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Le commerce international dans l’histoire de la pensée économique

Le commerce international dans l’histoire


de la pensée économique

Réalisé par : Encadré par :


Chrifi Zakaria M. ElArabi

Année universitaire :

2013/2104

Chrifi Zakaria 2013/2014


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Le commerce international dans l’histoire de la pensée économique

Le plan :

Introduction

Chapitre I- les théories traditionnelles du commerce international

I- Le protectionniste
1. Les théories protectionnistes
2. Les effets négatifs du protectionnisme
II- La théorie mercantiliste
III- Les théories classiques
1. Adam SMITH
2. David RICARDO
IV- La théorie Marxiste
V- Le modèle de HOS
VI- Les modèles de J. Stuart MILL

Chapitre II- Les nouvelles théories du commerce international


I- Les analyses néo factorielles et néo technologiques :
1. L’explication du paradoxe de Leontief :
2. L’approche néo technologique :
a. POSNER et l’évolution technologique
b. Le modèle de KRUGMAN
c. VERNON et le cycle de vie de produit
II- Les échanges intra branches et le modèle de LINDER :
1. Les échanges intra branches :
2. La demande représentative de LINDER

Conclusion

Bibliographie

Chrifi Zakaria 2013/2014


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Le commerce international dans l’histoire de la pensée économique

INTRODUCTION :

La théorie du commerce international est la branche de la science économique


qui s'intéresse à la modélisation des échanges de biens et de services entre Etats.
Elle se penche également sur les questions d’investissement international et de
taux de change.

Le commerce international correspond au libéralisme économique, soit,


l'importation et l'exportation de biens et des services, le partage de licences dans
d'autres pays et les investissements étrangers. Il sert à un pays de consommer à
travers ses ressources propres, et d'ouvrir ses débouchés afin d'écouler sa
production.

Ce type de commerce existe depuis des siècles (route de la soie), mais il connaît
un essor récent du fait de la mondialisation. La théorie du commerce
international est fondée par les théories classiques de la branche de l'économie
qui essaye de définir le commerce international.

La théorie du commerce international comprend deux branches essentielles. La


première est fondée sur la pensée classique inspirée de David Ricardo, et la
seconde s'inspire des outils de l'organisation industrielle et de l'économie
géographique.

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Le commerce international dans l’histoire de la pensée économique

Chapitre I : les théories traditionnelles du commerce international

Les deux premiers grands courants économiques sont les courants

Mercantilistes et le courant physiocrate. Tous deux sont très différ ents l’un de l’autre, car
selon le premier, l’Etat doit forcement intervenir dans l’économie alors que selon le second, il
existe un ordre naturel qu’il ne faut surtout pas perturber.

I. Le protectionniste
1. Les théories protectionnistes

Pour certain économiste le protectionniste est positif car il favorise le développement


économique d’un pays, maintient son emploi, équilibre son commerce extérieur et supprime
toutes dépendances vis-à-vis de l’étranger.
Pour l’économiste List, un pays doit protéger son industri e naissante pour lui permettre de
trouver sa situation d’équilibre. De la même façon, un pays doit protéger son industrie
vieillissante. C'est-à-dire les secteurs économique qui manque de productivité soir parce qu’ils
n’ont pas intégré le progrès technique soit parce qu’ils sont fortement concurrencé par les
produits émergent, c’est le cas de l’Europe. Selon List cette protection doit être planifié et
dégressive dans le temps.
Pour l’économiste Mistral, le protectionniste permet de garantir aux entreprise s des
débouchés, permet également de promouvoir la recherche et d’aider les secteurs en difficulté,
permet la constitution de grands groupes nationaux. Pour Mistral une intervention ferme de
l’Etat est nécessaire pour relancer une économie nationale.

Pour Jeanneney, le protectionnisme est un moyen de contrôler la concurrence étrangère pour


maintenir la diversification de l’économie national. Toutes spécialisations accroissent la
dépendance vis-à-vis de l’étranger et peu provoquer des pressions politiques.

