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ATLAS REGIONAL REGION du TADLA AZILAL

MAROC
Aude Nuscia Taibi, Yahia El Khalki, Mustapha El Hannani

To cite this version:


Aude Nuscia Taibi, Yahia El Khalki, Mustapha El Hannani. ATLAS REGIONAL REGION du
TADLA AZILAL MAROC. Université d’Angers. 2015, 978-2-915751-58-1. <hal-01139658>

HAL Id: hal-01139658


https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01139658
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International License
ATLAS REGIONAL
du
TADLA AZILAL
Aude Nuscia TAÏBI
Yahia EL KHALKI
Mustapha EL HANNANI

Atlas régional
ATLAS REGIONAL
région du du
ATLAS
ATLAS Tadla Azilal
REGIONAL
REGIONAL

Maroc
TADLA
du du
TADLA
TADLA
AZILAL
AZILAL
AZILAL
ATLAS REGIONAL
du
TADLA AZILAL
Atlas régional
région du Tadla Azilal
Maroc
2015
Dirigé par
Aude Nuscia Taïbi1-2 (Université d’Angers, LETG-Angers LEESA UMR 6554 CNRS) nucia.taibi@univ-angers.fr
Yahia El Khalki3 (Université SMS de Beni Mellal) yelkhalki@gmail.com
Mustapha El Hannani1 (Université d’Angers, ESO-Angers UMR 6590 CNRS) mustapha.elhannani@univ-angers.fr

Cartographie
Sigrid Giffon1-2
1-2 3
avec Aude Nuscia Taïbi , Yahia El Khalki ,
Mustapha El Hannani , Abdelhalim Benyoucef , Aziz Ballouche2
1 3

Documentation et rédaction des textes


Aude Nuscia Taïbi1-2, Yahia El Khalki3, Mustapha El Hannani1,
Sigrid Giffon1-2, Mohamed Haouach3, Chadia Arab1, Aziz Ballouche2

Conception graphique
Kévin Lelièvre (KLP)

Aquarelle de couverture
Cathy Pupin

Crédits des photographies


A.N. Taïbi et M. El Hannani sauf Y. El Khalki (p. 7, 67 et 69), J. Soumagne (p. 39),
Centre d’Investissement Régional (CRI) (p. 5),
étudiants Agrocampus Ouest INHP promotion 2008-2009 (p. 43 et 49) et P. Paris (p. 63).

1. Université d’Angers (France). ESO-Angers, Espaces et SOciétés, UMR CNRS 6590


2. Université d’Angers (France). LETG-Angers, Littoral, Environnement, Télédétection, Géomatique, UMR CNRS 6554
3. Université du Sultan Moulay Slimane Beni Mellal (Maroc).

Université d’Angers
www.univ-angers.fr/fr/index.html
ISBN 978-2-915751-58-1
Sommaire

Mosquée de la kasba Beni Mellal émergeant de ses oliveraies Kasba Tadla ville de patrimoine méconnue Barrage de Bin El Ouidane dans la vallée de l’oued El Abid Lac du barrage de Bin El Ouidane Ksar de Beni Mellal
de Kasba-Tadla Jardins réaménagés
de Aïn Asserdoune

Introduction 6 4.1.3. Indicateurs sociaux : La scolarité et la 32


1.2. La montagne, château d’eau pour la 60
TROISIÈME PARTIE :
fécondité en 2004 RESSOURCES ET PATRIMOINE : 78
4.1.4. Indicateurs sociaux : infrastructures 34 plaine et le dir.
PREMIÈRE PARTIE : sanitaires et éducatives
LES ENJEUX TRANSVERSAUX
8 1.3. Une montagne qui se vide… 62
ÉTAT DES LIEUX 4.1.5. Indicateurs sociaux : L’emploi
1. L’eau. Un déséqulibre fort entre
36
80

4.2. Occupation du sol et activités 2. Le Dir : Des risques accrus dans les unités régionales.
1. Le poids de l’histoire
38 64
8
économiques agricoles un contexte d’empiètement urbain
2. Le découpage administratif et 12
4.2.1.
4.2.2.
Les terres agricoles, la SAU
Statut foncier des terres agricoles
39
40
sur les zones agricoles 2. L’exode rural et la question 82

son évolution 4.2.3. Les cultures (Céréales, Légumineuses, 42 2.1. Une urbanisation non maîtrisée et 64 migratoire.
Cultures maraîchères) l’éclatement de l’habitat rural au
3. Le cadre physique 14
4.2.4. Les cultures (Oléagineux, Cultures 44
détriment des terres irriguées 3. Un riche patrimoine à valoriser 84

industrielles, Cultures fourragères, Fruitiers)


2.2. Le patrimoine vert de Beni Mellal 66 3.1. Le patrimoine culturel : sites 84
3.1. Topographie. Une configuration en 15 4.2.5. L’élevage 46

4.3. Occupation du sol et activités sous la pression de l’urbanisation potentiels et reconnus


trois unités topographiques entre 48

plaine, piémont et montagne économiques industrielles et anarchique 3.2. Un patrimoine architectural 86

3.2. Climat 16 commerciales 2.3. Des inondations accrues affectant les 68 délaissé
3.2.1. Climat général : De forts contrastes climatiques 16 4.3.1. Les établissements industriels 48
nouveaux quartiers de Beni Mellal 3.3. Patrimoine karstique : sites 88
entre la montagne et la plaine 4.3.2. Armature urbaine : infrastructures routières
potentiels et reconnus
50

3.2.2. Climat saisonnier 18 4.3.3. Offre et fréquentation touristique 52


2.4. Des risques d’effondrement karstique 70

dans la médina de Beni Mellal. 3.4. Le Géoparc M’Goun : Géotopes 90


3.3. Contexte géologique 20 Synthèse des unités régionales : trois 54
géomorphologiques et géologiques
3.4. Les ressources en eau 22 ensembles géographiques distincts, 3. La Plaine : un environnement 72

3.4.1. Eaux souterraines 22 dynamiques et interdépendants fragile, marginalisé et soumis à de 3.5. Le Patrimoine naturel végétal et 92

3.4.2. Eaux de surface : Les Bassins Versants 24 fortes pressions paysager


3.5. La couverture végétale : Diversité de DEUXIÈME PARTIE : 3.1. Une dynamique urbaine et
4. Synthèse des enjeux
26 72

la végétation DYNAMIQUE ET ENJEUX DES UNITÉS 56 environnementale liée à la création


94

RÉGIONALES d’une oasis artificielle


4. Le cadre humain 28
3.2. La dynamique urbaine et les enjeux Conclusion 96

1. La Montagne : Un environnement 58 74

4.1. La Population 28
fragile, marginalisé et soumis à sur le périmètre irrigué
4.1.1. Evolution de la population par commune 28
de fortes pressions 3.3. Surexploitation et pollution des 76
Bibliographie 98
(1971-2004)
4.1.2. Densité de la population (2004) et évolution 30 1.1. Une couverture végétale fortement 58 ressources en eau
démographique 1994-2004 dégradée / Une forte érosion des sols

Habitat rural isolé de


la moyenne montagne
Périmètre irrigué de Beni Moussa Parcs agroforestiers à chênes verts de la moyenne montagne Vallée irriguée de Aït Bouguemez dans le Haut Atlas (source : CRI) Pont neuf de Kasba Tadla sur l’Oum er Rbia (commune de Ouaouizeght)
Introduction
L’Atlas du Tadla-Azilal est le fruit d’une collaboration entre le laboratoire ESO- ouvrages hydrauliques ….) sou-
Angers du CNRS de l’Université d’Angers (France), le CERGTAEO de l’Université mis à un accroissement urbain
Sultan Moulay Slimane de Beni Mellal (Maroc) et le LATES de l’EHESS de Paris continu depuis l’indépendance,
(France), réalisée dans le cadre d’un Programme d’Action Intégrée VOLUBILIS processus inévitable et quasi-
soutenu par le Comité Mixte Interuniversitaire Franco-Marocain de 2005 à 2008. ment impossible à maîtriser.

Si la collaboration portait sur la formation aux outils de la géomatique, l’atlas du La troisième partie est consa-
Tadla-Azilal en a constitué les « travaux pratiques » avec également l’objectif de crée à une réflexion sur la
mettre à la disposition des aménageurs de la région un outil d’aide à la décision relecture globale des enjeux et
pour le développement économique et pour l’aménagement. dynamiques à l’échelle de la ré-
gion Tadla-Azilal et la recherche
L’exhaustivité thématique étant illusoire sur le temps court de ce programme d’une réconciliation et restaura-
de recherche, la gamme d’entrée présentée dans ce premier opus d’Atlas a été tion de la complémentarité entre
sélective. la plaine et son arrière pays
montagnard, avec une carte de
Au-delà des thèmes habituels représentés dans l’Atlas, comme par exemple synthèse des enjeux de ces trois
les découpages administratifs, la distribution de la population, les activités unités régionales. Village et terroir traditionnel en haute montagne
économiques, d’autres ont été particulièrement développés, marquant la volonté
de mettre en perspective des éléments à valoriser et d’autres à préserver et Réalisé sur la base d’un Système
ainsi participer à apporter des réponses concrètes pour l’aménagement et le d’Information Géographique,
développement de cette région. ce premier atlas constitue une
première étape qui s’inscrit dans
La deuxième partie décline ainsi les dynamiques et enjeux pour chacune des une perspective de réactualisa-
trois unités régionales (Montagne, piémont et plaine) qui s’identifient nettement à tion régulière et d’élargissement
travers les cadres administratifs, physiques et humains. à de nouveaux « thèmes » et
échelles d’approche.
Pour la montagne sont développés les thèmes de la marginalisation du territoire
dans un contexte de fragilité des milieux et des ressources et les mutations des Au moment où sort ce premier
activités avec le tourisme en émergence. opus, les résultats du 6ème
Recensement Général de la
Pour le piémont (Dir), les thèmes portent sur les risques accrus dans un contexte Population et de l’Habitat du
de fortes pressions urbaines et démographiques et d’empiètement urbain sur le Maroc commencent à être diffu-
patrimoine végétal et hydraulique. sés. cependant, restant encore
à cette date très généraux, ils
Pour la plaine, les cartes sont essentiellement orientées sur la dynamique urbaine n’ont pas été intégrés dans les
historique liée à la création d’une oasis artificielle et les enjeux qui en découlent, cartographies.
La cathédrale : Rocher de Mesterfiane

de la pression urbaine sur le périmètre irrigué et de pollution et surexploitation des


ressources en eau et sols.

L’eau étant un élément majeur dans le développement de la région, elle a donc fait
l’objet de nombreuses études transversales hydrologiques, hydrogéologiques et
socio-économiques qui montrent à la fois son degré de fragilité face aux différents
modes d’exploitation et les craintes de la population face à la délicate question
des règles de sa répartition entre agriculteurs, entre ville et campagne, et entre
montagne et plaine.

La question migratoire est également un thème transversal qui relie les trois unités
à travers les dynamiques d’exode rural, de relais migratoires et d’impacts financiers
et socioculturels des migrants.

Enfin le patrimoine reconnu et potentiel traverse également les trois unités régio-
nales que ce soit à travers sa valorisation touristique actuelle ou envisagée, ou les
Céréaliculture (orge) en bour en moyenne
menaces qui pèsent sur certains éléments du patrimoine ordinaire (oliveraie, petits
montagne (commune d’Azilal) Paysages de moyenne montagne Lac de barrage Bin El Ouidane

6 Introduction Sommaire Introduction 7


Première partie : État des lieux
N

1. Le poids
Le de
LeRoyaume
Royaume l’histoire
Idrisside
IdrissideààlalaLe
Le
mort
mort
Royaume
Royaume
d’Idris
d’IdrisII
Idrisside
Idrisside
II àà la
la mort
mort d’Idris
d’Idris II
II L’Empire
L’EmpireAlmohade
Almohadesous
sousYa’koub
Ya’koub
L’Empire
L’EmpireelelAlmohade
Almohade
Mançour
Mançour sous
sous Ya’koub
Ya’koub el
el Mançour
Mançour L’empire
L’empireAlmoravide
Almoravide L’empire Almoravide
L’empire Almoravide
LaRégion
La RégionTadla-Azilal
Tadla-Azilalde
denos
La
La
nosRégion
Région
jours Tadla-Azilal
jours Tadla-Azilal de
de nos
nos jours
jours
(IXème
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Siècle) (XIIème
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Butler) (XI-XIIème
(XI-XIIèmeSiècle)
Siècle) (XI-XIIème Siècle)
(XI-XIIème Siècle)
Saragosse
Saragosse Saragosse
Saragosse
Burgos
Burgos Burgos
Burgos
Ceuta
Ceuta Ceuta
Ceuta Saragosse
Saragosse Saragosse
Saragosse Océan
Océan Océan
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Tanger
Tanger Tanger
Tanger
Tolède
Tolède Tolède
Tolède
Altantique
Altantique Altantique
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Iles
IlesBaléares
Baléares Iles
Iles Baléares
Baléares
Valence
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Océan
Océan Océan
Océan Santarem
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Santarem
Zallaqa
Zallaqa Zallaqa
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Altantique
Altantique Altantique
Altantique Tolède
Tolède Iles Tolède
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Baléares Iles
Iles Baléares
Baléares
Nakour
Nakour Tlemcen
TlemcenNakour
Nakour TlemcenValence
Tlemcen Valence Valence
Valence
Badajos
Badajos Badajos
Badajos
Murcie
Murcie Murcie
Murcie
Lisbonne
Lisbonne Lisbonne
Lisbonne Cordoue
Cordoue Cordoue
Cordoue
Mer
MerMéditerranée
Méditerranée Mer
Mer Méditerranée
Méditerranée Séville
Séville Grenade
Grenade Séville
Séville Grenade
Grenade
Cordoue
Cordoue Cordoue
Cordoue Alger
Alger Alger
Alger
Tunis
Tunis Tunis
Tunis Ténès
Ténès Ténès
Ténès
Taza
Taza Taza
Taza Séville
Séville Séville
Séville
Salé
Salé Volubilis
Volubilis Fès
Fès Salé
Salé Volubilis
Volubilis Fès
Fès Grenade
Grenade Alger Grenade
Alger Grenade Alger
Alger Océan
Océan Océan
Océan
Mahdiya
Mahdiya AltantiqueMahdiya
Mahdiya
Altantique Tanger
Tanger AltantiqueOran
Altantique Oran Tanger
Tanger Oran
Oran
Qalaa
Qalaa Qalaa
Qalaa
Tanger
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Tanger Tlemcen
Tlemcen Tlemcen
Tlemcen
Tlemcen
Tlemcen Tlemcen
Tlemcen Salé
Salé FèsTaza
Fès Taza Salé
Salé FèsTaza
Fès Taza

Salé
Salé Salé
Salé Régions
RégionsMarocaines
Marocaines Régions
Régions Marocaines
Marocaines
Région
RégionTadla
Tadla--Azilal
Azilal Région
Région Tadla
Tadla -- Azilal
Azilal
Marrakech
Marrakech Marrakech
Marrakech
Marrakech
Marrakech Marrakech
Marrakech Sijilmasa
Sijilmasa Sijilmasa
Sijilmasa

Tinmal
Tinmal Tinmal
Tinmal
Tinmal
Tinmal Tinmal
Tinmal

00 150
150 300
00
300Kilomètres
Kilomètres
150
150 300
300 Kilomètres
Kilomètres
00 400
400 800
800
0
0 Kilomètres
Kilomètres
400
400 800
800 Kilomètres
Kilomètres 00 350
350 700
700
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0 Kilomètres
Kilomètres350
350 700
700 Kilomètres
Kilomètres 00 450
450 900
900
0
0 Kilomètres
Kilomètres
450
450 900
900 Kilomètres
Kilomètres

Le Royaume Idrisside à la mort d’Idris II (IX Siècle)


ème
L’Empire Almohade sous Ya’koub el Mançour (XIIème Siècle) L’Empire Almoravide (XI - XIIème Siècle) La Région Tadla-Azilal de nos jours
Source
Source::Atlas
Atlas Berbère
Berbère Source : Atlas Berbère Limite
Limiteactuelle
actuellede
delalaRégionTadla
RégionTadla
Limite
Limite actuelle
actuelle
Azilal
Azilal de
de la
la RégionTadla
RégionTadla Azilal
Azilal
Source : Atlas Berbère
La région Tadla-Azilal ne semble pas occuper aujourd’hui commerçants s’y ruèrent par la suite de Sijilmassa, de Limite actuelle de la Région Tadla-Azilal

une place centrale au Maroc malgré sa position Fès et de Bassora, ville ancienne située au nord ouest
géographique stratégique entre les villes impériales de près d’Ouazzane. Par la suite, les populations de Day du Maroc. Ce caractère pastoral de la région perdurera surplombe jusqu’à nos jours la ville de Beni Mellal.
Marrakech et de Fez et les nouveaux centres de pouvoir et de son arrière-pays, en l’occurrence l’actuelle région par la suite avec l’insécurité.
que représentent Casablanca et Rabat, et le périmètre de Tadla, connurent de glorieux moments sous le règne C’est vers le 16e siècle que cette région réussit à
irrigué de première importance qui y a été développé. des Almoravides au 11e siècle, qui en firent leurs alliés. Parallèlement à cette évolution historique, la région de reprendre certains de ses moments glorieux, et connut
Pourtant grâce à cet emplacement au milieu du Maroc Certains disent que ce sont eux qui ont construit la Tadla-Azilal devint, surtout au 16e siècle, un pôle célèbre une florissante activité économique, bien que de moindre
continental, à distance égale entre ce qu’on a pris fameuse ville de Day vers le 5e siècle de l’hégire. Cette du soufisme marocain sous ses différentes formes. De importance. Léon l’Africain qui y passa à cette époque,
l’habitude d’appeler les royaumes de Fès et de Marrakech, prospérité se confirme encore davantage à l’époque nombreuses zaouïas abritant des mosquées et des nota que les habitants de Tafza, nouvelle capitale de la
la région de Tadla servait de lien stratégique entre les deux des Almohades. Elle fut la première région conquise par madrasas se développèrent comme la zaouïa charkaouia région, étaient nombreux et riches, qu’on y trouvait environ
capitales de ces royaumes, puisqu’il s’agissait du chemin Abdelmoumen. Elle connut alors une sorte de révolution à Abouljaad ou la zaouïa du saomaa (le minaret) qui deux cent maisons de juifs commerçants et artisans, et
le plus court. Dans ce contexte, son ralliement à l’une agricole, puisqu’elle évolua d’un mode de vie dominé par
des deux parties belligérantes marquait souvent la fin des le pastoralisme à la culture intensive avec par exemple
hostilités et donna longue vie à l’une d’entre elles. La l’introduction de la culture du coton, qu’on expédiait
région de Tadla et sa composante actuelle, Azilal, a joué jusqu’au Soudan, Ifriqiya et l’Andalousie, ou la pratique
durant des siècles, grâce à son emplacement stratégique de l’horticulture. Cependant, la révolte qui se déclencha
entre la plaine et la montagne, le nord et le sud, et à ses contre cette dynastie à partir de Day parait avoir causé
potentialités humaines, économiques et cultuelles, un un grand désastre à cette capitale puisque Yaakoub
rôle de premier plan dans la vie des différentes dynasties el Mansour la détruisit vers 1163, ce qui entraina la
marocaines, aussi bien pendant les moments de calme décadence de toute la région. En contrepartie, Tadla
et de tranquillité qu’au moment de troubles et de guerres. bénéficia à cette époque d’un apport humain conséquent
avec l’arrivée massive des arabes hilaliens et puis
Cette position a orienté l’évolution historique de cette maakils qui compensèrent le repliement déjà amorcé des
région. Sans s’aventurer dans la période préislamique, tribus berbères vers les montagnes.
qui parait confuse à plus d’un niveau, signalons qu’au 8e
siècle, Tadla a retenu l’attention d’Idriss 1er puisqu’il en Cependant, l’introduction subite de ces tribus dans le
a fait un point stratégique pour la propagation de l’Islam territoire créa une situation d’insécurité après la défaite
parmi les populations environnantes des Masmouda des Almohades, plongeant la région, comme tant
et Zennata. Quant à Idriss II qui régna de 804 à 828, il d’autres du Maroc, dans une profonde décadence qui
confia ce que certaines sources appellent l’Emirat de s’est traduite par le retour à la vie pastorale. La région de
Day, capitale célèbre de cette région, à son fils Yahia. Tadla et ses environs perdirent également beaucoup de
Elle connut, grâce à cela, de réels moments de prospérité leurs compétences en matière d’extraction de minerais
et de notoriété ; on y frappait la monnaie en différentes pour lesquelles ils étaient célèbres, de frappe de monnaie
localités, des émigrés andalous s’y implantèrent, et des ou de culture du coton qui alimentait les marchés lointains
Forteresse de Kasba-Tadla restaurée par Moulay Ismail à la fin du XVIIème Siècle

8 Première partie : État des lieux Sommaire


1 - Le poids de l’histoire
9
Première partie : État des lieux
N

que beaucoup de commerçants musulmans et chrétiens dans ce cas une sorte de zone d’échanges et de
venaient de loin pour s’y procurer des coupons de tissus fréquentation humaine intense entre ces deux parties.
appelés burnous également expédiés en Espagne et en Cette nouvelle donne, d’ordre à la fois socio-spatial et
Italie. administratif, reposait en réalité sur un passé historique
commun basé sur une complémentarité entre les
Ouardigha
Malgré les troubles déclenchés suite à la mort du sultan différentes composantes de cette région. Tout concorde Beni Zemmour
saadien Ahmed el Mansour en 1610, tout laisse à croire à confirmer que les tribus de chaque entité étaient liées
que la région a repris, du moins partiellement, son rôle les unes aux autres, par des relations d’échanges et
de jadis à partir du 17e siècle lorsque Moulay Ismail de solidarité pour leur bien commun puisque nulles Kasba Tadla

Beni Meskine Beni Amir Aït Roboa


renouvela l’ancienne kasbah de la ville de Tadla en 1680 d’entre elles ne pouvaient vivre indépendamment des Fkih Ben Aït Seri
et la confia à son fils Moulay Ahmed Dahbi en 1700. autres. Les pratiques séculaires de transhumance et les Salah
Beni
Dorénavant, cette kasbah servira de base de contrôle et alliances et les pactes qui en découlaient en constituent Mellal
Souk Sebt
de surveillance de la route du sultan (Tarik Assoultan) et un témoignage irréfutable. Ainsi, malgré l’interdiction
des populations des montagnes proches, notamment lors faite à la tribu de Beni Mellal, en tant que tribu guich, Beni Moussa
de la deuxième vague des tribus Sanhadja des Ait Atta de recevoir des tribus de la montagne, la tribu des Ait Aït Soukhmane
Oumalou et leurs multiples tentatives pour descendre Sokhman faisait chaque année son campement dans la Sraghna Aït Aït Bouzid
Attab
dans la plaine. A partir de ce moment, la région de plaine de Tadla grâce à un pacte qui liait les deux tribus.
Antifa
Tadla connut un regain d’intérêt politique et militaire, et Azilal

devint de ce fait une composante à part entière dans La rudesse du climat très froid en hiver en montagne Aït Messat
l’échiquier politique du Maroc moderne et contemporain. et très chaud et sec en plaine en été, est à l’origine de Demnate
Plusieurs sultans alaouites s’y rendirent lors de leurs ces anciens déplacements saisonniers entre les Haut Aït Bou
tournées habituelles ou à l’occasion des expéditions et Moyen Atlas et la plaine du Tadla. Les troupeaux Oultana Iknifen
Aït Seri Nom de tribu
qu’ils menaient contre les tribus rebelles. Certains d’entre descendaient dans la plaine en hiver et remontaient
eux y séjournèrent quelques semaines comme Moulay dans la montagne en été. Le caractère steppique de la Limites du Tadla-Azilal
Soulayman en 1809. plaine du Tadla avant la création des périmètres irrigués Agglomération
en faisait une région assez désolée parcourue par les 0 10 20 40
Kilomètres
Cette disposition n’échappera pas aux autorités coloniales troupeaux en hiver. Ces tribus combattront également
françaises puisqu’à leur tour elles feront de Tadla-Azilal côte à côte la pénétration des troupes françaises dans
une zone militaire en vue de soumettre et contrôler les ce territoire.
Territoires des tribus du Tadla-Azilal (d’après http://tribusdumaroc.free.fr)

tribus des montagnes avoisinantes. Cependant cette


stratégie coloniale se révélera infructueuse puisque cette
région abritera des foyers de résistance jusqu’au milieu
des années trente, et le premier coup qui déclenchera la
libération armée sera tiré dans cette région par Ahmed
al Hansali.

L’identité « tadlaoui » ou « tadili » s’appuie sur cette


histoire.

La région Tadla figurait ainsi déjà parmi les neuf régions


que comptait le Maroc à l’époque des Idrissides,
puis parmi les quinze régions au 19e siècle. Les
correspondances makhzeniennes émanant des sultans
ou de leurs représentants locaux font explicitement
mention à cette région sous son appellation actuelle ;
Tadla. Lorsque la province d’Azilal s’y ajouta vers la fin du
dernier siècle, le tout donna naissance à ce qu’on appelle
aujourd’hui «Région de Tadla-Azilal». Cette région prit
alors un nouveau visage ; la partie de la plaine, en
majorité arabophone, se joignit à la partie montagnarde,
de tradition amazighiphone, à travers le dir qui constitue Fantasia du Moussem de Aït M’hamed, province d’Azilal Le ksar de Beni Mellal

10 Première partie : État des lieux Sommaire 1 - Le poids de l’histoire 11


Première partie : État des lieux
N

2. Le découpage administratif et son évolution


7°O 6°30'O 6°O 5°30'O
Créée en 1997 par le Dahir n°1-97-84 du 2 avril 1997 et le

±
décret n°2-97-246 du 17 août 1997, la région Tadla-Azilal,
!
. Agglomérations principales
Khouribga couvre 17125km², soit 2.4% du Maroc. Elle composait la
partie sud de de
Limite la région
région de Casablanca antérieurement.
Ahmed El Hansali Bien qu’elle en soit détachée désormais, la région Tadla-
Limite de province
Semguet
Aït Oum el Bekht
Azilal reste sous l’influence très directe et forte de la
7°O
Oulad Saïd l'Oued
6°30'O 6°O
!
.
5°30'O capitale Communes
économique du pays, pour l’exportation des
urbaines
Province de Khenifra
produitsCommunes
agro-alimentaires, la migration des populations

±
Kasba Tadla Zaouiat Cheikh
rurales
Settat
Fkih Ben Salah Oulad Youssef !
.
et les ordres etAgglomérations
directives desprincipales
grands propriétaires.
El Ksiba !
. !
.
Bni Oukil
Krifate Khouribga Guettaya Province de Cercles
Beni Mellal
Al Khalfia
Limite de région
32°30'N
!
.
Tizi Nisli
Initialement constituée
Réseau de deux provinces (Provinces de
hydrographique
Bni Chegdale
Fkih Ben Salah
Hal Marbaa
Oulad Yaich AïtNaour
Oum el Bekht
Ahmed El Hansali Beni Mellal et d’Azilal),
Limite de elle a été remodelée en 2009, et en
province
compte Barrages
aujourd’hui trois avec l’adjonction de la province
Ou d

na
e De r
Semguet
Oulad Saïd
Fouml'Oued
Oudi Tanougha
Bradia Communes urbaines
Oulad Zmam !
.
Aghbala
de Fkih Limite
Ben Salah, correspondant essentiellement à une
montagne/plaine
Province de Tagzight Zaouiat Cheikh Khenifra
subdivision deCommunes
la provincerurales
de Beni Mellal.
Dar Ould Zidouh Sidi Jaber Kasba Tadla
Settat
Fkih Ben Salah
Sidi Aïssa Ben Ali Beni
Oulad Youssef Mellal !
.
Ou m Er
R bi a Oulad Gnaou !
. Foum El Anceur
El Ouqabli
Ksiba !
.
Bni Oukil
!
Aït
Province de Cercles
Ces trois provinces se subdivisent en 82 communes dont
Souk Sebt . Krifate
Oulad Bou Guettaya

Beni Mellal
Al Khalfia Isseksi
Oulad Mbarek
Rahmoun
Had Bou Moussa
32°30'N
9 communes urbaines : 4 dans la province de Beni Mellal,
Oulad Nacer
!
.
Sidi Hammadi Boutferda Réseau hydrographique
Tiffert n'Aït Tizi Nisli
Oulad Ayad Fkih Ben Salah
2 dans la province d’Azilal et 3 dans la province de Fkih
Hal Marbaa Hamza
Bni Ayat Timoulilt
Bni Chegdale !
. Oulad Yaich Tagleft Naour
Ou d Barrages

na
e De r
Ben Salah. 19 communes rurales sont situées dans la
Ouaouizaght
Afourar Tanougha
Bradia Foum Oudi
Rfala Aït Ouaarda !
. Aghbala

province de Beni Mellal,


Limite 41 dans la province d’Azilal et
montagne/plaine
Oulad Zmam
My. Aïssa Taounza Tabaroucht Tagzight
Sidi Jaber
O u Dar Ould Zidouh ben Driss
13 dans la province de Fkih Ben Salah. S’y ajoutent 7
ed E Bin El Ouidane
Bzou
l A Tisqi Sidi Aïssa Ben Ali Beni Mellal
b
R bi a i d Oulad Gnaou !
. Foum El Anceur
Ou m Er
Souk Sebt !
.
Aït Mazigh
Oulad Bou
Anergui
Aït Ouqabli
pachaliks, 9 cercles et 32 caïdats.
Bni Hssane Rahmoun Oulad Mbarek Isseksi
Had Bou Moussa Agoudi Nlkhair
32°N Oulad Nacer Tilouguite
Sidi Hammadi Boutferda
Tabia
Foum Tiffert n'Aït
Oulad Ayad
Jemaa Hamza
Bni Ayat !
. Azilal Timoulilt
!
. Tagleft
Aït Taguella Ouaouizaght
El Kelaa Sraghna Tanant Tamda Noumarcid Afourar
Rfala Aït Ouaarda !
. CASABLANCA
My. Aïssa Taounza Tabaroucht
Ouaoula
Ou ben Driss
ed E Bin El Ouidane
l Tisqi Zaouiat Ahansal
Bzou Ab
Aït Mhamed
Moulay i d Anergui
Province d'Azilal
Aït Mazigh
Imlil El Hassan Ier
Bni Hssane
Agoudi Nlkhair
32°N Tilouguite
Demnate Aït Majden Tabia
Tidili Foum ue Aït Abbas
O

Fetouaka !
. Jemaa
dL
a khdar Azilal
!
.
Anzou Tabant
Aït Taguella
El Kelaa Sraghna Sidi Boulkhalf
Tanant Aït Blal Tamda Noumarcid Errachidia
Sidi Yakoub Tifni
6°O 5°30'O
6°O 5°30'O Ouaoula
6°O 5°30'O Zaouiat Ahansal
Aït Mhamed
Moulay
Aït Bou Oulli
Imlil El Hassan Ier . Province
! d'Azilal
Agglomérations principales
!
. Agglomérations principales
!
. Agglomérations principales
31°30'N Demnate Aït Majden Limite de région
Tidili ue Aït Abbas
O

5°30'O
Aït Oumdis
Fetouaka !
. dL Limite de région
a khdar
5°30'O
Aït Tamlil
Limite de région
Ahmed El Hansali
5°30'O
Anzou Limite de province
Tabant
Al Haouz Ahmed El Hansali
Aït Oum el Bekht Sidi Boulkhalf Aït Blal Limite de province Errachidia
Ahmed El Hansali
Semguet Aït Oum el Bekht
Sidi Yakoub Tifni
Limite de province
Semguet Aït Oum el Bekht !
. Agglomérations principales Communes urbaines
Semguet !
. !
. Agglomérations principales Communes urbaines
Kasba Tadla Zaouiat Cheikh!
. !
. Khenifra
Agglomérations principales Communes urbaines
Kasba Tadla
!
.
Zaouiat Cheikh!
. Limite de région Khenifra
Khenifra
Communes Ouarzazate
rurales 0 10 20 40
Kasba Tadla Zaouiat Cheikh Limite de région Aït Bou Oulli
Communes rurales Kilomètres
!
. Limite de région Communes rurales
l Hansali !
. El
El
Ksiba !
Ksiba !
.
. Province de Limite de province Cercles 0 100 200
Province de
Guettaya
l Hansali
Limite de province Cercles
l Hansali
Guettaya El
31°30'N Ksiba !. Beni Mellal
Province de Limite de province Cercles Kilomètres
Guettaya
!
. Beniprincipales
Agglomérations
Agglomérations Mellal
principales Aït Oumdis
Communes urbaines
Communes urbaines Réseau hydrographique
Réseau hydrographique
!
. Beni Mellal
Tizi Nisli
Agglomérations principales Aït Tamlil
Communes urbaines Réseau hydrographique
!
. Al HaouzAgglomérations Khenifra
Tizi Nisli
principales Communes urbaines Réseau hydrographique
Oulad Yaich Naour
Ou d Limite de régionKhenifra
Tizi Nisli
Communes rurales Barrages
Région de Casablanca en 1953
na na na

