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Chapitre (III) : chaudières à vapeur : notions de base et

technologies de fabrication.
Section III.1 : représentation du groupe IMETAL et ses filiales

Présentation du groupe IMETAL

La sidérurgie est essentielle pour le développement de toute industrie. Elle


est en amont de nombreux secteurs d’activité. La sidérurgie est une industrie
d’avenir entrainant dans son sillage des activités connexes à haute
technologies. L’industrie des métaux, et les métaux eux-mêmes, restent au
cœur de de nos économies. Depuis le début des années 2000, le secteur de
la sidérurgie et de la métallurgie algérienne a connu de nombreuses
restructurations, au nom de certains concepts. Aujourd’hui, pour de nombreux
algériens, cette industrie symbolise le passé, au point où certains pensent
même que l’Algérie ne pourra plus produire de l’acier.

Le groupe IMETAL, un acteur publique économique, vise à redonner la


sidérurgie algérienne ses lettres de noblesses. Le développement de la
sidérurgie permettra d’une part, l’approvisionnement en intrant, dans des
meilleures conditions, des industries de transformation et, d’autre part, la
réduction de la facture d’importation des produits sidérurgiques.

Le paysage de la sidérurgie commence à s’étouffer par l’entrée de


nouveaux opérateurs privés sur le marché national. Cette diversification de
l’offre locale en produits sidérurgiques, nous impose de produire selon des
standards élevés de qualité, de compétitivité et de distribuer nos produits
avec un niveau de réactivité, d’efficacité susceptible de satisfaire et de
fidéliser notre clientèle. Ce sont là, les défis majeurs auxquels le groupe
IMETAL sera confronté et dont l’issue déterminera son poids sur le marché
algérien et continental.

Le plan stratégique du groupe IMETAL permettra, à moyen terme, de


porter encore plus loin les couleurs de l’industrie sidérurgique, avec l’ambition
de devenir l’opérateur de référence. Le rajeunissement et la valorisation des
compétences, la modernisation de nos outils et méthodes de travail, sont les
axes du développement permanent qui nous amèneront, inévitablement, à
répondre aux mutations de notre environnement et démontrer la pertinence
comme la modernité de notre action.

Cette stratégie se construit avec l’ensemble de nos équipes qui sont les
garants du professionnalisme et de l’expertise nécessaire. Nos équipes, à
tous les niveaux, sont au centre du dispositif qu’ils font vivre et évoluer jour
après jours, pour accroitre la performance et la qualité. Chaque métier du
groupe, de par ses spécificités, requiert des talents et des compétences ; ce
sont ces talents qui nous propulsent vers le succès.
La mise en place d’une nouvelle gouvernance au sein du groupe IMETAL
permettra de mieux produire, dans des conditions de travail améliorées,
d’offrir des produits de qualité à notre clientèle et d’atteindre les objectifs de
production et de rentabilité fixés.

D’après le mot du P-DG du groupe IMETAL

Section III.2 : notions de base des chaudières à vapeur

III.2.1 Introduction

La vapeur d’eau est le fluide thermique caloporteur le plus utilisé dans


l’industrie. Elle permet de véhiculer l’énergie de combustion de la chaudière
aux stations d’utilisation. La vapeur d’eau est produite en brulant du
combustible dans une chaudière ou récupérant de l’énergie perdue au niveau
des procédés industriels. Elle peut être également récupérée comme un
sous-produit en aval des turbines utilisées pour la production de l’énergie
électrique. Les systèmes de distribution de la vapeur doivent être
convenables pour assurer un bon fonctionnement de l’usine et assurer une
disponibilité de la vapeur en quantité suffisante, à la pression adéquate et au
moment de la demande.

La vapeur d’eau est un gaz visible, produit par le changement d’état da


l’eau. Ce changement d’état est obtenu en ajoutant de la chaleur à l’eau.
L’énergie calorifique correspondante, contenue dans un combustible est
transmise à l’eau dans une chaudière.

