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Réalisé par :
Chaymae ISSMAILI
Mohamed ARBAOUCH
Effectué à :
CONSEIL, INGENIERIE ET DEVELOPPEMENT C.I.D
Dédicace
A Dieu Tout Puissant, créateur du ciel et de la terre, Gloire et Louange lui soient
rendues.
À ma mère Lalla Malika ELBEJJAOUI !
À la plus belle créature que Dieu a créée sur terre
À cette source de tendresse, de patience et de générosité
Puisse Dieu, le Très Haut, vous accorder santé, bonheur et longue vie et faire en sorte que
jamais je ne vous déçoive.
À mon cher Papa d’amour ElMekki ISSMAILI !
À l’homme unique de ma vie,
À l’épaule solide, la source de noblesse, l’œil attentif et compréhensif, la personne la plus
digne de mon estime et de mon respect.
À ma tendre sœur Nissrine !
L’amour et l’affection que je porte pour toi ne sauraient être exprimés en quelques lignes.
Ton amour, tes encouragements et ton soutien m’ont guidé et aidé à percer le chemin de
succès.
À ma très chère sœur Boutheina, son mari et leurs fils !
En témoignage de l’attachement, de l’amour et de l’affection que je porte pour vous.
Malgré la distance, vous êtes toujours dans mon cœur.
À mon frère, meilleur ami et Binôme Mohamed ARBAOUCH !
Ton soutien, ton existence, ton amour et surtout ta patience dès notre premier jour dans ce
parcours m’ont toujours rendu si chanceuse de t’avoir dans ma vie.
À mon grand-père Mohamed ELBEJJAOUI et ma Tita Touria ELMENZHI !
Fière de vous avoir comme soutien.
À toute ma grande famille ISSMAILI !
À mes meilleurs amis : Amina ASSAKALI, Chaymae ARRASSI, El Yazid BOUGAMZA, Fatimezzahra
ELMOUSSAOUI, Sara BOULAHYA, Siham BERDAI, Sophia DERKAOUI, Soukaina ABDELLAOUI, Marouan
AMRAOUI, Mohamed CHERQAOUI, Yousra ELKHATTABI.
Chaymae ISSMAILI
3
Dédicace
A mon père
Mon premier encadrant, depuis ma naissance.
Mohamed ARBAOUCH
4
Remerciements
Nous exprimons toutes nos gratitudes et sincères dévouements à DIEU tout puissant
qui nous a donné de la volonté et de la force pour élaborer ce travail.
Nous tenons à remercier chaleureusement notre encadrant Monsieur. RABH
Abdelhadi, pour ses conseils avisés, pour son encadrement fortifiant durant toute la période de
préparation de ce mémoire.
Un remerciement cordial et profond à notre professeur et encadrant interne Monsieur
Zakaria TAHRI de nous avoir orienté et aidé à effectuer ce travail.
Nous remercions à l’occasion tous les membres de l’équipe de la Division des
Ouvrages d’Art de la CID, pour leur accueil et pour la disponibilité dont ils ont fait preuve à
notre égard.
Toutes nos remerciements également à monsieur le président et a tous les membres du
jury d’avoir accepté d’examiner ce modeste travail.
Enfin, Nous tenons à exprimer notre profonde gratitude à tout le corps professoral et
administratif de l’ENSAH, ainsi que tous ceux qui ont participé de près ou de loin à
l’élaboration de ce travail par leurs inestimables conseils et contributions.
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Résumé
Ce mémoire de Projet de Fin d’Etudes (PFE) a pour but de exécuter les connaissances
que nous avons acquis durant notre formation en génie civil à l’Ecole Nationale des Science
Appliquées d’AlHoceima (ENSAH), et ceci en réalisant un dossier d’étude technique d’un
ouvrage d’arts assurant le franchissement du 3ème tronçon reliant Khouribga et Oued Zem
étant un passage supérieur sur piste – PS159 au PK 15+980.50 dans le cadre du projet
d’exécution de la liaison autoroutière Berrchid – Beni Mellal.
La présente étude commence par une étude de définition, dont le but de rassembler un
ensemble de données pouvant nous orienter vers les solutions qui peuvent être adoptés. Une
fois l’ouvrage est choisi, Nous allons passer à la phase d’exécution du projet, qui consiste à
définir les différentes charges et surcharges agissantes sur la structure de l’ouvrage, et
dimensionner les différentes composantes du pont de telle sorte à supporter les sollicitations
développées sans qu’il y ait risque de rupture, et fournir les plans d’exécutions relatifs à
chaque élément de structure.
6
Abstract
The aim of this final project is to synthesize the knowledge that we have acquired
during our formation in civil engineering at the National School of Applied Science
AlHoceima (ENSAH), and this is by realizing a technical study of the bridge providing
crossing Berrchid – Beni Mellal’s highway.
This study begins with a scoping analyze, which aims to collect a set of data that can
guide us to the solutions that can be adopted, then we will move on to another phase in the
project, which handles the coast’s estimation of the different variants that were concluded in
the first phase of this study. Once the item is selected, we will go to a very important phase,
which is the recognition of the different loads and overloads that work on the structure of the
bridge, study it’s various components so as to withstand the stresses developed without risk of
breakage, and then provide the execution plans according to each structural element.
Table des matières 7
Introduction générale 16
1. Présentation générale: 17
2. Objectifs et action du C.I.D: 17
3. Pole transports –Division Ouvrage d’art : 19
Généralités sur les ponts 20
I. Introduction 20
1. Profil en long : 23
2. Profil en travers : 23
3. Vue en plan : 24
4. Domaine d’emploi : 24
5. Avantage des ponts dalles : 25
V. Conclusion : 25
Présentation du projet 26
I. Introduction 26
1. Pré-dimensionnement : 26
III. Problématique 27
1. Acier : 31
2. Béton armé : 31
X. Conclusion : 32
I. Introduction 33
II. Définitions 33
1. Lignes d’influence : 33
2. Caractéristiques routières : 33
III. Charges permanentes : 34
1. Poids propre : 34
2. Superstructures : 34
3. Couche de roulement : 35
IV. Surcharge : 36
1. Notations : 43
2. Combinaisons à l'ELU : 43
3. Combinaisons à l'ELS : 43
4. Tableau des coefficients de pondération : 44
5. Combinaisons étudiées : 44
Table des matières 9
6. Conclusion : 44
Modélisation ST1 45
I. Section équivalente : 46
1. Moment d’inertie: 47
2. Largeur équivalente : 48
3. Section équivalente : 48
II. Définition des caractéristiques du tablier : 48
1. Introduction : 51
2. Principe de la méthode de GUYON-MASSONNET : 51
3. Adaptation de la méthode de GUYON-MASSONNET : 52
4. Résultats : 56
V. Calcul des sollicitations maximales : 56
1. Les moments : 73
2. Ferraillage: 74
III. Encorbellements : 76
Bibliographie 84
ANNEXES 85
1. ANNEXE 1 : 86
2. ANNEXE 2 : 89
3. ANNEXE 3 : 94
Liste des figures 11
Lr Largeur roulable,
Nv Nombre de voies,
PI Passage inférieur
PK Point kilométrique
PP Passage piéton
pp Poids propre
PS Passage supérieur
PSI-DA Passage supérieur ou inférieur en dalle armé
Liste des abréviations et symboles 15
PV Passage véhicule
Qi Action variable de base,
RN Route nationale
RR Route régionale
SETRA Service d’étude techniques des routes et autoroutes
Sr Surcharge sur remblai
γb Coefficient de sécurité,
γQ1, ψQi, γAi Action accidentelle,
γsol Contrainte du sol,
δB Coefficients de pondération,
υ Coefficient de Poisson
Introduction générale 16
Introduction générale
Le flux croissant du trafic routier est devenue incompatible avec les ralentissements
provoqués par les intersections et les passages à niveau des routes et des voies ferrées, de plus
la vitesse du trafic routier exige des contraintes rigoureuses sur le tracé des routes, conduisant
ainsi à des franchissements présentant un biais très prononcé.
Schématiquement, un pont est une plate-forme de voies de circulation qui traverse un
vide (voie ferrée, rivière, fleuve, col ou une autre voie de circulation...), en s'appuyant à ses
extrémités sur des appuis ancrés au sol. Le choix du type de pont est décidé par de nombreux
éléments : la portée, les matériaux de construction, la configuration géographique, la qualité
du sol de fondation, les limites budgétaires, l'importance économique de la région,
l'importance du trafic à assurer, l'ambition esthétique…
Pour faciliter le franchissement des obstacles non perpendiculaires à l'axe des chaussées
on a recours aux ouvrages en biais comme une solution plus économique. Ceux-ci sont
devenus de plus en plus nombreux grâce à leur aspect économique à raison qu'ils permettent
d'éviter de faire de grands détours afin d'amener le pont à être perpendiculaire à l'objet de
franchissement, donc l'étude détaillée de ces ouvrages présente une exigence pour les bureaux
d'études, les maîtres d'ouvrages et les maîtres d'œuvres...etc.
La conception d’un pont nécessite une étude complète et pointue de dimensionnement
afin de pouvoir disposer d’un ouvrage résistant à différentes sollicitations.
