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I. Introduction
Cettte manpulation consiste à préparer des éléments en béton armé pour en utiliser dans les
manipulation ultérieures.
On va procéder comme le suit :
- Faire le dosage du ciment, granulats, ciment, eau.
- Le ferraillage : façonnage de l’acier
- Le coulage de :
-2 poutres.
-4 potelets.
-1 dalle.
-6 éprouvettes.
a. Dosage du béton
Le béton utilisé dans la fabrication des pièces est dosé à 350 Kg de ciment par m3 de béton.
Pour avoir une bonne maniabilité du béton, le rapport C/E est 0.7.
la composition par m3 :
 1300Kg de gravier
 600 Kg de sable
 350 Kg de ciment
 245 Kg d’eau
** Le volume totale des pièces : V = S * H
 Vdalle = 1.1 * 1.1 * 0.07 = 0.0847 m3

 V potelets = 0.15 * 0.15 * 0.45 = 0.010125 m3

 V poutres = 0.15 * 0.28 * 2.5 = 0. 105 m3

 V éprouvettes = Π * ( 0.08)2 * 0.32 = 0.0064 m3

Vtotal = 0.3736 m3

On majore le volume par 5 % : Vmajoré = Vt * 1.05 = 0.39228m3

On va devise le volume du béton en deux puisque la capacité du malaxeur est de l’ordre de

0.25 m3 .

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Le rapport E/C est de l’ordre de 0.7

→ Les quantités des matériaux pour chaque malaxage :
Ciment 350 * 0.192 = 67.2 kg après la correction → 70 Kg
Eau 245 * 0.192 = 47.04 L on obtient les valeurs → 50 L
Gravier 1250 * 0.192 = 240 Kg suivantes → 235 Kg
Sable 600 * 0.192 = 115.2 Kg → 118 kg

b. Malaxage
Il est essentiel que les granulats soient bien mélangés afin de produire un béton frais dont la
surface de tous les granulats est enrobée de pâte de ciment pour ceci le malaxage des
matériaux se fait à l’aide d’un malaxeur.
La duréé du malaxagé doit éê tré suffisanté pour assurérlé bonné homogéé néé itéé du méé langé.

c. Maniabilité – Consistance
L’essai d’affaissement au cône d’Abrams est le plus employé pour caractériser le béton sur
chantier. Le moule utilisé pour réaliser cet essai est un cône tronqué de 300 mm de hauteur.
Placé sur une surface lisse, la petite ouverture vers le haut, le cône est rempli de béton en 3
couches d’égal volume. Chacune des couches est compactée avec 25 coups d’une tige
métallique normalisée de 16 mm de diamètre, dont l’extrémité est arrondie.

II.2.2. Ferraillage
Les cages d’armature sont les suivants à préparer sont les suivantes :
 Poutre 1 :

L’enrobage est de 1.5 cm

 Poutre 2 :

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 dalle carrée (1.1×1.1)(m²)

 quadrillage en Ø 6 (RL)

 4 potelets (15×15×45)(cm3) de section carrée 15×15 (cm²)

- acier longitudinal HA10
- acier transversal cadre Ø 6 (RL)

 6 éprouvettes cylindriques
- D=11cm
- H=22cm
c. Fabrication
Le béton étant préparé et vider dans des brouettes, on procède, alors aux étapes suivantes :

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1.Vérifier une deuxième fois la cage d’armatures ( cales d’enrobage ), relever la position du
centre de gravité des armatures et s’assurer de la propreté du coffrage et de la mise en place
des crochets de manutention.
2. Préparer les moules à éprouvettes ( propreté, produit démoulant…)
3. couler le béton dans les moules tout en veillant à prélever des éprouvettes de chaque
gâchée.
4. vibrer le béton tout en veillant à ne pas abuser le moyen de vibration par crainte de la
ségrégation des granulats dans le béton.
5. Finition : tant que le béton est frais, il faudra préparer les surfaces qui recevront le contact
des appareils d’essai et placer des signes distinctifs sur les différentes pièces fabriquées afin
de les reconnaître lors des essais. Procéder ensuite au ensuite au nettoyage des outils et de
l’air de travail.

II.2.4. Commentaire

A chaque brouette remplit de ciment, on effectue l’essai d’affaissement au cône d’Abrams.

Les résultats de cet essai est résumé dans le tableau suivant :

h0 7.4 7.4 7.4

hf 11.5 11.9 16.8
affaissement 4.1 4.5 9.4
Béton ferme ferme Ferme

III. Essais des aciers en traction

III.1. Etude théorique

a. Définition
La traction est une sollicitation en extension qui agit dans le sens de l’axe de la pièce. Les
aciers résistent parfaitement aux efforts de traction ,c’est pourquoi des armatures en acier sont
ajoutés au béton pour améliorer la résistance de celui-ci à la traction .
b. Résistance à la traction
La résistance à la traction se définit comme la contrainte maximale atteint lors de l’essai de
traction.

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c. Propriétés mécaniques de l’acier

Pendant la première partie de l’essai, l’éprouvette a un comportement élastique linéaire et
obéit à la loi de Hooke. Théoriquement la pente de la droite est égale au module d’Yonug E ;
en pratique, le module d’élasticité est rarement mesuré de cette façon, car, dans le domaine
élastique, les déformations sont très faibles, et la précision des mesures laisse alors à désirer.
La déformation élastique est suivie de la déformation plastique.
s

fe

O  e= fe/Es  r 1.2 % s

L’exploitation de la courbe de traction nous permet d’obtenir les valeurs suivantes des
caractéristiques mécaniques de l’acier :
- Le module de YOUNG (ou module d’élasticité longitudinale) Es=2.105 MPa.
- La contrainte limite d’élasticité fe ;
- La contrainte de rupture fr  1.2 fe ;
- L’allongement à la rupture r (  2.5%) ;
- Coefficient de poisson  .
Les différents types d’acier utilisés en béton armé :
- Les aciers rond lisse :Acier naturel brut du laminage ; fe =215 à 235 MPa.
- Les aciers à haute adhérence : sont réparties suivant leur resistancecaracteristique ; fe =400 à
500 Mpa .

