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    i acti. Mei Ne Rey Go ee 2) 1761: Le . MO = cat] ett Te Xx ae a sri rom eu ie "a ez . yi oe RON WIER-FEVRIER 1987 ANNEE 1987 L’ANNEE DU CHANGEMENT Apres le CNIT - La Porte de Versailles LE 8° SALON INTERNATIONAL | DE LA MAQUETTE ET DU MODELE REDUIT prend son vol, change de voie, se met en pole position du 28 MARS au 5 AVRIL 1987 PARC DES EXPOSITIONS DE LA PORTE DE VERSAILLES PARIS ORGANISATEUR : CEP - 7, rue Copernic 75016 PARIS SOMMAIRE O80 Se cen Ca ers fri Util heiticl t Wan due ns Hees ebemeancockiess EVA Tam UCC a i Tae Crt PCa oe PCE a eA a le Pou er enn errr ey NEV ia maa ate Tet UU yea, Da ennneerna Senne cnegnsnenc cs PAU ae ONE UR) eae a PCa ont ely L1G Bese aot Seneeetcuconuconncn SEVRES 86 NEC ean eae tee See rnc ce DOs eau N a) Peek Pe ee ee eRe ee Encart de 4 pages Le Medailler Franklin entre les pages 24 et 25. Oo VOTRE PETITE ANNONCE GRATUITE if : 4 lignes gratuites pour abonnement d'un an wes 8 lignes gratuites pour abonnement de deux ans O . EE TT LES ARMEES DE L'HISTOIRE OO Bulletin d’abonnement A retourner & Uniformes 71, rue Desnouettes, 75015 PARIS Si vous vene? de recevoir vote bulletin de rtabonnement, veuiles nous le Fetourner auplur we one compétant grice aux ndkeatens desu (et — RCRA Oe {eu plonches ou chs Nous vous remeron de pnd 8 A y eer eer ieee ener ee enna So ede a ee eg quant te tan suivant prestigieuses reproductions, ee ee Je désire m’abonner & partir du n® 0 Pour 7 numéros (1 an) 1 Pour 14 numéros (2 ans) NOM, PRENOM L111 Ne LILI J RUE L Cove pet 11 i | LocauTé : ee CBee son rigioment de] F Fer ay 4 31 janvier 1987 au ie, Cours. Manuel Feu» organisée par le Cercle "Archéologie Militaire du Saint- en collaboration avec le rs, Renseignements: Cet- @Archéologie Militaire du int-Amandois, 18200. Saint- L-Montrond. 3/4, 10/11, 17/18 et 24/25 1987, 8 concours public de (carabine et pistole & 10 m) nisée par 1a Section tir de FUA.P. Sports et Loisrs Paris son sand des Damiers, quar- Louis Blanc, 26, square des ons, 92083 Paris La Defense. 18 h sans interruption. Ren- jgnements: 42,60.33.40 te 76.22). Le I fevrer 1987 & Beausolell es-Maritimes), mini-bovrse 3 de militaria au « Foyer et Moselle), Bourse aux igites militares organisee pat onal dela Maquette et du eduit. Renseignements: + 7, rue Copernic, 75016 Ta: 45.05.1437, M. Rebutfel, #52, 45008. Angers Ceden, 41.60.39.63. PUNCH TOT a eo Ca ACHAT Music en cours ciation recherche unifor- ‘mes, coifures, signe, document, pho- Topaphies et temoighages crs sar ‘Aimee des Alpes 1989-1940, Eerie & ‘ASociation Edeweits, Aree des Alpes, Foyer du Polly 5, averse Maréchal Foch, 06240 Beausie ‘Cherche France 1" OM andes pollen fes droite, ravats, ates dTepaule & fouleauns Lacazs, 15, rue dos Proines, ‘$8400 Hessrange Recherche touts coffe, armées ran- aie, ranges contemporaine ‘Rahtie mouchoie anstructon miliare Ntsc emboucholr de mousqucton dar~ Uilene, mode 1R29T bis Plecequln ‘Te 1.98.48.18 HR, ‘Reh pantalon Fossa Garance ban- Gq bier pistol reslemen. fare FA. 18701985, Allard, 39570 Montoro ‘Cherche Fr couse conquest casque vans ‘Smer de cavalier ped 1918, couteaux franchee. Clue shako chas. chev. cou feaux. B, Berth, rue du Chtl, ‘Fit Louvers Tel: 3240.13. 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Il illustre la manipulation dune armée dra sur la pratique dune armée dont la force dans un prochain numérod’Uniformes, qui principale est son infantere. traitera de la cavalerie. Nous sommes au TV" sigele aprés Jésus Il ne peut s'agir de donner Mabrégé d'un Christ. L’Empire romain fat face, en Orient, manuel tactique, II n'en existe aucun a ce la Perse des Sassanides. Autre grande civ jour. Trop deréples differents sont utilisées. sation, autres meeurs. Pourtant, les deux TI faudrait une méthode unique pour qu'un cours sont comme en reflet Pune de Pautre, tel ouvrage soit tile. Nous proposons ici une La hiératique Byzance, a Vimage du dynaste analyse particule. Le sujet oriental, durcit peu a peu le poli du visage historique, reconstitug selon des critéresper- _ impérial. La religion chrétienne enléve pro- manents et caractéristiques. A parti de cet gressivement le successeur d’Auguste du exemple, on tirera quelques enseignements milieu des hommes. oT Re RR i Se ae ad fi EAN cM ny oe arn ed eae ed ‘Un empereur tente, vers le milieu du siécle, dde ramener le fleuve & son lit d'origine. Les ‘Chrétiens affublérent du surnom injurieux d’Apostat. L’Empereur Julien eut & peine letemps de développer un grand projet poli- tigue ; le rétablissement ‘de la. puissance romaine en Orient. Les Perses ont ravagé les provinces fronta- lines, pris des foteresses. L’armée romaine passe I'Euphrate sans rencontrer d’opposi tion. Elle franchit le Tigre. L'armée enne- mie attend, déployée pour la baile. Ordres et plans de bataille : L’armée perse. 1 et 4: Clibanarit d'accompagnement. Nobles en armure complete ; cheval : protection de ‘ule : arme principale : are. Ordre liche. 