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Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du
Travail
DIRECTION RECHERCHE ET INGENIERIE DE FORMATION
RESUME THEORIQUE
&
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES
MODULE N° : L’ELECTROTECHNIQUE
OFPPT/DRIF
Document élaboré par :
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Résumé de Théorie L’ELECTROTECHNIQUE
SOMMAIRE
Les modules Page
Sommaire 2
Présentation du module 3
Résumé théorique 5
Bases de l'électrotechnique 6
Tension électrique 8
Courant électrique 9
Résistance électrique 12
Loi d'Ohm 16
Composants électroniques 59
Application de l'électrotechnique 83
Schémas de circuits 83
Avertisseurs 91
Relais 102
Éclairage du véhicule 106
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Résumé de Théorie L’ELECTROTECHNIQUE
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Résumé de Théorie L’ELECTROTECHNIQUE
PRESENTATION DU MODULE
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Résumé de Théorie L’ELECTROTECHNIQUE
Module :
L’ELECTROTECHNIQUE
RESUME THEORIQUE
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Résumé de Théorie L’ELECTROTECHNIQUE
A. PARTIE THEORIQUE
1 Bases de l'électrotechnique
L'électricité est une forme d'énergie. Par rapport à d'autres formes d'énergie, comme
l'énergie thermique, lumineuse, mécanique ou chimique, l'électricité présente les
avantages suivants :
De grandes quantités d'énergie peuvent être transportées sur de longues distances
dans des lieux isolés par l'intermédiaire des lignes à haute tension.
Elle est facilement convertible en d'autres formes d'énergie comme: l'énergie
thermique dans des systèmes de préchauffage, la lumière dans les lampes à
décharge, l'énergie mécanique dans les moteurs électriques et l'énergie chimique
pour la recharge de batteries de démarrage.
La transformation de l'énergie électrique en d'autres formes d'énergie est
importante pour lutter contre la pollution de l'environnement.
Le modèle atomique de Bohr (Ill 1) constitue la base de la compréhension des
phénomènes électriques. L'atome est la plus petite partie d'un élément chimiquement
indivisible.
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Résumé de Théorie L’ELECTROTECHNIQUE
chargés négativement s'équilibrent avec les forces d'attraction des protons chargés
positivement.
Les particules possédant des charges électriques de signes différents s'attirent et celles
possédant ' des charges de même signe se repoussent.
Si le noyau d'un atome possède autant de protons que d'électrons, l'atome est
électriquement neutre : il n'a pas de charge.
Les procédés électriques sont basés sur l'existence et le mouvement des électrons
libres. L'électricité n'est pas créée car elle est présente dans toutes les matières.
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Résumé de Théorie L’ELECTROTECHNIQUE
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Résumé de Théorie L’ELECTROTECHNIQUE
Circuit de courant électrique (Ill. 3). Le courant électrique ne peut circuler que dans
un circuit électrique fermé. Un circuit électrique est composé au mimi-num d'un
générateur de tension, d'un récepteur et des conducteurs (câblage). Le circuit électrique
peut être fermé ou interrompu au moyen d'interrupteurs. Dans les schémas électriques,
les interrupteurs sont généralement représentés en position ouverte.
Fusibles (Ill. 4). Ils sont raccordés au circuit électrique. Les fusibles des conducteurs
protègent les conducteurs du circuit contre la surcharge et les courts-circuits. Les
fusibles de protection des appareils protègent ceux-ci individuellement des
dommages (p. ex. appareils de commande, radios).
Conducteurs des électrons (Ill. 5). Ce sont tous des conducteurs électriques
constitués de matières métalliques. Les atomes métalliques peuvent libérer des
électrons hors de leurs orbites. Ces électrons libres se déplacent facilement entre les
atomes métalliques qui sont bien ancrés à la grille métallique. En appliquant une
tension, si le circuit électrique est fermé, tous les électrons libres du conducteur et du
récepteur sont forcés d'effectuer en même temps un mouvement ordonné. Le courant
électrique circule.
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Résumé de Théorie L’ELECTROTECHNIQUE
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Résumé de Théorie L’ELECTROTECHNIQUE
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Résumé de Théorie L’ELECTROTECHNIQUE
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Résumé de Théorie L’ELECTROTECHNIQUE
X = 1/ ρ Unité :
𝑚
Ω.mm2
Résistance et température
La résistance d'une matière conductrice dépend également de sa température. Selon sa
composition, la valeur de la résistance peut aussi bien augmenter (conducteur froid) que
diminuer (conducteur chaud).
Conducteurs froids. Ils sont meilleurs conducteurs de courant à l'état froid qu'a chaud,
c'est-à-dire que leur résistance augmente lorsque la température augmente. Ces matériaux
sont appelés résistances PTC car ils ont un coefficient de température positif (PTC)3) (Ill.
Conducteurs chauds. Ils sont meilleurs conducteurs du courant à l'état chaud qu'à froid.
Ces matériaux sont appelés résistances NTC car ils ont un coefficient de température
négatif (NTC)4) (Ill. 1). Le charbon, certains alliages de métaux et la plupart des se-
miconducteurs sont des conducteurs chauds.
La diminution de la résistance des conducteurs chauds est due à la faculté des électrons
de rompre leur liaison avec les atomes ou les molécules. Il y a davantage d'électrons
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Résumé de Théorie L’ELECTROTECHNIQUE
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Résumé de Théorie L’ELECTROTECHNIQUE
Illustration 2 : Potentiomètre
Le rapport entre la tension totale U et la tension partielle U2 est égal au rapport entre la
résistance totale (R1 + R2) et la résistance partielle R2
En technique automobile, les potentiomètres sont souvent utilisés pour mesurer l'angle
de rotation de certains éléments mécaniques (comme p. ex. l'accélérateur électronique,
le potentiomètre de papillon, etc.). Cette mesure cle l'angle de rotation du curseur est
convertie en une tension électrique qui sera transmise à une centrale de commande.
1.3.3 Comportement électrique des matériaux
En fonction de leur comportement électrique, on peut subdiviser les matériaux
en matériaux conducteurs (p. ex. le cuivre, l'aluminium);
Matériaux isolants (p. ex. les matières synthétiques, la porcelaine);
Matériaux semi-conducteurs (p. ex. te silicium, le sélénium).
Corps conducteurs métalliques. Ils conduisent très bien le courant électrique car ils
disposent de nombreux électrons libres. Ils n'opposent qu'une faible résistance au flux
du courant électrique.
Corps isolants. Ce sont des matériaux qui ne conduisent pratiquement pas le courant
électrique. Ils opposent une très grande résistance au flux du courant électrique, c'est-à-
dire que leur conductivité électrique est proche de O. Les données qui caractérisent les
propriétés d'isolement d'un matériau sont :
La résistance interne (résistance d'isolement) ;
La résistance disruptive.
Corps semi-conducteurs. Ils possèdent une conductivité nettement inférieure à celle
des corps conducteurs mais nettement supérieure à celle des isolants. A basse
température, ils se comportent comme des isolants. A des températures supérieures à la
température ambiante, leur résistance diminue fortement.
QUESTIONS DE RÉVISION
1) Quels sont les symboles et les unités de la tension,
2) Du courant et de la densité de courant électrique ?
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Résumé de Théorie L’ELECTROTECHNIQUE
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Résumé de Théorie L’ELECTROTECHNIQUE
Illustration 2 : I en fonction de U
Tableau 2. En appliquant aux bornes des résistances variables R1 et R2 une tension
constante de U1 = 5 V et U2 = 10 V, on obtient alors différentes valeurs de courant I1 et
I2.
Tableau :courant en fonction de la résistance
Tension R en 0 2 4 6 8 10
Ohm
U1 = 5 v I1 en A Court- 2.5 1.25 0.85 0.675 0.5
circuit
U2 = 10 I2 en A Court- 5 2.5 1.66 1.35 1.0
Ohm circuit
Si l'on rapporte les valeurs I1 et I2 en fonction de la résistance R. on obtient deux
hyperboles (Ill. 3). Sur le diagramme, il apparaît que :
À tension U constante, plus la résistance R augmente, plus le courant I diminue
;
Le courant I est inversement proportionnel à la résistance R (I ~ 1/R).
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Résumé de Théorie L’ELECTROTECHNIQUE
Illustration 3 : I en fonction de R
1 watt-seconde est le travail fourni par une puissance de 1W pendant une durée de
1s.
3 600 000 Ws correspondent à 1 kWh.
1 Ws = 1\/ • 1A • 1s = 1 J = 1 Nm
Rendement
Le rendement ɳ est égal au rapport entre la puissance utile Pu et la puissance absorbée
Pa
ɳ = Pu / P a Pperdue = Pa - Pu
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Le couplage en série est soumis à des lois précises : Le même courant traverse
simultanément toutes les résistances.
I = I1 = I2 = I3 = …
U = U1 + U 2 + U 3 + …
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Résumé de Théorie L’ELECTROTECHNIQUE
U 1 : U 2 : U 3 = R1 : R 2 : R 3
R = R 1 + R2 + R 3 +…
Généralement, tous les consommateurs d'un véhicule automobile (p. ex. les lampes
d'éclairage) sont branchés en parallèle sur la batterie.
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Résumé de Théorie L’ELECTROTECHNIQUE
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Résumé de Théorie L’ELECTROTECHNIQUE
Mesure directe avec un ohmmètre. Pour effectuer la mesure directe d'une résistance,
on doit déconnecter le composant à mesurer de la source d'alimentation et brancher
l'ohmmètre en parallèle à la résistance (Ill. 4). Le non-respect de cette prescription
peut détruire l'appareil de mesure.
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Résumé de Théorie L’ELECTROTECHNIQUE
La mesure directe des résistances de faible valeur est très imprécise car la résistance
interne de l'appareil (couplé en parallèle) fausse les mesures.
Mesure indirecte. Cette mesure est effectuée par des mesures de la tension et de
l'intensité. Ces deux mesures sont utilisées pour calculer la valeur et la résistance selon
la loi d'Ohm. Deux possibilités permettent de calculer de manière indirecte la valeur de
la résistance de la tension et de l’intensité : le couplage en écart de tension (Ill. 1, p. 510)
et le couplage en écart de courant (Ill. 2, p. 510).
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Résumé de Théorie L’ELECTROTECHNIQUE
Dans le cas du couplage en écart de courant (Ill. 2), le voltmètre mesure la tension
effective appliquée à la résistance. L'ampèremètre indique toutefois une intensité I trop
élevée par rapport au courant IiV. Pour le calcul de la résistance selon la loi d'Ohm, on
obtient ainsi une valeur trop faible.
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Résumé de Théorie L’ELECTROTECHNIQUE
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Résumé de Théorie L’ELECTROTECHNIQUE
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Résumé de Théorie L’ELECTROTECHNIQUE
L'affichage analogique incorporé (Ill. 1) apparaît dans l'affichage sous forme de traits
noirs dont le nombre varie proportionnellement à la valeur numérique. Dans ce cas,
plus de 25 mesures par seconde peuvent être saisies et affichées en même temps. La
visualisation donne l'impression d'un processus de mesure continu.
Ecarts de mesure. La précision des appareils à affichage digital est souvent trompeuse du
fait de leur affichage numérique. Cette précision n'existe pas. Pour obtenir les écarts
admissibles, il faut se référer à la description de l'appareil de mesure digital mentionnée par
le fabricant. Cette valeur est donnée en pourcentage par rapport à la valeur mesurée (p. ex.
± 0,5 % de 19,99 V). En outre, le dernier chiffre affiché peut varier de 1 digit (digit signifie
chiffre).
Résolution et nombre de chiffres. Les appareils digitaux les plus simples ont une fenêtre
d'affichage pouvant contenir 3,5 positions, ce qui veut dire que le premier chiffre inscrit ne
peut être que le chiffre 1 ; les plus performants peuvent afficher jusqu'à 6,5 positions.
Selon le type d'appareils, la première position de l'affichage est seulement prévue pour
certains chiffres (p. ex. de 0 à 1 ou de 0 à 3) ; ainsi, dans les deux cas, l'affichage des nombres
est au maximum : 1999 ou 3999.
Généralement, l’échelle de mesure change automatiquement aussitôt que ces valeurs
dépassées.
1.7 .3 Multimètres
Multimètres analogiques (Ill. 1)
Ils sont non seulement employés pour mesurer les tensions mais aussi pour les
courants continus et alternatifs. Les valeurs des résistances peuvent être déterminées
uniquement par une mesure indirecte par l'intermédiaire d'une tension et d'un courant,
c'est pourquoi il est indispensable que l'appareil soit équipé d'une batterie pour son
alimentation.
C'est le courant I traversant la résistance R qui est mesuré selon la loi d'Ohm 1 ~ 1/R.
L’affichage de la valeur de la résistance est effectué selon cette loi, d'où une plage de
mesure du cadran non linéaire. Pour une mesure de résistance infinie, l'aiguille ne
dévie pas. Par contre, une valeur de résistance nulle provoque une déviation maximale
de l'aiguille.
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Résumé de Théorie L’ELECTROTECHNIQUE
L'échelle de mesure peut être étendue avec un facteur de 1000, donnant ainsi la
possibilité de mesurer des résistances en Ω, kΩ et MΩ.
Pour mesurer une valeur inconnue, il est conseillé de choisir d'abord la plus grande
échelle de mesure afin de pouvoir ensuite régler le commutateur sur l'échelle
appropriée de façon à ce que l'affichage se situe au tiers supérieur de l'échelle
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Résumé de Théorie L’ELECTROTECHNIQUE
Le commutateur central permet de choisir les plages de mesure et les fonctions (p. ex.
test des diodes). Dans les appareils de qualité supérieure, la commutation des échelles
de mesure est souvent automatique.
Des fusibles électroniques protègent les appareils en cas de surcharge. De plus, des
valeurs mesurées peuvent éventuellement être mémorisées. Grâce à une interface
appropriée, il est aussi possible de transférer des données sur un ordinateur afin de
pouvoir les traiter et les utiliser ultérieurement.
1.7.4 Oscilloscope
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Résumé de Théorie L’ELECTROTECHNIQUE
Construction et fonctionnement
Un oscilloscope à tube cathodique est composé principalement de quatre groupes (Ill.
1) :
Un tube image à faisceau d’électrons ;
Un amplificateur vertical (amplificateur Y ; Y1 Y2) ;
Un générateur de base de temps avec dispositif de synchronisation
(amplificateur X ; X1 X2) ;
Une alimentation sur secteur.
