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Droit Pénal
Cas Pratique Galop d’essai : situation juridique Edmond Prochain et Edmon Enlaire
Edmond Enlaire se cache avec Vera Petou dans la Banque de France en vue de dérober un
bijou. Il aide Vera Petou a neutralisé les caméras de surveillance qu’ils ne peuvent évités.
Sarah Visseuse transmet un code à Edmond lui permettant d’ouvrir une grille bloquant son
avancé dans la banque. Il continu son chemin vers le coffre de la banque mais une péripétie
le sépare de Vera l’obligeant a continué seul. Edmond Enlaire arrivé à ouvrir le coffre-fort de
la banque mais ce dernier est vide, il sort de la banque mais il est arrêté par les forces de
l’ordre.
Entre temps Edmond appelle Sarah Visseuse pour lui ordonné de sortir de l’appartement où
elle retient le directeur de la banque qui lui a donné le code de la grille et d’éliminé le
directeur mais elle libère le directeur et s’enfuit rejoignant un véhicule prêté par Edmond
Prochain qui pensait lui que ce véhicule servirait à un cambriolage.
En l’espèce, Edmond Enlair s’infiltre dans la banque pour dérober le bijou, il parvient
à ouvrir frauduleusement un coffre mais le coffre se révèle vide.
En conclusion, même si l’infraction est impossible du fait de l’absence de bijou dans le
coffre tous les éléments constitutifs de la tentative de vol son présent dans les faits
commis par Edmond Enlair.
En l’espèce, Edmond Enlair « fait la courte échelle » à Vera qui va aspergé de peinture
l’objectif des caméras de surveillance au moyen d’une bombe aérosol.
Donc Edmond aide bien Vera pour qu’elle puisse commettre la délit, la caméra n’étant
pas détruite mais seulement dégradé on peut supposer que ces dégradations seront
légères ce qui rend Edmond Enlair complice de la dégradation légère d’un bien
appartenant à autrui.
c) Le mandat criminel
Une infraction doit réunir 3 éléments, l’infraction de mandat criminelle est une
infraction récente crée par une loi du 9 mars 2014 qui instaure dans l’article 221-5-1
du Code pénal que « Le fait de faire à une personne des offres ou des promesses ou de lui
proposer des dons, présents ou avantages quelconques afin qu'elle commette un assassinat
ou un empoisonnement est puni, lorsque ce crime n'a été ni commis ni tenté, de dix ans
d'emprisonnement et de 150 000 euros d'amende ».
En l’espèce, Edmond Enlair ordonne à Sarah d’éliminé le directeur de la banque qui est un
témoin en contrepartie de la réussite du cambriolage le partage des ressources tirés du bijou
seront distribué et Sarah en recevra une part. Sauf que Sarah va laisser vivre le directeur.
On peut donc conclure que le crime n’a pas été commis mais il fut ordonné, il semblerait
qu’Edmond Enlair soit responsable de la commission d’un mandat criminel.
Cas Pratique n° 4
Un maire souhaite se venger contre Henri. Pour cela il propose à un cantonnier de dégradé le
véhicule d’Henri en déversant des déjections canines dessus contre une somme d’argent.
Petit achète du matériel nécessaire à la commission de l’acte (gants, passe-montagne,
cuissardes en latex etc.) et contacte le chef du service de désinfection communale pour que
ce dernier lui mette à disposition les excréments qui permettra ensuite au cantonnier de
vidée le sac de matière fécales sur le véhicule. Au moment de la livraison le cantonnier
prend peur d’un éventuel usage par Henri d’une arme pour protégé son bien, le chef du
service est interpellé par la police sur le site de livraison au volant de sa camionnette
odoriférante.
Le cantonnier pourra t’ils être condamné pour tentative de dégradation d’un bien
appartenant à autrui et les deux autres pour ont-ils être condamné pour complicité de
tentative de dégradation d’un bien d’autrui ?
I/ La tentative de dégradation d’un bien appartenant à autrui.
La réalisation d’une infraction suppose la réunion de trois éléments : l’élément légal,
l’élément matériel et l’élément moral.
La tentative est consacré par l’article 121-5 du Code pénal « La tentative est constituée dès
lors que, manifestée par un commencement d'exécution, elle n'a été suspendue ou n'a
manqué son effet qu'en raison de circonstances indépendantes de la volonté de son auteur. »
il résulte des dispositions de l’article 121-4 du Code pénal que les tentatives de délit ne sont
punis que si la loi le prévoit. L’article 322-4 réprime la tentative de destruction d’un bien
appartenant à autrui.
L’élément légal est donc présent.
Le commencement d’exécution constitue l’élément matériel de la tentative. Le
commencement d’exécution a été défini dans l’arrêt Lacour rendu par la chambre criminelle
de la cour de cassation le 25 octobre 1962 il s’agit d’un « acte qui doit avoir pour
conséquence direct et immédiate la consommation de l’infraction ».
En l’espèce, le cantonnier à seulement réunis les éléments matériels lui permettant de
commettre l’infraction. L’élément matériel semble donc être inexistant car les faits ne
constituent que de simples actes préparatoires non punissables au titre de la tentative.
Enfin l’élément moral de la tentative est l’absence de désistement volontaire prévu dans
l’article 121-5 du Code pénal, qui se définit dans la jurisprudence comme étant volontaire
« lorsque l’agent a interrompu de lui-même sans être influencé par aucune circonstance
extérieur son commencement d’exécution » par le jugement Fort-de-France du 22
septembre 1967, ce même jugement considère que la peur est un désistement volontaire.
En l’espèce, le cantonnier a eu peur d’un éventuel acte de violence de la part de la victime ce
qui l’a stoppé dans sa volonté de commettre l’infraction. Donc l’élément moral est inexistant
car il y a eu un désistement volontaire.
On peut conclure que le cantonnier ne peut pas être poursuivi pour tentative de destruction
du bien d’autrui car tous les éléments constitutifs de cette infraction ne sont pas réunis.
En l’espèce, Monsieur Durray est directement menacé par une missive qui prévoit
que la non réalisation de l’ordre prévu dans la menace entrainerai l’utilisation d’arme.
Donc il y a bien une contrainte morale exercé qui est extérieur à l’auteur de la
tentative de vol, Monsieur Durray ne peut pas être poursuivit pour la tentative de vol.