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ROTSCHI Arthur
ENEDIS - DR LORRAINE
13/02/17 – 06/08/17
FICHE D’OBJECTIFS
Comme dans tout projet, il faut fixer des objectifs au préalable pour pouvoir mener à bien les
missions. Dans mon cas, les objectifs sont les suivants :
Ø M’intégrer à un service
CONDENSE
Suite à l’enfouissement des câbles électriques, la montée en potentiel lors d’un défaut peut être
dangereuse pour les biens et les personnes. Pour cette raison, j’ai réalisé une étude pour adapter un
poste source. L’étude consiste à fournir un Avant Projet Détaillé, un chiffrage et un planning pour le
chargé d’affaires responsable du futur chantier.
Egalement, dans le cadre d’un changement d’outil collaboratif, je suis intervenu dans le
développement, la diffusion et l’accompagnement d’un nouvel espace au sein du service :
SharePoint.
ABSTRACT
Enedis manages the public electricity distribution network for continental France. The
Regional Engineering Office of Sources Substations, one of the departments within the company, is
the unit in charge of creating and renewing source substations. The purpose of these installations is
to transform High Voltage B (higher than 50 kV) into High Voltage A (from 1kV to 50 kV).
However, as a result of burying electric cables, the rise of potential in the event of a defect can be
dangerous for both goods and people. Due to this probable danger, I have conducted research on
adapting a source substation. This study will provide a detailed preliminary design, an estimated
costing and a schedule for the business manager in charge of the future construction site.
What’s more, as part of the process to change collaborative work space, I have played a role within
the development, the distribution and the support of a new tool within the service: Sharepoint.
SOMMAIRE
FICHE D’OBJECTIFS ............................................................................................................. 2
CONDENSE ......................................................................................................................... 3
ABSTRACT .......................................................................................................................... 3
SOMMAIRE ........................................................................................................................ 4
TABLE DES FIGURES ............................................................................................................ 6
REMERCIEMENTS ............................................................................................................... 8
INTRODUCTION .................................................................................................................. 9
1. Présentation de l’entreprise ......................................................................................... 10
1.1. Contexte historique ............................................................................................................ 10
1.2. Organisation du réseau électrique français ......................................................................... 10
1.3. Enedis ................................................................................................................................. 11
1.4. Les principaux acteurs du poste source ............................................................................... 12
1.5. Le BRIPS EST ........................................................................................................................ 12
4. SharePoint .................................................................................................................... 40
4.1. Les différents moyens de partage de documents ................................................................. 40
4.2. Les moyens mis en place au sein de l’entreprise .................................................................. 41
4.3. Cahier des charges .............................................................................................................. 41
4.4. Développement de SharePoint ........................................................................................... 41
4.4.1. Page d’accueil ...................................................................................................................... 42
4.4.2. Pilotage et Gestion .............................................................................................................. 43
4.4.3. Postes Sources ..................................................................................................................... 46
4.5. Diffusion et accompagnement ............................................................................................ 50
4.5.1. Présentation au BRIPS EST ................................................................................................... 50
4.5.2. Présentation aux différents services de la DR Lorraine ....................................................... 51
4.6. Conclusion sur l’espace collaboratif .................................................................................... 52
Figure 9 : Schéma unifilaire de la partie transformation HTB/HTA d’un poste source .......................... 18
Figure 10 : Schéma unifilaire de deux grilles HTA d’un poste source .................................................... 19
Figure 12 : Schéma unifilaire de deux tableaux HTA d’un poste source ................................................ 20
Figure 14 : Circulation des différents courants lors d’un défaut monophasé ........................................ 23
Figure 21 : Tableau comparatif des deux solutions pour le contrôle commande .................................. 32
REMERCIEMENTS
Je tiens à remercier tout particulièrement Laurent SIEJA, mon tuteur, qui m’a permis
d’effectuer ce stage, il fut très enrichissant et très bénéfique autant sur le plan technique que sur le
plan humain.
En deuxième temps, je remercie mon professeur référent à l’Institut National des Sciences
Appliquées de Strasbourg, Guy STURTZER, pour ses précieux conseils et son expérience en terme
d’orientation de projet.
Je tiens à remercier Sylvain AUBRY, responsable d’équipe, et chaque personne du Bureau Régional
d’Ingénierie Postes Sources de Montbéliard pour m’avoir intégré au sein de leur équipe.
Je remercie toutes les personnes avec qui j’ai pu travailler pour m’avoir apporté des conseils et avoir
participé au bon déroulement de mon stage.
Je remercie le personnel encadrant de l’Institut National des Sciences Appliquées de Strasbourg pour
m’avoir apporté les connaissances nécessaires pour effectuer ce stage.
INTRODUCTION
Dans le cadre de mon Projet de Fin d’Etudes à l’Institut National des Sciences Appliquées de
Strasbourg, j’ai été accueilli au sein de l’entreprise Enedis du 13 février au 6 août 2017.
Au cours de cette expérience professionnelle, j’ai intégré le Bureau Régional d’Ingénierie Postes
Sources de Montbéliard sous la tutelle de Laurent SIEJA, chargé d’études dans ce service. J’ai pu
découvrir l’organisation et le fonctionnement de cette équipe et également des services qui
l’entourent.
Deux raisons m’ont poussé à choisir ce stage. La première est mon ancienne expérience au sein de
cette entreprise notamment dans le domaine des postes sources. La deuxième est le côté
pluridisciplinaire de ce stage car il est constitué de deux missions transverses nécessitant des
connaissances différentes.
