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To cite this article: EL AMINE CHERIF , MOHAMED ERRIH & HAYET MADANI CHERIF (2009)
Modélisation statistique du transport solide du bassin versant de l'Oued Mekerra (Algérie) en
zone semi-aride méditerranéenne , Hydrological Sciences Journal, 54:2, 338-348, DOI: 10.1623/
hysj.54.2.338
Résumé L’ampleur de l’érosion et du transport solide dans les bassins versants des zones semi-arides
méditerranéennes a suscité l’intérêt d’un grand nombre de chercheurs, qui ont multiplié cette dernière
décennie les études pour comprendre et expliquer les mécanismes, leurs causes et leurs conséquences. Dans
ce contexte, on tentera de montrer à partir de mesures in situ la relation entre débits liquides et solides. Un
modèle basé sur des statistiques des échantillons a été réalisé à partir des débits liquides des crues
sélectionnées. Les résultats obtenus par l’application de ce modèle sur la station de Mekerra (Sidi Ali
Benyoub, Algérie) sont très encourageants car les coefficients de corrélation débits liquides–débits solides
annuels et saisonniers varient de 0.90 à 0.91.
Mots clefs débit liquide; transport solide; crue; modèle statistique; bassin versant de l’Oued Mekerra; zone semi-aride;
Algérie
Statistical modelling of the solid transport in the Wadi Mekerra basin (Algeria) in the
Mediterranean semi-arid zone
Abstract Erosion and solid transport processes in the basins of Mediterranean semi-arid zones have
interested a great number of hydrologists, whose studies have increased in the last ten years with the aim of
understanding and explaining the mechanisms, their causes and their consequences. In this context, we
attempt to show, by means of in situ measurements, the relationship between water discharge and sediment
discharge. A statistical model was developed using water discharge data of selected floods. The results
obtained at Mekerra station (Sidi Ali Benyoub, Algeria) are very encouraging, as the coefficients of correla-
tion of both annual and seasonal water discharge to sediment discharge vary from 0.90 to 0.91.
Key words water discharge; bed load, flood; statistical model; Wadi Mekerra basin; semi-arid zone; Algeria
INTRODUCTION
En Algérie septentrionale, les conditions physiques, géomorphologiques, hydroclimatiques et
socioéconomiques sont particulièrement favorables au déclenchement et à l’accélération du
phénomène de transport solide. Demmak (1982) démontre qu’il existe une corrélation entre la
lithologie et les formes d’érosion, et qu’à chaque forme d’érosion peut être associée une
concentration moyenne des charges en suspension. Les apports solides ont lieu essentiellement au
printemps lors des crues généralisées sur sol saturé, la contribution des crues d’automne, dues à
des précipitations intenses et localisées étant négligeable. Enfin, une étude factorielle séparée du
ruissellement et de la turbidité améliore la compréhension des phénomènes et permet l’élaboration
d’un outil efficace de prévision des apports solides. Walling (1984) estime les dégradations
spécifiques dans les régions du Maghreb septentrional entre 1000 et 5000 t km-2 par an. Probst &
Amiotte Suchet (1992) montrent que ces dégradations sont très variables d’un bassin à un autre et
peuvent atteindre comme pour le cas de l’Oued Agrioun en Algérie 7200 t km-2 par an. Cette
estimation est obtenue en se basant sur les données observées, durant la période de 1972 à 1979,
sur le bassin très dégradé de l’Oued Agrioun qui alimente le Barrage d’Irhil Emda. Comme
conséquence de ces dégradations, la part des sédiments qui se déversent annuellement dans la Mer
Méditerranée est estimée à 100 u 106 t (Probst & Amiotte Suchet, 1992).