Le faisceau d'électrons peut être orienté aussi bien verticalement (Ill. 2) par les plaques
Y1 Y2 qu'horizontalement (Ill. 3) par les plaques X1 X2 provoquant ainsi un balayage
de l'écran.
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Résumé de Théorie L’ELECTROTECHNIQUE
Déclenchement. Pour obtenir une image stable sur l'écran, le balayage doit toujours
commencer à un moment précis. Le signal de déclenchement est donné par une valeur
fixe de la tension à mesurer. Le déclenchement du balayage est provoqué par une im-
pulsion de déclenchement. La base de temps génère une tension en dents de scie, c'est-
à-dire que le faisceau d'électrons effectue un aller et retour pendant une période de
temps à travers l'écran. L'impulsion de déclenchement peut être créée par le générateur
de base de temps (interne) ou alimentée par une tension d'impulsion externe.
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Résumé de Théorie L’ELECTROTECHNIQUE
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Résumé de Théorie L’ELECTROTECHNIQUE
Pour effectuer des mesures avec un oscilloscope, il faut respecter les points suivants :
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Résumé de Théorie L’ELECTROTECHNIQUE
QUESTIONS DE REVISION
1) Qu'entend-on par mesure indirecte de la résistance
2) Comment l'ampèremètre est-il raccordé dans un circuit électrique ?
3) Nommez les appareils de mesure à affichage analogique ?
4) De quoi faut-il tenir compte lors de la mesure d'une tension alternative
avec un appareil à cadre mobile ?
5) Que signifie classe de précision 1,5 ?
6) Quels inconvénients présentent les appareils à affichage numérique
lorsque les mesures sont instables ?
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Résumé de Théorie L’ELECTROTECHNIQUE
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Résumé de Théorie L’ELECTROTECHNIQUE
Le circuit en pont pour la mesure des résistances est appelé pont de Wheatstone (Ill.
2).
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Résumé de Théorie L’ELECTROTECHNIQUE
Les ponts de mesure sont utilisés dans les véhicules automobiles, notamment dans les
débitmètres d'air massiques.
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Résumé de Théorie L’ELECTROTECHNIQUE
Effet chimique
Les liquides capables de conduire le courant sont appelés électrolytes. Les électrolytes
sont décomposés en ions par le passage du courant continu. Ce phénomène est appelé
électrolyse.
Les électrolytes sont les acides, les bases et les oxydes de métaux en solution dans
l'eau ou en fusion. Les ions se forment aux électrodes (pôles) et s'y fixent. Ce genre
d'effet provoqué par le courant électrique est utilisé, p. ex., pour déposer une fine
couche de cuivre sur un autre métal (Ill. 3). Ce procédé est appelé galvanisation.
Effet magnétique
Un champ magnétique se forme autour de tout conducteur traversé par un courant
électrique.
Un conducteur traversé par un courant électrique peut faire dévier une aiguille aimantée de
sa direction nord-sud : cela signifie qu'une force magnétique apparaît (Ill. 4). La direction de
cette force dépend de la direction du courant dans le conducteur. Ce phénomène
électromagnétique est utilisé, entre autres, dans les moteurs électriques.
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Résumé de Théorie L’ELECTROTECHNIQUE
Le courant électrique peut traverser un corps humain si celui-ci entre en contact avec une
source de tension. Le courant "électrocute": on subit une "décharge électrique". L'effet
physiologique du courant est utilisé, entre autres, dans les dispositifs d'intimidation pour
certains animaux (fouines).
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Résumé de Théorie L’ELECTROTECHNIQUE
Pour assurer la protection contre le contact indirect, les appareils doivent être
suffisamment protégés contre d'éventuelles fuites de tension.
Mesures de protection indépendantes du réseau L'appareil n'est pas déconnecté en
cas de défaut ; les mesures de protection agissent sans conducteur de protection. Parmi
les mesures de précaution indépendantes du réseau figurent l'isolation de protection, la
protection de basse tension et la protection par séparation.
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Résumé de Théorie L’ELECTROTECHNIQUE
Isolation de protection (Ill. 4). Toute partie d'un appareil électrique qui peut, en cas
de défaut, entrer en contact avec la terre est entourée, en plus de son isolation de base,
d'une enveloppe isolante ou séparée de ses parties conductrices par des pièces isolantes.
Protection de basse tension (Ill. 5). Les basses tensions sont des tensions alternatives
allant jusqu'à 50 V. Les protections doivent être intégrées dans les transformateurs ou
dans les convertisseurs rotatifs de manière à ce que le côté basse tension ne soit pas en
contact avec le réseau d'alimentation.
Protection par séparation (Ill. 6). Un transformateur est branché entre le réseau et le
récepteur. Le côté sorti n'a aucune liaison avec la terre, c'est-à-dire qu'en cas de défaut,
il n'y a pas de tension entre l'appareil et la terre. Le transformateur a souvent un rap-
port de transformation de 1 : 1, c'est-à-dire qu'il ne change pas de valeur.
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Résumé de Théorie L’ELECTROTECHNIQUE
Pour les appareils électriques mobiles, dont l'alimentation dépend des prises du réseau,
la protection du conducteur PE doit correspondre au contact de protection de la fiche,
respectivement à la prise de courant du réseau (Ill. 2).
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Résumé de Théorie L’ELECTROTECHNIQUE
QUESTIONS DE REVISION
1) Quelles relations la loi d'Ohm décrit-elle dans un circuit électrique ?
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Résumé de Théorie L’ELECTROTECHNIQUE
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 44
Résumé de Théorie L’ELECTROTECHNIQUE
Transformateurs
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Résumé de Théorie L’ELECTROTECHNIQUE
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Résumé de Théorie L’ELECTROTECHNIQUE
Les éléments galvaniques dont le procédé électrochimique peut être inversé par le
passage d'un courant électrique sont appelés accumulateurs.
Production de tension par la chaleur
Elément thermique (Ill. 3). Lorsque deux fils de composition métallique différente sont
reliés l'un à l'autre et que leur point de contact est chauffé, il se produit une tension continue
aux deux extrémités libres. La valeur de cette tension dépend de la matière dont sont
constitués les fils métalliques et de la température de chauffage. Un voltmètre gradué en °C
relié à ces extrémités peut indiquer la température. Ces éléments thermiques sont utilisés
comme commande de certains appareils (p. ex. ventilateurs électriques).
Photopile (Ill. 4). Elle est généralement constituée d'une plaque métallique de base sur
laquelle est appliquée une couche semi-conductrice (p. ex. du sélénium) associée à un
anneau de contact. Lorsque la couche semi-conductrice est exposée à la lumière, il se
crée une tension continue entre l'anneau de contact et la plaque de base. Les photopiles
sont utilisées p. ex. pour les interrupteurs crépusculaires.
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Résumé de Théorie L’ELECTROTECHNIQUE
Illustration 4 : Photopile
Production de tension par déformation d'un cristal Elément piézo-électrique (Ill.
5). Il est composé d'un cristal (p. ex. bioxyde de silicium). En cas de changement de
pression, il résulte une tension alternative qui est captée par le support conducteur. Les
sources de tension piézo-électrique sont utilisées comme capteurs de pression lors de
processus alternant rapidement (p. ex. les détecteurs de cliquetis d'un moteur à
combustion).
Les sources de tension sont couplées en série pour obtenir une plus grande tension
d'alimentation,
Dans un couplage en série de sources de tension, le pôle positif d'une batterie est
connecté avec le pôle négatif de la batterie suivante et ainsi de suite.
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 48
Résumé de Théorie L’ELECTROTECHNIQUE
Couplage en parallèle (Ill. 2). La même loi que celle du couplage en parallèle des
résistances est applicable. Les intensités et les capacités s'additionnent. Il est seulement
possible de coupler en parallèle des sources de même tension nominale.
On effectue des couplages en parallèle pour pouvoir disposer d'un plus grand courant.
Dans un couplage en parallèle de sources de tension, tous les pôles, positifs et négatifs,
doivent être connectés ensemble.
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Résumé de Théorie L’ELECTROTECHNIQUE
Une tension sinusoïdale est induite en plaçant une spire d'un matériau conducteur en
rotation uniforme dans un champ magnétique. Elle change périodiquement d'amplitude
et de sens (Ill. 3).
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Résumé de Théorie L’ELECTROTECHNIQUE
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Résumé de Théorie L’ELECTROTECHNIQUE
Couplage en triangle (Ill. 4). Si on relie les extrémités deux par deux (p. ex. U1 avec W2,
W1 avec V2, V1 avec U2), on obtient un couplage en triangle. Les points de connexion sont
reliés aux conducteurs extérieurs L1, L2, L3 du réseau.
1.13 Le magnétisme
1.13.1 Magnétisme permanent
Les aimants attirent les particules de fer, de nickel et de cobalt. Les plus grandes forces
d'attraction d'un aimant sont situées à ses pôles. Chaque aimanta un pôle nord et un
pôle sud.
Deux pôles de noms contraires s'attirent, deux pôles de mêmes noms se repoussent.
Si l'on pose une barre aimantée de façon à ce qu'elle puisse s'orienter librement, elle
prendra la direction géographique nord-sud Le pôle qui s'oriente vers le nord porte le
nom de pôle nord, le côté opposé étant le pôle sud_ Un champ magnétique entoure
l'aimant. Les lignes de force sont des courbes imaginaires qui indiquent la direction de
la force magnétique. Elles constituent toujours des circuits fermés et se dirigent du
pôle nord au pôle sud à l'extérieur de l'aimant et du pôle sud au pôle nord à l'intérieur
de celui-ci (Ill. 5).
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 52
Résumé de Théorie L’ELECTROTECHNIQUE
1.13.2 L'électromagnétisme
Tout conducteur traversé par un courant électrique est entouré d'un champ magnétique
dont les lignes de force sont circulaires.
Il est possible de déterminer la direction des lignes de force par la "règle de la vis". En
prenant une vis avec un pas à droite qui se visse dans le conducteur dans la direction
du courant, la direction de vissage correspond à la direction des lignes de force (i11.
1).
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 53
Résumé de Théorie L’ELECTROTECHNIQUE
Les conducteurs parcourus par des courants de même sens s'attirent et ceux parcourus
par des courants de sens contraire se repoussent.
Spire parcourue par un courant électrique dans un champ magnétique. Une spire
mobile parcourue par un courant électrique, disposée dans un champ magnétique fixe, se
déplace jusqu'à ce que son propre champ ait la même direction que le champ fixe. On
obtient une rotation permanente en ajoutant un inverseur (collecteur) à la bobine mobile
qui change régulièrement la direction du courant avant que la position finale ne soit
atteinte par la spire (Ill. 4).
Une force est exercée sur un conducteur parcouru par un courant électrique placé dans
un champ magnétique. Cette force tente de déplacer ledit conducteur de son état de
repos.
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 54
Résumé de Théorie L’ELECTROTECHNIQUE
Le fer dans un champ magnétique. Le parcours des lignes de force dans un champ
fermé est appelé circuit magnétique. Il est comparable au circuit du courant électrique.
Le passage des lignes de force dans l'air (p. ex. entre le rotor et le stator d'un
alternateur, respectivement d'un moteur électrique) est soumis à une grande résistance.
Pour la réduire, on diminue le plus possible l'espace entre es éléments où l'on dispose,
au centre d'une bobine, un noyau de fer doux.
Les aimants élémentaires du fer s'orientent de façon à ce que leur activité s'ajoute à
celle du champ de la bobine.
Expérience 1 (Ill. 1). Une bobine avec un noyau de fer (N = 1200 spires) et une
résistance variable sont respectivement couplées en série avec une ampoule de 1,5 V/3
W. Une tension de 6 V leur est appliquée. La résistance est réglée de façon à ce que les
deux ampoules brillent avec la même intensité.
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 55
Résumé de Théorie L’ELECTROTECHNIQUE
Expérience 2 (Ill. 2). Une bobine avec un noyau de fer (N= 1200 spires) et une lampe
au néon d'une tension d'allumage d'environ 150 V sont couplées en parallèle à une
source de tension de 6 V
Cette tension induite (tension d'auto-induction) est appliquée dans le même sens que la
tension d'alimentation. Elle maintient encore, pendant un court instant, le passage d'un
courant dans la bobine, empêchant ainsi la suppression brutale du champ magnétique
(Ill. 3).
La tension d'auto-induction est toujours opposée à la variation du flux qui lui a donné
naissance.
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 56
Résumé de Théorie L’ELECTROTECHNIQUE
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 57
Résumé de Théorie L’ELECTROTECHNIQUE
1.15 Condensateur
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 58
Résumé de Théorie L’ELECTROTECHNIQUE
Electrolyse
Lorsqu'ils sont traversés par un courant continu, les électrolytes se décomposent en
leurs éléments de base. Ce processus s'appelle électrolyse.
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Résumé de Théorie L’ELECTROTECHNIQUE
Les éléments de base se déposent sur les bornes électriques (électrodes) et peuvent
former une liaison chimique avec celles-ci.
Galvanisation. Grâce à l'électrolyse, on peut recouvrir différents matériaux d'une fine
couche de métal, p. ex. afin de les protéger contre la rouille ou de créer des surfaces
conductrices sur les matériaux synthétiques (plaques pour circuits imprimés).
Lorsqu'une tension d'alimentation continue est appliquée dans le montage expérimental
(Ill. 1), les ions positifs de cuivre (Cu++) se dirigent vers l'électrode négative où ils se
déchargent. Le cuivre se dépose sur l'électrode négative (cathode) et la recouvre.
Illustration 1 : Galvanisation
Les ions négatifs d'acide restants (SO4--) se dirigent vers l'électrode positive de cuivre
(anode) et y déposent leurs charges (électrons). Il se forme alors une molécule de
sulfate de cuivre (CuSO4). Celle-ci peut à son tour se dissocier. Ce processus se répète
jusqu'à dissolution complète de l'anode de cuivre. Pendant ce temps, le cuivre pur se
dépose au pôle négatif. Cette méthode est utilisée pour fabriquer des métaux non
ferreux de haute pureté comme par exemple le cuivre électrolytique pur à 99,98%.
La méthode électrolytique peut aussi être utilisée pour recouvrir les tôles de carrosserie
d'une couche de zinc d'une épaisseur définie.
Eléments galvaniques
Ils sont composés de deux électrodes métalliques différentes et d'un électrolyte. Dans
certains cas, une des électrodes peut être en charbon.
La tension électrique est générée par un processus électrochimique qui se produit entre
les deux électrodes.
