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Centre pour la liberté de la presse et de la culture

Beyrouth, le 5 mai 2010

Rapport du mois d’avril 2010 du centre « Skeyes » sur les violations des
libertés de la presse et de la culture

Le centre « Skeyes » pour la liberté de la presse et de la culture, a enregistré


durant le mois d’avril nombre d’événements liés à la liberté de presse et
d’expression et à la culture au Liban, en Syrie, en Palestine et en Jordanie.

Liban
Nombre d’événements liés aux libertés de presse ont été enregistrés au Liban
durant le mois d’avril, dont la destruction du véhicule d’un journaliste,
considérée comme un « un message d’intimidation », le piratage du site
« agence de presse nationale » par des hackers israéliens, la plainte déposée
par un parti politique libanais contre un journal, ainsi que nombre de
jugements judiciaires rendus par la cour des publications et la cour de
cassation à l’encontre de certaines institutions médiatiques libanaises.

- (1/4) « un message d’intimidation » adressé au journaliste Afif Diab


par la destruction de sa voiture :
La voiture du journaliste Afif Diab a été détruite, son verre brisé, ses sièges
sabotés et déchirés, comme acte « de menace et d’intimidation ». A l’issue
de cet incident, Diab a informé les services de sécurité et a déposé une
plainte contre inconnu. Jusqu’à ce jour, les raisons et auteurs de cet incident
restent inconnus malgré l’enquête menée à cet effet. Diab a récemment
publié une série d’articles critiquant les infractions aux lois et règles
commises par les services de sécurité dans la région de la Béqaa. A l’issue
de ces publications, Diab a été victime de menaces verbales par un
journaliste. Des hommes travaillant pour une des personnalités politiques de
la Béqaa ont poursuivi le journaliste et essayé de lui prendre quelques photos
dans un des cafés de Beyrouth. Plus tard, la personnalité politique
responsable de l’incident lui a présenté ses excuses.

Diab a affirmé lors d’un entretien accordé au centre « Skeyes » que sa


voiture « a été détruite et non pas volée, représentant une menace et un acte
d’intimidation. Cet incident est à la base de plusieurs articles critiquant
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l’armée et les partis politiques ». Diab a également mentionné que ce n’est


pas la première fois qu’il est menacé, il a été attaqué de la même façon
durant de la présence syrienne au Liban. »

- (9/4) différend entre des employés de l’ « OTV » et la police municipale


de Qanater Zbayde :
La police municipale de la région « Qanater Zbaydeh » entre Al Mansourieh
et Hazmieh (est de Beyrouth) a empêché 2 photojournalistes de l’OTV, Ali
Gharib et Jacques Masbaniji, de filmer les effets de l’explosion d’une
bouteille de gaz. La joute verbale s’est transformée en coup de poing. Selon
certaines sources, cette altercation est due à des raisons politiques, prenant
place avant les élections municipales tenues le 2 mai 2010.
- (13/4) rejet de 2 procès intentés par le journal « Al Akhbar » contre
Samir Geagea :
La cour de cassation présidée par le juge Nehmé Lahoud et composée des 2
conseillers Jacques Mark Oueiss et Wafa Matar, a rendu un jugement
rejetant les 2 pourvois du journal « Al Akhbar » contre le président du
conseil exécutif des Forces Libanaises Samir Geagea accusé de diffamation,
de calomnie et de diffusion d’informations mensongères.
La cour de cassation a estimé que Geagea jouissait de la fonction
représentative des Forces Libanaises lorsque la plainte a été déposée auprès
de la cour des publications, et que les « Forces Libanaises » ne sont pas
dissolues vu qu’une notification leur a été remise. La cour de cassation a
renvoyé l’affaire devant la cour des publications pour rendre le verdict.
-(19/4) des intellectuels irakiens soutiennent la revue « Al Adab » suite
au jugement de la cour des publications libanaises :
En protestation contre le jugement rendu par la cour des publications à
Beyrouth condamnant la revue littéraire « Al Adab » à une amende dans le
procès intenté par l’éditeur Fakhri Karim contre ladite revue, nombre
d’intellectuels irakiens ont repris la publication de l’éditorial de Samah
Idriss, objet du procès et intitulé critique de la conscience critique :
Kurdistan – Iraq un modèle ». Ils ont également exprimé, dans un
communiqué qu’ils ont signé, leur soutien à la revue et leur attachement à
chaque mot de l’éditorial, « pour dénoncer les gauchistes prétendants, les
justificateurs de l’occupation, les conseillers des sultans et les ennemis de la
liberté ».
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- Interpellation de Pierre El Daher dans le procès « des Forces


Libanaises » :
Le juge d’instruction de Beyrouth Fady Al Ouneissi a interpellé le président
du conseil d’administration de la LBCI Pierre El Daher dans le procès
intenté contre lui et contre d’autres personnes par les « Forces Libanaises »
dans le différend existant sur la propriété de la chaîne.
- « l’agence de presse nationale » libanaise victime de piratage israélien :
Le site de « l’agence de presse nationale » libanaise a été piraté par des
israéliens qui ont modifié la page d’accueil en y affichant une annonce en
arabe invitant les citoyens à révéler des informations « authentiques »
concernant le pilote Ron Arad et d’autres soldats israéliens disparus, contre
une récompense financière de 10 millions de dollars, le programme de
protection des témoins et la confidentialité des informations et
renseignements, ce qui a bloqué le site pendant des heures. L’annonce a été
supprimée en vue de procéder au rétablissement de la situation et à la mise
en place d’un système de travail susceptible d’éviter tout autre tentative de
piratage.

La Directrice de l’agence Laure Sleiman a dénoncé, lors d’un entretien


accordé à certains médias libanais, l’opération de piratage et a déclaré « une
demie heure après l’attaque, l’agence a réussi à reprendre la diffusion,
cependant à cause des attaques de piratage répétitives nous avons été
contraints d’arrêter la diffusion ». Suleiman a également nié avoir entrepris
des modifications de logiciels du site de l’agence, parce que « les meilleurs
sites sont victimes de piratage et nos capacités financières ne nous
permettent pas d’avoir recours à d’autres équipements ».

- (26/4) le journal « Al Mustaqbal » condamné à une amende dans le


procès intenté par Arslan :
La cour de publications de Beyrouth présidé par le juge Roukoz Rizk et
composé des 2 conseillères Nawal Saliba et Roua Hamdan a condamné le
directeur général du « journal Al Mustaqbal » Toufic Khattab et le
journaliste Farès Khachan, à une amende d’un million livres libanaises, dans
le procès intenté par le député Arslan pour diffamation et calomnie sur la
base d’articles publiés dans le journal en 2004.

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La cour a considéré que le désistement d’instance soumis par le demandeur


avant la tenue du procès ne peut être appliqué dans ce procès « vu que
l’infraction a été subie par le ministre l’Emir Talal Arslan ». La cour a
accordé à Khattab et Khachan le bénéfice de circonstances atténuantes « à la
lumière des circonstances prévalentes ». Ladite cour a annulé les poursuites
contre Khattab et Khachan en matière de diffusion d’informations
mensongères ou d’informations susceptibles d’inciter les dissidences
confessionnelles ou de mettre la sécurité et l’ordre de l’Etat en danger, suite
à l’absence de preuves ».

- (27/4) Procès du « Hezbollah » contre le journal « Al liwaa » dans


l’affaire de l’avion éthiopien :
Le « Hezbollah » a déposé une plainte au nom du vice-président du
secrétaire général Cheikh Naim Qassem contre le journal « Al liwaa ». Les
propriétaires et responsables du journal se demandent quelle est la relation
entre le timing de la plainte et les élections municipales notamment le
combat à Beyrouth.

« Al Liwaa » avait reporté des informations qu’il a attribuées à des milieux


officiels sur la probabilité que l’avion éthiopien ait été bombardé par un
missile, et faisant parallèlement allusion à l’annulation du voyage d’une
délégation du Hezbollah qui devait être à bord de l’avion, à la dernière
minute. Le journal a exprimé sa surprise de voir le procès intenté à cette
date coïncidant avec les élections municipales.

- (27/4) report de l’interrogation de Samar El Hage dans le procès


intenté par Hani Hamoud le rédacteur en chef du journal « Al
Mustaqbal » :
L’interrogation de Samar El Hajj, épouse de l’ancien colonel Ali El Hajj a
été reportée par le juge d’instruction de Beyrouth Ghassan Oueidat au 8
juillet prochain, dans le procès intenté contre elle par le rédacteur en chef du
journal « Al Mustaqbal », le journaliste Hani Hammoud pour diffamation et
calomnie, et ce après avoir demandé un délai pour choisir un avocat pour sa
défense.