Dans cette optique, on propose dans ce travail l’étude d’un ouvrage d’art de type pont
dalle en béton armé de biais modéré. Une attention particulière sera consacrée à l’analyse
statique du tablier l’élément principale du pont.
Ce mémoire comporte cinq chapitres :
o Le premier chapitre consiste à une classification des ponts selon différents critères et
présentation du pont-dalle, objet de notre étude.
o Le second chapitre est consacré à une présentation globale de notre projet d’étude ;
ainsi que les matériaux entrant dans la construction de ce type de ponts.
o La définition et l’inventaire des charges permanentes ou mobiles est l’objectif du
troisième chapitre.
o Le quatrième chapitre est destiné au calcul des sollicitations de la structure (Efforts,
déformations, contraintes) à l’aide du logiciel << ST1 >>.
o Un ferraillage global de tous les éléments de notre tablier sera détaillé dans le
cinquième chapitre.
Présentation de l’organisme d’accueil 17
Les ponts en arc sont des ponts dont la ligne de la partie inférieure, est en forme d'arc.
La totalité des charges appliquées au pont (permanentes ou temporaires) est repris
dans l’arc en compression pour être transféré sur les appuis en rives et les culées.
Les ponts à câbles sont tous les ponts portés par des câbles. Ce sont les structures les
plus adaptées pour franchir de très grandes portées. Dans ces ponts à câbles, le tablier
joue principalement le rôle d’un plancher transmettant les efforts qu’il reçoit à des
structures d’appuis par un système de câbles d’acier. Les grandes familles de ponts à
câbles sont les ponts suspendus et les ponts à hauban.
plus intéressants que ce type d'ouvrage reste parmi les solutions de franchissement les plus
économiques, sur le double plan de l'investissement et de l'entretien.
En raison de ces avantages, cette population de ponts n'a pas arrêté d'augmenter depuis la
construction des premiers ouvrages de ce type et surtout depuis le développement du réseau
routier au Maroc en 1956.
Nota : les ponts dalles en béton armé ou en béton précontraint sont les ouvrages les plus
utilisés pour la réalisation des passages supérieurs autoroutiers.
1. Profil en long :
Les ponts-dalles sont constitués dans le sens longitudinal par une dalle pleine de béton
coulé en place, à inertie constante, à travée unique ou à plusieurs travées continues sur appuis
simples.
2. Profil en travers :
La section transversale de la dalle peut être rectangulaire ou comporter des
encorbellements. La portée maximale des travées dépend de l'importance des
encorbellements, qui augmentent le rendement de la section.1
3. Vue en plan :
Les tabliers-dalles sont dans leur majorité peu biais (biais moyen supérieur à 80 grades) et à
faible courbure en plan. Il faut cependant noter que l'exécution en place peut confier une grande
liberté dans la conception des formes ainsi que la possibilité de s'adapter à toute difficulté
d'implantation et peut ainsi contribuer, dans le cas d'ouvrages en ville, à l'enrichissement
architectural urbain et, dans le cas d'ouvrages situés en zone d'échangeur, à une emprise optimale au
sol.
Il paraît utile, pour éviter toute ambiguïté par la suite, de rappeler que le biais est défini
conventionnellement par « 1'angle de biais géométrique » formé par l'axe longitudinal de l'ouvrage
et la direction des lignes d'appui. Cette définition peut parfois paraître paradoxale, dans la mesure
où l'ouvrage est biais, où l'angle de biais ainsi défini est petit.
4. Domaine d’emploi :
Les ponts-dalles constituent une solution effective pour le franchissement des obstacles de
longueur entre 15 mètres et 60 mètres avec des portées unitaires maximales de 25 mètres. Il s'agit
donc d'un ouvrage très utilisé pour les passages supérieurs ou inférieurs autoroutiers, certains ponts
rails, tranchées couvertes et passerelles pour piétons.
Généralités sur les ponts 25
V. Conclusion :
Après avoir exposé plusieurs généralités sur les ponts, et de manière particulière les ponts
dalles, on va donner notre attention dans la suite pour détailler le sujet de notre étude.
Présentation du projet 26
Présentation du projet
I. Introduction
Le présent chapitre va être consacré pour une présentation globale de notre projet d’étude ;
dans un premier temps on va spécifier notre problématique puis définir le contexte et les
caractéristiques du projet en général et de l’ouvrage en particulier ; notamment les différentes
cotations, coupes et équipements de l’ouvrage ainsi que les matériaux entrant dans la construction
de ce type de ponts.
1. Pré-dimensionnement :
Abouts:
La longueur d’about est définie comme la partie de tablier délimitée par la face d’about et
l’axe d’appui de la culée ou de la pile-culée.
About ≥ ⟦0,1 + 15 × 𝐷 𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑢𝑛𝑒 𝑑𝑎𝑙𝑙𝑒 𝑎𝑟𝑚é
Avec : D = Le diamètre le plus gros du fer ancré au-delà de la ligne d’appuis, qui est dans notre cas
32mm (Voir Tableau 17 Page : 66).
About ≥ ⟦0,1 + 15 × 0,032 = 0,58 m On choisit donc 60 cm
0,60 0,60
Présentation du projet 27
Hauteur de la dalle :
L’épaisseur de la dalle en béton armé peut être
déterminée par l’abaque de dimensionnement
correspond à un ouvrage à 4 travées.
Dans notre cas on a 4 travées,
Avec : 𝜃𝑙 = 13m et L=18m
Donc : ℎ𝑡 ≥ 0,67 m
ℎ𝑡 = 70 cm
Encorbellement :
L’épaisseur d’un encorbellement peut varier de (0,2
± 0,05) m à l’extrémité de l’encorbellement.
Donc on choisit une épaisseur de 0,2 m à
l’extrémité.
La largeur d’encorbellement est fixée au quart de la
8
largeur totale : ≤ 2m
4
Figure 13: Abaque des abouts 2
Ps : La dalle à large encorbellement s’impose économiquement pour les portées dépassant 20m.
III. Problématique
Il existe deux méthodes principales de calcul des ponts dalles biais, celle de calcul manuel
définit par le dossier pilote PSIDA68 3 qui se base sur l’étude d’une dalle de géométrie équivalente
à l’aide de la méthode de Guyon-Massonnet. Cette méthode approximative présente quelques
incertitudes en ce qui concerne la distribution des charges transversales sur le tablier vue qu’elle
simule la dalle par quelques fibres ou poutres.
L’utilisation d’un logiciel qui permet de calculer toutes les sollicitations.
La méthode des éléments finis (MEF) consiste à subdivisé la structure du pont dalle en
éléments finis qui représentent exactement le comportement de la structure.
L’objectif de ce travail est de modéliser et dimensionner un pont dalle biais à travées
hyperstatiques par la méthode des éléments finis. Le calcul se fait sous la plate-forme d’un des plus
puissants logiciels de calcul de sollicitations des ouvrages d’art.
o La ligne des appuis présente un biais de 80.00Gd par rapport à l’axe longitudinal de l’ouvrage.
𝐵 𝐴𝑖𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑏𝑜𝑚𝑏𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡
ΔH = =
2𝑏 𝐿𝑎𝑟𝑔𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡𝑒 𝑑𝑒𝑙𝑎 𝑓𝑎𝑐𝑒 𝑠𝑢𝑝é𝑟𝑖𝑒𝑢𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑑𝑎𝑙𝑙𝑒
1. Acier :
o L’acier utilisé est un acier de nuance : Fe 500, avec une limite d’élasticité de Fe = 500 MPa.
o La contrainte de traction des armatures admissible à l’ELU:
2. Béton armé :
30 𝑀𝑃𝑎 ; 𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑒 𝑡𝑎𝑏𝑙𝑖𝑒𝑟
o Résistance à la compression à 28 jours : fc28 = {
30 𝑀𝑃𝑎 ; 𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑎𝑝𝑝𝑢𝑖𝑠
Présentation du projet 32
o Densité du béton :
γ = 2.5 t/m3.5
o La contrainte admissible du béton en compression en service :
𝜎𝑏𝑠 = 0,6 x 𝑓𝑐28 = 18 MPa.
o La contrainte de compression admissible à l’état limite ultime :
0,85 𝑥 fc28
σbu = 𝜃 𝑥 γ𝑏
= 17 MPa
X. Conclusion :
Après exposition de notre projet, spécification de la problématique du sujet, et définitions de
toutes les caractéristiques de l’ouvrage, le chapitre suivant va être consacré pour la définition des
charges appliquées sur l’ouvrage et leurs particularités.
II. Définitions
Avant de commencer l'étude de ces chargements, on définit tout d'abord quelques notions qui
seront utiles pour la suite.
Les charges de chaussée ne sont pas forcément appliquées à toutes les parties de tablier. Donc il
faut définir les lignes d’influence d’une structure et la largeur chargeable qui se déduit elle-même
de la largeur roulable.
1. Lignes d’influence :
Une ligne d’influence est une courbe qui donne la valeur d’un effet à une position fixe pour
toute position de la charge.
2. Caractéristiques routières :
Selon le fascicule 61 titre II, les charges d’exploitation prises en compte pour notre ouvrage
sont les systèmes 𝐴(𝑙) , 𝐵𝑐 , 𝐵𝑟 , 𝐵𝑡 , 𝑀𝑒120 , 𝑀𝑐120 et Les charges sur les trottoirs. Avant de procéder
à l’étude de ces chargements, on définit tout d’abord certaines notions qui seront utiles par la suite.
