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On dédie notre travail de mémoire de fin d’étude à nos familles avec tous nos
sentiments de respect, d'amour, de gratitude et de reconnaissance pour tous les
sacrifices déployés pour nous élever dignement et assurer notre éducation dans les
meilleures conditions, on espère qu'elles trouveront dans ce travail toute notre
reconnaissance et tout notre amour.
A tous ceux qui nous ont aidés tout au long de notre inoubliable passage à la
faculté.
1
REMERCIEMENTS
On adresse également nos remerciements à tous nos enseignants, qui nous ont
donnés la base de la science et du savoir.
2
C’est grâce au principe de la
concurrence que l’économie
politique peut avoir la prétention
de se considérer comme une
science.
3
INTRODUCTION GÉNÉRALE
4
analyses économiques et politiques et compte parmi les leviers d'une croissance
saine et durable ; d'autant plus qu'être compétitif, c'est être capable de supporter la
concurrence avec d'autres. C'est arriver à produire à moindre coût et mieux vendre
(le problème, dit-on, n'est plus vendre ce qui est produit, mais produire ce qui est
susceptible d'être vendu).
5
CHAPITRE 1
LA COMPÉTITIVITÉ : CADRAGE
CONCEPTUEL
Introduction
L
e monde connais une expansion sans précédant des échanges
commerciaux, de l’internationalisation des marchés financiers et de
la production. Les multinationales répartissent leur production dans
le monde entier et mettent en concurrence tous les pays et région du monde. Seuls
les critères de performance et de l’excellence peuvent assurés la survie des
entreprises dans un environnement caractérisé par une compétitivité acharnée.
6
I- Quesque la compétitivité ?
7
à fabriquer des biens et des services répondant aux exigences des marchés
internationaux, tout en maintenant ou en augmentant le revenu réel de ses
citoyens». Pour le Competitiveness Policy Council (1992), qui lui a succédé et
soumet un rapport annuel sur la compétitivité au Président des États-Unis, « la
compétitivité est la capacité à fabriquer des biens et des services qui répondent aux
exigences des marchés internationaux, tout en offrant aux citoyens un niveau de vie
qui, tout à la fois s’élève et puisse être préservé à long terme ». L’OCDE (1996)
considère que « la compétitivité désigne la capacité d’entreprises, d’industries, de
régions, de nations ou d’ensembles supranationaux de générer de façon durable un
revenu et un niveau d’emploi relativement élevés, tout en étant et restant exposés à
la concurrence internationale ».
3
PORTER Michael, Enquête sur la concurrence des nations, Harvard l’Expansion Hiver 90-91
pp. 13-20.
8
L’assemblage de ces facteurs se résume par le « diamant de la performance
», qui met en relation l’interdépendance des facteurs de compétitivité d’un
pays. Aujourd’hui compte tenu de la globalisation de l’économie, les nations
se trouvent être, qu’elles le veillent ou non en compétition les unes par
rapport aux autres.
4
ALAOUI Abdallah, « Compétitivité et financement de l’économie marocaine »,1992.
5
Idem.
9
B. La compétitivité d’une entreprise
La compétitivité d’une entreprise peut être définit par la capacité d’une firme
d’offrir, par rapport à la concurrence, des biens de valeur supérieure à coûts égaux
ou de valeur égale à coûts inférieurs (ou de combiner les deux avantages) et de se
créer des positions compétitives avantageuses donnant la possibilité d’accomplir un
succès économique sur le long terme. Dans un environnement international
déterminé par une concurrence coriace, la compétitivité d’une entreprise serait `` sa
capacité dans des conditions de concurrence libre et ouverte de produire des biens
qui passent le test des marchés internationaux tout en lui permettant de maintenir
ou d’améliorer sa rentabilité sur une longue période. ``7. Cette définition va en
parallèle avec des définitions de la compétitivité au niveau macro-économique, vue
comme « la capacité de produire des biens et services qui satisfont aux conditions
de la concurrence internationale tout en permettant aux habitants de bénéficier d’un
niveau de vie croissant et soutenable»8.
6
CROUÉ Charles, Marketing international, 4e édition, De Boeck, 2003.
7
INGHAM Marc, Management stratégique et compétitivité, De Boeck, 1995.
8
Définition de TYSON L., cité par KRUGMAN (1994, pp. 29-44) et De Ville (1994, p.7).
10
Une entreprise ne peut être qualifiée de compétitive que si elle répond à trois
conditions à savoir le coût de revient, la qualité et la performance.
Selon Ch. EUZEBY« la compétitivité désigne la capacité d’une entreprise d’obtenir
des marges bénéficiaires élevées, sans détériorer le caractère concurrentiel de ses
prix de vente, la maîtrise de ses prix de revient, comparativement à ceux des
concurrents étrangers.»Ainsi, la réduction du prix de revient est sans aucun doute
une condition fondamentale pour réaliser des bénéfices et affronter la concurrence
internationale. Pour A.BIENAYME, une firme « est dite compétitive pour un
produit donné, si elle est capable de l’offrir sur les marchés à des prix inférieurs ou
égaux à ceux des concurrents, effectifs ou potentiels, mais suffisants pour
rémunérer les facteurs nécessaires et dégager une marge bénéficiaire supérieure ou
égale à celle de ses concurrents»9. Le prix de revient est donc un élément
déterminant de la compétitivité de l’entreprise.
Le prix à lui seul n’est pas suffisant pour maintenir durablement la part du marché
d’une entreprise concurrencée, la qualité des produits offerts est aussi déterminante.
Historiquement, jusqu’en 1945, le seul type d’entreprise qui existait était
l’entreprise T1 premier type Taylorien. Entre 1945 à 1980 le type T1 a connu une
amélioration grâce à divers progrès du management tels que la Direction par
objectifs, Marketing, Relations humaines, etc.… ce qui a conduit l’entreprise
occidentale à un type T2 plus performant. Avec l’intensité de la concurrence et à
partir des années 1980, une nouvelle dynastie d’entreprises super-performantes
connaitra le jour dont le portrait robot a cinq caractéristiques :
9
ALAOUI Abdallah, « Compétitivité et financement de l’économie marocaine »,1992.
11
1- L’entreprise 3ème type a un projet à long terme.
2- Elle cherche avant tout à répondre aux besoins des clients en anticipant leurs
attentes.
3- Elle sait mobiliser et ne pas seulement motiver les collaborateurs.
4- Elle est passée en qualité «totale».
5- Connaissant les limites des actions en solitaire, elle les dépasse grâce au
maillage ou partenariat »10.
Nous constatons alors qu’une entreprise compétitive est une entreprise qui a
su le passage au 3e type; celle passée en qualité totale.
10
ARCHIER G., La qualité totale : un impératif vital aujourd’hui et demain, Revue Banques &
Entreprises, n°17, Nov/Déc. 1988, p.13.