Durant ce stage, la première mission consiste à élaborer un avant projet détaillé sur l’adaptation d’un
poste source. Cette étude permettra au chargé d’affaires d’avoir tous les documents afin que le
pilotage du chantier soit le plus simple possible. La deuxième s’inscrit dans la mise en place et le
déploiement d’un nouvel outil informatique.
1. Présentation de l’entreprise
1.1. Contexte historique
Après la seconde guerre mondiale, les dirigeants français veulent déployer et moderniser le
réseau électrique rapidement. Pour ce faire, ils décident de nationaliser la gestion d’électricité. En
1946, Electricité de France (EDF) voit le jour. Cette entreprise gère alors la production d’électricité
jusqu’à sa fourniture.
L’Europe vote une réforme en 1996, retranscrite depuis 2000 en France, pour l’ouverture du marché
de l’électricité. Elle oblige la séparation entre la production et le transport. Le 1er juillet 2000, Réseau
de Transport d’Electricité (RTE) prend la gestion du transport de l’électricité.
La distribution a été également séparée de la fourniture ce qui a donné naissance à Electricité Réseau
Distribution France (ERDF) le 1er janvier 2008.
La distinction entre EDF et ERDF n’étant pas suffisante dans le cadre de la concurrence, ERDF est
devenu Enedis en 2016.
En France, les communes sont propriétaires du réseau électrique de distribution. Chaque commune
signe un contrat de concession avec le distributeur d’électricité qui peut être Enedis ou une
entreprise locale de distribution. Ce contrat comprend l’exploitation, l’entretien et l’amélioration des
réseaux. Ces entreprises ont des règles communes contrôlées par un organisme public : la
commission de régulation de l’énergie.
L’une de ces règles est le tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité. Il rémunère les
entreprises de distribution et de transport en fonction de la quantité d’électricité transité dans leurs
lignes. La commission de régulation de l’énergie fixe le tarif d’utilisation des réseaux publics
d’électricité avec RTE, Enedis et les entreprises locales de distribution.
1.3. Enedis
Enedis est une société anonyme dirigée par Philippe MONLOUBOU qui est une filiale à 100%
d’EDF. Pour autant, cet organisme public gère le réseau d’électricité quel que soit le fournisseur et
réalise toutes les interventions techniques associées. Dans cette optique, la commission de
régulation de l’énergie veille à l’impartialité concurrentielle et la qualité de fourniture de l’électricité.
Cette dernière représente le temps de coupure moyen par habitant durant une année.
Le rôle des postes sources est de transformer la HTB desservie par RTE en HTA distribuée par
Enedis dont ils sont propriétaires. Ces ouvrages représentent une part importante de leur capital
puisque les lignes l’électriques sont, par opposition, une simple concession.
Les différents acteurs du poste source sont les suivants, tous sont des services d’Enedis :
• L’Agence Maintenance et d’Exploitation des Postes Sources (AMEPS) sont les équipes qui
exploitent et entretiennent les postes sources.
• La Maitrise d’OuvrAge de Décision (MOAD) s’occupe des investissements. Elle décide des
travaux, des dates et du budget de chaque chantier du BRIPS.
• L’Agence de Conduite Régionale (ACR) visualise et manœuvre les postes sources à distance.
Les BRIPS sont découpés par Direction Interrégionale (DIR) comme exposé sur la figure 3 ci-
dessous.
J’ai intégré le BRIPS EST dirigé par Fabrice POULIN. Il s’étend sur quatre régions : Champagne-
Ardenne, Lorraine, Alsace et Franche-Comté.
Il existe un deuxième découpage par Direction Régionale (DR) comme nous pouvons le voir sur la
figure 4. La DIR qui me concerne est scindée en trois zones : la DR Alsace - Franche-Comté, la DR
Lorraine et la DR Champagne-Ardenne.
Chaque DR dispose d’un BRIPS : le service de Reims pour la Champagne-Ardenne, le service de Nancy
pour la Lorraine et celui de Montbéliard pour l’Alsace et la Franche-Comté. L’organigramme du BRIPS
EST est présenté sur la figure 5.
J’ai intégré le BRIPS situé à Montbéliard. Cette base est composée de six personnes : un responsable
d’équipe, M. Sylvain AUBRY, quatre chargés d’affaires et un chargé d’études. Ce dernier, M. Laurent
SIEJA, est mon tuteur pendant ces six mois de stage. J’ai intégré cette équipe en tant que stagiaire
chargé d’études.
Le rayon d’action de ce BRIPS s’étend sur deux bases de l’AMEPS : Mulhouse et Besançon. Le nombre
de postes sources sur ce territoire est de 84. La figure 6 permet de situer l’implantation des postes
sources.
La frontière entre les deux bases de l’AMEPS est représentée par un trait noir sur la figure 6.
Nous avons ci-dessous, sur la figure 7, le schéma global unifilaire d’un poste source composé
de deux transformateurs 63/20 kV [1].
Afin de bien comprendre le fonctionnement d’une telle infrastructure, nous allons commenter et
détailler le schéma en le découpant en plusieurs parties. Les éléments concernés seront représentés
en rouge dans les figures suivantes.
Pour commencer, il faut bien comprendre qu’un poste source est scindé en deux zones. Une
zone est composée d’ouvrages appartenant à l’entreprise RTE et la seconde est composée
d’ouvrages appartenant à l’entreprise Enedis.
A l’entrée du poste, nous avons les lignes HTB avec un sectionneur et un Transformateur de Tension
(TT) qui a pour rôle d’obtenir une image de la tension d’entrée. Ce sont les seuls éléments qui
appartiennent à RTE. Nous pouvons voir la délimitation des propriétés entre RTE et Enedis sur la
figure 8.
