You are on page 1of 36

TP.BETON ARME ENIG.

2003_2004

Chapitre 2 :
« ESSAIS DES ACIERS EN TRACTION »

1- BUT :

Le but de cette manipulation est de déterminer les caractéristiques mécaniques des aciers
utilisés dans la fabrication des pièces d’essai.

2- Rappels de propriétés relatives à l'acier.


qu’appelle t’on élasticité ?

L’élasticité est la propriété physique d’un corps de reprendre sa forme initiale après surpression
de la sollicitation. Le corps est parfaitement élastique s’il retrouve sa forme originale. Elle est
partiellement élastique si la déformation produite par les forces externes ne disparaît pas
complètement après déchargement.

Diagramme d’essai de traction :


La relation entre contrainte déformation pour un matériau est déterminée à l’aide de l’essai de
traction, essai plus révélateur des caractéristiques mécaniques, elle consiste à appliquer une
charge ou contrainte croissante sur l’éprouvette et enregistrer les déformations. On obtient un
graphique représentant la relation entre déformation et contrainte.

Manipulation :

Avant de commencer l’essai il faut:


_Préparer les échantillons d’acier :
 RL 6 de longueur 30 cm.
 HA 8 de longueur 30 cm.

Bo.Chafik & Ch.Ilyes


TP.BETON ARME ENIG.2003_2004
_Prélever le diamètre de chaque éprouvette d’acier dans 3 sections différentes puis on détermine
le  moyen.

_Après avoir mis l’éprouvette entre les mandrins de la machine de traction ,on mesure la
longueur initiale L0 .

_Charger l’éprouvette en incréments des charges égales.

_A chaque incrément de charge, on notera l’allongement de l’échantillon.

_Distinction de la charge et la déformation correspondante du début de la plastification de


l’éprouvette, cela est constaté lorsque l’allongement continu à augmenter sans avoir augmenter la
charge.

_Continuer le chargement jusqu’à la rupture.

3- ETUDE THEORIQUE :

La traction est une sollicitation en extension qui agit dans le sens de l’axe de la pièce .Les
aciers résistent parfaitement aux efforts de traction ,c’est pourquoi des armatures en acier sont
adjointes au béton pour améliorer la résistance de celui-ci à la traction .
Les principales propriétés mécaniques de l’acier sont :
_Le module de YOUNG (ou module d’élasticité longitudinale) Es=2.1 MPa.
_La contrainte limite d’élasticité fe .
_La contrainte de rupture fr  1.2 fe .
_L’allongement à la rupture σr (  2.5%).
_Coefficient de poisson 
On distingue les types d’acier suivants :
_Les aciers rond lisse : Acier naturel brut du laminage ; fe =215 à 240 MPa.
_Les aciers à haute adhérence : sont réparties en quatre types ; fe =400 à 500 MPa

Le diagramme contrainte-déformation est le suivant :


σs

B
C
M Diagramme réel
fe A A’

O
Bo.Chafik & Ch.Ilyes
TP.BETON ARME ENIG.2003_2004
M’ εe= fe/Es εr 1.2 % s
s
fe

-fe/Es εs
-10‰

Fe/Es 10‰

Pente Es=200.000

Zone OA : Zone élastique

_Réversibilité car si l’on dégage l’éprouvette revient à sa longueur initial (∆l/l=0).


_Allongement est proportionnel au contrainte relation représentée par la loi de HOOK

σ=E.ε
∆l



 l
 
 l

=0.3 dans la zone élastique


=0.5 au delà

_La limite de la zone élastique est caractérisé par la contrainte de limite élastique fe.
Zone AA’ : Zone plastique

_Palier d’écoulement : allongement à charge constante se situe entre =0.02 % et 0.25%


_Si on dégage l’éprouvette à partir de M, le retour à l’équilibre se fait selon une droite parallèle à
OA qui est MM’ Une augmentation rémanent dans la pièce est produit : OM’.

Bo.Chafik & Ch.Ilyes


TP.BETON ARME ENIG.2003_2004
Zone A’B :
On poursuit le chargement, au point B il se produit le phénomène de striction.

Zone BC :
L’allongement continu, bien que la charge soit décroissante jusqu’au point C qui correspondant à
la rupture.

Diagramme simplifie :

Le module de déformation plastique Epl étant faible (Epl  0) souvent on l’admet que cette pente
est nulle  On adopte le diagramme de traction idéalisé d’un matériau élastoplastique parfait.

Tableau de mesure
P (KN)
∆l (mm)

σ (MPa)

Rqs :

Bo.Chafik & Ch.Ilyes


TP.BETON ARME ENIG.2003_2004
¤ La fixation de l’éprouvette aux mandrins doit se faire sur une longueur relativement
importante pour diminuer les effets de bords.
¤ Il faut exercer une force sur le levier au début du chargement pour éviter le glissement.
¤ Il faut utiliser l’éprouvette comme étant une barre rectiligne pour ne pas avoir des zones de
concentration de contraintes.
¤ Il apparaît un affaiblissement de section qui représente une zone de forte dislocation
cristallographique qui se manifeste sous forme de chaleur.

