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Itinéraire d'accès à Al9ahira (point B sur la carte) en partant de la Place Ibéria

 Corrigé CNC 2007 MATHS1
A.CHABCHI Professeur en classe MP au lycée Ibn Taimyia - www.mathprepa.africa-web.org

Commentaire :
Le but de l’épreuve est la résolution des "équations de Bessel modi…éés"
Epreuve classique, surtout la première partie
La troisième partie est très monotone et repésente presque la moitié du sujet, c’etait mieux de traiter une
seule des deux équations de faire autres choses...
Le fait d’exprimer les solutions de (F ) en fonction de la fonction n’est exploité dans le probléme
La majorité des questions sont directes, l’epreuve manque des questions de synthèse et de re‡exion personnel

PARTIE I
1. Soit x un réel
1
(a) La fonction t 7 ! tx 1
e t
est continue sur ]0; 1] et tx 1
e t
s au V (0+ ) ; donc elle est intégrable
t1 x
sur ]0; 1] si et seulement si 1 x < 1 càd x > 0
1
(b) La fonction t 7 ! tx 1
e t
est continue sur [1; +1[ et tx 1
e t
=o au V (+1) ; donc elle est
t2
intégrable sur [1; +1[ pour toute valeur du réel x:

2. La fonction t 7 ! tx 1 e t est intégrable sur ]0; +1[ si et seulement si, elle l’est au V (0+ ) et au V (+1) :
Selon la question1, cela est réalisé si et seulement x > 0 .
Pour un complexe z; on a d’abord t 7 ! tz 1 e t est continue sur R +
et jtz 1
e t j = tRe(z) 1
e t : Elle donc
intégrable sur R + si et seulement si Re (z) > 0 .
Z +1
3. Pour z 2 C avec Re (z) > 0; on note (z) = tz 1
e t dt
0

Z !
B
t z B
(a) A l’aide d’une intégration par partie, on a (z + 1) = lim [ e t ]A +z tz e t dt =
(A;B) !(0+ ;+1) A
z (z) :
(b) Par récurrence sur p :
Pour p = 1; on a ( + 2) = ( + 1) ( + 1) c’est juste.
Soit p 1; supposons le résultat vrai pour p; alors selon (a) ; on a ( + p + 2) = ( + p + 1) ( + p + 1) ;
on conclu alors à l’aide de l’hypothèse de récurrence. D’où le résultat.
(c) La fonction t 7 ! tx 1 e t est continue non nulle sur ]0; +1[ ; donc (x) > 0:
Z +1
(d) On a (1) = e t dt = 1 et puisque (n + 1) = n (n) ; par récurrence simple, on a (n + 1) = n!:
0

4. Soit z 2 C .
Z 1 Z +1
(a) Pour Re (z) > 0; on a d’abord (z) = tz 1
e t dt + tz 1
e t dt, puis il s’agit d’une intégration
0 1
terme à terme dans la première intégrale : En e¤et on a :
X n t
n+z 1
La série de fonction ( 1) converge simplement sur ]0; 1] vers t 7 ! tz 1
e t:
n!
n 0
z 1 t
La fonction t 7 ! t e est continue sur ]0; 1] :
X Z +1 n t
n+z 1 X 1 1
La série des intégrales des modules ( 1) dt = est conver-
0 n! n! n + Re (z)
n 0 n 0
gente
Le résultat en découle alors.

