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Présenté par : NOUGNANKEY Amégninou Kokou Félix, élève-ingénieur en master professionnel génie
civil semestre 3
Chargé du cours : Mr AMEY Kossi Bernard, Dr-ing génie civil, enseignant-chercheur à l’E.N.S.I.
Dédicaces
Aux professeurs qui un jour m’ont eu dans leurs classes comme élève et ont contribué à ma formation,
A mes parents qui m’ont vu naître et m’accompagné tout au long de ce voyage en mettant à ma
disposition les moyens d’y parvenir,
A Mr FOFANA-SEÏDOU schabane, qui a mis gracieusement mis à ma portée sa maison pour mes études,
A mes frères et sœurs sachez que seul le travail bien fait libère.
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Cours de Procédés Généraux de Construction
année scolaire 2013-2014 Présenté par NOUGNANKEY Amégninou K. Félix
Thème : la conception et l’exécution des ouvrages d’accostages et d’amarrages : les quais.
SOMMAIRE
L’objectif de cette étude est de présenter l’exécution et la conception des quais dans
le cadre du cours de procédés généraux de construction.
Le travail consistait d'abord à faire une étude bibliographique des différents types
de quais possibles et de faire une présentation des données d’un Port. Ces données
concernent la situation géographique de l'ouvrage, les conditions météorologiques
et nautiques. Par suite le il a été question de présenter la méthode de la conception
d’un quai vue sous l’angle de sa stabilité. Après cette étape vient ensuite la
construction du quai et sa maintenance.
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Thème : la conception et l’exécution des ouvrages d’accostages et d’amarrages : les quais.
Introduction
Depuis l’Antiquité, pour franchir un cours d’eau les hommes ont réfléchie à des solutions qui
étaient fonction de la longueur à franchir. Ainsi, pour une petite distance il réalisait ce qu’on
peut appeler pont et pour des grandes distances ils ont créé des pirogues pour assurer le
déplacement des hommes et des biens qui par la suite seront remplacées par des navires. Par
suite il a fallu créer des infrastructures pour immobiliser les embarcations : c’est le début des
infrastructures portuaires.
Les terminaux portuaires (passagers, pétrole, contrôle, vrac solides ...) comportent des ouvrages
d'infrastructures appelés aussi ouvrages d'accostages et d'amarrages des navires et des
ouvrages de superstructures, pour la manutention et le stockage.
C’est ainsi que dans le cadre du cours de procédés généraux de construction nous avons choisi
de présenter la conception et l’exécution des quais.
Le travail est composé de quatre chapitres. Le premier chapitre présente une étude
bibliographique des quais en exposant les variantes de quai, leurs fonctions, les forces qui
s’exercent sur les ouvrages et les données nautiques, météorologiques et géographiques dans
un port. Le second traite de la conception des quais, le troisième traite de l’exécution des quais
et enfin le dernier traitant de l’entretien des ouvrages.
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les quais, qui outre l'amarrage et l'accostage des navires, assurent une liaison directe
entre le navire et les infrastructures terrestres du port.
les appontements qui sont des ouvrages permettant l'accueil et le stationnement des
navires mais n'assurant pas une liaison directe avec les parties terrestres (où se trouvent
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les installations de stockage des cargaisons). Ils peuvent cependant servir à l'approche
ou au dépôt de la marchandise.
les ducs d'Albe qui sont des ouvrages ponctuels permettant l'accostage et/ou l'amarrage
des navires. Ils ne disposent pas de plate-forme sur laquelle peuvent être déposées les
marchandises ou être installés des engins de manutention
Pour notre part nous allons étudier seulement les quais.
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Ces caissons sont constitués de cellules circulaires ou rectangulaires et sont remplis de remblais
ou parfois de béton maigre ou de sable compacté par vibration ou de tout-venant avant d'être
sollicités par la poussée des remblais arrières. Durant la mise en œuvre on doit éviter de laisser
passer les éléments fins du remblai entre les caissons. Après stabilisation les caissons sont
couronnés par une poutre continue en béton armé (poutre d'accostage) qui donne un front
d'accostage rectiligne. Les caissons peuvent aussi être mis en place écartés les uns des autres,
pour constituer un front d’accostage discontinu et servir de support à une plate-forme nervurée
en béton pour la circulation des engins de manutention.
Si le sol de bonne capacité portante se trouve assez bas par rapport au fond du bassin,
l'échouage du caisson à ce niveau conduit à augmenter sa hauteur et à draguer une souille de
volume très important. On peut préférer augmenter la hauteur du caisson et, sans fond, le
descendre par havage au travers des couches de mauvais sol, jusqu'au bon niveau de fondation,
mais le havage est délicat et coûteux.
Cette technique n’est compétitive que pour les quais de grandes hauteurs (environ 20 m et plus
surtout en bassin marnant) et pour des quais de grandes longueurs.
façon à éviter que ce dernier soit endommagé par le choc d'un navire. Ces ouvrages sont fondés
en surface
.
Figure 5: quais en voile de béton armé
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Les ancrages sont le plus souvent constitués par des tirants passifs en acier disposés en une ou
deux nappes, attachés sur un ouvrage d'ancrage constitué par un petit rideau arrière ou une
palée de pieux inclinés; les tirants peuvent parfois être actifs (c'est-à-dire précontraints) et
forés. L'ancrage du rideau peut aussi être assuré par une plate-forme horizontale en béton
armé, ses pieux inclinés reprenant les efforts horizontaux; c'est le quai danois (figure 8)
Cette plate-forme, supportant une partie du remblai arrière et les surcharges d'exploitation,
permet de réduire, par effet de chaise, la poussée sur le rideau de palplanches. On peut même,
pour la réduire davantage, constituer un talus sous la plate-forme (quai creux) à condition de
prévoir une pente suffisamment faible pour ne pas risquer de fuite de matériaux fins du sol
derrière la plateforme, ce qui induirait un effondrement local du terre-plein. Par économie
supplémentaire, et pour réduire la dénivellation hydrostatique, on peut enfin « ouvrir» le rideau
dans la hauteur du talus en arrêtant une partie des palplanches un peu au-dessus du niveau du
pied du talus, de façon à permettre au quai creux d'être drainé à basse-mer.
Le rideau peut enfin être disposé en arrière de la plate-forme, et non devant; ce type de quai
danois assure la transition avec celui des quais sur pieux.
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Ces ouvrages constituent le stade ultime de l'évolution des quais creux du paragraphe
précédent: ils ne remplissent plus la fonction de soutènement des terres, puisque le terre-plein
en arrière de l'ouvrage est limité par un talus auto-stable et protégé de la houle par un
revêtement d'enrochements, le raccordant avec le fond du bassin (figure 10).La liaison entre
navire et terre-plein est assurée par une plateforme nervurée en béton armé supportée par des
pieux en acier, verticaux ou inclinés (de 1/3 à 1/5). Lorsque cette plateforme recouvre la largeur
totale du talus de raccordement, l'ouvrage est appelé quai: il assure la fonction d'accostage
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grâce à la butée mobilisable par la tranche arrière de la plate-forme sur la crête du terre-plein
(la butée peut être augmentée par un petit écran vertical en béton ou en palplanches qui est
par ailleurs souhaitable pour empêcher le glissement de matériaux fins du sol en tête de talus) ;
il assure aussi la fonction amarrage, les efforts étant alors transmis par la dalle soit à un
ensemble de tirants reliés à un écran plan arrière, soit à des pieux inclinés.
La force à ce niveau est générée par l'énergie cinétique due aux chocs des navires.
Durant l'accostage les chocs imposent de violents efforts à l'ouvrage. La vitesse du navire est un
paramètre important pour la matérialisation de cette force d'accostage. Et celle-ci dérive de
l’équilibre des forces motrices (action du vent, traction des remorqueurs, impulsion de quelques
tours d’hélice...) et de la résistance à l'avancement opposée par l'eau.
Les efforts dus au vent sur les engins de levage et les superstructures
Il y'a des ouvrages d’accostages qui peuvent supporter des engins de levage ou des bâtiments,
donc il s'avère important dans cette situation de tenir compte des efforts du vent sur ces
superstructures.