12
II- Les différents types de compétitivité
A. Compétitivité prix
Les produits circulent sur le marché en raison de leur prix exprimé en une
même monnaie. Afin de mesurer la compétitivité d’une économie il est nécessaire
d’évaluer le prix des exportations en Dollar (par exemple) : le taux de change
permet d’aller des coûts comparatifs à l’avantage compétitif, et il peut rétablir en
équilibre les différentiels de productivité des facteurs ainsi que les différentiels de
prix de facteurs. L’analyse en termes monétaires oblige à relativiser les
enseignements que l’on pourrait vouloir tirer de la seule observation des avantages
comparatifs, car un taux de change sous évalué pourra compenser une moindre
productivité du travail, et rendre le prix du produit attrayant pour les acheteurs
13
étrangers11. La mesure de l’avantage compétitif se mesure donc à partir
d’indicateurs portant sur les taux de change (nominal, effectif, etc.), sur les taux de
salaire, sur les prix relatifs enfin de produits domestiques et de pays concurrents sur
les marchés tiers d’exportation.
Où
Ic = indice de compétitivité,
e = le taux de change au certain,
r = le prix du capital (taux de l’intérêt),
K = la quantité de capital nécessaire en moyenne pour produire une unité du bien,
rK = le coût en capital par unité produite,
w = le coût salarial par unité de travail,
L = la quantité de travail nécessaire en moyenne pour produire une unité du bien,
wL = le coût salarial par unité de bien,
In = la quantité de consommations intermédiaires nécessaire en moyenne pour
produire une unité de bien,
11
BENMARZOUKA Tahar et HAUDEVILLE Bernard, Ouverture et Compétitivité des pays en
développement, L’Harmattan, 2004.
12
HENNER H-F., Ajustement structurel et compétitivité des économies africaines, Conférence
ISEM & C.E.S., Libreville, Gabon, 1996.
14
P° = le prix en Dollar des inputs supposés importables,
m = le taux de marge appliqué par les producteurs et distributeurs, supposé
dépendre de la force de la concurrence sur les marchés,
D = les droits de douane prélevés dans le pays domestique à l’importation du
produit,
Et ° les valeurs correspondantes, en Dollar, des coûts de production à l’étranger.
Cet indicateur se rapproche évidemment de la définition du taux de change effectif
réel, souvent pris comme mesure globale de la compétitivité d’une économie, mais
il a l’avantage d’intégrer les différents éléments constitutifs du coût de production,
et partant, de permettre de définir les politiques économiques venant corriger un
désavantage de prix13.
13
BENMARZOUKA Tahar et HAUDEVILLE Bernard, Ouverture et Compétitivité des pays en
développement, L’Harmattan, 2004.
15
- Ic < 1 implique que le prix du produit domestique est moins élevé que celui
du produit étranger concurrent, et que, au moins sur le territoire domestique,
ce produit est compétitif; sa compétitivité sur les marchés tiers dépendra du
différentiel existant entre le droit de douane prélevé à l’importation du
produit concurrent étranger (D) et le différentiel de coût hors douane.
Enfin, il faut distinguer la compétitivité des firmes domestiques sur le
marché intérieur (qui peut être permise par les obstacles tarifaires et non
tarifaires), de la compétitivité véritable, qui se mesure sur les marchés
extérieurs14.
14
BENMARZOUKA Tahar et HAUDEVILLE Bernard, Ouverture et Compétitivité des pays en
développement, L’Harmattan, 2004.
16
Un indicateur général de la compétitivité d’une économie pourrait être fondé
sur la qualité du travail domestique comparée à la qualité du travail d’un pays
concurrent.
Où
QMO représente la qualité de la main d`œuvre
Scol D la durée moyenne de la scolarité suivie par le travail local
Scol W la durée moyenne de la scolarité suivie par le travail dans le pays
concurrent.
15
BENMARZOUKA Tahar et HAUDEVILLE Bernard, Ouverture et Compétitivité des pays en
développement, L’Harmattan, 2004
17
C. La compétitivité par le temps
16
VELTZ P., Mondialisation, villes et territoires, L`économie d`Archipel, PUF, 1996, p. 157.
17
SAUVIN Thierry, La compétitivité de l`entreprise - l`obsession de la firme allégée -, Ellipses
Marketing, 2005.
18
AUBERT N., Le culte de l`urgence. La société malade du temps, Flammarion, 2003.
18
nouvel entrant doit se forger un moyen de déverrouiller un accès détenu par
l’entreprise pionnière. L’entreprise doit être la première à s’implanter ou bien
suivre l’entreprise rivale. Dans son analyse, Knickerbocker19 met le phare sur les
comportements mimétiques. Dès qu’un membre de l’oligopole se procure une
filiale de production, l’entreprise se trouve contrainte de réagir à l’offensive de la
firme leader.
19
SAUVIN Thierry, La compétitivité de l`entreprise - l`obsession de la firme allégée -, Ellipses
Marketing, 2005.
20
SAUVIN Thierry, La compétitivité de l`entreprise - l`obsession de la firme allégée -, Ellipses
Marketing, 2005.
19
Pour réagir en temps réel, une veille stratégique doit être mise en œuvre afin
d’observer et d’analyser l’environnement scientifique, technique et
technologique, et d’identifier les réactions les plus probables non seulement des
consommateurs mais aussi des concurrents. L’économie devient d’avantage plus
mouvante et incertaine et la compétition plus cruciale.
21
MAINGUY Claire, l’Afrique peut-elle être compétitive ?, Karthala, 1998.
22
OCDE, Indicateurs de l’OCDE sur la mondialisation économique, 2005.
20
Si P, X et M représentent respectivement la production, les exportations et les
importations d’un pays, sa demande intérieure Dij sera égale à D = P-X+M et la
pénétration des importations dans le pays i pour le produit j sera :
23
OCDE, Indicateurs de l’OCDE sur la mondialisation économique, 2005.
21
B. Solde commercial et taux de couvertur e
Pour interpréter les soldes commerciaux, il faut tenir compte des facteurs qui
les déterminent. Les facteurs les plus importants pourraient être les suivants24 :
2- Décalage conjoncturel
24
OCDE, Indicateurs de l’OCDE sur la mondialisation économique, 2005.
22
marchés d’exportation, toutes autres choses égales par ailleurs, le solde commercial
tendra à se dégrader. Cependant, une consommation intérieure excessive et
permanente pourrait être imputable à des causes structurelles, principalement un
déséquilibre entre l’épargne et l’investissement.
3- Termes de l’échange
Si le prix des biens importés augmente plus lentement que celui des biens
exportés, ou si le prix à l’importation de certains produits primaires (pétrole,
alimentation, matières premières …) diminue, le solde commercial s’améliorera
sans que la compétitivité d’un pays joue quelque rôle que ce soit dans cette
amélioration.
C. La part de marché
La PDM peut être calculée de plusieurs façons. Elle exprime le rapport entre
les exportations et la demande d’un marché. Du point de vue d’un pays, elle peut
être définit globalement25 :
25
MAINGUY Claire, l’Afrique peut-elle être compétitive ?, Karthala, 1998.
23
- Par rapport à un groupe de pays :
- Pour un produit a :
Étant donné les caractéristiques des secteurs pour lesquels le Maroc dispose
d’un avantage comparatif acquis (certains produits agricoles, quelques branches de
l’industrie légère) et vu le traitement différencié et quelque peu « discriminatoire »
vis-à-vis des pays en développement qui leur a été réservé dans le cadre de l’OMC,
il est difficile de soutenir que des perspectives réjouissantes vont prévaloir pour les
26
Mohamed Saïd SAADI, Le Maroc à l’OMC : une adhésion à risques.