La tension électrique générée dépend de la position des électrodes dans le classement
des tensions électrochimiques (Ill. 2) ainsi que du type et de la concentration
d'électrolyte.
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Illustration 1 : Jonction PN
Une barrière de potentiel apparaît à la jonction PN des semi-conducteurs.
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1.17.1 Diodes
Ce sont des composants semi-conducteurs qui comprennent un conducteur de type P et
un autre de type N ; ceux-ci forment ensemble une jonction PN et possèdent deux
raccordements.
Lorsque la diode est insérée dans un circuit électrique, on distingue en fonction de sa
polarisation, deux modes de fonctionnement : l'état de conduction et l'état de blocage
(Ill. 2).
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Redresseur à double alternance (Ill. 1). Les diodes sont montées de façon à ce que
l'alternance positive et l'alternance négative soient utilisées pour le redressement. Le
fonctionnement du redressement est illustré par le schéma ci-dessous. (Ill. 1).
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La direction du courant dans le récepteur R est la même dans les deux cas. Les deux
alternances sont ainsi utilisées pour le redressement. Le courant continu qui en résulte
est plus régulier que celui du redresseur à une alternance (Ill. 1).
Diode Z
Les diodes Z (diodes Zener1)) sont généralement utilisées (donc montées) dans le sens
de blocage. Lors du passage de la zone de blocage vers la zone de claquage, leurs
courbes caractéristiques présentent un coude très brusque. A ce point, le courant de
claquage (courant de Zener Iz) augmente fortement (Ill. 2).
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Stabilisation de la tension (Ill. 3). Si la tension Zener n'est pas encore atteinte aux
bornes d'une diode Zener, la résistance RZ, de la diode est alors significativement
supérieure à la résistance ballast R1 couplée en série. La tension d'alimentation U1 est
presque totalement appliquée aux bornes de la diode et donc aussi aux bornes de la
résistance de charge (récepteur)
Lorsque la tension d'alimentation U1 dépasse la tension Zener Uz, la résistance Rz de la
diode Zener diminue fortement. Ainsi le courant Zener passe aussi par la résistance R1
si bien que la tension U aux bornes de la résistance R1 augmente.
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1.17.2 Transistors
Ils sont constitués par un assemblage de trois couches semi-conductrices qui sont
toutes munies d'une connexion électrique. L'assemblage des couches semiconductrices
du transistor peut être comparé à des diodes de jonctions opposées. Selon la
disposition des couches semi-conductrices, on différencie les transistors PNP des
transistors NPN. Les couches semi-conductrices et leurs connexions sont appelées
émetteur E, collecteur Cet base B (tableau 1).
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Une faible variation de la tension base-émetteur UBE provoque une forte variation de
tension UL aux bornes de la résistance de charge RL. Ce procédé est appelé
amplification de tension.
Transistor à effet de champ à jonction (J-FET1)) (Ill. 2). Il se compose d'un canal
conducteur "N" ou "P" reliant les deux connexions Drain (D) et Source (S). Le flux de
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courant du canal Drain-Source est piloté par la connexion Gate (G) par la tension de
commande.
Fonctionnement. Dans les transistors à effet de champ, les porteurs de charge se
déplacent à l'aide d'un semi-conducteur entre les connexions Drain (D) et Source (S).
Illustration 3 : MOSFET
Les transistors à effet de champ à couche isolante (IG-FET) sont subdivisés en deux
groupes.
1. FET autoverrouillant ("à enrichissement") : Dans les FET de type à
enrichissement, aucun courant ne peut circuler entre le Drain et la Source tant qu'il n'y
a pas de tension appliquée sur Gate.
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Résumé de Théorie L’ELECTROTECHNIQUE
Par rapport aux transistors normaux (bipolaires), les transistors à effet de champ
présentent notamment des avantages au niveau du temps de déclenchement et de la
fréquence limite (tableau 2).
Tableau 2 : Comparaison entre transistors habituels
(Bipolaires) et transistors unipolaires (FET)
Bipolaire FET
Résistance d'entree Faible Élevée
Commande Courant, perte de charge Tension, sans charge
Temps d'encl 50 à 500 ns 10 à 600 ns
Temps de décl 500 à 2000 ns 10 à 600 ns
Fréquence limite 100 MHz Plusieurs GHz
Rés à la surcharge Faible Bonne
Stabilisation thermique Nécessaire Pas nécessaire
Comme les transistors normaux, les transistors à effet de champ peuvent être utilisés
comme commutateurs et comme amplificateurs.
1.17.3 Thyristors
Le thyristor est un commutateur électronique commandé avec une propriété de
redressement. Il est composé de quatre couches semi-conductrices couplées en série.
Trois de ces couches sont pourvues de bornes de raccordement (Ill. 1):
L’anode (A)
La cathode (C)
La gâchette (G)
La gâchette, également appelée porte ("gate" en anglais) est l'électrode de commande.
Selon la disposition des couches du semi-conducteur, on distingue les thyristors à
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Résumé de Théorie L’ELECTROTECHNIQUE
gâchette Pet les thyristors à gâchette N. Le thyristor le plus utilisé est de type PNPN à
gâchette R.
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Résumé de Théorie L’ELECTROTECHNIQUE
Les résistances NTC ont une grande résistance à basse température et une faible
résistance à température élevée.
Utilisation. Elles sont utilisées comme capteur de températures dans les systèmes
nécessitant une mesure de température.
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Les résistances PTC ont une faible résistance à basse température et une grande
résistance à haute température
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Utilisation. Les applications des résistances PTC sont les mêmes que celles des
résistances NTC. Par contre, il faut observer que, dans le schéma du circuit, le
déroulement du comportement de la résistance et de la température est inversé.
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Protection contre les surcharges (Ill. 3b). Une thermistance PTC est placée dans le
circuit du récepteur. La résistance de la PTC augmente dès que sa température atteint une
certaine valeur. Le courant est ainsi limité à une valeur déterminée (p. ex. pour régulariser
le chauffage d'un rétroviseur extérieur).
1.17.5 Optoélectronique
Photorésistance (LDR)
LightDependingResistor
Les photorésistances sont utilisées comme détecteurs de flammes dans les installations
de chauffage et dans les systèmes d'alarme incendie, dans les interrupteurs
crépusculaires et les barrières photoélectriques (p. ex. pour les installations de lavage
de voitures, pour capter le point d'allumage).
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Résumé de Théorie L’ELECTROTECHNIQUE
Plus l'intensité lumineuse captée par la photodiode est grande, plus sa résistance
diminue. Le passage du courant dans la photodiode est alors possible et le relais K1
s'enclenche. Les photodiodes sont insérées dans un circuit dans le sens de non-
conduction (blocage) (Ill. 2).
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Les éléments photovoltaïques génèrent une tension sous l'effet de la lumière. Cette
tension dépend du matériau du semi-conducteur et de l'intensité lumineuse.
Lorsqu'elles sont alimentées par une tension, ces diodes transforment le courant
électrique en lumière. En fonction du matériau de la diode, la couleur peut être verte,
jaune, orange, rouge ou bleue. La tension de service se situe entre 1,5 et 3 V. En cas
d'utilisation avec d'autres tensions, il faut coupler la diode avec une résistance de
protection, ceci afin de limiter le courant de service (Ill. 4).
Elles sont utilisées dans les automobiles comme affichage alphanumérique et lampes
de contrôle car leur consommation est minime (quelques mW). Elles sont montées
dans le sens de conduction.
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Utilisation. Dans la technique automobile, ils sont utilisés pour des commandes
dépendantes de la lumière (p. ex. pour commander le dispositif anti-éblouissement du
rétroviseur intérieur ou comme opto-coupleur électronique).
La tension de sortie est limitée à 5 V, c'est-à-dire que tous les signaux qui entrent dans
l'opto-coupleur sont transformés et se présentent à la sortie entre 0 et 5 V. Dans la
technique automobile, ces tensions sont utilisées comme signaux d'entrée pour de
nombreux appareils de commande
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L'effet Hall est produit par un courant d'alimentation IV qui traverse une plaquette
semi-conductrice (Ill 3). Soumise aux lignes de force d'un champ magnétique, une
tension UH naît sur les côtés de cette plaquette, entre les bornes A,
perpendiculairement au courant IV Son intensité dépend de la force du champ
magnétique.
Élément piézoélectrique
Les capteurs piézoélectriques produisent une tension électrique aux bornes des électrodes
de raccordement lorsqu'ils sont soumis à des forces de traction, de pression ou de flexion.
Cet effet piézoélectrique est obtenu p. ex. avec des cristaux de quartz (SiO2) (Ill. 4).
Dans les véhicules, les éléments piézoélectriques sont utilisés p. ex. comme capteurs
de pression ou détecteurs de cliquetis.
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Le procédé planaire permet de fabriquer tous les composants d'un circuit (résistances,
condensateurs, diodes, transistors, thyristors) y compris les liaisons conductrices, en un
seul processus de fabrication et sur une seule plaquette (monolithique)1) de silicium
(chip)2),
Tous les composants ainsi réunis deviennent des circuits intégrés IC3) (integrated
circuits) monolithiques (Ill. 1).
Etant donné qu'il n'y a plus de composants "indépendants" dans un IC, (les composants
ont des contacts à l'extérieur), on parle d'éléments de commutation ou d'éléments
fonctionnels.
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Résumé de Théorie L’ELECTROTECHNIQUE
QUESTIONS DE RÉVISION
1) Quel est le porteur de charges électriques d'un conducteur N, respectivement
d'un conducteur P ?
2) Comment doit-on polariser une jonction PN pour qu'elle devienne conductrice ?
3) Qu'entend-on par tension de seuil ?
4) Quelle partie de la courbe caractéristique de la diode Zener est utilisée pour la
stabilisation de la tension ?
5) Qu'est-ce qu'un redresseur à une alternance ?
6) Comment est construit un transistor NPN ?
7) Comment appelle-t-on les électrodes de raccordement d'un transistor ?
8) Comment doit-on polariser un transistor NPN pour qu'il devienne conducteur ?
9) Comment se comporte un conducteur chaud lorsque la température augmente ?
10) Comment varie la résistance d'une varistance lorsque la tension augmente ?
11)Comment se comporte une résistance LDR lorsqu'elle capte de la lumière ?
12)Que signifie l'abréviation LED ?
13) Quelles sont les fonctions d'un opto-coupleur électronique ?
14)Comment les circuits hybrides sont-ils réalisés ?
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2 Application de l'électrotechnique.
2.1 Schémas de circuits
Classification des schémas
Un schéma de circuit est la représentation graphique des moyens électriques utilisés,
sous forme de symboles, de croquis ou de plans de construction simplifiés.
Schéma fonctionnel (Ill. 1). C'est la représentation simplifiée d'un circuit dans laquelle
ne sont retenus que les éléments fondamentaux. On y trouve le fonctionnement et la
composition d'une installation électrique. Les appareils y sont représentés par des carrés,
des rectangles ou des cercles avec une indication des symboles ou des désignations
correspondantes.
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sections
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Dans l'exemple de l'Ill. 3, p. 84, le marquage au générateur G1 signifie que les lignes
suivantes partent du générateur.
D+ H1 La borne D+ est reliée à la lampe de contrôle H1.
B+ G2:+/NO La borne B+ est reliée au pôle positif de la batterie de démarrage G2.
B- I La borne B- est à la masse.
La description des lignes de connexion ci-dessus est également représentée sur le
schéma de connexion.
Schémas de circuit
Ce sont des représentations détaillées des circuits. lis montrent, au travers d'une
représentation claire, le fonctionnement des différents circuits. Un schéma de circuit se
compose du circuit électrique, des désignations des appareils et des désignations des
connexions.
En fonction de l'organisation des circuits, on distingue :
Les schémas de circuits en représentation assemblée ;
Les schémas de circuits en représentation développée.
Schéma de circuit en représentation assemblée (Ill. 1). Tous les composants constituant
le circuit sont reliés les uns aux autres. Il n'est pas nécessaire de respecter la position
dans l'espace des composants et de leurs points de connexion. Les liaisons mécaniques
sont indiquées par des lignes pointillées
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Résumé de Théorie L’ELECTROTECHNIQUE
à-dire de haut en bas. Parfois, si une autre représentation s'avère impossible, une
partie d'un trajet électrique est dessinée horizontalement.
Pour simplifier la lecture de schémas partiels, on réalise des sections dans la partie
supérieure du schéma de circuit (Ill. 2). Pour cela, il existe trois possibilités de
représentation :
Numérotation linéaire (1, 2, 3, ...) à distance égale de gauche à droite ;
Désignation des sections de circuits (p. ex. alimentation électrique);
Combinaison des deux méthodes.
Le schéma de circuit partiel peut être réalisé sous forme simplifiée ou sous forme
détaillée avec la représentation interne des composants.
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Installation lave-glace
Illustration 1 : Equipement essuie-glaces et lave-glace
Les moteurs d'essuie-glaces M5 et M6 sont branchés de façon à se retrouver en position
de repos après leur déclenchement.
En actionnant le commutateur de lave-glace S9, le moteur de lave-glace M4 est
alimenté. Le courant circule de la borne 15 par le fusible F9 au moteur M4 sur la
masse 31. La pompe transporte le liquide de nettoyage des vitres. Simultanément, le
relais intermittent est alimenté par la borne 86 et le moteur d'essuie-glace fonctionne
en mode intermittent aussi longtemps que le commutateur de lave-glace est actionné.
Installation lave-glace pour vitre arrière
Elle comprend le commutateur S11, le moteur d'essuie-glace de la vitre arrière M6 et le
moteur de pompe lave-glace pour la vitre arrière M7. Le commutateur S11 permet un
fonctionnement continu de l'essuie-glace arrière et, en plus, alimente la pompe à l'aide du
bouton-poussoir.
2,13 Dispositifs de signalisation
Sur le schéma électrique complet, ils figurent sous la section de circuit 7.
Les dispositifs de signalisation sont composés des appareils qui permettent de générer
des signaux audibles (acoustiques) et visibles (optiques).
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Dans le trafic routier, ces dispositifs prennent en charge des tâches d'avertissement et
d'information importantes pour les autres usagers de la route et constituent une
contribution importante à la sécurité routière.
Selon les prescriptions légales, le fonctionnement simultané des deux avertisseurs n'est
pas autorisé. Pour le choix de l'avertisseur, un commutateur d'avertisseur S12 est
installé.
Klaxon B3. En actionnant le bouton-poussoir du klaxon S13, le courant circule
(fond bleu) de la borne 15 par le fusible F11 au klaxon B3 puis à la masse 31.
