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PHYSIQUE QUANTIQUE 1.3. L’espace des états. Notation de Dirac. Kets et Bras.

 , produit scalaire avec  , appelé bra et  , appelé ket.


1.L’ESPACE DES FONCTIONS
  1    2 bra
associé
 1     2
1.1. Fonction d’onde :
p r Bases orthonormées :
1
 r      p  e
i
3
d3 p ui u j   i , j
2 esp p
Densité de probabilité de présence : Projection sur une base :

 r ,t    r ,t 
2    ui   ui
i
Fonction de carré sommable : Relation de fermeture :

   r , t 
2
1 u
i
i ui  Id
esp

  p, t  est la transformée de Fourrier de   r , t  : 


p
p p .d 3 p  Id
p r
1 i
  p  3    r  e
3
d r où Id est l’opérateur identité.
2 esp r
Orthonormalisation au sens des bases continues :
p p    p  p
Relation entre r et p :
r      r , t     r , t  d 3r
1.4. Opérateurs linéaires :
esp
 1 
A
 A 1   2
p      r , t  .  i    r , t  d 3r Les opérateurs sont linéaires si :
esp A       A   A 
Equation de Schrödinger : Valeur propre et ket propre :
 2
  A     où   0 , ket nul. Alors  est un ket propre associé à
 2  V  r     r , t   i  r ,t 
 2m  t la valeur propre 

1.2. Espaces hermitiens : Action d’un opérateur sur un bra :



Cf. Cours de mathématiques.  
A
 A    A 
Adjoint d’un opérateur :
1 A  2   2 A  1

1
  A    A

Changement de base, P en représentation r et vice versa :
r P   i  r 
 BC   C  B 

Opérateur X : p R i  p
x X   x.  x  Commutateur :

 x    x  X , PX   i .Id
On donne :
X  X 1 i
px
On dit que X est auto adjoint. x p  e
2
Opérateur hermitique :
A  A , alors A est hermitique. 1.7. Représentation d’un opérateur dans une base :
Les valeurs propres d’un opérateur hermitique sont réelles, et les kets propres L’ensemble des ui A u j est la matrice  A :
associées à ces valeurs propres sont orthogonaux.
 u1 A u1 u1 A u2 ... 
 
1.5. Commutateurs :
 A   u2 A u1 u2 A u2 
 A, B  AB  BA  
Propriétés des commutateurs :  
 A,  B  C     A, B     A, C   A représente A dans la base  ui 
 A, B     B, A Adjoint de l’opérateur:

 A, BC    A, B  C  B  A, C   A    A
 t 

Si A et B commutent, on peut trouver un ensemble de kets propres communs à


A et B .

1.6. Opérateurs position et impulsion, R et P :


r R r r 
p P  p p

2
2. LES POSTULATS DE LA MECANIQUE QUANTIQUE . Si la mesure d’une grandeur physique A sur un système dans l’état

2.1. Postulats de représentation :  normé a donné le résultat an , l’état du système immédiatement après la
A un instant t fixé, l’état d’un système physique est représenté par un ket
mesure est la projection normée de  sur le sous-espace propre de A associé à
 t  appartenant à l’espace des états : E . L’espace E est un espace de
an : (cas d’un spectre discret) :
Hilbert. gn

Toute grandeur physique mesurable A, est représenté par un opérateur A a i


n ani 
agissant dans l’espace des états E . L’opérateur A est une observable.  
mesure de
A a
 i 1
1
 gn i 
n
2

  an 
2

2.2. Postulats de mesure : 


 i 1 
La mesure d’une grandeur physique A ne peut donner comme résultat que
l’une des valeurs propres de l’observable A correspondante. 2.3. Postulat d’évolution :
L’équation décrivant l’évolution dans le temps de l’état   t  d’un système
Lors de la mesure d’une grandeur physique A sur un système dans l’état
physique est l’équation de Schrödinger :
 normé, la probabilité d’obtenir comme résultat la valeur propre an dégénéré
d
g n fois de l’observable A correspondante est, H  t   i  t 
dt
où le Hamiltonien H est l’observable associée à l’énergie totale du système.
- dans le cas d’un spectre discret :
gn
P  an    ani 
2 2.4. Règles de quantification :
L’observable A correspondant à la grandeur physique A définie
i 1

a 
classiquement s’obtient en remplaçant dans l’expression convenablement
où les
i
; i  1, g n constituent une base orthonormée du sous-espace propre
n symétrisée de A les variables r et p par les observables R et P . Les
de A associé à la valeur propre an . observables ne correspondant pas à des grandeurs physiques classiques seront
bâties directement.
- dans le cas d’un spectre continu, la probabilité d’obtenir un résultat compris
entre  et   d vaut :
2.5. Interprétation des postulats sur la mesure :
Valeur moyenne :
d P     
2
d A   A

où  est le ket propre « normé » de l’observable A associé à la valeur propre
on notera souvent A  A
.