Egalement sur cette même figure, tous les autres éléments sont la propriété d’Enedis. De ce fait, la
première partie est constituée d’un sectionneur et un disjoncteur HTB ainsi qu’un Transformateur
Combiné de Mesure (TCM). Celui-ci est constitué d’un TT et un Transformateur de Courant (TC) afin
d’obtenir une image de la tension et du courant.
La seconde partie est représentée par la figure 9 ci-dessous qui met en avant le
transformateur et les protections associées :
Ce transformateur permet de convertir la HTB en HTA. Un système de régulation fait varier le rapport
de transformation afin de conserver une valeur de HTA adaptée au réseau. Pour ce faire, un
changeur de prises modifie le nombre de spires au bobinage primaire du transformateur.
Le Transformateur de Courant Masse/Cuve (TC M/C) détecte les défauts entre la cuve du
transformateur et la terre du poste. Lorsqu’un courant de défaut apparait, la protection associée
s’enclenche.
Entre le transformateur et le tableau HTA, nous avons ce que nous appelons la grille
représentée sur la figure 10 ci-dessous.
Elle est constituée de plusieurs éléments que l’on peut retrouver dans le tableau ci-dessous :
La dernière partie est constituée des tableaux HTA que l’on peut voir sur la figure 12 ci-
dessous :
Le rôle du tableau HTA ou rame HTA est de distribuer le 20 kV issu du transformateur HTB/HTA vers
le réseau Enedis.
Une rame HTA est divisée en deux demi-rames. Celles-ci sont composées de disjoncteurs HTA ayant
des rôles différents :
• Les cellules départs HTA : elles sont raccordées sur le jeu de barres et alimentent chacune
une partie du réseau 20 kV environnant du poste source (villages, quartiers, usines…). Elles
servent également à raccorder certains producteurs notamment ceux issus des énergies
renouvelables.
• Les cellules couplage et pont de barres : ces cellules permettent le couplage des deux
demi-rames. On l’utilise principalement lors des consignations ou lors d’un défaut sur un
transformateur. En fonctionnement normal, le couplage est en position ouvert.
• La cellule shunt : cette cellule supprime les défauts fugitifs entre une phase et la terre en
court-circuitant la phase en question durant un court instant. Elle est exclusivement réservée
aux réseaux aériens.
2.5. Bâtiment
Tous les matériels vus précédemment sont reliés à des installations de commande BT
stockées dans un bâtiment.
Une partie de ces installations est appelée contrôle commande. Il est en lien avec l’ensemble des
ouvrages extérieurs à l’exception du TCI et du CI.
• La protection
• La surveillance
• La commande
• La mesure
Il existe différentes technologies de contrôle commande. Par exemple, le palier classique est réalisé à
partir de relais électromagnétiques. La dernière technologie utilisée est le Palier Contrôle Commande
Numérique (PCCN) qui laisse une grande place à l’informatique.
2.5.2. TCFM
La TCFM est un système permettant de générer des impulsions à 175Hz. Ces impulsions sont « mises
en parallèle » sur le réseau 20kV grâce à l’ensemble CI/TCI vu précédemment, et permettent de
basculer les ordres tarifaires chez les clients.
La fréquence est de 175 Hz car elle n’est pas un harmonique du réseau. De plus, Enedis a choisi cette
fréquence relativement faible pour avoir une longueur d’onde importante (λ=c/f avec λ la longueur
d’onde, c et f respectivement la célérité et la fréquence de cette onde). En effet, plus la longueur
d’onde est importante plus elle pourra être captée loin de son lieu d’émission. Dans un cas général,
le poste source n’a pas nécessairement besoin d’être proche géographiquement des clients pour
qu’ils reçoivent les ordres tarifaires.
Dans un poste source, nous trouvons un emplacement où sont stockées des batteries. En cas de
panne des TSA, elles permettent d’avoir une alimentation dans le poste. L’autonomie des batteries
est de 8 heures, c’est pourquoi il faut qu’une équipe de techniciens soit rapidement mobilisée.
D’après l’arrêté du 17 mai 2001 modifié le 26 janvier 2007, la montée en potentiel détermine le choix
du régime de neutre à mettre en place. Par définition, elle est directement liée au courant de défaut
et à la résistance de terre.
Le régime de neutre d’Enedis a longtemps été de type « neutre mis à la terre par résistance
limitatrice ». Avec l’arrivée des câbles souterrains, la technologie a dû être repensée.
Vous trouverez le schéma d’un câble HTA souterrain sur la figure 13 ci-dessous.
La terre est uniquement séparée de l’âme par l’enveloppe isolante ce qui créé un comportement
capacitif.
En liaison aérienne, la terre n’est pas distribuée. Elle est donc séparée de la ligne par la hauteur de
cette dernière. Le comportement capacitif devient pratiquement négligeable de part la distance
d’isolant séparant les deux potentiels et la permittivité de l’air qui est très faible.
Pour donner un ordre de grandeur, le courant capacitif est estimé à 0.05 A par kilomètre pour
l’aérien tandis que pour le souterrain, ce ratio s’élève à 5 A par kilomètre.
• Les réseaux aériens : avec un courant capacitif très faible, il n’y a pas besoin de modifier la
MALTEN.
• Les réseaux souterrains : on les trouve uniquement en zone urbaine où les postes sont
proches ce qui implique de faibles impédances de ligne. En liaison souterraine, la terre est
distribuée. Les résistances de terre de chaque poste sont donc en parallèle.