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Syrie

La fin du mois d’avril a été marquée par la libération de l’artiste kurde


Anwar Nasso le 21 avril, cependant les 3 autres camarades du parti kurde
yakiti qui ont été arrêtés avec Anwar demeurent toujours détenus, laissant
les observateurs syriens et les militants des droits de l’Homme déçus. Le
phénomène de piratage revient sur scène suite à certaines attaques perpétrées
par des parties accusées de collaboration avec les services de sécurité
syriens, contre des sites électroniques opposants. De surcroît, une adresse
électronique a été piratée et utilisée pour diffuser des informations erronées.
Nombres de nouvelles et d’événements ont été enregistrés par le centre
« Skeyes » comme suit :
- (3/4) interdiction de la fête d’un artiste syriaque expatrié par les
services de sécurité syriens :
Le service de sécurité politique de la ville de Qamichly au nord est de la
Syrie a convoqué le directeur de la salle « Taj Al Malak » où une fête
musicale était prévue le lundi 5/4/2010 à l’occasion de la fête de Pâques
animée par le chanteur Charbel Hanna, avec la participation de l’artiste
syriaque Habib Moussa comme invité d’honneur. Cette fête a été annoncée il
y a plus de 10 jours et le service de sécurité politique a imposé au directeur
de la salle susmentionnée un engagement écrit empêchant Moussa de
chanter (sous peine de poursuite) sous prétexte que son nom ne figure pas
dans l’autorisation.

Un responsable de l’organisation assyrienne démocratique en Syrie a


déclaré que la décision d’interdiction du chanteur expatrié Habib Moussa
est à motivation politique visant à exercer de la pression sur les activités de
l’organisation. Il s’agit d’un prétexte illogique et absurde sans précédent
dans la ville de Qamichli. Et d’ajouter, la décision d’interdiction est à
l’origine de la participation de Moussa à la fête du nouvel an assyrien
(Akito) célébré le 1er avril dans le village de Demkhiyat près de la ville de
Qamichli, où cette fête est considérée comme l’une des fêtes nationales les
plus importantes pour le peuple chaldéen, syriaque, assyrien. Cette décision
d’interdiction survient à une date critique, à la veille d’un jour férié et 2
jours avant la fête nationale. Il fut ainsi impossible d’obtenir l’autorisation
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requise de la branche du syndicat des artistes dans la province Al Haska, ce


qui a forcé l’entrepreneur et l’organisateur à annuler la fête pour éviter
toute confrontation ou trouble pouvant être déclenché suite à l’annulation
de la participation du chanteur Moussa Habib.

- (10/4)Raghida Hassan devant le tribunal après 2 mois de détention :


L’ancienne détenue politique et l’écrivaine syrienne (actuellement détenue)
Raghida Al Hassan a été déférée devant le tribunal militaire à Alep, accusée
« de diffusion d’informations mensongères susceptibles d’affaiblir le moral
de la nation ». Al Hassan a été transférée à la prison centrale d’Alep le 9/4
en attente de son jugement. Al Hassan a été détenue depuis le 10 février
2010 au point de passage frontalier d’Al Arida. Depuis sa détention, elle n’a
plus été revue.

- (11/4) le conseil d’Etat de Damas rejette la demande d’accréditation de


l’organisation nationale :
La justice administrative syrienne a rejeté le procès intenté par l’organisation
nationale des droits de l’Homme contre le ministre des affaires sociales et du
travail pour accréditer l’organisation en 2006 par la promulgation de la loi
(452/5) pour l’année 2010. Le juge a décidé de faire assumer à la partie
demanderesse les frais et une somme de 100 livres syriennes comme
honoraires d’avocat. Le tribunal a basé son rejet sur le prétexte du ministre
des affaires sociales et du travail vu que la plainte a été déposée par les
représentants de l’organisation nationale avant l’octroi de l’accréditation.
Ainsi ces représentants n’ont pas la qualité d’intenter un procès. Le tribunal
a rendu son jugement conformément à l’article 7 du code des associations 93
de 1985 stipulant « le statut juridique de l’association ne rentre en vigueur
qu’une fois le règlement intérieur de l’association est déclaré conformément
aux dispositions de la loi ».

- (14/4) jugement de journalistes accusés de « résistance au régime


socialiste » :
Les 2 journalistes Bassam Ali et Souheilat Ismail (14/4/2010) ont comparu
devant la cour d’appel de 2ème instance à Alep pour accusation « de résister
au régime socialiste », sur la base d’une enquête journalistique concernant
les opérations de corruption, de fraude, de détournement et de vol dans la
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société publique d’engrais à Alep. Les vols ont dépassé, selon l’enquête, un
milliard huit cent millions livres syriennes durant 17 mois. L’enquête a
révélé d’autres violations et vols dépassant les deux milliards trois cent
millions livres syriennes. A mentionner que les services d’inspection syriens
ont prouvé la crédibilité des sources publiées. Cependant, les pressions
politiques ont réussi à exonérer les impliqués de leurs tâches administratives
et à saisir leurs actifs tout en condamnant les journalistes qui ont divulgué la
vérité.
- (14/4) des arrestations en masse dans la ville Al Raqa sur la base des
événements du « Norouz » :
Les services de sécurité syriens ont mené une grande campagne d’arrestation
dans la ville Al Riqa suite aux événements ayant éclaté lors de la célébration
de la fête « Norouz » (le nouvel an kurde) célébré le 21 mars faisant nombre
de morts et de blessés parmi les manifestants qui brandissaient des drapeaux
et des slogans et qui ont été victimes des balles réelles tirées par les forces de
sécurité.
- (16/4) des services de sécurité syriens attaquent le site du parti « Al
Hadatha »:
Le site officiel « Al Hadatha » du parti de la modernité et de la démocratie
de la Syrie a été victime de piratage selon des informations diffusées sur les
pages du site indiquant que « le serveur lié au site a été intentionnellement
victime de piratage par des services de sécurité syriens ». Le site a découvert
la source de l’attaque par la nature « des traces laissées » sur le site tels que
les nouvelles couvrant les activités de l’opposition syrienne et les violations
perpétrées par les services de sécurité à l’encontre des opposants, outre des
nouvelles politiques et sociales. Et d’ajouter, que le site a repris sa diffusion
de façon « expérimentale » pourvu qu’il reprenne sa diffusion normale le
plus vite possible.

Le président du « parti de la modernité et de la démocratie en Syrie » Firas


Qassas a indiqué que « plusieurs tentatives de sabotage ont été enregistrées
contre le site « Al Hadatha », porte parole du parti durant les 2 dernières
années. Malgré notre prudence et le recours à sécuriser le site et à combler
les lacunes qui ont réussi à faire échouer ces tentatives de sabotage, ils ont
procédé à l’attaque du serveur et à la destruction du « hard disk ». Il a
également souligné que « cette attaque a provoqué la destruction des
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archives, et bien que le site est à nouveau consultable, cependant la


réparation des dégâts subis nécessite davantage de temps ». Quant à la
partie responsable de cette attaque, Assas a déclaré « la société concernée a
confirmé qu’elle a enregistré des empreintes électroniques des appareils
utilisés de 3 pays différents, cependant elle estime que ces empreintes ne
sont qu’une opération de dissimulation pour masquer les effets et les traces
réelles ». Et d’ajouter « nous accusons les autorités syriennes et les services
de sécurité d’être responsables de cet acte de vandalisme intentionnel vu
que ces autorités sont concernées, ayant pour objectif d’étouffer toute voix
et opinion divergente au régime. Ce régime fait preuve de répression, et il
est clair et net qu’il a procédé à travers les différents services de sécurité à
bloquer tous les sites syriens opposants y compris le site Al Hadatha ».

- (16/4) des délégations syriennes empêchées de participer au Congrès


nationaliste arabe tenu à Beyrouth :
Les autorités des douanes syriennes ont empêché nombre des membres du
congrès nationaliste arabe de se rendre au Liban pour participer au congrès
qui a été tenu à Beyrouth du 16 au 18 avril. Il s’agit de Rassem Al Sayed
Suleiman Al Atassi (président de l’organisation arabe des droits de l’Homme
en Syrie), Hassan Ismail Abdel Adhim (porte parole du « rassemblement
national démocratique en Syrie), Mohamad Abdel Majid Manjounat
(membre du secrétariat du congrès et ancien ministre) ainsi que Abdel Majid
Hamou (membre du secrétariat général de la conférence nationale
islamique), Tarek Abou Hesen, Mohamad Al Aryan, Najib Dadan,
Mohamad Barakat et autres membres du congrès.

