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MINISTERE DE L'EQUlPEMENT
Président d'honneur
Mr Tebbal F. chef de cabinet au ministère de l'équipement
Président du groupe
Mr Ameur B. chef de département réglementation au CGS
Co-rapporteur
Mme Bouchefa O. chef de service réglementation au CGS
Membres
Mrs
Abbas M. ingénieur CTC-centre
Louhab ingénieur CTTP
Mme Midjek ingénieur ECA
Mrs
Tiar ingénieur ECA
Harrat D.E ingénieur CTH
Ferkous ingénieur CTC-EST
Mme Belarbi H. ingénieur CGS
Melle Aït Meziane ingénieur CGS
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ARRETE
Toutefois les études en cours ainsi que les projets types déjà élaborés,
demeurent régis par les textes antérieurs et ce, à titre transitoire, jusqu'au 31
Décembre 1992.
LE MINISTRE DE L'EQUIPEMENT
ET DU LOGEMENT
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S O M M A I R E
Chapitre I
Clauses pour les travaux de fondations
superficielles
Chapitre II
Travaux de fondations superficielles
2.1. Domaine d'application et objet……………………………………………….12
2.2. Fouille pour ouvrages de fondations superficielles………………………….12
2.21. Conditions générales d'exécution des fouilles……………………………...12
2.22. Conditions particulières d'exécution des fouilles…………………………..13
2.221 Protection des fonds de fouilles……………………………………………13
2.222 Aménagement du sol de fondation…………………………………………13
2.223 Fouilles en présence d'eau………………………………………………….14
2.224 Précautions concernant le gel………………………………………………14
2.225 Précautions concernant les arrivées d'eau et autres causes
d'affouillement…………………………………………………………………….14
Chapitre III
Ouvrages de fondations
3.1. Béton de propreté……………………………………………………………...16
3.2. Dosages minimaux……………………………………………………………..16
3.3. Mise en oeuvre du béton………………………………………………………….17
3.4. Cas des milieux agressifs…………………………………………………………17
Annexe……………………………..……………………………………………..18
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Chapitre I
Clauses pour les travaux
de fondations superficielles
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ges en élévation ;
- le transport, hors du chantier, des déblais excédentaires ;
Après l'achèvement de tout ou partie des ouvrages, définis par les documents
particuliers du marché, l'entrepreneur doit adresser au maître de l'ouvrage, à destination
des autres entrepreneurs concernés, chargés de l'exécution des ouvrages en élévation, les
documents prenant en compte les éventuelles modifications
- Cotes d'arase avec, s'il y a lieu, les profils des décrochements de raccordements
aux structures en élévation
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Chapitre II
Sont considérés comme fouilles pour fondations, les travaux de terrassement qui ont
pour sujet 'le creusement de l'excavation dans laquelle sont construites les parties d'un
ouvrage prenant directement appui sur le sol.
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Commentaire
La façon de traiter les travaux de fouilles pour fondations doit, le cas échéant être
envisagée dès la phase de conception.
Les fonds de fouille doivent rester le moins longtemps possible soumis aux actions
des intempéries.
Commentaire
Si, à l'examen, le. fond de fouille se révèle inapte à recevoir la fondation prévue,
l'entrepreneur _doit mettre en oeuvre des travaux, d'aménagement complémentaires
nécessaires.
Commentaire
Tous éléments, à fond de fouilles, tels que roches, anciennes fondations et d'uni, manière
générale toutes lentilles de ' terrains résis-
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tants, susceptibles de former des points durs locaux, sont enlevés sur une certaine
profondeur lorsque ces points se situent sous les radiers ou ers les zones d'appui
des semelles de fondations. Toutes autres solutions appropriées peuvent être
envisagées.
Dans les même conditions toutes poches ou lentilles beaucoup plus
compressibles que le terrain d'ensemble sont purgées ou traitées pour que le sol
d'assise. présente une homogénéité satisfaisante.
Une autre solution consisterai à la mise en place d'un béton maigre de
substitution.