1
 (b) Soit B une boule fermée ( donc compact et aussi convexe ) incluse dans C r Z ; alors son image
par le module z 7 ! jzj qui est continue est un intervalle compact de R; il existe donc ( ; ) 2 R2 ;
0< ; 8 z 2 B; jzj ; il vient que :
( 1)
n
1 1 1 X 1 1
8 z 2 B; 8 n E ( ) + 1; et est convergente, d’où la
n! n + z n! n n! n
X ( 1)
n
1
convergence normale, donc uniforme de sur la boule B (donc aussi sur tout
n! n + z
n E( )+1
compact) de C r Z :
n
( 1) 1
Par ailleurs, pour tout n 2 N; la fonction z 7 ! est continue sur C r Z
n! n + z
+1
X n
( 1) 1
On conclut alors que z 7 ! est continue sur CrZ ; puis il evident que la somma-
n! n + z
n=E( )+1
E( ) +1
X ( 1)n 1 X ( 1)
n
1
tion …nie z 7 ! est continue sur C r Z , d’où la continuité de z 7 !
n=0
n! n + z n=0
n! n + z
est continue sur C r Z
5. Soit 0 < a < b:
(a) Pour t > 0 …xé, la fonction x 7 ! tx 1 est croissante sur R +
pour t 1 et décroissante pour t 1; il
vient alors que
ta 1 si t 1
max ta 1 ; tb 1 = :
tb 1 si t 1
(b) Découle de la monotonie de la fonction x 7 ! tx 1 sur [a; b] ; en utilisant le (a) :
(c) On devra véri…er les hypothèses du théorème de dérivation sous le signe intégrale ( formule de Leibniz)
@f
D’abord la fonction f : (x; t) 7 ! tx 1 e t est continue sur R + R + et existe et y est aussi
@x
+ +
continue sur R R :
Pour x 2 [a; b] ; t > 0; on a jf (x; t)j e t max ta 1 ; tb 1 = (t) avec :
– continue sur R +
1
– Intégrable au V (+1) car négligeable devant t 7 ! 2
t
1
– Intégrable au V (0+ ) car équivalente à t 7 ! 1 a avec 1 a < 1
t
@f
Pour x 2 [a; b] ; t > 0; on a (x; t) e t jln (t)j max ta 1 ; tb 1 = (t) avec :
@x
– continue sur R +
1
– Intégrable au V (+1) car négligeable devant t 7 ! 2
t
ln (t) 1 a
– Intégrable au V (0+ ) car équivalente à t 7 ! 1 a = o 1 a avec 1 <1
t t 2 2
Z +1
1 + 0
Ainsi la fonction est de classe C sur R et (x) = ln (t) e t tx 1 dt:
0
(x + 1) (1) 1
(d) Pour x > 0; on a (x) = s0+ = car est continue en 1.
x x x

PARTIE II
+1
X
1. On sait que la somme d’une série entière de rayon R > 0; an xn est de classe C 1 sur ] R; R[ et se dérive
n=0
+1
X
in…niment sous le signe somme, en écrivant y (x) = x an xn ; on en déduit que y est de classe C 1 sur
n=0
]0; R[ et se dérive terme à terme.
y est solution de (F ) sur ]0; R[ si et seulement si
+1
X +1
X +1
X
2
x2 (n + ) (n + 1) an xn+ 2
+x (n + ) an xn+ 1
x2 + an xn+ = 0
n=0 n=0 n=0

2
 +1
X
Après avoir fait le changement n0 = n + 2 dans la sommation an xn+2+ ; il vient
n=0

+1
!
2
X 2
2 2 0 2 1 2 n
x a0 x + (1 + ) a1 x + (n + ) an an 2 x =0
n=2

où encore après simpli…cation par le terme non nul x ;

+1
X
2 2 2 2 2 2
a0 x0 + (1 + ) a1 x1 + (n + ) an an 2 xn = 0 pour tout x 2 ]0; R[
n=2
(valable en aussi en 0)

A ce stade, on ne peut utiliser directement

i l’unicité d’un développement en série entière puisque [0; R[ n’est
p p h
pas un voisinage de zéro! Soit alors y 2 R; R ; on a alors y 2 2 [0; R[ ; donc

+1
X i p p h
2 2 2 2 2 2
a0 y 0 + (1 + ) a1 y 2 + (n + ) an an 2 y 2n = 0 pour tout y 2 R; R
n=2
8 2
2
>
> =
< 2 2
Par unicité d’un DSE, et en tenant compte de a0 6= 0; il vient (1 + ) a1 = 0 :
>
>
: 8n 2; (n + )
2 2
an an 2 =0

2. On suppose = 0 et a0 6= 0:
2 2
(a) Puisque = 0; alors la relation (1 + ) a1 = 0 donne a1 = 0; puis la relation
2 2
8n 2; (n + ) an an
= 0 assure que 8 p 2 N; a2p+1 = 0:
2