- (18/4) 4 détenus syriens jugés pour accusation d’amputer une partie


du territoire syrien pour l’annexer à un état étranger :
La haute cour de sûreté de l’Etat à Damas a rendu un jugement condamnant
Nazmi Abdel Hanan Mohamad, Yacha Khaled Qader, Dalkach Chamo
Memo et Ahmad Khalil Darwich à 5 ans de prison pour accusation
d’appartenir au parti kurde « Yakiti » en Syrie, en vertu de l’article 267 du
code pénal, sous prétexte que ce parti vise à amputer une partie du territoire
syrien pour l’annexer à un état étranger.

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- (19/4) l’écrivain syrien Ali Abdallah traduit en justice 2 mois avant la


fin de sa période d’incarcération :
L’activiste et l’écrivain syrien Ali Abdallah détenu à la prison centrale
d’Adra a été déféré devant la cour de sûreté de l’Etat, 2 mois avant la fin de
sa période d’incarcération, manifestant l’intention des autorités à prolonger
sa détention. Abdallah a été transféré au service de la police militaire à
Qaboun où il a été soumis à une investigation en présence d’un juge du
Parquet général de la cour de sûreté de l’Etat, concernant des propos qu’il a
tenus il y 1 an au moins lors de sa détention à la prison d’Adra.
- (214) les autorités syriennes libèrent l’artiste kurde Anwar Nasso et
défèrent des dirigeants kurdes devant le parquet militaire :
Les autorités syriennes ont libéré l’artiste kurde Anwar Nasso qui a été
arrêté le 26/12/2009 avec un groupe de dirigeants du parti kurde « Yakiti »
en Syrie. En revanche, ses camarades détenus (Hassan Saleh, Maarouf Mola
Ahmad et Mohamad Mostapha) ont été déférés devant le tribunal militaire à
Damas. A mentionner qu’une patrouille de la sécurité politique a arrêté
Nasso avec un groupe de dirigeants du parti kurde « Yakiti » du bureau de la
ville de Qamichli (nord est de la Syrie) après convocation.
- (22/4) le procès de Haytham Al Maleh reporté
La première audience du procès de l’avocat Haytham Al Maleh s’est tenue
devant le tribunal militaire qui l’a interrogé sur les charges qui lui sont
attribuées : « diffuser de fausses informations susceptibles d’affaiblir le
sentiment de la nation et le système judiciaire, et porter atteinte au prestige
de l’Etat ». L’interrogation s’est concentrée sur le dialogue accordé à la
chaîne satellitaire opposante « Barada », et le tribunal a décidé de reporter le
procès au 13/5/2010. Nombre d’activistes et d’avocats ont assisté à
l’audience. Le tribunal n’a pas permis aux avocats égyptiens Ahmad Ragheb
et Mohamad Abdel Aziz représentant « le réseau euro méditerranéen pour
les droits de l’Homme » de former une agence judiciaire pour défendre Al
Maleh avant l’octroi de l’approbation du syndicat des avocats syriens et le
ministère de l’Extérieur, tout en sachant qu’ils ont une lettre du syndicat des
avocats égyptiens à cet effet.
- (23/4) piratage du site « Syriens net » et de l’adresse électronique de
« l’observatoire syrien » :
Le site électronique « Syriens net » a été piraté par un groupe qualifié selon
le site dans un article publié sur sa page d’accueil par les « pirates Al
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Qaramita ». L’article intitulé « nous sommes revenus pirates Al Qaramita » a


accusé des pirates affiliés aux services de sécurité syriens d’avoir mené
plusieurs campagnes de piratage contre le site, causant temporairement son
blocage jusqu’à ce que l’équipe technique puisse remédier aux dégâts causés
par l’attaque sur la majorité des pages du site.
Dans un contexte similaire, l’adresse électronique de « l’observatoire
syrien » a été également piraté et utilisé pour diffuser des informations et
nouvelles erronées considérées comme publiées par l’observatoire.

Le directeur du site Rami Abdel Rahman a accusé, lors d’un entretien


accordé au centre « Skeyes », les services de sécurité syriens d’avoir volé et
utilisé l’adresse électronique pour transmettre des informations erronées à
un journal libanais qui a procédé à leur publication en croyant qu’elles
proviennent de notre part ». Et d’ajouter, après avoir contacté ledit journal,
nous avons été informés que la nouvelle a été envoyée par notre adresse
électronique qui n’est utilisée que par 4 personnes dont moi. Les personnes
concernées ont confirmé que la nouvelle n’a pas été envoyée par eux. Abdel
Rahman a affirmé « une nouvelle campagne de piratage est menée par la
branche des renseignements en Syrie, provoquant la violation de nombres de
sites et la diffusion de fausses informations par notre adresse électronique ».
Abdel Rahman a confirmé « l’Observatoire syrien est à la tête des sites
opposants au régime syrien, et nous jouissons d’une grande crédibilité
parmi les utilisateurs et les internautes ». Quant à l’objectif de cette
violation, il a déclaré « ils veulent nuire à la crédibilité du site, et ces
techniques ne sont pas nouvelles vu qu’on a été déjà victimes de campagnes
de piratage menées par les mêmes parties ».

Cisjordanie

Le mois d’avril pareil aux autres mois de l’année en cours, s’est marqué par
la poursuite des arrestations, des convocations et des attaques directes, à un
rythme qualifié parfois de dangereux et de brutal. Parmi les violations
perpétrées par les forces d’occupation israéliennes à l’encontre des
journalistes apparaît au devant de la scène une attaque où les soldats
israéliens ont pris un journaliste palestinien comme bouclier humain alors

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qu’ils lançaient des bombes et des balles réelles contre des manifestants
s’opposant au mur de séparation à Bal’in.
D’autre part, une large campagne de fermeture des chaînes et stations locales
a été menée en Cisjordanie suscitant un désastre en matière de liberté de
presse et d’étouffement de voix. Ce qui suit certains événements et incidents
enregistrés en avril :

Arrestation/convocation/libération:
- (9/4) les forces israéliennes arrêtent un chercheur de l’institution
« Bitsilm » :
Les forces israéliennes ont arrêté Haytham Al Khatib, photographe de
l’institution israélienne pour les droits de l’Homme « Bitsilm » alors qu’il
assurait la couverture de la manifestation pacifique organisée dans le village
de Bal’in. Les soldats israéliens ont saisi son appareil photo et l’ont conduit
dans un véhicule militaire à la colonie juive Benyamin proche de Ramallah
pour interpellation.
- (10/4) les forces israéliennes font irruption dans les locaux d’activistes
de paix américains :
Les forces israéliennes ont fait irruption au siège de Michigan Peace team
abritant nombre de militants américains, dans le village Huwwara au sud de
la ville de Naplouse en Cisjordanie.
La directrice de Michigan peace team Marta Larsen a affirmé que les
soldats « ont défoncé la porte centrale du bureau en lançant des bombes
sonores. Ils ont également saccagé les meubles ». Marta Larsen a fait savoir
à certains médias palestiniens « les harcèlements et les provocations dont
nous sommes victimes sont à l’origine de notre mission visant à transmettre
la misère et la douleur des palestiniens au citoyen américain, contrairement
à la volonté de l’occupation israélienne ».

- (10/4) la sécurité préventive arrête le journaliste Samed Dwikat à


Naplouse :
Le service de sécurité préventive de l’autorité palestinienne a arrêté à
Naplouse le journaliste Samed Dwikat après convocation. Samed est un
ancien détenu ayant purgé une peine de 7 ans de prison dans les geôles
israéliennes. Il travaille actuellement dans le bureau de presse Al Najah et a

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été détenu auparavant pendant quelques jours dans la prison du service des
renseignements palestinien.
- (10/4) les forces israéliennes arrêtent un journaliste et une dizaine de
militants :
Les forces israéliennes se sont attaquées par les bombes à gaz et les balles en
caoutchouc aux manifestations pacifiques organisées dans le village de Beit
Amir dans la ville d’Hébron en Cisjordanie. Une dizaine de manifestants
ont été arrêtés dont cinq militants israéliens ayant pris l’habitude de
participer aux marches et manifestations palestiniennes pacifiques, alors que
les 5 autres sont des palestiniens faisant partie du comité national de
résistance au mur de l’Apartheid et à la colonisation. Il s’agit de Mohamad
Awad, porte parole du comité national de résistance au mur de l’Apartheid et
à la colonisation, Younes Arar, Moussa Abou Maria, Mohamad Ayad et
Sakhr Abou Maria. A été également arrêté le photographe de l’agence
France Presse Hazem Badr qui assurait la couverture de la marche de Beit
Amir, cependant il a été relâché après 4 heures.

