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DOSSIER DE PRESSE

JUIN 2011

Reconstruction de la conduite
forcée de la Rageat (73)

Un geste simple pour l'environnement,


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Communiqué de synthèse
Dans le cadre du programme de maintenance de ses installations, EDF procède au remplacement de la
conduite forcée de La Rageat. Ce chantier d’envergure a débuté en 2009 par une phase de déconstruction des
conduites forcées existantes. Les travaux se sont poursuivis durant l’été 2010 par la reconstruction de la
conduite forcée, avec tout d’abord d’importantes opérations de génie civil. Le chantier entre désormais dans
sa dernière phase, avec la pose des nouveaux tronçons de conduite forcée.

Mise en service en 1899, la chute de la Rageat est située sur la commune de Villarlurin (73) et produit chaque année
l’équivalent de la consommation résidentielle d’une ville comme Albertville (18 000 habitants). Cette production
d’énergie 100 % renouvelable permet d’éviter, chaque année, l’émission de 40 500 tonnes de CO2. Captée par deux
prises d’eau sur le Doron des Bellevilles et le ruisseau du Gollet, l’eau est acheminée à travers une galerie de 4780 m
de long, puis par plusieurs conduites forcées parallèles, avant d’être turbinée dans la centrale. Dans le cadre des
travaux, les conduites forcées parallèles existantes sont remplacées par une conduite forcée unique.

Cette nouvelle conduite, d’une longueur totale d’environ 650 m, sera implantée sur le versant rive gauche de la vallée
du Doron des Bellevilles. Elle suivra le tracé d’origine, intégralement aérien, qui franchit la route départementale D117
puis, avant le raccordement à l’usine, le Doron des Bellevilles.
Le chantier de déconstruction s’est déroulé de septembre à novembre 2009. Puis les travaux ont repris, à l’été 2010,
avec la réalisation des opérations de génie civil consistant à restaurer ou remplacer les pilettes et massifs d’ancrage
qui supportent la conduite. La pose des nouveaux tronçons de conduite a débuté en mars 2011 et se poursuivra
jusqu’à la fin de l’été 2011.
Conjointement à cette importante opération, EDF procède à de multiples travaux de maintenance sur d’autres parties
de l’aménagement, notamment sur les ouvrages de prise d’eau et d’adduction, les vannes, turbines, alternateurs, ainsi
que sur le bâtiment usine.

EDF porte une attention toute particulière à la sécurité des 20 personnes mobilisées sur le chantier. Les travaux sont
pilotés et contrôlés par le Centre d’Ingénierie Hydraulique d’EDF, à Grenoble, et notamment les ingénieurs qui ont
conçu et préparé l’opération. Ils vérifient les étapes clefs de la réalisation des ouvrages. Un coordonnateur de sécurité
a contribué à l’élaboration du marché de travaux et assure la gestion du volet sécurité et protection des travailleurs.

EDF réalise ces importants travaux dans le cadre de son programme de maintenance « SuperHydro », qui vise à
pérenniser et développer les performances de ses installations de production dans la durée. A ce titre, près de 900
millions d’euros sont affectés, sur la période 2007-2011, à la rénovation et à la modernisation des ouvrages, qui
viennent s’ajouter au montant du programme annuel de maintenance (de l’ordre de 270 millions d’euros).
Le chantier de remplacement de la conduite forcée de La Rageat et les différentes opérations de maintenance
associées représentent un investissement global de 7 millions d’euros.

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SOMMAIRE
1. Un chantier d’envergure 4
• 2009 : les travaux de déconstruction 4
• 2010 – 2011 : la reconstruction 4

2. Sécurité et environnement : deux priorités pour EDF 7


• S’assurer de la sécurité des travailleurs 7
• Garantir la protection de l’environnement 7

3. L’aménagement de La Rageat 9

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1. Un chantier d’envergure
2009 : les travaux de déconstruction

Le chantier de déconstruction s’est déroulé de septembre à novembre 2009. Les entreprises ont procédé à la dépose
de l’ensemble des anciennes conduites, puis à la déconstruction partielle des pilettes qui les supportaient. La vanne
de tête 1 , située à l’entrée des conduites forcées, a été démantelée.
Afin de profiter au maximum de la période d’indisponibilité de la centrale, d’autres opérations de maintenance ont été
réalisées :
- sur les ouvrages d’adduction (galeries d’amenée, prises d’eau)
- sur le matériel de production (vannes de pied, turbines, alternateurs)
Des travaux préparatoires ont également été effectués en prévision de la reconstruction, afin notamment de faciliter
l’accès au chantier.