E =1.8105 MPa

RL Ø6 fe = 353 MPa

fr = 604 MPa

E = 2.35 105MPa

HA Ø8 fe = 507 MPa

fr = 803 MPa

4_CONCLUSION :

Théoriquement, fe pour les aciers, est de l’ordre de 400 MPa, mais le glissement de l’acier
dans le mandrin provoqué par la mauvaise adhérence et la rectitude qui s’amorce au début de
l’essai (réarrangement des fibres longitudinales) cause des pertes sur la contrainte de traction.
D’habitude, l’essai de traction réglementaire consiste à créer un affaiblissement de section à mi-
travée et ceci pour localiser la rupture de l’éprouvette alors que dans notre essai, on n’a pas tenu
compte de cet aspect et on a obtenu la rupture au 1/3 de la longueur totale L0.

Bo.Chafik & Ch.Ilyes


TP.BETON ARME ENIG.2003_2004

Chapitre 3 :
« ESSAIS DU BETON EN COMPRESSION »

1. Introduction :
Un poteau est généralement conçu pour supporter des efforts axiaux (compression simple).
Certes, il existe des efforts de second ordre qui influent sur le comportement de cette pièce : le
flambement est l’un des effet q’on doit tenir comte lors du dimensionnement. Il est évident que
l’acier longitudinal conditionne l’effet de la compression.

2. But :
Notre tache dans cette manipulation se réduit à déterminer les caractéristiques mécaniques
du béton utilisé pour la fabrication des pièces d’essai.
Résistance du béton :
Pour l'établissement des projets, dans les cas courants, un béton est défini par la valeur de sa
résistance à la compression à l'âge de 28 jours dite valeur caractéristique requise (ou spéci fiée).
Celle-ci, notée fc28, est choisie a priori compte tenu des possibilités locales et des règles de
contrôle qui permettent de vérifier qu'elle est atteinte.
Lorsque les sollicitations s'exercent sur un béton dont l'âge de j jours (en cours d'exécution) est
inférieur à 28j, on se réfère à la résistance f cj obtenue au jour considéré ; on peut admettre en
première approximation que pour j  28, la résistance des bétons non traités thermiquement
suit approximativement les lois suivantes :
j
fcj= 4.76  0.83 j pour fc28<40MPa

j
fcj = 1.4  0.95 j pour fc28> 40 MPa

Bo.Chafik & Ch.Ilyes


TP.BETON ARME ENIG.2003_2004

La valeur de fcj est conventionnellement prise égale à fc 28 pour j > 28 lorsqu'il s'agit de vérifier
la résistance des sections ; cependant, pour l'évaluation des déformations, il convient de tenir
compte des valeurs probables des caractéristiques du béton au-delà de 28 jours : on peut alors
admettre que, pour les grandes valeurs de j, on a sensiblement f cj = 1,1 fc28, à condition que le
béton ne soit pas traité thermiquement et que sa résistance fc 28 ne dépasse pas 40 MPa ;

Sinon, on peut évaluer f cj par la première des formules ci-dessus pour 28  j < 60 et prendre
fcj = 1,1 fc28 pour j  60.
Dans tous les cas, la résistance à la compression est mesurée par compression axiale de
cylindres droits de révolution de diamètre 16 cm (section 200 cm 2) et de hauteur 32 cm, pour un
granulat de grosseur au plus égale -à-40 mm. Les éprouvettes, conformes à la norme NF P18-
400, sont confectionnées et essayées selon le mode opératoire des normes NF P 18-404 et P 18-
406.
La résistance caractéristique à la traction du béton à j jours, notée f tj, est conventionnellement
définie par la relation :
ftj=0,6+0,06 fcj
cette formule étant valable pour les valeurs de f ci au plus égales à 60 MPa.

3. ETUDE EXPERIMENTALE :
1er gacher :

 EPROUVETTE 1 :

Caracteristique
Φ = 6 cm
L0 = 23.3 cm

P (KN) 0 2 4 6 8 10 12 13 14
Déplacemen 48.5 48.5 48.8 48.9 49 49.1 49.2 49.3 49.5
t (mm)
P (KN) 14. 14.25 14.5 14.5 14.75 15 15.25 15.4 15.5
Déplacemen 49.7 49.8 50.2 50.4 50.6 51 51.1 51.3 51.4
t (mm)
P (KN) 15.7 15.8 15.9 16 16 16.2 16.25 16.25 16.25
Déplacemen 51.8 52 52.2 52.4 52.6 53 53.4 53.5 53.7
t (mm)

 EPROUVETTE 2 :

Bo.Chafik & Ch.Ilyes


TP.BETON ARME ENIG.2003_2004
Φ = 6 cm
L0 = 23.8 cm

P (KN) 0 2 4 6 8 10 12 13.25 13.25


Déplacement 48.6 48.7 48.7 48.8 48.8 48.85 48.9 49.1 49.5
(mm)
P (KN) 13.5 14 14.25 14.5 14.75 15 15.25 15.4 15.5
Déplacement 50 58.2 50.4 50.6 50.9 51.2 51.5 51.8 52.1
(mm)
P (KN) 15.7 15.8 15.9 16 16 16.05 16.05
Déplacement 52.5 23 53.3 54 54.2 54.7 55
(mm)

 EPROUVETTE 3

Φ = 6 cm
L0 = 23.8 cm

P (KN) 0 2 4 6 8 10 12 14
Déplacemen 48.5 48.5 49.6 49.7 49.7 493.7 49.7 50.1
t (mm)
P (KN) 14.5 15 15.5 16 16.2 16.3 16.4 16.54
Déplacemen 50.5 50.8 51.3 51.9 52.3 52.7 53.1 53.6
t (mm)

Le mode de fonctionnement d’une éprouvette sollicitée à la compression simple est clair :


En 1er lieu le béton travaille seul jusqu’à sa capacité maximale.
Pour l’éprouvette n°1 (potelet ne possèdent pas de cadre), on atteint rapidement la charge
ultime (150 KN) : ce si est justifié vu la non participation de l’acier pour soutenir la charge.
P 187  10 3
    9.3MPa (c’est la résistance du béton seul).
S (3.14  0.082 )

La résistance caractéristique du béton, est obtenue à partir de 3 éprouvettes, s’évalue par :

fcj=fm-k.

n=2.

