SOMMAIRE

Editorial 2

Evénement 4
*La rencontre du 19 juin 2010
*Le rôle des associations dans la protection de
l’enfance

*Le théâtre dans le travail social Quatre pièces Nouveaux partenariats 17

de théâtre sur les conditions des enfants et des
jeunes au Maroc
Notre partenaire 20
Entretien 12
Mr Maurizio Braucci Qui sommes-nous ? 20

EDITORIAL

photo | Mario Spada

Depuis l’année 2007, CISS (Coopération Internationale
Sud Sud, ONG italienne) a travaillé en partenariat avec
l’association Bayti sur un projet intitulé « Appui aux
Initiatives de Développement Humain local dans la ville de
Casablanca dans le domaine de l’enfance des rues » avec le
soutien de l’Union Européenne.
Ce projet avait pour objectif la réintégration et
l’autonomisation des enfants repérés en situation difficile,
notamment les enfants des rues de Casablanca.
Plus largement, le projet visait à capitaliser des expériences
dans le domaine des enfants de rue au Maroc afin de
diffuser des modèles de bonnes pratiques et d’essaimer
l’expérience casablancaise dans d’autres régions du Maroc
pour renforcer les interventions en faveur des droits de
l’enfant à travers une plate-forme d’échange transnationale
(www.childrencissong.org) sur ces problématiques.
Ce projet arrive à sa fin. Il est donc temps de faire un bilan
des trois années de mise en œuvre.
Notre dernière lettre d’information présentera quelques
réalisations concrètes ainsi que des actions de CISS dans le
domaine de la protection de l’enfance en difficulté.
Elle propose également des interviews, des témoignages
afin d’approfondir la réflexion sur ce thème et sur des
problématiques afférentes ainsi que les actions que nous
mènerons dans le futur.
Nous vous souhaitons donc à toutes et à tous une bonne
lecture et nous vous remercions par avance pour votre
fidélité !
photo | Mario Spada
-3-
 EvénEMEnT
A l’occasion de la fin de notre projet, nous avons organisé
une journée de rencontre le 19 juin 2010 au Centre culturel
de l’arrondissement d’Agdal à Rabat. A cette occasion, nous
avons réuni des associations qui s’occupent de la protection
des enfants ainsi que des travailleurs sociaux des villes de
Marrakech, Rabat-Salé, Béni Mellal, Casablanca, Alger, Oran
et Naples. Cette journée a été marquée par trois moments
importants. Dans la matinée nous avons abordé les questions
du rôle des associations et des opérateurs sociaux dans la
protection de l’enfance. Dans l’après-midi nous avons eu
le plaisir d’aborder la question du théâtre dans le travail
social avec des interventions des professionnels du Maroc
et ceux venus d’Italie et nous avons clôturé la journée par la
présentation de quatre pièces de théâtre jouées par des jeunes
issus de quatre régions différentes du Maroc.
Cette rencontre est la suite logique ainsi que le résultat de
l’approche lancée par le CISS depuis le début du projet pour
continuer à améliorer la dynamique intitulée « différentes
pratiques dans différents Sud » pour structurer un réseau
transnational sur la protection de l’enfance. Ce réseau
cherche à réunir des professionnels et des organisations
autour d’un thème commun en essayant de forger une
manière commune de travailler pour améliorer les relations
entre les opérateurs des différents contextes à travers
l’échange et le partage.
Le rôle
des associations
dans la protection de
l’enfance
Nous avons commencé la journée par donner la parole
aux associations marocaines (l’Heure Joyeuse, Bayti
de Casablanca, l’association Al Karam de Marrakech
et l’association Amane de Rabat) sur les différentes
expériences de protection de l’enfance à la lumière des
développements juridiques qu’a connu le Royaume ces 5
dernières années.
Les participants ont présenté leurs différentes procédures
de prise en charge des enfants en difficulté, la médiation
familiale, les soins de santé, la formation professionnelle,...
Au cours de ces dernières années, le Maroc a connu une
grande évolution dans le contexte de la protection de
l’enfance notamment en terme de réglementations relatives
aux établissements de prise en charge des enfants telles que
les UPE, les Centre de Sauvegarde de l’Enfance, les Centres
d’accueil d’orphelins, qui sont désormais réglementés par
la loi 14 de 2005. Cette Loi établit des critères stricts sur le
niveau des prestations et les normes auxquelles ils doivent
répondre. Cependant, les normes de gestion des installations
sont encore faibles et les structures souffrent d’un manque
de professionnels tels que des psychologues.
Depuis le lancement de l’INDH, les relations
interinstitutionnelles qui se sont renforcées au Maroc mais
la démarche n’est toujours pas effective dans le travail en
coordination et en réseau.
Il y a Aujourd’hui plus de 40 000 associations au Maroc, mais
l’expérience de coordination mise en œuvre à ce jour n’a pas
produit de grands résultats. En particulier en ce qui concerne
le domaine spécifique de protection de l’enfance et de
l’application de la Convention relative aux droits des enfants.
En effet, si le système juridique national a été harmonisé
en tenant compte des conventions du droit international,
nous sommes encore loin d’une application réelle et
généralisée de ces règles. Les données disponibles dans ce
domaine, sur le travail des enfants, l’abus et la violence, les
mariages d’enfants ou encore les enfants de la rue, reste
dramatiquement faibles.
-5-
Les études relatives à la violation des droits des enfants
restent également l’apanage des contextes européens.
Il y a donc des analogies entre les différents contextes,
des divergences entre les normes et les pratiques d’où la
nécessité de travailler ensemble pour une application de ces
droits à travers le monde.
Enfin, un certain nombre de questions a été soulevé :
- Le renforcement des relations entre les associations de
grande envergure qui opèrent dans les principales villes
du Maroc et celles œuvrant au niveau local, dans le but de
connaître les spécificités locales.