Pour l'ouvrage d'infrastructure la direction du vent est la plus favorable et elle est
perpendiculaire au poste d'accostage, vers le bassin. Les efforts du vent, calculables par les
règles Neige et Vent pour une structure et les règles de la Fédération Européenne de la
manutention pour les engins mobiles, se réduisent en une réaction horizontale et une réaction
verticale vers le haut ou vers le bas due à l'effet portique; en cas d'appui encastré.
L'ordre de grandeur des efforts horizontaux sur portiques ramenés au mètre de quai peut
atteindre 3. 104 N à 5.104 N.
Surpression hydrostatique
Cette force est occasionnée par la présence de la nappe. Si ce dernier a un niveau, à quelque
distance de l'ouvrage, qui est au moins celui du niveau moyen, il en résulte lorsque le niveau du
plan d’eau est inférieur à celui de la nappe, des efforts agissant sur l'ouvrage d'accostage dans le
même sens que la poussée des terres.
Butée du sol
Beaucoup d'auteurs (Rankine, Caquot) ont calculé la valeur maxima de la butée que peut offrir
un sol de caractéristiques données. Il faut aussi noter que la butée est très sensible à
l'inclinaison de la contrainte sur l'écran. Le calcul est généralement fait par la théorie de Caquot
et Kérisel,
b) Les efforts verticaux
Surcharges d'exploitation
De part son exploitation, l'ouvrage est expose à une surcharge sur elle-même et sur le terre-
plein. Par suite ces surcharges doivent être prises en compte dans la mesure qu'elles aggravent
les conditions de calculs. Il faut alors forcément tenir en compte des poussées horizontales
induites. On tient aussi en compte de ces poussées même si la surcharge est appliquée
seulement sur le terre-plein.
Quelques valeurs couramment admises pour les surcharges uniformément réparties sur les
surfaces des ouvrages:
o 4 à 6 t/m2 pour un trafic de marchandises diverses
o 6 à 20 t/m2 pour des trafics pondéreux selon les conditions d'exploitation.
On tient compte de l'effet du vent sur les engins.
Ces ouvrages d'accostages appelés aussi ouvrages d'infrastructures des travaux portuaires sont
classés en deux catégories selon le type de fondation qu'ils donnent. Les quais-poids présentent
tous des fondations continues dont certains sont fondés en surface et d'autre en profondeur en
fonction des caractéristiques du sol. Donc les paramètres géotechniques du site influent
beaucoup sur le choix du type d'ouvrage. Mais à l'image des quais-poids il y'a d'autres quais qui
exigent une fondation discontinue qui sont généralement fondés sur pieux ou sur piles.
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Cette partie constituera à recenser toutes les étapes du projet de conception d’un quai, la
théorie du dimensionnement de l’ouvrage et dans une moindre mesure traitera de l’impact
environnemental des quais.
Stabilité au renversement
Le mur du quai doit être conçu pour résister aux efforts qui peuvent provoquer son
renversement. On définit la sécurité au renversement comme le rapport entre le moment
stabilisant et le moment renversant. Généralement le facteur de sécurité doit être de 1,5 au
minimum pour les terrains pulvérulents et de 2,0 pour les terrains cohérents.
La poussée des terres, la pression latérale due aux surcharges et les pressions hydrostatiques
tendent à faire basculer le mur par rotation autour du patin pour le cas des quais en voile ou un
simple renversement pour ceux en blocs.
∑ 𝑀𝑠𝑡𝑎𝑏𝑖𝑙𝑎𝑛𝑡𝑠
𝐹𝑟 =
∑𝑀𝑟𝑒𝑛𝑣𝑒𝑟𝑠𝑎𝑛𝑡𝑠
Stabilité au glissement
Cet état est matérialisé par l'équilibre des forces. Ainsi il devient important d'envisager
l'éventualité du déplacement du quai sur le plan de sa fondation.
Les forces horizontales tendent à translater le mur du quai et la somme des forces verticales
s'opposent à cette action. La résistance au cisaillement tanϕ offerte par la base participe aussi à
la stabilisation du quai.
Le facteur de sécurité doit être prix égal à 2 ou 3 en fonction des projets:
𝐶𝑎 × 𝐵 + 𝑉 tan 𝛿
𝐹𝑔 =
𝐻
V : somme des forces verticales
H : somme des forces horizontales
Ca : la cohésion
2
𝛿 = 3ϕ
ϕ: l'angle de frottement interne de l'enrochement.
Nota :
C'est important de noter aussi que la résistance au glissement sur la base du mur du quai en
voile peut être améliorée si nécessaire de deux façons:
o En inclinant la surface d'appui de la semelle et le quai doit alors se déplacer vers le haut
sous l'effet du glissement.
o En construisant une « bêche »
Stabilité poinçonnement (capacité portante)
Position de la résultante
∑𝑀𝑜𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠
On calcule l'excentricité e définie ainsi : 𝑒 = ∑𝐹𝑣𝑒𝑟𝑡𝑖𝑐𝑎𝑙𝑒𝑠
La valeur de e cherchée doit se trouver dans le tiers central.
Capacité portante
Cette capacité est vérifiée avec un coefficient de sécurité de 2,5.
Avec les données géotechniques du terrain constituant la fondation de l'ouvrage la capacité
admissible du sol est calculée.
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Un enrochement est généralement posé à l'interface de la base pour réduire les tassements en
augmentant sa capacité portante.
Le facteur de sécurité est donné par la formule suivante :
𝑞 𝑎𝑑𝑚
𝐹𝑝 = 𝜎𝑚𝑎𝑥 ,
o La résistance des sections en béton armé et de la poutre de couronnement par les effets
des sollicitations du navire et des poussées
o Le non-glissement entre les blocs préfabriqués qui sera défini en grande partie par la
forme des blocs.
2. Le pré-dimensionnement du quai
Faute d’ouvrages spécialisé sur les ouvrages maritimes en général et sur les quais en particulier,
nous sommes en incapacité de présenter le pré dimensionnement du mur de quai.
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Dans cette partie compte tenu des informations dont nous disposons nous parlerons de la
conception de deux ouvrages massifs (quais en caissons et quais en blocs de béton) et d’un
ouvrage avec écran plat (quais en parois moulées).
déplacés sur les bases libres suivantes pour être préparés et bétonnés. Les surfaces des blocs
décoffrés sont traitées au produit de cure et chaque bloc reçoit à la peinture une indexation
portant le numéro et le type de bloc ainsi que la date du bétonnage.
La manutention des blocs est effectuée à l’aide de la pince de levage dont l’ouverture et la
fermeture et commandée par le grutier (figure 14).
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Une fois que le cadre est mis en place sur sa position correcte et à niveau, la mise en place des
matériaux sera effectuée à l’aide de la grue fixe munie d’un grappin-double coquille et assistée
par une équipe de plongeurs pour affiner le rechargement en matériaux. La quantité des
matériaux à mettre en place sera calculée à l’aide d’une méthode de quadrillage. Cette
méthode consiste à établir un quadrillage correspondant à la zone de la couche de fondation,
puis les matériaux sont mis en place en bennant un grappin plein en matériaux dans chaque
case du quadrillage, soit une couche d’environ un mètre d’épaisseur. La quantité des matériaux
à mettre en place pour la couche de fondation sera calculée à partir des profils bathymétriques
réalisés après dragage de la souille et le profil type théorique à réaliser. Sur la base de cette
quantité, le nombre des couches à mettre en place sera défini.
2.2.4 Pose des blocs
a) Séquence de pose des blocs
Au quai de chargement provisoire, une grue à câble décharge les portes chars de leurs blocs
préfabriqués et les transfère sur des barges de transport qui ont des capacités. Ces barges ont
pour seule tâche l’alimentation de l’atelier de pose des blocs. La manutention des blocs se fera
par l’intermédiaire d’une pince de levage (Lifting Grab) hydraulique commandée depuis la grue.
