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r ,t r ,t
2 ui ui
i
Fonction de carré sommable : Relation de fermeture :
r , t
2
1 u
i
i ui Id
esp
1
A A
Changement de base, P en représentation r et vice versa :
r P i r
BC C B
Opérateur X : p R i p
x X x. x Commutateur :
x x X , PX i .Id
On donne :
X X 1 i
px
On dit que X est auto adjoint. x p e
2
Opérateur hermitique :
A A , alors A est hermitique. 1.7. Représentation d’un opérateur dans une base :
Les valeurs propres d’un opérateur hermitique sont réelles, et les kets propres L’ensemble des ui A u j est la matrice A :
associées à ces valeurs propres sont orthogonaux.
u1 A u1 u1 A u2 ...
1.5. Commutateurs :
A u2 A u1 u2 A u2
A, B AB BA
Propriétés des commutateurs :
A, B C A, B A, C A représente A dans la base ui
A, B B, A Adjoint de l’opérateur:
A, BC A, B C B A, C A A
t
2
2. LES POSTULATS DE LA MECANIQUE QUANTIQUE . Si la mesure d’une grandeur physique A sur un système dans l’état
2.1. Postulats de représentation : normé a donné le résultat an , l’état du système immédiatement après la
A un instant t fixé, l’état d’un système physique est représenté par un ket
mesure est la projection normée de sur le sous-espace propre de A associé à
t appartenant à l’espace des états : E . L’espace E est un espace de
an : (cas d’un spectre discret) :
Hilbert. gn
an
2
a
classiquement s’obtient en remplaçant dans l’expression convenablement
où les
i
; i 1, g n constituent une base orthonormée du sous-espace propre
n symétrisée de A les variables r et p par les observables R et P . Les
de A associé à la valeur propre an . observables ne correspondant pas à des grandeurs physiques classiques seront
bâties directement.
- dans le cas d’un spectre continu, la probabilité d’obtenir un résultat compris
entre et d vaut :
2.5. Interprétation des postulats sur la mesure :
Valeur moyenne :
d P
2
d A A
où est le ket propre « normé » de l’observable A associé à la valeur propre
on notera souvent A A
.
3
Ecart quadratique moyen : 2.9. Opérateur d’évolution :
t t0
A
2 2
A2 A U t , t0 En e
iEn
En
i d P
R, H P R
m dt m
P, H P,V R i V
R dt
d
P V R
4
3. L’OSCILLATEUR HARMONIQUE. Comme N est hermitique, a est ket propre de N associé à la valeur propre
3.1. Le Hamiltonien : 1 sauf si a 0 , ket nul.
2
P 1
H m 2 X 2 3.3. Vecteurs propres :
2m 2
On calcule :
Si on pose :
Na 1 a , avec Na a N a
m
Xˆ X
ˆ 2 ˆ2 N avec valeur propre , alors a est ket propre de
Si est ket propre de
H X P
Pˆ 1 P 2 N associé à la valeur propre 1 .
m
Soit alors, Soit n un ensemble de kets propres normé de l’opérateur a , il vient :
1
1
a 0 et a n
1
n
Hˆ Xˆ 2 Pˆ 2 n n n 1
2 n! n
1 Il faut vérifier les relations de fermetures et d’orthonormalisation pour faire de
Xˆ , Pˆ X , P i.Id
n une base de l’observable H .
Il faut alors résoudre l’équation aux valeurs propres :
Ĥ Vecteurs propres de a et a :
A nouveau, on pose : N n n n , n
a
1
Xˆ iPˆ
ˆ
X 2 a a
1
a n n n 1
2
, et
a n n 1 n 1
a
1 ˆ
2
ˆ
X iP
ˆ
P
1
i 2
a a
1
3.4. Projection de n sur la base des x :
N a a Hˆ N .Id
m m2 x2
1
2 m 4
1
x n H n .x e ,
3.2. Valeurs propres 2n n !
On calcule : où H n est un polynôme de Hermite.
Na 1 a , avec Na aN a
5
4. LE MOMENT CINETIQUE EN MECANIQUE QUANTIQUE : On définit deux opérateurs :
1
4.1. Moment cinétique orbital :
J J x iJ y
J x J J
Le moment cinétique orbital est défini par l’opérateur vectoriel : 2
L RP . J J x iJ y J 1 J J
L est hermitique. y 2i
Relations de commutation :
Commutateurs : J , J z J
Lx , Ly i Lz
Lx YPz ZPy J , J z J
L Ly ZPx XPy Ly , Lz i Lx J , J 2 J z
L XP YP
z y x
Lz , Lx i Ly J 2 , J J 2 , J 0
2
On appellera moment cinétique orbital tout opérateur vectoriel L dont les Réécriture de J :
composantes cartésiennes satisferont les relations de commutation précédentes. 1
J 2 J J J J J z2
On bâtit : 2
J 2 J x2 J y2 J z2 ,
4.3. Equations aux valeurs propres de J 2 et J z :
2
alors J est une observable.