2 2
a2(p 1) a2(p 1)
D’autres part 8 p 1; (2p + ) 6= 0 car 0; donc a2p = 2 = 2 :
(2p + ) 2 2 p (p + )
a0 1
Par récurrence sur p 1; on aura a2p = 2p : On conclut à l’aide de la
2 p! (p + ) (p + 1) ::: ( + 1)
question I-3-b.
(b) On vu que pour tout x > 0; (x) > 0; donc a2p 6= 0 pour tout p 2 N:
Pour z un complexe non nul, on note up = a2p z 2p ; alors
up+1 2 ( + p + 1) 2 1
lim = lim jzj 2 = lim jzj 2 = 0 < 1: D’où
p !+1 up p !+1 2 (p + 1) ( + p + 2) p !+1 2 (p + 1) ( + p + 1)
X X
la série an z n = a2p z 2p converge pour tout complexe z: Ainsi le rayon cherché est +1:
n 0 p 0
1
(c) On suppose a0 2 ( + 1) = 0; puisque ( + 1) > 0 car + 1 > 0; alors a0 = : De plus
P 2 ( + 1)
n
le rayon de an z est in…ni, alors pour tout x > 0;
+1
X +1
X
1 ( + 1) 2p+ 1 x 2p+
y (x) = 2p
x = : CQFD
p=0
2 ( + 1) 2 p! ( + p + 1) p=0
p! ( + p + 1) 2
+1
X 2p +1
X 2p
x 1 x 1 x
On a aussi y (x) = ; et or x 7 ! est con-
2 p=0
p! ( + p + 1) 2 p=0
p! ( + p + 1) 2
tinue en 0, donc
x 1
y (x) s0
2 ( + 1)

3. On suppose que 2 2
= N; soit p 1:
2 2
(a) Le fait que 2 2
= N; assure que 8 p 1; ( + n) 6= 0; donc comme dans le 2-(a) ; on trouve que
:

3
 a0 1
8 p 2 N; a2p+1 = 0 et a2p = ; puis en prenant comme le 2-(b) :
22p p! (p + ) (p + 1) ::: ( + 1)
a0 2 ( + 1) = 1; puisque 2= Z (car sinon 2 2 N); alors le fait de "noter" le produit non
( + p + 1)
nul : ( + p) ( + p + 1) ::: ( + 1) par ; assure que ( + 1) 6= 0; donc
( + 1)
+1
X
1 1 x 2p
a0 = ; on obtient que x 7 ! est aussi solution de (F )
2 ( + 1) p=0
p! ( + p + 1) 2
+
sur R :
x 1
(b) Il est à noter d’abord que 6= 0 car 2 2
= N; puis comme dans le 3(c) ; on a y (x) s0
:
2 ( + 1)
Ainsi y et y ont des comportements non propotionnel au voisinage de zéro : l’une tend vers 0 et
l’autre vers +1; la famille (y ; y ) est alors libre.
D’autres part (F ) est une équation di¤érentielle linéaire sans second membre d’ordre deux et dont
les coe¢ cients sont des fonctions continues sur R + et aussi le coe¢ cient de y 00 ne s’annule jamais sur
R + ; donc l’espace des solutions de (F ) sur R + est R-espace vectoriel de dimension 2, contenant la
famille libre (y ; y ) ; qui sera donc une base de cet espace. D’où la solution générale de (F ) sur
R + est : x 7 ! Ay (x) + By (x) où A et B sont des constantes réelles.

