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Figure 1:
1) Question de cours:
a) rappeler la loi de l’hydrostatique dans un fluide à l’équilibre de densité ρ soumis
à la pesanteur ~g = −g ~ez . Ecrire cette loi sous la forme d’une équation différentielle
permettant de calculer la pression p dans le fluide.
b) Intégrer cette équation pour exprimer la pression p en tout point du fluide à
l’équilibre. On supposera que p = pa en z = H.
c) En appliquant le résultat précédent, tracer l’évolution de la pression dans l’eau entre
la base et le sommet du barrage.
On cherche maintenant à exprimer la force de pression qui s’exerce sur le barrage. Dans
toute la suite on néglige les forces de pression dues à l’air.
2) a) Soit dS un élément de surface du barrage autour du point P et dS ~ = dS ~ex le vecteur
associé. Exprimer alors la force de pression dF~ qui s’exerce sur le barrage au travers de
dS.
b) Sur un schéma indiquer le sens de dF~ .
c) Comment est défini dS dans le système de coordonnées cartésiennes ? En dé-
duire l’expression de la force de pression totale F~ qui s’exerce sur le barrage. Calculer
numériquement la norme de cette force.
3) En réalité le barrage a une section trapézoidale symétrique d’angle α = 20o (fig. 1b).
a) Soit P un point en surface du barrage en contact avec l’eau, sur un schéma représen-
~ en P .
ter le vecteur surface dS
b) Exprimer puis calculer numériquement les composantes de la force de pression sur
le barrage F~t .
c) Quel peut être l’intérêt de cette forme de barrage ?
1) Quels sont la direction et le sens de F~ ? Justifier votre réponse.
2) Soit dS l’élément de surface du cône compris entre les cotes z et z + dz. Etablir
l’expression de dF~ , résultante des forces de pression exercées sur cet élément de surface.
3) En déduire l’expression de F~ en fonction de ρ, g, h, H et α. 4) On suppose le cône de
l’entonnoir rempli d’eau (h = H). Montrer que l’entonnoir doit avoir une masse minimum
Me , à exprimer en fonction de la masse de liquide Ml . Que se passe-t-il si la masse de
l’entonnoir est plus petite ?
Exercice: Gazomètre
Le gaz de ville est souvent stocké dans une enceinte appelée gazomètre que vous allez
maintenant étudier. Un gazomètre est formé d’une cloche cylindrique en acier à fond plat
de masse volumique ρ1 , de rayon intérieur R, de hauteur H et d’épaisseur faible e. On
note V le volume de l’acier constituant la cloche. On prendra H = R. Cette cloche est
renversée sur une cuve à eau de surface libre fixe. Elle est en partie immergée et contient
du gaz. On donne: e = 4 mm et ρ1 = 7800 kg/m3 , densité de l’acier.
1) a) Quelles sont les forces qui agissent sur la cloche ? Représentez les sur un schéma.
b) Dans la limite où e << R, montrer que le volume de la cloche s’exprime comme
V = 3πR2 e.
c) En étudiant l’équilibre de la cloche, exprimer la pression à l’intérieur de la cloche
pi en fonction de e, ρ1 , g et p0 .
2) a) Rappeler la loi de l’hydrostatique.
b) Appliquer cette loi dans l’eau pour exprimer pi . En déduire l’expression de la
variation de hauteur ∆h en fonction de e, ρ1 et ρ (densité de l’eau). Calculer ∆h.
c) Retrouver ce résultat en appliquant directement le principe d’Archimède à un sys-
tème que vous préciserez.
d) Pourquoi ∆h est-il indépendant de pi − p0 ?
Exercice: Submersible
On s’intéresse à l’immersion d’une boîte cubique de côté a dans de l’eau. Le cube, rigide
et creux, est rempli d’air à la pression atmosphérique p0 . Chaque face du cube a une
épaisseur fixe e et on notera ρs la densité du matériau constituant le cube et M sa masse.
Sauf mention contraire, la densité de l’eau ρ est supposée constante et on fait l’hypothèse
que l’eau est un fluide parfait. L’axe Oz est pris vertical et orienté vers le haut.
1) Enoncer le théorème d’Archimède.