En outre, il a été également question d’identifier les

meilleures réponses aux besoins des enfants et beaucoup
de sujets ont été soulevés :
- Comment travailler avec des enfants en conflit avec la loi ?
- Comment lutter contre la violence dans les écoles ?
- Comment lutter contre les abus sexuels?
En conclusion, des approches méthodologiques ont été
discutées sur la dynamique de la coordination ou encore
la capacité de partager les pratiques et résultats. Cette

photo | Mario Spada

rencontre intervient suite à trois ans pendant lesquels CISS
a créé une dynamique de capitalisation et de mise en réseau
qui a vu la contribution des différents acteurs impliqués
dans cette expérience.

Cette rencontre intervient suite à trois ans pendant lesquels
CISS a créé une dynamique de capitalisation et de mise
en réseau qui a vu la contribution des différents acteurs
impliqués dans cette expérience.
Comme ONG internationale, CISS est par nature un pont
entre les lieux et les actions qui peuvent faciliter les
rencontres entre les différents acteurs pour le partage des
pratiques et des expériences.
La présentation du portail Internet www.childrencissong.
org a conclu la première partie de la journée. Cet outil,
proposé par CISS, vise à donner de la durabilité aux actions
du projet, à servir de référentiel pour le renforcement des
connaissances, compétences des acteurs investis dans le
domaine pour la construction de nouveaux projets.
photo | Mario Spada
RECOMMANDATIONS DE LA RENCONTRE
• Améliorer l’actualisation des informations et des données
statistiques sur l’enfance
• Améliorer la formation des éducateurs qui sont souvent
mal préparés pour faire face à la vie difficile des enfants
victimes de maltraitance et toutes sortes de violence.
• Améliorer les relations et les contacts entre les petites et
les grandes structures en impliquant les centres associés
des provinces, les établissements d’accueil, les ONG
internationales
• Structurer et partager une méthodologie de travail autour
de laquelle on peut dynamiser un réseau
-7-
Premier spectacle
Interdit sans frontière
Association Beni Ayatt pour l’enfance et le théâtre

photo | Amine Khaddar

Des sourires, des visages, des rêves se croisent et se
rencontrent dans un espace interdit.
Le rêve est permis mais rien n’est promis.
Illusion…
Deuxième spectacle
OULAD LFNAA
les enfants de la fin
Association ABAAD de Marrakech

La place Jamaa el Fanaa, source d’inspiration du

spectacle, rassemble différents jeunes qui viennent de
différents contextes, mais qui ont un seul point en commun
: un vécu amer. Les personnages jouent leur propre vécu et
traduisent l’exploitation dont ils ont fait l’objet.
L’exploitation dans toutes ses formes : morale, physique,
sexuelle….
Chacun exerce sa fonction dans la vie et raconte son
vécu, ce dernier devient un gagne pain pour ces jeunes.

photo | Amine Khaddar

La place est un espace de désespoir et d’espoir; un
espace qui reflète une réalité et une fiction ; un espace
d’emprisonnement et de libération ; c’est un espace
témoin, c’est une scène qui permet aux acteurs de mener à
bien leurs rôles et d’exprimer leur mal être.