3: Cilbanarl de choc (cataphrates). Nobles en larmure complete: cheval protection ‘métallique ; arme principale: lance lourde. Onire seré. Le Roi des Rois (Shah en Shah) avec sa ‘garde qui transporte V'étendard sacré le rian. Set 6: Deux unités de paysans, levés brutalement. Armes de grands houcliers d'osier ef de lances. Ordre sere 7, $ et 9: Trois éléphants de guerre avec Chacun trois soldats placés dans une tourelle. 10:: Ectaireurs nomades. Cavaliers légers en ‘ordre dispersé. Arcs, javelots; rondaches. Tous ces soldats ont une formation militsire ‘coutumiere : ce somt des «ieréguliers >. Pour Ia réalisation de cet article, Varmée perse sassanide nous a été aimablememt prétée par ‘Monsieur Marcello Kramer. Le Shah a pris la tte de Maile droite. Lors- 80 que le terrain a été choisi par les joueurs, le Romain a plaoé de la brouissaille devant Vaile gauche de son adversaire. Celui-i, décidant de maintenir son plan initial, a protégé son flane droit par une palmeraie. Ce plan consiste a avancer lentement gau- che en tirant sur l'ennemi. L’attaque vien- dra de I'aile droite. Celle-ci devra briser et contourner le flanc gauche romain, Ordre et plans de batail L’armée romaine. 1: Sagiarl, Archers montés en ordre disper. 2: Funditores. Frondeurs ea ordre dspersé. Fronde i manche. Jet 4 : Deux légions. 2/3 armés de divers Javelots, grandes épees, bouclirs lourds, + 1/3 diarchers, tous en ordre setré. 5: L’Empereur Jalen et su garde. 6 ef 7: Deux Auilia Palatina (armée d’élite) Divers javelots, grandes épées, bouciers lourds. Une unité comprend quelques archers. Ordre Viche. 8? Equites. Cavaliers en cuirasse, javelos, bouclers, ordre liche. Note : Pépée et le boucler ne sont mentionnés dans ces armées que sis sont Ia partie essenticle de Parmement utls L'Empereur a choisi de tromper I’ennemi en massant ses légions sur son aile gauche. Il veut en réalité attaquer avec ses auxiliaires palatins, normalement utilisés en couverture, Liaile gauche perse, freinée par les broussail- les, devrait se lasser surprendre par un assaut Tapide. Pour compenser la lenteur théorique du fantassin, qui joue en faveur de la su prise, un ordre s'impose : la marche foreée En termes de jeu, cela implique un budget plus lourd a payer pour les auxiliaires. Les are CT ear ae ae Beart ais oars points ainsi dépensés simulent la disparition de trainards et de déserteurs. La compensa- tion : un bonus de déplacement suffisant pour amener le corps d’élite romain & pied d’ceuvre. Soit au ras des nascaux perses, lors ue les Clibanarii déboucheront des ‘buis- sons. Ceux-ci n’auront pas |’élan nécessaire pour bousculer cette piétaille insolente L’approche Liaile gauche perse avance prudemment. Seule Pinfanterie force I'allure pour coller ‘aux cavaliers et traverser rapidement la broussaille. Liaile droite approche de la palmeraie. 1! faut cependant ralentir pour ne pas trop séloi- gner des lents éléphants. Ces pachidermes constituent une arme a ne pas négliger. Pre- migre erreur sassanide (historique) : avoir placé les éléphants trop en retrait Au lieu de prendre la téte des légions, !Em- pereur Julien les laisse pivoter vers ia gau- che. Il lance ses auxilaires au pas de course, leurs flancs étroitement protégés par les Equites. A V’autre extrémité, les Sagitarii viennent détourner l'attention et les fléches de I'en- nemi. Plus agiles, ils prennent moins de ris- ‘ques dans ce duel d’archers que les codteux Clibanari. (photo 2). ‘Comme prévu, les nobles Perses ont juste le temps de sortir des buissons pour recevoir lacharge des deux Auxilia. Les équites atta- quent simultanément les éciaireurs nomades. Pour ne pas découvrir son flanc, le joueur Sassanide préfere contrecharger_plutot qu’esquiver. Il compte sur un tir préalable des nomades pour compenser Iinfériorité de leur équipement, Un choix moins judicieux est de freiner Vavance du centre, par peur de lencercle- 32 ment. Il faudrait au contraire fondre sur Vaile gauche romaine. Le joueur Perse se e déconcentrer par la tactique adverse. Une compensation : les éléphants ont le temps de rejoindre la premiére ligne. Mais le tir des frondeurs commence & provoquer des pertes dans les rangs des Cataphractes. A Pextréme droite, les Clibanarii chargent les archers montés. Ceux-ci s’éclipsent aus- sitt. Inutile de faire du 22. ‘A Varritre, les paysans Sassanides marchent ‘en maugréant vers I'énorme nuage de pous- siére masquant le front. (photo 3). Le Combat Ares, le dieu des dés, conduit Vaile droite romaine. Les auxiliaires font reculer leurs adversaires, tandis que les équites enfoncent au premier choc les nomades peu agressifs. Toute la cavalerie perse, placée sur Palle gau- cche, recule ou perd pied, au nez des paysans. Derriére le paravent ‘de leurs boucli diosier, monte une fAicheuse cacophoni Leurs officiers trépignent et s'époumonent. Sur le restant de a ligne de front, c'est 'at- tente cordiale. On s’échange quelques fléches afin de comparer