En déposant le cube dans l’eau, une face parallèle à la surface de l’eau, on constate qu’à
l’équilibre sa face supérieure se trouve à une distance h au-dessus de la surface de l’eau
de cote z = 0.
h
a
O
Exercice: Aréomètre
Un aréomètre sert à mesurer la densité d’un liquide. C’est une sphère de volume V
surmontée d’un tube capillaire gradué de section s et de longueur l. L’ensemble est
étanche et lesté de façon que, lorsque l’appareil est plongé dans l’eau pure (de masse
volumique ρ0 ), le niveau de l’eau arrive à la graduation 0. Si on le plonge dans un liquide
de masse volumique ρ, l’appareil flotte et s’enfonce d’une hauteur x. La masse volumique
ρ est-elle plus grande ou plus petite que ρ0 ? Exprimer la densité d = ρ/ρ0 en fonction de
x et en déduire la sensibilité de l’appareil σ = ∆z/∆d. Pour quel liquide le densimètre
est-il le plus précis ? Préciser le domaine de validité de l’appareil.
A.N. : V = 10−5 m3 ; s = 10−5 m2 ; l = 12 cm.
Exercice: Mouvement d’un ballon sous l’eau
Soit un ballon indéformable contenant un litre d’air à la pression 2p0 (p0 = 105 Pa) et à
la température T = 300 K qu’on immerge dans l’eau à la pression 2p0 (on suppose qu’à
la surface de l’eau la pression est p0 ). La température dans l’eau est supposée uniforme
égale à 300 K.
1) Calculer la masse d’air mb contenue dans le ballon. Quel est son rayon R0 ? A quelle
profondeur h faut-il l’immerger ?
2) Représenter sur un schéma les forces de pression s’appliquant au ballon. Que vaut le
module de ces forces ?
On suppose que le ballon est soumis de la part de l’eau à une force de frottement fluide
α~v .
3) après avoir fait le bilan des forces en présence, écrire l’équation d’évolution du ballon
et la résoudre. On prendra α = 6πηR (formule de Stokes) avec η = 1.2 10−3 Pa.s.
4) Le mouvement du ballon est-il altéré par la variation de pression statique ?
5) On s’intéresse maintenant au mouvement du ballon dans le cas où il se déforme tout en
restant sphérique. On supposera que la pression dans tout le ballon est égale à la pression
en son centre. Dans tout ce qui suit on négligera la masse du ballon mb .
a) Comment évolue le rayon du ballon alors qu’il remonte vers la surface de l’eau ?
b) Déduire l’évolution du rayon du ballon R(z) de la loi des gaz parfaits.
c) Calculer le rayon du ballon alors qu’il arrive à la surface de l’eau R(z = 0). Calculer
la variation de vitesse du mouvement du ballon entre z = −h et z = 0.
2) Quelle est alors l’expression de dm/dt? Que devient cette expression lorsque l’écoulement
est stationnaire ? Que devient cette expression lorsque l’écoulement est stationnaire et
incompressible ?
3) En appliquant le théorème de l’énergie cinétique, montrer que la quantité p/ρ+v 2 /2+gz
est conservée au cours de l’écoulement (on supposera que le fluide est incompressible).
4) Généraliser ce résultat au cas où le fluide est compressible. Application au cas du gaz
parfait.
Les mesures de temps seront simples si la hauteur est une fonction affine du temps, soit
h = at + b (les différences de hauteur sont alors proportionnelles au temps écoulé) et on
recherche la forme de clepsydre correspondante.
Exercice: Siphon
Un liquide (ρ = 103 kg/m3 ) s’écoule par un siphon formé d’un tube en U de section
constante. Le haut du tube est à une hauteur h au dessus du niveau de la surface libre
dans le récipient et à une hauteur h0 de l’orifice de sortie A. Le niveau du liquide (C)
dans le réservoir de large section est maintenu constant grâce à l’apport de liquide par le
robinet R et on supposera que v(C) = 0.
1) Exprimer la vitesse vA d’écoulement du liquide en A.
2) Déduire du résultat une condition nécessaire au fonctrionnement du siphon. Calculer
vA pour h0 − h = 1 m. On prendra g = 10 m/s2 .