Pour pouvoir définir les parties du tablier qui doivent être chargées, il faut, tout d’abord, définir les
propriétés de la chaussée (largeur roulable, largeur chargeable…). Nous donnons ci-dessous les
définitions correspondantes :
Largeur roulable 𝑳𝒓 : C’est la largeur de tablier comprise entre les dispositifs de retenue, s’il
y en a, ou les bordures. Elle comprend donc la chaussée proprement dite et les surlargeurs
éventuelles telles que les bandes d’arrêt d’urgence, bandes dérasées, etc…
𝐿𝑟 = (Plateforme) – (2 × Largeur d’un Trottoir)
𝐿𝑟 = 8,412 – (2 × 1,051) = 6,31 m
Classe du pont :
Les ponts sont rangés en trois classes suivant leur largeur roulable 𝐿𝑟 et leur destination:
Classe 1ère classe 2ème classe 3ème classe
Caractéristiques 𝐿𝑟 ≥ 7m 5,5 < 𝐿𝑟 < 7m 𝐿𝑟 ≤ 5,5 m
𝐿𝑐ℎ = 𝐿𝑟 - (n × 0,5)
Définition des charges 34
Avec :
𝑙𝑟 : Largeur roulable en (m).
n : Nombre de dispositifs de retenue (n ≤ 2).
Dans notre cas, il n’y aura pas de dispositifs de retenue, donc: n = 0 ⇒ 𝑳𝒄𝒉 = Lr = 6,31m
Le Nombre de voies : Par convention, le nombre de voies de circulation est :
e. Corniches :
Les corniches ont un rôle essentiellement esthétique. Elles peuvent être coulées en place ou
préfabriquées en éléments généralement de 1m. On adoptera donc pour des corniches préfabriquées.
f. Garde-corps :
C’est un organe destiné à empêcher les chutes de piétons. Sa masse classique varie entre 20 et
50 kg/ml.
3. Couche de roulement :
a. Etanchéité :
La chape d’étanchéité est destinée à assurer l’adhérence du tablier et à résister aux chocs
thermiques provoqués par la mise en œuvre de la couche de roulement, on peut les rencontrer sous
plusieurs formes.
On opte pour un dispositif d’étanchéité assuré par un revêtement en Asphalte coulé type
bicouche d’épaisseur de 0.5 cm.
b. Revêtement :
La chaussée est constitué d’une couche de roulement en béton bitumeux de 6 cm d’épaisseur.
IV. Surcharge :
Les surcharges prises en compte sont celles définies dans le fascicule 61 titre II :
• Système 𝐴(𝑙) • Charges militaires 𝑀𝑐120
• Système 𝐵𝑐 • Convoi D et E
• Système 𝐵𝑡 • Surcharge sur remblai d’accès
• Système 𝐵𝑟
1. Système de charges A(L):
Ce système se compose des charges uniformément réparties d’intensité variable suivant la
longueur surchargée et qui correspondent à une ou plusieurs files de véhicules à l’arrêt sur le pont.
Elles représentent un embouteillage ou un stationnement (pont urbain équipé de feux aux extrémités
ou embouteillage d’ordre quelconque), ou bien tout simplement une circulation continue à une
vitesse à près uniforme d’un flot de véhicules composé de voitures légères et de poids lourds. Ainsi,
la chaussée des ponts de portées unitaires inférieures à 200m est soumise à une surcharge
uniformément répartie dont l’intensité est égale au produit de AL (variable avec la longueur
surchargée L) par des coefficients a1 et a2 donnés ci-après.
La valeur d’AL est donnée par la formule :
36
AL = 0,23 + 𝐿+12 en t/m². Où L, la longueur chargée, est en m.
360
En kN/m² la charge AL est donnée par : AL = 2,3 + 𝐿+12 en kN/m².
Cette valeur d’AL est à multiplier par des coefficients de corrections a1 et a2. Les valeurs du
coefficient a1 sont données dans le tableau ci-dessous :
Nombre des voies chargées 1 2 3 4 5
Classe du 1ère 1 1 0,9 0,75 0,7
pont 2ème 1 0,9 --- --- ---
3ème 0,9 0,8 --- --- ---
Tableau 3: Coefficient de correction a1
Mais si la valeur de A1 = a1 x AL trouvée par application des règles ci-dessus est inférieur (0,44
– 0,0002L) exprimé en t/m² (avec L en m) ou à (3,92-0,002L) exprimé en kN/m², c’est cette
dernière valeur qu’il faut prendre en compte, c.à.d.
360
A1 = Sup[𝑎1 . ( 2,3 + ) ; ( 4 − 0,002𝐿) ]
𝐿+12
𝑉0
Ensuite, la charge A1 est multipliée par le coefficient 𝑎2 qui est donné par : 𝑎2 =
𝑉
𝐿𝑐ℎ
On rappelle que V étant la largeur d’une voie V =
𝑁𝑣
À appliquer uniformément sur toute la largeur de chaussée des voies considérées. Cette
valeur tient compte des effets dynamiques et donc elle n’est pas à multiplier par un coefficient de
majoration dynamique.
Donc on obtient la charge 𝐴(𝑙) :
Zone Charge 𝑨(𝒍)
Zone 1 (une voie) : S=1,9813 m² 2,8358 t/ml
Zone 2 (deux voies) : S= 3,9626 m² 5,6716 t/ml
Tableau 6: Valeurs de A(L)
2. Système de charges B:
Les charges de type B sont composées de 3 systèmes distincts :
Le système 𝐵𝑐 se composant de camions types.
Le système 𝐵𝑡 se composant de groupes de 2 essieux (essieux-tandems).
Le système 𝐵𝑟 se composant une roue isolée.
(applicable seulement au pont de 1ère et 2ème
classe)
Ces convois sont mobiles et les valeurs de charges de
ces trois types sont multipliées par un coefficient de
majoration dynamique, δ, qui sera explicité par la suite.
a. Convoi 𝑩𝒄 :
Le convoi 𝐵𝑐 comporte un ou au maximum de 2
camions types par file. Dans le sens transversal le
nombre de files est inférieur ou égal au nombre de voies.
On dispose sur la chaussée tant de files que la chaussée comporte de voies de circulation, et on
les place toujours dans la position la plus défavorable pour l´élément considéré.
Dans le sens transversal, chaque file est supposée circulant dans l´axe d´une bande longitudinale
de 2,50 m de largeur.
Nombre de fils 1 2 3 4 ≥5
Dans le sens longitudinal, le nombre de
de camions
camions par file est limité à deux. La distance
des deux camions d´une même file est Classe 1ère 1.2 1.1 0.95 0.8 0.7
déterminée pour produire l´effet le plus du
pont 2ème 1 1 --- --- ---
défavorable et tous les camions sont orientés
3ème 1 0.8 --- --- ---
dans le même sens.
Tableau 7: Valeurs de bc en fonction de NF et de la
classe du pont.
b. Convoi 𝑩𝒕 :
Un tandem se compose de 2 essieux munis de roues simples pneumatiques. Les caractéristiques du
système 𝐵𝑡 sont présentées ci-dessous.
La surface d´impact de chaque roue (portant 8 t) sur la chaussée est un rectangle uniformément
chargé de longueur de 0,60 m et de largeur de 0,25 m.
Chaque tandem est supposé circuler dans l´axe d´une bande longitudinale de 3 m de largeur.
En fonction de la classe du pont, les valeurs des charges du système 𝐵𝑡 prises en compte sont
multipliées par les coefficients bt suivants :
Classe du pont 1ère 2ème 3ème
coefficient 1 0.9 ---
Tableau 8: Valeurs de bt en fonction de la classe du pont.
Définition des charges 39
c. Convoi Br :
C’est une roue isolée disposé normalement à l’axe longitudinal de la chaussée. Les caractéristiques
de cette roue sont présentées ci-dessous.
NB: Les systèmes de charge 𝐵𝑡 ou 𝐵𝑟 ne sont pas à prendre en compte dans le calcul de ce type
d’ouvrage, vu que le système 𝐵𝑐30 est plus défavorable.
Mais nous allons prendre le cas du système 𝐵𝑡 dans notre étude pour bien vérifier que c’est le
cas du système 𝐵𝑐 qui est plus défavorable. Par contre nous n’aurons pas besoin de le vérifier pour
le cas du système 𝐵𝑟 puisque ses charges sont à négliger devant les autres systèmes.
d. Coefficient de majoration dynamique :
Les charges du système B sont des surcharges roulantes et par conséquent doivent être
multipliées par un coefficient de majoration pour effets dynamiques, δ, sera noté 𝛿𝐵 pour la charge
B (𝛿𝐵 ≥ 1). Ce coefficient, applicable aux trois systèmes 𝐵𝑐 , 𝐵𝑡 et 𝐵𝑟 est le même pour chaque
élément du pont. Il est déterminé à partir de la formule :
0,4 0,6
𝛿𝐵 = 1 + +
1 + 0,2. 𝐿 1 + 4. 𝐺
𝑆
′
𝐿 ∶ 𝐿𝑜𝑛𝑔𝑢𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑙 é𝑙é𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑖𝑑é𝑟é (𝑒𝑛 𝑚).