La mise en place des blocs est réalisée par un atelier de pose spécifique constituée d’une plate-
forme autoélévatrice et d’une grue. La plate-forme autoélévatrice est remorquée et positionnée
perpendiculairement à la souille par des remorqueurs à l’aide d’un système de positionnement
par satellite GPS. Les pieds de la plate-forme (spuds) sont alors abaissés sur le fond marin et la
plate-forme se soulève hydrauliquement hors de l’eau pour servir de zone de travail stable
durant les opérations.
Une fois la barge de transport accostée à la plate-forme autoélévatrice, les blocs sont levés et
posés à la bonne position par la grue à câble équipées d’une pince hydraulique de levage, la
séquence de pose des blocs est la suivante :
- Prise du bloc sur la barge avec la pince hydraulique.
- Levage et rotation autour de la barge ;
- Descente du bloc dans l’eau sous l’assistance de plongeurs via radio et caméra sous-marine.
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- Pose du bloc : le plongeur donne son accord pour l’ouverture de la pince, libération du bloc ;
- Sortie de la pince de l’eau et réitération du processus de pose.
b) Pose du premier bloc de base
Afin de déterminer la position exacte du premier bloc à poser, les plongeurs utilisent des blocs
d'alignement et des antennes GPS.
Les blocs d'alignements sont des blocs de béton munis d'un rail sur lequel un treuil ou un point
d'attache de câble peut translater. Un câble métallique servant de cordeau est tendu par le
treuil entre deux blocs d'alignement. Le cordeau donne l'alignement exact de la magistrale et il
est positionné parallèlement à celle-ci à une distance précisément connue (90 cm). Un jeu de
deux blocs est également positionné le long de la perpendiculaire à la magistrale (figure 18). Un
plomb attaché au sommet des tours guide les plongeurs pour aligner correctement le cordeau
entre les blocs d'alignement.
En parallèle, le système de positionnement local sous-marin AQUAMETRE R300 est utilisé pour
aider le grutier à positionner le bloc à travers l’écran dans la cabine de la grue.
c) Pose des blocs suivants
Une fois le premier bloc est posé, les blocs de base adjacents sont mis en place suivant le même
procédé en se basant sur la cablette d’alignement parallèle à la magistrale. Pour la pose de la
suite des blocs supérieure, le système de clé entre blocs permet de garantir le même
alignement que les blocs de base.
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d) Déplacement de la plate-forme
Une fois que la flèche de la grue aurait atteint ses limites spatiales, la plate-forme autoélévatrice
est déplacée à la position suivante pour continuer la pose des blocs. Le déplacement de celle-ci
est effectué de deux manières différentes :
- Par flottaison. La plate-forme est d’abord remise à l’eau par le processus inverse à celui qui lui
a permis de se lever hors de l’eau. Une fois en flottaison, la plate-forme est déplacée via
l’assistance de remorqueur (opération de remorquage) jusqu’à sa nouvelle position. Cette
méthode est essentiellement utilisée pour les grands déplacements ou pour les allers retours au
port de service.
- Par rotation. La méthode dite par « rotation » consiste à faire pivoter la plate-forme autour
d’un de ses spuds en étant assisté par un remorqueur/pousseur (figure 19). Cette opération
assure un déplacement circulaire de la barge autour d’un point fixe. Pour les déplacements
limités, la combinaison de ces rotations permet de garder l’alignement de la barge le long d’une
direction donnée (ex : magistrale).
En parallèle, les caissons alvéolaires en béton armé sont préfabriqués sur le chantier; au bout de
cet appontement, un portique métallique permet la mise en place des coffrages, et un système
de 8 vérins manutentionne la plateforme supportant le caisson en construction ; une fois le
radier coulé, les cellules sont bétonnées à l’aide d’un coffrage glissant ; au fur et à mesure du
séchage du béton la plateforme vérinée est immergée
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Après pose sur la couche de forme, chaque cellule de caisson est partiellement remblayée en
matériau 0,1-100 Kg ; cette opération est réalisée à la benne preneuse à partir d’une grue sur
barge ; les tassements des caissons sont contrôlés par topographie.
Les cellules individuelles des caissons sont ensuite fermées par des dalles de béton préfabriqué.
Derrière les caissons du mur de quai une première phase de remplissage est réalisée avec un
matériau volcanique (pumice) de densité inférieure à 1 pour limiter la poussée des terres. On
termine ensuite les opérations de finition sur les ouvrages (joints entre caissons, radier BA, pose
des apparaux, enrochements de protection…)
soutenus, de la face de la paroi en fiche, coté eau et des tirants d'ancrages. Ces faces sont
néanmoins protégées de certaines agressions.
Les éléments les plus exposés, à savoir la face de la paroi hors sol côté eau et les têtes d’encrage
des tirants, sont visitables par des moyens néanmoins très différenciés pour les zones hors
d'eau (en permanence ou épisodiquement), et celles constamment immergées.
L'environnement marin et industriel détermine en particulier le choix des matériaux et leur mise
en œuvre
2. Principe
La technique de la paroi moulée est récente (1952 en Italie, 1955 en France), et consiste en
l'exécution d'un ouvrage de béton armé par moulage de béton dans une tranchée ouverte au
sein du sol. L'obtention d'un voile continu par réalisation de panneaux adjacents conduit à
réaliser successivement les opérations suivantes (fig. 22) :
perforation des panneaux primaires,
mise en place de joints (tubes ou autres dispositifs) aux extrémités des panneaux
primaires,
bétonnage des panneaux primaires,
enlèvement des joints après durcissement du béton des panneaux primaires, lorsque les
coffrages joints ne servent pas de guide à l’engin de perforation,
perforation des panneaux secondaires,
bétonnage des panneaux secondaires.
L'empreinte des joints et le vide laissé lors de leur enlèvement, permettent à l'outil de
perforation, lors du creusement des panneaux secondaires, de venir "rogner" le panneau de
béton déjà en place. Ceci permet en principe d'assurer une surface de bétonnage assez franche,
d'un panneau sur l'autre, et de constituer des joints entre panneaux de qualité satisfaisante.
L’étanchéité des joints peut être renforcée par insertion dans le béton des panneaux de liaisons
de type souple et étanche.
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a) Soutènement à la boue
Le principe de cette technologie est le soutènement d'une excavation par de la boue
bentonitique (figure 22) ayant les propriétés suivantes :
elle forme, en s'essorant sur la paroi poreuse constituée par le sol, une pellicule d'argile
appelée "cake", d'épaisseur inférieure au centimètre lorsque la boue est de bonne
qualité, plastique et très peu perméable,
elle forme un gel au repos, qui est détruit par agitation (thixotropie),
elle assure une poussée suffisante sur les parois de la tranchée ; elle stabilise ces
dernières en s’opposant à leur éboulement et à la pression de l’eau libre dans le terrain.
La boue neuve, qui doit posséder des caractéristiques déterminées, a une densité supérieure à 1
et inférieure à 1,1 et exerce une pression sur le cake. Ce n'est généralement pas en alourdissant
la boue que l'on améliore la stabilité des parois; on dispose pour cela de deux paramètres :
la sur-hauteur de boue par rapport au niveau piézométrique le plus élevé des nappes
contenues dans les terrains traversés par la tranchée ; une valeur de 1,50 m est
conseillée pour cette sur-hauteur,
la largeur frontale d'un panneau de paroi, par un effet tridimensionnel favorable à la
stabilité ; cette largeur varie généralement de 5 à 8 m.
On ne peut cependant pas trop réduire la dimension des panneaux, ce qui est favorable à la
stabilité, car dans le cas où on utilise la technique des tubes-joints, une largeur équivalente à
l'épaisseur des panneaux primaires est neutralisée à chacune des extrémités de ceux-ci. Dans
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ces conditions une paroi de 1,5 m d'épaisseur, réalisée par panneaux de 5 m, ne permettrait que
la mise en place d'une cage d'armatures de 2 m. Par ailleurs, les joints représentant des parties
sensibles, il est préférable d’en réduire le nombre.
Enfin, les terrains très « ouverts », tels les remblais récents, les zones fracturées ou karstiques,
sont peu propices à l’utilisation de la boue ; les pertes de boue qui peuvent se produire peuvent
en effet déstabiliser les parois.
b) La perforation
Outre la fonction de soutènement des parois de l’excavation, les principaux problèmes liés à
l'exécution de la fouille concernent sa verticalité et la traversée des horizons durs.