2. Les effets négatifs du protectionnisme


Le protectionnisme a des effets négatifs pour l’économie nationale, pour les consommateurs,
de plus il constitue une menace pour la paix internationale.
En effet, le protectionnisme empêche l’exploitation des avantage s comparatifs, la moindre
concurrence affaiblie l’économie, augmente les prix, réduit l’offre, diminue la qualité et
constitue des rentre de situation pour les entreprises qui se retrouve en quasi-monopole.

Le protectionnisme freine les innovations car le progrès technique est moins diffusé dans les
pays (il y a moins de technologie apportés).

Le protectionnisme favorise le nationalisme facteur de tension, conflit et intolérance.

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II. La théorie mercantiliste :

Le terme mercantiliste vient du latin Mercati, qui signifie faire du commerce, et merx,
marchandise.
Le mercantilisme est une conception de l’économie qui prévaut entre le XVIe siècle et
le milieu du XVIIIe siècle en Europe. Les penseurs mercantilistes prônent le
développement économique par l'enrichissement des nations au moyen du commerce
extérieur qui permet de dégager un excédent de la balance commerciale grâce à
l'investissement dans des activités économiques à rendement croissant.

L’Etat a un rôle primordial dans le développement de la richesse nationale, en


adoptant des politiques protectionnistes établissant notamment des barrières tarifaires
et encourageant les exportations.

Le but que se sont assignés les auteurs mercantilistes, qui dominent alors la pensée
économique, est donc de remplir les coffres du royaume pour en accroître la puissance
militaire. Pour ce faire, l’objectif de la politique économique est d’a voir une balance
commerciale excédentaire afin de profiter de rentrées d’or et d’en limiter les sorties.
Le commerce international est conçu comme un jeu à somme nulle dans lequel les
importateurs perdent de l’or quand les exportateurs en gagnent.

Le mercantilisme n'est pas un courant de pensée à proprement parler, car ce n'est pas
une théorie économique unifiée. Aucun auteur mercantiliste n'a proposé un système
présentant le fonctionnement idéal d'une économie, tel qu'Adam Smith le fera par la
suite dans le cadre de l’économie classique.

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III. Les théories classiques :

1. Adam SMITH

Dans son livre «La richesse des nations ». Adam Smith a consacré une grande partie à
l’analyse du Rôle du commerce extérieur dans l’activité économique et le développement des
nations.

L’élargissement de la division du travail dépassant le cadre national, un accroissement de la


productivité de travail et du rythme de croissance du capital. L’intérêt donné par Smith à
l’investissement du capital dans le commerce extérieur est exprimé dans sa définition du gain
de l’échange « par avantage ou gain, je n’entend pas l’accroissement de la quantité d’or, mais
celui de la valeur d’échange du produit de la terre et du travail du pays, ou celui du revenu
annuel de ses habitants. », Adam Smith ajoute que le commerce international d’une nation
dépend de l’efficacité économique de la libre concurrence, du rôle de l’épargne dans
l’accumulation du capital, de l’impact de l’utilisation du capital dans les différents secteurs
économiques notamment le commerce extérieur.

Adam Smith conclu que le commerce extérieur est lié à l’excédent d’une nation et donc si gne
d’une grande richesse. C'est -à-dire que seulement lorsqu’un pays dispose d’un capital
excèdent qui l’investi dans le commerce extérieur, il pose aussi le principe que la nation ne
peut acheter de l’extérieur que les biens qu’elle ne pourrait elle -même produire avec un coût
élevé, d’où la théorie de la spécialisation, donc si pour les mercantilistes le commerce
extérieur est un jeux à somme nulle, c'est-à-dire qu’il profite que pour le pays qui ,permet son
enrichissement, l’autre partenaire ne profite pas de l’échange qui représente pour lui un aspect
négatif, car le gain est transféré d’un pays à l’autre _ pour Adam Smith, ce commerce
extérieur est un jeux à somme positive car il est profitable pour les deux pays pratiquant
l’échange : c’est la théorie de l’avantage absolu.