Le processus du transport des matières solides en suspension dans les bassins versants est
complexe. Il se fait principalement en période de crue et il est étroitement lié à l’intensité des
précipitations, à la configuration du bassin versant et aux caractéristiques hydrauliques du cours
d’eau. Dans ce contexte et pour mieux comprendre l’influence de ces facteurs sur le transport des
La discussion concernant cet article est ouverte jusqu’au 1er Octobre 2009 Copyright 2009 IAHS Press
Modélisation statistique du transport solide du bassin versant de l’Oued Mekerra 339
particules en suspension dans les cours d’eau, sous climat Méditerranéen et semi-aride, on
s’intéresse au bassin versant de l’Oued Mekerra situé au nord-ouest algérien.
Pour ce faire, on étudie, à partir de l’observation de différents épisodes de crue, la relation
entre les débits solides, Qs, et les débits liquides, Ql. Ce genre d’étude a été introduit initialement
par Wood (1977) puis Williams (1989) pour étudier les événements de crues dans un bassin
versant.
LEGENDE:
Bassin côtier
Oranais central
1103
S/B Mekerra sarno
Bassin de
la Tafna 1102
S/B Mekerra moyen Sous-bassin de
Oued El Hammam
1101
S/B Mekerra Amont
Bassin Chott
Chergui
(a) (b)
Fig. 4 Bassin de l’Oued Mekerra: (a) couvert végétal à Sidi Ali Benyoub; et (b) carte pédologique.
joue un rôle important lors de la montée des crues. Le nord-est du bassin versant est couvert d’une
mosaïque de sols alluviaux et calciques. Le ruissellement torrentiel laisse apparaître dans quelques
endroits la roche mère à nu (haute Mekerra). La température moyenne annuelle est de 17°C.
Globalement, le bassin versant peut être subdivisé en trois sous-bassins selon les stations
d’observations hydrométriques que sont: Haçaiba, Sidi Ali Benyoub et Sidi Bel Abbés (Fig. 4). La
station d’étude de Sidi Ali Benyoub se situe aux coordonnées Lambert (X: 186.5, Y: 192.2) et
contrôle le sous-bassin de Mekerra moyen d’une superficie de 1890 km2 (Tableau 1). Elle a été
mise en service en 1949, et possède un déversoir en Col de Cygne où se font les jaugeages d’étiage
plus un téléphérique pour les jaugeages de crues importantes. Un limnigraphe et une échelle
limnimétrique ont été emportés en 1971 par une crue, en plus d’une batterie d’échelle en rive
droite (Agence de Bassin de l’Oranie–Chott Chergui, 1998).
L’utilisation des différents types de paramètres morphométriques (Tableau 1) a pour but la
quantification des facteurs caractéristiques du milieu physique du bassin versant. La valeur de
l’indice de compacité de Gravelius, Kc, indique que le bassin a une forme assez allongée, elle
implique par conséquent un temps de concentration, Tc, lent. Les altitudes caractéristiques et la
dénivelée sont déduites de la courbe hypsométrique du bassin versant. L’objet de l’indice de pente
de Roche, Ip, est de caractériser la pente moyenne avec les données réelles du basin versant.
L’indice Ip représente la moyenne de la racine carrée des pentes mesurées sur le rectangle
équivalent (défini comme étant un rectangle de longueur, L et de largeur, l), et pondérées par les
surfaces.
L’indice de pente globale, Ig, est un indice qui caractérise l’influence de la pente sur le régime
hydrologique du bassin. Il sert aussi à classer le relief du bassin et cela en calculant la dénivelée
spécifique, Dg. Le bassin versant couvre une superficie, S = 1890 km2 et se caractérise par son
relief modéré.
La densité de drainage, Dd (en km/km2) renseigne sur l’importance du drainage du bassin et
son aptitude au ruissellement superficiel. Au vu de la valeur de ce paramètre, on conçoit que le
bassin draine bien sa superficie. Le coefficient de torrentialité, CT, est le produit de la densité de
drainage par la fréquence des talwegs élémentaires. Le temps de concentration a été calculé selon
plusieurs formules empiriques (Kirpich, Bramby Williams, Giandotti, Basso Kennedy-Bath, etc.).
