Professional Documents
Culture Documents
ENDIVES
Cours relevés par le Réseau des Nouvelles des Marchés centre de Lille Le marché de l’endive est fortement mal-
NORD / PICARDIE Expédition Hebdo - Valeur moyenne quotidienne. Les prix sont en Euros. mené. Depuis plusieurs semaines, le com- • Vous pouvez retrouver la cotation quotidienne
merce est excessivement calme en de- de l’endive Nord Picardie au stade expédition :
S. LEITENBERGER
Cat.I 2 x 500 g : Cat.I 6/9 fruits Cat.I colis Cat.I sachet Extra colis Extra plateau
Date
le kg sachet 1 kg : le kg 5 kg : le kg 1 kg : le kg 5 kg : le kg 1 rg : le kg hors des engagements avec les GMS. Le - sur le site internet :
www.Rnm.franceagrimer.fr, en souscrivant un
19-02 1,14 1,10 1,02 1,02 1,15 1,29 consommateur semble bouder le produit abonnement directement sur ce site,
comme d’autres légumes d’hiver. Dans ces - Par fax ou mail en souscrivant un abonnement
20-02 1,14 1,07 0,98 0,99 1,12 1,23
conditions, les cours continuent à baisser auprés du centre de Lille au 03 62 28 40 49.
21-02 1,14 1,02 0,94 0,95 1,09 1,19 doucement surtout que les autres bassins ont fortement
diminué les leurs. Certains producteurs ont diminué un • Vous pouvez également obtenir la cotation quo-
22-02 1,14 1,02 0,94 0,94 1,07 1,16
peu leur production, mais l’allègement du marché se fait tidienne de l’endive Nord Picardie au stade expé-
23-02 1,14 1,02 0,94 0,94 1,08 1,16 surtout par les importants retraits de marchandises, les dition par un simple coup de téléphone sur audio-
banques alimentaires ou la conserverie. tel au 08 92 68 67 82 (coût : 0,34€ la mn).
Moyenne 1,14 1,05 0,96 0,97 1,10 1,21
Source : FranceAgriMer Réseau des nouvelles des marchés (RNM) centre de Lille
VI 2 MARS 2018
COURS ET MARCHES
➜ Productions animales
GROS BOVINS ENTREE-ABATTOIR BASSIN NORD-EST GROS BOVINS VIFS COTATION EUROP
du 19 au 25 février Au kg net :
JEUNES BOVINS 12 A 24 MOIS BŒUF GENISSES VACHES RETHEL 19 février
Bœufs R 3,40 (=) - Génisses U 3,85 (=) ; R 3,40 (=) - Vaches U 3,50 (=) ;
Viande hors Bl. Aqu. Charolaise Limousine
En Viande R 3,20 (=) ; O 2,77 (=) - Jeunes bovins U - (-)
Viande hors Bl. Aqu. Viande BI/Parth. Parth. ARRAS 15 février
€/kg Mixte Lait Viande Mixte Lait mixte Mixte Lait
BI/Parth. Parth. + 350 kg - 10 ans - 10 ans - 10 ans - 10 ans Bœufs E 4,90 (=) ; U 3,70 (=) ; R 3,40 (=) - Génisses E 5,40 (=) ;
net lait
+ 350 kg + 350 kg + 350 kg + 350 kg U 3,85 (=) ; R 3,45 (=) ; Vaches E 5,30 (=) ; U 3,75 (=) ; R 3,40 (=) ;