Exemple : supposant deux pays. La G.B et le Portugal (pays étranger) produisant 2 biens : Vin
et drap, dans les proportions suivantes :

Coût unitaire de chaque bien en termes de travail G.B Portugal

Vin 100 80

Drap 20 40

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Nous remarquons d’après l’exemple ci -dessus qu’en G.B chaque unité de Vin nécessite 100
unités de travail et chaque unité de drap nécessite 20 unités de travail. Au Portugal chaque
unité de vin nécessite 80 unités de travail et chaque unité de drap nécessite 40 unités de
travail.

Il en résulte que le commerce entre 2 pays peut être profitable pour chacun d’eux si les
produits achetés reviennent moins chers que la production nationale. Tel est le cas. Le vin
pour la G.B (80<100) et le drap au Portugal absolu dans la production des draps.

Cependant, un pays dont la productivité est inférieure (coût de production élevé dans les 3
productions ne peut que participer à l’échange international puisqu’il serait conduit, selon
Adam Smith, à importer tous les produits nécessaires à sa consommation.

C’est face à cette limite et à ce problème que David Ricardo va intervenir par sa théorie des
avantages comparatifs, en insistant sur le fait que les 2 pays faisant l’échange peuvent en
profiter, et même en tirer un gain.

2. David RICARDO

Ricardo inclus le commerce extérieur dans la dynamique de l’accumulation. Selon lui, même
si un pays ne dispose d’aucun avantage absolu, peut profiter de l’échange et obtenir un gain
comme ses partenaires, en participant au commerce extérieur. Il établit ainsi la loi de la
spécialisation qui devrait être basée sur les avantages comparatifs dans le cadre de sa théorie
de la valeur et des prix de la vente des marchandises de chaque pays à l’extérieur.

La démonstration numérique de David Ricardo est considérée en économie comme un


exercice relativement simple. Elle répond cependant à de nombreuses hypothèses, explicites
ou implicites, qui la rendent contestable.

Exemple : soient 2 pays, la G.B et le Portugal. Produisant 2 biens, le vin et le drap dans les
proportions suivantes :

Coût unitaire de chaque en terme de travail G.B Portugal

Vin 120 80

Drap 100 90

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Remarque : pour fabriquer une unité de vin, il faut 120 unités de travail en G.B et 80 en
Portugal. Et pour fabriquer une unité de drap, il faut 100 unités de travail en G.B et 90 en
Portugal. Donc, le Portugal a un avantage absolu dans la production dans 2 bien car le coût
unitaire de chaque bien est plus faible de la G.B, mais en comparant le coût du drap par
rapport un vin par les 2 pays nous constatons qu'elle est mois élevée en G.B qu’au Portugal :
G.B : 100/120 = 0.83 D/P

Portugal : 90/80 = 1.2

Donc, 0.83<1,2, par contre, le coût comparatif du vin par rapport au drap est moins élevé au
Portugal qu’en G.B : G.B : 120/100 = 1,2 P/D

Portugal : 80/90 = 0,88

Donc 0,88<1,2

On peut conclure que le Portugal a plus intérêt à ses spécialiser dans la production du vin et
de G.B dans le drap. Ceci en prenant l’hypothèse de la constance du coût. Quel est inté rêt de
la spécialisation et quel est le gain de l’échange ?

Coût unitaire de chaque bien


G. B Port ugal
en terme de travail

Avant Après Avant après

Vin 120 0 80 160

Drap 100 200 90 0

Coût mondial pour 2 unités de


chaque bien
220 200 170 160

Gain en terme de travail


2 0 1 0

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Avant l’échange, si chaque pays produit une unité de drap et une de vin, le coût total sera 220
pour la G.B et 170 pour le Portugal. Après l’échange, la G.B produit 2 unités de drap avec un
coût de 200, et le Portugal produit 2 unités de vin le coup de 160.

Il est résulte que la spécialisation a fait 20 à la G.B et 10 au Portugal, c'est-à-dire un gain


mondial de 30 unités de travail.