III.2.2 Phénomène de vaporisation

III.2.2.1 Production de la vapeur à la pression atmosphérique

La figure fig.1 décrit le processus physique de production du vapeur à


pression atmosphérique.
Dans le cas représenté par la figure fig.1, l’eau froide dans la bouilloire
commence par emmagasiner de la chaleur. Sa température croit
progressivement. Une fois la température de 100 °C est attente, l’eau
commence à bouillir, l’eau continue à recevoir de l’énergie bien que sa
température reste constante, cette énergie permet la transformation
progressive du liquide en vapeur : c’est la vaporisation.

III.2.2.2 Production du vapeur à une pression élevée.

La figure fig.2 décrit le processus physique de production du vapeur à une


pression élevée.
Dans ce deuxième cas, l’eau froide absorbe l’énergie calorifique produite
dans le foyer de la chaudière. La température de l’eau croit comme
précédemment et la vaporisation commence. La chaudière étant un vase
clos, la production du vapeur engendre une pression. Cette pression croissant
au fur et à mesure de la production de vapeur, s’exerce sur la surface de l’eau
et retard sa vaporisation. La température de vaporisation doit de plus en plus
élevée.
Deux premières constations peuvent être déjà faites
-la température de vaporisation de l’eau croit lorsque la pression de la
chaudière croit.
-l’eau et la vapeur en contact sont toujours à la même température.

III.2.3 Transfert de phase de l’eau

La figure (fig.3) représente le processus de vaporisation à pression


constante d’un certain volume de liquide, V1=m.v1.pour la vaporisation, on
utilise un cylindre fermé par un piston qui peut se déplacer sans frottement.
Le liquide de masse « m » occupe le volume v1 à la température ambiante t
(étet1). L’apport de chaleur fait passer le liquide de l’état1 à l’état2 avec un
accroissement de la température et du volume à pression constante. Le
liquide atteint la température de saturation ts et son volume devient V’=m.v’.
La température ts comme le volume correspondant v’ du liquide bouillant sont
caractéristiques pour chaque substance et dépendent de la pression P.

Le processus de vaporisation se fait réellement au cours du passage de


l’état2 à l’état4 en passent par l’état3. Au cours de cette transformation, le
liquide passe continuellement à la phase vapeur sans que la température du
contenu du cylindre n’augmente. Le mélange hétérogène de liquide et vapeur
(état3) est appelé : vapeur humide, il règne ici un équilibre thermodynamique
entre le liquide bouillant et la vapeur. A l’état4, la vaporisation est achevée et
du mélange diphasique (liquide-vapeur) on est passé à un système
monophasique. Puisqu’il ne contient pas de liquide, on appelle ce fluide
vapeur saturée sèche. Le volume est devenu Vʺ=m.vʺ. le volume spécifique vʺ
de la vapeur saturée sèche dépend comme le volume spécifique du liquide

bouillant v’, de la pression. Le titre de la vapeur humide est :x = m′ +mʺ

Il représente le rapport de la masse de vapeur saturée sèche contenue dans


le mélange (liquide-vapeur) de vapeur humide.

Pour le liquide en ébullition, nous avons x=0 du fait que mʺ=0, tandis que pour
la vapeur saturée sèche x=1, parce que m’=0.pour la vapeur humide 0<
x<1.

Le volume de la vapeur humide (mélange) Vx est la somme des volumes du


liquide en ébullition et de la vapeur saturée sèche constituant le mélange.

Vx = m′ . v ′ + mʺ. vʺ
(m′ + mʺ)Vx = m′ v ′ + mʺvʺ

Vx = v ′ + x(v ′ + vʺ)

En continuant l’apport de chaleur après atteinte l’état4, le volume de la vapeur


continue à augmenter et la température aussi s’accroit. La vapeur saturée
devient alors une vapeur surchauffée.

Si le processus de vaporisation est recommencé à une autre pression, il


s’établera une autre température de saturation à condition que p <
p critique et p > p triple.

P critique : pression de l’état critique

P triple : pression au point triple.

III.2.4 Le système à deux phases (liquide-vapeur)

De manière analogique au volume spécifique, nous définissons les


variables calorifiques spécifiques du liquide en ébullition par h’, u’ et s’ et
celles de la vapeur saturée sèche par hʺ , uʺ et sʺ avec :

h’ : l’enthalpie du liquide saturé et h’=u’+pv’

hʺ : l’enthalpie du vapeur saturée sèche et hʺ = uʺ+pvʺ.