 Détermination du module d’Young

En traction simple la matrice de contrainte s’écrit :





___________________________________________________________________________
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0 0
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Les equations d’elasticité permet d’écrire :

ij = 2 ij + ( ij
avec :


2 ij = ij -  e ij
2 11
2 22
2 33

on pose s =  e = 
s =  e
s
e
(3  2 )
 s
 2 ij  ij   ij
(3  2 )

Cas de la traction pure :


2  11   11 (1  )
3  2 
2(   )
2  11   11 ( )
3  2 
 11  (3  2  )
 E
 11 

Diagramme simplifié

III.2. Etude expérimentalef

e

a. But
Le but de cette manipulation est de déterminer les caractéristiques mécaniques des aciers utilisés dans la
e e s
 = f /E 1
fabrication des pièces d’essai et dont respectivement le diametre et le longeur sont :
%
2 RL 6 de Longueur 22.5 cm.
2 HA 8 de Longueur 23.8 cm

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b. Procédés expérimental

Avant de commencer l’essai il faut

 prender le diamètre de chaque éprouvette d’acier dans 3 sections différentes puis on
détermine le  moyen.
 Après avoir mis l’éprouvette entre les mandarins de la machine de traction ,on mesure la
Longueur initiale L0 .
 On commence l’essai en plaçant le cadran de charge approprié et régler de la machine
selon ce dernier .
 Charger l’éprouvette en incréments des charges égales .
 A chaque incrément de charge ,on notera l’allongement de l’échantillon .
 Distinction de la charge et la déformation correspondante du début de la plastification de
l’éprouvette ,cela est constatée lorsque l’allongement continu à augmenter sans avoir
augmenter la charge.
 Continuer du chargement jusqu’au rupture .

N.B :
¤ La fixation de l’éprouvette aux mandarin doit se faire sur une longueur relativement
importante pour franchir les effets de bords.
¤ Il faut exercer une force sur le levier au début du chargement pour éviter le glissement.
¤ Il faut utiliser l’éprouvette comme étant une barre rectiligne pour n’est pas avoir des
zones de concentration de contraintes.

Tableaux de valeurs

RL Ø6 (échantillon 1)

Ømoy=5.6 mm
Sm=24.61mm²
L0=225 mm

P (KN) 0 4 6 10 11 12 14 14.3
 [MP] 0 162.5 243.8 406.3 446.9 487.6 568.8 581.1
 l [mm] 0 1 3 4 5 13 38 77

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10-3 0 4.44 13.33 17.77 22.22 57.77 168.88 342.2

2

RL Ø6 (echantillon 2)

Ømoy=5.5 mm
Sm=23.74mm²
L0=225 mm

P (KN) 0 4 6 8 10 11.5 12 14 14.3

 [MP] 0 168.5 252.73 336.98 421.22 484.4 505.47 589.2 602.35
 l 0 3 5 6 6.5 8 13 33 64.5
[mm]
10-3 0 13.33 22.22 26.66 28.88 35.55 57.77 146.66 286.66

HA Ø8 (echantillon 1)

Ømoy=8.7 mm

Sm=59.44 mm²
L0=238 mm
P.10 3 P
 6
 .10 3 ( MPa )
S m .10 Sm

P (KN) 0 6 12 18 24 30 31.6
 [MP] 0 100.9 201.88 302.82 403.7 504.71 531.62
 l 0 3 5 6 10.5 28 64
[mm]
10-3 0 12.6 21 25.21 44.11 117.64 268.9

HA Ø8 (echantillon 2)

Ømoy=8.5mm

Sm=56.74 mm²

L0=238 mm
P.10 3 P
 6
 .10 3 ( MPa )
S m .10 Sm

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P (KN) 0 6 12 18 24 30 32
 [MP] 0 105.74 211.49 317.23 422.98 528.72 563.97
 l 0 2 3.5 4. 7.5 23 61
[mm]
10-3 0 8.4 14.7 18.9 31.51 96.63 256.3

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Résultats graphiques :

ESSAI RL6 : e = 320 MPA

r = 395 MPA

301.5  180.9
E  5227.56 MPA
0.0423  0.01923

ESSAI HA8 : : e = 500 MPA

r >630 MPA

376.72  125.57
E  10891.15 MPA
0.03461  0.01154

5_CONCLUSION :

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En principe Fe pour les aciers est de l’ordre de 400 MPa ,mais le glissement de l’acier
dans le mandrin (mauvaise adhérence) et la rectitude qui s’effectue au début de l’essai
(réarrangement des fibres longitudinales ) causent des pertes sur la contrainte de traction .
Il est à signaler que l’acier utilisé durant l’essai de traction est relativement vieux et a
été longtemps exposé aux variations de températures , ce qui a pour conséquence de réduire
ses caractéristiques de résistance .
Normalement la partie élastique des courbes contrainte- déformation a une allure
rectiligne .Ce qui n’est pas vérifiée dans nos courbes expérimentales a cause de l’effet de
glissement initial des mandrins de l’appareil de l’essai de traction.

