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© HACHETTE LIVRE 2005, 43, quai de Grenelle, F 75905 Paris Cedex 15.
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10. Magnétisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96
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L’expérience présentée demande que la règle soit forte- neutron 1,67 × 10–27 0
ment chargée (à l’aide de la machine de WHIMSHURST, proton 1,67 × 10 –27
1,6 × 10–19
par exemple) et le phénomène est très fugace.
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11. 1. a. Il s’agit des noyaux des atomes d’or. Ils ) ) )
sont positifs.
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d. Poids d’une masse équivalente à celle de la Terre : d. Quelle est l’interaction qui assure la cohésion du
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2 Programme
d’un solide
indéformable
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nière piste. relie deux godets. Le jet d’eau frappe l’arête, se partage
en deux, puis arrive finalement dans les godets.
2. Sur la première piste :
400 × 2π La vitesse v1 périphérique de la roue est liée à la hauteur
v1 = R1 . ω = 0,0221 × = 0,926 m . s–1. de chute par la relation v1 = 0,45 × (2 . g . H) 1/2
60 1. Caractériser le mouvement de la turbine.
Sur la dernière piste :
2. Donner la relation entre la vitesse v1, le diamètre D
400 × 2π
v2 = R2 . ω = 0,0581 × = 2,43 m . s–1. de la turbine et la vitesse angulaire w puis la relation
60 entre w, D et la hauteur de chute H.
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Contenus Matériel
Actions exercées sur un solide ; exemples d’effets produits Activité préparatoire B
(maintien en équilibre, mise en mouvement de trans- – Un cristallisoir.
lation, mise en mouvement de rotation, déformations). – Un œuf frais et un œuf vieux de plus d’un mois.
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2. Le funambule ne pivote pas, car les forces ont mouvement du naufragé est recti-
leur droite d’action qui rencontre le câble (axe de ligne et uniforme, on peut donc lui
rotation). appliquer le principe d’inertie :
3. La mise en rotation est due au poids dont la droite $P + $T = $0. P
d’action ne rencontre plus le câble dès que le funam-
bule pivote. 4. La valeur T de la tension du filin est donc :
T = P = m . g = 80 × 9,8 = 7,8 × 102 N.
Exercices 7. 1. La banderole est soumise à son poids (force $P
verticale descendante), à l’action exercée par l’air
1. a. Vrai ; b. faux : par l’arc sur le bout de corde (force $R ) et à l’action du câble tendu (force $T hori-
AB ; c. vrai ; d. vrai.
zontale vers l’avant).
2. 1. et 2. Action de la Terre : répartie en volume,
exercée à distance, assimilable au poids ; action élec- A
T
B
trique de la règle électrisée : répartie en volume, exercée R
à distance ; action du fil : action de contact, localisée. P
3. Schéma :
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9. 1. $P + $R = $0 (relation 1) ; R = P.
12. 1. a. La pierre est soumise à son poids, force
exercée à distance par la Terre et répartie en volume,
2. $R = $RN + $RT. et à l’action du sol, force de contact répartie sur la
La relation 1 s’écrit : $PN + $PT + $RN + $RT = $0. surface de la pierre en contact avec la glace.
Il n’y a pas de mouvement selon la ligne de plus b. La force exercée par la Terre est le poids $P et la
grande pente : $PT + $RT = $0, soit PT = RT. force exercée par le sol est la réaction $R.
Il n’y a pas de mouvement selon la perpendiculaire au La boule étant en translation rectiligne uniforme,
plan incliné : $PN + $RN = $0, soit PN = RN. d’après le principe d’inertie : $P + $R = $0.
3. C’est $RT qui retient la boîte sur le plan ; elle repré- c. $P est une force verticale descendante appliquée au
sente les forces de frottement. centre de gravité G de la pierre et $R une force verticale
4. S’il n’y avait pas de frottement, $RT = $0, $R serait ascendante appliquée en un point A , situé à la verti-
alors perpendiculaire au plan incliné et la relation (1) cale de G sur la surface en contact avec la glace (voir
ne serait plus vérifiée, la boîte glisserait sur le plan le schéma ci-dessous).
incliné. 2. a. Le mouvement de la pierre est ralenti ; d’après le
principe d’inertie $P + $R ≠ $0. La réaction est mainte-
10. 1. Le mouvement devient une translation rec- nant inclinée vers l’arrière et s’oppose au mouvement.
tiligne uniforme.
b.
2. Le skieur est soumis à son poids $P et à la réaction
$R de la piste. R
R P
R
RN
c. $PN = $P et $R = $RN + $RT.
Comme la pierre n’a pas de mouvement
RT RN selon la normale au plan :
$PN + $RN = $0. RT
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ρ 1,03 × 10
d. $F = – $RT et $P = – $RN ; la valeur de la force de frotte-
16. 1. Chaque bille est soumise à l’action à dis-
ment est donc RT = 10 N. tance, répartie en volume, exercée par la Terre (poids
e. R 2 = RT2 + RN2 or RN = 30 N ; d’où R = 32 N ; de la bille), ainsi qu’à l’action de contact exercée par
$R fait avec la verticale un angle α tel que : l’huile répartie sur la surface de la bille.
R 10 1 2. a. Le poids est modélisé par un vecteur $P vertical
tan α = T = = , d’où α = 18 °. ascendant appliqué au centre de gravité de la bille.
RN 30 3
L’action de l’huile peut être modélisée par deux
R RN
vecteurs, le vecteur $FA représentant la poussée d’AR-
CHIMÈDE, de direction verticale ascendante appliquée
au centre de poussée (centre de la bille) de valeur
FA = ρ . V . g et le vecteur $f représentant les forces de
F frottement visqueux, de même direction que le mou-
RT vement, de sens opposé à celui-ci et dont la valeur
dépend du liquide et de la vitesse de la bille.
b. Schéma :
f
FA
P
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4. Schéma :
T
sens du
mouvement
P
$P et$$T sont représentés par des vecteurs de longueur
2 cm. L’échelle n’est pas respectée sur le schéma. 21. 1. Ce mouvement est un mouvement de
translation rectiligne uniforme.
19. L’enseigne est soumise à son poids $P, aux forces 2. La skieuse est soumise à son poids $P, à la force de
$F1 et $F2 exercées par les câbles. traction $T exercée par la corde la reliant au bateau et
L’enseigne étant en équilibre : $P + $F1 + $F2 = $0, d’où à la résultante des forces de contact exercées par l’eau
$F1 + $F2 = – $P. sur le ski. La poussée d’ARCHIMÈDE est négligeable, car
Du fait de la symétrie du système, $F1 et $F2 ont même la partie immergée du ski est très faible.
valeur ; $F1, $F2 et – $P forment un triangle isocèle. 3.
2 2.
F1 40°
–P
24 &
50°
50°
40°
F1 40° F2
50°
0
P
Donc : = F1 . cos 40° = F2 . cos 40° ; $R = $RT + $RN.
2
P 4. Le mouvement étant rectiligne uniforme :
d’où : F1 = F2 = = 256 N. $P + $F + $R = $0.
2 . cos 40°
La force de frottement $f est la composante $RT de $R
20. 1. Le container est soumis à son poids $P, force parallèle au mouvement, elle s’oppose au mouve-
verticale descendante, et à la force $T verticale ascen- ment : $RT = $f.
dante exercée par le câble tendu. Le container étant En considérant les composantes, dans la direction du
immobile, d’après le principe de l’inertie : mouvement on a : F – f = 0 et perpendiculairement
$P + $T = $0 et P = T = m . g = 5,2 × 104 N. au mouvement P – RN = 0.
2. Le container est soumis aux mêmes forces. Il n’est Ainsi : F = f = 100 N
ni immobile, ni animé d’un mouvement de transla- et R = dR 2T + R 2N = dP 2 + f 2 = 608 N,
tion rectiligne uniforme, donc $P + $T ≠ $0. Le mouve-
ment étant accéléré vers le haut T > P = 5,2 × 104 N. car P = 600 N.
3. Le container est soumis aux mêmes forces. Le 22. 1. Chaque boule en équilibre entre deux eaux
container étant animé d’un mouvement de trans- est soumise à son poids $P, force verticale, vers le bas et
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nue quand la température augmente et vice versa. Comparons mœuf et ρeau . Vœuf
3. Quand la température augmente, la poussée Pour l’œuf frais : mœuf = 62,31 g et ρeau . Vœuf = 57,0 g.
d’ARCHIMÈDE qui s’exerce sur une boule entre deux Le poids est supérieur à la poussée d’ARCHIMÈDE,
eaux diminue et devient inférieure à son poids. La l’œuf coule.
boule tombe alors au fond du récipient. b. Pour l’œuf de 28 jours : mœuf = 56,36 g et
4. Quand la température s’élève, le nombre de boules ρeau . Vœuf = 57,0 g. La poussée d’ARCHIMÈDE est supé-
au fond augmente. rieure au poids et l’œuf remonte à la surface. Une
5. Les boules qui sont au fond indiquent une tempé- partie émerge de sorte qu’à l’équilibre la valeur de la
rature plus basse que la température ambiante. poussée exercée sur le volume immergé soit égale à
celle du poids.
23. 1. La brique est soumise à son poids $P et à la 3. L’œuf flotte entre deux eaux quand :
résultante $R des actions de contact exercées par
mœuf = ρeau . Vœuf = 57,0 g.
le support. À l’équilibre $P + $R = $ 0. La réaction $R
n’est pas perpendiculaire au support ; il y a donc des 26. 1. Le flotteur est soumis à son poids et à la
frottements. poussée d’ARCHIMÈDE.
R Les deux forces sont opposées, car le flotteur, soumis
à ces deux seules forces, est en équilibre :
– poids : P = m . g = 127 × 10–3 × 9,81 = 1,25 N ;
– poussée d’ARCHIMÈDE :
FA = 1,25 N.
2. Principe d’ARCHI-
MÈDE : « La poussée /
d’ARCHIMÈDE exercée +
P
sur un corps immergé
2. a. Le poids $P est responsable de la rotation de la dans un fluide est égale
au poids du volume de
brique autour de son arête inférieure, car sa direction
amène la brique à tourner. fluide déplacé ».
b. À la limite de la rupture d’équilibre, la verticale D’après la question 1.,
passant par le centre de gravité (droite d’action du FA = P ; or l’expérience faite par les enfants montre
poids) passe par l’arête inférieure. Il y a rotation que la masse (« le poids ») du volume de fluide déplacé
lorsque la droite d’action du poids traverse le support est aussi égal à la masse (au « poids ») du flotteur.
en un point situé en avant de l’arête inférieure de la 3. a. Dans l’eau douce ou dans l’eau salée, la poussée
brique. d’ARCHIMÈDE est toujours la même puisqu’elle est
limite de rupture rotation égale au poids du flotteur (en équilibre).
b. Le volume d’eau douce déplacée est plus grand
puisque le flotteur s’enfonce plus.
c. La masse d’eau douce recueillie est la même que
celle du flotteur, mais il en faut un plus grand volume
que d’eau salée pour faire la même masse, car sa masse
c. À la limite de la rupture d’équilibre, l’angle α que volumique est plus faible.
fait le plan avec l’horizontale est tel que la diagonale 4. L’œuf qui coule dans l’eau est soumis à son poids
du rectangle 6 × 22 passe par la verticale. (vertical vers le bas) de valeur P et à la poussée
6 d’ARCHIMÈDE verticale et vers le haut, de valeur FA.
Soit tan α = , soit environ α = 15°.
22 Comme l’œuf coule, P > FA.
5. La masse de l’œuf est supérieure à la masse d’eau
24. Expérience 1 : la poussée ne dépend pas de la
déplacée de même volume, donc ρœuf > ρeau.
profondeur d’immersion du solide.