Commutateurs :
J 2 jm j j 1 2 jm m
, avec
J 2 , J x 0 J z jm m jm j
2
J , J y 0 4.4. Propriétés des kets J jm et J jm :
2
J , J z 0 J jm 2
2
j j 1 m m 1
j j 1 m m 1
2
4.2. Valeurs propres et kets propres du moment cinétique :
J jm 2
2
On cherche des kets propres communs à J et J z :
6
J 2 J jm j j 1 2 J jm 4.7. Application au moment cinétique orbital :
J z J jm m 1 J jm L r
i r
2 1
J J jm j j 1 2 J jm avec ur . u u
1
J J jm m 1 2 J jm
r r r sin
z
Il vient alors :
Pour les composantes de L , on a donc :
J jm C jm 1 , et
cos
J jm C jm 1 . Lx r i sin
tan
sin
4.5. Valeurs propres de J 2 et J z : Ly r i cos
Limites de m : tan
J jm 2 0 m j
j m j
Lz r i
2
J
jm 0 m j
i i
L r e
4.6. Kets propres communs à J 2 et à J z tan
L i
J j m
j j 1 m m 1 j m 1
e i
tan
r
J j m j j 1 m m 1 j m 1
Equations aux valeurs propres en coordonnées sphériques :
dans une base standard, on a choisit une phase.
2 1 1 2
j m une base orthonormée.
L 2
2
Avec r tan sin 2 2
1 j m ! J j m
jm jj r à la représentation , on obtient :
j m
2 j ! j m ! Si on passe de la représentation
2 1 1 2
1 j m ! J j m
2
2 F l l 1 Flm ,
2 lm
jm j -j tan sin 2
j m
2 j ! j m !
i Flm , m Flm ,
7
avec Fll , Cl sinl .eil et les fonctions de Legendre :
dm
Pl m n 1 n2
m
2
Pl n
L Fll , l l 1 l l 1Fll 1 , ...Fl l , . dn m
Et on a pour les opérateurs moments cinétique :
Lz Yl , mYl ,
m m
Toutes les valeurs entières positives sont possibles pour l.
2 m
A chaque couple l , m correspond une fonction propre commune à L2 et Lz et
L Yl , 2l l 1 Yl m ,
une seule.
On obtient :
l m !P cos e
4.8. Harmoniques sphériques :
Flm , des conditions de normalisation et de phase, ce sont 2l 1
Yl m , 1
m m m im
On impose aux
alors des harmoniques sphériques Yl m , :
4 l m !
l
On a donc la relation suivante :
Yl m , Yl m , sin d d ll mm
Yl l , Cl sin l eil Cl
2l 1!. 1
4 2l l ! 0 0
Fermeture :
Si on introduit les polynômes de Legendre :
1
l l
lm l m Id
l
1 n2
d
Pl n
l lm
l
2 l ! dn
8
Relations utiles : 5. PARTICULE DANS UN POTENTIEL CENTRAL. ATOME
D’HYDROGENE.
cos .Yl m ,
l m 1 l m 1Y m , l m l m Y m ,
5.1. Etats stationnaires dans un potentiel central :
2l 1 2l 3 l 1 2l 1 2l 1 l 1
Le Hamiltonien en notation sphérique est :
m
, Yl , cos cos
m
1 2
2
Yl 1
H r r L2 V r
lm 2 r r 2
2 r 2 r
Séparation des variables et équation radiale :
1 2
2
1
r L2 V r r , , E r , ,
2 r r 2 r
2 2
4.10. Application au moment cinétique orbital : Dépendance angulaire des fonctions propres de H :
Pour un état stationnaire : H E
l l 1
H lm 2
l m , où I est le moment d’inertie par rapport à O L2 2
l l 1
2I
du mobile étudié qui se meut autour de O . Lz m
2
En représentation position, les fonctions propres communes à L et Lz sont :
En représentation position , : r, , R r Yl m ,
l m Yl m
,
iEl
t
l l 1 Equation radiale :
lm , , t Yl m
, e , avec El 2
2
1 2 l l 1
2I r V r Rkl r Ekl Rkl r
2 r r 2 r
2 2
Densité de probabilité dans la direction , : qui est solution de klm r , , Rkl r Yl , où k est le nombre
m
lm , Yl m ,
2
quantique radial, l le nombre quantique orbital et m le nombre quantique
magnétique.