IV. Essai du béton en compression

IV.1. Etude théorique

Les caractéristiques du béton sont :

 Résistance à la compression
Elle est donnée par la valeur caractéristique fc28 ,cette dernière est donnée à partir des essais
de compression normalisés sur des cylindres de 11 × 22 La résistance en compression, à un
âge j inférieur à 28 jours ,d’un béton sans traitement thermique suit approximativement

j
f cj  . f c 28 ( pour * f c 28  40 MPa)
4.76  0.83. j
j
f cj  . f c 28 ( pour * f c 28  40 MPa )
1.4  0.95. j

les lois suivantes :

Pour j > 28 jours fcj = fc28

La résistance caractéristique du béton obtenue à partir d’un petit nombre (n) d’éprouvettes
s’évalue (au jour j des essais) par :

fcj = fm – k . 
avec :

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3.87
k : coefficient corrigé, k = 1.28 +  n  1 2/ 3

fm : résistance moyenne ; fm = f i
n

 f  f 
2
 écart type ;  = i m
n1
 Résistance à la traction
La résistance à la traction du béton à j jours dépend directement de sa résistance en
compression ,elle est conventionnellement définie par l’expression suivante :

ftj = 0.6 + 0.06.fcj

fc28(MPa) 20 25 30 35 40
ft28(MPa) 1.8 2.1 2.4 2.7 3

 Déformations instantanées

 Déformation longitudinale : La déformation longitudinale peut être calculée à l’aide

du module d’élasticité instantané Eij avec

E ij  11000.3 f cj

 Déformation transversale : Elle est obtenue à partir des déformations longitudinales

moyennant les valeurs du coefficient de poisson  suivantes :

 = 0.2 en zones non fissurées

 = 0 au-delà.

 Diagramme de contrainte déformation

Le diagramme caractéristique contraint déformation du béton a l’allure suivante :

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diagramme réel

parabole rectangle

0.2% 0.35% b

IV.2. Etude expérimentale

IV.2.1. But
Cette partie consiste à déterminer les caractéristiques mécaniques du béton utilisé pour la
fabrication des pièces d’essai afin de pouvoir les utiliser lors du calcul théorique des pièces
d’essai.
La résistance à la compression du béton est généralement considérée comme sa plus
importante propriété bien que, dans de nombreux cas pratiques, d’autres caractéristiques telles
la durabilité et la perméabilité peuvent en fait être plus importantes. Néanmoins la résistance à
la compression reliée à la structure de la pâte du ciment hydraté. De plus, la résistance à la
compression est presque invariablement l’élément clé lors de la conception des structures en
béton et lors de l’établissement des spécifications de conformité.

IV.2.2. Procédés expérimentale

L’essai se fait sur des éprouvettes cylindriques (11 × 22) de béton durcis pendant 28 jours et
placées près de la presse.
 Mise en place de l’éprouvette en place sous la presse.
 Chargement de l’éprouvette en incrément des charges égales.
 A chaque incrément de charge ; on notera la déformation de l’éprouvette.
 Continuation de chargement jusqu’à la ruine.

IV.2.3. Résultats expérimentaux et observations

 Tableaux de valeurs :

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EPROUVETTE N°1

P[KN] 25 50 75 100 125 150 175 200 225 250

 1.243 2.486 3.73 4.975 6.218 7.462 8.706 9.950 11.194 12.437
(MPa)
l 1 37 73 115 148 178 196 231 269 294
%0 0.0031 0.115 0.228 0.359 0.462 0.556 0.612 0.721 0.840 0.918

275 300 325

13.681 14.925 16.169
332 400 453
1.037 1.25 1.41

EPROUVETTE N°2

P[KN] 25 50 75 100 125 150 175 200 225 250

 1.243 2.486 3.73 4.975 6.218 7.462 8.706 9.950 11.194 12.437
(MPa)
l 1 12 31 48 69 83 99 119 131 146
%0 0.0031 0.037 0.096 0.15 0.215 0.259 0.309 0.371 0.409 0.456

275 300
13.681 14.925
160 190
0.500 0.593

EPROUVETTE N°3

P[KN] 25 50 75 100 125 150 175 200 225 250

 1.243 2.486 3.73 4.975 6.218 7.462 8.706 9.950 11.194 12.437
(MPa)
l 27 70 106 130 171 208 247 267 299 322
%0 0.0843 0.218 0.331 0.406 0.534 0.650 0.771 0.834 0.934 1.006

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275 290
13.681 14.427
345 403
1.078 1.259

EPROUVETTE N°4

P[KN] 25 50 75 100 125 150 175 200 225

 1.243 2.486 3.73 4.975 6.218 7.462 8.706 9.950 11.194
(MPa)
l 26 42 69 88 115 122 155 179 210
%0 0.081 0.131 0.215 0.275 0.359 0.381 0.484 0.559 0.656

EPROUVETTE N°5

P[KN] 25 50 75 100 125 150 175 200 225

 1.243 2.486 3.73 4.975 6.218 7.462 8.706 9.950 11.194
(MPa)
l 16 33 44 53 68 76 86 99 115
%0 0.05 0.103 0.137 0.165 0.212 0.237 0.268 0.309 0.359

EPROUVETTE N°6

P[KN] 25 50 75 100
 (MPa) 1.243 2.486 3.73 4.975
l 13 42 63 72
%0 0.04 0.131 0.196 0.225

 Résultats graphiques :

Éprouvette 1 2 3 4 5
fi(MPa) 28.36 35.33 36.325 28.61 27.86

a. Tableaux de mesures et traçage des courbes

Eprouvette 1
P (kN) Déplacement (10-3mm) σ (MPa) ε (‰)
0 0 0 0
50 59 5,26 0,27
100 128 10,52 0,58

___________________________________________________________________________
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150 225 15,78 1,02