Sachant que les postes sont proches et que leurs résistances de terre sont en parallèle, on
peut en conclure que toutes les résistances de terre sont égales et faibles. D’après la loi
française sur les montées en potentiel, il n’est pas nécessaire de modifier la MALTEN.
• Les réseaux mixtes : le courant capacitif est important avec l’enfouissement des câbles. En
présence de ligne aérienne, les résistances de terre ne sont pas distribuées entre chaque
poste. Il faut donc augmenter la sensibilité des protections. Lorsque ce n’est pas suffisant, un
changement de la MALTEN s’impose.
Désormais, il existe un deuxième régime de neutre : « le neutre mis à la terre par impédance de
compensation » [2].
Sur la figure 14, on explique la circulation des différents courants lors d’un défaut monophasé. Le
neutre est mis à la terre par une résistance en parallèle avec une bobine. Par comparaison, on utilise
une simple résistance en régime de neutre par résistance limitatrice. La bobine sert à compenser les
courants capacitifs.
Afin de compenser au mieux les courants capacitifs, un système de régulation est mis en place. Le
système d’accord automatique modifie le nombre de spires de la bobine en fonction du courant
capacitif circulant dans les départs.
Pour connaître l’influence du transformateur lors d’un défaut, je calcule le courant de défaut dans un
cas expliqué par la suite [3].
Pour calculer l’impédance d’un transformateur, les seules données que nous possédons sont inscrites
sur la plaque signalétique.
Pour l’essai en court circuit, le constructeur applique une tension au primaire U1cc afin d’obtenir au
secondaire le courant nominal I2n. Cette tension est donnée à l’aide d’un pourcentage c'est-à-dire
#$
!"## = !% *!"' . Or ! =
donc nous avons !"## = !% *!"' .
#%
#
D’après la figure 16 ci-dessus, nous obtenons ! = = %*'( .
$
.
-./
ó !"#$%&'( = *% *
0/
$%
A Saint-Amarin, les caractéristiques du transformateur sont : !% = $&& "#$ = 20() et
!" = 20&'( .
Par exemple, nous avons 10km de réseau aérien puis 16 km de souterrain. Je considère que le défaut
se trouve sur ce départ, juste avant le poste de distribution publique.
Pour la section aérienne, la partie résistive est de !"é$ = 0,16 Ω/-. et la partie selfique de
!"é$ = 0.4 Ω/,-
Pour la section souterraine, la partie résistive est de !"#$" = 0,12 Ω/-. et la partie selfique de
!"#$" = 0,1Ω/+,
Je considère que la bobine annule totalement les courants capacitifs et que la résistance de défaut
est nulle.
Dans le cas où la bobine annule les courants capacitifs, nous obtenons !"# + !% = 7,8 Ω .
La résistance de terre doit être inférieure à 5 Ω dans un poste de distribution publique. Je prends
donc le cas critique quand !"#$$# = 5 Ω .
Dans le cas présent, cet exemple montre que l’impédance du transformateur et celle des lignes ne
sont pas à négliger. Cependant, l’hypothèse que la bobine annule parfaitement le courant capacitif
est rarement vérifiée.
Ma mission principale est la réalisation d’un Avant Projet Détaillé (APD) sur la rénovation du
poste source situé à Saint-Amarin. L’objectif est de faire l’étude complète du chantier afin de
répondre à des requis donnés par la maitrise d’ouvrage en respectant au mieux le budget attribué.
Saint-Amarin est une commune du Haut Rhin. L’ouvrage se situe plus précisément Rue du
Maréchal Joffre à Saint-Amarin.
Une mise aux normes par rapport à la loi sur l’eau oblige de refaire le banc du transformateur et de
la grille afin de récupérer l’huile dans une fosse déportée en cas de fuite.
Le régime de neutre doit être modifié suite à la politique d’Enedis qui est la suivante : si on est dans
le cas d’un réseau mixte et que le courant capacitif est supérieur à 100 A vu du transformateur alors
il faut passer en régime de neutre compensé. Dans notre cas, nous ne sommes pas en zone urbaine
et ce courant s’élève à 210 A.
Afin de mieux comprendre la situation, nous allons détailler l’aménagement du poste source.
Pour cela, vous trouverez sur la figure 19 le schéma unifilaire du poste source de Saint-Amarin avant
travaux.
Sur la figure 19, en rouge, nous avons la propriété de RTE. On constate que les deux lignes HTB
arrivent toutes les deux du même poste de répartition qui se situe à Thann.
Sur la propriété d’Enedis, l’installation de puissance HTB est composée de deux disjoncteurs et deux
sectionneurs.
Ensuite, nous retrouvons deux transformateurs 63kV/20kV d’une puissance de 20 MVA chacun.
Autour de ceux-ci, nous retrouvons leurs protections, leurs grilles dont leurs régimes de neutre. Le
neutre de ces deux transformateurs est mis à la terre par une résistance.
La rame est composée de deux couplages et de deux arrivées. Le transformateur 311 est raccordé sur
deux départs et deux réserves dont la Schéma Régional de Raccordement au Réseau des Energies
Renouvelables (S3RER) consacrée à un producteur d’électricité renouvelable. Le transformateur 313
est lui connecté sur quatre départs dont un producteur. Il s’agit d’un producteur hydraulique d’une
puissance de raccordement de 128 kW. Le tableau possède également une réserve pour une batterie
de condensateur en cas de besoin et d’une cellule shunt.
Nous avons réalisé une visite préalable pour vérifier la conformité du schéma unifilaire. Elle nous a
permis d’une part de faire une liste des installations sur place et d’une autre part, de se rendre
compte de la complexité du chantier.
