Déterminer la solution f de (E) qui vérifie la condi-
rentielle du premier ordre de la tion initiale f(O) = 1.
forme a(t)x'(t) + b(t)x(t) = 0 où a et b
ne sont pas des fonctions constantes TP4 La forme d'une solution
US questions JO et 2° SOIII illlUpel/dalltes.
particulière est donnée
Q
l On considère l'équation différentielle (E)
us /xlrlies A et B peul'ent être traitées indépel/dam-
men' /'WI~ de l'O/lIre,
tx' (1) - 2r(l) = 0 dans laquelle .\" est une fonction de la
Soit (E) l'équâtion différentielle:
variable réelle t, définie et dérivable sur] 0, + 00 [ et x'
sa fonction dérivée. y' + .l'y = x:!e~.I'
a) Déterminer une primitive sur la, + 00 [ de la fonc- où y est une fonction de la variable x définie, dérivable
tion f définie sur lO, + '" [ par f(t) = - :2.. sur IR, el où y' est la fonction dérivée de y,
b) Montrer que, pour lout / de ] 0, + co [,1 e-" nI = /-.
' 1° Résoudre l'équation différentielle:
c) Résoudre l'équation différentielle (E). (En) )" + '}' = O.
224
r Déterminer deux: nombres réels a et b tels que la
TP7 Une solution particulière
fonction Il définie sur IR par lI (x) = (ax + b)e~ X soit est donnée
une soluti on particulière de l'équation (E).
Soit (E) l'équation différentielle:
3 Déduire du 1° et du 2° la solution générale de
0
r ~
t-
ri Ce TP concerne particulièrement le BTS Chimiste.
•- Aucune connaissance sur ce TP nlest exigible dans
r-- J L le cadre du programme de mathématiques
I- f- ~.
-
/
0 " x TP 10 La vitesse du parachute
-" Un parachutiste saute d'un av ion . On suppose que son
/ parachute s'ouvre immédiatement.
1
IV
- -
Fig. 3
1° Montrer que, pour tout nombre réel x, on a
1 ~ -~[t(~l- fHl]-~[J'(~l -J'Hl] Sur l' ensemble homme et parachute, de masse totale m,
(
V' ~ dv t '"
dt'
0).
En simplifiant, on obtient donc: v' = g - ~v2.
226
Dans la su ite du problème, on prendra: 3° Résoudre l'équation différentielle (E).
g = JO; m = 70; et k = 28 (en U. S. 1). 4° Déterminer la solution partic~lière \-' telle que:
L'équation différentielle sera donc (E): ,,(0) = O.
v' = 10 - 0,4\,2.
B. 1° Soit f la foncLion définie sur l'intervalle [0, + cx:[
A. 1° Démontrer que l' équation différentielle (E) peut par:
s'écrire: f(l) =e"--- . 1
e4t + 1
--"'-., = 0,4 pour toul v de l' intervalle [0, 5[.
25 - \I- a) Déterminer la limite de f en + 00. (On ne de-
r Déterminer deux nombres réels a et b tels que, pour mande pas la représentation graphique de n.
tout \1 de l'intervalle [0, 5[, b) Étudier le sens de variation de f.
2° Quelle serait la limite de la vitesse v(t) si t tendait
25 ~v 2 =5: v +5 ~ v' vers + 00
228
0·* Avec un polynôme 4° Déterminer la solution particulière f de l'équation
(E) qui vérifie la condition initiale f(O) = O.
Soit (E) l'équation différentielle:
+ 3x = 61 2
2,' - 71 - 7
où "inconnue x est une fonction de la variable réelle (,
0**** Avec un produit d'un polynôme et d'une
exponentielle
définie et dérivable s ur IR, et où x' est la fonction déri-
Soit (E) l'équation différentielle:
vée de x.
2)" + Y = (- 9x + 9)e - 2.1
r Résoudre l'équation différentielle (Eo) :
h' + 3x = O. où l'inconnue y est une fonction de la variable x, définie
2° Déterminer trois constantes a , !J, c telle que la fonc- et dérivable sur IR, et où y' est la fonction dérivée de y.
tion g définie sur IR par g(t) = (Jt2 + bl + c soil solu- 1 ° Résoudre l'équation différentielle (Eo): 2)" +Y = O.
lion de l'équation différentielle (E).
r Déterminer une fonction numérique Il, définie et
3° Déduire du 1° el du r l'ensemble des solutions
dérivable sur IR, telle que la fonction ": x ~ u(x) e - 2.\
de (E).
soit solution de (E).
4° Déterminer la solution particulière f de l' équalÎon
3° Quel est l'ensemble des solutio ns de (E)?
(E) qui vérifie la condit ion initiale f(O) = O.
4° Déterminer la sol ution particulière g de (E) vérifiant
la condition initiale g(O) = O.
0·· Avec une exponentielle
Soit (E) l'équation différentielle
x' - 4x = 2e 31
0**** Avec un produit d'une exponentielle
et d'un cosinus
où l'inconnue x est une fonction de la vuriable réelle f, Soit (E) l'équation différentielle x' - 2\" = e- I cos t où
définie et dérivable sur IR, et où x' est la fonction déri- l'inconnue x est une fonction de la variable t, définie et
vée de x. dérivable sur IR, el où x' est la fonction dérivée de x.
] 0 Résoudre l'équation différentielle (Eu) : 1° Résoudre l' équation différentielle (Eo): x' - 2-r = O.
x' - 4x = O. 2° Déterminer une fonction numérique Il, définie et
r Déterminer une constante réelle k telle que la fonc- dérivable sur IR, telle que la fonction" : t ~ u(t) e- I soit
tion g définie sur IR par g(t) = ke 31 soit solution de
solution de (E).
l'équation différentielle (E).
3 ° Déduire du 1° et du 2° l' ensemble des solutions 3 ° Quel est l'ense mble des solu tions de CE)?
de (E). 4° Déterminer la solution particulière g de (E) vérifiant
4° Déterminer la sol uti on particulière 1 de l'équation la cond ition initiale g (0) = O.
(E) qui vérifie la condition initi ale 1(0) = o.
Exemples d'exercices de BTS avec une équation
4° a) On note 1 = r
. -].
(x + 1) e- x dt. Montrer, à l'aide
4
b) Déterminer li m ~.
x--+ +-
Le candidat doit rendre ce graphique complété avec
d'une intégration par parlIes, que 1 ;;;; e -~. sa copie (partie B, r).
e-
b) En déduire J'aire al en cOl2 , de la partie du plan
limitée par <C, 2ll et la droite d'équJtion x = 2.
c) Donne r un encadrement de,j,IJ. d'amplitude 10- 2.
r
[ f
'l,
Gmupement B x
Groupement C x
GruuJX'ment D
7
C~I ~xuciu a pour objectif la risolutioll d'une équa~ J
tioll diffir~nl i~ f1e (Partie A) et /'itude d'Ilne de ses
solmiolls particlIlière.\· (Partie B). -1 o T 2 3 4 5 6 "
us deux parties pe/ll'ent néanmoins être trairles indé- Fig. 5
pendamment
A, Risollliion d'ulle équation diffbentielle
On considère l'équation différentielle (E) : y' + .v = x ~ ••• Activité d'un médicament
où )' est fonction de la variable réelle x définie et déri-
Groupement B
vable sur IR et y' la fonctio n dérivée de y.
Groupement C
1° Résoudre dans IR: l'équatio n différentielle (E') :
Gmupemcnt D x
y' + y = O.
2° Vérifier que la fonctio n g défi nie sur R par : Après la prise d'un médicament M, le principe acliftra-
g(x) = x - 1 est une solutio n particulière de (E). verse la muqueuse intestinale pui s passe dans le sang
3° En déduire la solution générale de (E). où il est dégradé puis évacué.
230
On suppose que ce processus démarre à J'in stant f = O. dans laquelle y désigne une fonction de la variable réel-
À l'instant f, on appelle Q(f) la quantité de principe le x, définie et dérivable sur IR, et y' la fonction dérivée
actif présente dans le sang; Q(O est exprimée en mg et de)' sur ce même intervalle.
le temps t est exprimé en minutes (0 :s;: t ==;; 660). r Résoudre l'équation différentielle (E).
On suppose que Q(O) = 0 et on admet que la fonction
Q est solution de l'équation différentielle (E) :
r Déterminer la solu tion particulière J de (E) qui véri-
= 1.
6 ~;+ Q = - 0,003 t + 1,982.
fie f(O)
1,6
g(x) =- ! ln (1 + x) - ±est une solution de (E),
1.4 3 ° Déduire des deux questions précédentes la solution
générale de (E).
1,2
4 0 Déterminer la fonction J, définie et dérivable sur
1.0
]- l, + 00[, solution de (E) et vérifian t la condition
0,8 f(O) = 0,
0,6
0,4
1
b) Étudier le signe de 1 - 21nx.
~ *** Méthode de «la variation de la constante. c) En déduire le sens de variation de f.
2" Calculer la limite de j(x) lorsq ue x tend vers + 00 .
On considère l'équation différentielle. définie sur
On admet que lim J(x) = O.
]-1,+ 00[, ,1~O
3" a) Dresser le tableau de variation de j.
1
(E) : (x + 2) v' + y = _ 1- b) Construire la courbe '€ en précisant les tangentes
. x +1
aux points 0, A et B de cette courbe, d'abscisses res-
où l'inconnue)' est une fonction de la variable x, définie
pectives 0, ye
et e.
et dérivable sur IR et où y' est la fonction dérivée de y.
j O Résoudre sur]- l, + oc[ l' éq uation (E,): C. Calcul d'ulle aire
1
On se propose, dans cette partie, de calculer l'aire de la
(x + 2)v' + y = O. partie du plan constituée des points M(x, y) tels que
r Déterminer une fonction K, définie sur ]- l ,
telle que la fonction g définie sur]- 1, + œ[ par
+ coL °
0. :!S; X :s;: e et ~ y ~ f(x), où cr est un nombre réel
positif ou nul donné, inférieur à e.
g(x) = K(x) 1" SOil F la fonction définie sur] 0, + 00 l par
1
x+2
soit une solution de l' éq uation différentielle (E).
F(x) = ~.rl - ~.r' In x.
3" Résoudre l'équation (E). Vérifier que Fest une primitive def sur]O, +00[.
4" Déterminer la solution j de (E) qui vérifie j(O) = O. 2" a) On suppose 0: > O. Exprimer l'aire cherchée en
cm 2 en fonction de On note le résultat dl.(a).
cl.
1
b) Calculer la limite de al(a) lorsque Cl tend vers O.
1
~ u* Équation différentielle, calcul d'aire
Groupement B
Groupement C
Groupement 0
x
x
x
~ *** Avec une intégration par parties
et un développement limité
Groupement B x
1
Groupement C x
US parties A et B sont indépelldallus. Groupemenl 0 x
A.Résolution d'une équation différentielle
On cons idère l'équation différentielle (E) : A. Résolution d'une équation différelllielJe
xy'-2y =-il On considère l'équation différentielle (E):
1
où y est une fonction de la variable x dérivable sur l'in-
tervalle ] O. + 00 [ et où y', désigne la dérivée de y.
1" Résoudre sur] 0, + co {l'équalÎon différentielle (Eu) :
xy -2y = O.
(x + 1) y' + .\)' = e-.l
où l'inconnue y est une fonction de la variable x, défi-
ni e et dérivable sur l'intervalle 1 = ]-1, + 00[, et où y'
est la fonction dérivée de y.
1 232
1° Soit g la fonction définie sur l'intervalle 1 par 3° Dédu ire du 1 0 et du r la solution générale de (E) .
g(x) ~ - x . 4° Détermi ner la so lution particu lière f de (E) vérifiant
x+ 1
les deux conditions initiales:
Déterminer deu;( nombres réels a et b tels que, pour
f(O) ~ 1 et j' (0) ~ 2.
tout x de l ,
g(x) ~ a + _b_.
x+ 1
ZO En déduire une primitive de la fonction g sur l'inter- ~ *. Une solution particulière est donnée
va lle I. On çonsidère l' équati on différentielle:
3° Résoudre, sur l'intervalle 1. l' éq uatio n différentielle (E) y" + 2y' + y ~ x
(E'): (x + l )y' + xy ~ O.
où y est une fonction numériq ue deux foi s dérivable de
4° Vérifier que la fonction "P définie, sur [Il, par la vari able réelle x, où y' est la fonction dérivée de y et
"P(x) = - e-·l est une solu tion particulière de l' éq ua-
où y" est la fonction dérivée seconde de y.
tion (E).
1° Donner la solution générale de l' équatio n d iffére n-
5° Déduire des questions précédentes toules les solu-
tielle (Eo):
tions de l' équation différentielle (E).
)''' + 2y' + Y ~ O.
6° Parmi ces soluti ons, déterminer la fonct io n f qui
vérifie: f(O) ~ -2.
20 Vérifier que la foncti on g défin ie sur IR par
g(x) = x - 2 est une soluti on de (E).
B. Éléments d'éfllde d'un~ fonction
3 0 Déduire du 1° et du r l'ensemble des soluti ons
On considère la fonction f définie sur 1 = ]- 1, +.x{
de (E).
par f(x) ~ (- x - 2) e- x.
4° Déterminer la solution de (E) dont la courbe repré-
On note ~ la courbe représentative de f dans un repère
sentative passe par l'origine du repère et admet, en ce
donné.
point , l'axe des abscisses pour tangente.
1° Montrer que la fonct ion f est croissante sur I.
ZO À l'aide d 'une intégration par parties, calc ul er l'in -
tégrale sui vante: ~ ** La forme d'une solution particulière
est donnée
f' (-x-2)e- X dx.
o On considère l'éq uation différentielle:
3° a) Écrire le développement limité d'ordre 3, au voi- (E) x " - 2,' - 3x ~ 3t' + 1
sinage de zéro, de la fonct ion: x t-+ e- X puis le déve- où x est une fonct ion numérique de la variable t, défi ni e
loppement limité d'ordre 3, au voisinage de zéro, de
et deux foi s dérivable sur IR, où x' est la fonction déri-
la fonction f.
vée de x et où x" est la fonction dérivée seconde de x.
b) En déduire une équatio n de la tangente T à la
courbe '€ au po int d'absci sse 0, et la positive relati- 1° Résoudre l' éq uation (E'): x" - 2\"' - 3x = O.
ve de '€ et Tau voisinage de ce point. 2° Chercher une solution particulière de l' équation (E)
sous la forme d'une fonction polynôme du second
degré.
Résoudre une équation différentielle linéai re du 3° En déduire la solution générale de (E).
second ordre à coefficients constants
4 0 Déterminer la fonction J, solution de (E) tell e que:
Pour tous les groupements de BTS f(O) ~ 0 et f'(O) ~ O.
On cherchem une solution particulière x:! telle que: ] ° Déterminer la limite de f(x) quand x tend vers + c»,
puis la limite de f(x) quand x tend vers - co.
x2(1) ~ I( B cos 31 + C sin 3,).
B et C étant deux nombres réels à déterminer.
2° Montrer que, pour tout :( appartenant à IR :
j'lx) ~ - 3e-1< + 3.
1
Étudier le signe de f' (x) et dresser le tableau de varia-
~ .. A\'ec une exponentielle tion de f. En déduire le signe de f(x).
Soit l'équation différentielle: 3° Soit '€ la courbe représentative de f dans le plan
muni du repère orthonormal (0; T,I) d'unité gra-
(E) -"" + 4.1" + 3.1' ~ e- ".
phique 1 cm. Tracer la courbe '€
dans laquelle y est une fonction de la variab le réelle x,
définie et deux fo is dérivable sur!R, y' la fonction déri-
4° Montrer que I; e- lx dt" = - ~ e- 9 + ~.
5° En déduire, l'aire en cm 2, de la partie du plan
vée de y et y" la fonction dérivée seconde de y.
comprise entre <C, l'axe des abscisses el les droi tes
]0 Résoudre l'équation: d'équations respectives x = 0 et x = 3.
)''' + 4y' + 3y ~ O.
2° Déterminer une solution particulière de (E) de la §] •.
forme Ae- 1.r, où A est un nombre réel que l'on déter- Groupement B x
minera.
Groupement C x
3° En déduire l'ensemble des solutions de (E). Gn)upemenl D x
4° Déterminer la solution particulière 1 de (E) qui véri-
fie 1(0) = 0 et f'(O) = O. A.Rbolutioll d'uII ~ iqulltioll diffh~nti~ll~
On veut résoudre l'équation différentielle (E):
y"(x) + 2y'(x) + y(x) ~ e-',
Exemples d'exercices de BTS avec une équation notée (E), où)' est une fonction de la variable réelle x,
différentielle du second ordre à coefficients deux fois dérivable sur l'ensemble des nombres réels.
constants
]0 Résoudre l'équation différentielle (EO):
y"(x) + 2)"(x) + y(x) ~ O.
êj'" Grou~menl B x 2° Déterminer une fonction u, deux fois dériv:.lble sur
GmupementC x IR, telle que la fonction )'0' définie par >'o(x) = u(x) e-.f,
Groupement 0 x soit solution de l'équat ion différentielle (E).
3° Donner l'ensemble des solutions de l'équation diffé-
A. Rbolutioll d'une iquatioll diffü~nti~lle rentielle (E).
On veut résoudre l'équation différentielle (E) :
4° Déterminer la solution particulière f de l'équation
y" + 2)"- 3)' = - 9x + 9 où y est une fonction numé-
différentielle (E) telle que f(O) ~ 1 et f '(0) ~ O.
rique de la variable réelle x, deux fois dérivable sur iii.
B. ÉlLld~ des \'Oriatiolls ~t rbo/utioll llPproc"Ù d'une
y' la fonction dérivée de y et y" la fonction dérivée
iqllation
seconde de y
On considère la fonction numérique f de la variable
l ' Résoudre 1'6quation différentielle (Eo) :
réelle x définie sur l'intervalle [0,1] par:
y" + 2y'-3y~0.
2° Déterminer des nombres réels a et b tels que la fonc- f(x) ~ e-'(1 + x + x2').
tion g défmie sur !R par g(x) = ax + b soit une solution
particulière de (E). On note ce sa courbe représentative dans un repère
3° En déduire la solut ion gé.nérale de l'équation diffé.- orthonormal (oJ,J) (u nité graphique: 10 cm).
rentielle (E). 1° Montrer que, pour tout nombre x appartenan t à [0, 1J,
4° Déterminer la solution particulière Il de (E) telle que x'
j'lx) ~ - 2 e-'.
"(0) et h' (0) ~ O.
234
Étudier le signe de f' et dresser le tableau de variation ~ ... Avec un développement limité
de f. et un calcul dIa ire
2° a) Tracer la courbe <e dans le repère (0; i,j"">.
b) SUI la figure. on constate que l'équation: ùs plIrti~s A et B sont indipelldantes.
/(x) = 0,95 admet une solution unique. Par lecture A.Résolutioll d'lIl1~ iqllatioll différentielle
graphique. donner une valeur approchée arrondie à Soit l'~quation différentielle (E) : y" + 4)" + 5y = °
10- J de cette solution (on fera apparaître sur la où y est une fonction de la variable réelle x définie el
tigure les tracés permettant cette lecture). deux fois dérivable sur IR, y' la fonction dériv~e de y et
c) À l'aide de la calculatrice, déterminer une valeur y" la fonction dérivée seconde de y.
approchée arrondie à 10- 1 de cette solution. 1° Résoudre cette équation différentielle (EJ.
r Déterminer la fonction f solution particulière de (E)
vérifiant le,"onditions : 1(0) = 1 et j' (0) = -2.
Les exercices 25 et 26 ne concernent que le groupe-
ment B B. R~c"t!rc"~ d'lin dl,'~loppt!mt!'lt limité ~t calc"l d'aire
} O Déterminer le dé\'eloppement limité à l'ordre 2, au
~ ... Avec un développement limité voisinage de zéro, de la fonction f d~finie sur IR par
J(x) = e- 2x cos x.
Le plan est muni du repère orthogonal (0 },]) où les
unités graphiques sont: 2 cm sur l'axe des abscisses et r Soit '!P le polynôme défini sur IR par
1 cm sur l'axes des ordonnées. eI'(x) = 1 - 2x + ~x'.
A. Résolution d 'u n ~ IqulItioll diffir~tJti~ll~ Soit un nombre réel strictement positif, calculer en
Soit l'équation différentielle du second ordre:
(E) : y" - y' - 6y = - 5e- 2 ,
Cl
Il (7
4n :s X 5- x(l») (1)
7 _ x(t) + 10(5 _
x x(l» ~ kt
où ln désigne la fonction logarithme népérien.
Résolution d'une équation différentielle non
• NB: il n'est pas demandé d'e;c:primer .r en fonclion de r.
linéaire du premier ordre à variables séparables
ZO Déterminer la c:onstante k, sachan t que x(1) = 1
Cet exercice concerne particulièrement le BTS chi-
(1 rnillimole de produit D est produite au bout d'une
miste
minute). On donnera la valeur exacte de k et sa valeur
§] .... Réaction chimique approchée arrondie à 10- 4 près.
236
EXERCICES NON CORRIGÉS
Résolution d'une équation différentielle linéa ire ~ •• Eau douce et eau de mer
du premier ordre, à coefficients constants, dont le
Un réservoir contient 1 000 litres d'eau douce dont la
second membre est constant
salinité est de 0,12 g' L - l,
Pour tous les groupements de BTS À la ~uite d'un incident regrettable, de "eau de mer
pénètre dans ce réservoir à raison de 10 litres par
minute.
~ • tQlh1tions sans second membre On note s la salinité de l'eau du réservoir; .\' est une
fonction du temps f (exprimé en minutes).
Résoudre les équJ lion$ différentielles suivantes où l'in-
On admet que s est solution de l'équation différentielle
connue est une fonction y de la variable réelle x définie
et dérivable sur IR el où y' est la fonction dérivée de y. (E): ,'(t) + 0,01 s(l) = 0,39.
b)y'=
\'
- ;ï' (Et): ,'(1) + 0,01 ,'(1) = O.
b) Déterminer une fonction constante g solution de
c)y'+4y = 0;
l'équation (E),
d) 1Oy' - ." = O. c) Résoudre l'équation différentielle (E),
2° Considérant qu'à l'instant 1 = 0 où débute l'incident
la salinité de l'eau du réservoir était de 0,12 g. L - 1
~ •• Où on cherche une solution particulière montrer que J'on a:
~ •• La qualité de "eau
À la su ite de viole nts orages. des eaux de ruissellement
ŒD •• La dernière question polluées à 4 % par des triazines (pestic ides très utili-
permet de s'auto-contrôler sés), se déversent dans un bassin aménagé pour la bai-
1° Résoudre l'équation différentielle y' - ~)' = 0 olt gnade,
Un système d'évacuation permet de maintenir dans ce
l'inconnue est une fonction)' de la variable réelle x
bassin un vol ume constant de 30 000 litres d'eau.
définie et dérivable sur IR et où y' est la fon ction déri-
vée de y. On admet que le volume de triazines dans l'eau du bas-
sin à l'instant 1 (1 ~ 0) est solution de l'équat ion diffé-
r Déterminer la solution qui prend la valeur ~ pour
rentielle (E) :
x = 1.
y'(t) + 5 ' 10- ] y(l) = 6,
3° Soit la fonction f définie sur IR par:
, 3
f(x) = e" - >, 1° a) Résoudre
(En) :
~ur [O. + oo[ l'équation différentielle
Calculer la valeur exacte de J'intégrale 1 = I~ f(x) dx. y'(t) +5' 10-] .l'(t) = O.
1
b) Déterminer une fonction constante g solution de 2° L' injection commence à l'instant f = 0; donc
l'équation (E).
c(O) = O.
e) résoudre sur [0, + oo[ l'équation (E).
Vérifier que la solu tio n c: de (E) qui satisfait cette
2° On suppose qu'à l'instant t = 0, le volume de tria- condition initiale est définie sur [0, + oo[ par:
zines dans l'eau du bassin est nul.
Déterminer la fonction J, solution de l'équation diffé- c(T) = Ï(l - e-~').
rentielle (E), satisfaisant il cene condition.
3° déterminer la limite de c en + co.
3° Les baigneurs peuvent souffrir d'affections cutanées
dès que le taux de triazines dans l'eau du bassin atteint
2 %. Déterminer l'instant auquel ce taux est atteint.
Résolution d'une équation différentielle linéaire
du premier ordre, à coefficients constants, dont
~. Production industrielle de pénicilline
une solution particulière est donnée
Lors de la production industriell e de pénicilline G par
Pour tous les groupement de BTS
la moisissure P~nicillium c"r)'sog~num, l' évolutj on de
hl biomasse de moi sissure dans le fermenteur est su ivie
par des déterminations de masse sèche.
On admet que la quantité X de biomasse, en grammes
par litre, sur un interva ll e de temps donné est soluti on ~ .** Avec un polynôme
de l' équation différentielle: On considère l'éq uation différentielle (E):
dX = kX y' - y = x - 1 où y est une fonction de la variable
dt ' réelle x défmie et dérivable sur IR et y' la fonction déri-
où k est une constante réelle strictement positive, et où vée de y.
t est le temps exprimé en heures.
} O Montrer que la fonction h , définie par: h(x) =- x
} O Donner la solution générale de cette équaüon diffé- est solution de (E).
rentielle.
r Résoudre l'équation différentielle (E'): y' - )' = O.
2° Exprimer X en fonction de f, sachant que:
y En déduire les soluti ons de (E).
X(O) = 2,7 et X(20) = 24.
4° Déterminer la solution particulière f qui vérifie
f(l) = O.
~ ... Glucose dans le sang
On a fait des injections intraveineuses continues de glu-
cose sur un grand nombre de sujets, la vitesse d'injec- ~ •• Avec un polynôme (suite)
tion étan t a en mg . min- J. On note S le volume en
li tres du compartiment dans lequel on injecte le glucose On se propose de résoudre dans IR l'équation différen-
(c'est le volume du sang dans le corps augmenté du tielle (E) :
volume du liquide interstitiel). )" - 2)' = - 2x' - 2x
On a mesuré l'augmentation de la concentration de c'est-à-dire que l'on cherche les fonctions y de la
glucose dans le sang il partir du début de l'injection: variable réelle .\", définies et dérivables sur R, et telles
on note c(t) la valeur moyenne de cette augmentation que, pour tout réel x, on ait :
(en mg . L- J) à l'instant t (en min). y' (x) - 2)'(x) = - 2x' - 2x.
On suppose que c vérifie sur [0, + co r l' équation diffé- J OVérifier que la fonction <p définie sur IR par:
rentielle <p(x) = (x + 1)2 est une solution particulière de (E).
(E) : 2° Résoudre dans IR l'équation différentielle (El) :
où k est une constante strictement positive. )"-2)'=0.
J Oa) Résoudre l'équation différentielle sans second 3° Déduire de ce qui précède l'e nsemble des solutions
membre associée il (E). de (E).
b) Déterminer une solution constante de (E). 4° Déterminer la soluti on de l'équation (E) qui s'an-
c) En déduire la solu tion générale de (E). nule pour x = O.
238
~ •• Avec une exponentielle §]. Analyses biologiques
On cons idère l'équation différentielJ~ (E) : On fait absorber une substance S, dosée à 2 mg de prin-
y' + )' = e- .l où y est une fonction de la variable réelle cipe actif, à un animal. Cette substance libère peu à peu
x définie et dérivable sur R et y' la fonction dérivée de le principe actif qui passe dans le sang. On appelle f(t)
l'. la quantité de principe actif, exprimée en mg, présente
1 ° Résoudre dans li l'équalion différentielle 000) : dans le sang à l'instant r (t ~ 0), donné en heures).
y' + y = O. Après étude on constate que la fonction f est solution
r Vérifier que la fonction g définie sur IR par de l'équation différentielle
g(x) = xe-X est une solution parliculière de l'équation + 05)'
(E)'. dl'
dr ' = 05e-
, o."
différentielle (E).
3° En déduire J'ensemble des solut ions de l'équation et qu'elle vérifie: f(O) = O.
différentielle (E). 1° Résoudre l'équation différentielle (En):
4° Déterminer la solution f de j'équation dl'
dr + 0,5y = O.
différentielle (E) qui vérifie f(O) = 2.
2° Déterminer le nombre réel Cl tel que la fonction:
Résolution d'une équation différentielle linéaire 1 +-+ are - o.St
du premier ordre, à coefficients constants, dont la
soit solution de l'équation différentielle (E).
forme d'une solution particulière est donnée
3° Déterminer la solulion générale de (E). En déduire la
Pour tous les groupement de BTS solution de (E) satisfaisant la condition initiale.
240
a) Déterminer la limite de f en + 00 puis en - 00. ~ •••• Pont de Graëtz
b) Étudier les variations de f.
Dans cet exercice, on utilise le système d'unités inter-
c) Construire sa courbe représentative dans un
national.
repère orthogonal (0 ;f,r) (unités graphiques: en
Un circuit comportant un résistor de rés istance
abscisse: 1 cm, en ordonnée: 10 cm).
constante R est alimenté par le réseau EDF qui lui four-
nil li. chaque instant t une tension sinusoïdale :
~ •••• Solénoïde et intensité électrique U(1) = U". sin (WI)
Un solénoïde possède les caractéristiques sui vantes: où U". et W sont des I.:onstantes strictement positives.
résistance R = 40 et inductance L = 0,2H. Pour améliorer la régularité de l' intensité du courant
Il est parcouru par un courant continu d'intensité dan s le résistor, on utilise une association de quatre
10 = 0,5A. On ouvre alors le circuit à l'instant t
= O. Le diodes appelée 4( pont de Graëtz ~ et une bobine d'in-
courant ne s'an nule pas instantanément, mai s diminue ductance L.
rapidement en fonction du temps. On note let) l'inten- La fonction i donnant l'intensité i(l) du courant à l'ins-
sité du courant, exprimée en ampères, à J'instant t ;;<;!: 0, tant 1 est alors définie, intervalle par intervalle, comme
exprimé en secondes. étant la solution d'une équation différentielle qui véri-
1° On admet que la fonction 1 véri fie l'équation diffé- fie une condition donnée:
rentielle : )" + Rr
= O. • sur l'i ntervalle [O,~]. la fonction i est définie par
L'
a) Quelle est la solution générale de cette équation l'équation différentielle:
diflërentielle? (E,) L Q! + Ri ~ Un sin (WI)
dl '
b) Que11e est la solution qui vérifie la condition ini-
,iale .1'(0) ~ 0,5?
et par la condition i(O) = 0;
2° Dans tolite III slIite de l'exercia, on pou: • sur l'i ntervalle [~, ::: J. la fonction i est définie par
1(1) ~ 0.5e- 2O<. l'équation différentielle:
a) Calculer la limite de 1(t) quand t tend vers + 00. (E,) L ~+ Ri ~ - U .. sin (WI)
b) Calculer la dérivée l' (1).
et par la valeur prise par la fonction i en ~.
e) Dresser alors le tableau de variation de la fonction
1 quand 1 décri' [0, + "'[. Toules les riponus sermlt domlüs en joncrion du
3° a) Recopi er et compléter le tableau suivant: temps 1 et des constantes w,
R
a=-
1>C~(~:de:. 0 0,0 1 0,02 0,03 0,04 0,05 0,06 0,07 0,08 Lw
0.41 0,12
a) Résoudre , su r l'intervalle [0, ~], l'équation diffé-
rentielle L ~+ Ri = O.
On donnera des valeurs approchées arrondie à 10- 2. b) Déterminer les constantes À et Il- pour que la
de 1(1). fonction io définie sur l'i ntervalle [O,~] par:
b) Construire avec soi n la courbe de la fonction 1 en
respectant les échelles suivantes: en abscisse: 2 cm
io(l) ~ )" cos (WI) + .. sin (WI)
pour 0,0 J s; en ordonnée: 4 cm pour D,lA. soit une solution particulière de l'équation différen-
,ielle (E,).
4° a) Déte rminer graphiquement une valeur approchée
de J'instant 1 OÙ l'inten sité du courant est égale à la e) En déduire la solution générale de l'équation dif-
mo itié de sa valeur initiale. férentielle (E,).
b) Retrouver le résultat précédent par résolution de d) Déterminer l'expression de i(t) sur J'intervalle
l'équa'ion 1(1) ~ !Io· [O,~] sac hant que i(O) = O. Calculer i(~) .
5° Calculer la quantité d'électricité véhiculée durant e) Déduire de la question b) une solution particulière
toute la phase d'annulation du courant, c'est-à-dire la de J'équation différentielle (E:!).
limite quand T tend vers + 00 de QT' où f) Déterminer la solution générale de l'équation dif-
QT ~ I~ 1(1) dl. férentielle (E2)'
-r--.,.
nue li. la question dl.
..
1
.. "" r-,.
'\
'C
-
Les exercices 49 et 50 ne concernent que le groupe-
mentB 1f +
1
- - "'
~ *** A\,ec une intégration par parties o x
Fig. 8
A.Rlsolution d'tille !quatio fl difflrt!IItit!llt!
On se propose de ré so udre l'équation différen- Le tableau de variation de f est le suivant:
tielle (E) : y' + 2y = e- 2"
ot! Y est une fon ction déri-
+~
vable sur l'en semble IR des réel s.
1° Résoudre sur R l'équation différentielle (E') :
y' + 2y = O.
r Vérifier que la fonction " définie sur IR par
"(x) = xe- lx est une solution particulière de (E).
3° En déduire l'ense mble des solutions de (E).
4° Déterminer la solution de (E) dont la replise ntation
graphique passe par le point A(O, 1). US part;~.s A. B, C sont irldépt!ndanlt!s.
J'
approchée à 10- 3 près par défaut.
- -1d x
o 1 + e' .
242
C. Soit (E) l'équation différentielle: ~ • .,.. Température d'une réaction chimique
Y '+ y~-- 1
1 + e' 1° On note y(l) la tempérai ure en degrés Celsius d'une
réaction chimique en fonction du temps l, tétant eltpri-
où l'inconnue y est une fonction de la variable réelle x, mé en heures.
définie el dérivable sur IR, et où y' est la fonction déri-
Après étude, on constate que la température est solu-
vée de y.
tion de l'équation différentielle
JORésoudre dans Oll'équation différentielle (El): d"
(E): -'- + y ~ e- O.25'
dl
y' + y ~ O. avec la condition initiale: y(O) = 20.