3) Calculer la pression en B pour h0 =1,5 m et h0 =15 m.
4) Commenter le signe de la pression en B.
5) A partir de quelle valeur limite de h0 le siphon cessera-t-il de fonctionner ?
H h
D d
v
πa4
Q= ∆P (1)
8ηl
Que représentent Q, a, η, l et ∆P ? Précisez les unités utilisées pour chacune de ces
grandeurs.
b) Exprimez la vitesse moyenne V dans le tuyau horizontal en fonction de d, D et v.
Pourquoi raisonne-t-on à l’aide d’une vitesse moyenne et comment est-elle définie ?
c) Exprimez la différence de pression entre la base du réservoir et l’extrémité du tuyau
horizontal où se trouve le trou laissant passer le jet d’eau. Faîtes l’application numérique.
d) Calculez numériquement l’altitude H à laquelle doit maintenant se situer le niveau
de l’eau dans le réservoir pour que v ait la même valeur numérique qu’au 1). Pourquoi
cette valeur est-elle supérieure à celle du 1) ?
p
A 0
Rc vc
Turbine D
B C
Rb vb L
πa4
Q= ∆p
8ηl
Dans le système présent, que représentent a, η, l et ∆p ? Précisez les dimensions de
chacune de ces grandeurs.
b) Définissez la vitesse moyenne d’écoulement vm dans le tuyau CD. Est-elle modifiée
par la prise en compte des forces de viscosité ?
c) L’écoulement dans CD est-il turbulent ? (on rappelle le nombre de Reynolds
Re = ρvd
η
)
d) Exprimez alors pc et P et faîtes l’application numérique pour h = h0 . Comparez P
au résultat obtenu en 1)d) et interprétez.
3) On considère à présent que le niveau du réservoir baisse (va 6= 0) et on cherche à
déterminer comment évoluent en fonction du temps la hauteur h, les pressions pb et pc
ainsi que la puissance P absorbée par la turbine.
a) Comment s’exprime la vitesse va ?
b) En supposant que h = h0 à t = 0 et que le débit reste constant, exprimez h(t) et
P(t).
c) Quelle est la relation entre pb et pc lorsque le débit ne peut plus être maintenu par
la turbine ? En déduire la hauteur h1 et le temps t1 à partir desquels le débit n’est plus
régulé. Calculez les valeurs numériques de h1 et t1 .
d) Que vaut la puissance absorbée P lorsque t > t1 (expressions littérale et numérique)
?
e) Exprimez, après l’instant t1 et en fonction de h, le débit Q et la vitesse vc dans le
tuyau CD.
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Figure 2:
1) On commence par définir le tube délivrant le jet d’eau (fig. 2a). Pour des questions
de confort, on souhaite maintenir l’énergie cinétique du jet à 0.1 Joule pour un volume
d’eau de 30 cm3 .
a) Quelle doit alors être la valeur de la vitesse du jet en sortie vs ?
Dans toute la suite de l’exercice, on prendra vs = 2 m/s.
b) Exprimer et calculer le diamètre de sortie d du jet.
c) Sachant que le diamètre du tube qui amène l’eau de la pompe au point C vaut 2d,
donner la relation entre vC et vs .
d) En appliquant le théorème de Bernoulli, exprimer la pression au point C, pC , en
fonction de pa , ρ et vs . Calculer pC .
2) On cherche maintenant à caractériser la pompe qui permet au jacuzzi de fonctionner.
On note P la puissance mécanique fournie par la pompe au fluide. Le diamètre du
tube qui amène l’eau jusqu’au jacuzzi est partout 2d sauf dans la partie finale décrite
précédemment.
a) Quelle est la dimension de P/QV ?
b) En utilisant le théorème de Bernoulli généralisé aux écoulements incluant des ma-
chines, exprimer P en fonction de QV , vs et H. Calculer P.
c) En déduire l’expression de la différence de pression ∆p entre l’entrée et la sortie
de la pompe en fonction de H et vs . Comment peut-on interpréter cette expression d’un
point de vue énergétique (on pourra multiplier les deux membres par le volume d’une
particule fluide τ ) ?
d) Sachant que ∆p est une constante caractérisant la pompe indépendamment de QV ,
tracer la courbe de H en fonction de QV pour la valeur de ∆p calculée précédemment.