𝐺 ∶ 𝑃𝑜𝑖𝑑𝑠 𝑝𝑟𝑜𝑝𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑙 ′ é𝑙é𝑚𝑒𝑛𝑡𝑐𝑜𝑛𝑠𝑖𝑑é𝑟é (𝑚ê𝑚𝑒 𝑢𝑛𝑖𝑡é 𝑞𝑢𝑒 𝑆).
Ou
𝑆: 𝐶ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒 𝐵 𝑚𝑎𝑥𝑖𝑚𝑎𝑙𝑒 𝑠𝑢𝑠𝑐𝑒𝑝𝑡𝑖𝑏𝑙𝑒 𝑑 ′ ê𝑡𝑟𝑒𝑝𝑙𝑎𝑐é 𝑠𝑢𝑟 𝑙 ′ é𝑙é𝑚𝑒𝑛𝑡𝑐𝑜𝑛𝑠𝑖𝑑é𝑟é ( 𝑒𝑛 𝑡𝑒𝑛𝑎𝑛𝑡
{ 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑒𝑓𝑓𝑖𝑐𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑏𝑐 𝑜𝑢 𝑏𝑡 ).
Type de S (en t) δ
chargement
𝑩𝒄 une file 60 1,0375
Ainsi on obtient les résultats suivants :
𝑩𝒄 deux files 120 1,0455
G = 𝑔𝑝𝑒𝑟 *L = 63,2 * 17.083
𝑩𝒕 une file 32 1,0337
= 1079,645 t/ml 𝑩𝒕 deux files 64 1,0380
Tableau 9: Coefficient de majoration δB
Donc avant de saisir les charges dans notre logiciel de calcul on doit multiplié la charge de
chaque roue par le coefficient bc et le coefficient de majoration dynamique δ calculé ci-dessus.
Définition des charges 40
3. Freinage :
Les charges des systèmes 𝐴(𝑙) et 𝐵𝑐 sont susceptibles de développer des réactions de freinage.
Efforts s’exerçant à la surface de la chaussée, dans l’un ou l’autre sens de circulation. Dans les
cas courants la résultante de ces efforts peut être supposée centrée sur l’axe longitudinal de la
chaussée. Ces efforts n'intéressent que la résistance des appareils d'appui et la stabilité des appuis.
Pour la charge 𝐴2(𝑙) l'effort de freinage correspondant est donné par :
𝐴2 (𝐿) 𝑆
FAL = ; S représente la surface chargée en m².
20+0,0035 𝑆
Pour le calcul des efforts de freinage du système de chargement 𝐴(𝑙) , on utilise la même valeur
d’A2 déjà calculé. La surface chargée correspond à :
S = L x 𝐿𝑐ℎ = 13 x 6, 31 = 82, 03 m² et 𝐴2 = 1,4313 t/m²
𝐹𝐴𝐿 = 5, 7874 t
Pour la charge 𝐵𝑐 , un seul camion est supposé freiner. L'effet développé est égal à son poids,
c’est-à-dire : 𝐹𝑏𝑐 = 30 t.
4. Charges militaires :
Elles ne sont à prendre en compte que pour les circuits classés par l'armé. Il existe deux classes de
charges militaires 𝑀80 et 𝑀120 .
Chaque classe se compose de 2 systèmes différents :
𝑀𝑐 : véhicule type à chenilles.
𝑀𝑒 : groupe de deux essieux. Type de chargement S (en t) δ
Le système 𝑀𝑐 à chenille est plus utilisé 𝑴𝒄𝟏𝟐𝟎 (un véhicule) 110 1,0442
que celui à essieux. Les charges 𝑴𝒄𝟏𝟐𝟎 (deux véhicules) 220 1,0584
militaires doivent être multipliées par un 𝑴𝒄𝟏𝟐𝟎 un véhicule 66 1,0383
Coefficient de majoration dynamique δ. 𝑴𝒄𝟏𝟐𝟎 deux véhicules 132 1,0471
- être placés n’importe où sur la largeur chargeable de manière à obtenir l’effet le plus
défavorable.
- Charge système est exclusif de toute autre charge routière, c.à.d. sans l’accumulation de la
charge de trottoir, en particulier.
5. Charges exceptionnelles :
Deux types de charges exceptionnelles sont utilisées ; le type D et E. ces deux types sont
généralement plus défavorable que le système A et B. Les convois-types D et E comportent 2
remorques dont les caractéristiques sont représentées respectivement sur les figures 21, 22 du
Fascicule 61.
3. Combinaisons à l'ELS :
Gmax + Gmin + γQ1 Q1 + ∑ψQi Qi
Définition des charges 44
5. Combinaisons étudiées :
ELU : ELS :
1.35Gmax + 1.6Al+1.6Tr Gmax + 1.2Al+Tr
1.35Gmax + 1.6Bc+1.6Tr Gmax + 1.2Bc+Tr
1.35Gmax + 1.6Bt+1.6Tr Gmax + 1.2Bt+Tr
1.35Gmax + 1.35Mc Gmax + Mc
1.35Gmax + 1.35Me Gmax + Me
1.35Gmax + 1.6Tr Gmax + Tr
6. Conclusion :
Il parait clair qu’après la définition de toutes les charges à appliquer à notre pont et leurs
combinaisons d’actions, on doit s’intéresser à modéliser l’ouvrage étudié sur la plate-forme du
logiciel "ST1" afin de définir les sollicitations les plus défavorables du tablier.
Modélisation ST1 45
Modélisation ST1
Le logiciel ST1 est un calculateur de structures à barres tridimensionnelles ou planes, basé
essentiellement sur une analyse linéaire élastique au 1er ordre et disposant de nombreuses
fonctionnalités spécifiques au domaine des Ouvrages d'Art.
Ses caractéristiques sont les suivantes :
la description de structures (2D ou 3D) à l'aide de barres de caractéristiques
constantes ou variables, ainsi qu'une modélisation des fondations à l'aide de poutres
sur sol élastique,
la prise en compte automatique des charges d'exploitation routières,
l'évaluation des combinaisons et des enveloppes d'efforts nécessaires à l'application
des règlements relatifs au béton ou au métal,
l'édition et la visualisation de l'ensemble des résultats obtenus.
Toutes les fonctionnalités de ST1 sont gérées à l'aide d'un langage de programmation de données
permettant un paramétrage éventuel des structures.
ST1 Possède aussi une interface graphique comportant des menus déroulants et des barres
d'outils. Cette interface est utilisée pour la visualisation de la structure et des résultats.
ST1 Version 2 est une extension de ST1 version 1 permettant de traiter les points suivants :
la prise en compte du fluage des bétons selon les lois du BPEL, du CEB, de
l’EN1992-1-1 et de l’EN1992-2,
l'introduction de phases modélisant la construction des différentes parties de l'ouvrage
l'analyse temporelle (linéaire élastique).
CHARGEMENT DE LA STRUCTURE :
Chargements fixes.
Poids propre.
Charges fixes ponctuelles ou reparties.
Température (uniforme, gradient).
Déformations (ponctuelles, uniformes, linéairement variables).
Précontrainte (Post-tension et Pré-tension).
Chargements variables dans phasage (ST1 version 2 uniquement).
Retrait, fluage, relaxation
Charges d'exploitation.
Charges Eurocodes EN1991-2 : LM1, LM2, LM3 : Convois de l'annexe nationale
française mêlés au trafic, trottoir, LM4 (EN1991-2 et AN).
Modélisation ST1 46
Dans notre exemple on a utilisé l’option plane car toutes les charges soumises sur notre tablier
sont suivant un seul axe OY (On néglige l’effet du vent), ainsi on va travailler avec une section
rectangulaire uniforme et isotrope équivalente.
I. Section équivalente :
La modélisation des PSI-DA consiste à raisonner sur une dalle rectangulaire équivalente de
même inertie totale et de même épaisseur.
En flexion longitudinale, les dalles sont modélisées par des dalles rectangulaires de même largeur
et d'inertie équivalente, donc y compris les encorbellements.
En flexion transversale, Lorsque l'encorbellement est suffisamment grand, l'encorbellement est
modélisé en un ou plusieurs tronçons, un calcul de flexion transversale est réalisé en supposant que
l'encorbellement est encastré et les efforts sont fournis à l'encastrement.
Modélisation ST1 47
par rapport à un repère Utilisateur - par défaut identique au repère initial de description du
Contour - mais qui peut être redéfini par l'utilisateur,
par rapport au repère principal déterminé par PropSection.
par rapport au centre de cisaillement pour ce qui concerne les propriétés liées à la torsion et
au gauchissement.
PropSection permet d'éditer une Note de Calcul rappelant les résultats obtenus, et d'exporter les
informations du contour (nœuds, segments) et les propriétés calculées vers une feuille EXCEL.
Donc on a obtenu comme résultat de la note de calcul (Voir annexe1):
2. Largeur équivalente :
𝐵ℎ3 12∗𝐼𝑧
Iz = B= B= 5,782 m
12 ℎ3
3. Section équivalente :
Donc en ce qui concerne toute l’étude qui viendra par la suite, la section équivalente qu’on va
étudier est : S= 5,782 * 0,75 = 4,4582 m²
On a défini 6 barres simulant les travées en y comportant les abouts dont les caractéristiques
géométriques sont définit ci-dessous.