-9-
Troisième spectacle
«La privation» HIRMANE
Association Initiative Urbaine Casablanca

La pièce théâtrale « ELHIRMANE » est l’histoire d’une fille

qui raconte à sa poupée comment le destin a bouleversé sa
vie après la mort de sa mère.
D’abord son père qui l’a vendu comme « bonne » malgré

photo | Amine Khaddar

son jeune âge contre une petite somme d’argent.
Ensuite, la violence subit par son employeur et l’abus
sexuel par le fils, l’ont renfermé dans une longue
souffrance seule face à son destin, la pauvre victime se
retrouve au final obliger à la prostitution
Quatrième spectacle

photo | Amine Khaddar

A Qui la Faute ?
CJM Salé.

C’est l’histoire d’une bibliothèque dans un village qui a été

brulée par un inconnu qui ne savait pas lire…!

-11-
EnTRETIEn AvEc MR MAURIzIO BRAUccI

Maurizio Braucci est né à Naples en 1966, après des

études de Sciences Politiques.
Il s’est intéressé aux situationnistes et à la critique radicale
et au Théâtre de l’Opprimé. Il collabore en outre à divers
fanzines, et milite dans la mouvance des centres sociaux.
Il a publié des nouvelles dans divers recueils, écrit pour
le théâtre, la radio et le cinéma. Il est notamment l’auteur
du livre Napoli comincia a Scampia qui traite des rapports
sociaux dans un quartier de la périphérie de Naples
«scampia» qui est devenu le symbole de la dégradation,

photo | Mario Spada

marginalisation et de la prolifération de groupes criminels.
A partir de 2005, il a travaillé dans le cadre du projet
«arrevuoto». Il revient largement sur ce projet lors de
l’entretien que nous avons mené avec lui à l’occasion de sa
venue au Maroc pour la rencontre 19 juin 2010.
Parlez nous du projet «arrevuoto» ?
Depuis plus de cinq ans, nous avons commencé un projet
intitulé « arrevuoto » qui est un mot dialectal de Naples,
nous utilisons d’ailleurs le dialecte napolitain pour nos
spectacles.
Nous avons donc commencé en 2005 dans le quartier
le plus pauvre de la ville de Naples, Scampia, en
collaboration avec l’association « Mahmut » qui a son
local dans ce même quartier qui a connu en 2005, une
l’explosion d’actes de violences sans précédent.
Scampia est une grande banlieue de 80 000 habitants
au nord de la ville, laissée pour compte, où la vente des
drogues et le trafic de tout genre font rage.
Le projet ARREVUOTO est une expérience théâtrale
réalisée avec et pour les enfants de Scampia.
Avec l’aide d’un théâtre public de la ville «Teatro Stabile di
Napoli», en associant, les artistes et les petites équipes,
nous sommes convaincus que le théâtre peut être un
moteur de changement culturel.
Le projet avait pour but de monter un spectacle qui
n’était pas « la mise en scène d’un ghetto », les jeunes ne
pouvaient pas jouer théâtralement leur drame quotidien.
Mais il n’est pas facile d’échapper aux stéréotypes.
Nous avons donc constitué un groupe de jeunes de 12
à 19 ans qui venaient de différents quartiers de la ville.
Nous avons également mélangé les classes sociales et les
différents acteurs dans un projet structuré.
Nous nous sommes appuyés sur des classiques du
théâtre, mais en utilisant la langue commune des jeunes,
le dialecte, créant ainsi des liens avec leur réalité
quotidienne.
Vous insistez sur le dialecte napolitain ?
Oui, j’insiste car le choix du dialecte est d’une importance
fondamentale. Il est nécessaire que les enfants
comprennent bien les mots lus, et dans de nombreux cas,
le Napolitain est la seule langue qu’ils connaissent.
Nous avons travaillé en étroite collaboration avec les
écoles, mais il n’a pas été facile de sensibiliser les
enseignants à l’importance de ce travail.
Normalement à Naples, l’utilisation du dialecte dans
l’école est une honte, on doit parler l’italien.
Nous sommes italiens mais beaucoup des jeunes qui
vivent dans cette banlieue ont encore un problème avec
cette langue et nous partons des modes d’appropriation
des choses, des ressources qui viennent de la rencontre
avec ces jeunes.
En outre, la question de l’utilisation du napolitain, nous a
permis l’empowerment et la participation des jeunes du
quartier au projet.
-13-
Quels sont les obstacles que vous avez rencontrés
durant le projet ?
Dans tout projet artistique, on fait appel à l’imaginaire!
Au début tout projet est basé sur l’imaginaire des jeunes
pour animer et donner la vie au spectacle.
Nous nous sommes rendu compte que l’imaginaire des
enfants est colonisé par la télévision ou par les standards
culturels ; si tu demandes à un jeune, une improvisation,