K : coefficient corrigé :

Bo.Chafik & Ch.Ilyes


TP.BETON ARME ENIG.2003_2004
K=1.28+(3.87/(n-1)^2/3)

A.N : k= 5.15

fm = (f1+f2+)/2

AN : fm=9.574MPA

 : écart type


( f i  fm )2
n 1

AN : 
 Pa

fcj=7.59 MPa

Le module d’élasticité théorique du béton est évalué par l’expression suivante :

E ij  11000 3 f cj

Ei28=21620.007 MPa

CONCLUSION :

Cette manipulation nous a permis de mettre en évidence les caractéristiques mécaniques du béton
suivant la composition initiale du granulat. Fc28 parait faible cela est due principalement aux
causes suivantes :
 Ce gravier présente des grains aplatisse, arrondis de sa forme géométrique c.à.d qui n’a
pas des angles d’adhérences.

 Présence d’une masse importante de fine d’argile qui empêche la liaison entre les grains
de graviers et le ciment car après l’écrasement on a remarqué des traces de poussières
entre ces grains et de déchets qui diminue la résistance du béton.

 La courbe d’analyse granulométrique n’est pas conforme car il présente une mauvaise
coupure ; pas de dégradation dimensionnelle, plus concentration de dégradation.
Bo.Chafik & Ch.Ilyes
TP.BETON ARME ENIG.2003_2004

 Ce gravier présente une seule coupure dimensionnelle (4/15) et ne présente pas la


deuxième coupure (15/25) qui est nécessaire pour avoir une bonne résistance du béton.

 Présence des vides a causes de la mauvaise vibration qui a été exécutée par la table
vibrante et non pas par les 25 coups de tige qui est exagérée par la norme .
 Les surfaces des bases ne sont pas parfaitement horizontales.
 La force appliquée n’est pas parfaitement axiale.

Suite à ces propriétés du gravier, le sable est de mauvaise qualité qui présente beaucoup de
fines et une mauvaise coupure d’analyse.
Pour cela on doit faire attention à l’approvisionnement du granulat et de sa qualité qui répondre
au exigence normatif dans les futurs chantiers pour obtenir la bonne qualité du béton.

Chapitre 5

« ESSAIS D’UNE DALLE EN FLEXION ET DES »


« POTELETS EN COMPRESSION »

1_BUT :

Le but de cette manipulation est d’étudier le comportement d'une dalle appuyée sur son pourtour
et chargée uniformément ainsi que le comportement de quatre potelets dont la première ne
contient aucune armature et les autres sont armées par différents ferraillages.

2_ETUDE PRÉALABLE:

 Dalle en flexion:

Pour guider les opérations de mise en charge, on évaluera les charges suivantes:

Bo.Chafik & Ch.Ilyes


TP.BETON ARME ENIG.2003_2004
_Charge de fissuration.
_Charge de service.
_Charge de ruine .

D'après les abaques de Pigeaut appliqués à une plaque rectangulaire chargée uniformément ,le
moment dans la dalle vaut :

M = 0,0416 q L²

Avec cette expression, on calculera la charge de fissuration la charge de service et la charge, de


ruine. Les moments correspondantes aux différentes charges seront calculés en utilisant les
méthodes décrites lors de la manipulation n° 4. On doit noter que les moments fléchissants dans
la dalle sont des moments par mètre de largeur.

 Potelés en compression:

Pour les potelés, on calculera les charges suivantes:

_Charge de service ( ELU, fcj, élancement ).


_Charge de ruine( ruine du béton à fcm ).
_Loi de comportement.

3_MANIPULATION:

 Dalle en flexion :

Après la mise en place du comparateur mesurant la flèche au centre, on chargera à l'aide de


la pression du réseau jusqu'à la charge de service . A la suite de la décharge, on appliquera
progressivement la charge de ruine en notant le développement du réseau de fissures. La
mesure des faibles pressions se fera à l'aide de la colonne d'eau ( l cm = 10 daN/m² ) et le
reste avec le manomètre ( 1 bar = 10000 daN/m²).

 Potelets en compression:

Les potelets sont chargés au moyen de la même presse utilisée pour l'écrasement du béton
des éprouvettes cylindriques. Le cycle de charge conseillé est celui qui amène le potelet à
la charge de service puis, après décharge, à la charge de ruine.

3_ETUDE THEORIQUE :

La dalle est simplement appuyée sur son pourtour et subit un chargement progressif et
uniformément réparti .
On calcul théoriquement :
Bo.Chafik & Ch.Ilyes
TP.BETON ARME ENIG.2003_2004
_la charge de fissuration .
_la charge de service .
_la charge de ruine .