De cette façon, nous définissons pour un mélange de vapeur humide les


variables spécifiques calorifiques suivantes :

hx = h′ + x (hʺ − h′ )

ux = u′ − x (uʺ − u′ )

sx = s′ + x (sʺ − s ′ )

hʺ − h′ Lv
sʺ = s′ + = s′ +
Ts(p) Tsp

Lv = hʺ − h′ : est appelée la chaleur de vaporisation.

Lv : Peut être calculée suivant la formule : Lv = hʺ − h′ = uʺ − u′ + p(vʺ −


v′ )

Elle peut être aussi calculée à l’aide de l’équation suivante : Lv =


dp
T(vʺ − v ′ )(dT).
III.2.5 Diagrammes de vapeur d’eau

III.2.5.1 Diagramme de saturation

La courbe de saturation de la vapeur d’eau donne la correspondance entre


la pression et la température d’un mélange liquide-vapeur pour l’eau. Dans
une enceinte contenant de l’eau :

-si la température et la pression correspondante à un point situé au-dessus de


la courbe, il y aura de l’eau liquide.

-si la température et la pression correspondante à un point situé au-dessous


de la courbe, il y aura de la vapeur sèche.

-si la température et la pression correspondante à un point de la courbe il y


aura de la vapeur saturée.

Sur cette courbe le point C est le « point critique ». En ce point, le volume


massique de la vapeur et celui du liquide en équilibre sont égaux. Les
coordonnées de ce point sont :

*pression critique : Pc =221,20 bar

*température critique : Tc=374,15 °C.

III.2.5.2 Diagramme de température-enthalpie

La courbe de température-enthalpie indique les valeurs expérimentales de


la température en fonction de l’enthalpie de l’eau, cette courbe est obtenu rn
traçant successivement :

-la courbe de saturation de l’eau (segment OC) correspondant à 100% de


liquide, soit un titre x=0.

-la courbe de saturation de la vapeur sèche (segment CS) correspondant à


100 % de vapeur saturée, soit un titre x=1.

Ces deux courbes se rencontrent au point critique C. les coordonnées de ce


point sont :

*température critique Tc=374,15 °C.

*enthalpie critique Hc=2120.0 kJ/kg.

Ensuite on trace les courbes à pression constante (isobares). Dans la région


de la vapeur saturée, les isobares sont horizontales et sont confondues avec
les isothermes. Dans la région de la vapeur surchauffée les isobares prennent
une allure plus ou moins parabolique. Les principales données lues sur ce
diagramme sont :
-l’enthalpie du liquide à la température de saturation (EA),

-l’enthalpie de la vapeur saturée sèche à la température de saturation (EB),

-l’enthalpie d’un mélange diphasique à la température de saturation (EM),

-l’enthalpie de la vapeur surchauffée (E’F),

-la chaleur latente de vaporisation (AB),

-le titre X de la vapeur en un point M : rapport AM/AB.

Ce diagramme très simple permet de suivre l’évolution de l’eau dans les


générateurs de vapeur et dans les échangeurs de chaleur. La quantité de
chaleur absorbée pour le chauffage est lue directement sur l’axe des
abscisses. En portant d’un état initiale, on chauffe l’eau jusqu’à une
température correspondante à A. on vaporise entre A et B et on surchauffe
jusqu’à F. la quantité de chaleur totale nécessaire est lue en projetant le
segment IF sur l’axe des abscisses. Inversement, en utilisant la vapeur, elle
cédera de la chaleur du point F au point A. il faudra alors éliminer les
condensats à l’aide d’un purgeur.

III.2.5.3 Diagramme de température-entropie

La courbe de température entropie est tracée point par point à partir de la


courbe précédente. On trace successivement :

-la courbe de saturation du liquide (OC),

-la courbe de vapeur saturée sèche (CS),

-les paliers isobares (AB) qui sont confondues avec les isothermes dans le
mélange bi-phasique et les courbes isobares en vapeur surchauffée (BF),

-les courbes isenthalpiques.