Jeunes bovins U 4,95 (-0,03)
E 4,40 (-0,03) - - - - - - - - - - - - - -
SANCOINS 21 février
U+ 4,01 (=) 4,28 (=) - - - - - - - - - - - - - Génisses U 3,70 (+0,02) ; R 3,60 (=) - Vaches U 3,55 (+0,03) ; 0 - (-)
FORGES-LES-EAUX 15 février
U= 3,98 (+0,01) 4,25 (+0,01) - - - - - 4,62 (-0,015) - 3,91 4,81 - - - - Bœufs U - (-) ; R - (-) - Génisses U - (-) ; R - (-) ; O - (-) – Vaches U 3,76 (=) ;
R 3,39 (=) - Jeunes bovins U - (-) ; R - (-)
U- 3,96 (+0,01) 4,13 (-0,02) - - - - - 4,26 (-0,04) - 3,80 (-0,03) 4,43 (+0,04) 3,66 (-0,05) 4,10 (=) - - LE CATEAU -
RVEN US
Vaches U 3,48
COUR(=)S;NO
R 3,28
N PA(=) - Génisses U 3,68 (=) ; R 3,35 (=) -
R+ 3,92 (+0,02) - - - 3,73 - - 3,91 (+0,03) - 3,64 (+0,04) 4,06 (+0,11) 3,60 (-0,01) 3,90 (+0,05) - - Bœufs R 3,13 (=)
CHOLET 19 février
R= 3,76 (+0,03) - - - - - - 3,69 (+0,05) - 3,50 (-0,02) - 3,47 (-0,04) - - - Bœufs U - (-) ; R - (-) - Génisses E 5,55 (=) ; U 4,27 (=) ; R 3,60 (+0,01) ;
Vaches E 4,83 (=) ; U 4,05 (=) ; R 3,54 (+0,02) ; O 3,28 (+0,02)
R- 3,60 (-0,01) - - - - - - - - 3,37 (=) - - - 3,32 - Jeunes bovins E 4,11 (=) ; U 3,94 (-0,02) ; R 3,81 (-0,02)
Blondes d’Aquitaine :
O+ - - - - - - - - - - - - - 3,30 (=) - Génisses plus de 350 kg : E 5,15-5,90-5,55 (=) ; U 3,71-5,05-4,27 (=) ;
R 3,43-4,10-3,60 (+0,01)
O= - - - 3,39 (+0,01) - 3,29 (+0,04) 3,04 (=) - - - - - - 3,30 (+0,04) 2,86 (+0,02) Vaches plus de 350 kg moins de 10 ans : E 4,77-5,05-4,83 (=) ;
U 4,05-4,69-4,42 (=) ; R 3,48-4,00-3,65 (=)
O- - - - 3,37 (=) - - 3,04 (+0,02) - - - - - - - 2,83 (+0,01) Jeunes bovins : E 4,20-4,55-4,22 (=) ; U 4,02-4,12-4,08 (=)
P+ - - - 3,33 (=) - - 3,04 (+0,02) - - - - - - - 2,83 (+0,01) BROUTARDS MOULIN-ENGILBERT
20 février
P= - - - - - - 3,02 (+0,01) - - - - - - - 2,79 (+0,01)
< 200 kg : E- U- R-;
P- - - - - - - - - - - - - - - - 200-250 kg : E- U 3,14-3,14 R-;
250-300 kg : E- U 2,87-3,18 R 2,60-3,02 ;
Légende : Niveaux d’engraissements retenus pour les jeunes bovins, bœufs, génisses et vaches : conformations E et U : niveaux 2 et 3 ; conformations R, O et P : niveau 3 300-350 kg : E- U 2,76-2,98 R 2,65-2,83 ;
Vaches limousines : l’insuffisance des effectifs ne permet pas d’effectuer des cotations selon les critères de FranceAgriMer. 350-400 kg : E- U 2,60-2,86 R 2,56-2,66 ;
L’ensemble des cotations nationales et régionales est disponible sur le site de France Agrimer à www.RNM.franceagrimer.fr 400-450 kg : E- U 2,59-2,77 R 2,47-2,59 ;
450-500 kg : E- U- R -.