Avertisseurs électropneumatiques B4. L'interrupteur d'avertisseur S12 est commuté.
En activant S13, le courant de commande circule de la borne 15 par F11 au relais K3.
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Si l'inverseur des feux clignotants S15L est actionné, le courant circule de la borne 15
sur le fusible F12 par le contact fermé du commutateur des feux de détresse S14 puis,
par les bornes 49 à la centrale clignotante K4 et à la masse. La sortie 49a de la centrale
clignotante K4 fournit un courant pulsé à l'inverseur des feux clignotants S15. Les
feux indicateurs de direction H6 et H7 sont à la masse par la borne 31. La lampe
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témoin branchée entre les bornes 49 et 49a s'allume de façon alternée avec les feux in-
dicateurs de direction.
La défaillance d'un feu indicateur de direction est signalée soit par la fréquence plus
élevée du clignotement soit par le non-fonctionnement du témoin des clignoteurs.
Feux clignotants de détresse. Les véhicules multipistes ont besoin d'un dispositif de
signalisation de détresse. Celui-ci doit pouvoir être actionné indépendamment et
séparément des feux clignotants. La fonction du dispositif de signalisation de détresse
est aussi assurée sans contact d'allumage. Le dispositif est alimenté par le fusible F13
directement de la borne 30. Le fonctionnement de tous les feux clignotants doit être
indiqué au conducteur par le témoin rouge de signal de détresse H4.
Si le commutateur des feux de détresse S14 est actionné, le courant circule de la borne 30
vers F13 puis à la borne 49 de la centrale clignotante K4. Les quatre feux clignotants et le
témoin H4 sont alimentés en courant par la borne 49a.
Feux (Ill. 1). Les feux de recul, l'éclairage intérieur, l'éclairage des instruments et de la
plaque d'immatriculation, les feux de position et les feux arrière sont représentés dans
la section de schéma 8.
Eclairage intérieur E3. Il peut être enclenché et déclenché par un interrupteur intégré
ou par les contacts de porte S24, respectivement S4. En ouvrant les portes, le contact est
établi entre Set S24 ou S4 et la masse. Pour pouvoir être actionné indépendamment de
l'interrupteur de démarrage, l'éclairage intérieur est alimenté en courant par la borne
30. La protection est assurée par le fusible F16.
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Illustration 1 : Eclairage
Eclairage de la plaque d'immatriculation- E9, E10, feux de position E11, E12,
feux arrière E13, E14. Ils sont protégés par les fusibles F17, F18 respectivement F19
et sont alimentés en courant par les bornes 58L, 58R et 58 en position 1 et 2 du
commutateur des phares.
Circuit de feux de stationnement. Les feux de position et les feux arrière E11/E12
respectivement E13/E14, peuvent être sélectionnés par le commutateur des feux de
stationnement S22 ou par la position 57L ou 57R. L’alimentation en courant de la
borne 57a est réalisée par le commutateur d'allumage démarrage S2 en position 0.
Projecteurs. Les feux de route et les feux de croisement sont représentés dans la
section 9 du schéma de circuit principal.
Lorsque le commutateur des phares S18 est en position 2, contact enclenché, la tension
est présente sur la borne 56 de l'inverseur croisement/route S19.
Feux de croisement (Ill. 1, fond rouge). Lorsque S19 est connecté à la borne 56b, les
feux de croisement sont enclenchés et protégés par les fusibles F21/F23.
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Feux de route (Ill. 1, fond bleu). Lorsque S19 est connecté à la borne 56a, les feux de
route sont enclenchés et protégés par les fusibles F20/F22. Le témoin bleu H12 est
aussi automatiquement allumé.
Avertisseur lumineux. Lorsque la commande d'avertisseur lumineux S20 est
actionnée, le courant traverse les feux de route.
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2.2 Avertisseurs
Les avertisseurs ont pour fonction de mettre en garde les autres usagers de la route
(klaxon, avertisseur lumineux), d'identifier le freinage (feux stop), d'indiquer les
changements de direction et de signaler un véhicule en situation de danger (feux de
détresse).
Klaxon. Selon les prescriptions légales, les véhicules doivent être équipés d'un dispositif
d'avertissement acoustique. Pour cela, on utilise des klaxons frappeurs (klaxons normaux)
et/ou des avertisseurs fanfare.
Klaxon frappeur. Il comprend un électroaimant, une armature, une assiette vibrante, une
membrane et un interrupteur actionné par l'armature (Ill. 1).
Avertisseur surpuissant. Il est plus puissant que le klaxon normal. Son utilisation n'est
autorisée qu'en dehors des localités et ne peut pas remplacer le klaxon normal. Le véhicule
doit également être équipé d'un commutateur ceci afin que le conducteur puisse choisir s'il
veut utiliser le klaxon normal ou l'avertisseur surpuissant.
Feux stop. Ils doivent s'allumer lorsque le frein de service (frein à pied) est actionné et
émettre une lumière de couleur rouge. Leur intensité lumineuse doit être
significativement supérieure à celle des autres feux arrière (à l'exception des feux anti-
brouillard arrière).
Ampoules clignotantes. Elles sont utilisées pour les feux indicateurs de direction et pour
les feux de détresse (voir chapitre Dispositifs de signalisation). Elles doivent émettre une
lumière orange vers l'avant et orange ou rouge vers l'arrière.
Feux indicateurs de direction. Pour les actionner, on utilise des centrales clignotantes
électroniques. Leur fréquence de clignotement doit être de 90 +/- 30 impulsions à la
minute.
Feux de détresse. Ils sont obligatoires pour les véhicules multipistes. Les feux de détresse
doivent pouvoir fonctionner indépendamment des autres systèmes lumineux du véhicule et
être fonctionnels en permanence. C'est pour cette raison qu'ils sont branchés en parallèle. Le
fonctionnement des feux de détresse doit être signalé au conducteur par un témoin lumineux
de couleur rouge.
2.3 Relais
Il s'agit d'un interrupteur électromécanique. Les contacts de relais sont actionnés par
un électroaimant.
Structure (Ill. 1). Un relais est composé d'une bobine, d'une armature avec ressort de
rappel et de contacts.
Types de relais. Selon le type de contacts et leur arrangement, on distingue les relais à
contact ouvert au repos, les relais à contact fermé au repos et les relais inverseur.
Relais ouvert au repos (à contact de travail) (Ill. 2). Il ferme le circuit entre la
source de tension et le consommateur, c'est-à-dire qu'il enclenche le consommateur.
Au moyen de l'électroaimant (bornes de raccordement 85 et 86), le courant de
commande active l'armature qui ferme les contacts. Cela a pour effet d'enclencher le
circuit du courant de travail (bornes de raccordement 88 et 88a). Un faible courant de
commande suffit à enclencher le circuit de travail (puissance).
Relais fermé au repos (à contact de repos) (Ill. 3). Il ouvre le circuit entre la source
de tension et le consommateur, il déclenche le consommateur.
Exemples d’utilisation : coupure du circuit de consommateur pendant le démarrage
(projecteurs principaux, chauffage de vitre arrière, radio, etc.).
Relais inverseur (Ill. 4). Il s'agit d'une combinaison entre un relais ouvert au repos et
un relais fermé au repos. Il actionne en même temps deux circuits. Il alterne le passage
du courant d'un consommateur à l'autre. Le contact de travail d'un circuit se transforme
en contact de repos de l'autre circuit.
Exemples d'utilisation : inversion entre deux consommateurs (lampes à incandescence)
Diode de protection contre l'inversion (Ill. 1). Son rôle est de protéger la diode de self-
induction contre l'inversion. Sans diode de protection contre l'inversion et en cas de
mauvais branchement (borne 85 (-) et 86 (+)), la diode de self-induction va absorber la
totalité du courant et va ainsi être détruite par un court-circuit.
Résistance de coupure (Ill. 1). Elle peut être utilisée à la place d'une diode de
protection contre la self-induction. Dans ce cas, il n'est pas nécessaire de monter une
diode de protection contre l'inversion. Ce système présente l'inconvénient d'engendrer
une perte de puissance.
Relais Reed (Ill. 3). Le relais Reed est composé d'un tube en verre rempli d'un gaz de
protection dans lequel sont intégrées deux languettes de contact. Un bobinage
constitué de quelques spires de fil entoure le tube de verre.
Donner une visibilité accrue des contours du véhicule dans l'obscurité pour les
autres usagers de la route (p. ex. par les feux de position, les feux de
stationnement, les feux de recul) ;
Indiquer les intentions du conducteur aux autres usagers de la route (p. ex. par
les feux indicateurs, les feux stop) ;
Avertir les autres usagers de la route (p. ex. par les
Feux de détresse) ;
Signaler au conducteur le statut du dispositif d'éclairage (p. ex par la lampe
témoin des feux de route).
Les prescriptions légales concernant le système d'éclairage font une distinction entre
les projecteurs, les feux et les dispositifs réfléchissants (p. ex. réflecteurs arrière) (Ill.
1).
Système à quatre projeteurs. Une paire de phares est prévue soit pour les feux de
croisement, soit pour les feux de croisement et de route. La deuxième paire de phares
est uniquement prévue pour les projecteurs de route.
Système à six projecteurs. En plus du système à quatre projecteurs, on compte encore une
paire de projecteurs antibrouillard ou de projecteurs de route suivant la disposition des
projecteurs.
Lampes halogènes (Ill. 1). Il s'agit de lampes à incandescence remplies d'un gaz
halogène (brome, iode). Dans leur comportement en service, les lampes halogènes se
distinguent des lampes à filament métallique par ...
Une température plus élevée du filament et de l’ampoule ;
Une pression intérieure du gaz plus élevée (jusqu'à environ 40 bar) ;
Un meilleur rendement lumineux grâce à la température plus élevée du filament
Par rapport à une lampe halogène, la lampe à décharge présente les avantages
suivants :
Meilleur éclairage de la chaussée ;
Consommation réduite ;
Rendement lumineux indépendant de la tension du réseau de bord ;
Dégagement de chaleur réduit ;
Durée de vie plus longue ;
Couleur de la lumière émise comparable à la lumière du jour.
Utilisation. Ce système de projecteurs est utilisé avec les lampes bifilaires H4 pour les
feux de croisement et les feux de routes.
Feu de route (Ill. 1). L'éclairage est assuré par le filament du feu de route qui se
trouve exactement au centre du réflecteur parabolique. La lumière est reflétée et
concentrée en faisceaux de manière à éclairer parallèlement à l'axe du phare. Grâce à
cette concentration, l'intensité du faisceau lumineux est presque mille fois plus élevée
que celle d'une lampe à incandescence sans réflecteur.
Feu de croisement (Ill. 1). L'éclairage est assuré par le filament du feu de croisement
situé devant le centre du réflecteur parabolique. Cette position provoque une
inclinaison des rayons lumineux vers l'axe de réflexion.
Pour éviter une dispersion de la lumière vers le haut, un cache (cuillère) est fixé sous
le filament du feu de croisement (Ill. 2). Il empêche les rayons de toucher la moitié
inférieure du réflecteur et de se disperser vers le haut. De plus, il permet une trajectoire
précise des rayons et détermine nettement la séparation entre la zone de lumière et la
zone d'obscurité (Ill. 3).
Réflecteur étagé (ill. 4). Sa surface est composée de réflecteurs paraboliques partiels et
de distances focales différentes (réflecteur multifocal).
Il s'agit de réflecteurs à foyer variable progressif. La forme du réflecteur est libre. Chaque
point du réflecteur est calculé pour éclairer une partie de la route (Ill. 2).
Les surfaces des réflecteurs sont disposées à l'aide de la technologie à surfaces libres.
La lumière produite est ainsi orientée surtout vers un diaphragme puis sur une lentille
de projection.
Le système de projecteurs peut être à réflexion ou à projection. Dans ce dernier cas, les
réflecteurs sont généralement de type à formes libres.
Les systèmes de projecteurs avec lampes à décharge qui font office de feux de
croisement et de feux de route (désignation : Bi-Xénon, Bi-Litronic) disposent en
principe, en plus de l'unité d'éclairage à lampe à décharge, de feux de route
supplémentaires (p. ex. avec une lampe H7).
Dans les modules de projecteurs Bi-Xénon, le passage des feux de route aux feux de
croisement est réalisé à l'aide d'un diaphragme métallique (shutter) actionné par un
électroaimant (Ill. 2).
Projecteurs directionnels statiques (phares orientables). Dans les contours très serrés
(p. ex. aux carrefours), un projecteur supplémentaire s'allume en plus du système
d'éclairage principal permettant ainsi d'éclairer la zone située autour du véhicule (Ill. 4).
Avec les systèmes d'éclairage modernes Bi-Xénon, il est possible de varier le champ
de diffusion de la lumière car le module du projecteur est équipé d'un écran
réfléchissant actionné électriquement (Ill. 3).
Commande automatique des feux de croisement. Des capteurs, situés dans la zone du
pare-brise, mesurent les conditions de lumière ambiante et transmettent ces informations à
la centrale de commande. Celle-ci, qui reçoit également des informations concernant la
vitesse et l'angle de braquage du véhicule, pilote alors l'écran réfléchissant et le dispositif
de réglage des projecteurs afin de les orienter dans la position appropriée.
Assistant des projecteurs de route. La commande automatique des feux de croisement peut
être complétée par l'assistant des projecteurs de route. Celui-ci optimise l'utilisation des
projecteurs en fonction de la situation. Il permet l'enclenchement et le déclenchement des
projecteurs, libérant ainsi le conducteur de cette tâche. Ce système permet également, grâce à
l'activation et à la désactivation automatique, d'augmenter le temps durant lequel il est possible
de rouler avec les projecteurs de route allumés tout en évitant d'aveugler les autres usagers de
la route. Une caméra, placée sur la face avant du rétroviseur intérieur, mesure les conditions de
lumière et commande automatiquement l'enclenchement ou le déclenchement des projecteurs
de route.
L'assistant éteint automatiquement les projecteurs de route dès qu'il détecte du trafic
venant en sens inverse. Les projecteurs de route sont également éteints si le système
mesure suffisamment de lumière (p. ex. dans des endroits éclairés) ou à basse vitesse
(p. ex. en-dessous de 60 km/h.
Eclairage en mode rue à vitesse réduite. A une vitesse allant de 5 à 30 km/h, les
ampoules des deux projecteurs sont orientées à huit degrés par rapport aux bords de la
route.