les empennages. Les Per- ses attendent immobils le ralliement de leurs Clibanarii. Les Romains serrent les rangs. ‘Nous sommes au tournant de la bataille. Un test de réactions psychologiques révéle le peu entrain de 'éléphant situé au centre du di ppositif sassanide. Ses barrissements désobli- ‘geants ne sont pas du godt des nobles di triers qui entourent. L’un se cabre. L’au- tre rue, Les Cataphractes perdent leur bel ali- sgnement et ne peuvent guére espérer rompre en cet état la muraille fgionnaire. (photo 4). Liaile gauche perse céde brusquement, Les Clibanarii déroutent et emportent dans leur fuite la premiére unité de paysans, La deuxiéme unité découvre alors l'ampleur de In catastrophe, Elle décide qu'il se fait tard pour elle aussi. L’éléphant du centre entamt de suite un demi-tour réglementaire. Le ‘Cataphractes ont eux le Shah et le Kaviani Tis ne cédent pas dla panique. Mais charge, que nenni ! Du c6té romain, le sang froid prévot. La cavalerie des Equites rallie sur ’arriére. Les légions ont repris leur avance, dun pas let de parade. Leurs flancs sont couverts par le tirailleurs. (photo 5). le Shah ne se fait plus d'illusion sur Vissue de la bataille. On vient ’ailleur de lui annone cer qu'un sien cousin s'est, par erreur, assis sur son tréne : Iétourdi ! Qu’on sonne done laretraite. L’alle droite perse n’attendait qu ‘ces mots pour se retirer avec hauteur, enct- clée de poussitre et de cris de victoire, et latin. Selon que I’on joue en championnat, od tout est justifié pour gagner, ou dans le cadre d'une campagne, lordre de retraite pourra @tre plus ou moins retardé. En campagne, il interviendra souvent dés la période de jew représentée par la phase 4. (photo 6). Pour terminer, rappelons quelques consels souvent avérés : Les ordres donnés en début de partie doivent tre simples et clairs ; Il faut les appliquer. L*hésitation n'est jamais payante, surtout pour de I'infanterie ‘aux capacités de déplacements limitées ; La simplicité d’un ordre permet son adap- tation aux aléas du sort ou aux ruses de Vadversaire ; I faut délimiter un point faible dans la ligne adverse, et I'attaquer avec son point fort, ou des troupes plus nombreuses. On amusera le plus longtemps possible les points forts enne- iis avec des unités secondaires. Il faut évi ter un contact direct avec celles-ci, ou le retarder au maximum. 1 12, rue des Francs-Bourgeois, 75003 Paris. M° Saint-Paul. 42.78.07.95. ACCUEILLI ET CONSEILLE PAR J.-C. DAUBENTON SERIE ACADEMIC MODEL 90 MM ‘SERIE REVOLUTION 54 MM S4/R1 - Volontare de An ll Aeademic Homme BE ter er 54/62 -Officler des volontires An I Cheval Academic. .... 399 F 59 F pitce Pochetes scenes i 39:4 6,7... 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Evitez les BU Ly Cue OU athg he OCLC que si vous traitiez Peo 20 ORSQUE l'on aborde les armements japonais de I'époque des Samurai, on note certains anachronismes dans les figurines présentée dis a un manque de documentations sur les époques antérieures au XV¢ siecle. Ces problémes sont quelquefois provoqués par Putilisation abusive de l'iconographie mise a la disposition de I’amateur. Ce d rier ignorait bien souvent qu’au XIX* sié- cle, ily eut des armures d’apparat copiées Sur des modéles qui s'éagent du VIII¢ au XVIIF sigele. Les styles se mélangent alors allégrement. Leurs fonctions premiéres @iaient la parade et non plus le combat. De elles armures peuvent étre réalisées. Cer- taines sont, d'un point de vue artistique, des pices superbes, Mais sion veut placer un Bushi de haut rang dans son contexte, il devient nécessaire d'étre attentif aux carac- téristiques propres & chaque période. Les armures des XIls, XIE et début XIV ‘objets de notre étude, peuvent etre considérées comme I'aboutissement de modéles qui remontent au VIII* siécle. Durant cette longue période, la classe Samu- rai met ses structures en place. L’histoire du Japon de 710 — qui marque I’établissement ide la premiére capitale & Nara — jusqu’en 1615 — date de la chute de la citadelle d’Osaka — est une longue suite de conflits ‘majeurs pour I'accession a la terre. Puis vint Te temps de la conquéte du pouvoir. Aprés 1615, et jusqu’en 1868, les combats seront trés sporadiques. Ils ressemblent beaucoup {des operations de police entre les opposants de Bakufu qu’a de véritables guerres. La Bushido : une philosophie ravageuse Tous ces combats seront marqués par une sauvagerie particuliérement exacerbée due & Pesprit particulier de I’Ame japonaise qui considére, avec un rare mépris, la mort. La régle de vie du Samurai ou Bushido (bien {qu’établie, par écrit au moment de la période Tokugawa) était suivie, en principe, ala let- tre. Idéologie élitiste et fanatisante, elle fit des ravages. ‘Samurai ou Samourai signifie « Celui qui sert ». Les deux points d’ancrage du code Samurai étaient le « Giri », qui symbolisait e Devoir au sens noble du mot, associé & obligation d’obéissance absolue envers le suzerain ou le Maitre, complété du “ Ninjo », sentiment humain marquant la Compassion et la bonté, qui devait s’effacer devant Pappel du Devoir. Le « Bushi No Nasaké » précisat les régles de chevalerie du ‘guertier avec ses corollaires : Ia pitié et la bienveillance. Nous n'avons pas la préten- tion d’expliquer ici ce que furent les Samu- rai, mais ces deux régles, succinctement décrites, & elles seules entrouvent la porte de la psychologie du Bush. Un brin d'histoire Lihistoire japonaise est divisée en grandes périodes. Elles portent les noms des capita- les successives de l’Empire ou des siéges de Bakufu des Shogun (Gouvernement du chef militaire). Nous n’en signalons que les gran des étapes. ‘Tout d’abord Nara de 710 & 935. Ce sont les luttes entre les Taira et les Ninamoro, la résurrection de l'esprit militaire vers 900 et tune vie artistique et culturelle intense. Heian (Heianko ancien nom de Kyoto) de 1156 a 1192. C'est la guerre de Gempei et la continuation des luttes entre Taira et Mina- moto avec la défaite des Taira. La vie cultu- rele s'affaiblit Kamakura de 1210 8 1333. Ce sont les luttes entre les Ashikaga et les Hojo et les invasions Mongoles. Les Hojo sont battus et c'est le renouveau de l'architecture Muromachi de 1336 & 1392. Les cours du nord et du sud s’affrontent. C’est une épo- que de décadence politique, mais la vie a tigue est en pleine expansion, uis I’Empire traverse une période vide die A une carence gouvernementale et un accrois- sement fodal : 1400 - guerre civle intermit- Tente ; 1500 & 1573 - guerre entre les Ashi- aga ‘et les prétendants, Oda Nobunaga dépose le dernier Ashikaga en 1573. Il garde Te pouvoir jusgu’en 1582, date & laquelle il est tué Momoyama de 1582 a 1615. 1582-1598 : Toyotomi Hideyoshi réalise une certaine unité et lance les Samurai a la conquéte de la Corée par deux fois. 1598-1600 : guerre civil Bataille de Sekiga- hara. Victoire de Tokugawa Yeasu fondateur de la dynastic shogunale des Tokugawa 1615 : chute du chateau d’Osaka et affermis- sement du pouvoir du Bakufu. La cour impé- riale est quasi inexistante et c'est le début des grandes constructions militaires Yedo de 1615 & 1869. 1637 : fermeture totale du Japon aux étrangers. La vie est totalement autarcique, Seule Nagazaki est ouverte aux ‘Chinois et aux Hollandais. Epoque de paix. Tokugawa troublée en 1636 par l'anéantissement de toutes les commu- nautés chrétiennes, et en 1884 par la san- glante révolte des Shushi décides & empécher ouverture du Japon aux étrangers et dési- rant le rétablissement de I’autorité impérile Epoque du rétablissement impérial 1869-1912 : Meiji. L’équipement du Samourai La classe des guerviers était divisée en deux castes complémentaies : les Samurai, dont Jenom de Bush désigne 'état militaire, por- teurs des deux sabres et veritable aristocra- tie de 'épée, Noblesse d’arme au code intran- sigeant, sre de sa supériorité morale et physique ; et les Ashigaru, soldats & pied dotés d'un seul sabre. [Nous étudierons ici l'armure du Samurai de haut rang aux Xils, XIII et début XIV" sié- cle, premier volet d'une progression qui se propose de déerire les armements japonais Utlsés jusqu'en 1860. Dans les trois siécles concernés, ily eut peu de modifications fondamentales de aspect 4a Samura, héritier dela tradition armurire de son pays Le casque dénommé Kabuto, il était consti 36 tué de segments triangulaires & bords arron- dis assemblés a l'aide de rivets a téte proé- minente (« hoshi », doi le nom de « Hos- hiKabuto »). Le couvre-nuque, composé de cing bandes de métal rectangulaires et cin- trées, assemblées par lacage & l'aide de cuir coloré puis de lacets de soie, était adaptée a la bombe par un lacet de soie. Une visitre large complétait l'ensemble. De chaque c&té de la visiére étaient montés les « Fuki: gesyashi » qui étaient le prolongement des quatre rangs supérieurs du protége-nuque. Les ornements des « Fukigesyashi » étaient en or et montés sur des plaques de fer qui formaient ainsi des panneaux arrondis rele- vés en orbes richement décorées. La bombe était percée d'un trou d’aération serti d'une plaque épaisse en métal ouvragé, souvent une fleur de cerisier stylisée Le casque était personnalisé par un décor composé de cornes métalliques symboliques (« Kugwagata ») reliees pat un macaron en miétal ouvragé, en forme de masque grima- gant ou de fleurs. Les « Kugwagata » pou- vaient étre remplaces par des bois de certs ou des cornes en bois ereux. Leur forme peut varier d'un casque a l'autre. Ils étaient découpés dans une feuille de cui- vre doré. Les Kabuto étaient toujours peints en noir, a Pintérieur et a l'extérieur. Le lagage pouvait tre de couleurs opposées (orange, rouge, blanc, jaune, bleu et vert) et ces teintes pouvaient étre associées. La euirasse. Le type « O-Yoroi » était le plus répandu, Ii était d’ailleurs presqu’exclusif. Les autres modéles n’étaient souvent que des extrapolations, La cuirasse (Do) était con- {ue pour entourer la totalité du thorax. Elle Souvrait du