2010 – 2011 : la reconstruction


Au cours des 14 mois de travaux prévus pour cette phase, plusieurs opérations sont réalisées :
- le remplacement de la vanne de tête, démantelée lors de la première phase des travaux, par une
nouvelle vanne de tête d’un diamètre de 900 mm,
- la pose d’une unique conduite forcée acier d’un diamètre intérieur de 900 mm,
- la restauration ou le remplacement des massifs d’ancrage et des pilettes servant à supporter la conduite,
- le remplacement de la passerelle au-dessus du Doron des Bellevilles par un tronçon auto-portant de
conduite,
- le rehaussement de la conduite et la suppression de la pilette centrale de la traversée de la D117. Cette
modification permettra d’augmenter le gabarit du passage routier et facilitera le passage des camions.

L’investissement global pour le remplacement de la conduite forcée et les différents travaux de maintenance
associés est de l’ordre de 7 millions d’euros.

La conduite forcée étant située dans un environnement pentu et rocheux, un certain nombre de dispositifs sont mis en
place pour garantir la bonne prise en compte de l’environnement géologique et assurer ainsi la pérennité de
l’aménagement.
- Des joints réglables sont utilisés afin de compenser les mouvements du terrain sur lequel est implantée la
conduite forcée,
- Un dispositif d’auscultation adapté est mis en place pour faciliter la surveillance de la nouvelle conduite.

1
Organe permettant de couper la distribution d’eau

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Attribution du marché

A l’issue d’une procédure de consultation européenne, le marché global a été attribué à un groupement d’entreprises
conduit par l’italien PARESA. Cette entreprise compte beaucoup de références de réalisations comparables en Italie.
PARESA est notamment groupée avec une entreprise basée à Chambéry (CBR – TP, filiale du groupe Vinci
Construction France) pour la partie génie civil, auxquelles s’adjoignent une dizaine d’entreprises régionales opérant
dans de nombreux domaines spécialisés (installation de filets de sécurité, études et mise en place d’un blondin 2 ,
terrassement en pente, essais géotechniques...)

Le chantier de remplacement de la conduite forcée de la Rageat en quelques chiffres


- 200 tonnes d'acier
- 700 mètres de conduite d’un diamètre de 900 mm
- 6 massifs d'ancrage et près de 80 pilettes rénovés
- 600 m3 de béton et près de 40 tonnes d'armatures en acier
- 1000 m3 de terrains remblayés
- 14 mois de travaux
- Investissement global : 7 millions d’euros

2
Téléphérique utilisé pour le transport de matériaux

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Impact du chantier

Le tracé de la conduite forcée traverse la route départementale RD117 (route menant notamment aux stations des
Ménuires et de Val Thorens). La conduite des opérations au droit de cette voie de circulation fait l'objet d'une
coordination étroite avec le Conseil Général de la Savoie. Afin d’assurer le déroulement des travaux en toute sécurité,
la route sera momentanément coupée, à des dates qui ne sont pas encore connues à ce jour. Une communication
spécifique sera mise en place pour informer les riverains.

Traversée de la RD117 :
la pilette centrale a été supprimée et la conduite sera rehaussée
afin d’augmenter le gabarit du passage routier

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2. Sécurité et environnement : deux priorités pour
EDF