Faisceaux antibrouillard. Ils servent d'appoint aux phares de brouillard normaux et
permettent d'éclairer plus intensément les bords de la route afin que le conducteur
aperçoive mieux le balisage et le marquage horizontal. Pour cela, les deux faisceaux
de lumière sont légèrement orientés vers l'extérieur. Les faisceaux de brouillard sont
automatiquement activés dès que les phares de brouillard sont allumés et que la
vitesse du véhicule est supérieure à 70 km/h. Ils s'éteignent automatiquement à
partir de 100 km/h.
Feux de mauvais temps. Ils sont activés si le capteur de pluie détecte des
précipitations ou lorsque les essuie-glace sont en fonction. Dans ce cas, le faisceau de
lumière du côté gauche est raccourci et la puissance lumineuse est réduite de 25 à 32
Watt, ce qui diminue la réflexion de la lumière sur la chaussée mouillée. La puissance
du projecteur de droite passe, quant à elle, de 35 à 38 Watt afin d'améliorer la visibilité
du côté du bord de la route.
Eclairage mode autoroute. A partir de 100 km/h, la puissance des phares est
augmentée afin d'augmenter la portée de l'éclairage.
Projecteurs de route. Par rapport aux projecteurs habituels, la puissance de l'éclairage
est augmentée de 35 à 38 Watt.
CONSEILS D'ATELIER
Dépannage des installations d'éclairage (lampes à incandescence)
Constatation : la lampe à incandescence ne fonctionne ples
Cause possible Contrôle Dépannage
Filament fondu Contrôle visuel Remplacer l'ampoule
Fusible défectueux Contrôle visuel Remplacer le fusible
Pas d'alimentation Mesure de la résistance, resp. Rétablir l'alimentation
électrique de la tension
Les LED blanches ont une température de couleur d'environ 5000 Kelvin (lumière du
jour : env. 6000 Kelvin). Les phares à LED, quant à eux, ont une température de
couleur de seulement 4000 Kelvin. Par rapport aux systèmes conventionnels, les
systèmes de projecteurs à LED présentent les avantages suivants :
Les dimensions réduites des systèmes LED permettent une grande liberté de
design ;
Par rapport aux projecteurs avec ampoules à incandescence, la
technologie LED affiche une consommation d'énergie moindre ;
Les LED ne s'usent pas.
Fonctionnement. La diffusion de la lumière sur la chaussée est réalisée par des unités
LED à différents niveaux de réglage (Ill. 2). Les unités LED sont ainsi enclenchées ou
déclenchées par groupes. Pour assurer l'éclairage en conduite de jour, certaines unités
LED peuvent être enclenchées à puissance réduite. Le refroidissement des unités LED
est assuré par un échangeur thermique. Certains systèmes sont équipés de ventilateurs,
montés dans le module d'éclairage, qui assurent une circulation d'air en direction du
verre du phare, améliorant ainsi le refroidissement.
Dans les véhicules automobiles, les systèmes de vision nocturne complètent les
systèmes de projecteurs conventionnels, permettant de visualiser le rayonnement
thermique des objets (p. ex. personnes, animaux) jusqu'à 300 m de distance.
Afin d'assurer l'alimentation des dispositifs électriques, le véhicule doit disposer d'un
générateur de tension, d'un régulateur de tension et d'un dispositif de stockage de
l'énergie.
plaques aient une grande surface, c'est pourquoi les éléments sont composées du
plus grand nombre possible de fines plaques d'électrodes. Les éléments sont réunis
en blocs. Un élément fournit une tension nominale de 2 V. La connexion en série
des éléments permet de délivrer, suivant le nombre d'éléments, une tension de 6 ou
de 12 V.
Electrolyte. Il remplit l'espace situé entre les plaques de plomb et le séparateur. Une
chambre d'alimentation en électrolyte se trouve au-dessus des plaques et une chambre de
récupération destinée à récolter le plomb dissous se trouve au-dessous.
Boîtier. Un boîtier monobloc renferme les cellules. La batterie est fermée par un
couvercle monobloc et des bouchons de remplissage. Une fixation se trouve à la base de
la batterie afin de pouvoir fixer celle-ci à la carrosserie du véhicule.
Pôles. Ils permettent de disposer de la tension totale (tension aux bornes) et de
raccorder la batterie au réseau de bord. Les pôles sont identifiés avec les signes + et -.
Afin de le distinguer, le pôle positif a un diamètre plus grand (Ill. 2)
Tension nominale. Elle est fixée à 2,0 V par élément (DIN 40729). La tension
nominale d'une batterie de démarrage résulte du nombre d'éléments branchés en série.
Elle est de 12 V pour 6 éléments.
Capacité nominale Q20. Elle correspond à la quantité d'électricité que peut fournir
une batterie de démarrage durant 20 heures avec un courant de décharge de 1/20 de la
capacité nominale. La valeur de tension de décharge finale ne doit pas se situer en-
dessous de 10,5 V.
Tension aux bornes (Ub). C'est la tension mesurée aux bornes de la batterie en
activité. La tension aux bornes est inférieure à la tension au repos (U0) car une chute de
tension e lieu à l'intérieur de la batterie (U1). Si un courant passe par la batterie, il
rencontre une résistance interne (R1) dans celle-ci (Ill. 2).
Cette résistance est connectée en série avec les résistances des consommateurs (Rc). La
chute de tension (Ui) provoquée par cette résistance est perdue pour l'alimentation. Elle
Processus de vieillissement
Autodécharge. Elle intervient dans la batterie sans que le circuit électrique extérieur
soit fermé. La batterie est déchargée après un certain temps, même si aucun
consommateur n'est alimenté. La chaleur et les impuretés de l'électrolyte accélèrent ce
processus. La décharge spontanée forme également des gaz qui consomment l'eau et
réduisent, de ce fait, le niveau de l'électrolyte. Selon le type de batterie, l'autodécharge
peut diminuer chaque jour la capacité nominale de la batterie de 1 %. Elle dépend...
De la concentration de l’électrolyte ;
Du niveau d’électrolyte ;
De la température de l’électrolyte ;
De l'âge et de l'état extérieur de la batterie.
Les batteries de démarrage neuves sans entretien, chargées, affichent, après un
stockage de 2 à 3 mois à température ambiante, un état de charge inférieur à 40 %. Les
batteries utilisées arrivent à cette valeur dans des délais plus courts.
Perte de capacité et court-circuit d'éléments. Ces problèmes peuvent avoir
différentes causes, p. ex :
Sulfatation ;
Décharges cycliques ;
Décharge totale.
Ces défaillances sont provoquées par une forte usure des plaques fines par
désagrégation de la masse active. La capacité diminue et, en cas de formation de boues
de plomb, la batterie de démarrage devient inutilisable par suite de mise en court-
circuit.
Sulfatation. Elle peut avoir lieu lorsque la batterie de démarrage est restée déchargée
durant une longue période. Dans ce cas, le cristal fin de sulfate de plomb est
transformé en cristaux grossiers de sulfate de plomb. Si ce processus n'est pas trop
avancé, il peut être inversé par une charge à faible courant (environ 0,2 A).
Les décharges cycliques sont des décharges répétées allant de 60 à 80 % de la
capacité nominale, ce qui rend les batteries de démarrage inutilisables.
Décharge totale. C’est une décharge de plus de 80 % de la capacité nominale.
Types de construction
Batteries de démarrage sans entretien (selon EN)
Lors de conditions normales, le niveau de l'électrolyte ne doit pas diminuer, et donc ne
doit pas être complété et ceci durant 2 ans
Ces batteries ont un orifice de remplissage pour l'électrolyte et pour compléter le
niveau avec de l'eau distillée. Les grilles de plomb contiennent de l'antimoine qui
permet d'assurer la longévité de fonctionnement. Toutefois, l'antimoine provoque une
décharge spontanée, une émanation de gaz et donc une consommation d'eau
relativement élevée. Lorsqu'elles sont neuves, ces batteries doivent donc être stockées
vides (batteries sèches). Lors de leur mise en service, elles doivent être remplies une
première fois, 20 minutes avant leur utilisation, avec de l'acide sulfurique dilué à 37 %.
Batteries de démarrage garantie sans entretien
Elles sont hermétiques et ne requièrent aucun remplissage additionnel. Elles peuvent
être installées en position inclinée jusqu'à 70 degrés.
Ces batteries n'ont pas d'orifices de remplissage et sont stockées pleines. Les grilles en
plomb contiennent du calcium et non de l'antimoine, ce qui contribue à réduire
fortement l'autodécharge et les pertes en eau. Le niveau d'électrolyte est ainsi garanti
durant toute la durée de vie de la batterie, qui est de ce fait appropriée pour les
véhicules qui doivent rester longtemps inutilisés. Cette batterie n'a qu'un orifice de
dégazage et un système de labyrinthe de sécurité permet de la monter de façon
inclinée. L'état de charge n'est pas indiqué par la densité de l'électrolyte mais au moyen
d'un témoin de contrôle intégré qui signale l'état de charge de la batterie, p. ex.
Vert : en ordre (On
Gris : recharger (Check) ;
Blanc : remplacer (Change).
Technologie vue. Dans ce type de construction, des couches intermédiaires de mat non-tissé
en fibres de verre contiennent et lient l'électrolyte. L'électrolyte est absorbé dans le maillage des
microfibres (AGM, Absorbing Glas Mat) par effet de capillarité. Ces fibres forment le
séparateur et exercent également une grande pression sur la surface des plaques. Le matériau
actif est ainsi fermement enrobé par le mat non-tissé. Toute désagrégation de la matière active
est ainsi empêchée et la résistance aux vibrations est améliorée. Les plaques de plomb et le mat
non-tissé en fibres de verre sont enroulés en une forme spéciale ce qui permet d'améliorer
encore l'étanchéité de l'ensemble.
Capteur de batterie
Il permet d'assurer un état de charge durable et élevé de la batterie grâce à une régulation
de la tension de charge dépendante de la température et de l'état de charge.
Cette déconnexion empêche le câble du démarreur d'entrer en contact avec une partie de la
carrosserie conductrice, ce qui pourrait provoquer un court-circuit. La borne de sécurité est
vissée au pôle positif de la batterie. Un dispositif pyrotechnique est intégré aux contacts de
la borne qui, en explosant, permet de détacher le câble du démarreur de la borne (Ill. 2). Le
reste de l'alimentation du réseau de bord n'est pas concerné par cette interruption.
Elimination
Les batteries de démarrage usagées ou défectueuses doivent être considérées comme
déchets spéciaux.
Les batteries de démarrage doivent être recyclées et sont, de ce fait, identifiées ISO 7000.
Les batteries sont collectées dans les ateliers et les points de ventes puis stockées dans des
conteneurs spéciaux.
CONSEILS D'ATEUER
Batteries sans entretien (selon EN).
Il est possible de vérifier le niveau de l'électrolyte par l'orifice de remplissage et l'état de
charge en contrôlant l'électrolyte.
Niveau de l'électrolyte. II doit rester à environ 10 à 15 mm au-dessus du bord supérieur des
plaques. Pour compléter le niveau, on utilise uniquement de l'eau distillée ou déminéralisée.
Etat de charge. On peut contrôler l'état de charge avec un densimètre (aéromètre) (Ill
1). Pour une batterie complètement chargée, la densité de l'électrolyte doit atteindre
environ 1,28 g/cm3à +25 °C et environ 1,12 g/cm3 pour une batterie déchargée. Il y a
un rapport entre la densité de l'électrolyte et la tension au repos U0 (Ill.1).
Chargeur non régulé avec courbe caractéristique W Il fournit une tension non
régulée. Plus la durée de la charge est longue, plus la résistance interne de la batterie
augmente, ce qui provoque une diminution du courant de charge. La tension de charge
de la batterie augmente jusqu'au seuil de dégagement gazeux (Ill 1), ce qui peut
provoquer la formation de gaz détonants. Pour éviter cela, il faut observer attentivement
le processus de charge. La formation de gaz ou une température de l'électrolyte
supérieure à 55 °C (boîtier de la batterie plus que tiède) sont les signes d'une surcharge.
Les batteries, garanties sans entretien et les batteries à électrolyte solide ne doivent
pas être branchées à ces chargeurs qui sont en général des appareils d'atelier simples
ou de petits chargeurs.
Seuls des chargeurs spéciaux, dont le seuil de dégagement gazeux est inférieur à 13,2
V respectivement 2,2 V par élément, peuvent être utilisés pour charger des batteries à
électrolyte solide.
QUESTIONS DE REVISION
1) Quels processus se déroulent lors de la charge et de la décharge d'une batterie
de démarrage ?
2) Quelle est la densité de l'électrolyte pour une batterie de démarrage
complètement chargée, respectivement complètement déchargée ?
3) Quelles sont les caractéristiques les plus importantes d'une batterie de
démarrage ?
4) Qu'entend-on par courant d'essai à froid et comment est-il défini,
5) Pourquoi la tension de charge doit-elle toujours être inférieure au seuil de tension de
dégagement gazeux ?
6) Quel est l'avantage des batteries à électrolyte solide ?
7) A quels processus de vieillissement les batteries de démarrage sont-elles
soumises ?
Fonctionnement
Lorsque trois enroulements sont parcourus par ce champ magnétique, trois tensions
alternatives sont générées. Comme leurs phases sont décalées de 120° (Ill. 4) les unes
par rapport aux autres, trois tensions de phase (Un) sont alors induites, créant ainsi un
courant alternatif triphasé, représenté dans l'Ill. 4 avec un angle de rotation de 90° et
300°.
Redressement
Une tension alternative ne peut pas charger la batterie. Quant au réseau de bord du
véhicule, il utilise également une tension continue pour alimenter les consommateurs.
Le tableau 1 montre les courbes avec un angle de rotation de 90° et de 300' du champ
magnétique. Pour simplifier, on considère une tension de phase Up = 1V, une résistance
R= 1Ω et un courant de 1 A. Avec un angle de rotation de 90°, chaque bobine génère une
tension de Uu = 1 V, Uv = 0,5V et Uw = 0,5 V. Les courants de phase sont par conséquent :
Iu =1 A, IV = 0,5 A et Iw = 0,5 A.
IG =IU + IV = 1 A + 0,5 A = 1,5 A, IW n'est pas additionné car il est branché en série
avec lu. On a un renforcement du courant de l'alternateur (IG) par rapport au courant de
phase (Ip).
tion des variations des conditions de conduite, la régulation de la tension ne peut être
effectuée qu'en modifiant le champ d'excitation, respectivement le courant d'excitation.