200 363 21,05 1,65
205 435 21,57 1,98

Eprouvette 2
P (kN) Déplacement (10-3mm) σ (MPa) ε (‰)
0 0 0 0
50 46 5,26 0,21
100 100 10,52 0,45
150 175 15,78 0,80
200 282 21,05 1,28
203 443 21,36 2,01

Eprouvette 3
P (kN) Déplacement (10-3mm) σ (MPa) ε (‰)
0 0 0 0
50 78 5,26 0,35
100 168 10,52 0,76
150 280 15,78 1,27
155 419 16,31 1,90

Eprouvette 4
P (kN) Déplacement (10-3mm) σ (MPa) ε (‰)
0 0 0 0
50 92 5,26 0,42
100 196 10,52 0,89
150 328 15,78 1,49
153 405 16,10 1,84

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- 16 -
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- 17 -
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Ben Rejeb Amel
Bouabid Anissa
Ben Ouirane Walid
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Section de l’éprouvette : S =
D 2 = 0.0112 = 95.10-4 m2
4 4

Contraintes de rupture : fi = P
S
A.N : f1 = 21.5 MPa
f2 = 21.5 MPa fm = 18.94 MPa
f3 = 16.5 MPa
f4 = 16.25 Mpa

  12(21.518.94)2 (16.518.94)2 (16.2518.94)2 = 2.57

3
d’où fc28 = 18.94 – 3.14 × 2.57 = 10.87 MPa

fc28 = 10.87 MPa

Le module d’élasticité théorique du béton est donc :

E ij  11000 3 f cj

Ei28=24367.03 MPa

b. Observations

IV.3. Comparaison théorique – expérimentale

L’étude expérimentale nous a donnée une résistance en compression f c28 peu proche de la
valeur réelle qui est à peu prés égale à 15 MPA, c’est à cause des poussières présentes dans les
granulats lors de la préparation du béton et des erreurs dans le dosage .

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V. Essai des poutres en flexion

V.1. Etude expérimentale

V.1.1. But
Il s’agit dans cette partie de considérer à l’échelle réelle le fonctionnement mécanique de
deux poutres. L’une est destinée à l’étude à la flexion pure et l’autre à celle en de l’effort
tranchant.

V.1.2. Procédés expérimentale

a. Caractéristiques du banc de flexion

Le banc de flexion est composé d’une poutre support munie de deux appuis simples
espacés de 230 cm. Le chargement sur la poutre est appliqué à travers deux forces concentrées
sont distantes de 72 cm et manipulées par un vérin sous pression hydraulique. Le diamètre du
vérin est de 12.5 cm. Les deux points d’application des forces sont reliés par une chevêtre
ayant un poids propre de 178 Kg. Il est conseillé de constater par soi-même les
caractéristiques de ce banc ainsi que son principe de fonctionnement avant le début de
chargement.

b. Emplacement des jauges de déformation

Pour la poutre destinée à la flexion pure, les jauges sont placées sur des fibres horizontales de
part et d’autre de l’axe neutre à la section centrale. Par contre, pour la poutre destinée à
l’étude de l’effort tranchant, les jauges sont placées sur des fibres diagonales à 45° à une
section intermédiaire entre l’appui et le point d’application de la charge.

c. Mise en place des instruments de mesure

Etant donnée les deux poutres marquées et les jauges de déformation mise en place, on
commence par celle destinée à l’étude de la flexion pure. Après l’emplacement de la poutre
sur le banc de la flexion au moyen du pont roulant, on procède avec les étapes suivantes :
 Mise en place des comparateurs permettant le calcul de la courbe à la section d’about de la
poutre.

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 Mise en place du comparateur permettant la mesure de la flèche à la section centrale de la

poutre.
 Relèvement de la lecture initiale sur tous les comparateurs et particulièrement celui
destiné à la mesure des déformations des fibres.

d. Chargement de la poutre
Avant de commencer le chargement, on trace un quadrillage de 1010 cm afin de relever
précisément l’orientation de la progression des fissures. Les instruments de mesure étant
mises en place et les relevés initial sont pris, on procède par la suite, avec le chargement. Le
cadran du manomètre de la presse de chargement est gradué en bars (0-250). Le chargement
est effectué par incrément de 5 bars. A chaque incrément, on relèvera les valeurs des
déformations à l’about de la poutre et au niveau des jauges ainsi que celle de la flèche à la
section centrale. Au fur et à mesure du chargement, on suivra attentivement l’apparition des
fissures au moyen d’une loupe. On notera, donc, le chargement de la première fissuration.
La procédure décrite ci-dessus, doit être effectuée de la même façon pour différentes poutres.

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V.1.3. Résultats expérimentales et observations

a. Tableaux de mesures et traçage des courbes

Phi 14
Tableau de mesures :

Charge Flèche Déformation Rotation

en en Δ1 Δ2 Δ3 C1 C2
(bar) (10-2 mm) (10-2 mm) (10-2 mm) (10-2 mm) (10-2 mm) (10-2 mm)
0 21 4,5 5,1 4,25 0 0
10 32,5 4,6 5,15 4,4 15,5 -78
15 80,5 4,6 5,15 4,32 22 -79
20 106,5 4,65 5,1 4,37 32 -80
25 187 4,65 5,1 4,3 42 -90
30 237,5 4,7 5,1 4,34 35 -118
35 277 4,7 5,12 4,38 26 -138
40 297 4,7 5,18 4,4 26 -146
45 356 4,7 5,3 4,7 13 -173
50 392 4,75 5,35 4,5 5 -189
55 434 4,8 5,3 4,65 0 -200
60 519 5 5,2 4,3 -7 -228
65 544 5,7 5,3 4,25 -14 -245
70 606 5,8 5,4 4,4 -17 -253