c8té droit. L’avant, l'arriére et le té gauche étaient montés ensemble. On y ajoutait un c6té composé de trois rangs horizontaux de lames de fer lacées. L’armure iat entigrement composée de lamelles de fer Tectangulaires lacées avec des cordons de Quatre pendants fermant une jupe rigide Eraient lacés la cuirasse. Ils protégeaient les couisses : ceci est une caractéristique des « O- Yoror ». Des bretelles de cuir, protégées par des plaques verticales métalliques, suppor- taient l'ensemble en le maintenant aux épau- les. Ces plaques recevaient une décoration peinte ou en lacets de soie. Un plastron de cuir (« Tsuru Bashiri ») était monté sur la poitrine. I! évitait que la corde de l'are ne se prenne dans les lamelles. Ce plaston, typique, était richement décoré. Il érait cousu sur son pourtour aux lamelles métalliques. Le décor était souvent un véritable tableau présentant des scénes mythologiques, des aysages ou des fleurs, trés coloré et d’une finition remarquable. On note cependant ‘quelques exemplaires totalement exempts de décor : le cuir état laissé brut. De méme, sur les pigces ayant beaucoup servi le décor était facé et il semble qu'il n’était pas refait. Le cou était protégé par un gorgerin de trois plaques métalliques en forme de croissant liées entre elles par un lacage de soie et main- tenues par un cordon. Une ceinture en soie ceignait la taille, elle Gtait presque toujours blanche. De chaque cété des épaules, deux panneaux rectangulaires (« 0. Sode »), composés cha- ccun de cing plaques de fer horizontales lies par un lacage de soie, protégeaient les bras. Is étaient attachés aux bretelles. Un cordon, Vue de trois quarts du Samoural, Ele permet de distinguer le casque ou Kabuls Tec O.Sode » gauche et ta Tacon typiqued porter les deux sabres. s'attachant & un anneau situé au dos de li cuirasse, leur évitait de basculer vers 'avant La rigidité de l'ensemble O. Sode était obte nue par une plaque de fer renforcée monte au sommet des panneaux. Cette plaque étal peinte et décorée dans le style du plastron Le cordon, noué &l'avant de la cuirasse, év tait aux bretelles de s'écarter. II n’existe pa sur tous les modéles d’« ©. Yoroi ». Le bras droit n’avait pas de protection par ticuligre jusqu’a la fin du 13* siécle. Le bra gauche était doté d'une manche trés ajustée serrée par des lacets le long de la part interne du bras. Une plaque de fer cousut “Cote ve det figerine Sit fovorme | porcine de are _ Wtneme porteiecke porézeait l'avant bras et une coupelle arron- ie assurait le coude. Une plaquette fisait le dos de la main (« Yoshicsune UGore »). Les mains étaient gantées de cuir Kouple (« Yugaké ») Iles tibias étaient protégés par des WSuneate » composés de trois ou quatre andes de fer verticales religes par des char- hieres. Leur forme pouvait varier et quelques ixemplaires protégeaient méme les zenoux. ICet ensemble se portait sur une veste de soie un pantalon ample, décorés aux armes du Spropritaire et en général richement colorés. Les pieds étaient chaussés de tabis ou de bot- tines de fourrure. Le guerrier ainsi habillé avait l'apparence et l'allure présentée par notre planche 1 Les armes. A cette époque, cet équipement compliqué et lourd éait reservé aux nobles combattants & cheval, armés de Pare long et du « Taichi », sabre Jong a lame légérement courbe & un seul tran: chant variant de 60 a 80 cm de la garde a la pointe, La poignée mesurait environ une trentaine de centimetres car sa lon dlevait permettre la préhension & deux mains. Le pommeau ajouré coiffant le sommet du manche était en metal précieux. La poignée rait recouverte de peau de raie ou de requin. Un lagage de soie ou de cuir était tress€ par dessus celle-ci en forme de losanges et était coincé dans une virole de cuivre. La « Tsuba » ou garde était circulaire ou qua. lobée. Le fourreau en bois laqué était ecouvert, au tiers de sa longueur, d’un- lacage identique & celui de la poignée, il était renforcé de bandes de laiton doré terminées par un embout identique a celui du pom- eau, des anneaux maintenant le tout en place. La suspension se faisait au o6té gau- che, tranchant vers le sol, au moyen de deux aanneaux dans lesquels coulissait un baudrier de soie ou de cuir Certains guerriers portaient des « No Dai- chi », longs de 1 m a 1 m 20 pour la lame avec une poignée de $0 em. Ils correspon: daient a Mespadon européen, Cette arme se portait dans te dos, poignée au niveau de Pépaule droite. Le fourreau était maintenu en place a 'aide d'un cordon de soie noue a avant, Le « Wakizashi » n’était pas toujours porté avec larmure. Dans le cas oi il était porté, il se glissait dans la ceinture. Le Yumi ou are tait une arme longue pouvant atteindre 2m 50, il possédait la particularité asymetrique. Sa cambrure était prédétermi: née avec une poignée décalée au tiers infé rieur de l'arme, Elle autorisait le tir éques- tre dans toutes les positions sans accrocher la téte du cheval. Ces arcs étaient composés de plusieurs