Le maintien de la verticalité est obtenu en réalisant en premier lieu des murettes guides,
ouvrages en béton armé guidant la perforation (fig. 24 et 25) : l'engin de perforation s'ajuste
entre les deux murettes qui le guident durant sa descente. Puis des mesures régulières en cours
d’excavation sont rattachées à l’alignement théorique que constituent ces murettes.
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Ces murettes jouent également un rôle mécanique puisqu'elles protègent le haut des bords de
la fouille contre l'érosion et les mouvements d'engins. Elles permettent de soutenir la partie
haute de la tranchée sur laquelle la boue n’exerce plus son rôle de maintien des terres.
Dans les sols meubles, l'excavation est réalisée à la benne preneuse, soit suspendue à un câble,
soit guidée par un mât de guidage, appelé Kelly (fig. 26 et 27) qui est une poutre verticale
monobloc s'ajustant sur les parois de la fouille. Les bennes à câbles sont équipées de guides
empêchant les mouvements de rotation de celles-ci autour de leurs câbles afin d'assurer une
fouille à parois planes.
Figure 26: benne avec Kelly Figure 27: Benne mécanique sur câble
Dans les sols raides, le Kelly est équipé d'un trépan travaillant en rotation ou en
rotation-percussion.
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Les largeurs d'outils varient de 0,52 m à 1,52 m ; dans le domaine portuaire par contre, les
épaisseurs de parois varient généralement entre 0,80 m et 1,5 m.
Les profondeurs de 35 à 50 m sont courantes et peuvent dépasser largement celles nécessaires
en maritime. L'amélioration des techniques de forage a permis d'augmenter fortement les
profondeurs, qui peuvent exceptionnellement atteindre 100 m avec une hydrofraise
c) La boue
L'opération de perforation conduit à mettre en suspension dans la boue un certain pourcentage
des particules fines du sol, ce qui en modifie les propriétés. La perforation dans certains sols
naturels ou pollués, la présence d’une nappe saumâtre par exemple, peuvent contaminer la
boue et/ou modifier son équilibre chimique ; le choix du type de boue est donc (tels les sols
carbonatés) un élément important dans la réussite du maintien de l’excavation et de la
perforation.
Ces altérations de propriétés sont les suivantes:
les augmentations de densité et de viscosité ; elles rendent plus difficile la remontée de
la boue et favorisent le dépôt en fond de fouille ou sur les armatures, ce qui peut nuire
à la qualité du bétonnage,
l'épaississement du cake qui diminue la largeur utile de la paroi.
Avant l'opération de bétonnage, la boue est donc mise en circulation jusqu'à une installation de
purification où les sables, notamment, sont filtrés et extraits. Cette opération est conduite
jusqu'à ce que la teneur en sable tombe en dessous des seuils fixés. De plus, des sondages au «
plomb » permettent de vérifier l’absence d’importants dépôts de sédiments en fond de
panneau.
Les cages d'armatures sont mises en place dans la tranchée pleine de boue avant le bétonnage
(fig. 29).Elles doivent être suffisamment rigides de façon à ne pas trop se déformer lors de
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Figure 29: Mise en place d’une cage d’armature Figure 30: principe de guidage des cages
L'espacement des aciers doit être suffisant pour que le béton qui arrive généralement par le
centre de la cage puisse contourner les armatures afin de remplir convenablement l'espace
compris entre les armatures ; cet espacement doit être au minimum de 15 cm, si la dimension
maximale des granulats ne dépasse pas 20 mm ; mais un espacement de 20 cm est
recommandé.
D'autre part, les cages d'armature sont soumises à une pression importante du béton lors des
phases de bétonnage et doivent donc comporter beaucoup d'aciers horizontaux, qui rigidifient
les cages soumises à efforts tranchants et évitent les déformations. Les opérations de relevage
des colonnes de bétonnage sont en particulier agressives à cet égard.
Compte tenu de la présence du cake et des incertitudes sur le positionnement des cages,
l'enrobage de projet des aciers est supérieur à celui en vigueur pour les autres ouvrages en
béton armé. Les « Recommandations pour le calcul aux états limites des ouvrages maritimes et
fluviaux » (ROSA 2000) du CETMEF préconisent aujourd’hui un enrobage de
70 à 90 mm La norme européenne fixe à 75 mm au moins la distance entre l’extérieur de la cage
et la position nominale de la face du panneau. Le Fascicule 68 du CCTG fixe à 90 mm cette
distance. Ceci conditionne la largeur des cages par rapport à l'épaisseur de la paroi.
d) Le bétonnage
Le béton de paroi moulée n'est jamais vibré. Le bétonnage s'effectue au tube plongeur, depuis
le bas de la fouille jusqu'en haut (fig. 31) C'est une opération délicate :
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Le bétonnage doit faire l'objet d'un contrôle ; notamment il doit être établi, une courbe volume
de béton mis en oeuvre/hauteur du béton dans la tranchée, qui permet de mettre en évidence
les sur volumes apparus lors du forage ou les éboulements importants de parois lors de la phase
de bétonnage. Le bétonnage doit être effectué en continuité pour la totalité du panneau, et une
centrale de secours peut être exigée afin de pallier une défaillance de la centrale principale.
Il est recommandé de mettre en place au sein des cages d'armature des tubes de réservation
afin d'ausculter le panneau à l'issue de sa réalisation, par transparence sonique ou gamma
densimétrie.
Après l’exécution il nous parait judicieux de parler du problème d’entretien des quais pour
assurer la pérennité de l’ouvrage.
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Les quais génèrent un entretien qui rapporté à l’année peut être de l’ordre de 2 à 5 % de
l’investissement de départ. En réalité un contrôle poussé de l’état des ouvrages est effectué
tous les 10 ans, sur les quais qui sont dimensionnés pour durer une centaine d’années.
Les interventions ont en général lieu sur des fractions d’ouvrages, et il n’y a pas de cadence type
pour les opérations d’entretien.
Pour parler des différentes corrections exécutées sur les ouvrages il est nécessaire de voir les
manifestations et causes des malfaçons ou désordres.
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Dans certain cas, pour augmenter la raideur longitudinale, on donne au muret guide la forme
d'un L renversé.
Les déviations sont favorisées par l'hétérogénéité du terrain. L'outil, benne de terrassement ou
outil de forage, a tendance à dévier vers une zone de terrain plus tendre. Cette déviation prend
des proportions variables suivant l'efficacité du guidage et le soin apporté par le foreur à son
travail.
Lorsque le terrain contient des couches plus dures présentant un certain pendage, la déviation
sera systématique dans le sens de ce pendage. Mais la déviation peut également être aléatoire
et provoquée par exemple par la rencontre d'un bloc, d'une zone plus molle ou au contraire
d'une zone plus dure.
L'amélioration des outils, et l'équipement à demeure d'appareils de suivi de la verticalité permet
maintenant, sinon d'éviter totalement les déviations, de bien connaître la géométrie des
panneaux dans l'espace.
Un défaut de rectitude horizontale de la murette, allié à un défaut de verticalité, augmente
sérieusement les risques de non-continuité de la paroi elle-même. Cependant, à même défaut
initial de la murette guide, l'évolution de la technologie des matériels d'excavation a
progressivement diminué l'amplitude des défauts ainsi provoqués, qui consistent surtout en une
faiblesse au niveau des joints entre panneaux.
2. Les hors profils.
Les sur volumes de béton se manifestent par des hors-profils sur les deux faces des panneaux.
Ils ne constituent pas vis-à-vis de la résistance mécanique un inconvénient mais peuvent être
indésirables, voire gênants surtout s'ils apparaissent sur la partie hors sol du quai côté bassin.
De tels hors-profils sont à traiter puisqu’ils présentent un risque pour les navires.
Les tolérances imposées pour la construction règlent normalement ce type de problèmes, qui
ne constitue en principe plus un objet particulier d'attention ultérieure, pour le gestionnaire.