Sur ce diagramme, il est possible de suivre les diverses évolutions que l’eau
et la vapeur peuvent subir dans une installation :

-Compression adiabatique de l’eau par la pompe avant l’entrée dans la


chaudière (IJ),

-chauffage de l’eau jusqu’à sa température de saturation (JA),

-vaporisation de l’eau (AB),

-surchauffe de la vapeur (BF),

Réglage éventuel de la pression par vanne de régulation : détente


isenthalpique (FG),
-détente réelle de la vapeur dans une turbine : un travail est fourni et
l’enthalpie décroit (GE).

-utilisation de la vapeur dans un échangeur à pression constante : surchauffe


de la vapeur (EB’), puis condensation (B’A’),

-évacuation des condensats par le purgeur (A’R) : il subit une détente et par
suite une revaporisation partielle,

-utilisation de la chaleur excédentaire dans les condensats (RAʺ), puis


éventuellement en (AʺJ) avant de recycler dans la chaudière.

III.2.5.4 Diagramme de Mollier

Ce diagramme donne l’enthalpie d’un système contenant de l’eau en


fonction de l’entropie. Il est tracé point par point à partir les deux diagrammes
précédents, on portant en abscisses les valeurs de l’entropie et en ordonnées
les valeurs de l’enthalpie correspondantes.

III.2.6 Avantages de la vapeur

L’utilisation de la vapeur comme fluide caloporteur offre les avantages


suivants :

-avec une chaleur latente élevée, la vapeur a la possibilité de véhiculer une


grande quantité d’énergie dans des conditions relativement petites. Ceci a un
impact économique certain. En effet, l’utilisation d’un système de distribution
de petite taille réduit d’une part l’investissement initial et d’autre part les frais
de fonctionnement. Les conduites de retour des condensats seront également
de taille réduite.

-le débit massique de la vapeur en circulation dans le système de distribution


est relativement faible.

Donc pour un même besoin énergétique l’installation des conduites


nécessitera moins de matériaux de support et de suspension.

-la circulation de la vapeur dans les conduites est due aux différences de
pressions le long de la tuyauterie. Il est donc inutile d’installer des pompes
donc le cout est généralement élevé.

-l’utilisation de la vapeur comme fluide caloporteur permet une exploitation


souple du système de distribution. Ainsi la satisfaction d’une demande en
vapeur variant suivant les besoins peut être réalisée sans faire appel aux
pompes à vitesses variables, ni aux différentiels de pression, ni aux bipasses.
-au niveau des appareils d’utilisation, la vapeur a l’avantage d’avoir un
coefficient de transfert de la chaleur deux fois plus élevé que celui de l’eau.
Par conséquent, la taille des surfaces d’échange et l’investissement d’achat
des appareils de transfert seront réduits.

-un autre avantage de la vapeur réside dans le fait qu’elle remplit


uniformément l’espace interne des échangeurs. Il est donc inutile de prévoir
les échangeurs avec des chicanes ou autres dispositifs de répartition du fluide
caloporteur.

-la vapeur est un fluide inodore non toxique, une fuite de vapeur n’engendre
aucun risque d’incendie et ne nécessite généralement pas l’arrêt de
production pour les opérations de maintenance et de réparation.

III.2.7 Domaines d’utilisation de la vapeur

La vapeur est produite par évaprisation ou sublimation à partir de l’eau.


Dans le sens physique, la vapeur d’eau est de l’eau sous forme de gaz. La
vapeur est employée comme vecteur d’énergie et vecteur de substances
chimiques dans un grand nombre de domaines de la production industrielle.
Les domaines d’utilisations typiques sont : les industries papetières et de
matériaux de construction. Les raffineries, l’industrie pharmaceutique et les
industries agroalimentaires, et autre utilisations comme :

-turbines à vapeur,

-chauffage à vapeur,

-processus chimique (vecteur d’énergie et vecteur des réactifs),

-industrie agroalimentaire (fabrication de jus de fruits, fabrication de pâtes,


fromageries, laiteries, boulangerie industrielles),

-production d’engrais,

-vulcanisation d’articles en caoutchouc,

-industrie pharmaceutique pour la stérilisation et comme vecteur de


substance thérapeutiques,

-industrie des matériaux de construction,

-raffinerie (craquage du pétrole),

-transformation du bois (formage du bois),

-réalisation d’une dépression par expulsion de l’air puis condensation.