Oulad Yaich e De r Naour


Ou d Limite
Limite de
de région
région Khenifra Communes rurales
Communes rurales Barrages
Barrages
oum OudiOulad Yaich e De r Tanougha Naour
e De r Tanougha Limite de région
Ou d Communes rurales Barrages
vince de
oum Oudi
Tanougha Limite de province
Aghbala
Cercles Limite montagne/plaine
vince
oum Oudi
ni
ber
Mellal de Tagzight Limite de province
Aghbala
Cercles Limite montagne/plaine
vince de
Aghbala
ni
ber
Mellal Foum El Anceur
ni Mellal
Tagzight
Limite
Limitede province
de province Cercles
Cercles Limite Ouarzazate
Limitemontagne/plaine
montagne/plaine 0 10 20 40 Limites actuelles de la région Tadla-Azilal
Tagzight Communes urbaines Réseau hydrographique Kilomètres
ni Mellal
ber
ni Mellal
!
. Tizi Nisli Communes urbaines Réseau hydrographique
ni Mellal
!
.Khenifra
Tizi Nisli Foum El Anceur Aït Ouqabli

. Tizi Nisli Foum El Anceur


! Communes urbaines
Aït Ouqabli Réseau hydrographique
seksi Khenifra Communes rurales
Aït Ouqabli Barrages
seksi Khenifra Communes rurales Barrages
Communes rurales
Boutferda
Barrages
seksi
12 AghbalaPremière partie : ÉtatCercles
Aghbala
des lieux
Tiffert
Hamza
Tiffert
n'Aït
n'Aït
Boutferda Limite montagne/plaine
Sommaire 2 - Le découpage administratif et son évolution 13
Tagleft
Aghbala Cercles
Hamza
Tiffert n'Aït
Boutferda Limite montagne/plaine
Tagleft Cercles Limite montagne/plaine
Première partie : État des lieux
N

3. Le cadre physique 3.1.Topographie. Une configuration


en trois unités topographiques
7°O 6°30'O 6°O 5°30'O
entre plaine, piémont et montagne.
Agglomérations principales

Khouribga
La région Tadla-Azilal est composée de trois provinces
Limite de région
topographiquement distinctes :
751

Ahmed El Hansali
- Fkih Ben Salah
Limite deen plaine ;
province
640 - Beni-Mellal en plaine, piémont et montagne ;
Réseau hydrographique
576 561
- Azilal majoritairement en montagne.
635
614
Zaouiat Cheikh
2135
Khenifra Barrages
Kasba Tadla
Settat
490 2170 La montagne
Limiterecouvre le Moyen Atlas méridional et le Haut
montagne/plaine
El Ksiba

2185
Atlas central culminant à 4071m (Ighil N’M’goun) et forme
une barrière avec les régions méridionales des provinces
Fkih Ben Salah
32°30'N
Altitudes (en mètres)
394
2337 d’Errachidia
0 - 250 et de Ouarzazate. Le relief est constitué de
lourdes plateformes délimitées par des corniches sub-
416 Ou d
7°O 6°30'O 6°O 5°30'O

na
e De r
250 - 500
Agglomérations principales
2525
verticales, de crêtes dépassant les 3000m d’altitude, et de
500 - 750
Khouribga
429
Beni Mellal
2002
Limite de région
vallées profondes en gorges.
Ou m Er
R bi a751 750 - 1 000
Souk Sebt 2122 2127

1 000 - 1 250
Le piémont, considéré ici comme le vrai Dir, est une étroite
370
Limite de province
Ahmed El Hansali

Oulad Ayad
640
464 2411 2804
Réseau hydrographique bande1de 250 - 1 500
terres fertiles en position de transition entre la
576 561
1023
1608 1702
2856 plaine1et500
la -montagne.
1 750 Ce contact brutal d’un glacis en
Barrages pente douce et des gradins escarpés qui le dominent est
635 Zaouiat Cheikh Ouaouizeght Khenifra
Kasba Tadla
614 2135
2607
1 750 - 2 000
854 3103
490
Ou
ed E
2170
2054
Limite montagne/plaine développé
2 000sur- 2une
250quinzaine de kilomètre de large au sud-
El Ksiba
ouest 2et250
se réduit vers le nord-est.
lA
bi Bin El Ouidane
d
2185 2028
- 2 500
1743
La plaine du- Tadla
2 750 aux altitudes comprises entre 400 et
Fkih Ben Salah 2859
2875
3093 Altitudes (en mètres) 2 500
394
32°N
2337
0 - 250 700m 2couvre
750 - 3une
000 surface de 3500 km² inclinée d’est
416
en ouest drainée par l’Oued Oum er Rbia qui vient s’y
Ou d Azilal
na

e De r 2368
857
250 - 500 3 000 - 3 250
El Kelaa Sraghna 3081

500 - 750
encaisser. La région Tadla-Azilal couvre également la
2525 3 250 - 3 500
429
Beni Mellal
2002 partie la plus méridionale du plateau des phosphates.
Ou m Er
R bi a Moulay 750 - 1 000 3 500 - 4 000
Souk Sebt 2122 2127
3348
El Hassan Ier
370 1 000 - 1 250
3225
Points cotés
1701
1 250 - 1 500
464 2411 2487 2804
Oulad Ayad 1209 3677
Demnate
ue 1 500 - 1 750
O

1023 dL 2856
1608 1702 a khdar 3294
Ouaouizeght
1457
2607
1 750 - 2 000
854 3103
3041 Errachidia
3763
Ou
ed E
2054
2 000 - 2 250
lA 3228
Er R b ia
2195 2653
b Bin El Ouidane
id
2028
2 250 - 2 500 O um
1743 2875
2859
1168 3160
2504 3093
3501
3107 2 500 - 2 750
3630 3527
4071 2 750 - 3 000
57
31°30'N
Azilal 2368
3272
# 3 000 - 3 250 0 10 20 40
Ighil
3081
N’M’goun
2707 Kilomètres
Al Haouz 3 250 - 3 500
Moulay 3140
3328
3 500 - 4 000
3348
El Hassan Ier
3225
Ouarzazate Points cotés
1701 2487
1209 3677
mnate
ue
O

dL
a khdar 3294 0 25 50
1457 Agglomérations principales Altitudes (en mètres) Kilomètres
3041 Errachidia
Limite de région 3763 0 - 250 1250 - 1500 2500 - 2750 Points cotés
2195 2653 3228
250 - 500 1500 - 1750 2750 - 3000 Piémont
Limite de province Limite montagne/plaine
3160
2504 3107
500 - 750 1750 - 2000 3000 - 3250 Montagne
Réseau hydrographique 3501
3630 3527
4071 Plaine
3272Barrages
# 750 - 1000 2000 - 2250 3250 - 3500

0 10 20 40 Plateau
Ighil N’M’goun 1000 - 1250 2250 - 2500 3500 - 4000
Kilomètres Les entités géographiques
Oued

28

14 Première partie : État des lieux


Ouarzazate
Sommaire 3 - Le cadre physique 15
Première partie : État des lieux
N

3.2. Climat Total annuel des Total


précipitations
annuel des précipitations Températures moyennes
Températuresannuelles
moyennes annuelles
7°O 7°O Total
Total annuel des
6°30'O annuel des précipitations
précipitations
6°30'O 6°O 6°O 5°30'O 5°30'O 7°O Total
7°O annuel
6°30'O Températures
des précipitations
Total annuelTempératures 6°30'O moyennes
des précipitations moyennes annuelles
6°O
annuelles
6°O 5°30'O 5°30'O
pitations 7°O
Total annuel
6°30'O
des
Températures
précipitations
moyennes
6°O
annuelles 5°30'O 7°O 7°O 6°30'O
Températures
6°30'O
moyennes
6°O
annuelles
6°O 5°30'O 5°30'O 7°O
7°O 6°30'O 6°O 5°30'O 7°O 7°O 6°30'O 6°30'O 6°O 6°O 5°30'O 5°30'O 7°O
6°O 5°30'O 7°O 7°O 6°30'O 6°30'O 6°O 6°O 5°30'O 5°30'O 7°O 6°30'O 6°O 5°30'O
Températures moyennes annuelles Khouribga Khouribga
O 5°30'O 7°O 6°30'O 6°O 5°30'O
Khouribga
Khouribga
Khouribga Khouribga
Total annuel des précipitations Tempér
Zaouiat Cheikh Zaouiat Cheikh Zaouiat Cheikh Zaouiat Cheikh
Khouribga 7°O 6°30'O 6°O 5°30'O 7°O
Kasba Tadla Kasba Tadla Zaouiat Cheikh
Zaouiat Cheikh Kasba Tadla Kasba Tadla
Zaouiat Cheikh
Zaouiat Cheikh
Zaouiat Cheikh
Zaouiat Cheikh
Zaouiat Cheikh El Ksiba El Ksiba Zaouiat Cheikh Zaouiat Cheikh El Ksiba El Ksiba Zaouiat Cheikh
Kasba
Kasba Tadla
Tadla Kasba Tadla Kasba Tadla
Kasba Tadla Kasba Tadla
Kasba Tadla Kasba Tadla El Kasba Tadla
Ksiba
El Ksiba Kasba
El Tadla El
El Ksiba
Ksiba El Ksiba
Ksiba
Fkih Ben Salah Fkih Ben Salah Fkih Ben Salah Fkih Ben Salah
Zaouiat Cheikh32°30'N
El Ksiba 32°30'N
Zaouiat Cheikh
El Ksiba El Ksiba El Ksiba 32°30'N
Fkih Ben
Fkih Ben Salah
Salah Kasba Tadla Fkih Ben
Fkih Fkih Ben
Ben Salah
Fkih
Salah Ben Salah
Salah
32°30'N
32°30'N Fkih Ben Salah Fkih Ben Salah 32°30'N
32°30'N Fkih Ben Salah
ba El Ksiba
32°30'N
Zaouiat Cheikh
Fkih Ben Salah
Beni Mellal Beni Mellal Kasba Tadla
Beni Mellal Beni Mellal
Souk Sebt Souk Sebt Souk Sebt Souk Sebt El Ksiba
Beni Mellal
Beni Mellal Beni
Beni Mellal
Mellal Beni Mellal
Beni Mellal
Mellal Souk Sebt
Souk Sebt Beni Mellal Beni Mellal Fkih Ben Salah Souk
Souk Sebt
Sebt Souk Sebt
Souk Sebt Beni Mellal Fkih Ben Salah
Souk Sebt Souk Sebt 32°30'N Souk Sebt
Oulad Ayad Oulad Ayad Oulad Ayad Oulad Ayad
Beni Mellal
Oulad Ayad
Oulad Ouaouizeght
AyadSouk Sebt Ouaouizeght Oulad Ayad
Oulad Oulad Ayad
Ayad Oulad Ayad Ouaouizeght Ouaouizeght Oulad
Oulad
Oulad Ayad Oulad Ayad Oulad Ayad
Ouaouizeght
Ouaouizeght Ouaouizeght Ouaouizeght
Ouaouizeght Ouaouizeght
zeght Ouaouizeght Ouaouizeght Beni Mellal Ouaouizeght
Oulad Ayad
Souk Sebt Souk Sebt
Ouaouizeght
32°N 32°N 32°N
Azilal Azilal Azilal Azilal
Oulad Ayad Oulad Ayad
32°N
32°N 32°N
32°N
32°N Azilal
Azilal Azilal
Azilal Azilal
Azilal
Ouaouizeght
Azilal Azilal Azilal

Azilal

Demnate Demnate 32°N Demnate Demnate


Azilal Azil
Demnate
Demnate Demnate
Demnate Demnate
Demnate Demnate
Demnate
Demnate Demnate Demnate

Demnate

31°30'N 31°30'N Demnate Demnate 31°30'N

31°30'N
31°30'N 31°30'N
31°30'N
31°30'N

31°30'N
Total annuel des précipitations En mm En mm Températures moyennes annuelles En °C En °C
0 15 30 0 15 6030 60
10031°30'N 31°30'N
- 200
En mm
100 - 200
Kilomètres Kilomètres En mm
mm
Moins de 3
En °C
°C
Moins de 3
En mmEn200
mm- 300 0 15 30 En °C 60 En 04 - 5 15 En 30 4 - 5 60
En mm
200 - 300
En mm 0 15 30 En 60 0 15 30 60
0 15 30 60
Limite de région
300 - 400
Limite de région
100
10031°30'N
-- 200
200
31°30'N
300 - 400 0 15 30 °C Kilomètres
60
Kilomètres 10031°30'N
10031°30'N
-- 200
200
6-7
En °C
Moins de 3
Moins6 - de
7 3 Kilomètres
Kilomètres
10031°30'N 31°30'N
- 200
Kilomètres 400 - 500
200 -- 300
200 300100
400 - 500
- 200
100 - 200 Moinsdede3 3
Moins Kilomètres 200 -- 300
200 300
8-9 4
4 -- 8
5
5-9
Moins de 3
200 - 300 300
300 -- 400400200 - 300
200 - 300 44- -55 Limite de région 300 400 Limite de région
300 -- 400 6 - 7 4-5
Settat Settat
Limite Limite
dederégion
région
région500 - 600 500 - 600 En °C Limite
Limite dederégion
région
région 6 - 10
7 - 11
0 300 - 40015 30 60 Limite de provinces Limite
Limitede de provinces 400 -- 500 500300 - 400
300 - 400 66- -77
Limite de 400 - 500
10 - 11
6-7
031°30'N
- 200
Kilomètres Limite de
600région
- 700 400600 - 700 400 - 500
Limite 8
8 -- 12
9
Limite de région 9 - 13
Moins de 3 Settat Settat 12 - 13
Limite de provinces de de
région
400 - 500 600 Limite
Limiteprovinces
400 - 500 Settat 500 -- 600 400 - 500 88- -99 Settat 500
0 - 300 Beni Mellal Settat
Beni Mellal Limite deprovinces
provinces
700 - 800 500700 600
- 800 Limite de région Settat Limite deprovinces
provinces 500 -- 600 de région 10
10 --1411 8-9
11- 15
Limite
Limite de
de provincesprincipales 4-5 Limite
Limite de
de provinces 14 - 15
500 - 600 Agglomérations principales Settat
Agglomérations 600
600800 -- 700
700
500500 - 600
- 600 10--11
10 11 600
Settat
600
Settat -- 700
700 12
12 --1613 10 - 11
ces
0 - 400 Source : WorldClim database, 2010, http://www.worldclim.org/. Limite de
800provinces
- 900 - 900 6-7 Beni Mellal Beni Mellal
En mm Agglomérations principales Limite de provinces
16 - 17 13- 17
600 - 700 600600 - 700
- 700
Settat 12--13
13 Limite
Settat de provinces
Agglomérations principales
0 - 500 Résolution spatiale : 1km2. Données moyennes 1950-2000
Beni Mellal
Beni Mellal
Agglomérations
Agglomérations
principales
900 - 1 000
principales
700
700900 -- 800
800
- 1 000 Limite de provinces
8-9
12 Beni Mellal
Beni Mellal
Agglomérations principales
Agglomérations 100 principales 0700 - 800 15 Limite de
700 - 800
30-provinces
18 19 60 14
14 --1815 12 - 13
15- 19
BeniAgglomérations
Mellal principales Limite800
de région 900 700 - 800
Agglomérations principales
31°30'N
0 - 600
principales
700 - 800
Agglomérations principales 800 -- 900
700 - 800
10 - 11
14--15
14 15 - 200 Beni800
Mellal
Beni800 - 900
Mellal- 900
Plus de 20
Kilomètres 17 14 - 15
16 -- 17
16 Plus de 20
800 - 900 Source : WorldClim database,
Source : WorldClim
2010, http///worlclim.org/
database, 2010, http///worlclim.org/
Résolution spatiale :Résolution
1km². Données
spatiale :moyennes
1km². Données
~ 1950-2000
moyennes
16--17
16 17 ~ 1950-2000
900
900 -- 1 000800 - 900
800
1 000
- Mellal
Beni 900 200 - 300 900 - Agglomérations
Agglomérations
Beni
1 Mellal
000 principales
principales
0 - 700 Settat 900 - 1 000 18 19 16 - 17
18 -- 19
900 - 1 000
12 - 13
Limite de provinces 900900
- 1- 1000
000 Agglomérations principales 18--19
19 300 - 400 Agglomérations principales
Source : WorldClim database, 2010, http://www.worldclim.org/.
18 18 - 19
~ Limite de région 2010, http///worlclim.org/ Plus de 20
Plus de
de 20
20
0 - 800
Source :: WorldClim
Source WorldClim database,
database, 2010,
2010, http///worlclim.org/
http///worlclim.org/ Résolution spatiale
Résolution spatiale :: 1km².
1km².
14 - 15 Données
Source
Données moyennes
Source :: WorldClim
WorldClim
moyennes
Plus
Plus de20
de 20 ~ 1950-2000
database,
1950-2000
database, 2010, http///worlclim.org/
400 - 500 Résolution
Résolution spatiale
spatiale
Résolution :: 1km².
spatiale : 1km 1km².
2 Données
Données
. Données moyennes
Plus
1950-2000 moyennes
moyennes
Plus de 20
~ 1950-200
~ 1950-200
orlclim.org/
0 - 900
Résolution spatiale : 1km². Données
Sourcemoyennes
: WorldClim
~ 1950-2000
database, 2010, http///worlclim.org/
Beni Mellal
Résolution spatiale :
161km².
- 17 Données moyennes ~ 1950-2000
3.2.1. Climat général : De forts contrastes climatiques entre la montagne et la plaine.
Settat 500 - 600
0 - 1 000 Agglomérations principales Limite de provinces
18 - 19
600 - 700
Plus de 20
solution spatiale : 1km². Données moyennes ~ 1950-2000 Beni Mellal 700 - 800

Le Tadla-Azilal est caractérisé par une forte variabilité La montagne est sub-humide à humide (entre 550 mm et précipitations moyennes de 436 mm à Beni 800
Agglomérations principales
Mellal
- 900
900 - 1 000
par
spatiale des précipitations et des températures avec un 700 mm à Azilal et jusqu’à 1000 mm dans le Haut Atlas) exemple.
Source : WorldClim database, 2010, http///worlclim.org/ Résolution spatiale : 1km². Données moyennes ~ 1950-2000
étagement climatique de la plaine à la montagne. et froide, et la plaine semi-aride (326 mm de précipitations
moyennes à Fkih Ben Salah) et chaude. Les précipitations sont sujettes à une forte variabilité
Le régime des pluies des versants nord des Moyen et Haut interannuelle et la région a connu une série de sécheresses
Atlas est de type méditerranéen à influences océaniques. Le piémont se localise en situation intermédiaire avec des ces dernières décennies (1979-84, 1990-94, 1998-2001).

16 Première partie : État des lieux Sommaire 3 - Le cadre physique > 3.2 - Climat > 3.2.1. Climat général : De forts contrastes climatiques entre la montagne et la plaine. 17
Première partie : État des lieux
N

Précipitations
Précipitations
Précipitations Précipitations
mensuelles
Précipitations
mensuelles mensuelles
Précipitations
mensuelles mensuelles
mensuelles Températures
TempératuresTempératures
moyennes
TempératuresTempératures
moyennes
Températures
moyennes mensuelles
moyennes
mensuelles
moyennes
mensuelles
moyennes mensuelles
mensuelles
mensuelles
Janvier
Janvier Précipitations
Précipitations
Précipitations Précipitations
mensuelles
Précipitations
mensuelles
Précipitations
mensuelles
Mars
Mars mensuelles
mensuelles
mensuelles
Mars
Mars Janvier
Janvier Températures
Températures Températures
Températures moyennes
Températures
moyennes
Températures
Janvier
moyennes
Janvier Mars mensuelles
moyennes
mensuelles
Mars
moyennes
mensuelles
moyennes mensuelles
Mars mensuelles
Mars
mensuelles
Mars
Janvier
Janvier
3.2.2.
JanvierJanvier Climat
Janvier Températures
Précipitations mensuelles
saisonnier
moyennes
Mars
Mars
Mars
Mars mensuelles
Mars
Mars
Mars Mars
Mars
Janvier
Janvier
Janvier
Janvier Températures moyennes
Janvier
Janvier
Janvier
Janvier mensuelles
Mars
Mars
Mars
Mars
Mars
Mars
Mars
Mars TotalTotal
en mmen mm TotalJanvier
en mm
Total en mm Mars
TotalTotal
en mmen mm Total en mm
Total en mm
Total en mmTotal
Total
en mm
en mm Total
Total
en mm
en mm
1 - 20 1 - 20 1 -120- 20
1 - 201 - 20 1 -120- 20
1 - 20 1 - 20
1 - 20 1 -120- 20
20 -20 40- 40 20 -20
40- 40
20 -20 40- 40 20 -20
40- 40
20
20 - 40 40 -40 -2040- 40 20 -20
40- 40
60- 60 40 -40
60- 60
40 -40 60- 60 40 -40
60- 60
40 - 60 60 40 -40 60- 60 40 -40
60- 60
-60
80- 80 60 -60
80- 80
60 -60 80- 80 60 -60
80- 80
60 - 80 80 60 -60 80- 80 60 -60
80- 80
-80
100- 100 80 -80
100- 100
80 -80 100
- 100 80 -80
100- 100
80
80 - 100 100 100 -80100
- 100 80 -80
100- 100
- 120- 120 100100
- 120- 120
100 100- 120- 120 100100
- 120- 120
Total annuel des précipitations 100 100
- 120- 120 100100
- 120- 120 Températures moyennes annuelles
Total annuel 6°30'O 100 - 120 120 120
des précipitations - 140- 6°O
140 120120
- 140- 140 Températures moyennes annuelles
7°O 5°30'O 7°O 6°30'O 6°O 5°30'O
120 - 140
120 -6°O 140 120120
- 140- 140
7°O 6°30'O
120 - 140 120 120
- 140- 140 120120
- 140- 140
5°30'O 7°O 6°30'O 6°O 5°30'O

Khouribga
Khouribga
MaiMai Juillet
Juillet Juillet
Juillet Juillet
Juillet Juillet
Juillet
MaiMai Juillet
Juillet Juillet
Juillet Juillet
Juillet Juillet
JuilletMars
MaiMai Précipitations Janvier
Juillet Juillet
Juillet Juillet Juillet
Juillet Précipitations Mars Températures moyennes Janvier
Juillet Juillet
Juillet Juillet
Températures Juillet
moyennes
Zaouiat Cheikh Zaouiat Cheikh
Zaouiat Cheikh Zaouiat Cheikh
Kasba Tadla Kasba Tadla
Kasba Tadla El Ksiba Kasba Tadla El Ksiba
El Ksiba El Ksiba
Fkih Ben Salah Fkih Ben Salah
32°30'N Fkih Ben Salah Fkih Ben Salah
32°30'N

Beni Mellal Beni Mellal


Souk Sebt Beni Mellal Souk Sebt Beni Mellal
Souk Sebt Souk Sebt

Oulad Ayad Oulad Ayad


Oulad Ayad Oulad Ayad
Ouaouizeght Ouaouizeght
Ouaouizeght Ouaouizeght

32°N
Azilal Azilal
bre Septembre
Septembre Novembre
Précipitations Mai Novembre
32°N Novembre
Novembre Précipitations Juillet Températures moyennes Mai
Novembre
Novembre Températures Novembre
Novembre
moyennes Juillet
bre Septembre
Septembre Novembre
Novembre Novembre
Novembre Azilal
En °C
En °C En °C
En °C Azilal Novembre
Novembre Novembre
Novembre
bre Septembre
Septembre Novembre
Novembre NovembreNovembre
Novembre
Novembre En °C
En °C En °C
En °C Novembre Novembre
Novembre Novembre
Novembre
Températures
Températures EnTempératures
En °C °CTempératuresEn °C En °C
En °C
Températures
Températures Températures
Températures
négatives
Températures
Températuresnégatives négatives
négatives
Températures
Températures
Températures négatives négatives négatives
négatives
négatives négatives négatives
0 - 40 - 4 négatives
négatives
0 -0 4- 4
0 - 40 - 4 0 -0 4- 4
Demnate
0 - 4 0 - 40 - 4 0 - 04- 4 Demnate
Demnate 4 - 84 - 8 4 -4 8- 8 Demnate
4 - 84 - 8 4 -4 8- 8
4-8 4 - 84 - 8 4 - 48 - 8
8 - 12 8 - 12 8 -8 12- 12
8 - 12 8 - 12 8 -8 12- 12
8 - 12 12 -12 8 - 12
8 - 12 8 - 8
12- 12
16- 16 12 -12 16- 16
12 -12 16- 16 12 -12 16- 16
12 - 16 16 -16 12 -12
16 - 16 12 -
1216- 16
31°30'N 20- 20 16 -16 20- 20
Précipitations 31°30'N
mensuelles 16 - 20
16
16
-
-
20
16 - 20
16
20 - 20
16
16
-
16
-
16
20- 20
20- 20 Températures moyennes mensuelles
ier
Précipitations Mars
mensuelles 20 -20
20 -20
24- 24
24- 24
20 -20
20 -20
24Janvier
- 24
24- 24 Températures moyennes Mars
mensuelles
ier Précipitations Marsmensuelles Total
20 - 24en mm 20
24 -24
-20
24 -
28- 28
24 20 -
20
24 -24
24
28
Janvier
- 24
- 28
Températures moyennes Mars mensuelles
ier
Précipitations Mars
mensuelles Total en mm 24
24
-
-
28
24 - 28
24
28 - 28
24
24
- 28
Janvier
24 - 28
-
2428 - 28
Températures moyennes Mars
mensuelles
ier
Précipitations Mars
mensuelles 24 - 28
Total en1mm 28- 20 -2832- 32 28 -28
Janvier
32- 32 Températures moyennes Mars
mensuelles
ier
Précipitations Mars
mensuelles Total en1mm
28
- 20
28
- 32
28 - 32
-28
32- 32
28 - 32Janvier
28 - 32
28 -28 32- 32 Températures moyennes Mars
0 0 Températures
mensuelles
30 3060 60 0 0120 30120 60°C 120
Précipitations mensuelles 28 - 32 20 - -20 40
Températures moyennes mensuelles 30 En 60 1
Précipitations Septembre Précipitations Novembre Températures moyennes Septembre moyennes Novembre
ier Mars En 1mm Janvier Mars
Clim database,
orldClimSource :
2010,
database,WorldClim
Source :2010, http://www.worldclim.org/.
WorldClim database, 2010,
http://www.worldclim.org/. http://www.worldclim.org/.
Résolution
database, 2010, http://www.worldclim.org/.spatiale
Résolution : 1km².
Résolution
spatiale : 1km². Données
Résolution spatiale
Données moyennes
spatiale : 1km².
moyennes ~1950-2000.
: 1km².Données Total En
moyennes
~1950-2000.
Données moyennes
enmm mm
~1950-2000.~1950-2000.
0 15 30 60 0 0 30 30 60 60 0 0120 30 120
30 60°C
Kilomètres60
Kilomètres 120
K1
ier
La saisonnalité climatique du 2010,
Tadla-Azilal est très
Mars
marquée 0: 1km². 30Données 60 120 20 100 - -
1 ~1950-2000.
- 20 40
31°30'N
200
0 15 Janvier
30 60Kilomètres
0 30 0
Mars 0
60 30 30 60 60
120 0 012030 120
30 60
En 60
Kilomètres
Moins de 3 120
K1
Clim
Clim
database,
orldClim
orldClim
Source
database,
Source
:2010,
WorldClim
database,
Source
database,
Source
:2010,
http://www.worldclim.org/.
: 2010,
WorldClim
WorldClim
: 2010,
WorldClim
database,
http://www.worldclim.org/.
database,
http://www.worldclim.org/.
http://www.worldclim.org/.
database,
database, 2010,
2010,
2010,
http://www.worldclim.org/.
Résolution spatiale
http://www.worldclim.org/.
: 1km².
http://www.worldclim.org/.
Résolution spatiale
http://www.worldclim.org/.
Résolution
Résolution
spatiale
spatiale
:
Résolution
1km².
Données
Résolution
Résolution
: 1km².
Résolution
Données
spatiale
Données
moyennes
spatiale
spatiale
spatiale
moyennes
: 1km².
moyennes
moyennes
: 1km².
:
~1950-2000.
: 1km².Données
1km².
~1950-2000.
Données
moyennes
~1950-2000.
Données
~1950-2000.
Données
moyennes
Total
moyennes
en20
moyennes
mm
40 200
100 -~1950-2000.
-31°30'N
-
~1950-2000.
60
40
300
200
~1950-2000.
maximas moyens de juillet supérieurs
Kilomètresà 30°) qui accentue Kilomètres
Kilomètres
Kilomètres
4Moins
- 5 de
Moins de3 0
K
ase, 2010,avec
http://www.worldclim.org/.
une période pluvieuse d’octobre Résolution à spatiale
mai, avec: 1km².
des Données moyennes ~1950-2000. KilomètresTotal en1 - 20 Kilomètres
mm l’aridité à cette période.
200
300 300
- 400 40- -7
6 54
Limite de région 40
20400 - 60
- -40500
Limite de région 1 300
60 - --20 400
80 64- -9
8 78
averses automnales intenses, et une période sèche de juin Settat
Limite de provinces
40
20
1 -1
500
400
- -20-60
40
600
500
La neige représente en hiver une part notable des
Limite de région
Limite de région 88- --912
10 11
60
20 -- -80
à septembre. 40 60
Settat 600
500 700
600 Settat 12--13 16
précipitations en montagne (20% à 30% des précipitations
12
10 11
Limite de provinces 2020
80
- 40 -- -40 100 Limite de provinces
Beni Mellal
60700
600 80
800
700 Settat 16--15
14
12 20
13
Agglomérations principales 40 -- -60 Limite de provinces
La saisonnalité thermique oppose un hiver froid, Source : WorldClim database, 2010, http://www.worldclim.org/.
Beni Mellal
Résolution spatiale : 1km2. DonnéesAgglomérations principales
moyennes 1950-2000
40 -
20
80
6060
60
800
700
- 80 - - 40
900
800
100
80 totales). Cette saisonnalité influence fortement le régime des
Source : WorldClim database,
Résolution
Beni Mellal 2010, http://www.worldclim.org/.
spatiale : 1km 2
. Agglomérations
Données moyennes principales
1950-2000
20--17
16
14 24
15
Total en mm

40
100900
- -100
800 - 1
60 120
000
900 Beni Mellal 24--19 28
particulièrement rigoureux en montagne, et un été chaud 80 - 18
16 17
cours d’eau, notamment au printemps et en été avec la fonte

En °C
80 - 100 Agglomérations principales
Source : WorldClim database, 2010, http///worlclim.org/ 10060 -- -80
900 1 000 28--de 3220
40Résolution 60 spatiale : 1km². Données moyennes ~ 1950-2000
Plus
18 19

et des : WorldClim database, 2010, http///worlclim.org/ 120100 80 - -100 120


- 120
à très chaud en plaine (jusqu’à 49° à Kasba Tadla Source 60
120 - --80
Résolution
100
- 140 140
120 spatiale : 1km². des neiges qui vient
Données soutenir les
moyennes ~ étiages.
1950-2000
Plus de 20

80
60 -- 100
80
18 Première partie : État des lieux 120
100
Sommaire -- 120
140 3 - Le cadre physique > 3.2 - Climat > 3.2.3. Climat saisonnier 19
80 - -100
120 140
100
80 - 100 - 120
Première partie : État des lieux
N

Géologie simplifiée
Géologie simplifiée Lithologie Géologie simplifiée
Lithologie simplifiée
Géologie
simplifiée simplifiée
7°O
7°O 6°30'O
6°30'O 6°O
6°O 5°30'O
5°30'O 7°O
7°O 7°O
7°O 6°30'O
6°30'O 6°30'O
6°30'O 6°O
6°O 6°O
6°O 5°30'O
5°30'O
7°O 6°30'O 6°O 5°30'O 7°O 7°O 6°30'O 6°30'O 6°O 6°O 5°30'O

3.3. Contexte
logie simplifiée géologique Géologie simplifiée
Géologie simplifiée
Lithologie simplifiée Géologie simplifiée
Lithologie simplifiée
Lithologie simplifiée
Lithologie simp
'O 6°O 5°30'O 7°O 6°30'O 7°O 6°O 6°30'O 5°30'O 6°O 5°30'O 7°O 6°30'O
7°O 7°O 6°30'O 6°30'O 6°O 6°O 5°30'O 5°30'O 7°O 7°O 6°30'O 6°30'O 6°O 6°O 5°30'O 5°30'O

! !
! !
!
! !
!
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32°30'N 32°30'N
! ! ! ! ! ! !
! !