Lors d’un entretien accordé au centre « Skeyes », Awad a précisé qu’il a été
arrêté à 13 heures et libéré vers 2h du matin, après l’intervention de la
société « Bitsilm » et le versement de 200 dollars, après l’aveu de
l’investigateur israélien confirmant qu’aucune charge n’a été retenue contre
moi ». Bien que Awad a été libéré, le reste des membres du comité sont
toujours en détention, et les forces israéliennes refusent de les libérer
qu’après versement d’une amende de 400 dollars pour chacun. Le destin des
militants israéliens reste inconnu.

- (23/4) les forces israéliennes mènent une campagne contre la 5 ème


conférence de Bal’in :
Les forces israéliennes ont escaladé leur campagne contre les journalistes et
les militants arabes et étrangers qui ont participé à la 5ème conférence de
Bal’in pour la résistance populaire contre le mur de l’Apartheid et la
colonisation à Ramallah. 4 militants arabes et étrangers ont été arrêtés et le
photographe du journal « Al Hayat Al Jadida » Mouhim Al Barghouti
détenu.
- (30/4) les forces israéliennes arrêtent 3 journalistes et une militante
étrangère dans le village Bal’in :
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Les forces israéliennes ont arrêté l’équipe de la chaîne satellitaire « Al


Jazeera » composée du photographe Majdo Bannoura, l’assistant technique
Nader Abou Zared, lors de la manifestation populaire organisée dans le
village de Bal’in. Les forces israéliennes ont monté un complot contre les
manifestants derrière le mur vers lequel se dirigent les manifestants chaque
semaine. 4 personnes ont été arrêtées dont l’équipe de la chaîne « Al
Jazeera », le journaliste irlandais Tommy Donald et une militante étrangère
anonyme avant d’être relâchées vers minuit.

Le bureau de la chaîne « Al Jazeera » à Ramallah a fait savoir que « les


forces israéliennes ont arrêté Bannoura et Abou Zarad lors de leur arrivée
au village Bal’in pour assurer la couverture de la manifestation et les a
conduit à un point de contrôle militaire lié à l’armée israélienne avant
d’être transféré par une patrouille militaire, 4 heures plus tard au camp de
« Awfar ». Une demi heure plus tard, ils ont été de retour à Bal’in et libérés
après avoir été menacé d’arrestation s’ils se rendent à nouveau dans la
région.

- (26/4) l’écrivain Muhannad Salahat convoqué par le service des


renseignements palestinien :
Le service des renseignements palestinien a convoqué l’écrivain Muhannad
Salahat, par une lettre de convocation, stipulant la nécessité de se présenter
au quartier général du service des renseignements et le menaçant
d’arrestation au cas où il ne se présentait pas. L’écrivain Salahat habite dans
son village « Tlouzat » près de Naplouse et en Jordanie, travaillant dans la
production de documentaires et dans la documentation pour une organisation
des droits de l’Homme. Cette note a été émise après une série de menaces et
d’arrestations pendant moins d’un mois, précédés d’une détention de 14
jours sans qu’aucune charge ne soit retenue contre lui le 28 mars dernier au
point de passage Al Karama alors qu’il était de retour de la Jordanie. Le 19
avril de l’année en cours, Salahat a été arrêté sur le même point de passage
pendant 6 heures et empêché de quitter les territoires palestiniens sans
conditions juridiques. Le service des renseignements jordanien l’a empêché
de traverser les frontières jordaniennes en l’informant que cette décision a
été prise à la demande du service des renseignements palestinien.

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- (27/4) le service de sécurité préventive libère l’écrivain Walid Al


Houdali après des heures d’arrestation :
Le service de sécurité préventive a libéré l’écrivain Walid Al Houdali après
quelques heures d’arrestation. Des agents du service de sécurité préventive
ont perquisitionné son domicile dans la ville de Bira et ont saisi son
ordinateur portable et quelques dossiers. Après quelques heures de détention,
il a été relâché sans aucune justification. Selon Al Houdali, il a été interrogé
au sujet de ses affiliations politiques.

Attaque directe :
- (24/4) les forces israéliennes utilisent un photographe comme bouclier
humain :
Les forces israéliennes ont utilisé le photographe de l’agence européenne à
Hébron Najeh Al Hachlamoun comme bouclier humain lors des
affrontements ayant survenu entre les habitants du village « Beit Ommar » et
les soldats israéliens. Les soldats ont saisi les appareils photos
d’Hachlamoun et les ont déposé dans leur véhicule militaire tout en forçant
le journaliste à se mettre près du devant du véhicule alors que des dizaines
d’habitants jetaient des pierres contre les soldats qui, eux aussi, lançaient des
bombes à gaz en direction des habitants. Al Hachlamoun a souffert de
suffocation et a été cible des jets de pierres et de cailloux.

Irruption/fermeture :
- (19/4) l’autorité palestinienne ferme 5 chaînes télévisées à l’exception
de « Naplouse » et « Panorama » :
L’autorité palestinienne a fermé 5 chaînes télévisées pour absence
d’accréditation et de licence nécessaire pour la diffusion, laissant seulement
2 chaînes en diffusion. Un jour après la fermeture, plusieurs décisions
divergentes ont circulé parmi les propriétaires des chaînes fermées dont
certaines évoquent la reprise de diffusion, et d’autres mettent en garde contre
la violation de la décision d’interdiction, suscitant ainsi le trouble dans les
milieux médiatiques palestiniens. Les chaînes de télévision fermées
sont : « Asia », « Adwa’ », « Bis » et « Al Jala » alors que « Naplouse » et
« Panorama » ont été exemptés de cette décision.

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Ahed Sabih, directeur général des licences à Naplouse, a affirmé que


« l’autorité palestinienne n’a pas procédé à la fermeture de « Naplouse » et
« Panorama » vu que lesdites chaînes ont présenté tous les papiers requis aux
ministères de l’Intérieur et de l’Information ». Il a également confirmé « que
plusieurs délais ont été accordés aux chaînes de télévision pour leur
permettre de régler leur situation. Le 15 du mois en cours fut le dernier délai
en accord avec le syndicat des journalistes ». En revanche, Aiman Al Qadiri,
propriétaire d’une de ces chaînes a exprimé lors d’un entretien avec le centre
« Skeyes » sa confusion et son incompréhension face aux événements
survenants. Il a précisé « tous les papiers requis pour la licence de la chaîne
« Asia » ont été déjà soumis, un seul papier est toujours au ministère de
l’Intérieur en attente de refus ou d’approbation ». Et d’ajouter « je ne sais
pas quoi faire ou comment agir, qui pourra me garantir que ma chaîne ne
sera pas fermée une deuxième fois, malgré les propos rassurants du président
du syndicat confirmant la possibilité de reprendre tout de suite la diffusion ».
A mentionner que la feuille de non objection est émise par le service des
renseignements et le service de sécurité préventive et remise à la personne
concernée à travers le ministère de l’Intérieur.

- (21/4) la police palestinienne a fermé 7 stations de radio pour absence


d’accréditation à Hébron :
La police palestinienne a fermé 7 stations de radio à Hébron pour absence de
conditions et de licences nécessaires pour exercer cette profession. Selon le
communiqué du département des relations publiques et de l’Information lié à
la police palestinienne, les stations touchées par la décision sont « Al
Nawras », « Siraj », « Dream », « Hébron », « Noujoum », « Al Yamama »
et « Al Amal » dans la province d’Hébron, pour absence de licences
nécessaires à l’exercice de la profession, et ce en vertu de la décision du
ministère des télécommunications stipulant la nécessité de fermer les
stations de radio en infraction, en coopération avec le ministère des
télécommunications et de la technologie d’information.
- (22/4) l’administration de « facebook » ferme la page d’un réalisateur
palestinien accusé de provocation contre Israël :
L’administration de « facebook » a bloqué la page du réalisateur palestinien
Mohamad Jaber, une demi-heure après le téléchargement de son dernier film
« Sejinios ».
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Mohamed Jaber, directeur de la société centre de production et


d’entraînement « Sega » a affirmé « une fois le film « Sajinios » réalisé je
l’ai téléchargé sur ma page personnelle sur facebook et j’ai été surpris de
voir ma page bloquée une demie heure plus tard. Après s’être adressé à
l’administration du site, la réponse fut « la fermeture de la page est à
l’origine de certaines idées provocatrices contraires aux conditions
d’adhésion ». Le réalisateur Jaber a nié les propos de l’administration de
« facebook » et a confirmé « que le film ne contient pas de scène de violence
ou de provocation mais décrit plutôt les plus petits détails de la vie des
détenus et non pas les grandes questions abordées par les médias ».