3
Ecart quadratique moyen : 2.9. Opérateur d’évolution :
t t0
 A
2 2
 A2  A  U  t , t0  En  e
 iEn
En

Dans le cas des états stationnaires :


t t0
 iEn
2.6. Compatibilité des mesures :  t   e   t0 
A et B deux observables :
1
 A, B 
2
A.B  2.10. Fréquences de Bohr :
2 En  En
Cas particulier : nn 
h
 avec 2  h .
X .Px  2
 2.11. Relation d’incertitude temps-énergie :

 Y .Py  Etat stationnaire, l’énergie est une valeur sûre, E  0 , donc il n’y à pas
 2
d’évolution, T   .
 Période d’évolution pour seulement deux fréquences possibles :
 Z .Pz  2
 h
T
E2  E1
2.7. Evolution de la valeur moyenne :
On a alors :
A
d
dt
 A t  
i
1
 A, H  
t
A
  A et  A .E 
d 2
d A
si A  0  A est une constante du mouvement, alors on peut trouver une dt
dt
base de vecteurs propres à A et H , on trouvera toujours la même valeur si on
mesure A ultérieurement, on parle alors de bon nombre quantique pour a .

2.8. Théorème d’Erenfest :

i d P
 R, H   P  R 
m dt m

 
 P, H    P,V R   i V
    R   dt
d
 
P   V R

4
3. L’OSCILLATEUR HARMONIQUE. Comme N est hermitique, a  est ket propre de N associé à la valeur propre
3.1. Le Hamiltonien :  1 sauf si a   0 , ket nul.
2
P 1
H  m 2 X 2 3.3. Vecteurs propres :
2m 2
On calcule :
Si on pose :
 Na     1 a  , avec Na   a  N  a 
m
 Xˆ  X
 ˆ 2 ˆ2  N avec valeur propre , alors a  est ket propre de

 
Si est ket propre de
 H  X P
 Pˆ  1 P 2 N associé à la valeur propre   1 .
 m
Soit alors, Soit n un ensemble de kets propres normé de l’opérateur a  , il vient :
1
  1
 a   0 et a n 
1
n
Hˆ  Xˆ 2  Pˆ 2 n  n n 1
2 n! n
1 Il faut vérifier les relations de fermetures et d’orthonormalisation pour faire de
 Xˆ , Pˆ    X , P   i.Id
   n  une base de l’observable H .
Il faut alors résoudre l’équation aux valeurs propres :
Ĥ     Vecteurs propres de a et a  :
A nouveau, on pose : N n  n n , n

a

1
 Xˆ  iPˆ 
 ˆ
 X  2  a  a 
1 

 a n  n n 1

2
 , et  
a n  n  1 n  1

a  

1 ˆ
2

ˆ
X  iP 

ˆ
P
1

i 2
a  a 

1
3.4. Projection de n sur la base des x :
N  a  a  Hˆ  N  .Id
 m   m2 x2
1
2  m  4
1
x n   H n  .x  e ,
3.2. Valeurs propres   2n n !  
On calcule : où H n est un polynôme de Hermite.
Na     1 a  , avec Na  aN  a

5
4. LE MOMENT CINETIQUE EN MECANIQUE QUANTIQUE : On définit deux opérateurs :
 1
4.1. Moment cinétique orbital :
 J   J x  iJ y 

J x   J  J 
Le moment cinétique orbital est défini par l’opérateur vectoriel : 2
 
L  RP .  J   J x  iJ y J  1  J  J 
L est hermitique.  y 2i  

Relations de commutation :
Commutateurs :  J  , J z    J 
  Lx , Ly   i Lz 
 Lx  YPz  ZPy    J  , J z   J 
 