9
Pour simplifier, on écrit :
e2 2 Ekl
u r 2
2 2 et , et on obtient l’équation :
Rkl r kl r Veff r ukl r Ekl ukl r 2
2 r
2
r d 2 l l 1 1
2
l l 1 2 U kl 0
avec Veff r V r où le premier terme est appelé barrière d 2 4
2 r 2
centrifuge. Comportement à l’origine :
U kl
0
A l 1
Les solutions physiquement acceptables sont :
Comportement asymptotique :
2 Ekl
ukl r Ae r
, avec 2
.
U kl Be
2
C
1 électron C
U kl U nl e l 1 2 p
masse me 0.511 MeV p
c2 p 0
1 proton charge q avec la relation de récurrence :
masse m p 938.3 MeV p 1 l
c2 C p 1 C
p 1 2l 2 p P
5.2.1 Hamiltonien quantique et équation radiale :
On obtient alors les niveaux d’énergies :
1 2
2
1 e2
H r r L2
1 e4
2 r r 2 2 r 2 r r En Ei avec Ei , énergie d’ionisation.
n2 2 2
e2
avec la forme d’un potentiel central.
r On a les nombres quantiques suivants :
2
5.2.3. Fonctions propres communes à H , L et Lz : n 1, 2, 3,... nombre quantique principal
N n l 1 nombre quantique radial
u r m
klm r , , kl Yl , , l 0,1, 2, 3,...., n 1 nombre quantique orbital
r m l , l 1, l 2,..., l nombre quantique magnétique.
Si on pose :
Dégénérescence essentielle pour une valeur de n :
ukl r U kl , 2 r , avec la masse réduite du système, et Ekl
un niveau d’énergie kl , on écrit encore :
10
n 1 n 1
2l 1 2l n
LE SPIN.
dn
0. Théorie classique : moment cinétique orbital :
l 0 l 0
q
M l avec , rapport gyromagnétique.
5.2.5. Fonction d’onde des états liés : 2m
ynl 2l 2 ynl n l 1 ynl 0 On définit le magnéton de Bohr : B 9.27.10 J .T .
24 1
C’est l’équation de Laplace avec les solutions en forme de polynômes de Le fait de mettre un atome dans un champs électrique entraîne des énergies
Laguerre : supplémentaires, il faut donc rajouter un terme au Hamiltonien :
H H0 L B ,
s p k !2
p
L z 1
k s
zs
p
s 0
p s ! k s !s ! avec H 0 le Hamiltonien en l’absence de champs magnétique.
ynl L2nll11 2
1. Etats propres communs à H 0 , L et Lz :
H nlm En B m nlm
2 1 1
Avec a0 0.52 A , on a n 2r
e 2
na0 na0
On a alors : Hypothèse de Ueklenbeck et Goudsmith :
Pour les atomes, il y a une source autre que le moment cinétique orbital, un
2 n l 1! moment magnétique interne exprimé au moyen d’un moment cinétique, le spin.
Cnl
na0 2n n 1! 3 M L S S , avec S rapport gyromagnétique de spin.
Et enfin pour les fonctions propres : On bâtit l’opérateur de spin, S , tel que :
n l 1! 2r
l
2r m
r
2 S est un moment cinétique,
nlm r , , e na0
L2nll11 Yl ,
n 1! na0
3
2
n a0 2 na0 S est une observable pour l’espace des états de spin.
S x , S y i S z
S y , S z i S x
S z , S x i S y
11
2. Matrices de Pauli :
S x , S y , S z et S agissent dans un nouvel espace, l’espace des états de spin :
On appelle matrice toute matrice telle que :
2
E S dans lequel S , S z constituent un ECOC . Une base de ces états est
S 2 , ici :
sm :
s
0 1 0 i 1 0
S 2 sms 2
.s s 1 sms x , y , z
. 1 0 i 0 0 1
S z sms .ms sms
Principales propriétés des matrices de Pauli :
L’espace des états de la particule considérée est le produit tensoriel de x 2 y 2 z 2 Id
l’espace des états ordinaire E r et de l’espace des états de spin E s : x y y x 0 opérateurs anticommutatif, noté aussi :
E = Er Es
ij ri sj y , z 0
z , x 0
i, j
Dans la base des états de spin 1 2 1 2 , 1 2 1 2 , on a les représentation det x det y det z 1
matricielles : A B i A B A B .Id
0 0 1 1 0
S Sx Sz
0 0 2 1 0 2 0 1 3. Représentation dans la base des états de dimension 2 :
, , Dû à la notion de produit tensoriel, on doit représenter à la fois la position
0 0 0 i 3 2 1 0
S
Sy
0 2i 0
S
2
4 0 1
(opérateur R , 3 composantes) et l’état de spin (opérateurs S 2 et S z ), dans la base
r , ¨, p, , l , m, n, , …
12
Relation de fermeture dans la base r , : COMPOSITION DE MOMENTS CINETIQUES.