Pour quelle valeur de QV , H est-elle maximale ? Quelle est la valeur maximale de QV
possible ?
Pour un type de pompe donné, cette courbe permet de déterminer le débit possible pour
H donné.
Exercice: Eolienne
On modélise ici de façon simple le fonctionnement d’une éolienne. L’éolienne est placée
dans un écoulement uniforme de vitesse V . L’hélice de l’éolienne couvre une aire A. On
étudie l’écoulement dans un tube de courant cylindrique représenté en tirets sur la figure.
L’air en dehors du tube de courant est à une pression p0 .
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Figure 3: Ecoulement autour de l’éolienne. La zone délimitée par les tirets est un tube
de courant.
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1) Après avoir expliqué pourquoi l’impulsion change dans l’écoulement, exprimer la vari-
ation d’impulsion d~q/dt du volume de contrôle fluide ∆.
2) a) En appliquant le principe fondamental de la dynamique à ∆, exprimer la force de
pression F~s que la conduite exerce sur le fluide à l’intérieur de ∆.
b) Retrouver ce résultat à partir du théorème d’Euler.
c) Calculer le module de F~s ainsi que ses composantes pour p1 = 4 bars, p2 = 3.95
bars, S1 = S2 = 0, 6 m2 , v1 = 5 m/s et α = 60o . Représenter F~s sur un schéma.
d) Exprimer la perte de charge induite par le coude (perte de charge singulière) sous
la forme ∆p = kρv 2 /2. Calculer k et commenter.
~ des forces s’appliquant à la canalisation. Faire l’application
3) Exprimer la résultante R
numérique et commenter.
On prend maintenant en compte les effets de la viscosité sur une longueur L = 1 km
autour du coude. On rappelle que η = 10−3 Pa.s.
4) a) En utilisant la loi de Poiseuille, exprimer la perte de charge (régulière) due à la vis-
cosité en fonction de la pression dynamique et d’un coefficient kv à expliciter. Commenter
la valeur de kv .
b) Comment peut-on alors estimer la perte de charge totale dans cet écoulement ?
5) Quel serait l’effet de la pesanteur sur les résultats précédents ?
IV- Ecoulements
Exercice: Ecoulement de Couette
On considère l’écoulement laminaire et permanent d’un fluide visqueux newtonien, incom-
pressible, entre deux plaques parallèles horizontales espacées d’une distance h. La plaque
supérieure est en mouvement à la vitesse V , alors que la plaque inférieure est statique.
Les deux plaques sont considérées de dimensions infinies dans les deux directions x et y.
L’écoulement est unidimensionnel, parallèle à la direction x. On note η le coefficient de
viscosité dynamique du fluide et ρ sa masse volumique. On étudie le régime permanent.
1) Écrire l’équation de continuité, compte tenu des hypothèses.
2) Écrire les équations de bilan des quantités de mouvement. On posera, sans le démontrer,
que la pression ne varie pas suivant x (plaques infinies).
3) Montrer que la pression varie sur une verticale suivant la loi hydrostatique.
4) Déterminer la distribution de vitesse entre les plaques en intégrant l’équation du mou-
vement et en utilisant les conditions aux limites correspondantes.
5) Considérons la situation pour laquelle le fluide est de l’huile pour moteur et h = 3 mm.
La vitesse de la plaque en mouvement est V = 10 m/s. On suppose que les propriétés de
l’huile sont constantes. On donne : ρ = 888,2 kg/m3 ν = η/ρ = 900 10−6 m2 /s.
Déterminer les contraintes de viscosité et en déduire l’expression de la force par unité de
surface nécessaire pour assurer le mouvement de la plaque supérieur
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~ v = −∇p
ρ (~v .∇)~ ~ + ρ~g + η∆~v .
a) Rappeler les deux hypothèses sur le fluide qui ont permis d’établir cette équation.
b) Comment s’appelle η ? Quelle est sa dimension ?
c) Soit une surface S parallèle à xOy, rappeler l’expression du module de la force de
viscosité Fv qui s’exerce au travers de S dans le fluide.