6. Si l’œuf flotte P < FA, la masse de l’œuf est infé-
Expérience 2 : la poussée dépend de la nature du
fluide dans lequel est immergé le solide. rieure la masse d’eau salée de même volume, donc
ρœuf < ρeau salée.
Expérience 3 : à volume identique, la poussée d’ARCHI-
7. Dans un mélange en bonnes proportions,
MÈDE ne dépend pas du poids de l’objet, car dans les
deux cas, elle vaut 1,9 – 1,2 = 6,2 – 5,5 = 0,7 N. ρœuf = ρmélange eau/eau salée ; le poids de l’œuf est égal au
poids du même volume de liquide déplacé.
25. 1. Pour mesurer le volume de l’œuf, on pro-
cède de la manière suivante : dans une éprouvette gra- 27. I. 1. Le skysurfeur atteint une vitesse limite,
duée contenant un volume d’eau V1, plonger l’œuf et car il est soumis à deux forces qui se compensent : son
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œuf 2 60,72 60,49 60,12 59,36 58,89 56,36 5. Le graphique T = f (x ) montre que T est fonction
linéaire de x, soit T proportionnelle à x :
1. Représenter sur trois schémas les forces qui s’exercent T=k.x
sur un œuf immergé qui coule, qui flotte entre deux avec k, une constante s’exprimant en N . m–1 dans le
eaux, qui flotte en émergeant une partie (on rendra système international.
compte des intensités relatives des forces).
Ici k = 49 N . m–1.
2. Reporter les résultats dans un tableur et représenter
graphiquement l’évolution de la masse des œufs en
fonction du temps écoulé.
3. 1. Le meuble est soumis à son poids $P, à la force $T
exercée par le déménageur et à la résultante $R des forces
3. Indiquer les relations qui permettent de calculer : exercées par le plan.
– la masse volumique de chaque œuf ; 2. Le meuble glisse à vitesse constante, son mouvement
– la poussée d’ARCHIMÈDE qui s’exercerait sur chaque est donc rectiligne uniforme :
œuf s’il était totalement immergé dans de l’eau ; $F + $P + $R = $ 0.
– le poids de chaque œuf. 3.
4. Montrer qu’à température constante, l’évolution de
la masse au cours du temps est une fonction affine.
5. Évaluer graphiquement le jour où l’œuf 1 commen- 4
cera à flotter.
Corrigés
1. 1. Sur l’iceberg s’exercent le poids $P et la poussée
d’ARCHIMÈDE $FA.
2. À l’équilibre P = FA, soit : 4. Les caractéristiques de $P et $F sont connues. En
ρglace . V . g = ρeau . V2 . g dessinant la somme vectorielle $F + $P + $R = $ 0 on en
déduit, graphiquement, la représentation de la résul-
= 0,92 × 103 × V . g tante $R.
= 1,03 × 103 × V2 . g. La résultante des forces de frottement est la compo-
0,92 sante $RT de $R parallèle à la ligne de plus grande pente
3. V2 = V × = 0,893 V, environ 90 % du volume
1,03 du plan. Selon cette ligne, le mouvement est uni-
de l’iceberg est immergé ; forme :
V1 = V – V2 = 0,107 V, environ 10 % du volume de $F + $PT + $RT = $ 0, soit RT = PT – F = P . sin α – F.
l’iceberg est émergé. RT = 80 × 10 × sin 30° – 200 = 200 N.
2. 1. Calcul du poids des masses : 4. 1. Schémas des forces qui s’exercent sur l’œuf
selon sa situation :
Masse 50 g 100 g 150 g 200 g 300 g
Poids Ïuf qui coule Ïuf qui flotte Ïuf qui flotte
P=m.g
0,49 N 0,98 N 1,47 N 1,96 N 2,94 N et touche le fond entre deux eaux .
. /
2. a. Le système « masse suspendue » est soumis à son . +
poids $P et la tension $f du ressort. /
b. Le principe de l’inertie est applicable dans le réfé- / 4 2
rentiel terrestre. Lorsque le système est en équilibre : 2
$P + $T = $0, donc P = T. 2
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Programme
Les lois
de NEWTON
Ce chapitre correspond à l’extrait suivant du programme
4
forces qui s’exercent sur le solide est nulle et récipro-
quement.
– Dans un référentiel galiléen, si le vecteur vitesse $vG
officiel : du centre d’inertie varie, la somme $F = Σ $f des forces
qui s’exercent sur le solide n’est pas nulle. Sa direction
II. Forces, travail et énergie
et son sens sont ceux de la variation de $vG entre deux
A. Forces et mouvement instants proches.
3. Une approche des lois de NEWTON appliquées au – A et B étant deux corps, soient $FB /A la force exercée
centre d’inertie par B sur A et $FA /B la force exercée par A sur B. Quel
que soit l’état de mouvement de A par rapport à B, on
a toujours l’égalité vectorielle : $FB /A = – $FA /B .
Objectifs
• Analyser un exemple où une force de frottement sert
L’idée est de reprendre et d’approfondir les notions à la propulsion.
vues en Seconde en montrant comment une action
s’exerçant sur un solide est capable de modifier son
mouvement.
Exemples d’activités
L’un des objectifs est de préciser la conception newto- • Mettre en relation la variation du vecteur vitesse $vG
nienne du mouvement selon laquelle la force est liée au d’un mobile avec la somme des forces appliquées dans
changement de la vitesse et non à la vitesse. des situations simples et variées.
Ce travail a déjà été entrepris en classe de Seconde avec • Expliquer pourquoi il y a des ceintures de sécurité
une première approche du principe de l’inertie et de la dans les voitures.
force de gravitation. • Analyser comment le principe d’inertie s’applique à
Il s’agit maintenant de donner davantage de consistance un véhicule qui monte une côte rectiligne à vitesse
au point de vue newtonien en étendant le champ de constante.
l’étude à celle de solides soumis à plusieurs actions • Expliquer le rôle des roues motrices et du sol dans le
simultanées, le cas du solide en translation étant privilé- mouvement d’une voiture.
gié. Le mouvement du centre d’inertie d’un solide est le
principal objet de l’étude, mais pour autant il ne s’agit Commentaires
pas de présenter la mécanique du « point matériel » mais Une approche des lois de NEWTON
d’aborder celle de systèmes réels par celle du système
On se limite à un niveau de formulation semi-quan-
matériel le plus simple, le solide.
titatif des lois de NEWTON qu’on énoncera comme
principes fondamentaux dans un référentiel galiléen.
Contenus Valables pour tout corps même déformable, on se
• 1re loi : principe d’inertie, ce principe n’est vrai que contentera ici de les appliquer à des solides.
dans certains référentiels. Ces référentiels sont dit gali- La première loi permet de retrouver le principe d’iner-
léens. tie. Pour son application, le référentiel terrestre et le
• 2e loi : aspect semi-quantitatif : comparaison de la référentiel géocentrique seront considérés comme gali-
somme des forces et de la variation du vecteur vitesse léens.
du centre d’inertie dans un référentiel galiléen. L’approche quantitative de la deuxième loi s’appuie sur
• 3e loi : principe des actions réciproques. le constat d’une variation $vG de la vitesse du centre
d’inertie calculée entre deux instants proches. La rela-
Connaissances et savoir-faire tion $F = m . $a sera vue en classe Terminale ; seuls la
direction et le sens des vecteurs $F et $vG seront compa-
exigibles rés en classe de Première (cas où la somme des forces
• Connaître et appliquer les lois de NEWTON : est nulle, cas d’un mouvement rectiligne varié, cas d’un
– Dans un référentiel galiléen, si le vecteur vitesse $vG mouvement curviligne varié, cas d’un mouvement cir-
du centre d’inertie ne varie pas, la somme $F = Σ $f des culaire uniforme).
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Livre, Livre,
Physique
Physique
Chimie1re1S,
re
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5 Programme
mécanique
et puissance
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Pour h = 40 000 m, g = 9,69 N . kg–1. Le travail de cette dernière force est négatif et l’éner-
gie cinétique, donc la vitesse, diminue. Cette diminu-
Au sol, h = 0 et g = 9,81 N . kg–1. tion est d’autant plus importante que l’allongement
c. P = m . g. Comme g varie très peut (1 %), on peut de l’élastique est important. Lorsque la valeur de cette
considérer que le poids ne varie pratiquement pas au force est supérieure à la valeur du poids, la vitesse
cours de la chute. diminue rapidement, s’annule, puis change de sens :
3. D’après le schéma, au bout de 30 s la hauteur de le sauteur remonte.
chute est de 5 000 m et la vitesse de 1 063 km/h, soit Le sauteur remonte : c’est maintenant le travail du
295 m . s–1. poids qui est négatif et qui est à l’origine de la dimi-
La relation v 2 = 2 g . h donne v = 313 m . s–1 en accord nution de l’énergie cinétique et donc de la vitesse.
avec l’indication du schéma. c. Ces forces travaillent, car leurs points d’application
4. Le travail du poids, égal à W = m . g . h vaut envi- se déplacent dans des directions non perpendiculaires
ron 38 × 106 J. W à celles de ces forces.
La puissance moyenne du poids est = .
t 2. 1. W = F . . cos β.
Avec t = 6 min 25 s = 325 s , = 120 kW. 2. W = 300 × 22,5 × cos 20° = 6,34 × 103 J.
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Bibliographie
Ouvrage
P J.-M. BRÉBEC et coll., H Prépa Mécanique II, Hachette,
1999.
Calcul des valeurs des composantes : PT = P . sin 45°,
avec P = 3,6 × 103 × 9,8 = 3,5 × 104 N. Sites Internet
PT = 2,5 × 104 N. www.up.univ.mrs.fr/~laugierj/cabri.java/
PN = P . cos 45°; PN = 2,5 × 104 N. www.hachette-education.com
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6 un mode
de transfert
d’énergie
Programme Exemples d’activités
• Utiliser un tableur et un grapheur.
Ce chapitre correspond à l’extrait suivant du programme
officiel : • Étude quantitative des variations de la valeur de la
vitesse d’un corps dans différentes situations* :
II. Forces, travail et énergie – chutes libres avec et sans vitesse initiale (utilisation
B. Travail mécanique et énergie de capteurs chronocinés, de logiciels, de vidéos...) ;
– satellites en mouvement circulaire uniforme ;
2. Le travail : un mode de transfert de l’énergie
– solide lancé sur une table...
Contenus Commentaires
2.1 Travail et énergie cinétique
Travail et énergie cinétique
• Dans un référentiel terrestre, étude expérimentale de
On part ici de situations concrètes permettant d’étudier
la chute libre d’un corps au voisinage de la Terre ; travail
les effets d’une force extérieure sur la valeur de la vitesse
du poids : WAB (P ) = 1 M . V G2
[ ] du centre d’inertie d’un solide en translation, en parti-
2 culier l’influence de la direction de la force par rapport
• Interprétation énergétique ; définition de l’énergie à la direction du vecteur vitesse (étude de la chute libre
cinétique d’un solide en translation. d’un solide sans vitesse initiale, étude de la chute libre
• Généralisation : pour un solide en translation soumis avec vitesse initiale vers le haut durant la montée ou
à diverses forces : d’un mouvement de projectile, étude du mouvement
1 M . V 2 – 1 M . V 2 = Σ W ($F ) circulaire d’un satellite, étude d’un solide lancé et s’ar-
B A AB ext
2 2 rêtant sur un plan horizontal, etc.).