Moment dans la dalle :

M=0.0416ql²

DALLE :

 Charge de la première fissuration :

C’est la charge pour laquelle la contrainte de traction dans la fibre supérieure tendue
(chargement ascendant) subie une contrainte de traction supérieure à la résistance du béton en
traction .
f t  I nf
Mf 
h  y1
Avec

ftj=0.6+0.06fcj

fcj=10.66 MPa
h=0.07 cm

ftj=0.6+0.06*10.66=1.24 MPa

Inf :Inertie de la section non fissurée

Inf=bh3/12+(n-1)Ast(d-y1)²

b 2 b
y1  (n  1) Ast (d  y1 )  (h  y1 )²
2 2

Ast=6 RL  Ast = 6*2.82.10-51/1.1=1.54 10-4m²

n  Es  2.10 5 8.26
Eij 110003 10.66

b=1 m

h=0.07 m

d=0.055 m

Bo.Chafik & Ch.Ilyes


TP.BETON ARME ENIG.2003_2004
n=8.26

fcj=10.66 MPa

Ast=1.54.10-4 m²

 1. y1²/2=(8.26-1)*1.54.10-4*(0.055- y1)+1*(0.07- y1)²/2

 y1(0.07+11.19.10-4)=0.614.10-4+24.5.10-4
 71.1119.10-3 y1=0.002508

 y1=3.53 cm
1  (0.07) 3
Inf   1.54.10  4 (0.055  0.0353)²
12
 Inf=28.64.10-6 m4
f t  I nf
Mf 
h  y1

1.23  28.64.10 6
M f 
0.07  0.0353
Mf=1.105 KN.m/ml

M f
qf  g
0.0416.l ²

(Car : qf est ascendant elle doit vaincre la résistance de la pièce et le poids descendant de la
pièce)

g = 0.07*25=1.75 KN/m²

qf = 1.106/(0.0416*1²)+1.75=28.33 KN/m

 Charge de service :

E.L.S :

 bc .I f
M ser 
y1

y1 est la solution de l’éq :

b 2
y1  nAst ( d  y1 )
2
Bo.Chafik & Ch.Ilyes
TP.BETON ARME ENIG.2003_2004
n  Es  2.105 8.26
Eij 110003 10.66

 y1=0.01063 m

If = by13/3+nAst(d-y1)²

 If = 2.904.10-6 m4
4.55  2.779  10 6
M 0
bc ser
.6  f cj  4.55MPa
0.01063
 Mser = 1.18 KN/ml

M ser 1.18
q ser  g  1.75  30.11KN / m²
0.0416  l ² 0.0416  1²

E.L.U

fe 1
y u  Ast  
1.15 0.8.b. f bu

Ast= 1.54.10-4 m²

fe=353 MP a

b= 1 m

0.8  f cj
f bu 
  1 .5

 =0.85 (car la durée de chargement est inférieure à 1 heure)

fbu =4.2MP a

353 1
y u  1.54.10  4    0.014m
1.15 0.8  1  4.2

Z = d-0.4yu

 Z = 0.055-0.4*0.016

 Z = 0.049 m

Bo.Chafik & Ch.Ilyes


TP.BETON ARME ENIG.2003_2004
Nb=0.8.yu.fbu = 0.8*0.016*6.48 = 0.087 MN/ml

 Mu=Nb, .Z =0.087*0.049

 Mu =4.2 KN.m/ml

Mu 4.2
qu  g  1.75
0.0416l ² 0.0416  1²

qu=102.53KN/m²

 Charge de ruine :

On va essayer de prévoir la charge de ruine en utilisant les hypothèses suivantes :


_Courbe réelle :Contrainte-Déformation.
_Résistance moyenne du béton.

Equation d’équilibre des efforts normaux :

En pivot B 
 bc   bc  3.5% 0
 s   l   s   su

En pivot B 
>AB=0.186
Asc=0  <l
Avec l= 0.8l(1-0.4l)
Où l= 3.5/(3.5+l)

s=  b= 1 (car il n’y a pas de sécurité)

fe 353
l  
E s 2.10 5

l= 1.76.10-3
l= 3.5/(3.5+1.76)

l=0.66

l=0.8*0.66(1-0.4*0.66)
l=0.38

A la ruine on prend =l= 0.38

Bo.Chafik & Ch.Ilyes


TP.BETON ARME ENIG.2003_2004

  1.25  (1  1  2  l )

=0.63
donc : yu=d.=0.63*0.055

yu=0.035 m
On a donc

M r  0.8.b.fm.yu(d 0.4yu)
1.5

Mr=0.0073 MN.m/ml

Mr
qr  g
0.0416.l ²

qr=192 KN/m²

POTELETS :

1 cm

15 cm

 Br

Br=(15-2)²=169.10-4
Longueur de flambement : lc

lc =k l0

k=0.5 (liaison encastrement)

l0=45 cm

Bo.Chafik & Ch.Ilyes


TP.BETON ARME ENIG.2003_2004
 lc=22.5 cm

Rayon de giration : i

I min a
i 
B 12

a=0.15 m

i=0.0433 m

Elancement :  :

l c 22.5.10 2
   5.1963
i 0.0433

[0 , 50] 
Chargement :
0.85
 ( )   0.846
1  0.2.( / 35)²
N u  N bc  N sc
N u  N bc  N sc
N bc  B bc
N sc  Al   sc
fe
N u   ( )[ Br f bu  Al ]
1.15