Le contrôle commande est donc en palier classique composé de relais électromagnétiques. Cette
visite nous a éclairée sur certains points qui étaient à ce jour inconnus. Nous avons appris que les
travaux de désamiantage étaient réalisés alors qu’ils étaient prévus plus tard. La MOAD avait
demandé le remplacement d’un transformateur alors que ceux-ci ont été mis en place durant la
même période. L’un est de 1959 et l’autre de 1961. Du point de vue comptable, un transformateur
est amorti en 40 ans. Nous avons donc soumis l’idée à la maitrise d’ouvrage de changer également le
deuxième transformateur.
Pour ce qui est de la complexité du futur chantier, les parties extérieures et intérieures du poste
comportent beaucoup d’espace ce qui facilitera la transition entre l’ancien et le nouveau matériel.
De plus, le poste source possède l’avantage de pouvoir mis à l’arrêt à tout moment. Dans le cas où
les deux transformateurs ne sont plus opérationnels, aucun client ne serait impacté grâce au maillage
du réseau. Ce qui est intéressant dans notre cas puisque la consignation du transformateur sur lequel
on travaillera sera facile à obtenir auprès de l’ACR.
Vous trouverez sur la figure 20 ci-dessous la configuration du poste source avant travaux.
La partie en noir est le bâtiment avec le matériel BT et les tableaux HTA. En rouge, nous retrouvons
les transformateurs avec leurs grilles. La partie HTB est représentée en bleue sur la figure.
Dans le second cas, qui est de laisser le contrôle commande en 127V, il faudrait rénover deux
transformateurs. Une colonne d’unité auxiliaire a déjà été mise à disposition par RTE en 48 V. Ce
matériel fait parti du contrôle commande à modifier. Il faudrait alors acheter une nouvelle colonne
dans ce cas.
Au total, nous avons un coût de 143 k€ pour passer en 48 V et de 107 k€ en gardant le même niveau
de tension. La MOAD a décidé de rester en 127 V.
D’après le cahier des charges et certains choix pris, nous savons qu’il faut modifier les deux
transformateurs, refaire leurs bancs et créer une fosse déportée.
Un chantier est actuellement en cours dans le poste source situé à Ornans pour passer les
transformateurs d’une puissance de 20 MVA à 36 MVA. On récupère les deux anciens
transformateurs que nous allons rénover pour ensuite leur redonner une seconde vie dans le cadre
du projet de Saint-Amarin.
On refait les deux bancs transformateurs pour assurer leur étanchéité et les raccorder à la fosse
déportée qui conditionnera l’huile lors d’une fuite.
La fosse déportée doit être située à 15m des transformateurs et des grilles. En cas d’incendie, cette
distance permet d’éteindre l’huile en feu.
Les deux grilles HTA doivent être remplacées et notamment le régime de neutre pour un des
transformateurs.
La Direction Nationale conseille de placer les grilles derrière les transformateurs pour diminuer la
distance de câbles à utiliser. Cependant, dans notre cas, nous mettons les bancs transformateurs aux
normes et ils prennent un emplacement plus grand. Ce qui entraine un manque de place pour les
grilles. Donc il faut déporter les grilles qu’on placera pour minimiser la longueur des câbles.
Une réflexion sur l’emplacement de la fosse déportée consiste également à diminuer la longueur des
tuyaux acier-ciment pour la raccorder.
A l’heure actuelle, deux TSA permettent d’alimenter le poste en 230/400V. La précédente stratégie
d’Enedis était d’avoir ces deux sources de tension pour alimenter le bâtiment. Désormais,
l’entreprise en préconise une troisième. Celle-ci proviendrait directement d’un autre poste source.
Pour ce faire, nous ajoutons un coffret 2I+P dont le schéma unifilaire est donné figure 22.
1 : Ce câble est branché sur un tableau HTA d’un autre poste source qui sera défini par un service
d’Enedis, le Bureau d’Etudes Régional Electricité (BERE).
Ce coffret s’appelle 2I+P car il est branché sur deux arrivées « 2I » et sur un TSA « P ».
Pour ce chantier, nous avons pu constater précédemment que certains matériels doivent
changer d’emplacement et de nouveaux matériels s’ajoutent à l’ancien. Des modifications du schéma
unifilaire sont également à prévoir.
En rouge, nous avons les grilles déportées. Cet emplacement permet d’une part, de ne pas être
éloigné des transformateurs et d’une autre part, d’être proche des tableaux HTA dans le bâtiment.
La fosse déportée est entourée en bleu sur le schéma. Elle est à proximité des transformateurs et des
grilles pour économiser la longueur des tuyaux acier-ciment.
Pour finir, le coffret 2I+P sera placé au niveau du cercle noir. Il est proche du bâtiment pour être
raccordé à l’unité auxiliaire.