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Chapitre III
Ouvrages de fondations
2) béton des semelles non armées : pour des semelles en béton non armé, sous
murs pleins ou sous poteaux, le dosage minimal est de 200 kg de ciment par m3 de
béton mis en place à sec et de 300 kg si le béton est mis en place dans l'eau ;
(*) Il s'agit du document technique réglementaire "règles d'exécution des travaux de construction
d'ouvrages en béton armé".
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le béton est mis en place dans l'eau. Ces dosages minimaux sont prescrits pour
assurer une protection efficace des armatures contre la corrosion ;
4 ) béton des semelles armées ; pour les semelles en béton armé le dosage
minimal est de 300 kg/m 3 pour les béton exécuté à sec, et de 400 kg/m3' si le béton
est mis en place dans l'eau.
Commentaire
L'emploi de tube plongeur permet de satisfaire à cette exigence.
Commentaire
II convient, en particulier, de prendre position. sur les points `suivants :
- le choix du ciment ;
- le dosage minimal en ciment et celui des autres constituants du béton ;
- les adjuvants éventuels ;
- les protections rapportées et leur condition de mise en oeuvre.
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ANNEXE
L'agressivité sur le béton d'un milieu solide ou liquide est un phénomène d'action
nuisible de certains éléments chimiques qui avec le temps, peuvent changer les
caractéristiques physicochimiques 'et mécaniques du béton.
1) Agressivité carbonique : les eaux très douces sont d'autant plus agressives par
lessivage de la chaux libre du béton que leur teneur en C02libre est élevée.
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d'hydroxyde de magnésium sous forme de pâte gélatineuse tendre qui se dépose entre
les granulats.
- choix du ciment :
pour tous les types d'agressivité, choisir un ciment à faible teneur en chaux
libre et éviter les ciments de classe élevée.
pour l'agressivité due aux sulfates, choisir un ciment avec une teneur
minimale en aluminate tricalcique (ciments Portland, métallurgiques ou
poozzolaniques) ou bien un ciment exempt de ce minéral (ciment de laitier,
alumineux).
. en cas de faible agressivité, tous les ciments conviennent pour la confection
de bétons durables.
. pour l'agressivité due aux acides, le choix du ciment est moins important
que son imperméabilité.
- Dosage en ciment :
Plus le dosage en ciment est élevé, plus sa r é s i s t a n c e et compacité seront
élevées. Toutefois, le ciment étant le composant du béton le plus sensible à
l'agressivité du milieu, sa quantité ne devra pas dépasser 400 kg/m3.
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Tableau 2
Les protections de ce type, doivent être exécutées sur toutes les surfaces des
éléments en béton qui sont en contact avec le milieu agressif.
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Tableau 3
Hauteur maximum de la
colonne d'eau exerçant une description des couches d'isolation
pression sur
isolation
a) Isolation continue en 2 couches :
I. Feutre bitumé en carton-type 36S
II. Feutre bitumé en carton _ type 36S
collées avec I'EAC, enduites en surface avec le
1) Jusqu'à 1 m même enduit.
b) Isolation continue en 2 couches :
I .Feutre bitumé en carton-type 36S
II. Feutre bitumé en voile de verre ou feutre bitumé
avec une feuille d'aluminium, collées avec l'EAC.
a) Isolation continue en 2 couches :
I. Feutre bitumé en carton - type 36 S ou en voile de
erre
II. Feuille en PVC résistante aux bitumes,
collées uniquement avec l'EAC.
2) Jusqu'à 2 m b) Isolation continue de 3 couches de feutre bitumés :
I et II feutre bitumé en carton - type 36 S.
Feutre bitumé en carton plus épais (450 g/m)2
collées avec l'EAC, enduites en surface avec le
même enduit.
a) Isolation continue en 3 couches :
I. Feutre bitumé en carton - type 36 S
II. Feutre armé a armature en toile de jute
III. Feutre bitumé en carton - 36 S.
3) Jusqu'à 3 m collées avec l'EAC, enduites avec le même enduit.
b) Isolation continue en 3 couches :
II. Feutre bitumé avec une feuille d'aluminium.
III. Bitume armé à armature en voile de verre
collées uniquement avec l'EAC.
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N B : Toutes ces couches d'isolations en feutre bitumé doivent être posées sur les surfaces
préalablement imprégnées et protégées contre la détérioration pendant l'exécution des
travaux.
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