2° Vérifier que la fonction f définie au début de l'exer- a) Résoudre sur [0, + 00[, l'équation :
cice est solution de l'équation (E). dy +" ~ O.
dl .
3° Déduire du 1° et du r l'ensemble des solutions de
b) Déterminer le nombre réel k tel que la fonction:
l'équalion (E).
t.....-+ ke- O•2.5, soil une solution particulière de (E).
d'un corps radioactif Je Thorium227 qui donne du a) Étudier les variations de f sur [0, + 00[.
Radium 223 • leq uel se désintègre à son tour en donnant h) Dan s le plan rapporté à un repère orthogonal
du Radon219 . (0 ;T,J) représenter graphiquement f. (unit~s gra-
À l'in stant t = 0 on isole No atomes de Thorium, On phiques: 2 cm pour une heure sur l'axe des abscisses
note R(t) le nombre d'atomes de Radium à l'in stant t et 1 cm pour un degré sur r axe des ordonnées)
pour t dans l'inter valle [0, + 00[. À l'i nstant 1 = 0 il n'y
a aucun atome de Radium. On admet que la fonction R
est la solution sur [0, + oo[ de l'équation différentielle
(E): y' + O,062y ~ 0.D38 No . e- 0.038,
b) Déterminer le sens de variation de la fonction x où )' désigne une fonction de la variable réelle x, défi-
sur l'intervalle [0, + 00[. nie et dérivable sur ]0, +oo[ et y' la fonction dérivée
c) Dresser son tableau de vari ation. de y.
3° Déterminer la solu tion particulière 'P de l'équation
5° Le plan est rapporté à un repère or thogonal d'unités
(E) telle que '1'(1 ) = e- I .
graphiques: 2 cm pour une unité en abscisse, 10 cm
pour une unité en ordonnée.
Soit «; la courbe repr~sentative de la fonction x.
Préciser l'asy mptOle fl à la cou rbe <g, tracer la courbe
«) et la droite fl dans le plan .
244
Résolution d'une équation différentielle linéaire r Montrer que la fonction g, définie sur ]0, + oo[ par
du premier ordre à coefficients non constants
dont une solution particulière est donnée
g(l) = 1 1
re ',
est solution de l'équation différentielle (E).
Pour tous les groupement de BTS
3 0 a) Déduire de ce qui précède l'ensemble des solu-
tions de l'équation (E).
b) Détermi ner la soluti on particulière de l'équation
§J-- (E) qui prend la valeur ~ e pour t = 1.
Soit l'équation différent ielle:
(E) .l'y' - Y = - x 2 e- x
246
Exemples d'exercices de BTS avec une équation où y est une fonction de la variable réelle x, définie et
différentielle du premier ordre à coefficients non dérivable sur l'intervalle [1, + 00[, et où y' est la déri-
constants yée de y.
Pour tous les groupements de BTS 1° Montrer que l'ensemble des solutions sur [1, +oc[
(exercices 67 et 68) de l'équation différentielle (En) est l'ensemble des
1° Résoudre l'équalion différentielle (El): .\)" - 2)' = o. 3° Déterminer l'ensemble des solutions sur [l, + co r de
l'équation différentielle (E).
r Vérifier que la fonction g définie sur ]0, + oo[ par:
4° Déterminer la fonction g, solution sur [l, +oo[ de
g(x) = ln x + ~ l'équation différentielle (E), telle que g( l ) = - 1.
est une solution particul ière de (E).
B. On considère la fonclion f, définie sur [l, + oo[ par:
3° En déduire la so luti on générale de (E).
J(x)=(Inx-l)x 2
4° Déterminer la .!tolution particuli~re f de (E) prenant On note «; la courbe représentative de f dans un repère
la valeur!
4 pour .l" = 1. orthonormé. L'unité graphique est 2 cm.
1° a) Montrer que la limite de f(x), lorsque x tend vers
B. Soit f la fonction définie sur ]0, + oo[ par:
+ 00, est + oc.
J(x) =- x' + ln x + 1.. b) Montrer que la fonction dérivée f' est définie sur
4 2
1° On admettra que lim f(x) = - 00.
[1, + oo [ par j'(x) = x(- 1 + 21n x).
.l. ~ + QO Étudier le signe de J' (x) .
Calculer lim f(x). puis étudier les variations de f. c) Donner le tableau de variation de f.
.t~O
2° Montrer que, dans l'intervalle [,"2, + oo[ l'équation 2° a) Déterminer le nombre réel a tel que j(a) = O.
b) Calcu ler les coefficients directeurs des tangentes à
f(x) = a admet une solution unique.
la courbe CG aux points d'abscisses respectives a et 1.
En donner une valeur approchée à 10- 2 près pardéfaul.
c) Construire dans le repère donné les tangentes à la
3° Construire, dans un repère orthonormal (0 ;i,J) courbe ce,au:< points d'abscisses respectives a et l,
(unité de longueur: 2 cm), la portion de la courbe '€ puis la courbe 'G.
représentative de f correspondant à x élément de ]0, 5].
4° Vérifier que la fonction H, définie sur ]0, + co( par: Les exercices 69 et 70 ne concernent que le groupe-
ment B
H(x) = x ln x - x
est une primitive de la fonction ln. ~ ••• Avec une intégration par parties
Calculer, en cm2, l'aire de la portion du plan comprise
On consid~re, sur ]0, + 00[, l'équation différentielle
entre ce,
l'axe des abscisses et les droites d'équations:
notée
x = 3 et x = 5. v
(E): y , - 2 ; = x
On donnera la valeur exacte puis une valeur approchée
arrondie à 10- 2. oi) y représente une fonction de la variable x dérivable
0.5 1/ l = ro
o
g(x)dr où Xo est le réel vérifiant g(xO) = O.
B.Risolution d'une équation différentielle
/ 1° Soir la fonction f définie sur] 0, + 00 [ par
J(x) = e' + 1
Vérifier que, pour tout x de ] 0,"+ 00 [,
Il f'(x) = ""'-0::- 1.
0,1 :r
o
1/ r On considère l'équation différentielle (E) :
xy' + y = et où JI est une fonction de la variable x, défi-
~~t ~
/ x nieetdérivablesur]O, +00(.
a) Résoudre l'équation différentielle (Eo) :
Xl" + Y = 0 oùx appartient à ]0, +00 [.
0.1 Fig. 9
b) Vérifier que f est une solution particulière de (E).
c) Résoudre l'équation (E).
a) Calculer f'(x).
Résolution d'une équation différentielle linéaire du
b) Étudier la limite de f en + 00. second ordre « sans second membre ., à coefficient
On admet que lim f(x) = 0 constant
, .... 0
c) Étudier les variations de la fonction f et ré sumer
Pour tous les groupements de BTS
les conclusions dan s un tableau.
3° a) En effectuant une intégration par parties, calculer
~.
Résoudre l'équation différentielle (E) où l'inconnue y
I (~) = f',x 2 lnxdx est une fonction de la variable réelle x, définie er deux
où À est un réel tel que 0 < À ~ 1. fois dérivable sur R y' la fonction dérivée de y et y" sa
dérivée seconde.
b) Déterminer lim I (~).
' .... 0 a) (E) : )''' + 3y' + 2)' = 0 ;
c) En déduire l'aire, en cOl2 , de la partie du plan b) (E) : y" -)' = 0 ;
coloriée sur la figure 9. c) (E) :)''' + 2y' - 3y = 0 ;
• On rappelle que lim xlnx = O. d) (E) : )''' - 2y' + y = 0 ;
HO
e) (E) : )''' - 4y' + 4y = 0 ;
1) (E) : y" - 4y' + 8y = 0 ;
~ *** L'équation différentielle est à la fin. avec g) (E) : y" - 2y' + 2)' = O.
une intégration par parties et un développe-
ment limité ~.
A.Étude d'une fonctiolT, ca/cul intégral 10 Résoudre l'équation différentielle:
Le plan étant rapporté à un repère orthonormal y" + 2y' + 17)' = 0
(0; i,]) unité graphique 1 cm, on considère la fonc- où l'inconnue JI est une fonction de la variable réelle x,
tion g définie sur [0, + oo[ par g(x) = xe' - e' - L définie et deux fois dérivable sur IR.
248
r Déterminer la soluti on 1 qui vérifie les co nditions ~ • • Fonctions circulaires
initiales f <O) = 1 et J'(0) = - 1.
L' étude d ' un système mécanique soumis à un amortis-
sement et à une excitation entretenue, cond uit à la réso-
~. Oscillations amorties lutio n de l'équation différentielle suivante où J'in-
L'écart à sa po~ iti o n d'équilibre d ' une masse osc illant connue )' e!.t une fonction du temps t , défini e et deux fois
s ur un fluid e élastique est une fonctio n du temps. Cette dérivable sur [0, + ro [ :
fon cti on défini e et deux fois dérivable sur [0 , + oo[
vérifie J' équati on différentielle (dite des oscillations
(E) y U + 2)" + 2)' = 10 cos 2t.
amorties) :
2
10 Résoudre l' équation différentielle sur [0, + ocr
-ddP'" + 2 -'-
d \' + 2v = 0 (E, ) y" + 2y' + 2)' = O.
dt ~ ,
20 Montrer que la fo nctio n f , défini e sur [0, + oo [ par:
y est exprimé en ce ntimètres, t est exprim é en secondes.
I( t) = 2 s in 2t - cos 2/,
10 Résoudre cette équatio n di ffére nti elle.
r Déter miner la soluti on parti culière qui ~'a nnul e po ur est une solution particulière de l'équatio n (E).
1 = °
et do nt la déri vée vaut 4 pour t = O. 30 Montrer que la solutio n générale de t'équatio n (E)
sur [0, + oc [ est )' = (Ct cos 1 + C 2 s in 1) e- r + J(t)
(C t et C 2 dés ignant de ux constantes réelles).
Résolution d'une équation différentielle linéaire du
4° Déterminer la fon ction g, so lution de l'équ atio n (E),
second ordre, à coefficients constants, dont une
solution particulière est donnée vérifiant les conditions initial es g(O) = °
et g'(O) = 2.
nera.
I(o.!) 30 En déduire la solution générale de (E).
250
b) Interpréter grJphiquement ces conditions ini- a) Calculer, pour tout réel x, f' (x) et vérifier que
tiales. j(O) ~ 3 et nO) ~ o.
B. ÉlIIdt! dt!s \"Griations d'wlt! mlllrion b) En utilisant le graphique, préciser sans calcul le
sens de variation de la fonction J sur l'intervalle
Soitf la fonction définie sur J'intervalle [0, +oo[ par
[-4; 1,5]. Déterminer graphiquement le nombre de
j(x)~ e-' + x- 1.
~ ... Une solution affine 3° Déduire des deux questions précédentes la solution
générale de (E).
On considère l'équation différentielle
4° Déterminer la solution (,j) de (E) dont la courbe repré-
(E): y" - 2.y' +Y =x sentative passe par le point A de coordonnées (O. 2) et
où y désigne une fonction de la variable réelle x, défi- admet en ce point une tangente de coefficient directeur
nie et deux fois dérivable sur IR. - 2.
} O V~rifier
que la fonction numérique g définie par f la fonction définie sur [0, + oo[ par:
B. Soil
g(x) = x +2 est solution de l'équation (E) sur l'en- f(x) ~ - x + 1 + (x + 1) e-2<
semble IR des nombres réels. et soit ce la courbe représe ntative de f dans le repère
2' a) Résoudre l'équation différentielle (En) : (O;!.1) (unité graphique: 4 cm).
y" - 2y' + Y = O. JOa) Calculer la limite de J(x) quand x tend vers + 00.
b) Déduire des questions précédentes la forme géné- b) On pose g(x) ~ n,) - (- x + 1). Déterminer le
rale des solutions de l'équation (E). signe de g(x) et calculer la limite de g(x) quand x
3° La figure ci-dessous donne la courbe représenta- tend vers + 00.
tive <€ dans un repère orthonormal (0; i,J) de la fonc- Interpréter graphiquement les résultats obtenus.
lion J, solution de l'équatjon (E) définie sur IR par: 2' a) Montrer que J'(x) ~ - (2, + 1) e- 2x - 1 où f'
f(x) ~ x + 2 + (1 - 2-,) e'. désigne la fonction dérivée de f.
b) Vérifier que, pour tOut x de [0, + 00[, f' (x) < O.
)'
c) En déduire le sens de variation de f sur [0, + 00[.
3° Construire la droite ~ d'équation y = - x + 1 et la
courbe ce.
4° On se propose de calculer l'aire de la partie r:f du
plan délimitée par la courbe <e, la droite 9b et les droites
-4 1.5 x
d'équations x = 2 et x = a (a réel strictement supérieur
à 2).
a) Déterminer les nombres ~els c et d pour que la
fonction G définie sur [0, + ex [ par
G(x) ~ (ex + d) e- û
soit une primitive de g sur [0, + 00[.
b) En déduire l'aire en cm::! de la partie Y'.
Fig. 10 Cette aire a-t-elle une limite quand a tend vers + oo?
~
J
.,. x
-2 -1 -1
-5 Fig. 11
A. On cherche d'abord une fonction polynôme g, défi- Pour tout t de [0, + 00[, on désigne par x(t) la longueur
nie sur IR par g(x) = (/.X2 + bx + c, où a, b et c sont du ressort.
troi s nombres réels à déterminer, pour que la courbe On établit en mécanique que la fonction de la variable
représe ntative (jp de g passe par les points A, ~ et C. t définie sur [0, + 0::[ par t ~ x(t) est solution de
l'équation différentielle: x" + k.x' + 25x = 20 où k
1 a) Montrer que la condition «C appartient à la
Q
désigne une constante réelle positive qui dépend des
courbe <!P» conduit à l'équation: 90 - 3b + c = 0, caractéristiques de l'amortisseur.
b) En procédant de même pour A et B, déte,rminer
un système de troi s équations à troi s incon nues véri- A. Les questions 1° et ZO sont, dans une large mesure,
fié par (J, b et c. indépendantes.
c) Résoudre ce système et vérifier que, pour tout x 1° Résolution de l'éqllation différentielle
de R, g(x) = - x 2 - 2x + 3. (1) x" + kx' + 25x = 0
2° On désigne par g' la fonction dérivée de g, et par g" où. l 'jncOIlIIue x est une fonction de la mriable rüllt' t
sa fonction dérivée seconde, définit' et deux fois dérimble sur [0, +oo[ et k /lne
Vérifier que, pour tout x appartenant à IR, constante positi\'e.
g"(x) - 3g'(x) + 2g(x) = - 2x 2 + 2, + 10. a) Écrire l'équation caractéristique de l'équation ( 1).
b) Donner suivant les valeurs de k les différentes
B. On admet que J, représentée par r, est une solution formes des solutions.
de l'équation différentielle: c) Déterminer l'intervalle dans lequel il faut choi sir
le nombre k pour que l'équation (1) n'admette pas de
(E): y" - 3y' + 2y = - 2,2 + 2, + 10.
solutions fai sant intervenir des fonctions trigonomé-
dans laquelle)' est une fonction de la variable x, définie triques, donc que le système ne soit pas soumis à des
et deux foi s dérivable sur IR. oscillations.
1° a) Donner une solution particulière de (E), 2° Dans la sl/ite. 011 prend k = JO,
b) Résoudre l'équation différentielle (E' ): On note (2) J'équation difTérentielle:
y" - 3y' + 2)' = O. x"+ lU\"+ 25x= 20
252
-
où l' inconnue x est une fonction de la variable réelle t 1 0 a) Déterminer f(O).
définie et deux fois dérivable sur [0, + 0:;[. b ) Déterminer lim f(x) et lim f(x) .
.I:-t-"'" .l-t+ '"'
a) Résoudre l'équation différent ielle
c) On donne sur le dessin suivant les courbes repré-
(3) x" + IOx' + 25x ~ o. sentatives respectives «51' «62' <g 3 de trois fonct ions
b) Déterminer le nombre réel 111 tel que la fonction fI' h. f3 définies sur IR. On précise que <el admet
constante" définie sur [0, +oc[ par h(t) = fil soit l' axe des absc isses comme asymptote en - 00, que
solut ion de l'équation (2). (e:! admet l'axe des abscisses comme asymptote en
+ 00 et que ~3 admet la droite d'équation y = 1
c) Déduire de ce qui précède l'ensemble des solu~
comme asymptote en + 00.
tions de l'équation (2).
d) Déterminer la sol ution particu lière x de l'équa-
tion (2) qui vérifi e les conditions initiales x(O) = 0,4
et x'(O) ~ O.
':/1 0 0.
25
0,5
0,75 que la valeur exacte de l'intégra le 1 = J: f(x) dx est
l 1 1 1 1
1~ -2e-' + l.
2 2
c) Construire ~, Tet <go b) Déterminer l'aire en cm 2 , à 10- 3 près par défaut,
de la partie du plan limitée par la courbe <g , l'axe des
abs(.·isses et les droites d' équations x = 0 et x = 2.
B. Soit (El) J'équation différentielle:
Les exercices 88 à 90 ne concernent que le groupe-
ment B 4y" + 5)" + Y = 0,
où y désigne une fonction de la variable réelle x, défi-
nie el deux fois dérivable sur IR, y' et y" les fonctions
~ ... L'équation différentielle est à la (in, avec
dérivée première et dérivée seconde de y.
un développement limité et une intégration
par parties 10 Résoudre l'équation différentielle (El).
Les dt'w: parties A et B SOIlI indépendantes. 20 Montrer que la fonction f définie sur IR par:
f(x) = 2xe - 21
A. Soit f la fonction définie sur IR par:
est une soluti on particulière de l'équation différentielle
f(x) ~ 2\,,- '".
On désigne par «; la courbe représentative de f dans le
(E,): 4.\''' + 5.\" + )' ~ 2e - 2< (7x - Il).
plan muni du repère orthonormal (0; r.J), unité gra- 3 0 Déduire du } O et du r l'ensemble des solutions de
phique 1 cm. l'équation différentielle (E:z).
~ ~ ••.. Av~ un développement limité et deux ~ ••• On utilise l'équation différentielle pour
integratIOns pdf parties. déterminer une primitive
A.Risolll/iOfi d'Ilne lqllarioll diffùmtielle
ùs partits A, B, C J~u\'ellf 2tre traitüs de façol/ j,ulé-
On considère l'équation différentielle (E): JHndantt.
y" + 3)" + 2y = t e- t Le plan est muni d'un repère orthonormal (0; 1,/)
où )' est une fonction de la variable réelle, deux fois (unité graphique 2 cm).
dérivable sur IR.
} O Résoudre l'équation différentielle <Eo): A. Risolutiorl d'une équation différtntielle
On considère l'éq uation différentielle (E) ;
y" + 3.\" + 2)' = O.
2° Déterminer les nombres réels a et b pour que la y" + 4y' + 4y = 0
fonction g définie sur IR par g(t) = (ar 2 + bt)e- I soit où y désigne une fonction de la variable réelle x définie
solution de l'équation (E). el deux fois dérivable sur IR, y' la dérivée de y et y" la
3° Déterminer la solution générale de l'équation (E). dérivée seconde de y.
4° Déterminer la solution 1 de (E) qui vérifie 1(0) = ]0 Résoudre l'équation différentielle (E).
et 1'(0) = - 2. r Trouver la solution f de (E) dont la courbe représen-
tative <c passe par le point A de coordonnées (0, 1) et
B. Calcul intégral admet en ce point une tangente parallèle à la droite
Soit la fonction f définie sur IR par: d'équation)' = - x.
f(t) = (~" -, + 1)e-" B. Étudt d 'lillt jonctio"
La courbe représentative C(: de f dans un repère oflho- SOÎt la fonction f définie sur IR par
gonal est jointe ci-après. f(x) = (x + 1) e-2..I' et <€ sa courbe représentalive dans
1° Déterminer le développement limité d'ordre 2 de f le repère (0; J,j).
au voisinage de O. En déduire une équation de la tan- 1° Déterminer:
gente cr à ~ au point d'abscisse 0 et la position de cr a) lim f(x);
par rapport à ~ au voisinage de ce point. X~- ....
b) lim f(x). Interpréter graphiquement le résultat.
2° Soit À un réel strictement positif et s1.(À) "aire de la .t~+ ....
partie du plan limitée par la courbe ~. l'axe des abs- 2° a) Montrer que pour tout x de IR,
cisses, et les deux droites d'équations t = 0 etl = À. l' (x) = (-2x - l)e- 2<.
a) Calculer al(À). (On pourra utili ser deux intégra- b) En déduire le sens de variation de f.
tions par parties success ives). 3° a) Montrer que le développement limilé à J'ordre 3
b) Déterminer la limite de s1.(À) lorsque À tend de f au voisinage de 0 est
vers + 00. f(x)= 1- x + :3? Xl + Xl E(x),
= O.
[fI
18 avec lim E(x)
tJ
x~o
16 b) Déduire du a) une équation de la tangente 6. à la
courbe'€ au point d 'abscisse 0 et la posilion relative
t4
t de'€ et 6. au voisinage de ce point
~
12 4° T~ac.er la droite 6. et la courbe C(J" dans le repère
(0; i ,j).
ri
~
8
] C. Calcul d'wlt! il11lgrale
Soit 1 = f~ f(x)d,.
6
254
Exemples de problèmes issus des autres disciplines B. On considère la fonction numérique f de la variable
réelle r définie sur [0, 1T] par f(l) = e-' cos 41.
[.!!] ••• Flambement d'une poutre La courbe représentative r de f est donnée sur la figure
ci-après.
On se propose d'étudier la déformation élastique par
flambement d'une poutre arquée. On soumet cette y
poutre à une force longitudinale d'intensité F. On
montre que la déformation élastique d qu'elle subit
alors est la solution particulière nulle pour x = 0 et
pour x = l, de l'équation différentielle
(E) y" + w 2y = - w 2 sin (1U)
dans laquelle y désigne une fonction numérique définie -0.1 1,5 3 x
sur l'intervalle [0, 1], admettant des dérivées première
et seconde sur cet intervalle et west un nombre réel de Fig. 16
l'intervalle ]0, 1T[ dépendant de F.
On appelle «St et <€2 les courbes représentatives des
r a) Donner la solution générale de l'équation sans fonctions fI et h définies sur [0,11'] par:
second membre:
JI(I) =- e-' et !,(f) = e- '.
(En) y" + w'y = O.
1° a) Démontrer que pour tout réel t de [0, 11'] on a:
b) Déterminer le réel k tel que la fonction qui?t x fait
correspondre ksin('lTx) soit solution de l'équation - e- I ~ f(t) ~ e-'
(E). b) En déduire les positions relatives de r, '€I et 'e 2.
c) En déduire la solution gtnérale de l'équation (E). 2° a) Calculer les abscisus des points A et B communs
2° Exprimer la déformation élastique d en fonction de àret'€l·
w et dex. b) Calculer les abscisses des points C, D et E com-
muns à r et <c 2 .
3° Montrer que la déformation élastique d est maxi-
3° Calculer le coefficient directeur de la tangente à r en
male pour x = ~.
son point d'abscisse 0 ainsi que celu i de la tangente à
Exprimer ce maximum en fonction de w. <e 2 en son point d'abscisse O. Que peut-on en conclure?
Interpréter physiquement la situation lorsque w prend 4° a) Étudier sur [0, 11'] les variations des fonctions fI
des valeurs proches de 11'. et f 2 .
b) Après avoir reproduit la figure
- placer les points A, 8, C, D, E ainsi que la tangente
à r en son point d'abscisse O.
- tracer ensuite les courbes <€ J et <g2'
~ ••• Suspension de voiture
A. La suspension d'une voiture est schémalisée par un
ressort vertical de force de rappel k = 1,36 X JO" Nm- 1. ~ ••• Un système de sécurité
La masse m de la voiture est de 800 kg. Principe du fonctionnement d'un s)'stèm~ de slcuritt
On démontre en mécanique que l'équation du mouve- (\'oir schémas ci-dessous),'
ment vertical de cette voiture est de la forme:
.v"+!y'+
m 1m y =0
où y désigne l'amplitude de l'oscillation en fonction du
temps t, b étant une constante qui peut être choisie
égale à 1 600.
1° Résoudre cette équation différentielle.
2° Déterminer la solution particulière telle qu'à l'ins-
tant t = 0 les conditions suivantes soient vérifiées:
1 y(O) =1
\ y'(O) = - 1.
Fig. 17
T)
où OA = Li -
Pour cela, on munit la droite (OA) d'un repère (0;
~
(unité le mètre). ~ ••• Circuit RLe
L'unité de temps étant la seconde, la position du point
P à l'instant t est alors repérée par son abscisse x(t) Soit un circuit électrique comportant en série une
dans le repère précédent et l'on a, à tout instant 1: bobine de résistance chim ique R, d'inductance propre
L et un condensateur de capac ité C. Soit E la force é l ec~
(1 ) Lo '" x(r) '" Let
rromotrice de la source.
(2) x"(r) + (~ - w') x(I) = ~ Lo On appelle:
q la fonction, qui à tout instant I(t ~ 0). fait corres-
qui s'écrit: x" + (o\~ - 0>2) x = A~ Lo· pondre la charge q(t) du condensateur.
i la fonction qui, à tout instant 1ft ~ 0), fait corres-
Les cOnlraintes techniques fixent pour tout le pro~
pondre l'intensit6 i(/) du courant dans le circuit.
blème: On démontre que q est une solution particulière de
M = 0,0625 kg. k = 169 N· rn - l, l'équation différentielle:
Lo = 0,072 m, L = 0, 12 m.
Lv" . +~
• + R\"' C •\" =E
et que i est la fonction dérivée de q.
D'autre part, pour simplifier J'étude, les conditions ini~
tiales sont fixées il / = 0: x(O) = Lo et x'(O) = O. } O Montrer que, en prenant:
L = 0,05 henry, R = 20 ohms,
Question prilimillllire:
C = 100· 10- 6 farad et E = 100 volts
Vérifier que l'équation différentielle (2) s'écrit: on obt ient l'équation suivante:
(E): x" + (2704 - w') x = 194,688.
( 1): y" + 400)" + 200 oooy = 2000
} O On considère dans cette question que: dans laquelle y est une fonction de 1 (t ~ 0).
l.
w=20rd·s- r a) Déterminer la solution générale de l'équation
a) Résoudre sur IR l'équation différentielle: sans second membre:
b) Déterminer une fonction constante so lution de b) Déterminer une solution particulière de l'équa~
(E). lion (1) qui soit une fonction constante.
256
c) En déduire la solution générale de l'équation 0), B. D~c"arge d'un condensateur doriS lUle bobine
3° Sachant que, ft l'instant t = 0, on a: Dan s le circuit c i-après, la capacité du condensateur est
C = 10 - 4 F, l'inductance de la bobine est L = 0,5 H et
'1(1) = ° et i ( l ) = 0, la résistance est R = 100 n.
déterminer les fonction s q e l i ,
4° Déterminer la limite de i(t) el cell e de q(t) lorsque t • "
C: ,J
tend vers l' infini.
i
égal à 0,5 , calculer le nombre rée l k.
-20 +
-30 B. On suppose que Je temps (1 > 0), exprimé en jours,
et le nombre s de moles à l' in stant t sont liés par la rela-
-40
tion:
-50 at = ln ( 2 - ,\' ).
00.1 00,2 00,3 00.4 2 - 3..
Fig. 19 dans laquelle li = 5,78· 10- 3 (ln désigne le logarithme
népérien).
Réso lution d'équations différentielles non
linéaires du premier ordre, à variables séparables 1° Démontrer que l'on a pour tout t de [0, + oc[:
2(1 - em)
Aucune connaissa nce n'est exigible sur ce thème en s= .
1 - 3eol
mathématiques
2° On se propose de représenter graphiquement la fonc-
~ ..... Pour le BTS Chimiste tio n s dan s un repère orthogonal avec les unités
Réaction d'estérification graphiques suivantes:
5 cm pour cent jours sur l'axe des abscisses,
Étude nUllhimariqlle de la c:i"itiqll~ chimique d'Ilne
rlqctio" d'estlrijicatioll. 15 cm pour une mole sur J'axe des ordonnées.
On considère la réaction: a) Établir le tableau de variation de la fonction s sur
acide + alcool H ester + eau, [0, + "'[.
dans laquelle on mélange initialement une mole d'acide b) Démontrer que la courbe représentative r de la
et une mole d'alcool. On admet qu'à l'équilibre, on fonction s admet une asymptote que l'on précisera.
obt ient: c) Représe nter graphiquement la cou rbe r.
~ de mole d'acide et ~ de mole d'alcool
3° Déterminer graphi quement le temps de demi-
~ de mole d 'ester et ~ de mole d'eau. réaction, c'est-à-dire le temps au bout duquel
258
Chapitre
Suites numériques
Ce chapitre couvre les modules Suites arithmétiques, suites géométriques et Suites numé·
riques 1 de certains BTS des groupements B, C, D '.
Nous avons observé en Première quïl est possible de décrire t.:ertaines situations (prêts. évolution
de prix ou de populations ... ) à l'aide d'une suite.
Les suites sont un outil indispensable pour l'étude des phénomènes discrets, et c'est à ce titre
qu'elles font l'objet d'une initiation.
Aucune difficulté théorique ne doit être soulevée ~l leur propos.
Le programme se p)3ce dans le cadre des suites définies pour tout entier naturel ou pour tout entier
naturel non nul.
• Agencement, Analyses biologiques. Assistance techn ique d ' ingénie ur, Biochimi ste, Biotechnologie, Chimi ste, EEC, Géolog ie
appliquée, Géomètre topographe. Indus tries papetières, MAVA , Productique te;ttile.
A. COMPORTEMENT GLOBAL
1. RAPPElS
Ces nOiions ont é t~ abordées en
Première.
a. Suite numérique
Sauf me ntio n contra ire, o n ne Une suite numérique a.;;socie à tout nombre entier naturel , un nombre
considhe que des suites définies réel.
~ur N.
Exemples
• La suite. notée u ou (LI,,). définie sur N par son terme général
lt,,= 3n;
On peUl calculer directe ment 11 100, "0 = O. LI) = 3. H2 = 6. li 3 = 9. .... u1 00 = 300.
Les de ux suites (v n) et (wlI ) ne sont • Les suites. définies sur N*. de terme général v" = ~ et U/" = ln Tl:
pas défin ies pour" = O.
VI = 1. \'2 = ~. "3 = l' ... , Ut ) = ln 1 = 0, w 2 == ln 2. . ..
• La suite (tn) définie par son premier terme la =::: 1 et la relaliol! de
récurrelice :
Pour tout 11 de N, 1" + l = 3'n'
Pour calculer '100' on doit calcule r En particulier,
'l ' ' ;2"3' 00. '99 et ' 100=319')0
pour" = 0, 10 + 1 = 310 , donc Il = 3 ;
pour Il = l,II + 1 = 3/ 1, donc 12 = 9 ; 13 = 312 = 27 ; ...
Exemples
• Soit (un) telle que Uo = 0 et, pour tout Il de N, ull + 1 = un + 1.
Ses premiers termes sont ua = 0 , " 1 = Uo + 1 = l , u2 = lt l + 1,
(/2 = 1 + 1 = 2, (/3 = (/2 + 1 = 2 + 1 = 3, ... Il semble que, pour tout
Ce r6:ultal peUl se démo n l~ r à Il de N, u" = Il.
l' aide du Ihéorème ci-dessous: ( 11,1)
est la sui te des nom bres entiers • Soit (v,, ) telle que Vo = 1 et, pour tout Il de N, "n + 1 = \'" + 2.
naturels el (VII) celle des nombres
entiers naturels impairs. Théorème
Soit (HII ) une suite arithmétique de raison a.
Ce théorème a été démomrt en Pour tout Il de N, un = Uo + IIll.
Première.
Conséquences
• Une suite arithmétique est défi nie par son premier terme LlO et sa rai-
son a.
y
• Représentation graphique
Dans un repè re (0 ;i,J), soit Mn le
point d'abscisse Il et d'ordonnée
: :: I~:::::::::~:
112 - I~-- ---;d M2
un = Uo + lia. 111 - -- 1
Les points Mo, MI ' ... , Mn' ... so nt a
110 MO
alignés sur la droite d 'équatio n
y = ax + uo. o 234 x
Fig. 1
• Trois nombres réels a, b, c sont, dans cet ordre, des termes conséc u-
Le deuxième est la moye""e arith- tifs d' une suite arithmétique si et seulement si b = a ~ c,
mbiqlle des deux autres.
Pour retrouver cette for mule. écrire Pour toul enlier naturel non nul Il ,
5 dans les .deux sens_ el ajouler: 11( 11 + 1)
5 = 1 + 2 + .. + (11 ~ 1) + 11 1 + 2 + ·· ·+ ,, =.:.:è::""'2~~
5 = " + (11 - 1) + ... + 2 + 1
25 (11+ I)+(n+ 1)
+ ... + (n + 1) + (11 + 1) On en déduit : 1 + 2 + 3 + ... + 10 = 10 ~ 11 = 55,
1
5 ="2/(" + 1).
260
,-
Remarque
On peut retenir:
Somme (nombre X (premier termr.: + dernier terme).
des termes de termes) 2
1
c. Suite géométrique
Définition
Une suite géométrique (un) est une suite pour laquelle il existe un
nombre réel b tel que:
pour toui " de N, lin + 1= hu".
b ne dépend pas de n. h cM la raison de la suite géométrique (un)'
Exemple
Soit (li fi) telle que LlO = 1 et, pour tout 11 de N , Li" + 1 = 2u n'
Les premiers termes sont "0 = l , li l = 2uO = 2, 112 2ul'
"2 =2 X 2 = 2 2,1/3 = 2112 = 2 X 22 = 2 3, ...
Ce résullal peUl se Mmontrer à Il semble que, pour tout /1 de N, lin = 2 n .
l'aide du théortme ci-dessous.
-
Ce théortme a été Mmontré en Théorème
première. Si b = O. remplacer N Soit {lin> une suite géométrique de raison h non nulle. Pour tout n de N,
par N·,
y
un = ut,h"·
8
Conséquences
6
• Une suite géométrique est définie par son premier terme LlO et sa rai-
son b.