Broutards :
moins d’animaux en 2018
Les exportations de broutards ont aux animaux irlandais en ache- aux variations des marchés ita- s’agirait d’un problème de fertili- la demande export va se tasser.
de nouveau progressé en 2017 ; tant 30 500 têtes, soit 58 % de lien et espagnol. té lié à différents facteurs : mau- Au contraire, les Italiens com-
en particulier vers l’Espagne. En plus qu’un an plus tôt, note vaise qualité des fourrages, épi- mencent à reprendre goût à la
2018, les perspectives sont à un l’Idele. En 2018, l’Irlande vise Beaucoup sode épidémique et tensions de viande bovine, quant aux Espa-
recul des envois français, suite à 50 000 broutards envoyés en Tur- moins d’animaux en 2018 trésoreries qui n’ont pas permis gnols, leur activité d’engraisse-
la baisse des naissances en 2017. quie. De autre côté, les envois FranceAgriMer estime que les aux éleveurs de complémenter ment est en plein boom. Dans ce
1,078 million de broutards ont français d’animaux maigres vers exportations françaises de brou- suffisamment les animaux, selon contexte, tout laisse à penser que
été exportés par la France en l’autre versant des Pyrénées ont tards vont reculer de 2,5 % en les hypothèses de l’Idele. les prix des broutards français
2017, indique l’Institut de l’éle- bondi de 30 %. Notre voisin es- 2018. En cause, la faiblesse des Dans ce contexte, les disponibi- vont atteindre des niveaux histo-
vage (Idele). C’est 0,6 % de plus pagnol développe avec succès sa disponibilités : fin 2017, le stock lités françaises vont être limitées riques cette année. Une tendance
qu’en 2016. L’Italie demeure, stratégie d’engraissement pour de mâles entre un et dix mois avait en 2018, notamment au second qui peut d’ores et déjà s’observer
de loin, le premier débouché fournir des bovins au marché mé- chuté de 6 %. Celui des mâles de 0 semestre. Or, en l’état actuel sur les marchés en vif.
des animaux puisque c’est 78 % diterranéen. Les échanges avec les à 6 mois affiche même une baisse des choses, rien n’indique que Virginie Pinson (Les Marchés)
d’entre eux qui ont traversé les autres pays européens ont reculé de 13 %. Une chute qui s’explique
Alpes, tandis que 16 % prenaient l’an dernier. En effet, la France a par le recul des naissances de
le chemin de l’Espagne et seuls perdu, dans son ensemble, son veaux de races allaitantes «qui
4 % quittaient les frontières de statut indemne du sérotype 4 de touche toutes les races et tous
l’Union européenne. la FCO. Les pays indemnes sur les bassins de production», alerte
La France a recentré ses ce sérotype, comme l’Allemagne, l’Idele. Au second semestre 2017,
échanges avec ses deux voisins, les Pays-Bas ou le Maghreb, exi- ce sont 207 500 veaux de moins
d’autant plus que la concurrence gent des animaux vaccinés, rares qui sont nés par rapport à la
y est moins forte. Ainsi, en Italie, sur notre territoire. L’importance même période de 2016, soit une
il est plus facile pour les expor- des pays tiers a beaucoup reculé chute de 12 %. Selon l’Institut,
tateurs hexagonaux de conclure depuis leurs achats records de les départements les plus touchés
des ventes, qui ont augmenté de 2015, avec une chute de 41 % des sont la Nièvre (- 28 %), l’Allier
2,2 % l’an dernier, car l’Irlande expéditions en 2017, les échanges (- 23 %) et la Saône et Loire (- 21 %).
est bien moins présente. Si ses étant plus compliqués notam- Pourtant, la décapitalisation du
exportations de broutards ont ment pour des raisons sanitaires. cheptel allaitant, certes réelle
bondi en 2017 de 20 % par rap- La France a perdu en diversité avec un recul de 2,4 % du nombre
port à 2016, c’est que le marché de ses débouchés l’an dernier, et de vaches l’an dernier, ne peut pas
turc a ouvert grand ses portes se montre donc plus dépendante expliquer un tel effondrement. Il