L   Ly  ZPx  XPy    Ly , Lz   i Lx  J , J   2 J z
 L  XP  YP 
 z y x
  Lz , Lx   i Ly  J 2 , J     J 2 , J    0
2
On appellera moment cinétique orbital tout opérateur vectoriel L dont les Réécriture de J :
composantes cartésiennes satisferont les relations de commutation précédentes. 1
J 2   J  J   J  J    J z2
On bâtit : 2
J 2  J x2  J y2  J z2 ,
4.3. Equations aux valeurs propres de J 2 et J z :
2
alors J est une observable.
Commutateurs :
 J 2 jm  j  j  1 2 jm m
 , avec 
 J 2 , J x   0  J z jm  m jm  j

 
 2
  J , J y   0 4.4. Propriétés des kets J  jm et J  jm :
 2
  J , J z   0  J jm 2
 2
 j  j  1  m  m  1 
 

 j  j  1  m  m  1 
2
4.2. Valeurs propres et kets propres du moment cinétique : 
 J  jm  2

2
On cherche des kets propres communs à J et J z :

6
 J 2 J  jm  j  j  1 2 J  jm 4.7. Application au moment cinétique orbital :

 J z J  jm   m  1 J  jm  L  r 
 i r  
 2  1  
 J J  jm  j  j  1 2 J  jm avec   ur .  u  u
1
 J J jm   m  1 2 J  jm
r r  r sin  
  z 
Il vient alors :
Pour les composantes de L , on a donc :
J  jm  C jm  1 , et
   cos   
J  jm  C jm 1 .   Lx  r   i  sin   
   tan   
   sin   
4.5. Valeurs propres de J 2 et J z :  Ly  r   i   cos   
Limites de m :     tan   
 J jm 2  0  m  j  
 
j m j
  Lz  r   i
 2
  
 J
  jm  0  m   j
 i   i  
  L  r   e   
4.6. Kets propres communs à J 2 et à J z    tan   

 L   i  
J j m 
 j  j  1  m  m  1  j m  1     
 e  i   
  tan   
r
 
 J  j m  j  j  1  m  m  1  j m  1
Equations aux valeurs propres en coordonnées sphériques :
dans une base standard, on a choisit une phase.
 2 1  1 2 
 j m  une base orthonormée.  
L  2
 2   
Avec r    tan   sin 2   2 
1  j  m ! J j m
jm    jj  r  à la représentation     , on obtient :
j m
 2 j ! j  m !  Si on passe de la représentation

  2 1  1 2 
1  j  m ! J j m 
2
 2   F  l  l  1 Flm  ,  
2  lm
jm    j -j    tan   sin 2
  
j m
 2 j ! j  m !  
 i Flm  ,    m Flm  ,  

7
avec Fll  ,    Cl sinl  .eil et les fonctions de Legendre :
dm
Pl m  n   1  n2 
m
2
Pl  n 
 L  Fll  ,   l  l  1  l  l  1Fll 1  ,   ...Fl l  ,  . dn m
Et on a pour les opérateurs moments cinétique :

  Lz  Yl  ,    mYl  ,  
 m m
Toutes les valeurs entières positives sont possibles pour l.
 2 m
A chaque couple  l , m  correspond une fonction propre commune à L2 et Lz et 
  
L Yl  ,    2l  l  1 Yl m  ,  
une seule.
On obtient :

 l  m !P cos e
4.8. Harmoniques sphériques :
Flm  ,   des conditions de normalisation et de phase, ce sont 2l  1
Yl m  ,     1  
m m m im
On impose aux
alors des harmoniques sphériques Yl m  ,   :
4  l  m !
l

4.9. Principales propriétés des harmoniques sphériques définissant les valeurs


Ces harmoniques sont normalisées : propres de l’opérateur moment cinétique orbital :
2 
 
  Yl m  ,     1 Yl  m  ,  
 m
Yl m  ,   sin  d  d  1
2

 
0  0  Yl m    ,       1 Yl m  ,  
l

ont une phase relative :


 L  Yl m  ,    l  l  1  m  m  1.Yl m1  ,  
 Première valeur :
 1
Y00  ,   
 L  Yl  ,   
 l  l  1  m  m  1.Yl m1  ,  
m
4
et une phase globale : Orthogonalité :
Yl l  0, 0   
l m l  m  ll mm
2 