La fissuration est peu préjudiciable (donc st n’est pas définie)

 bc   bc

Avec
 bc  0.6 f cj  0.6  7.59 4.55MPa

0.85 f cj fe
N u   ( )[ B r  Al ]
1.5 1.15

1_Charge de service :

Bo.Chafik & Ch.Ilyes


TP.BETON ARME ENIG.2003_2004

POTELET 1 :0C

Al=0

0.0169  0.85  7.59


N u  0.846[ ]  61.49 KN
1.5
POTELET 2 :2C

Al=4HA10=3.14 cm²
L=43 cm
D=0.01 m

N u   ( )[ N bc  N sc ]

Rq: Pour manque de données, on prend: fe= 500 Mpa

Nbc=Br.bc=0.125 MN
fe.Al/1.15=0.136
Nsc=min
4 Ncr

 ² EI
N cr 

D 4
I 
64
4 Ncr=0.0209 MN
Nsc=0.0209 MN

N u  0.846[0.125  0.0209]  123.4MN

POTELET 3 :3C

Al=4HA10=3.14 cm²
L=43/2=21.5 cm
4 Ncr=0.0838 MN

Bo.Chafik & Ch.Ilyes


TP.BETON ARME ENIG.2003_2004

N u  155MN

POTELET 4 :5C

Al=4HA10=3.14 cm²

L=43/4=10.75 cm

4 Ncr=0.0209 MN

N u  190.2 MN

2_Charge de ruine :

N r   ( )[ N bc  N sc ]

La même expression analytique ,le seul changement envisagé c’est qu’on change fcj par fm
fm =9.57 MPa

Br  0.85  f m 169.10 4  0.85  9.57


N bc    156.95KN
0.85  1 0.85

tend que Nsc est constant pour chaque potelet que pour le cas de charge de service

Bo.Chafik & Ch.Ilyes


TP.BETON ARME ENIG.2003_2004
POTELET 1 2 3 4
Nr(KN) 132.7 150.4 203.6 150.4

4_ETUDE EXPERIMENTALE :

 DALLE :
Tableau de valeurs :

Pression d’eau (cm) Flèche x10- Pression d’eau (cm) Flèche x10-
2 2
(mm) (mm)
10 0,0 180 14,5
20 0,0 190 16,
30 0,0 200 17,5
40 0,5 210 20
50 1,0 220 22
60 1,5 230 24
70 2 240 26
80 3,5 250 28,5
90 4 300 33
100 6 350 45
110 7 400 64
120 8 450 98
130 9,5 500 235
140 10,5 550 495
150 11 600 560
160 12 650 740
170 13,5 700

 POTELET :
Tableau de valeurs :

Bo.Chafik & Ch.Ilyes


TP.BETON ARME ENIG.2003_2004
Potelets oc 2c 3c 5c

P (KN) 150 223 285 290

5_CONCLUSION :

DALLE :
La charge de première fissuration apparaît expérimentalement à 50 KN/m 2 or on a trouver cette
charge théoriquement différente et qui vaut 28.33 Kpa, et cela est due aux erreurs de lecture et
surtout le matériel qui est un peu vieux .
En plus on a remarqué que la fissure apparaît selon les diagonales de la dalle .La charge
expérimentale est plus élevée du fait que les microfissures ne sont pas visibles au cours de
l’expérience donc il faut augmenter q pour les visualiser .
POTELET :
On remarque que les aciers longitudinales augmentent la résistance à la compression des
potelets alors que les aciers transversales réduisent la longueur de flambement des aciers
longitudinaux et ce qui explique l’augmentation de la résistance en fonction des aciers
transversales

Bo.Chafik & Ch.Ilyes


TP.BETON ARME ENIG.2003_2004

Chapitre 4

« ESSAI DES POUTRES EN FLEXION »

1_BUT :

Le but de cette manipulation est de concrétiser à l’échelle réelle le comportement mécanique de


deux poutres .L’une est destinée à l’étude à la flexion pure et l’autre à l’effort tranchant .

2_Caractéristiques du banc de flexion :

Le banc de flexion est composé d’une poutre support munie de deux appuis simples espacés de
230 cm .Le chargement de la poutre est appliqué à travers deux force concentrées distantes de 72
cm et manipulées par un vérin sous pression hydraulique .Le diamètre du vérin est de 12.5 cm
.Les deux points d’application des forces sont reliés par une chevêtre ayant un poids propre de
178 Kg .Il est conseillé de constater par soi-même les caractéristiques de ce banc ainsi que son
principe de fonctionnement avant le début de chargement .

3_MANIPULATION :

 Emplacement des jauges de déformation :

Pour la poutre destinée à la flexion pure ,les jauges sont placées sur des fibres horizontales de
part et d’autre de l’axe neutre à la section centrale .Par contre ,pour la poutre destinée à l’étude de
l’effort tranchant ,les jauge sont placées sur des fibres diagonales à 45° à une section
intermédiaire entre l’appui et le point d’application de la charge .

 Mise en place des instruments de mesure :

Bo.Chafik & Ch.Ilyes


TP.BETON ARME ENIG.2003_2004
Etant donnée les deux poutres marquées et les jauge de déformation mise en place ,on
commence par celle destinée à l’étude de la flexion pure .Après l’emplacement de la poutre sur le
banc de la flexion au moyen du pont roulant ,on procède avec les étapes suivantes :
 Mise en place des comparateurs permettant le calcul de la rotation à la section d’about de la
poutre .