4
• Représentation graphique
Dans un repère (0 ;i,}), soit Mn le point d'abscisse Il et d'ordonnée
LI /1 = lI UV
·· ],n .
a 71 2 3 4 x Dans le cas où b > 0, on a: un = llOe n ln b; les points M" sont situés sur
Fig. 2 une courbe exponentielle (sur une droite s i LlO = 0).
Théorème
Ce théorème a été démontré en Soit (/ln) une suite géométrique de raison b. Pour tout 11 de N :
Première. n _ l -If'+I ..
Si b = l , aJors u" = Uo pour tout n. ~ uJ.; - "0 1 h SI b =F J,
,~ 0
Sib,* l, écrireSetbS;dansS-bS,
n
pœsque tous les termes .. s'é limi ~ ~ u, = (Il + 1) u() si b = J.
nent _ deux: à deux: k~O
S = Uo +"ob + ... + jj"p" - I
uob"· +
bS = uob + uoh + ... + /leP"
2
Remarque
+ uob"+ 1
S bS "0 uoh"+ 1
1 - b" + 1 On peut retenir:
Donc S = "0 '---I:-'-'--;-b- Somme . _ (r::tison) nombre de terme:.
= (prenller terme) X
d es termes 1 raison
2. SUITES MONOTONES
a. Définitions
Exemple
Soit (un) la suite définie sur N par un = n2
Pour tout n de N, un + 1 = (n + 1)2,
donc un + 1 = n2
+ 211 + 1.
Or, pour tout n de N, n 2 + 2n + 1 > n 2 car 2n + 1 > O.
Donc, pour tout 11 de N, un + 1 > Un·
Chaque terme de la suite (un) est strictement supérieur au précédent;
on dit que la suite ( /l n) est stri cte me nt croissante.
Définition
Comme pour les fonctions. on défi~ • Si pour tout n de N, /ln + 1 ~ /ln' alors la suite (lin) est croissante sur N.
nit une suite strictement croissante
(respecti\'ement strictement décroi s~ • Si pour tout Il de N, lin + 1 :!6; un' alors la suite (un) est décroissante
sante) sur '" en remplaçant ~ par > sur N.
(œspectivemenl ~ par <).
Remplacez '" par "'. pour une • Si pour tout Il de N, /ln + 1 = Un ' alors la suite (un) est constante sur N.
su ite définie à partir de n = 1.
·Une suite monotone est une sui te croissante sur N ou décroissante
sur N.
Exemples
Méthode: on étudie le signe de la • Soit (un) un e suite arithmétique de raison Q.
différence Il" + 1 - url de deux
termes consécutifs quelconques de
POUI tout n de N, un + 1 - un = a.
la suite.
262
On en déduit que le sens de vanation de (u") dépend du signe a:
si a > 0, (un) est strictement croissante sur N ;
si a < 0, (u,,) est strictement décroissante sur N ;
si Cl = 0, (un) est constante sur N.
Exemple
La suite (un) définie pour tout n de N par un = 2" est strictement crois-
sante.
La suite (v n) définie tout n de N par v n = (~)" est strictement décrois-
sante.
c. Suites un = f(n)
Exemple
• Soit (t,,) la suite définie sur N* par ln = ln 11.
La fonction ln étant strictement croissante sur ]0, + 00[, pour tout Il de
N*, ln(1I + 1) > ln Il, donc 1" + 1 > 1".
Théorème
On dispose d'énoncés analogues Si f est une fonction croi ......te sur [a, + 00[, alors la suite de terme
avec décroissante, stric tement général f(n) est croissante.
croissante, strictement décrois:.ante.
Exemple
La fonction f: x ..... } est strictement décroissante sur ]0, + 00[.
Donc la suite de terme général k. définie sur N*. est strictement
décroissante.
Remarque
• La réciproque de ce théorème est fau sse: en effet la suite de terme
Vérifiez-le. générale 211 2 - fI est croissante mais la fonction x ~ 2x 2 - x n' est pas
croissante sur [a, + 00[ .
• Ce théorème ne s'applique pas aux suites (lin) définies par LlO et une
relation u" + 1 = f(u n)·
264
B. ÉTUDE D'UNE SUITE POUR LES GRANDES
VALEURS DE n, LANGAGE DES LIMITES
Ce paragraphe ne concerne pas les BTS Agencement, EEC, Industries papetières et Productique textile.
o 12345678 x
Nous notons de même:
Fig. 4
hm n 1 -
- 0 t l'lm - 1 = 0
Remarque: pour toui nombre '1 -++ 00 n -7 + 00 11 2 .
entier non nul,
t 1
--::; ~ - ~-;=.
1 On dit que chacune des suites de terme général f,,~, et !:-
converge
n- n \'n vers O. n 'I n
Exemple
Il
If
-2=1.n lim ",, 1.=0.
ct ,.-++ 11
Pour u" = A+ 2, ,,~+cc
lim Il = 2.
"
Remarque
La suite de terme général ul! = (- 1)" n'a pas de limite en + 00 car un
prend altern ativement la valeur 1 (pour Il pair) et la valeur - 1 (pour /1
impair).
a. Opérations
Les énoncés concernant les opérations algébriques sur les suites sont
entièrement analogues à ceux relatifs aux fonctions.
Exemples
• lim 112 = + 00, donc lim (- 4112) = - 00 car - 4 < O.
n--++ CC n-++ CC
_ 3 1- 3~
"n - 2--1-'
1 + 2/1
266
b. Comparaison
Nous ne donnon s ici que les énoncés des deux théorèmes les plus utiles
dans cette première approche des limites de suites,
Théorème
Cene propriété est parfoi ~ appelée Si (un' et (\.'n) sont deux suites convergentes de même limite 1et si, à par-
.théorème des gendarmes », tir d'un certain rang no' le terme général de la suite (wnl vérifie
un :!iS ...." ~ \'", alors (w n ) est convergente et sa limite e~t l,
Théorème
On obtien t un th éor~me analogue Soit (un) et (l'n) deux suites numériques telles qu'à partir d'un certain
a\'ec \',,::S;: Il ,,
rang "0' "'n ~ lin'
et "~~ ... u,, = -00:
Exemples d'application
Nous avons remarqué au paragraphe 1. c) que la suite de terme général
(- 1)" n'a pas de limite lorsque Il tend vers + co,
De plu'i en plus for i ! • Soit (v,,) la suite définie sur N par 1'" = 2/1 + (- 1)".
2n + 1 si " est pair
Po ur tout" de N,v = {
Il 2n - 1 si 1J est impair.
V~rifiez-Ie: 1'11- /1 = ... Donc, pour tout Il ~ l , vn ~ II.
"0 = l,Il" = n. Or lim II = + 00; donc, d 'après le dernier lhéorème ci-dess us,
/1 ,+00
lim v = + co,
n,+ oo n
Théorème
L d6igne un nombre réel, + 00 ou Si une fonction f admet une limite L en + !x, alors la suite de terme
-~ .
général un = f(lJ) admet pour limite L.
3 LIMITES ET COMPORTEMENTS
ASYMPTOTIQUES COMPARÉS
Toutes les pcopriétés énoncées dans DES SUITES (In n); (an), a RÉEL
ce par'J.graphe sont admises S:l.n~
démonstration STRICTEMENT POSITIF;
(n P), p ENTIER
(a") est une suite g~om~l rique dont • Si 0 < u < l, alors lim
11-++ '"
(,II = O.
la rai son est (j > O.
• Si u > l, alors
Il
Hm
-+ + 'X.
ait = + 0;.,
• Si p > O. alors
II
lim
-+ + !Xl
nP = + x,
• Si p < O. alors lim
11-++""
,,1' = O.
Remarque
Considérons la suite (lI") définie sur N par u fl = (- 1)'"
Pour tout Il de N, u" = an avec a = -!.
Comme ici li est négatif, on ne peut pas utili ser les résultats précédents.
268
Voir le paragraphe 2. b) Le «théorème des gendarmes. mis en œuvre pour les inégalités (1)
permet de conclure:
lim (-
n---+ + oc· 2
= o. 1)"
Cene démonstration et ce résultat se généralisent au cas où - 1 < li < O.
L.'\ suite exponent ielle (an), (1 > l, .Sia > I,alors hm a"=+oo.
n---++xn
croît plU3 vite que toute suite puis- "
sance ("P).
Exemple
Et pourtant, lim
+00;
11 100 = + cc. Iim ~ = + co. Ici li = 2 et c( = 100.
n --J n---?+CO 11100
270
EXERCICES CORRIGÉS
DES OBJECTIFS
Numéros des r Pour tout entier n, on note rn la quantité de rejets
exercices pour l'année « 2000 + n ».
Constllider lefo> acquis sur les fo>uites arithmé- 1 114 a) Exprimer rl/+ 1 en fonction de r n·
tiques et géométriques Quelle est la nature de la suite (r,,)?
Déterminer le sen" de variation d'une suite 5à8 b) E;lprimer r ll en fonction de n.
définie par Il,, = !tn)
3° Calculer, à la tonne près, la quantité de rejets prévus
Déterminer la limite éventue lle d'une suite 5à 13 pour l'année 20 10. La norme est-elle respectée en
É[udier le comportement d'une suite de la 14 et 15 201O?
forme Il .. + 1 = al/" + h 4° Un taux annuel de diminution de 5 % permettrait-il
de respecter la norme ?
Suites arithmétiques et géométriques
~ ••• Exemple d'étude de problème conduisant
[2J. Suite arithmétique à une suite arithmétique ou géométrique
La suite (u,,) est définie par On .5 'inté~.5st! à l'holution de la population mondiale
1,,0~-5 m'ri! les année,ç 1950 et 1990. Pour cela, on donlle le
lu" + ] = U II + ~, pour tout nde N. tableau slIimnt:
0 1 2 3 4
1° Calculer li], 1l2 , 11 3 , /'4' u5' "
année un 1950 1960 1970 1980 1990
r Exprimer ul/ en fo~cti on de n.
population {)n
3° Représenter graphiquement la suite " n .
(en milliard.'" 2,5 3.0 3.6 4,4 5,2
18 d'habitanh)
4° Calculer
; =
î. 0 ";.
1 ° Soit (u ll ) la suite arithmétique définie par Uo = 2,5 et
3° Calculer
10
î. U·.
Représenter, sur un graphique, "II en fonction de n
i= 0 1 avec les éche lle s suivan tes:
2 cm représentent 10 ans sur l'axe des abscisses.
2 cm représentent un milliard d'habitants sur l'axe
[2] •• Une norme antipollution des ordonnées.
d) Quelle serait la valeur de lin pour l'an 2ooo?
Pour répondre à une nouvelle norme antipollution, un
important groupe industriel de l'agroalimentaire doit 2° Exprimer en pourcentage l'augmentation de la popu-
ramener progressivement sa quantité de rejets, qui est lation entre
de 50000 tonnes par an en 2000, à une va leur inférieure - 1950 el 1960;
ou égale à 30000 tonnes, en 10 ans au plus, so it une - 1960 el 1970;
réduction de 40 'li.
- 1970e11980;
11 s'engage à réduire chaque année sa quantité de rejets
- 1980 el 1990.
de' 4 % (soit un taux annuel de diminution de 4 %).
1° S'il rejette 48000 tonnes en 2001, respecte-t-il l'en- 3° Soit (vn ) la suite géométrique telle que \'0 = 2,5 et
gagement? de raison q = 1,2.
,
J Oa) Vérifier que, pour tout nombre entier naturel n,
Un = (I,3)n, pour tout II de N. wn + 1 = 3(2~"1 + 6).
b) Déduire du a) que, pour tout nombre entier natu-
rel n. w" + 1 = ~ w n·
Il
n = (0,2)'1, pour tout 11 de N . c) Déduire de ce qui précède que la suite (wn ) est une
su ite géométrique dont on donnera la raison et le
premier terme.
2° Donner les expressions de llo'lI el V'I en fonction de n.
Un = - __1-1' pour tout 11 de N . En déduire lim v".
1/+ n-++ œ
, - J
3° Calculer Sn l n',t. En déduire 1I-+lim+œ S,.'
=,t=o
272
EXERCICES NON CORRIGÉS
Suifes arithmétiques c) Donner l'express ion de Cn en fonction de Il.
Calculer C t6 et C l7 .
3° Au bout de combien d'années le capital initial aura-I-
ii doublé?
La suite (un) est définie par
J "0 = 7
1"" + 1 = "n - k. pour tout" de N . f22l." Problème de production
1° Ca lcul er "l' lt2' u). "4'
'(fu; entreprise a lancé la production d'un certain
article, le 2 janvier 1995.
"n
r Exprimer en fonction de Il.
On note qo la quantité produite pendant l'année 1995,
15
3° Calculer L uj . 1996 ... , qn la
q, );.1 quantité produite pendant l'année
j = 0 quantité produite pendant l'année (1995 + ri).
On suppose que la su ite (qn) est une suite arithmétique.
Dans les exercices 17 à 19, (U,.) désigne une suite La production a atteint 12 000 exemplaires pendant
arithmétique de raison T, de premier terme lIO et l'année 2000.
La production totale a été de 58 500 exemplai res pen-
dant les sÎx années écou lées entre le 2 janvier 1995 et
ft, 31 décembre 2000.
Déterminer la production au cours de l'année 1995 .
• ŒJ'
On donne lia = -1 et r = ~; calculer 11 12' @] ... Après la tempête du 26 décembre 1999
Pour couvrir un toit conique, un couvreur dispose les
ardoises en rangs successifs en partant du bas. La
On donne Ll4 = 33 et "2 = 15; calculer LlO et r. pointe du toit est couverte en zinc.
Le nombre d'ardoises nécessaires pour chaque rang est
donné par les termes d'une suite numérique (u,.).
~ ...
Calculer la somme:
S = 1 +4 +7 + 10 + ... + 61.
~ •• Placement avec intérêts simples
On place un capital Co = 10000 euros ~ 6% par an avec
intérêts si mples. Cela signifie que, chaque année. on
reçoit le même intérêt:
6
Co x 100·
On note Cf! le capital obtenu (ou « valeur acquise ,.) au
bout de " années. Fig. 3
1° Calculer CI' C2• C3'
2° a)Donner pour tout enlier n, l'expression de Cn + 1 en Le premier rang comporte Uo = 213 ardoises.
foncuon de C'l' Le deuxième rang comporte ", = 207 ardoises.
h) En déduire que les nombres Co' CI' C2 ... , Cn sont Le troisième rang comporte " 2 = 201 ardoi ses.
des termes successifs d'une sui te arithmétique de Le quatrième rang comporte "3 = 195 ardoises.
premier terme Co dont on précisera la raison. ... et ainsi de suite en suivant la même progression.
1° Calculer u] - uo' u2 - u\. u3 -1l2' Dans les exercices 26 et 27, (un) désigne une suite
r Quelle est la nature de la suite (un)? Préçiser la rai- géométrique de raison q, de premier terme U o et
n
son de cette su ite.
3° Combien, le couvreur, disposera-t-il d'ardoises sur
Sn =.l:
1=0
ui•
le 22 c rang?
4° Sachant que le dernier rang comporte 9 ardoises,
déte-rminer le nombre total de rangs à mettre en place
pour couvrir le toit.
On donne " 0 = 2 et q = - 3; calculer u3 et S3.
SO Montrer que la somme Sn des ardoises des fi pre-
miers rangs a pour expression Sn = - 3,,2 + 21611.
6° Calculer le nombre total d'ardoises nécessaires po On donne "2 = 4 et "3 = 6; calculer u4 et S4·
couvrir le toit.
7° Chez Larivière, à Pantin, il n'y avait en stock que ~ •• Problème d'amortissement
2000 ardoises de ce type, au début du mois de jan- Le pri,;; d'achat d'un nouveau véhicule s'élève à
vier 2000. Combien de rangs entiers cela aurait-il seu- 11662,35 euros (soit 765OOF). Le responsable de l'en~
lement permis de couvrir? ""fteprise souhaite le remboursement en 3 ans. Les trois
remboursements, en euros, sont notés: V opour la pre-
274
1
Augmentation ou diminution de t % Problèmes de placement et suites géométriques
• Chaque fois qu'on est confmnté à une situation du 33 ** Placement avec intérêts composés
type où .. une population, un prix ... augmente de tlh:
tous les ans _, on définit une ~uite géométrique de Dam cet ~xercice, on dOl/nera tl'el/fuellemel1f du m/l'Iln
. 1 t apprrxhü!i de!i rbultats arrondies à un euro pr~s,
raison + 100'
On place 10000 euros le 1er janvier 2000 au taux de 4 %
• S'il s'agit d'une diminution de tlJ'i" on définit unt! I:an avec CIl; intérêts composés» , ce qui signifie que les
suite géométrique de rai~lm - 1 :m. intérêts obtenus à la fin de la première année s'ajoutent
---- au capital pour produire des intérêts la seconde année et
~ *•• Démographie ainsi de suite.
On note C'l le capital obtenu au bout de 11 années,
Tous les 5 ans, on effectue un relevé de la population JO Calculer CI' C2, C3,
d'une ville. En 1970, ce relevé a donné 125 milliers ZO a) Donner pour tout entier 11 l'expression de Cn + 1 en
d'habitants; les relevés suivants montrent une aug-
fonction de Cil'
mentation régulière de 3 %.
b) En déduire que les nombres CI' C2, .. Cn sont des
Soit Rn la valeur (en milliers d'habitants) du relevé de
termes successifs d'une suite géométrique dont on
rang Il (Ra = 125 en 1970, RI relevé en 1975, etc.).
précisera la rai son.
10 Calculer RI' R2 et RJ (arrondir à 10- 1).
e) Donner l'expression de Cil en fonction de n,
2 0 Exprimer Rn + 1 en fonction de R,," En déduire la
nature de la suite (R,,), on précisera le premier terme et 3° Au bout de combien d'années, le capital initial aura-t-
la rai son. il doublé?
3° Exprimer Rn en fonction de n. (Ce qui n'est pas forcément un gain réel car, sur des
périodes assez longues, dans un passé récent, les
4° Si cette évolution se poursuit, quelle population
CIl; gains » réalisés sur les placements au taux de 4 % l'an
peut-on prévoir pour l'an 2005 ?
n'ont pas toujours compensé la hausse du coût de la vie,)
Donner une valeur approchée en milliers d'habitants
arrondie à 10- 1 de cette population.
5° Déterminer le rang du relevé pour lequel la popula-
1 Pour répondre à celle queslion, on pourra utiliser la fonc-
tion logarithme népérien.
Dire qu'un taux mensuel de 1 % est équ ivalent à un taux Utiliser celle approximation pour répondre aux ques~
annuel de t' % signifie qu'une somme placée au taux tions posées au 1°. Comparer les résultats obtenus aux
mensuel de t % acquiert au bout d'un an, la même deux questions.
276
Ulle juslijicalioll de la r~gle des 70 On s uppose que (un) est une suite géométrique.
Plac~ à i Sf par an. avec intérêts composés, un capital Co 1° Déterminer la raison de la suite (lin)'
double lorsque Co(1 + I ~)" = 2Co· En déduire l'expression de un en fonction de n. (On
c'est-à-diœ (1+ I ~r = 2, donc Il ln (1+ I~) = In2 t'J. montrera que un = f{n).)
De la définition de donction déri,'able en a» r:lppelée au 2° Calcu ler fl3' En donner une valeur approchée ?t
chapitre 2. on peut déduirt' que. pour toute fonction [déri- 10- 2 près.
vable en a. si" est assez petit. I(a + h) = [«(1) + /,(a)". 3° Calculer la somme S des défi c its pour les année.s
En prenant pour fonction 1 la fonction logarithme népé- allant de 1980 à 1999 incluses.
rien,a= 1 etl!= Ibo. Donner une valeur approchée de S arrondie ft 10- 2.
4° Sur le graphique de f. on représente le défi cit de
on obtient In(1 + I~) = ln 1+ (In)' (1) x lho' l'année 1980 + 1/ par l'aire du rectangle dont la base
ln 1 = 0 etln'(.\) = ldonc (In)'( l ) = 1. est le segment [1/, 11 + 1] de l'axe des absc isses el ùe
x
haute ur u/1 = f('I).
d'où In (1 + Ibo)"'" I ~' a) Dess iner et co lorier le rectangle correspondant à
De la relation (l), on déduit alors "1~ = In2, l'année 1983.
"i'" 100 In2 h) Interpréter graphique ment la somme S.
c'est-à-dire IIi - 70 (puisque ln 2 "" 0,7) .
• Pour les étudiant!> dont le BTS appartient au groupe-
C. 1° Calcu ler l'intégrale 1= f:Of('~) d.\'.
ment B, le développement limit~ à l'ordre 1 de In( 1 + t) En donner une valeur approchée arrondie à 10- 2.
donne directement In(1 + I~) """ Ibo. 2° Interpréter graph iquement l' intégrale 1; comparer S
H
@] ••• Inflation
Sur un journal économique . on lit que, du fait de l'in-
flati on, un fran c de 1960 représente· 8,116 francs de Sens de variation et limite de suites de la forme
1999. À quel tau x (à intérêts composés) aura it-il fallu u" = f(ll)
place r un capital Co en 1960 pour obtenir en 1999 un
capital disponible égal à 8.116 Co. c'est-à-dire pour
avoir se ulement maintenu le pouvoir d'achat de ce Étudier le sens de variation de la suite (lin) et déter-
capital pendant cette période? miner sa limite, si elle existe (exercices 41 à 44)
* «re p~sente . signifie «a même pou\'oir d'achat ...
~.
Fonction exponentielle, suite géométrique
et calcul intégral "" = - 211 + 4, 11 E N.
~ ... @l'
A. On cons idère la fonction numérique f. de la variable
réelle y définie sur l'intervalle [0, + oo[ par a·) 1f" -
---;.
3 11 E N*;
y /1"
f(y) = 6 x 2 8.
1° Montrer que , pour tout y, on a ft\') = 6e
ln 2 \.
g ..
b) "II = - 311 2• 11 E N.
278
Calcul matriciel
A. MATRICES
1. EXEMPLE
Voici des tarifs postaux, en euros, valables en 200 1 :
LETTRE RECOMMANDÉE
Poids jusqu'à Taux RI Tau~ R2 1 Taux R3
20 g 2,82 € 3.35·€ 4,12 €
50 g 3,05 € 3,58 € 4,34 €
loog 3,38 € 3,92€ 4,68 €
1
~
.2 3,35€ 3,58 € 3.92€
Ce tableau comporte:
- un titre,
- une première ligne et une colonne de gauche qui précisent la nature
des « entrées » : masse ou poids de la lettre, type de l'envoi,
- un tableau de nombres, exprimés en euros, constitué de 4 lignes et de
3 colonnes: il donne les « sorties » : tarifs postaux.
Le tableau de ces 4 x 3 = 12 nombres, 0,46 0,69 1,02
sans unité, est appelé une matrice et se 2,82 3,05 3,38
note entre parenthèses: 3,35 3,58 3,92
4,12 4,34 4,68
2. CAS GÉNÉRAL
Ces nombres sont appe l ~s les coef· Une matrice est un tableau de nombres.
ficients, les ~I~ments ou les termes On la désigne habituel1ement par une lettre majuscule el on note Qij
de la matrice.
le nombre situé à l'intersection de la j- ième ligne et de la j-ième
colonne.
Exemple
Le premier indice correspond à la Pour la matrice A ci-dessus, "li = 0,46 ; a 12 = 0,69; a 2l = 2,82;
ligne et le second à la colonne. "4J = 4,68.
A est une matrice rectangulaire à 4 lignes et 3 colonnes.
Cas général
Soit A une matrice à Il lignes et p colonnes.
ail 012 alj al p
• Si fi = p, alors A e=:!Jt ulle matrice a2l 0 22 a2j a 2p
carrée d'ordre 11.
• Si n = l , alors A est une matrice A=
ligne. lIiI lI i:! 0ij lIip
• Si p = 1. alors A est une matrice
colonne=:. lI,li 0 11 2 aflj a,p
Une écriture symbolique de la matrice A est:
A = (aij) l ", j :E; fI
280
1
~ ~
2. ADDITION
a. Exemple
Voir A. l. SOil A la matrice donnant les tarifs postaux et supposons que ces tarifs
subissent une augmentation.
Soit B la matrice donnant les augmentations pour chacun des tarifs
envisagés:
b. Définition
Les matrices A et B do i\"ent avoir Soit A = (a,) et B = (hi;l deux. matrices à Il lignes et p colon ne s.
le même nombre de lignes el Je La matri ce somme de A et B est la matri(;c A + B = (cv) à n lignes et
même nombre de colonne.s.
p colo nnes telle que, pour tout <.:ouple d'indices (i,j) tels que 1 ~ i ~ n
el l '" j '" p:
c. Propriétés
Ces proprié t~s rappellent celles de
l'addition des nombres réels ou On démontre, et nous admettons, les propriétés suivantes de l' addition
ce lles de l' addition des vecteurs. des matrices.
Exemple
Définition
A et B ont Je même nombre de On définit la soustraction de deux matrices par:
li gnes et le même nombre de
colonnes.
A - B = A + (- BI où - B est la matriœ opposée de B.
b. Définition
On note traditionnellement X . A le Soit A = (aij) une matrice à fI lignes et p colonnes et À un nombre
produit de la matrice A. par le rte l X,
réel. Le produit de la matrice A par le réel!. est la matrice!. . A = (d,j)
comme on nOie 2,3 Û le produit
d' un vecteu r iÎ du plan par le nom- à Il lignes et p colonnes telie que pour tout couple d'indices (i,j) tels
bre 2,3. que 1 :s:; i :!S; 11 et 1 :s:; j :!S; p:
d ij = Àa;j'
282
c. Propriétés
On démontre, et nous udmettons, les propriétés suivantes:
a. Exemple
Dans une entreprise de vente de pièces détachées pour l'automobile , un
lechnicien est chargé de dresser quelques tableaux récapitulatifs.
Deux services parallèles s'occupent du courrier. Notons S] le service
«Traitement des commandes» et S2 le service «Échanges - Réclama-
tions - Demandes de documentation ». Pour le rayon «coupe-circuits»,
le volume du courrier traité pour une semaine donnée est indiqué dans
le tableau suivant, concernant les lettres expédiées en service rapide:
Notons B la matrice :
50 7)
~
Masse
jusqu'à . ..
20 g
S,
50
S,
7
8 ~ 353.
(
15 4 50 g 35 3
100 g 15 4
~13;
des coefficients de la nouvell e
matrice donnant les résultats 3
[
demandés: 4
Premier coefficient : 0,69 1.02 62,45 9,37
0,46
0,46 x 50 + 0,69 x 35
2,82 3,05 3,38 298,45 42,41
+ 1,02 x 15 = 62,45.
3,35 3,58 3,92 35 1,60 ~9,87
Coefficient cerclé:
4,12 4,34 4,68 428,10 60,58
3,35 x 7 + 3,58 x 3
+ 3,92 x 4 ~ 49,87.
~
Coût du
courrier de ty
Ordinaire
S,
62,45
S,
9,37
Recommandé RI 298,45 42,41
Reçonllnand~ R~ 35 1.60 49,87
Rc,"ommandé R) 428,10 60,58
b. Définition
Soit A = (a,) une matrice à Il lignes et p çolonnes et B = (hjt ) une
matrice à p lignes et q colonnes.
Le produit de la matrice A par la matrice B est la matrice AB = (cit) à
lignes et li colonne~, définit: par:
1/
p colonnes q colo nn es
A x B = AB
Exemples:
La multiplication s'effectue ligne
par colon ne: le premier coeffi cient
1 3 )x( 1 0 )=( 1 x 1 + 3 x 0)(1 x
(2 4 0 1 (2 x 1 + 4 x 0)(2 x
°°++ 3 X I) )
4 x l)
s'obtient à partir de la première
ligne de la première matrice el de 13
première colonne de la deu lt ième
matrice.
(; !)x(b~ H; !).
• 1 1) ( 1 1) ( (1 x 1 + 1 x 4) (1 x 1 + 1 x 5) )
(- 1 2 x 4 5 = (- 1 x 1 + 2 x 4)(-1 x 1 + 2 x 5) .
Attention!
La multiplication des matrices n'a pas les mêmes propriétés que la mul-
t.iplication des nombres réels.
Remarque
Ces propriétés sur le calcul matriciel permettent d'obtenir des résultats
Une matrice l'we d'ordre 3 a sur une matrice A sans avoir besoin d'effectuer des calculs sur ses nom-
9 coefficients. breux coefficients {Ii}'
Par exemple, si une matrice carrée A vérifie A' = - 4A + 2/ , alors il
existe une matrice A' telle que A x A' = A' x A = 1.
En effet, de l'égalité A' = - 4A + 2/, nous déduisons les égalités sui-
vantes:
A' + 4A = 2/,
lA' + 2A = 1
2 '
A2 = A
et A
x A, A
=Ax 1.
= 1xA
(~A + 2/)A = letA(~A + 21) = 1
qui s'écrivent A' x A = 1 et A x A' = 1 en posant A' = lA + 2/.
2
Chap. 6 : Calcul matriciel 285
TRAVAUX PRATIQUES
2° Calculer B x C, puis A x (B x C).
CALCUL DE SOMMES ET
Pouvait-on prévoir ce résultat?
DE PRODUITS DE MATRICES
~ oo 0]
A=(~ ~ J, et 0 1-1]
A=-34-3 1 0 .
Calculer les matrices suivantes:
[-1 1 0
et 1=[
1
A + B; B + A; 3 A ; - 2 B; 3 A - 2 B.
J ODémontrer que A2 - 3A + 21 = O.
(0 est la matrice dont tous les coefficients sont nul s).
TP2 Produits de deux matrices 2° En remarquant que A = A J, vérifier que l'égalité
carrées d'ordre deux
du 1° peut s'écrire J = A (- ~A + ~J)-
On considère les matrices:
3° En déduire qu'il existe une matrice A' telle que:
A=(~ ~ J, et A x A' = 1.
1° Calculer les matrices AB el BA. On donnera d'abord l'expression de A' en fonction de A
et de l, puis sous forme d'un tableau de nombres.
2° A-t-on AB = BA ?
42 1 00 ]
? -1 2 4] t ° Déterminer les deux nombres réels cr et J3 tel s que
B =
[-2 -1 1
et c= [ ~ ~-~ A = a l + Ill.
Calculer la matrice Be. Que peut-on remarquer? r Calculer J2.
3° On suppose que A = 31 + J.
a) À J'aide des propriétés du çours et du résultat
TP4 Produits de matrices
obtenu au 2°, montrer que:
de tailles différentes
1 0 1] (31 + J)' = IÔI + 6l.
=
B
[ 2 1 3 ,
3 - 1 -2
Dans çette question, on n'utilise pas l'e:\pression des
matrices· A, J et 1 sous forme de tableaux de
3 0 -2 - 0 ] nombres.
c= [
-2 1 1 l , b) V~rifier à l'aide des expressions données au
1-1 0 3 début que :
A' = 101 + 61.
1 0 Calculer A x B, puis (A x B) x C.
286
,
l ~~J=l ~; ; Jl~~J·
X =A'B.
5° En déduire l'écriture de X en fon ction de (l, b et c. J3 1 2 6 x3
fil , b) (510)
-2 4 x (10)
01 ;
U ~ 3x + 4)' - 5, ~ 7
f2l '
3.1'-7,
8,
~
~
1
16. c)
U-~ ~ HH
L...J ~ 2, + 3.1' + 5, ~ 8
0-1
~ -~
x + 4y + 5, ~ 2
x + y - 10, ~ 2.
d)
• On peut
l o 2
v~ rifi e r
1 7 .
o 1
J
0 'l'x+ y ~a
X +;:=b 0· Puissance d'une matrice
)' + , ~ c.
Dans ce cas x, y et;: s 'n primelll tm/onction d~ li, b. c. 1 1 0J
Soit la matrice 0 1 1 .
~
X+),+'~ I
x + 2y - 2z ~ 0
~ . Sommes et produits de matrices
2x + 3)' - ,~s.
~
X+y+'~ 1
x + 2y - 2, ~ 0
2, + 3)' - ,~1. ~ •• Puissance d'une matrice (suite)
288
f12l .. Soit les matrices:
u
L'entreprise effectue une étude en vue d'optimi ser
celte fabri cat ion. Pour cela, elle doit considérer le
a l 1J b 1 1J nombre total N des pièces employées , leur masse
A =( 1 a 1 B = 1 b 1 .
totale M en grammes et leur coût total C en e uros.
(
li a lib
10 Exprimer N. M et C en fonc tion de x, y et :.
Existe-t-il des couples de nombres réels (a, h) tels que
A B = J, 1 désignant la matrice unité?
2° Résoudre le système d'inconnues x, y. Z :
x+ y+ ~=N
@] ... Calcu ls de sommes et de produits 2,5 x + 2 " + :. = M
de matrices 1 x + 1,5 Y + 0,5 ~ = c.
• On peut utiliser la méthode d6crite au TP l du chapilre 2.
0 1- 1J ( 1 0 0J
Soient les matrices M = - 3 4 - 3 el 1 = 0 1 0 . 3° On considère les matrices:
(
- 1 1 0 0 0 1
10 Calculer M2 et M3,
r Déterminer les no mbres réels a el b tels que:
u=(~Jet B =l~ J
M' = aM + bl. Déterminer la matrice carn~ d'ordre 3, A, leHe que le
système du 2° soit équivalent à l' égal ité matricielle
30 Exprimer alors M3 en fon ction de M et de J pui s A U= B.
écrire M3 sous forme de matrice ?t Irois lignes et tro is
colonnes. 4° On désigne par A' la matrice:
Comparer avec le r~sultat obte nu à la première ques- - 05 1
tion. A' = 1 J.
-0,25 -0,5 - 1,5
(
4° a) Dédu ire de l'éga lité, trouvée à la deuxième ques- 1,75 -0,5 -0,5
tion, que l' on peUl écrire
Calcu ler les produits de matrices ArA el M'.
1= ~M x (3 / - M).
5° a) Sans utili ser l'expression des matrices sous forme
b) En déduire une matrice P te lle que M x P = I. de tableaux de nombres, démontrer que l'égalité
c) Écri re P sous forme de matrice il trois lig nes el matricielle AU = B est équ ivalen te à l'égalilé mmri-
trois colonnes. cielle U = A'B.
d) Calculer P x M . b) En déduire l' éc riture de U en fonction de N, M
et C.
x y Z
j3x + 2)' - 4: = 7
3x + 7y - 17, = 2.