couches de bois de bambou col- Ikes et recouvertes de bandes de cuir ou de rotin. Des zones laquées étaient aménagées centre les cerclages : un are entigrement cer le indiquait un chef d'armée, les autres Gtaient a cerclage discontinu léches sont longues, en bambou et ‘empennées en Y, Les pointes multipes sont en acier et a soie. Les projectiles étaient por- tés dans les carquois ouverts dans lesquels des laniéres bloquaient les pointes. Ces car- {quois se portaient dans le dos, un cordon de Soie noué sur la poitrine en’ permettait le faut si {ce propos, que dans les gra vvures anciennes, archer ne porte pas ou jours le casque, mais une coiffure haute épourvue de toute protubérance, En fait, Te casque, trés large, aurait été une géne pour manier larc correctement, le cavalier devait donc l'enlever au moment de se servir de son En dehors de son utilisation, ou pour le transport, Iare était plissé dans une gaine de toile aux armes du possesseur Enfin, sur certaines gravures, on peut voir tune sorte de cercle posé sur les sabres. Tl s‘agissait d'une bobine destinée & recevoir une corde de réserve pour lar. L’homme. Le formes de comba nurai, rompu a toutes les formé intellectuellement et se considérant comme un étre supérieur, rait, physiquement, parfaitement entraing a sa’ mission. Nous avons parlé du plan moral, Bien qu'il ne se différenciait pas du reste de la population, il faut savoir qu'outre la prestance inculquée, il avait le privilege et le devoir de porter une coiffure particuligr. Du X¢ au XIV¢ siécle, les cheveux sont longs cet ramenés sur le sommet du créine en un tou- pet noué avec un cordon de soie. Le cou était recouvert par les cheveux. Le Samural avait fen outre, le droit de porter la barbe et la moustache, ce qui était interdit au reste de Ja population, Figurine rare et chére I n’existe qu'une figurine de plomb repré: sentant une armure de Samurai de l’époque tudiée. Sorte il y a quelques années, elle est rare et fort chére. Mais sa qualité vaut lar- ‘gement la dépense. Complexe a monter, elle n'est pas a la portée du débutant. Meme un figuriniste habile devra faire preuve de savoir-faire et de patience. Exacte de formes, il faut remarquer qu'elle représente une armure précise. Il vous faut done suivre les indications de couleurs offer: tes, car, si vous désirez changer le décor pint, il sera nécessaire de modifier la forme de quelques éléments, particuliérement les pauligres, les attributs du casque, les mar- ‘ques héraldiques et les distinctives de I'arme- ment. Il serait fommage, sous le prétexte @innover, de commettre un anachronisme flagrant. Si une armure était « récupérée », les marques de son propriétaire précédent Giaient effacées et remplacées en méme temps ‘que la teinte de base. De plus, cette couleur de base est presque toujours le noir. Seul le lacage change de teinte. Cette modification éventuelle peut étre réalisée en feuille de plomb ou de zinc. Les parties métalliques ‘raver peuvent étre refaites dans de lalui nium fin travaillé au repoussé et collé&'aral- dite, Le résultat est parfait et permet de res- tituer n’importe quel décor. Néanmoins, la finesse qu'il est possible d’obtenir par ce pro- cde est limitée aux pieces de taille moyenne. Attention aux pigees de « O’Sode », elles se chevauchent et conservent une certaine souplesse. Si vous désirez faire in cavalier, la situation vase corser. Naturellement, vous pouvez Ie réaliser en plastique. Mais, pour que le résul- tat soit intéressant, il vous faudra travailler cen grande taille. La solution résiderait en utilisation, en le modifiant, du cavalier du Bengale édité par Airfix voici quelques années. Le cheval pourrait, la rigueur, &tre acceptable pour étre monté par un Japonais, car les Samurai montaient, en général, des hhongres, chevaux a longs os. La taille de cette piéce pourrait correspondre. Le harnache~ ‘ment du cheval était réalisé en cordons de soie, plus rarement en cuir. Pour réaliser l'armure et donner une bonne impression du lacage particulier, le mieux est de prendre une feuille d'aluminium fin et de ‘graver au repoussé tout le dessin, Le modéle osséde des composants plats : vous n’au- rez aucun probléme de cintrage. En collant a Varaldite votre pitce découpée sur une feuille de plastique, le résultat est trés accep- table, Autre solution, gravez directement le plastique & chaud avec un pyrograveur : technique beaucoup plus difficile, car elle exige une sfireté de main absolue, aucun repentir n’étant possible. Le plastron est une piéce compléte qu’il vous faudra peindre. Il est égérement bombé. Le dos de l'armure est a réaliser de la méme acon que les protections d’épaules et la jupe. Ine faut pas oublier que la plastron n'a pas de couverte de cuir. Le easque est un grand moment, car il vous faudra tailler des bandes de plastique demi-lune, les cintrer et les coller. Au re de leur forme compliquée, cela est loin dt simple ! De plus, la bombe est couverte rivets Gusqu’a