 Mise en place du comparateur permettant la mesure de la flèche à la section centrale de la


poutre .
 Relèvement de la lecture initiale sur tous les comparateurs et particulièrement celui destiné à
la mesure des déformations des fibres .

 Chargement de la poutre :

Avant de commencer le chargement ,on trace un quadrillage de 10x10 cm afin de relever


précisément l’orientation de la progression des fissures .Les instruments de mesure étant mises en
place et les relevés initial sont pris ,on procède par la suite ,avec le chargement. Le cadran du
manomètre de la presse de chargement est gradué en bars(0-250) .Le chargement est effectué par
incrément de 5 bars .A chaque incrément ,on relèvera les valeurs des déformations à l’about de la
poutre et au niveau des jauges ainsi que celle de la flèche à la section centrale .Au fur et à mesure
du chargement ,on suivra attentivement l’apparition des fissures au moyen d’une loupe .On
notera ,donc ,le chargement de la première fissuration .
La procédure décrite ci-dessus ,doit être effectuée de la même façon pour différentes poutres .

3_ETUDE THEORIQUE :

moy=12.5 cm
Poids de chevêtre=178 Kg

Bo.Chafik & Ch.Ilyes


TP.BETON ARME ENIG.2003_2004

Charge de la première fissuration :

la dernière équation est déduite de l’équilibre de la section transversal et du faite que le béton
tendu n’est pas négligé car il n’est pas encore fissuré

Y1 = 14.45 Cm
bh 3
I nf   (n  1)  ( Asc  (Y1  d ' ) 2  Ast  ( d  y1 ) 2 )
12

15(28) 3
AN : I nf   6.81  (1  (14.45  1.5) 2 )  3.39  (26.5  14.45) 2  29074.29 cm4
12

f t  I nf
Or on a M f 
h Y
Mf = 2.9KNm de plus on a g = 25 (0,28 . 0,15 ) = 1.05 KN/ml

P =178 Kg = 1.78 KN

1.05  2.32
2.9 
8 1.78
 Ff  
Bo.Chafik & Ch.Ilyes  1.9KN
0.79 2
TP.BETON ARME ENIG.2003_2004

Pf = 3.096 bar
 12,5 2
S  10  4  12,27  10 3 m 2
42  F f
Or Pf 
s

Charge de service :

A- en ELU :

En ELU on négligé le béton tendu qui est supposé fissuré

l’équation d’équilibre s’écrit donc :


0.8Y.fbu b + Asc σsc = Ast σst

σst = σsc = fe/1.15


avec
fbu = 0.85 fcj / 1.5

or on a une charge dont la durée d’application est inférieure à 1h donc :

 = 0.85

comme fcj = 10.66 MN fbu = 7.1 MPa


Bo.Chafik & Ch.Ilyes
TP.BETON ARME ENIG.2003_2004

d’après l’équation I on a : Y = 7.97 cm

 M/acier tendues = 0

0.8 Y fbu b (d- 0.4 Y) + Asc fe/1.15 (d-d’) =Mu

Mu = 27.15 KNm

Or d’après le schéma de la poutre :

Mu = 1.35 (gl2/8 + P/2 0.79 ) + 1.5 (F 0.79 ) ce qui donne

Mu = 1.886 + 1.185F KNm

Fu = 21.32 KN Pu = 34.75 bar

REMARQUE :
 = y/d = 0.3 > 0.259 donc le pivot est B => b = 3.5 10-3
s = - )/  s = 8.05 10-3 > fsu/1.15
donc l’acier est bien plastifié en ELU

B - en ELS :

Ys = 7.37 cm

 bc I f 0.6  7.59 1.19  10 8


M ser   M ser   0.735 N .m
y 0.0737

I = 1.195 10-8 m4

gl 2 P  0.79
M ser    0.79  Fs  1.397  0.79 Fs
8 2

on a aussi : Fs = 13.73 KN

Bo.Chafik & Ch.Ilyes


TP.BETON ARME ENIG.2003_2004

la charge de service doit vérifier les deux états limites a la fois donc on doit prendre l’inf de deux

Fser = inf(Fs,Fu)
Fser = 13.73 KN

CHARGE DE RUINE :

C’est le même calcule qu’a l’ELU mais en prenant les coefficients de sécurité
s= b = 1 est utilisé fm au lieu de fcj

. 0.8Y.fm b + Asc fe = Ast fe


fe = 643 MPa
avec
fm = 15.2 MPa

Y = 0.775 cm
0.8 Y fbu b (d- 0.4 Y) + Asc fe/1.15 (d-d’) =Mr

Mr = 57.63MN

Or Mu = 1.886 + 1.185F [KNm]

Fr = 47.04 KN

LOIS DE DÉFORMATION :

A-_diagramme moment/courbure
*En section non fissurée

Mnf = Eb Inf 1/r r : rayon de courbure


Y’’ = 1/r = M/EI

*En section fissurée

by 2
 ( n  1). Asc.( y  d ' )  n. Ast ( d  y )  7.5 y 2  33.286 y  175.685  0
2 Bo.Chafik & Ch.Ilyes
TP.BETON ARME ENIG.2003_2004

Y=7.77cm

bh 3
If   ( n  1). Asc.( y  d ' ) 2  n. Ast.(d  y ) 2
3
15.7,773
  6,81(7.77  1.5) 2  7.81 3.39(26.5  7.77) 2
3