24
opérateurs marocains dans ces domaines. Qui plus est, l’ouverture du marché dans
certaines activités de service (les services financiers en particulier) risque d’être
porteuse de lourdes menaces pour les secteurs bancaires et financiers marocains.
De manière générale, le type de spécialisation internationale qui caractérise
l’insertion de l’économie marocaine risque de condamner le Maroc à la
marginalisation par rapport aux flux d’échanges les plus dynamiques 27.
En fait, le principal danger qui pèse sur l’industrie marocaine est la perte des
rentes de situation dont profite le secteur de la confection sous forme d’accès
préférentiel au marché européen en franchise de droits de douane, et ce du fait du
démantèlement progressif de l’Accord multifibres. Une érosion des parts de marché
qui s’est déjà fait sentir dans la première moitié des années quatre vingt dix risque
de s’accentuer à l’avenir au profit de pays plus compétitif (pays de l’Asie du Sud-
est, Turquie, Pologne…). Pour faire face à cette situation, le Maroc sera obligé de
procéder à une montée de gamme vers des produits à plus forte valeur ajoutée,
tentative qui risque de se heurter aussi bien à des goulots d’étranglements internes
qu’à la volonté des pays développés de ne pas abandonner la production et
l’exportation de textile au profit des pays sud comme le montrent les stratégies de
27
Mohamed Saïd SAADI, Le Maroc à l’OMC : une adhésion à risques.
25
restructuration – régénération de l’avantage «compétitif » à travers notamment la
modernisation et l’automatisation des techniques de production28.
28
SAADI Mohamed Saïd, Le Maroc à l’OMC : une adhésion à risques.
29
DIORDAN E. Mick, Morocco in the global economy, 1995-2000, World Bank, January 1996.
30
Rapport de la CNUCED, op. Cita. p. 26.
26
B. Les obstacles liés à l’accord d’association avec l’UE
C’est le 1er mars 2000 que le Maroc a été dans un nouveau système qui le lie
à ses partenaires européens. L'Accord d'Association qu'il a signé avec l'UE le plaça
désormais dans un nouvel environnement juridico économique.
La ZLE a pour but d’ouvrir les marchés marocain et européen les uns sur les
autres. Cette ouverture n’est pas tout à fait avantageuse pour l’économie nationale
et pose surtout des défis considérables aux entreprises marocaines. Sur le plan
agricole, les pays européens imposent des obstacles aux échanges marocains, sous
forme de calendrier, de contingents, de prix d’entrée et de quantité de référence.
Sur la plan industriel, ils permettent aux produits nationaux d’accéder librement sur
leurs marchés, mais tout en bénéficiant d’une ouverture du marché marocain à leurs
exportations industrielles. Le processus de libéralisation a commencé, pour les
produits industriels, à partir de 1997, par contre il n’a commencé pour les produits
31
EDDIOURI Noura, La dimension financière dans le cadre du partenariat ``Maroc-Union
Européenne``, Publibook, 2009.
27
agricoles qu’à partir de 2000 ; cela prouve que l’UE accorde la priorité à ses
propres intérêts.
32
FONTAGNÉ Lionel, PÉRIDY Nicolas, OCDE, L’Union européenne et le Maghreb, 1997.
33
BEN THAMI Asmae, Compétitivité de l’économie marocaine face à l’union européenne.
28
du programme national de mise à niveau s’élève à 45 milliard de dirhams alors que
la participation européenne se limite à peu près à 5 milliard de dirhams.
Conclusion
29
CHAPITRE 2 :
COMPÉTITIVITÉ DES ENTREPRISES
MAROCAINES
Introduction
L
es mutations que connaît le monde actuellement pèsent
d'avantage sur les entreprises Marocaines, tant au niveau des
objectifs qu'au niveau de leur introduire les changements dans
leurs comportements.
C'est ainsi que, l'entreprise marocaine doit changer ses stratégies, car il ne
suffit plus de produire pour vendre, mais il faut encore s'efforcer de satisfaire les
besoins des clients en leur offrant au meilleur coût un produit meilleur par ses
performances, par son esthétiques, bref, par sa qualité, parce que les formalités
quantitatives ne sont pas les solutions avec l'extension de la technologie et la
généralisation des même coûts.
30
De ce fait le programme de la mise à niveau (MAN) constitue l'un des
moteurs essentiels de la compétitivité moderne, elle est devenue un enjeu
stratégique majeur dans une concurrence mondiale de plus en plus exacerbée.
31
sécheresse. Par contre, la contribution des autres secteurs a été significativement
importante. En effet, le secteur secondaire a contribué de 1,3 point, dont 0,6 point
pour l’industrie et 0,5 point pour le BTP. Le secteur tertiaire a marqué sa
contribution importante dans la croissance économique avec 2,9 points.
1- Le secteur agricole
De part les multiples fonctions qu'il remplit et les défis qu'il a à relever tant à
l’intérieur qu’à l’extérieur, le secteur d'agriculture doit bénéficier d'un intérêt
majeur et figurer parmi les priorités du pays.
34
Ministère de la prévision économique et du plan, Le plan de développement économique et
social 2000-2004.
32
Par ailleurs, l'agriculture joue un rôle important par ses échanges avec les
autres secteurs, telles que l’industrie alimentaire, les acquisitions en intrants et
biens d'équipement, et les ventes de produits agricoles, ce qui engendre des emplois
et des richesses additionnelles au niveau de l’économie nationale 35.
Le Maroc dispose d’une position stratégique privilégiée par ses deux façades
sur l’océan atlantique et la Méditerranée s’étendant sur une longueur de plus de
3500 Km. Les côtes marocaines contiennent une richesse halieutique très
importante faisant du secteur des pêches maritimes, l'un des domaines clés dans la
promotion de l'économie nationale. En témoignent, le nombre d'emplois qu'offre ce
secteur et qui atteint le million, le nombre d'entreprises dont l'activité reste liée aux
potentialités productives du secteur, et surtout l'importance des recettes en devises
générées par la pêche et leurs impacts sur l'économie nationale ; la valeur des
exportations des produits de la mer devant drainer annuellement plus de 7 milliards
de DH.
35
Direction des Etudes et Prévisions Financières, Tableau de bord sectoriel de l’économie
marocaine.
33
à travers la construction d’infrastructures économiques et sociales. Il réalise des
ventes globales pour une valeur de 19,9 milliards de DH, et participe à hauteur de
83% en volume et 35% en valeur aux exportations du pays. Ce secteur contribue
respectivement aux investissements et aux recettes fiscales à raison de 1 milliard de
DH annuellement.
36
Direction des Etudes et Prévisions Financières, Tableau de bord sectoriel de l’économie
marocaine.
37
Idem.
34
Les avantages et atouts dont dispose le secteur minier national, en
l’occurrence, un potentiel prometteur, un savoir faire remarquable et une main
d’œuvre qualifiée, conjugués à la politique de développement en matière de
recherche, de promotion, de diversification de la production, de modernisation des
moyens d'extraction et de valorisation, ont permis d'aboutir à des résultats
satisfaisants et de placer au Maroc une place de choix parmi les pays à vocation
minière.
4- Le secteur de l’énergie
35
5- Le secteur de l’industrie
marocaine.