Il est néanmoins utile de rappeler les conditions de formations des hors profils, qui sont liés à
plusieurs facteurs lors de la mise en oeuvre, et dont la présence peut être concomitante avec
des défauts déjà évoqués. Le béton hors profil remplit des excroissances dans le terrain,
provenant de l'effondrement local de celui-ci, du fait d'une maîtrise non conforme de tous les
facteurs nécessaires à une bonne exécution, dont on rappelle les plus importants :
qualité insuffisante de la boue,
Sur hauteur insuffisante de la boue, vis-à-vis des plus hauts niveaux piézométriques
rencontrés au cours du forage,
sol particulièrement instable (dont remblais préalables insuffisamment traités, présence
de gros blocs)
Si les effondrements de terrain se produisent en cours de bétonnage ils génèrent des poches
"polluées" qui se trouvent piégées. Le constat de hors profils constitue donc l'indice de possibles
zones de mauvais béton dans la paroi.
3. L’étanchéité et les joints entre panneaux
L'étanchéité, la continuité, le fonctionnement de la paroi ne sont classiquement assurés que si
le procédé d'exécution peut garantir la réalisation des joints entre panneaux.
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De ce point de vue, il est important de savoir que ces fonctions ont vu leurs performances
améliorées avec l'évolution des techniques de réalisation et des outils. Le procédé utilisé pour
réaliser la paroi est donc un élément essentiel dans la compréhension des défauts aux/entre
joints.
3.1 L’étanchéité courante
Une paroi moulée en béton n'est jamais étanche au sens strict du terme : en effet, le matériau
béton a une certaine perméabilité liée à sa constitution et à sa mise en oeuvre et il existe
toujours un gradient hydraulique sous lequel l'eau percole. Le béton de paroi moulée est
d'autant plus poreux que, en cas d’absence de fluidifiant :
d'une part, sa mise en oeuvre nécessite une grande plasticité et donc un excès d'eau de
gâchage qui induit une porosité élevée,
d'autre part la mise en place gravitaire sans vibration ne permet pas d'obtenir une
compacité optimale.
Cependant, dans des conditions de mise en oeuvre soignées, on peut estimer que, quoique
susceptible de laisser apparaître quelques suintements sous fort gradient hydraulique, le béton
est "étanche" dans la mesure où l'eau qui le traverse ne ruisselle pas à sa surface.
Certains défauts de fabrication ou de mise en oeuvre du béton et de la boue de forage peuvent
créer localement des zones où l'étanchéité définie ci-dessus n'est plus assurée:
les défauts dus au béton sont le plus souvent la conséquence de l'une des causes
suivantes :
béton insuffisamment malaxé,
phénomène de fausse prise,
plasticité insuffisante,
livraisons irrégulières provoquant des interruptions de bétonnage ou des attentes
excessives entre la fabrication du béton et sa mise en oeuvre,
désamorçage des colonnes de bétonnage,
mauvaise répartition du béton dans des panneaux de longueur transversale excessive
compte tenu d'un nombre insuffisant de colonnes de bétonnage.
Ces défauts se manifestent localement par des zones de béton ségrégé ou de faible compacité
et des pollutions par la boue de forage.
Les défauts dus à la qualité des boues de forage peuvent être importants :
les boues trop liquides sont parfois insuffisantes pour maintenir en place des terrains
peu cohérents. Il en résulte des éboulements provoquant des inclusions de
matériaux dans le béton,
les boues trop épaisses ou trop chargées en sables sont à l'origine d'inclusions dans
le béton : en effet, la bentonite qui est le constituant de base de la plupart des boues
de forage, a tendance à floculer au contact du ciment et à former une masse épaisse
; dans une boue mal formulée, la consistance de cette masse est telle que le béton
n'arrive plus à la déplacer dans des zones où elle est retenue par le ferraillage et que
des inclusions se produisent. Ce phénomène devient très important en cas de
désamorçage de la colonne, et dans ce cas il peut y avoir une coupure totale de la
section du panneau. Si elles se chargent trop en fines, (le recyclage et le dessablage
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sont indispensables et prévus pour éviter cela), les boues ne remplissent que
difficilement leur fonction de maintien des parois, entraînant des effondrements. En
pied de paroi, la fonction porteuse peut être diminuée du fait d’une décantation des
fines qu’il y a lieu d'évacuer avant le bétonnage.
Tous ces défauts dont l'une des conséquences est de créer dans la masse des panneaux des
zones de mauvaise étanchéité et de faible résistance mécanique sont consécutifs à de
mauvaises pratiques dans l'exécution des travaux. Ils ne peuvent être éliminés en totalité, mais
la probabilité de leur apparition peut être réduite à quelques cas isolés par la formation et
l'expérience du personnel de l'Entreprise, une bonne organisation du chantier et un contrôle
rigoureux des travaux.
De tels défauts, tels que zone ségrégée pouvant exceptionnellement intéresser l'épaisseur
complète de la paroi, sont normalement décelés lors des contrôles de réception des panneaux
par la méthode sonique en transparence en particulier. Ils doivent être alors traités dans le
cadre du chantier de construction.
S'ils échappent au contrôle (ne serait-ce que par simple absence de ce dernier), ils peuvent être
alors traités ultérieurement dans la mesure où ces défauts sont visibles après mise en service de
l'ouvrage.
Les réparations, lorsqu’elles sont possibles, ont alors pour but de remédier aux défauts
d'étanchéité et de résistance du béton, et de protection des armatures.
Une autre source beaucoup plus systématique de défauts d'étanchéité se situe dans les joints
entre panneaux.
3.2 joints entre panneaux
3.2.1 Exécution à l’aide de tube-joints
C'est la première technologie employée pour réaliser les joints.
L'exécution des panneaux peut être réalisée par panneaux successifs (a) ou mieux par panneaux
primaires et secondaires alternés (b) (fig. 33)
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Chaque extrémité libre des panneaux est équipée avant bétonnage d'un tube joint
généralement circulaire dont le diamètre est égal à l'épaisseur de la paroi. Ce tube sert de
coffrage et permet d'obtenir une surface d'arrêt de bétonnage semi-circulaire assurant une
bonne reprise avec le panneau suivant. Les tubes sont extraits après la prise du béton.
L'avantage de l'exécution par panneaux successifs est de ne nécessiter qu'un seul tube par
panneau ; par contre elle présente un risque que l'excavation d'un panneau soit exécutée avant
durcissement suffisant du panneau précédent et dégrade l'extrémité de celui-ci.
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L'exécution par panneaux alternés nécessite deux tubes par panneau primaire mais permet
d'éviter le risque précédent.
Ce type d'exécution à l'aide de tubes guides, qui a été très couramment employé, est source
d'ennuis au niveau de l'étanchéité des joints entre panneaux :
intrinsèquement, un joint réalisé par juxtaposition de béton frais sur du béton durci n'est
pas étanche et le sera d'autant moins que les incidents de bétonnage évoqués plus haut
perturberont cette zone sensible. Lors du durcissement, le béton subit un retrait qui
conduit au décollement du joint, et lors de la perforation une pellicule de bentonite
reste adhère au panneau précédemment coulé.
Comme pour la perméabilité du béton, on peut néanmoins considérer que l'étanchéité des
joints réalisés dans de bonnes conditions est suffisante dans la majorité des cas.
plusieurs types d'incidents sont susceptibles de perturber la zone du joint et d'en
affaiblir l'étanchéité et ce, quelle que soit la technique, examinée plus loin, de réalisation
du joint.
La zone du joint, se trouvant en extrémité de la section bétonnée, il y a au bétonnage un
risque que du béton pollué par de la boue s'y trouve refoulé.