La valeur du courant d'excitation nécessaire dépend de la charge ponctuelle et du
régime de l'alternateur (Ill. 2).
Circuit de charge (circuit principal Ill. 2c). Il alimente le réseau de bord en énergie
électrique.
Il part de l'enroulement statorique diodes positives borne B+
batterie/consommateurs masse B- diodes négatives enroulements
statoriques.
Une partie du courant généré par l'alternateur triphasé circule par les diodes d'excitation et
le régulateur de tension pour créer le champ magnétique nécessaire dans l'enroulement
d'excitation.
Fonctionnement
Etat de fonctionnement "enclenché ou pleine excitation" (Ill. 1). Tant que la tension
produite par l'alternateur est inférieure à la tension de référence (p. ex. 14,2 V), le transistor
T2 est bloqué par la diode Z. La base B de T1 reçoit du positif depuis le D+ au travers de
la résistance R3 le transistor T1 conduit. Le courant d'excitation passe depuis
,
Contrôle de la batterie ;
Aide à la gestion du moteur.
Connexion au moniteur de champ dynamique DFM (en bleu clair dans le schéma)
Elle fournit le signal MIL de courant d'excitation à l'appareil de commande du réseau
de commande (Ill. 4). Plus le courant que doit fournir l'alternateur est important, plus
la durée d'enclenchement du courant d'excitation est importante. Dans l'Ill. 4a, le
courant d'excitation est enclenché longtemps car l'alternateur est sollicité. Dans l'Ill.
4b, la durée d'enclenchement est plus courte car l'alternateur alimente peu de
consommateurs.
Utilisation du signal
Le rapport entre la durée d'enclenchement et de déclenchement indique l'importance de
la sollicitation de l'alternateur. Lorsque celle-ci est trop importante, le régime de ralenti
peut p. ex. être augmenté ou certains consommateurs peuvent être déclenchés.
Connexion Sense (S) (en brun dans le schéma) La tension de charge est directement
mesurée à la batterie, ce qui permet, le cas échéant, de déterminer la chute de tension
dans le câble de charge. La tension de charge de la batterie est ainsi optimisée.
Connexion W (en jaune dans le schéma) Elle transmet le régime de rotation de
l'alternateur pour p. ex. commander le courant de pré-excitation de manière
indépendante.
La comparaison avec le régime moteur permet de détecter si la courroie patine.
Connexion V (en violet dans le schéma) Par le biais de cette connexion, le
régulateur reconnaît, grâce à la tension de phase, si l'alternateur tourne. S'il tourne et
qu'aucun courant de charge n'est généré, l'appareil de commande du régulateur
signale une erreur. En cas d'interruption du câble L, aucune pré-excitation n'est
générée au démarrage. L’appareil de commande du régulateur prélève le courant de
pré-excitation directement à la batterie. Ce courant passe par la borne B+, le
transistor T5 et DF et arrive à l'enroulement d'excitation.
La chaleur produite par ces alternateurs est évacuée par le liquide de refroidissement
du moteur.
Dans ce type de construction, l'enroulement est plat (flatpack), revêtu de fils de cuivre
et condamné par une bague (Ill. 3). Le nombre de rainures, munies de fils
d'enroulement, passe de 36 à 48, ce qui augmente le nombre de fils de cuivre du
bobinage. La tension alternative induite augmente, permettant :
D’augmenter la puissance ;
De réduire le régime de l’alternateur ;
De réduire le bruit ;
De réduire la taille de l’alternateur ;
D’augmenter le rendement.
Variantes de branchements
Selon les exigences, le redresseur peut être branché de différentes façons :
Diodes de puissances branchées en parallèle en cas de haute puissance ;
Ajout de diodes entre le point neutre et les bornes positive et négative,
permettant de réduire la perte de puissance en cas de régime de rotation élevé
de l'alternateur.
Réseaux de bord
Réseau de bord à deux batteries. En première monte, des réseaux de bord avec 2 batteries
peuvent être implantés dans les véhicules à consommation d'énergie élevée. Cette
consommation élevée est générée par le système de gestion de la conduite, les systèmes de
sécurité, l'électronique de confort et les systèmes de divertissements/informations. Afin de
garantir le démarrage à froid du véhicule, on utilise une batterie séparée. Quant à la batterie
du réseau de bord, elle alimente tous les consommateurs électriques. Un système de gestion
contrôle et régule l'état de charge des batteries.
En seconde monte, une deuxième batterie peut être installée pour l'alimentation des
consommateurs. Elle doit être branchée en parallèle à la première batterie. Un relais de
séparation intermédiaire doit alors être installé pour éviter toute compensation de courant
entre les deux batteries (Ill. 1).
Les batteries doivent avoir la même capacité nominale. Si la batterie d'alimentation est
installée dans l'habitacle, elle ne doit pas dégager de gaz (technologie gel ou mat non-tissé
de verre).
CONSEILS D'ATELIER
CONSEILS D'ATEUER
QUESTIONS DE REVISION
1) Nommez les trois parties principales d'un alternateur ?
2) A quoi sert un alternateur ?
3) Quelle est la fonction supplémentaire de la diode positive ?
4) Quel est le nom des éléments qui redressent le courant ?
5) Comment distingue-t-on un couplage en étoile d'un couplage en triangle ?
6) De quoi dépend la tension de sortie de l’alternateur ?
7) Par quel moyen la tension de l'alternateur est-elle régulée ?
8) Quelles fonctionnalités sont rendues possibles avec un régulateur multifonctions ?
9) A quoi faut-il faire attention lors du montage d'une batterie d'alimentation
supplémentaire ?
Si, à la place d'une bobine d'induit, on utilise un enroulement d'induit avec plusieurs
bobines, il s'ensuit également un changement de sens du courant dans chaque
conducteur, de telle sorte que le courant dans les côtés de la bobine possède toujours la
même direction pour un pôle défini (Ill. 5).
Moteur shunt (Ill. 2). L'enroulement d'excitation est branché en parallèle avec
l'induit. Il est raccordé à la tension de la batterie et génère un champ d'excitation
constant. Sous tension constante, l'excitation et le régime sont pratiquement
indépendants du couple. Cela signifie que le moteur shunt est mal adapté pour un
moteur de démarreur (Ill. 1a).
Moteur à aimants permanents (Ill 3). Le champ magnétique d'excitation est généré par
des aimants permanents puissants. Il en résulte une caractéristique régime-couple qui se
situe entre le moteur shunt et le moteur à excitation série (Ill. 1b).
Moteur à excitation série (Ill. 4). L'enroulement d'excitation et celui de l'induit sont
branchés en série (l'un derrière l'autre). Lors du lancement du moteur sous charge, le
courant d'induit est très élevé et produit un champ magnétique intense. L'augmentation
du régime provoque l'accroissement de la force contre électromotrice dans l'induit. Le
courant d'induit ainsi que le champ magnétique d'excitation seront plus petits. La
réduction du champ magnétique d'excitation provoque une forte augmentation du
régime (Ill. 1d). Cette caractéristique régime-couple est avantageuse pour les moteurs
de démarreurs car l'augmentation du régime permet un démarrage rapide du moteur.
Le stator composé de fines tôles empilées comporte, selon l'exemple de l’ill. 6, deux
enroulements d'excitation W1 et W2 (phases). Ils forment les deux paires de pôles du
stator. Les paires de pôles (pôle nord et pôle sud) sont opposées. Le pas de la denture
du stator correspond à celui de la roue polaire.
Les moteurs pas à pas peuvent également être pourvus d'un entraînement à vis sans fin
permettant une démultiplication "lente" (i> 1). Le rotor peut ainsi suite à chaque phase
de réglage ou de commande, exécuter un grand nombre de pas, bien que l'actionneur (p.
ex. le papillon des gaz) ne puisse être orienté que selon un angle précisément défini.
En cas de suite rapide d'impulsions, le moteur pas à pas devient un moteur synchrone.
L'induit tourne en même temps que le champ magnétique du stator (synchrone).
Moteur à rotor externe. Dans ce moteur, l'enroulement fixe du stator est disposé à
l'intérieur et la cloche du rotor entoure les enroulements.
Moteur à rotor interne. Dans ce moteur, le rotor aimanté se trouve dans le moteur et le
stator entoure le rotor.
Les avantages des moteurs sans balais par rapport aux moteurs commutés
mécaniquement sont :
Obtention de régimes élevés car le régime maximal dépend uniquement de la
force centrifuge des aimants agissant sur le palier ;
Possibilité de régler le régime du moteur en mesurant le régime de rotation à
l'aide du capteur de position du rotor ;
Fonctionnement silencieux, bonne tolérance électromagnétique et maintenance
inutile vu l'absence de balais ;
Possibilité de diagnostic de l'électronique de commande et bonne souplesse
mécanique ;
Construction compacte et masse réduite.
Utilisation. Les moteurs sans balais sont utilisés dans les véhicules automobiles, p. ex.
pour les ventilateurs de refroidissement du moteur ou pour les ventilateurs du système
de climatisation.
2.7.4 Démarreur
Les moteurs à combustion doivent être démarrés à l'aide d'une énergie auxiliaire.
Durant le démarrage, il faut vaincre l'inertie, les résistances au frottement ainsi que la
compression du moteur.
Construction du démarreur
En principe, un démarreur (Ill. 2) est composé :
D’un moteur de démarrage (moteur électrique) ;
D’un contacteur électromagnétique (relais, aimant) ;
D’un lanceur (pignon, roue libre).
Moteur de démarrage. Le stator est constitué d'une carcasse tubulaire dans laquelle
sont montés soit des enroulements d'excitation soit des aimants permanents.
L'ensemble est fabriqué en acier car ce métal présente d'excellentes propriétés
magnétique, bonne conduction du champ magnétique.
Des rainures, permettant le montage des spires de l'induit, sont aménagées dans le
noyau. En outre, le noyau de l'induit ayant pour fonction de renforcer le champ
magnétique entre le pôle nord et le pôle sud, il est donc important que l'espace entre
les masses polaires et l'induit soit le plus faible possible.
On distingue :
La roue libre à galets. Elle est utilisée pour de petits démarreurs sur des véhicules
de tourisme et pour des petits véhicules utilitaires ;
La roue libre avec embrayage multidisques. Elle est utilisée pour de plus gros
démarreurs qui équipent les véhicules utilitaires.
La roue libre est constituée d'une bague de roue libre avec des rampes de travail, des
galets ainsi que des ressorts hélicoïdaux (Ill. 2). Les galets glissent sur la queue de pignon.
Les rampes de travail ont une forme qui se rétrécit dans un sens.
Lors de l'engrènement, le pignon qui est accouplé au lanceur par la roue libre, se
déplace sur le filetage à pas rapide de l'arbre d'induit (Ill. 3).
CONSEILS D'ATELIER
Seul le test de court-circuit du démarreur peut être effectué sur le véhicule. L'induit du
démarreur est alors bloqué et le courant de court-circuit est mesuré à l'aide d'une pince
ampèremétrique.
La valeur du courant de court-circuit dépend de la capacité et de l'état de charge de la
batterie ainsi que de la puissance prélevée par le démarreur.
Essai de court-circuit
Brancher un ampèremètre et deux voltmètres selon l'Ill. 1. Engager la vitesse la
plus élevée, tirer le frein à main et presser sur le frein à pied.
Diagnostic
Si le courant de court-circuit est inférieur à la valeur prescrite bien que la tension
aux bornes de la batterie soit correcte, on a alors affaire à une résistance
supplémentaire dans le circuit (p. ex une résistance de contact trop importante à la
borne positive ou une augmentation de la résistance du câble d'alimentation ou de
masse du démarreur).
Si le démarreur n'atteint pas le courant de court-circuit prescrit alors que la
tension de la batterie et les chutes de tension se trouvent dans les valeurs de
tolérance, cela signifie que le démarreur est défectueux.
Si le démarreur n'atteint pas le courant de court-circuit prescrit et que la tension
de la batterie diminue au-delà de la limite inférieure prescrite alors que les
chutes de tension dans les câbles sont correctes, le défaut peut provenir du
démarreur ou de la batterie.
Maintenance
Des bornes de batterie oxydées ou mal serrées, des contacts d'interrupteurs
détériorés et des câbles endommagés augmentent la résistance du circuit. Il faut
enlever les couches d'oxydation, serrer les contacts et remplacer les composants
et les contacts abîmés_ Les contacts des bornes de la batterie doivent être
protégés de la corrosion au moyen d'une graisse appropriée.
QUESTIONS DE RÉVISION
1) Quels sont les composants principaux d'un moteur à courant continu ?
2) Comment peut-on différencier les moteurs à courant continu en fonction du type
d'excitation ?
3) Quelle est la fonction du collecteur dans un moteur à courant continu ?
4) Décrivez les fonctions et le principe de fonctionnement d'un moteur pas à pas.
5) Comment un moteur à courant continu sans balais est-il construit ?
6) Expliquez la commutation électronique dans un moteur continu sans balais.
7) Quels sont les trois composants principaux d'un démarreur
8) Décrivez le rôle et le principe de fonctionnement d'une roue libre
9) Décrivez les deux phases de fonctionnement du démarreur à commande
positive.
10) Quels avantages offrent les démarreurs avec train planétaire par rapport aux
démarreurs sans réducteur ?
2.8 Capteurs
Dans les systèmes électroniques, les capteurs servent à mesurer les états de
fonctionnement et à les transformer en signaux électriques
2.8.1 Classification des capteurs
On différencie les capteurs selon :
Leurs fonctions (p. ex. transmission du régime, de la température, de la
pression);
Le genre de signal de sortie (p. ex. analogique, binaire, digital) ;
Le type de courbe caractéristique (p. ex. toujours linéaire, toujours non linéaire,
non régulière) ;
Le fonctionnement physique (p. ex. inductif, capacitif, optique, thermique);
Le nombre de niveaux d'intégration (ill. 1) ;
S’ils sont actifs ou passifs.
Niveaux d'intégration. On entend par là le nombre d'étapes nécessaires depuis la
mesure du signal jusqu'à son traitement dans la centrale de commande. R ex., dans les
capteurs du 3èTe niveau d'intégration, l'information est mesurée par le capteur et
convertie en tension électrique. Celle-ci est ensuite traitée (p. ex. renforcée) puis enfin
digitalisée (numérisée). Le signal est ensuite traité par une électronique d'évaluation
pour être utilisé directement par la centrale de commande. Un niveau d'intégration élevé
présente les avantages suivants :
Grâce à la transmission du signal par un système de bus, le capteur peut
desservir plusieurs centrales de commande ;
Le signal ne doit être traité qu'une seule fois pour pouvoir être utilisé dans
plusieurs centrales de commande ;
Grâce à la digitalisation, le signal est relativement protégé des perturbations ;
Les centrales de commande peuvent facilement être adaptées à différents
capteurs car le traitement du signal a déjà lieu au niveau du capteur ;
Au besoin, les informations du signal du capteur peuvent être demandées par
la centrale de commande elle-même.