Pour les exercices 15 à 21 résoudre dans [RJ le sys-
tème donné .
• Al eSI l' ensemble des « triplets:. (x. y, :) de nombres réels.
~ •• Recherche d'une fonction
~.
~ ,.. En prime!
a)
j
x +"
y +:
= 1
= 2 b) J: +)' +::: Un chef d'entreprise partage une prime de 28 000 euros
x +.: = 2; 1 )' + : = -y. entre trois techniciens supérieurs proportionnellement à
a , ~ . 'Y sont troi s nombres leur ancienneté: 15 ans, 8 ans, 5 ans. Combien donne+
réels donnés. il à chacun?
Dire que les 3 primes PI' p~, Pl sont proportionnelles aux
1 . 'fi - Pl - Pz _ P3
3 nombres 15,8. 5, slgm le que TI -8-5
@J" ~ ... L'effectif de chaque cLltégorie de salariés
+ 2y + 4: = 15
x x + 3)' + 2: = 2
a)
j + 4)' + : = 17 b) x + 4)' + 3: = 3
3x
- 2x + 2y + 3: = JO ; 2x + 7." + 6: = 8.
j Dans une entreprise, le salaire annuel des employés est
de 14080 euros, celui des technici ens le double et ce lui
des cadres 42240 euros. La masse salariale annuelle de
~ ..
_3X+3)'+ 6:=39 + 3: = 2
x - 2)'
ciens et de 6 % sur celui des cadres.
On dés igne respectivement par a le nombre d'em-
ployés, b le nombre de techni ciens, c le nombre de
a)
j x + 2)' + 10: = 43 b)
x - 3)' + 4.: = 9; j x - + 7, = 7
y
2, + 4y + 9: = 15.
cadres.
10 Traduire les données précédentes par trois égalités
vérifiées par les entiers 0, b el c.
20 Sachant que le triplet (0, b, c) est solution du sys-
~ .... Exemple de système n'admettant pas de
tème suivant, d' inconnues X, Y, Z,
solution
4x- y- :=0 X+ Y+ 2=44
j 5x+ v+ ::= 1
- 2, - 3)' - 3, = 1.
j X + 2Y + 32 = 54
X+ 6Y + 182= 108,
290
résoudre ce système et en déduire l' effectif de chaque forts de cisai llement dans une structure en cadre. en
catégorie de salariés. génie civil.
Ax + BI - Cx = 0
A, - C, = 1 650
Pour les exercices 2S et 26 résoudre dans IR" le sys- Cx - 2Bx = 0
tème donné « à la main » ou avec une calculatrice.
2Dx - Bx = 0
R.t est l'ensem ble des « quadruplets . (x,y. ~.t) de
1 nombres Iiel"i.
Cx
C,
- Dx = 0
+ E,. = 1060
~ .. -2Dx +2E, = 1540.
x + y + : + 1 = 10
l x-y+::+t=6
x+y-::+t=4
x + -" +:: - t = 2.
Calcul matriciel
Pour effectuer les produits de matrices carrées d'ordre 3,
1 on peU l utiliser une calcu latrice.
2; : 2: : 2~ =:: ~ 5
-x+7~- ;+21=-9 ~. Combinaisons linéaires de matrices
13x + 3: + 10.
5y - 1 = -
Calculer les combinaisons linéaires de matrices sui-
van tes.
El" Un système en électricité al A=2(_n+3(~);
R,
bl B= 2( 2-3
l 0)- 3(524'
1).
D = 2( 1 0)_3 (52-14).'
L-____~E3---------------~==R==J 1 2-3
Fig.
013) [-12l)
Résoudre le système suivant dans lequel les inconnues
1, I l' 12, 1]. /4' 15 son t les intensités respectives des cou-
4 1 0
[
E=2301-2005.
15 0
rants des diverses branches du réseau de la fi gure.
1 =1,+12
12 = 1) + 14
r:Jiil
u . Déterminer deux nombres r6els x et y tels que:
1 =l, + l,
1 + 31,+ 2/, = 240
14 + 3/, - 7,5 /, =-2
14 - 21, + l, = 2.
(d'apâs Iml! publication d~ l'IREM dl! R~nn~s).
~ .. Déterminer trois nombres réels x et )' et 4 tels
que:
~ •• Un système en statique
Résoudre le système suivant dans lequel les inconnues
Ax' A.T' Bx' Cx' C,. Dx' Ey, sont des composantes d'ef-
bl (2-3)('
3 2 32'
O} B =(-3 -6) .
1 2 •
c) IO
W-
3
(3 2 3 2 ) • D=( 1 2-6 ]
12-6 .
- 1 -2 6
dl (510)('
2 4 3 1 .
0) 10 Calculer le produit A . B.
r
el [~~
22 - 1
;][:]; 4
Calculer le produit C· D.
i) [ 10
1 1 0IW- I 5]
1 36; ~. Puissances d'une matrice
12 1 2 4 1
jl (3 45 ) [ 225.
678 316
13 4] Soit A=
~. Produits de matrices
On nOle:
D=1.(30).
6 02 A = 011
1 1 1]
el
1 00 ]
J = 010 .
[ [
001 00 1
Calculer les produits: P. Q. Q. Pel P. D. Q.
Calculer les matrices B = A -l, puis 1J4.
~. Matrices inverses
Soit les deux matrices
292
§J-- où les lignes indiquent les stocks de calculatrices di s-
1 3 ponibles dans chacun des trois points de vente.
On considère la matrice M =[ 0-1 Le prix de vente des calculatrices de type A et de
2 1 type B est donné par la matrice à une seule colonne:
10 Calculer !lf2 puis M 3.
2° Déterminer la matrice A telle que M2 +A = M 3• N= (;~ )
~ .. matrice M x N ?
0
1 Calculer la matrice M 2,
2° Déterminer deux nombres réels a et b tels que: M =[ 10835 5]
2
7 3 2
/'.12 = aM + hl.
[!~J
10 6 12
Montrer que Y = MX. 1· Calculer la matrice l' lorsque X =
r On donne la matrice:
Traduire le résultat obtenu par une phrase.
M'=~ [-~ I~ -;J. 230 J
12 1 - 10 1 2° Déterminer la matrice X lorsque Y = ;: .
[
al Calculer le produil M' M.
b) En déduire la matrice X en fonction des matrices Traduire le résultat obtenu par une phrase.
M'et Y.
3° En déduire les quantités d"lppareils de chaque type
~ .... Programme de production (suite)
L, C et V fabriqués en un mois sachan t que 4 200 kg Une usine fabrique chaque jour quatre produits A, 8, C,
d'acier, 800 kg de peinture et 5 000 heures de travail D en quantités respectives xl' Xl' Xl' x 4 à partir de
ont été nécessaires. pièces de modèles ml' 111 2, "']' m~.
Le nombre de pièces de modèles ml' 1Il2 , "'3' "'4 eSI
donné par le tableau suivant:
A B C D
~ ••• Programme de production m, 2 3 4
Une entreprise assure la production de trois types d'ob- ml 2 5 3
jets AI' A2' et A3' en quantités (hebdomadaires) respec- ln, 3 4 5
tives xI' x 2, x 3·
1114 2 3 5 7
Un programme de production hebdomad<ljre s'exprime
294
Calcul vectoriel
Configurations
~ ~.
geometrlques
Ce chapitre couvre les deux modules de programme de BTS: Calcul vectoriel et Configurations
géométriques, qui sont au programme de certains BTS des groupements B et c..
Il est conçu pour permettre aux étudiants de comjoliùer et d'étendre leurs acquis sur le calcul vec-
toriel et l'étuùe de configurations géométriques du plan et de l'espace.
Comme dans les <.Iutres chapitres, la liaison avec les sciences physique s, la mécanique et la techno-
logie est soulignée à la fois dans Je cours et dans le choix des exercices.
COn\uller n'llre profc'i\cur.
A. CALCUL VECTORIEL
r r
Soit a un point du plan, et et deux vecteurs
non colinéaires de {}p (aucun n' est le vecteur nul
Soit 0 un point de l' espace, et i, J et k trois
vecteurs non coplanaires de {tE (aucun n'est le
et, sur le dessin , leurs deux droites supports ne vecteur nul et, sur le dessin . leurs trois droites
sont pas parallèles). supports ne sont pas dans un même plan.
On dit que: On dit que:
(i';) est un e base de {lp, (r,;,k) est un e base de {lE'
(0 ;i';) est un repère de P. (0 ;i';,k) est un repère de E.
/
T
,, "~
/
Fig. 1 Fig. 2
Coordonnées d'un vecteur dans une base, d'un point dans un repère
296
DANS LE PLAN P DANS L'ESPACE E
Soit li (y) et v (~',) des vecteurs du plan. Soit u (~) et v(~:) des "ecteurs de l'espace.
li et lP sont colinéaires si, et seulement si, leurs il et li' sont colinéaires si et seulement si leurs
coordonnées sont respectivement proportion- coordonnées sont respecti vement proportion-
nelles ; ce qui se traduit par: xy' - x'Y = O. nelles.
Remarque Exemple
xv'
. - x'v
• = lxJI Yx:] ,ï (- ~) et v ( - ~ ) sont colinéaires
5 - 10
est appelé déterminant de (u, v) dans la base
{ -4=(-2)2
(r,h car 6=(-2)(-3)
- 10 =(-2)5.
~ ~
Fig. 3
! Fig. 4
Soit A (x A' YA) et B(x., )'B): Soit A (x A, YA' 'A) et B (X 8' Y8' '8):
~ (X 8 - XA )
AB .1'8 - YA . Cs -
~ YD - YXAA) .
AB
ZB - ZA
1
C"A+ xB, YA +2 Ys) . 1
( XA + xD
,
)'A +)'B
2 '
:'A +
2
:'8 )
.
2 2
Si la base (T,l) est orthonormale, le repère Si la base (T.1,k) est orthonormale, le repère
(0; 1.1) est dit orthonormal. (O;T.1,k) est dit orthonormal.
4-c- Fig. 5
A
k
O !
Fig. 6
Analogue avec pour seule co ndition Analogue avec pour seu les conditi ons
-; .1;. T .1 J et r .1 k et k .1 t
Dans {lp muni de la base orthonormale Crl) Dans {lE muni de la base orthonormale CT.1,k)
la norme de lÎ(~) est: IIlÎII = ~x' + )'2 la norme de û(~) est: IIlÎII = Jx 2 + )" + :'.
Dans P muni du repère (0; T.1) orthonormal : Dans E muni du repère (0 :T.1,k) orthonormal :
si A (xA' -"A) et B (X B, YB)' alors:
si A (x A, )'A' <A) et B (X B, YB' :B)' alors:
AB = ,/(x B )2 +B
- xA (y _ •\' A ), .
AB = ~ (x" - x A )' + (YB - .vA)' + (:B - :A)'·
298
Remarques
Voir au chapitre l, le paragraphe • NOliS n'avons pas rappelé ici les propriétés élémentaires de l'addition
A.2. des vecteurs el de la multiplication d'un vecteur par un nombre réel.
Nous introduiron s au para- • Outre le rôle important du calcul vectoriel en géométrie, les vecteurs
graphe C. le vecteur vitesse ct le interviennent en mécHnique, notamment pour exprimer une force ou la
\'ect~ur accélération.
position instantanée d'un point mobile.
/ /
• Une droite non parallèle à l'axe des ordonnées a aussi une équation
Fig. 7
cartésienne de la forme: )' = nu + p.
ni est le coefficient directeur de cette droite dont un vecteur directeur
v=-!!x-!. oùb"",O
. h d' est v('~J
m = _E. • Une équation de la droite passant par le point A (xo' -"ol et de coeffi-
b
cient directeur 111 est: y - Yo = m(x - xo)'
• Une droite parallèle à l'axe des abscisses est caractérisée par une
équation cartésienne de la forme: y = k, où k est une constante.
Pour l'axe des abscisses, on a k = O.
• Une droite parallèle à l'axe des ordonnées est caractérisée par une
équation cartésienne de la forme: x = k, où k est une constante.
Pour l'axe des ordonnées, on a k = O.
3. BARYCENTRE
a. Définition
... Notez que le barycentre n'existe Le baryœntre de deux points A et B atfectés des coefficients re~pectifs
que si a + b "'" Q.
~ -
a et b tels que li + h,;, 0 "tle point G tel que:
aGA + bGB = O.
-
Chop. 7 : Calcul vectoriel 299
Exemple
Remplacez GB par GA + AB Le barycentre de (A, 1) et (B, 2) est le point G de la fi gure 9.
dans la défin ilion
~
GA + 2GB = 0: A G B
GA + 2 (GA + AB) = 0 Fig. 9
~
équivaut à 3 GA + 2 AB = 0,
0- Remarque
2A B =3AG. AG = =AB .
3 . Cette définiti on s'étend au cas de plus de deu x points; ainsi le bary-
centre de quatre points A, B, C, D affectés de coeffi c ients respec tifs a,
b, c, d tels que a + b + c + d * 0 est le point G tel que:
__ -- -- ---1
a GA + b GB + cGC + dGD O. =
b. Propriétés
Étant donné deux points distincts A et B, pour tous réels a et b tels que
a + b oF 0, le barycentre de (A. al et (B, bl est situé sur la droite (AB).
(A, a) est dit point pondéré car il
s'agit du point A affect~ du coeffi- Le barycentre de deux poinLs pondérés (A, a) et lB, b) ne change pa!>
cil:nt a qui, en mécaniqul:, est une
lorsqu'on multiplie tous les coefficienls par un même nombre non nul .
masse apparen lée à un poids
lorsque a > O.
On parle alors d' isobarycentre Le barycentre de deux poims A et B affectés du même coefficient non
(iso signifi ant égal). nul est le milieu du segment [AB].
__ (l __ b ---JO
QG = - - OA + - - OB.
a+b a+b
Dans le cas partic ulier où 0 est l'ori gine d' un repère. on obtient immé-
di atement les re lations sui vantes entre coordonnées de points:
Application
A(I)
Déterminons le barycentre G des troi s points pondérés (A, 1), (B, 2) et
(C, 1).
1(2)
D' après la propriété c i-dessus, on peut remplacer (A, 1) et (C, 1) par
leur barycentre affecté du coeffi cient 1 + 1 = 2.
CO ) Or, A et C étant a ffectés du mê me coeffi cient, le baryce ntre de (A, 1)
et (C, 1) est le mili eu 1 du segme nt [AC].
Fig. 10
300
Le point G cherché est donc le barycentre de (l, 2) et de (B, 2); c'est
donc le milieu du segment [le] car, ici aussi, les coefficients des deux
points pondérés sont égaux.
c. Le barycentre en mécanique
On parle, en physique et en mécanique, de . points matériels » qui sont
des points affectés d'une masse. Le barycentre d'un système de points
On rappelle que le ("entre de gra- matériels s'appelle cellfre d'inertie ou cellfre de gravité ou cellfre de
vité d"un solide rriangulaire homo- masse. Pour trouver le centre de gravité d'un solide formé par la
gène est le centre de gravité du
réunion (disjointe ou non) de plusieurs solides, on peut remplacer cha-
triangle. c"est-!t-dire le point de
concours des médianes. cun des solides par so n centre de gravité affecté de la masse de ce
solide et chercher le barycentre des points matériels obtenus.
Lorsqu' un solide homogène admet un axe de symétrie, son centre de
gravité est situé sur cet axe.
Si le plan est muni du repère (0 ;T,J), les coordonnées (xG, YG) du
centre de gravité G du système constitué des points matériel s M, de
coordonnées (x" )',) affecté de la masse m" et M, de coordon nées
(x2 • )'2)' affecté de la masse 11J 2• sont:
4. PRODUIT SCALAIRE
a. Définition et propriétés dans le plan
Le produit scalaire du vecteur il par le vecteur vest le nombre réel
V = .!.2 (11,7 + vII' - lIùll' - IIvll').
Il .
,
Soit (i';) une base orthonormale du plan.
Le produit scalaire du vecteur i'(;.) par le vecteur ii(r,) e~t
li . v = x.x' + yy'.
Pour tous vecteurs il, V, wdu plan et tout nombre réel li,
.......... .....
~
l'·u=u·v,
L- u
Fig. 12
Ce résultat permet notamment de calculer le cosinus de l'angle de
deux vecteurs dont on connaît les coordonnées dan s une base ortho-
normale.
~ Notez J'a nalogie avec les Par définition, ,7 . ;; est le carré scalaire du vecteur ,1.
nombres réels, maÎs ici 'Il est un On note ce nombre ;;2.
vecteur.
-7
*" O.
~ -7 -7
b. Droite définie par k ' AM o où k
Vecteur normal.
~
Le plan étant muni d'un repère orthonormal, il (a, h) est un vecteur nor-
mal à la droite d'équation ax + by + c = O.
o
Fig. 14 c. Équation d'un cercle de centre
et de rayon donnés
M(x, y) appartient au cercle C de centre A(a, b) et de rayon R si, et seu-
lement si,
AM'~ R' (x - a)' + (y - bl' = R'.
302
, d
L'espace étant muni d'une base orthonormale, pour tous vecteurs
&1 P
d'
caracté rise r l' orthogonalité de duit scalaire en géométrie, notamment pour calculer des longueurs ou
deux vecteurs. des angles.
En mécanique et en sciences physiques, le produit scalaire permet de
calculer un travail ou une puissance. ...
Ainsi le travail exercé par une force constante F entre les points A et B
d'un segment de droite est W = F X AB X cos e qui s'exprime sous
A B A B
~ ~
5. PRODUIT VECTORIEL
On utilise aussi le e lire-bouchon de
Maxwell _ pour orienter l'espace.
a. Orientation de l'espace
Nous allons orienter l'espace en adoptant le même point de vue qu ' en
sciences physiques, avec le «bonhomme d'Ampère ».
r Un repère (O;T,J,k), où T 1.. k et J ..1 k, est de sens direct (ou
o
orienté positivement) si le _bonhomme d'Ampère., placé sur l'axe
(0:), les pieds en 0, la tête du côté des z positifs et regardant les gra-
y duations positives de l'axe (Ox), a les graduations positives de l'axe
Fig. 17 (Oy) sur sa gauche. C'est le cas sur la figure 17.
Si, dans les mêmes conditions, le «bonhomme d'Ampère » a les gra-
y
T
duations positives de l'axe (Oy) sur sa droite, alors le repère est de sens
rétrograde (ou orienté négativement). C'est le cas sur la figure 18.
Fig. 18 Remarquons que si (0 ;i,]',k) est de sens direct. alors (0; f,k) est J,
Observez-le sur les figures 17 et de sens rétrograde. et inversement.
18,
b. Définition
Dans ce qui suit, l'espace est orienté et on a choisi une unité de lon-
gueur. {tE est l'ensemble des vecteurs de l'espace.
/J /\ \! se lit c u vectoriel l'.
Définitions
,; l'
B
Le produit \·ector;eI de deux vecteurs û et v de ô E
est le vecteur, noté
l7 /\ li ou il X V. tel que
(1) si û et li' sont colinéaires alors il /\ = v 6;
(2) si û et li ne sont pas colinéaires alors:
Fig. 19
·17 A li' est orthogonal à il et à v,
~ • le sens de Li /\ vest tel que la base (û, \1, w), où w= jl /\ V. soit de sens
Irit /\ vii = QA x OB x sin AOB. direct,
·lIu /\ vII = lIullllvlllsin (u, ;;')1·
c. Propriétés
Pour tous vecteurs ü, v, ~'et tout nombre réel a,
Attention au signe - , v1\ U = - (17 1\ V).
Ü 1\ (17 + ",) = il 1\ v+ II '\ "',
U 1\ (av) = a(u l' v) = (lIU) 1\ v.
171\0 = O.
En particulier, pour tQut it, Deux vecteurs sont colinéaires si et seulement si leur produit vectoriel
,t+ 1\ it= Ô, est le vecteur nul.
it = xi + yI + :.k.
\t=x'7+y'J + :.'k Soil (i,J,k) une base orthonormale directe de {tE; pour tous vecteurs
Dans ii" 1\ ïI remplacer it et tf par
vz' - ZV')
leurs express ions et développer en Ü 1\ v( :x' - x~' ,
xy' - yx'
utilisant les propriétés ci-dessus et
la dernière remarque du b.
Remarque
Les trois coordonnées X, Y, Z de li /\ li' se ressemblent. Pour évÎler
toute erreur sur les lettres ou les signes, on peut utiliser le procédé sui-
vant à partir des coordonnées de li et li écrites en colonnes, côte à côte,
x x' Calcul de X:
y :11' 10 On enlève la ligne des abscisus pour calculer r abscisse X.
:. .'
20 On calcule la différence des produits en croix des quatre nombres
restants:
)' y' y y'
~) CD ce qui donne yz ' - zy'.
: z' : :
Pour rappeler la façon dont le nombre y:' - :y' a été obtenu, il est noté
304
Ca lcul de y :
x x'
y y'
1° On enlève la ligne des ordonnées pour calculer ['ordonn ée Y.
.::: :::' 2° On ajoute une nouvelle ligne de coordonnées par «permutation cir-
x x' culaire »:
:: ;:' Calcul de Z :
x x'
y y'
De même I~ ~:I = .\)1' - )'x',
y = I? - \1, donc Y = - l,
lorsqu'on sait s'il est aigu (AOS < 90°) ou obtus (AOS > 90°).
De plus, dans le triangle OAS dont [SH] est une hauteur,
sin AôB = ~~, donc lIu 1\ vII = OA X BH.
OA = û et OB = v.
Fig. 22 En mécanique et en sciences physiques, le produit vectori el intervient
IIi7 1\ vil est l'aire du parallé lo- notamment dans le calcul d ' un moment cinétique ou du moment
gramme OACS. d ' une force en un point.
Définition
Un produit mixte est un nombre. Le produit mixte des trois vecteurs Li, v, w
dans cet ordre est le produit
scalaire Li . 1\ (v w)
du vecteur /7 et du produit vectoriel de li par w.
Exemple
Soit (0 ;i,J,k) un repère orthonormal de sens direct.
Le produit mixte des vecteurs T,J,k dans cel ordre est T . () 1\ k).
Voir une ~marque du Or }l\k=T.
paragraphe S.b. Donc T· (j~ 1\ k) = T . T,
i i = lIill:: et lIili = 1. donc T· (j~ 1\ k) = 1.
Champs d'intervention du produit mixte
En géométrie, le produit mixte intervient dans des calculs de volumes:
Nous nous plaç'o n~ dans le cas considérons trois vecteurs Li, 17, W représentés sur la figure 23 par
général Oll il n'y aucune colinéa- ~ ~ ~
où <lA =il, = OB v
et OC = w.
En mécanique et en sciences physiques, le produit mixte intervient
notamment dans le calcul du moment d'une force par rapport à un
axe.
306
,
, ,
B. CONFIGURATIONS GEOMETRIQUES
1. RELATIONS DANS UN TRIANGLE
QUElCONQUE
Avec les notations de la figure:
•A + B + C = 1r.
• 0'2 = b'1 + c 2 - 2/x: cos A.
• _Q_
1 2
= _b_ =
- 2ab COs C.
_c_
6
BaC
Fig. ~4
sin A sin B sin C'
• L'aire du triangle est: S = ~ he sin A.
Par permutation on a aussi: S= ! de sin B = t ab sin C.
~----------~---j~-~
b b b
1 s= b; 1
Fig. 25
Fig. 26
Fig. 27
Périmètre du cercle: Longueur de l'arc de cercle:
1 (= 2...R
s = ...R' S = a'R2
2
Base
h
quelconque
v = Bh v= Rh
3
~v = ~ (B + jjjj + b)1
Fig. 28 Fig. 29 F;g. 30
où B est l'aire de la base, h la hauteur, et pour le cône tronqué, b est l'aire de la petite
base.
Remarque:
la formule du cône tronqué donne celle du cyli ndre lorsque B = b et celle du cône
lorsque b = O.
Base
circulaire
Fig.31
v=~
F;g. 32
l [v= ~(R2 + rR + r 2)1
Fig. 33
308
-
Base
polygonale "
.........
v = Bh V=Bh
3
Iv= ~ (B + ,bD + bll
Fig. 34 Fig. 35 Fig. 36
Cas
particuliers
c
Cube Parallélépipède rectangle
v = C3 v = Llh j
Fig. 37 Fig. 38
,[
R
3 6 2 3
avec ,,' = R' - (R - " )' = 2Rh - ,,2
Chap. 7 : Calcul vectoriel 309
TRAVAUX PRATIQUES
EXEMPLES D'ÉTUDE DE TP 2 Raccordement de deux routes et
PROBLÈMES PORTANT SUR calculs de distances et d'angles
Un projet de route comporte, après le franchissement
LES OBJETS USUElS DU PLAN d'une rivière sur un pont, une section droite d'au moins
ET DE l'ESPACE (CALCULS DE 20 mètres, minimum indispensable pour le confort de
l'automobi li ste. On se propose de raccorder ce tronçon,
DISTANCES, D'ANGLES, par une courbe, à une route en ligne droite dont la
D'AIRES, DE VOLUMES, ... ). direction eSI définie par deux points M el N.
Le plan est muni d'un repère orthonormal (0; T,J).
o est sur l'axe de la chaussée, à 1... sortie dl! pont. L'axe
TP 1 Détermination de la position des abscisses est confondu avec la droite (OA)
du centre de gravité (figure 40).
d'une surface plane
On se propose de déterminer la position du centre de
gravité ùe la surface supposée homogène coloriée sur la
figure 45, sur laque ll e les cotes sont en millimètres. ~o x
Pont
Pour cela on munît le plan de la section d'un repère
orthonormal (O;T.J) tel que l'axe des ordonnées soit
axe de symétrie (voir la figure).
A E F
'C
Fig. 40
D :C G
Toutes les distances sont exprimées en mètres et les
x
10 30 10 angles en degrés. On donne les coordonnées des points
Fig. 39 A, M, N: A(IO, 0), M(l60, - 25), N(170, - 30).
10 On découpe la surface en cinq surfaces élémen- On prévoit d'abord de raccorder les deux tronçons rec-
taires: tfois surfaces rectangulaires, ABCD, EFGH, tilignes OA et MN par un arc de cercle de centre C eL
IJHC, et deux surfaces triangulaires, BU el KFJ (voir de rayon R = 240 m. Ce myon permet à une voiture de
la figure). prendre le virage à 80 kmlh, en toute sécurité.
• On pourrait imaginer un autre découpage! Les droites (MN) et (OA) sont tangentes à l'arc de
cercle respectivement aux points P et Q. M'el N' sonl
Déterminer les l'oordonnées des centres de gravité res-
les projections or th ogonales de M et N su r la droite
pectifs G 1• G:!. Gy G4 • Gj des cinq surfaces élémen-
(OA).
taires précédentes.
Pour réaliser le raccordement, il faut déterminer la
2° En admettant que le centre de gr~vité G de la surface
position des poi nts Pet Q et du point d'intersection S
totale est le barycentre du système des cinq points G l'
des droites (OA) et (MN).
Gz' G]. G4 , Gs affectés respectivement de l'aire de la
surface correspondante, déterminer une va leur appro- Sur la figure, la position de ces trois points n'est qu'ap-
chée à 10- 1 près de l'ordonnée de G. proximative.
Dans ce qui suit, on donnera une valeur approchée
Sun abscisse est 0 car le cen tre de gr.lvité d'une surface
310
~
La figure 41 représente une toiture. On indique que le
2° Déterminer la mesure Cl en degrés de l'angle MSM'
~
plan AHGF est plan de symétrie de la figure, que le
3° Montrer qu'une mesure de l'angle PCQ est a. (On plan CGD est perpendiculaire au plan ASCD et que les
pourra considérer, par exemp le, le quadrilatère CPSQ cotes sont en mètres.
en ju s tifi~mt qu'il a deux angles opposés droits.) Dans ce qui suit. pour chacun des résultats, on donnera
4° Calculer une valeur approchée de la distance SP. éven tuellement une valeur approchée arrondie à 10- 2 .
En déduire des valeurs approchées des coordonnées des 1° Dessiner à l' échelle 1 cm pour 1 ru une vue de des-
points Pet Q. sus de la toiture.
5° Quelle remarque peul~on faire à propos du dessin r Calculer les distanœs CG, AB, AF, BE
quant à la position relative des troi s points M, N, P ?
Pour le calcul de AF et de BF. on pourra placer sur la
4
1 On pourra utiliser la formule de Héron établie à l'e,1er-
cice )4 pour calculer l'aire de ABE
EXERCICES CORRIGÉS
Numéroe de') l ° Soit P le plan contenant les points At4, - 2, - 1),
DF-S OBJECTIFS
exerdce.1Ii 8(3,0, 1) e. C(3, - 3, - 2).
~ ~
Cakuler un produit !ooI.:alaiR
• a) Calculer les coordonnées du vecteur CA 1\ CB .
Cakuler un produit mÎ\te
• b) En déduire qu'une équation du plan Pest:
Calculer une dio;tance .\' -, + 1 = O.
•
Déterminer une équation d'un plan c) Vérifier que les points 0(0, 0, 1) e. E(O, - l , 0)
•
Déterminer l'inter~tion d'une sp~re el appartiennent au plan P.
d'un plan
•
r a) Montrer que le triangle ODE est rectangle en 0 et
isocèle; en déduire Jes coordonnées du plint 1 pro-
je.é orthogonal de 0 sur la droi.e (DE).
Calcul vectoriel, géométrie analytique, configura- b) Justifier que 1 est le projeté orthogonal de 0 sur
tions du plan et de l'espace le plan P.
3° La sphère S de centre 0 est de rayon 1 coupe le
QJ ••• \.t>cteurs, plan, sphère, cercle plan P suivant un cerc le.
L'espace est rapporté à un repère orthonormal direct a) Préciser le centre de ce cercle.
(0;1. J7,k) b) Montre.r que [DE] est un diamètre de ce cercle.
--
b) Quelle est la nature du triangle ABC?
3 Q Calculer les coordonnées de AB 1\ AC.
En déduire J'aire du triangle ABC (en cm2 ).
lingot s faits d'un alliage de masse volumiqu e
18,52 g cm - 3
On rapporte l'espace à un repère orthonormal direct,
L' unité de longueur est Je ce ntimètre.
4° Calculer en degrés les mesures des angles de ce tri- On réali sera un schéma, qui sera complété au fur et à
angle. mesure des questions posées. On utili sera pour cela la
perspective cavalière à 45 ° avec 1 cm comme unité g ra-
0"
Dans un repère o rthonormal direct (0 ;T, T. k) de l'es-
phique sur (Oy) et Oz) et un rapport de ~d u c ti o n sur
(Ox) égal à 0,5.
pace, on donne les points A(3, 1,0) el B(2, 3, 0). 10 Saienl les points A(3, 2, 4), B (O, 3, 5), C(O, 2, 1) el
D (3, 1,0)
1 0 a) Calculer 6A . oB. ~
Tracer le quadrilatère ABCD.
b) En déduire une mesure en degrés de l'angle AOS 2° Démo ntrer que ABCD est un parallélogramme.
à 10- 1 près par excès.
--
2° a) Calculer les coordonnées du vecteur DA 1\ OB.
-
3° Soil le poi nt E défini par : AE
Calculer les coordo nnées de E et placer E.
="31 AB
- 1\ - .
AD
---
b) En déduire l'aire du triangle OAB.
4° Calculer J'aire du parallélogramme ABCO.
30 On pose OC = OA 1\ OB. 5° Le lingot type étudié dans cette partie est le pri sme 1
Calculer le volume du tétraèdre CASe. droit de base ABCD et de hauteur [AE]. Calculer le
volume de ce lingot. En déduire sa masse.
Pour dessiner les figures de l'espace on peut uLiliser diffé-
Fuyantes
(inclinées 1145",
1 0 Calcu ler les coordo nnées de il = CA 1\ ë8 .
2° Déterminer une équation cartés ienne du plan P
contenant les points A, B, C.
- -- -
(0; k), calculer les coordonnées des vecteurs DE el -
,~
A B.
2
Calculer DA . DE .
Que conclure de ces résultats quant à la nature du qua-
l 'Di~tance
multipliée
dril alère ABED ? par 0.5 ou 0,7
4° Montrer que Je triangle ABC est isocè le el calc uler Faces fronta les
(en vraie grandeur) Fig. 42
son aire.
312
m·· Perspective cavalière (suite) 1° Duns un système d 'axes vus en perspective cavalière
comme dans la figure 43 (rappon de projection : 0,7),
L'espace est rapporté au repère orlhonormal direct placer les points A, B, C et tracer le triangle ABC.
(0 ;T, J. k) que l' on représentera en perspective cava- 2° On se propose de placer sur AB le pied H de la hau-
lière à 135 degrés, cappon de projection 0,75, unité gra-
teur, issue de C, du triangle ABC.
phique 1 cm. On considère les points:
A(O, 3,6). B (2,5;0;3) et C(O, 7,0). a) Justifier l'égalité
,
AB . AH = AB . AC.
b) Calculer AB ~ et AB . AC.
c) L' alignement des po in ts A, B et H se tr.:l.duit par la
~
10 a) Calculer le produit vectori el AB 1\ AC.
~
[!] *-----
.. Ca lcul vectoriel et calcul intégral
b) Évaluer, en degrés décimaux à 10- 2 près, l' angle
Lu d~LI.X pa"li~s d~ l'~xuciu peUI'~nt il"~ trailüs de
BAC. façon irldlpe"d{lI1t~,
2° a) Démontrer qu' une équatio n du plan P passant par L'espace est rapponé à un repère orthonormal direct
les points At B el C es t : (0 ; i,l. k) d' unité graphique 1 cm. On considère les
6x + 3)' + 2~ - 21 = O. points A(l, 3, 0) B(3, 1,0) C(4, 4 , 0) et S(4, 4, 2).
b) Quell es sonl les coordonnées des points D el Et A. Calcul du l'olum~ d'Lme pyramide
intersections respectives de P el des droites (0; k) et 1° a) Déterminer les coordonnées du point D tel que
(0 ; T)? Tracer Je triangle CDE. AB CD so it un parallé logramme.
b) Déterminer les longueurs BC et BA ainsi qu ' une
~
b) En déduire que l'aire de la sec tion plane B. On a effectu é un développement de l'une des pièces
A1B1C 1 et DI de la pyramide, définie précédemment métalliques. La courbe <G obtenue est fournie sur la
eS! : ~(,) ~ 2(2 - ,)'-
figure 47 et on a établi que cette courbe a pour équation
dans le repère orthonormal (0; /7, v) d'unité graphique
JO On note T(h) le volume du tronc de la pyramide
=0 1 cm:)' = 8 + cos (~x).
limüé par les plans d'équations respectives =: et
1
=: = li.