32°30'N 32°30'N
! ! !
! ! ! ! ! ! !

32°30'N 32°30'N
! ! ! ! ! ! !
! ! ! ! ! ! !
! ! ! !
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! ! ! ! ! !

32°30'N
! ! !

! ! ! ! ! ! ! !
! ! ! !

32°30'N 32°30'N 32°30'N


! ! ! ! ! !
! ! ! ! ! ! !
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!
! ! ! ! ! ! ! ! !

Beni
Beni Mellal Beni Mellal Beni
Beni Mellal
! !

Mellal Beni Mellal Mellal


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Beni Mellal Beni biiMellal Beni Mellal


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mEErr R
Rbbi aa biiia mEE rr R b a
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Ouum E bii a a Ouum E Rb a


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O um Rbba O um
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eni Mellal Beni Mellal Beni Mellal Beni Mellal


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R bia Mellal O um a
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Beni Mellal Beni Mellal r R bi


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ErBeni Beni Mellal


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Er R bi a m
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O um O um a a
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Ou r R bi r R bi Ou
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Azilal Azilal Azilal


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Azilal Azilal Azilal


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Azilal Azilal Azilal


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31°30'N 31°30'N
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31°30'N 31°30'N
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Limite de
dederégion
Limite région Limite
Limite de
de région Limite de
dederégion
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31°30'N Limite région 31°30'N région Limite


Limite région
région
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Limite de région Limite de Limite de région


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Réseau hydrographique Réseau hydrographique


hydrographiqueRéseau
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Réseauhydrographique
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Réseau Réseau Réseauhydrographique


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Réseau hydrographique Réseau hydrographiqueRéseau hydrographique


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Chevauchement Chevauchement Chevauchement


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Chevauchement Chevauchement Chevauchement


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Chevauchement Chevauchement
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31°30'N Chevauchement Chevauchement Chevauchement


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Limite de région Limite de région Limite de région Limite


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31°30'N
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31°30'N 31°30'N
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Limite de région Limite de Faille


région Limite de région Limite de Faille
région Faille
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Faille Faille Faille


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Réseau hydrographique Réseau hydrographique Réseau hydrographique Résea


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0 15 30 60 0 15 300
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0 15 30 Réseau hydrographique
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Réseau hydrographique
Faille probable 0 15 0 Réseau hydrographique
15 30 Faille probable
60 probable
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Chevauchement Chevauchement Chevauchement Cheva


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Chevauchement Chevauchement Chevauchement Chevauchement


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Faille Faille 1985 Faille1985 Faille


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Source :: D'après
D'après les cartes
cartes géologiques de
de : Rabat
Rabat 1/500.000,
1/500.000, 1956
1956 ; Azilal
Azilal 1/100.000,
1/100.000, 1985 ;; Beni
Beni Mella 1/100.000,
1/100.000, 1985 ;; Demnate
Demnate 1/100.000,
1/100.000, 1985 ; Afourer
Afourer 1/100.000,
1/100.000, 1977
1977 ; Zawyat
Zawyat Ahançal
Ahançal 1/100.000,
1/100.000, 1990 ; Secteur
Source Secteur du plateau
: D'après
D'après plateau des
les cartes
cartes Aït Abdi,
Abdi, 1/100.000,
géologiques 1/100.000,
de :: Rabat Luc
Rabat Luc Perritaz,1956
1/500.000, 1995.
1956 ; Azilal
Azilal 1/100.000,
1/100.000, 1985
1985 ; Beni
Beni Mella
Mella 1/100.000,
1/100.000,
! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !

Source : D'après les


les cartes géologiques
géologiques de :: Rabat 1/500.000, 1956 ;; Azilal ; Beni Mella
Mella 1/100.000, 1985 1985 ;; Afourer 1/100.000, 1977 ;; Zawyat Ahançal 1/100.000, 1990 ;; Secteur
Source du
:: D'après les des Aït
géologiques de Perritaz,
1/500.000, 1995.
;; Azilal 1/100.000, 1985 ;; Beni
! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !

Source 1/100.000, 1985 1985 ; Demnate 1/100.000, 1990


Source du plateau
les des
cartes Aït Abdi, 1/100.000,
géologiques de : Rabat Luc Perritaz,
1/500.000, 1995.
1956 Mella 1/100.000,
Faille Faille
! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !

Faille Faille
! ! ! ! ! ! ! ! ! !

0 15 30 600 15 30 60 0 15 30 60
! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !

Faille probable Faille probable Faille probable Faille


0 15 30 0 15 6030 60 probable
Faille Km
Faille probable 0 15Km 30 0 15 6030 60
Faille probable Faille probable Km
Km Km Km Km
es de : Rabat 1/500.000, 1956 ; Azilal 1/100.000, 1985 ; Beni Mella 1/100.000, 1985 ; Demnate 1/100.000, 1985 ; Afourer 1/100.000, 1977 ; Zawyat Ahançal 1/100.000, 1990 ; Secteur du plateau des Source Aït Abdi,
: D'après
1/100.000,
les cartes
Luc Perritaz,
géologiques
1995.de : Rabat 1/500.000, 1956 ; Azilal 1/100.000, 1985 ; Beni Mella 1/100.000, 1985 ; Demnate 1/100.000, 1985 ; Afourer 1/100.000, 1977 ; Zawyat Ahançal 1/100.000, 1990 ; Secteur du plateau de
Géologie
Source : D'après les cartes géologiques
Sourcede
simplifiée
: Rabat
: D'après 1/500.000,
les 1956 ; Azilal
cartes géologiques de 1/100.000, 1985 ; Beni
: Rabat 1/500.000, 1956Mella 1/100.000,
; Azilal 1985
1/100.000, ; Demnate
1985 1/100.000,
; Beni Mella 19851985
1/100.000, ; Afourer 1/100.000,
; Demnate 1977 ;1985
1/100.000, Zawyat Ahançal
; Afourer 1/100.000,
1/100.000, 1990
1977 ; Secteur
; Zawyat du plateau
Ahançal Abdi,Lithologie
des Aït1990
1/100.000, simplifiée
; 1/100.000,
Secteur du Luc Perritaz,
plateau 1995.
des Aït Abdi, 1/100.000, Luc Perritaz, 1995.

Quaternaire Alluvions, travertins, conglomérats


Le Tadla-Azilal est une zone géologique complexe d’une La structure géologique, de style alpin, est d’une grande
grande diversité. La plaine du Tadla, gouttière synclinale, Plio-Villafranchien
complexité et résulte particulièrement de la phase Pontio- Calcaires lacustres

est remblayée par des dépôts mio-plio-quaternaires Pliocène Pliocène. Calcaires à oncolithes
constitués d’alternances de conglomérats, de grès et de Mio-Pliocène
Le contact entre la plaine et la montagne se fait par
marnes et se terminant par des dépôts lacustres. l’intermédiaire d’une faille chevauchante d’orientation Flyschs, grès, quartzites
Éocène
nord-est/sud-ouest. Basaltes
Le domaine atlasique au sud est constitué de deux entités Crétacé

avec le Moyen Atlas méridional et le Haut Atlas central Jurassique moyen


Le Dir correspond à une zone d’accumulation d’alluvions Formation rouge

tous deux à dominante calcaire. Dans le Haut Atlas déposées en cônes de déjection au débouché des oueds Gabbros jurassique
calcaire, le socle s’enfouit sous une épaisse couverture Dogger
issus de l’Atlas (foum).
secondaire plissée. Jurassique Grès rouges

Lithologie simplifiée
Lias supérieur Grès, petites rouges, dolérites jurassiques
Géologie simplifiée

Lias inférieur et moyen


Sources : D’après les cartes géologiques de : Rabat 1/500.000, 1956 ; Azilal 1/100.000, 1985 Sources : D’après les cartes géologiques de : Rabat 1/500.000, 1956 ; Azilal 1/100.000, 1985 Marnes, conglomérats, grès, calcaires
; Beni Mellal 1/100.000, 1985 ; Demnate 1/100.000, 1985 ; Afourer 1/100.000 , 1977 ; Zawyat ; Beni Mellal 1/100.000, 1985 ; Demnate 1/100.000, 1985 ; Afourer 1/100.000 , 1977 ; Zawyat
Ahançal, 1/100.000, 1990 ; Secteur du plateau des Aït Abdi, 1/100.000, Luc Perritaz, 1995. Trias Ahançal, 1/100.000, 1990 ; Secteur du plateau des Aït Abdi, 1/100.000, Luc Perritaz, 1995.
Sables
Primaire

20 Première partie : État des lieux Sommaire 3 - Le cadre physique > 3.3 - Contexte géologique 21
Première partie : État des lieux
N

Classification des aquifères Les géosystèmesClassification


karstiques des aquifères
3.4. Ressources en eau Classification desClassification
aquifères des aquifères
7°O 6°30'O 6°O 5°30'O
Les géosystèmesLes
karstiques
géosystèmes karstiques
7°O 7°O
6°30'O 6°30'O6°O

7°O 7°O 6°30'O 6°30'O 6°O 6°O 5°30'O 5°30'O 7°O 7°O 6°30'O 6°30'O 6°O 6°O 5°30'O 5°30'O

Zaouiat Cheikh Zaouiat Cheikh


!
Kasba Tadla Kasba Tadla Kasba Tadla
!
!! !

Zaouiat Cheikh Zaouiat Cheikh El Ksiba Zaouiat Cheikh


! Zaouiat Cheikh
! ! !! El Ksiba
Kasba Tadla Kasba Tadla Kasba Tadla Kasba Tadla !
! !! !
Fkih Ben Salah !! ! Fkih Ben Salah !
!! ! Fkih Ben Salah
32°30'N El Ksiba 32°30'N
! El Ksiba
! !
El Ksiba ! ! ! ! ! El Ksiba ! !
! !
!! ! !! !
Fkih Ben Salah Fkih Ben Salah Fkih Ben Salah Fkih Ben Salah ! !!
32°30'N 32°30'N ! 32°30'N
! ! ! !! !
! !
!
! !
Beni Mellal !!
Beni Mellal! Souk Sebt Beni Mellal
Souk Sebt Souk Sebt
! ! !
!
!
!! !
Beni Mellal Beni Mellal Beni Mellal ! !
Beni Mellal! !
!
!
Souk Sebt Souk Sebt Souk Sebt Souk! Sebt
Oulad Ayad !
! Oulad Ayad !
! Oulad Ayad !
! !
!! ! !! ! ! !
!! ! ! !
Ouaouizeght ! !
Ouaouizeght Ouaouizeght
Oulad Ayad Oulad Ayad Oulad Ayad Oulad Ayad ! !
!
! ! !
! ! ! !
!! ! !! ! ! !
Ouaouizeght Ouaouizeght Ouaouizeght Ouaouizeght
! ! !
!
! ! !! ! !
!
!
! ! !
! !
32°N ! !
! ! 32°N
!
Azilal !
!
!! !
!
! !! ! ! ! Azilal Azilal
! ! ! ! ! ! ! !
! ! ! !
32°N 32°N ! 32°N
! !
Azilal Azilal Azilal Azilal ! ! !
! ! ! ! !
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! !
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! ! ! ! ! !
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! ! ! ! !
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!
Demnate Aquifères libres des alluvions !Demnate
!
! Demnate
! !
! ! ! !
! et captifs du Turonien
!
! !
! !
! ! ! ! !
Aquifères libres des alluvions Demnate et de l'Eocène Demnate
!
! !
Aquifères libres des alluvions
! ! !
Demnate Demnate ! ! !
! ! ! !
et captifs du Turonien et captifs du Turonien !
Aquifère mio-pliocène libre
! ! ! ! !
! ! ! ! ! ! !
et de l'Eocène et de l'Eocène !
!
!
! ! !! ! !
!
! !

Formations imperméables ! Sources karstiques


!!
Aquifère mio-pliocène libreAquifère mio-pliocène libre
!
!! !
!
à l'échelle locale
!! !
! !
Limite de région !! !
!
!
!
! ! !! ! Sites offrant des pote Limite de région
Formations imperméablesFormations imperméables Sources karstiques
intéressantes à l'éche Sources karstiques
31°30'N ! Aquifères complexes
! 31°30'N
Agglomérations principales
à l'échelle locale à l'échelle locale Agglomérations principales Exurgences et résurg
!
! ! !!
!
!
multicouches du
! !!
Jurassique Sites offrant des potentialités
Sites offrant des potentialités
Limite de région Limite
intéressantes à l'échelle locale : deRéseau
intéressantesrégionl'échelle locale Limite
àhydrographique : deZones
régionkarstiques offr
31°30'N 31°30'N Aquifères
Réseau complexes
hydrographique Aquifères complexes 31°30'N
Aquifères karstiques Exurgences et résurgences Exurgences et résurgences
multicouches du Jurassique
Agglomérations
multicouchesprincipales
du Jurassique Agglomérations potentialités
principales Agglomérations intéress
principales
Limite de région Limite de région libres et captifs Limite de région Limite de région
Zones karstiques offrant desZones karstiques offrant des régionale : Aquifères
Aquifères karstiquesRéseau hydrographique
Aquifères karstiques Réseau hydrographique Réseau hydrographique
Agglomérations principales
Agglomérations principales Formations imperméables :
Agglomérations principales potentialités
Agglomérations principalesintéressantes à l'échelle intéressantes à l'échelle Barrages
potentialités
libres et captifs libres et captifs
0 15 30 60 Bathonien - Toarcien - Trias régionale
0 : Aquifères
15 karstiques
régionale
30 : Aquifères karstiques
60
Réseau hydrographique Réseau hydrographique Réseau hydrographique Réseau hydrographique
Km
Formations imperméables :
Formations imperméables : et Primaire Barrages Barrages Km
0 15 30 0 15 6030 Bathonien - Toarcien - Trias
60 Source : D'après les cartes géologiques Bathonien - Toarcien - Trias
de : Rabat 1/500.000, 1956 ; Azilal 1/100.000, 1985 ; Beni Mellal 1/100.000, 1985 ; Demnate 1/100.000, 1985 ; Afourer 1/100.000, 1977 ; Zawyat Ahançal 1/100.000, 1990 ; Secteur
Source :du
D'après
plateaules
des
cartes
Aït Abdi,
géologiques
1/100.000,
de : Rabat
Luc Perritaz,
1/500.000,
1995.1956 ; Azilal 1/100.000, 1985
Km Km et Primaire et Primaire

Source : D'après les cartes géologiques


Classification des aquifères Géosystèmes karstiques
Sourcede : Rabat les
: D'après 1/500.000, 1956 ; Azilal
cartes géologiques de 1/100.000, 1985 ; Beni
: Rabat 1/500.000, 1956Mellal 1/100.000,
; Azilal 1985
1/100.000, ; Demnate
1985 1/100.000,
; Beni Mellal 19851985
1/100.000, ; Afourer 1/100.000,
; Demnate 1977 ;1985
1/100.000, Zawyat Ahançal
; Afourer 1/100.000,
1/100.000, 1990
1977 ; Secteur
; Zawyat du plateau
Ahançal des Aït1990
1/100.000, Abdi,; 1/100.000, Luc Perritaz,
Secteur du plateau 1995.
des Aït Abdi, 1/100.000, Luc Perritaz, 1995.

Aquifères libres des alluvions 3.4.1. Eaux souterraines Ces systèmes karstiques et les aquifères associés
et captifs du Turonien et de l’Eocène
contribuent de manière remarquable à la pérennité et au Sources karstiques
Le karst de la région de Tadla-Azilal est bien développé

Géosystèmes karstiques
soutien des étiages des rivières atlasiques soumises aux Sites offrant des potentialités intéressantes à
Aquifère mio-pliocène libre dans les calcaires et dolomies du Lias inférieur et l’échelle locale : Exsurgences et résurgences
contraintes climatiques méditerranéennes. Ils alimentent
moyen ainsi que les calcaires du Jurassique moyen et Zones karstiques offrant des potentialités intéres-
également un chapelet de sources qui jaillissent le long santes à l’échelle régionale : Aquifères karstiques
Formations imperméables du Turonien (synclinaux d’Aït Attab, Ouaouizeght). Ces
à l’échelle locale de la faille chevauchante du Tadla, tout le long du Dir. La
ensembles karstiques, de quelques km² à environ 365 Barrages

km² pour le plus important ; le système karstique de Aïn plus puissante d’entre elles, Aïn Asserdoune (Débit moyen
Aquifères complexes
interannuel de 1.1 m3s-1), alimentant la ville de Beni
Classification des aquifères

Asserdoune, sont constitués soit d’un seul système (Jbel


multicouches du Jurassique

Rat, …), soit d’un nombre important de petits systèmes Mellal, est l’exutoire principal de l’aquifère liasique. Elle
Aquifères karstiques libres et captifs est caractérisée par un régime simple, pluvial, avec deux captives de l’Eocène et du Turonien, sont estimées à
(plateau d’Aït Abdi, d’El Hounet…) en lien avec les 440 millions de m3. Elles se caractérisent par une bonne
conditions géologiques (faible extension de l’ensemble périodes hydrologiques bien marquées (hautes eaux de
qualité des eaux. Les eaux des nappes phréatiques sont
Formations imperméables :Bathonien -
carbonaté, forte intensité de la tectonique), mais aussi février à juin et basses eaux dès la fin de l’été).
Toarcien - Trias et Primaire
par contre polluées par les nitrates et caractérisées par
les variations de niveau de base, responsables de la une forte salinité.
Sources : D’après les cartes géologiques de : Rabat 1/500.000, 1956 ; Azilal 1/100.000, 1985 création de nombreux réseaux de conduits karstiques Dans la plaine du Tadla, les ressources en eau
; Beni Mellal 1/100.000, 1985 ; Demnate 1/100.000, 1985 ; Afourer 1/100.000 , 1977 ; Zawyat
plus ou moins superposés (cas des systèmes karstiques souterraines, constituées par un système aquifère
Ahançal, 1/100.000, 1990 ; Secteur du plateau des Aït Abdi, 1/100.000, Luc Perritaz, 1995.
de haute montagne). multicouche avec les nappes phréatiques, les nappes
22 Première partie : État des lieux Sommaire 3 - Le cadre physique > 3.4 - Ressources en eaux > 3.4.1. Eaux souterraines 23
Première partie : État des lieux
N

3.4.2. Eaux de surface : les Bassins Versants


La plaine du Tadla est alimentée en eaux de surface par le milliards de m3 pour le bassin de l’Oum er Rbia, dont 3996
7°O 6°30'O 6°O 5°30'O

Agglomérations principales
cours moyen de l’Oued Oum er Rbia. Cet oued en position
Limite de région
milliards de m3 pour les eaux de surface et 326 milliards
Ahmed El Hansali
presque axiale dans la plaine du Tadla, est caractérisé par de m3 pour les eaux souterraines (soit 21.9% des volumes
Réseau hydrographique
un débit annuel moyen de 35 m3/s. avec un maximum de
Réseau hydrographique temporaire
mobilisables du Maroc malgré la superficie relativement
Kasba Tadla Zaouiat Cheikh 1700 m3/s. et un minimum de 8 m3/s. Il draine des oueds faible couverte par ce bassin). Les eaux de l’Oum er Rbia
localisés pour la majorité en rive gauche, à bassins versants sont salées, particulièrement en été pendant les étiages.
Barrages

El Ksiba
atlasiques ou issus de sources vauclusiennes (O. Derna).
Limite montagne/plaine

Les apports pluviométriques sur le bassin de l’Oum er Rbia L’Oued el Abid est le tributaire le plus important de l’Oum
32°30'N
Fkih Ben Salah

Ou e d Derna
sont estimés à 18.2 milliards de m3 (12.1% du Maroc) et
Bassins du système Oum Er Rbia
er Rbia, avec un débit moyen annuel de 32 m3/sec., un
les ressources
Oum Er Rbia
en eau potentielles mobilisables à 4322 débit moyen maximum de 77 m3/sec. et un débit moyen
Ou m Er
R bi a
Beni Mellal El Abid minimum de 10 m3/sec. L’oued Lakhdar, avec la Tassaout
Souk Sebt
Derna amont, fournissent en moyenne plus de 800 millions de m3
Agglomérations principales
Oulad Ayad Lakhdar par an à l’Oum er Rbia, hors du Tadla-Azilal. Le régime
Limite de région
Ouaouizeght Tassaout
de ces cours d’eau fait alterner des crues brutales et des
Réseau hydrographique
Ou
Autres bassins exoréïques
étiages sévères.
ed E
Réseau hydrographique temporaire
lA
b id Bin El Ouidane M'Goun amont

Barrages Moulouya amont Le barrage de Bin El Ouidane mis en service en 1953


sur l’oued El Abid pour l’irrigation de la plaine du Tadla
32°N

Limite montagne/plaine
(Périmètre Beni Moussa) et la production d’énergie
Azilal Bassin endoréïque

Moulay
électrique, a une capacité totale de stockage de 1500
Bassins du système Oum Er Rbia El Hassan Ier
millions de m3 pour un bassin versant de 6400 km². Le
Oum Er Rbia
0 10 20 40
Kilomètres
barrage de Moulay El Hassan 1er, mis en service en
El Abid
Demnate ue 1986 sur l’oued Lakhdar a une capacité totale de stockage
O

Moulay
dL
a khdar Agglomérations principales
Derna
Youssef de 263 millions de m3 pour un bassin versant de 1667 km².
Limite de région
Lakhdar
Le barrage Ahmed El Hansali a été mis en service en
Tassaout Réseau hydrographique
2002 sur l’oued Oum er Rbia avec une capacité totale de
Autres bassins exoréïques Réseau hydrographique temporaire stockage de 740 millions de m3 pour un bassin versant de
M'Goun amont
31°30'N
Bassins du système Oum Er Rbia
Barrages 3390 km². Il est venu remplacer le barrage de dérivation
Moulouya amont

Oum Er Rbia Limite montagne / plaine créé en 1929 sur l’oued Oum er Rbia à Kasba Tadla pour
Bassin endoréïque irriguer le périmètre des Beni Amir.
El Abid Autres bassins exoréïques

Derna M’Goun amont Les oueds de cette région, à bassins versants atlasiques,
0 10 20 40
Lakhdar Moulouya amont sont caractérisés par des crues brutales qui génèrent
Kilomètres
Tassaout Bassin endoréïque
régulièrement des dégâts dans la plaine où ils débouchent.
Oued en crue à Zaouïa Sidi Cheikh

Oued El Abid à l’aval de Bin El Ouidane Oued Oum er Rbia à Kasba Tadla Oued Oum er Rbia à l’aval de Kasba Tadla

24 Première partie : État des lieux Sommaire 3 - Le cadre physique > 3.4 - Ressources en eaux > 3.4.2. Eaux de surface : Bassins Versants 25
Première partie : État des lieux
N

3.5. Couverture végétale : diversité de la végétation Étages bioclimatiques et essences caractéristiques des La végétation de la région Tadla-Azilal reflète
formations végétales bien l’étagement bioclimatique méditerranéen. En
Inframéditerranéen
revanche les paysages végétaux en eux-mêmes
Formations ouvertes et brousses des groupements à Acacia gummifera et jujubier sont fortement façonnés par les pratiques agro-
(Zizyphus lotus) ; localement en association avec le thuya (Tetraclinis articulata),
l’oléastre (Olea oleaster), Euphorbe (Euphorbia resinifera). Fortement dégradé ; parcours
pastorales et la gestion forestière traditionnelles.
!
Zaouiat Cheikh

Kasba Tadla
!
Thermoméditerranéen
! El Ksiba
Formations présteppiques et broussailles à jujubier (Zizyphus lotus), associé localement
Fkih Ben Salah
à Acacia gummifera, Olea oleaster et Pistacia atlantica. Fortement dégradé, parcours et
! agriculture sèche. Largement occupé par le périmètre irrigué

Broussailles à oléastre (Olea oleaster) et lentisque (Pistacia lentiscus)

Séries du thuya (Tetraclinis articulata), tétraclinaies.


- en association avec Euphorbia resinifera dans l’aride et le semi-aride inférieur, sur
Beni Mellal substrats calcaires ou dolomitiques (Dir entre Bzou et Beni Mellal, région de Demnat)
!

Souk Sebt - en association avec le génévrier rouge (Juniperus phoenicea) dans le semi-aride
moyen (Oued el Abid, région de Demnat)
!

Série du chêne vert (Quercus rotundifolia).


Oulad Ayad
! - en association avec le thuya (Tetraclinis articulata), dans le semi-aride supérieur et le
subhumide, prenant le relais des tétraclinaies, avec le lentisque (Pistacia lentiscus) et le
Ouaouizeght
!
genèvrier oxycèdre (Juniperus oxycedrus)
- en association avec le pin d’Alep (Pinus halepensis), en particulier sur substrat marneux
ou schisteux
- très localement, association avec le liège (Quercus suber)

Mésoméditerranéen
Série du chêne vert (Quercus rotundifolia). Souvent en formation forestière ou
Azilal
!
préforestière, localement en association avec le chêne vert zèn (Quercus canariensis)

Formation préforestière ou présteppiques à genévrier rouge (Juniperus phoenicea)


et pin d’Alep (Pinus halepensis), parfois en association avec le chêne vert (Quercus
rotundifolia), dans les bassins versant internes des Oueds Tassaout, Lakhdar, Ahansal...

Série du thuya (Tetraclinis articulata), tétraclinaies

!Demnate Formation présteppique à genévrier thurifère (Juniperus thurifera)

Agglomérations principales
Supraméditerranéen et Montagnard méditerranéen
Limite de région
Cédraie
Réseau hydrographique
Formation présteppique à génévrier thurifère (Juniperus thurifera) et chêne vert
Réseau hydrographique temporaire (Quercus rotundifolia) entre 2200 et 2700 m

Barrages Steppe d’altitude à xérophytes épineux en coussinet et pelouse

Limite montagne / plaine Formation arborée montagnarde


Supraméditerranéen et Montagnard méditerranéen
0 10 20 40
Kilomètres Thuriféraie (Juniperus thurifera)

Steppe d’altitude à xérophytes épineux en coussinet et pelouses

Formation préforestière à chêne vert (Quercus rotundifolia) en moyenne montagne Euphorbes (Euphorbia resinifera) Matorral à oléastre et lentisque du Dir Frênes (Azilal)

26 Première partie : État des lieux Sommaire 3 - Le cadre physique > 3.5 - Couverture végétale : diversité de la végétation 27
Première partie : État des lieux
N

4. Le cadre humain 0 25 0
50 25 50
100
Km
100
Km Nombre

Limite de région
Limite de région Limite de région
Limite de provinces Limite de région
Limite de provinces Limite de provinces
Agglomérations principales Limite de provinces
Limite de région
Agglomérations principales
Agglomérations principales
Communes Limite de provinces Agglomérations principales
1971 : 768 421 habitants 1984 : 1 055 818 habitants Communes Communes
Agglomérations principales Communes 2004 : 1 450 519 habitants
0 Nombre
25 d’habitants
50
0 25 100
50 100 Les 1994 : 1 324
limites 662 habitants
Les limites
communales de communales
1971 et 1984de 1971
sont et 1984
celles sont celles du
du redécoupage de redécoupage
1992. de 1992. Sources : Recensem
Nombre d'habitants Communes
Limite de région
Km Km 0 25 50 100Nombre d'habitants
Nombre d'habitants
100 000
100 000 Km Nombre
Nombred’habitants
d'habitants
5050000
000 0 25 50 100 100 000 100 000
Communes Km Limite de région
50 000 50 000 Nombre d'habitants 100 000
100 000
1010000
000
11000
000 10 000 10 000 5050000
000 0 25 50 100
Communes 100 000 Km
1 000 1 000 1010000
000
50 000 11000
000
10 000

4.1. La Population sédentarisation croissant depuis la période coloniale est


1 000
Source : Recensements communaux
Les limites communales de 1971 et 1984 sont celles du redécoupage de 1992.
aujourd’hui généralisé.
4.1.1. Evolution de la population par
commune (1971-2004) Cette population, qui se concentre désormais avant tout
dans la plaine et sur le piémont, est encore à prédominance
La population du Tadla-Azilal comptait 1 450 000 habitants rurale avec moins de 40% d’urbains en 2004 et en 2014
au dernier recensement de 2004 soit environ 5% de la (contre plus de 55% au niveau national en 2004 et 60.3%
population marocaine. en 2014), même si le processus d’urbanisation est rapide,
particulièrement dans la plaine et sur le piémont. La
Le taux d’accroissement annuel moyen de la région Tadla- population de la province de Beni Mellal était à 52.3%
Azilal qui était de 1,9% pour la période 1982-1994, inférieur rurale en 2004 et 40.8% en 2014 contre 83,8% pour la
upage de 1992. Sources : Recensements communaux.

au taux national de Les2,06%, étaitLesencore


limites communales de plus
limites 1971 faible
et 1984pour
communales de
sont
1971
province
celles
et 1984
d’AzilalLesde
du redécoupage
etlimites
sont celles du
81.8%communales
en 2014.
redécoupage
1992.
Pour
de 1992.
1971laetprovince
1984 sontde
Sources : Recensements communaux.
Sources : Recensements communaux.

de celles du redécoupage de 1992. Sources : Recensements communaux.

la période 1994-2004 avec 0,9 %, également inférieur au Fquih Ben Salah, les urbains représentaient 40.9%
Les limites communales de 1971 et 1984 sont celles du redécoupage de 1992. de la Sources : Recensements communaux.

taux national de 1,4%. Pour cette période 1994-2004, le population totale en 2014. Les limites communales de 1971 et 1984 sont celles du redécoupage de 1992.
taux d’accroissement annuel moyen de la province de Beni
Mellal (0.8%) était inférieur à celui de la
province d’Azilal (1%). Petite fille dans un douar de montagne. Province d’Azilal

Taux
La population sédentaire était d'urbanisation
en %
initialement concentrée sur le Dir
dans les agglomérations liées aux 70
60
sources karstiques. Avant la création 50

du périmètre irrigué, la montagne et la 40


30
plaine, essentiellement des espaces de 20 Royaume
transhumance, étaient peu peuplées 10
0
du Maroc

par des populations semi-nomades 1971


Région de
Tadla-Azilal
associées à un fond de vieux éleveurs- 1982 Province de
cultivateurs à courts déplacements 1994 Beni Mellal
2004
pastoraux, se concentrant dans les 2014
Province
d’Azilal
vallées de montagne. Le processus de
Évolution du taux d’urbanisation des provinces de la région Tadla-Azilal
Marché de la vieille ville de Kasba Tadla Activité féminine de collecte de fourrage en montagne

28 Première partie : État des lieux Sommaire 4 - Le cadre humain > 4.1 - La Population > 4.1.1. Évolution de la population par commune (1971 - 2004) 29
Première partie : État des lieux
N

4.1.2. Densité de la population (2004) et évolution démographique de 1994 à 2004


7°O 7°O 6°30'O 6°30'O 6°O 6°O 5°30'O 5°30'O 7°O 7°O 6°30'O 6°30'O 6°O 6°O 5°30'O 5°30'O

5°30'O 7°O 6°30'O 6°O 5°30'O 7°O 6°30'O 6°O 5°30'O 7°O 6°30'O

Kasba Tadla Kasba Tadla Zaouiat Cheikh Kasba Tadla Kasba Tadla Zaouiat Cheikh
Zaouiat Cheikh Zaouiat Cheikh

El Ksiba El Ksiba El Ksiba El Ksiba


Fkih Ben Salah Fkih Ben Salah Fkih Ben Salah Fkih Ben Salah

32°30'N 32°30'N Kasba Tadla Zaouiat Cheikh Kasba Tadla 32°30'N K


Zaouiat Cheikh

El Ksiba El Ksiba
Fkih Ben Salah Fkih Ben Salah Fkih Ben Salah
32°30'N

Beni Mellal Beni Mellal Beni Mellal Beni Mellal

Souk Sebt Souk Sebt Souk Sebt Souk Sebt

Oulad Ayad Oulad Ayad Oulad Ayad Oulad Ayad


Beni Mellal Beni Mellal Beni Mella
Ouaouizeght Ouaouizeght Ouaouizeght Ouaouizeght
Souk Sebt Souk Sebt Souk Sebt
Oulad Ayad Oulad Ayad Oulad Ayad
Ouaouizeght Ouaouizeght Ou

32°N 32°N 32°N


Azilal Azilal Azilal Azilal

32°N
Azilal Azilal Azilal

Demnate Moins de 40 hab/km² Moins de 40 hab/km² Demnate


Demnate Demnate
Evolution négative Evolution négative
40 à 80 hab/km² 40 à 80 hab/km²

40 hab/km² Stabilité (+0,1% à +8%) Stabilité (+0,1% à +8%)


Demnate Moins de 40 hab/km2 80 Demnate
à 200 hab/km² Moins de 40 hab/km²
80 à 200 hab/km² Demnate

Évolution de la population
Evolution négative Evolution positive ÉvolutionEvolution positive
négativeà +20%)
hab/km² 40 à 80 hab/km2 (+8% à +20%) (+8%
200 à 1 000 hab/km² 40 à 80 hab/km²
Densité de population

200 à 1 000 hab/km²


31°30'N 31°30'N Limite de région Limite deStabilité
région 80(+0,1% à +8%)
à 200 hab/km2 Evolution très positive Evolution
Stabilité (+0,1% à + 8%)très positive 31°30'N
hab/km² Plus de 1 000 hab/km² Limite de région Limite
80 à 200 de région
hab/km² (supérieure à +20%) (supérieure à +20%)
Plus de
Evolution 1 000 hab/km²
positive Limite de région
Limite deAgglomérations
région Agglomérations principales
principales Évolution positive (+8% à +20%)
(+8% à 200 à 1 000 hab/km2
+20%) Agglomérations principalesAgglomérations principales
000 hab/km² 200 à 1 000 principales
hab/km²
Réseau
Agglomérations hydrographique Réseau hydrographique
principales Evolution très positive 2
Agglomérations
31°30'N Plus de 1 000 hab/km Limite de région Réseau hydrographique Réseau hydrographique Évolution très positive (supérieure à +20%)
1 000 hab/km² Limite de région (supérieure à +20%)
Limite montagne/plaine Limite montagne/plaine
Réseau hydrographique Réseau
Plus dehydrographique
1 000 hab/km²
Limite montagne/plaine Limite montagne/plaine
Agglomérations principales
0 15 30 0 15 6030 60
Agglomérations principales
0 15 30 0 15 6030 60 Limite montagne / plaine
Km Km/ plaine
Limite montagne
Km hydrographique Km
Réseau
Réseau hydrographique Source : Recensements communaux.
Source : Recensements communaux. Source : Recensements communaux.
Source : Recensements communaux.