III.2.8 Production de la vapeur

Une chaudière à vapeur est un vase fermé qui sert à produire de la vapeur
à une pression supérieure à la pression atmosphérique. Le confinement de la
vapeur fait monter la pression et donc la température d’ébullition. La quantité
d’énergie contenue dans la vapeur produite augmente également. Les
générateurs de vapeur sont définis non seulement par leur type, mais encore
par leur débit de vapeur et leur pression de service maximale (timbre). Pour
produire de la vapeur haute pression à des puissances assez élevées, il
existe pour l’essentiel deux types : chaudières à tubes d’eau et chaudières à
tubes de fumées, dans le cas des chaudières à tubes d’eau, l’eau se trouve à
l’intérieur des tubes qui sont léchés à l’extérieur par les gaz de combustion.
Ces chaudières produisent la vapeur avec une pression allant jusqu’à 300 bar
environ. Ces pressions ne peuvent pas être produites par les chaudières à
tubes de fumées, du fait de leur principe. Dans les chaudières à tubes de
fumées, les gaz de combustion traversent les tubes qui baignent dans l’eau.
Selon leur modèle, ces chaudières présentent une pression de service allant
jusqu’à 25 bar environ et fournissent 25 tonnes de vapeur par l’heure.

III.2.9 Composantes d’une chaufferie

Une chaufferie opérationnelle se compose non seulement du générateur


de vapeur avec tous ses organes de sécurité, de réglage, d’affichage et
d’isolement, mais encore de groupes supplémentaires nécessaires au
fonctionnement. Une chaufferie typique est constituée de composantes
principales suivantes :

III.2.9.1 Local chaufferie :

La locale chaufferie sera à réaliser selon les réglementations en vigueur.


La chaufferie devra comporter les ouvertures nécessaires pour l’aération et
l’arrivée d’air de combustion, un éclairage et aussi des portes de
communication avec l’extérieur.

III.2.9.2 Générateur de vapeur

Le générateur de vapeur est définit non seulement par son type, mais
encore par son débit de vapeur et sa pression de service maximale (timbre).
Le générateur de vapeur devra comporter des organes de sécurité, de
réglage, d’affichage et d’isolement, un module de pompe d’eau alimentaire,
un équipement de chauffe (bruleur) et un dispositif de commande. La
sélection des différents composants est en fonction du mode de
fonctionnement de l’installation souhaité par l’exploitant et des combustibles.
III.2.9.3 Economiseur

Le générateur de vapeur sera complété par un préchauffeur d’eau


d’alimentation intégré ou monté en aval et destiné à augmenter le rendement
de la chaudière. L’eau d’alimentation est chauffée par les fumées à l’intérieur
de l’économiseur, ce qui refroidit les fumées.

III.2.9.4 Alimentation en combustible

Le fioul domestique et le gaz naturel sont depuis des années les


principaux combustibles utilisés. L’alimentation en combustible pour le fioul
domestique comprend les cuves de stockage, les dispositifs de remplissage,
les cuves intermédiaires, les pompes à fioul, les conduites fioul avec
robinetterie et les organes d’arrêt de sécurité. Dans le cas du gaz naturel, l’on
prévoir une vanne à fermeture rapide pour le bâtiment, les conduites de gaz à
l’intérieur de la locale chaufferie, les conduites d’aération et de purge d’air et
la rampe à gaz.

III.2.9.5 Evacuation des fumées

On prévoir les conduites de fumées entre la chaudière et l’économiseur et


la cheminée, les pièges à sons et la cheminée.

III.2.9.6 Traitement chimique de l’eau

Le type de traitement de l’eau est fonction des points suivant :


-composition chimique de l’eau brute,
-qualité des condensats,
-qualité des condensats retournant à la chaudière,
-exigences en matière de qualité de la vapeur,
-taux de déconcentration du générateur de vapeur.
Le procédé nécessaire pour le traitement de l’eau sera sélectionné sur la
base de ces critères. Le traitement de l’eau comprend également les
dispositifs de conditionnement de l’eau alimentaires.

III.2.9.7 Traitement thermique de l’eau

Des dispositifs de dégazage thermique sont nécessaires pour éliminer les


gaz nocifs pour le fonctionnement de la chaudière, dissous dans l’eau comme
l’oxygène et le dioxyde de carbone (CO2), l’augmentation de la température
réduit la dissolution de ces gaz dans l’eau, la teneur en gaz de l’eau
alimentaire diminue.