Cet incident est fréquent lorsque la goulotte se trouve trop loin du joint et il se produit lors des
interruptions de bétonnage nécessitées par le raccourcissement de la colonne : à la reprise du
bétonnage, le nouveau béton a tendance à repousser l'ancien comme le montre le schéma ci-
dessous, l'interface des deux coulées pouvant contenir de la boue de forage. Ce phénomène est
dû à la différence de rigidité entre le béton éloigné de la colonne qui est partiellement stabilisé
et le béton entourant la colonne qui est fluidifié par les mouvements de celle-ci et qui s'écoule
donc mieux (fig. 35)
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L'extraction du tube joint réalisée trop tôt peut provoquer des arrachements du béton de la
surface de contact et des cassures de béton frais par lesquelles l'eau trouvera un passage. Si le
béton ou une zone limitée du béton, n'a pas fait prise au moment de l'arrachage du tube, il peut
se produire localement des affaissements de béton qui ultérieurement perturberont
l'excavation du panneau adjacent et créeront des inclusions de sol dans le joint.
Il est très fréquent qu'au cours du bétonnage le béton contourne le tube joint qui n'est jamais
parfaitement plaqué contre le terrain.
Ce béton, s'il n'est pas éliminé au forage du panneau suivant, créera une zone où risquent de se
former des pièges à boue laquelle se trouvera incluse dans le béton du joint (fig. 36).
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Un contournement excessif du tube est parfois à l'origine d'une déviation du forage du panneau
suivant qui peut n'avoir pour conséquence qu'un défaut d'aspect, mais qui peut également
constituer un piège à boue et dans ce cas diminuer la section du joint et donc son étanchéité.
Des défauts de ce type sont fréquents lorsque le forage traverse des alternats de terrains durs
et de terrains tendres ou des zones très hétérogènes (fig. 37)
On constate très fréquemment que les extrémités du joint comportent un coin de bentonite
résiduelle piégé par la géométrie de cette zone. Cette bentonite comprimée entre les deux
panneaux constitue un garnissage étanche tant qu'elle est protégée et humidifiée au contact du
sol, mais si une paroi est dégagée, ce garnissage disparaît et il en résulte un affaiblissement de
la section étanche.
3.2.2 Amélioration des joints
Le constat des incidents relativement fréquents dans l'étanchéité des joints a suscité la mise au
point de diverses améliorations destinées à renforcer celle-ci.
Ces diverses techniques évoquées dans ce paragraphe ne sont plus actuellement, pour la
plupart d'entre elles, utilisées.
Joint en polystyrène (fig. 38) :
Le remplacement du tube joint par un bloc de polystyrène a été utilisé pour donner au joint un
profil en V. Ce système, s'il a présenté globalement un avantage en ce qui concerne la facilité
d'extraction, a entraîné plus d'inconvénients liés à la fragilité du matériau, à la faible densité et à
la difficulté de le dégager correctement du fond de joint à la fin du forage du panneau adjacent.
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Joints à clavettes :
Ce système utilisé en complément du tube-joint, consiste à réserver au bétonnage un vide dans
le plan du joint entre deux panneaux et à "claveter" le joint en injectant dans ce vide un coulis
renforçant l'étanchéité.
Le vide est réalisé par un tube de réservation ou par un tube en plastique servant de guide à une
perforation ultérieure.
Plusieurs systèmes ont été appliqués sur ce principe :
- Clavette simple constituée d'un tube mis en place le long du joint du premier panneau
coulé (fig. 40)
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- Clavette double constituée de la juxtaposition d'un tube fixé au tube-joint et d'un tube
tangent au précédent mis en place avant coulage du deuxième panneau (fig. 41)
Tous ces joints clavetés sont satisfaisants sur le plan théorique mais plusieurs objections d'ordre
pratique limitent leur intérêt :
o la mise en place, la fixation et l'extraction des tubes clavettes ne sont pas aisées, surtout
pour des parois de grande hauteur. Pour que le système soit réellement efficace, il est
nécessaire que le tube soit parfaitement disposé le long du joint ce qui semble aléatoire
compte tenu des problèmes que cet impératif pose sur chantier et en particulier lorsque
se produisent des déviations des panneaux.
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o le joint, constitué par l'injection des clavettes simples ou doubles, a une section très
réduite et son efficacité ne peut donc être obtenue que dans une parfaite exécution.
Joints sans tubes
Plusieurs systèmes ont été mis au point pour éviter l'utilisation d'un tube joint :
l'utilisation d'une benne excavatrice guidée ; deux procédés mis en œuvre aux
Etats Unis dans les années 70 étaient basés sur ce principe :
le procédé "Else" dans lequel la machine excavatrice comportait une benne
travaillant en butte fixée sur un mat de guidage s'enfonçant dans le sol au fur et à
mesure du creusement.
le procédé "G.N. Cofor" dans lequel la benne est guidée le long de deux pieux mis
en place dans des forages exécutés au préalable. Ces pieux restent en place et
sont incorporés dans la paroi.
Ces systèmes plutôt cités pour mémoire ne semblent pas avoir eu de développement ; ils sont
vraisemblablement restés d'utilisation locale.
Utilisation d'un joint préfabriqué : il s'agit d'un pieu préfabriqué en béton armé
de forme spéciale mis en place dans une excavation et scellé au coulis avant
creusement de la paroi (fig. 43)
L'utilisation des pieux-joints, outre qu'elle nécessite une préparation relativement importante, a
l'inconvénient de poser des problèmes lors de l'excavation des panneaux adjacents pour
éliminer le coulis de scellement adhérent au béton du pieu.
D'autres systèmes plus ou moins dérivés des précédents ont été testés avec des succès mitigés
par diverses sociétés, mais aucun d'entre eux ne semble n'avoir eu un développement
intéressant, du moins en France.
Le joint CWS BACHY
La technique mise au point par la Société BACHY et qui a reçu le 2ème prix de l'Innovation en
1984, reprend et adopte certaines améliorations antérieures pour définir une solution au
problème de l'étanchéité des joints entre panneaux de paroi moulée, qui semble efficace. Ce
procédé permet en outre d'assurer la continuité mécanique de la paroi.
Le coffrage CWS est constitué fondamentalement par une poutre caisson en acier haute
résistance, mise en place côté terre, une fois l'excavation terminée. Il n'est pas extrait comme
un coffrage glissant avant la prise complète du béton mais laissé en place jusqu'à l'excavation
du panneau suivant (fig. 44)
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Figure 43: Joint CWS – Bétonnage d’un panneau Figure 44: Guidage de la benne pour joint CWS
Il est ensuite décoffré latéralement par l'outil même d'excavation spécialement équipé de façon
à venir coiffer les ailes du coffrage. La progression des lames de décoffrage ainsi introduites au
contact béton métal sur toute la hauteur du panneau, permet d'assurer le décollement du
coffrage puis son extraction au câble (fig. 45)
Le CWS permet de s'affranchir des sujétions liées aux conditions pratiques de bétonnage, ce
dernier étant rendu indépendant de l'extraction du coffrage. Il permet d'assurer par son
maintien en place pendant toute l'excavation du panneau suivant, la protection du béton du
joint contre les chocs des outils de forage.
Le CWS étant maintenu en place pendant toute l'excavation d'un panneau suivant, peut donc
être utilisé comme guidage de l'outil d'excavation, apportant ainsi la garantie de la continuité
géométrique de la paroi.
A cet effet, l'outil d'excavation est enclenché sur le coffrage à intervalles réguliers pendant
toute l'opération du creusement de l'élément de paroi.
Chaque phase élémentaire de creusement comprend donc une passe d'excavation suivie d'une
passe de guidage, permettant le calibrage précis du panneau au fur et à mesure de sa
réalisation (fig. 46)
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Toute tendance éventuelle à la déviation est ainsi corrigée dès l'origine même de son amorce. A
la fin de l'excavation le coffrage CWS est ainsi pratiquement libéré et peut être extrait
directement.
La protection mécanique effective de l'extrémité du panneau précédent par le coffrage CWS
pendant le creusement du panneau adjacent, assure déjà une qualité remarquable et une
définition géométrique excellente du joint entre panneaux.
Le décoffrage latéral permet en outre la mise en place courante dans le joint d'organes
d'étanchéité complémentaires tels que des lames (ou bandes) d'arrêt d'eau (fig. 47)
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Le coffrage CWS comporte à cet effet un caisson auxiliaire rainuré dans lequel peuvent être
insérés, sur leur demi-largeur, à frottement doux en jouant sur l'élasticité de leur tube central,
une ou plusieurs lames d'arrêt d'eau en élastomère ou en PVC (fig. 48)
La demi-largeur libre de ces lames se trouvera enrobée par le béton au moment du bétonnage
du panneau. Le décoffrage latéral libère la partie des lames protégées par le caisson qui
pourront ainsi être enrobées par le béton du panneau suivant.
