Professional Documents
Culture Documents
Depuis longtemps, l’Etat Congolais s’était rendu compte de l’insuffisance de l’effort national privé pour
financer le secteur industriel d'une part et d’autre part, que les institutions bancaires locales, de par
leur vocation, s’intéressaient beaucoup plus à des projets commerciaux avec des risques limités et à
rentabilité immédiate par rapport aux projets industriels fort risqués et à rentabilité différée.
Il s’agissait donc d’une intervention de l’Etat pour soutenir la croissance de l’économie, à l’instar de ce
qui se passe actuellement avec la crise financière internationale qui a obligé les pays les plus libéraux
à intervenir avec des fonds publics pour soutenir leurs économies.
C’est dans ce contexte qu’ont été créées des institutions comme le Fonds de Relance Economique, le
Fonds des Conventions de Développement et enfin, sur recommandation de l’ONUDI, le FPI Entreprise
Publique, dont la ressource principale est la Taxe de Promotion de l’Industrie. Elle comprend 2 volets,
à savoir la taxe sur la production locale, et la taxe sur les biens importés.
La taxe sur la production locale est égale à 2 % du prix de revient tandis que celle sur les biens
importés est fixée à 2 % de la valeur CIF majorée des droits de douane...
C’est pour moi un honneur et un grand plaisir que de prendre la parole à l’occasion des 20 ans du FPI,
et je tiens à remercier particulièrement
Son Excellence Monsieur le Président de la République qui a permis qu’en ce jour ce soit moi qui suis
devant vous.
La vie d’une Institution comme celle d’un homme est un itinéraire qui est ponctué par des repères à
l’occasion desquels un bilan est établi.
Ce bilan permet de s’adapter à l’évolution de l’environnement en fonction de ses objectifs.
C’est dans ce cadre que la manifestation d’aujourd’hui a été organisée en y associant les partenaires
actuels et potentiels du FPI.
Je rappelle tout d’abord que depuis longtemps l’Etat s’était rendu compte de l’insuffisance de l’effort
national privé pour financer le secteur industriel d'une part et d’autre part, que les institutions
bancaires locales, de par leur vocation, s’intéressaient beaucoup plus à des projets commerciaux avec
des risques limités et à rentabilité immédiate par rapport aux projets industriels fort risqués et à
rentabilité différée.
Il s’agissait donc d’une intervention de l’Etat pour soutenir la croissance de l’économie, à l’instar de ce
qui se passe actuellement avec la crise financière internationale qui a obligé les pays les plus libéraux
à intervenir avec des fonds publics pour soutenir leurs économies.
C’est dans ce contexte qu’ont été créées des institutions comme le Fonds de Relance Economique, le
Fonds des Conventions de Développement et enfin, sur recommandation de l’ONUDI, le FPI Entreprise
Publique, dont la ressource principale est la Taxe de Promotion de l’Industrie.
Elle comprend deux volets, à savoir la taxe sur la production locale, et la taxe sur les biens importés.
La taxe sur la production locale est égale à 2 % du prix de revient tandis que celle sur les biens
importés est fixée à 2 % de la valeur CIF majorée des droits de douane.
Tout récemment pour mieux adapter l’Institution à sa mission, elle a été muée en Etablissement
Public avec pour objectif final sa consolidation financière afin qu’elle devienne à terme une entreprise
commerciale conformément aux objectifs de la réforme des entreprises publiques.
Pour diversifier les ressources, des contacts ont été entrepris avec des partenaires potentiels, et ils ont
abouti à la signature de deux contrats de partenariat, l’un avec BIO, une ONG publique belge, et
l’autre cette année avec DBSA, une banque de développement sud-africaine. Ces partenariats n’ont
pas encore démarré d’une manière effective.
Le FPI a pu financer 688 Projets depuis sa création pour un montant de USD 175.244.294,99. Ses
interventions ont couvert toutes les provinces du pays et actuellement son réseau de représentation
couvre le territoire national.
A titre indicatif, nous pouvons citer les projets suivants :
- l’implantation d’une pêcherie industrielle à KALEMIE ;
- l’implantation d’une unité semi-industrielle de fruits à IDJWI dans le Nord-Kivu ;
- le renforcement des capacités de production d’une unité de fabrication industrielle de pneus et de
chambres à air à Kinshasa.
Outre les effets sur le niveau de la production dans chacun des secteurs concernés par les projets, sur
le plan social les financements ont permis la création ou le maintien de 23.000 emplois avec un effet
de diffusion sur les activités connexes, et en termes de production, et en termes de création
d’emplois, et en termes d’élargissement de l’assiette de l’impôt.
Excellence Monsieur le Représentant du Président de la République,
Excellence Monsieur le Représentant du Premier Ministre,
Excellences Madame et Messieurs les membres du Gouvernement,
Le Comité de Gestion que je préside a entrepris une série de mesures pour le recouvrement des
impayés, le renforcement de la capacité du personnel afin de le mettre au niveau du standard
international et une adaptation des structures de gestion pour répondre aux défis de l’heure.
Sur le plan de la gestion, la réussite du FPI dépendra donc de 4 paramètres qui sont :
- la disponibilité des ressources pour les financements, le processus d’industrialisation nécessitant
beaucoup de moyens,
- l’assainissement du Portefeuille-prêts actuel,
- l’amélioration de la sélection des projets afin de minimiser les impayés,
- le niveau de renforcement de la capacité du personnel, qui font tous déjà l’objet de toute notre
attention.
Je ne peux terminer mon adresse de ce jour qu’en souhaitant un joyeux anniversaire au FPI à travers
le Conseil d’Administration, le Comité de Gestion, et les Cadres et Agents en les exhortant à encore
plus de travail, à encore plus de sens de responsabilité pour que dans 20 ans nous puissions nous
retrouver à l’occasion des 40 ans du FPI.