36
Les parts des valeurs ajoutées de l’industrie alimentaire et tabac et de
l’industrie du textile et du cuire dans la valeur ajoutée industrielle ont baissé
respectivement de 27,3% et 24,8% durant la période 1998-2000 à 25,2% et 22,1%
durant la période 2001-2007. (Tableau de bord sectoriel de l’économie marocaine)
marocaine.
37
et de -2,6% réalisée durant la période 1980-1989. Le projet de la voiture
économique semble ainsi bien profiter au secteur 40.
6- Le secteur de l’artisanat
Le secteur artisanal est sans aucun doute l’un des secteurs importants qui
contribuent au développement économique et social. Il constitue un espace
favorable à la création d’emplois dans la mesure où il offre, à moindre coûts, des
opportunités de travail et de formation. En outre, ce secteur contribue au
développement des exportations.
40
Direction des Etudes et Prévisions Financières, Tableau de bord sectoriel de l’économie
marocaine.
41
Direction des Etudes et Prévisions Financières, Tableau de bord sectoriel de l’économie
marocaine
38
Par contre, La production des tapis connais des difficultés a cause de la
concurrence coriace surtout des pays asiatiques, la surface estampillée a baissé de
12,2% durant la période 1990-1995, de 4,6% durant la période 1996-2000 et de
10% durant la période 2001-2006; et le rythme de croissance annuel moyen des
exportations a passé de -9,6% durant la période 1990-1995 à -7,1% durant la
période 1996-2000 et à -9,8% entre 2001 et 2006.
7- Le secteur du bâtiment
Au court des vingt dernières années, les villes moraines ont connu une
croissance démographique importante conjuguée à des flux croissants de l'exode
rural ce qui a accentué d’une manière significative la demande en logement dans le
milieu urbain. Ce déséquilibre important s’est manifesté par une insuffisance de
l’offre estimée à 85.000 logements/an pour répondre aux seuls nouveaux besoins
additionnels liés à la croissance démographique (125.000 logements/an). En plus,
l'offre ne correspondait pas aux besoins des tranches défavorisées, ce qui a eu pour
conséquence de mettre à la marge une part estimée à 30 % de familles vivant en
milieu urbain des programmes de logement initiés par les secteurs public et/ou
privé. Le déficit global en logement s’est alors creusé pour se situer à 1,24 millions
d’unités en 200242.
marocaine.
39
8- Le secteur des transports
43
Direction des Etudes et Prévisions Financières, Tableau de bord sectoriel de l’économie
marocaine.
44
Idem.
40
Concernant le transport maritime, Le nombre de voyageurs empruntant la
voix maritime a plus que doublé durant la période 1996-2007. Avec un rythme de
croissance total de 37,1% durant la période 1996-2000 et 13,2% entre 2001 et 2006
pour la Compagnie Marocaine de Navigation, le nombre de voyageurs transporté
par cette dernière a atteint 755.639 passagers en 2006. La COMANAV est de plus
en plus orientée vers le transport des voyageurs. En effet, sa part dans le transport
de voyageurs a augmenté de 5,2% durant la période 1990-1995 à 12,4% durant la
période 1996-2000 pour se situer autour de 14,4% durant la période 2001-2006,
alors que celle relative au transport de marchandises a baissé de 3,6% à 3,4% et à
3,2% entre les mêmes périodes.
9- Le secteur du tourisme
41
durant la période 1990-1995). Les marocains résidents à l’étranger ont vu leur part
augmenter de 28,4% entre 1990 et 1995 à 39,3% entre 1996 et 2000 et à 45,5%
entre 2001 et 2007. La part des nuitées touristiques des touristes étrangers réalisées
dans les hôtels classés est passée de 78,5% durant la période 1990-1995 à 81,2%
durant la période 1996-2000 et à 79,9% durant la période 2001-2007.
Concernant les recettes touristiques, elles ont enregistré une hausse moyenne
de 15,3% l’an durant la période 2001-2007 contre 14,4% l’an durant la période
1996-2000 et 4,3% l’an durant la période 1990-1995. Leur part dans PIB a ainsi
augmenté à 8,6% contre 9,4% et 4,3% durant les mêmes périodes.
Ainsi, La part du Maroc dans les arrivées et les recettes du tourisme mondial
a augmenté entre 1995 et 2006 respectivement de 0,51% à 0,77% et de 0,30% à
0,78%.
Toutefois, malgré les potentialités que recèle notre pays, la part du tourisme
marocain dans le tourisme mondial reste relativement faible, que ce soit au niveau
des arrivées ou des recettes45.
45
Ministère de la prévision économique et du plan, Le plan de développement économique et
social 2000-2004.
42
télécommunications. Ceci s’est traduit par le renforcement du pouvoir des
consommateurs en leur permettant l’accès à des produits et services personnalisés,
de qualité et à meilleurs coûts.
46
Direction des Etudes et Prévisions Financières, Tableau de bord sectoriel de l’économie
marocaine.
47
Idem.
43
11- Le secteur des assurances
44
Figure 1 : Poids de la PME dans le secteur productif national
45
Figure 2 : Répartition des PME par branche d’activité en terme de nombre
d’entreprises
En dépit de leur part allant à 15% dans la population des PME, Les
industries manufacturières génèrent la plus grande valeur ajoutée avec une
contribution de 37%. Elles sont suivies des activités de commerce et
réparations (19%) et de l’immobilier et services aux entreprises (13%).
46
Figure 3 : Répartition des PME par branche d’activité en terme de
valeur ajoutée
47
Figure 4 : Poids des PMI dans l’ensemble du secteur industriel
48
Figure 5 : Répartition des PMI par branche d’activité industrielle en
terme du nombre d’unités
49
Figure 6 : Répartition des PMI par branche d’activité industrielle en terme de
valeur ajoutée
50
Figure 6 : Répartition des PMI par branche d’activité industrielle en
terme d’emplois
51
En terme d’investissement, ce sont les industries chimiques et para
chimiques qui se placent en tête (34 %), suivies des industries agro-
alimentaires (30 %), et des industries textiles et cuir (21 %).
C. Le secteur informel
Il est admis, que les activités du secteur informel dans les villes marocaines
occupent une place importante dans la création d’emplois, l’acquisition des
qualifications, la distribution des revenus et les modes de produire et de
consommer. Ces activités produisent des biens et services pour des populations à
faibles revenus, dans l’impossibilité d’accéder aux services ou aux formes de
52
redistributions étatiques. Dans les villes du Maroc, le nombre élevé de petits
métiers et d’activités de rue qui se développent frappe souvent l’observateur. Des
artisans concentrés dans des quartiers par métiers dans les médinas, des
transporteurs, des petits ateliers de réparation auto, de plomberie, des maçons, des
femmes de ménages, marchands ambulants etc. Ces activités jouent un rôle
important dans le fonctionnement économique mais aussi dans la régulation sociale
du pays48.
À l'instar de tous les pays ayant acquis leur indépendance dans les années 60,
le Maroc a construit un modèle de développement sur le modèle dualiste où le
secteur moderne, par le biais de l'industrialisation, devrait absorber le secteur
traditionnel. Le secteur informel devrait constituer une étape transitoire dans ce
processus. Ce qui n'était pas le cas car ce dernier est devenu permanent et, au
contraire, a connu une forte croissance.