Assurer la sécurité des intervenants


Les travaux sont pilotés et contrôlés par le Centre d’Ingénierie Hydraulique d’EDF, à Grenoble, et notamment les
ingénieurs qui ont conçu et préparé l’opération. Ils vérifient les étapes clef de la réalisation des ouvrages. Des agents
techniques assurent une surveillance attentive du déroulement des travaux. Un coordonnateur a contribué à
l’élaboration du marché de travaux et assure la gestion du volet sécurité et protection des travailleurs. Ainsi, des
cheminements piétons ont été réalisés tout au long des ouvrages pour faciliter l’accès des personnels aux postes de
travail.
Le chantier comprend plusieurs zones de travail simultanées qui se trouvent superposées les unes aux autres du fait
de la pente dans laquelle s’inscrit la conduite forcée à reconstruire. Afin de se prémunir contre d’éventuelles chutes
d'équipements ou de matériaux dans la pente, des écrans constitués de filets à maille acier sont ancrés solidement au
terrain. Ces dispositifs de protection sont disposés à l’aval immédiat de chaque zone de travail et protègent ainsi les
intervenants.

Garantir la protection de l’environnement


Un chantier certifié ISO 14001

L’opération est réalisée dans le cadre de la norme ISO 14001. EDF veille notamment à respecter et faire respecter la
réglementation en matière d’environnement. Des dispositions sont imposées, dans ce sens, aux entreprises, après
analyse des moyens mis en œuvre et des modes opératoires proposés (gestion des déchets, débroussaillage,
déboisage, pollution des sols, de l’air…).
Diverses mesures de prévention et de protection sont mises en place durant l’intégralité du chantier afin d’éviter tout
risque de pollution accidentelle et tout dommage sur l’environnement. Une attention toute particulière est portée aux
opérations effectuées à proximité du Doron des Bellevilles.

Utilisation d’un blondin pour limiter le nombre de rotations en hélicoptère

Sur un site escarpé et difficile d’accès, et compte tenu des quantités de béton et d’acier mises en œuvre, il aurait fallu
un nombre de rotations en hélicoptère très important pour approvisionner le chantier. De manière à minimiser la gêne
occasionnée pour les espèces animales présentes dans l’environnement immédiat du chantier, mais aussi pour les
communes riveraines, EDF a préféré mettre en place un blondin et ainsi réduire considérablement le nombre de

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rotations nécessaires en hélicoptère. L’héliportage restera utilisé comme moyen d’appoint pour certaines opérations
délicates ou impossibles à réaliser avec un blondin.

Une énergie 100 % renouvelable


La remise en exploitation de la centrale de la Rageat permettra de produire une énergie 100 % renouvelable
correspondant à la consommation annuelle d’une ville de 18 000 habitants, et d’éviter l’émission de 40 500 tonnes de
CO2 par an.

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3. L’aménagement de La Rageat

Schéma de l’aménagement de la Rageat

La chute de la Rageat a été mise en service en 1899. Cet aménagement au fil de l’eau est situé sur la commune de
Villarlurin, en Savoie, dans la vallée du Doron des Bellevilles. Les ouvrages sont implantés majoritairement en rive
gauche de la vallée.

L’aménagement comporte deux prises d’eau 3 , : une prise d’eau principale sur le Doron des Bellevilles, au niveau de
Saint-Jean-de-Belleville, où l’eau est captée à une altitude de 925 m, et une prise d’eau secondaire sur le ruisseau du
Gollet. L’eau est acheminée à travers une galerie longue de 4780 m, puis par plusieurs conduites forcées parallèles.
Elle est ensuite turbinée dans la centrale, sous 382 m de chute. Située en rive droite du Doron des Bellevilles, la
centrale est équipée de 2 turbines Pelton à axe horizontal. Dans le cadre des travaux, les conduites forcées parallèles
seront remplacées par une conduite forcée unique.

3
petit aménagement permettant de canaliser l’eau jusqu’aux galeries et aux conduites forcées

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L’aménagement a une puissance installée d’environ 12,5 MW. Il produit chaque année, en moyenne, l’équivalent de la
consommation résidentielle de 18 000 habitants. Cela représente la consommation annuelle d’une ville comme
Albertville.

La conduite forcée

D’une longueur totale d’environ 650 m, la nouvelle conduite forcée sera implantée sur le versant rive gauche de la
vallée du Doron des Bellevilles. Elle suivra le tracé d’origine, intégralement aérien, qui franchit la route départementale
D117 puis, avant le raccordement à l’usine, le Doron des Bellevilles.

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