photo | progetto arrevuoto 2009

inévitablement il commencera à mimer un personnage qu’il
a vu à la télé. Ça c’est la première des choses à éliminer
car nous demandons aux jeunes d’être eux-même et d’aller
à l’intérieur d’eux-même, pour rechercher cette partie et la
donner.
Le mélange des classes sociales au sein du groupe a été
également un obstacle car comme vous le savez chaque
groupe se méfie de l’autre !
 photo | progetto arrevuoto 2009
Un mot pour conclure ?
Nous sommes convaincus que le théâtre est un moteur qui
peut créer le changement.
Le théâtre peut en effet donner un autre point de vue sur
les relations émotionnelles. De tels projets représentent
un investissement pour l’avenir, parce que ces enfants
seront demain des adultes et il sera intéressant de voir les
résultats sur le long terme de cette expérience.

-15-
 NOUVEAUX PARTENARIATS
 photo | Mario Spada
Lancement du projet
la migration des
mineurs
non accompagnEes
-17-
Lancement du projet
L migration des
La
mineurs
non accompagnees
Lancement du projet
besoins; quelle a été l’efficacité des modalités d’accueil
et des parcours de soutien et de protection des mineurs

L migration des
La migrants en œuvre durant ces dernières années dans
chacun de ces pays ; quelle est l’origine de ce phénomène

mineurs dans les pays de départ et comment il se structure dans

les pays de destination.
non accompagnees Les objectifs de ce travail sont:
Lancement du projet - de recentrer la vision sur les conditions de vie
des mineurs et mineurs migrants;
La
La migration des
Le phénomène des mineurs migrants est une réalité
Le - de porter l’attention sur la construction d’un

mineurs
sur laquelle s’interrogent au niveau institutionnel et non réseau de tutelle transnationale de l’enfance entre
associatif, chercheurs et coopératifs œuvrant dans le différents pays au centre des routes migratoires des