AMARIN 05/07/2017
AMEPS ALSACE FC Palier PCCN
FPR 1250A CS 400A
1200
P120 RESERVE S3RER
Section 1.1
1209
1180
Y311 P118 GARE
1189
63/20 KV 1160
T.S.A. 1 P116 RESERVE
20 MVA 160KVA 1169
3119
3118 3110 3111 3911 3910 1910
P191 ARRIVEE Y 311
175 Hz
1919
THANN 1 P112
1120
FELLERING
1129
SS.1.1.2
3335
Section 1.2
1100
P110 1119
COUPLAGE
SS.1.2.3
3515
Y313
1010
63/20 KV P101 1019
SHUNT ABANDONNE
20 MVA
3159
3158 3150 3151 175 Hz
3931 3930 1930
P193 ARRIVEE Y 313
1939
1170
Section 1.3
1210
BARRE 2 KRUTH (P)
EN FACE DE LA
P121 1219
BARRE 1
1230
Direction à définir
MOLLAU par BERE
P123 1239
T.S.A. 3
160kVA AMEPS
DEPT EGDA
1250 Direction
P125 HLM St. AMARIN Protection TSA
1259
Limite d'Exploitation
Coffrêt
AR/TR Direction
TABLEAU Poste Source
MARQUE TYPE ANNEE D.P. AMARIN
C.E.M. SF6 1986
Vers UA~
Disjoncteurs ASLTHOM-CEM FPR AMEPS AGENCE RESEAUX ELECTRICITE Source 2
Les modifications entre ce nouveau schéma et l’ancien, figure 19 page 29, sont :
- l’abandon de la cellule shunt car le régime de neutre n’est plus composé d’une simple
résistance limitatrice
3.5. Chiffrage
Le chiffrage du chantier est réalisé lors de l’étude. Il est indispensable de connaître l’investissement
avant de commencer les travaux. Le tableau, figure 25, représente les différentes dépenses pour ce
projet.
Pour la catégorie des transformateurs, nous avons une somme conséquente due aux études
préliminaires. Elle est justifiée par les travaux de rénovation et de transport des transformateurs. La
main d’œuvre externe est particulièrement élevée car les travaux à faire sont de l’ordre du génie civil
et donc ils sont sous-traités.
En second temps, le coût des grilles est minoritaire par rapport aux autres investissements
cependant la majeure partie du coût est destinée au matériel et à la main d’œuvre externe. En effet,
le matériel de la grille est acheté puis le terrassement des nouvelles grilles est fait par une entreprise
prestataire.
Pour terminer, le contrôle commande est principalement représenté par l’achat du nouveau
matériel. De plus, la main d’œuvre interne englobe la mise en fonctionnement des coffrets ce qui
permet aux techniciens d’être formés au nouveau matériel.
En synthèse, nous obtenons un montant de 1,65 millions d’euros pour rénover ce poste. Dans ce
montant, les études globales, les réunions et les différents travaux généraux n’ont pas été pris en
compte. Ils s’élèvent à 100 k€. Pour rappel, le budget attribué était initialement de 500k€, cependant
suite à la modification du cahier des charges cette somme a été largement dépassée pour deux
raisons : le changement du deuxième transformateur et le passage du contrôle commande en
dernière technologie.
Dans cette étude, un planning prévisionnel est requis. Il aura pour but d’ordonner les différentes
tâches et sera un point de référence pour le pilotage du projet. Le planning est représenté sur la
figure 26.
Pour construire le planning, il y a deux facteurs importants. Le premier est la co-activité, soit le fait
d’avoir plusieurs entreprises qui travaillent dans la même zone de travail. Cette pratique engendre
des risques liés à la sécurité. Le second est le fait d’enchainer les tâches. Certaines entreprises ne
sont pas basées à proximité du chantier, il faut donc que les tâches se suivent pour leur éviter de trop
nombreux trajets et de ce fait, économiser en coût de déplacement.
Au début du mois de février 2018, les deux entreprises retenues après l’appel d’offre vont rendre
une étude concernant les travaux, cela achèvera la partie étude du projet. Quant à la réalisation, elle
durera approximativement un an.
Suite à cette étude, la commande de matériel et les appels d’offre seront réalisés pour ensuite laisser
place à la réalisation. Cette dernière durera un an et se déroulera en fonction du planning
prévisionnel. Le poste source devrait être opérationnel en février 2019.
4. SharePoint
Avant la création des espaces collaboratifs, les entreprises partageaient leurs fichiers à l’aide
d’espaces de stockage [4].
- Les espaces de stockage non connectés (clef USB, disque dur externe…)
- Les espaces de stockage connectés et personnels (e-mails, outils de stockage privés sur
internet…)
- Les espaces de stockage connectés et communs (outils de stockage partagés sur le réseau
d’une entreprise ou sur internet…)
Le problème majeur pour les objets non connectés apparaît lorsque les données sont uniquement
stockées sur ceux-ci. Elles peuvent être perdues ou non disponibles si l’utilisateur les oublie ou si
l’espace de stockage ne fonctionne plus.
Les espaces personnels rencontrent des problèmes par rapport au partage des documents. Si on
travaille en collaboration sur un document, le partage avec ces outils peut entrainer la multiplication
de versions. Dans ce cas, le document final peut être incomplet ou même erroné. Egalement, on
duplique les données et de la même manière, le volume qu’elles occupent augmente. D’un point de
vue économique et surtout écologique, ce dernier point n’est pas à négliger.
L’espace connecté et commun pallie à toutes ces problématiques. Cependant, il permet uniquement
de partager des documents.
L’espace collaboratif est la version élaborée de l’espace connecté et commun. Outre le partage de
documents, il permet :
- De contrôler l’accès des différents acteurs notamment quand il est question de documents
confidentiels.
Enedis facilite la communication entre ses employés grâce à différents outils qui sont les
suivants :
Chaque membre du personnel possède une messagerie instantanée et une adresse e-mail. Ces deux
outils de communications interviennent dans le cadre d’échanges de documents.
Un site web accessible uniquement par les salariés d’Enedis permet de diffuser les informations
générales. Ce site est segmenté par communauté et notamment par DR.