III.2.9.8 Appareils thermiques

Le traitement thermique comprend des dispositifs d’élimination des gaz qui


se trouve dans l’eau comme un équipement de dégazage total, des réservoirs
de refroidissement de l’eau de désembouage et de déconcentration du
générateur de vapeur, des échangeurs de chaleur pour récupération de
l’énergie de l’eau de déconcentration et des réservoirs de collecte des
condensats, y compris les pompes à condensats correspondants.

III.2.9.9 Surchauffeurs

Les surchauffeurs servent à faire monter la température de la vapeur au-


dessus de la température de saturation.

III.2.9.10 Conduites

L’ensemble des conduites, de la robinetterie, des répartiteurs de vapeur et


des conduites de drainage nécessaires au transport des fluides sont
également à considérer comme des composants de la chaufferie. Tous les
composants mentionnés seront pris en compte par les organismes de
surveillance lors de la réception d'une installation.

III.2.10 Fonctionnement

L’eau est fournie à une pompe appropriée par pompe électrique centrifuge
d’alimentation (1). L’eau entre dans la chaudière par une soupape de retenue
d’alimentation (2). Quand l’eau atteint son niveau normal, au-dessus du milieu
des verres de jauge (3), l’interrupteur de double contrôle des sondes (4)
coupe la fourniture électrique au moteur de la pompe. Le bruleur (5) est
boulonné au porte bruleur au bout avant du foyer, et il est conçu pour
atomiser le combustible afin d’être bruler avec le maximum d’efficacité. L’air
nécessaire pour le combustible est fourni par un ventilateur d’air forcé faisant
corps avec le bruleur. Le foyer (6) reçoit une chaleur radiante de la flamme.
Les gaz de combustion inversant dans le foyer, retournent vers le devant de
la chaudière (7) et dans un nid de tubes à fumées (8) placées en cercle
autour du foyer. Les tubes entrent dans la chambre arrière (9) passant en
dehors de la chaudière à travers la sortie des gaz de carneau à la cheminée
(10). Les tubes de fumées sont munis de promoteur de turbulence amovible,
permettant un transfert efficace des gaz devant être expulsés via la sortie des
gaz de carneau. La pression de vapeur dans la chaudière est indiquée par
une jauge de pression. Quand la pression est montée, la soupape d’arrêt (11)
est ouverte permettant à la vapeur de passer au système. Quand la vapeur
quittera la chaudière, le niveau d’eau tombera à un point de 13 mm en-
dessous du niveau normal. Au fur et à mesure que la pression de vapeur
baisse, le pressostat de contrôle haut/bas fera fonctionner le brûleur à feu
haut.

Quand la pression montera, le pressostat de contrôle fera fonctionner le


brûleur à feu bas. Au fur et à mesure que la demande de vapeur diminue, le
bruleur baissera jusqu’à ce qu’il atteigne son point minimum de rendement.
Si la charge continue à baisser, la pression de la chaudière montera jusqu’à
ce qu’elle est atteint sa pression maximum de fonctionnement, auquel point,
le pressostat de contrôle de limite fera fonctionner un interrupteur pour couper
l’électricité é d’alimentation du brûleur. Quand la pression baisse à un point
préréglé en-dessous du maximum, le pressostat de contrôle de limite fera
remettre le brûleur en marche. Ces deux pressostats sont montés sur le côté
du panneau de contrôle de la chaudière. Dans l’éventualité peu probable que
le pressostat de limite de la chaudière n’arrête pas le brûleur et que la
pression de la chaudière continue à monter, à ce moment-là, la soupape de
sûreté se lèvera et la pression excédante s’échappera, évitant ainsi toute
montée dans la pression de la chaudière.

Attention :

La valeur préréglée de la soupape de sûreté ne doit pas être changée à


part par une personne proprement qualifiée capable d’évaluer les
conséquences d’une telle opération. Cette soupape est munie d’un
levier de décalage pour essai, et elle est livrée avec un cadenas pour
éviter tout déréglage par un personnel non autorisé. La clé doit être
gardée en lieu sûr, sous la supervision d’un responsable.