~ v dans le cas présent ?
d) Que vaut le terme d’advection (~v .∇)~
d2 v
3) Sachant que dans le cas présent ∆~v = ~ex :
dz 2
a) écrire les projections de l’équation de Navier-Stokes suivant les 3 axes cartésiens.
b) Intégrer d’abord l’équation où la vitesse n’intervient pas. Sachant que p = p0 en
z = h (surface du liquide), exprimer la pression p.
c) Etablir alors une équation différentielle sur v.
d) Que vaut la vitesse en z = 0 ? La viscosité de l’air étant négligée, la force de
viscosité dans le fluide tend vers 0 lorsque z → h: montrer alors que [dv/dz]z=h = 0.
e) Intégrer l’équation du 3)c) et montrer que v = v0 (2z/h − (z/h)2 ). Exprimer la
vitesse maximale v0 . Calculer v0 . Tracer la courbe de v en fonction de z.
f) Exprimer le nombre de Reynolds Re de l’écoulement. Calculer Re : conclusion ?
O
v H r M d
vc
H
h
1) Quelles sont les grandeurs physiques qui décrivent l’état du fluide ? Au vu des symétries
du problème, de quelle(s) coordonnée(s) dépendent ces grandeurs ?
2) A cause des forces de viscosité qui l’entraîne, l’eau suit le mouvement du récipient qui
est en rotation circulaire uniforme. On repère un point M du fluide par OM ~ = r~ur + z~uz .
a) Exprimez la vitesse ~v de l’eau en tout point M .
b) Représentez sur un schéma le vecteur ~v (M ) ainsi que les trajectoires de quelques
particules d’eau.
3) Afin de déterminer le champ de pression p de l’eau, on applique le principe fondamental
de la dynamique (PFD) à un élément de fluide V de volume dτ qui entoure le point
M (r, ϕ, z). Pour écrire le PFD, on utilisera des densités de force par unité de volume.
a) Rappelez (sans la démontrer) l’expression de la densité des forces de pression qui
s’exercent sur V.
b) Quelles sont les forces qui s’exercent sur V suivant ~uz ? Ecrire l’équilibre corre-
spondant et l’équation différentielle sur p associée.
c) Mêmes questions pour l’équilibre suivant ~ur (on raisonnera dans le référentiel tour-
nant).
d) On obtient ainsi deux équations différentielles couplées qu’il faut intégrer successive-
ment suivant chacune des deux variables. Exprimez alors p en fonction d’une constante
d’intégration.
Rappel: soit une fonction f (x, y) qui vérifie ∂f /∂x = α. La primitive de cette équation
donne f (x, y) = αx + K(y) où K(y) est une fonction constante par rapport à x.
e) Sachant que la pression à la surface de l’eau est partout p0 , déterminez complètement
la pression p au sein du fluide (on notera z0 l’altitude de la surface de l’eau en r = 0).
4) A partir de l’expression de p, exprimez la relation entre z et r à la surface de l’eau.
Tracez la courbe de z − z0 en fonction de r: quel est le nom de cette courbe ? Calculez la
vitesse angulaire Ω pour laquelle l’eau commence à déborder (on donne H − z0 = 10 cm
et R = 20 cm).
y
vr
h/2
x
ve Oz ve O
h/2
∂~v ~ v = −∇p/ρ
~
+ (~v .∇)~
∂t
où l’on a négligé la pesanteur.
6) On suppose que le cylindre est infini (h >> a). L’air étant entraîné par le cylindre,
donner la direction de ~vr . En exploitant les symétries du problème, dîtes de quelle(s)
variable(s) dépendent ~vr et pr la pression associée.
7) Après avoir rappelé les coordonnées du vecteur ∇,~ projetez l’équation d’Euler sur les
3 axes de votre référentiel. En déduire une équation différentielle sur pr .
8) a) En utilisant le théorème de Bernoulli, transformez l’équation précédente en une
équation différentielle sur vr .
b) Déterminez alors complètement vr .
On tient à présent compte de l’écoulement laminaire de vitesse ~ve dont les coordonnées
obtenues à partir de l’équation d’Euler sont:
2
ver = v0 1 − ar2 cos ϕ
2
veϕ = −v0 1 + ar2 sin ϕ
R2
!" h
!"
R1