PARTIE III
A - Etude de (F0 )

1. (a) Puisque > 1; alors 8 k 1; + 2k 6= 0 car sinon on aura = 2k 2 qui est absurde. Par une
Q
p 1
récurrence simple sur p 1; on obtient a2p ( ) = 2
k=1 ( + 2k)
p
! p
X Q
p 1 2 X 2
(b) On a a2p est dérivable sur ] 1; +1[ et a02p ( )= 2 3 = a2p ( ) ;
i6=k ( + 2i) ( + 2k) ( + 2k)
k=1 k=1
1
donc bp = a02p (0) = a2p (0) Hp = 2 Hp
(2p p!)
(c) A l’aide d’une comparaison entre série et intégrale classique, on a Hp s+1 ln (p) ; puisque bp ne
s’annule jamais, en appliquant la règle de D’Alembert pour z non nul …xé, on a :
bp+1 z 2(p+1) P
lim = 0 < 1; donc la série bp z 2p converge pour tout complexe z; son rayon est alors
p!+1 bp z 2p
in…ni.
2. (a) Il su¢ t de dériver la relation (1) par rapport à la variable et de prendre ensuite = 0:
+1
X
(b) On a y0 et x 7 ! bp x2p sont sommation de séries entières de rayon in…ni, elles sont alors de classe
p=1
C 1 sur R +
et elles se dérivent in…niment terme à terme, donc pour x > 0; on a
+1
!
y 0 (x) y0 (x) X
x2 z000 (x) + xz00 (x) x2 z0 (x) = x2 y000 (x) ln (x) + 2 0 + 2p (2p 1) bp x2p 2
+
x x2 p=1
+1
! +1
!
y 0
(x) X X
+x y00 (x) ln (x) + 0 + 2pbp x2p 1 x2 y0 (x) ln (x) + bp x2p =
x p=1 p=1
+1
X +1
X
ln x x2 y000 (x) + xy00 (x) x2 y0 (x) + 2xy00 (x) + 4p2 bp x2p bp x2p+1 :
p=1 p=1
Or y0 est solution 2 00 0
de (F0 ) sur R ; donc x y0 (x) + xy0 (x) x2 y0 (x) = 0; par suite :
+

+1
X +1
X +1
X +1
X
4p
x2 z000 (x)+xz00 (x) x2 z0 (x) = 2xy00 (x)+ 4p2 bp x2p bp x2(p+1) = 2 x2p
+ 4p2 bp x2p
2p
p=1 p=1 p=1 (2 p!) p=1
+1
X
2p
bp 1x ; puisque b0 = 0; on peut alors commencer la dernière sommation à partir de p = 1; il vient
p=2
1
alors tenant compte du fait que a2p (0) = 2 que :
(22p p!)

4
 +1
X
x2 z000 (x)+xz00 (x) x2 z0 (x) = 4pa2p (0) + 4p2 bp bp 1 x2p = 0 selon le 2(a) : z0 est alors solution
p=1
+
de (F0 ) sur R :
3. On a y0 est continue en 0, par contre lim+ z0 (x) = 1; donc la famille (y0 ; z0 ) est libre, comme à la question
x!0
+
II-3-(b) ; c’est une base de solution. La solution générale de (F0 ) sur R est alors x 7 ! Ay0 (x) + Bz0 (x)
où A et B sont des constantes réelles.

B - Etude de (F1 )
1. Il s’agit de faire un "copier-coller" de la partie A
2
(a) Puisque 2 ]0; 2[ ; alors 8 k 1;
+ 2k 2 ]2k; 2 (k + 1)[ ]2; +1[ ; donc ( + 2k) 1 6= 0. Par une
Qp 1
récurrence simple sur p 1; on obtient c2p ( ) = 2 :
k=1 ( + 2k) 1
(b) On a 7 ! c2p ( ) est dérivable sur ]0; 2[ et on a :
p
! p
X Q 1 2 ( + 2k) X ( + 2k)
c02p ( ) = 2 2 = 2c2p ( ) 2 ; donc
k=1 i6=k
( + 2i) 1 ( + 2k)
2
1 k=1
( + 2k) 1
p
X p
X
(1 + 2k) 1 1 1
c02p (1) = 2c2p (1) = 2c2p (1) + = 2c2p (1) (Hp + Hp+1 1)
4k (k + 1) 4 k k+1
k=1 k=1
Q
p 1 1
Or c2p (1) = 2 k (k + 1)
= 2p : D’où le résultat.
k=1 2 2 p! (p + 1)!
(c) Comme au A-1-(c) ; le rayon de convergence demandé est +1:

2. (a) Il su¢ t de dériver la relation (2) par rapport à la variable , puis de prendre = 1:
+1
X
(b) On a y1 et x 7 ! dp x2p+1 sont sommation de séries entières de rayon in…ni, elles sont alors de
p=1
classe C 1 sur R +
et elles se dérivent in…niment terme à terme, donc pour x > 0; on a
+1
!
2 y 0 (x) y1 (x) X
x2 u001 (x)+xu01 (x) (1 + x) u1 (x) = x2 2y100 (x) ln (x) + 4 1 2 2 + 2p (2p + 1) dp x2p 1
+
x x p=0
+1
! +1
!
0 y1 (x) X 2p 2
X
2p+1
+x 2y1 (x) ln (x) + 2 + (2p + 1) dp x 1+x 2y1 (x) ln (x) + dp x =
x p=0 p=0
2 ln x x2 y100 (x) + xy10 (x) 1 + x2 y1 (x) +
+1
X +1
X
2
+4xy10 (x) + (2p + 1) dp x2p+1 1 + x2 dp x2p+1 :
p=0 p=0
+ 2 00
Or y1 est solution de (F1 ) sur R ; donc x y1 (x) + xy10 (x) 1 + x2 y1 (x) = 0; par suite :
+1
X X+1 +1
X
2
x2 u001 (x)+xu01 (x) 1 + x2 u1 (x) = 4xy10 (x)+ (2p + 1) dp x2p+1 dp x2p+1 dp x2(p+1)+1 =
p=0 p=0 p=0
+1
X +1
X +1
X
4 (2p + 1) 2
2p+1
x2p+1 + (2p + 1) 1 dp x2p+1 dp 1x
2p+1
; puisque d0 = 0; on peut alors
p=0
p! (p + 1)!2 p=1 p=1
commencer la sommation du milieu à partir de p = 1; il vient alors tenant compte du fait que c2p (1) =
1
que :
22p p! (p + 1)!
+1 h
X i
2
x2 u1 (x) + xu1 (x) 1 + x2 u1 (x) = (1 + 2p) 1 dp + 2 (1 + 2p) c2p (1) dp 1 x2p+1 + 2x =
p=1
+
0 + 2x = 2x; selon le 2(a) : u1 est alors solution de (E1 ) sur R :
+1
e0 X X
3. (a) On a v1 (x) = + en xn 1
; On suppose que le rayon de la série entière en xn 1
est R > 0 puis
x n=1
n 1
on se place dans ]0; R[ :

5
 Alors x2 v100 (x) + xv10 (x) 1 + x2 v1 (x) 2x =
+1
! +1
!
2 2e0 X e0 X
x + (n 1) (n 2) en xn 3
+x + (n 1) en xn 2
x3 n=1
x2 n=1
+1
!
2 e0 X
1+x + en xn 1
2x =
x n=1
+1
X
n 1
(n (n 2) en en 2) x (e0 + 2) x e1 = 0; ici encore ? par "unicité d’un déveleppement en
n=3
série entière", on obtient :
(
e0 = 2
e1 = 0 :
8 n 3; n (n 2) en en 2 =0
e0
Puis à l’aide d’une récurrence que 8 p 2 N; e2p+1 = 0 et e2p = = 2c2p (1) ; où
22p p! (p + 1)!
e0 = 2 6= 0:
Ainsi R = +1 et v1 est bien une solution de (E1 ) sur R + :
(b) On a (F1 ) est l’équation di¤érentielle homogène associée (E1 ) ; puisque z1 étant la di¤érence de deux
solutions de (E1 ) ; elle alors solution sur R + de (F1 ) :
(c) Ici encore le comportement en 0+ des solutions y1 et z1 permet d’a¢ rmer qu’elles ne sont pas propor-
tionnelles. La famille (y1 ; z1 ) est alors une base de solution de (F1 ) sur R + :
La solution générale de (F1 ) sur R + est alors x 7 ! Ay1 (x) + Bz1 (x) où A et B sont des constantes
réelles.

FIN

6
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