48
MEJJATI ALAMI Rajaa, Le secteur informel au Maroc 1956-2004, 2006.
49
DIRECTION DE LA STATISTIQUE.
53
Le secteur informel est principalement constitué d’unités de production
exploitées par des personnes travaillant seules pour leur propre compte, avec l’aide
de travailleurs familiaux et d’apprentis non rémunérés ou en association avec des
personnes apparentées ou non. Ces patrons informels indépendants forment la
principale composante du secteur informel, avec une proportion de 87,2%. Par
contre, la part des unités exploitées par des employeurs informels, c’est-à-dire
celles faisant appel à la main d’œuvre salariée, est relativement modérée (12,8%).
Ces employeurs informels sont relativement plus nombreux dans la "construction"
(avec une proportion de 26,8%) et moins présents dans le "commerce et réparation"
(avec une part de 8,3%). Ainsi, 70,5% des unités informelles sont réduites à un seul
actif occupé. Celles qui emploient deux personnes représentent 18,7% alors que
celles de quatre actifs occupés et plus ne représentent que 4,8% 50.
50
DIRECTION DE LA STATISTIQUE.
54
Tableau 1 : Caractéristiques des unités de production informelles selon les
secteurs d'activité économique
55
56
II- Indicateurs de compétitivité
A. Importations 51
51
Direction des Etudes et des Prévisions Financières.
57
Augmentation de la part des demi-produits dans les importations globales de
21,6% durant la période 1980-1989 à 23,4% durant la période 1990-1995.
Par la suite, cette part a quasiment stagné autour de 22% durant la période
1996-2007.
Baisse de la part des produits finis d’équipement dans les importations
globales de 24,4% durant la période 1990-1995 à 22,5% durant la période
1996-2000 et à 20,7% durant la période 2001-2007.
Accroissement de la part des produits finis de consommation dans les
importations globales de 10,2% au cours des années 80 à 17,9% durant la
période 1990-1995 et à 22,7% durant la période 1996-2007. Cette
augmentation est expliquée en partie par la réduction des tarifs douaniers.
Consolidation de la part de l’Union européenne3 dans les importations du
Maroc durant la période 1980-2007. Caractérisée par une prédominance de la
France et de l’Espagne, elle est passée de 50,4% durant la période 1980-1989
à 56,7% durant la période 1990-1995 et à 57,2% durant la période 1996-
2000. Depuis le début des années 2000, cette tendance s’est renversée en
faveur de l’émergence de nouveaux partenaires notamment les Etats-Unis
d’Amérique et la Chine. La part des pays arabes dans nos importations reste
toujours faible.
58
Tableau 2 : Variation annuelle des importations ( en %) selon les principaux
produits
59
Figure 9 : Evolution de la structure des importations
B. Exportations 52
52
Direction des Etudes et des Prévisions Financières.
60
2,9% durant la période 1996-2000. Cette reprise a, notamment, concerné les
produits alimentaires (3,7% durant la période 2001-2007 contre 2,9% durant
la période 1996-2000), les produits bruts (5,4% contre 2,8%), les demi
produits (7,1% contre 2,8%) et les produits finis d’équipement (11,3% contre
1,3%). Entre temps, les produits de l’énergie et les produits finis de
consommation ont vu leurs rythme de croissance baissé respectivement à -
0,3% contre 12,5% et à 1,9% contre 2,8%.
Recul de la part des produits alimentaires dans les exportations globales
d’une manière tendancielle de 24,4% durant la période 1980-1989 à 19,7%
durant la période 2001-2007. Entre temps, la part des agrumes dans les
exportations globales a baissé de 6,3% à 2,7%. Les produits de la pêche ont
vu leur part augmenter de 10% durant la période 1980-1989 à 11,3% durant
la période 1990-1995 pour baisser à 10,9% durant la période 1996-2000 et à
9,8% durant la période 2001-2007 suite au prolongement des périodes de
repos biologique et de l’épuisement des réserves halieutique.
Baisse de la part des phosphates et de ses dérivés dans les exportations
globales de 36,3% durant la période 1980-1989 à 19,7% durant la période
1990-1995, à 18% durant la période 1996-2000 et à 16% durant la période
2001-2007. En effet, les parts des phosphates et de l’acide phosphorique ont
chuté respectivement de 18,6% et 12,3% à 5,8% et 7,7%, à 5,8% et 7,5% et à
4,6% et 6,9% durant les mêmes périodes.
Augmentation de la part des produits finis d’équipement dans les
exportations globales de 1,9% durant la période 1980-1989 à 5,3% durant la
période 1990-1995, à 7,2% durant la période 1996-2000 et à 8,6% durant la
période 2001-2007.
Recrudescence des exportations des produits finis de consommation à un
rythme de croissance de 28,1% durant la période 1980-1989, ce qui a porté
61
sa contribution dans les exportations globales de 11,3% en 1980 à 34% en
1990. Cette augmentation a touché les exportations des vêtements
confectionnés (19,3% des exportations en 1990 contre 3,1% en 1980) et les
articles de bonneterie (7,8% en 1990 contre 1,2% en 1980). Au cours de la
décennie 1990, la part des produits finis de consommation dans les
exportations globales s’est située autour de 38,2% (21,7% pour les vêtements
confectionnés et 9,7% pour les articles de bonneterie). Toutefois, depuis le
début des années 2000, la contribution de ce secteur dans les exportations a
perdu 10 points pour ne représenter que 29,1% du total exporté en 2007 en
relation avec les difficultés de liquidation des produits du textile sur le
marché international.
Augmentation de la part de l’Union Européenne5 dans les exportations
globales de 61,6% durant la période 1980-1989 à 71,4% durant la période
1990-1995 et à 73,2% durant la période 1996-2007. Cette hausse est à mettre
essentiellement à l’actif des marchés espagnols dont la part a cru de 7,3% à
9,1% et à 11,5.
Amélioration de la part des exportations marocaines destinée au marché des
Etats Unis de 1,6% durant la période 1980-1989 à 2,6% durant la période
1990-1995 et à 3% durant la période 1996-2007. L’accord de libre échange,
signé entre le Maroc et les Etats Unis au mois de mars 2004, est appelé à
donner plus de dynamisme aux relations commerciales entre les deux pays.
Baisse du rythme de croissance de la valeur ajoutée dans le cadre du régime
des admissions temporaires de 40,3% en moyenne par an durant la période
1986-1989 à 26,5% durant la période 1990-1995, à 11,8% durant la période
1996-2000 et à 6,5% durant la période 2001- 2007.
Augmentation de la part des réexportations suite à des admissions
temporaires sans paiement dans les exportations globales de 10% durant la
62
période 1986-1989 à 23,5% durant la période 1990-1995 et à 33,9% durant la
période 1996-2007. Ceci confirme l’importance du régime des admissions
temporaires dans la promotion des exportations.
63
Figure 10 : Evolution de la structure des exportations
Malgré les efforts de diversification de ses exportations, le Maroc n’a pas su tirer
profit de l’accroissement de la demande mondiale et de l’expansion des marchés
Sud Est Asiatique et américain depuis les années 1990 du fait que la majeure partie
des échanges marocaines (plus de 70%) s’effectue avec le marché européen.