IV. La théorie Marxiste


Ayant une vision différente des autres théoriciens. Marx présente une méthodologie d’analyse
des relations économiques internationale basée sur la recherche et l’exploitation de certains
faits et situation existantes et non pas sur la proposition de recommandation .Il place l’étude
des relations économiques internationales au centre de la dynamique économique de
reproduction et signalant que les relations économique internationales ne se limitent pas
seulement aux échanges entre nations. Mais le rôle que peut jouer le capital des pays riches
dans le développement de son pays et dans l’exploitation des pays moins avancés.

Dans la conception historique marxiste. Le développement du marché mondial est en même


temps à l’origine et produit du développement du capital. Marx souligne dans son
livre : « d’une part, le marché mondial constitue la base du capitalisme, de l’autre, c’est la
nécessité par celui-ci de produire à une échelle constamment élargie qui l’insiste à entendre
continuellement marché mondial ».

L’intérêt de la recherche des capitalistes en participant aux échanges internationaux est la


maximisation du taux de profit. Mais si le commerce extérieur est considéré comme débouché
pour éviter la surproduction, il peut aussi connaître des crises générales et contribuer à la
baisse du taux de profit. Il en résulte que la contradiction interne entre les conditions de
production et les conditions de consommation n’est que transférer l’échelle mondiale.

V. Le modèle de HOS Hecksher- ohlin « La loi de proportion des


facteurs »
Contrairement au modèle de Ricardo qui stipule le coût de production était la base de la
spécialisation et au commerce international. Dans le modèle H.O. se sont les différences
dotations des facteurs de production (capital et travail) qui vont caractérisés les structures
économiques de chaque pays par l’intermédiaire du prix relatif.

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La loi de proportion des facteurs constitue le modèle de base de la théorie du commerce


international qui va être reprise par la suite l’écono miste « Samuel Son » 1948-1946. Il est à
la source de la spécialisation.

A partir du moment où 2 pays ont des dotations relatives en facteur de production différentes,
chacun trouve intérêt à se spécialiser dans la production qui utilise le facteur dominant et à
abandonner la production qui utilise le facteur rare dans la nation .Ainsi, les 2 pays peuvent
faire l’échange et gagner du commerce international.

VI. Le modèle de Stuart Milm- A. Marshall


Ces auteurs ont donné une nouvelle conception de l’échange int ernational. Tout en se référant
à la théorie ricardienne de la valeur de travail et des coûts comparatifs. Ils cherchent, non pas
à compléter ces derniers, mais à établir une nouvelle théorie basée sur « La loi des valeurs
internationales ».ces auteurs présentent cette loi comme une extension de la loi des valeurs
appelée « L’équation de l’offre et de demande », ils insistent sur le fait que si la théorie
classique donne de l’importance à l’offre, la loi des valeurs internationales s’intéresse a la
demande du bien, c’est-à-dire que la loi de l’offre et la demande est aussi appelée « La loi de
la demande réciproque », qui veut dire la demande de chaque pays correspond à l’offre de
l’autre pays. Marshal quant à lui, insère à la valeur du travail et les coûts comparatifs de
Ricardo la théorie subjective de la valeur utilisé, dont dépend l’échange international.

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Chapitre II : Les nouvelles théories du commerce international :


La nouvelle théorie du commerce international s'est développée sur la base de l’incapacité des
théories traditionnelles à expliquer certaines caractéristiques essentielles du commerce
international contemporain à savoir :
 le développement des échanges internationaux entre pays industrialisés les plus
développés dont les dotations factorielles sont peu différentes.
 l’importance du commerce intra branche.
 La libéralisation graduelle des échanges, notamment dans le cadre du GATT au
éme
lendemain de la 2 GM, qui semble avoir générée des gains pour certains pays bien
supérieurs à ceux prédits par les théories traditionnelles du CI.