Tableau de calcul :

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Charge (MPa) Flèche (m) ε1 (‰) ε2 (‰) ε3 (‰) Angle de rotation (rad)
0 0,00021 0 0 0 0
1 0,000325 0,00298 0,00149 0,00447 0,00389
1,5 0,000805 0,00298 0,00149 0,00208 0,00420
2 0,001065 0,00447 0 0,00358 0,00466
2,5 0,00187 0,00447 0 0,00149 0,0055
3 0,002375 0,00597 0 0,00268 0,00637
3,5 0,00277 0,00597 0,00059 0,00388 0,00683
4 0,00297 0,00597 0,00238 0,0044 0,00716
4,5 0,00356 0,00597 0,00597 0,0134 0,00775
5 0,00392 0,00746 0,00746 0,00746 0,00808
5,5 0,00434 0,00895 0,00597 0,01194 0,00833
6 0,00519 0,01492 0,00298 0,00149 0,00920
6,5 0,00544 0,03582 0,00597 0 0,00962
7 0,00606 0,03881 0,00895 0,00447 0,00983

Courbes :

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Phi 12
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Tableau de mesures :

Charge Flèche Déformation Rotation

en en Δ1 Δ2 Δ3 Δ4 C1 C2
(bar) (10-2mm) (10-2mm) (10-2mm) (10-2mm) (10-2mm) (10-2mm) (10-2mm)
0 14 5,5 4,1 3,7 3,6 7 6
10 46 5,4 3,9 3,8 3,7 28 18
15 83 5,3 3,95 3,7 3,75 42 22
20 112 5,3 3,85 3,8 3,84 51 22,5
25 167 5,2 3,85 3,85 4,1 69 23
30 244 5,28 3,95 3,98 4,64 100 30
35 286 5,14 3,85 4,1 4,3 113 36
40 342 5,2 4,1 4,6 4,65 138 40
45 394 5,08 4 4,1 4,75 161 51
50 361 4,9 4 4,4 4,8 187 59
55 529 4,87 3,9 4,3 5 214 67
60 585 4,8 3,9 4,5 5,1 245 69
65 671 4,75 3,95 4,4 5,3 266 70
70 744 4,7 3,95 4,5 5,5 263 17
75 825 4,65 3,95 4,65 5,65 253 -41
80 1075 4,45 4,3 5,55 7,5 155 -190
85 1475 4,15 4,2 6,8 9,2 165 -325

Tableau de calcul :

Charge (MPa) Flèche (m) ε1(‰) ε2(‰) ε3(‰) ε4(‰) Angle de rotation (rad)
0 0,00014 0 0 0 0 0,00004
1 0,00046 -0,00299 -0,00597 0,00299 0,00299 0,00043
1,5 0,00083 -0,00597 -0,00448 0 0,00448 0,00085
2 0,00112 -0,00597 -0,00746 0,00299 0,00716 0,00121
2,5 0,00167 -0,00896 -0,00746 0,00448 0,01493 0,00196
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3 0,00244 -0,00657 -0,00448 0,00836 0,03105 0,00298

3,5 0,00286 -0,01075 -0,00746 0,01194 0,02090 0,00328
4 0,00342 -0,00896 0 0,02687 0,03135 0,00417
4,5 0,00394 -0,01254 -0,00299 0,01194 0,03433 0,00468
5 0,00361 -0,01791 -0,00299 0,02090 0,03582 0,00545
5,5 0,00529 -0,01881 -0,00597 0,01791 0,04180 0,00626
6 0,00585 -0,02090 -0,00597 0,02388 0,04478 0,00749
6,5 0,00671 -0,02239 -0,00448 0,02090 0,05075 0,00834
7 0,00744 -0,02388 -0,00448 0,02388 0,05672 0,01047
7,5 0,00825 -0,02538 -0,00448 0,02836 0,06120 0,01251
8 0,01075 -0,03135 0,00597 0,05523 0,11643 0,01468
8,5 0,01475 -0,04031 0,00299 0,09255 0,16718 0,02085

Courbes :

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b. Observations

fig -a- Réseaux de fissures de la poutre Ø14

fig -b- Réseaux de fissures de la poutre Ø12

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V.2. Etude théorique

Poutre en flexion
gl/2+ F gl/2+F

0.79 0.72 0.79

V.2.1. Charge de la première fissuration

y
28cm 26.5cm d

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15 cm
 bt

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fc28 =18 MPA

st
Fe = 500 MPA
ASC =2 HA 8 =1 cm²
bc
AST = 3HA12 = 3.39 cm²
Ei28 = 28828 MPA
Es = 2 105 MPA
Es  6.94
soit n = (coefficient d’équivalence Acier – béton )
Eij
soit n ≈ 7
f tj  I nf
pour déterminer la charge de 1ére fissuration on à besoin de déterminer Mf où Mf =
h  y1

Inf : inertie de la section non fissurée

y1 : position de l’axe neutre solution de l’équation :
by12 b(h  y1 ) 2
 (n  1) Asc( y1  d ' )   (n  1) Ast (d  y1 )
2 2

la dernière équation est déduite de l’équilibre de la section transversal et du faite que le béton
tendu n’est pas négligé car il n’est pas encore fissuré

y1 = 14.4 cm

D’où
3
Inf = bh + (n-1) .[ Asc .(y1- d’)2 + Ast .(d - y1)2 ]
12

I = 31416.44 cm4

Or on a

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f t28  I nf
Mf h y1
;avec ft28 = 0.6+0.06 × fc28 = 1.68 MPa