2.2. Travail et énergie potentielle de pesanteur L’idée est de chercher s’il existe une relation entre la
• Énergie potentielle d’un solide en interaction avec la valeur de la vitesse du centre d’inertie du solide et le
Terre. travail des forces extérieures. Cette relation est d’abord
• Cas particulier des situations localisées au voisinage introduite par le calcul du travail du poids dans le cas de
de la Terre. Relation EP = M . g . z. la chute libre d’un corps au voisinage de la Terre. On
• Transformation d’énergie potentielle en énergie ciné- interprète de façon énergétique cette relation de la façon
tique dans le cas de la chute libre. suivante : le travail du poids a servi à faire varier la
vitesse du solide. On définit l’énergie cinétique d’un
Connaissances et savoir-faire solide en translation par la relation 1 M . V G2 ; l’énergie
exigibles 2
cinétique est donc une grandeur caractéristique de son
• Utiliser l’expression de l’énergie cinétique d’un solide état de mouvement.
en translation. Cette relation est ensuite généralisée à d’autres exemples
• Mettre en œuvre un dispositif décrit. simples, où d’autres forces que celle de pesanteur
• Utiliser le fait qu’entre deux positions, dans un réfé- agissent.
rentiel galiléen, la variation de l’énergie cinétique d’un Pour un solide en translation, la somme des travaux des
solide en translation est égale à la somme des travaux forces extérieures ΣWAB ($Fext) est aussi égale au « travail »
des forces extérieures. de leur résultante Σ ($Fext)AB, tous les points du solide
• Utiliser l’expression de l’énergie potentielle de pesan- ayant le même déplacement AB que le centre d’inertie.
teur d’un solide au voisinage de la Terre.
• Expliciter la transformation d’énergie potentielle en * Activité pouvant donner lieu à l’utilisation des technologies
énergie cinétique dans des cas simples. de l’information et de la communication.
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de l’énergie potentielle entre deux positions ne dépend EC = 1 m . vB2 ; vB = 49,8 m . s–1 , soit 179 km . h–1.
pas de cette origine.
B 2
4. On peut admettre que EM = Wforce de frottement ,
15. 1. Le travail de la force de traction doit être au ( 1 m . v B2 + EPB ) – ( 1 m . v S2 + EPS ) = Wforce de frottement
moins égal à la variation d’énergie potentielle : 2 2
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m 5 PT
et v = 10 m . s–1 = 36 km . h–1. PN PT
20. 1. a. WAB ($P ) = – m . g . h = – 100 × 10 × 500 P
= – 5,0 × 105 J.
PN
b. Ce travail, de valeur négative, est résistant.
2. Lorsque le rocher est poussé, son altitude aug- P
mente et son énergie potentielle de pesanteur aug-
Pour le wagon qui descend, la composante du poids
mente aussi.
$PT1 sur la direction parallèle à la pente et au câble doit
3. Considérons un axe (z'z) vertical ascendant avec être en valeur supérieure à celle $T1 de la tension du
zA la cote du centre d’inertie G au bas de la pente et zB câble. La composante $PN1 est compensée par l’action
la cote de G en haut de la pente : h = zB – zA, d’où
EP = m . g . h ; on a : EP = 5,0 × 105 J. des rails $R1. La réaction $R1 est perpendiculaire au rail,
car on admet qu’il n’y a pas de frottement.
21. 1. a. v = 300,80 × 1,605 = 482,8 km . h–1 ; Pour le wagon qui monte, la composante du poids
v = 482,8/3,6 = 134,1 m . s–1. $PT2 sur la direction parallèle à la pente et au câble doit
b. La vitesse moyenne est égale à vm =
d soit : être en valeur inférieure à celle T2 de la tension du
400 t câble. La composante $PN2 est compensée par l’action
vm = = 82,39 m . s–1. des rails $R2.
4,855
2. a. L’énergie cinétique du dragster est égale à c. Appliquons le théorème de l’énergie mécanique à
chaque wagon soumis à d’autres forces que le poids.
EC = 1 m . v2,
2 Dans chaque cas, le travail des actions des rails sur
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27. Dans les données, on peut rappeler la force h (cm) 0 5,5 10,5 15,5 20,5 25,5 30,5
d’attraction gravitationnelle entre deux corps : v ( m . s–1) 0 1,05 1,45 1,76 2,02 2,26 2,47
m'
F = G . m . 2.
d a. Proposer un protocole de calcul ou de tracer un
1. Pour l’astronaute, le petit pas sur la Lune n’était graphe pour vérifier que le travail du poids est égal à la
qu’un pas comme sur la Terre, mais cela présentait variation de l’énergie cinétique de la bille.
pour l’ensemble de l’humanité un évènement his- b. Mettre en œuvre ce protocole pour cette expérience
torique puisque pour la première fois, l’Homme et calculer la valeur de g.
débarquait sur une Terre nouvelle.
2. 1 ch = 736 W, donc : 3. La balançoire
= 155 × 106 × 736 = 1,14 × 1011 W. Une balançoire est constituée d’une nacelle suspendue
Il faut 127 réacteurs nucléaires pour produire une par deux tiges. Elle porte un enfant. La masse de l’en-
telle puissance. semble (nacelle + enfant) est de 50 kg.
3. a. Les forces de pesanteur sont assimilées aux On suppose que le centre d’inertie de l’ensemble est au
forces de gravitation ; F = m . g. milieu du segment A'B' et que l’enfant reste
Force de gravitation exercée par la Terre sur un corps immobile par rapport à la nacelle. On néglige les frot-
de masse m posé sur la surface de la Terre. tements.
m
FT = G . MT . 2 = m . gT. 1. Quelle est la nature
RT du mouvement de la A B
Force de gravitation exercée par la Lune sur un corps nacelle abandonnée sans
de masse m posé sur la surface de la Lune. vitesse initiale dans la
m position indiquée sur le
FL = G . ML . 2 = m . gL.
RL schéma ci-contre ? 30°
g ML RL 2 7,4 × 1022 6 400 2
Donc g L =
T
( )( ) (
MT RT
=
6,0 × 1024 1 700 )(
= 0,17. ) 2. Faire l’inventaire des
forces agissant sur le sys- A' B'
gL tème {nacelle + enfant}.
b.
gT = 0,17 ≈ 0,2, soit 20 % ; l’affirmation est donc 3. Quelle est la vitesse
C
vérifiée. du centre d’inertie de
4. 1 m . v 2 = m . g . h ; h est la hauteur maximale l’ensemble au sommet de sa trajectoire ?
2 4. Quelle serait la valeur de sa vitesse au passage de la
atteinte. position la plus basse ?
v 2 = 2 . g . h ; gLune = 1,7 N . kg–1 ; gTerre = 10 N . kg–1. Données : AA' = BB' = L = 2 m ; g = 10 m . s–2.
hTerre = 0,6 m ; hLune = 3,6 m.
5. a. La chute d’un objet sur la Lune est une chute 4. Stand de kermesse
libre, car il n’y a pas d’atmosphère, donc aucune force
de frottement ; la seule force appliquée est la force de Dans un stand de kermesse, un solide, de masse
gravitation de la Lune. m = 10 kg est guidé sur une ligne de plus grande pente
d’un plan incliné faisant un angle α = 45° par rapport à
b. On obtient une droite de type v 2 = a . d.
l’horizontale. Un capteur optoélectronique permet de
c. Dans une chute libre v 2 = 2 . g . d ; a = 3,2 m . s–2.
connaître la valeur de la vitesse initiale v0. Le solide peut
d. gL = 1,6 m . s–2, soit proche de 1,7 m . s–2. être projeté vers le haut.
Au cours d’un lancer, sa vitesse v0 est égale à 6,5 m . s–1
et la distance parcourue sur le plan le long d’un guide
Exercices complémentaires avant de redescendre est égale à = 2,5 m.
1. Schématiser la situation.
Énoncés 2. Entre l’instant du lancer et l’instant où la vitesse
1. Éboulement rocheux s’annule, exprimer et calculer :
Un bloc de rocher, de masse m, se détache de la falaise a. la variation d’énergie cinétique du mobile ;
d’Étretat. À 20 m du sol, sa vitesse est égale à 14 m . s–1. b. le travail du poids.
Quelle est sa vitesse à l’instant de l’impact sur le sol ? 3. a. Montrer que l’action du guide sur le solide com-
Donnée : intensité de la pesanteur g = 10 m . s–2. porte des forces de frottement.
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Aire S (cm2) 15 30 r
C
vA (m . s ) –1
0,28 0,28
vB (m . s–1) 0,25 0,19 A B horizontale
vC (m . s ) –1
0,23 0,14
• AB est rectiligne, parfaitement horizontal, de lon-
gueur L1.
lanceur fiche • BC est circulaire de centre O de rayon r = 100 m.
OC fait un angle α = 15° avec la verticale.
• CD est rectiligne de longueur L2 faisant un angle
α = 15° avec l’horizontale.
A B C
Dans toute cette partie, les frottements sont négligés,
sauf sur la partie CD pour laquelle ils sont équivalents à
1. Pourquoi peut-on considérer que les forces extérieu- une force f de valeur constante.
res appliquées au mobile ne se compensent pas ? 1. L’automobile arrive en B. Justifier, sans calculs, que
2. La somme des forces appliquées au mobile est-elle la vitesse vB = 60 km . h–1.
constante au cours du mouvement ? 2. En appliquant le théorème de l’énergie cinétique au
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[ ][ ]
I1 0 0
Par ailleurs, $σG = 0 I2 0 . Ω2 = J ($Ω),
Compléments scientifiques 0 0 I3 Ω3
I1, I2 et I3 désignant les moments principaux d’inertie
Le théorème de l’énergie cinétique appliqué à un solide du solide dans le repère d’origine G ; Ω1, Ω2 et Ω3 repré-
en mouvement quelconque dans un référentiel galiléen sentant les composantes du vecteur rotation selon les
s’énonce ainsi : axes principaux d’inertie.
La variation d’énergie cinétique d’un solide dans un $σG résulte donc de l’application d’un opérateur inertie J
référentiel galiléen est égale au travail de toutes les forces sur $Ω, d’où la notation $σG = J ($Ω).
extérieures s’exerçant sur ce solide, le travail étant Dans les exercices élémentaires, le solide est animé,
exprimé dans le référentiel galiléen : dans le repère barycentrique, d’un mouvement de rota-
EC = Σ ($Fext)i . tion autour d’un axe de direction fixe passant par G. De
L’énergie cinétique comporte deux termes (théorème plus, cet axe est axe de symétrie, donc axe principal
de Kœnig) : d’inertie.
– l’énergie cinétique du centre de masse G affecté de Le moment cinétique G se simplifie : $σG = I . $Ω.
toute la masse : I désignant le moment d’inertie par rapport à cet axe.
On remarque que $Ω est porté par l’axe de rotation.
ECG = 1 M VG2 ; Toujours dans ce cas particulier :
2
– l’énergie cinétique du mouvement de rotation autour EC* = 1 I . Ω2.
de G dans le repère barycentrique : EC*. 2
Nous constatons, dans le cas du mouvement quel-
conque du solide, que :
vG
EC ≠ Σ W ($Fext)i .
G G
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∂x 2
Exemple : 1 2 3
Barre (vitre) dont les extrémités sont aux températures
T1 et T2 (T1 > T2) ; on néglige les pertes latérales. 1 1
T1 – T1' = Rth1 . Ith avec Rth1 = .
Comment varie T en régime stationnaire ? λ1 S
0 T1' – T2' = Rth2 . Ith (c’est le même flux thermique car
x ∂2T on est en régime stationnaire).
= 0;
∂x 2 T2' – T2 = Rth3 . Ith.
∂T D’où T1 – T2 = Rth . Ith avec Rth = Rth1 + Rth2 + Rth3.