A partir des années 1960, les travaux relatifs à l'analyse du commerce international ont
emprunté deux directions de recherche :
 la première considère que les théories traditionnelles du CI constituent un cadre de
réflexion valable et qu’il est simplement nécessaire d’affiner les hypothèses de base des
modèles concernant notamment le nombre et la qualité des facteurs :
l'approche néo-factorielle
l'approche néo-technologique : Posner ; Vernon
ième
 la 2 direction de recherche est centrée sur les échanges intra-branches entre pays à
développement économique comparable. L’identification des déterminants de ces
échanges a conduit au développement de nouvelles approches en termes de structures de
marché et notamment de concurrence imparfaite. Dans ce cadre, les échanges croisés
peuvent s’expliquer par : les conditions relatives à la demande, l’existence d’une
spécialisation intra branche hiérarchisation des avantages comparatifs.

I. les analyses néo factorielles et néo technologiques :

1. Explications du paradoxe de Leontief :

Wassily Leontief a testé le modèle Heckscher-Ohlin sur la balance des exportations


américaines en utilisant les données de 1947.

Comme les Européens avaient à cette époque une abondance en capital, leurs exportations
devaient être intensives en capital et les importations en travail.
Les travaux statistiques et également les calculs à l’aide de la matrice input out put conduits
par W. Leontief vont lui permettre de découvrir que les USA exportaient des biens intensifs
en travail et importaient des produits intensifs en capital bien que leur dotation factorielle fut à
priori constituée de beaucoup de capital et de peu de travail…ainsi est-il conduit à écrire.
C’est ce résultat de son analyse qui fut appelé Paradoxe de Leontief car il est contraire à
l’analyse effectuée par HOS.

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L’analyse du commerce japonais a révélé qu’il peut être décomposé en 2 zones partenaires :

 Des pays développés aux quels le japon exporte des biens intensives en travail.
 Des pays en voie de développement dont les biens exportés sont intensifs en facteur
capital.
Le paradoxe de Leontief s’explique par le fait que les pays développés se spécialis ent dans la
production qui utilise le facteur capital et dans la production qui utilise le facteur travail mais
il s’agit d’un travail qualifié.

Parmi les critiques qu’on peut adresser à l’analyse de Leontief c’est le fait qu’il n’a inclus
dans sa mesure du capital que du capital physique (comme des machines, des équipements,
bâtiments…) et à complètement omis le capital humain renvoie à l’enseignement, la
formation professionnelles, la santé, qui accroissent la productivité du travail. Dés lors,
comme le travail américain comporte plus du capital humain que le travail étranger, ajouter la
composante capital humain au capital physique rendrait les exportations américaines plus
intensives en capital par rapport aux substituts aux importations.

2. l’approche néo technologique :


Contrairement au modèle d’HECKSHER-OHLIN, qui analyse les échanges internationaux en
prenant comme hypothèse production en fonction du facteur travail ou capital disponible,
l’approche néo technologique prend en considération de nouveaux él éments dans le
commerce extérieur.

a. POSNER et l’évolution technologique :

On doit à M. Posner une des premières analyses en 1961, portant sur les écarts
d’investissements en recherche et développement entre les pays comme étant à l’origine des
échanges commerciaux.
Il s’appuie sur l’observation empirique des firmes des p ays industrialisés, et constate
l’influence de l’innovation dans le renouvellement des gammes de produits, laissant
indirectement émerger l’idée du cycle de vie technologique.

Il analyse l’é cart technologique entre les pays considéré comme un élément déterminant du
commerce international.

Donc, les pays développés exportent des biens intensifs en nouvelles technologies et ont un
avantage absolu pour chaque innovation par rapport à leurs partenaires et ceci pendant un
moment limité.

b. Le modèle de KRUGMAN :

Selon Paul KRUGMAN, source des gains mutuels même pour des pays comparables du point
de vue de dotations factorielles et de la technologie.

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On ne peut que souscrire à cette thèse quand on constate que les pays développés ont pour
principaux partenaires…d’autre pays développés.

Le modèle récent le plus simple de l’échange international présenté par KRUGMAN est un
modèle de concurrence monopolistique.