On admet que TOI ) = r ~(::;) d;:, pour 0 ~ " :s:; 2.
r Calculer 1
= f~"If (8 + cos (!x)) dx.
A / E
•,D H
c B D
C 0: \.
1° Calculer FE 1\ HG .
r En dédui~e .9u~une équation du plan (EFGH) dans le
repère (0; i, j, k) peut s'écrire:
~ •• Où on utilise les formules dans le triangle
2y - , - 16 ~ O. Soit un triangle ABC dont les angles sont mesurés en
degrés et les côtés en cm.
3° Calculer BA . FE ; en déduire une mesure de l'angle
e indiqué sur la figure 45 ci-dessous. ---- ----
L'angle ABC mesure 45 °, l'angle BCA mesure 60° et
le côté [BC] mesure 8 cm.
A E Dans l'exercice, les longueurs seront données avec
~I----------V-vu:~c
1 chiffre après la vi rgule, les calculs seront menés avec
la précision de la calcu latrice.
face
1° Tracer le triangle ABC en vra ie grandeur.
Fig. 45
r ----
Calculer une mesure de l'angle CAB puis la lon-
D • H gueur des côtés [AC] et [AB].
314
@] •• On poseAE = x (où x E )0, I D.
J Oa) Calculer, en fonction de x, les longueurs DE et
Sur la figure ci-dessous, les points A, 0, B, C sont ali-
DG.
gnés dans cet ordre ainsi que les points D, 0 el E; les
~~ ~
b) Montrer que CG = 2x; l
angles DAO, OSE et OEC sont des angles droits.
c) Prouver alors, en considérant que ABFE et FCGH
ont même format, que x] - x 2 + 21.' - 1 = O.
2 0 On cons idère la foncti on numérique f définie par:
f(x) = x] - x 2 + 21.' - 1.
a) Étudier le sens de variation de f sur ]0, 1[.
A 4 b) Montrer que l'équation:
c x] - x 2 + 2\" - 1 = 0
admet une soluti on unique Xo dans ]0, 1[.
c) Montrer que 0,569 ::;;; x() ::;;; 0,570.
3 0 Que valent les longueurs AE et DG (à 10- 2 près par
excès) ?
D
F;g.48
l'angle SAH.
x
3° Calcu ler l'aire de la c
surfaçe totale du solide
arrondi e au mm1.
A B F;g.49 Eg.50 Aè'."'·:..·:......-..:.;.-'.v,:
r On applique à ce
tétraèdre l'homothétie f de centre S et de rapport~.
d'arêtes et le nombre de sommets.
Calculer, en ce ntim ètres cubes, le volume de ce cube 1
tronqué.
Quelle est la nature du solide ainsi obten u ?
Le représenter sur la figure après avoir reproduit celle-ci.
Formulaire:
• Volume du cube d'arête (l ." Y = (l 3
1
Quel est son volume?
• Volume d'une pyramide de hauteur Il et d'aire de 1
3 X Il
baseB·y=lB
.
~ •• * 1
On se propose de construire un tétraèdre (non réguli er,
mais dont Ioules les faces ont la même forme).
~ ..
Pour cela o n considère Je parallélépipède rectangle des- Une pyramide régulière a pour sommet un point S et
siné ci-après. pour base un carré ABCD. S se projeue orthogonale-
ment en H, centre du carré ABCD.
s
A' C'
c
3cm
B'
c
4cm 4cm
A
Fig. 54
B
Fig. 52
On note 1 le milieu du segment [BC]. Le carré ASCD
Les sommets du tétraèdre son t A, B', C, D'. a pour côté Q.
1 0 Reproduire la figure et y représenter le tétraèdre La hauteur de la pyramide est SR = ~.
AB'CD'. 1 0 Calculer, en fonction de a, la longueur SI, la lon-
2 0 Calculer les longueurs des 6 arêtes de ce tétraèdre. gueur SB; l'aire du triangle SBC, l'aire latérale de la
pyramide; le volume de la pyram ide.
3 0 Calculer, à un degré près, les angles d'une des faces
~
de ce tétraèdre. r Calculer l'angle SIH .
316
~ ..
Le cône dessiné sur la figure est posé su r le sol.
~ ...
On donne un cylindre dont on connaît l'aire totale. xest
le rayon du disque de base," eslla hauteur du cylindre.
s Le but du problème est de
détermi ner x et Il pour que cr ~
le volume du cy lindre soit
maximal.
1° a) Exprimer en fonction h
de.l l'aire du disque de
base. E:'(primer en fonc-
tion de x et de " l' aire
~- -- --- i - -
latérale.
En déduire l'aire totale
Fig. 57
du cylindre.
b) S~K'hant que cette aire vaut 8 dm , exprimer li en
2
Fig. 55 fonction de x.
2° Exprimer en fonction de x le vo lume V(x) du
On donne SA = 6 cm et l'a ire de la surface au sol de
cylindre. Montrer que "(x) peut s'écrire sous la forme:
ce cône est 12,56 cm 2 ,
1° Calcu ler le volume de ce cône. (On arrondira les
V(x) = 4x - 11'X
3.
~ .. ~ ...
On considère le solide ci-dessous formé d'une demî- 1 ° On considère une pyramide de sommet S. de hauteur
sphère et d'un cône. li égale à 64 cm el ayant pour base un hexagone régu-
A li er de ce ntre 0, de côté r égal à 40 cm.
1° Sachant que AC = 8 cm e l que l'angle C du triangle
ABC mesure 50°, calcul er AB puis Oc. (les résu ltats
seront donnés avec une précision de deux chiffres ap r~s
la virgule).
2° Calcu ler alors le volume de ce solide.
- S
6---------------------
',.,,'
,.:',' : ',':"
" "" , "
A B
40cm
Fig. 58
Calcu ler e.n c m3, à 1 cm 3 près par défaut, le volume de
Fig. 56 cette pyramide.
c
Ch.p. 7 : Calcul vectoriel 317
,
REPONSES DES TRAVAUX PRATIQUES
ET CORRIGÉS DES EXERCICES
TP5 o
3)! = _1-
l ' P(~) = (~2 + 1 )(~2 + ~ + 1). : 2 - 3Î
2° L'ensemble des solutions est : On multipli e numérateur et dénominateur par le
l ° a), = 1 - j-
d'où 9 = 2; (+ k2Tr, k E Z).
I~I = JI'+ (-l)' = fi . - 1 + il) a pour forme trigonométrique:
On pose 9 = arg " 2(cos 2; + i sin 2;)
cos 9 = -!. el sin e = - ~,
d'où 9=-
n
*
(+ k2", k E Z).
,2
et pour forme exponentielle 2e 3.
;~
322
c) D' une figure on déduit immédiatement que
1-31=3 e' arg(-3)= 'IT(+ k2'IT,kEI). ' l'~I = 1'21 3 = (2iïj3 = 1612;
- 3 a pour forme tri gonô métrique : arg(,~) = 3 arg '2 = - 3; (+ k2'IT, k E l).
3(cos'Tl' + i si n 'tT) b) - De ce qui précède on déduit la forme trigono-
et pour forme exponenlielle 3e Î'lf. mé trique de ::::1:
d) On sait que, pour tout nombre réel a, ::::1 = 16[COS( - 2;) + ,. Sin( _2;)]
cos('TI' + a) = - cos a et sin ('TI' + a) = - sin a,
= J6(cos 211" _
donc : : = cos + i sin 7; 7;. d'où la forme algébrique:
3
,. sin 2'T1')
3 '
On reconnaît la forme trigonométrique du nombre
complexe de module 1 dont un argument est 7;. :1 = 16(- ! - i~) = - 8 - 8;/3
. 7.
- De ce qui précède on déduit la forme trigonomé-
- cos ~ - i sin ~ a pour forme expone.nrielle e'?;.
trique de z~:
,~ = 16f2 [cos ( - 3;) + i sint - 3;)]
10 - :::: = 1 -;;
= 16/2 (cos 3; _,. sin 3;),
1
d'où la forme algéb!.ique: _
l'd = ,'2 e' arg" = - *(+ k2'IT,k El);
(voir exercice 4. 10 a». ,~ = 16'Z( - '; - i';) = - 16 - 16i.
- - = - 1+
"2
;,'3.' . , • A = 8 + 8if:ï ! (1 1++i'3)
e' arg '2 = -; (+ k2'IT, k El);
1',1 = 2 16 + 16i 2 i '
(voir exerc ice S. a». multiplio ns en haut et en bas par le conjugué 1 - ; de
*
,'-?'
,2 ,_
10 a) : : = x + iy, où x et y sont des nombres réels, véri-
d'où a, = - (+ k2'IT, k E l).
fie Re(;:) = 2 si el seulement si x = 2.
' 1,11 = l'd 4
= 16; La ligne de niveau défi nie par Re(::::) = 2 est la
droite D, parallèle à l' axe des ordonnées, d'équation
arg('1) = 4 arg" = - 2; (+ k2'IT, k E l).
x = 2.
1
arg(::2 - ::1) est une mesure de l'angle orienté
324
c) De même arg(<: + i) est une mesure de l'angle
orienté (17. SM). 10 a) On sai t que, pour tous nombres réels ou complexes
La ligne de niveau définie par: a. b, (a - h)3 = a3 - 3(,2b + 3ab2 - !J3; donc pour
arg(o + i) ~ - ~ + k2", tout nombre réel x,
(eix _ e - i.f )3=
est donc la demi-droite d" d'extrémité B non
(e ix )3 _ 3(e u )2(e - ix ) + 3e ix (e- u p - (e- ü} ,
comprise et de vecteur directeur ii défini au a).
(eix _ e- u )3 =
d) De même arg(: - 1 + i} est une mesure de e 3ix _ 3e 2 i.r. e-ix + 3eu. e-2i.r _ e- 3i.r,
l'angle orienté (û, DM). (ei.\ _ e- u )3 =
La ligne de niveau définie par: e3ix _ 3e'2î.t-u + 3ei.r-2ix _ e-3ix,
arg(o - 1 + i) ~ - ~ + k2-rr (eix - e - ix )3 = e 3i.r _ 3e ix + 3e - ix _ e- 3u ,
est donc la demi-droite d'" d'extrémité D non (eU - e-i.r)3 = e 3u - e- 3i.t - 3(e ix - e - ix ). (1)
compri se et de vecteur directeur ~ défini au a). b) On sait que pour tout nombre réel 0:
i9 _ -ie
e
2i
e = sin B.
,. Multiplions donc par t les deux membres de l'éga-
d' (eix _ e- u )3
d
Pour appliquer la formule d'Euler à ? , il
_1
1
0:
ZO Une primitive de x t--+ sin /'lX est x t--+ - ~ cos t'lX. a + k2~ (k E Z)
1 Une primitive de x t--+ cos {Lt est x t--+ ~ sin t'lX.
•
(1) X ~
(2) X ~ ~ - a + k2~ (k E Z) .
1= [i4 cos 6x - 116 cos 4x - ~ cos 2t]: On cherche les nombres réel s de (1) et (2) apparte-
nant à [0, 2",[.
12
= O.
O. (1) donne x
(2) donne x =
~ O.
'TL
3° Les éq uation s s uivantes sont équivalentes dans g) Pour 4.:1 + 12: + 9 = 0 on a li = 0 donc une solu-
[0.2'IT[ tion réell e double: -~,
2 sin x - sin 3x = 0, 4 sin 3 x - sin x = 0,
si n x (4 sin::! x - 1) = O.
sin x (2 sin x - 1)(2 sin x + 1) = 0,
sin x = 0 ou sin x = ~ ou sin x =- !, 10 L'équation (1) a pour di scriminant 12.
Elle admet donc deu x solutions réelles:
326
- - a pour affixe:.::] -
3° AD .::0 = \r::;3 + il3,
r;;;;
~ r:; r:; y
CB a pour affixe: xI - <=0 = ,3
~
AD = CB
~
°trit
Donc ASCO est un carré.
l
î ..
Son centre est le milieu 1 de [A, B], soit I(J, 0). -1 1
D -2 B
Fig. 7
c Fig. 6
1 Ii\es "A et "s alors AB - 1"8 "AI·
AB = 13 - 2i - Il, AB = 12 - 2il,
Si deux \'ecleur~ ii el "J' on l pour coordon nées respecli\"es
AC = 12 + 2il,
/8, AB = 2,2.
AC =h +2 22 AC = /S, AC = 2\"2.
AB = AC, le triangle ABC est isocèle.
1° Pour tout nombre comple:<e .:: de C
BC = 13 + 2i - (3 - 2i)l, BC = 14il, BC = 4.
~3-7z2+ 19~-13=(~-I)(az2+b~+c).
AB2 + AC' = 8 + 8 = 16 et BC2 = 16 donc,
~3 -7~2 + 19~ - 13 = ,,,3 + (b -0),2 + (c - b)~ - c,
d'après la réciproque du théorème de Pythagore, le
d'o~ II = 1, b - a = - 7 donc b = - 6, - c = - 13
triangle ABC est rectangle en A.
donc c = 13.
Le triangle ABC est donc rectangle et isucèle.
Dans C, comme dans IR, deux polynômes égaux ont
1 mêmes coefficients.
TP3
1° a) lim !(x) =0 ; li111 !(x) = O.
Corrigés des exercices
b) L'axe des abscisses.
4° )' = x - 4.
ŒJ
IOE(l,2) = 1; E(I)= 1; E(O,2) =0;
E(- O,2)= - 1.
TP5
B.1° a) lim At) = _00;
,-.0
b) lim !(x) = + 00.
:C~+ ..
3° c) .lA = e.
4° b) 0.548 < Xo < 0.549.
6° F(x) = .(1 + ~ (lnx)2 ri-4 3 -2
-j-
0
I-..d L.++ tJ
!-I - I-a
TP 6
A.I O - 2< al < -1 et 0 < Q2 < 1.
2° a) [ -2, 3J. b) [-2, 5; - IJ.
3° [- 1.0]. fig. 5
2° b) lim
3° a) x
x--+
.T--+ - 00
=-
-00
!(x) = O.
2 ou x =- ln 2.
o
.«1) = 0 pour tout 1 de (0, 1].
b) (- 2,0) et (- ln 2, - 2 ln 2 + 4). Sur l'inter va lle [l, 2], s est une fonction affine, donc
S(I) = at + b, avec s( 1) = 0 et s(2) = 1.
TP7 · . 1 .\ a+b=O
a et b conviennent SI et seu ement SI 2a + b = 1
2° c) Pour n = 4, /l4 < a < v4
avec "4 = 1,5 et v4 = 1,5625; v4 -114 < 10- 1. qui est équivalent à {2a _:: ~ a {:: ~ 1.
d) Pour Il = 10, UIO < a < \'10 S( I) = 1 - 1 pour tout 1 de (l, 2].
avec "tQ = 1,53 1 25 et VtQ = 1,5322265625;
De même, sur l'intervalle [2, 3]. s est une fonction
vlQ - llJO < 10- 3, affine définie par S(/) = (l', + h' avec a' = - 1 (c'est le
coefficient directeur du segment de droite) et s(3) = 0,
3° c) G3 = 1,5 13 156 558 est une valeur approchée de
donc 3a' + b' = O.
a à 10- 1 près.
Donc S( I) = - 1 + 3 pour tout 1 de (2, 3].
d) 07 = 1,531 729 318 est une valeur approchée de
a à 10- 3 près. Enfin S( I) = 0 pour tout 1 de (3, 5].
328
b) La fonctÎon x I--io ln x 2 ne peut être définie que pour
x> 0 ou x < 0, et la fonction x I--io ln (lt + 3) ne peut
a) ln e - 1 ~ - 1.
être définie que pour lr + 3 > O. Toute so lution x de
b) ln e2 ~ 2. l'équation doit donc ~. tre telle que x '*
0 et lx + 3 > 0,
c) ln lé = ln el,
1
ln lé = ! c'est-à-dire telle que x> - ~ et x o. '*
2 1 Soit S l'e.nse mble de s solutions de l'équation; x est élé-
d) ln l-
r:
~ ln l l' ln l-
'-
~ ln e-' '
ment de S si el seulement si
\e e2 ,e ln x 2 ~ ln [3 (2, + 3)] et x> - ~ et x ., o.
On a la même égalité qu'à l'exercice 8 ; d'où x est élé-
ment de S si et seulement si
a) e1n2 = 2. x' - 6x - 9 ~ 0 et x > - ~ et x" o.
ln.!.
b) e- 1n3 = e J, Cette fois les deux solutions l:onviennent,
S ~ {3 - 312, 3 + 312}.
c) e 21n2 = e1n22, e21n2 = e1n4 , e 21n2 = 4.
1 1
d) e lln3 ::::: e 1nV3 , e 21n3 ::::: 0.
o
ln t + 1. ~ 0 équivaut ~ ln t ~ - 1.
L'équation e 2t - 4e t + 3 = 0 peut s'écrire
(e')2 - 4e' + 3 ~ o.
2 1
2' t est solution de l'équation proposée s i, et seul ement si,
c'est-à-dire à t = e -'2. x = el est solution de l'équation x 2 - 4x +3 = 0,
• Pour toul 1 > O. ln t = a ~qui\'aut tl t = &. c'est-à-dire si, et se ulement si, et = 1 ou et = 3, qui est
équivalent à 1 = 0 ou 1 = ln 3.
et - 2 = 0 équivaut à et = 2, c'est-à-dire à 1 = ln 2.
L'équation cos (1 - *) = °équivaut à
cos (t - *) = cos ~.
M,
t = ~ + k--"-- (k E Z).
J 15,6 15,6
Les solutions de l'équation tU) = 0 situées dans l'in-
o "{ tervalle [0, 1], ont pour valeurs approchées re!;pectives
à 10- 2 près:
O,IO(k= 1); 0,31 (k =2); 0,51 (k= 3);
0,71 (k = 4); 0,91 (k = 5).
Fig. 8
~ @]
Pour transformer l'expression cos 31 + si n 31, qui est Les inéquations suivantes sont équivalentes:
delaformeacos.t+bsinx,enacos(3t-(,j»,onmet 1 +lnt~O, Int ~-l, t;;>-e- I
o
Il
!
e
o +
cos 3/ + sin 31 = l2 ( ~ cos 31 + I~ sin 31).
,2 \2
Or --L
,2
= ,22 est égal?t cos :!!et à sin:!!
. 4 4·
Don c. pour tout 1 de IR, Pour tout nombre réel x, e-·f > 0 car une exponentielle
cos 31 + sin 31 = /2 (cos 31 cos ~ + sin 31 sin ~). est strictement positive.
Donc (- x 2 + 2x) e- x a le signe de - x 2 + 2\' qui est
cos 31 + sin 31 = \2 cos (31 - ~). un polynô me du second degré s'annulant pour x = 0 et
Pour tous nombres ~els a et b,
x = 2 et dont le coefficient dex 2 est - 1, donc négatif.
1 cos (a - h) = cos a cos b + sin a s in b.
On en déduit le signe de (- x 2 + 2\') e- x.
o 2
Donc a = \~ et <p = ~ conviennen!.
o + o
330
1 Comme x = 1 + ~ on a:
Les inéquations s ui vantes sont équivalentes: X = '2 1T
pour 1 = 1T'2 - 1T4' c , est- à -d"1re 1 = 1T'4:
!. ~ r
eS - 1 ~ 0, eS ~ 1' 5:... ~ 0
r = Jrr pour t = 31T _ :!! c'est-à-dire t = 51T
en prenant le logarithme de chaque membre. "2 2 4' 4"
Pour lous nombre:-, (1 > 0 el b > O. On peUl alors donner le s igne de cos (1 + *) = cos x
a ;a. b équivaut ~ ln u ~ ln b.
lorsque 1 varie dans l'intervalle [0, 21T).
x
Donc eS - 1 ~ 0 si ct seulement si x ~ O.
, , 0 "4 S"
4
2T<
On en déduit le signe de eS - 1.
t+ ~ :>! :>! 3" 7"
-~ o 4 4 2 2 4
o + coo(, + ~ + 0 - 0 +
*J [*. 7;l
4
varie dans l' intervalle [0 + *. 2'TT + =
a) • Pour tou t nombre réelt de ] ~, + (X{
L' étude du signe de cos (1 + ~) lorsque t varie dans
l'intervalle [Q, 2'TT] se ramène donc;) l'étude du s igne
f(l) = (t + 1) x -3_1_.
1- 1
de cos x lorsque x varie dans l'interval le [~, 7;]. De lim (1 + 1) =:!. et lim _1_= +00
l-tl 3,-t13t-l
J J
lorsque, >~ (car lim 31 - 1 = 0 et, pour tout
l-tt
r
1 31
[, +
"2
0
3T<
0
2
+
7;1
on déduit que lim
b) · lim g(t)
l-tt
t-t+x
j(/) = -.
Corrigés du chapitre 2 33 1
• Pour tout nombre réel f de 1, h) • Limiu en 0 :
lim (31 - 1) = + 00 donc lim _1- = o. ft') = , + lin" ,
1-++ CO
c)· De lim [2 + 1 =
1--++00
3, De lim r = + 00 et l,lm -
ln t = 0,
on déduit que lim
1--++00
h(t) = + 00 . I~+ OC l ~+CCl t
f(r)=_I- x ,+3
( -2 t+2
• lim
X~+g;)X
1= ° et lim
X~+OC
ln x = + 00
De lim ~2 = - 00 lorsque t < 2 d'où lim f (x) =+ 00 ,
.T~+ CC
1.,.2 1 -
(pui sque lim (r - 2) = 0 et pour toul t < 2
1--+2
, - 2 < 0) et hm ,+ ,3 = -45, • Limite en 0 :
1--+2 t +_
on déduit que lim f(t) = - 00, f (x) = 3x 2 - ln x.
H2 De lim (- ln x) = + 00 et lim 3x 2 = 0, on déduit
D~n s chaque cas, on a isolé le facteur qui annule le déno- x~ O x~O
1 mmateur. (à l'aide d'un théorème s ur la limite d'une somme)
que lim (3x 2 - ln x) = + 00 ,
x~o
332
De lim
x--++oe
3x 2 = + 00 el lim (1 _l ln 2x) = 1,
.\'--++7; 3 x
• POlir tout nombre réel x '* 0, f(x) = (1 _ ~) .l'
2e f •
d'où lim
.l-+- œ
x 2ef = O.
D'autre part, lim
. l - + - lX
(1- ~) = l.
• De lim
1-+- 01;
(1 + 1) = + co et lim
I-++ a:
e' = + œ, c ax 2 + (b - a) x - b +c
ax+b+ x- I
on déduit que lim f(t) =+ 00, x-I
t-++ oc
Donc, pour tout nombre réel x de ] l, + 00 [,
Au a) comme au b). les théorèmes sur la limite d'une
De lim (x 2 -2t)=+ooet lim ef=+oo. d'équation y = a:c + b, est obtenue en compar..ant les
x-++œ x-++ ac ordonnée.. des points M de f(; et N de 9 ayant même abs-
on déduit que lim (x 2 - 2r) e f = lim f(x} = + cc. c isse x : on étudie le signe de leur différence:
x-++ œ x-++ac )'M - )'N = 1(.1") - (ax + b).
o x ')
f (x = (x+l)(-x+l)
'1 ., •
Fig. 2
(x- +x + 1)-
Or lim (x 2 + 3x + 1) ~ 5.
,t~1
On en déduit que
lim [(X 2 + 3x + 1) x _I_J = +00. Pour tout nombre réel x de ]- 00, ~[.
,t-+I X - 1
lim f(x) = + 00 ; la droite d'équalion x = 1 esl donc f(x) ~ YI/(x)
.t-+ 1
une asymptote verticale. avec u(x) =- 3x + 2, donc u'(x) =- 3.
J'(t) ~ 2(-3)(-3/ + 1), En tout nombre réel x de ]0, +00[, f est dérivable el
1'(1) ~ -6(-31 + 1). f'(x) ~ Ilnx+x({), j'lx) ~ 1 + Inx.
b) • On applique la formule (*r = .
334
En toul nombre réel t de ]0, + co l. f est dérivable et c) f est dérivable sur IR car c'est la fonction composée
de deux fonctio ns dérivables s ur IR.
1(1) - ln 1
l'(t) = l , 1'(1) = 1- ln 1 u Arelan
,2 12 x .... lx ~ Arctan (2<) = f(x).
c) • On applique la formu le (II")' = I1It'U,,-l. Pour tout nombre réel x.
En tout nombre réel x de ]0, +!X'(, f est déri vable et l'(x) = l ,x 2.
1 + (2<)-
f'(.<) = 2(~)(Inx)2 - 1. l'(x) = ~ 1nx.
(g 0 Il)' = (g'O/j) Il'.
d) • On applique la formule (In Il)' = ~.
1 Pour g = AJ"t"lan. g': t _ _ 1 _.
1 + (2
En tout nombre réel t de ] -~, +cx{. f est dérivable
et l' (1) = _2_. l'(x) = -.L..,
21 +3 1 + 4x-
2° a) En tout nombre réel x, f est dérivabl e et
l'(x) = 2 - (-e- X ).
• On utîlise (H = "'''~IIV'.
l'(x) = e-' -:, xe'. ~
e'" 1° Les nombres /(0) et J(I) sont les ordonnées des
d) En tout nombre réel t. f est dérivable et points de la courbe C d'abscisses respectives 0 el 1.
l'(t) = 2Ie(l'I. Donc f(O) = 0 et f(l) = - 2.
J(1) est le coefficient directeur de la tangente à C au
• On ulili ~ (e") = Il 'eU,
point d'abscisse l.
e) En tout nombre réel x > 0, f est dé ri vable et
Or au point B ( l , - 2) la tangente à C est parallèle à
, (e' - I )e' - (e' + I )e'
f (x) = (e' - 1)
2' l'axe des abscisses.
Donc 1'(1) = o.
f'(x) = - 2e' ,.
(e' - 1)- r On observe graphiquement que la fonction f est
strictement décroissante sur [-1,1] et stric tement
cro issante sur [1, 2].
On en déduit que l'ensemble des solutions de l' inéqua-
tion l'(x) > 0 est ]1, 2] et que l'ensemble des solutions
a) f est dérivable sur ]- 1, 1[ et, pour toul x de de l'inéquatio n f'(x) '" 0 est [-l, 1].
] - l, 1[,
3'
J'(x) = Arccosx - ~.
' 1 - x- • - 1 1 2
= ... 2 2
1
(uv)'
~-2/
/(,te)
(Arccos)'(x) = - ~pour loutxde ]-1,1[.
\ 1 -x 2
b) f est déri vable s ur ]-1, I[ et, pour tout x de
]- l , 1[.
4' Pour f(x)= (lX 3 + bx + c, f(O) = c
f'(x) = Arcsinx + ~.
el f(l)= a + b + c; ['(x ) = 3lL,2 + b,
' 1 - x- donc f'(l) = 3a + b.
1 0+ b +~:::~2
el a donc 0 pour coeffi cient directeur :
f( O) = 1
3l1+b=0.
j'(O) = 0
Ce système est équi valent à
{ f (2) = - 3
e= 0 j' (2) = 0
J a+~:::~ 2
\ b =- 3a, l a-3a=-2
b = - 30
Or f (x) = (u·3 + bx2 + ex + d ,
donc f' (x) = 3ax 2 + 2hx + c.
J%::: ~ 3 On obti ent donc les systèmes équi valents sui vants:
- 1 o 2 )
f'(x) + o - o +
336
-----------
o l +~ r-
2 dP + 0 -
211- 1 o + dR
-
h 0
1
+~
g'(9) = 2 cos 29.
'2
S'(h) - 0 + Lorsque 8 varie entre ° et }' 28 varie efllre 0 et 'Tf.
-
+ ~ + ~ Lorsque 0 .::s:; 28 .::s:; :!!: c'est-à-dire 0 .::s:; 8 .::s:; '!!
2' 4'
B(h)
~2/ cos 29 '" 0 et g'(9) '" 0 (fi gure 12).
2
La fon cti on R I---? P = RE ., est une fon ction ration-
(R + r)-
dP _ E 2 (R + rp - RE 2 2 (R + r)
dR (R + r )4
D'où le tableau de variation:
1(v")' =11\'
-- - I/V' 2,
, - el (lI)
,-
,
= 2/111.
6 0 "4 '"'2
dP = E2(R + r - 2R) B\6) + 0 -
-
dR (R + r)3
dP = E2(r - R)
s(6)
O/I~O
dR (R + r)3 .
r
t
~ , 4-
l'
t " x
6 3
12
Fig. 13
2° L'aire du rectangle ABCD est AB x Be.
Ona
OB = OC cos e, et BC = OC sin e, i X
OB = R cos e el BC = R si n e. Z
AB = 2R cos 6; 1
d'où l'aire du rectangle ASCO est J
Sl = 2R2 s in6 cose.
On sait que, pour tout nombre réel a,
0 -, 3 4 x
0
1 La fonction polynôme f est dérivable sur Jx=2+X
\y=3+Y.
1= [ - ~.~] et, pour tout x de J,
Un point M a dans le repère {O; tJ~'origi ne O. les
1
- - j'lx) = 3x 2 - 12x + 9,
donc j'lx) = 3 (x 2 - 4x + 3). marnes coordonnées que le vecteur OM dans la base
x 2 - 4x +3 = 0 si et seulement si x = 1 ou x = 3. (r.;).
Un point M appartient il la courbe C si et seulement si
SI.6. > O. le polynôme a.~'2 + hl: + C a le sl,~ne SUivant
)' = f(x) qui est équivalent à)' = x 3 - 6x 2 + 9x + 1,
1
Je x ,f
3 + Y = (2 + X)3 - 6 (2 + X)' + 9 (2 + X) + 1
d'après les relations établies ci-dessus,
3 + Y = 8 + 12X + 6X2 + X3
On déduit de ce rappel Je signe de f'(x). - 24 - 24X - 6X2 + 18 + 9X + 1,
Y = X3 - 3X qui est l'équation de C dans le repère
3 (1 ; T,J) où M a pour coordonnées X et Y.
338
Soit F la fonction définie sur [-~.~] par:
F(X) = X' - 3X.
Du signe du coefficienl de x 1 (ici + 1) à l'e.'I[ t~rîeur ...
[-~,~ ], -
•
Pour tout X de X apparlient à cet intervalle
el Or - ~ est situé entre - 2 et 1.
F( - X) = (- X)' - 3(- X),
Sur] -~, + oo[ le signe de f' (x) est donc donné par:
F( - X) = - X' + 3X,
F( - X) = - F(X).
+~
[-Hl
Par balayage avec une calculatrice on obtient 2° lim (_9_ - 3) = - 3, et lim 2r = + 00
X-++QD 2r + 1 X-++QD
f(-O,II)<O el f(O, I O) >0,
donc, d'après un théorème sur la limite d'une somme,
donc - 0,11 <xo < 0,10.
lim f(x) = + ~.
X-++CXi
lim (2r + 1) =0
X-+-~
et pour tout x de 1 = ] - ~, +cx{ 2\' + 1 > O.
Donc lirn _1- = + !Xi lorsque \" > _1.
1° Pour tout nombre réel x de ] -~,
\"-+_1 2\'+ 1 . 2'
+ oo[ . 2
lim
x -+ox
l = + 00 lorsque x > o.
On en déduit, d'après un théorème sur la limite d'un
J
produit, que lim (l + 21n x) l = -00.
x-+ 0 X
1
Pour tous nombres réels a et h,
4x 2 - 24x - 4 = 0,
a ~ b équivaut à dl ~ eh.
x 2 - 6x - 1 ~ 0; I!. ~ 40 > O. Ici (1 = ln x, donc tf' = x.
L' équation admet deux solution s:
CJ.
1 2
~
~ 6 - \40
2
=0
6 - 2\ 1 ~ 3 - mî = - °'
16
On déduit de ce qui précède le tableau de variation
de f.
1
f(\~) ~ 1 + 2 1n e2 - 2, f( \ re) 2
CJ.
2 ~ 3 + l lo = 6,16. h
~ - - 2
le
l 1
car ln e2 = 2"
l(;x) /~-2~
F ' (x.) ~ 1 + x2 ln x - 2 .
-~
-2
340
3° a) De lim f(x) = - 00, on déduit que la cou rbe CG D'après le lhéorème du paragraphe C. 3°. b). l'équa-
x->o tion F(.l) = 0, notée E , admet une solution unique Xo
admet pour asymptote la droite d'équation x = 0, dans [e - 2, 1].
c'est-à-dire J'axe des ordonnées.
De lim j(x) = - 2, on déduit que la courbe «i 2 Y
.f --+ +<;1)
admet pour asy mptote la droite d'équation y = - 2,
r
parallèle à l'axe des abscisses.
M(x, y) appartient à <€ et à çelle asy mptote si et seu- o 1 x
Iement si
j)' ~ J(x) -1
L\'= - 2,
-2
ç'est-à-d ire si so n abscisse est solut ion de J'équation Fig. 17
j(x) = - 2 et son ordonnée est - 2.
j(x) =- 2 équivaut à 1 +.; ln x 2 =- 2, Sur le graphique, on lit Xo "= 0,25.
1 + x2 ln " ~ ,1 _ °
, ~, ln x ~ _ !2'
+ ? ln . ° Par balayage avec une calculatrice, on obtient
F(0,253) = 0,008 5 el F(0,254) =-
x = e-t x = ~
,e Donc 0,253 < xo < 0,254.
0,000 4.