T1 T2 = k ; T = kx + b ;
∂x
• Association en parallèle
x
x = 0, T = T1 ; x = , T = T2 v T = (T2 – T1) . + T1
1
conductance et résistante 2
thermique
Reprenons l’exemple précédent (barre latéralement iso- Ith1 = Gth1 (T1 – T2) et Ith2 = Gth2 (T1 – T2) ;
lée, reliée à deux sources de chaleur Tl et T2) or Ith = Ith1 + Ith2, d’où :
La puissance thermique qui traverse une section S de la Ith = Gth (T1 – T2) avec Gth = Gth1 + Gth2.
barre est Ith = JQ (x) . S.
∂T T – T1
Or JQ = – λ =–λ 2
∂x Bibliographie
T2 – T1
Ith = λ . S,
J.-M. BREBEC, H Prépa Thermodynamique 1re année
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8 d’énergie
dans un circuit
électrique
Le complément r . I ² . t est « dissipé » sous forme
Programme thermique par effet Joule.
Ce chapitre correspond à l’extrait suivant du programme
officiel : Connaissances et savoir-faire
III. Électrodynamique exigibles
A. Circuit électrique en courant continu • Utiliser le principe de conservation de l’énergie pour
faire un bilan qualitatif au niveau d’un récepteur.
1. Transfert d’énergie au niveau d’un générateur et • Mesurer une différence de potentiel.
d’un récepteur • Mesurer l’intensité d’un courant.
• Réaliser un circuit d’après un schéma conventionnel
Objectifs et dessiner le schéma d’un circuit réalisé.
Dans une première partie, on montre comment se trans- • Savoir que l’effet Joule est un effet thermique associé
forme l’énergie dans un circuit électrique en soulignant au passage du courant dans un conducteur.
l’importance de l’effet Joule, autant dans ses applica- • Représenter sur un schéma une tension par une flèche.
tions que dans ses inconvénients. À cette occasion, • Savoir que, dans un circuit où il n’y a qu’un généra-
l’élève va réinvestir les connaissances sur l’introduction teur, le potentiel électrique est une grandeur qui décroît
à l’énergie. L’approche énergétique est privilégiée, mais de la borne positive vers la borne négative.
c’est aussi l’occasion de s’approprier certaines lois de
• Savoir que la grandeur « puissance électrique » per-
l’électrocinétique.
met d’évaluer la rapidité d’un transfert d’énergie.
Contenus Exemples d’activités
1. Transferts d’énergie au niveau d’un générateur et
• Interpréter en termes de transferts d’énergie qu’une
d’un récepteur
lampe brille, qu’une résistance s’échauffe, qu’un moteur
1.1 Énergie électrique We reçue par un récepteur, tra- tourne.
versé par le courant I, pendant t :
• Mesures de tensions et d’intensités dans un circuit
We = (VA – VB ) . I . t avec UAB = (VA – VB ) > 0. série dans le but de calculer des grandeurs énergétiques.
Puissance électrique du transfert : = UAB . I. • Mesure du potentiel électrique de différents points
1.2 Effet Joule : applications d’un circuit par rapport à celui d’un point choisi comme
1.3 Énergie électrique transférée du générateur au reste référence ; tracé d’un diagramme des potentiels le long
du circuit pendant la durée t : d’un circuit.
We = (VP – VN ) . I t • Inventorier quelques manifestations de l’effet Joule
(VP – VN ) = UPN désigne la différence de potentiel ou dans la vie courante.
tension entre la borne positive et négative du généra-
teur et I l’intensité du courant qui le traverse. Commentaires
Puissance électrique du transfert : = UPN . I. Lors de l’étude des transferts d’énergie concernant un
1.4 Bilan du transfert d’énergie pendant la durée t. récepteur en régime permanent, l’approche du principe
Un récepteur absorbe une énergie électrique UAB . I . t, de conservation de l’énergie vue à la fin de la mécanique
en « dissipe » une partie r . I ² . t et convertit le reste va permettre d’introduire simplement le fait que de
sous une autre forme (mécanique, chimique). l’énergie a nécessairement été transférée du générateur
Un générateur transforme partiellement une forme au récepteur. On utilise alors l’expression « d’énergie
d’énergie (mécanique, chimique) E . I . t en énergie électrique transférée », notée We, de préférence à l’ex-
électrique disponible UPN . I . t. pression de « travail électrique » d’usage moins courant.
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O2 + 2 H2O + 4 e– = 4 OH–
1
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S’autoévaluer 4
1. 1. 1 ) *
+ – 7)*
G
c. UAB > 0.
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A
5. 1. Lampe à incandescence, moteur, diode élec-
troluminescente (DEL), résistance, électrolyseur.
2. Conversion de l’énergie électrique dans :
– une lampe à incandescence : rayonnement et
chaleur ;
– un moteur : chaleur et travail mécanique ; V
COM
– une diode électroluminescente : rayonnement ;
2. Le multimètre de droite mesure l’intensité I du
– une résistance : chaleur ; courant qui circule dans la lampe, celui de gauche la
– un électrolyseur : énergie chimique et chaleur. tension U aux bornes de la lampe.
3. I = 0,210 A et U = 3,72 V.
6. Transferts d’énergie dans un électrolyseur :
4. = U . I = 0,781 W.
énergie
énergie chimique 11. 1. Puissance nominale : 40 W.
électrique
2. I = = 0,18 A.
électrolyseur U
3. W = . t = 40 × 2 × 3 600 = 0,29 MJ.
chaleur
12. 1. = Ueff . Ieff ,
7. 1. UAP 1 500
donc : Ieff = = = 6,52 A.
P A B Ueff 230
Ueff
2. R = = 35,3 Ω.
U AN Ieff
UPN UBC
3. W = . t = 1 500 × 45 × 60 = 4,05 × 106 J.
W = 1,500 × 0,75 = 1,13 kWh.
N D C 13. 1. max = R . Imax²,
UND
2. Tensions positives : UPN ; UBC ; UAN . Dans le géné-
donc : Imax = d R max
= 0,17 A.
rateur, la flèche correspondant à la tension de valeur Umax²
positive est dans le sens du courant ; dans les récep- 2. max = , donc Umax = dmax . R = 3,0 V.
R
teurs, c’est le contraire.
14. 1. Loi de fonctionnement d’un conducteur
8. 1. Le voltmètre mesure UBA, car la borne V est ohmique : U = R . I.
reliée à B. 2. L’énergie reçue par le conducteur ohmique est
B convertie en chaleur.
2. La tension positive est
UAB . Comme le moteur est COM U2eff 60
un récepteur, le courant A
3. W = . t =
= 52,9 kJ. R ( )
. t = 230² × 2 ×
120
circule de A vers B. G
3. Le courant doit ressor- 15. 1. Conversions d’énergie dans un électro-
M
tir par la borne COM de lyseur :
l’ampèremètre.
A Wch
Voir le schéma ci-contre.
We électrolyseur
9. 1. Le voltmètre mesure UPN . WJ
2. UPN étant positif, la I
borne V du voltmètre est 2. a. e = U . I = 0,98 W.
reliée à la borne positive P
P b. ch = E . I = 0,43 W.
du générateur. c. J = e – ch = 0,55 W.
3. La tension UPN est UPN
représentée sur le schéma 3. Wch = ch . t = 1,2 × 103 J.
ci-contre : U –E
4. a. r = AC = 9,6 Ω.
4. Le courant circule de P N I
à N dans le circuit exté- U –E
b. I = AC = 0,44 A.
rieur à la pile. r
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19. 1. e = U . I = E . I – r . I ².
2. I vérifie l’équation du second degré suivante : V
COM
r . I ² – E . I + e = 0,
soit 0,080 . I ² – 12 . I + 60 = 0. 3. a. Caractéristique intensité-tension :
Les solutions de cette équation sont : 7
I1 = 5,2 A et I2 = 145 A.
3. a. U . I est la puissance électrique fournie au cir-
cuit ; E . I représente la puissance totale produite par
le générateur ; le rendement η est le rapport de la
puissance fournie au circuit par la puissance totale
produite par le générateur (η ≤ 1).
b. 1er cas : I = I1 = 5,2 A
et U = E – r . I1 = 12 – 0,08 × 5,2 = 11,6 V ; 1
η = 0,97 et J = r . I1² = 0,08 × 5,2² = 2,2 W.
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3 80
2
60
1
40
0
0 0,05 0,10 0,15 0,20 0,25 0,30 0,35 0,40 0,45
I (A) 20
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I1 On trouve r = R2.
R3 R2
• Sa f.é.m. E est la tension entre A et B dans le circuit
ci-dessous.
E2
2. Théorème de superposition R1 I1
• Diviseur de courant : I1
g3 1/R3 A
I'3 = I1 . = I1 . I1 R2
g3 + g2 1/R3 + 1/R2 B
R2
I'3 = I1 . .
R2 + R3
E2 E = UAB = E2 + R2I1.
• I''3 = .
R2 + R3 • Circuit équivalent :
E + R2I1 A
• I3 = I'3 + I''3 = 2 .
R3 + R2 I3
r
R1 I1 A
R3
I'3 E
B
R3 R2
I"3
R R3 R2
I"3
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L1 L2 L1
I1
A
UPA UAN U1
3. a. Req = R1 + R2 + R3.
1 1 1 1 C D
b. = + + . E F
Req R1 R2 R3
UCE UEF
4. R
P N
R
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d
d
R1
17. Imax = max = 0,50 = 0,18 A.
R 15
2. a. Req = R1 + R2 = 188 Ω.
18. 1. La puissance totale consommée par les appa-
reils est = 3,0 × 103 + (10 × 40) = 3,4 × 103 W,
b. valeur inférieure à celle fournie par le générateur ;
donc le vendeur peut les alimenter tous ensemble.
+
2. La puissance disponible restante est = 5,0 – 3,4,
Req
soit 1,6 kW : cette valeur de puissance n’est pas suffi-
– sante pour alimenter une deuxième friteuse.
19. 1. Les montages (1) et (2) sont équivalents si
U 615 1 1 1 R .R (20)2
3. a. I = = = 0,033 A. = + , soit R12 = 1 2 = = 10 Ω.
Req 188 R12 R1 R2 R1 + R2 20 + 20
b. Les dipôles sont traversés par un courant de même Les trois montages sont équivalents si :
intensité, car ils sont associés en série. Req = R12 + R3 + r = 10 + 10 + 2,0 = 22 Ω.
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10 Programme
Magnétisme
Ce chapitre correspond à l’extrait suivant du programme
• Réaliser des spectres magnétiques.
• Utiliser une sonde à effet Hall.
• Les lignes de champ magnétique se referment sur
officiel : elles-mêmes.
III. Électrodynamique • Connaître la topographie du champ magnétique créé
par :
B. Magnétisme. Forces électromagnétiques – un courant rectiligne ;
1. Champ magnétique – un solénoïde.
• Savoir que la valeur de $B dépend de la géométrie du
2. Champ magnétique créé par un courant
courant, de son intensité ainsi que du point de mesure.
Objectifs Exemples d’activités
À cause de l’importance de l’attraction électrique entre • Étude documentaire sur l’histoire du magnétisme et
charges de types opposés, la matière est presque tou- de l’électromagnétisme*.
jours macroscopiquement neutre et les forces électro-
• Expérience de l’aimant brisé.
statiques alors inobservables. Aussi ce sont les forces
« magnétiques » qui ont au niveau macroscopique le • Comparaison de deux champs magnétiques.
rôle technique et industriel le plus important. De plus, • Mise en œuvre d’expériences montrant les caractéris-
ces forces entraînent des effets mécaniques immédiate- tiques du champ magnétique créé par :
ment observables, sans précautions particulières, per- – un courant rectiligne ;
mettant des manipulations aisées. – une bobine ou un solénoïde.
Enfin, on dispose là d’une interaction à distance, bien • Comparaison du champ externe d’un solénoïde et
visible et contrôlable ; c’est une situation de choix pour celui d’un barreau aimanté.
introduire pour la première fois un concept nouveau et • Mise en évidence du champ magnétique terrestre.
fondamental, celui de champ, grandeur qui caractérise
localement l’espace où se produisent les effets étudiés, Commentaires
mécaniques dans le cas présent.