Densité de population en 2004 Sources : Recensements communaux Limite montagne/plaine


Sources : Recensements communaux Évolution de la population entre 1994 et 2004
Limite montagne/plaine
0 15 30 60 0 15 30 60 0 15 30 60
sements communaux.
Km Source : Recensements communaux.
Km Km
Source : Recensements communaux.

La région Tadla-Azilal avec une densité de 84,7 habitants centres urbains locaux puis potentiellement nationaux et
au km² montre une forte opposition entre les unités internationaux.
régionales. Le piémont, traditionnellement le plus peuplé,
concentre les plus fortes densités de population avec les Par contre la province d’Azilal se distingue par ses plus
centres urbains et les communes du périmètre irrigué très faibles densités de population (45,26 habitants au km²
attractives depuis sa création à partir de 1936. La densité en 1994 et 50,2 habitants au km² en 2004). Ces densités
de population de la province de Beni Mellal était de 133.7 de population relativement faibles en montagne sont
habitants au km² en 2004, ce qui en fait une des plus compensées par un fort accroissement naturel qui explique
denses du Maroc. Malgré ces fortes densités, la majorité la croissance positive de la population de cette région.
des campagnes de la plaine se vident au profit des centres
urbains de plaine et de piémont, traduisant des processus
de migration en relais depuis les zones rurales vers les

Dans les campagnes rurales de montagne. Province d’Azilal Dans les rues de Kasba Tadla en plaine

30 Première partie : État des lieux Sommaire 4 - Le cadre humain > 4.1 - La Population > 4.1.2. Densité de la population (2004) et évolution démographique de 1994 à 2004 31
! !
! !

! !
! !

Première partie : État des lieux


!
! !
N !
! !

! !

! !

! !

4.1.3. Indicateurs sociaux : la scolarité et la fécondité en 2004


! !

! !
! ! ! ! ! !

! !
! ! ! ! ! !
! !
! ! ! ! ! !

! !
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! !

! ! ! !
! ! ! ! ! !

Limite de région
! ! Limite de région

Agglomérations principales
! !

Agglomérations principales
Réseau hydrographique
! !
0 25 500 25 50
100
Réseau hydrographique 100
! Kilomètres Kilomètres !

Taux d’analphabétisme (régional : 60%) Indice Synthétique de Fécondité (régional : 2,6 enfants / femme) Taux de scolarisation masculin (régional : 61%) Taux de scolarisation féminin (régional : 34%)

Nombre moyen d’enfants par femme Taux de scolarisation masculin Taux de scolarisation féminin
Taux d’analphabétisme
0 25 50 100 Moins de 2 enfants/femme Moins de 20% Moins de 20%
Moins de 50% Kilomètres 0 25 50 100
! !

2 enfants/femme
! !
20% - 50% Kilomètres 20% - 50%
50% - 60% !
!
!
Source : Recensements communaux
!
!
!
!
!

50% - 70% Source : Recensements communaux 50% - 70%


!

60% - 75%
! !
3 enfants/femme
!

4 enfants/femme et plus Plus de 70% Plus de 70%


Plus de 75% ! ! ! !
! ! ! !

! ! ! !

Les taux de scolarisation et d’alphabétisation montrent


! ! ! !

de nets contrastes entre la montagne, très en retard, et la


plaine où l’effet périmètre irrigué est sensible.
! ! ! !

Les taux d’analphabétisme sont particulièrement élevés


! ! ! !

pour la population rurale, notamment en montagne,


étroitement reliés aux faibles taux de scolarisation. Ce
phénomène est lié au manque 0 d’infrastructures
25 0 50 25 scolaires
50 100 100
Kilomètres Kilomètres
et aux difficultés d’accès, mais également à l’engagement
des enfants dans le travail agricole.
Pyramide des âges de la région du Tadla Azilal au 1er janvier 2004 Pyramide des âges de la province de Beni Mellal au 1er janvier 2004 Pyramide des âges de la province d’Azilal au 1er janvier 2004
Les forts indices de fécondité, eux mêmes en grande partie
liés aux faibles taux de scolarisation féminine et aux forts
taux d’analphabétisme, expliquent les taux de croissance
de population en montagne. L’effet de l’urbanisation est
également nettement perceptible sur l’ensemble des
indicateurs.
La population de la région est jeune avec 39,6% de moins
de 18 ans en 2004, même si la proportion des moins de
15 ans a baissé de 6.6 points pour la province de Beni
Mellal et de 13 points pour la province d’Azilal entre 1994 et
2003, en lien avec la baisse de la fécondité et surtout dans
le milieu urbain. Cette population est caractérisée par un
net déséquilibre entre hommes et femmes pour les classes
d’âge 20-44 ans en lien notamment avec l’émigration.
Cependant, la population en âge d’activité (groupe d’âge
15-59) reste majoritaire dans la région.
Ecolier dans la province d’Azilal Ecolières à Kasba Tadla

32 Première partie : État des lieux Sommaire 4 - Le cadre humain > 4.1 - La Population > 4.1.3. Indicateurs sociaux : la scolarité et la fécondité en 2004 33
astructuresInfrastructures
sanitaires publiques par province
sanitaires publiques par province

Première partie : État des lieux


C.A.L.A
Centre de
santé rural
C.A.L.A
Centre de
Dispensaire
santé
ruralrural
Hôpital
Local
Local
Hôpital
Hôpital
Dispensaire
Local
Urbain
Centre de
Hôpital
santé
Centre de
Hôpitaux
santé Total
généraux
Hôpitaux
Total
Communal Communal Rural rural Rural
Local Urbain
urbain urbain
généraux
al 13
Azilal 26 13 27 26 2 27 1 2 2 1 1 2 72 1 72
Mellal Béni5 Mellal 17 5 41 17 0 41 1 0 16 1 3 16 83 3 83
4.1.4.Tadla
dla - Azilal Indicateurs sociaux
18 - Azilal 43 18: infrastructures
6843 sanitaires
2 68 et éducatives
2 2 18 2 4 18 155
Pourcentage de logements
Pourcentage
4
équipés ende
électricité
logements enéquipés
provinces de Beni Mellalprovinces
zones rurales
155
et d'Azilal de
en électricité
(2004)
et urbaines
en zones
des rurales et urbaines des
Beni Mellal et d'Azilal (2004)
Pourcentage de logements
Pourcentage
ayant accès
de àlogements
l'eau potable
des provinces de Beni Mellal
ayant
des provinces
enaccès
zones àrurales
et d'Azilal de
(2004)
l'eau potable
et urbaines
en zones rurales et urbaines
Beni Mellal et d'Azilal (2004)

Infrastructures sanitaires publiques par province


.A : Centre deC.A.L.A
Santé rural communal
: Centre de Santéavec Litscommunal
rural pour Accouchement
avec Lits pour Accouchement
80,0 80,0 60,0 60,0

ce : Ministère de la santé, 2002


Source : Ministère de
Centre de
la santé, 2002
Dispensaire
Hôpital
Hôpital
Centre de
Hôpitaux 70,0 70,0
C.A.L.A santé rural Local santé Total 50,0 50,0
rural Local Urbain généraux
Communal Rural urbain 60,0 60,0

Azilal 13 26 27 2 1 2 1 72 50,0 50,0


40,0 40,0

Béni Mellal 5 17 41 0 1 16 3 83 rural rural rural Rural rural


40,0 40,0
Tadla - Azilal 18 43 68 2 2 18 4 155
30,0 30,0
urbain urbain urbain urbain
Urbain
30,0 30,0
C.A.L.A : Centre de Santé rural communal avec
Infrastructures Lits pour
sanitaires Accouchement
publiques par province (Source : Ministère de la santé, 2002) 20,0 20,0

Source : Ministère de la santé, 2002 * C.A.L.A : centre de santé rural communal avec lits pour accouchement 20,0 20,0

10,0 10,0
10,0 10,0

0,0 0,0 0,0 0,0


Province Beni Mellal Province Beni Mellal Province Azilal Province Azilal Province Beni Mellal Province Beni Mellal Province Azilal Province Azilal
C.A.L.A
Pourcentage de logements équipés en électricité en zones rurales et Pourcentage de logements ayant l’accès à l’eau potable en zones
Centre de santé rural communal urbaines des provinces de Beni Mellal et d’Azilal (2004) rurales et urbaines des provinces de Beni Mellal et d’Azilal (2004)

Dispensaire rural

Hôpital local rural


Le raccordement des logements aux réseaux électriques sanitaire que le reste du pays, avec 3 192 habitants
Hôpital local urbain ou d’eau potable montre également le sous équipement par médecin (public et privé) contre 1 542 habitants par
Centre de santé urbain général des zones rurales, particulièrement en montagne. médecin au niveau national. Ce chiffre est même de
Hôpitaux généraux 4 433 habitants par médecin pour la province d’Azilal.
L’offre de soin de la région comporte en 2013 sept
Azilal Beni Mellal
hôpitaux : quatre hôpitaux et trois privés. D’une manière
générale, la région est moins bien pourvue en offre
Les équipements sociaux dans la région Tadla-Azilal médecin pour 1633 habitants au niveau national, la plaçant
montrent une répartition très inégale entre la montagne parmi les 3 régions les plus mal loties.
publiques sous
Pourcentage de
par équipée
logements
provinceetélectricité
équipés en le piémont et laet plaine
en zones rurales caractérisés Ces écarts apparaissent
urbaines des
Pourcentage de logements équipés en électricité en zones rurales et urbaines des
également
Pourcentage de logements àà l'eau
ayant accès travers l’offre
potable en zones rurales et urbaines
Pourcentage de logements ayant accès à l'eau potable en zones rurales et urbaines
Pourcentage de logements équipés en électricité en zones rurales et urbaines des
provinces de Beni Mellal et d'Azilal (2004) Pourcentage de logements ayant accès à l'eau potable en zones rurales et urbaines
des provinces de Beni Mellal et d'Azilal (2004)
provinces de Beni Mellal et d'Azilal (2004)
entre de également par de fortes disparités Hôpital locales.Mellal et d'Azilal (2004) Centre éducative
de sur le territoire. Ainsi, si la répartition estdes
des provinces de Beni Mellal et d'Azilal (2004)
à peu
Zaouiat Cheikh Tibihit
provinces de Beni provinces de Beni Mellal et d'Azilal (2004) Kasba Tadla
80,0
Dispensaire Hôpital Hôpitaux
Bni Oukil
H Ait Rouadi

N1
60,0

nté rural Local près équilibrée


santé pour les 311 établissementsTotal d’enseignement

1
J'Bala
60,0 Od Ahmed Tighboula

70,0 80,0
rural Local Urbain généraux 60,0 Od Nejaa Taghzoute Imhiouach

ommunal Bien que les indicateurs de la santé de la population se urbain primaire publics en 2003-04 dans la région, dont 228
Od Hassoun El Ksiba
Rural
Guetaya Semguet

HH
50,0 Krarma Oulad Ziane
Chorfa Tihourna Ouidir
Hel L'merbaa Ouled said Gharm El alem
Fkih Ben Salah Kamoune
60,0

soient sensiblement améliorés 2 au cours des 13 dernières ruraux (55% dans la province de 72Beni Mellal), l’écart se
Ait Ikkou
70,0
26 27 2 50,0 1
Had Bradia
Kourifat
Od Ali D'hirate Naour
40,0 50,0 Od R'guiaa Ahl Souss Ouled Youssef Tanougha Tizi N'isly Aghbala

décennies 60,0 dans


41 la région Tadla-Azilal, ils restent1moins bons creuse 16 pour les 56 collèges publics 83 en 2003-04 dans la
50,0 Bni Chegdal Zouhair

17 0 rural
3 rural
Od Yaala
Od Driss
Bezzaza
Ouled Yaich
Taghzirte
Ben Charrou

que ceux d’autres provinces2au Maroc, particulièrement région, dont 35 ruraux 4 (59% 40,0 dans la province de Beni
40,0 Freata

43 68 2 18 40,0 155
30,0
urbain urbain Sidi Jabber Ait Ouqabli
Lemrabta Od Zmam Foum El Ancur
Lemgharir
50,0
pour la santé maternelle et infantile et concernant H
rural les Mellal) et encore plus pour les 25 lycées publics en 2003-
30,0 Bouaker Rouajeh Beni Mellal Boutferda

H
Tarmest Lemrabtia
20,0 Laayarta

H
Od IIIoul

mmunal avec Lits pour Accouchement


Lehlaf Tagleft
rural Souk Sebt Ouled Gnao
rural
disparités 40,0 entre les milieux urbains et ruraux. Cela urbainse 04 dans la région, dont 10 ruraux (72% dans la province de
20,0 30,0 rural Lekhlalta
Isseksi
30,0 urbain Ait Rami

2
Foum Oudi Ait Tameljout
urbain
10,0 urbain
Had Boumoussa
Tanfarda N8

manifeste par la répartition inégale des établissements Beni Mellal). Par ailleurs, l’offre se complète par 1 faculté
10,0 Od M'barek Od Berkate Timoulilte
Tizgui Afourar
30,0 20,0 Oulad Ayad
Laouina
Ait Waarda

sanitaires et du personnel médical et paramédical. Si la des lettres et sciences humaines, 1 faculté des sciences
0,0 0,0 Ouaouizeght Tabarouchte
20,0 Bouazier Ait Guirt
Anergui
Province Beni Mellal Province Azilal Province Beni Mellal Province Azilal
Indjaren Bin Louidante

différence en nombre d’établissements sanitaires entre et techniques et 1 école supérieure de technologie et


Rfala
20,0 Tisqui Ait Atab

H
Od Laabid Od Bouhakkou Taounza

10,0 Taghrart At Boukkouch


Tilougguit Zerken Hôpital public

les provinces d’Azilal et de Beni Mellal reste raisonnable formation professionnelle localisés à Beni Mellal, ainsi que
10,0 Bzou
Inguirt
10,0 Tirst Tabia
Ouzoud
H Hôpital privé
compte 0,0tenu de la forte concentration à Beni Mellal, des classes préparatoires aux grandes écoles.
Guimi Ifrane

H
Ibaraguen Agoudid N'Ikhair
0,0 Tislit Azilal
0,0 Tamda

capitale régionale, les autres indicateurs du nombre de lits Azilal


Foum Jemma
Province Beni Mellal Province Azilal Province Beni Mellal Province Azilal
Province Beni Mellal Province Province Beni Mellal Province Azilal Bouhrazen
Ait Taguella
Tissa
Ait M'hamed
Centre de santé urbain
Zt Ahansal

et de médecins montrent des contrastes beaucoup plus


Skoura Medha Ouaoula

Sremt
Centre de santé urbain
marqués. Le nombre de lits par habitant est inférieur à la
Ait Majden Tizgui II
Ait Chwarit Sguatt
Igmir
(avec module d’accouchement)

moyenne nationale (6 lits pour 10000 hab. dans le Tadla- Lycées urbains
Imlil

Demnate
Centre de santé communal

Azilal contre 9 lits pour 10000 hab. au Maroc en 1998). Le


Iwariden
Azilal Tidili
Draa Iminifri
Bouguemmaz
Centre de santé communal

déséquilibre est encore plus fort entre la province d’Azilal


Bouachiba
Ihoudjine
Tizgui Ait Toutine Tizi Nouhadou (avec module d’accouchement)
Lycées urbains Titni
Abachkou

(total de 130 lits en 1998) et de Beni Mellal (690 lits en


Ait Maala
Béni Mellal
Dispensaire rural
Limite de région

1998). Le nombre de médecins par habitant montre les Lycées ruraux


Azilal Ait Tamlil
Limite de provinces
mêmes tendances avec 1 médecin pour 4200 habitants
Issoulane

Tiufghine Agglomérations principales


Lycées ruraux
dans la province de Beni Mellal et 1 médecin pour plus Béni Mellal Communes

de 10 000 habitants dans la province d’Azilal en 1998 (1 Autoroute A8

médecin pour 2900 habitants au niveau national en 1998). Route nationale

En 2011, le retard de la région Tadla-Azilal était toujours 0 10 20 40


Kilomètres
Réseau hydrographique

marqué avec 1 médecin pour 3711 habitants contre 1 Enseignement secondaire qualifiant public. Nombre de lycées, années 2002 - 2003
Offre de soin régionale
Source : Ministère de la santé, http://cartesanitaire.sante.gov.ma/offresoins
n zones rurales et urbaines des Pourcentage de logements ayant accès à l'eau potable en zones rurales et urbaines
zilal (2004)
34 Première partie : État des lieux des provinces de Beni Mellal et d'Azilal (2004) Sommaire 4 - Le cadre humain > 4.1 - La Population > 4.1.4. Indicateurs sociaux : Infrastructures sanitaires et éducatives 35
60,0
!

Première partie : État des lieux


N
!
!

4.1.5. Indicateurs sociaux : l’emploi

! !

! !
! !
! !
! ! ! !
! !
! !
! ! ! ! ! ! ! !
! !
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! !
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! ! ! ! ! !

! !

! !
! ! ! !
! !

! !

! !
! !
! ! !
Secteur primaire
!

Secteur secondaire
0 25 50
0 25 50 Km
SECTEUR
Secteur tertiaire 0 25 500 25 50
Actifs Km SECTEUR
Km
Source : R.G.P.H., 2004
occupés et
SECTEUR
PRIMAIRE
SECONDAIRE
TERTIAIRE
(Commerces,
Km
chômeurs % (Industrie, BTP, % %
Agriculture Transports,
ayant déja Eau, électricité,
et Mines Services,
travaillés énergie)
Taux de chômage en 2004 Les secteurs de
Administration) l’emploi en 2004 Secteur primaire : Agriculture et Mines en 2004 Secteur secondaire : Industrie, BTP, Eau-électricité-énergie en 2004
Région Tadla
Azilal
434 196 229 034 52,7 79 689 18,4 122 993 28,3 (Régional : 52,7% des actifs occupés et chômeurs ayant déjà travaillés) (Régional : 18,4% des actifs occupés et chômeurs ayant déjà travaillés)
Province
Azilal Limite161
de725
région 101 742 62,9 33 399 20,7 25 679 15,9

46 290Nombre d’actifs97 314


Province
Moins de 12% Beni-Mellal
272 471 127 292 46,7 17,0 35,7
Agglomérations principales
!
20 000 Source : R.G.P.H., 2004
!
Nombre d’exploitants agricoles
Moins de 50% des actifs Moins de 10% des actifs
! !
! !

12% - 22% ! !
! !

!
!
10 000
!
2 000
!

10% - 18% des actifs


! !

5 000 50% - 65% des actifs


22% - 40% 1 000 Limite de région
2 000
5 00
! !
65% - 80% des actifs 18% - 25% des actifs Agglomérations principales
1 00
! ! !

Plus de 40%
!
! !

! !

Plus de 80% des actifs Plus de 45% des actifs


! !
! !
! !

Eau
Actifs occupés et chômeurs Transport et
!
Agriculture % Mines % Industrie % électricité et % BTP % Commerce %
!
% Services % Administration % SECTEUR
ayant déjà travaillé
!

communication
!

Actifs SECTEUR
énergie SECTEUR TERTIAIRE
occupés et SECONDAIRE
PRIMAIRE (Commerces,
Région Tadla chômeurs % (Industrie, BTP, % %
434 196 227 963 52,5 1 071 0,2 33 940 7,8 1 006 0,2 44 743 10,3 45 899 10,6 12 666 2,9 25 868 6,0 38 560 8,9
Agriculture Transports,
! !

ayant déja Eau, électricité,


!
Azilal
!

et Mines Services,
travaillés énergie)
Province Azilal 161 725 101 276 62,6 466 0,3 10 313 6,4 309 0,2 22 777 14,1 7 948 4,9 3 006 1,9 5 084 3,1 9 641 6,0
Administration)
Région Tadla
Province Beni
0 25 23 627 50 434 196 229 034 52,7 79 689 18,4 122 993 28,3
Mellal
272 471 126 687 46,5 605 0,2 8,7
0Km
697
25
0,3 21 966
50
8,1 37 951 13,9 9 660 3,5 20 784 7,6 28 919 10,6
Azilal
Km
Province
161 725 101 742 62,9 33 399 20,7 25 679 15,9
Azilal
Le nombre d’actifs était de 487 887 en 2004 soit un taux Le secteur secondaire (Industrie, BTP, Eau-électricité- Province
272 471 127 292 46,7 46 290 17,0 97 314 35,7
d’activité d’environ 50%, plus élevé en milieu rural (taux énergie) qui représente 18,4% des actifs, reste modeste et Beni-Mellal
de 56,8 %) qu’en milieu urbain (taux de 40,1%). Les taux essentiellement porté par les industries agroalimentaires.
de chômage relativement élevés en région Tadla- Azilal,
même s’ils restent inférieurs aux taux nationaux, semblent Le secteur tertiaire (Commerce, transport et
confirmer cette tendance puisqu’ils sont moins importants communication, services et administration) se concentre
en zones rurales et notamment de montagne. Mais ces dans les communes urbaines où il représente en général
taux sont sous estimés dans les communes où l’activité est plus de 50% des actifs.
centrée sur l’agriculture vivrière justement en montagne et
dans les zones bours de la plaine. En 2009, le PIB par tête était un des plus faibles du Maroc
avec 15 527 Dirham par tête (13ème sur 14) contre plus de
Avec plus de 225 000 actifs occupés et chômeurs ayant 23 000 Dirham de moyenne nationale, et des dépenses de
déjà travaillé dans l’agriculture (soit plus de 52%), ce consommation finale des ménages de 10 109 Dirham par
secteur est largement dominant dans la région Tadla- tête, plaçant le région Tadla-Azilal dans la moyenne basse
Azilal. Ce taux d’actif du Maroc (12ème sur 14, moyenne nationale : 13 279 Dh). Eau
dépasse même les 62% dans la province d’Azilal. Ce Le taux de pauvreté estiméActifs
à 9,3% en 2007et
occupés place la région
chômeurs Transport et
ème Agriculture % Mines % Industrie % électricité et % BTP % Commerce % % Serv
secteur primaire est également caractérisé par l’extraction en 6 position au Maroc.
ayant déjà travaillé communication
minière en montagne (Plomb et zinc, cuivre, fer et
énergie
manganèse). Un four à pain de quartier traditionnel dans la médina de Beni Mellal Restaurant-café dans les environs de Beni Mellal

Région Tadla
434 196 227 963 52,5 1 071 0,2 33 940 7,8 1 006 0,2 444 -743 10,3 45 899 10,6 12 666
36 Première partie : État des lieux Sommaire Le cadre humain > 4.1 - La Population > 4.1.5. Indicateurs sociaux : l’emploi 372,9 25
Azilal
Première partie : État des lieux
N
Géologie simplifiée Lithologie simplifiée
7°O 6°30'O 6°O 5°30'O 7°O 6°30'O 6°O 5°30'O

4.2. Occupation du sol et activités économiques agricoles

4.2.1. Les terres agricoles : la SAU


! !

! ! !

! ! !

! ! ! !

! !

(Surface Agricole Utile)


Ahmed El Hansali
! ! !

! ! !

! ! ! ! !

Zaouiat Cheikh
! ! ! ! !

! ! !

L’agriculture dans le Tadla-Azilal, y compris l’élevage,


! ! ! !

32°30'N
! ! !

Kasba Tadla ! ! ! !

! ! ! ! ! !

constitue la principale activité de la région. Elle oppose un


El Ksiba ! ! ! ! ! ! !

0 10 20 40
Fkih Ben Salah
Kilomètres secteur « moderne » dans la plaine du Tadla, équipé en
Beni Mellal
grande hydraulique à partir du barrage de Bin El Ouidane
Beni Mellal
!
!

O um
Er R bi aO ued De r
r R bi
a
(périmètre de Beni Moussa) et Kasbat Zidania et Ahmed El

na
mE
Ou
Hansali (périmètre Beni Amir), et un secteur « traditionnel
! !

! !

! !

» en bour ou en petite hydraulique. En haute montagne


! !

Beni Mellal ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !

ia
Rb
! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !

r
O um E
où la SAU est très faible et les sols pauvres, les cultures
! ! ! ! ! ! !

! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !

Souk Sebt
! !

se concentrent dans les fonds de vallées où elles sont


! ! !

! ! ! !

! ! ! ! !

quasiment exclusivement irriguées par dérivation des


! ! ! !

Oulad Ayad ! ! ! ! !

! ! ! ! ! !

eaux des oueds. En moyenne montagne où la SAU est


! ! ! ! ! ! ! ! !

Ouaouizeght
! ! ! ! ! ! !

32°N ! ! ! ! ! ! ! ! !

Azilal Azilal
! !

plus importante malgré la pauvreté des sols, les cultures


! ! !

Ou
! ! ! ! ! ! !

ed E ! ! ! ! ! ! ! !

sont essentiellement en bour. La plaine se partage entre


Ab Bin El Ouidane Céréaliculture pauvre bour sur sols squelettiques dans une doline karstique en
l

! ! ! !

i d ! ! ! !

montagne ! ! ! !

secteurs irrigués en grande hydraulique (49% de la SAU)


! ! ! ! ! !

! !

et secteurs non équipés, domaine des cultures bour (51%


! ! ! ! ! ! !

Azilal ! ! ! ! ! !

de la SAU). Le piémont combine agriculture bour et irriguée


! ! ! ! ! ! !

! ! ! ! ! !

! ! ! ! ! ! ! ! !

! ! ! ! ! ! !

à partir des sources karstiques captées et distribuées


! ! ! ! ! ! ! ! !

! ! ! ! ! ! ! ! !

! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !

strictement par un réseau de séguias.


! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !

! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !

! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !

! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !

! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !

! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !

Le système agro-sylvopastoral est particulièrement abouti


! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !

! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !

! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !

Demnate Agglomérations principales ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !

en montagne où les cultures saisonnières de céréales,


u ed
O

! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !

L a khdar ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !

Ahmed El Hansali
31°30'N
! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !

Limite
Limite de région
légumes et Limite
fruits de région
sont complétées par l’élevage (viande,
de région !

!
!

!
!

!
!

!
!

!
!

!
!

!
!

!
!

!
!

!
!

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!

!
!

!
!

!
!

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!
!

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!

!
!

!
!

!
!

!
!

!
!

!
!

!
!

! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !
Zaouiat Cheikh
! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !

Réseau hydrographique Réseau hydrographique


lait, animaux de trait). La forêt fournit combustible, bois
! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !

Réseau hydrographique ! ! ! ! ! !

Kasba Tadla
! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !

! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !

Ahmed El Hansali
Chevauchement
d’oeuvre et une partie
Chevauchement
du 20
El Ksiba
! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !

! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !

Limite montagne / plaine ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !

0 10 40
Faille
fourrage. Faille
! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !

Zaouiat Cheikh Fkih Ben Salah ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !

Kilomètres
0 15 30 60 Faille probable
Périmètre irrigué 0 15 30 60 Faille probable
Km O u ed De
Km

na
r
El Ksiba

Barrages 1956 ; Azilal 1/100.000, 1985 ; Beni Mella 1/100.000, 1985 ; Demnate 1/100.000, 1985 ; Afourer 1/100.000, 1977 ; Zawyat Ahançal 1/100.000, 1990 ; Secteur du plateau des Aït Abdi, 1/100.000, Luc Perritaz, 1995.
Source : D'après les cartes géologiques de : Rabat 1/500.000,
L’opposition entre la plaine modernisée et la montagne
0 10 20 40
Kilomètres
0O u m Er Rb
ia
40
Beni Mellal
80
apparaît également à travers les moyens utilisés pour
Souk Sebt Kilomètres les travaux de labourage des terres, rudimentaires et
non mécanisés en montagne où 74,6% des superficies
Culture dans la plaine de Tadla
na

Les terres agricoles, la SAU Oulad Ayad

Ouaouizeght sont travaillées à l’aide de charrues en bois contre 0,6%


Ou
ed E
l
Ab Bin El Ouidane
seulement par des araires.
i d
Surface irriguée

Surface non irriguée Azilal

SAU en ha

30 000
Demnate
u ed SAU en % de la surface
O

L a khdar
communale

15 000 Moins de 5%

5% - 10%
5 000
10% - 15%
1 000 15% - 20%

Plus de 20%

0 40 80
Kilomètres
Vente directe de produits de maraichage par le producteur Culture de blé dans la plaine du Tadla
(petits pois)

38 Première partie : État des lieux Sommaire 4 - Le cadre humain > 4.2 - Occupation du sol et activités économiques agricoles > 4.2.1. Les terres agricoles, la SAU 39
Première partie : État des lieux
N

4.2.2. Statut foncier des terres agricoles

Le statut juridique des terres est majoritairement privé ou


Melk dans le Tadla-Azilal, à l’exception de quelques zones
Ahmed El Hansali
dans la plaine de Tadla où le statut collectif devient parfois
Zaouiat Cheikh
dominant. Le domaine de l’Etat reste relativement modeste
Kasba Tadla et se concentre dans les périmètres irrigués de la plaine de
El Ksiba
Tadla ainsi que dans la région de Demnate.
Fkih Ben Salah

Cependant, dans la plaine, l’Office Régional de Mise en


O u ed De Valeur Agricole du Tadla (ORMVAT) établissement public

na
r

créé en 1966 et placé sous la tutelle du Ministère de


ia
Beni Mellal
0 10 20 40
Kilomètres l’Agriculture et de la Pêche Maritime, assure l’aménagement
hydro-agricole des terres irrigables, la gestion des
b
rR
O um E

ressources en eau à usage agricole dans sa zone d’action


Souk Sebt

Oulad Ayad qui couvre 325 095 ha, ainsi que l’intensification de la mise
Ouaouizeght en valeur agricole, l’encadrement et l’organisation des
Ou
Petite parcelle cultivée en montagne agriculteurs.
ed E
Ab Bin El Ouidane Limite de région
l

i d

Réseau hydrographique
Des coopératives agricoles ont également été créées dans
Azilal
Limite montagne/plaine les périmètres irrigués pour renforcer l’action de l’Etat
Perimètre irrigué pour la modernisation du secteur agricole. Il s’agit de la
Barrages
Société Coopérative Agricole Marocaine (SCAM), de la
Société nationale de Commercialisation des semences
(SONACOS) et de la Compagnie marocaine des Produits
SAU en ha
SAU en ha Agricoles (COMAPRA).
Demnate
El Hansali u ed
O

L a khdar

Cheikh 30 000 30 000 Melk


La SCAM créée en 1962 à Fkih Ben Salah est spécialisée
Collectif dans la collecte, le stockage et la redistribution des
15 000 15 000
Habous céréales dans les cercles de Fkih Ben Salah, Souk Sebt,
Domaine d'état Beni Oukil et Had Labradia. Elle collecte en moyenne 21
5 000 5 000 136 tonnes de céréales. La SONACOS créée en 1978
1 000 1 000 joue le même rôle mais sur un territoire plus vaste couvrant
les 4 provinces de Beni Mellal, Fkih Ben Salah, Azilal et
0 10 20 40
Kilomètres
Oliveraie de la région de Demnate
Khouribga. La COMAPRA créée en 1952 assure la collecte
et le traitement d’environ 50% de la production de coton du
Statut foncier des terres agricoles périmètre irrigué du Tadla en rive droite de l’Oued Oum Er
Melk
Rbia.