64
L’examen des principaux indicateurs de compétitivité fait ressortir les constations
suivantes :
• Baisse tendancielle de la part du marché mondial détenue par le Maroc depuis
1990. Cette part qui a avoisiné 0,14% en 1990 s’est repliée à 0,12% en 2001 et à
0,10% en 2006.
• Contrairement au Maroc dont la part de marché absolue dans les exportations
mondiales est faible, les autres pays disposent des parts de marché plus importantes
(Chine, Corée du Sud, Mexique, Turquie, Pologne, Indonésie, Roumanie …) et
améliorent leurs positions exportatrices.
• Continuelle progression en volume de la demande étrangère adressée au Maroc,
au cours de la décennie 1990 et début de la décennie 2000. En volume, la
progression est de moins en moins rapide durant la période 2001-2007 (4,6%) en
comparaison avec la période 1996-2000 (6,3%). Pour les années 2008 et 2009, la
croissance de la demande mondiale, selon les prévisions de la Société Générale,
atteindra son niveau le plus bas depuis des années, en raison de la menace d’une
récession au niveau de l’économie mondiale.
• Insuffisance de la croissance des exportations marocaines en volume en
comparaison avec la demande étrangère en volume adressée au Maroc durant la
période 1990-2004 : 3,9% l’an pour les exportations marocaines en volume contre
4,7% l’an pour la demande étrangère adressée au Maroc.
65
Tableau 4 : Comparaison des parts de marché absolues( en %) du Maroc avec
un échantillon de pays concurrents
66
Figure 11 : Evolution des parts de marché mondial du Maroc et d'un
échantillon de pays émergents
67
III- La compétitivité et le territoire
A. La notion du territoire
53
BOUKHLAFA Kherdjemil, Territoires et dynamiques économiques: au-delà de la pensée
unique, l’Harmattan, 2000.
54
BOUSSETA Mohamed et EZZNATI Mohammed, Gouvernance, territoires et pôles de
compétitivité, l’Harmattan, 2009.
55
Idem
68
B. La compétitivité territoriale
La compétitivité des territoires est un concept qui occupe une place majeure
dans les politiques régionales et qui a pour but d’instaurer un équilibre dans le
territoire national. Malgré l’intérêt porté sur ce concept qui devient de plus en plus
au centre des débats économiques, la compétitivité des territoires reste mal définie.
La compétitivité territoriale est« la capacité de produire des biens et des services
qui passent le test des marchés internationaux, tout en maintenant des niveaux de
revenus élevés et durables 56 » ou plus généralement « la capacité des entreprises,
des industries, des régions, des nations ou des zones géographiques supranationales
d'engendrer, tout en étant exposées à la concurrence internationale, des niveaux de
revenu et d'emploi relativement élevés 57 ».
56
BOUSSETA Mohamed et EZZNATI Mohammed, Gouvernance, territoires et pôles de
compétitivité, l’Harmattan, 2009.
57
OCDE, Industrial competitiveness, Paris, 1996
58
Cambridge Econometrics, Regional Competitiveness Indicators: a final report submitted to
DGXVI of the European Commission, Cambridge, September 1998.
69
Selon LEADER «un territoire devient compétitif s’il peut affronter la
concurrence du marché tout en assurant une durabilité environnementale,
économique, sociale et culturelle fondée sur des logiques de réseau et d’articulation
interterritoriale », la compétitivité d’un territoire dépend alors de 4 dimensions 59 :
Une dimension sociale : qui est la capacité des acteurs à agir efficacement
ensemble sur la base d’une conception partagée du projet, et encouragée par
une concertation entre les différents niveaux institutionnels.
Une dimension environnementale : qui est la capacité des acteurs à mettre en
valeur leur environnement en en faisant un élément “distinctif” de leur
territoire, tout en assurant la préservation et le renouvellement des ressources
naturelles et patrimoniales.
Une dimension économique : qui est la capacité des acteurs à produire et à
retenir un maximum de valeur ajoutée sur le territoire en renforçant les liens
entre secteurs et en faisant de la combinaison des ressources des atouts pour
valoriser le caractère spécifique des produits et services locaux.
Une dimension à l'échelle globale : qui est la capacité des acteurs à trouver
leur place par rapport aux autres territoires et au monde extérieur en général,
de façon à faire épanouir leur projet territorial et à en assurer la viabilité dans
le contexte de la globalisation.
70
sous payées et précaire, où le luxe côtoie la misère, il n’y a pas de compétitivité du
territoire60.
60
BOUSSETA Mohamed et EZZNATI Mohammed, Gouvernance, territoires et pôles de
compétitivité, l’Harmattan, 2009.
71
Tableau N°1 : Synthèse des analyses sectorielles avantages/faiblesses -
opportunités/menaces (AFOM)
Avantages Faiblesse Opportunités Menaces
-Existence d'une -Spécialisation dans -Accès privilégié au -Disparition des
classe des activités à haut marché européen mesures de protection
entrepreneuriale contenu en main grâce aux accords imposées par les
étendue d’œuvre peu qualifiée préférentiels avec accords d’ouvertures
-Disponibilité de -Spécialisation l’UE (Barcelone) (OMC, UE) et la
main-d'œuvre territoriale souvent -Ouverture des mondialisation
-Consolidation d'une peu optimale de marchés -Forte concurrence de
strate de cadres de mondialisation de d’exportations avec pays méditerranéens
bon niveau l’économie processus dans les secteurs de
-Existence d'un réseau -Protections -Proximité de marché spécialisation
de communication entrainent la création de demande à forts traditionnels au
structuré de rentes de situation potentiels Maroc
(infrastructures et un développement -Concurrence des
routières, portuaires, sectoriel limité pays de
aéroportuaires et de -Faible qualification l’élargissement
communication) de main d’œuvre
-Dotation factorielle -Absence de
favorable (matières transparence et
premières, asymétrie de
paysages,..) l'information
-Potentiels de -Manque de
développement coordination entre les
(sectoriels et acteurs d'une même
territoriaux) filière
-Faible prise en
compte des critères de
développement
72
durable
-Inadéquation des
formes
institutionnelles
-Bureaucratie
61
DHAOUI Mohamed, Guide méthodologique, restructuration, mise à niveau et compétitivité
industrielle, 2002.
73
Figure 12: Objectif du programme global de restructuration et de mise à
niveau
74
intégration progressive dans l’économie mondiale en s’engageant dans un large
programme de libéralisation et d’ajustement structurel de son économie. Cette
ouverture positionnera le Maroc au cœur d’une Zone de Libre échange. Certes, le
processus de libéralisation imposera un démantèlement tarifaire et une levée des
obstacles non tarifaires.
1. Le démantèlement tarifaire
62
DHAOUI Mohamed, Guide méthodologique, restructuration, mise à niveau et compétitivité industrielle,
2002.
75
Tableau N°2 : Démantèlement tarifaire
63
Rapport d’évaluation du plan de développement économique et social, HCP, 2005.
76
millions de DH dont 78% pris en charge par le programme. Le budget opérationnel
de ce dernier a été engagé à hauteur de 91%. Malgré la modestie de ses ressources,
ce programme a eu un impact tangible sur les associations qui ont assisté à un
accroissement de leurs adhérents et de leurs ressources, à un renforcement de leurs
structures, à une optimisation de leur gestion et enfin à l’instauration de nouvelles
relations de proximité avec les entreprises à travers des actions de communication
et d’information64.