 Mf = 3.88 KN.m de plus on a : g = 25 (0,28 . 0,15 ) = 1.05 KN/ml

P =178 Kg = 1.78 KN

1.052.32
3.88 
8 Ff = 3.14 KN
Ff  - 1.78
0.79 2

2.F f
Pf  S 
Pf = 5.118 bar

avec S la section du vérin donnée par :

S  12.5 10 4 = 12.27 10-3 m2

2

V.2.2. Charge de service

a. A l’ELU
A l’ELU on néglige le béton tendu qui est supposé fissuré.

sc l’équation d’équilibre s’écrit donc

0,8Y bc
d 0.8 y.fbu b + Asc sc = Ast st

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st = sc = fe/1.15 = 434.78 MPa

avec

fbu = 0.85 fcj /( 1.5 )

Sachant que la durée d’application de la charge est inférieure à 1h donc :  = 0.85

Et comme fcj = 18 MPA, donc

fbu = 12 MPa

y = 7.22 cm

 M/acier tendues = 0
0.8 y fbu b (d- 0.4 y) + Asc fe/1.15 (d-d’) = Mu

Or d’après le schéma de la poutre

Mu = 1.35 (gl2/8 + (P/2 )0.79 ) + 1.5 (F 0.79 ) ce qui donne

Mu = 1.886 + 1.185 F [KNm]

 = y/d = 0.54 > 0.259 donc le pivot est B => b = 3.5 10-3
s = ( 1- )/  s = 8.05 10-3 > fsu/1.15
donc l’acier est bien plastifié en ELU

b. A l’ ELS
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Mser = Mg + Mq
= gl2/8 + (P/2 )0.79 + Fu 0.79
= 1.397 + 0.79 Fu [KN m]

M ser   bc I f
y1

bc = 0.6 fcj = 0.6 fc28 =10.8 MPA

If : inertie de la section fissurée

y1 : position de l’axe neutre et solution de l’équation

2
by1
(n1)Asc(y1 d')n Ast(d  y1)
2

y1 = 7.58 cm

d’où

b.y13
I f 3
(n1).Asc.(y1 d')2  n.Ast.(d  y1)2

If = 10893.938 cm4

M ser gl2 bc I Pf  10 .810893.938 15.52 KNm

M  y1 0. 79
7.058
.79  Fs  1.397  0.79 Fs
ser
8 2

on aura donc

Fs = 17.877 KN

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la charge de service doit vérifier les deux états limites a la fois donc on doit prendre :

Fser = 17.877 KN P = 2.9 bar

V.2.3. Charge de ruine

C’est le même calcule qu’a l’ELU mais en prenant les coefficients de sécurité
s= b = 1 est utilisé fm au lieu de fcj

. 0.8y.fm b + Asc fe = Ast fe

fe = 500 MPa
avec
fm = 18.94 MPa

et fbu = 0.85*18.94/(1.5*0.85) = 12.626 MPa

y = 5.26 cm

0.8 y fbu b (d- 0.4 y) + Asc fe/1.15 (d-d’) = Mu

Mu = 108.715 MN m

Or Mu = 1.397 + 0.79 Fu [KNm]

Fu = 137.612 KN P = 22.431 bar

Ce qui correspond à une pression exercée par le vérin :

V.2.4. Lois de déformation

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a. Diagramme théorique Moment / Courbure

 En section non fissurée

Mnf = Eb Inf 1/r avec r : rayon de courbure

V’’ = 1/r = M/EI

 En section fissurée

by 2
 ( n  1). Asc.( y  d ' )  n. Ast ( d  y )  0
2
bh 3
If   (n  1). Asc.( y  d ' ) 2  n. Ast .(d  y ) 2
3

y = 7.58 cm

If = 10893.938 cm4

1 M f tj
 
r Eb I f 2.ES .d .w f

Eb = 25583.08 MPa
Es = 2.105 MPa ; fcj = 18 MPA => ftj = 1.68 MPA

3.39104
wf   w f 0.0256
0.265 0.15
3

1 Eb I f f tj
M  Eb I f ( ) 
r 2 Es d . .w f
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Mf = 2.787 (1/r) + 1.725 10-3 [MNm ]

 En section non fissurée

Inf = 31416.44 cm4 Mnf = 8.037 (1/r) [MNm]

Zone fissuré

b. Rotation d’appui
Non fissuré
on a : y ’’=1 / r (x)
En intégrant cette expression une première fois, on aura l’équation des rotations, puis une
deuxième fois, on aura la déformée. La rotation d’appui s’exprime donc par :
Courbe théorique de M= f(1/r)

l
2
1
w(0)   r dx
0

1/r
0<x<0.79 M(x) = g (l/2) x – g x2/2+ P/2 x +F x
0.79<x<l/2 M(x) = g (l/2) x – g x2/2+ P/2 0.79 +F 0.79

 Section non fissurée

M
L
w0 ( x)   2
dx
0 EI

0.79 gl gx 2 P l
2 gl gx 2 P
0 2 ( x 
2

2
x  Fx) dx  0.79 2
( x 
2
 0.79  F 0.79)dx
2
Pour 0.79<x<l/2

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1 gl 2 g .x 3 P l
w( x)  [( x  )  (  F )(  0.478)]
EI 4 6 2 2
1 1 1 p l
 w(0)  [ gl 3 (  )  (  F )(  0.478)
EI 16 48 2 2
1
 w(0)  (1.13  F  0.672)
EI

D’où W(0) = 0.14 F +0.08

 Section fissurée
C’est de la même façon que précédemment mais a une constante près