Collectif
La taille des parcelles cultivées est globalement faible dans
Habous
Limite de région le Tadla- Azilal, particulièrement en montagne où 77% des
Réseau hydrographique exploitations ont moins de 5ha et 16.3% une taille de 5ha à
Domaine d’état
Limite montagne/plaine moins de 10ha (province d’Azilal en 2002). En plaine, dans
Perimètre irrigué
la zone d’action de l’ORMVAT, les exploitations de moins
Agglomérations principales
de 5 ha représentent encore 34% du total des surfaces
Barrages
Limite de région
cultivées mais 3 grandes exploitations de plus de 20ha
Réseau hydrographique représentent 34% du total (et 4 exploitations de 10 à 20ha
Limite montagne / plaine SAU en ha correspondent à 14%).
Périmètre irrigué
30 000 Melk
Barrages
Collectif
Composition colorée canaux 123 de Spot 4 de juillet 1993 Irrigation dans le périmètre des Beni Amir
Habous
15 000
Domaine d'état

40 Première partie : État des lieux 5 000 Sommaire 4 - Le cadre humain > 4.2 - Occupation du sol et activités économiques agricoles > 4.2.2. Statut foncier des terres agricoles 41
1 000
Première partie : État des lieux
N

4.2.3. Les cultures (Céréales, Légumineuses, Cultures maraîchères)

La céréaliculture est la principale activité agricole même


dans les périmètres irrigués bien qu’elle y partage la SAU
0 25 50
Km avec les cultures spécialisées. Elle occupait 76% des terres
cultivables en 2003 dans la plaine et 97,9% en montagne.

Elle est notamment représentée par la culture de l’orge qui


couvre quasiment toutes les terres en montagne (province
Surfaces en ha d’Azilal). Le blé dur vient en seconde place (~18%), suivie
% SAU % SAU par la culture du blé tendre (~8%).
100
Surfaces en ha
0 De25
28 %50
à 50 % 0%
Km 0 25 50
11
000000 Les légumineuses, fèves, pois ronds, pois chiches,
Km lentilles
% SAU
De 50 % à 70 % De 0,01 à 1 % et haricots tiennent une place importante dans l’agriculture
55
000000
locale
050 et 25marocaine.
28% - 50% % SAU
0 25 50
50% - 70% De 70 % à 80 % De 1 % à 2 % 0% Km Km
70% - 80% 10
10 000 000
0,01% à 1%
Céréales 392 285 ha au total
Céréales Deen
Surfaces 80ha
% à 90 % DeCultures
2 %maraîchères
à5%
80% - 90% 1% à 2% Surfaces en ha
% SAU % SAU 20
20 000 000
Plus de 90% 100de 90 %
Plus %
2% à SAU
5%
% SAU
Plus de 5 % 100
De 28 % à 50 % 0% 0 5% 25
Plus de 0 05025 2550 50
1 000 Surfaces De 28 %
ha Kmà 50
enSurfaces % Km
en Km
ha 0%
1 000
De 50 % à 70 % % SAU
De 0,01 à 1 % 0 % SAU
25 50 % SAU % SAU % SAU
Surfaces en ha Km 100
De 50 % à100 70 % De 0,0
5 000 Surfaces en ha
0% De 28 % à De 50 28 % % à 50 % 0% 5 0000%
De 70 % à 80 % 1 De 1 % à 2 % 1 000 1 000
10 De 70 % à 80 % De 1 %
10 000
De 80 % à 90 % 10 De 0,01 % à 3 % De 50 % à De 70 50 % % à 70 % De 0,01 10 à 1De000
%0,01 à 1 %
De 2 % à 5 % Surfaces Surfaces
5en
De Surfaces
000 ha
80 en àha
% en
5 ha
000
90 %
100 De 2 %
20 000
100 % SAU%De SAU
%70 SAU % à De 80 70 % % à 80 % % SAU%De SAU
%1 SAU
Plus de 90 % De 3 % à 6 % Surfaces en ha 100 100100 %à 202De %1 % à 2 %
000
Plus de 5 % 200 Plus
10 000de 9010 % 000
De 28 De % à28 De50 %28
% à % 50 à % 50 % Plus d
200 % SAU De 80 % à % 90SAU
De 80
% % à 90 % 0 % 0 %0 %
De 6 % à 10 % 100
500 1 000 1 000 1 000 De 2 % à 5De %2 % à 5 %
% SAU De 28 % à 50 % De 50 De % à50 De70% 50
%à% 700à % %70 % 20 000 20 000
Surfaces en ha % De SAU 0,01 Deà 0,01
De
1 %0,01 à1à %1 %
1 000 SurfacesPlusen deha
10 % 1 000Plus de 90 % Plus de 90 % Surfaces en ha
5 000 5 0005 000 Plus de 5 %Plus de 5 %
0% 1 000 Surfaces
1 De 50 % à 70 % De 70 De % à70 De80% 70
%à% 80Deà% 80 % à1%
0,01 Olivette classée0
De 1 % de %
Deà1 2De %1à%
Beni Mellal
2à%2 %
10 5 000 1
Surfaces en ha Surfaces 10
en ha 00010 00010 000
De 0,01 % à 3 % Surfaces % SAU % SAU
10 De 70 % à 80 % Deen80Surfaces
haDe% à80 De90en%80
%àha% 90Deà% 90
1 % à 2 %1010 De 2 % De
De 0,01 %2%
àSurfaces
2
5De à%5àen
à
%3 5%%
100
100 Surfaces en ha ha
%100
10 000 0 % 0 %
SAU
De 3 % à 6 % 1 1 20 000 20 000
20 000
0%
De200
80 % à 90 %
200 Plus dePlus 90Plus
%de 90 de % 90De%2 % à 5 %100 100 Plus de De 5 3%
Plus
10 %de à5de
Plus 6% %
5%
10
200 20 00010 10 De 0,01 % De
à 3 0,01
% % à 3 %
0,01% - 3% De 6 % à 10 % Plus500de 90 % Plus de 5 % 200
500 200
De
1006 % à 10 %
100
3% - 6%
Surfaces100
Surfaces
enSurfaces
ha en ha 100
en ha % SAU%De SAU
%3 SAU % à 6De %3 % à 6 %
PlusLégumineuses
de 10 % Surfaces 200
Surfaces
enSurfaces
ha 200
Légumineuses
1 000 6% - 10% 15 525 ha au total
1 000
1 000 Plus de en 10 ha
%en ha
% SAU 200 0 % 1
1 000
000
0 % 0 %
Plus de 10% Surfaces en ha 1 1 1200
Cultures maraîchères 9635 ha au total
De 6 % à 10 De%6 % à 10 % 500 10 10 500
0 25 50 Surfaces en ha 10
Km 0% De 0,01 De%0,01
De
à 30,01
% à% 3à
%3 %
1 10 10 10 Plus de 10 % Plus de 10 %
0 25 50 1 000 1 000 10 100
1 000 100100 1 000
10 Km De 0,01 100
% à 3 100 % 100 De 3 %De à36De%3à% 6à%6 %
100 200 200200
100 200
De 3 % à 6 % 200 200 De 6 %De à610
De%%6à%10à %
10 %
200 500 500500
Surfaces en ha 200 De 6 % à 10 % 500 Plus dePlus
10Plus
%
de 10
de %
10 %
% SAU 1 000 1 000
1 000 1 000 1 000
1 000
100 Surfaces en ha
Plus de 10 %
0% % SAU 1 000 % SAU 1 000
1 000 100
De 0,01 à 1 % De 28 % à 50 % 0%
5 000 1 000
De 1 % à 2 % De 50 % à 70 % De 0,01 à 1 %
10 000 5 000
De 2 % à 5 % De 70 % à 80 % De 1 dans
Oliveraie % laàplaine
2% de Tadla Cultures irriguées dans la plaine de Tadla
Plantation d’amandiers en moyenne montagne Céréaliculture en bour dans la plaine de Tadla
10 000
20 000(commune d’Azilal) sur sols squelettiques
Plus de 5 % De 80 % à 90 % De 2 % à 5 %
42 Première partie : État des lieux Sommaire
20 000
4 - Le cadre humain > 4.2 - Occupation du sol et activités économiques agricoles > 4.2.3. Les cultures (céréales, légumineuses, cultures maraîchères) 43
Plus de 90 % Plus de 5 %
Première partie : État des lieux
N

4.2.4. Les cultures (Oléagineux, Cultures industrielles, Cultures fourragères, Fruitiers)

Surfaces en ha Surfaces en ha

Surfaces en ha Surfaces en ha Surfaces en ha


100
Surfaces en ha 100 Surfaces en ha
Surfaces en ha Surfaces en ha 100
1010 100
100 % SAU 500 500
100 10
0% 5050 500
500
500 % SAU
0 25 0,01%50
- 0,50% 50 1 000 Surfaces en ha 1 000 Su
Km 500 100 0%
1 000 0 25 50
100 1 000
1 000
Surfaces en ha 0,50% - 1%
Km Surfaces en ha Surfaces enà 2%
ha 100fourragères 23 112 ha au total
Oléagineux Oléagineux 1 524 ha au total 100
De 0,01%
Cultures
1% - 1,50% 1 000 Cultures fourragères
2 000 2 000
2 000 100 200 10 De 2% à 5%
100
Plus de 1,50%
200 500
200
De 5% à 13% 2 000
2 000
2 000 50
500 Plus500
de 13%
0 25 50 0 25
1 00050
Km 100 Km
1 000 1 000

200 2 000
2 000 2 000

Surfaces en ha Surfaces en ha
Surfaces en ha Surfaces en ha Surfaces en ha
Surfaces en ha
Surfaces en ha Surfaces en ha 100 100
100
100100 10
100
% SAU
10 % SAU

0% 0%
500 50 500
500
500500
50 0 25 50
500 0,01% - 4%
Km 0,01% à 5%
100
0 25 50 1 000 11000
000
Cultures industrielles
Km 000 1
1 000 Surfaces
5% à 10% en Surfaces
ha en ha Surfaces en Surfaces
ha
4% - 10%
100 Surfaces en ha
Fruitiers 46 742 ha au total
Surfaces en Surfaces
ha en ha
1 000 Cultures industrielles 20 148 ha au total Fruitiers Surfaces en ha
Surfaces en Surfaces
ha 10% - 15% Surfaces en ha
Surfaces en ha 10% à 15%
100
Surfaces enSurfaces
ha en ha en ha Plus de 15% Surfaces en Surfaces
2ha000
2 000
en ha
100
100
2 000100
100 200
100 22000000100
1
2 000 200
10
Plus de 15%
100 10
100 100 100 10 10 500
500 500 Surfaces500 en Surfaces
ha 5
50 Surfaces
Surfaces
500ha
en Surfaces
en Surfaces
ha
en ha
en ha Surfaces 500 Surfaces500
en ha en ha
50 50
Surfaces 500
en Surfaces
ha 500
en ha0 50
Surfaces en Surfaces
ha en ha 100 1
Traditionnellement, 500
les cultures
ha0 fruitières 25concentrent
se 50 25 Les50
oliviers couvrent une superficie de 26  570 enhectares de 2008 à 2012 dans le secteur encadré100 100
1
par l’ORMVAT).000 100 1 000100
1 00013% de la production nationale, avant 1987. 100
Surfaces 500
en ha
Surfaces en 0 0
25 50 Surfaces ha
Surfaces en ha 100 1 000 1 000 1
25 50 Km Km 100 1 000 1 000
sur le piémont et1 la000
plaine limitrophe. constituées Km 100
100 100 Elles sontKm dans la plaine représentant ainsi 64% de 10 la100
superficie
10 100 10 L’amandier prend également une place non négligeable
1001 000 1 000 1 000
100 10 500
500 aux cultures
500
500 Les cultures fourragères concentrées en plaine, 500
500
500
5
par des vergers d’oliviers et d’agrumes pour l’essentiel. arboricole totale de la zone. Les oliveraies connaissent dans les communes de montagne, associé servent
2 de
000
50 années
50
200 50
50
200
2 000 2 000
2 000support 2 000 2 000 2
500
2 000 500
2 000 un développement très important ces dernières 200 céréalières dans les parcelles. 2 000 à l’élevage bovin en stabulation pour soutenir la
5002 000 500
2 0000 0 25 50
0 25 50 200 1 000 1 000 1 000 1
25 500
Parmi les fruitiers, les agrumes comme Km les25olives
Km50 avec environ
Km
Km 340ha par an dans le périmètre 100
géré par
100
100
100 1 000 1 000 production laitière de Fkih Ben Salah. 1 000 1 000
1 000 1 000
représentent
1 000 chacune environ 12% de la production l’ORMVAT de 1995 à 2008 et 1350 ha par an depuis 2008
1 000 Les cultures industrielles sont dominées par la betterave
2 000 de 2 000 2 000 2
nationale. En montagne,
2 000
si les2oliviers
000
sont bien répandus, sous l’impulsion du Plan Maroc Vert. 200 200 à sucre qui couvre 13 000 hectares et2une 000 production 2 000 2 000 2 000
2 000 2 000 200 200
ils sont cultivés en bour à la différence de la plaine et du 800 000 tonnes (26% de la production nationale), et le
piémont où ils sont irrigués (96% dans la zone d’intervention Les incitations d’Etat comme le FDA expliquent également coton, concentré en rive droite de l’oued Oum er Rbia dans
de l’ORMVAT). l’accroissement des surfaces plantées en agrumes (15% le périmètre irrigué de Beni Amir, et qui représentait environ

44 Première partie : État des lieux Sommaire 4 - Le cadre humain > 4.2 - Occupation du sol et activités économiques agricoles > 4.2.4. Les cultures (oléagineux...) 45
!

Première partie : État des lieux


! !
!
!
!
N
!

! !

!
! !

! !

4.2.5. L’élevage
!

! !

L’élevage constitue une des activités agricoles majeures


!

! ! ! ! du Tadla-Azilal, particulièrement en montagne où les


contraintes climatiques, topographiques et pédologiques et
! ! ! !

! ! ! !

la pauvreté des populations la dédie essentiellement à un


! ! ! !

! ! !

0 25
!

50
petit élevage caprin qui y est dominant avec l’élevage ovin.
Cet élevage s’y pratique dans le cadre de transhumances.
! !

0 25 50
! !

Km
! ! Km ! !

! ! ! !

!
! !
!
!
!
!
!
!

En plaine, l’élevage ovin est sédentaire bien que pour


l’essentiel également familial. Il s’y associe à l’élevage bovin
! !
! ! ! ! ! ! !
! !
! !
! ! !
! !
! !

qui y prend la forme d’une activité industrielle intensive


! ! !

!
!
!

!
! ! !
! !

!
!
!

!
! !
!

en stabulation destinée à la production agroalimentaire


laitière concentrée à Fkih Ben Salah, et qui s’oppose à
!

! !
! !
! ! !

un petit élevage familial en montagne pour l’alimentation


! !
! !
! ! !

!
!
!
!
!
! !
!
!
!
! quotidienne en lait.
! !
! !
!
Bovins !
!
Caprins !

La production laitière du Tadla-Azilal représente environ


Nombre de têtes de caprins
!
! !

0 25 0
50 25 50 Élevage familial ovin et caprin
Km Km 1 000
sur parc agroforestiers à chênes verts en montagne
13% de la production nationale.
! !
!
Nombre de têtes de bovins
! !
!
!

! 5 000
100 !
!
!
!
!

1 000 10 000
!

Les autres types d’élevage se partagent entre le mulet


! ! ! ! ! !

5 000
!
! ! ! ! ! !

! ! ! !

10 000
! ! ! 25 000
en montagne pour les déplacements sur les sentiers
et chemins, les ânes dominants dans les zones moins
!
! !

escarpées, les camelins, peu nombreux, mais illustratifs


! ! ! !

0 25 50
0 25 50
! ! ! !

Km Km
des transhumances entre le nord et le sud des montagnes
! ! ! !
!
! !
! ! ! !

! !
atlasiques, et le cheval dédié essentiellement à l’apparat
et les fantasias et une petite activité touristique de loisirs
! !

! !
! ! ! !
! !
! !
! !

équestres.
! !
! !

! ! ! !
! !
! !
! !
! !

0 25 50 0 25 50
!
!
Km Km
!
!

! !
! !

! !
! !
! !
! !
! !
! !
! !
! !

!
! !

! !
! !
! !
!

Petit élevage bovin familial à Kasba Tadla


! ! !
! !
!
! !
!

!
! !

!
! !

!
!

!
Bétail par province
!

Ovins Autres (camelins, ânes, mulets, chevaux)


! !
!

500 000
Nombre de têtes d’ovins ! !
Nombre de têtes (autre bétail)
! !

1 000 100
10 000 1 000 400 000

20 000 !
2 000
200 000
0 15 30 60
Kilomètres
50 000 4 000

Bovin Limite de région

Agglomérations principales Ovin Provinces

0 25 50 Limite de région Caprin


Nombre et part de tête de bétail par province
Km
Limite montagne / plaine
Elevage ovin et caprin transhumant en montagne
! !

! Communes
! !

46 47
!

Première partie : État des lieux Sommaire 4 - Le cadre humain > 4.2 - Occupation du sol et activités économiques agricoles > 4.2.5. L’élevage
!

!
Première partie : État des lieux
N

4.3.Occupation du sol et activités économiques industrielles et commerciales


Agglomérations principales
Le secteur sucrier qui jouait un rôle très important dans
l’emploi et la valorisation de la betterave sucrière dans la
Limite de région

Fkih Ben Salah


Limite de provinces
région, connaît des difficultés liées à la diminution de la
Autoroute production de la betterave avec le libre cours laissé aux
h
Type d'industrie
Route nationale agriculteurs pour disposer de leur assolement dans le
Aliment pour bétail
Réseau hydrographique
périmètre irrigué. Le secteur de l’huile d’olive est par contre
Type d'industrie
Egrenage du coton caractérisé par un développement lié à l’augmentation de
la demande. Les 5 unités olivières ont une capacité de
Limite montagne / plaine
Aliment pour bétail Emballage des agrumes

Egrenage du coton Huilerie Périmètre irrigué


trituration de 226 tonnes par 24 heures. Par ailleurs, on
Emballage des agrumes Laiterie
Zone industrielle compte environ 530 maâsras.
Huilerie Sucrerie

Laiterie
Plus de 88% de la production d’agrumes destinée à
Tannerie
Type d’industrie
Sucrerie

Tannerie
.
!
Agglomérations principales Aliment pour bétail l’emballage est encore traitée dans des stations de
Limite de région
Egrenage du coton conditionnement de Casablanca, même s’il est prévu
d’implanter de nouvelles stations de conditionnement
.
!
Agglomérations principales Autoroute

Route nationale
Emballage des agrumes
d’agrumes dans la région dans le cadre Plan Maroc vert.
Limite de région Beni Mellal

Autoroute Zone industrielle Huilerie


Route nationale Limite de provinces
Beni Mellal Laiterie
Souk Sebt
Zone industrielle Limite montagne/plaine La montagne est le parent pauvre des activités industrielles,
Sucrerie
Limite de provinces Réseau hydrographique caractérisée uniquement par un agro-artisanat et un
Tannerie
Limite montagne/plaine Perimètre irrigué
artisanat de service diffus dans les localités de Demnate
Réseau hydrographique Secteur secondaire par commune et d’Azilal.
Perimètre irrigué Moins de 10% des actifs

Secteur secondaire par commune 4.3.1. Les établissements industriels


10% - 18% des actifs
L’activité minière concentrée dans la province d’Azilal est
Moins de 10% des actifs 18 - 25% des actifs

10% - 18% des actifs


Plus de 45% des actifs moribonde, peu productrice et essentiellement destinée à
Oulad Ayad
18 - 25% des actifs
Les activités industrielles concentrées dans la plaine du la consommation locale, excepté le zinc avec environ 4000
0 2 4 8
Plus de 45% des actifs Tadla sont dominées par le secteur agro-alimentaire basé
Kilomètres
t/an, totalement exporté.
0 2 4 8 Source : Troin, 2001; ORMVAT, 2012
sur la transformation des produits agricoles des périmètres
Secteur secondaire par commune Kilomètres
irrigués (huileries, conserveries, sucreries et transformation Les activités commerciales se répartissent entre 1 marché
Moins de 10% des actifs du coton) ainsi que la laiterie à Fkih Ben Salah. Ce de gros de fruits et légumes à Beni Mellal, assurant la
secteur représente plus de 80% du chiffre d’affaire, de la commercialisation des produits agricoles de la région,
10% - 18% des actifs
production, de l’investissement et de la valeur ajoutée des 58 souks hebdomadaires qui maillent le territoire, 52
19% - 25% des actifs activités industrielles dans le Tadla-Azilal. abattoirs municipaux et communaux, 247 grossistes
Plus de 45% des actifs dans les différents secteurs d’activité commerciale, 6751
Cependant cette activité reste modeste à l’échelle commerçants détaillants et 8 dépôts de stocks de différents
marocaine puisqu’elle ne représente qu’environ 1% de produits.
Type d'industrie
toutes les grandeurs économiques nationales.
Aliment pour bétail

Egrenage du coton

Emballage des agrumes

Huilerie

Laiterie

Sucrerie

Tannerie

.
!
Agglomérations principales

Limite de région

Autoroute

Route nationale
Sucrerie S.U.T.A. de Souk Sebt aujourd’hui fermée, qui produisait Industrie agroalimentaire dans la plaine de Tadla Souk hebdomadaire de Ouaouizeght
120 000t/an
Zone industrielle
48 Première partie : État des lieux Sommaire 4 - Le cadre humain > 4.3 - Occupation du sol et activités économiques industrielles et commerciales > 4.3.1. Les établissements industriels 49
Limite de provinces
Première partie : État des lieux
N

4.3.2. Armature urbaine : infrastructures routières

La région Tadla-Azilal est globalement mal desservie à


Vers Casablanca Vers Khenifra l’échelle du Maroc avec une infrastructure routière peu
développée même dans la plaine avec deux Nationales (N8

A8
Zaouiat Cheikh vers Marrakech et N11 vers Casablanca) congestionnées.
Kasba Tadla
Beni Mellal, Kasba-Tadla ou Fkih Ben Salah sont
R3
08
El Ksiba
considérées comme des villes relais entre Marrakech et
Fkih Ben Salah Fès ou Casablanca.

6 La toute nouvelle autoroute A8 Berrechid-Beni Mellal


30
R
permettra d’améliorer cette position centrale au Maroc.

N
11
R bi a
Ou m Er Beni Mellal Agglomérations principales
La montagne est particulièrement enclavée, de vastes
!.

Souk Sebt

Limite de région
zones n’étant accessibles que par des pistes impraticables
N8 Oulad Ayad
Autoroute A8
en hiver.
Vers Marrakech
Ouaouizeght Route nationale

Route régionale
Route secondaire dans la plaine de Tadla Le programme de routes rurales couplé à l’électrification,
Route provinciale
l’expansion du réseau de téléphone mobile et l’amélioration
04

Vers Casablanca Vers Khenifra Réseau hydrographique


de la couverture de diffusion de la télévision, participe de
R3
R3

ce désenclavement de la région et de la montagne en


07

Azilal Barrage

A8 Zaouiat Cheikh particulier.


Kasba Tadla
02

Distance moyenne à la route


R3

L’aéroport de Beni Mellal Ouled Yaïch est également prévu


El Ksiba 0 km
08
Vers Marrakech R3

à très court terme.


Moins de 2 km
Fkih Ben Salah
2 à 8 km
Demnate
8 à 15 km
6
30
R Plus de 15 km
N
11

R bi a
Ou m Er Beni Mellal !.
Agglomérations principales
Souk Sebt

Limite de région

N8 Oulad Ayad
Autoroute A8
Vers Marrakech Agglomérations principales
Ouaouizeght Route nationale

Route régionale
0 10 20 40 Limite de région
Kilomètres Route provinciale
Mauvais état des routes et des pistes en zone de montagne
4

Réseau hydrographique
0

Autoroute A8
R3

Source : RGPH 2004. Distance à la route goudronnée en % des ménages ruraux. Moyenne régionale : 5.2 Km.
R3
07

Azilal Barrage
Route nationale
02

Distance moyenne à la route


R3

Route régionale
0 km
Vers Marrakech
Moins de 2 km
Distance moyenne à la route Route provinciale
2 à 8 km
0 km Demnate
Réseau hydrographique 8 à 15 km
Moins de 2 km
Plus de 15 km
Barrages
2 - 8 km

8 - 15 km

Plus de 15 km

0 10 20 40
Kilomètres

Source : RGPH 2004. Distance à la route goudronnée en


Source : RGPH 2004. Distance à la route goudronnée en % des ménages ruraux. Moyenne régionale : 5.2 Km.
% des ménages ruraux. Moyenne régionale : 5,2 km Programme de désenclavement des zones rurales par la construction de routes Route nationale N8 saturée

50 Première partie : État des lieux Sommaire 4 - Le cadre humain > 4.3 - Occupation du sol et activités économiques industrielles et commerciales > 4.3.2. Armature urbaine : infrastructure routière 51
Première partie : État des lieux
N

4.3.3. Offre et fréquentation touristique

Agglomérations principales Malgré d’intéressantes potentialités, le tourisme reste peu


Limite de région développé dans la région Tadla-Azilal qui reste en dehors
Réseau hydrographique des circuits touristiques, particulièrement dans la plaine.
Kasba Tadla
Zaouiat Cheikh
! L’offre hôtelière est extrêmement faible et souvent hors
Barrages
! El Ksiba
standards internationaux avec 16 hôtels de différentes
!
Limite montagne / plaine
catégories recensés dans la province de Beni Mellal
représentant 558 chambres.
Fkih Ben Salah
Formations forestières
L’activité et les offres touristiques sont essentiellement
!
Forêt d’Aghbala
0 Formations
10 broussailleuses
20 40
Kilomètres localisées en montagne.
Type de logement
Deux types de fréquentation se distinguent :
Source
Beni Mellal
- une fréquentation de masse sur quelques sites les plus
Hôtel
visités et emblématiques de la région avec les cascades
Souk Sebt !
d’Aïn Asserdoune
Limite de région
d’Ozoud, le pont d’Imi’n Ifri en montagne, et la source d’Aïn
!
Auberge
Afourar
Oulad Ayad
Gite d’étape Agglomérations principales
Asserdoune et le centre d’estivage d’El Ksiba dans la forêt
!
Ouaouizeght
Refuge d’altitude Réseau hydrographique d’Aghbala sur le piémont,
!
Barrages
- des pratiques plus éco-touristiques associées aux gites
Camping
et au trekking en montagne pour un public essentiellement
Bin El Ouidane
Cascade d'Ouzoud Tilouguite
Bivouac Limite montagne/plaine
étranger.
Cette offre relativement diversifiée s’adresse à un public
Azilal Pratiques touristiques
local et international.
! Formations forestières
Equitation
Formations broussailleuses
Ait Mhamed Escalade
Zawyat Ahansal
Pêche

Randonnée
Demnate Imi n'Ifri Types de logement Pratiques touristiques
Ski Hôtel Equitation
!

Sports nautiques
Auberge Escalade
Zaouiat Cheikh Tabant
la !

Ait Bou Oulli


VTT Gite d'étape Pêche
El Ksiba
! Cascade Site d’intérêt touristique
Refuge d'altitude Randonnée

Camping Ski
Forêt d’Aghbala
Ait Tamlil
0 10 20 40 Bivouac Sports nautiques
Kilomètres
Site d’intérêt VTT
Cascade
touristique
Source : Carte touristique de la région de Tadla-Azilal au 1/250.000ème,
Administration de la Conservation Foncière du Cadastre et de la Cartographie, 2011
Vue panoramique sur le piémont de Beni Mellal montrant au premier plan la création
d’un jardin à la française (le jardin de Aïn Asserdoune)
Limite de région
Carte touristique de la région de Tadla-Azilal au 1/250.000ème, Administration de la Conservation Foncière du Cadastre et de la Cartographie, 2001
Agglomérations principales

Réseau hydrographique

Barrages

e Limite montagne/plaine
Tilouguite

Formations forestières

Formations broussailleuses
Zawyat Ahansal

Types de logement Pratiques touristiques

Hôtel Equitation

Zone touristique d’Ouzoud Auberge


Source de Aïn Asserdoune Escalade Ksar de Beni Mellal Commerces de Aïn Asserdoune

Gite d'étape Pêche

52 Première partie : État des lieux


Refuge d'altitude Randonnée
Sommaire 4 - Le cadre humain > 4.3 - Occupation du sol et activités économiques industrielles et commerciales > 4.3.3. Offre et fréquentation touristique 53
Synthèse des unités régionales
N

Trois ensembles géographiques distincts, dynamiques et


interdépendants. Trois ensembles géographiques se distinguent,
possédant chacun sa propre originalité en lien étroit
avec ses caractéristiques biophysiques et socio-
culturelles. Ces caractéristiques et ces spécificités
Vers Meknès
sont à l’origine du développement de plusieurs
formes de complémentarités entre ces 3 ensembles
Vers Casablanca
(eau, migration, ...). Ces complémentarités n’ont pas
cessé d’évoluer, ponctuées par des périodes de crises
Densités démographiques
Kasba Tadla et même de ruptures.
Moins de 50 hab/km²
Cependant, depuis la parenthèse coloniale, la plaine a
Entre 50 et 300 hab/km²
connu une profonde transformation de ses paysages
La Plaine et de Plus
sesde modes de vie générant de nouvelles formes
300 hab/km²
Fkih Ben Salah
Potentiel important mais de rapports entre plaine, piémont et montagne.
constrastes liés à la dépendance Etalement urbain
à la ressource en eau et à la pres- L’Atlas de la région de Tadla-Azilal est le théâtre de
sion urbaine profondes mutations qui sont la conséquence d’un
Zone
déséquilibre croissant entre plaine et montagne,
Beni Mellal de Piémont
Vers Marrakech
accentuant la
Périmètre
dépendance de la montagne vis-à-vis de
la plaine d’abord et même au-delà.
irrigué
Ouaouizeght
Souk Sebt
Forêt
Ce basculement s’inscrit dans une dynamique globale
que connaît toute
Aquifères la montagne marocaine.
karstiques

Exsurgences et

Barrage Bin El Ouidane


Densitésrésurgences majeures
démographiques

Le Piémont (Dir) Oliveraie


Moins de 50 hab/km2

Espace de transitions Entre 50 et 300 hab/km2


Richesse et diversité réelles Azilal
Pôle urbain
Plus de 300 hab/km2
mais menacées (ex : oliviers) Vers Marrakech
Etalement urbain
Axes routiers
Zone de piémont
principaux

Périmètre irrigué

Flux Forêt
Demnate
Financiers des industries
Aquifères karstiques
agro-alimentaires
Exsurgences et résurgences majeures
Financiers et culturels
deOliveraie
l’émigration

Pôle urbain
La Montagne Flux migratoires
Ressources naturelles Axes routiers principaux

Château d’eau Circulation des eaux


Flux
Dégradation du couvert
Financiers des industries agroalimentaires
forestier et érosion
Financiers et culturels de l’émigration

Flux migratoires

Circulation des eaux

54 Première partie : État des lieux Sommaire Synthèse des unités régionales : 3 ensembles géographiques distincts, dynamiques et interdépendants 55
La source d’Aïn Asserdoun Une ruelle dans la médina

Deuxième partie Dynamique et enjeux


des unités régionales

Le souk

Aquarelles réalisées par les étudiants ingénieurs d’Agrocampus Ouest dans le cadre d’un stage de terrain
Promotion 2008-09 INHP Agrocampus Ouest : C. Bossière, F. Boyer, M. Bréhéret, C. Delaître, L. Gaulard, A. Jeannequin

56 57
Deuxième partie : Dynamique et enjeux des unités régionales
N

1. La Montagne : un environnement fragile, marginalisé et


soumis à de fortes pressions basée sur une rentabilité à court terme induisant une
intensification.
Bâti
La virulence des processus d’érosion en montagne se lit
Oliveraie et également à travers les taux d’envasement des barrages.
plantations
L’érosion spécifique moyenne était estimée à 240m3/
Bé ni Mellal Cultures km²/an dans les années 1990 pour le bassin versant en
amont du barrage de Bin el Ouidane. Elle se traduit par
Forêt l’envasement du lac de barrage estimé à 1.50 106 m3/an,
qui a fait perdre 183.7Mm3 de capacité de rétention d’eau,
Matorral
dense soit 12.4% du volume initial qui était de 1 484Mm3 (soit une
Bâti
Matorral Décapage des sols rouges méditerranéens jusqu’à la perte d’environ 4.5Mm3 par an).
dégradé dénudation des karsts pédologiques en moyenne montagne
Oliveraie et plantations
Des aménagements ont été réalisés pour tenter de
Calcaires
Cultures
réduire ces processus d’érosion. En montagne, les oueds,
Marnes
Forêts notamment en amont de Beni Mellal, ont été équipés en
et grès
Matorral dense
gabions et barrages écrêteurs de crues. Des programmes
de reboisement en pin d’Alep associés à des techniques
de Défense et Restauration des Sols (DRS) ont également
Matorral dégradé

Calcaires été lancés depuis la période du Protectorat.