Champ magnétique
Toute étude des actions mécaniques s’exerçant entre
Contenus des aimants, ainsi que leur interprétation, sont exclues ;
1. Champ magnétique l’action sur une petite aiguille aimantée est constatée et
• Action d’un aimant, d’un courant continu, sur une sert simplement de support expérimental pour intro-
très courte aiguille aimantée. duire la notion de champ magnétique. L’unité est don-
• Vecteur champ magnétique $B : direction, sens, valeur née et la valeur d’un champ magnétique est mesurée par
et unité. une sonde spécifique (teslamètre).
• Exemples de lignes de champ magnétique ; champ L’expression du champ magnétique créé par un courant
magnétique uniforme. rectiligne n’est pas au programme ; celle du champ
• Superposition de deux champs magnétiques (addi- magnétique à l’intérieur d’un solénoïde de grande lon-
tion vectorielle). gueur, si elle est donnée, le sera sous la forme :
B = µ0 . n . I avec µ0 = 4 π × 10–7 SI.
Connaissances et savoir-faire Remarque : On appelle « champ » toute grandeur,
fonction des coordonnées de position d’un point de
exigibles l’espace, utilisée pour décrire localement les propriétés
• Une petite aiguille aimantée permet d’obtenir la de la matière ou pour interpréter les phénomènes qui
direction et le sens du champ magnétique dans une
petite région de l’espace. *Activités pouvant donner lieu à l’utilisation des technologies de
• Les caractéristiques du vecteur champ magnétique. l’information et de la communication.
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14. 1. a. n = N , n est le nombre de spires par
mètre. L
1 200
b. n= = 2 000 spires par mètre.
0,60
2. B = 4 × π × 10–7 × 2 000 × 3,00 = 7,54 × 10–3 T.
3. Règle du bonhomme d’AMPÈRE. 1
4. À l’intérieur : les lignes de champ sont parallèles à
l’axe ; à l’extérieur, les lignes sont similaires à celles b. Pour une distance d = 3 cm : B = 6,7 . I avec B
d’un aimant droit (voir le document 17, page 202). en µT.
15. 1. Le vecteur champ magnétique est parallèle 1 I
3. B est proportionnel à I et à , donc B = k . .
à l’axe du solénoïde, de sens donné par une règle d d
N
d’orientation, de valeur B = µ0 I . = µ . n 0 . I . Pour I = 2 A et d = 3 cm, on a B = 13 × 10–6 T ;
L 13 × 10–6 × 3 × 10–2
B = 4 π × 10–7 × 2,00 × 1 000 = 2,51 × 10–3 T. d’où : k=
2
2. a. Les deux champs étant de même direction et de
même sens : B' = 2 B = 5,02 × 10–3 T. k = 2 × 10 T . A–1 . m.
–7
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21. 1. La direction de la composante horizontale
du champ magnétique terrestre est celle indiquée par
l’aiguille en l’absence de courant ; elle est donc per-
pendiculaire à l’axe du solénoïde.
2. a. Le champ magnétique créé par la bobine est
parallèle à son axe et orienté de x' vers x.
b. Sur le schéma, la partie avant d’une spire est par- 1
courue de haut en bas par le courant d’après les règles 2. B0 = 1,9 × 10–3 × I avec B0 en T et I en A.
d’orientation. 3. B0 = 4,7 × 10–3 T pour I = 2,5 A.
c. Champ créé par le solénoïde : II. 1. Graphe de l’évolution de B en fonction de x :
BS = Bh . tan 36° = 15 mT ;
B (mT)
Bh
champ résultant : B = = 25 mT.
cos 36°
10
3. Le vecteur champ magnétique $Bs créé par le solé- 2. B0 = 7,55 mT et 0,95 Bo = 7,2 mT pour x = 16 cm.
noïde est parallèle à son axe, son sens de droite vers la
Donc pour – 16 cm < x < 16 cm, le champ est cons-
gauche (règle d’orientation).
tant à 5 %.
4. La composante horizontale du champ terrestre $Bh
est perpendiculaire à l’axe du solénoïde (du haut vers 26. 1. Pour une intensité donnée du courant, on
le bas, par exemple), le champ résultant $B = $Bs + $Bh déplace la sonde à différents points de l’intérieur du
est situé entre $Bs et $Bh et fait un angle α avec ce solénoïde et on compare les valeurs du champ magné-
dernier. tique en ces différents points.
B B B 2. On règle l’intensité du courant en déplaçant le
b. tan α = s , cos α = h et sin α = s .
Bh B B curseur du rhéostat.
c. Bs = Bh ; tan α = 1 ; α = 45°. I. 1. Le courant rentre dans le solénoïde par sa borne
5. Pour I = 8 mA, Bs = Bh = 2 × 10–5 T. droite. La borne (A) de l’ampèremètre est vers la
borne + du générateur.
23. 1. Voir le schéma de l’exercice 19, page 213. E
2. I = ;
I Rh + r
2. =
(
Bb 0,72 . µ0 . N . R
.
) Rh + r =
E 24
= = 8,0 Ω et Rh = 4,7Ω.
Bs N I 3,0
(
µ0 I . 2
L ) II. 1. Voir le document 18, page 203.
B 0,72 2. Le réglage du teslamètre permet de s’affranchir du
Avec L = R, b = = 0,36.
Bs 2 champ magnétique terrestre.
Ces deux champs sont du même ordre de grandeur. 3. On obtient des droites passant par l’origine, donc
L’espace où règne un champ uniforme est accessible. la relation qui lie B est I est de la forme : B0 = k . I.
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nord magnétique
M
2. Spectres magnétiques
On a tracé le spectre magnétique d’un aimant droit et
d’un aimant en U.
1. Reproduire ces deux spectres. 1. Pourquoi l’orientation de l’aiguille de la boussole
est-elle modifiée ? Quel est le pôle Sud de l’aimant ?
2. Étude de l’aimant droit.
2. Calculer la valeur du champ magnétique créé par
a. Qu’appelle-t-on ligne de champ ?
l’aimant en M. La valeur de la composante horizontale
b. Quels sont le pôle Nord et le pôle Sud de l’aimant ?
du champ terrestre est de 22 µT.
c. Placer en différents points autour de l’aimant, des
aiguilles aimantées (représentées par une flèche orientée Corrigés
S/N).
d. Dans quelles zones le champ magnétique est-il le 1. 1. Le champ magnétique terrestre est de l’ordre de
plus intense ? 50 µT ; on peut donc le négliger devant le champ
Justifier la réponse. magnétique de l’aimant.
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104 © Hachette Livre, Physique 1re S, Livre du professeur. La photocopie non autorisée est un délit.
r – + +
–
particules chargées
eθ + + négativement
θ – + +
– (électrons)
– aurores
– –
O magnétosphère formées – –
y aux pôles
ϕ particules chargées
cornet positivement (protrons)
polaire
x vent solaire
Schéma des ceintures de Van Allen.
On peut ainsi représenter le champ magnétique dipo-
laire de la Terre. Les orages magnétiques
Le Soleil est le siège d’éruptions qui éjectent une très
grande quantité d’ions à grande vitesse. Cette activité
est cyclique avec un maximum en fréquence et en force
tous les 11 ans, le prochain sera en 2011.
Certaines de ces éruptions frappent la Terre et peuvent
parfois traverser les ceintures de radiation, on parle alors
d’orages magnétiques. Ces orages ont des effets nocifs
pour l’Homme et l’électronique, particulièrement dans
l’espace à cause de l’absence de l’atmosphère terrestre :
ils dégradent les composants des satellites en particulier
La magnétosphère les semiconducteurs et les instruments d’optique (le
Le vent solaire est un flux rapide et permanent (plus satellite américain de communication Telstar 401 fut
de 400 km/s) de particules chargées s’échappant du ainsi rendu inopérant).
Soleil dans toutes les directions (essentiellement des Ils créent de fortes radiations qui sont une menace pour
protons, des électrons et des noyaux d’hélium avec des les astronautes.
traces infimes d’ions d’éléments plus lourds, tels que En générant des variations dans le champ magnétique
l’oxygène ou le carbone). de la Terre, ils créent dans les réseaux câblés des cou-
Ce vent solaire, en frappant la Terre, confine son champ rants induits parfois très intenses, ce qui peut nuire
magnétique dans une zone appelée magnétosphère, aux installations, (saturation des transformateurs élec-
déformation ovoïdale du champ dipolaire, puis s’écoule triques au Canada les 13 et 14 mars 1989 à cause d’un
le long de l’onde de choc. violent orage magnétique). Par le même phénomène, ils
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n
Équation de continuité : i
BN = BN
1 2 sens de n et de i
Le flux du champ magnétique Rayon des bobines R ; nombre de spires de chaque
est à flux conservatif. bobine N ; distance O1O2 = 2a.
NI
2. Théorème d’AMPÈRE Avec B0 = µ0
2R
Forme locale : rot $B = µ0 $j ;
[( ]
$B (M ) = B0 1 + 1 . $uz.
Forme intégrale : 养C $B . d = µ0 兼 $j . $n d S a + z 1+ –z a
S (Γ))
1+
R ( 2 3/2
)) ( (
R
2 3/2
))
Équation de continuité : $BT – $BT = µ0 js ∧ $n12, $js étant z a
2
la densité surfacique du courant.
1 Posons x = et y = .
R R
Théorème d’Ampère : $B (M ) 1 1
= + = F (x, y).
La circulation de $B sur un contour P est égale à la B0 2 3/2
(1 + (x + y ) ) (1 + (x – y )2 )
3/2
somme des courants enlacés par P comptés algébrique-
ment et multipliés par µ0. 1
On montre que pour y = (soit 2 a = R ) :
2
I1 n ∂F ∂2F ∂3F
I2 = = = 0 en x = 0.
B ∂x ∂x2 ∂x3
I3 1
La courbe représentant F (x ) pour y = présente un
méplat en x = 0 (fig. @). 2
Dans ces conditions (distance entre les bobines égale à
leur rayon), le champ est pratiquement uniforme entre
les bobines de Helmholtz.
! B (M)
b = –––––
Quelques exemples de champs B B
b1 = ––1 ; b2 = ––2
B0
a
magnétiques B0 B0 y = –– = 1
R
1
1 b1 b2
• Fil infini : $B = µ0 $e .
2 πr θ
• Spire de rayon R en un point M de son axe duquel on
la voit sous un angle 2 α : –1 O 1 z
x = ––
I R
$B = µ0 sin3 α $u ; $u est un vecteur unitaire parallèle à
2r
l’axe de la spire et orienté par le sens de I. @ B (M)
1,43 b = –––––
• Solénoïde infini possédant n spires par mètre, à l’in- B B
b1 = ––1 ; b2 = ––2
B0
térieur de lui-même : B0 B0 a
y = –– = 0,5
1 R
$B = µ0 . n . I $u , b1 b2
où $u est un vecteur unitaire parallèle à l’axe du solé-
noïde et de sens imposé par celui de I.
• Solénoïde de dimension L, comportant N spires. En –1 O 1 z
x = ––
un point de l’axe : R
M H z
–1 0,25 O 0,25 1 z
x = ––
R
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7. 1. Le champ magnétique est horizontal, dirigé 13. 1. Pôle Nord en dessous du schéma.
du pôle Nord de l’aimant vers le pôle Sud. 2. a. Le courant va de M vers N ; initialement
2. La force est verticale, dirigée vers le bas, appliquée I = 20 A (par la suite lorsque la barre se déplace, I
au milieu de CD et de valeur 4,9 × 10–4 N. diminue, car une f.é.m induite apparaît).
b. La force de LAPLACE est située dans la plan des rails,
8. 1. La tige se déplace, car elle est soumise à la perpendiculaire à MN et dirigée vers la gauche. Elle a
force de LAPLACE. pour valeur F = B . I . a = 8 × 10–2 N.