Gaza
La vague de convocation des journalistes et des écrivains a repris le devant
de la scène dans la bande de Gaza durant le mois d’avril et a failli dépasser
la campagne quasi organisée qui est menée contre les groupes de danses
occidentales dans la bande de Gaza et couronnée par l’arrestation des
membres de la bande « Break dance » formée de 13 jeunes musiciens par les
agents de la police du gouvernement de Hamas, alors qu’ils étaient sur
scène. Ils ont été détenus pendant 5 heures environ. De même, une série de
violations a été enregistrée allant de l’interdiction des photographes de
prendre en photo les cadavres des deux palestiniens exécutés par « Hamas »,
et la campagne des critiques visant certaines agences de presse et certains
sites et menaçant les employés, jusqu’à l’intervention d’Israël prenant pour
cibles les journalistes lors de son incursion dans la bande de Gaza et ouvrant
le feu intentionnellement contre les manifestants lors de la protestation
organisée à l’est du camp Al Maghazi au milieu de la bande faisant 5 blessés
palestiniens dont une écrivaine d’origine malte.
Comme suit la série des violations et événements perpétrés dans la bande :

- (6/4) Les journalistes victimes des forces israéliennes dans la zone


tampon au nord de Gaza :
Les forces israéliennes ont ouvert le feu sur les journalistes et les
manifestants lors de la manifestation pacifique dans la zone tampon à l’est
du village Beit Lahya au nord de la bande de Gaza. Pas de victimes, mais les
manifestants ont été contraints à évacuer les lieux.
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- (7/4) convocation de journalistes de Gaza pour avoir visité Tel Aviv :


Le bureau de presse du gouvernement démis de Hamas à Gaza a convoqué
les 3 journalistes originaires de Gaza qui se sont rendus en Israël le 25 mars,
dans une tentative de découvrir les « détails et raisons de la visite de
normalisation de la ville de Tel Aviv ». Les 3 journalistes ont précisé qu’ils
ont été induits en erreur et qu’ils n’avaient pas l’intention de rencontrer le
porte parole de l’armée israélienne mais ils comptaient plutôt exercer leurs
missions de journalistes avec des agences de presse étrangères.
- (15/4) interdiction de photographier les cadavres des palestiniens
condamnés à mort par Hamas :
Les forces de sécurité du gouvernement de Hamas démis à Gaza ont
empêché les journalistes de photographier les cadavres des 2 palestiniens
exécutés par balles, après avoir été accusés de collaboration avec Israël. Un
photographe palestinien a déclaré « des forces de sécurité et des agents civils
ont empêché les journalistes de s’approcher des cadavres déposés à l’hôpital
gouvernemental « Al Chifa’ » à Gaza, tout en les menaçant d’entreprendre
des procédures sévères le cas échéant. Ils ont été également interdits de
s’approcher des parents des victimes et contraints à évacuer calmement les
lieux.
- (16/4) les forces israéliennes ouvrent le feu sur les journalistes lors de
leur incursion à l’est de Gaza :
Les forces israéliennes ont ouvert le feu sur les photojournalistes et les
habitants lors de leur incursion dans le quartier Al Chajaiyat à l’est de la
bande de Gaza. Le photographe de l’agence de presse locale « Safa »,
Mohamad Assad a déclaré qu’il s’apprêtait à prendre quelques photos des
habitants et de l’incursion israélienne avec le reste des photojournalistes
lorsque les forces israéliennes ont soudainement et brutalement ouvert le feu
sur les journalistes présents et les habitants sans faire de victimes parmi les
journalistes.
- (18/4) des écrivains affiliés à « Hamas » s’attaquent à l’agence
« Maan » :
Des écrivains affiliés au mouvement « Hamas » dans « le réseau de dialogue
palestinien » du centre palestinien d’information considéré comme la voix
de Hamas, ont renouvelé leur attaque contre l’agence de presse palestinienne
« Maan » l’accusant de « manque de neutralité et d’objectivité dans sa
couverture de l’actualité de la question palestinienne placée à la tête de ses
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préoccupations », vu sa « tendance flagrante » vers l’autorité palestinienne et


tous les efforts déployés pour déformer la vérité et les informations en
faveur de ses orientations ».
- (19/4) menace de poursuite en justice et de sanction des employés des
sites presse liés au mouvement « Fateh » :
Le ministre de l’Intérieur du gouvernement de Hamas démis à Gaza, Fathi
Hamad a menacé de poursuivre en justice et de sanctionner les propriétaires
et les administrateurs des sites électroniques liés ou proches de Fateh, les
qualifiant de « pâle et de malveillant ». Il a indiqué, lors d’une conférence de
presse tenue pour exposer les accomplissements de son ministère, que les
sites liés à Fateh, font diffuser et circuler des rumeurs à Gaza « pour frapper
Hamas, la résistance et le gouvernement. Nous ne pouvons que confronter
ceux la et leur faire assumer la responsabilité de leurs actes », dévoilant le
plan du ministère pour poursuivre « ces rédacteurs et diffuseurs des
informations mensongères », cependant les détails de ce plan n’ont pas été
révélé.
- (20/4) Le festival de danse contemporaine de Ramallah essuie des
critiques acerbes
Le site « Falastin Al Aan » lié au mouvement Hamas a lancé une attaque
sévère contre l’autorité palestinienne, pour avoir octroyé une licence et une
autorisation d’organisation du « festival de danse contemporaine de
Ramallah », tout en le qualifiant « d’ignoble n’ayant pour but que la
diffusion de l’immoralité au sein de la société palestinienne conservatrice ».
Et d’ajouter, il va de soi de dire que de tels festivals bénéficient du soutien et
de l’aide de l’autorité du mouvement « Hamas », alors que toutes les
activités et manifestations nationales et religieuses sont prohibées, faisant
preuve du déclin religieux, national et moral prévalent au sein de la
société ».
- (22/4) les bandes de « rap » et les fêtes organisées à Gaza cible de
critique :
Le journal hebdomadaire « Al Istiqlal » publié à Gaza et lié au mouvement
du Jihad Islamique, a mené une campagne de grande envergure contre les
bandes de « rap » qui ont commencé à se propager et à organiser des fêtes et
des concerts dans la bande de Gaza. Le journal a qualifié cette propagation
de « nouvelle forme d’invasion culturelle », un phénomène qui apparaît et
se développe dans les pays arabes sur le plan intellectuel et culturel par
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l’Ouest, pour mettre terme à la culture, la pensée et l’authenticité arabe et


islamique ».
- (24/4) une écrivaine malte et 5 palestiniens blessés par les balles des
forces israéliennes :
L’activiste et la militante des droits de l’Homme Bianca Zimmit, originaire
de Malte (28 ans) a été touchée avec 5 palestiniens par les balles des soldats
israéliens alors qu’ils participaient à une manifestation de protestation contre
la ceinture sécuritaire imposée pour empêcher les agriculteurs de se rendre à
leurs terres à l’ouest du camp Al Maghazi au milieu de la bande de Gaza.

Bianca a fait savoir auprès de la correspondante du centre « Skeyes » que


cette manifestation était pacifique, chaque fois les agriculteurs et les
manifestants plantent le drapeau palestinien dans leur terre, cependant cette
fois les soldats ont tiré en l’air puis les tirailleurs se sont mis à choisir leurs
cibles parmi les manifestants. A savoir, que nous nous dirigeons chaque
semaine avec les agriculteurs, les journalistes et les militants étrangers pour
aider les journalistes à se rendre à leurs terres, nous ne sommes jamais
approchés de l’entrée principale de la frontière ou la ligne verte mais les
soldats ont ouvert le feu et tiré des balles réelles ».

- (24/4) Les membres de « Break dance » battus et arrêtés :


La police du gouvernement de « Hamas » démis à Gaza a arrêté l’équipe « B
Boy » formée de 13 jeunes alors qu’ils présentaient des shows de
gymnastique et de break dance sur le théâtre « Rachad Al Chawa » dans la
ville de Gaza et a agressé certains d’entre eux physiquement. Les agents de
police et du service des renseignements, dont certains portaient le costume
bleu et d’autres étaient en civils, ont humilié et insulté les membres de la
bande, les ont empêché de poursuivre leur fête et saisi leurs cartes d’identité
et leur téléphones mobiles, avant de les forcer avec violence et de façon
humiliante à monter dans une jeep garée devant la porte du théâtre, en les
bombardant d’insultes et de cris devant le public. Ils les ont emmenés au
siège de la police Al Abbas et les ont détenus pendant 5 heures environ.