-
j'ex) ~ _ 1 _ e,.
e-
Fh)
c) f(xJ <
d)
° car e-' > O.
f est !)triclement décroi ssante sur lO, + oor·
F(x)
------------
F(lJ ~ ln 1 + (In 1)2 - 2, donc F( I) ~ - 2 x
!(O) ~ 2 + e car eO ~ 1.
o +'"
car ln 1 = O.
fi"
F(e- 2J ~ ln e- 2 + (In e- 2)2 - 2e - 2, ~'2~+C7e--------------~
Corrigés du chapitre 2 34 1
1
Donc lim f(x) - \-x + 2) ~ O. D'après le théorème du par.tgraphe C.3°c), l'équation
x--+ + QI;
f(.\") = 0 admet une solution unique dans l'intervalle
La droite fl d'équation y = - x + 2 est donc IIne li, 3].
asymptote de la courbe C d'après B. 3°e).
f étant strictement décroissante sur [0, +co[ d'après
b) M el N ét:.mt les points de même abscisse x "ppar- A.IOb), f(x) > f(I), donc f(x) > 0 pour 10111 x de
tenant respecti vement à Cet 6'YM -)'N = eex> donc lO, Il el f(x) < f(3), donc f(x) < 0 pourtoUI x> 3.
)'M - YN > 0, donc YM > YN : M est au-dessus de N. En définitive l'équation E, équivalente à f(x) = 0, a
La courbe C est au-dessus de son asymptote 6.. une solution unique a dans [0, + oc; L.
e) 0.5 mm = 0,05 cm; J'unité de longueur choisie 2° B a pour abscisse 1 et pour ordonnée f( 1) = 2.
étant 2 cm, on a 0,5 mm = 0.025 unité de longueu r. La tangente d en B à C a pour coefficient directeur
Met N sont indi scernables si, el seulement si, r(l)~ - 1 -~,doncr(l)~ - 2.
)'M - -"N ~ 0,5 mm qui est équivalent à
Une équation de d est donc: y =- 2 (.\ - 1) + 2.
e "" 0 025 eX '" _e_ \" >: ln _ e_
eX - , - 0,025 . - 0,025· Si f est dérivable en a, la ~ourbe représentat ive rJe f arJmet
_ ~ ln e - In 0,025
Or ln 0,Oe,S au point Ma (u, !«(I» une tangente d'équation :
y = j'((I) lx - a) + [(a).
donc ln _e_ ~ 1 - ln 0,025 donc ln 0 Oe,S
0,025 , _
4,69. = y = - 2\" + 4.
M et N son t indiscernables lorsque leu r absc isse Le point de cl dont l'ordonnée est nulle a pour abscisse
commune est supéri eure ft 4,69. xI telle que - 2\"1 + 4 = 0, donc x J = 2.
3° a) f(O) ~ 2 + e, f(l) ~ 2, f(3) ~ - 1 + ~. Y Une éq uation de la droite (BC) est y = (lX + b où a
e-
b) et b vérifi ent:
)' "+ b 2 B (1, 2)~ Car
5
A
t + 13a + b ~ - 1 + e-~ car C(3, - 1 + e-1,).
Ce système e~ l équ ivalent ~ :
b~2-" 1
1 3C1+2-a=-I+-:;
e-
b,,~-3+~
\ b ~ 2 - a e-
li ~ _-~3~e~2.+~I
2e2
{ b ~ 2 - :-:.c3,!Ce,,-=2;+~1
2e2
0
-1
4
î 1 x
/ =-3e2 + 1
2e2
7e2 - 1
{
b=~
-2
f Une équat io n de la droite (BC) est:
v = - 3e2 + 1 x + 7c2 - 1.
-3
-4
f l +
Fig. 8
.
7e2 - 1
x, +--,-, donc x.,=-,--.
- 2e- -
2e2
Le point de (BC) dont l'ordonnée est nulle a pour abs-
7e2 - 1
3e--1
342
La fonct ion ~. telle que , pour tout élément x de l'inter-
valle 1, ut') < 0, admet sur 1 pour primitives:
x _ ln [ - u(x)] + C.
a) Les primitives de f sont définies s ur IR par:
Il' (1)
F(,) ~ :!(~x3) - 3(~x2) + x+ C, b)f(I) est de forme-,
11(1)
_23_ 3 2 Une primitive de f sur [l , +œ[ est donc défini e par
F(x) - 3' '1' +, + C , FU) = ln (1 + 3) (puisque, pour tout nombre réel t de
b ) Les primitives de f sont définies sur IR par : [1,+00[,1+3 >0,)
I 1 _ _ 1 _ [U(t)]H + J + C.
11+1
Une primitive de j sur IR:
F(I)
e~t donc définie par:
~ ~ ln (1 + 12)
d)f(l) ressemble à Il '(1) [11 (1))3. avec 11(1) ~ 21 - l, car pour tout nombre réel t, 12 + 1 > O.
u'(t) = 2.
On esl donc conduit ?t écri re, pour tout nombre réel l ,
1(1) ~ ~ [2 X (21 - 1)3].
Les primitives de t f-+ u'(t) [ u (t)]3 sont définies par: a) Les primitives de j sont définies sur ] -00, O[ par:
IH ~ [11(1)]4 + C. F(t) ~ 6(~ 13 ) + 4(+) + C.
Les primitives de f sont donc définies sur IR par: F (I) ~ 21 3 + ~ + C.
1
F(I) ~ ~ X ~ (21 - 1)4 + C, b) On peut écrire j(x) = 1 - .\'-2 +
3.\:-4 pour tout
nombre réel x de ]0, +00[,
F(I) ~~ (21 - 1)4 + C.
Les primitives de j sont définies sur ]0, + 0:: [ par:
e) !(x) ressemble à Il'(X) X Il (x) avec F(,) ~ x - __I _x-HI + 3 __1-
,-4+1 + C
u(.l') =.(2 + 21' + 3 et u'(x) = 2x + 2. , -2+ 1 -4+ 1 ' ,
F(x)~x+x- I -x- 3 +C,
On est donc conduit à écri re, pour toul nombre rée l x,
I(x) ~ ~ [(2, + 2)(x 2 + 2t + 3)]. F(,) ~ x + l - -\ + c.
x ,
Les primiti ves de x 1-+ u'{x) X /1 (x) sont définies par : c) Pour toul nombre réel x de]- 2, 1[,
f(x) =,! +l +l X -L. a) Pour toui nombre réele, cos e = ~ (eie + e - i6).
2222,-3
Appliquons cette formule avec e = 21.
(O n chefl'he à faire apparaître U'(X»).
u (x) Pour tout nombre réel f,
Pour tout x de ]- 00, ~ [, 2r - 3 < 0; d'où les primi- cos2 2t = [~(ei2t + e- 2i1 )]2,
li ves de 1 sont définies sur ]-~, ~ [ par : cos2 2/ = ~ [(e i2t )2 + 2(e i2t ) X (e-i2t) + (e- 2it )2],
F(x) = x ' + ~ + ~ ln [- (2< - 3)) +k cos 2 't = l4 (é-h + 2ei2t -i2t + e - ;4t) '
4 -
(k est une cons tante rée ll e quelconque),
cos2 21 = ~ (ei"11 + e- i4t + 2),
F(x) = .~ + 1+ ~ ln (- 2, + 3) + k.
cos 2 21 = l2 x l2 (é" + e- i4t + 2) .
cos-? 2t [e + e- + 11
= -1
22'
i4t i4t
344
b) Pour toul nombre réel e. d'où une primitive de f sur IR: esl définie par:
F(I) = - e-'.
cos e = l2 (e iO + e - it) el sin e =2
.1 (e ie -ie- i9 )
· d) f(x) ressemble à u'(x) c··(x) avec
Pour tout nombre réel l ,
u(x) = x 2 et u'(x) 21:.
sin 1 cos 3, = li (e il - e- it ) X ~ (e nt + e- i3,),
on éc ril donc, pou r lout nombre réel x.
=
sin t cos 31 t
= [é~t - e- i4t - (e i2t - e- i2 ,)].
. _ 1
sm t cos 3, - "2
[é.\' -2ie - i4t _ e i2t - e- i2t
2i'
l 1° Fest défin ie sur ]1, +oo[ par:
a (x - 2)' + b h 2 - 8x
a) Pour tout nombre rée l t de ]3. + 00[. 2 pour x > 2,
(x - 2)' (x - 2)
f(l) = Il'(1)
,Ç(ij o (x - 2)2 + b = 2\"2 - 8x pour x > 2,
avec 1I(t) =t - 3 donc u'(t) = 1.
lU· 2 - 4 0x + (411 + b) = 21: 2 - 8x pour x> 2.
Les primitives de f sont dé finies sur ]3, + co[ par: On en déduit que 0 =2 et 40 + b = O.
F( /) = 2 ,~ + C, F (t) = 2 ~,-3 + C. li =2 et b =- 8.
Pour lout nombre réel x de ]2, + 00[,
h) Pour tout no mbre réel x,
f(x) =2 - __
8_,.
f(x) = ! X r=:;:2,;,,·= (x - 2)-
2 ,'x2 + 1 •
b) F est définie sur )2, +,.,[ par :
Les primiti ves de f sont donc dé finies sur IR par:
1 ,--,,------c F(x) = 2x + x ~ 2 + C.
F(x) = 2 2\x- + 1 + C,
~ F(3) = 1 équivaut 11 6 +8+C = l, d'où C = - 13.
F(x) = \x' + 1 + C.
F(x) = 2, + _8_ - 13.
x-2
9° 1 = ! ln 0,4. 10' J ~ !
2
ln ~
8'
TP 13
A. 1° f(l) = 1.
II' K = ln ~ -
2
..l.
10
12' L ~~- ! (In 2)2. 2' [1. e 2].
3° 8 =s::;; a ~ 9.
I3 ° M~e -'. t4' N ~ 4 + 5 ln 5.
B. 1° lim f(x) = -00.
15' p ~ !
3'
16° Q ~ j x-?+œ
2° b) 1 - ln x '" 0 est équivalent à x'" e.
c)
TP2
2° 1 = 5 ln 2 - 2 ln 3. e +,.
TP3
2' 1 ~ 1. ~e+l~
3
TP4
C. 1° Y = - x + e2 + l.
2' b) 8,3 < a < 8,4.
TP5
D. 3' a) A ~ ! e4 + e' - ~
4 4'
TP6 TP 14
3° Arctan ~ - Arctan ~ "" 0,14. } O AC = 30 cm.
TP7
2' f(x) = ! x' - x + xe-x.
' 2dt - 1
J1 (3 t + 1)' - 14' b) 123 cm"
TP8 TP 15
3° I ~5 In ~. A.t' a) lim f(x) ~ + 00.
x--++ oo
b) lim f(x) ~ O.
x--+- ....
TP9
H.3' d ~ ~(e2 - 3).
2' J ~ - 16 ln 3 + 32 ln 2 - 4.
st "" 4,19 cm2.
346
TP 16 TP23 A.I"f(t)=-2t+l; g'(t) = t.
2° a) s1 = e2 - 3.
t 0 1
b) V = 1t(ie'-~) l'V) 1 + 0 - 1
3
f(t) 1 ~ 4------"1
2 2
TP 17
g(t) o~!
ge,) 0 + 1
TP 19
vecteur directeur -1 + r
B. }O
2" c) 26,596 '" si '" 26, 750. o x+x1 _1 1
2 a) ~ -Z' b)(D ):x=Z'
TP20
2" a) 1 = i e -~. Corrigé des exercices
c)K = 107
96 .
g'(,) +
a) 1 = 'i II' +2
- 1 (2t
?
1)-
I[
dt, 1 = -2 - 2t + 1 l' 1 = -15' 1]' 1
-5
-------_... 4
1
b) )
On a mis la fonction à intégrer sous la
= t, [-14( - I )(4-x)-3
Jo -
On a mi~ la fonction à intégrer sous la forme /l'e ll dont une
a)1 = -1 f5 - -2d t ,
2 3 2t - 1
1 primiti ve est eU.
L I !
ï J = - 6[e-'+']o,J = -6(e' -e), J = 6(e - -le),
On :t mi .. la fOnl.:lion 1'l. intégrer sous la forme f,. où
c) X 1-+ --L est de la forme !{
11(/) > 0, pour tout t de [~, 5]. dont une primitive est ln Il. e-t - 1 li
J = Hn
•
(1 - 2t)]4, J = _ ln22 '
0
a) 1 = [- ~ cos 31 + s in 2/]!.
;(
1
Il' On a reconnu une fonCtion_de la forme avec
re nlhèse est de la forme li avec u (x) > O. U'JI:!
1= 6 + } ln 7 - } ln 3
2 2'
J= - ~ [cos) 41T - 1] J - 3
b)J =2 l'} --#--
+
~x·
ct<, ~
12 3 , - 32'
,3
1
c) K = l'1Tcost'
4 sin t dl
On a mis la fon~tion à intégrer sous la forme~. où Il > 0;
1 une primitive est ln u.
"6
~
J = 2 (In 4 - ln 4 + ln 3), J = 2 ln 3, 11(/) > 0 pour tout Cde [~, *l dont une primitive est ln u,
t)3I (on a une fonction de forme u'u 2).
~
348
Deux. polynômes égaux pour tout x de ] l, + co[, ont les
mêmes coefficients pour les termes de même degré, d'où
10 Pour tout réel x de [3, 4], on a:
_1+ 1 + 1 J- 2a + 2g ~ 16
3
qui est équi valant à 3 {g ~ 5.
x 2(x + 2) 2(x 2) \ a+5b=22 .
_ - 2(x - 2)(x + 2) + x(x - 2) + x(x + 2)
Pour toul x de ] l , + 00[,
2x (x 2)(x + 2) f(x) = --=-l.... +
5 ,.
(x-I)- 2x+5
-1+ 1 +=-'----;;-;
x 2 (x + 2) 2 (x 2) rUne primili ve de f est définie su r ]1, +oo[ par:
=- 2'(2 + 8 + x 2 - 2'( + x 2 + 2r F(.,) = - 1 ln (2, + 5) __5_.
2, (x 2)(x + 2) 2 x- l
_1+ 1 + 1 8
1 On ulilise f = T,', F::: ln Il (Il > 0): f ==~, F ::: - ü'
,,-
'1
x 2 (x + 2) 2 (x 2) 2, (x 2)(x + 2)
so il : 3° a) 1 = F(3) - F(2 ),
_1 + + _--'-_ 4 1 = - l in II - ~ + lin 9 + 5
x 2(x + 2) 2(x - 2) 2 2 2 '
1 = - 1 ln 6 + 1 ln 3 + 1 ln 4 car ln 1 =
3 3 3 '
°
[ = ~ (In 3 + ln 4 - ln 6J, ~
a) 2x + 1 s'an nule pour x = - ~ qui n'appartient pas
[ = 1 ln 3 X 4 à l'inter valle d'intégration [0,1]; donc
3 6'
1 ln u + ln l, = ln {lb; ln a - ln b = ln ~. xl-i>
- 6."(2 + x + 5
2\" + 1
. ralionnelle
La fraction . - 6x 2 + .\" + 5 a pour numéra-
2t +1
10
teur un polynôme de degré 2 et pour dénominateur un
1° En mettant en œuvre la même méthode qu'aux exer-
polynôme de degré 1.
cices 8 et 9, on démontre que a, b, c conviennent si et
Démontrons qu'elle peut s'écrire comme la somme
seu lement si, pour tout X différent de - 1 et de l ,
d'un polynô me de degré 2 - 1 = 1 et d'une fraction
- x3 + 2\"2 - x + 4 = (b - c)x 3 + (- li + b + c)x 2 rationnelle de même dénominateur et dont le numéra-
+ (b - c)x + (a + b + cJ,
teur a un degré strictemen t inférieur, c'est-à-dire ici est
ce qui est éq ui valen l à
une constante.
b-c=-I
f-lI+~+~~21 -a+b+c=2 Déterminons des constantes réelles a, b, c telles que,
l 1l+b+c=4 1 2a = 2
L3 ..... L3 - L:!
POUTlOUI x de [0, 1),
a =1 - 6x 2 + x + 5 = lU + b + __c_.
J2~::i
l b - c =-
b+c=3
a = l, b
1 c=3-b
=1 el c = 2.
L, ..... L,+L3 2t+ l
Pour lOuI x de [0, 1),
2x+ 1
b C (ax+b)(2t+ I )+c
(U+ +2\"+ 1 = 2x+1 •
Pou"ou, x de)- 1,1[,
ax + b + _c_ = 2ax' + (2b + a)x + b + c
-~4":-:2.x-"+:...2x~2~-=--,,x_3 ----,+--+--.
_ 1 1 2
2x + 1 2, + 1
1 _.\"4 1 + x- 1- x 1+X
1 Les fract ions
2'A = J2 (_1_ + _ 1_ + _2_)d< - 00.. 2 + x + 5 2=2 + (2b + a)x + b + c
_1 1 +x2 I -x I +x ' el
2 1 2x + 1 2x + 1
A = [Arclan x - ln (1 - x) + 2 ln (1 + x)]~ 1 ont le même dénominateur; elles sont donc égales si et
2 seulemen t si leurs numérateurs sont égaux.
1 Lorsque utx) > 0 !.ur l, une primitive de ~),ur 1 est ln 14. Or les polynômes
- 6x 2 + x + 5 et 2lU 2 + (2b + a)x + b + c
A = Arctan l - ln l + 2 ln ~ son t égaux pour tout x de [0, 1] si et seulement si leurs
2 2 2
- Arctan (- 1)2 + ln ~2 - 2 ln l2' coefficients des monômes de même degré sont égaux,
d'après un théorème fi gurant au programme des bacca-
A ::!: Arctan l2 - Arc t~m (- 1) - 3 ln.!. + 3 ln J lauréats tech nologiques STI et STL.
2 2 2'
3 f 2b +~ : ~ 6 équivaut à f %: ;- 3
A = Arctan ~ - (- Arclan~) + 3 ln i, 1 b+c=5
On a donc
lc=3.
2
La fonct ion Arctangente est impaire (comme la fonction [ = Ilo (- 3x + 2 + _3_) dt,
1
A
tan). In a - In b = In~.
= Aretan ~ + Aretan ~ + 3 ln 3.
3,
1 = [ --x-+2x
2 o202x+ 1
]1
2< + 1
J = [ - 31 - 2 ln (t + 2) + ln (2 - t) l~
b) Ici, d 'après le résumé c i-dessus, Q(t) a pour degré
car 1 + 2 > 0 sur [0, 1]. donc 1 >-> _ I _
2 - 2 = 0; donc Q(/) est une constan te non nulle. 1+2
Le dénominateur,2 - 4 s'annule pour, =- 2 et' = 2. a pour primitive sur [0, 1] 1 ~ ln (1 + 2)
12 - 4 = (1 + 2)(t - 2). e( 1 - 2 < 0 sur [0, 1], donc 1"" ~
t - .!.
Décomposons la fraction rationnelle:
a pour primitive su r [0, 1] ' ~ ln - (1 - 2).
- 3,1 - , + 18
J =-3-2~3+ ln1 +2~2- ln 2,
,2 - 4
J = - 3 - 2 ln 3 + ln 2.
comme dans le TP 8 et le TP 9. en déterminant trois
constantes réelles telles que, pOlir tout t de [0, 1],
Résumé 2 (voir le TP 8)
- 31 2 - 1 + 18 = a + _b_+_C_\ I). Si ln eM un pille ,impIe dan ... R d'une fraclion ratiunnellc.
12 - 4 1 + 2 1 - 2 al(lrs celle-ci sc dél:ompo'rl: en une somme ou figure le
Nous pouvons rédu ire le second membre de (I) au terme _k_ (Iii /.: c~t une I:lln,tante
1- '0
même dénominateur et procéder comme à la questio n
Dans le I..a., d'un pflle multiple. de .. indicatitln, d(li\"l..'nf êlrc
a), c'est-à-d ire en s'appuyant sur un théorème d'identi- dunnécs dan" l'énLlncé (\"vir le TP Il).
fication de polynômes permenant d'établir un système
1
Son dénominateur étant le produit du polynôme
@] 1- 2 du premier degré et du polynôme ,2 + 1, du
a) D'après Je résumé 1 de J'exercice nO11, la fon ctio n second degré, ne s'annulant pas dans IR, démon-
rationnelle à intégrer est la somme d'une fonction poly- trons que la fraction peut se décomposer sous la
nôme du premier degré et d'une fo nction rationnelle de forme suivante, à retenir:
même dénominateur et dont le numérateur est une
Pourtoutt de [0, 1].
fonction polynôme du premier degré.
21 2 + 41 - J = _"_ + bl + C
Pour loul x de [0, 1], (1 - 2)(1' + 1) 1- 2 l' + 1
2,,3 _.\'2 + 5x Ol! a, b, c, sont troi s constantes.
ax+b+ cx + d
x2 + 1 x2 + 1
Pourtoutt de [0, 1],
OÙ (l, h, c. d sont des constantes.
a + __
__ bl + C = ---"-_'-'--_'-:c---'-,;---'-'-,-_-'-_
(a+b)I::!+(-2b+c)t+(I-2t.·
Or, pourtoUI x de[O. 1]. 1- 2 l' + 1 (1 - 2)(1' + 1)
+ d (lx 3 + bx 2 + (a + c)x + b + li
ex
(U" +b + -2 - - = =---=-"--,;::--='-----'--"- en réduisant au même dénominateur et en ordonnant le
x + 1 x2 + 1 numérateur.
en réduisant au même déno minate ur et en ordonnant le
D'après un théorème d'identification de polynômes
numérateur.
(voi r la question a) de l'exercice n° Il),
(I+b=2
l
D'après un théorème d' identification de polynômes
(voir la questi on a) de J'exerc ice nO11), -2b+c=4
a-2('= - 1
b~:'ldOnC\b~:'1 a=2-b
a+c=5
\ b+d=O
c=3
d=1.
qui équivaut à
l c = 4 + 2b
2 - b - 2(4 + 2b) = - 1
onadonCK=J (2x - l +
I
3_~+ I)dr. f ~~l+~b f~ ~:Ï 1
o X· +1 \ - 5b = 5 \ c = 2
K=[x2 -x]I+1JI ,2x dt+JI_,_I-dt
On adonc H= JIo (_3_2 + -."r++ 12) dl,
o 2 0 x· + J 0 x- + 1
1- 1-
en faisant apparaître d' une pari une expression de la
forme Il'(x) où Il (x) = x 2 + l, donc Il (x) > sur [0, 1]
u(x)
° H = 3 JI _
o1 -
I_ dl _ 1.JI ~dl + 2 JI _ I-dl,
2 2 0 t- + 1 0 12 + 1
1
elu '(x) = 2r el, d'autre part, -2-- dont une primiti ve H = 3[ln(- 1+ 2)]~ - Hln(l2 + I)]~ + 2 [Arclan I]~,
x + 1
est dans le formulaire des BTS où elle est au pro- ces primitives ayant été obtenues au a) de cet exercice
gramme. ou au b) de J'exercice nO11.
K = ~ [In (x' + I)]~ + [Arelan x]~. H = - 1. In 2 + :!! - 3 ln 2
2 2 '
K = lIn 2 +:!!
2 4' H = - lIn 2 + :!!
2 2·
Résumé 3
Puur une fr.lction rati(lonelle !.JonI le dénnminatcur e,{
I~ + 1 (ou.\2 + 1):
• menre en œU\'fe, én'ntuellt=l1Ient. la m~thtlde indiquée
rJans le r6umé 1: + e- i &
• tran<;formcr le terme A~ + B cn ~ ., 21 + B _,_I_ 1 10 Pour toul e rt:el. cos e= ei&
2 .
I- + 1 2 ,- + 1 t- + 1 f(l) = cos t cos 21 cos 3r,
pour faire :lpparaÎtre ln (t~ + 1) el Arctan 1 dan .. une pri-
eif + e - i, e2il + e - 2i1 e3if + e - 3if
mili\'!!. f(l) = 2 X 2 X 2 '
(e3if + e - il + eif + e -3il)(e3it + e- 3il )
b) La fraction rationnelle: f(r) = 8 '
2t2+4t-1
8f(l) = e6i1 + 1 +e2il+e-4il+e4il+e-2i'+ 1 +e - 6;1
(1 - 2)(1 2 + 1)
a un numérateur de degré strictement inférieur à celui
en développant et en remarquant que e3il X e- 3i, =1
careo = 1.
de son dénominateur: 2 < 3.
352
r
8f(t) = (é it + e- 6it ) + (e4it + e- 4i/ ) + (e2il + e- 2it ) + 2 1 - J = -41 (2 ' :!! si n:!! + cos :!!l - 1(0 + cos 0).
en regroupant les termes pour faire apparaître des asso- 4 2 2 4
ciations (eie + e- ie ).
Or sin ~ = l , cos ~ = 0 et cos 0 = 1.
Donc
é i' + e-6it éi' + e-4it e2it + e- 2it
4f(t) ~ 2 + 2 + 2 + 1, Donc I - J = :!! - l
8 4'
f(t) ~ ±(cos 6t + cos 4t + cos 2t + 1). ~ ~
~
·1 + J = f"4 x cos 2 x dx + f"4 x sin2 x dx,
2° 1 ~ IJS (cos6t + cos4t + cos 2t + 1) dt, a a
4 ~ ~
a
x dr,
~
l
4 12 4 4 8 6 8 4 12' I-J~i2-~
I ~H1- '~+~-i) I + J ~"--
32'
1 = 0,548.
l
I-J=i-~
1T 2 1T 1
21 = 32 + '8 - 4'
2
10 Pour tout x de ~, d'où 1 = 1T + ..!!.. _ l et J = 1 - :!! +l
64 16 8 8 4'
J'(x) ~ ~ [2 si n Z, + 2< (2 cos 2<) - 2 sin 2<], 1T 2 11"I1Tl
J = 64 + ï6 - '8 - '8 + 4'
1
On ulilise (In')' = ..
La déri vée de x ~ si n (ax + b) est x ~ li cos (ax + h). J =11"2
- - -11"+ -1
La dérivée de:c ~ cos (ru + h) est x ~ - a sin (ax + h), 64 16 8'
d'où 1 - J =
cos 2 fi
rixa~
- sin2 a = cos 2a ;
cos 2x dl",
1
Donc
b b Jb
Ja «(x) v'(x) dx = [,,(x)v(x») ° - a ,,'(x) v(xl d,.
J' ( r -
1 -
el ln t
-
dt = !:2 e2 - e2 - !4 e2 + e2 + !4
- e' (2 - x)( l) - (2 + x)(- 1)
r (x - e) ln x dt = ~ e2 - e + i· (2 - x)'
j'lx) = --~~~---
2+x
2-x
% -2 0 2 18
Donc pourtoUI nombre réel x de [0, 1], f(x) '" 0, on en _1 + _I_ + _I_=f(x).
2-x 2+x
déd uit que f~ f(x) dt ~ 0 d'après le théorème de «posi- 2° Utilisons le résuhat précédent pour calculer 1:
tivité ,.. de l'intégrale . 1 = (f(.t) dt,
354
1= f} 1 +_I_+_
2-x
I_)ru
2+x '
2
~. + oo[ par
f
,
0
f '~ ~
1= - 1 + ln 3. r ,'2x + 1 d'\'" = -If' 3\'2r + l dx, en faisant appa~
0 3 0
3° La fonction g définie Sur l'intervalle [0, 1] par raÎlre [' (x).
g(x) = ln (4 - x')
est dérivable, donc intégrable, sur [0,1]. Donc J~ ,12l' + 1 dr = ~ [I (x)]~ car I est une primitive
Pour tout x de [0, 1] on pose u'(x) = l, donc II(X) =x de [',
convient, et V(.l) = ln (4 - x 2 ), donc l''(X) = - 2'".,.
4 -;r.
[
J = x ln (4 - x-) 0 - 'l' f'--2T'
- , dT
04 - x- car (l~
113r-:-
= (a 3)'2 donc al = \'a 3,
J = In3 +2f' ~ru
2 04 - x ' Jo' ~
,2T + 1 dT = -1 (3,)
3
cc - 1)
Donc J = ln 3 + 21.
car @=@xhe,,'32=3
Nous pouvons en déduire la valeur exacte de J:
I ,12l' + 1 dl' = /3 - !,
J =- 2 + 31n 3. o J 3
1 = [- (2 + x) e-'l~ - [e-Xl~, Alors, par intégration par parties (voir le rappel <lU cor-
rigé de J'exercice nO15),
1= [- (2 + x) e-' - e-'l~.
1 = [- (3 +x)e-Xl~,
' ~ ru = [(.T + 3) hT + Il~ -
J0,2t+1
J' hT + 1ru,
0
fo ,,2r~dl'
i
+1
3/3 -~,
3
=
1 = [Arctan
3
1];. d'après le tableau des dérivées (et des
b) f' __+ f'(L
1 I{I
dl- =
1) 1 1
_ 1_) dl d'après a),
1+ 1
'2 donc 1 = [In 1- ln (1 + l)]~.
primitives) du formulaire,
1 = Arctan ~ - Arclan l.2'
1 Une primitive de~. avec 1I(t) > 0 sur [l, d est ln Il.
2
1 = 1 - ln (e + 1) + ln 2.
1 = 0,519.
2° a) • Pour x = O. 1 = e Û, donc 1= 1.
Po ur x= 1, I=e.
§] • Pour tout x de [0, 1], 1= e, donc ~ = eX
d, '
1° · Lorsque x = 0, , =~.
,3 donc dt = 1 donc ~ = dt.
d\"' 1
Lorsque x = 1. 1 =~, 1= /i
,3 • Pourtout x de [0, 1], f(x) = e - x ln ( 1 + <-'), donc
• Pour tout x de [0, 1], 1 = h (2, + 1),
j(x) = ln (1 + eX), donc f(x) = ln (1 + 1)
donc dl = ~. eX 1
dl" ,3 Par le ch angement de variable défini par t = e,
= \")
'l /3
= 2" dt.
donc dl dl", ID-
J = J~ j(x) dt devient
- 1 = ~ (2x + 1), donc 2-c + 1 = /31. J = J' ln (1 + t)~, donc J = J ' In (1 + 1) dl.
,3 1
2,= ,'31-1, x='2«(3I - I ). 1 1 r 1 12
213-
1=
3
J" 1 1+
- -1d l .
t2
J= -
ln ( 1 + e)
e + ln 2 + 1 - ln (e + 1) + ln 2,
13 J= -(~+ 1)ln(1 +e)+21n2+ l ,
On lit dans le formulaire qu'une primitive de
I~_
I - est t t--) Arctan f. J = - 1 ~ e ln (1 + e) + 21n 2 + 1.
1 + f2
356
d)
lim - 1
- = +co lorsque x> - 1. Fig. 1
x-+ ] X+1
lim x + 2 = 1.
x-+- ] X + 3 2 2° a) Pour tout x de ]- 1, +0::[, J(x) > 0 donc J'aire
De ces derniers résultats, on déduit, à l'aide d' un fI
f:
cherchée es t, en unités d'aire, f(x) dt : donc
théorème sur la limite d'un produit,
que lim f(x) = + 00,
.1l(a) = 9 f(x) dt" cm:! car 1 unit~ d'aire = 32 cm2.
x-+-I
Pour tout x de ] - l, + 0:: [, donc pour tou t x de [D, a],
• Pour tout x de J- I, +a;[
f(x) = ,x + 2 ,f(x) = ! 2t + 4
x( 1 +~) 1+f
?
.\ - + 4x + 3 2 x2 + 4x + 3
f(x) = 2(
x 1+
4+ 3)' f(x) = x, x _---,-"--;:-
x- +:1.+.1' , 1 u'(x)
x ;ï 1
x _~ qUI est de la forme -2 --) car, pour
u(x
1
+:r ~ u (x) = x 2 + 4x + 3, on a /l' ex) = 2t + 4.
f(x) = x1 x 4 3' Comme, d'après 1°, x 2 + 4x + 3 = (x + 3)(x + 1),
1 +-+--;;
x x- x 2 + 4x + 3 > 0 pour tout x de [0, a].
I+~x On sait qu ' une primitive de~, où li > 0, est ln Il .
De lim 1=0 et lim 1.
' + 4x + 3)lao'
x -+ +oc X .x -+ +0;
Donc dI(a) = 2:9 [
ln (x-
on déduit que lim
.x -+ +0;
f(x) = 0, :;I/(a) = ~ [In (a 2 + 4a + 3) - ln 3].
b)Pourtout xde ] - I, +00 [. 2 +4a+3
:;I/(a) = 'i9 ln a cm-,
')
1 x (x 2
+ 4x + 3) - (x + 2)(2t + 4)
r (x) = .:...:.c--"'--.:::,-"-''--",-:-:,::e.=-'--'-'
(x 2 + 4x + 3)2
- 3
b) Les équations suivames sonl équiva lentes sur
-x2 - 4x-5 ]0, +"" l :
j'lx) =
(x 2 + 4x + 3)::2 .
dI(a) = 181n 2, ~ ln a' + ~a + 3 = 18 ln 2,
Le trinôme - x 2 - 4x - 5 n'a pas de racine (.1 < 0) 2 2
donc, pourtout x de ]- l, + 00[. J'(x) < 0, ln a + 4a + 3 = 4 ln 2 ln a + 4a +3 = ln 24
3 '3 '
a < O. a.y1 + b:c + (" a le signe de a. 2
• Si a + 4a + 3 = 16
3
c)
, - 1 +~
1 Pour tous nombres réels strictement posi tifs,
ln a =
ln b éq uivaut à a b. =
a 2 + 4a - 45 = 0, a = 5 ou a = - 9.
J'n) -
La valeur de a qui convient est 5 car a > O.
+~
ff\)
------------ 0
. .
pUIS que hm - - e -
'--++'2';
1 --kt
2
f-++ OC
- ke -2' = 0
.!.
+ -1 = -,1
2 2
1 l'aire de la partie hachurée correspond à celle d'environ
un petit carreau et demi, chaque petit carreau ayant pour
aire 1 cm:!.
lim
t--++ :X
f(1) =k
.!.
:la courbe C(; admet une asymptote hori-
zontale d'équulion)' = ~.
l Oa)-De lim lnx =+oo,
r f est dérivable sur [0, + cor et pour tout t ~ 0,
x~+ec
(2 + ln x) = + 00,
X~+OC;
• (eU,. = Il'e'',
, De lim
.\"~+oo
(l -lnx) =-00
-!,
Pour tout t de [O. + <x[, e 2 > 0 car une exponen tielle
on déduil que lim (1 - ln x)(2 + ln x) ~ - 00.