Inconvénients : les capteurs des 2ème et 3ème niveaux d'intégrations ne peuvent plus être
contrôlés dans les ateliers avec des outils courants, tels que le multimètre ou
l'oscilloscope. Seul un testeur de moteur est capable de procéder au contrôle.
Capteurs actifs. Ce sont les capteurs qui ont besoin d'une alimentation électrique pour
pouvoir mesurer des valeurs physiques. Exemples de capteurs actifs : le débitmètre d'air
à film chaud, le capteur de pression d'admission, le capteur à effet Hall.
Capteurs passifs. Contrairement aux capteurs actifs, ils ne doivent pas être alimentés
électriquement. Exemples de capteurs passifs : les CTN, les potentiomètres, les
capteurs de cliquetis.
comme un répartiteur de tension. Pour cela, un curseur activé par un arbre est en
contact avec les pistes de résistance. Les variations de longueur de celles-ci modifient
la résistance et donc la chute de tension dans la résistance.
Capteurs d'accélération
Ils mesurent l'accélération en cas de choc et sur cette base la centrale de commande
active les systèmes de sécurité et de maintien des passagers. En cas de choc, une masse
sismique libre subit un déplacement qui génère une modification capacitive qui est
renforcée et filtrée par le système électronique d'évaluation puis digitalisée afin de
pouvoir être traitée par la centrale de commande. D'autres systèmes utilisent un corps
sismique piézo-électrique alimenté d'un seul côté. Ces capteurs sont utilisés p. ex. pour
l'activation des prétensionneurs de ceintures de sécurité, des airbags ou de l'arceau de
sécurité.
Détecteurs de gaz
Ils servent à contrôler les concentrations de NOx, de CO et l'humidité de l'air. ils se
composent de résistances à couches épaisses qui contiennent de l'oxyde de zinc. Si les
substances à surveiller s'y accumulent, la résistance change. Ces capteurs sont utilisés
pour contrôler l'humidité et la qualité de l'air des systèmes de climatisation. Ils sont
également employés comme détecteurs de NOx sur les véhicules à injection directe
d'essence.
Capteurs optiques
Ils comportent des diodes lumineuses émettrices de lumière et des photodiodes
réceptrices de lumière. La modification de la réflexion de la lumière et de sa réception
par les photodiodes permet à la centrale de commande de reconnaître si les projecteurs
sont sales, si une vitre est cassée ou si des gouttes de pluie tombent sur le pare-brise.
Ces détecteurs sont utilisés p. ex. comme détecteurs de pluie (Ill. 3) pour activer
automatiquement les essuie-glaces ou comme détecteurs de saleté pour activer le
nettoyage automatique des verres des projecteurs au xénon.
Utilisation (Ill. 1)
Transmission de sons :
Radio, télévision, téléphone.
Transmission d’images :
Télévision.
Transmission de données :
Internet, télématique (p. ex. appels d'urgence, info-trafic).
Systèmes internes au véhicule, tels que contrôle de la pression des pneus,
télécommandes, haut-parleurs pour la téléphonie sans fil.
Systèmes de navigation Global Positioning System (GPS).
Sous leur forme originale (p. ex. sons audibles à une fréquence de 16 - 20000 Hz),
les informations ne peuvent être transmises qu'à l'aide d'ondes sonores ou de câbles
électriques. Ces gammes de fréquences sont appelées basses fréquences (BF).
Pour transmettre et recevoir les informations, la technique haute fréquence utilise des
ondes électromagnétiques avec des fréquences supérieures à 30 kHz. On désigne cette
gamme de fréquences par le terme de haute fréquence. 2 montre les gammes de
fréquences utilisées dans les véhicules automobiles, ainsi que leurs domaines
d'utilisation.
Antenne
Elle a pour fonction de faire rayonner dans l'environnement la tension de signal
modulée sous forme d'ondes électromagnétiques générées par l'émetteur. A la
réception, l'antenne convertit les ondes électromagnétiques en une tension alternative
qui est ensuite transformée par le récepteur.
Construction (Ill. 2). Dans les véhicules automobiles, on utilise principalement des
antennes tiges qui se composent d'un pied, d'une tige et d'une pointe. Dans les véhicules
actuels, on utilise de plus en plus souvent des antennes de vitre. Elles servent à la fois
de conducteurs de chaleur pour le système de dégivrage des vitres et d'antennes et sont
implantées dans la lunette arrière, les vitres latérales ou le parebrise frontal. Le
composant principal de ces antennes est le module d'antenne équipé d'un amplificateur
qui assure la liaison entre les antennes de vitre et le câblage d'antenne. L'alimentation
de l'amplificateur est assurée par les câbles de l'antenne.
Le fonctionnement des antennes de vitre est similaire à celui des antennes tiges.
Longueur d'onde
La longueur d'onde À indique la distance parcourue par le signal de tension alternative
durant une période. Plus la fréquence f est élevée, plus la longueur d'onde est faible.
Elle est calculée en fonction de la vitesse de propagation des ondes (c) et de la fréquence
(f) et est indiquée an mètre. Les ondes électromagnétiques se propagent dans l'air
environ à la vitesse de la lumière.
𝜆=
𝑐 Unité: m
𝑓
Construction (Ill. 1). Le câble d'antenne est un câble coaxial entouré d'un blindage
relié à la masse du véhicule qui sert de protection contre les perturbations
électromagnétiques. Il oppose une impédance au courant alternatif, ce qui exerce une
influence sur la capacité d'émission et de réception.
Récepteur
Le récepteur a pour fonction d'analyser la tension alternative à haute fréquence émise par
l'antenne, d'en tirer un signal utile (son, image, données) en fonction duquel les actuateurs
(haut-parleurs, écran, etc.) seront activés.
Le récepteur recueille la tension alternative de l'antenne et, grâce à la démodulation,
sépare le signal utile de la fréquence porteuse. Le signal utile ainsi dégagé est ensuite
utilisé pour activer les différents actuateurs que sont les haut-parleurs, les écrans, les
moteurs, etc.
Propagation des ondes (Ill. 1)
En fonction de leur fréquence, les ondes se propagent différemment. On distingue ainsi
les ondes directes et les ondes indirectes.
Ondes directes. Elles se propagent en suivant la surface du sol. Dans la gamme des ondes
longues (GO), les ondes directes peuvent se propager jusqu'à 1000 km. Si la fréquence
augmente, les pertes subies durant la propagation au sol augmentent également. Ainsi, dans
la gamme des ondes courtes (OC), la distance parcourue n'est plus que d'environ 100 km.
Ondes indirectes. Elles se propagent en ligne droite et donc quittent la Terre. Dans
certaines gammes de fréquences toutefois, les couches conductrices de l'atmosphère
terrestre, situées entre 50 et 300 km d'altitude, renvoient les ondes en direction de la sur-
face terrestre. Ce phénomène de réflexion dépend de la longueur d'onde et de l'horaire.
Cette réflexion augmente la portée des ondes moyennes (0M) et des ondes courtes (OC).
Pour atteindre une bonne CEM, le montage des éléments suivants peut être conseillé :
Condensateurs d’antiparasitage ;
Bobines de self (filtre) ;
Câbles blindés ;
Blindages en tôle d’acier ;
Câbles torsadés.
CONSEILS D'ATEUER
On utilise rarement les appareils de mesure de l'intensité de champ dans les ateliers
automobiles. Le contrôle de l'intensité de champ peut être effectué au moyen du
testeur dans le cadre de l'auto-diagnostique.
QUESTIONS DE RÉVISON
1) De quoi est composé un récepteur ?
2) Quel est le champ émis par le courant circulant dans une antenne émettrice ?
3) Quelle est la fonction d'une antenne réceptrice ?
4) Que sont les zones mortes ?
5) Qu'est-ce qu'une réception multitrajet ?
6) Quelle est la longueur d'une antenne réceptrice syntonisée ?
7) Quelles sont les sources de perturbations dans un véhicule ?
8) Qu'est-ce que le coefficient d'ondes stationnaires ?
9) Qu'entend-on par compatibilité électromagnétique ?
10) Comment mesure-t-on l'intensité de champ d'un récepteur ?
11) Qu'entend-on par polarisation ?
Recherche systématique des défauts. Pour pouvoir trouver les défauts rapidement et
à moindre coût, il faut mettre en œuvre une recherche systématique des défauts.
Données du véhicule. Les données du véhicule, telles que p. ex. le numéro de
châssis ou la date de la première mise en circulation sont indiquées par la carte grise
du véhicule.
Données du client. Il est possible de cerner le défaut sur la base de la
description du problème, fournie par le client et en lui posant des questions ciblées
telles que p. ex. les conditions dans lesquelles le problème surgit.
Contrôle visuel et écoute des bruits. Le contrôle visuel permet de détecter des
caractéristiques précises comme p. ex. les fuites de liquide ou de graisse, les tringles
mal serrées, les câbles rompus ou les connecteurs débranchés. Les différents bruits
doivent également être localisés.
Course d'essai. Le cas échéant, elle doit être effectuée avec le client.
Lecture du journal des erreurs mémorisées. Sur les systèmes disposant d'une
telle fonctionnalité, le journal des erreurs doit être lu.
Processus de mesures et de tests mécaniques. Ils sont mis en oeuvre pour détecter
des défauts impliquant les systèmes mécaniques du véhicule, tels que le moteur, la
boite de vitesses, le châssis, la carrosserie (tableau 1). Dans ce cas, les causes peuvent
être p. ex. des fissures, des ruptures ou des déformations de pièces provoquées par
l'usure, une sollicitation mécanique trop importante, des vices de matériaux ou la
surchauffe.
Tableau 1 : Vérification et tests à l’aide d’appareils mécaniques
App de mesures et de tests Utilisation
App. de mesure pour alésage avec Test d'usure des cylindres
écran
Jauge Contrôle du jeu des soupapes
Comparateur Contrôle d'ovalisation
Manographe Contrôle de la pression de
compression
Manomètre Contrôle de pression d'huile
Processus de mesures et de tests électriques. Ils sont mis en oeuvre pour détecter les
défauts impliquant les systèmes électriques et électroniques des véhicules, tels que les
dispositifs d'éclairage, les systèmes de confort, la gestion du moteur ou de la boite de
vitesses, provoqués par des ruptures de câbles, des pannes de composants électriques
ou la corrosion. Pour cela, on utilise des appareils de mesures ou de tests à fonction
électrique ou électronique, tels que p. ex. :
La lampe à diodes ;
Le multimètre (appareil de mesure polyvalent) ;
L’oscilloscope ;
Le testeur de diagnostic (testeur de systèmes).
Lampe à diodes
Elle permet de vérifier rapidement la tension (à partir de 4 Volt) et la polarité des
câbles ou des connecteurs.
Leur faible consommation de courant permet d'éviter des dégâts aux composants
électroniques du véhicule.
Exemple : corrosion des fiches dans le circuit électrique d'un moteur d'essuie-glace.
L'augmentation de la résistance dans la prise de connexion engendre une perte de
puissance de 11,5 W. Celle-ci est convertie en chaleur et peut conduire à un départ de
feu dans le câblage. De plus, la perte de puissance réduit les performances du moteur.
La résistance dans la prise de connexion est trop élevée et l'intensité du courant plus
faible.
Oscilloscope
Il permet la représentation graphique sur un écran de tensions, de signaux et de
fréquences.
Mesure de signaux. Lors du contrôle du système d'allumage d'un moteur Otto à quatre
temps, on peut voir sur l'écran le signal du générateur à effet Hall.
Processus de mesures. A l'aide d'un circuit de mesure approprié (Ill. 4), le signal est
visualisé sur l'écran de l'oscilloscope.
Exécution a (Ill. la) : Elle permet de mesurer la tension et les signaux émis par les
capteurs et ceux générés pour les actuateurs durant le fonctionnement.
Exécution c (Ill. 1c): Elle est utilisée dans des cas particuliers et permet p. ex. de
mesurer la résistance terminale du bus CAN.
Il se compose (Ill. 2) :
D’un ordinateur de diagnostic avec écran ;
D’une imprimante ;
Des appareils de mesure ;
D’adaptateurs.
Le testeur est un ordinateur avec écran, lecteur de DVD, lecteur de disquettes ainsi que,
le cas échéant, une interface infrarouge pour la connexion aux périphériques
(imprimante) ou au réseau informatique de l'entreprise. Il comprend plusieurs appareils
de mesure comme un multimètre, un oscilloscope à mémoire digitale et peut, au moyen
des logiciels appropriés, effectuer les travaux suivants :
Évaluation de l’autodiagnostic ;
Lecture et effacement du journal des erreurs (codes d'erreurs);
Recherche ciblée de défauts ;
Réinitialisation des intervalles d’inspection ;
Accès aux données du client ;
Comparaison valeur de consigne/valeur réelle ;
Recherche ciblée de défauts. Elle permet d'identifier une défaillance signalée dans
l'une des étapes de test de l'appareil. A partir d'une entrée du journal des erreurs (p. ex.
un problème de capteur de température de l'air d'admission), le testeur lance un
programme de vérification qui permettra de guider l'utilisateur dans l'identification du
défaut. Toutes les procédures et les étapes des tests nécessaires (indiquées à l'écran)
seront ainsi exécutés jusqu'à identification et résolution du problème, p. ex :
Contrôle des ruptures de câbles ;
Mesure de tension ;
Câble de mesure + à la douille 35 du boîtier ;
Câble de mesure - à la douille 19 du boitier ;
La valeur de consigne doit se situer entre 10 et 15 V.
Si la panne est signalée par une valeur de capteur plausible mais fausse (p, ex. une
augmentation de la résistance de contact), aucune erreur ne sera mémorisée dans le
journal. L'utilisateur peut alors formuler une requête au moyen du menu de l'appareil
(p. ex. celle de régler le régime du moteur entre 1500 et 3000 1/min). En fonction de
ce choix, le testeur lancera alors le programme de test approprié.
Mise à zéro des intervalles d'inspection. Si l'inspection vient d'être effectuée par
l'atelier, le contrôle d'intervalle de service peut alors être réinitialisé.