La valeur de Tc choisie est la moyenne arithmétique des estimations obtenues.
DONNEES ET METHODOLOGIE
Pour les besoins de cette étude, nous avons procédé au dépouillement, tracé et calculé des
paramètres statistiques des événements de crues observés dans la station hydrométrique Sidi Ali
Benyoub (bassin de l’Oued Mekerra, Algérie).
Les débits liquides instantanés ainsi que les concentrations des sédiments en suspension ont
été obtenus via l’Agence Nationale des Ressources Hydrauliques algérienne. Ils couvrent la
période allant de Janvier 1950 à Août 2001, et 7042 observations. Ces derniers sont effectués un
jour sur deux et intensifiés jusqu’au quart d’heure en période de crue. Vingt huit (28) crues ont été
sélectionnées et sont présentées dans le Tableau 2. Le principe de sélection est basé sur des critères
suivants:
(a) la réalisation d’un hydrogramme complet;
(b) une crue non complexe;
(c) un échantillon comportant des crues fortes et faibles; et
(d) une fréquence d’échantillonnage de la crue suffisante (turbidigramme bien suivi).
La méthode d’échantillonnage systématique du transport solide sur la plupart des cours d’eau
algériens est l’échantillonnage uni-ponctuel. Le prélèvement d’un échantillon se fait par
l’observateur à l’aide de bouteilles de 0.5 à 1 litre de contenance. Les échantillons prélevés sont
analysés par les procédés classiques (filtrage sur filtre millipore et la charge en suspension est
mesurée par pesée des filtres). Pour les débits liquides, les lectures de hauteur d’eau effectuées
sont transformées en débits liquides grâce aux courbes d’étalonnage établies par les services de
l’Agence Nationale des Ressources Hydrauliques. Ces courbes sont valables pour une période
donnée dite période de validité.
Quant au transport solide, l’évaluation durant une crue est effectuée de la même façon que
pour les débits liquides, sur la base d’un dépouillement des lectures. Avant le tracé du
turbidigramme, l’opération de report sur le limnigramme est nécessaire. Les valeurs de
concentration en temps et date sont positionnées sur le limnigramme. Le nombre de prélèvements
et leur échelonnement correct dans le temps conditionnent la fiabilité et la précision des graphes
temporels de la concentration des sédiments en suspension (Touat, 1989). La fréquence des
prélèvements effectués dépendait de la variation de la hauteur d’eau. En période de crue, à chaque
variation de 10 cm de hauteur d’eau, on prélevait un échantillon. En période normale on prélevait
une fois tous les deux jours. Le tracé des graphes temporels est donné en Fig. 5(a)–(e).
Le Tableau 3 donne les caractéristiques statistiques des crues traitées pour les variables Q et
C, donnant d’une part l’écart type, la moyenne, le mode, la médiane, le coefficient de variation et
l’asymétrie, d’autre part le temps de base, le temps de montée, ainsi que le volume écoulé. Les
intervalles de variation des estimations des paramètres statistiques des échantillons analysés (en les
300 35 250 25
Q C Q C
250 30
200 20
Concentration (g/L)
Concentration (g/L)
25
200
Débit (m3/s)
Débit (m3/s)
20 150 15
150
15
100 10
100
10
50 50 5
5
0 0 0 0
00
30
00
30
00
30
10 0
12 0
13 0
15 0
16 0
18 0
19 0
21 0
22 0
0
01
30
00
30
00
30
00
30
00
30
00
30
00
30
00
30
0
:3
:0
:3
:0
:3
:0
:3
:0
:3
0:
1:
3:
4:
6:
7:
9:
00
01
03
04
06
07
09
10
12
13
15
16
18
19
21
22
(a)(a) Temps (h) (b)
(b) Temps (h)
200 45 140 60
Q C Q C
180 40
120 50
160 35
Concentration (g/L)
Concentration (g/L)
140 100
30 40
Débit (m3/s)
Débit (m3/s)
120 80
25
100 30
20 60
80
15 20
60 40
40 10
20 10
20 5
0 0 0 0
30
00
30
00
30
00
30
01
00
30
00
30
00
30
00
00
30
00
30
00
30
00
30
00
30
00
30
00
30
00
30
02
04
05
07
08
10
11
00
13
14
16
17
19
20
22
23
01
03
04
06
07
09
10
12
13
15
16
18
19
21
22
(c)
(c) Temps (h) (d)(d) Temps (h)
700 70
Q C
600 60
Concentration (g/L)
500 50
Débit (m3/s)
400 40
300 30
200 20
100 10
0 0
0 0 30 900 030 200 330 430 600 730 900 030 200
06 07 0 1 1 1 1 1 1 1 2 2
(e)
(e) Temps (h)
Fig. 5 Echantillon des graphes temporels des débits et concentrations sur l’Oued Mekerra durant les
crues: (a) 23 Octobre 1997; (b) 27 Octobre 1997; (c) 27 Septembre 1999; (d) 27 Juillet 2000; et
(e) 23 Octobre 2000.