Si pour une raison quelconque l’eau n’est pas fournie à la chaudière et que
le niveau d’eau baisse à peu près 38 mm en dessous de la normale, le double
contrôle (4) arrêtera le brûleur et fera retentir une sonnette d’alarme. A
condition que le niveau d’eau soit restauré, la sonnette s’arrêtera et le brûleur
redémarrera automatiquement. Néanmoins, si le niveau d’eau baisse à peu
près 50 mm en dessous du niveau normal, le contrôle outrepassant de niveau
d’eau (13) arrêtera le brûleur et fera retentir la sonnette d’alarme. Le brûleur
ne se remettra en marche, que quand le niveau d’eau été restauré et
l’interrupteur de réglage sur le panneau aura été actionné manuellement.
L’impulsion de la pression, vers la jauge de pression et les contrôles de
pression, est obtenue au moyen de connexions de tuyaux de cuivre, de
l’assemblage du verre de la jauge d’eau. Un robinet à trois voies monté avant
la jauge de pression est muni d’une connexion pour la jauge de test de
l’inspecteur. Une connexion est prévue pour un robinet salinomètre (14) sur le
côté gauche de la chaudière à côté du tuyau d’alimentation de la pompe
d’alimentation. La soupape de purge (15) montée bas sur l’arrière de la
chaudière est fonctionnée manuellement pour enlever les boues, et aussi,
pour contrôler les quantités de solides dissouts dans l’eau de la chaudière. La
soupape est aussi utilisée lorsque l’on vidange la chaudière pour l’inspection
annuelle.
III.2.11 Dimensionnement

III.2.11.1 Pression et puissance

Pour l’utilisation des fins techniques, les pressions sont généralement


indiquées comme pressions effectives en bar. Le débit de vapeur de la
chaudière est indiqué en kg/h ou en T/h. il représente le débit continu
maximal possible produit par la chaudière et est noté sur la plaque
signalétique. Les accessoires sont adaptés à ce débit et cette pression. Le
débit continu maximal possible de la chaudière est déterminé par la
puissance minimale du brûleur.

III.2.11.2 Pression de travail

La pression disponible au départ de la chaudière est appelée pression


d’utilisation. La valeur qu’elle doit avoir est déterminée par les circuits
consommateurs à desservir et la conception du réseau de vapeur nécessaire
à la distribution. La pression au départ de la chaudière devra donc être
toujours plus élevée que celle nécessaire à l’entrée de l’appareil utilisateur.

III.2.11.3 Pression de service admissible (Timbre)

La pression de service admissible est la même que la pression de tarage


de la soupape de sécurité et est indiquée sur la plaque signalétique. Elle
indique la pression maximale possible à laquelle la chaudière peut
fonctionner. Pour permettre un fonctionnement de la chaudière le plus fiable
possible, la différence entre la pression d’utilisation et la pression de service
admissible devra être au moins de 0.2 à 0.3 bars pour la chaudière à vapeur
baisse pression et de 1.5 pour les chaudières à vapeur à haute pression.

III.2.11.4 Détermination du débit de vapeur

Il est important de connaitre les circuits consommateurs à alimenter par la


chaudière et les besoins en vapeur concernés. Il ne faut pas oublier que l’on
doit prendre en compte non seulement la vapeur nécessaire à des fins de
production, mais encore les besoins en énergie propre à l’installation comme
le traitement thermique de l’eau ou la vapeur de chauffage.

III.2.11.5 Pompe d’alimentation en eau

La puissance nécessaire du moteur de la pompe sera déterminée selon la


pression de service admissible (Timbre) et du débit d’eau à véhiculer. Le
besoin propre en électricité de la pompe est donc en fonction du début de
vapeur et de la pression de service de la chaudière à un moment déterminé.
Ils sont calculés selon la formule suivante :
ρ.g.H.V′
P= (Indiquer la référence)
Ŋ
D’où :

P : puissance nécessaire en [W] ;

V’ : le débit nécessaire à l’alimentation de la chaudière en [m3/s], (V’=débit de


vapeur x 1.25) ;

ρ: densité de l’eau [kg/m3] ;

H : pression de refoulement [m CE] ;

Ŋ: rendement de la pompe.