plus de mille !). Le mieux de les suggérer. Mais si un masochiste des faire les mille rivets, libre a lui : Une cent forme déja une bonne punition. Pour les cordons, le mieux est d'utiliser fil de coton torsadé. Pantalon, manches vvétement et chaussures ne présentent pas probléme particulier. Tout cela est ample plissé. Les chaussures sont & travailler yrograveur en imitant de la fourrure. larmes sont a créer dans des grappes dine tion, Observez bien la cambrure de I'aret la forme des épées, car leurs caractéristique: sont importantes pour la datation de votre future piéce. Le cheval, Le Samurai était assis sur sa mon- ture, les genous au niveau dela base de len colure du cheval. L’archer ne se servait pas des rennes. La position du cavalier est done a observer soigneusement. Les Samurai ont occasionnellement adopté la monte cure péenne, au XVIIIE siécle seulement. I ne faut done pas commettre erreur de réaliser un personnage debout sur les étriers. Les pices de harnais et Ia sellerie seront constituées de plastique ou de toile plastifiee 8 Paide polystyrene dilué au trichloréthyléng Les selles japonaises sont petites. Elles pré- sentent un argon bas, arrondi et au décor lagué. Les flanes du cheval sont protégés par des quartiers surdimensionnés, de forme tr pézoidale arrondie. Une couverture de petite — Kabuto vu du cété iven a, de face en de dessus en €, ‘ros quarts en d avec ugutaire en sore. CT CM i 5: le écait placée sous la selle et un tapis cou- it le dos du cheval. Les étriers sont en bois jen métal en forme de sabots enveloppant vant du pied. Ils sont construits en plasti- et mis en forme a chaud ure O° Yoroi ‘uirasse avec sa jupe vues de dos. note du céué gauche Mune des O'Sode mise place a aide de deus Iucets montés sur tes allres et assemblage de cordons de sole lant un trop grand debatiement : nous représentée 4 molié pour fare voir le ‘de Parmure. + une O'Sode vue de dos avec ses anneaux iat Ia suspension et Vaneau servant aux ‘de dossiee dessous : 'O"Yorol vue du edté gauche PO'Sode protégeant lépaule gauche. ces deux figures, la taille est serrée par une ture de soie servant de fermeture a Ia Bt b etc: les protections de plastrom vues de ce et de profl, elles sont attachées aux oles de 'Yoroi vue du cOté droit avec Iépauliére et les détails du montage sur la les jambiéres vues de dos les Jambieres vues de profil interne les Jambiéres vues de face {les jambiéres vues de profil externe. L’équipement de animal était complété par tune ceinture. Outre son utilité pour éviter & Ja selle un déplacement longitudinal, elle per- mettait d'accrocher une jupe en soie épaisse et colorée, protégeant a la maniére d'une barde, ses euisses et son avant-main, La bride se résumait a une tétiére bloquant tune bride portant un mors simple. Les rénes se fixaient sur I'anneau du mors. Vous les réaliserez en cordon de coton, Sacher qu'a cheval, la jupe de Massnuse se repliait sur les euisses. Si vous voulez faire ‘un archer utilisant son arc, enlevez le casque, fixez-e la selle et posez un bonnet en forme de cylindre & bout arrondi de taille moyenne ft maintenu par un cordon de soie blanche sa place sur la téte du guerrier. Si vous Parmez du « © Daichi », conservez le cas: que en position. En tenue de parade, il n'est ppas anachronique de présenter le Samourai Pare & la main et casque en tét. Enfin si vous désirez créer une piéce origi- nale et reconstituer une armure complete, vous pouvez vous baser sur une figurine Imai qui vous donnera un mannequin tout a fait utilisable en ’habillant convenablement. Le ‘méme travail pourrait étre basé sur un per- sonnage au 1/9° de chez Esci représentant un soldat Allemand. ‘A propos des figurines Imai, sachez que les tétes fournies sont inutilisables, elles sont deux fois trop petites. Tl vous faudra les reconstruire en les proportionnant convena- blement. La couleur. Comme nous I'avons prévisé plus haut, la couleur de fond des armures était constituée par une couverte noire, sorte de vernis destiné a éviter la rouille. Votre tcinte de fond, qui servira aussi pein- dre Vintérieur des « O'Sode » et du « Kabuto », sera satinge Le lacage sera coloré, suivant I'héraldique, ‘ou les documents 4 votre disposition. Les associations de teintes sont en général com. plémentaires. Du XIII* au XIV¢ sigcle, pour que vous soyez stir de ne pas faire d’erreur flagrante, utilisez les rouges, es jaunes et les bieus associés au blane, L'effet décorauif sera en outre excellent. Les « O-Yoroi » unicolores sont exception- nelles. Dans ce cas, elles seront rouges ou cre jaune. ‘Quant aux plastrons, nous avons décrit aupa- ravant le mode de peinture qui, au vu de échelle, tiendra de la miniature, Attention ‘au choix, le plastron est complémentaire de la teinte du lacage et associé au décor héral dique du casque Laspect doit étre satiné, les ors mats ainsi que les agents. Comme les armes des Samu: rai étaient entretenues avee un soin jaloux, elles doivent toujours étre