Le président de la bande Mohamad Labad a déclaré à la correspondante du


centre « Skeyes » directement après sa libération « j’ai été libéré après 5
heures d’arrestation et j’ai été forcé de signer un engagement de non
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violation des valeurs morales publiques et de non organisation de fêtes et


d’événements contraires aux valeurs islamiques, après avoir été menacé
d’emprisonnement ». Et d’ajouter, certains membres de la bande ont été
battus au sein du centre et lors de l’interpellation j’ai essayé d’expliquer à
l’investigateur et aux agents de la police que ces activités ne représentent
pas une débauche mais de la gymnastique française nécessitant un
entraînement et un effort. Ils se sont moqués de moi et m’ont obligé à signer
l’engagement ». Il a également mentionné que durant l’interpellation,
certaines personnes du public se sont plaintes du fait que des danseuses
étrangères ne portaient pas de costumes appropriés et que la fête était mixte
organisée sans autorisation préalable. Cependant Labad a confirmé qu’ils
ont obtenu les autorisations requises et que « toutes les accusations
avancées contre nous sont erronées et injustes ».

- (25/4) l’écrivain et le romancier Atef Abou Seif convoqué pour


interpellation par le service de sécurité de Hamas :
Les agents du service de sécurité intérieure du mouvement « Hamas » au
nord de la bande de Gaza ont déposé une lettre de convocation au domicile
de l’écrivain et romancier Atef Abou Seif, à minuit, suite à une altercation
verbale survenu entre lui et un agent du service de sécurité lors de la
manifestation organisée en protestation contre la détention d’Ahmad Sabah
dans la région « Iriz », qui a été expulsé par les forces israéliennes de la
Cisjordanie et envoyé à la bande de Gaza.
Le lendemain, Abou Seif s’est rendu au siège de la sécurité intérieure à
Jebalia où il a été interpellé. Une heure plus tard, il a été relâché cependant il
a affirmé qu’il n’a pas été maltraité tel que fus le cas lors des convocations,
des interpellations et des arrestations précédentes. Il est connu que Abou
Seif n’a pas le droit de quitter la bande de Gaza depuis plus de 3 ans. Il a été
également empêché de participer à certaines conférences littéraires en vertu
d’une décision du service de sécurité de la bande de Gaza et interdit
d’enseigner dans certaines universités américaines l’ayant invité dans
plusieurs occasions.
- (25/4) « Reuters » accusé de partialité en faveur d’Israël :
L’agence de presse « Falastin Al Yawm » liée au mouvement islamiste
palestinien à Gaza a accusé l’agence de presse « Reuters » d’avoir publié
une annonce pour la poursuite des kidnappeurs du soldat israélien Gilad
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Shalit détenu par Hamas. L’agence de presse « Falastin Al Yawm » a


considéré que « par cette annonce Reuters dénonce son indépendance »,
alors que le porte parole du gouvernement de « Hamas » Taher El Nounou
estime que «l’annonce nuit à la sécurité nationale palestinienne » et insiste
sur la « nécessité de retirer l’annonce »tout en notant que « cette position fait
preuve de la partialité totale de Reuters en faveur d’Israël et la démunit de sa
crédibilité ».
Le 27 avril, Reuters a affirmé que l’annonce « a été faite automatiquement à
travers « Google Ad Sense » et son porte parole a confirmé que « l’annonce
a été immédiatement supprimé et l’agence est déterminée à poursuivre sa
politique d’honnêteté, d’indépendance et d’impartialité ».
- (25/4) « Hamas » sollicite la journaliste Noufouz Bakri de demander
une autorisation d’ouvrir un bureau de presse :
Le ministre de l’information du gouvernement de « Hamas » démis à Gaza a
sollicité la correspondante du quotidien « Al Hayat al jadidat » publié à la
ville Al Bira près de Ramallah, la journaliste Noufouz Al Bakri à demander
une autorisation pour transformer son domicile en bureau de presse s’il est
utilisé officiellement pour sa profession de journaliste.

Al Bakri a précisé à la correspondante du centre « Skeyes » que 2 hommes


appartenant au ministère de l’information se sont présentés à son domicile
pour s’assurer « si j’utilisais mon domicile comme bureau de presse, et pour
m’informer que je dois demander une autorisation du ministère si c’est le
cas. Je leur ai confirmé que c’est ma propre maison et que c’est évident que
je rédige les rapports journalistiques alors que je me trouve à la maison
puisque je suis journaliste », en niant que ce soit un lieu de rencontre ou un
bureau de presse ». Al Bakri a indiqué « qu’ils sont restés pour un quart
d’heure mais malheureusement la visite s’est terminée par une dispute
verbale, tout en confirmant que « la perquisition de son domicile par le
ministère de l’Information est une violation en soi, surtout qu’il est clair que
c’est mon lieu de résidence ».

- (27/4) le bureau de presse du gouvernement convoque la collègue


Asma El Ghoul :
Le bureau de presse du gouvernement de Hamas démis à Gaza a convoqué la
correspondante du centre « Skeyes » à Gaza, la journaliste et l’écrivaine
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Asma El Ghoul, par un appel téléphonique l’informant de la nécessité de se


rendre au bureau pour donner des éclaircissements concernant « certaines
politiques de rédaction adoptées par le centre et pour s’assurer qu’il a obtenu
une autorisation du ministère de l’Information comme centre de presse ». Al
Ghoul a répliqué qu’elle est juste une correspondante et qu’elle ne travaille
pas au sein d’un bureau, sur ce elle n’a pas besoin d’autorisation. Une heure
plus tard, Al Ghoul s’est rendue au bureau de presse où les interlocuteurs ont
exprimé leur respect à la personnalité de l’écrivain et du journaliste Samir
Kassir, à la Fondation Samir Kassir et à son site électronique. Ils ont
également exprimé leur opposition « sur certaines politiques rédactionnelles
excluant les répliques officielles gouvernementales en ce qui concerne les
accusations portées contre le gouvernement à Gaza ». La réponse d’Asma Al
Ghoul fut « nous ne pouvons traiter l’histoire seulement du point de vue
officiel, puisque la victime que ce soit une bande, un journaliste ou un
intellectuel reste la plus importante tant que la violation est confirmée. Il n’y
aura de partialité que pour la vérité et seulement la vérité ».

- (29/4) Hania appelle à mettre terme à la provocation médiatique pour


faciliter la réconciliation :
Le Premier ministre du gouvernement de Hamas démis à Gaza Ismail Hania
a proposé, lors d’une cérémonie d’hommage aux journalistes et aux
institutions médiatiques à Gaza, une initiative pour mettre fin à la tension
médiatique et à la campagne de provocation entre les 2 clans palestiniens
« pour faciliter la tâche de réconciliation nationale ». Hania a également
invité ce qu’il a appelé « chambre des opérations qui diffusent les rumeurs et
les émeutes sur la scène » à adopter la même politique.

Territoires après 1948 et Jérusalem Est

Les forces israéliennes poursuivent leurs violations à l’encontre des


journalistes et écrivains palestiniens et des militants des droits de l’Homme
étrangers et internationaux soutenant les palestiniens propriétaires des terres
et maisons occupés par les juifs extrémistes, durant le mois d’avril. Parmi les
violations perpétrées, l’interdiction du président du comité de défense des
libertés et le directeur de l’Union des associations arabes dans les territoires
de 1948 Amir Makhoul de voyager sous prétexte qu’il constitue « une
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menace à la sécurité de l’Etat ». De même, l’écrivain et le journaliste Alla