Marnes et grès
0 3 km
Réseau Hydrographique
Des SIBE (Sites d’Intérêts Biologique et Écologique)
ont permis de protéger certains boisements de chênes
verts. Cependant, ces aménagements techniques restent
Occupation des sols et substrats de l’Atlas de Beni Mellal
Occupation des sols et substrats de l'Atlas de Beni Mellal
’ bois de ces coupes est pour l’essentiel destiné à la plaine
Dégradation du couvert végétal et Envasement dans la retenue du barrage de très localisés alors que la lutte contre l’érosion des sols
1.1. Une couverture végétale érosion accélérée en haute montagne Bin El Ouidane
nécessiterait des approches plus globales.
fortement dégradée / Une forte pour la fabrication de charbon de bois et de traverses de
voies de chemin de fer pendant le Protectorat.
érosion des sols Le domaine forestier se cantonne dans sa majorité dans
la zone montagneuse. Il est estimé à 148 218 ha dans la
Le surpâturage pèse également lourdement sur les
La montagne des Moyen et Haut Atlas est un espace province de Béni Mellal et 364 000 ha dans la province
écosystèmes déjà fragilisés. Le système agro-sylvo-
fragile caractérisé par des formations végétales de type d’Azilal en montagne.
pastoral déstabilisé depuis la période du Protectorat
matorral dominant souvent très ouvertes et protégeant créé également une forte charge sur les écosystèmes
mal les sols pauvres, peu évolués et peu profonds. Dans montagnards, qui s’est poursuivie après l’indépendance.
le contexte climatique à précipitations violentes notamment La désorganisation des mouvements traditionnels de
en automne après la dessication intense des mois estivaux, transhumance entre les plaines et la montagne par
l’érosion par ravinement et décapage aréolaire est très
ed
Ou Day

la domanialisation des forêts de montagne et la mise ak

intense.

ed El Hand
en valeur agricole des plaines avec leur équipement
Beni

Oue d
Différents stades de ravinement et dégradation des couverts végétaux en Mellal E
Aïn l Ghaz
montagne
hydraulique pendant le protectorat et poursuivi après

i
Ou
- n - khl
Akka

Elle a dégagé fréquemment les formes karstiques de surface

la
Kikou
l’indépendance, a favorisé un morcellement des zones de Ou
ed

typiques (lapiés arrondis, de fissure). Cette dégradation est parcours, un rétrécissement général de l’espace pastoral et
également liée aux fortes pressions anthropiques exercées une surconcentration des troupeaux essentiellement ovins
sur les milieux. Malgré les relatives faibles densités de et caprins toute l’année sur les mêmes parcours soumis au
population, la fragilité globale de ces terres marginales en surpâturage. Sols nus
démultiplie les effets. Il semblerait que l’accélération des S
A
processus d’érosion soit liée à l’introduction des pratiques Ce processus s’est accompagné d’un éclatement des T
L
Matorral
de coupes à blanc surtout des forêts de chênes verts, par solidarités collectives au profit du développement d’un
A dégradé

l’administration forestière du Protectorat français. Ces individualisme à courte vue chez les pasteurs, rompant la Végétation
pratiques qui se poursuivent encore aujourd’hui calquées garantie de la régulation de l’exploitation des ressources
dense

sur le modèle européen, sont inadaptées aux formations pastorales dans un contexte d’économie de marché
Source : CNES 2004,
Distribution Spot Image S.A., France, all right reserved
0 3 km

végétales et sols fragiles de la montagne marocaine. Le Aménagement de gabions et barrages collinaires écrêteurs de crues dans Des sols fortement dénudés sur les bassins versants des oueds atlasiques
l’oued pour protéger les zones urbaines en aval (Indice de végétation TSAVI1. Image satellite SPOT 5 de mars 2004) Sols nus

Matorral dégradé

58 Deuxième partie : Dynamique et enjeux des unités régionales Sommaire 1 - La Montagne : Un environnement fragile, marginalisé et soumis à de fortes pressions > 1.1 - Une couverture végétale fortement dégradée ... 59
Végétation dense
Deuxième partie : Dynamique et enjeux des unités régionales
1.2. La montagne, château d’eau pour la plaine et le dir

sont ensuite acheminées par conduite forcée vers Afourer.


PLAINE DE TADLA DIR ATLAS
La différence entre les niveaux d’eaux du lac et celui de
leur libération est mise à profit pour la productiond’énergie
Sources de débordement par faille Aquifère électrique. Sitôt libérées des turbines, les eaux sont
principal
Réinfiltration (Dolomies
réparties en deux canaux de part et d’autre d’Afourer.
et calcaires
du Lias)
Ces deux canaux irriguent la totalité du périmètre de Beni
Travertins quaternaires
Moussa (est et ouest) par l’intermédiaire d’un réseau
hiérarchisé de canaux. Une autre partie va renforcer et
Ecran imperméable
irriguer la plaine du Haouz de Marrakech.
Série rouge (Trias et Paléozoïque)
Conglomérats et calcaires
d'eau douce (Pontico-Pliocène)
(Sables molassiques + grès phosphatés) Les karsts de haute montagne en général dépourvus de
Coupe hydrogéologique simplifiée montrant les conditions d’émergence et les principaux aquifères de l’Atlas de Beni Mellal et couverture (sol, sédiments détritiques), ce qui les rend
Coupe hydrogéologique simplifiée du Dir (d’après
montrantHakimles
B., 1982)
conditions d'émergence et les sensibles aux altérations de surface, sont caractérisés
principaux aquifères de l'Atlas de Beni Mellal et du Dir
(D'après Hakim B., 1982) par des réseaux de drainage bien évolués et hiérarchisés.
De ce fait, ils ne possèdent pas de réserves importantes
Relief ruiniforme Vallée sèche
Doline Conduite forcée d’Afourer d’eau, et se caractérisent par une variabilité très forte au
Gorge (canyon) niveau hydrologique et hydrochimique. Tel est le cas des
Poljé-Ponor karsts d’altitude du plateau des Aït Abdi ou d’El Houanet.

Aven Dans d’autres cas, les exutoires karstiques jaillissent


Grotte Aven au fond des talwegs des oueds, par exemple d’Allen ou
Ahançal, ou la source de Tafdna. Ce sont des sources
drainant un karst profond et artésien, et leur eau sort sous
pression.

Il n’est pas rare que des forages, atteignant en profondeur


des calcaires, recoupent des cavités importantes et
fournissent des débits intéressants comme les calcaires
Barrage Résurgence Réseau karstique du Jurassique inférieur du jbel Tazerkount recoupés par la
BIN EL OUIDANE
Système karstique schématisé (source : géowiki)
galerie d’Aït Ouarda-Afourer.
TUNNEL

Il existe aussi des aquifères profonds et captifs sous


Le Moyen Atlas méridional et le Haut Atlas central ont Bassin de stockage avant distribution des eaux vers le périmètre irrigué des les synclinaux, sans exutoire identifié en surface, dans
Beni Moussa par un réseau de canaux
Canal primaire droit Bassin Canal primaire gauche toujours été considérés comme le château d’eau du Tadla- lesquels la karstification s’est développée en profondeur
Azilal et du Maroc de manière générale. Les précipitations selon des modalités encore mal élucidées. Présents
en montagne alimentent le système karstique et le réseau
Prise
dans de nombreux bassins (Ouaouizeght, Ben Cherou,
Canaux secondaires

hydrographique de surface. Azilal), ces aquifères karstiques profonds très mal connus
Prise
paraissent recéler des réserves importantes, mais dont
Les précipitations neigeuses d’hiver soutiennent les débits la reconstitution n’est pas évaluée. L’exploitation de ces
Canaux tertiaires
d’étiages estivaux des oueds à bassins versants atlasiques aquifères profonds doit par conséquent être conduite
qui sont alors pérennes comme les oueds Oum Rbia, avec une grande prudence, tant que leurs conditions de
Prise
Seguia mère
Lakhdar et El Abid. recharge n’ont pas été démontrées.
Canal quaternaire ou arroseur

Ces eaux de surfaces captées par les barrages en


Seguia

montagne sont transférées vers la plaine et les périmètres


irrigués.
Parcelle
Les eaux des oueds El Abid et Assif Ahansal stockées
Source : ORMVAT
dans la retenue du barrage Bin El Ouidane (1300 Mm3),
Schéma du réseau de distribution de l’eau dans les Beni Moussa
Ponor alimentant de manière directe la nappe liasique des sources de l’oued
(source : ORMVAT)
Schéma du réseau de distribution de l’eau Ouzoud
dans les Beni Moussa
60 Deuxième partie : Dynamique et enjeux des unités régionales Sommaire 1 - La Montagne : Un environnement fragile, marginalisé et soumis à de fortes pressions > 1.1 - Une couverture végétale fortement dégradée ... 61
Beni Mellal
!
Souk Sebt

Deuxième partie : Dynamique et enjeux des unités régionales


N
!

Oulad Ayad
!
Zaouiat Cheikh
Ouaouizeght
!
Kasba Tadla !
!
El Ksiba
1.3. Une montagne qui se vide ! Zaouiat Cheikh
!
Répartition de la population en 2004
Fkih Ben Salah
!
Kasba Tadla
!
El Ksiba
et dynamique d’évolution 1994-2004
!
Répartition de la population en 2004
Fkih Ben Salah
!
Azilal
!
et dynamique d’évolution 1994-2004
Zaouiat Cheikh
!
Kasba Tadla
Beni Mellal !
El Ksiba Évolution de la population
Répartition de la population en 2004
!
Souk Sebt !
1994 - 2004
!
Beni Mellal
Fkih Ben Salah
Souk! Sebt
! et dynamique d’évolution 1994-2004 Évolution négative
!
Oulad Ayad Demnate
! Stabilité (+0,1% à 8%)
Zaouiat Cheikh !
! Oulad Ayad Ouaouizeght
Évolution positive
(+8%0à 20%) 15 30 60
! !
Kasba Tadla
Ouaouizeght
Kilom
!
El Ksiba Beni Mellal
!
Souk Sebt
!
!
Répartition de la population en 2004 10 000 Évolution très positive
(supérieure à 20%)
et dynamique d’évolution 1994-2004
!

Oulad Ayad Zaouiat Cheikh


!
!
1 000 Evolution de la population 1994-2004 Nombre
Nombre d'habitants
d’habitants en 2004 en 2004
Azilal Kasba Tadla
! Azilal
Ouaouizeght ! 100 100 000
100 000
! El Ksiba
! !
Répartition de la population en Evolution
2004 négative 5050
000000
Beni Mellal 1010
000000
! Fkih Ben Salah
!
et dynamique d’évolution 1994-2004
Stabilité (+0,1% à +8%)
0 15 30 60
Kilomètres
Azilal Evolution positive (+8% à +20%)
!
uaouizeght DemnateDemnate Beni Mellal
Evolution très positive (supérieure à +20%)
! !
!
!
Souk Sebt
!
0 15
Nombre 300 15 60 30 60
d'habitants
Kilomètres Kilomètres
10 000
Oulad Ayad 10 000principales
Agglomérations 180 000
! 160 000 180 000
140 000 160 000
Demnate Ouaouizeght Limite de région 120 000 140 000
Répartition de la population en 2004 et dynamique d’évolution 1994 - 2004
Evolution de la population 1994-2004
! !
1 000 Nombre d'habitants
100 000
en 2004 120 000

Limite montagne
1001 000 / plaine Evolution de la population 1994-2004 100 Nombre
0 000
15 d'habitants60
30 en 2004
80 000
60 000
100 000
80 000
Résidence en 1999 :
100 Kilomètres
40 000 60 000
Evolution négative 50 000 100 000
10vivant
000dans Commune 20 000 40 000
% de personnes
Evolution négative
différente 10 000 0
50 000 0
20 000

une autre commune en 1999 Beni Mellal

Région
Stabilité (+0,1% à +8%)
Fkih Ben Salah
10 000
Azilal
0 15 30 60 94 960 7,30% Souk Sebt
Kasba Tadla 2004
Moins de 3%
Kilomètres Evolution Stabilité (+0,1%
de la population à +8%)
1994-2004 Azilal
!
0 15 30 1 000 60 Province Azilal 24 198
Evolution positive (+8% à +20%)
Nombre
5,4%
d'habitants en 2004 Demnate
Zaouiat Cheikh
1994
100
De 3% à 6% Kilomètres 100 000 Oulad Ayad
1982 Commune urbaine de :
El Ksiba
Province
EvolutionFkih Ben Salah positive30(+8%
négative
Evolution 170 6,9%
à +20%) 50 000 Ouaouizeght
1971 Plaine
De 6% à 10% 0 15 30 60
Evolution très positive (supérieure à +20%) 10 000
Kilomètres
Province Beni Mellal 40 592 8%
10 000 Stabilité (+0,1% à +8%) Piémont
0 15 30 60
Plus de 10% Evolution très positive (supérieure à +20%)
Kilomètres Sur la population 5 ans et plus (Source : Recensement général Évolution de la population urbaine par commune Montagne
Sur
de lala
Evolution positive population
population
(+8%etàde+20%) 5 ans2004
l’habitat et plus
Demnate Source : Recensement général de la population et de l'habitat 2004
!
Nombre
Evolution
1 000et pourcentage d’habitant vivant dans une de la population 1994-2004
autre commune en 1999 Nombre d'habitants en 2004
100 Nombre de personnes vivant Evolution très positive (supérieure à +20%)
dans une autre commune en 1999 100 000 0 15 30 60
Evolution négative 50 000 Kilomètres
10 000
10 000 10 000
Stabilité (+0,1% à +8%)
0 15 30 60
Kilomètres 11
000000 Evolution de la population 1994-2004
Evolution positive (+8% à +20%) Nombre d'habitants en 2004
100 100 100 000
Evolution négative 50 000
Evolution très positive (supérieure à +20%) 10 000
Stabilité (+0,1% à +8%)
0 15 30 60
Kilomètres
L’enclavement de la montagne et les faibles opportunités d’accroissement de la population des communes urbaines Evolution positive (+8% à +20%)

d’emplois en dehors de l’agriculture familiale avec de dans la province d’Azilal était de 4,11% de 1982 à 1994 Evolution très positive (supérieure à +20%)
forts taux de chômage, favorisent un fort exode rural des (3,64% pour le Maroc) puis de 3,62% de 1994 à 2004
populations jeunes. (2,07% pour le Maroc).

Ces migrations se déroulent en général par relais vers De 1971 à 2004 le taux d’urbanisation de la province
les petits centres urbains locaux dans un premier temps d’Azilal a été multiplié par 8, passant de 2,19 % à 16,2 %
(Ouaouizeght) puis les villes plus importantes de la région (multiplication par 2,25 au niveau régional durant la même
(Beni Mellal, Azilal) puis du pays (Casablanca, …) avant période passant ainsi de 16,19 % à 36,5 %. Au niveau
parfois l’international, la région étant devenue la première national, ce taux est passé de 35,18 % en 1971 à 55,1 %
région d’émigration clandestine du Maroc. Ainsi, le taux en 2004).
Urbanisation à Ouaouizeght

62 Deuxième partie : Dynamique et enjeux des unités régionales Sommaire 1 - La Montagne : Un environnement fragile, marginalisé et soumis à de fortes pressions > 1.1 - Une couverture végétale fortement dégradée ... 63
Deuxième partie : Dynamique et enjeux des unités régionales
N

2. Le Dir : des risques accrus dans un contexte d’empiètement


urbain sur les zones agricoles de Beni Mellal. Cet exode rural a été accentué par les
sécheresses subies par le Maroc durant les années 80
Date de construction des quartiers
Oued
et 90, ainsi que par les difficultés à maintenir l’agriculture
Médina et l’élevage dans les zones montagneuses et les zones
Da
y périphériques du périmètre irrigué du Tadla. En 1994, 30,5
Avant 1959
M'ghila % de la population de la ville de Beni-Mellal était ainsi issue
1959 - 1965
Al de l’immigration (SDAU, 1994).
1965 - 1978
Massira 2 Médina
Ksar
da
k Aghzafat
Lalla Atlas Avant 1959 L’espace bâti a connu un essor concomitant passant
1972 - 1973 an Aïcha
El
H
Al Massira Bouchrit 1959-1965 de 35 ha en 1920 à 1 100 ha en 1998. Aujourd’hui,

Oued
1973
1965-1978
l’urbanisation se développe le long de fronts urbains
Takadum
1978 - 1998
Oulad
vers le nord, l’ouest et le sud-ouest. Le phénomène est
1972-1973
actuellement particulièrement marqué dans les quartiers

Aïn E
Hamdane
Après 1998
1973 périphériques d’Ourbia, de Oulad Ayad et de Mghila et

l Gha
Médina
Villages Adarissa 1978-1998 dominé essentiellement par de l’habitat spontané. La

zi
Oulad Ayad
Zone industrielle Après 1998 Nouveaux quartiers de villas à Beni Mellal réserve foncière publique étant très réduite à Beni Mellal,
Villages et face à la demande croissante de logement, la part de
Oued
l’habitat spontané et précaire y représentait près de 20%
Zone industrielle
du parc de logement en 1994. Le développement de cet
Ou

Oued
habitat spontané se fait dans un contexte de spéculation
ed

Riad
Essalam
foncière liée à une forte demande résultant de la croissance
démographique etdes investissements d’émigrés à
Ourbia
l’étranger (Italie pour l’essentiel depuis les années 80).
L’Etat n’ayant plus de réserve foncière importante, les
Oued

particuliers et les spéculateurs ont fait grimper les prix des


Kikou terrains.
0 1km

Date de construction des quartiers de Beni Mellal A la périphérie de Beni Mellal les terres agricoles ont vu
Source : Plan urbain 1974, SDAU 1978, Blanchon et Guenon 1998, image Spot 5 2004, P. Paris 2005
leur valeur passer de 30 Dh le m2 en 1978, à 40 Dh en
1983, 80 Dh en 1991, 325 Dh en 2007 et 1200 Dh en2013.
2.1. Une urbanisation non maîtrisée Habitat insalubre spontané à Beni Mellal. Route de Mghila, près de Lalla Aïcha
Le phénomène est encore exacerbé par la coexistence
Habitat insalubre spontané à Beni Mellal.
(Cliché : P. Paris 2005)

et l’éclatement de l’habitat rural au Da y de terrains immatriculés et d’autres non immatriculés, et


Route de Mghila, près de Lalla Aïcha

ed
u

par un certain ‘laisser faire’ des autorités publiques. Il est


O Type d'habitat M'ghila

détriment des terres irriguées (Cliché P. Paris, 2005) Al


Massira 2
Ksar
aujourd’hui
Précaire
beaucoup plus rentable pour un fellah ou un
Rural et insalubre

La ville de Beni Mellal, véritable capitale de la région Tadla-


Aghzafat
Lalla
Aïcha
Atlas
gros propriétaire terrien de vendre illégalement sa terre
Spontané

Azilal, a connu une extension spectaculaire au cours du Al Massira Bouchrit pour y construire, que de l’exploiter agricolement.
Economique

Ou ed A
Takadum
Mixte
vingtième siècle. Longtemps restée une petite ville relais et Oulad

Par ailleurs, cette vente sert souvent à financer l’émigration


Hamdane Immeubles
de contrôle de la route de Fez à Marrakech, sa population

ïn E
l
Villas

G ha
d’un membre de la famille. L’agglomération éclatée s’étend
Médina

a été multipliée par 36 de 1920 à 2004 passant de 4 500 à


Adarissa

zi
Traditionnel

163 283 habitants. Cette croissance a été particulièrement Oulad Ayad démesurément,
Quartier ou zone rendant très rapidement obsolètes les
industrielle

rapide durant les quatre dernières décennies, depuis 1964 Schémas Directeurs d’Aménagement et d’Urbanisme

O El
(1978 et 1994) et Plans Urbains (1974 et 2004), parfois

Ha
en liaison avec un fort exode rural depuis l’Atlas.

dan
Riad

avant même leur mise en œuvre.

k
Essalam
Ourbia s
la Oued

Les aménagements hydro-agricoles de la plaine de Tadla At Périmètre urbain 1974

à partir des années 30 (périmètre irrigué de Beni Amir,


Axes routiers principaux
0 1km
en
oy Typologie des quartiers
Barrage de Kasbat Zidania sur l’Oum Er Rbia) puis à partir
ikou
ed K Mixte
Ou
M
Rural et insalubre
des années 50 (barrage de Bin El Ouidane sur l’oued El Typologie des quartiers de Beni Mellal
Immeubles

Abid et périmètre de Beni Moussa) ont été les premiers Oued


Source : Blanchon et
Guenon 1998, P. Paris
Précaire
Villas

éléments moteur qui ont amorcé l’attractivité de la ville Nouveaux quartiers de villas à Beni Mellal
2005
Spontané Traditionnel
Périmètre urbain 1974
Quartier ou zone
Economique
Axes routiers principaux industrielle

64 Deuxième partie : Dynamique et enjeux des unités régionales Sommaire 2 - Le DIR : Des risques accrus dans un contexte d’... > 2.1 - Une urbanisation non maîtrisée et l’éclatement de l’habitat rural au détriment des ... 65
k -n-K
a rra Akka

rsM S

A
Deuxième partie : Dynamique et enjeux des unités régionales
N

Oued
Ve 0 3 km
u
Kiko

Source : Photographie aérienne 1964


0 3 Kilometers

2.2. Le patrimoine vert de Beni Mellal sous la pression de l’urbanisation


CARTE N° 1 : LA VILLE DE Beni Mellal en DE1974
CARTE N° 2 : DYNAMIQUE SPATIALE
et en 2004
anarchique Beni MellalENen
BENI MELLAL 19641964
DE BENI MELLAL 1964 A 1974

LEGENDE Routes en 1974


ay

ès
y edD A

sF
Da Ou L RoutesPérimètre
Routes 1974urbain
en1974
en

ès
d

Ver
e D en 1974
Ou LEGENDE Périmètreurbain
Perimètre urbainen1974
1974

sF
A A Mghila
L T Sources
Sources

Ver
Al Massira Sources
D RRoutes
outes Oueds
Oued

D
Mghila E
A

l
D Saguia

na
SéguiasCanal D
T

Ca
Sources Lala Aïcha
lD

Evolution de Beni Mellal

k
Sources

da
E
na

n
Beni
Beni Mellal
Ouedsenen1964

ak
Mellal 1974

Ha
E CCanal
anal DD N
Ca

nd
I Aïn Day Beni
Beni Mellal
Mellalen en1974

El
2004
D

Ha
Lala Aïcha Ou A Ancien souk
Ancien souk
ed OOueds
ueds L
Souk

El
Cimetière
Seguias
Cimetière
E Routes Saguia
Séguias P Oliveraie
Oliveraies - vergers
N Aïn Day
Aïn Sidi
Culture
Champs Benicultivés

Oued
MEDINA
I Souk Bouyakoub
Olivier
Mellal en 1974
Végétation naturelle
A Sources
Tissu
Tissuurbain
urbainen1964
1964 Somaa
Végétation
Marécage naturelle
L

Aïn
Beni Mellal en 2004
Ancien
Anciensouk
Oulad Ayad Maraicage
P Aïn Sidi souk Aïn Tamguenount Terrain de sport /
Espaces
Canal D Aïn El Terrain deverts
sport
C imetière

El G
Bouyakoub Cimetière Ghazi EspaceAncien
vert souk
Oued
MEDINA
Somaa Oueds C ulture cultivés
Champs Aïn Asserdoune

haz
N
Espace
Espaces vertverts

i
Cimetière
Oulad Ayad
Aïn Tamguenount Oliveraie
Seguias Oliveraies - vergers W E

S
Aïn El Riad Essalam
Terrain
Terraindedesport
sport Aït Tislit Ourbia Oliveraies - Vergers

A
Ghazi Tissu urbain S
en 1964 Végétation
Végétation naturelle
naturelle Aïn Ourbia
Aïn Asserdoune

L
ch Champs cultivés
M araicage
Marécage
ra
ke Akka
-n-Kh
lifa Auteur : Y. El Khalki, 2007

T
ar
Ancien souk Source : Photo aérienne de 1964
M et plan urbain de 1974
Végétation naturelle
rs Centre d'Etudes et de Recherches

A
Oued
N Ve 0 3 km

S
Géographique, FLSH, Beni Mellal.
Cimetière u
Ourbia Kiko Marécage
Aït Tislit

A
Aïn Ourbia Champs cultivés Source : Plan urbain de 1974 Beni Mellal en 1974 et 2004
Source : Plan urbain de 1974
W E

L
et image satellite Spot de 2004
c h 0 3 Kilometers et image satellite Spot de 2004
ke hlifa
a-n-K Oliveraies
rra Akk
T
Vergers
a
r sM S
entre héritiers, même lorsque la superficie ne dépasse pas
A

Végétation
Oued

Ve 0 3 km naturelle
K ikou 5 ha. La zone classée en tant que site protégé de l’olivette
Marécage
Beni Mellal en 1964 Source : Photographie aérienne 1964 (décret viziriel de décembre 1948) au sud de la source est
Source : Photographie aérienne 1964 relativement protégée.
0 3 Kilometers
La puissante source de Aïn Asserdoune a permis l’irrigation
de 5 hectares d’oliveraies et d’orangeraies aujourd’hui
menacées par la croissance de la ville. N° 2 : DYNAMIQUE SPATIALE
CARTE
Beni Mellal en DE1974
DE BENI MELLAL et en 2004
1964 A 1974
L’étalement de l’espace bâti à Beni Mellal s’est fait
essentiellement au détriment ay des terres agricoles en
LEGENDE
ès

dD
périphérie de la ville.O Aujourd’hui, 13,65 ha de terres L A
e
sF

u
Routesen
Routes en1974
1974
Ver

agricoles (cultures et surtout oliviers) sont consommésD Périmètreurbain


Perimètre urbainen1974
1974 Empiètement des nouveaux lotissements a nord de Beni Mellal

Beni Mellal
sur l’oliveraie laissée à l’abandon (2007)
en moyenne chaque année par l’urbanisation, le long Ades Mghila
T Al Sources
Sources
fronts urbains. Le phénomène est particulièrement marqué
Massira
Oueds
Oued
Beni
Beni Mellal
Mellal
lD

E Saguia
D de Oulad Ayad et
na

dans les quartiers périphériques d’Ourbia, Séguias


Ca

Lala Aïcha
Dépérissement de l’oliveraie au sud de Beni Mellal (2011) Evolution de Beni Mellal
ak

de Mghila dominés essentiellement E par l’habitat spontané.


nd

Beni
Beni Mellal
Mellalen
en1964
1974
Ha

N Beni
I Aïn Day Beni Mellal
Mellalen
en1974
El

2004
C’est notamment A la discontinuité des lotissements Souk Ancien
Anciensouk
souk
L Cimetière
Cimetière 0 1 Km
clandestinsPqui détruit irrémédiablement les vergers en Aïn Sidi Oliveraie
Oliveraies - vergers 0
0 11 Km
Km
fragmentant l’espace arboricole. L’émiettement des terres Culture
Champs cultivés
Oued

MEDINA Source : SDAU 1978, P. Paris 2005


Bouyakoub Oliveraie
Source : SDAU classée
1978, P. Parisau Sud de Beni Mellal
2005
Olivier
Végétation naturelle Source : SDAU 1978, P. Paris 2005
agricoles provoqué par le système de succession est un Somaa
Végétation
Marécage naturelle Orangers
Orangers
Orangers Site classé
Site en
classé 1947
en 1947
des éléments favorisant la vente ou la location des terres
Oulad Ayad
Aïn Tamguenount Maraicage
Terrain de sport /
Espaces
Orangers
Site classé en 1974
Site classé en 1947
Aïn El Terrain deverts
sport Oliviers
Oliviers Oliviers Site classé en projet
agricoles pour de l’habitat. Ghazi Espace vert
Oliviers Site classé en projet
Site classé en projet
Site classé en projet
Aïn Asserdoune Espaces verts verts
Espaces
Espaces
Espaces Verts verts
N
Dans les nouveaux quartiers d’Ourbia, Oulad Ayad et Zone urbanisée
Zone
Zone urbanisée
Zone urbanisée urbanisée
Mghila, ce processus est très répandu, sous l’effet d’un W E
S

Constructions illégales au coeur de l’oliveraie non classée de Beni Mellal ( 2007). Source : SDAU 1978, P. Paris 2005
Riad Essalam
partage des terres agricoles d’une générationAïtàTislit
l’autre
Noyau d’habitat spontané au 1er plan dans le quartier d’Aït Tislit (SO de Beni Mellal).
Ourbia
A

2e plan Terrain viabilisé. 3e plan une partie de la ville de Beni Mellal


AïnDépérissement
Ourbia
S
de l’oliveraie au sud de Beni Mellal (2011)
L

ch lifa
ke Akka
-n-Kh Auteur : Y. El Khalki, 2007
ra
T

ar : Dynamique et enjeux des unités régionales


Source : Photo aérienne de 1964
66 Deuxième partie
M
Sommaire
et plan urbain de 1974
2 - Le DIR : Des risques accrus dans un contexte d’... > 2.2 - Le patrimoine vert de Beni Mellal sous la pression de l’urbanisation anarchique. 67
s
er
Centre d'Etudes et de Recherches
A
Oue

0 3 km Géographique, FLSH, Beni Mellal.