non accompagnees
domaine social. Au cours de ces dernières années, la
politique de welfare (protection sociale) de nombreux pays
européens relative aux mineurs migrants tend davantage
à s’inspirer d’un paradigme sécuritaire qu’à répondre à
des besoins d’accueil, de protection et de tutelle de leurs
droits: le mineur migrant est de plus en plus souvent perçu
comme un migrant irrégulier et de moins en moins souvent
comme un mineur. L’intérêt de ce projet est d’analyser
à travers 5 pays (Algérie, France, Italie, Maroc, Espagne)
comment ce phénomène est abordé d’un point de vue
législatif; comment la politique d’intervention sociale a
été structurée, en rapport à quelles exigences et quels
mineurs,
- d’analyser de façon critique les politiques et les
pratiques administratives qui, en Algérie, en France, en
Italie, au Maroc et en Espagne, violent les dispositions de
la convention internationale pour la protection de l’enfance
que chacun de ces 5 pays a signée.
Le travail d’enquête sera structuré autour de quatre axes
principaux :
- Recherche ethnographique dans chacun
des 5 pays intéressés par le projet sur la condition de
vie, les pratiques, les réseaux sociaux, les conditions
économiques, l’imaginaire et le contexte urbain ou rural
des mineurs migrants. Cette partie de la recherche veut
souligner le “point de vue de l’acteur”, le mineur, premier
protagoniste et agent actif de son parcours migratoire.
Dans chacun des pays, nous identifierons des lieux
particulièrement significatifs (quartier, ville, région) où le
phénomène de la migration trouve son origine – comment
né le projet de migrer, comment s’organise le voyage,
selon quelle organisation ou réseau de connaissance,
criminelle ou non, avec quel référent, comment est
imaginé l’arrivée en Europe – lieux (pays, ville, quartier) de
destination du mineurs.
Au sein de ces contextes locaux spécifiques, nous
conduirons la recherche de terrain afin de comprendre
comment fonctionne le réseau migratoire des mineurs et
comment les territoires correspondent et communiquent
dans un espace de circulation de récits de qui émigre et
de qui revient, de qui a connu un succès par sa migration
et de qui est tombé dans les filets de la criminalité et de la
marginalisation.
- Enquêtes et études relatives à la législation sur les
mineurs migrants dans les 5 pays pré -cités durant ces dix
dernières années et analyse de la relation entre celles-ci et
les politiques relatives à l’enfance dans ces mêmes pays.
- Recherche bibliographique des études
scientifiques et des enquêtes locales sur les conditions
de vie des mineurs migrants réalisées dans les
pays identifiés et confrontation avec les recherches
internationales réalisées sur cette thématique.
- Analyse institutionnelle des acteurs et des
organisations qui dans les 5 pays travaillent sur
le thème des mineurs migrants afin de créer une
cartographie, la plus représentative possible, des types
d’interventions et des modalités d’accueil et de prises
en charge expérimentées dans différents contextes.
Cette partie de la recherche a pour but d’impliquer
directement les acteurs locaux, qui dans les 5 pays
travaillent sur la création de parcours d’intégration
et de tutelle des mineurs migrants, dans la
construction et la diffusion d’une base de données
d’acteurs et de pratiques pour la création de parcours
d’accompagnement et de tutelle transnationale.
Ce projet a démarré en janvier 2010. Il est réalisé
en partenariat avec Tanmia.ma et le Centre Jacques
Berques au Maroc et avec l’association SARP, Société
Algérienne de Recherche en Psychologie, partenaire
algérien.
-19-

Notre partenaire
La structure associative Bayti a été fondée en 1994.
Elle oeuvre dans le domaine de la réintégration familiale, la
réinsertion scolaire et la formation socioprofessionnelle des
enfants en situation difficile: enfants des rues, enfants au
travail, enfants victimes de sévices, enfants abandonnés,
enfants délinquants, enfants exploités sexuellement, etc.
Bayti est reconnue internationalement comme association
de référence dans son domaine d’action.
Le projet s’inscrit dans la continuité des actions engagées
par Bayti, depuis près de 10 ans de présence dans la ville
de Casablanca
Qui sommes nous?
Cooperazione Internazionale Sud Sud (CISS) est une
organisation de coopération et de solidarité internationale
italienne qui gère, depuis sa création, une centaine
d’actions pluriannuelles (projets achevés et en cours tous
confondus) et plus de 220 actions de petite envergure,
cofinancées par l’Union Européenne, par le Gouvernement
Italien, par des agences des Nations Unies et par la
coopération décentralisée.
CISS est une structure qui a pour mandat d’apporter son
expertise et son soutien aux acteurs intervenant dans
le développement. Elle est présente sur le territoire
marocain depuis 2004. Elle propose aux acteurs locaux
graphisme_alice panepinto
un éclairage extérieur et distancié face à leur action afin
de les aider à appréhender leur objet d’intervention, à
utiliser les outils et les méthodes les plus adaptées, mais
aussi à saisir l’impact de leur travail et à le mettre en
valeur. Son intervention est menée selon une approche
interdisciplinaire et participative mobilisant diverses
compétences.
Bureau CISS à Palermo Pour soutenir les projets du Ciss
via Marconi 2/a Le citoyens et les entreprises peuvent
90141, Palermo contribuer au financement des projets CISS par
tél. +39 091 6262004 donation sur le compte bancaire suivant:
info@cissong.org

Bureau CISS à Rabat N˚32808

2, rue Trabless - Hassan Au nom du CISS, Palermo, via Marconi 2/a
3ème étage, apt. 7 (Italie)
10010 Rabat (Maroc) B.N.L. -Siège de Palermo-
tél. +212 (0)5 37206360 via Roma 291/307
marocco@cissong.org (ABI: 01005 - CAB: 04600 - CIN: J)

“Ce document a été réalisé avec l’aide financière de l’Union

européenne.Le contenu de ce document relève de la seule
responsabilité de Ciss et ne peut en aucun cas être considéré
comme reflétant la position de l’Union Européenne”