III.2.11.6 Brûleur

Le bruleur comporte différents organes consommateurs d’énergie en


fonction du type de combustible, la turbine d’air comburant aspire l’air
comburant de la locale chaufferie ou à l’extérieur de la locale chaufferie par
des gaines et alimente le brûleur. Si le combustible est liquide (fioul
domestique, par exemple), il faut également alimenter en électricité les
pompes fioul.

III.2.12 Description des constituants de la chaudière

III.2.12.1 Virole

Forme : cylindrique
Fabrication : oxycoupée, roulée et soudée
Dimensions : diamètre intérieur, longueur, épaisseur calculée, épaisseur
adoptée.
Métal constitutif : acier au carbone A42CP (AFNOR), P265 GH (EN)
Mode de fabrication : laminée à chaud.
Plaques tubulaires
Forme : circulaire
Fabrication : oxycoupée et percée
Dimensions : diamètre extérieur, épaisseur calculée, épaisseur adoptée.
Métal constitutif : acier au carbone A42CP (AFNOR), P265 GH (EN)
Mode de fabrication : laminée à chaud.

III.2.12.2 Foyer

Forme : cylindrique
Fabrication : oxycoupée, roulée et soudée
Dimensions : diamètre extérieur, longueur, épaisseur calculée, épaisseur
adoptée.
Métal constitutif : acier au carbone A42CP (AFNOR), P265 GH (EN)
Mode de fabrication : laminée à chaud.
Enveloppe de la boite de retour

Forme : cylindrique
Fabrication : oxycoupée, roulée et soudée
Dimensions : diamètre intérieur, largeur, épaisseur calculée, épaisseur
adoptée.
Métal constitutif : acier au carbone A42CP (AFNOR), P265 GH (EN)
Mode de fabrication : laminée à chaud.

Plaques tubulaires de la boite de retour

Forme : circulaire
Fabrication : oxycoupée et percée
Dimensions : diamètre extérieur, épaisseur calculée, épaisseur adoptée.
Métal constitutif : acier au carbone A42CP (AFNOR), P265 GH (EN)
Mode de fabrication : laminée à chaud.
Tube d’accès
Forme : cylindrique
Fabrication : oxycoupée, roulée et soudée
Dimensions : diamètre extérieur, longueur, épaisseur calculée, épaisseur
adoptée.
Métal constitutif : acier au carbone A42CP (AFNOR), P265 GH (EN)
Mode de fabrication : laminée à chaud.
Tubes de fumées
Forme de la section : circulaire
Fabrication : tronçonnage à disque
Dimensions : diamètre extérieur, longueur, épaisseur calculée, épaisseur
adoptée.
Métal constitutif : acier au carbone TU37C (AFNOR), DIN17175
Mode de fabrication : laminée à chaud.
Tubes tirants
Forme de la section : circulaire
Fabrication : tronçonnage à disque
Dimensions : diamètre extérieur, longueur, épaisseur calculée, épaisseur
adoptée.
Métal constitutif : acier au carbone TU37C (AFNOR), DIN17175
Mode de fabrication : laminée à chaud.
Entretoises
Forme de la section : circulaire
Fabrication : tronçonnage à disque
Dimensions : diamètre extérieur, longueur
Métal constitutif : acier au carbone A60 (AFNOR)
Mode de fabrication : laminée à chaud.
Piquages

Ø
Rep Nbr Désignation Ep Dégagement bride
ext

01 04 Indicateur de niveau 38 6 175 DN25PN25

02 02 Régulateur de niveau 38 6 175 DN25PN25

03 02 Connexion pour 114 12.5 150 DN100PN25


soupape de sureté

04 01 Connexion pour vanne 168 14 150 DN150PN25


d’arrêt de vapeur

05 01 Connexion pour 76 6 / DN65PN25


vidange

06 01 Connexion pour 60.3 6 150 DN50PN25


alimentation d’eau

07 01 trou d’homme / / / /

08 01 Trou de poigne / / / /

09 01 Trou de sel / / / /

10 02 Connexion pour 33.7 6 150 DN20PN25


régulateur de pression

11 01 Connexion pour 33.7 6 150 DN20PN25


salinomètre

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