4. Section d’étude :
Grâce à cette commande le logiciel ST1 effectuera une étude sur les travées avec un pas de 0.1
Module de Young.
Coefficient de poisson.
Le poids volumique du béton.
Pour les charges permanentes on utilisera un matériau avec un module d’Young différé au
contraire des surcharges routières ou on définira un nouveau matériau avec un module d’Young
instantané.
b. Charges d’exploitation :
Après l’ajout des charges permanentes, la définition du béton avec un module d’Young
instantané est necessaire avant la surcharge des systèmes 𝐴(𝑙) , 𝐵𝑐 , 𝐵𝑡 , 𝑀𝑒120 et 𝑀𝑐120 .
Modélisation ST1 51
Et afin d’analyser la répartition transversale des charges, on suppose que ces charges se réduisent à
leur premier terme du développement en série de Fourier :
𝜋𝑥
q(x,y) = 𝑞1 (x,y) × sin ( )
𝐿
Si l’on suppose que cette dalle est soumise une charge linéaire répartie le long du tablier et
excentrée de e suivant la loi :
𝜋𝑥
q(x) = 𝑞1 × sin ( ) ; 𝑞1 = 𝑐𝑡𝑒
𝐿
𝜋𝑥
La déformée prendra la forme : w(x,y) = w(y) × sin ( )
𝐿
Et dans le cas où la charge q1 est uniformément répartie sur la largeur du tablier, nous aurons une
déformée cylindrique de la forme :
𝜋𝑥
𝑤𝑚 (x,y) = 𝑤𝑚 × sin ( )
𝐿
𝑤(𝑦)
Et on définit alors ce qu’on appelle coefficient de répartition transversale : K(y) =
𝑤𝑚
Ce coefficient dépend de l’excentricité e de la charge à la fibre moyenne, et de la fibre pris en
compte pour les calculs, ainsi que des coefficients dits d’entretoisement θ et de torsion α explicités
ci-après. Les valeurs de ce coefficient sont explicitées dans des tables proposées par MASSONNET
en fonction des paramètres cités précédemment.
0 → 𝐾0
Pour α = { 1 → 𝐾1
𝑞𝑢𝑒𝑙𝑐𝑜𝑛𝑞𝑢𝑒 ; 𝐾 = 𝐾0 + ( 𝐾1 − 𝐾0 )√𝛼
Et pour utilité de tracer les lignes d’influences transversales et d’en déduire le coefficient de
répartition transversal correspondant à chaque cas de charge. Ce coefficient sera multiplié par la
sollicitation moyenne dans une section pour trouver la proportion transmise à la fibre en question.
Remarque :
L’hypothèse de l’élasticité linéaire, assure la linéarité entre les efforts et les déformations ce qui
𝑤(𝑦) 𝑀(𝑦) 𝑇(𝑦)
permet de dire : K(y) = = =
𝑤𝑚 𝑀𝑚 𝑇𝑚
Après chargement du tablier d’une force uniformément répartie unitaire, en utilisant ST1 :
charg 1 'unitaire' charg 2 'unitaire'
barre 1 uni fy -1 barre 2 uni fy -1
exec charg 1 exec charg 1
fin fin
sortie'isostatique.txt' sortie'isostatique.txt'
resu resu
barre 1,2,3,4,5,6 effort charg 1 barre 1,2,3,4,5,6 effort charg 2
barre 1,2,3,4,5,6 depla charg 1 barre 1,2,3,4,5,6 depla charg 2
fin fin
Travée Déplacement
maximal
Travée 2 : 13m -0.0011343
Et après avoir déterminé les lignes d’influence du coefficient K, on extrapole jusqu’aux bords des
encorbellements en les prolongeant simplement par leurs tangentes.
Paramètres de calcul :
Travée Paramètre Paramètre de
𝒃
d’entretoisement θ = ( 𝑳) torsion α
Travée2 : 0,24 α=1
12,004 m pour les dalles
Tavée3 : 0,19 isotropes
14,94 m
Exemple :
Prenons l’exemple du centre de première travée, et projeter la méthode pour l’obtention des
résultats de toutes fibres sur toutes travées du projet
K1 (Thêta=0,20)
y\e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
0 0,9912 0,996 1,0006 1,0044 1,0061 1,0044 1,0006 0,996 0,9912
b/4 0,9468 0,961 0,9755 0,9902 1,0044 1,0167 1,0257 1,0328 1,0392
b/2 0,9058 0,9281 0,9513 0,9755 1,0006 1,0257 1,0496 1,0708 1,0906
3b/4 0,8674 0,8972 0,9281 0,961 0,996 1,0328 1,0708 1,1086 1,1449
b 0,8305 0,8674 0,9058 0,9468 0,9912 1,0392 1,0906 1,1449 1,2009
K1 (Thêta=0,25)
y\e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
0 0,9812 0,9912 1,0011 1,0095 1,0133 1,0095 1,0011 0,9912 0,9812
b/4 0,9156 0,9382 0,9619 0,9862 1,0095 1,0287 1,0407 1,0484 1,0546
b/2 0,8569 0,8899 0,9246 0,9619 1,0011 1,0407 1,0773 1,1079 1,1354
3b/4 0,8038 0,8456 0,8899 0,9382 0,9912 1,0484 1,1079 1,1669 1,2225
b 0,7539 0,8038 0,8569 0,9156 0,9812 1,0546 1,1354 1,2225 1,3133
Modélisation ST1 55
Courbe k(e)
1,015
1,01
1,005
1
0,995
0,99
0,985
k(e)
0,98
0,975
0,97
0,965 2,3128
0,5782
-2,54408
-2,19716
-1,85024
-1,50332
-0,80948
-0,46256
-0,11564
-2,891
0,23128
0,92512
1,27204
1,61896
1,96588
2,65972
-1,1564
Charge 𝐀𝐋 :
1 seule voie chargée
LARGEUR DES VOIES CHARGEES 5,782 m
POSITION DE LA CHARGE -12,891m
AIRE 𝑾𝑨𝑳 5,782
𝒌𝑨𝑳 1.000
𝒂𝟏 1.000
𝒂𝟏 ∗ 𝑳𝑨𝑳 ∗ 𝑲𝑨𝑳 5,782
Charge 𝐁𝐜 :
Une file
LE COEFFICIENT '𝒃𝒄 ' 1.00
LA POSITION DE LA FILE -1,02 m
𝑲𝒃𝒄 1.006
𝑲𝒃𝒄 ∗ 𝒃𝒄 2,012
Modélisation ST1 56
Charge 𝐁𝐭 :
Une file
LE COEFFICIENT '𝒃𝒕 '' 0.90
LA POSITION DE LA FILE -1,02m
𝑲𝒃𝒕 1.006
𝑲𝒃𝒕 ∗ 𝒃𝒕 ' 1,810
Charge Mc120 :
POSITION DE LA FILE -2,14 m
𝑲𝑴𝒄𝟏𝟐𝟎 0,999
Charge 𝐐𝐭𝐫∶
4. Résultats :
Le tableau suivant regroupe les CRT maximaux à prendre en compte dans les calculs.
𝑨𝑳 𝑩𝒄 𝑩𝒕 𝑴𝒄𝟏𝟐𝟎 𝑸𝑻𝑹
Travée 1 0,901 1,045 0,902 1,083 1,046
Travée 2 0,900 1,030 0,901 1,054 1,021
Remarque :
On remarque que les valeurs des CRT pour les différentes surcharges tournent autour de la
valeur 1, et ceci est dû au fait que la largeur du tablier n’est pas assez importante pour générer de
grandes variations des efforts dans le sens transversal.
Les courbes représentants les moments maximaux (minimales) également de toutes les
enveloppes des combinaisons à l'ELS d'où on choisira le moment le plus défavorable avec lequel
on effectuera la vérification des armatures calculées en état limite ultime.
On peut constater qu'en travées la courbe la plus défavorable est la courbe représentant
l'enveloppe 10, alors la vérification des armatures calculées en travée sera effectué avec la
combinaison de charges : 𝑮𝒎𝒂𝒙 + 𝑴𝒄 .
Au niveau des appuis la courbe la plus défavorable est la courbe représentant l'enveloppe 8,
alors la vérification des armatures en appuis sera effectuée avec la combinaison de charges :
𝑮𝒎𝒂𝒙 + 1.2 𝑩𝒄 + 𝑻𝒓 .
Donc les combinaisons les plus défavorables que nous allons prendre en compte dans notre
étude sont :
L’ELU L’ELS
Travée 1.35 𝑮𝒎𝒂𝒙 + 1.35 𝑴𝒄 𝑮𝒎𝒂𝒙 + 𝑴𝒄
Appuis 1.35 𝑮𝒎𝒂𝒙 +1.6 𝑩𝒄 +1.6 𝑻𝒓 𝑮𝒎𝒂𝒙 + 1.2 𝑩𝒄 + 𝑻𝒓
Tableau 14: Combinaisons les plus défavorables.