1 Eb I f f tj
M  Eb I f ( ) 
r 2 Es d ..w f

W(0) = 0.405 F + 0.242

 Flèche à mis travée

x
y ( x)   r
l p
x gl gx 3 0 .7 9
p 2
( f  ) 0.79 x
       
2 2
x dx ( F )x 2
0 2 2 0
2 0 .7 9

1 1 1.78  F 1.78

Y(l/2) = 1/EI(0.621+.044F)
 gl 4
[  ]  ( ) 0.79 3  (  F )(0.164  0.2758)
8 * 12 16 * 24 3 2

I = (If, Inf)
E = 25583 MPa
Poutre en cisaillement

gl/2+F gl/2+F

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0.79 0.72 0.79

Pour les chargements repartis qui sont du au poids de la poutre on multiplie l’effort
tranchant avec un coefficient réducteur qui est du à la transmission directe des charges.
Vred = Vumax (1-5h/3l)
Vumax = 1.35(gl/2+1.78/2) + 1.5 F = 2.83 +1.5F KN
Vred =2.26 +1.195 F KN

0.2 fc28 / b = 2.4 MPa

u = Vred / bd = 56.85+30.06 F KPa ; ul = inf
5MPa
u ≤ ul = 2.4 MPa donc Vred ≤ 95.4 KN

Frui = 59.43 KN => Prui = 96.87 bar

 CHARGE DE LA PREMIIERE FISSURATION

u

c

D’après le cercle de Mohr on remarque que u = c avec c le contrainte dans la bielle du

béton = au contrainte de fissuration perpendiculairement aux bielles qui vont provoquer, en
premier lieu la fissuration.

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c ≤ ftj = 0.6+0.06 fc28 c.à.d 56.85+30.06 F ≤ 1680 KPa

FP = 53.997KN => PP = 88 bar

 CHARGE DE SERVICE

cette charge est calculer en appui alors il faut la vérifier en travée

le calcule se fait en ELU car l’effort tranchant est calculé en ELU uniquement

0.8Y.fbu b + Asc sc = Ast st Y = 12 cm

0.8 Y fbu b (d- 0.4 Y) + Asc fe/1.15 (d-d’) =Mu Mu = 34.67 KN.m

or comme on a calculer précédemment Mu = 1.886 + 1.185 F [KN] *

=> Fu = 27.66KN

La charge de service doit vérifier les deux position (appuis ;travée )

Fser = inf (Fappui , Travée )

D’où Fs = 27.66 KN

 CHARGE DE RUINE

0.2 fm / 1.15 = 2.525 MPa

ul = inf
5MPa

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Vred  ul b d donc Vred = 118.2 KN

En travée on a
fe(Ast  Asc)
yr  5.26
0.8fmb

 Mr = 42.12 KNm
 Fr = 34KN

Fr = 34KN
Fr = inf (Fra , Frt )

 Déformation dans la bielle du béton

Vured
c u b 2.5  1.5.F
c    0. d 
Eb Eb Eb 25583 0.15  0.625

c = 2.46.10-6+1.47.110-5.F

V.3. Comparaison théorique – expérimentale

Pour la poutre en flexion pure, on a eu recours à la mise en place d’armatures transversales

serrées pour réduire l’effort tranchant par rapport au moment de flexion.
Expérimentalement, on a obtenue comme charge de première fissuration : 55 bar et charge
de ruine 80 bar
Théoriquement la charge de fissuration :2.9 bar et de ruine 22.431 bar.

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Pour la poutre en cisaillement pur, on a eu recours à la mise en place d’armatures

transversales espacés pour réduire le moment de flexion par rapport à l’effort tranchant.
Expérimentalement, on a obtenue comme charge de première fissuration : 25 bar et charge
de ruine 80 bar
Théoriquement la charge de fissuration :88 bar et de ruine 96.87 bar
L’écart entre la théorie et l’expérience est due l’imperfection du matériel, la qualité
médiocre des matériaux et l’imprécision du dosage, du façonnage et du coulage

VI. Essai sur une dalle

VI.1. Etude expérimentale

VI.1.1 But
Cette manipulation consiste à mettre en évidence le comportement d'une dalle appuyée sur
son pourtour et chargée uniformément.

VI.1.2. Procédé expérimental

Après la mise en place du comparateur mesurant la flèche au centre, on chargera à l'aide de

la pression du réseau jusqu'à la charge de service. A la suite de la décharge, on appliquera
progressivement la charge de ruine en notant le développement du réseau de fissures. La
mesure des faibles pressions se fera à l'aide de la colonne d'eau ( l cm = 10daN/m² ) et le reste
avec le manomètre ( 1 bar = 10000 daN/m²).

VI.1.3. Résultats expérimentaux et observations

a. Tableau de mesures et traçage de la courbe
Pression (cm) Flèche (10-2mm)
0 0
10 0
20 0 ,5
30 1,25
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40 1,5
50 2
60 2,5
70 3
80 4
90 4,5
100 5
110 6
120 6,5
130 7
140 8
150 8,5
160 8
170 8,5
180 9
190 10
200 11
210 11,5
220 12
230 13,5
240 15
250 17
300 25
350 36
400 65
450 77
500 91
550 122

650 165
700 230
750 422
800 648

850 814

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b. Observations
Fissure finale

550
500

500

550
550

Titre : Réseaux de fissures d’une dalle carrée

VI.2. Etude théorique

D'après les abaques de Pigeaut appliqués à une plaque rectangulaire chargée uniformément,
le moment dans la dalle vaut :

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M = 0,0416 q L²

Avec cette expression, on calculera la charge de fissuration, la charge de service et la charge

de ruine. Les moments correspondants aux différentes charges seront calculés en utilisant les
méthodes décrites lors de la partie V.2.. On doit noter que les moments fléchissants dans la
dalle sont des moments par mètre de largeur.