100000 100000
Débit solide mesuré
1000
(Kg/s)
100
100
10
1 Débit liquide (m3/s) 10 Débit liquide (m3/s)
0.1 1
0.1 1 10 100 1000 1 10 100 1000
(a) Annuel (b) Automne
100000
10000
1000 1000
(Kg/s)
100
100
10
10
1
Débit liquide (m3/s)
0.1 Débit liquide (m3/s)
1
0.1 1 10 100 1000 1 10 100 1000
10000
1000
(Kg/s)
100
10
1
Débit liquide (m3/s)
0.1
0.1 1 10 100 1000
(d) Eté
Fig. 6 Relation débit solide mesuré en fonction du débit liquide avec la courbe de tendance pour
différentes périodes.
lesquelles un nombre suffisant et représentatif de prélèvements a été effectué permettant une bonne
reconstitution du turbidigramme. Les couples de valeurs sélectionnées sont reportés sur une
échelle log–log. Généralement les tracés graphiques démontrent une dispersion considérable,
même en coordonnées logarithmiques.
Pour les données de la station étudiée, les regroupements ont été effectués suivant quatre
saisons: automne (Septembre–Novembre), hiver (Décembre–Février), printemps (Mars–Mai) et
été (Juin–Août). Ainsi, les valeurs maximales de la turbidité sur la station du bassin s’observent au
début de l’automne et à la fin du printemps. La relation liant les débits liquides aux débits solides
en suspension pour notre sous-bassin est de type puissance de forme générale Q s a Qlb
Les graphes de la Fig. 6 illustrent ces relations pour les données annuelles et saisonnières. Les
corrélations obtenues sont toutes significatives et varient dans l’intervalle (0.88–0.92), ce qui
permet de conclure que ces régressions ont donné des résultats acceptables. Le Tableau 4 résume
les résultats obtenus pour la station de Sidi Ali Benyoub. Dans la période d’étude, les crues les
plus importantes et les mieux suivies ont été sélectionnées (nombre important de prélèvements
durant l’événement) et utilisées dans l’estimation.
oú Cj est la concentration mesurée à l’instant tj; Qj correspond au débit liquide à l’instant tj ; N est
le nombre de prélèvements effectués sur l’année considérée; et tj+1 – tj est le pas de temps séparant
deux prélèvements consécutifs. Le Tableau 5 présente les apports liquides, solides et les
dégradations spécifiques au niveau du bassin versant de l’Oued Mekerra aux différentes périodes
de mesure.