Titre : 1.35Gmax+1.35Mc
Barre Abscisse N Ty Mz
Titre : 1.35Gmax+1.35Mc
Barre Abscisse Dx Dy Rz
2 0.000 Min 0.0000 -.94647E-10 -.58763E-02
Max 0.0000 -.94647E-10 -.30137E-02
2 1.300 Min 0.0000 -.74486E-02 -.54336E-02
Max 0.0000 -.37853E-02 -.27053E-02
2 2.600 Min 0.0000 -.13787E-01 -.42187E-02
Max 0.0000 -.68098E-02 -.18798E-02
2 3.900 Min 0.0000 -.18161E-01 -.24981E-02
Max 0.0000 -.85438E-02 -.75658E-03
2 5.200 Min 0.0000 -.20098E-01 -.58379E-03
Max 0.0000 -.87431E-02 0.44467E-03
2 6.500 Min 0.0000 -.19452E-01 0.11668E-02
Max 0.0000 -.74489E-02 0.16098E-02
2 7.800 Min 0.0000 -.16527E-01 0.22031E-02
Max 0.0000 -.49880E-02 0.30529E-02
2 9.100 Min 0.0000 -.11914E-01 0.23212E-02
Modélisation ST1 61
Ferraillage
En principe, du fait du caractère tensoriel des efforts (moments et efforts normaux), le
ferraillage de chaque face de dalle doit comporter au moins deux directions d'armatures distinctes,
c'est-à-dire, par définition, d'armatures formant entre elles un angle aigu supérieur à 20°. Pour des
raisons d'efficacité, il est même souhaitable de porter ce minimum à 60°, comme on le verra par la
suite. Ce ferraillage est à compléter par des armatures verticales formées de cadres et étriers pour la
reprise des efforts tranchants, soit généraux soit locaux de poinçonnement.
Ce principe reste valable pour chacune des parties de dalle qui sont :
les zones centrales des travées.
les zones, dites de chevêtres (incorporés), d'étendue plus ou moins importante et
proches des appuis.
les zones de bords libres.
les angles.
Il convient de mentionner en outre les zones d'abouts et des encorbellements, bien qu'elles
ne soient pas entièrement différentes des parties déjà citées, ceci en raison du caractère spécifique
des efforts qui se développent dans ces zones.
L'idéal serait de pouvoir faire varier la direction et la densité de ces armatures longitudinales
et transversales d'une zone à l'autre de façon à reprendre les efforts qui eux aussi varient en
direction et en densité.
Cependant, un tel ferraillage n'est pas facile à façonner et à mettre en place, en raison des
sujétions que cela implique pour le recouvrement des armatures (en direction et en densité) entre les
diverses zones. C'est pourquoi, il est toujours indiqué de conserver une certaine continuité de la
direction des fers entre les diverses parties de dalle. A cet effet, il est souhaitable :
que les armatures faisant partie d'une même face et d'un même système de ferraillage
(longitudinal ou transversal) soient parallèles entre elles, pour faciliter le
raccordement des fers entre zones différentes.
que les armatures en faces supérieure et inférieure possèdent au moins une direction
commune, pour faciliter la fixation des fers entre eux et avec les cadres et étriers.
De ce fait, les armatures longitudinales peuvent être orientées soit parallèlement à l'axe
longitudinal de l'ouvrage, ce qui est généralement le cas, soit perpendiculairement aux lignes
d'appui.
En ce qui concerne les armatures transversales, il est toujours souhaitable, pour des raisons
d'efficacité mécanique, de les disposer perpendiculairement aux fers longitudinaux. Cependant, on
peut être amené à s'écarter de cette direction dans certains cas de figure, pour des raisons d'ordre
pratique de façonnage et de mise en place des fers. De toute façon, l'angle aigu formé par ces deux
Ferraillage 63
systèmes de fers ne doit pas descendre en dessous de 60°, sans quoi la consommation en aciers
serait trop importante.
Ces considérations conduisent aux schémas pratiques suivants, en ce qui concerne la
direction des armatures :
Option 1 : est la plus simple à réaliser (en ce qui concerne le façonnage et la mise en place des
fers), est conseillée pour les tabliers-dalles droits ou peu biais (angle de biais, φ, supérieur à 70
Ferraillage 64
grades environ dans le cas de dalles précontraintes et à 80 grades environ dans le cas de dalles en
béton armé) donc l’option qu’on va adopter dans notre projet.
Option 2 : convient aux dalles de biais plus prononcé.
Option 3 : est d'une application moins courante, puisqu'elle ne convient qu'à des travées uniques de
biais prononcé et de grande largeur (sauts de mouton).
Quelle que soit l'option de ferraillage adoptée, il importe d'assurer un recouvrement correct
d'une part entre les armatures d'une même zone et d'autre part entre les armatures des zones
voisines.
La direction des fers une fois adoptée, il ne reste plus qu'à faire varier la densité d'aciers
(longueur, diamètre et répartition) en fonction des efforts qui se développent dans les diverses
parties de dalle.
Hypothèses d’études :
Poutre soumise à la flexion simple. Raccourcissement du béton limité à
Dimensions de la poutre données. 0.35 %.
Sollicitations aux ELU connues. Pas de glissement entre acier et béton.
Allongement des aciers limités à 1 %.
Ferraillage 65
Données
Largeur de la poutre b= 5,78 m
Hauteur utile des aciers tendus d= 0,675 m
Dimensions caractéristiques
Hauteur utile des aciers comprimés d' = 0,075 m
(si nécessaire)
Contrainte de l'acier utilisé Fe = 500 MPa
Contrainte du béton à 28 jours Fc28= 30 MPa
Moment ultime 1.35Gmax + 1.35Mc Mu = 6,0794 MN.m
Moment réduit ultime µl = 0,371
Conditions de fissuration Peu préjudiciable
Contraintes de calcul
Contrainte de compression du béton à l’ELU (0,85 x Fc28) / 1,5.θ Fbu = 17,00 MPa
Contrainte de traction des aciers (Fe / 1.15) Fsu = 434,78 MPa
Contrainte de compression du béton à l’ELS 0,6 x Fc28 σbc = 18 MPa
Résistance du béton en traction 0,6 + (0,06 x Fc28) Ft28= 2,40 MPa
Choix: 31 HA 32
Tableau 16: Tableau de calcul d'armatures à l'ELU.
Ferraillage 66
Chaque ferraillage comporte deux nappes, inférieur et supérieur, qui sont déterminés par le
moment fléchissant maximal et minimal respectivement.
On opte donc un ferraillage supérieur des aciers de montage 31 HA 12.
Donc notre tablier aura un ferraillage principal longitudinal comme suite :
Ferraillage des travées
Travées Inferieur Supérieur
Travée 1 31 HA 32 31 HA 12
Travée 2 35 HA 32 35 HA 12
Travée 3 35 HA 32 35 HA 12
Travée 4 31 HA 32 31 HA 12
2. Vérification ELS :
Il est nécessaire de vérifier à l’E.L.S que la compression du béton reste admissible ainsi que
la traction dans les armatures en fonction de la préjudiciable de la fissuration :
̅̅̅̅̅
𝝈𝒃𝒔 0,6 x Fc28 18 MPa
̅̅̅̅
𝝈 Fe 333,33 MPa
𝒔𝒕
Ferraillage 68
n= 15 15
Ast = 249,24 cm² 281,4 cm²
b= 578,2 cm 578,2 cm
Mser = 4,5 MN.m 4,95 MN.m
d= 67,5 cm 67,5 cm
b/2 = 289,10 cm 289,10 cm
n x Ast x d 252355,50 𝑐𝑚3 284917,50 𝑐𝑚3
n x Ast 3738,60 cm² 4221,00 cm²
Δ 305801030,16 347295438,00
√𝚫 17487,17 18635,86
x 23,78 cm 24,93 cm
b𝒙𝟑 / 3 2591164,17 𝑐𝑚4 2986443,1 𝑐𝑚4
n x Ast (d - x)² 7146685,06 𝑐𝑚4 7649106,62 𝑐𝑚4
I= 9737849,23 𝑐𝑚4 10635549,72 𝑐𝑚4
σBc 10,98825763 MPa 11,60319865 MPa
3. Effort Tranchant :
Sollicitations ultime :
Dans une dalle en béton armé l'effort tranchant est équilibré par les armatures transversales.
L'effort tranchant fait glisser les plans les uns par rapport aux autres, les plans perpendiculaires
et les plans parallèles.
La contrainte tangente (contrainte de cisaillement) dans la section ou se produit l'effort
Travée 1 Travée 2
Vu = 3,36 MN 3,62 MN
b= 1 1
d= 0,675 0,675
Tu0= 4,98 MPa 5,37 MPa
Tableau 25: Vérification du béton
𝑐𝑗 𝑓
𝜏𝑢0 ≤ 𝜏𝑙𝑖𝑚 = Min {0,27 𝛾𝑏 = 5,4 MPa Vérifié Armatures d’âme inclinées à α = 45°.
7 𝑀𝑃𝑎
Ferraillage 70
Avec :
b0 = équivalent d’1m de la largeur de la dalle.
α = inclinaison des At, At droites α = 90° sinα + cosα = 1
Fe E 500 𝑓𝑒𝑡 = 500 MPa ; 𝛾𝑠 = 1,15
ftj : Résistance à la traction à j jours.