Test des actionneurs. Le fonctionnement des actionneurs peut être vérifié par le
testeur au moyen de commandes définies (p. ex. injecteurs, actuateur de ralenti,
électrovalves de l'ABS, fermeture des portières, moteurs de réglage des sièges).
CONSEILS D'ATEUER
Durant la mise à jour du logiciel, le flux de données ne doit pas être interrompu.
Assurer l'alimentation électrique du véhicule au moyen d'une source de tension
externe.
Assurer l'alimentation de l'appareil de mise à jour du logiciel (p. ex. l'appareil de
diagnostic). Aucune autre fonction électrique du véhicule ne doit être activée durant la
mise à jour du logiciel. Respecter les autres indications du fabricant.
QUESTIONS DE REVISON
1) Quelles sont les possibilités de mesures et de tests existantes ?
2) Quelles sont les mesures qui peuvent être réalisées au moyen d'un multimètre ?
3) Décrivez la procédure à suivre lors d'une recherche ciblée de défauts
Module :
L’ELECTROTECHNIQUE
TP 1 :
Objectifs du TP :
ON DEMANDE DE :
______
Calibre intensité
___________ Calibre
__________
Calibre intensité
__________
Calibre tension
____________
Calibre
__________
Broche
Broche __________
condensateur
Calibre
Broche __________
__________
Broche :
+ Voltmètre
Broche + Oh mètre
__________ Broche point Fréquencemètr
____________ e
Guide des travaux pratiques L’ELECTROTECHNIQUE
2- Mesurer votre résistance électrique aux extrémités d’un doigts de chaque main (en ohmmètre 1M)
R=
R=
4- Que constatez-vous ?
____________________________________________________________________________________________
__________________________________________________________
5- Relever la tension du réseau EDF sur votre table (en voltmètre alternatif 700V)
U=
U=
R=
R=
9- Que constatez-vous ?
____________________________________________________________________________________________
__________________________________________________________
Rappel :
Document ressource
Guide des travaux pratiques L’ELECTROTECHNIQUE
TP 2 :
Objectifs du TP :
Sertir une cosse sur un fil et de réaliser une épissure d’un fil
Utiliser le fer à souder
ON DONNE : un fil, une cosse, gaine thermo rétractable, une pince à sertir, un fer à souder, un pistolet thermique
et de l’étain
ON DEMANDE DE :
______________________________________
Guide des travaux pratiques L’ELECTROTECHNIQUE
12- Sertir une cosse sur un fil suivant les figures ci-dessous
Guide des travaux pratiques L’ELECTROTECHNIQUE
TP 3 :
Objectifs du TP :
ON DONNE : Une platine de câblage avec des cavaliers, un multimètre et un jeu de câbles
ON DEMANDE DE :
Interrupteu
r
N° Nom Fonction
17- Quel sera la tension aux bornes de la lampe si elle est grillée (interrupteur fermé) ?
18- Quel sera la valeur du courant dans le circuit si elle est grillé (interrupteur fermé) ?
Guide des travaux pratiques L’ELECTROTECHNIQUE
19- Compléter le tableau suivant :
APPAREIL
GRANDEUR UNITE SYMBOLE EXEMPLE
DE MESURE
VOLT U
TENSION
(V)
INTENSITE
CONTINUITE
RESISTANCE
Dossier ressources
Guide des travaux pratiques L’ELECTROTECHNIQUE
ATTENTION :
Le voltmètre se branche toujours en
……………DERIVATION……………
ATTENTION :
L’ampèremètre se branche toujours en
SERIE
ENen……………………………………
L’intensité (I) s’exprime en ampères (A).
TP 4 :
Objectifs du TP :
Identifier un circuit en montage série.
Relever les mesures (tensions, intensité, résistances) de chaque circuit et en déduire les lois
électriques.
ON DONNE : Une platine de câblage avec des câbles, 3 composants électroniques (résistances), un interrupteur,
un multimètre.
NOTA :
A la fin de chaque montage et avant de mettre le circuit sous tension, appeler votre professeur.
ON DEMANDE DE :
20- Positionner les trois composants électroniques sur la platine de câblage et mesurer la résistance de
chacun. Reporter les valeurs mesurées dans le tableau ci-dessous.
R1 = R2 = R3 =
21- Sur le schéma ci-dessous, relier les trois résistances en série. Placer 4 voltmètres V, V1, V2 et V3
sachant que :
V mesure la tension U aux bornes de l’alimentation
V1 mesure la tension U1 aux bornes de la résistance R1,
V2 mesure la tension U2 aux bornes de la résistance R2,
V3 mesure la tension U3 aux bornes de la résistance R3
22- Réaliser le montage du schéma ci-dessus sur la platine et compléter le tableau ci-dessous circuit
fermé
Guide des travaux pratiques L’ELECTROTECHNIQUE
23- Sur le schéma ci-dessous, relier les trois résistances en série. Placer sur le schéma ci-dessus 4
ampèremètres A, A1, A2 et A3 sachant que :
A mesure l’intensité I totale sortant de l’alimentation
A1 mesure l’intensité I1 consommée par la résistance R1,
A2 mesure l’intensité I2 consommée par la résistance R2,
A3 mesure l’intensité I3 consommée par la résistance R3
24- Réaliser le montage du schéma ci-dessus et compléter le tableau ci-dessous circuit fermé.
25- Avec les valeurs mesurées, vérifier par le calcul pour chaque résistance que U = R x I
Calcul de R1
Calcul de R2
Calcul de R3
Guide des travaux pratiques L’ELECTROTECHNIQUE
26- Reporter les résultats dans tableau ci-dessous.
Tension U U1 U2 U3
Valeur mesurée
Intensité I I1 I2 I3
Valeur mesurée
Résistance R équi R1 R2 R3
Valeur mesurée
Valeur calculée
27- Quelle relation mathématique peut-on déduire entre la résistance équivalente du circuit R équi et R1,
R2, R3?
Réqui…….R1……R2……R3
TP 5 :
Objectifs du TP :
Identifier un circuit en montage parallèle.
Relever les mesures (tensions, intensité, résistances) de chaque circuit et en déduire les lois
électriques.
ON DONNE : Une platine de câblage avec des câbles, 3 composants électroniques (résistances), un interrupteur,
un multimètre.
NOTA :
A la fin de chaque montage et avant de mettre le circuit sous tension, appeler votre professeur.
ON DEMANDE DE :
29- Positionner les trois composants électroniques sur la platine de câblage et mesurer la résistance de
chacun. Reporter les valeurs mesurées dans le tableau ci-dessous.
R1 = R2 = R3 =
30- Sur le schéma ci-dessous, relier les trois résistances en parallèle. Placer 4 voltmètres V, V1, V2 et V3
sachant que :
V mesure la tension U aux bornes de l’alimentation
V1 mesure la tension U1 aux bornes de la résistance R1,
V2 mesure la tension U2 aux bornes de la résistance R2,
V3 mesure la tension U3 aux bornes de la résistance R3
Guide des travaux pratiques L’ELECTROTECHNIQUE
31- Réaliser le montage du schéma ci-dessus sur la platine et compléter le tableau ci-dessous circuit
fermé
32- Sur le schéma ci-dessous, relier les trois résistances en parallèle. Placer sur le schéma ci-dessus 4
ampèremètres A, A1, A2 et A3 sachant que :
A mesure l’intensité I totale sortant de l’alimentation
A1 mesure l’intensité I1 consommée par la résistance R1,
A2 mesure l’intensité I2 consommée par la résistance R2,
A3 mesure l’intensité I3 consommée par la résistance R3
33- Réaliser le montage du schéma ci-dessus et compléter le tableau ci-dessous circuit fermé.
34- Avec les valeurs mesurées, vérifier par le calcul pour chaque résistance que U = R x I
Calcul de R1
Calcul de R2
Calcul de R3
35- Reporter les résultats dans tableau ci-dessous.
Tension U U1 U2 U3
Guide des travaux pratiques L’ELECTROTECHNIQUE
Valeur mesurée
Intensité I I1 I2 I3
Valeur mesurée
Résistance R équi R1 R2 R3
Valeur mesurée
Valeur calculée
36- Quelle relation mathématique peut-on déduire entre la résistance équivalente du circuit R équi et R1,
R2, R3?
Réqui…….R1……R2……R3
TP 6 :
Objectifs du TP :
Identifier un circuit en montage série ou en montage parallèle
Relever les résistances de chaque circuit et en déduire les lois électriques.
ON DONNE : Une platine de câblage avec des câbles, 3 composants électroniques (résistances), un multimètre.
NOTA :
A la fin de chaque montage, appeler votre professeur.
ON DEMANDE DE :
38- Positionner les trois composants électroniques sur la platine de câblage. Déterminer avec le code des
couleurs la résistance de chacun et mesurer-les. Reporter les valeurs dans le tableau ci-dessous.
Composant R1 R2 R3 R1 et R2 R1,R2,R3
Valeur déterminée
39- Câbler les trois résistances en série. Mesurer 1, 2, 3, 4, et 5 et compléter le tableau ci-dessous :
Guide des travaux pratiques L’ELECTROTECHNIQUE
40- Quelle relation mathématique peut-on déduire entre la résistance équivalente du circuit Réqui (R5) et
R1, R2, R3?
Réqui…….R1……R2……R3
42- Câbler les trois résistances en parallèle. Mesurer 5 et compléter le tableau ci-dessous :
Composant R1 R2 R3 R1,R2,R3
43- Quelle relation mathématique peut-on déduire entre la résistance équivalente du circuit Réqui (R5) et
R1, R2, R3?
Réqui…….R1……R2……R3
Guide des travaux pratiques L’ELECTROTECHNIQUE
44- Ce type de montage est un montage dit en parallèle
On peut donc dire que dans un montage en parallèle :
les résistances ________________________________
Tableau donnant la valeur d’une résistance en fonction des couleurs des anneaux qui figurent sur celles-ci
Tolérance
Or 5%
Argent 10%
Sans 20%
TP 7 :
Objectifs du TP :
Relever les tensions sur un circuit élémentaire
Réaliser l’organigramme de diagnostic
ON DONNE : Une platine de câblage, 1 lampe, un interrupteur et un multimètre
NOTA :
Avant de mettre le circuit sous tension, appeler votre professeur.
Un voltmètre se branche toujours en parallèle et un ampèremètre en série
ON DEMANDE DE :
46- Placer sur le schéma 3 voltmètres V, V1, V2 sachant que :
V mesure la tension U aux bornes de l’alimentation
V1 mesure la tension U1 aux bornes de l‘interrupteur
V2 mesure la tension U2 aux bornes de la lampe
47- Réaliser le schéma sur une maquette et relever les tensions U, U1, U2 circuit ouvert, puis fermé.
Circuit
U1
U2
Guide des travaux pratiques L’ELECTROTECHNIQUE
48- Exercice de recherche de pannes
A l’aide du montage ci-dessus et du tableau, nous allons effectuer un diagnostic. Ce diagnostic se
décompose en trois phases.
1- LE SYMPTOME : C’est décrire la panne, le plus souvent dans notre métier, c’est le client qui nous
informe du symptôme. Pour notre exemple :
La lampe ne fonctionne plus
2- LES HYPOTHESES : C’est lister les composants du circuit susceptibles de provoquer le symptôme.
Pour notre exemple :
_______________________________________________________________________________________
_____________________________________________________
NON
Bon
Mauvais
Mauvais
Mauvais
Mauvai
s
Bon
Guide des travaux pratiques L’ELECTROTECHNIQUE
TP 8 :
MESURES ELECTRIQUES SUR DES CAPTEURS
Nom de l’élève
Classe
DIAGNOSTIC ELECTRIQUE
Actigramme: Organigramme:
Grandeur
Information
physique CAPTER électrique
Capteur
COMPETENCES TERMINALES
LES SAVOIRS ASSOCIES
ATTENDUES
1 Rendre compte oralement.
2 Organiser son poste de travail
3 Identifier les mesures et contrôles a réaliser. Production et utilisation de l’énergie électrique.
4 Réaliser les mesures, contrôles.
5 Analyser les relevés.
1 véhicule HDI.
SUPPORTS 1 multimètre
MATERIELS ET DOCUMENTS 1 oscilloscope
1 valise constructeur
TRAVAIL DEMANDÉ
TRAVAIL PRÉLIMINAIRE
DOCUMENT RÉPONSES
Travail préliminaire
TRAVAIL PRÉLIMINAIRE
1) Sur le circuit ci-dessous donner la nature de l'information arrivant au boîtier de servitude intelligent BSI1 et
passant par le contacteur de frein de stationnement 4400 :
INFORMATION NEGATIVE
INFORMATION POSITIVE
TRAVAIL PRÉLIMINAIRE
3) Sur le circuit ci-dessous donner la nature de l'information arrivant au boîtier de servitude intelligent ,
passant par le contacteur de feux de recul 2200 et le boîtier de servitude moteur 34 fusibles :
INFORMATION NEGATIVE
INFORMATION POSITIVE
DOCUMENT RÉPONSES
TRAVAIL PRÉLIMINAIRE
1) En vous aidant du schéma ci-dessous, compléter le tableau, vous avez le choix entre les trois solutions
suivantes:
Borne négative
Borne positive
Borne du signal de sortie
Borne D4
Borne C1
Borne E3
Composant: 1115 capteur référence cylindre, 1320 calculateur moteur
2) Sur le véhicule qui vous est confié relever à l'aide d'un oscilloscope le signal du capteur, imprimer et
coller le document ci-dessous afin de le comparer au signal de référence (voir dossier ressources).
RE
4) En vous aidant du schéma ci-dessous, compléter le tableau, vous avez le choix entre les deux solutions
suivantes :
Tresse de blindage
Borne du signal de sortie
Borne F4
Borne B4
Borne F1
Composant : 1313 capteur régime moteur, 1320 calculateur moteur
5) Sur le véhicule qui vous est confié relever à l'aide d'un oscilloscope le signal du capteur, imprimer et
coller le document ci-dessous afin de le comparer au signal de référence (voir dossier ressources).
7) Identifier le capteur de température d’eau sur le véhicule, justifier oralement à votre professeur sa
position à partir de la documentation.
8) Effectuer des mesures sur le capteur de température du liquide de refroidissement qui vous est confié
par votre professeur :
10) Sur votre véhicule contrôler le capteur feux de recul ainsi que son alimentation (voir
travail préliminaire) :
DOCUMENTS
RESSOURCES