On peut comprendre le modèle de KRUGMAN analy se l’innovation technologique et le


monopole de production de nouveaux biens dans les pays du nord par rapport aux pays du
sud, et comment les transferts technologiques ne peuvent être maintenus que par des
nouvelles innovations et par l’apparition de nouveaux produits.

c. VERNON et le cycle de vie de produit :


Raymond VERNON sera à l’origine du courant néo technologique. Il marque le recul des
théories explicatives au profit de théories plus proches des pratiques et adaptées aux choix
stratégiques des firmes. Il fera le lien entre la technologie, le produit et le cycle de vie, mettant
en évidence le lien entre l’innovation, comme source d’avantage monopolistique, et les pays
cibles de l’exportation.

VERNON considère en effet, que les pays développés ayant une forte intensité de recherche
et développement bénéficient d’un marché domestique avec un fort pouvoir d’achat.

Pour lui tout bien passe par 4 étapes :

Le développement, la croissance, la maturité et le déclin.

Le Cycle de vie du produit :

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II. les échanges intra-branches et le modèle de Linder :


1. Les échanges intra branches :
L’échange intra -branches : est défini par le commerce de marchandises ou de services qui
concerne les mêmes types de produits autrement dit appartenant à une même branche.

Exemple :

Aux Etats unis on achète des voitures allemandes et en Allemagne on achète des voitures
américaines. On dit aussi échanges croisés de produits similaires.

Ce commerce a généralement lieu entre les pays riches à un niveau semblable de


développement, qui sont géographiquement proches et il est souvent considéré comme le
corollaire d’une intégration économique.

La spécialisation intra branche à deux composantes selon le type de différentiation des


produits similaires participant à l’échange international.

Il existe la différentiation verticale entre des produits similaires s’ils s e différencient par leur
qualité(le haut de gamme, le moyen de gamme et le bas de gamme).

La différentiation est dit horizontale lorsque des produits similaires de qualité comparable se
distinguent par leur variété.

2. La demande représentative de Linder :

Une des critiques adressées aux modèles ricardien ou d'Ohlin-Heckscher est de sous-estimer
le rôle de la demande.
Linder en 1961 analyse l’existence d’économies d’échelles dans la production de biens
fortement demandés sur le marché domestique et l’influence principale du niveau de revenu
par tête sur la formation de la demande. Plus le revenu par tête des pays est proche, plus
l'intensité du commerce entre les deux pays sera élevée.

Les hypothèses du modèle sont les suivantes :

 les individus touchant le même revenu possèdent la même structure de demande quel
que soit le pays auquel ils appartiennent.
 la répartition des revenus est la même dans les deux pays.
 le pays fabrique un produit manufacturé que parce qu'une demande domestique
préexiste à une demande extérieure.
La fonction de la production d’un bien sera favorable dans un pays lorsque ce bien y est
fortement demandé : c’est le principe de la « demande domestique représentative ».

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CONCLUSION :

Les différents modèle étudies précédemment révèlent que le commerce


international est bénéfique pour tout pays pratiquant l’échange, mais si le
libre échange a toujours été considéré comme la politique commerciale de
base des échanges internationaux.

Autrement dit, La participation au commerce international est susceptible


de procurer certains bénéfices car elle permet à un pays de tirer parti de
ses avantages comparatifs, d’exploiter des économies d’échelle et de
garantir le jeu de la concurrence, ce qui renforce la diversité des produits
et, potentiellement, la stabilité des marchés.

Il est peu probable que les bénéfices résultants des échanges commerciaux
se répartissent également entre pays ou en leur sein; c’est ce qui explique
l’opposition aux politiques de libre-échange.

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Bibliographie :
 Histoire de la pensée économique – Ghislain Deleplace & Christophe Lavialle
 Dictionnaire d’économie et de sciences sociales – Jean Yves Capul & Olivier Garnier
 Le plaisir d’apprendre l’économie générale et statistique – Département de l ’éducation
nationale
 Cours d’économie internationale du 4ème semestre par M. Ben Ghazi.
 www.wikipédia.com

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