X~+QC
est strictement positive, donc /(1) > 0: f est stricte- • à l' aide d'un théor~me sur la limite d'un produit.
ment croissante sur [0, + 00[.
c'est-à-dire lim J(x) = - 00 ,
-
+""
00,
o
V 2 3 4 5 6
on déduil que lim (1 - ln x) (2
1
Si lim f(x) =: - 00
X~Q x~a
1 I:
f'(x) - - ln xMl,
do;c Il'(f) = - 4· -
Une primitive de /l'e" eSI eU.
I: J(I) dl ~{ car eO ~ 1.
• On a mis ~ en facteur.
358
J'(x) ~ }(- 2 - Inx + 1 - In x), c) Une équation de la tangente A à '€ au point B
1 d'abscisse e 2 est : y = f'(e 2 )(x - e 2) + f(e 2 ),
f (x) ~ X (- 1 - 2 ln x).
Une équation de la t::mgente à la courbe repTisentative
l' (x) ~ - } (1 + 2 ln x). l de 1 au point d'absçisse a es t :)' = f'(a)(x - a) + 1(0).
l , ?
Les inéq uation s suivantes sonl équivalentes dans Y ~ - --;; ( 1 + 21n e-)(x - e-) - 4,
e-
JO. +""( : l ,
1 + 21n x ~ O. Inx :OS;; - 1, )' ~ --;; x 5 (x - e-) - 4,
2 e-
1
ln x s;; ln e -2, x.s;; e-2.
1
-" = _..i..,.l' + 5 - 4
e-
. }' = - ~x +
e-
, 1.
0,1 e- I 4 9
Le signe de f'(x) sur JO, + oo [ est donc donné par: fl.\' -) 2 2.25 2 - 1,31 3 -4 -5.03
., _1
, Pour ~a1~ser la figure. on utili~ les va~~~ approchées :
1
0 e +œ
1 + 2 1nx 0 + e- - =0, 14 ; e- 1 -0,37: e 2 =0,6 1 :
---
-1x e - 2,72; e~ = 7,39.
)'
j'IX) + 0
1 1 1
J(e-') ~ ( 1 - ln e- ')(2 + ln e- ').
J(e-1) ~ [1 - (-1)](2 - H o
A e
4 x
J(e-~) ~ ~ x ~, f(e - !) ~~.
d'où le tableau de variatio n :
,
o e l :8-
-4 .
---~---1 - --~----------- - ----- , Fig. 3
+ 0
9
- œ
/4~
- œ
3° :A ~ f" 1 J(x) d..
:A ~ F(e) - F(t ).
:A = e(l + ln e - (In e)2J - [ 1 + ln 1 - (In 1)2J.
r a) Les abscisses des points d'intersection AI et Al ln e = 1 et ln 1 = 0
de '() avec J'axe des abscisses sont solutions de d'où :A ~ e( 1 + 1 - 1) - 1
l'équation f(x) = 0, qui est équivalente à al~e- 1. :A= 1,72.
(1 - ln x)(2 + ln x) ~ 0,
Pour tout x de (l, eJ. J(x) "" 0,
- ln x = 0 ou 2 + ln x = 0,
e est l'abscisse du point d ' intersection Az de 'G avec l'axe
ln x = 1 ou ln x = - 2
x = e ou x = e- 2.
l des abscisses.
donc,:A représente l'a ire en unités d'aire de la parti e du
La courbe <g coupe l'axe des abscisses aux points A 1
el Al de coordonnées (e- 2, 0) et (et 0).
plan limitée par la courbe ce,
l'axe des abscisses et les
droites d 'équations x = 1 et x = e.
b) J(I) ~ ( 1 - ln 1)(2 + ln 1). J(I) ~ 2. On a colorié sur la figure la partie du plan dont l'aire est.$4.
.In 1 = O.
f(e 2 ) ~ (1 - ln e2)(2
J(e2) ~ ( 1 - 2)(2 + 2),
+ ln e2), 1 L'uni tt: d'aire vaut 2 x 2 = 4 cm2, 1,72 x 4 = 6,88. donc
tA "" 6,88 cm 2, vérifier sur la figure que d
unité d 'aire , J'aire du carré de côté un carreau.
7 avec, pour =
91 ~ ~ (e3 + 5) cm2
Avec une calc ulatrice, on obtient: 2e 3 + 1
91 = 122 cm 2
!'Ix) 2, + 0 - _1
e
•
c x J(X)
O/2~1e
Fi g. 4
360
2° 0n note 1 = f~ 2.re l - x dx.
Intégrons par parties en posant pour tout nombre réel x JOPour tout x de IR, J(x) = (~x2 + x + ~) e- 2x,
de [0, Il
f(x ) = (1 x' + L + l J...)-.L
u(x) = 2x,d'où Il'(X) = 2, 2 e" e' 2 e-' e'
v'(x} = el-x, d'où v(x) = - el-x. car e - 2x = -..L et e2x = (e'')2.
el,
D'où 1 = [- 2re l - X] 1 JI
o
-
0
- 2e l - x dr Or lim
x--+ +00
1
- = Olim
eX 'x--+ +"'"
x
- = 0 et hm
eX
.
x--+ +OQ
,,2
;"....= O.
el"
el-" l~ ~Q
1= - 2 + 2[-
1 Si (l > 0, lim
~ --++00 x
= + 00.
2 x l''''
Fig. 8
1 (uv)' = u'v +
(I/:!)' = 2u,,', (e")' = u'e".
3° a} Pour tout nombre réel x de [0, 1]. on pose J'(x) = (-x' -x)e- 2 ,.
g(x) = f(x) - 2<.
J'(x) = 0 équivaut à - x(x + 1) = 0 car e- 2, > 0 pour
g(x) = 2.re l - x - 2\' = lx (e l -x - 1). tout x de R.
Pour tout nombre réel x de [D, 1], 1 - x ~ 0 donc Donc j'(x) s'annule pour x =0 et x = - 1.
el -x~ l.
Donc, pour tout nombre rée l x de [D, 1]. g(x} ~ O. j'ex) a même signe que - x 2 - x: c'est-~-dire est du
Pour tout nombre r~1 x de [0, Il. f(x) ~ 2<. signe de a = - 1 lorsque x eSI extérieur ~ [ - 1,0] et du
b) L'unité d'aire est 5 X 5 = 25 cm 2. Puisque pour signe de - a = 1 lorsque - 1 < x < O.
Wut nombre ~el x de [0, 1] f(x) ~ 2\', l'aire cher-
D'où le tableau de variation de f:
chée est:
)' ~
3 A, l ' Pourto U] x de IR, j'ex) ~ eX - 1.
Les inéquatio ns suivantes sont équivalentes dans IR
o +~
o +
+ 2) = + co,
v'(x) = e- 2r donc ,'(x) =- 4e- 2x . et lim
x--+ +00
(x
362
g'(x) = e-" [1
- (x + 2)] + l, Pour toul x de IR:, e- x > 0, donc h(:4.") a même signe
g'(x) = e-" (- x - 1) + 1. que x + 2.
c) Pour tout x de IR:, D'où les résul tats:
pour lout xde ]- 00, -2[, x + 2 < 0, donc h (x) < 0;
e-" f(x) = e- X (e' - x - 1), pourtont x de ]-2, + <X[, x + 2 > 0, donc h (x) > 0;
e- f(x) = 1 - xe-x - e- X ,
X
h(- 2) = O.
e-" f(x) = 1 + (-x- 1)e- X , b) Pour toul x de ]- 00, - 2[. h (x) < 0, c'est-li-dire
e- x f(x) = g'(x). g(.t) - (x+ 2) < 0, g(x) < x + 2: la courbe '€ est
au-dessous de la droite 91.
De, pour tout x de IR, f(x) ;l!= 0 et e- x > 0, on déduit
Pour tout x de ]-2, + CO[. h(x) > O. c'est-à-d ire
que, pour tout x de IR, g'(x) ~ 0;
g(x) - (x + 2) > 0, g(x) > x + 2: la courbe '€ eSi
f(O) = 0 d'où g'(O) = O. au-dessus de la droite ~;
D'où le tableau de variati on: h(- 2) = 0: !$ et '€ se coupent au point A d'abs-
cisse 2.
-00 0 +00
e) Pour to ul x de IR,
+ 0 +
h(x) = (x + 2) e- x, h(x) = xe-' + 2e- x,
h(x) = ~~+;.
De lim eX = + co, on déduit que lim .!.. = O.
x-.+~ x x~+=eX
On a aussi lim
x-++œ ..,.
.: = 0, puisque lÎm x-++~
eX = + co.
De lim ..:!...= 0 el lim ~ = 0, on déduit que
x--++<x> et .f--++W e-
-4 J = -7e- 4 + e 2,
Fig. 10 b) 1 ~ 7,26.
c) 1 = r (x + 2) e- x dx,
3° a) Pour tout x de R
h(x) = (x + 2) e- x + x + 2 - (x + 2),
1=
2
r 2
[g(x) - (x + 2)] d,.
si ~ J~
y = x, y - x,
(1 - 2r) ln x dr,
(x ~ !our~
2 . 1 ( .r~!et\'~!
2 . 2 2
Y = .f t ou X = 1 et)' = 1. al = ~ ln 2 - ~ unité d'aire, d'après 1°.
<€ el 6. ont deux points d'intersection, de coordonnées st = 0,05 unité d'aire.
(H)et(I,I).
, 0
1 1 +~ 1 ~ 1 - ln (e + 1) + ln 2.
ï 2° a) • Pour x = 0, t = eO, donc t = 1.
1 - 2\ + 0 - -
Pour x = 1, I=e.
ln - - 0 +
-"lit -
.f
1 ~ 0 - (~ - ~) ln m-J: ?
( 1 - x) dr,
Alors, par intégration par parties (voir le rappel au
corrigé de l'exercice nO15),
364
J = [In (1 + 0(- +)1: - f 1 ~ 1 (- +) dl, 1
O n peut au~si utiliser la formule rappelée au début de
l'énoncé pour calculer 'V 1.
donc J =- ln ( 1 + e) + ln 2 +J
'- 1 - dl,
- 3 ° Soit M un point qu elco nque d'absc isse x du cercle
e 1 1(1 + 1)
ce Ue derni ère intégrale aya nt été calculée au 1 b). 0 ~ , tel que 3 :s;; x .s; 6,
et N la projection orthogonale de
M sur l' axe des abscisses (voir la figure).
J =- ln (1/ e) + In 2 + 1 - In (e + 1) + In2, On note S(x) l' aire du disque engendré par le segme nt
[MN] dans la rotatio n de la surface colo riée autour de
J =- (i+ 1) ln (1 + e) + 2 ln 2 + 1,
l'axe des abscisses.
J =- 1 ~ e ln (1 + e) + 21n 2 + l. S(x) = 1T MN'.
• ,
V, =
J3 1T(36 - x-) d T,
V, = 1T [36x- 1,.-31'
- 3 3
A' L-- --f:-----Uü-,L=-'""-+.
H N x V, = 1T ( 144 - 99),
Fig. Il
"2 = 45 'TT cm 3,
l '' a~ ~n sait que dans le plan mun i du repère orthonormal "2::= 14 1,372 cm3 .
Ici a = 0, b + 0, R = 6
C a donc pour équation:
(x-a)2 + (y-b)2 = R2
4°'1'
V
"Y
= V I + V"
= 27 1T + 45 1T,
= 72 'TT cm3,
'1'= 226, 195 cm3
x 2 + )'2 = 62, x 2 + )'2 = 36.
b) Le théorè me de Pyth agore permet d' écrire:
HB ' = OB' - OH', OB =6 el OH =3 d'où
HB ' = 36-9, HB' = 27, §]
HB = l'fi, HB = 313, 1° a) Pour tout x de [1 , el,
c) La droite (OB) passe par l'ori g ine du repère, e lle j'(x) = 2x ln x + .,' (1)
x'
a donc une éq uation de la forme)' = nu:. J'(x) = 2x ln x + x,
Elle passe par le poinl B de coordonnées (3, 3/3) j'(x) = x (2 ln x + 1).
donc 3,') = 3 lit, m = li Pour tout x ~ 1, ln x ~ 0, donc 2 ln x + J > 0, donc
Une éq uat ion de la droi te (OB) est do nc: j'(x) > O.
)' = /3x. b) f est stri ctement croissante sur [1 , el
r u volume d' un cône est donné par la formul e
I 'V= ~ BII , B étant l' aire de la base et Ir la hauteur du cône.
b)K=J>(X)dt. K=J~(_~x2+I)d',
K=[-~ (1x3)+{ K=[-kx3+{
K=(-k+ 1) -0, K=~
A
3° On sait que si f et g sont des fonctions dérivables sur
o T 2 e 3 x la, hl, et que pour tout x de [a, hl. f(x),;; g(x),
/1' ~
La valeur moyenne j.L de f sur [l, e] est donnée par:
J.L = - 1
e -1 1
f(x)dx. J'
l , 2e 3 + 1
Donc jJ. = e- J' ou 1 = --9-'
_ 2e 3 + 1 Fig. 13
J.L - 9(e- l )'
j.l = 2,66.
L'aire du trapèze OABD est donc
sI = OA (AB + 00),
2
AB = f(1), AB = 2'1
1 On lit sur Je graphique que, pour lou t x de ]0, 1f,
0
OD = f(O). 00 = 1.
<Cg est en-dessous de ~ f et «5 f est en-dessous de ~ h'
D'autre parr C(Jg. «5f et ~Ir ont en commun les points D 1(1+ 1)
D'où sI = -,-=2---:--,-
3
et B. sI = ; ,
2
Donc, pour toul x de [0, IJ,
g (x ) ,;; f(x) ,;; Mx). c) sI = 0,75; l , = 0,763;
Il est la meilleure approximation de l.
* = 0,785;
366
~---------=====~------------------------------------~
u'(x)u(x) avec u(x) = ln x, donc /l'(x) = l En intégrant les inégalités établies au l a, on obtient
d'après le théorème du paragraphe B. 4 0 a) du cours,
. . . d e Il 'Ilétant?lLr,
Une pnmluve , on 0b'(lcnt
• Calculons I:! = f-, (1 + ln x) d'r par une intégration donc [-il~" J: f(x) dt " [-~l~,
par parties. 1
4
=1+ 1" 2 f(x) dt " 2.
On pose, pour lo ul x de lI, 2]. u(x) ln.f, donc J
u'(x) = } et \"(x) = l, donc v(x) = x.
Alors (voir le rappel au corrigé de J'exercice nO15)
x x l 4 18 96 l
J'ex) = ).:e - e + l, 2 2
x 2
3°/(2) = eL
2 1.
x 0 2
Jlx) +
A. 1° Pour tout nombre réel x de [- 4,0]
.' 1 f'(x) = -}(2T + 1),
Jt X
'
O~-2 (r + x + 1)-
Le signe de j'ex) est celui de - 2(2l" + 1) donné par:
l o
2
3
o 2 -2
Y=JI~y = h(x)
D'où le tableau de variation de f:
~
2 ~ x
1
-2 0
~
V J'(x) 0 - -2
/
V JV<)
~ --------------- 2
-
}
- 2 x
Fig. 14
368
A )'
~
~
3 1
a) Pour loull '" - l , f(l) = ( 1 + 1)2.
Or le déve loppement limit é d'ordre 3 en 0 de
1 ~ (1+ III est:
F 2
1\ ( 1 + 1)" = ] + al + a(a - 1) 12
2
+ a(a - I~(a - 2) 13 + 13E(I)
avec lim E(I) = O.
,-->0
En parucu. l'1er, pour a = -,
1 on 0b'tient que, pOUf tout
]
1 ~- l , 2
f(l) = 1 + -1 ,2
- - + -
,3
+
3
1 E(I) avec lim E(I) = 0,
2 8 16 ,-->0
car 2 2
1.(LI)
2
, ,
Fig. 15
-] ABDEO x
3°S= 1,206.
B. r Pour tout x de [-~, 0].
donc
~ x 1 = ~ _ _-.--'_ __
3 1 + (lx,'3+ 1)2
2
3 1 + 4x + 4x + 1
3 Comme d' habitude. on conserve la même notation E(t)
3
8
+ 4x 2 + 4x + l'
1 pour n' importe quelle valeu r de a.
3
_1_ x /3 dl
1 + l' 2 ' avec hm E(t)
g(l )
= O.
, --> 0
1
= 4/3 f ll' -
J
3
l- dl
0 1 +,2 ' 1 Comme d'habitude, on a gardé la notation E(t) pour le
développement limité de g(I).
J =
r;;
4, 3 [Arera n
3
Il-L,1 3 ,
0
c) D'après le cours, pour tout ( > - 1.
_ 1_ = 1 - t + ,2 + t 3 E(t) avec lim e(t) = O.
J = 413 [Acctan -.L - Arcran 0] 1 +( t --+O
3 l3
D'après la remarque du paragraphe D. r d) du cours,
J = 4/3
3 6'
J ["l = 21T9/3 .
le développement limité cherché de ,,(t) = -1 - 1- a sa
- 1
21T/3 _ 1 206 < 1 210 - 1 206 partie régulière obtenue en substituant - , à t dans la
9 ' - , " donc
partie régulière du développement limité de _ 1_.
1+1
21T/3 _ 1 206 '" 5 . 10- 3
9' .
370
paragraphe D. r c) que la partie régulière du dévelop-
pement limité cherché du produit e-' si n / est obtenue
Donc , pour 1 "* 0, si n1-( - ( = e(l),
~
t· 2 t ...... 0
Donc, pour toul 1 de IR, sin t - 1 = 12 E(I) Les théorèmes sur la limite d'un produit ne permetlent
avec lim e(t) = O.
,...,0 pas de conclure directement pour lim e- x (x + 1)2.
~. ~+oc'
ru 3 + 1Jx 4 = x 2 (ru
Donce- X( I +x)~= 1 + x - ~x2+ x 2 E (X)
+ bx 2) avec lim (rlX + bx 2)
x~o
= O.
20 La courbe
(
<e est définie
3
X = f (t ) = - 31 + 61 - 1
2
pour tout t de [ 0, 1] par
372
g'(I) s'annule pou r 1J = - -
5 V7
- ou t = - - - .
5+V7 d) Traci de la courbe '€
9 2 9'
g'( I) est négatif entre Il et 12 ,
,.
Tableau des variations conjointes de f et g : - - - -2
, 0 l, l, 1 1
f-
l'V) 0 + 3
t
,'(1) + 0 - 0 +
) -_.
fi')
,(1)
- 1
0/
------ g( f .)
~g(I,)/
2
0
A.
0
BI i
i+F
= 1 et = 20 - e 2 d 'où le tableau de varia-
TaI/gel/te en B : rŒ) = 4 et g'(j) = - 2, la tangente 3' f(O)
tian:
f( 1)
ftr) + 0 -
ft;<) /I ~
o 2e- c:::
= ln2,
> 0,
x = ln 2.
De lim
1.-t_oo
xe' = ° et lim et = 0, on
x-t-oo
déduit que
lim f(x) = O.
• In!:' = x, X---+- OO
3 0 Une équation de la tangente à <€ en 1 est On s:üt que lim X' et 0, avec Il entier posit if.
1
=
.1:,-_
}' = j'(ln 2)(x - ln 2) + f(ln 2). c.e n'est pas dans le formulaire du BTS,., Il faut le rete-
f(ln2) = O. mr. ..
j'(ln 2) = 2e1n2 - 2e2In :!, f'(1n2) = 2 x 2 - 2e ln2!. La courbe 'G admet donc l'axe des abscisses comme
1ntr asymptote en _00.
• e = a· plna = Ina/l.
r a) Pour tout x de IR,
j'(ln2) = 4 - 2e"·, j'lx) = e'(-I) + e'(2 - x),
j'(ln2) = 4 - 2 X 4, • (uv)' = u'v + uv',
j'(ln2) = - 4.
j'lx) = e' [ -1 + (2 - x) J,
D'où l'équation:
j'lx) = e'(-1 + 2 - x),
-" = - 4(x -ln2). f(x) = e'( 1 - x).
C.l o Une primitive de f sur] -00, 1] est définie par h) Les inéquarions su ivantes sont équivalentes sur
F(x) = 2e' - ~ e 2'. R, j'lx) '" 0, e'( 1 - x) '" 0, 1 - x '" 0,
r On observe que r.e est au-dessus de l'axe des abs- (puisque e' > 0), x ~ 1.
cisses pour tout x de [0, ln 2 [ et on a vu que f(1n2) = O. Le signe de j'(x) sur IR est donc donné par :
Donc, pour ' ou, x de [0, In2 J, f(x) '" O. +~
si = 25 J: 2
f(x) dr, + 0
st = 25 [F(x) J~2,
• e
lno
= li.
2 + 2, +.r2 + ~_,3
374
Le développement limité de j à l'ordre 3 au voisi- b) • Pou r tout x de L0,2 J. j(x) ~ 0 don(' l'aire cherchée
nage de 0 est donc :
est, en uni tés d'aire, J~ j(x) d\".
f(x) ~ 2 + x - .L,3 +.t' E(x) avec lim E(x) ~ O.
6 .r--+O • L'unité d'aire vaut 2 cm'! donc l'ai re cherchée en
b) Une éq uati on de la tange nte Test donc cm2 est .:d = 2ee::! - 3) cm2.
y = 2 + x. • s1 = 8,78 cm2.
Celte ~q u at i on est donnée par le développemen t limité
1 de f à l'ordre 1.
c) Au vo isi nage de 0,
f(x) - (2 + x) ~ - ~X' + .t'E(x),
avec li m E(x)
.,--+ 0
= O. Chapitre 4
• Lorsque x < 0, - k .~ > 0, donc, au vois inage de 0,
f(x) - (2 + x) > 0, la cou rbe '(l eSl au-dessus de 'T. Réponses des travaux pratiques
• Lorsque x > 0, - ki3 < 0, donc, au voisinage de 0,
f(x) - (2 + X) < 0, la courbe <e est au-dessous de 'T. TP 1
d) Voir la figure
\ . a) f(x) ~ ke" ;
b) f(x) ~ ke- à ;
-+ - lx
c) f(x) ~ ke 2
+ _l t
ZOb)X(I) ~ e , .
TP2
\ 0 c) X(I) ~ kIl. d) X(I) ~ 12
TP3
4° f(x) ~ e-' -.~ -x.
Fig. 17
4° a) 1 ~ f~ (2 - x)o-' dx.
TP4
x'
Intégrons par parties en posant, pour tout x de [0, 2].
3° j(x) = Ke- 2 + (x + I)e-.r.
u(x) = 2 - x donc ,,'(x) = -1 et
\"(x) = et donc v(x) = e-T. 4' f(x) ~ (x + I)e-x.
~
In( 1 + e-'].
ke- x + [ In(l + e-') le-X.
1 ~ [(2 - x) e' + e-']~, 4' f(x) ~ e- x + e- x In( 1 + e-'].
1 ~ [[(2-x) + Il ..' ]:'
1 ~ [(2-x + I)e-')~,
TP6
1 ~ [(3 - x) ..')~. a) j(x) = CI e- 2x + C2 e-.r;
1 ~ (3 - 2) e2 - (3 - 0) eO, b) f(x) ~ (C,x + C,) e" ;
c) f(x) ~ (C, cos3x + C,si n 3x)e".
1 = e2 - 3.
376
------------------------------~
I
4° La solution particulière de (E) vérifiant J(O) = 0 a
constants et son second membre étant un polynôme sa constante C définie par C - 2 = 0, donc C = 2.
du second degré, on cherche une solution particu-
lière de (E) qui soi! une fonction polynôme du Pour tout t de IR, 1(1) = 2e4 / - 2e 3,.
second degr~.
la solution générale de (E) est définie sur IR par g est solution de (E) si et seulement si, pour tout 1 de IR,
_1, ., 3(- 2A sin 2, + 28 cos 2') - 2(A cos 2, + 8 sin 2')
x(t) = Ce 2 + 21- - 51 + l, où C est une constante
20 cos 21,
= -
réelle quelconque.
qui est équivalent à, pour tout 1 de IR,
4° La solution particulière de (E) vérifiant f(O) = 0 a sa
constante C détinie par C + 1 = 0, donc C = - 1. (68 - 2A) cos 2, - (6A + 28) sin 2, = - 20 cos 2,.
Donc x ~
3x - 1 est une soluti on particulière de (E l )'
h(t) = (- l~ cos 1 + /0 sin t) e- /
est une soluti on particulière de (E).
Donc lu fonct ion li défi ni e sur IR par
"(x) = (3x - 1) e- 2, 3° D'après le théorème du paragraphe A.1 ° du cours la
est une solu ti on particu lière de (E). solution générale de (E) est définie sur IR par
378
/1 (x) = eX - x convient ~ donc la fonctjon y
Il : x I--i> (eX - x) e- x = 1 - xe- x,
définie sur R est une solution particulière de (E).
1I:
x ~-cx O'aprh le cours sur l'intégralion par pdIties,
Pour tout x de IR, g(x) = 1- :x - ~l:' II(X) \·'(x) dl = ["(X)\'(X)]~ - f: ,,'(x) \I(x) dl:.
bl
e- x > O. $ = f'
-)
1 dt - f'
- )
f(x) dt.
A.l ° L'équation différentielle (E') est de la forme J"Lf(x) - (X-I)Jd<= J"2e- X d<.
1 1
y' + a)' = 0 avec a = 1. L'unité d'aire est l'aire du carré dont les côtés mesu-
On sail que toules les solutions de y' + a.\' = sont ° rent 2 cm el 2 l'm ; donc 1 unité d'aire = 4 cm2.
détinies sur IR: par J(x) = Ce-ill", où C est une constante
réelle quelconque.
s.1 = -1- x J: 2 e- xd\',
Toutes les solutions de (E') sont don<.: définies sur IR par l'l = 4 x [_2e-X~,
h(x)= Ce-'f, où C est une comtante réelle.
20 La fonction g définie sur IR par g(x) = x - 1 est une :fi= 4(-2 e-a + 2 e- I ),
solution particulière de (E) si et seulement si, pour tout dl = 0(2 e- 1 - 2 e- cm 2. fl
)
Les équations suivantes sont équivalentes sur (-l, + oo{: 20 La fonction 'P, définie sur [0, 660] par:
f(x) ~ 0, _2e- X
+ 1 ~ 0, e-· ~!' f
-x ~ - In2, ..p(t) = a t + b, est solution de (E)
x ~ In2. si, et seulement si, 6'1''(1) + 'l'(r) = - 0,003r + 1,982
donc, si et seulement si,
f(-I) = 2e - 2 et f( ln 2) = In2.
6a + ar + b = - 0,003r + 1,982,
D'où le tableau de variation: or + (6a + b) = - 0,003r + 1,982.
Par identification on a :
x -1 ln 2 + ~ a = - 0,003 et 6" + b = - 1,982,
soi l li = - 0,003 et b = 2.
!'l') - 0 +
+œ La fonction 'P définie par ",(r) = - 0,0031 + 2 est une
2e-2
soluti on particulière de (E).
~ln2/
JI.\I
3 0 a) L1 fonction Q définie su r [0, 660] par:
_!,
Q(t) =2- O,OO3t - e 6 est la somme d'une solu-
4° a) Pourtoul x de [ l, a J (a > 1), tion de l'équation (Eo) et d'une solution parliculière
[f(.<) - (x - I)J = 2e-x, de (E) c'est donc une solution de (E).
[f(x) - (x - 1) J > 0, f(x) > x - 1. De plus, on a bien Q(O) = 2 - 2, Q(O) = O.
380
1
1
b ) Q'(I) ~ -0,003 + ~e-":' Pour tout x de IR. J(x) = ]'
Q'(I) "" °si - 0,003
_1,
+ te-;;' "" ° (x 2 + 1)1
Les sol utions de (E) son t définies sur IR par: lei, poUTlOU' x de [0, +,,[,
1
)" (x) ~ _..!K!.-'
3'
b(x)
a(x) ~- , +x'
(x 2 + 1)2
où K est une constante rée lle quelconque. donc F(x) =- In ( 1 + x) convient et e- F(x) = 1 + x.
2° La solution particulière J de (E) qui véri fie J(O) = 1 La solution générale de (E') est définie sur [D, + 0:[ par
y(x) = K ( 1 + x), où K est une constante réelle quel-
a sa constante K défi nie par ~ = l , donc K = 1. conque.
Corrigés du chapitre 4 38 1
(2 t
2° Pour tout x de [0, + 00[, f(x) = ln ( 1 + x) + C, donc g(t) = 2 + '2 convient.
j'lx) ~ _1_. 3° D'après le théorème du paragraphe A.lo du cours,
I+x
la sol uti on générale de (E) est définie sur
f est solut ion de (E) si et seulement si, pour tout x de l ,
[0, + 00[, ]0, + co[ par x(t) = Ke - 1 + ~+ &où K est une
1 - ln (1 + x) - C ~ ln -1_1-, constante réelle quelconque.
+x
4 ° La solution particulière de (E) vérifiant f( 1) = 0 a sa
qui est équivalent à 1 - C = 0; donc C = 1.
constante K définie par
• Pour tout (1 > 0, ln ~ = - ln (l.
Ke- 1 + l? + 1? = 0 ' K
e =-'
l' donc K = - e .
f: x t-7> ln (l + x) + l , définie sur [0, + a:.[, est une
solution particulière de (E).
- -
Pour tout 1de ]0, + 00[, f(l) ~ - el~, + ~+
1 2
i
3° D'après le théorème du paragraphe A.l o du cours,
la solu tion générale de (E) est définie sur [0, + oo[ par
.l'(x) ~ K(I + x) + ln (1 + x) + 1,
où K est une constante réelle quelconque.
~
4° La solution particulière de (E) vérifiant IPlO) = 0 a 1° Se reporter à la question 1° de l'exercice nO 11.
sa constante K définie par K + 1 = 0, donc K = - 1. Ici, pour tout x de ]- 1, + co[,
Pour tout x de [0, + 00[, h(x) _ 1
a(x) - x + 2'
<p(x) ~ - (1 + x) + ln (1 + x) + 1,
donc F(x) = ln (x + 2) convient car x + 2 > a sur
<p(x) ~ - x + ln (1 + x). ]- 1, + 00[.
- F(x) ~ - ln (x + 2), donc - F(x) ~ ln _1-2'
x+
e-F1X) = _1_
r Pour la résolution de l'équation «sans second x+2
membre . (Eol r 2x' - x = 0, se reporter à la question 1° car e ln A =A pour tout A > O.
382
ce qui est ~q uivalenl à, pour tout x de ]- 1, + 00[,
K'(x)(x + 2) - K(x) + K (x) _ 1
x+2 -x+I' A.l O L'équation différentielle (Eu) : .t'y' - 2y = 0 est de
la forme lI(X)}" + b(x»)' = O.
c'est-à-dire à. pourtout x de ]- 1. + 00[.
Toutes les solutions de cette équation sont donc défi-
K'(,) =_ 1_.
. x + l' nies sur ]0,+001 par y(x) = Ke-F(X' où K est une
K(x) = ln (x + 1) co nvient car x + 1> a pour tou t constante réelle et F une primitive de N.
x de ] - l , + 00[. b(x) = -:!.d·Où Fix) = -2 1n x.
(/(x) x
Une primilive de ~. où Il > 0, est ln Il. On en déduit que la solution générale de cette équatio n
En conclu~ion. une solution de (E) est la fonction )' est définie sur JO, +oo[ par .;:(x) = Ke~lnr donc par
dinie sur ] - 1. + co[ par .;:(x) = Kx2 où K est un nombre réel quelconque.
,'(x)=~+ ln (x+ 1)
~ x+2 x+2'
où K est une constante réelle quelconque.
/
l A. 10 Pourtoul x de) - 1. + 00[,
--=...:!... = a
x+ 1
-x _o(x+ I )+b
x+ l -
+ _b_,
x+ 1
x+ l
- x = n(x + 1) + b,
0 - x = a.\'" + a + b,
x
- x = wc + (a + b).
le membre de droite de l'égalité a éll! mis sous forme de
- (
I D 'où a
polynôme du premier degré pour applique-r le théo~me :
«Deux polynômes égaux pou r loul :c ont les coefficients
des termes de même degré égaux».
=- 1 el a + b = 0, - 1+b = 0, b = 1.
1 Pourtoul x de) - 1, +00[, 8 (x) =- 1 + _1- 1'
x+
-2 r
J
Une primitive de g est définie sur] - 1, +oo[ par
G (x) = - x + ln (x + 1) .
• Une primilive de ~ avec > 0 eSI ln
1
1/ /1.
384
f
5° L'ensemble des solutions de (E) est la somme des On obtient alors
fonctions obtenues au 3° el au 4°, c'est-à-dire l'en- , 3
= 1-
e- x x + .~ - .~ + x 3 E(X)
semble des fonctions définies sur] - l, + 1Xl[ par
f(x) = K(x + 1) e- x - e- x avec lim E(x) = O.
X..., 0
où K est une constante réelle.
Effectuons la multiplication :
6 ° f(O) =- 2 se traduit par K - 1 = - 2. K =- 1.
-x+ x 2- -x-3
La solution cherchée est définie sur]- l, + oo[ par 2 6
x - 2- x
f(x) = - (x + 1) e- x - e- x.
3
f(x) = [-lx + 1) - I]e-x. -2+2t -x 2 + x
3
f(x) = (- x - 2) e- x. , ,3
-x+x--=----+
2 ...
• f est la fonction introduite au B ..
Notons J = f: (- x - 2) e - x d.\'".
0 0
La position de la courbe" par rapport à la tangente T
au voisinage de a est donnée par le signe de
J = [( - x - 2)(- e- X)]' -
o
J'e -0
x dx. f(x) -(- 2 + x).
,3
J = [(x + 2)e -X]~ - [- e -X ]~. • Pour tout x de]- l, 0[. - 6' > 0, donc la courbe ~
est au-dessus de Tà gauche du point d'absc isse O.
J = [(x + 2)e- X+ e-X]~,
,3
J = [[(x + 2) + I]e -X]~, • Pour toul x de ]0, + cc[. - 6' < O. donc la courbe <g
est en-dessous de Tà droite du point d'abscisse O.
J = [(x + 3)e-X]~,
J = 5e- 2 - 3eO,
J = 5e- ' - 3.
par y(x) = CIe-" + C 2 e2x , où Cl et C z sont des Donc Cl et C 2 sont solutions du système
constantes réelles quelconq ues. IC, ~ 2
J c., - 2 = 0 équivalent à
2° Le second membre de CE) étant constant, il suffit de IC,-C,+ 1 ~O IC, ~ 1
considérer la fo nct ion y constante telle qu e 2)' = 4,
Pour tout x de IR. y (x) = (x + 2) e- x + x - 2.
c'est-à-dire y: x t--+ 2 .