If = 1.19 10-4m4

1 M f tj
 
r EI f 2.ES .d .w f

Eb = 2.5104 MPa
Es = 2.105 MPa ; fcj = 10.66MN => Ftj = 1.23MN

3.39  10 4
wf   w f  0.0256
0.625
0.15
3

Mf= 3.04 (1/r) + 1.27 10-3 [MNm


1 Eb I f f tj
M  Eb I f ( )
r 2 Es d . w f

SECTION NON FISSURÉ Inf = 29074.29 cm4


Mnf = 7.438 (1/r) [MNm]

Bo.Chafik & Ch.Ilyes


TP.BETON ARME ENIG.2003_2004

ROTATION D’APPUI :

l
2
1
w(0)  0 r dx

0<x<0.79 M(x) = g (l/2) x – g x2/2+ P/2 x +F x


0.79<x<l/2 M(x) = g (l/2) x – g x2/2+ P/2 0.79 +F 0.79

SECTION NON FISSURE

ML
w0 ( x)   2
dx
0 EI
0.79 gl gx 2 P l
2 gl gx 2 P
0 2 ( x 
2

2
x  Fx) dx  0.79 2
( x 
2
 0.79  F 0.79)dx
2
Pour 0.79<x<l/2
1 gl 2 g .x 3 P l
w( x)  [( x  )  (  F )(  0.478)]
EI 4 6 2 2
1 1 1 p l
 w(0)  [ gl 3 (  )  (  F )(  0.478)
EI 16 48 2 2
1
 w(0)  (1.13  F  0.672)
EI

W(0) = 0.09 F +0.15

Bo.Chafik & Ch.Ilyes


TP.BETON ARME ENIG.2003_2004

SECTION FISSURE

c’est de la même façon que précédemment mais a une constante près

1 Eb I f f tj
M  Eb I f ( ) 
r 2 Es d ..w f

W(0) = 0.49 F + 0.495

Flèche centrale

x
y ( x)   r
l p
x gl gx 3 0 .7 9
p 2
( f  ) 0.79 x
       
2 2
x dx ( F )x 2
0 2 2 0
2 0 .7 9

1 1 1.78  F 1.78
 gl 4
[  ]  ( ) 0.79 3
 (  F )(0.164  0.2758)
8 * 12 16 * 24 3 2

Y(l/2) = I = (If, Inf)


E = 2.5105 MPa
1/EI(0.621+.044F)

POUTRE EN CISAILLEMENT

Pour les chargements reparties qui sont dus au poids de la poutre on multiplie l’effort tranchant
avec un coefficient réducteur qui est du a la transmission directe des charges aux poteaux
Vred = Vumax(1-5/3 h/l)

Bo.Chafik & Ch.Ilyes


TP.BETON ARME ENIG.2003_2004

Vred =0.9625KN

VuredT = 1.35(0.9625 + 1.78/2) + 1.5 F = 2.5 +1.5F


VumaxT = 2.83 +1.5 F 0.2Fc28/b

u = Vred/bd ul = inf = 1.667MPa


5MPa
u<= ul Vred<= 66.67KN

Vured = 66.67KN Fu = 42.78 KN

Vumax=67 KN

CHARGE DE LA PREMIIERE FISSURATION

cercle de mohr
D’après le cercle de Mohr on remarque que u =σ c avec σc la contrainte dans la bielle du
béton = au contrainte de fissuration perpendiculairement au bielles qui vont ,en premier lieu la
fissuration.

Bo.Chafik & Ch.Ilyes


TP.BETON ARME ENIG.2003_2004
CHARGE DE LA PREMIERE FISSURATION

σc <= Ftj 62.89+37.73 F <= 1355

FP =34.24KN => PP =55.81bar

Même calcule que dans le cas du poutre I Y = 7.8 cm

Inf = 3.86 10-4 m4

Mnf = 2.79KNm
Fp = 1.7KN
Fp = inf (Fpa, Fpt )

Fp = 1.7 KN

CHARGE DE SERVICE

Cette charge est calculer en appui alors il faut la vérifier en travée . Le calcule se fait en
ELU car l’effort tranchant est calculer en ELU uniquement

0.8Y.fbu b + Asc sc = Ast st


Y = 12 cm
0.8 Y fbu b (d- 0.4 Y) + Asc fe/1.15 (d-d’) =Mu Mu = 34.67 KN.m
or comme on a calculer précédemment Mu = 1.886 + 1.185 F [KN] *
=> Fu = 27.66KN

La charge de service doit verifier les deux psition (appuis ;travée )


Fser = inf (Fappui , Ftravée )

Fs = 27.66 KN

CHARGE DE RUINE

0.2 fm= 2.974 MPa


ul = inf
5MPa
Bo.Chafik & Ch.Ilyes
TP.BETON ARME ENIG.2003_2004

Vred  ul b d Vred = 118.2KN

Frui = 77.13 KN => Pr = 125.7 bar

En travée on a
f e ( Ast  Asc )
yr   7.8
0.8 f m b

 Mr = 42.12 KNm
 Fr = 34KN

Fr = inf (Fra , Frt ) Fr = 34KN

Déformation dans la bielle du béton :

Vured
 c   c   u  b0.d  2.51.5.F
Eb Eb Eb 2.51050.150.625

c = 2.46.10-6+1.47.110-5.F

4_ETUDE THEORIQUE :

Tableaux de valeurs :