2. La force de LAPLACE, appliquée à la tige, est paral- 3. a. Le ressort est à droite de la barre.
lèle aux rails, dirigée vers la droite du schéma. La tige b. Remarque : dans l’énoncé, on doit donner
se déplace dans cette direction. k = 4 N . m–1 et non k = 0,5 N . m–1.
3. F = B . I . a ; F = 0,10 N. k .
4. W = F . d ; W = 5,0 × 10–3 J. B= .
I.a
5. La tige se déplace dans l’autre sens.
14. 1. La force est appliquée au milieu de OM,
9. 2. Si les courants sont de même sens, les champs dirigée vers la gauche.
sont de sens contraires et les forces, perpendiculaires 2. Le champ magnétique est dirigé vers l’avant du
et dans le plan des fils, sont attractives. plan de la roue.
Si les conducteurs sont parcourus par des courants de 3. La roue va tourner plus vite.
même intensité, chaque portion de longueur L de fil 4. On doit inverser le courant ou le champ.
I2
est soumise à la force F = 2 × 10–7 . . L.
d 15. 1. et 2. Voir le cours.
3. Si I = 1 A, d = L = 1 m, alors F = 2 × 10–7 N. m.g.h
3. η = = 84 %.
4. On ne précise pas si la force est attractive ou We
répulsive.
16. 1. Le poids est vertical, appliqué en G, milieu
10. 1. Le champ n’est pas uniforme, car les lignes de AB.
de champ ne sont pas parallèles. Si la tige est en lévitation, donc en équilibre, la force
2. Ces forces sont parallèles, et perpendiculaires au de LAPLACE $F est opposée au poids : $F est verticale,
plan de la spire ; elles sont dirigées vers l’arrière du dirigée vers le haut.
schéma, de valeur B . I . . Le champ magnétique est tel que le bonhomme d’AM-
3. et 4. La force est suivant l’axe de la bobine, dirigée PÈRE couché sur le fil, le courant entrant par ses pieds
vers l’arrière, de valeur B . I . ( longueur totale du et voyant fuir $B, voit $F dirigée vers sa gauche. Sur la
fil). figure, ce bonhomme est donc vu de dos, pieds vers A
5. La force change de sens en même temps que le et tête vers B.
courant. On observe donc des oscillations de la $B est perpendiculaire au plan de la feuille dirigée vers
bobine. l’arrière.
2. F = I . d . B . sin α ; le champ étant perpendi-
11. 1. Voir le cours (doc. 9, p. 220).
culaire au courant.
2. et 3. Les deux forces qui s’exercent sur les deux
brins sont perpendiculaires au cadre, de sens contraire α = 90° et sin α = 1 ; d’où : F = I . d . B ;
et tendent à le faire tourner dans le sens des aiguilles $F étant opposée à $P, F = P = m . g ; on a donc l’éga-
d’une montre. lité :
m.g
4. a. Le brin Q'P' a pris la place de QP. Le courant I . d . B = m . g et I = .
d’intensité I circule de P' vers Q' dans le brin P'Q' et d.B
circule de Q vers P dans le brin QP. Le champ magné- Numériquement, I = 10 A.
tique est dirigé vers le centre du cadre pour le brin 3. La valeur B du champ magnétique étant propor-
Q'P' et vers l’extérieur du cadre pour le brin QP. Les tionnelle à l’intensité I du courant dans le solénoïde,
forces n’ont pas changé ; elles assurent la rotation du si on double I, on double B.
cadre, toujours dans le même sens. F étant proportionnelle à B, si B double alors F
b. Le courant ne changerait pas de sens lorsque le double.
cadre traverserait le plan neutre et le cadre se mettrait 17. Ordre : D. ; B. ; C. ; A.
à tourner en sens inverse ; il n’y aurait pas de rotation
continue. 18. 1. Cette valeur correspond au poids du cadre.
c. Les balais permettent d’alimenter le cadre en 2. Le champ magnétique horizontal est dirigé vers
courant. l’arrière.
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12 de la lumière.
Visibilité
d’un objet
Programme fuse vers l’œil de l’observateur une partie de la lumière
qu’il reçoit. On ne fera pas de distinction fondamentale
Ce chapitre correspond à l’extrait suivant du programme entre ces deux cas. Par conséquent, on ne parlera pas de
officiel : sources primaires ou secondaires mais d’objets, qu’ils
soient lumineux ou éclairés.
IV. Optique
Le professeur veillera à ce que l’expression « rayon lumi-
1. Conditions de visibilité d’un objet neux » ne soit pas mal interprétée et ne laisse pas croire
aux élèves que l’on peut « voir la lumière ». On notera
Contenus que la vision humaine est étroitement liée au fonction-
nement du cerveau derrière le récepteur qu’est l’œil.
1. Conditions de visibilité d’un objet L’interprétation des signaux reçus en terme d’image est
• Rôle de l’œil dans la vision directe des objets. liée au conditionnement du cerveau à la propagation
• Propagation de la lumière : modèle du rayon lumi- rectiligne de la lumière.
neux ; point-objet.
• Lois de la réflexion.
Matériel
Connaissances et savoir-faire
Cours
exigibles
Dans tout le cours, utilisation de l’appareil de modé-
• Savoir que : lisation des rayons lumineux se propageant à travers
– un objet ne peut être vu que s’il est éclairé ou s’il diverses lentilles.
émet de la lumière ;
– un objet ne peut être vu que si de la lumière prove-
> Activité 1
nant de cet objet arrive dans l’œil. Une lampe de bureau ou un projecteur de diapositives.
• Savoir que lors de la vision d’une image à travers un > Activité 2
système optique la lumière issue de l’objet pénètre dans
l’œil après un parcours non rectiligne et que le cerveau – Un laser.
l’interprète comme venant en ligne droite. – Un miroir.
– Une cuve en verre pour visualiser un faisceau laser
(fumée lente, poudre de craie, brumisateur).
Exemples d’activités
• Élaborer une réponse aux questions suivantes : > Activité 3
– peut-on voir la lumière ? – Des lentilles à bords minces et à bords épais.
– à quelles conditions un objet est-il visible ? – Une lampe avec condenseur.
• Observation de l’effet d’une lentille convergente, – Produits pour visualiser le faisceau.
divergente, sur un faisceau de lumière parallèle.
Rechercher et expérimenter
Commentaires – Une source de lumière permettant de sélectionner
un fin pinceau lumineux ou rayon laser.
On insistera sur le fait que l’on ne voit pas la lumière – Papier blanc.
mais seulement des objets, à la condition que ceux-ci
envoient de la lumière dans l’œil de l’observateur. Ceci – Un petit miroir vertical.
a lieu lorsque l’objet est lui-même émetteur de lumière – Une plaque de polystyrène.
(cas d’un filament incandescent) ou lorsque l’objet dif- – Une lentille convergente sans monture.
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© Hachette Livre, Physique 1re S, Livre du professeur. La photocopie non autorisée est un délit. 119
Le professeur fait alors remarquer aux élèves, que voir Rechercher et expérimenter
« complètement » l’objet, c’est voir « tous » les points 1. Réflexions sur la réflexion
visibles alors que le voir « partiellement » c’est n’en voir
qu’une partie. La question de la visibilité d’un objet est Réponses aux questions
donc ramenée à celle de chacun de ses points. 1. Matériaux transparents : air, verre et eau.
Le professeur propose alors de rendre compte de ces 2. La partie transmise correspond aux rayons réfractés.
résultats énonçant des conditions de visibilité. 3. La lumière subit non seulement une réfraction mais
1. On appelle point objet tout point P susceptible aussi une réflexion.
d’envoyer de la lumière dans toutes les directions de 4. L’angle de réflexion est égal à l’angle d’incidence ;
l’espace. Un objet est un ensemble de points objets. ces deux angles sont repérés par rapport à la normale à
2. Condition de visibilité d’un point objet : P sera vu la surface réfléchissante.
directement s’il est possible de construire un rayon PO 5. On réalise un schéma en réinvestissant les propriétés
joignant P à l’œil O de l’observateur sans rencontrer de la réfraction revues dans les acquis de Seconde.
une surface opaque.
6. Si les indices de réfraction des deux milieux de pro-
3. Qu’arrive-t-il à la lumière quand pagation sont différents et si la surface de séparation est
elle rencontre un milieu opaque ? lisse, le faisceau parallèle incident donne deux faisceaux
Ce chapitre permet de souligner la différence entre parallèles réfléchi et réfracté.
réflexion et diffusion à partir d’expériences simples et Si le corps n’est pas lisse, la « réflexion » a lieu dans
d’observations de phénomènes de la vie courante. Tout toutes les directions : c’est le phénomène de diffusion.
le monde a pu un jour ou l’autre se servir d’un miroir Une autre partie de la lumière est transmise si le milieu
pour éblouir un camarade. Lors d’un tournage d’un est transparent. Si le milieu est opaque, il n’y a plus de
film, on utilise de larges panneaux blancs pour éclairer transmission : une partie de la lumière est absorbée.
les scènes de tournage. 2. Comment un miroir modifie-t-il
> Activité 2 le trajet de la lumière ?
Réponse à la question Réponses aux questions
Placer sur la marche du faisceau laser un écran diffu- 1. Les faisceaux incident et réfléchi sont mis en évi-
sant, perpendiculaire à la surface du miroir plan. dence par la diffusion de la plaque graduée.
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© Hachette Livre, Physique 1re S, Livre du professeur. La photocopie non autorisée est un délit. 121
4. 1. Schéma :
miroir
C
I
normale 2. Vrai.
2. Première loi : le rayon réfléchi est dans le plan
d’incidence. Deuxième loi : l’angle de réflexion r est A
égal à l’angle d’incidence i.
3. B
i r C
A
F' axe principal
O foyer image B
122 © Hachette Livre, Physique 1re S, Livre du professeur. La photocopie non autorisée est un délit.
i i
?
r
r
O F'
F
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D d
25. I. 1. Il s’agit du principe de propagation rec-
tiligne de la lumière.
Dans un milieu homogène la lumière se propage en
ligne droite.
L
2. Tous les rayons solaires émis par les différents
points du Soleil sont parallèles.
d D 3. Le bâton doit être planté verticalement.
2. D’après le théorème de THALÈS, = donc :
L 4. La rotation apparente du Soleil doit être négli-
1,5 × 108 × 9 × 10–6 geable entre les deux mesures.
D= = 1,35 × 106 km.
1,0 × 10–3 II. 1.
3. a. Diamètre apparent du Soleil vu depuis la Terre :
1,35 × 106
tan θ = = 9,0 × 10–3,
1,5 × 108 d
soit : tan θ ≈ 9,0 × 10–3 rad.
L
b. Pour un observateur à 30 cm de l’écran, l’image
du Soleil est vu sous un angle : d
2. Le diamètre apparent de la Lune : tan θL ≈ θL =
9 × 10–3
tan θ = = 3,0 × 10–2, D
30 × 10–8 est supérieur ou égale à celui du Soleil θ S = .
soit : tan θ ≈ 3,0 × 10–2 rad. L
En supposant les diamètres apparents égaux (ce qui
22. 1. Le rayon réfléchi est symétrique par rap- n’est pas dit directement dans l’énoncé mais se déduit
port à la normale. de la phrase : « la Lune est capable d’éclipser exacte-
ment le Soleil) ;
d D 1,39 × 3,84 × 106
= et L = D . = = 1,5 × 1011 m,
2 L d 3,48 × 106
soit 150 millions de kilomètres.
h 0,01
3. Diamètre apparent : θ ≈ = , soit 10–3 rad.
d 10
M Cet angle est supérieur au pouvoir séparateur de l’œil ;
il pourra distinguer des détails séparés de 1 cm.