Hlayhil a été empêché de participer au festival de Beyrouth vu que les forces
israéliennes ont essayé de retarder les procédures légales et ignoré les
demandes répétitives du journaliste. Les 2 journalistes Omar Dalache et Ala
Badarena ont été convoqués pour interpellation, des militants français ont été
détenus lors de l’inauguration du « jardin de Rachel Kouri », des militants
des droits de l’Homme ont été également arrêtés lors de la manifestation de
protestation à Cheikh Jarrah. Ces violations coïncident avec la campagne de
provocation menée contre le centre « Justice » et nombre d’organisations et
d’associations des droits de l’Homme anti-israélienne, tout en procédant à la
soumission d’un projet de loi par la droite radicale auprès du Knesset
considérant ces organisations comme « hors la loi » en vue de les
démanteler.
Comme suit les détails des violations perpétrées :
- (4/1) davantage de projets de loi racistes auprès du Knesset envers les
arabes et les palestiniens :
Le nombre de projets de loi racistes et injustes envers les arabes et
notamment les palestiniens, soumis au Knesset israélien dominé par la droite
et la droite extrémiste sont en augmentation. Environ 21 projets de loi ont
été soumis selon le 4ème rapport annuel du centre « justice – pour les droits
des arabes en Israël » énumérant les différentes violations racistes perpétrées
et présenté lors de la journée internationale pour l’élimination de la
discrimination. Le rapport montre une augmentation de 75% des projets de
loi racistes soumis au Knesset. Le centre « justice » exprime son inquiétude
face à cette augmentation tout en confirmant que ces lois sont de plus en
plus en surcroît et sollicitant « le comité ministériel des affaires juridiques »
à s’activer pour faire face à ses propositions ».
- (7/4) arrestation de 2 militants français lors de l’inauguration du
« jardin Rachel Kouri » :
La police israélienne a arrêté 2 militants français des droits de l’Homme
pour avoir attaqué des colons lors de l’inauguration du « jardin Rachel
kouri » pour les enfants dans le quartier de Cheikh Jarrah. Lors de
l’inauguration, des colons extrémistes ont provoqué le public en leur prenant
des photos et en les bombardant d’insultes et de critiques, tout en prétendant
que le quartier appartient à leurs associations de colonisation. Les 2 militants
français ont essayé de leur faire face et de les empêcher de prendre des
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photos, cependant les colons ont prétendu devant la police que les 2 militants
les ont attaqué. La police israélienne a procédé ainsi à l’arrestation des 2
français après avoir déposé une plainte contre eux. Cependant, ils ont été
relâchés le lendemain.
- (9/4) 4 militants des droits de l’Homme arrêtés et éloignés par force
lors de la manifestation de Cheikh Jarrah :
La police israélienne a arrêté 4 activistes israéliens alors qu’ils participaient
à la manifestation de protestation hebdomadaire de Cheikh Jarrah organisée
régulièrement contre la colonisation juive dans le quartier. La police a
prétendu qu’ils ont été arrêtés lorsqu’ils se sont approchés des maisons
palestiniennes accaparées par les colons « et ont refusé de leur obéir et de se
joindre au reste des manifestants dans les lieux consacrés à la
manifestation ». En revanche, les manifestants ont confirmé que la police les
a forcés à se disperser et a procédé à l’arrestation arbitraire des 4 activistes.

Maya Fneid qui a contribué à l’organisation de cette manifestation


pacifique a précisé à la correspondante du centre « Skeyes » qu’il n’y a
aucune raison valable à l’arrestation des 4 activistes. Cependant, la police
prétend que ces militants ont perturbé l’ordre public et les a arrêté sans
aucune justification légale de 17h30 jusqu’à 23h après interpellation.
Cependant, une libération conditionnelle leur a été accordée en vertu d’une
décision d’éloignement d’une semaine ». Et d’ajouter, ces arrestations
arbitraires et injustifiées sont perpétrées sans cesse, dans une tentative de
mettre terme à nos activités et à notre lutte contre l’injustice, l’occupation et
la discrimination en ayant recours à la violence et à la non démocratie pour
arrêter notre protestation pacifique et légale ».

- (10/4) interdiction de voyage du président du comité de défense des


libertés dans les territoires occupés :
Les autorités israéliennes ont empêché Ameer Makhoul, président du comité
de défense des libertés découlant du Haut comité de suivi, et directeur de
l’Union des associations communautaires arabes dans les territoires
occupées « Itijah » de quitter le pays jusqu’à juin prochain, en vertu d’une
décision émise par le ministre de l’intérieur israélien Eli Yishai, sous
prétexte que ledit président constitue « une menace à la sécurité nationale».
Makhoul a été informé de cette décision, le jeudi matin, alors qu’il se
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trouvait sur le point de passage de Cheikh Hussein pour se rendre en


Jordanie.
Dans un entretien accordé à la correspondante du centre « Skeyes »,
Makhoul a affirmé « j’ai été empêché de voyager pour une durée de 2 mois,
et j’ai été informé de cette décision au point de passage Cheikh Hussein
alors que je me rendais vers la Jordanie, ce qui est inattendu vu que la
notification doit être officielle et remise au domicile ». Et d’ajouter « nous
avons décidé de ne pas s’adresser à la cour suprême parce que le Shabak et
les services de renseignements israéliens ont la main mise dans des cas
pareils. Nous nous adresserons aux instances internationales, aux comités
des Nations Unies concernées par les droits de l’Homme, aux associations
et organisations internationales et aux mouvements de solidarité, pour
garantir au moins des résultats susceptibles de dissuader Israël ».
Quant à la raison de cette décision, il a affirmé « le prétexte est fragile, nous
sommes fiers de ce que nous faisons et nous le publions dans les journaux et
les médias alors qu’Israël adopte le principe de sécurité plutôt que le
principe des libertés pour répondre à tout acte politique ou civil arabe ». En
conclusion, « nous considérons ses mesures sécuritaires comme faisant
partie de l’escalade des poursuites politiques contre les associations arabes
à l’intérieur, et comme une attaque directe contre les institutions de la
société civile palestinienne et son rôle visant à mettre terme aux libertés
publiques, à la liberté de déplacement et à la liberté d’opinion et
d’expression ».

- (13/4) une décision rendue par la cour suprême autorisant le voyage


d’Alaa Hlayhel à Beyrouth :
La cour suprême israélienne a rendu un jugement concernant la requête
déposée par le centre « Justice » dans l’affaire du journaliste et de l’écrivain
Alaa Hlayhel. Le tribunal a autorisé l’écrivain à se rendre à Beyrouth pour
participer au festival « Beyrouth 39 », malgré l’opposition du premier
ministre et du ministre israélien de l’intérieur. Ladite cour a également rendu
une décision exigeant de l’Etat de clarifier « la question de non
détermination de critères clairs et égaux permettant aux citoyens de se rendre
aux pays considérés comme « prohibés ». Cependant, l’atermoiement des
procédures légales de la part du ministère de l’Intérieur a forcé Alaa à
annuler son voyage après avoir ignoré des demandes répétitives durant des
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mois. Ce retard a « paralysé » Hlayhel et les organisateurs du festival faute


de temps et de l’incapacité d’obtenir une autorisation lui permettant de se
rendre dans les territoires libanais ».

Hlayhel a affirmé à la correspondante du centre « Skeyes » « je n’ai jamais


imaginé que je pourrais un jour visiter Beyrouth, et au moment où le rêve
devenait réalité, je me suis mis à ses portes sans que je puisse entrer dans
une douleur profonde ». Et d’ajouter, « malheureusement, je suis obligé en
tant que palestinien arabe d’endurer et de souffrir à cause des israéliens
pour faire un pas tout à fait évident pour moi. C’est un regret de voir aussi
le coté libanais paralysé face aux obstacles politiques et sécuritaires ». Et
d’ajouter, « j’espère que dans l’avenir les israéliens adopteront une position
plus flexible envers les arabes à l’intérieur en tenant compte de notre
situation assez compliquée et délicate ».

- (14/4) Omar Dalacha et Alaa Badarina convoqués par la police pour


interpellation :
La police israélienne a convoqué les correspondants du journal
« Panorama » et du site « Banet », Omar Dalacha et Alaa Badarina pour
interpellation sur la base de photos montrant 2 manifestants branchant des
photos du secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah et Imad
Moughnieh, lors de la manifestation de la journée de la Terre organisée à
Sekhnin le 30 mars.
Plusieurs organisations et associations de défense des droits de l’Homme ont
adressé une lettre au conseiller judiciaire du gouvernement et du conseil de
presse le sollicitant à mettre terme à l’harcèlement subi par les journalistes
arabes de la part de la police israélienne. Elles ont également publié des
communiqués exprimant leur riposte et dénonçant la convocation des
journalistes pour interpellation et leur accusation de traitres.