On a donc la relation suivante : 
Yl m  ,    Yl m  ,   sin  d d   ll  mm
Yl l  ,    Cl sin l  eil  Cl 
 2l  1!. 1
4 2l l ! 0 0
Fermeture :
Si on introduit les polynômes de Legendre :
 1
l l
lm l m  Id

l 
1  n2 
d
Pl  n  
l lm
l
2 l ! dn

8
Relations utiles : 5. PARTICULE DANS UN POTENTIEL CENTRAL. ATOME
D’HYDROGENE.
cos  .Yl m  ,   
 l  m  1 l  m  1Y m  ,    l  m l  m  Y m  ,
   5.1. Etats stationnaires dans un potentiel central :
 2l  1 2l  3  l 1  2l  1 2l  1 l 1

Le Hamiltonien en notation sphérique est :
m
 ,   Yl  ,       cos   cos      
m
1 2
 
2
Yl 1
 H  r    r L2 V r 
lm 2 r r 2
2 r 2 r 
Séparation des variables et équation radiale :
 1 2 
 
2
1
  r L2  V  r     r , ,    E  r , ,  
 2 r r 2 r
2 2

4.10. Application au moment cinétique orbital : Dépendance angulaire des fonctions propres de H :
Pour un état stationnaire : H  E 
l  l  1
H lm  2
l m , où I est le moment d’inertie par rapport à O L2   2
l  l  1 
2I
du mobile étudié qui se meut autour de O . Lz   m 
2
En représentation position, les fonctions propres communes à L et Lz sont :
En représentation position  ,  :   r, ,    R  r  Yl m  ,  
  l m  Yl m
 , 
 iEl
t
l  l  1 Equation radiale :
 lm  ,  , t   Yl m
 ,   e , avec El  2
 2
1 2 l  l  1 
2I   r  V  r   Rkl  r   Ekl Rkl  r 
 2 r r 2 r
2 2

Densité de probabilité dans la direction  ,  : qui est solution de klm  r , ,    Rkl  r  Yl  ,   où k est le nombre
m

lm  ,    Yl m  ,  
2
quantique radial, l le nombre quantique orbital et m le nombre quantique
magnétique.

Ekl indépendant de l donc les Ekl sont dégénérés 2l  1 fois. C’est la


dégénérescence essentielle.
Il arrive que Ekl  Ek l  , c’est une dégénérescence accidentelle.

9
Pour simplifier, on écrit :
 e2 2 Ekl
u r   2
2   2 et   , et on obtient l’équation :
Rkl  r   kl    r  Veff  r   ukl  r   Ekl ukl  r   2

 2 r
2
r   d 2 l  l  1  1 
2
l  l  1  2   U kl     0
avec Veff  r    V  r  où le premier terme est appelé barrière  d 2  4
2 r 2
centrifuge. Comportement à l’origine :
U kl    
 0
 A l 1
Les solutions physiquement acceptables sont :
Comportement asymptotique :
2 Ekl
ukl  r   Ae  r
, avec   2
.
U kl      Be

2
 

5.2. Atome d’hydrogène : 5.2.4. Recherche des solutions :


19
charge q  1.602.10 n l 1

C 
1 électron C 
U kl     U nl      e l 1  2 p
masse me  0.511 MeV p
c2 p 0
1 proton charge q avec la relation de récurrence :
masse m p  938.3 MeV p  1  l 
c2 C p 1  C
 p  1 2l  2  p  P
5.2.1 Hamiltonien quantique et équation radiale :
On obtient alors les niveaux d’énergies :
1 2
 
2
1 e2
 H  r    r  L2
 1  e4
2 r r 2 2 r 2 r  r En   Ei avec Ei  , énergie d’ionisation.
n2 2 2
e2
avec  la forme d’un potentiel central.
r On a les nombres quantiques suivants :
2
5.2.3. Fonctions propres communes à H , L et Lz : n  1, 2, 3,... nombre quantique principal
N  n  l 1 nombre quantique radial
u r  m
klm  r , ,    kl Yl  ,   , l  0,1, 2, 3,...., n  1 nombre quantique orbital
r m  l , l  1, l  2,..., l nombre quantique magnétique.
Si on pose :
Dégénérescence essentielle pour une valeur de n :
ukl  r   U kl    ,   2 r , avec  la masse réduite du système, et Ekl
un niveau d’énergie kl , on écrit encore :

10
n 1 n 1

2l  1  2l  n
LE SPIN.
dn 
0. Théorie classique : moment cinétique orbital :
l 0 l 0
q
M   l avec    , rapport gyromagnétique.
5.2.5. Fonction d’onde des états liés : 2m
 ynl      2l  2    ynl      n  l  1 ynl     0 On définit le magnéton de Bohr :  B    9.27.10 J .T .
24 1