2. Le rayon réfléchi tourne d’un angle 2 α = 60°. Pour le détail de 1 mm : θ = 10–4 rad ; le détail de
3. Lorsqu’on tourne un miroir d’un angle α, le rayon 1 mm ne sera pas observable. L’observateur doit se
réfléchi tourne d’un angle 2 α. placer à 1 m du tableau.
Afin de ne pas être déchiffré, Léonard de VINCI écri-
23. C’est une activité expérimentale où l’on véri-
vait à l’envers dans ses carnets de notes et se relisait à
fie parfaitement le parallélisme des rayons lumineux.
l’aide d’un miroir.
24. 1. Le pouvoir séparateur d’un œil est de
l’ordre de 3 × 10–4 à 4 × 10–4 radian.
h
2. tan θ ≈ θ = ; Exercices complémentaires
d
h = d . θ ; h ≈ 2 × 10–2 × 3 × 10–4 = 6 × 10–6 m, soit
6 µm. Énoncés
3. On peut admettre que la distance correspond 1. Les phases de la Lune
à 2 diamètres d’une cellule photoréceptrice. Le dia-
mètre d’une cellule photoréceptrice est donc de Lorsqu’on observe la Lune depuis la Terre, celle-ci ne
l’ordre de 3 µm. présente pas toujours le même aspect : ce sont les phases
de la Lune.
La rétine constitue la surface sensible de l’œil. Elle est
composée d’environ cent millions d’éléments sen-
sibles : les cônes et les bâtonnets. Répartition : envi-
ron 5 % de cônes et 95 % de bâtonnets. Les bâton-
nets contribuent plutôt à la vision périphérique et nouvelle pleine
nocturne. Lune Lune
Les 6 à 7 millions de cônes sont concentrés dans la 1. Donner une interprétation à ce phénomène.
macula, une zone elliptique de 3 × 1,5 mm, centrée
2. Lors d’une phase de pleine Lune, la Lune est-elle
sur l’axe optique. Au centre de la macula, une petite
visible la nuit ? le jour ?
124 © Hachette Livre, Physique 1re S, Livre du professeur. La photocopie non autorisée est un délit.
Terre
2. 1. Schéma représentant le cône d’ombre de la
Terre :
Soleil
1. Reproduire le schéma, représenter le cône d’ombre
Terre Lune
de la Terre et placer la Lune dans une région d’éclipse
totale.
2. Cette éclipse de Lune, a-t-elle lieu lors de la pleine
Lorsqu’elle passe dans le cône d’ombre de la Terre, la
Lune ou de la nouvelle Lune ?
Lune n’est plus éclairée par le Soleil.
3. Faire un schéma montrant le principe d’une éclipse 2. Lors d’une éclipse totale, la Lune présente à un
totale de Soleil. Lorsque ce phénomène se produit, tous observateur terrestre une face complètement éclairée
les « terriens » peuvent-il le voir ? (quand elle n’est pas dans le cône d’ombre) ; donc ce
phénomène se produit lors d’une phase de pleine
3. La lumière des éclairs Lune.
Un jour d’orage, en voyant un éclair zébrer le ciel, 3. Principe d’une éclipse de Soleil :
Martin dit à son grand-frère Alex :
« Tu m’as dit que la lumière se déplace en ligne droite, Soleil Terre
mais ce n’est pas vrai, l’éclair fait des zigzags ».
Lune
1. Parmi les arguments ci-dessous lesquels Alex peut-il
choisir, pour expliquer le phénomène à son petit frère ? Tous les « terriens » ne peuvent pas voir une éclipse
a. les jours d’orage, l’air a la propriété de dévier la totale de Soleil en même temps, car la Lune étant plus
lumière en zigzag ; petite que la Terre, son ombre ne permet pas d’occulter
b. l’éclair est une source de lumière qui se déplace en
complètement le globe terrestre.
zigzag ; 3. 1. Propositions exactes :
c. la lumière se propage de l’éclair jusqu’à l’œil de b. l’éclair est une source de lumière qui se déplace en
Martin en ligne droite. zigzag ;
2. Rédiger un texte de quelques lignes détaillant l’argu- c. la lumière se propage de l’éclair jusqu’à l’œil de
mentation d’Alex afin de convaincre son petit frère. Martin en ligne droite.
2. L’éclair est une décharge électrique qui se produit
4. Ombre portée entre deux nuages ou bien entre un nuage et la Terre.
Entre une source ponc- Lors de cette décharge, des particules électriques se
écran
tuelle S et un écran, on déplacent très rapidement. Le long de ce déplacement,
place un obstacle opaque. A les particules interagissent avec l’air et il se forme de la
Cet obstacle est un carré S lumière comme à l’intérieur d’une lampe à décharge.
H
de carton, de côté AB = a Le feu d’artifice illustre le mieux l’analogie.
= 8 cm, parallèle à l’écran, B
placé comme l’indique le
4. 1. Voir le schéma ci- écran A'
contre.
schéma en coupe repré- A
2. L’ombre est un carré. S
senté ci-contre. S est sur l’axe de symétrie de l’obstacle.
3. On se place dans le plan O
H
1. Reproduire le schéma et tracer les rayons qui per- de symétrie passant par S ; B
mettent de limiter la zone d’ombre portée sur l’écran. c’est le plan de la feuille. B'
2. Quelle est la forme de l’ombre sur l’écran ? Le théorème de THALÈS
3. Calculer les dimensions de l’ombre portée sur SO AB a . (d + L )
donne : = . A'B' = = 40 cm.
l’écran, sachant que la distance source-obstacle est SH A'B' d
d = 20 cm et la distance obstacle-écran est L = 80 cm. L’ombre portée est un carré de côté 40 cm.
© Hachette Livre, Physique 1re S, Livre du professeur. La photocopie non autorisée est un délit. 125
Revues
• Bulletin de l’Union des physiciens, W. KAMINSKI,
« Conceptions des enfants et des autres sur la lumière »,
no 716, p. 973-996, 1989.
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B1 B (2)
(1) F' A'1
5. 1. L’image du Soleil donnée par la lentille
A'
A1 A
convergente.
F O
B'1 2. L’image d’un objet situé à l’infini se situe au foyer
(3)
image, d’où f ' = 0,10 m.
B' 1
3. C = = 10 δ.
2. Si l’objet se rapproche du foyer dans la posi- f'
tion AB, l’image vient dans la position A'B' : elle 6. 1. La relation algébrique liant la position de
s’éloigne. l’objet OA et la position de l’image OA' est appelée
5. OA' = – 20 cm ; taille A'B' = 5 mm. relation de conjugaison :
1 – 1 = C.
Exercices OA' OA
OA position de l’objet ; OA' position de l’image.
1. Propositions exactes : 1
L’image d’un objet, donnée par un miroir plan : C= vergence de la lentille.
b. est de même taille que l’objet ; OF'
c. est symétrique de l’objet par rapport au plan du AB taille de l’objet ; A'B' taille de l’image.
miroir. La relation de grandissement est :
2. 1. 2. et 3. Voir le schéma ci-dessous. A'B' OA'
γ= = .
AB OA
+
2.
B +
F' A'
A O
) ) F
B'
A I A I
A'
4. 1. Schématisation de l’expérience :
b.A' est le symétrique de A par rapport au plan du
miroir.
foyer objet foyer image
8. 1. 2. et 3. D' est
F F'
le point image conjugué D
axe optique
de D (voir le schéma
ci-contre). h
M
2. Marche d’un rayon :
(a) passant par le centre optique ;
(b) passant par le foyer objet ;
(c) parallèle à l’axe optique. D'
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h
M
13. 1. et 2.
+
B
+
D' F'
A F O
9. 1. Supérieure.
2. Après la lentille.
3. S’éloigne. 3. a. OA' = 9 cm.
4. Diminuent. b. A'B'= 0,25 cm.
4. OA = – 18 cm ; OA' = 9 cm ; AB = 0,5 cm ;
10. 1. a. On doit placer l’objet à une distance A'B' = – 0,25 cm.
supérieure à la distance focale.
b. L’image est renversée.
14. 1. 2 et 3.
D'
2. a. On place l’objet entre la lentille et le foyer objet
et on observe l’image formée à travers de la lentille. D
b. L’image est droite.
3. L’image est au foyer image. O
C' F C F'
4. a. Non, l’écran devrait être à l’infini.
b. Oui, l’image est située à l’infini.
11. 1. a. L’image peut être visualisée sur un OC' = –15 cm ; C'D' =12,5 mm.
écran. 4. C'D' = 2,5 CD.
b. La distance lentille-image augmente. 15. 1. OA = – 1 m ; OF = – 5 × 10–2 m ;
c. La taille augmente.
OF' = 5 × 10–2 m
d. Si la distance de l’objet est inférieure à 2f , la taille A'B' OA'
1
de l’image est toujours supérieure à celle de l’objet. 2. – 1 = C et γ = = .
2. a. Non, l’image ne peut pas être visualisée sur un OA' OA AB OA
écran. 3. a. OA' = 5,3 cm.
b. La distance lentille-image augmente. b. γ = – 5,3 × 10–2 ; l’image est renversée et de plus
c. La taille de l’image augmente. petite taille.
d. La taille de l’image est toujours supérieure à celle c. A'B' = – 0,53 cm.
de l’objet. 16. 1. Oui, car la distance bougie-lentille est supé-
rieure à la distance focale.
12. 1. 2.
sens de propagation +
D de la lumière
sens de
propagation +
de la lumière F F' C' B
C O
D
sens de
propagation 3. a. Position de l’image : OA' = 87 cm ; elle se
de la lumière F F' C' trouve derrière la lentille.
C O
b. Taille : A'B' = – 48 cm.
D' 4. L’image de la bougie est 4,8 fois plus grande et elle
est renversée.
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O
F
19. 1. A
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0,1
5. a. θ' ≈ tan θ'= = 2 × 10–3 rad. 6. Si un obstacle empêche de voir l’objet, le péris-
50 cope permet de voir son image.
0,1
b. θ ≈ tan θ = = 4 × 10–4 rad. 1
250 24. 1. C = = 58,8 δ.
c. G = 5 ; la lettre apparaît grossie 5 fois. f
1
23. 1. et 2. a. Image C1 du centre C de la fleur, 2. – 1 = C' .
donnée par le miroir M1. OA' OA
OA = – 2 m ; OA' = 17 × 10–3 m. L’application numé-
& rique donne : C' = 59,3 δ.
3. On applique la formule de conjugaison avec
OA = 0,25 m et OA' =17 × 10–3 m.
On obtient : C" = 62,8 δ.
& # 4. Variation de la vergence : 4 dioptries.
$ 5. On applique la formule de conjugaison avec
OA = 0,10 m et OA' =17 × 10–3 m.
On obtient une vergence C = 68,8 δ.
#
# A' F A O F'
3. Image C2D2 de CD, donnée par les miroirs M1 (2)
et M2. (1)
#
& $
Modélisation de la photo de droite :
sens de propagation +
de la lumière
& # +
$ B
F' A'
A F O
# $
B'
4. L’image définitive est droite ; elle a subi une trans-
lation.
5. Marche du rayon émergent issu du centre de la
fleur et pénétrant dans le centre de l’œil. 26. 1. f = 10 cm.
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Corrigé
1. Faux : l’image A'B' d’un objet AB donnée par un
1
ÐÐ miroir plan est symétrique de l’objet AB par rapport au
OA
plan du miroir ; en conséquence l’image et l’objet ont
2. Vergence C = 34 δ, d’où f = 2,9 cm. même taille.
1 2. Vrai : tous les rayons issus d’un point A d’un objet
3. =14 m–1, d’où OA' = 7,1 cm.