Des espaces de stockages sont mis à disposition pour échanger au sein de chaque service. Un
premier espace se trouve sur le réseau de l’entreprise mais il n’est pas conséquent au niveau de son
espace. Sur internet, on trouve l’espace de stockage, Lotus Notes, qui est propre à l’entreprise.
Chaque service dispose d’une base sur Lotus Notes.
Dans le cadre de mon Projet de Fin d’Etudes, j’interviens dans la transition entre la base
Lotus Notes du BRIPS EST et le nouvel espace collaboratif : SharePoint.
Enedis a décidé de changer l’ancienne base pour des problèmes de retard en termes de
fonctionnalités par rapport à ses concurrents. Egalement, cette base ne permet pas réellement
d’avoir une communication avec d’autres outils informatiques.
SharePoint possède la plupart des fonctionnalités qu’on peut attendre d’un espace collaboratif. De
plus, cet outil est développé par Microsoft. Enedis utilise majoritairement des outils Microsoft donc
la communication entre SharePoint et ces outils est très pratique.
Ma mission est principalement consacrée à cette transition afin d’aménager et garder une cohérence
entre le nouvel et l’ancien espace. Je suis également en charge de la diffusion et de
l’accompagnement de cette application au sein du BRIPS EST.
Ce paragraphe mettra en avant les solutions techniques mises en place pour aménager
l’espace collaboratif SharePoint.
Cet outil est divisé en deux sous-sites. Le premier est destiné à la vie du service : Pilotage et Gestion.
Le second est dédié au stockage et partage des documents liés aux métiers de chargé d’affaires et
d’études : Postes Sources.
- En haut à gauche, nous avons les liens hypertextes pour accéder rapidement aux deux sous-
sites et aux liens généraux utilisés par Enedis.
- En bas à gauche, différentes photos se relayent, elles sont liées à la vie du service.
Dans cette partie, j’aborderai la composition du sous-site « Pilotage et Gestion ». Ce sous-site est
destiné à la vie du service.
• Page d’accueil :
La page d’accueil de ce sous-site sert à naviguer rapidement grâce au lien hypertexte au dessus et à
gauche de la figure 29. De plus, j’ai mis en place un module qui affiche les quinze derniers documents
créés ou modifiés. Pour ce faire, j’ai paramétré le module en fonction :
• Contacts
Pour faciliter la recherche de contacts, une liste a été mise en place pour recenser les plus utilisés.
L’intérêt de cette liste, représentée sur la figure 30, est la synchronisation avec son adresse mail.
Microsoft Outlook et SharePoint ont une interaction facile à mettre en place. Dans ce cas, les
contacts seront disponibles sur les Smartphones ou tablettes sans la moindre connexion. Lorsque
l’on modifie un élément dans cette liste, il suffit de la synchroniser une nouvelle fois pour mettre à
jour les contacts. La figure 31 donne un aperçu de la mise en forme sur Outlook.
• Organigramme interactif
J’ai créé un organigramme interactif pour le BRIPS EST. Si on clique sur la photo d’une personne,
nous sommes redirigés vers son profil. L’organigramme est le même que la figure 5 page 14. Le code
HTML de cette fonction est le suivant [6] :
Les autres pages sont principalement des bibliothèques de documents avec leurs métadonnées
associées.
Ce sous-site recense tous les documents relatifs aux chantiers : partie étude et partie réalisation.
• Disposition du sous-site
Figure 33 : Organisation du
sous-site Postes Sources
• Page d’accueil
La page d’accueil de ce sous-site est identique à celle de « Pilotage et Gestion » représenté sur la
figure 29 page 43.
• Zone de recherche
Différentes zones de recherche ont été mises en place, la principale permet de faire une recherche
dans chaque section. Un aperçu est exposé sur la figure 34.
Pour ce faire, j’ai placé une zone de recherche et les résultats apparaissent en dessous pour chacune
des bibliothèques du sous-site.
J’ai indexé les résultats de recherche sur cette zone grâce au code HTML ci-dessous :
Ces zones permettent de rechercher via les métadonnées ou par rapport aux mots employés dans les
documents. J’ai mis en place un code couleur au niveau des sections, ce qui permet de retrouver plus
rapidement les documents.
Sur la page d’accueil de chaque section, j’ai placé une zone de recherche mais elle permet de
solliciter seulement les documents de la section.
• Bibliothèques
J’ai repris les mêmes bibliothèques que l’ancienne base. J’ai classé les documents via des
métadonnées comme le nom du poste ou le chargé d’affaires. Les bibliothèques étant similaires, j’en
présenterai une seule : « APD ».
Comme nous pouvons le voir sur la figure 36, j’ai réalisé un tri à l’aide des métadonnées. Un premier
tri s’établit en fonction des DR, c'est-à-dire qu’il y a trois dossiers : Alsace - Franche-Comté,
Champagne-Ardenne et Lorraine. Ensuite il y a un second tri en fonction des bases de l’AMEPS.
Nous remarquons que la dernière métadonnée à droite de la figure 36 est « Approbation APD ». J’ai
mis en place un flux de travail permettant de tracer l’avancement d’un document. Ce flux de travail
est composé de trois états : En cours, Approuvé puis Validé. Pour passer d’un état à l’autre, j’ai
assermenté un certain nombre de personnes en tant que « approbateur » et « validateur ». Les
approbateurs sont les responsables d’équipe tandis que les validateurs sont les responsables de
service.
Ces personnes sont averties par message électronique lorsqu’ils ont une tâche à réaliser.