d’une propreté parfaite si vous les présentez hors des pha- ses d'un combat, CCelui qui choisit une armure japonaise doit, comme vous le voyer, faire aussi attention au réalisme que s'il traitait une tenue euro- péenne dela méme époque : ily a beaucoup moins de fantaisie possible qu’on pourrait Ie croire. Le vétement est rarement uni, bien que ce soit possible. Le « Kimono » était en forte toile unie brune, grise ou beige, quelquefois bleue. Le pantaion était plus coloré avec un décor héraldique en couleurs opposées. Les « Suneate » sont vernisées en couleur beige foncée. Les chaussures sont en four rure brune ou noire. La sellerie était en géné. ral grise, beige ou rouge 7 Pour rappel ‘Figurine Minchin plom (120 m/m) 39 ‘Achat ts cer « Unifomes » NI ends ouvrages & caacte muare 24038 46 50,31Echange ums Uni Keo res tse. econ formes 253 contre N35 436 cores tre envelope timbres. G. Martine, 6, Pondans Faeofred M Grate, We de awe, seo Argent ence « Les Grandes Femes 46, ee Riese ues Ganda sme 1616. Cae catalogoe Mokarex + 5 albums 8 ANS Coca EARP Vaucreson solr Golda) 6 F por compris re Cherce doc. sr moto Grome-RhOae elnementsct TP. Burbant Reape, Sst que sur minal tanga 3° Scbonne Blac, #7300 Bl Goer Mondale, Jeav-te Mare, Ch, Semone sei Ne Mare Vends on Shang eve « Spetce a deta jouana, 69210 SePierelePalud. Monde » 1964 21977 et revue « Air et {Gierae Recto Niliaies ’AKace de P. Conor » depuis 1960 a neu Viens, Sioedsiow tSciwedere Paks) rue dv Mish, Lourdes. Tel ‘3a Raven Bure, RFA Sistine ‘Gheiche Revues Cours Vallis années Vends ivres dhiwoire + ancien rims, 936 + livres Biggles du Captain revolution, Empire, 29-45. Liste conte “SCauamount et FuWest TAL eaveloppe’ 16x25" uinbrée 43 F 3. inet Bonneau. David Jean-Pierre, La Recherche livres en TLE. de J. Thy, Forge au Blot € Melese 35520. Tel F Masson, Ct Lachougue | Mt All 53.66.1132, 51P5 42, rae du Seaver, 02000 Lace, Cherche Oxprey Men-n-Arms « West VendsHvresrécent rochés et carina hala and Cleve-Berg wot w Nassau and période I" Empue, ste conte in Didenbours». Colin Christophe, 15, ue bres/Daupin J. Gendarmerie 63520 St- Louis Pergaud, 7780 Mion, Dier @Auversne. Depends tai ough Yous Unione 0 Potion setae att Suh Gece won dela Renae tara ne Cte, i UE nane Taso ease ann ee a seal ‘ededhmer ene eee peane nT ete Harand Gao denon Ue nero he 9 900 Wcimonercheckicacte aie eee aa mete mont a aia ran ‘tee Gm i Faas en. ‘cous cn ine et fee Ma eee ata Beatrice si6 |] terKecler Panoramas | DS419Urbach portraits N/B « Hier» baut gross ee REA Seutchland » 40_P. 65 photos N/B (nsehlus) 1938 DEH. Hoffman, tam- pons, diguete intact « Nedap Hitler VENTE Sugend. Fave offre a: 3-7. Gil, Let ‘Tourettes D1, 64100 Bayonne EST UNE REVUE QUI SE COLLECTIONNE ! 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C'est és _ sion de sentir, de repérer les grandes tendan- Cee a) emer ner ea Eerie Cana Te renin sere eo Ot aa Pea ee ee a pot ans Se ‘ces qui se font jour dans le monde de ta figurine “Nous avons é la qualité des pidces. Tous les Maitres étaient 1a, et toutes les écoles aussi : 'hyperréalisme anglais, le romantisme latin... tous valaient Te détour. Plus que jamais, les torent de nouvelles époques. Les nombreuses pices tirées du Moyen Age en sont la preuvs Par ailleurs, les $4 et 90 mm semblent ire, désormais, ies dimensions les plus couran tes, laissant loin derriére les autres standards. Le 54 mm est la mensu Voutil de base. Le 90 mm simpose pour les pigces uniques, pour 1a finesse gravure possible et pour l'étendue des st A traiter, En outre, le diarama est en passe de devenir enre majeur : de plus en plus de figuri- nistes optent pour ce mode d'expression, malgré les difficultés liges a ce type de tra vail. Les diaramas présentées & Sevres ont &é d'une trés grande qualité : le jury du mal a départager les concurrents Une trés belle réun‘on.., mais Et puis, apparurent les pidces uniques, véri- tables instants d’intense émotion. Elles sont neers Pais on on Masters rn ae eae ars magnifique... et que ce mot semble faible ! Elles sont souvent de mes originaux e mettent la parf et de la peinture au sei personnel, rarement gal sa complexité et son imm« ici s'exprimer. Enfin, le Trophée Plat d’Etain a réeompensé les ices brillantes par leur peinture un talent trés ion, dans se Fichesse, a put présentés Une trés belle reunion en somme. Pourquoi le principe des trophées n’est-il pas 43 mais : il mieux défini ? Par périodes historiques, ow encore par la nature du travail effectué. M nous parait aussi difficile de comparer une saynéte représentant une sorciére arrétée lors de I'Inquisition (création italienne) et deux cavaliers du Premier Empi rouge et un vin blanc de cépages différents. De méme, l'on ne peut mettre, sur un pied alité, une transformation Setvie pat la peinture, et une piéce non trans- formée, mais excellement peinte. Ces deux figurines ne peuvent étre équitablement

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