3 ° D'après Je théorème du paragraphe B.1° du cours, 1° L'éq uatio n oc sans second membre »
la soluti on générale de (E) est définie sur IR par
(E') x"-2x'-3x ~ 0
J'(x) = Clef + Cze2r + 2, a pour équation caractéristique r 2 - 2r - 3 = 0 qui a
où Cl et C 2 son t des constantes réelles quelconques. deux solution s dans IR: rI = - 1 et rz = 3.
4° Pour tout x de IR, y'(x) = Cl eX + 2C 2e 2t . D 'après le théorème du paragraphe B. 2° c) du cours,
La solut ion particul ière f de (E) vé rifiant j(O) = 1 et les solutions de (E') sont les fonct ions x définies sur IR
j'CO) = 2 a ses constantes Cl et C z défi nies par: par x(t) = Cle- / + C ze 3/, où Cl et C 2 sont des
constantes réell es quelconques.
1C, + C, + 2 ~ 1 r + +
1Cl + 2ez = 2 Soit x: 1 1--:'1> (l l Z bl c.
el x":tI--:'l>2a.
X':ll--:'l>2al+b
qui est éq ui valent à
x est solution de (E) si et seulement si, pour tout t de IR.
1 c, ~2-2C, 1 3 ~ C2 2a-2(ZaI + b)-3(lII' + bl + c) ~ 31' + l ,
12-2C2 +C2 + J =0 IC,~-4. qui est équi valent à, pour to ut de IR,
Pour tout x de IR, f(x) = 3e2x - 4ex + 2. -3111'-(4a + 3b) 1 + 2a-2b-3c ~ 31' + l ,
en déve loppant, rédui sant et ordonnant le premier
membre de l' égalité.
Or deux polynômes son l égaux s ur IR si, et seulement
l a L'équation o: sans second membre » si, les coeffic Îents de leurs monômes de même degré
(E o): y" + 2)" + Y ~ 0 sont égaux deux à deux.
a pour équati on caractéri stique r 2 + 2r + 1 = 0, éq ui- Donc x est solution de (E) si et seulement si
• valente à (r + J)2 = 0 qui a une soluti on double: - 1. -3a~3
i
1
D'après le Ihéorème du paragraphe B. 2° c) du cours, la -(4a + 3b) ~ 0 qui équivaut à {: : 1
~ ~ !29·
solution générale de (E') est la fonction y définie sur IR 2a-2b-3c ~ 1
c
par y(x) = (C lx + C 2) e- x, où Cl et C 2 sont des
constantes réelles q uelconques. x:, _,2 + jr- 1;
1--:'1> est une solution particulière de (E).
r Pour g définie sur IR par g(x) = x- 2, o n a
3 ° D' après le théorème du paragraphe B. J Odu cours,
g'(x) ~ 1 et g"(x) ~ o. la solution générale de (E) est définie sur IR par
Pour lOul x de IR, X(I) = C , e- / + C , e 31 - (2. + 1,
3
- !1
9'
g"(x) + 2g'(x) + g(x) ~ 2 + x - 2, o ù CI el C 2 sont des constantes réelles quelconques.
donc g"(x) + 2g'(x) + g(x) ~ x.
4° Po ur tour 1 de IR,
g est une soluti on particulière de (E).
X'(/) = - Cle- / + 3C 2e 3/- 21 + j.
3° D' après le théorème du paragraphe B.l° du cours, la
solution générale de (E) est définie sur IR par: La solutio n particul ière J de (E) vérifiant J(O) = 0 et
y(x)=(C l x+C z )e- x +x-2,
a
j'CO) = a ses constantes Cl et C 2 définies par
17
où Cl et C 2 son l des constante réelles quelconques. C, + C'-"9 ~ 0
qui équi vaut à
4° La solution de (E) qui convient a ses constantes Cl - C, + 3C, + ~ ~ 0
et C z défin ies par les conditio ns
4_ _ 4
y(o) ~ 0 et y'(O) ~ O. 3C, +"3 - c, C, - 3C, +"3
Or, pour tout x de IR. 3C, + -4 + C, - -17_
- 0 4C, ~ ~
\ - 3 - 9 \ - 9
-,,'(x) ~ C,e- x - (C,"' + C,) e- x + 1.
386
''''-,
I
C, = ce qui est équivalent à, pour tout 1 de IR,
- 36
_ 5 4 = 2 cos 31.
- 68 sin 31 + 6C cos 31
C, - 12 +"3
Les constantes B = 0 el C= ~ conviennent.
!U) = 2e-, + ~e3'_12 + ~1_!2 La fonction x 2 définie sur IR par x2(t) = ~( sin 31 est
4 36 3 9'
une soluti on particulière de (E) lorsque w = 3.
D 'apr~s le théorème du paragraphe B, JOdu cours, les
solut ions de (E), dans le cas où w = 3, sont les fonc-
10 L'équation . sans second membre. tions .\ définies sur IR par
IEol: x"+ 9x= 0 x(1) = CI cos 31 + C;2 si n 31 + ~I sin 31,
a pour équation carac téri stique ,2 + 9 = 0 qui a deux.
où Cl et C:! so nt des constantes réelle s quelconques.
solutions dans C: ri = 3i et r 2 = - 3i.
D'après le théorème du paragraphe B. r c) du cours,
avec ici a = 0 et ~ = 3, les solut ions de (E) sont les
fonctions x définies sur IR par
1° L'équation «sans second membre »
x(t) = Cl COS 3t + C 2 sin 3t,
(E'): y" + 4y' + 3y = 0
Ol! Cl et C2 sont des constantes réelles quelconques.
a pour éq uati on caractéristique r 2 + 4r + 3 = 0 qlli a
r Pour la fonction x 1 définie sur IR par deux solutio ns dans IR: ri = - 3 et r 2 = - 1.
x1(t) = A cos WI, on a D'après le théorème du paragraphe B. 2° c) du cours,
les sol utio ns de (E') sont les fonc tions y définies sur IR
x'](t) = - Aw si n wt et x"I(I) =- Aw 2 cos wl.
par y(x) = Cle- ~t + C 2e- .1", où C I et C 2 sont des
x] est solution de (E) si el seulement si, pour tout t de!R,
constantes rée lles quelconques.
- Aw 2 cos W1 + 9A cos wt = 2 cos W/, rSoit y: x~ Ae- 2t .
cos wt = 2 cos wl.
A(9 - ( 2) y':.\ ~ - 2Ae- 2t
A leI que A(9 - ( 2 ) = 2 convient. et y":x~4Ae-2x.
Comme w > 0 et w =1= 3, on a 9 - w 2 =1= 0; y est solutio n de (E) si et seulement si, pour tout x de IR,
4Ae- 2r + 4(- 2Ae- ~ + 3Ae- 2t = e- :!x,
donc A = ~ convient
9-w- ce qui équivaut à 4A - SA + 3A = 1 en divisant les
La fonction xI définie sur IR par deux membres de l'égalité par le nombre non nul e- 2r .
14C, = 4,
d'où Cl = 1 et C2 = O.
La soluti o n cherchée est défini e sur IR par
" (x) = e-1, + 3x - 1. x
c'est·à·dire lim e3x = O. 5° Pour tout x de [0, 3 J, f(x) 0 do nc J'a ire cherchée
f:
;?!
X~-OO .
Do nc li m ( 1 + 3xo1' - e3x) = l, est, en unités d'ai re, j(x) dl:.
X~- ....
388
Donc l'aire cherchée est B. 1° Pour tout x de IR,
lA = f~ f(x) dx cm
o.
f'(x) = (l + x) e-' + (1 + x + '~)(-e-X),
lA = r (e-3, + 3x - l)dT, f'(x) = -"-e- x
2
si =
o
f'o e- 1 , dT + f' (3x - l)dT,
2
°
Donc f(x) < pour loul x de ]0, l], et f'(0) = O.
0
lA = - ~ e- 9
+ ~ + [~.,2 - xl:, • 0 1
ftr'J 0 -
si = _ l e-9 +l + 27 _ 3
3 3 2 . 1
lA = - ~ e-9 + ~ cm o. /(,r)
~ 2e 5
La fonction x I--i' xe- 2, est une solution particulière donc J(x) = (~ + ~t) ~.
de (E). lim et = + 00 donc
x -++:;0; , X
lim 1.. = o.
-++00 el"
30 D'après le théorème du paragraphe B. 1° du cours,
les solutions de (E) sont les fonctions.\' définies sur IR
lim
x --++:x X
eX = + oc • donc hm
., -++'X
.~
e
= O.
par J(X) = C l e- 2x + ~el\' + xe-:!r, où CI et C:! sont Donc lim f(x) = O.
x--++~
des constantes réelles quelconques.
La çourbe ~ admet J'axe des abscisses pour asymp-
4° La soluti on particulière f de (E) telle que
tote.
f(O) = 1 et f(- 1) =0
,\' -~
-2:
, +~
a ses constantes CI et C 2 définies par
1 Ct + C, = 1 f'1;c) + 0 -
lC l e2 + C2e- 3 -e2 = 0 ~~
qui équivaut à
/I;c)
/
-00 0
1 C,=I-C,
\(C,-I)e' + C,e- 3 = 0
r a) Pour tout t de IR,
, 3
1(1 - C, - 1) e' + C,e- 3 = 0 e' = 1 + t + !.: + !.... + t 3 E(I)
2 6
\ c, = 1- C, avec lim E(t) = O.
I--+U
IC,(-e' + e- 3) = 0 D'après la remarque du paragraphe D. 2° d) du cha-
\ Ct = 1- C, pitre 3, comme lim - 2t = 0,
.1--+0
fC2: Ocar - e 2
+ e- 3
"* 0 e
-~, = 1 _?_\. + (- 2,)'
2
+ (- 2,P
6
+ .l'Ex
3 ( )
\ Cl - 1.
avec lim e(x) = 0,
,...,0
390
-----.....,
e- 2r = 1- 2t + 2x2 - jx3 + .l' 3E(X)
y
avec lim e(x) = 0;
.1"--+0
1 d'ordre J de
paragraphe D.
f au \'oisinage de 0 (voir une remarque au
]0 a) du chapi tre 3).
392
De même, sur l'intervalle [0, 5[, une primiti ve de 1 5 - x(t) 1 1
G (x(t» - G(O) ~ - In - - + - - -
4 7-x(t) 25-x(t)
I - = -~ est ZI---+- In (5 -::).
z>->-
5-~ 5-~
- (lin ~ + 1..)
Enfin , sur l'intervalle [0, 5[ où 5 - :: 1= 0, une pri- 4 7 lO'
mitive de
G (x(t)) - G (O) ~l in (5 -x(t) - In~)
1_ ~ _ _-_1_
_ >-> __ est _ 1---+ _ 1_ 4 7 - x(t) 7
- (5 - ~)2 (5 - ~l' - 5 - ~.
+ 1 _ 1_ _ 1..
• Une primitive de ~,où 1/ ne s'annule pas, est - 1. 25 - x(t) lO'
u- Il
Sur [0, 5[, une primitive de la fon ction g défin ie par G (x (t» - G (0) ~ lin (2 X 5 - X(t»)
1 _1 1 4 5 7 - x(t)
4 4
g(~) ~ - - + - - + - - ,
2
5 - (5 - x(t»
7- ~ 5- ~ (5 - ~)- + ,
lO (5 - x(t))
est donc la fonction G défini e par
G (_) ~ l in (7 - -) + lin (5 - -) + 1_1- G (x( t)) - G (O) ~ lin (2 X 5 - X(t»)
- 4 - 4 - 25 -~' 4 5 7 - x(t)
G (~) ~ lin 5 - ~ + 1_1_ . + x(t)
4 7-~ 25-z lO (5 -x(t))'
c) L'équation différentielle (E) s'écrit
x' ~ k(7 - x)(5 - x)2
fo' k du ~ [ku]', donc
0
f' 0
k du ~ kt.
[0,5[; donc l' intervalle [0, tl est inclus dans [0, 5[. lln (2 x '!)+1..~k
4 5 6 40 '
D 'après l' égalité ci-dessus, la fonction
x'(u ) k ~ lin l'! + 1..
,, 1---+ .,
4 15 40'
(7 - x(u» (5 - x(u»- k '" 0,0078.
et la fon ction constante Il 1---+ k pren nent des valeurs Remarque
égales sur [0, t]. Elles sont défi ni es et dérivables, L'équation différentie ll e (E) dx ~ k(7 - x) (5 - x)2 est
donc intég rables, sur l' intervall e fermé [0, tJ. dt
dite «à variables séparables. car elle peut s'écrire
Donc ft x'(u) 2 du = ft k du (1). dx , ~ k dt, c 'est-à-dire g(x) dx ~ k dt ,
0(7 - x(u»)(5 - x(u)) 0 (7 - x)(5 - x)-
On calcul e l' intégrale du membre de gauche de où le membre de droite ne contient que la variable t et
l'égalité ( 1) à J'aide du changement de variable où le membre de gauche semble ne contenir que x, alors
que x est fonc tion de t.
, ~ x(u).
L' intégration d'une telle équation différentielle repose
cl: = x'(u), donc d" = x '(u) du. sur une propriété de la différentielle d' une foncti on
du composée débouchant sur une in vari ance par change-
I _ _---=x'-'("'
u'-) _~ J,(n d~ ment de variable ; ell e ne se limite donc pas à une
f0(7 - x(u»)(5 - x(u»-., dit =
x(O) (7 - ~)(5 - z)-
.,
simple technique qui consisterait, sans mi se en œuvre
justifiée de théorème s figurant au prog ramm e de
Orx(O)~Oet l ,~g(~). math ématiques de s BTS, à se conten ter d 'écrire
(7 - ~)(5 - ~)-
G (x)- G (O) = kt e n prenant une primitive de chaq ue
t x'(u) I X(t) membre , alors que la variable x du membre de gauche
Donc
f0(7 - x (u» )(5 - x(u)i
~
0
g (z) d ~.
est une fon ction de la variable t du me mbre de droite.
X")
I
Or 0 g(z) d z~ G (x(t))- G(O),e l
11 = 10, alors
0
Ici, on a donc, pour tout entj er nalurel n, 3 L'année 2010 correspond à
un = -5 +'2'1.
5 riO = 50000 x (0,96)10, soit 33242 tonnes à une ton ne
près. Ce résultat n'est pas conforme à la norme.
3 D La représentation graphiq ue est formée des points de
4 0 Avec lm tau:< annuel de 5 % on aurai t, au bout de
la droite d'équation y = - 5 + ~x dont j'abscisse est
10 ans, riO = 50000 x (0,95)'0, soil 29937 tonnes de
un entier naturel.
rejets, ce qui respecterait la no rme.
4° On sai t que, pour toute suite arithmétique de premier
terme llO_ de raison r,
"
i~O /li = (n + 1) (/1-0-+2LIli)
- .
Donc ici, 1 0 a) LlO = 2,5 et 114 = 5,2; /l4 = "0 + 4r, en appelanl
lIO +21118) • r la raison de la suite arithmétique
uo+u,+ ... +u 1s=19 x (
5,2 - Uo 5,2 - 2,5 0675
d'où r = , r = 4 ' r =, .
= 19 [-5 + (;5 +45)] 4
b) "o = 2,5.
= 332,5. ", = 2,5 + 0,675; lt = 3, 175.
1
394
II~ = 3.175 + 0,675; 112 = 3,85. c'est-à-dire que l'augmentation en pourcentage de
1/, = 3.85 + 0.675; 1/, = 4.525. vn _ 1 e!>t de 20 %, ce qui est voisin de ce qui a été
calculé au 2°.
Il.. = 4,525 + 0,675 ; flot = 5,2.
C'est la suite (VII) qui approche le mieux la suite (Pli).
c) La. représentalion est formée de points alignés car
un = 2,5 + nO,675, donc les JX>ints de coordonnées
(n, 1111 ) sont situés sur la droite d 'équati on
y = 0.675x + 2.5.
Soit f la fonction affine définie sur lO, + oo[ par:
"- [(x) =2 - 3x.
"- ",
f'_
f est stricte ment décroissante sur [0, + 00 [.
,,~
".' ')~ \'4
"j\'.\
SOi l f une fonction affine définie sur IR par:
", p;\.~
f(x) = (lX + h:
"",."
l'"
,';\'1 si a > O. f est strictement croissante ~ur R: :
si a < 0, f est ~ trictemenl décrois!;ante sur R.
0 , , " Fîg.5
lim -3x = -00 car - 3 < O.
b) Voir la figure.
c)Pourl 'a n2000, 11 =5 et \'S=1'4 x l ,2;
Soit f la fonction définie su r [0, + 0:: [ par
l'S = 5, 184 x 1,2; l'S = 6,22.
[(x) = _ _1-.
4° Il Y a troi s points de coordonnées (n, l'/I) co nfondu s x+ 1
avec trois points de coordonnée-s (n, p,,). Pour tout nombre réel x de [0, + 00[, f est dérivable et
n n' y a que deux points de coordonnées (1I,u/I) confon- ['(x) = _ _1_,. donc ['(x) > O.
dus avec deux points de coordonnées (n, P,J (x + 1)-
Pour tout n, l'" = l'" _ 1 x J,2 do nc l est st rictement croissante sur [O. + oo[ donc la suite
(11 ) est strÎl.:tement croi ssante.
li" - \',,_1
~- 1. \ '" - \1,,- ]
= 0.2. 11
1'/1_] \ ',,-] \'11-]
v"
= ln 2(0,98)",
= ln 2 + ln (0,98"),
La suite (un) conve rge vers O. l'" = ln 2 + II ln (0,98).
)'n est de forme \'0 + IIr avec )'0 = ln 2 et r = ln (0,98).
(r n ) eSI donc la suite arithmétique de premier terme
o
D'après le cours, lim ~ = O.
3° •
ln 2 et de raison ln (0,98).
lim
'I-++'JO
(0,98)" = ° °< car 0,98 < 1.
11-++ 00 11 -
Donc ,,-++
lim 0:; , "I = a car ",. = 2(0,98)".
Donc lim
,,-++0;
(2 - 1/_~) = 2.
lim (II ln 0,98) = - <X car ln 0,98 < O.
/1 -++œ
La su ite (Il,,) converge vers 2.
Donc lim (In 2 + 1/ ln 0,98) = - CCI .
'1 -++00
Donc lim v = - 00
,,-++ 00 n
~
11-++« Il
f(x) = 3.
lim
x-++oo
1 +l =
X
1
' "'"+1 =~(2\'" +ü
x-++cr:
b ) Or w,. = 2\',1 + 6: donc n"1 +1 = ~w,. pour tout
la suite ( 11,1) converge vers 3. enlier naturel/l.
396
c) (11',) est donc une sUÎ te géométrique de premier 3° On cherche" tel que "" ~ 200000, ce qui est équi-
terme valent à 159000 (1,06)" - 150000 '" 200000,
)1'0 = 21'0 + 6, donc \1'0 = 3, et de raison~.
2° Pour toute sUÎte géométrique (il,,) de premier terme ( 106)" '" ln 350000 (1 06)" '" 350
, - 159000 ' , - 159'
Uo et de raison q, pOlir tout entier naturel Il, lin = lIoq"·
ln (1,06)'1 '" ln i;~, "In (1,06) '" ln i;~,
Donc, pour tout nombre entier naturel 11, w" = 3 ('2)"
3 .
Pour tout nombre entier naturel n, ln 350 ln 350
159' 159
- - - = 13,54.
11
"
= 1.11'
2'"
-3 donc li =~(~)"-3 .
"2 3
II ~ ---.
In(l,06) In(I,06)
Pui sque lim (~3)'1 = 0, Hm 11" =- 3. On prend donc 11 = 14.
n--t+ oo '1--+ +00
3" S
n
~w0 1 - (~r2 ' sn
~/ -i(~r' s" ~ 9[1 -(~)nl.
3
1-
3 3
De lim (-32 )11 = 0, on déduit que lim S" = 9.
Chapitre 6
1I--++ QC, II--++ œ
TP 1
1" "1 ~
6
9000 + 9000 x 100 + 9000,
A+ B ~ [:
Ü B+A~ [: ~ ) ;
"1 ~ 9000( 1 + 0,06) + 9000,
3A ~ [~ ~ ); - 28 ~ [-8
-12
-10);6
"1 ~ 9000 x 1,06 + 9000, "1 ~ 18540.
• Pour tout entier 11,1/ 11 + 1 = lin + l~illl + 9000,
3A-2B=[= 8 - 7).
Il,,+] = u,,(1 + 0,06) + 9000, 6 15
z= -1 + ! + 1
li b c.
x+).' =0 L,
x+ ;:=b I-,
(
y+;:=c ~,
5 ...!..._1..
=
14
3
14
5
14
1 1 "~;+~:~O+b
3° A'
14 14 14' 1 y+:=c
1 1 1 x+" =0
2 2 2 -)'+~=-o+b
( 2)' =a- b +c
AA' = A'A = /.
_1.. D 'où \'= {l- b + c.
~(I + l.." c
. 2'
14 14 J4
1.. a _ 1.. b a-b+c+_=_a+b a-b+c a+b,
So x= +...!..c 2 - , ~= 2
J4 J4 J4
a-b + ('-?il + 2b _ =-a + b + c.
-1 a + 1. b + 1.2 c ;:= 2 - - 2 '
2 2
x +a- b +c =a d'où x = a + b - c
2' 2
Le système a pour soluti on
TP8
a + b - c a - b + c Cl + b + c )
) 0 YI = 43, )'2 = 27, )"3 = 41. ( 2 ' 2 ' 2 .
2° xI = 2, .\"2 = 4, x) = 3.
(
X+)'+~=I L,
)' - 3~ =- 1 I-, <- I-, - L,
L'équation 8: = 16 est équivalente à:: = 2. \'-3~=3 ~<-~-2LJ'
En remplaçant.:::: par 2 dans la deuxième équation, on
(
X+)'+~=I L,
obtient 3)' - 14 = 1, d'où." = 5. )'-3~=-1 L.,
A J'aide de la première équalÎon, on obtient O~ =4 ~ <- L3 - I-,.
3x + 20 - 10 = 7, d'où x = - 1. Le système proposé n'a pas de solution car aucun
système a donc pour soilnion (- 1, 5, 2). nombre réel;: n'est solution de la troisième éq uation.
398
Les systèmes suivants son l équivalents:
o
M ~ 2A -38 + C,
x+ .v + =1
l
=: LI
x + 2)'
2, + 3)' -
- 2,
,~I
~ 0 L,
L;, M~2 ( ~-: )-3 ( ~_~) + (_~_;),
+y+ M~ (2
l
x =: = 1 LI
-3 + 1 -2+2) ( 00 )
)' - 3, ~ - 1 ~ <- ~ - L, 6+0-6 2+3-5' M~ 00'
Y - 3, ~ - 1 L3 <- ~ - 2L"
Le système proposé est équivalent fi. un système de
deux équations à trois inconnues. [!]
fx +y+ .;:=1 a)
1 y - 3, ~ - 1.
20)x ( 32-2)2 ~( Qx2+2
(02 2 X 2+0X3
x 3
-2X2+0X2)
- 2 x O+2 x 2
Pour une valeur donnée de oZ. par exemple.:: = k (on
peut prendre pour
obtient
k n'importe quel nombre réel), on
20)X ( 32
(02 2-2)~ (4-4)
64'
fx+y=l-k
1 y~-1+3k
[ -~-124
i ~ J[ ~I J ~ [-23~ J .
Les systè mes suivants sont équivalents:
2\'" + v+5.::+ 1=5 LJ d) [ 1 - 1
x + )' - 3, - 41 ~ - 1 ~
3 0 6I J X [-2301 - 7I J
3x + 6y - 2, + 1 ~ 8 L3
o 2 1 1 0 1
{
2r + 2y + 2: - 31 = 2 L... 3+2+ 1 0-1 +0 - 1 - 7+I J
~ 9+0+6 0+0+0 -3+ 0+6
2r + y + 5, + 1~ 5 L, [ 0-4 + 1 0+2+0
y-II,-91~ - 7
0+ 14 + 1
~<-2~-L,
9y - 19, - 1 ~ 1 ~ <- 2L3 - 3L, 6- 1 - 7 J
{
Y - 3, - 41 ~ - 3 L.. +- L.. - L 1· ~ 15 0 3 .
[ - 3 2 15
2, + Y + 5, + 1~ 5 L,
y- II ,-91~-7
~
80, + 801 ~ 64 L3 <-~-9~
{
8,+ 51~4 L. <- L. -~,
[!]
a)
(
Zr + Y + 5, + 1~ 5 L,
Y - 11 , - 91 ~ - 7 ~
80, + 801 ~ 64 L3
A:! = [ 01
1 1
o1 ! Jx[~ !l-
-301 ~ -24 L, <- 10 L, - 1.."
A' ~ [ 01 2
2 11 J .
D'où 1 ~ 24 1 ~ 1· 80~ + 64 ~ 64, ~ ~ O', o1 1
30' 5' - -
Y - 36 ~ -7 Y ~ 1.. Zr +.!. + '! ~ 5 r ~ 2 b) A'
5 ' 5' 5 5 ' . . ~ A' X A.
M' = [-- ~1 1 - 1) [
4 -3
0 1 - 1)
- 3 4 -3 '
1 0 - 1 1 0
-2
3 - 3)
M' = - 9 10 -9 .
[ -3 3 -2
- 6 7 - 7 )
Af3 = -2 1 22 -2 1 .
[
- 7 7 - 6
FJ = F2 X F, 2° aM + hl = M2 équivaut à:
FJ = 0 3
[
7 6
4a+b -3a
a -li) = [-2 3 - 3)
-9 10 -9
4 2 li b -3 3 - 2
soit encore à: li =3 et b = -2.
M' = 3M - 2/.
6 6-33.) 3 0 M3 = A:f 2 X M,
= (3M -
A =
[
-2 1
2 -3 4
M'
M ' = 3M' - 21 x M ,
21) x M ,
a
l al lI )[ b
[ lI a
l l ) = [ 010
Ibl 100 ) Af3 = [=- 2~7 2~7 -=2~6 ) '
lIb 001
ab+2 a+b+ 1 4° a) 21 = 3M - M 2,
a+b+ l )
[
a+b+ l ab+2 a+b+ 1 = [ 01 2 / =3 MI - M 2,
a+b+ 1 a +b+ 1 ab + 2 0 21 = M (3 / - Ml,
ab + 2 = 1
1 = &M(3/- M ).
\a+b+I=O
Ja+b=-l b)1 = M(~/ - &M),
1 ab =- 1
donc P =~ 1- !M.
J b=-)-ll
\ a( - 1 - a) =- 1 c)
1 b=- I -a 1 0
=~
- 1)
1- a 2 - a + 1=0 P
[
0 1 -~ ,
Le di sc riminant de l' équation du second degré est:
o 0
6. = 5; j'équation admet pour solution: ;J, 1 1
- 1-[5 - 1 +/5
2 2 2
2 et 2 . p = ;J, 1 ;J,
2 2 2
Il existe deux couples de réels (0, b) tels que AB = J: 1 _! ;J,
-1 -,'5 - 1 + /5) (- 1 + /5 - 1- ;"5) 2 2 2
(
2' 2 et 2'2'
400
Chapitre 7
[-~
3 1 1
1 - 1J
P x M= 2 -2: 2 4 -3 '
l _! l - 1 1 0
2 2 2
Réponses des travaux pratiques
-2 l2
1 1
2
TP 1
H
1 0
P x M= 0 1 l ' G I (-20, 20); G 2 (20, 20); G)(O; 7,5).
0 0
G 4 (-11,7;31,7); G, ( 11 ,7;31,7).
P xM= I.
2° L'ordonnée de G est 18,2.
TP2
IOx+y+:= N 2° a = 26,57°.
2,5x + 2)' + ~ = M 4' SP = 56,66 m.
x+ 1 ,5.\'+0,5~= C. Q(53,34; 0); P(I60,88; - 25,34).
2° Le système
5° P est mal placé sur le dess in.
x+ y+~=N
2,5x + 2)' + ~ = M
1 x + 1,5y + 0,5 = C TP3
2' CG = 5 m.
équivaut successivemen t 1\:
x+ AB = 3/ 2: = 4,24 m ; AF =f4i = 6,40 m ;
l
y+ z=N LI
- 0,5y - 1,5: = M - 2,5N I-, <- I-, - 2,5L I BF = fi9 = 5,39 m.
0,5y - 0,5~ = C- N L3 <-I-,-L I ,
4° A ire de ABF: Il ,32 m2.
x+\'+ ~=N
l
LI
y + 3~ = - 2M + 5N Aire de BCGF : 30 m2.
I-, <- - 2I-,
Y - :; = 2C- 2N 1-, <- 21-" Aire totale: 82,65 01 2.
l
LI
= - 2M + 7N - 2C I-, <- I-, - 1-,
4~ volume 28 m3 et un prisme droit à base triangu laire de
)' - ~ = 2C - 2N L). volume 60 m 3. Au total le volume du comble est de
Donc: = - 0,5M + 1,75N - 0,5C d'après I-" 88 m 3.
y = - 0,5M - 0,25N + 1,5C d'après 1-"
x = M - 0,5N - C d'après LI '
3' A= [/5 ~ : J.
1 1,5 0,5 Corrigé des exercices
4' A' . A = A· A' = 1.
5' a) AV = B équivaui à
A' (A V) = A' B, (A'A)V = A' B,
IU=A'B, V=A'B. 3-4=- 1 3-4=-1
b) [05 N .M - C J
- 3 - (- 2) = - 1 et CS 0-(-2) = 2
V = - 0,25 N - 0,5 M
1,75 N - 0,5 M
on oblient V = [!H X=
- 1
1- 1 a X=-2-(-2), x = O.
y=
1-
- 1
1 -î 1, y = 1 - (- 2),
La fabrication est optimale lorsqu'on utili se
70 pièces du type X, 30 pièces du type Yet 40 pi èces Z=
1
- 1
- 1
-II
2 ,
Z=-2-1,
du type Z.
I h) Le vecteur ~
XA +.T B YA + YB ::'A + ::'B)
(---2--'---2--'---2--·
fig. 1
--
Donc CA A CB
et
= - 6 01
Oi sont donc colinéaires.
-
Le vecteur CA A CB a pour coordonnées (0, 3, - 3).
~ -- --
; les vecteurs CA A CB
Par définition du produit vectoriel, le vecteur cA 1\ CE étant un vecteur normal au plan P (voir la
cA 1\CE est orthogonal aux vecteurs non coli- définition en note marginale du paragraphe A. 4° d) ,
/
orthogonaux, ce qui équivaut à: leur produit scalaire
est nuL
Or CM (x-3,y + 3, z + 2) Fig. 3
et cA 1\ CS (0,3, - 3).
Donc la droite (01) est perpendiculaire à P et 1
Donc M appartient à P s i et seulement si apparti ent à P: 1 est le projeté orthogonal de 0 sur le
3(y + 3)-3(, + 2) =0 plan P.
qui équivaut ày + 3 -.;:- 2 = 0, 3° a) D'après rh), le cen tre du cercle C suivant lequel
y -.;: + 1 = 0: c'est une équation de P. la sphère S de entre 0 coupe le plan P est Je point 1.
c) Pour D: y = 0 et ~ = 1, donc y - ~ + 1 = O.
De même, pour E, y -.;: + 1= - 1- °+ l, donc
b) Soit M un point quelconque du cercle C.
y-z + 1 = O.
Les points D et E appartiennent au plan P.
~ ~
1
D'après le théorème de Pythagore dans le triangle
lIull = ~Jx2 +)'2 +.:;2 OIM, OI 2 + 1M2 = OM2,
402
,
FORMULAIRE DE MATHEMATIQUES
1. RElATIONS FONCTIONNElLES
ln (ab) = ln a + ln b, où a > 0 et b > 0 cos p - cos q = - 2 sin p ; q sin p ; q
exp (a + b) = exp a x exp b
a'=etln a,oùa > O cos a cos b = 1 [cos (a + b) + cos (a - b)]
t
Cl
=e a1n " où t >0
sinasinb = 1[cos(a-b)-cos(a+b)]
cos (a + b) = cos a cos b - sin a sin b
si n (a + b) = sin (l cos b + cos li sin b sin a cos b = 1 [si n(a + b) + sin (a - b)]
cos (2t) = 2 cos 2 t - 1 = 1- 2sin 2 t
eit = cos t + i sin t
sin (2t) = 2sin t cos t
sin p + sin q = 2 sin p + q cos p - q cos t = 1 (e il + e- il );
2 2
, ' ?,p-q p + q sin' = ~(eit - e- il ),
smp - sm q = _ stn - - c o s - - 2i •
2 2
cos p + cos q = 2 cos P + q cos P - q eUI = e"' (cos j3t + i sin j3t ) où a = Cl + ij3
2 2
, ,
(!!.)'
sin 1 cos t == U'l' - LH"
v ~.2·
cos t - sin t
tan 1 -.!..."..
cos
= 1 + tan2 t
-1
c. Calcul intégral C-"
Arc sin t 1
Valeur 1II0ytllllt de f sur [a, b] :
eal(il E C)
I +~
aeal
Intégration pelr partie.y :
ta
u(t) v 'Ct) dt =[u(t) v(t)l~ - ra
u'(t) v (t) dl.
d. Développements limités
.
e ' = 1 +.!...+.!...+ ... +!..... +t",(t);
"
1! 2 ! Il!
_1- = 1 _ t + t 2 + ... + (_1)" t" + tn,(t) ;
1+ t
2 3 n
InCl + t) = t - ~+.!...3
_ + ... + (- 1)" - 1 !.....
n + t" 'Ct) ;
. t (3 (5 211+ 1 ')
smt= - - - + - + ... +(- I)P t +t,p+I,(t).
11 3! 51 (2p + I)! '
. ') 4 ?p
coS! = I-!.::. +.!... + ... + (-I)P..!.::.... + t 2I',(t)·
2 ' 4! (2,,)! '
(1 +1 )
a = 1 +.!!.1 + a(a-I) (2 .+. . + ex(ex-I) ... (ex-n + 1)t n + t"E()
t.
. 1! 2! Il!
e. Équations différentielles