Deuxième partie : Dynamique et enjeux des unités régionales
N

2.3. Des inondations accrues affectant les nouveaux quartiers de Beni Inondations de la crue du 10 décembre 20
Mellal.
Oued
Oued D ay
Day M'ghila

Al
Mghila Massira 2 Ksar
Aghzafat Atlas
Al Massira 2
Al Lalla Aïcha
Atlas
Massira Bouchrit
k Ksar
da
lD

Oue
Aghzafat Lalla
an Takadum
na

H Al Massira Aïcha
Ca

d Aï
Oulad
El Bouchrit Hamdane

Oue

nE
l Gh
d
Takadum Adarissa Médina

a zi
Aïn Day Oulad Ayad

Aïn
Oulad

El G
Hamdane
Aïn Sidi
Médina

Ou
Bouyakoub

h
a zi

ed
Adarissa

El
Ha
Riad

dan
Oulad Ayad Aïn Tamguenount Essalam
Aïn El Ghazi

k
Ourbia
s
Aïn Asserdoune la
At
Inondations de la crue du 10 décembre 2003 à Beni Mellal
ed

n
ye
Ou

Oued
o
Ourbia Kikou
M
0 1 km
lam
sa Aïn Ourbia
Es
Zone industrielle ad Aït Tislit Types de quartiers affectés par les innondations à Beni Mellal
Ri

Dar Jdida Quartier N’Khila


la
Akka-n-khl
Oued

ch Type d’habitat
ke u
a rra Kiko 0 3 km
rsM
Ve Rural et insalubre
3 kilomètresdes oueds El Handak, Aïn El Ghazi, Sabek et
Zones exposées aux innondations
Kikou à Beni Mellal Précaire

Murs dégradés Spontané


Débordement des eaux
Débordement des eaux
Ponts et ouvrages d’art Economique
Murs de protection Oueds
Oueds Mixte
Sources Sens d’écoulement
Seguia Immeubles
Date de construction des quartiers Routes
Sens d’écoulement Villas
Beni Mellal en 1974

Beni Mellal en 2004 Routes


Inondations de la crue du 10 décembre 2003 à Beni Mellal Traditionnel

Quartiers insalubres Quartier ou zone industrielle

Si les ressources en eau de la montagne sont un atout également les quartiers d’habitatDar Jdida
économique d’El Massira Quartier N’Khila Lotissement Oumnia
majeur pour le développement du Dir, elles constituent par exemple ou les quartiers de villas d’Adarissa à l’ouest.
également un élément de risque à travers les crues brutales Il est vrai que les quartiers d’habitat économique
et les inondations des oueds à bassins versant atlasiques correspondent parfois à d’anciens quartiers précaires qui
qui traversent les villes de piémont comme Beni Mellal. ont été réhabilités.
Le piémont nord du Moyen Atlas a toujours été soumis à Les quartiers Atlas, Lalla Aïcha et Mghila, implantés dans
ces risques, mais le site et la situation de la ville de Beni la zone inondable des oueds Aïn El Ghazi et Sabekse sont
Mellal les favorisent particulièrement. La ville de Beni localisés également en aval de la décharge publique à
Mellal et sa périphérie, traversées par les oueds Sabek, ciel ouvert de Beni Mellal générant de surcroit des risques
Aïn El Ghazi, El Handak et Kikou ont ainsi toujours été sanitaires au moment des crues de l’oued.
soumises à leurs crues éclair (flash-floods) caractérisées Si le facteur humain prend une part importante en amont
par une montée et une décrue rapides. dans les conditions offertes aux processus hydrologiques, Inondations de la crue du 10 décembre 2003 à Beni Mellal Sous dimensionnement des ponts et encombrement des lits de l’oued El
Cependant, ces risquesDar Jdida
hydrologiques ont été démultipliés Quartier
le risque d’inondation à Beni N’Khila
Mellal est encore démultiplié Lotissement Oumnia Handak à Beni Mella

ces dernières décennies avec le développement de par d’autres facteurs anthropiques en aval, dans la ville
nouveaux quartiers au débouché de ces oueds et même.
l’aménagement de leur lit majeur dans la ville et ses C’est non seulement la construction en zone inondable qui
extensions récentes, accroissant la vulnérabilité. est en cause, mais également les aménagements réalisés
La ville connaît aujourd’hui des crues quasiment tous les sur le lit des oueds même, comme les ponts pour la plupart
ans, en général en décembre (1990, 1993, 1996,1997, d’une hauteur sous dimensionnée (le plus haut fait 4 m
2000, 2003), novembre (2002) ou septembre (2009), et la moyenne se place autour de 1,34 m),et qui freinent
plus rarement au printemps (mars 2010), provoquant les écoulements et favorisent la sédimentation. S’y ajoute
d’importantes inondations en 1996, 2002 et 2003 ou 2009 l’utilisation du lit des oueds comme dépotoir réduisant la
et 2010. section d’écoulement et facilitant l’obturation des ponts au
S’ils touchent principalement les quartiers spontanés moment des crues. Enfin, le lit des oueds est en général
et précaires illégaux du nord de la ville (Qsar Aghzafat, peu profond dans les sections urbaines, réduit parfois à
Boulgroun, Douar Lalla Aïcha et Bouchrit), ils concernent 50 cm. Aménagement de l’oued El Handak Inondations de la crue de décembre 2010 à Beni Mellal

68 Deuxième partie : Dynamique et enjeux des unités régionales Sommaire 2 - Le DIR : Des risques accrus dans un contexte d’... > 2.3 - Des innondations accrues affectant les nouveaux quartiers de Beni Mellal. 69
Deuxième partie : Dynamique et enjeux des unités régionales
N

0 100 m

2.4. Des
Grottes de la risques
Médina de Benid’effondrement
Mellal
Répartition spatiale et fonctions
karstique dans la médina de Beni Mellal.

0 100 m 0 100 m

Grottes de la Médina de Beni Mellal - Répartition spatiale et fonctions Risques d’effondrement dans la Médina de Beni Mellal
(relevé du type de croix affect à chaque maison)
Effondrements karstiques dans la cité Day de Beni M
Les caves de la médina de Beni Mellal (source : Anonyme)

Inconnue Stockage Inconnue Maison effondrée

Rejets d’eaux usées Vide Risque très élevé Espace vert

Poubelle et eaux usées Espace vert Risque élevé Réseau routier

Triturerie d’olives Réseau routier A risque

Les caractéristiques du fonctionnement hydrologique à Comme tous ceux qui jalonnent le dir, ces travertins
Beni Mellal sont à l’origine de risques d’effondrements jouent le rôle de relais hydrogéologique entre la nappe
karstiques. En effet, la médina de Beni Mellal (cité Day), karstique du Lias de l’Atlas et la nappe phréatique mio-
où se concentre l’habitat traditionnel avec le quartier plio-quaternaire de Tadla. Cette karstification, aggravée
de Somaâ au sud-est de la ville, est construite sur des par la surdensification de la médina et l’imperméabilisation
formations travertineuses du Quaternaire. des sols par le béton et le bitume, pose actuellement des
problèmes de compaction des sols, de soutirage et de
Ces travertins, vu leur ancienneté, sont 0 le siège 100dem suffosion et, enfin, d’effondrements brutaux des toits des
processus complexes de karstification (dissolution et cavités souterraines. En effet, la médina de Beni Mellal qui
érosion) qui résultent de la circulation des eaux de la couvre une superficie de 35 ha, compte une population de
Effondrements karstiques dans la cité Day de Beni Mellal (09-02-2007)
Effondrements karstiques dans la cité Day de Beni Mellal (09-02-2007)
nappe liasique de l’Atlas. l’ordre de 8 900 habitants, soit une densité de 255 hab./ha
Localisation de la médina de Beni Mellal
Composition colorée canaux 1-2-3 images Spot 5 de Mars 2004
(Agence Urbaine BM, 2001).

Par ailleurs, 45 à 50 % des habitations de la médina ne


sont pas branchées au réseau d’assainissement. Les eaux
usées déversées directement dans le réseau karstique,
activent le processus de karstification. On trouve également
de véritables décharges dans les cavités anciennement
utilisées par les Mellalis, aujourd’hui à l’abandon.

Le sous-sol de la médina de Beni Mellal présente donc


un danger réel puisqu’aujourd’hui 18 % des maisons de la
médina sont situées dans des zones à haut risque, et 82 %
dans des zones à risque moyen (IRUAT, 2001).

Localisation de la Médina de Beni Mellal - Composition colorée canaux 1, 2, 3 Images Spot

Cavité karstique
5 de Mars 2004
© CNES 2004, Distribution Spot Image S.A., France, all right reserved
Effondrements karstiques dans la cité Day de Beni Mellal (09-02-2007)
(Source : © CNES 2004, Distribution Spot Image S.A., France, all right reserved)

70 Deuxième partie : Dynamique et enjeux des unités régionales Sommaire 2 - Le DIR : Des risques accrus dans un contexte d’... > 2.4 - Des risques d’effondrement karstique dans la médina de Beni Mellal. 71
Deuxième partie : Dynamique et enjeux des unités régionales
N

3. La Plaine : un périmètre irrigué d’importance nationale sous


Structure des deux périmètres irrigués de la plaine du Tadla
fortes contraintes urbaines Structure des deux périmètres irrigués de la plaine du Tadla
N 3.1. Une dynamique urbaine et
environnementale liée à la création
W E
N
Aït Messaoud S W E
t Messaoud Fquih Ben Salah

d’une oasis artificielle.


Kasba Tadla S

a Fquih Ben Salah


Jemma Ahi Merbaa
Jemma Ahi Merbaa

Le Tadla est parmi les plus anciens périmètres irrigués


Souk el Had des
Bradia
Souk el Had des
Bradia
FkihFkih
Ben Salah
Ben Salah
marocains avec de premiers aménagements hydro-
agricoles dès 1936.
Fkih Ben Salah
Souk Sebt
Beni Mellal Souk Sebt
Beni Mellal
La plaine du Tadla est divisée en deux périmètres
Souk el Had des
Beni Amir
hydrauliques indépendants : le périmètre des Beni
Ouloud Benmoussa
Souk el Had des
a Ouloud Benmoussa
Oued Derna

Moussa en rive gauche de l’Oum0 er 10


Rbia
km (69 500 ha) et
Périodes de création du périmètre irrigué
Extension 1937-1953
Altitudes
Moins de 500 m
Périodes de création du périmètre irrigué Altitudes
Souk Sebt
le périmètre des Beni Amir (27 500 ha) 0en rive droite.
10 km Le
Souk Sebt
périmètre des Beni Amir est irrigué à partir d’un barrage
Extension 1937-1953 Moins de 500 m
Extension 1954-1965 500-750 m
Extension 1954-1965 500-750 m
Extension 1966-1977 750-1000 m
Extension 1966-1977 750-1000
© CNES 1993, Distribution Spot m France, all rights reserved
Image S.A.,
10 Km
de dérivation sur l’Oum er Rbia à Kasba Tadla construit
KmAmir en 1929. Le périmètre des Beni Moussa est Beniirrigué à partir
Extension 1981-1990
r Rbia
1000-1250 m Extension 1981-1990 Beni
10 Moussa
mE
Extension 1991-1997 (pivot) Beni Mellal 1000-1250 m
Ou N

Extension années 2000 (pivot)


1250-1500m
Structure des deux périmètres irrigués de la plaine
Extension 1991-1997 (pivot)
du Tadla
Beni Amir et Beni Moussa
1250-1500m W E
© CNES 1993, Distribution Spot Image S.A., France, all rights reserved
du barrage de Bin El Ouidane dont 710 Million de m3 des
Beni Amir Beni Moussa
1500-1750 m
volumes stockés lui sont réservés.
Souk Sebt Extension années 2000 (pivot)
Réseau hydrographique S
N 1500-1750 m
1750-2000 m Réseau hydrographique
Principaux canaux N W E Fkih Ben Salah
1750-2000 m
Plus de 2000 m W E
Principaux canaux
Dérive Afourar (Canal en tunnel) S
Beni Moussa
Il faut y ajouter 137 500 ha de zone bour strictement
S
Plus Ben
Fquih de 2000
Salah m
Dérive Afourar (Canal en tunnel)
Lac de barrage Fkih Ben Salah
pluviale ou irriguée en petite et moyenne hydraulique.
d

Afourar
l A bi

Jemma Ahi Merbaa


Lac de barrage

d
Limite de région
dE

l A bi
Oulad Ayad
ue

Souk el Had des


Limite de région
O

dE
Communes urbaines Bradia
Fkih Ben Salah
L’irrigation se fait essentiellement par système gravitaire

ue
O
Limite montagne/plaine Communes urbaines

Limite montagne/plaine à partir d’un réseau de canaux d’irrigation qui couvre


d Beni Mellal
Souk Sebt 3 000 kilomètres de longueur et dessert environ 27 000
A bi
exploitants agricoles. Cependant, l’introduction de
l
Oue d E ne
a
Aït Ourda uid
El O
Souk el Had des
Bin
l’irrigation par pivot et la micro-irrigation a impliqué aussi le
Ouloud Benmoussa

0 5 10 20
Kilomètres 0 10 km
développement de puits. Actuellement avec le Plan Maroc
Le périmètre irrigué des Beni Moussa (au Sud) et des Beni Amir (au Nord) Souk Sebt
Sources : TROIN (2001) et ORMVAT (2012) Vert, l’ORMVAT applique une politique d’économie d’eau
Périodes de création du périmètre irrigué Réseau hydrographique Altitudes avec l’encouragement de l’irrigation par le goutte à goutte.
N
Extension 1937 - 1953 10 Km
Principaux canaux Moins de 500 m
5 Km W E

Extension 1954 - 1965


© CNES 1993, Distribution Spot Image S.A., France, all rights reserved
500-750 m
Beni Amir
5 Km
Beni Moussa La majorité des exploitations sont de petite taille dans la S
Dérive Afourar (canal en tunnel)
750-1000 m
plaine, 82% ayant moins de 5 hectares.
© CNES 1993, Distribution Spot Image S.A., France, all rights reserved
N © CNES 1993,Composition
Distribution Spotcolorée canaux
Image S.A., 123
France, de Spot
all rights 4 de juillet 1993, Beni Amir
reserved
1000-1250 m (Source : CNES 1993, Distribution Spot Image S.A., France, all rights reserved)
Extension 1966 - 1977 W
Barrages : retenues E
d’eau Compositions colorées canaux 123 de Spot 4 de juillet 1993
S 1250-1500m
Extension 1981 - 1990 Barrages : construction Végétation dense chlorophylienne Sols nus et salés Sols nus Agglomération N
Fkih Ben Salah1500-1750 m
5 Km 1949 1950
ètres irriguésExtension
de la 1991 plaine
- 1997 (pivot) du Tadla
W
Limite de région
1750-2000 m 5 Km S
Plus de 2000 m
© CNES 1993, Distribution Spot Image S.A., France, all rights reserved
Extension année 2000 (pivot) Communes urbaines © CNES 1993, Distribution Spot Image S.A., France, all rights reserved Fkih Fkih
Limite montagne/plaine Ben Ben

Compositions colorées canaux 123 de Spot 4 de juillet 1993 Salah Salah

Occupation du sol Végétation dense chlorophylienne Sols nus et salés Sols nus Agglomération
Fquih Ben Salah
Polyculture / élevage
Jemma Ahi Merbaa

Arboriculture
Souk el Had des
Bradia
Maraîchage / Cultures industrielles

Oum Er Rbia

Réseau d’irrigation
Souk Sebt
Réseau d’irrigation de Beni Amir

Souk el Had des


Réseau d’irrigation de Beni Moussa
Ouloud Benmoussa N
Pôles urbains et activités économiques associées
5 Km 5 Km W E
Douar Ouled Douar Ouled
S Abdoum Abdoum
Principaux pôles urbains Composition
© CNES 1993, colorée
Distribution Spot canaux
Image 123 de
S.A., France, all Spot
rights 4 de juillet 1993, Beni Moussa
reserved
0 10 km © CNES 1993, Distribution Spot Image S.A., France, all rights reserved
(Source : CNES 1993, Distribution Spot Image S.A., France, all rights reserved) Remembrement dans la plaine du Tadla : Parcellaire des Beni Amir (Sud-Est de Fkih Ben
Industrie laitière Compositions colorées canaux 123 de Spot 4 de juillet 1993 Salah) avant remembrement (1949) et après remembrement (1950) Source : Préfol, 1986
Végétation dense chlorophylienne Agglomération
Structure des deux périmètres irrigués de la plaine du Tadla (Source : UrbaTadla 2009) Industrie
Végétation dense sucrière
chlorophylienne Sols nus et salés Sols nus Agglomération
Sols nus Sols nus et salés

m
72 Deuxième partie : Dynamique et enjeux des unités régionales Sommaire 3 - La Plaine > 3.1 - Une dynamique urbaine et environnement liée à la création d’une oasis artificielle. 73
banisation de Fkih Ben Salah entre 1964 et 2004
Deuxième partie : Dynamique et enjeux des unités régionales
N
ographies aériennes, cartes topographiques et images Google Earth

Ve Fkih Ben Salah

ga
rs Fkih Ben Salah

rib
Bn

u
iO

Ko
uk

rs
il

Ve
banisation
pes de Fkih
de l’urbanisation
près photographies
3.2. La dynamique urbaine et les enjeux sur le périmètre irrigué.
deBen Salah
Fkih Ben
aériennes,
entre
Salah
cartes
entre1964 et2004
1964 et 2004
topographiques etetimages Google EarthEarth
ographies aériennes, cartes topographiques images Google Fkih Ben Salah
ellal
B en i M
Ve
Vers
population croître sans cesse ces dernières décennies,

ga
rs

rib
B
apes de l’urbanisation deVeFkih Benni OSalah entre 1964 et 2004

u
passant de 13 484 habitants en 1960 à 50 933 en 1982,

ga
Ko
rs uk

rib
Bn

rs
il
1964
près photographies aériennes,
i O cartes topographiques et images Google Earth

u
Ve

Ko
uk
72 000 en 1994 et à 82 000 habitants en 2004. Près de

rs
il

Ve
964 et 1986
ellal
Ve en i M
70% de la population sont des immigrants ruraux.

ga
rs B
986 et 2004 Vers

rib
Bn

u
iO

Ko
uk
ellal

rs
il
en i M

Ve
e bâti avant 1964 B
Vers
e bâti entre 1964 et 1986
he
g da
l
ellal
15% des immigrants sont arrivés au centre en 1956, 20%
en i M
iC
sont arrivés durant la période 1960-1970, 30% durant les
B
1964
e bâti entre 1986 et 2004
Bn Vers
rs
Ve
bt

années 80. Cette dynamique s’est traduite par des taux de


Se

es
964
ce bâtiet 1986
avant 1964
Vbters Souk

irriguées he
g da
l
1 Km
986
ce bâtiet 2004
entre 1964 et 1986
ce bâti entre 1986 et 2004 Ve
rs
Bn
iC 1 Km croissance urbains parmi les plus élevés au Maroc (5,89%
contre 4,39% au niveau national pour la période 1960-
Se
Vers Souk

1 Km
res l
da 1 Km
s irriguées
ni
Ch
eg
iC
he
gd
al
Zone urbanisée Risque de conurbation et zones agricoles fragiles 1982).
r sB Bn
Ve
uk Sebt

s rs
Ve
Souk Sebt

Zone urbanisée Risque de conurbation et zones agricoles fragiles


Douars et quartiers satellites
1 Km 1 Km Dynamique d’étalement urbain Cette croissance est également amplifiée par les apports
VeVresrsSo

1 Km
Douars1
etKm
quartiers satellites

isation de Souk Sebt Ouled Nemma entre 1963 et 2004 Zones


Etapes de l’urbanisation de Fkih Ben Salah entre 1963 de parcours
et 2004
Dynamique d’étalement urbain
Front urbain à Fkih Ben Salah, empiétant sur le périmètre irrigué (2006)
financiers des émigrés réinvestissant massivement dans
de l’urbanisation
phies aériennes,de Souk Sebt
cartes Ouled Nemma entre
topographiques et1963 et 2004
images Google
d’après Earth aériennes, cartes topographiques
photographies Zone et images Google Earth
urbanisée
Zones de parcours Risque de conurbation et zones agricoles fragiles Souk Sebt l’immobilier, particulièrement à Fkih Ben Salah.
photographies aériennes, cartes topographiques et images Google Earth Zone urbanisée Souk Sebt
Risque de conurbation et zones agricoles fragiles
Douars et quartiers satellites
Salah

Le périmètre irrigué se trouve ainsi victime d’un conflit


Dynamique d’étalement urbain
B Salah

Douars et quartiers satellites


de l’urbanisation de Souk Sebt Ouled Nemma entre 1963 et 2004 Dynamique d’étalement urbain
VerssFF B

s photographies aériennes, cartes topographiques et images Google Earth


Zones de parcours
Souk Sebt d’intérêt au sein de l’appareil gouvernemental puisque
Ver

isation de Souk Sebt Ouled Nemma entre 1963 et 2004 Zones de parcours c’est l’Etat qui investit des capitaux publics pour équiper les
phies aériennes, cartes topographiques et images Google Earth Souk Sebt
alah

périmètres irrigués et créer en même temps les conditions


S
Vers F B

de dégradation et de dépérissement de ces mêmes


Vers Ouled
Zidouh Vers Beni Mellal
alah

Vers Ouled
bâti avant 1963 Zidouh Vers Beni Mellal
périmètres irrigués par le biais des lotissements urbains du
S
Vers F B

bâti entre 1963 et 1986


963
bâti entre 1986 et 2004 Vers Ouled
Ver
sB
e i ellal
Ministère de l’Habitat.
Zidouh Vers BeninM Me
llal
963 et 1986
eriguées
bâti avant 1963 Ver
sB
986 et 2004
e bâti entre 1963 et 1986
en i
Me
llal Les investissements publics dans les infrastructures et
ad
Ay

les aménagements hydro-agricoles (barrages, canaux


Ver
ad

sB
e bâti entre 1986 et 2004
Vers Ou en i
ul

led Zidouh Me
liM
ellal
O

llan
Vers Be
rs

d’irrigation …) dans la plaine du Tadla, amorcés en 1929


1 Km
Ve

irriguées
da
Ay

963 Front urbain à Souk Sebt empiétant sur les oliveraies irriguées (2006)
dans le secteur de Beni Amir, poursuivis avec la construction
ad

d
a
Ay
ul
O

Les villes de Fkih 1971


Ben Salah et Souk Sebt, sièges
963 et 1986 1 Km
ad

du barrage de Bin El Ouidane en 1953 puis après


rs

ul

V1 Km
O
Ve

1 Km ers Ben
rs

1960 Plateau des phosphates 1982


Ve

Plateau des phosphates Plateau des phosphates


986 et 2004
ell
iM
Etapes de l’urbanisation dealSouk Sebt Ouled Nemma entre 1963 et 2004 29 000 d’industries agro-alimentaires importantes (sucreries
54 000
l’indépendance avec notamment la création d’organismes
96 000

et laiteries) sont celles qui ont connu les plus fortes


14 500
d’après photographies aériennes, cartes topographiques et images Google Earth 27 000
Zone urbanisée
d’encadrement des agriculteurs (ORMVAT notamment
Espace bâti avant 1963 Kasba Tadla Kasba Tadla 48 000 Kasba Tadla
1 Km 1 Km 2 900 5 400

progressions dans la région Tadla-Azilal ces dernières


9 600

et les fonds locaux et régionaux de crédit agricole), y


da

Espace bâti entre 1963 et 1986 Douars et quartiers satellites


Ay

Fkih Ben Salah Fkih Ben Salah


Fkih Ben Salah

décennies liées à une très forte attractivité. Cela s’est


ad

ont créés une formidable dynamique de développement


Bradia
ul

1960 1971 1982


O

Plateau des phosphates Plateau des phosphates Plateau des phosphates


Espace bâti entre 1986 et 2004 Zones de parcours
rs

Ouled Yaich
1 Km
traduit par un développement urbain très rapide et en
Ve

96 000

continu alors que les espaces périphériques sont restés


29 000 54 000
14 500 ia ia ia
Terres irriguées 27 000
Risque de conurbation et Rb Rb Rb Sidi Jaber

partie anarchique venant empiéter sur les zones agricoles


Kasba Tadla Kasba Tadla 48 000 Kasba Tadla Er Er Er

pauvres.
Beni Mellal Beni Mellal
2 900 5 400 O u e d Oum Beni Mellal O u e d Oum O u e d Oum
9 600 zones agricoles fragiles
Souk Sebt
Jachères
Fkih Ben Salah
Fkih Ben Salah 1 Km Fkih Ben Salah
Dynamique d’étalement urbain
Bradia
du périmètre irrigué pourtant théoriquement protégé. Dar ouled Zidouh
Ouled Mbarek

Routes
Cette dichotomie a créé une forte attractivité des centres
Afourar
Ouled Yaich Ouled Ayad

1960 E
bia
r R Plateau des phosphates 1971 E
bia
r R Plateau des phosphates 1982 Er
Rb
ia Sidi Jaber
Plateau des phosphates
Beni Mellal
La ville de Fkih Ben Salah qui constitue le deuxième pôle
Atlas de Beni Mellal Atlas de Beni Mellal
ruraux de plaine qui se sont rapidement transformés
Atlas de Beni Mellal

urbain de la région Tadla-Azilal après Beni Mellal, a vu sa


O u e d Oum Beni Mellal
Beni Mellal O u e d Oum O u e d Oum
29 000
14 500
54 000

27 000 Dar ouled48


96 000

Zidouh
Souk Sebt
en villes moyennes. C’est dans ce contexte que s’est
constituée tout un réseau de 11
Kasba Tadla Kasba Tadla 000 Ouled Mbarek Kasba Tadla
2 900 5 400
9 600 Afourar 1994 Plateau des phosphates 2004 Plateau des phosphates

centres urbains à partir de la structure


Ouled Ayad
Fkih Ben Salah Fkih Ben Salah
Fkih Ben Salah 141 000 164 000
Atlas de Beni Mellal Atlas de Beni Mellal Atlas de Beni Mellal

originelle des 3 villes de Kasba Tadla,


Bradia
Kasba Tadla Kasba Tadla
Ouled Yaich
70 500

Fkih Ben Salah et Beni Mellal.


82 000
Fkih Ben Salah Fkih Ben Salah
bia bia ia Sidi Jaber
E rR rR Rb 14 100
E Beni Mellal Er Beni Mellal 16 400
O u e d Oum Beni Mellal O u e d Oum O u e d Oum Bradia Bradia
1994 Plateau des phosphates 2004 Plateau des phosphates Souk Sebt Ouled Yaich
0 20 km Ouled Yaich

141 000
Kasba Tadla
164 000
Dar ouled Zidouh

Kasba Tadla
Ouled Mbarek
Rb
ia Sidi Jaber
Beni Mellal Rb
ia
Sidi Jaber
Beni Mellal
La population urbaine de la plaine de
Tadla est passée de 7 500 habitants
Afourar Er Er
Ouled Ayad O u e d Oum O u e d Oum
70 500 82 000 Souk Sebt Souk Sebt

en 1926 à 400 000 habitants en 1994


Fkih Ben Salah
Atlas de Beni Mellal Fkih Ben Salah
Atlas de Beni Mellal Atlas de Beni Mellal
Dar ouled Zidouh Dar ouled Zidouh
14 100 16 400 Ouled Mbarek Ouled Mbarek
Bradia Bradia

et 550 000 habitants en 2004.


Afourar Afourar
0 20 km Ouled Yaich Ouled Yaich
Ouled Ayad Ouled Ayad
Evolution de la population urbaine de la plaine de Tadla (1960-2004)
ia Sidi Jaber Source : RGPH 1960, 1971, 1982, 1994, 2004 Sidi Jaber Atlas de Beni Mellal Atlas de Beni Mellal
Rb ia Beni Mellal
1994 Er
Beni Mellal
Plateau des phosphates 2004 Rb
Er Plateau des phosphates
O u e d Oum O u e d Oum
Souk Sebt Souk Sebt
141 000 164 000
Dar ouled Zidouh Dar ouled Zidouh Kasba Tadla
Ouled Mbarek Kasba Tadla Ouled Mbarek Evolution de la population urbaine de la plaine de Tadla (1960-2004)
Afourar Afourar
70 500 82 000
Ouled Ayad Fkih Ben Salah Ouled Ayad Fkih Ben Salah
14 100
74 75
16 400
Bradia
Atlas de Beni Mellal Bradia
Deuxième partie : Dynamique et enjeux des unités régionales Atlas de Beni Mellal Sommaire 3 - La Plaine > 3.2 - La dynamique urbaine et les enjeux sur le périmètre irrigué.
0 20 km Ouled Yaich Ouled Yaich
Deuxième partie : Dynamique et enjeux des unités régionales
N

3.3. Surexploitation et pollution des ressources en eau.

1990 1993 1995


Année
1998 2001 2004 Par contre elle est de plus en plus profonde vers le nord
ouest. Cependant, ces niveaux ont globalement diminué
0.0 0.0

depuis les années 1970 et l’ORVMAT qui suit régulièrement


2.0

10.0
4.0

6.0
les nappes a observé leur rabattement continu lié au
surpompage pour l’irrigation, par les puits et les forages
20.0

Profondeur en m
8.0

10.0 30.0 (notamment en lien avec la multiplication des entreprises


12.0
de forages et les apports financiers de l’émigration), ainsi
qu’aux faibles pluviométries globales.
40.0
14.0

16.0

Les eaux des nappes phréatiques sont également polluées


50.0

18.0

par des rejets agricoles, d’industries agroalimentaires et


Puits 2328 / 36 (nappe phréatique)
Forages 4651 / 36 (Eocène)
20.0 60.0

Evolution des
Evolution des niveaux
niveaux piézométriques
plézométriques de la nappede la nappe
phréatique et dephréatique
la nappe de domestiques.
l’Eocène de la plaine du Tadla (Source : Source : A. Hammani et al. 2004)
et de la nappe de l’Eocène de la plaine du Tadla
Les eaux superficielles de l’oued Oum Rbia sont
particulièrement dégradées entre l’aval rejet de Kasba-Tadla
et l’aval rejet de Dar Ould Ziddouh par les rejets industriels
et domestiques. Ces pollutions sont particulièrement fortes
en été. Les sols du périmètre irrigué sont assez fortement
salés à cause de la forte salinité de la nappe phréatique et
1990 1993 1995
Année
1998 2001 2004 de l’oued Oum Er Rbia.
0.0 0.0

2.0
La salinité varie autour d’une moyenne de 2.99dS/m.
10.0 C’est dans le périmètre des Béni Amir que la conductivité
électrique (CE) est la plus élevée, dépassant localement
4.0

6.0
20.0 10.24dS/m. La salinité des eaux de la nappe suit un
gradient croissant de l’amont vers l’aval hydraulique du

Profondeur en m
8.0

10.0
Salinité du sol : Horizon 0-20 cm. Novembre
30.0
(Source : ORMVAT / Labo SIG - TS)
2007 périmètre c’est-à-dire de l’Est vers l’Ouest.
12.0
Cette salinité crée une différence fondamentale entre les
zones du périmètre irrigué car elle empêche la pratique de
40.0
14.0

16.0 certaines cultures. Elle explique en partie la faible production


à Béni Amir d’agrumes et de culturesmaraîchères.
50.0

18.0
Puits 2328 / 36 (nappe phréatique)

La teneur en nitrates des eaux souterraines présente une


Forages 4651 / 36 (Eocène)
20.0 60.0

Evolution des niveaux piézométriques de la nappe phréatique grande variabilité autour d’une moyenne globale d’environ
et de la nappe de l’Eocène de la plaine du Tadla 37mg/L. Les plus fortes valeurs en taux de nitrates sont
enregistrées dans les Beni Moussa Est en lien avec les
Année pratiques agricoles intensives, en particulier les agrumes
et le maraîchage qui consomment beaucoup d’engrais
Année 1990 1993 1995 1998 2001 2004
1990 1993 1995 1998 2001 2004 0.0 0.0

azotés et avec les rejets domestiques de la ville de Béni


0.0 0.0

2.0
2.0

10.0 4.0
10.0 Mellal et des agglomérations avoisinantes.
4.0

6.0 Ces teneurs varient beaucoup d’une année à l’autre.


Rejets d’eaux usées domestiques directement dans
20.0 l’oued Oum er Rbia à
Les rejets d’eaux usées industrielles (sucrerie, laiterie)
6.0
20.0 Kasba Tadla
Profondeur en m

8.0

directement dans l’environnement participent aussi de


Profondeur en m

8.0

cette pollution des eaux souterraines comme de surface.


10.0 30.0
10.0 30.0

12.0
12.0
Ce sont également les sols qui sont pollués en raison de
Les ressources en eau de surface comme phréatiques
40.0
40.0 14.0
14.0
l’utilisation d’eaux polluées. On observe notamment une
sont polluées et surexploitées dans la plaine du Tadla.
salinisation lié à l’usage d’eaux de la nappe phréatique et de
16.0
16.0 50.0

Les niveaux piézométriques de la nappe phréatique dans le


50.0

l’Oum er Rbia salées. Les sols sont également pollués par


18.0
18.0 Puits 2328 / 36 (nappe phréatique)

périmètreirrigué du Tadla présentent une grande variabilité


Puits 2328 / 36 (nappe phréatique) Forages 4651 / 36 (Eocène)

20.0
Forages 4651 / 36 (Eocène)
60.0
20.0 60.0
les nitrates à cause d’une fertilisation mal maitrisée. Cette
spatiale et de
Evolution des niveaux piézométriques temporelle
la nappe (dephréatique
2.3 m à 33.5 m). La nappe est dégradation des eaux et des sols se traduit notamment par
Evolution des niveaux piézométriques de la nappe phréatique
plus profonde
et de la nappe de l’Eocène (> 20m)
de la plaine duau TadlaSud alors qu’elle ne dépasse pas la baisse des rendements et la dégradation de la qualité
et de la nappe de l’Eocène de la plaine du Tadla
les 10 m voire les 5 m à l’Est. des produits agricoles.