C’est l’équation de Laplace avec les solutions en forme de polynômes de Le fait de mettre un atome dans un champs électrique entraîne des énergies
Laguerre : supplémentaires, il faut donc rajouter un terme au Hamiltonien :
H  H0   L  B ,

s  p  k !2
p

L  z   1
k s
zs
p
s 0
 p  s ! k  s !s ! avec H 0 le Hamiltonien en l’absence de champs magnétique.

ynl     L2nll11    2
1. Etats propres communs à H 0 , L et Lz :
H nlm   En   B m nlm
2  1 1
Avec a0  0.52 A , on a  n     2r
e 2
na0 na0
On a alors : Hypothèse de Ueklenbeck et Goudsmith :
Pour les atomes, il y a une source autre que le moment cinétique orbital, un
2  n  l  1! moment magnétique interne exprimé au moyen d’un moment cinétique, le spin.
Cnl 
na0 2n  n  1! 3 M   L   S S , avec  S rapport gyromagnétique de spin.
 

Et enfin pour les fonctions propres : On bâtit l’opérateur de spin, S , tel que :
 n  l  1!  2r 
l
 2r  m
r
2  S est un moment cinétique,
nlm  r , ,      e na0
L2nll11   Yl  ,  
 n  1!  na0 
3
2
n a0 2  na0  S est une observable pour l’espace des états de spin.
 S x , S y   i S z
 

  S y , S z   i S x

  S z , S x   i S y

11
2. Matrices de Pauli :
S x , S y , S z et S agissent dans un nouvel espace, l’espace des états de spin :
On appelle matrice toute matrice  telle que :
 2

E S dans lequel S , S z constituent un ECOC . Une base de ces états est
 S   2   , ici :
 sm  :
s
0 1  0 i  1 0 
S 2 sms  2
.s  s  1 sms x    , y    , z   
. 1 0 i 0  0 1
S z sms  .ms sms
Principales propriétés des matrices de Pauli :
L’espace des états de la particule considérée est le produit tensoriel de  x 2   y 2   z 2  Id
l’espace des états ordinaire E r et de l’espace des états de spin E s :  x y   y x  0 opérateurs anticommutatif, noté aussi :
E = Er  Es   
  ij ri   sj  y ,  z   0

 z ,  x   0
i, j

Toute observable de E r commute avec toute observable de E s .


 x y  i z
Cas du spin 1 :
2  y z  i x
 1
1   z x  i y
s   ms   2
2  1
 2 Tr  x   Tr  y   Tr  z   0

Dans la base des états de spin  1 2 1 2 , 1 2 1 2  , on a les représentation det  x   det  y   det  z   1
matricielles :   A   B   i  A  B    A  B  .Id
0  0 1 1 0 
 S      Sx      Sz    
0 0 2 1 0 2  0 1 3. Représentation dans la base des états de dimension 2 :
, , Dû à la notion de produit tensoriel, on doit représenter à la fois la position
 0 0  0 i  3 2 1 0
 S   

 Sy   
0 2i 0 
 S 
2

4 0 1
   (opérateur R , 3 composantes) et l’état de spin (opérateurs S 2 et S z ), dans la base
 r ,   ¨,  p,   ,  l , m, n,   , …

12
Relation de fermeture dans la base  r ,  : COMPOSITION DE MOMENTS CINETIQUES.

 
1. Généralités :
r ,  r ,  d 3r  Id J12 j1m1  2
j1  j1  1 j1m1
 r
J z1 j1m1  m1 j1m1
On introduit la notation des spineurs en appliquant cette relation à un état  :
J 2 2 j2 m2  2
j2  j2  1 j2 m2
 

r
r  r   d 3r 

r
r  r   d 3r , J z 2 j2 m2  m2 j2 m2

 r  Ces relations viennent des propriétés du produit tensoriel, on peut donc définir une
   r      base des états :
  r 
E1,2  j1 j2 m1m2  j1m1  j2 m2 , de dimension
On peut écrire le bra associé à  :
dim  E1,2    2 j1  1 2 j2  1 et dont un nouvel ECOC est
     r     r    r   , appelé spineur adjoint.
  