OA' et se réfléchissant sur le miroir semblent provenir du
point image A', conjugué du point A et symétrique de
29. 1. Un rayon D" celui-ci par rapport au plan réfléchissant.
issu du dos de l’artiste Il en est de même pour tous les points de l’objet :
ne peut se refléter dans l’image est symétrique de l’objet par rapport au plan du
le miroir face à lui et miroir.
ne peut donc pas être O
D 3. Faux : la vergence en dioptrie est l’inverse de la dis-
perçu. tance focale exprimée en mètre.
2. a. et b. 1
C= = 10 δ.
L’œil est placé en O. D' 0,1
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14 Programme
instruments
d’optique
Ce chapitre correspond à l’extrait suivant du programme Cours
Matériel
officiel :
> Activités 1 et 2
IV. Optique
– Un banc d’optique.
3. Un exemple d’appareil d’optique – Une source lumineuse munie d’un condenseur
(lentille de courte distance focale).
Objectifs – Une diapositive.
L’étude d’un instrument d’optique simple illustrera – Une lentille LP de vergence CP = 5 δ.
l’étude effectuée, par exemple en montrant, dans le cas – Un écran.
d’une lunette astronomique, comment l’association de
lentilles convergentes bien choisies permet d’observer – Un miroir plan.
des objets éloignés sous un angle plus grand qu’à l’œil – Un mètre.
nu. > Activité 3
– Un banc d’optique.
Contenus
– Deux lentilles convergentes de vergence C1 = 5 δ et
3. Un exemple d’appareil optique C2 = 20 δ.
Modélisation expérimentale d’un instrument d’op-
– Un objet éclairé.
tique simple : lunette astronomique, lunette terrestre
ou jumelles, appareil de projection ou de rétropro- – Un écran translucide.
jection... – Un mètre.
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7. 1. 2.
B' plafond
A1
3. En pointillés, l’image intermédiaire et en trait
continu l’image définitive.
4. Pour observer l’image, l’œil doit être placé derrière
la lentille L2.
Exercices H
A'
mur
1. Lampe E ; surface de projection G ; miroir de
redirection F ; lentille jouant le rôle de condenseur M
C ; vis de mise au point H ; lentille de projection B ; F'
miroir de projection D.
2. a. A'B' est l’image de l’objet AB donnée par le OP
écran
L
rétroprojecteur.
b. A1B1 est l’image intermédiaire de AB donnée par
la lentille L1.
c. A1B1, image intermédiaire, joue le rôle d’objet pour A
vitre horizontale
le miroir M. condenseur
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F1 F'1
O1 F2 F'2 B F'1 A1
A F1 O1 F2 O2 F'2
Le foyer image de l’objectif est confondu avec le foyer
objet de l’oculaire, donc la distance qui sépare les len- B1
tilles est : O1O2 = f1 + f2 = 22 cm.
5. Si l’insecte est posé sur l’objectif, pour l’oculaire, B'
tout se passe comme si l’image intermédiaire A1B1
était localisée sur L1. Dans ce cas, A1B1 l’objet serait
situé avant son foyer objet, L2 ne jouerait plus le rôle 10. 1. Le miroir concave et le condenseur servent
de loupe. L’image de l’insecte ne serait pas avant mais à réfléchir et à faire converger le maximum de lumière
après L2 et elle serait impossible à observer compte sur l’objet éclairé : la diapositive.
tenu de la position de l’œil. 2. Soit A' l’image du point A. D’après la relation de
conjugaison des lentilles minces :
6. Lorsque l’image définitive n’est pas à l’infini,
l’image intermédiaire est située à une distance de 1 – 1 = 1,
l’oculaire inférieure à la distance focale de celle-ci OA' OA f
(effet loupe). Donc la distance entre l’objectif et OA . f
l’oculaire est inférieure à 22 cm (voir le schéma dans donc : OA' =
le test 2 de S’autoévaluer). OA + f
– 12 × 10–2 × 9 × 10–2 = 0,36 m.
OA' =
(– 12 + 9) × 10–2
F1 F'1
3. On constate que l’image est renversée, donc pour
O1 F2 F'2
obtenir une image droite sur l’écran, il faut retourner
la diapositive.
4. D’après la relation de conjugaison des lentilles
9. 1. D’après la relation de conjugaison des len- 1 – 1 = 1,
minces :
tilles minces : 1 – 1 = 1 , OA' OA f
O1A1 O1A O1F'1
= 4,5 × 9–2× 10
OA' . f –2
donc : OA =
donc :
O1A . O1F'1 f – OA' 9 × 10 – 4,5
O1A1 =
O1A + O1F'1 OA = – 9,18 × 10–2 m : la diapositive doit être placée
à 9,2 cm devant l’objectif.
O1A1 = – 4,1 × 10–3 × 0,40 × 10–2 = 0,164 m,
–3 –2
5. Grandissement de l’objectif :
– 4,1 × 10 + 0,40 × 10
OA' 4,5
soit 16,4 cm. γ= =– = – 49.
OA AB OA 9,18 × 10–2
D’après la relation du grandissement : 1 1 = 1 1 , 6. Les dimensions de l’image sur l’écran sont
O1A AB
donc : 0,024 × 49 = 1,17 m et 0,036 × 49 = 1,76 m. L’écran
OA 0,164 conseillé convient.
O1A1 = AB . 1 1 = 2,0 × 10–6 ×
OA 1
– 4,1 × 10–3 ( ) 11. 1. Image A1B1 donnée par le miroir (M ) : A1 et
B1 sont les symétriques de A et B par rapport au
= – 8,0 × 10 m. –5
miroir.
L’image intermédiaire est grossie 40 fois et elle est B A
renversée.
feuille de papier
2. Schéma du microscope :
B1 (L )
axe
B F'1 A1 F'2 I optique
A F1 O1 F2 O2 A1 O
(M )
B1
O1O2 = d = 18,4 cm.
3. Oui, ici l’image intermédiaire est placée dans le 2. Le point B' est obtenu en traçant le rayon issu de
plan focal objet de la lentille oculaire, donc l’image B1 passant par O : à l’intersection de ce rayon et du
donnée par celle-ci se situe à l’infini et l’œil qui l’ob- plan de la feuille se trouve nécessairement B', car
servera ne fatiguera pas. l’image se forme sur la feuille. On peut ensuite tracer
140 © Hachette Livre, Physique 1re S, Livre du professeur. La photocopie non autorisée est un délit.
B1 (L )
axe
F' A' optique
2. a. D’après la relation de conjugaison des lentilles
A1 I O
B' 1 – 1 =1,
(M ) minces :
OA' OA f
1 f . OA'
donc OA = =
1 1 f – OA'
–
3. Comme A et A1 sont symétriques par rapport à OA' f
(M ), IA = IA1, donc :
= (50 + 5) × 10 × 50–3× 10 = – 0,55 m.
–3 –3
OA1 = OI + IA1 = – 0,10 – 1,9 = – 2,0 m. (50 – 55) × 10
D’après la relation de conjugaison des lentilles L’objet ne doit pas se trouver à moins de 55 cm de
1 – 1 = 1 = C, l’objectif.
minces :
OA' OA f OA' 55 × 10–3
1 b. γ = = = – 0,10.
il vient que : OA – 0,55
OA' =
1
=
1
= 0,50 m. 14. 1. La vergence C d’une lentille est l’inverse de
1 1 1
C+ 2,5 + sa distance focale : C = . La distance focale de la
OA1 – 2,0 f
lentille étudiée est : f = 5,0 × 10–2 m.
OA' 0,5 2. On trace de part et d’autre de l’axe optique, deux
4. Grandissement : γ = = = – 0,25,
OA – 2,0 droites parallèles à celui-ci : l’une située à 1 cm au-
dessus et l’autre à 3 cm. Ces deux droites passent res-
donc A'B' = γ . AB = – 0,25 × 0,32 = – 0,080 m pectivement par une extrémité de l’objet et par l’image
= – 8,0 cm. avec un grandissement de 3 en valeur absolue (l’image
sur le papier photographique est forcément renversée
12. 1. D’après la relation de conjugaison des len- avec une lentille). On place ensuite l’objet à une dis-
tilles : 1 – 1 =1; tance arbitraire de la lentille, puis on trace le rayon
OA' OA f passant le centre optique de la lentille. Il n’est pas
dévié : son intersection avec la droite sous l’axe donne
= 0,1 × 3,0 = – 0,1 m.
1 f . OA' la position du point B' de l’image.
OA = =
1 1 f – OA' 0,1 – 3,0
–
OA' f
La diapositive doit donc être placée à 10 cm avant
l’objectif (signe (–)). B I
2. Grandissement de l’objectif : F' A'
A F O
OA' 3,0
γ= = = – 30.
OA – 0,10
L’image est renversée par rapport à l’objet, ses dimen-
J B'
sions sont multipliées par 30. Ses dimensions sur
l’écran seront donc de 72 cm × 108 cm. OA' 1 – 1 = 1 – OA'
3. L’image donnée par une lentille convergente et 3. γ =
OA
= OA' . ( OA' f) f
l’objet se déplacent dans le même sens. Donc si on
OA' 1–γ
recule l’écran, on doit rapprocher l’objectif de la donc OA' = f . (1 – γ) et OA = =f . .
diapositive. γ γ
4. Pour le grandissement γ = – 3 : OA' = 200 mm et
13. Partie A OA = – 66,7 mm.
L’objet observé étant à l’infini, l’image se trouve dans Pour le grandissement γ = – 20 : OA' = 1,05 m
le plan focal image OA' = OF' = 50 mm. et OA = – 52,5 mm.
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142 © Hachette Livre, Physique 1re S, Livre du professeur. La photocopie non autorisée est un délit.
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7 Bibliographie
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10 Ouvrages
6
• Jean-Philippe PEREZ, Optique géométrie, ondulatoire
8 et polarisation, Masson, 1991.
2 3
• Luc DETTWILLER, Les instruments d’optique, Ellipses,
5 1997.
• LEVY, LAZZARINI, NUMA, Optique géométrique et
physique, Ellipses.
La lampe B produit une lumière intense concentrée à • J.-P. DURANDEAU et al., Physique Spécialité Terminale S,
l’aide d’un système de microlentilles C. Des miroirs Hachette, 1999.
dichroïques décomposent ensuite cette lumière blanche
en faisceaux de couleurs primaires rouge, verte et bleue. Sites Internet
Le premier miroir dichroïque transmet un faisceau
Microscope
rouge D et réfléchit un faisceau cyan (mélange de « vert »
et de « bleu ») vers le deuxième miroir dichroïque E http://www.cndp.fr/themadoc/micro2/prat_simu
qui en isole le vert et réfléchit le bleu. Chacun de ces lations.htm
faisceaux va illuminer un afficheur LCD monochrome http://www2.ac-lille.fr/myconord/micro/reglages06.
(G, H, I), lui-même alimenté par la composante pri- htm
maire correspondante du signal vidéo, mais en niveaux http://www.ac-grenoble.fr/sti-biotechnologies/BPL/
de gris. Un système de prismes J se charge de fusionner microscope_utilisation.htm
les trois faisceaux lumineux en un seul reconstituant
Lunette astronomique
ainsi une image en couleurs naturelles qui se forme sur
un écran grâce à l’objectif 1). http://www.walter-fendt.de/ph14f/refractor_f.htm
1. Quels éléments du vidéoprojecteur participent à la Rétroprojecteur
formation d’une image ? http://www.fsg.ulaval.ca/opus/physique534/comple
2. Justifier l’emploi du mot « dichroïque ». ments/autopsi.shtml
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