Dalacha a affirmé à la correspondante du centre « Skeyes » « toute


demande d’interpellation adressée aux journalistes constitue une attaque
flagrante à la liberté de presse et du métier de journaliste. Nous en tant que
journalistes, nous nous préoccupons des questions de notre peuple et
refusons d’être un outil ou même de contribuer à l’identification de
n’importe quelle personne poursuite ou accusée par la police. Nous
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travaillons dans le domaine de la presse et des médias et nous ne pouvons


trahir notre peuple ou dénoncer leur droit à s’exprimer et à se manifester ».
En revanche, Badarena a indiqué que « cette convocation est inacceptable
et porte atteinte à ma dignité et ma carrière de journaliste. Je serais en
situation embarrassante lorsque les palestiniens réaliseront que j’étais
convoqué pour interpellation. Notre profession exige de nous parfois un
contact direct avec la police qui peut nous fournir des informations sur les
événements et incidents survenus. Au début j’ai refusé de me présenter pour
ne pas être considéré comme rapporteur et dénonciateur de mon peuple,
cependant, suite à l’assistance juridique qui nous a été accordé nous nous
sommes présentés sans donner d’informations susceptibles d’aider à
identifier les jeunes cagoulés ».
- (16/4) une campagne de provocation contre « la Justice » et les
organisations de défense des droits de l’Homme palestiniennes et
arabes :
L’organisation sioniste d’extrême droite « M Tresto» a lancé récemment une
large campagne de provocation, dans son communiqué, contre le centre de
justice des droits de la minorité arabe en Israël « Adala », « le nouveau
Fonds Israël » et nombre d’associations de défense des droits de l’Homme
palestiniennes, arabes et israéliennes dont « le centre légal des droits de
l’Homme – Gaza » et l’organisation israélienne « Yesh Din », sous prétexte
« que ces organisations ont contribué à déposer des plaintes sur la base
d’accusations de crimes de guerre contre des officiers et des responsables de
l’armée israélienne auprès des instances internationales ».

- (24/4) des journalistes et des photographes victimes des pierres des


jeunes manifestants à Selwan :
Certains journalistes et photographes ont été légèrement blessés par les jets
de pierres des jeunes manifestants ayant tenté de les empêcher d’exercer leur
profession et de couvrir les événements ayant éclaté à Selwan, au moment
ou ces mêmes jeunes essayaient de faire face à la manifestation organisée
par les juifs de l’extrême droite.

Dans un entretien accordé à la correspondante du centre « Skeyes », le


président du « comité du photojournaliste » de Jérusalem et le président du
conseil administratif du syndicat des journalistes palestiniens Awad Awad a
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fait savoir les raisons et motivations ayant déclenché cette attaque en


affirmant « la confiance a été ébranlée entre les journalistes, les
photographes et les habitants de Selwan, lorsque des arabisants se sont
déguisés en journalistes, il y a 3 mois » à Ras Amoud (à Selwan), et se sont
faufilés parmi les manifestants pour les agresser et les arrêter, ce qui a
suscité le trouble ».
Et d’ajouter, « ce qui s’est passé a mis en danger la vie des journalistes.
Toute personne suspecte d’être déguisée en journaliste doit être arrêtée
parce que cela met notre vie en danger. Très souvent, nous sommes
confrontés à ce genre d’incidents où des personnes suspectes déguisées en
journalistes se faufilent parmi les gens, cependant nous avons la plupart du
temps réussi à les arrêter. Nous poursuivrons nos visites à Selwan, et la
sensibilisation des habitants à l’importance de respecter les journalistes.
Nous sommes même prêts à se rendre dans la rue pour rétablir la confiance
qui a été ébranlée entre les journalistes et les habitants ».
Awad a confirmé « il va de soi de dire que les forces d’occupation
s’acharnent à déstabiliser et à ébranler la confiance entre les journalistes et
les habitants de la région vu l’importance de leur présence au sein des
événements. La présence des journalistes est susceptible de réduire la
gravité des attaques perpétrées par les forces d’occupation à l’encontre des
habitants ».

- (27/4) Appel lancé contre l’interdiction de voyage imposée à Ameer


Makhoul :
Le centre « Justice » (Adala) en Israël a sollicité le ministre israélien de
l’Intérieur Eli Yesha et le conseiller judiciaire du gouvernement Yahouda
Feinstein d’annuler la décision interdisant Ameer Makhoul, directeur général
de l’Union des Associations Arabes (Itijah) et président du comité populaire
pour la défense des libertés de quitter le pays pour une durée de 2 mois. Le
centre a confirmé que « cette décision est illégale et contraire à la
constitution, vu qu’elle lui a été imposée de façon injuste et non
transparente. Cette interdiction est à motivation politique, survenant en
réponse à la lutte de Makhoul contre l’abus excessif et croissant des autorités
israéliennes en état d’urgence contre les citoyens arabes, et à ses activités de
protestation contre les restrictions imposées sur les libertés politiques des
citoyens arabes et toute forme de poursuite politique adoptée contre les
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leaders arabes en Israël à travers sa participation au comité populaire pour la


défense des libertés ».

- (29/4) projet de loi considérant les organisations de défense des droits


de l’Homme comme « hors la loi » :
20 membres du Knesset israélien appartenant à l’alliance gouvernementale
ont soumis un nouveau projet de loi stipulant que le centre « Justice »
(Adala) ainsi que d’autres associations anti-israéliennes sont « hors la loi »,
sur la base de « leur contribution à des activités susceptibles de provoquer
l’arrestation de plusieurs officiers de l’armée israélienne pour avoir commis
des crimes de guerre ». Ce projet de loi n’a pas expressément visé le centre
« Justice », cependant les initiateurs de cette loi ont confirmé que le centre
« Justice » est un modèle pour certaines organisations qui se verront
soumises à certaines mesures contraignantes, dont le comité contre la
torture, « médecins sans frontières », « coalition des femmes pour la paix »
et autres associations. Le projet de loi a également mis en vigueur la
nécessité de noter les travaux de ces associations, pour « les considérer hors
la loi et œuvrer à les démanteler ».

Jordanie
La situation tendue prévalent sur la scène médiatique et culturelle durant les
mois de février et de mars s’est apaisée. 3 incidents seulement ont été
enregistrés durant le mois d’avril dont l’émission d’un 2ème circulaire par le
département d’impression et de publication jordanien confirmant la décision
du procureur général de la cour de sûreté de l’Etat, interdisant les médias
locaux de diffuser des nouvelles sur l’affaire de « corruption d’extension de
la raffinerie pétrolière ». Ce qui suit les événements enregistrés :
- (6/4) publication d’une 2ème circulaire interdisant la diffusion de
nouvelles sur l’affaire « d’extension de la raffinerie pétrolière » :
Le service d’impression et de publication jordanien a émis une 2ème
circulaire confirmant la décision du Procureur général de la cour de sûreté de
l’Etat interdisant les médias à diffuser toute nouvelle, critique, ou matière
sur l’affaire de « corruption d’extension de la raffinerie pétrolière », sans le
consentement préalable du procureur général de la cour de sûreté de l’Etat et
sous peine de responsabilité ».

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Le Procureur général avait déjà émis une circulaire interdisant la publication


de nouvelles ou de matières liées à l’affaire, ce qui a été considéré par la
presse et les organisations concernées par les libertés de presse comme
« acte contraire aux valeurs et principes transparents, à la démocratie et au
droit du citoyen d’être informé ».

- (10/4) des sites électroniques jordaniens boycottent la conférence


nationale des médias:
Les rédacteurs en chefs des sites électroniques jordaniens « Amoun », « Kul
Al Urdun », « Jrassa » et « Saraya » ont boycotté « la conférence nationale
pour les médias » organisée par le syndicat des journalistes à la mer morte
durant 3 jours.

Les administrations des 4 sites ont publié un rapport dans lequel ils ont
exprimé « leurs craintes – découlant d’informations – d’intentions cachées
hostiles à la presse électronique, qui seront traduites dans les travaux et les
résultats de la conférence ». Elles ont également confirmé qu’elles « ne sont
pas concernées par les travaux de la conférence et ne s’engagent pas à
respecter ses résultats, refusant l’intention camouflée du gouvernement à
établir et promulguer des législations régissant les médias électroniques en
Jordanie, contrairement aux directives et recommandations de sa Majesté le
roi ».

- (19/4) « journalistes avec sursis » intentent un procès contre la


télévision jordanienne :
Les membres de la campagne « des journalistes avec sursis » ont intenté un
procès contre « la société de radio et de télévision » et le président du conseil
d’administration Saleh Qalab, auprès de la haute cour de justice et la cour de
correction d’Aman pour contester la décision mettant fin au stage de 16
promus membres de la campagne ayant suivi un stage au sein de la société
avant la date d’échéance du stage prévu le 31/12/2010. La liste d’accusation
a également contesté la décision de nomination de nombre d’employés
malgré leur manque de qualification ».

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