On définit alors naturellement :


 
J 1
2
, J 2 2 , J z1 , J z 2 .
  r   3
   r     r     2. On bâtit un nouvel opérateur :
  
d r 1
   r  

J  J1  J 2 , on vérifie que J est un moment cinétique :
r
 J x , J y    J x1  J x 2 , J y1  J y 2 
    r      r  d 3r  1
2 2

  J x1 , J y1    J x 2 , J y 2 
r
par définition des fonctions d’ondes.  i .J z
 J x , J y   i .J z
 J y , J z   i .J x
Jz, Jx   i .J y

Produit tensoriel de deux kets propres appartenant à deux espaces différents :


J z1 ne s’applique que sur m1 et J12 ne s’applique que sur j1 , identiquement
pour J z 2 et J 2 2 sur m2 et j2 .

13
J z j1 j2 m1m2   J z1  J z 2   j1m1  j2 m2  j1 j2m1m2 jm  0 si m  m1  m2
  J z1  J z 2  j1m1 j2 m2

j1 j2m1m2 jm  0 si j   j1  j2 , j1  j2   
, avec m  m1  m2
  m1  m2  j1 j2 m1m2
Orthogonalité :
 m j1 j2 m1m2
j1 j2 m1m2 j1 j2 m1m2   m m  . m m 
1 1 2 2

On peut aussi travailler dans une nouvelle base, jj1 2 jm  dont un ECOC est
Tous les coefficients de Clebsh Gordan sont réels par construction.
J 1
2 2 2

, J2 , J , J z .
Relation de récurrence :

Dégénérescence de m: j  j  1  m  m  1 j1 j2 m1m2 j , m  1 
m  j1  j2 dégénérescence maximale de m .  j1  j1  1  m1  m1  1 j1 j2 , m1  1, m2 jm 
 j2  j2  1  m2  m2  1 j1 j2 m1 , m2  1 jm
3. Valeur propre et ket propre de J2 :
J2 j1 j2 jm  2 j  j  1 j1 j2 jm , j  j  1  m  m  1 j1 j2 m1m2 j , m  1 
j1  j1  1  m1  m1  1 j1 j2 , m1  1, m2 jm 

avec j1  j2  j  j1  j2 , j  . 

4. Coefficients de Clebsh Gordan :  j2  j2  1  m2  m2  1 j1 j2 m1 , m2  1 jm


j1 , j2 , j, m j, m On utilise les coefficients 3 j de Wigner :

j   1 1 2
j  j m
 j1 j2
Condition de phase globale :   j1 j2 m1m2 jm
j1 , j2 , m1  j1 , m2 j, m  j   m1 m2 m  2 j 1

 j1 , j2 , j1 , j2  j1  j2  ,  j1  j2  1

Pour construire les autres coefficients, on utilise les opérateurs :


J   J 1  J 2
J   J 1  J 2

5. Principales propriétés des coefficients de Clebsh - Gordan:

14
METHODES D’APPROXIMATION. Correction au second ordre :
2
n W  p
1. Généralités :
On décompose H  H 0  W où H 0 est soluble exactement et W  V , appelé
E  En0  n W n 
pn
En0  E 0p
perturbation si W max H 0 , et donc 
 
1.  p W n  p W  p  p W  n
  n  p  p 
On considère que E et  sont des fonctions de  que l’on va développer en série En0  E 0p
pn E 0
n  E 0p  E0
n  E 0p 
de puissances de  .

   E  E  E  E
n W n n W n 1  p W  n  n W  p
 p  p .
2. Perturbation stationnaire d’un niveau non dégénéré :
 
En0  E 0p
2
2 0 0 0 0
p 
On doit résoudre en fonction de  k  et de    l’équation :
pn pn n p n
p n

       

 H 0  V    k k     k  k  
 
   k  k   , soit :

3. Perturbation stationnaire d’un niveau dégénéré :
gn
 k 0
à l’ordre 0 : H0 0   0 0
  k 0  k 0 
j 1
i
n W nj nj 0  E   ni 0 , équation séculaire.
i

 H0  0  1  V  1  0  0
  , dite matrice de
à l’ordre 1 :
C’est l’équation aux valeurs propres de la matrice i
W nj
à l’ordre 2 :  H0  0  2  V  1  1   2 0 0
n

On choisit : 
perturbation, qui représente W dans la base ni , i  1,..., gn . 
0 0 1
  1
 01 0
0 
0 2  1 1 1
2
On veut que  
 0
  n  0  n , avec H 0 n  En n
0

Correction à l’ordre 1 :
E  En0  n W n


 p W n
  n  p
En0  E 0p
pn

15

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