1. Généralités :
r , r , d 3r Id J12 j1m1 2
j1 j1 1 j1m1
r
J z1 j1m1 m1 j1m1
On introduit la notation des spineurs en appliquant cette relation à un état :
J 2 2 j2 m2 2
j2 j2 1 j2 m2
r
r r d 3r
r
r r d 3r , J z 2 j2 m2 m2 j2 m2
r Ces relations viennent des propriétés du produit tensoriel, on peut donc définir une
r base des états :
r
E1,2 j1 j2 m1m2 j1m1 j2 m2 , de dimension
On peut écrire le bra associé à :
dim E1,2 2 j1 1 2 j2 1 et dont un nouvel ECOC est
r r r , appelé spineur adjoint.
13
J z j1 j2 m1m2 J z1 J z 2 j1m1 j2 m2 j1 j2m1m2 jm 0 si m m1 m2
J z1 J z 2 j1m1 j2 m2
j1 j2m1m2 jm 0 si j j1 j2 , j1 j2
, avec m m1 m2
m1 m2 j1 j2 m1m2
Orthogonalité :
m j1 j2 m1m2
j1 j2 m1m2 j1 j2 m1m2 m m . m m
1 1 2 2
On peut aussi travailler dans une nouvelle base, jj1 2 jm dont un ECOC est
Tous les coefficients de Clebsh Gordan sont réels par construction.
J 1
2 2 2
, J2 , J , J z .
Relation de récurrence :
Dégénérescence de m: j j 1 m m 1 j1 j2 m1m2 j , m 1
m j1 j2 dégénérescence maximale de m . j1 j1 1 m1 m1 1 j1 j2 , m1 1, m2 jm
j2 j2 1 m2 m2 1 j1 j2 m1 , m2 1 jm
3. Valeur propre et ket propre de J2 :
J2 j1 j2 jm 2 j j 1 j1 j2 jm , j j 1 m m 1 j1 j2 m1m2 j , m 1
j1 j1 1 m1 m1 1 j1 j2 , m1 1, m2 jm
avec j1 j2 j j1 j2 , j .
j 1 1 2
j j m
j1 j2
Condition de phase globale : j1 j2 m1m2 jm
j1 , j2 , m1 j1 , m2 j, m j m1 m2 m 2 j 1
j1 , j2 , j1 , j2 j1 j2 , j1 j2 1
14
METHODES D’APPROXIMATION. Correction au second ordre :
2
n W p
1. Généralités :
On décompose H H 0 W où H 0 est soluble exactement et W V , appelé
E En0 n W n
pn
En0 E 0p
perturbation si W max H 0 , et donc
1. p W n p W p p W n
n p p
On considère que E et sont des fonctions de que l’on va développer en série En0 E 0p
pn E 0
n E 0p E0
n E 0p
de puissances de .
E E E E
n W n n W n 1 p W n n W p
p p .
2. Perturbation stationnaire d’un niveau non dégénéré :
En0 E 0p
2
2 0 0 0 0
p
On doit résoudre en fonction de k et de l’équation :
pn pn n p n
p n
H 0 V k k k k
k k , soit :
3. Perturbation stationnaire d’un niveau dégénéré :
gn
k 0
à l’ordre 0 : H0 0 0 0
k 0 k 0
j 1
i
n W nj nj 0 E ni 0 , équation séculaire.
i
H0 0 1 V 1 0 0
, dite matrice de
à l’ordre 1 :
C’est l’équation aux valeurs propres de la matrice i
W nj
à l’ordre 2 : H0 0 2 V 1 1 2 0 0
n
On choisit :
perturbation, qui représente W dans la base ni , i 1,..., gn .
0 0 1
1
01 0
0
0 2 1 1 1
2
On veut que
0
n 0 n , avec H 0 n En n
0
Correction à l’ordre 1 :
E En0 n W n
p W n
n p
En0 E 0p
pn
15