VI.2.1. Charge de la première fissuration

C’est la charge pour laquelle la contrainte de traction dans la fibre supérieure tendue
(chargement ascendant) subie une contrainte de traction supérieure à la résistance du béton en
traction.

f t  I nf
Mf 
h  y1

Avec
ftj = 0.6 + 0.06fcj fcj =18 MPa ftj= 0.6 + 0.0618 = 1.68 MPa
h = 0.07 cm
Inf :Inertie de la section non fissurée
Inf = bh3/12+(n-1)Ast(d-y1)²

2.105
n  Es  7
Eij 110003 18

Ast=6 RL 61/1.1=1.69 10-4m² Asc = 0 .

y1 est la solution de l’équation :
b 2 b
y1  (n  1) Ast (d  y1 )  (h  y1 )²
2 2
b=1 m h=0.07 m d=0.055 m n=7.

fc j = 18 MPa
Ast = 1.69.10-4 m²

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 1. y1²/2=61.69.10-4(0.055- y1)+0.5(0.07- y1)²

 y1(0.07+10.45.10-4)=0.58.10-4+24.5.10-4
 71.045.10-3 y1=0.002508
 y1=3.53 cm

1  (0.07) 3
Inf   1.54.10  4 (0.055  0.0353)²
12
 Inf = 28.64.10-6 m4

1.34  28.64.10 6
M f 
0.07  0.0353
AN: Mf =1.105 KN.m/ml

(Car : qf est ascendant elle doit vaincre et la résistance de la pièce et le poids descendant de la
pièce)
g = 0.0725=1.75 KN/m²

Mf
qf  g
0.0416.l ²

qf = 1.106/(0.04161²)+1.75=28.33 KN/m²

VI.2.2. Charge de service

a. E.L.S

 bc .I f
M ser 
y1

y1 est la solution de l’équation :

b 2
y1  nAst (d  y1 )
2

Es 2.10 5
n  7
E ij 110003 18

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 y1=0.01038 m

If = by13/3+nAst(d-y1)²

 If = 2.779.10-6 m4

 bc  0.6  f cj  7.446 MPa

7.446  2.779 6
M ser 
0.0104
 Mser = 1.99 KN/ml

M ser 1.99
q ser  g  1.75  49.58KN / m²
0.0416  l ² 0.0416  1²

b. E.L.U

fe 1
y u  Ast  
1.15 0.8.b. f bu

avec :
Ast= 1.69.10-4 m²
fe=500 MPa
b= 1 m

0.85 fcj
fbu 
 1.5

 =0.85 (car la durée de chargement est inférieure à 1 heure)

fbu =12 MPa

500 1
y u  1.69.10  4    0.0076m
1.15 0.8  1  12
Z = d - 0.4 yu

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 Z = 0.055-0.40.0076
 Z = 0.052 m
Nb=0.8.yu.fbu = 0.80.007612 = 0.07296 MN/ml
 M u= Nb.Z = 0.072960.052
 Mu =3.8 KN.m/ml

Mu 3.8
qu  g  1.75
0.0416l ² 0.0416  1²

qu= 93.09KN/m²

VI.2.3. Charge de ruine

On va essayer de prévoir la charge de ruine en utilisant les hypothèses suivantes :

- Courbe réelle :Contrainte-Déformation.
- Résistance moyenne du béton.
Équation d’équilibre des efforts normaux :

En pivot B 

 bc   bc  3.5% 0
 s   l   s   su

En pivot B 
 > AB=0.186
Asc = 0  <l
Avec l= 0.8l(1-0.4l)
Où l= 3.5/(3.5+l)

s=  b= 1 (car il n’y a pas de sécurité)

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fe 500
l  
E s 2.10 5

l= 2.5.10-3
l= 3.5/(3.5+2.5)
l=0.583
l=0.80.583 (1-0.40.583)  l= 0.357
A la ruine on prend  = l = 0.357

  1.25  (1  1  2  l )  = 0.581

donc : yu = d. = 0.5810.055

yu = 0.03198 m
On a donc

M r  0.8.b.f m.yu (d 0.4yu )

1.5

Mr = 0.0136 MN.m/ml

Mr
qr  g
0.0416.l ²

qr = 329.512 KN/m²

VI.3. Comparaison théorique – expérimentale

La charge de première fissuration apparaît expérimentalement à 55 KPa or on a trouver cette

charge théoriquement différente et qui vaut 329.512 KPa, et cela est due à l’insuffisance de la
résistance du béton préparé pour le coulage.

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En plus on a remarquer que la fissure apparaît selon les diagonales de la dalle .La charge
expérimentale est plus élevée du fait que les micro-fissures qui ne sont plus visible au cours
de l’expérience donc il faut augmenter q pour les visualiser .

VII. Conclusion

Les travaux pratiques du béton armé possèdent une importance primordiale dans notre cycle
de formation en génie civil de connaître. Ces manipulations nous a permis d’appliquer les
connaissances acquis en cours d'ordre techniques et pratiques et constituent une petite
expérience dans le chemin de construction en BA.

Ainsi nous avons pu constater que les essais de contrôle sur l’acier et le béton est une étape
de travail indispensable pour la réalisation d’un projet. Le travail de l’ingénieur réside donc
dans le choix judicieux des éléments constructifs (béton ; acier).

Généralement, on peut dire que notre étude était plus ou moins proche de la théorie, sauf dans
certains cas où des facteurs imprévus sont venus fausser notre démarche comme la présence
des poussière dans les granulats, d’où l’évaluation de quelques erreurs accidentelles .

En définitive on se demande sur la possibilité d’avoir un matériel plus performant dans le but
d’avoir des résultats expérimentaux plus précis que l’on veut.

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