Le procédé permet donc le rétablissement de la continuité de l'étanchéité de la paroi moulée
par la mise en place effective dans le joint entre panneaux de lames d'arrêt d'eau simple, double
ou triple. Le dispositif comportant une lame double constitue la configuration normalement
utilisée.
4. Les désordres dus à la poussée sur l'ouvrage
Le fonctionnement normal de l'ouvrage implique un léger déplacement de celui-ci vers la partie
en eau, afin de permettre de mobiliser les efforts de poussée et de butée. L'eau est une
composante importante de la poussée.
L'amplitude normale du déplacement dépend de la conception de l'ouvrage, de sa hauteur et de
l'importance des efforts à reprendre. L'étude de l'ouvrage doit de toute manière préciser l'ordre
de grandeur de ce déplacement, celui-ci pouvant constituer un état limite de service, en relation
avec par exemple, le bon fonctionnement de certains outillages (tels que des voies de grues sur
terre-plein).
Pour fixer les idées, le mouvement horizontal au droit de la poutre de couronnement est de
l'ordre de 1 à 5/1000 de la hauteur libre. Cette déformation s'accompagne d'un mouvement des
terrains retenus se traduisant par un tassement de terre-plein qui décroît en amplitude depuis
la paroi vers l'arrière. Il affecte une largeur de terre-plein en liaison directe avec le volume du
prisme de poussée, et pouvant atteindre plusieurs fois la hauteur des terres retenues.
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Le gaz carbonique dissous entraîne une baisse du pH du béton (carbonatation) qui se limite aux
premiers millimètres de la peau (et des lèvres des fissures) Cette perte de basicité permet la
fixation des algues, mollusques ... La carbonatation favorise la pénétration des chlorures dans le
béton en immersion alternée (zone de marnage), et rend le milieu moins
vivant.
La porosité est liée à la formulation du béton : le rapport eau/ciment doit être le plus faible
possible et non modifié en cours de bétonnage par rajout d'eau pour faciliter la maniabilité. Il ne
doit pas dépasser 0,5, et la valeur recommandée se situe à 0,45, en respectant néanmoins la
maniabilité requise.
Il est évident que les poches de béton ségrégé, a fortiori lorsqu'elles intéressent la périphérie de
la paroi, sont favorables à l'altération, ainsi qu'à la corrosion des armatures du béton.
6.2. Corrosion des armatures du béton
Indépendamment de l'aspect physico-chimique, deux facteurs favorisent la corrosion : la qualité
du béton, comme il vient d'être indiqué, et l'épaisseur de recouvrement des armatures en place.
Vis à vis de la corrosion, la fissuration est considérée comme très préjudiciable à l’état limite de
fissuration, et préjudiciable vis à vis de sollicitations tangentes pour le béton à l’ELU.
Si les conditions d'enrobage sont satisfaites et si le béton a une faible porosité, des désordres
peuvent cependant apparaître sur le béton armé et ils ne sont pas liés, au départ, à la corrosion
des armatures ; ceux-ci se manifestent lorsque les chlorures contenus dans l'eau atteignent ces
armatures et que leur taux en chlorure libre dépasse à cet endroit un seuil critique. Ce seuil est
fonction de la composition du ciment et du taux de carbonatation du béton à l'endroit atteint.
La fissuration du béton et les alternances auxquelles le quai est soumis (marnage, embruns)
favorisent la pénétration des chlorures.
Cette corrosion se manifeste par l'apparition de coulures rouille, une fissuration de la structure,
le gonflement puis l'éclatement du béton d'enrobage et la mise à nu des aciers ; un manque de
recouvrement de ceux-ci et un béton défectueux à l'origine, accélèrent le processus.
6.3. Corrosion des tirants
La corrosion des tirants, qu'ils soient temporaires ou permanents, relève des mêmes processus
que ceux décrits ci-dessus. La corrosion sous tension se développant plus rapidement, les
protections prévues ne doivent pas se dégrader pendant la durée de vie de l'ouvrage, sachant
que hormis les organes extérieurs de protection des têtes de tirants, à l'attache, ceux-ci ne sont
pas accessibles et ne permettent aucun examen visuel.
Des recommandations détaillées concernant la conception, le calcul, l'exécution et le contrôle
des tirants d'ancrage existent (recommandations T.A du Bureau Sécuritas avec les éditions
successives de 1972, 1977, 1986 et 1995), incluant les évolutions de la technique, et qui vont
être prochainement remplacées pour l'aspect exécution par une future norme européenne
actuellement expérimentale.
6.4. Corrosion organique et hydrocarbures
La corrosion organique se manifeste au niveau des boues et des vases qui se déposent en fond
de bassins et conduit à une attaque acide des bétons, avec consommation de la chaux libre ; les
désordres qui en résultent sont de même nature que dans le bas de la zone de marnage, mais
leur évolution est plus lente.
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Les organismes vivants (algues, coquillages ...) ont une action qui paraît neutre, sur le béton, et
leur présence permanente peut constituer un élément positif quant à certaines agressions.
Quant aux hydrocarbures leur présence paraît ne pas affecter la qualité des matériaux, hormis
les peintures bitumineuses qu'ils dissolvent et dont l'emploi en protection n'est pas adapté.
6.5. L'érosion
Les causes potentielles d'érosion sont variées et proviennent de l'écoulement rapide des eaux
ou des courants tourbillonnaires dans certaines parties de l'ouvrage le plus souvent associés au
contact avec des corps en suspension dans l'eau ou flottants, et du choc des navires. C’est
néanmoins un désordre assez rare.
Les effets de l'érosion, sont favorisés par des bétons de qualité médiocre. Elle s'accompagne
d'une absence de colonisation d'organismes ("salissures"), qui peut apparaître dès la mise en
service ou au contraire ultérieurement, ce qui dénote l'apparition d'un phénomène nouveau
pour l'ouvrage.
L'érosion se poursuit par l'apparition d'éclats de béton, puis l'élimination de la pâte du ciment,
et la mise à nu des granulats par départ des matériaux fins ; la fissuration apparaît ensuite en
liaison avec la présence des armatures, dont l’enrobage se trouve alors réduit.
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1. Peinture et nettoyage
On notera à ce sujet que sur les bétons, l'élimination des salissures n'est pas systématiquement
nécessaire, car elle peut s'avérer néfaste en conduisant à l'arrachement du béton et à la mise à
nu d'aciers.
Si des peintures anti-salissures sont utilisées, leur lavage à l'eau sous pression doit être effectué
tous les deux ans.
Dans la mesure où une mise en peinture des parties en béton émergées ou périodiquement
immergées est prévue, celle-ci demande un décapage préalable, un lavage à l'eau douce et un
passage de deux couches de brai polyuréthanne ; cette mise en peinture ne concerne jamais la
paroi proprement dite, mais uniquement et c'est assez rare, les parties de béton armé coffrées
(poutre de couronnement essentiellement)
2. Le ragréage du béton de la poutre de couronnement et de partie de la paroi, hors
d’eau
Il s'agit d'opérations consistant à réparer superficiellement la surface de béton détériorée après
préparation des zones dégradées.
Il y a lieu de signaler l'existence d'un document édité par le Cercle des Partenaires du
Patrimoine en octobre 1996, sur les altérations visibles du béton : définitions et aide au
diagnostic. Ce document, édité dans le cadre de la restauration des monuments historiques, est
fort bien documenté et s'avère fort utile avant de décider quelque opération que ce soit de
réparation sur du béton.
Si des armatures sont mises à nu, leur décapage par sablage et une passivation chimique sont
indispensables au préalable. Les produits de passivation les plus efficaces sont à base d'acide
tannique et un rinçage à l'eau douce est nécessaire avant ragréage.