0 𝑠𝑖 𝑟𝑒𝑝𝑟𝑖𝑠𝑒 𝑠𝑎𝑛𝑠 𝑖𝑛𝑑𝑒𝑛𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 ,
k = {0 𝑠𝑖 𝑓𝑖𝑠𝑠𝑢𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑡𝑟è𝑠 𝑝𝑟é𝑗𝑢𝑑𝑖𝑐𝑖𝑎𝑏𝑙𝑒,
1 𝑠𝑖𝑛𝑜𝑛 𝑒𝑛 𝑓𝑙𝑒𝑥𝑖𝑜𝑛 𝑠𝑖𝑚𝑝𝑙𝑒.
ft28 bornée supérieurement à 3,3 MPa ; 𝑓𝑡28 = 2,4 MPa << 3,3 MPa O.K.
𝐴𝑡 100 ∗( 𝜏𝑢0 −0,3∗2,4 )
≥ 500
𝑆𝑡 0,9∗ ∗(sin 45°+ cos 45°)
1.15
Travée 1 Travée 2
𝑨𝒕
0,77 cm²/cm 0,84 cm²/cm
𝑺𝒕
Pourcentage minimal :
𝐴𝑡 𝐴𝑡 578,2∗0,4
fe ≥ 0,4MPa ≥ = 0.46 cm O.K.
𝑏∗𝑆𝑡 𝑆𝑡 500
Diamètres des armatures d’âmes :
Ø𝑙
ℎ⁄ 32 𝑚𝑚
35 21,42
Øt ≤ Min Øt ≤ {21,43 𝑚𝑚 = 21,42 mm Prenons Øt = 3 ≈ 8 mm
𝑏0⁄
10 10 𝑐𝑚
{
Travée 1 : Travée 2 :
Retenons 31 étriers + 1 cadre HA8 donc : Retenons 35 étriers + 1 cadre HA8 donc :
𝐴𝑡 = 32 * 0,5 = 16 cm² 𝐴𝑡 = 36 * 0,5 = 18 cm²
𝑆𝑡 = 16 cm² * 0,77 = 12,32 cm 𝑆𝑡 = 18 cm² * 0,84 = 13,44 cm
Donc retenons : Donc retenons :
31 étriers + 1 cadre Ø8HA, 𝑆𝑡 = 12 cm 35 étriers + 1 cadre Ø8HA, 𝑆𝑡 = 13 cm
Ferraillage 71
Espacement maximal:
0,9𝑑 0,9 ∗ 67,5
𝑆𝑡 = Min {40 𝑐𝑚 = Min { 40 𝑐𝑚 = 40 cm O.K.
15 Ø′ ×
4. Condition de Non-fragilité :
Par définition est considéré comme non fragile, une section tendue ou fléchie telle que la
sollicitation provoquant la fissuration du béton dans le plan de la section considéré entraine dans les
aciers une contrainte au plus égale à leur limite d’élasticité garantie.
Les pièces fragiles sont justifiables par le règlement. La condition suivante est appelée «
Condition de non fragilité » et doit être vérifiée comme suit :
𝑓𝑡28
Ast ≥ B.
𝑓𝑒
Du point de vue résistance B peut être quelconque, mais pour que la pièce ne soit pas fragile,
il faut que B vérifie la condition de non fragilité.
Remarque : Si B est imposé, il faut qu’Ast vérifie la condition de non fragilité.
B = 5.782 * 0.75 = 4.3365 m²; ft28 = 2.4 MPa; Fe=500 MPa
Travée/Appuis Armatures 𝑴𝒓
Travée1 1 Lit 31HA32 650 t.m
Appui 2 1 Lit 44HA32 920 t.m
Travée 2 1 Lit 35HA32 750 t.m
Appui 3 1 Lit 54HA32 1132t.m
Travée 3 1 Lit 35HA32 750 t.m
Appui 4 1 Lit 44HA32 920 t.m
Travée 4 1 Lit 31HA32 650 t.m
Tableau 26: Calcul des moments résistants
1. Les moments :
Avec la syntaxe d’affichage des réactions aux appuis Enveloppe Fy
Min 420,68
suivante : 1.35Gmax+1.6Al+1.6Tr
Max 632,47
sortie 'Rés_appuis.txt' Min 418,19
1.35Gmax+1.6Bc+1.6Tr
resu Max 649,35
env 1 a 6 Min 434,15
appui
1.35Gmax+1.6Bt+1.6Tr
Max 505,37
fin Min 408,84
1.35Gmax+1.35Mc
Max 605,15
On obtient les réactions maximales de chaque Min 431,08
1.35Gmax+1.35Me
Max 533,14
enveloppe :
Min 438,73
1.35Gmax+1.6Tr
Max 460,13
𝑎2
q 𝑀𝐴 = 𝑀𝐵 = −𝑞
{ 2
𝑞 2
a a 𝑀0 = (𝐿 − 4𝑎2 ) à 𝑚𝑖 − 𝑝𝑜𝑟𝑡é𝑒
A L
B 8
− 112,3 × 1,391²
𝑀𝑐 = 𝑀𝐴 = 𝑀𝐵 = 𝑀− (1,391) = | | = 108, 64 t.m = 𝑀𝑒+
2
Ferraillage 74
112,3
𝑀𝑒− = |𝑀0 | = | (32 − 4 × 1,3912 )| = 17,69 t.m
8
Les moments locaux extrêmes sur la ligne d'appui intermédiaire ont pour valeur absolue :
𝑀𝑐− 108,64
𝑚𝑐− = = = 52, 06 t.m
1,5 × 𝑐 1,5 × 1,391
1,5 × 𝑀𝑒−
𝑚𝑒− = = 8,845 t.m
3
1,5 × 𝑀𝑒+
𝑚𝑒+ = = 54, 32 t.m
3
2. Ferraillage:
Les sections d'armatures du chevêtre incorporé sont à évaluer conformément aux règles BAEL.
Pour le bon comportement homogène de la dalle, il est conseillé d'adopter pour chaque face d'un
chevêtre incorporé le même ferraillage filant sur toute sa longueur. De plus, par rapport au
ferraillage filant (conseillé) un ferraillage comportant des "arrêts de barres" apporterait une
économie en aciers très faible, compte tenu du caractère local de ces ferraillages par rapport au
ferraillage de l'ensemble de la dalle.
A titre d'indication, on pourrait, dans un but de simplification et d'uniformisation, répartir le
ferraillage du chevêtre de la façon suivante :
Avec :
1 ∶ 𝑤1 𝑝𝑜𝑢𝑟 max( 𝑚𝑐− ; 𝑚𝑒− ) 𝑎𝑢 𝑚𝑜𝑖𝑛𝑠 ;
2 1
2 ∶ 𝑤2 𝑝𝑜𝑢𝑟 max ( 3 × 𝑚𝑐− ; 2 × 𝑚𝑒− ) 𝑎𝑢 𝑚𝑜𝑖𝑛𝑠 ;
𝑓𝑒𝑟𝑟𝑎𝑖𝑙𝑙𝑎𝑔𝑒 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑎𝑛𝑡 𝑒𝑛 𝑡𝑟𝑎𝑣é𝑒,
3: 𝑤3 ≥ max { 1
𝑓𝑒𝑟𝑟𝑎𝑖𝑙𝑙𝑎𝑔𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑟 3 . 𝑚𝑒− 𝑎𝑢 𝑚𝑜𝑖𝑛𝑠
Ferraillage 75
𝑤2 = 4 HA 14
Pour la bande 3 :
1m
e = 2 max (a, c) = 6 m
𝑤3 ≥
6m 𝑓𝑒𝑟𝑟𝑎𝑖𝑙𝑙𝑎𝑔𝑒 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑎𝑛𝑡 𝑒𝑛 𝑡𝑟𝑎𝑣é𝑒,
Max { 1
𝑓𝑒𝑟𝑟𝑎𝑖𝑙𝑙𝑎𝑔𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑟 3 . 𝑚𝑒− 𝑎𝑢 𝑚𝑜𝑖𝑛𝑠
Donc : A = 14 cm²
𝑤3 = 10 HA Ø14
e' =
2
max ( a,e ) = 2 m e’ = 2 max ( a,e) = 6m
3
𝑚𝑒+ 54,32
543,2 × 103 = = 18,10 t.m
μ= = 0,0197 3 3
200 ×90² ×17
181 × 103
α = 0,025 μ= = 2,19 × 10−3
600 × 90² × 17
β = 0,99 α = 2,74 × 10−3
543,2 × 103 β = 0,999
𝑤1′ = A = = 14 cm²
0,99 × 90 × 435
181 × 103
𝑤1′ = 10 HA Ø14 𝑤2′ = A = = 4,26 cm²
0,999 × 90 × 435
≤ 14 cm²
III. Encorbellements :
Les efforts et donc les ferraillages transversal et longitudinal des encorbellements latéraux - s'il
en existe - ne sont pas fournis par la note de calcul automatique, mais peuvent être justifiés à partir
de la présente méthode.
e = Portée de la console.
a = Distance de la section d'encastrement 𝑆𝐷 au bord droit de la largeur roulable.
efforts dus aux charges B font l'objet de majoration dynamique dont la valeur est la même
pour 𝐵𝑟 , 𝐵𝑐 et 𝐵𝑡 .