F(KN) 6.1 9.2 12.97 15.34 21.47 24.54


1/r(10-4) 0.0854 0.138 0.321 0.568 0.47 1.2
Flèche(10-2) - - 0.19 0.76 1.45 1.98

Bo.Chafik & Ch.Ilyes


TP.BETON ARME ENIG.2003_2004

F(KN) 27.61 30.67 33.75 36.81 39.88 42.95


1/r(10-4) 1.2 1.43 1.72 2.03 2.7 2.92
Flèche(10-2) 2.88 3.5 4.08 4.7 5.3 6.9

5_ETUDE EXPERIMENTALE

*Poutre soumise à la flexion simple ( 12 )


Rq
1 division correspond à 0.01 mm

Poutre I 6 cm
28 cm
23 cm

Déformation
Charge bar Fléche mm 1 2 3 4 C1 C2
0 3 7.89 7.92 8 7.99 2.00 0.0
5 3.27 8.20 7.84 7.68 8.03 -0.08 -0.05
10 3.63 7.87 7.75 7.75 7.70 -0.12 -0.065
15 3.82 7.82 7.80 7.8 7.79 -0.085 -0.015
20 4.09 7.86 8.01 7.95 8.05 -0.09 +0.03
25 4.5 7.95 8.06 8.05 8.09 -0.08 +0.12
30 5.45 7.92 8.12 8.04 8.13 -0.46 +0.02
35 5.8 8.44 8.32 8.22 8.36 -0.4 +0.13
40 6.73 8.20 8.35 8.23 8.43 -0.3 +0.35
45 6.96 8.25 8.35 8.25 8.5 -0.2 +0.57
50 7.71 8.1 8.20 8.30 8.67 -0.1 +0.84
55 8.23 8.01 8.25 8.30 8.73 -0.015 +1.075
60 8.81 7.59 7.83 8.89 9.10 +0.14 +1.35
65 9.83 7.60 7.96 9.33 9.67 +0.37 +1.83
70 10.12 7.60 8.1 9.50 10.10 +0.52 +1.96
75 10.74 7.70 8.78 9.85 10.50 +0.62 +2.28

*Poutre soumise à la flexion simple pour l’étude de l’effort tranchant ( 14 )


Rq
1 division correspond à 0.01 mm

Poutre II 28 cm
Bo.Chafik & Ch.Ilyes
TP.BETON ARME ENIG.2003_2004
23 cm
7 cm

Déformation
Charge bar Flèche mm 1 2 3 4 C1 C2
0 4.00 7.10 7.15 9.05 - 2.00 6.00
5 4.62 7.22 7.07 8.95 - -0.05 +0.045
10 5.04 7.35 7.00 8.87 - -0.05 +0.045
15 5.26 7.41 7.15 8.40 - -0.04 +0.035
20 5.50 7.50 7.23 8.28 - -0.02 +0.16
25 5.79 7.40 7.13 8.20 - +0.03 +0.24
30 6.22 7.95 7.10 8.15 - +0.03 +0.35
35 6.70 8.30 7.37 8.07 - +0.04 +0.46
40 7.18 8.07 7.35 8.01 - +0.06 +0.58
45 7.72 8.10 7.42 7.92 - +0.12 +0.73
50 8.15 8.10 7.35 7.87 - +0.26 +0.92
55 8.49 8.20 7.45 7.81 - +0.28 +1.08
60 8.78 8.20 7.45 7.79 - +0.30 +1.18
65 9.58 8.20 7.45 7.76 - +0.33 +1.55
70 9.92 8.20 7.55 7.73 - +0.37 +1.73
75 10.25 8.25 7.60 7.68 - +0.46 +1.89
80 10.66 8.29 7.56 7.63 - +0.47 +2.02

6_CONCLUSION :

Le courbe de la flèche en fonction de la charge est composer de deux pentes .


Dans la poutre I les lignes de fissure sont apparus inclinées (presque a 45°) alors que dans la
poutre II sont plus horizontaux c’est a cause du renforcement de la poutre avec des aciers
transversaux
Dans la bielle du béton en principe on devra avoir une compression du béton alors que (d’après
les mesures )on remarque que le béton se dilate parfois ce qui n’est pas logique.
D’après la règle de couture les espacements entre les aciers (au niveau de l’appui ) (St<=6.61cm)
sont éternité ce qui justifie la fissuration en premier lieux en appuis

Bo.Chafik & Ch.Ilyes


TP.BETON ARME ENIG.2003_2004

Il est sur qu’au delà d’un certain nombre de cadres, l’acier n’aura pas de rôle.
Avec cinq cadres, nous sommes certains de l’atténuation du phénomène de flambement et par
suite la réduction de la fissuration. Même si elle existe, elle est due à d’autres facteurs comme le
faible enrobage provoquant l’éclatement du béton, la non orthogonalité de la surface par rapport à
l’axe de l’application de la charge, ...
On a pu visualiser le role de l’acier transversal dans la resistance des pièces comprimées. Il est a
noter que l’utilisation des potelets minimise et réduit l’observation vu son faible élancement (le
flambement est fonction de l’élancement) mais il ne faut jamais nier l’importance des aciers
transversales dans l’augmentation de la résistance à la compression.
On remarque des plans de fissuration :
 Fissuration due à la manque des aciers longitudinaux.
 Fissuration due au manque des aciers transversaux.

Bo.Chafik & Ch.Ilyes

You might also like