Certaines de ces bibliothèques ont des modèles standards. Je les ai intégrés sur SharePoint. Lors de la
création d’un document à partir de ce type de modèle, nous renseignons les métadonnées à l’aide
d’un menu déroulant. Pour un APD, il existe une trame qui est représentée sur la figure 38 ci-
dessous :
Il existe deux avantages à créer un document à partir d’un modèle prédéfini sur SharePoint. D’une
part, les champs du document qui ont besoin d’être renseignés par ces métadonnées se remplissent
automatiquement. D’une autre part, le document est directement classé dans la bibliothèque en
fonction de ses métadonnées.
Pour chaque bibliothèque, j’ai mis en place des modèles basiques comme un Word vierge, un Excel
vierge et des PowerPoint propre à Enedis. Je les ai instaurés pour que les utilisateurs profitent du
rangement automatique lors de la création d’un document.
Après la mise en place de l’espace collaboratif, le second objectif de cette mission est sa
présentation auprès des différents utilisateurs de SharePoint.
Lors d’une réunion d’agence avec les trois bases du BRIPS EST, j’ai introduit l’espace collaboratif
SharePoint. La présentation a permis d’expliquer les principales fonctionnalités pour un utilisateur
lambda. C'est-à-dire comment naviguer sur le site, créer un document à partir d’un modèle,
télécharger un document, rechercher des documents…
Pour aider les utilisateurs de SharePoint, j’ai réalisé une série de tutoriels rappelant les principes
d’utilisation. Ces tutoriels résument les fonctionnalités et sont consultables à tout moment.
Egalement, j’ai mis en place une liste qui permet de décrire un problème et de proposer une
solution.
J’ai créé une interaction entre cette liste et mon adresse Outlook. Dès lors qu’une recommandation
est postée sur SharePoint, un message électronique m’est envoyé pour me prévenir. Par exemple,
une modification d’affichage des bibliothèques a été demandée comme nous pouvons le voir sur la
figure 39.
Pour résoudre ce problème, j’ai donc mis en place deux affichages différents pour une même
bibliothèque à l’aide d’onglets encadrés sur la figure 40. Contrairement au premier affichage figure
36 page 48, les dossiers sont d’abord triés par situation géographique du poste source puis ensuite
par le descriptif des travaux.
J’ai animé une conférence téléphonique pour présenter mon travail. Cette conférence réunissait les
responsables SharePoint des différents services de la DR Lorraine. Pour cette démonstration, j’étais
appuyé du partage d’écran de mon ordinateur. J’ai expliqué deux points sur lesquels j’ai travaillé. Le
premier point était le module de recherche et le second portait sur les modèles dans les
bibliothèques. Mon temps de parole étant limité à 30 minutes, j’ai donc réalisé des tutoriels pour
expliquer davantage le fonctionnement des modules.
La principale difficulté technique de ce projet a été la prise en main de l’outil. Lorsqu’on travaille sur
un nouvel outil informatique, il faut comprendre sa philosophie et apprendre à le manier comme par
exemple le langage de programmation utilisé. Je me suis documenté afin de palier à ce manque de
connaissance.
Pour la suite de ce projet et dans une optique d’amélioration, Monsieur AUBRY, responsable
d’équipe du BRIPS de Montbéliard, prendra la main sur SharePoint. Au travers des tutoriels et des
différents échanges que nous avons eus, je lui ai transmis les clés pour satisfaire les membres de cet
espace collaboratif.
BILAN PERSONNEL
Plusieurs éléments pourront être conclus de ce Projet de Fin d’Etudes qui vise à réaliser une
étude sur la modification d’un poste source et le déploiement d’un nouvel espace collaboratif.
D’un point de vue relationnel, ma facilité à m’intégrer dans le service du Bureau Régional d’Ingénierie
Postes Sources EST m’a permis de trouver les réponses à mes questions et ainsi m’investir plus
rapidement dans mes missions.
Lors de ce projet, j’ai également pu mettre en pratique les connaissances que j’ai assimilées durant
ma formation à l’INSA de Strasbourg. Techniquement, les modules d’électrotechnique, de conduite
de projet et d’informatique ont été précieux dans le déroulement de ce projet. De plus, du fait de
mes compétences en management et en comptabilité, j’ai pu appréhender plus facilement certaines
décisions.
D’un point de vue personnel, c’est la première fois qu’un projet avec autant de responsabilité me soit
proposé, je pense que cela donne une autre dimension à l’investissement que l’on peut fournir pour
réussir. Cependant, le monde du travail est très différent du monde pédagogique, certaines
situations anodines en projet scolaire peuvent s’avérer plus complexes en entreprise. C’est un point
sur lequel je dois me familiariser pour exercer correctement mon futur métier. Malgré tout, j’ai
réussi à répondre aux attentes de ma hiérarchie.
Pour conclure, étant en contact avec plusieurs personnes, j’ai compris que j’aimerais exercer mon
métier sur le terrain et ne pas toujours être isolé dans mon espace de travail.
GLOSSAIRE
ACR : Agence Conduite Régionale
CI : Commutateur d’Injection
DR : Direction Régionale
TC : Transformateur de Courant
TT : Transformateur de Tension
BIBLIOGRAPHIE
[3] Cahier technique n° 158 : Calcul des courants de court-circuit ; B. de METZ-NOBLAT F. DUMAS C.
POULAIN, Schneider Electric, 2005
[4] Les limites de l’usage de l’email, au profit des autres outils de communication et de collaboration ;
Direction des affaires économiques, financières, de la recherche et des nouvelles technologies
[6] Les images map ou images cliquables ; [En ligne] disponible sur http://formation.upyupy.fr/html-
xhtml/images-map/, Erwan DUPEUX MAIRE, 2017