DISCUSSION
Les résultats des modèles d’ajustement: débit solide–débit liquide (Tableau 4) sont assez
significatifs, puisque le coefficient de corrélation varie entre 0.88 et 0.92 pour toutes les
applications. Cela reste à confirmer d’après l’étude de l’indépendance. En ce qui concerne la
relation liant les débits liquides aux débits solides en suspension qui est de type puissance de
forme Qs a Qlb , le coefficient de corrélation pour le modèle annuel est largement significatif: il
est de 0.88. Par contre à l’échelle saisonnière, le coefficient de corrélation est beaucoup plus
important pour les saisons automne, hiver, printemps et été puisqu’il vaut respectivement 0.92,
0.90, 0.91 et 0.91. Ceci peut s’expliquer par la régularité des apports durant les saisons.
Le modèle annuel montre que les paramètres à l’échelle des crues, a = 5.7 et b = 1.3, sont
proches de ceux trouvés par bon nombre de chercheurs ayant travaillé dans des régions semi-arides
ou non. En effet, les valeurs de ces paramètres a et b de la relation Qs a Qlb (Tableau 4) varient
peu d’un bassin à l’autre. Ces valeurs sont proches de celles trouvées à Oued Mouilah et Oued
Sebdou (Bouanani, 2004), à Oued Mina (Touaibia et al., 2001), à Oued Wahrane (Benkhaled &
60 1
Apport liquide (Hm3) 0.9
1989/90
1990/91
1991/92
1992/93
1993/94
1995/96
1995/97
1997/98
1998/99
1999/00
2000/01
Année
Fig. 7 Apports liquides et solides annuels de l’Oued Mekerra.
Remini, 2003) et sur la Rivière Arbucies dans le nord-est de la Péninsule Ibérique (Battala & Sala,
1992).
Les modèles saisonniers, donnent pour l’automne, l’hiver et le printemps des valeurs de b
proches de celle du modèle annuel et sont comprises entre 1.26 et 1.35. Pour l’été b est inférieur ou
égal à 1.18. Le paramètre a est proche de celui du modèle annuel pour l’automne et faible pendant
l’hiver.
La station de Sidi Ali Benyoub, contrôlant un bassin versant caractérisé par une forte pente et
drainant un volume important de matériaux solides, admet un apport annuel moyen égal à
210 000 t (Tableau 5). Le tracé de cette chronologie reconstituée est donné à la Fig. 7. Le cours
d’eau apporte annuellement en moyenne 17.2 u 106 de m3 d’eau. Ces quantités d’eau apportent
175 000 t de sédiments fins en suspension et 35 000 t de sédiments grossiers en charriage.
Ce transport est favorisé par une érosion active qui se manifeste par une dégradation
spécifique assez élevée de l’ordre 111.146 t km-2 an-1 (Tableau 5), dont la grande fraction a été
enregistrée en 1989/90.
La moyenne annuelle de la charge solide en suspension est assez élevée, elle est de l’ordre de
10.5 g/L. Il est à noter aussi que les apports liquides et solides sont très variables d’une année à
une autre (Tableau 5).
CONCLUSIONS
Ce travail constitue une première contribution à l’analyse des phénomènes hydrologiques, du
transport solide et de la modélisation du bassin versant de la Mekerra (nord-ouest de l’Algérie). Il
apporte beaucoup d’éléments de base à une recherche de modèles hydrologiques, régissant
l’écoulement superficiel et le transport solide en suspension dans ce bassin.
Sur la base des mesures continues réalisées dans la station de Sidi Ali Benyoub (Janvier
1950–Août 2001), nous avons calculé les différentes valeurs des paramètres de l’écoulement
liquide et du transport solide.
On peut dire que la station de Sidi Ali Benyoub apparaît être le principal foyer sédimentogène,
fournissant la grande partie des matériaux transportés par l’oued. Ceci tient surtout aux fortes
pentes des versants et à l’état du couvert végétal très faible dans cette partie du bassin versant de la
Mekerra. En automne, le sol est encore dénudé, alors qu’au printemps la couverture herbacée est
déjà développée et réduit considérablement la mobilisation des matériaux fins.
Concernant les relations statistiques de forme Qs a Qlb , les analyses mettent en évidence
que le modèle puissance peut être utilisé pour obtenir des relations acceptables.
REFERENCES
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