64
Rapport d’évaluation du plan de développement économique et social, HCP, 2005.
77
financiers nécessaires et ne bénéficient pas de l’encadrement institutionnel
adéquat65.
65
Idem
66
Rapport d’évaluation du plan de développement économique et social, HCP, 2005.
78
Concernant le plan de financement de la PME, différents instruments en été
conçu, notamment le Fonds de Garantie Français pour la mise à niveau des PME
(FOGAMAN), le fonds de garantie des prêts à la création de la jeune entreprise et
le fonds de garantie MEDA 1 pour le projet d’appui aux institutions financières de
garantie aux PME (PAIGAM). Afin d’accompagner ces instruments, un fonds de
capital-risque et de lignes étrangères de financement à moyen terme a été élaboré
notamment avec la France, l’Espagne, l’Italie, le Portugal et l’Allemagne.
67
Rapport d’évaluation du plan de développement économique et social, HCP, 2005.
79
concernés principalement l’amélioration de la compétitivité des entreprises et la
promotion du produit artisanal. De nombreux moyens ont été préconisés consistant
en l’organisation des métiers et l’instauration d’une couverture sociale ; la
réorganisation des chambres d’artisanat et l’amélioration de la représentativité des
activités ; la création de nouveaux espaces de production ; la normalisation et
l’amélioration de la qualité des produits ; le développement de la formation
professionnelle et l’adoption d’une stratégie marketing.
68
Rapport d’évaluation du plan de développement économique et social, HCP, 2005.
80
Malgré les réformes, la compétitivité de l’économie marocaine est restée
assez limitée. Selon l’observatoire de la compétitivité internationale de l’économie
marocaine (OCIEM) et du Forum Economique Mondial (WEF), le Maroc se place,
dans le domaine macroéconomique, dans le groupe des pays à résultats
intermédiaires, tranche inférieure, très proche de l’Indonésie et de l’Argentine, mais
assez loin de la Malaisie et de la Thaïlande, pays faisant partie du panel.
69
Rapport d’évaluation du plan de développement économique et social, HCP, 2005.
81
Tableau N°3 : Classement de certains pays du panel selon les indices de
compétitivité 2002
82
Pour conclure, La compétitivité de l’économie nationale reste handicapée par
la faible qualification des ressources humaines conjuguée aux disparités sociales et
spatiales.
Conclusion
L'influence des conditions de base sur les structures du tissu économique est
déterminante. En effet, l'environnement socioéconomique, à travers le niveau de
développements économique et le rôle de l'Etat, constitue la structure de base
garante de la réussite de toute activité. De même, l'évolution et le degré
d'adaptabilité de ces deux facteurs aux mutations économiques restent primordiaux
et assurent une cohésion et une complémentarité à même de permettre un
développement des activités économiques.
D'un autre côté, les caractéristiques de l'offre influent sur les structures de
l'économie. Cette influence est d'abord ressentie au niveau de la taille et la nature
des entreprises qui opèrent dans une branche ou dans une industrie. Ensuite à
travers les économies d'échelle une réalisent les entreprises. Enfin, par des barrières
à l'entrée qui peuvent constituer un certain avantage aux firmes déjà établies.
83
L'analyse des structures du tissu économique a donné une image sur les
entreprises qui composent chaque branche, selon les secteurs et les tranches de
chiffre d'affaires. Ces données ont montré l'inégalité de dimensions qui caractérise
ce tissu économique. Les firmes de petites tailles occupent la première place en
nombre, alors que leur participation au niveau du chiffre d'affaires reste très
limitée.
Néanmoins, l'analyse par secteur ne reflète pas la situation réelle de tissu
économique. En effet, plusieurs activités fortement concentrées n'apparaissent
qu'après l'analyse de la structure réelle du secteur voir de l'activité.
84
CHAPITRE 3 :
COMPÉTITIVITÉ DE LA RÉGION MEKNÈS
TAFILALET
- Etude de cas -
85
Quant à la répartition de la population active occupée par branche d'activité,
on constate que le secteur agricole continue à prédominer puisqu'il emploie 42,8%
des personnes actives occupées. Il est suivi par l'administration publique et les
services d'action sociale qui occupent 14,0%. Le commerce est également une
activité pourvoyeuse en emplois, puisqu'elle regroupe 12,0%. L'industrie et
l'artisanat emploient 10,8% et le secteur des bâtiments et travaux publics emploie
10,1%.
L’agroalimentaire
70
Profil économique régional, Région de Meknès-Tafilalet, USAID, 2007.
86
Tourisme
Artisanat
87
ateliers fonctionnels, souvent à proximité des centres d’approvisionnement en
matières premières. Depuis quelques années, ils se sont également organisés en
coopératives et associations, de manière à optimiser l’accès à l’information relative
aux prix, et permettant d’augmenter leur pouvoir de négociation au sein du marché
artisanal72.
Secteur minier.
Finalement, la présence d’une structure géologique variée, caractérisée par
la concentration de substances minérales, a traditionnellement favorisé la vocation
minière de la région Meknès-Tafilalet. Les principales substances minérales qui
font actuellement l’objet de recherche ou d’exploitation sont : la barytine, le plomb,
le zinc et le pyrophyllite. D’autres minerais ont également été identifiés dans la
région, notamment les schistes bitumeux de Timahdite, dont les réserves sont
estimées à 18 milliards de tonnes, la fluorine, le fer, l’antimoine, l’argent, le cuivre,
le marbre, le manganèse, le sable, le sel, le calcite, le talc et les terres rares. Les
principaux gisements se trouvent dans les provinces de Khénifra et d’Errachidia73.
72
Idem
73
Profil économique régional, Région de Meknès-Tafilalet, USAID, 2007.
88
Une enquête a été effectuée sur un échantillon choisi des entreprises, à fin
d’étudier et de traiter d’une manière profonde ce sujet, et avoir une idée générale
sur le rôle capital que joue la compétitivité, et les avantages qu’elle représente pour
l’entreprise. Parmi les avantages de cette fonction pour les entreprises interrogées
dans le cadre de cette enquête :
Indicateurs financiers :
- la rentabilité
- la productivité
- la profitabilité
89
Quels produits et services proposé ?
Comment conserver mes clients malgré une concurrence accrue ?
Comment me distinguer ?
La présentation de l’enquête
La présentation des résultats
90
A. Présentation de l’enquête :
Ainsi la présente partie sera articulée autour des deux points suivants :
Méthodologie de l’enquête
La présentation de l’échantillon
1- La méthodologie de l’enquête
91
Ainsi cette section va faire la lumière sur la préparation de l’enquête et de
lancement de cette enquête sur le terrain.
Préparation de l’enquête
la construction du questionnaire
92
I- L’identification de l’entreprise
Parmi ces 7 exemplaires, une seule a mentionné que la société n’a pas
une stratégie de compétitivité.
93
Ce qui nous mène à conclure que notre analyse va porter sur 6 sociétés
industrielles.