Les charges militaires (convois 𝑀𝑐80 , 𝑀𝑐120 ), lorsque la circulation de celles-ci est à prévoir
sur l’ouvrage. Leurs efforts sont également à majorer par effet dynamique.
a. Moment 𝑴𝒈 :
b. Moment 𝐌𝐓𝐫 :
Tr= 0.53 m² x 0,45 t/m²
𝑀𝑇𝑟 = 0,2385 * 1 m = 0,2385 t.m/ml
c. Moment 𝑴𝑩 :
L'enveloppe des moments dus aux systèmes Br, Bc et éventuellement Bt, compte tenu de leurs
coefficients de dégressivité transversale et de la classe du pont, peut être évaluée par des abaques.
Ferraillage 79
Pour une classe et une valeur de β données, l'abaque permet la lecture directe de la valeur 𝑀𝐵
en fonction, d'une part, de la portée "e" de l'encorbellement et, d'autre part, de la distance a du bord
encastré au bord le plus proche de la largeur roulable.
La position de la roue (𝐵𝑟 ) ou des essieux (𝐵𝑐 et 𝐵𝑡 ) par rapport à la largeur a est conforme à
l'article 5 du titre II du fascicule 61. Cependant, dans un but de simplification, les charges du
système B sont supposées ponctuelles. Il est tenu compte dans les calculs de 𝑀𝐵 seulement de la
dégressivité transversale (coefficients 𝑏𝑐 , 𝑏𝑡 ).
Interpolation de β :
0,65−0,5
β = 0.65 = 𝛽0,5 + ( 𝛽1– 𝛽0,5) x = 0,3 𝛽1+ 0,7 𝛽0,5
1−0,5
Donc pour trouver la valeur exacte de 𝑀𝐵 , on doit utiliser les abaques du pont de deuxième classe
des valeurs 1 et ½ afin de réutiliser les résultats dans l’interpolation déjà mentionné.
Figure 55: Abaques des moments transversaux d'encastrement enveloppent des charges Br, Bc et Bt.
d. Moment 𝑴𝒄 :
Le moment transversal unitaire d'encastrement 𝑀𝑐 dû à une chenille de 𝑀𝑐120 ou de 𝑀𝑐80
peut être évalué par les abaques de la planche 2. Les paramètres définissant ce moment Mc sont les
mêmes que ceux du moment 𝑀𝐵 , à savoir : β, a et e.
Le poids, les dimensions d'une chenille de même que sa position par rapport à la largeur "a"
sont conformes à l'article 9 du titre II du fascicule 61. Il n'est pas tenu compte dans le calcul de 𝑀𝑐
de majoration dynamique.
De la même façon, Nous allons utiliser les abaques des valeurs 1 et ½ pour l’interpolation de
β.
Figure 56: Abaques des moments transversaux d'encastrement enveloppent de la charge Mc 120.
4. Calcul de ferraillage :
On peut admettre que le ferraillage transversal en face supérieure à l'encastrement à un
encorbellement est calculé à l'état-limite ultime. La section d'acier doit reprendre à cet effet un
Ferraillage 81
moment ultime calculé dans la section 𝑆𝐺 ou 𝑆𝐷 au moins égal, compte tenu de la définition des
moments 𝑀𝑔 , 𝑀𝐵 , 𝑀𝑐 et 𝑀𝑇𝑟 à :
Section d’aciers :
On considère une section de 38 cm de hauteur et d’1 m de largeur.
𝑀 25,20.104
µ= = = 0,1267 ≤ µl Pas d’aciers comprimés,
𝑏𝑑²𝜎 100.34,2².17
1− √1−2µ
α= = 0,1699 et donc β= 0,932
0,8
𝑀
𝐴𝑠 = 𝑏𝑑𝛽 𝜎/𝛿 = 18,18 cm² → 10HA16
Conclusion
L’étude présentée dans ce document se place dans le cadre du projet de fin d’études effectué
au sein du bureau d’études CID.
L’objectif de ce projet est de maitriser les méthodes et les techniques de conception et de
dimensionnement des ouvrages d’art et plus précisément les ponts dalles, tout en respectant les
exigences techniques demandées. Les vérifications spécifiques pour ce type de pont-dalles rendent
les calculs plus rigoureux et tous cela pour assurer premièrement un niveau de confort et de sécurité
pour les passagers et deuxièmement assurer la fonctionnalité de l’ouvrage sous de tels sollicitations
spécifiques.
Nous avons comme objectif aussi la familiarisation avec un logiciel de modélisation ST1 de
SETRA peu utilisé au Maroc. Ce logiciel nous a pris énormément d’effort puisqu’il fonctionne
grâce à son langage bien définis sur son manuel d’utilisation que nous étions amenés de le
déchiffrer minutieusement.
Ce stage fut pour nous une occasion en or pour une réelle immersion dans le monde de
travail. On a mis à l’épreuve nos connaissances acquises à l’ENSAH et notre méthodologie dans la
résolution des problèmes.
Bibliographie 84
Bibliographie
ANNEXES
1. ANNEXE 1 :
Propriétés de la section :
2. ANNEXE 2 :
#================pont dalle===================#
option plane
#========Définition du tablier================#
#-------noeuds-----------#
NOEUD
1 0 0
2 0.6 0
3 13.6 0
4 31.6 0
5 49.6 0
6 62.6 0
7 63.2 0
#-------barres----------------#
BARRE
1 de 1 a 2
2 de 2 a 3
3 de 3 a 4
4 de 4 a 5
5 de 5 a 6
6 de 6 a 7
FIN
#-------caractéristiques-------#
#---------appui------#
APPUI
1 noeud 2 dx dy
2 noeud 3 dx dy
3 noeud 4 dx dy
4 noeud 5 dx dy
5 noeud 6 dx dy
FIN
#--------matériaux1----#
MAT 1 'Beton'
E 1172660
NU 0.2
RO 2.5
TEMP 1e-05
FIN
#-------chargements-----#
#--------matériaux2----#
MAT 2 'Beton'
E 3517981
NU 0.2
RO 2.5
TEMP 1e-05
FIN
CONS 1,2,3,4,5,6 MAT 2
tablier
classe 2
barre 1 a 6
zone_trans
1 larg 1
2 larg 3.782
3 larg 1
fin
exec surch 7
tablier
classe 2
barre 1 a 6
zone_trans
1 larg 5.782
Fin
#---------------------------------------------------------------------------
fin
surch 10 'effet de ME120'
me120
zone 1
pond 1.0383
fin
surch 11 'effet de ME120 deux convois'
me120
ANNEXES 92
zone 1
pond 1.0471
fin
sortie 'effortenvequivalent.txt'
resu
barre 1,2,3,4,5,6 effort env 1,2,3,4,5,6,7,8,9,10,11,12
fin
sortie 'deplacementequivalent.txt'
resu
barre 1,2,3,4,5,6 depla charg 1,2,3 surch 1,2,3,4,5,6,7,8,9,10,11
fin
sortie 'deplacmentenvequivalent.txt'
resu
barre 1,2,3,4,5,6 DEPLA env 1,2,3,4,5,6,7,8,9,10,11,12
fin
sortie 'Rés_appuis3.txt'
resu
env 1 a 6
appui
fin
ANNEXES 94
3. ANNEXE 3 :
Résultats des sollicitations :
Titre : 1.35Gmax+1.35Mc
Barre Abscisse N Ty Mz
1 0.000 Min 0.0000 -.82709E-02 0.10665E-11
Max 0.0000 0.11455E-10 0.10665E-11
1 0.060 Min 0.0000 -3.0835 0.42879E-01
Max 0.0000 -1.4293 0.92509E-01
1 0.120 Min 0.0000 -6.1669 0.17151
Max 0.0000 -2.8586 0.37002
1 0.180 Min 0.0000 -9.2504 0.38591
Max 0.0000 -4.2879 0.83254
1 0.240 Min 0.0000 -12.334 0.68606
Max 0.0000 -5.7171 1.4801
1 0.300 Min 0.0000 -15.417 1.0720
Max 0.0000 -7.1464 2.3126
1 0.360 Min 0.0000 -18.501 1.5436
Max 0.0000 -8.5757 3.3301
1 0.420 Min 0.0000 -21.584 2.1010
Max 0.0000 -10.005 4.5327
1 0.480 Min 0.0000 -24.668 2.7442
Max 0.0000 -11.434 5.9202
1 0.540 Min 0.0000 -27.751 3.4732
Max 0.0000 -12.864 7.4928
1 0.600 Min 0.0000 -30.826 4.2878
Max 0.0000 -14.293 9.2504
Titre : 1.35Gmax+1.35Mc
Barre Abscisse Dx Dy Rz
1 0.000 Min 0.0000 0.18066E-02 -.58727E-02
Max 0.0000 0.35242E-02 -.30101E-02
1 0.060 Min 0.0000 0.16260E-02 -.58727E-02
Max 0.0000 0.31718E-02 -.30101E-02
1 0.120 Min 0.0000 0.14454E-02 -.58727E-02
Max 0.0000 0.28194E-02 -.30102E-02
ANNEXES 97