76 Deuxième partie : Dynamique et enjeux des unités régionales Sommaire 3 - La Plaine > 3.3 - Surexploitation et pollution des ressources en eau. 77
Rue commerçante dans la médina Vue panoramique du piémont Une porte de la médina Cimetière Les anciens remparts

Troisième partie Ressources et


patrimoine.
Les enjeux
transversaux

Aquarelles réalisées par les étudiants ingénieurs d’Agrocampus Ouest dans le cadre d’un stage de terrain
Promotion 2008-09 INHP Agrocampus Ouest : C. Bossière, F. Boyer, M. Bréhéret, C. Delaître, L. Gaulard, A. Jeannequin

78 79
Troisième partie : Ressources et patrimoine. Les enjeux transversaux
N

1. L’eau : un fort déséquilibre de potentialité entre les unités


régionales

La région Tadla-Azilal est caractérisée par de très forts


contrastes de ressources en eau.

La plaine était traditionnellement pauvre en eau avec


peu de sources, des nappes phréatiques profondes et
un réseau de cours d’eau peu développé à part l’Oum Er
Rbia, à l’inverse du piémont et de la montagne. Les débits
réguliers de l’Oued Oum er Rbia, liés à ses affluents moyens
atlasiques et son régime pluvio-nival, ne garantissent pas
dans la plaine des ressources en eau suffisantes pour
l’agriculture. Elles sont par ailleurs souvent de mauvaise
qualité. Longtemps restée zone de parcours et de culture
bour pauvre, ce n’est qu’avec la mobilisation des très
importantes ressources de la montagne que la plaine a pu
développer le périmètre irrigué le plus important du Maroc. Canalisation de transfert d’eau d’Afourer Rejet d’eaux usées directement dans l’oued Oum Rbia à Kasba Tadla

La montagne constituée de roches carbonatées et riche


en eau de qualité, constitue en effet le château d’eau de Source de Aïn Asserdoune

la région Tadla-Azilal (et du Maroc de manière générale).


Elle alimente le périmètre irrigué de la plaine mais aussi
les cultures et vergers du Dir par l’intermédiaire de sources
dont la plus importante est celle de Aïn Asserdoune.

Les apports en eau à l’échelle régionale sont importants;


ils sont de l’ordre de 3160.3 million de m3 par an (Agence
du Bassin Hydraulique de l’Oum Er Rbia, novembre 2006).

Des transferts d’eau sont réalisés à partir du bassin de


l’Oum Er Rbia et plus spécifiquement le bassin versant
de l’oued El Abid, vers la Tassaout amont, via le canal de
Rocade. Le transfert de 300 Mm3 en année moyenne,
est destiné à l’alimentation en eau potable de la ville de Canal de transfert d’eau du bassin versant de l’Oued El Abid vers la Tassaout amont.

Marrakech et à l’irrigation dans le Haouz Central.

Cependant, les bassins versants régionaux souffrent d’une


dégradation accélérée du sol et du couvert végétal ce qui
influe directement sur la réserve hydrique des barrages.
On estime ainsi les pertes à 310 millions de m3 à l’échelle
de la région.

Dans ce contexte de dégradation, il faut passer de la


gestion de la ressource à la gestion des milieux aquatiques.
Autrement dit, penser la gestion de l’eau en termes Rejet d’eaux usées de la laiterie de Fkih Ben Salah

d’aménagement du territoire et à l’échelle des bassins


versants.
compte la spécificité des eaux karstiques souterraines très
Les schémas, nationaux et régionaux, de gestion et vulnérables à la pollution et doivent définir une stratégie
d’aménagement des eaux doivent notamment prendre en réaliste pour leur protection.
Barrage Bin El Ouidane Peigne de répartition des eaux de Aïn Asserdoune

80 Troisième partie : Ressources et patrimoine. Les enjeux transversaux. Sommaire 1 - L’eau. Un désiquilibre fort entre les unités régionales. 81
Troisième partie : Ressources et patrimoine. Les enjeux transversaux
N

2. L’exodeMigrations internes et indice d'émigration directe


rural et la question migratoire.
Fahs-Bni Makada
Tétouan Tanger Ceuta Indice d’émigration directe

ue
ue

iq
L’indice d’émigration directe permet d’analyser la mobilité

nt
iq

Tétouan

la
Tanger-Assilah
nt

At
Asilah
la

Al Hoceima
At

Larache Melilla

an
ou la sédentarité des habitants des différentes provinces du

é
Oc
Ksar El Kébir
n

Maroc. Ce taux qui permet d’évaluer si la population migre


Kenitra Oujda
éa

Larache Région
Oc

Chefchaouen Nador
Tadla-Azilal
Rabat Taza
Fes Guercif
directement vers l’Espagne, ou si elle connaît une migration
Al Hoceima Mohammedia
Berkane Oujda-Angad Casablanca
Région
Tadla-Azilal
Sidi Kacem
Taounate
Settat interne avant de se rendre en Espagne, indique que deux
Khouribga
Kénitra Taza Safi
Fkih Ben
Salah
provinces se détachent dont l’indice d’émigration dépasse
Salé
Rabat
Skhirate-
Meknes
Fès Taourirt
Jerada
Beni Mellal
les 90%.
Temara Essaouira Marrakech Er Rachidia
Grand
Casablanca Sefrou
Ben
Slimane
Khemisset El Hajeb
Agadir
Ouarzazate
Beni Mellal Il s’agit de celles de Tanger et Beni Mellal. La première
Ifrane Boulemane 1485
région, Tanger, correspond à un pôle urbain important qui
Tiznit

Khouribga
attire une population venant du nord du pays (Tétouan,
Figuig
Settat Khenifra
Tan Tan, Tarfaya,
Laayoune
0 100 km
Larache, Chaouen, Al Hoceima…) mais aussi les provinces
El Jadida
Beni Mellal Source : El Païs du 2 octobre 2001 in Belguendouz A. de l’intérieur (Fès, Essaouira, Khouribga…). Des enquêtes de
Provenance des Marocains
: ARAB C.,irréguliers arrêtés en Espagne au printemps 2001
terrain (Arab, 2009) montrent aussi qu’une partie importante
Réalisation cartographique 2006
(Échantillon de 3 832 personnes)
Safi El Kelaa des
des migrants s’installent à Tanger au moment du départ
(Source : El Païs du 2 octobre 2001 in Belguendouz A. Réalisation cartogra-
Sraghna
phique : ARAB C., 2006)
Marrakech Azilal
avant de partir en Espagne. Le deuxième pôle important est
Beni Mellal. Il s’agit d’un des foyers d’émigration clandestine
Errachidia Indice d’émigration directe
Essaouira Le Tadla Azilal, au coeur du « triangle de la mort »
les plus importants du Maroc vers l’Espagne et l’Italie, alors
Al Haouz moins de 40%
Chichaoua
Ouarzazate
Les associations de lutte contre l’immigration clandestine
40 - 60%
dans la région sont les premiers à définir leur région du que la province d’Azilal est beaucoup plus sédentaire, avec
Agadir-Ida
ou Tanane
60 - 80% « triangle de la mort » que forme Khouribga, Beni Mellal un pourcentage d’indice d’émigration directe de 53 % et un
Inezgane-
Taroudannt
80 - 90% et Kelâat Sraghna. Certains membres de ces associations taux de migration interne de 18,33 % vers Beni Mellal, 7,33
Aït Melloul
Chtouka-
Zagora
la définissent par le terme de hrig, qui veut dire brûler en % vers Tétouan et 5,54 % vers Kenitra.
Aït Baha Plus de 90%
arabe et en amazigh et parlent même de h’rig. Le journal
N.B. : Les régions du sud marocain ont été supprimées car les données les
Tiznit
Tata
L’économiste a titré également l’un de ses articles en avril concernant ne donnent aucune indication fiable.
Nombre d’émigrés par communes et pays de destination
Principaux flux migratoires internes 2006, « Des victimes par centaines à Khouribga, Kelâat
Sraghna et Beni Mellal - Véritable plaque tournante de
1200 850 700 500 300 100
l’émigration clandestine ». Nathalie Caprioli écrit, dans
0 50 km la revue du Centre Bruxellois d’Action interculturelle,
ASBL (Octobre 2004) : « A 120 kilomètres au sud-est de
Migrations internes et indice d’émigration directe
(Source : Atlas de la immigracion marroqui en Espana, Lopez Garcia. Réalisation cartographique d’après L. Garcia, C. Arab, 2006)
Casablanca, Khouribga, Fkih Ben Salah et Beni Mellal
forment le « triangle de la mort », surnommé aussi « salle
d’attente de l’immigration clandestine ». Elle nous explique
que c’est de cette région du Moyen-Atlas que provient la
majorité des victimes des naufrages des embarcations de
fortune dévorées par la Méditerranée.
Indice d'émigration directe Indice d’émigration directe Nombre d'émigrés

« Triangle de la mort », « hrig », des termes récents pour 2 000


1 000

moins de 40 % 80-90 % définir cet espace. Dans les années 1960, la région était 100

peu touchée par la migration internationale, et c’était


40-60 % Plus de 90 % essentiellement les régions de montagne, amazighophone, 0 40 km

qui migraient vers la France. Aujourd’hui, c’est plutôt


60-80 %
la zone arabophone, la zone de plaine, qui est la plus Nombre d’émigrés par communes et pays de destination

touchée par ce phénomène qui s’est maintenant étendu à


Pays de destination Limite de région,

toute la région. Comme l’indique la carte des arrestations


Espagne Limite de province

au printemps 2001 en Espagne, plus de 50 % de ces Italie


Réseau hydrographique
Source : Atlas de la inmigracion marroqui en Espana, Lopez Garcia
Réalisation cartographique : Arab C. 2006
Marocains proviennent de la région Tadla Azilal. France

Les « Harragas », les brûleurs de frontières. Cette photographie permet de visualiser les Marocains qui regardent vers les côtes espagnoles, sur le mur du port de Tanger. Les policiers les Autres
Les régions
surveillent constamment du sud
et les empêchent marocain
souvent de grimper ont
le mur.été supprimées
car les données les concernant ne donnent aucune indication fiable.

82 Troisième partie : Ressources et patrimoine. Les enjeux transversaux. Sommaire 2 - L’exode rural et la question migratoire. 83
Troisième partie : Ressources et patrimoine. Les enjeux transversaux
N

3. Un riche patrimoine à valoriser.

3.1. Le patrimoine culturel : les sites


reconnus et potentiels
Zaouiat Cheikh

Kasbat
Kasba Tadla
Le patrimoine culturel riche et diversifié est en général
reconnu mais peu valorisé, particulièrement en plaine.
El Ksiba
Zidania

Fkih Ben Salah Quelques monuments ont fait l’objet de restaurations et


El khmis
Tnin
Larbaa protection comme la kasbah de Kasba Tadla ou le ksar de
Beni Mellal, des greniers, etc. Cependant, la majorité ne
sont pas ou peu valorisés, notamment le petit patrimoine
comme les moulins à huile, la petite hydraulique (séguia
r Rbia
mE Tlat
Ou
Beni Mellal

Souk Sebt
et sources), le patrimoine architectural rural, etc. C’est le
cas également de l’architecture coloniale en ville ainsi que
Oulad Ayad
El khmis Tnin
Jmaa
les fermes dispersées dans la plaine. Ce patrimoine est
Ouaouizeght
Larbaa
Askar
même fréquemment totalement à l’abandon comme une
Taguenariout partie de la médina de Beni Mellal, de nombreux ksars sur
le dir, ou les marabouts dans la plaine. Il existe également
Larbaa El Had
Al Had
El Khmis

Sebt
un patrimoine industriel totalement délaissé (sucrerie, …).
Tamga

Tnin Sebt Azilal


Tislit El Khmis
Aït Hmida

Sebt
Souk Larbaa Moulins à huile traditionnels à Ouaouizeght
El Khmis
Tnin et dans les caves de la médina de Beni Mellal
Ait Chouarit Souk el Tlata

Tizi N Tirghist
Demnate Bou Antar

El khmis
Altitudes
Iskaoun Sidi Moussa
Taghzout 0 - 500
500 - 750
750 - 1000
1000 - 1250
1250 - 1500
1500 - 1750
1750 - 2000
0 10 20 40 2000 - 2250
Kilomètres Peigne répartiteur d’eau dans les séguias
2250 - 2500
2500 - 2750
Souk 2750 - 3000
3000 - 3250
Ville avec quartier colonial Pont
3250 - 3500

Médina avec remparts Patrimoine hydraulique (séguia) 3500 - 4000

Ksar Patrimoine hydraulique (ouvrage)

Kasbah Grenier

Zaouia Moussem

Agglomérations principales
Marabout Village à valeur touristique
Limite de région
Mosquée remarquable Gravure rupestre
Réseau hydrographique

Monument classé Site paléolithique Barrage

Source et séguia à Ouaouizeght Moussem et fantasia à Aït M’hamed

84 Troisième partie : Ressources et patrimoine. Les enjeux transversaux. Sommaire 3 - Un riche patrimoine à valoriser. > 3.1 - Le patrimoine culturel : les sites reconnus et potentiels. 85
Troisième partie : Ressources et patrimoine. Les enjeux transversaux
N

3.2. Un patrimoine architectural délaissé

Chacune des trois composantes, montagne, piémont et


plaine, recèle une richesse architecturale témoignant de
différentes périodes de l’histoire de cette région.

Composé de monuments religieux, funéraires, militaires,


domestiques …, appartenant à des époques et des styles
architecturaux très variés, construits en terre, en pierre ou
en un mélange des deux, ce patrimoine est parfaitement
intégré dans les différents contextes paysagers de la
région.

Les inventaires du patrimoine matériel immobilier de la


région montrent qu’une grande majorité des monuments
et du bâti sont situés dans la montagne. Leur répartition
géographique montre la richesse de la campagne par
rapport à celle des villes. La plaine apparaît comme Mosquée de la kasbah de Kasba Tadla Pont « portugais » de Kasba Tadla Petit patrimoine architecturel rural d’Azilal en moyenne montagne

un « désert patrimonial ». Pourtant, lieu de profondes


transformations dont les marques sont encore visibles à
travers champs et bâtis, la plaine est un lieu de mémoire
qui mérite reconsidération en termes d’héritage.

Le patrimoine immatériel est également riche dans cette


région, appuyé notamment sur une tradition de moussems
et de contes et légendes oraux.

Entrée de la kasbah de Kasba Tadla Anciens remparts de Demnate Anciens remparts de Day (Beni Marabout le long de l’Oued Oum er Rbia
Mellal)

Place de Kasba Tadla Maison du pacha (Beni Mellal) Grenier collectif en moyenne montagne Ksar abandonné sur le piémont Patrimoine architectural colonial à Kasba Tadla

86 Troisième partie : Ressources et patrimoine. Les enjeux transversaux. Sommaire 3 - Un riche patrimoine à valoriser. > 3.2 - Un patrimoine architectural délaissé. 87
Troisième partie : Ressources et patrimoine. Les enjeux transversaux
N

3.3. Le patrimoine karstique : sites potentiels et reconnus

Le très riche patrimoine naturel de la région Tadla-Azilal


se concentre essentiellement dans les régions calcaires
Zaouiat Cheikh en montagne où la dynamique karstique a façonné de
Kasba Tadla nombreuses formes et formations spectaculaires qui
El Ksiba marquent les paysages. On peut ainsi recenser les
Fkih Ben Salah travertins des cascades d’Ouzoud et du pont naturel d’Imi’n
Ifri, les canyons ou certaines dolines-lac.

Certains sites sont d’ores et déjà reconnus et très


Beni Mellal
fréquentés et représentatifs de « l’identité locale » comme
Souk Sebt
les cascades d’Ouzoud et ses travertins ou le pont d’Imi
n’Ifri. Le site des cascades d’Ouzoud a d’ailleurs été classé
Oulad Ayad par dahir du 8/2/1943 par les Eaux et Forêts comme
Ouaouizeght Site d’Intérêt Biologique et Ecologique (SIBE), c’est-à-
dire reconnu comme un écosystème représentatif de la
diversité biologique du pays. Il s’agit d’un SIBE humide
de priorité 3 (c’est-à-dire devant bénéficier d’un statut de
protection à terme, qui peut intervenir au plus après une
échéance de 10 ans), d’une superficie de 100 ha, d’un
Azilal

grand intérêt patrimonial et paysager.

Travertins des cascades d’Ouzoud

Demnate

Altitudes
0 - 500
500 - 750
750 - 1000
1000 - 1250
0 10 20 40
1250 - 1500
Kilomètres
Fond : Esri, DigitalGlobe, GeoEye, i-cubed, USDA, USGS, AEX, Getmapping, Aerogrid, IGN, IGP, swisstopo, and the GIS User Community
1500 - 1750
1750 - 2000
Aven
2000 - 2250
Canyon ou gorge 2250 - 2500
Agglomérations principales
Grotte 2500 - 2750
Limite de région
2750 - 3000
Doline
Réseau hydrographique 3000 - 3250
Champ de dolines
Barrage 3250 - 3500
Doline lac 3500 - 4000
Limite montagne / plaine
Ponor - Doline

Ponor

Pont naturel

Reculée

Relief runiforme

Cône de déjection

Source
Travertins du pont naturel d’Imi’n Ifri La porte de l’Afrique
Travertins du pont naturel d’Imi’n Ifri La porte de l’Afrique

88 Troisième partie : Ressources et patrimoine. Les enjeux transversaux. Sommaire 3 - Un riche patrimoine à valoriser. > 3.3 - Le patrimoine karstique : sites potentiels et reconnus. 89
Troisième partie : Ressources et patrimoine. Les enjeux transversaux
N

3.4. Le Géoparc M’Goun : Géotopes géomorphologiques et géologiques.


7°30'O 7°0'O 6°30'O 6°0'O 5°30'O
Sources : Esri, DigitalGlobe, GeoEye, i-cubed, USDA, USGS, AEX, Getmapping, Aerogrid, IGN, IGP, swisstopo, and the GIS User Community, Centre Régional d’Investissement, Région Tadla Azilal, 2014.

Zaouiat Cheikh
!

Kasba Tadla
!
El Ksiba
!

32°30'N Fkih Ben Salah


!
Province de
Beni Mellal
Principaux géosites
Province de
Principaux sommets
Fkih Ben Salah

Agglomérations principales
Beni Mellal
!
Souk Sebt Limite du Géoparc
!

Limite de région

Oulad Ayad Réseau hydrographique


!

Ouaouizeght Barrages
!

# Limite montagne / plaine


Synclinal d’Aït Attab Mouriq - 3103 m

Cascade d'Ouzoud
32°0'N

Rocher de Mestefrane
Azilal
!

Province d'Azilal

#
Source de Taghia Tafraout - 3348 m
#
Aroudane - 3225 m

Iwaridène : Traces de dinosaures Tizi N Tirghist : Pétroglyphes


#
Demnate ! Azourki - 3677 m

Imi n'Ifri
Ibakliwine : Traces de dinosaures

#
Tagafayt - 3763 m
#
Waougoulzat - 3228 m

# Ighil Mgoun - 4068 m


31°30'N Tarkeddid - 3527 m #
#
Wagraraz - 3272 m

0 10 20 40
Kilomètres

La région de Tadla-Azilal héberge une variété de C’est cette richesse, ainsi que les traces de pas de dinosaures Les géomorphosites de tailles diverses sont les témoins de costumes traditionnels, moussems …). Le patrimoine ainsi
géomorphosites, des paysages spectaculaires et de haute sauropodes et théropodes d’Aït Blal, des Aït Bouguemaz, de l’histoire de la Terre et de la vie ainsi que de l’évolution des mis en valeur doit servir au développement économique
valeur patrimoniale. En raison de sa situation au coeur de Bin El Ouidane et d’Iwaridène qui explique qu’une grande paysages (géotopes). Ils peuvent être complétés par des sites régional, dans une perspective de développement durable,
la chaîne atlasique (Moyen Atlas méridional et Haut Atlas partie de cette région ait été labellisée en géoparc M’Goun de valeur écologique, archéologique, historique ou autres. En par le biais du géo-tourisme par exemple. Les géoparcs sont
central), ce territoire se caractérise par des formes karstiques par l’UNESCO en septembre 2014. Un géoparc se constitue effet, la richesse de ce territoire ne réside pas uniquement des pièces maîtresses pour la mise en valeur du patrimoine
et des structures géologiques très spécifiques qui marquent le autour d’un patrimoine géologique et géomorphologique dans le patrimoine naturel, mais également dans un des régions où ils se situent (UNESCO, 2004).
paysage : dolines, combes, cluses, lapiés, canyons, grottes, particulier, que ce soit pour son intérêt scientifique, pour sa patrimoine culturel riche et diversifié, matériel (Zaouiat, ksour,
résurgences et vallées sèches. rareté ou encore pour sa valeur pédagogique. marabouts, greniers, architecture) et immatériel (coutumes,
90 Troisième partie : Ressources et patrimoine. Les enjeux transversaux. Sommaire 3 - Un riche patrimoine à valoriser. > 3.4 - Le Géoparc M’Goun : Géotopes géomorphologiques et géologiques. 91
Troisième partie : Ressources et patrimoine. Les enjeux transversaux
N

3.5. Le Patrimoine naturel végétal et paysager

Le végétal, notamment avec l’olivier sur le dir, constitue un


élément patrimonial « naturel » fort, au même titre que les
Zaouiat Cheikh
amandiers dans la région d’Azilal par exemple. Le chêne
Kasba Tadla vert (Quercus rotundifolia) forme aussi des formations
El Ksiba
hors forêt caractéristiques de parcs agroforestiers dans la
Fkih Ben Salah Tizi N'Aït Ouirra Forêt d’Aghbala moyenne montagne. Il faut y ajouter quelques formations
résiduelles à peuplements remarquables comme les
tamarix de la vallée de l’Oum er Rbia à Kasba Tadla ou les
frênes de la région d’Azilal.
Beni Mellal
Souk Sebt
Quelques sites à patrimoine vert reconnu drainent d’ores et
Tazarkount
Bou Tferda Altitudes déjà d’importants flux de visiteurs comme la forêt d’Aghbala
Oulad Ayad
0 - 500 ou les jardins de Aïn Asserdoune. Plusieurs sites ont été
identifiés comme Site d’Intérêt Biologique et Ecologique
Ouaouizeght
500 - 750

(SIBE), par les Eaux et Forêts, c’est-à-dire reconnu comme


750 - 1 000
1 000 - 1 250

Oliveraie de moyenne montagne 1 250 - 1 500


des écosystèmes représentatifs de la diversité biologique
Altitudes 1 500 - 1 750 (végétale comme animale) du pays.
Azilal
0 - 500 1 750 - 2 000
Wabzaza
500 - 750 2 000 - 2 250
Mais il existe d’autres sites potentiels comme les parcs
agroforestiers à chêne verts sur les versants des bassins
750 - 1000 2 250 - 2 500
2 500 - 2 750
1000 - 1250
2 750 - 3 000
intramontagnards de moyenne montagne (région
d’Azilal), avec de nombreux individus pluri-centenaires.
1250 - 1500
3 000 - 3 250
1500 - 1750
S
Demnate
1750 - 2000
3 250 - 3 500 Les oliveraies du Dir ou des bassins de Ouaouizeght ou
Imi’n Ifri
2000 - 2250
3 500 - 4 000
Demnate, ne sont paradoxalement pas identifiées comme
S S Oued Lakhdar
2250 - 2500 éléments patrimoniaux, en constituent pourtant un élément
2500 - 2750 identitaire majeur. Les formations à genévrier, cèdre, …
2750 - 3000 marquent également fortement les paysages de plus haute
Sidi Maskar
3000 - 3250 altitude.
3250 - 3500
0 10 20 40 3500 - 4000
Kilomètres

Patrimoine vert
Oliveraie
>
Limite de région
Forêt d’Aghbala
! Agglomérations principales
Tamarix
Barrage
Villégiature

Réseau hydrographique
Cèdre

Amandier Route pittoresque

Parcs agroforestiers
à Chêne vert Réseau routier

SIBE
Formations forestières

Patrimoine naturel Forêt


Casacade
Broussailles
Aquarelle de Cathy Pupin (2012) Singe Magot d’Ouzoud
Eboulis Singe Magot d’Ouzoud
S Gisement de sel
Source : AESVT Demnate
Vue panoramique

92 Troisième partie : Ressources et patrimoine. Les enjeux transversaux. Sommaire 3 - Un riche patrimoine à valoriser. > 3.3 - Le patrimoine naturel végétal et paysager. 93
Troisième partie : Ressources et patrimoine. Les enjeux transversaux
N

4. Synthèse des enjeux


La diversité des milieux et des contextes socio-
environnementaux de la région Tadla Azilal est à
l’origine de différents risques plus ou moins identifiés.
Leurs impacts et leur ampleur sont fonction des
caractéristiques physiques, biophysiques et des
ant modes d’occupation développés dans chacune des
s composantes de la région.
s
oi

Kasba Tadla
cr

On distingue deux familles de risques : les risques


e

transversaux qui concernent toute la région et les


iqu

risques spécifiques à chacune des composantes de


dr

la région. La dégradation des ressources naturelles,


hy

comme les ressources en eau, les sols et le couvert


Beni Mellal
icit

végétal font partie des risques identifiés à l’échelle


de toute la région. Si les processus biophysiques
Déf

et hydrologiques qui génèrent certains processus


PLAINE comme l’érosion des sols ou les phénomènes de
pollutions sont bien connus, le rôle et les impacts
d’autres facteurs comme l’agriculture ou l’élevage
extensif sur l’évolution du couvert végétal forestier
par exemple, constituent encore un sujet d’étude
et de débat. En effet, il est important d’inscrire ces
phénomènes d’évolution dans une dynamique globale
des paysages de la région, et de nuancer les discours
alarmistes sur la dégradation de ce patrimoine.

Si l’extension urbaine est un phénomène qui concerne


PIEMONT toutes les composantes de la région, ses impacts sont
loin d’être comparables d’une zone à l’autre surtout au
niveau du rythme de développement.

C’est au niveau du piémont et la plaine que ce


processus a pris de l’ampleur aux conséquences
encore mal évaluées.
Demnate

Risques de pollution Risques hydriques et hydrologiques Risques de dégradation de la végétation

Fortes pollution des nappes par les nitrates Inondation Dégradation de la végétation

MONTAGNE Forte salinité des nappes Errosion des sols en montagne


Empiètement urbain sur les oliveraies

Forte salinité des sols Forte diminution des niveaux piézométriques


Empiètement urbain sur le périmètre irrigué
Très forte pollution des eaux de surfaces Urbanisation plus ou moins anarchique

Pollution des eaux de surface Agglomérations principales

Sources de pollutions (décharges publiques, rejets


domestiques, rejets industriels) Périmètre irrigué

Risques et sensibilités des 3 composantes de la région Tadla Azilal.


(Réalisation et conception : M. El H., N. T., H. D., S. G., ESO-ANGERS, Université d’Angers-CNRS, AgroCampus Ouest, 2014.)

94 Troisième partie : Ressources et patrimoine. Les enjeux transversaux. Sommaire 4 - Synthèse des enjeux. 95
Conclusion

La régionalisation et la décentralisation ont été présentées L’ensemble des mutations que connaît la région se sont à nuancer. Au niveau du piémont et de la plaine,
ces dernières années au Maroc comme les deux concepts sont traduites par différents enjeux dont le degré et les ce basculement se traduit par des paysages urbains en
de base sur lesquels s’appuyer pour une meilleure modalités varient d’un domaine à l’autre. Ils sont à la constante mutation.
configuration territoriale. Elles sont susceptibles de fois de nature environnementale, sociale et culturelle, et
générer un développement équilibré à l’échelle de tout si les conséquences de certains sont déjà visibles, leurs Les enjeux spécifiques à chacune des composantes ne
le territoire national. En effet, la carte des régions n’a impacts sont difficilement mesurables. Le piémont et sont pas dissociables des enjeux transversaux et ils doivent
jamais fait l’unanimité au Maroc, comme dans la plupart la plaine, qui semblent partager les mêmes enjeux, se servir de base à tout projet régional ayant pour objectif de
des états nations qui procèdent à une recomposition et distinguent par le degré de leurs impacts sur les paysages. corriger les déséquilibres et de générer des dynamiques
une réorganisation de leur territoire. Les raisons en sont L’urbanisation galopante que connaît la région se traduit de développement.
récurrentes ; les critères d’élaboration et le tracé des limites sur le piémont par la régression progressive de l’oliveraie,
de chacune des régions composant le territoire national. un élément fort de son identité paysagère. Dans la plaine, Cependant, les dynamiques de développement ne se
cette urbanisation liée à sa métamorphose, passée d’un décrètent pas. Elles doivent s’adosser à une profondeur
Le tracé des limites d’une région est révélateur d’une lecture paysage agropastoral éphémère à un paysage agricole culturelle et doivent proposer des moyens de prendre en
territoriale assujettie à des impératifs d’ordre économiques, achevé, se fait aux dépends des espaces irrigués grignotés compte, de valoriser, et de mobiliser toutes les valeurs,
de politique territoriale, historiques, etc., mais il est aussi par la croissance de quelques centres urbains et un mitage les représentations, les héritages, etc., des populations
la traduction «inconsciente» des représentations socio- généralisé. La moyenne montagne n’est pas exclue concernées. Toute action, qu’elle soit économique
culturelles de leur territoire national par les responsables. de ce processus. Le développement de petits centres ou socio-culturelle, doit être l’occasion d’associer les
C’est pourquoi il est vain de chercher des explications urbains est la conséquence d’un exode rural important populations à un processus de changement ou d’évolution
objectives aux limites d’une région. en cours depuis la haute montagne. Cette dernière fait de leurs rapports à leur milieu, à leurs paysages, et être
l’objet de nombreux programmes dont le premier objectif susceptible d’impacter positivement leurs perceptions de
La configuration actuelle de la région de Tadla Azilal a affiché est le développement. Cependant il s’agit souvent leur cadre de vie.
certes évoluée, mais elle est la traduction d’une volonté qui d’actions sectorielles qui visent à développer des activités
cherche à rétablir une articulation entre montagne et plaine. susceptibles d’encourager la population à rester, mais qui
Comment, en effet, peut-on échapper à cette configuration ne permettent pas d’enrayer les causes plus profondes de
dans un pays comme le Maroc où un tiers du territoire ces processus ; la crise d’un mode de vie et d’une société
est occupé par des chaînes de montagnes formant une en mutation.
diagonale traversant le pays du sud-ouest au nord-est
au cœur du pays. Cette configuration s’inscrit également De l’ensemble des contrastes et des mutations en cours mis
dans une histoire transversale fondée sur plusieurs formes en évidence, un constat majeur s’impose ; le déséquilibre
de complémentarités (économique, religieuse,...) entre la s’accroît entre les différentes composantes de la région.
plaine et la montagne. Il est à la fois économique, social et même culturel. Sa
principale traduction est le basculement démographique
C’est dans ce contexte que cet atlas régional permet de la montagne vers le piémont dans un premier temps
de faire un état des lieux indispensable à toute mise en puis vers la plaine et même au-delà de la région et du
perspective de cette région dont la principale caractéristique territoire national ensuite.
est la diversité de ses paysages. Cette variété est la
conséquence de la conjugaison de facteurs bio-physiques Paradoxalement à ce constat d’une montagne qui se vide,
et humains et d’un parcours historique dont la principale le discours alarmiste sur la pression sur les systèmes
traduction est un contraste entre une montagne «figée», écologiques et paysagers de la montagne est toujours
une plaine métamorphosée et un piémont dans un « entre d’actualité. Pour certains, la montagne est toujours
deux ». surpeuplée et les modes d’exploitation y sont à l’origine
de formes de dégradation variées, notamment de la forêt.
Dans cet état des lieux, il a été indispensable de différencier Ces constats, qui s’appuient sur une lecture scientifique
les dynamiques et les enjeux transversaux concernant très schématique basée sur des représentations sans
l’ensemble de la région, et ceux qui étaient spécifiques à fondements historiques (sur le long terme) de la dynamique Aquarelle réalisée par les étudiants ingénieurs d’Agrocampus Ouest dans le cadre d’un stage de terrain
chacune de ses composantes. des paysages forestiers de la montagne marocaine, Promotion 2008-09 INHP Agrocampus Ouest : C. Bossière, F. Boyer, M. Bréhéret, C. Delaître, L. Gaulard, A. Jeannequin

96 Conclusion Sommaire Conclusion 97


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98 Bibliographie Sommaire Bibliographie 99

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