2- présentation de l’échantillon
La constitution de l’échantillon
L’échantillon doit être représentatif c’est-à-dire qu’il doit refléter dans sa
structure la diversité réelle de la population de base, dans notre cas, la
population de base est de 75 unités. En ce qui concerne les critères de
choix de l’échantillon, il se présente comme suit :
94
-SIBEC (la zone industrielle)
-BERNIMODE (Sidi Bouzekri)
-RWACOF (quartier Rwa)
-AUCEANE (Route de Fès)
-MANSOTEX (quartier zerhouniya)
-BERNICHI ( Zone industrielle Sidi Bouzekri)
-SPORT AND CO (quartier Bassatine)
-RIZZANA (quartier Mansour)
B. Le questionnaire
I-Identification de l’entreprise
La nature juridique :
Société anonyme
95
Société en commandite simple
Type de marché :
National
International
-oui -non
Très fort
Fort
96
Assez fort
Peu fort
Pas fort
Quels sont parmi les différents points suivants ceux que vous considérez comme les
points forts dans la stratégie de votre entreprise ?
Prix compétitifs
Selon M.E. Porter, 3 grandes stratégie de base sont susceptibles d’assurer une
compétitivité durable pour chaque firme quelque soit son environnement.
Différenciation
Concentration de l’activité
-oui -non
97
Accordez vous à votre personnel des formations régulières ?
-oui -non
Sans importance
Peu important
Important
Très important
Quelles sont les formes de performance aux quelles vous donnez plus
d’importance :
Performance financière
Performance opérationnelle
Performance commerciale
Performance organisationnelle
-Oui - Non
98
Vitesse
Cohérence
-Oui - Non
Quels sont les outils les plus efficaces sur lesquels vous basez pour gérer la
performance ?
La comptabilité générale
La comptabilité analytique
Le tableau de bord
Le Système d’information
Le système Budgétaire
-oui -oui
-non -non
99
Pratiquez-vous d’autres formes non monétaires d’incitation des salaires à la
production ?
-oui -non
………………………………………………
-oui -non
Forte
Moyenne
Faible
100
Quelles types de contraintes aux quelles vous affrontez ?
D’ordre économique
D’ordre administratif
D’ordre technique
C. Dépouillement du questionnaire
I- Identification de l’entreprise :
1. La forme juridique :
Société en commandite Société en nom
Forme SA SARL simple collectif
Nombre d'entreprises 1 3 1 1
101
Répartition de l’échantillon selon la forme
juridique
SARL
0,5
2. Marché :
Marché National International
Nombre d'entreprises 6 5
Marché
National 6
6
5,8
5,6
5,4 International
5
5,2
5
4,8
4,6
4,4
National International
102
Place de compétititvité
Non
17%
Oui
83%
Oui Non
2. Degré d’importance :
Degré d'importance Très fort Fort Assez fort Peu fort Pas fort
Nombre d'entreprises 2 2 1 0 0
103
Degré d'importance
2 2
2
1,8
1,6
1,4
1,2
1
1
0,8
0,6
0,4
0,2
0 0
0
Très fort Fort Assez fort Peu fort Pas fort
Points forts
6
5
4
3
2
1
0
Prix compétitifs Qualité des Rapidité des Assistance
produits délais technique du
d’exécution client
104
4. la stratégie des PME:
Domination
globale par les Concentration
Stratégie coûts Différenciation de l’activité
Nombre d'entreprises 2 3 1
Stratégie
3
2,5
2
1,5
1
0,5
0
Domination Différenciation Concentration
globale par les de l’activité
coûts
105
Foction Ressource humaine
Non; 2
Oui; 4
Oui Non
6. La formation du personnel :
Formation du personnel
Non; 1
Oui; 5
Oui Non
106
1. Degré d’importance de la mesure de performance pour les entreprises :
3
3
2,5
2
2
1,5
1
1
0,5
0
0
Sans Peu important Important Très important
importance
107
Nombre d'entreprises
2,5
1,5
0,5
0
Performance Performance Performance Performance
financière opérationnelle commerciale organisationnelle
Oui Non
108
4. L’indicateur le plus important :
3
2,5
2
1,5
1
0,5
0
Réduction Vitesse Cohérence Livraison des
des délais commandes
client
109
Application de la démarche de la stratégie
de performance
Oui Non
Oui Non
110
IV- la compétitivité comme facteur de réussite :
6
6
5
4
3
2
1 0
0
Oui Non
111
Degré de cette concurrence
Faible
Moyenne
Forte
0 1 2 3 4
Réduire les
coûts Prévaloir l’image Rationaliser l’outil
Mesures de non qualité de marque de l’entreprise de la production
Nombre d'entreprises 4 3 5
Mesures
4
3
2
1
0
Réduire les Prévaloir Rationaliser
coûts l’image l’outil
de non de marque de de la
qualité l’entreprise production
112
4. Les contraintes rencontrées :
Social et
Contraintes Économique Administratif Technique humain
Nombre d'entreprises 5 3 2 2
Contraintes rencontrés
5
5
4 3
3 2 2
0
Economique Administratif Technique Social et
humain
Cette partie est destinée à éclaircir la partie précédente on donnant pour chaque
axe du questionnaire une explication de la réalité organisationnelle à travers la
lecture des graphiques présentés au premier point nommé dépouillement.
I- Identification de l’entreprise
113
II- La compétitivité et pilotage stratégique de l’entreprise
Les points forts sur lesquels les entreprises misent sont au premier lieu les
prix et la qualité des produits offerts suivi par la rapidité des délais et enfin
l’assistance du client.
Quant à l’étude de M. PORTER qui a porté sur les types des stratégies
utilisées par les entreprises on note que la majorité des entreprises optent pour la
différenciation comme choix stratégique.
114
IV- La compétitivité comme facteur de réussite
115
CONCLUSION GÉNÉRALE
116
Sommaire
Dédicace…………………………………………………………………… 1
Remerciement…………………………………………………………….. 2
Introduction générale…………………………………………………….. 4
117
CHAPITRE2 : Compétitivité des entreprises marocaines…………….. 30
I. Composition du tissu économique Marocain………….. 31
A. Les secteurs dominant de l’économie Marocaine... 31
B. Les tailles des entreprises marocaines……………. 44
C. Le secteur informel……………………………….... 52
II. Indicateurs de compétitivités………………..………….. 57
A. Importation………………………………………..... 57
B. Exportation…………………………………………. 61
C. Le Maroc est-il compétitif ?...................................... 65
III. La compétitivité et le territoire……………..………….. 68
A. La notion du territoire.…………………………..... 68
B. La compétitivité territoriale………………………. 69
C. Enjeux de la compétitivité territoriale au Maroc... 71
IV. La compétitivité et la mise à niveau de l’économie…… 73
A. Le concept de mise à niveau.……………………..... 73
B. La mise à niveau au Maroc………………………... 74
Conclusion du chapitre 83
CHAPITRE3 : Compétitivité de la région Meknès-Tafilalt 85
–Etude de cas- :
I. Présentation générale de la région Meknès-Tafilalt.….. 85
II. Etude de cas……………………………………………… 86
A. Présentation de l’enquête………………………….. 91
B. Le questionnaire…………………………………… 95
C. Dépouillement du questionnaire………………….. 10
D. Traitement et analyse du résultat………………… 1
118
11
3
Conclusion générale……………………………………………………… 11
6
119
Bibliographie
DIORDAN E. Mick, Morocco in the global economy, 1995-2000, World Bank, January
1996.
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Rapport de la CNUCED, op. Cita. p. 26.
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