L'opération de ragréage proprement dite s'effectue soit manuellement soit, si la surface à
traiter est suffisante, par béton projeté. Le béton ainsi mis en place étant d'une compacité
moyenne, la protection à long terme des armatures ne peut être garantie. La mise en peinture
peut alors être conseillée dans la zone de marnage et dans la zone des embruns.
Il existe sur le marché un grand nombre de produits de réparation des bétons, qui tous
proposent en général des caractéristiques et des propriétés évidemment intéressantes ; mais
leur domaine d'application et de mise en oeuvre est souvent limité.
Le LCPC et le SETRA ont publié, en 1977, un guide technique "Choix et application des produits
de réparation des ouvrages en béton". Depuis, le LCPC a publié régulièrement une liste de
produits ou systèmes de produits ayant fait l'objet de l'ensemble des essais de la procédure
d'évaluation de la qualité. Une nouvelle version enrichie du guide technique a été publiée en
août 1996.
Les produits sont classés par domaine d'application : scellement, collage, ragréage, calage,
injection ...
Il est conseillé à l'utilisateur, avant d'établir son choix définitif, de demander au fabricant le
procès-verbal délivré par l'organisme coordinateur (LCPC)
Après commande, il est indispensable que l'utilisateur effectue sur le chantier, avant les travaux,
la réception du ou des produits l'épreuve de convenance.
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Par ailleurs, les adjuvants qui sont employés dans la fabrication des bétons, mortiers ou coulis
doivent être agréés par l'AFNOR et répondre aux normes NF.
Accélérateurs de prise sans chlore NFP 18-331
Accélérateur de durcissement sans chlore NFP 18-332
Fluidifiants super plastifiants NFP 18-333
Hydrofuges de masse NFP 18-334
Plastifiants NFP 18-335
3. La réparation de la paroi, sous l’eau
Cette réparation concerne dans la majorité des cas, la réparation des joints entre panneaux.
Les joints entre panneaux, comme il a été dit dans le chapitre les concernant, ont un rôle
évidemment très important vis-à-vis de l'aspect étanchéité surtout dans des bassins de marée
soumis au marnage.
Le défaut d'étanchéité peut s'accompagner du passage des grains de sable ou limon, et peut
conduire à des affaissements, en forme de cheminées, du terre-plein juste à l'arrière des joints
défectueux. Le danger est réel, car les terre-pleins sont revêtus et la rigidité des couches de
surface peut masquer l'apparition progressive d'un vide, qui peut s'effondrer subitement.
L’instant auquel on peut repérer la faiblesse des joints peut se situer très tôt ou très
tardivement dans le temps, en fonction de la gravité des défauts et des manifestations qui en
découlent. Certains sont repérables dès les premières phases de terrassement, celles
correspondant par exemple à la réalisation de la poutre de couronnement ou à la réalisation, à
niveau plus bas, d'une nappe de tirants.
Enfin, ce peut être lors de la phase de dragage en avant du quai, par le constat d'un
affaissement à l'arrière du quai.
Enfin, ce peut être par un contrôle par des plongeurs, à l'aide d'une simple barre métallique
enfoncée manuellement au droit du joint et pouvant révéler un vide traversant.
Il est bien entendu évident que, à défaut de ces constats, le fait de voir de l'eau s'écouler au
niveau des joints est la preuve d'un défaut de ceux-ci.
L'ensemble de ces observations se situe au moment de l'exécution du chantier.
Mais un constat correct ne signifie pas l'absence d'une défaillance de joints, dont la très
mauvaise qualité peut se trouver masquée par exemple par des excroissances (cornée) de béton
plus ou moins pollué, et dont la présence superficielle au droit du joint a été expliquée dans le
chapitre concernant ces joints.
C'est dire, que les réparations à effectuer au niveau des joints seront généralement du ressort
du maître d'oeuvre de l'opération, lors de l'exécution des travaux. Mais on ne peut exclure que
celles-ci, par suite d'une attention insuffisante ou simplement par dégarnissage des
excroissances dégageant les joints défectueux et les rendant visibles, ne soient à effectuer
ultérieurement par le service gestionnaire.
Plusieurs techniques ont été utilisées avec des succès divers qui conduisent maintenant à en
exclure certaines.
Afin de prévenir des fuites de matériaux, la pose d'un géotextile adapté (condition de filtre à
respecter), au droit des joints et sur l'arrière de la paroi peut être prévue ; cette solution n'est
possible cependant que dans les cas particuliers où l'arrière est dégagé, et c'est le cas avec des
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tirants passifs. Cela est néanmoins du ressort du projet, et rentre dans le cadre de l'association
souhaitable évoquée entre services pour un entretien ultérieur plus facile ; des tubes à
manchettes ont été également dans certains cas prévus pour des injections ultérieures, en cas
de besoin.
Il a été également réalisé des barrettes au coulis gravitaire en arrière des joints, et aussi près
que possible de la paroi ; cependant une telle opération s'avère peu efficace du fait de
l'irrégularité à la fois des panneaux et des barrettes qui laisse subsister des espaces non remplis
formant cheminement pour l'eau et le terrain. L’efficacité est d’autant moins bonne que les
traitements intéressent de grandes hauteurs. On a pu en juger par des effondrements qui ont
continué à se produire après ce type de réparations.
Un constat identique a été fait avec une technique apparentée, consistant en colonnes
gravitaires jointives de diamètre 30 cm, à proximité immédiate de la paroi.
La troisième tentative de colmatage en arrière des joints a permis de résoudre les défauts
d'étanchéité et les graves inconvénients des fuites de matériau. Il a été mis en oeuvre à l'arrière
de la paroi et en face des joints une barrière continue de pieux de mortier réalisés par la
technique du jet-grouting, procédé qui mélange, en le déstructurant, le terrain à un jet fluide
tournant de coulis liquide injecté sous pression. Avec pour les applications visées ici, une
pression de 40 MPa, les essais ont montré que les diamètres obtenus avec la technique dans sa
version simple (jet simple), étaient de 60 cm dans un limon et de 80 cm dans un sable la position
exacte du tube de forage pouvant être mesurée sur toute sa hauteur par inclinométrie,
l'efficacité du procédé d'étanchéité est améliorée.
Cette efficacité peut être contrôlée au niveau du résultat obtenu par un relevé piézométrique
pendant une phase de marée, celle-ci étant plus ou moins ressentie en arrière de la paroi en
fonction directe de la qualité des joints.
Les techniques décrites sont mises en oeuvre à l'arrière de la paroi ; elles peuvent
s'accompagner de réparations menées depuis la face avant, avec cependant des méthodologies
différentes, qui ne peuvent être appliquées que sur la hauteur libre, et seront elles-mêmes
différentes suivant qu'on se situe en zone en permanence immergée ou non.
Ainsi la réparation de fissures et cavités limitées à 3,00 m de hauteur, pour certaines
traversantes, et qui en partie sont apparues progressivement après mise en service, par suite de
la disparition de la "cornée", a pu être menée comme suit :
avant travaux de réparation, tous les joints de panneaux sont testés,
les fissures ou cavités sont purgées et dans le cas de fissure profonde, les lèvres de la
fissure doivent être suffisamment écartées pour permettre le nettoyage à la lance
jusqu'au fond de la fissure ; en conséquence, il peut être nécessaire d'élargir les fissures,
le nettoyage est réalisé à haute pression d'eau, juste avant le colmatage.
la proportion de cavités et de fissures larges étant importantes, il est utilisé, hors d’eau,
un mortier (micro béton) de béton projeté sec, humidifié en sortie de lance, les cavités
étant comblées en une seule fois.
Il a été également utilisé des panneaux métalliques rapportés qui sont fixés par spitage, et
recouvrant des joints défaillants.
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Conclusion
A la fin de ce travail nous sommes fier d’avoir ramasser toutes les données à notre disposition pour
présenter la conception et l’exécution des quais même si nous n’avons pas pu présenter les parties nous
tenant à cœur faute d’informations pertinentes. Pour les promotions futures nous souhaiterons que le
cours de PGC traite sommairement les ouvrages portuaires pour leurs donner une idée de la structure
puisque le Togo dispose d’un port qui aura besoin de maintenance d’ici peu et pourquoi pas
d’élargissement.
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