PALMA

explorations musicales et visuelles

Du 28 mars au 2 avril 2018, partez à la rencontre des 24 artistes ou groupes qui constituent
la programmation de la troisième édition du festival Palma.

Dès mercredi 28 mars, Le Pavillon devient l'épicentre de Palma. À la fois lieu de fabrique
artistique et quartier général du festival, vous y serez plongés dans les processus créatifs
des artistes invités au travers d'ateliers, de workshop ou d'expositions. Ce sera également le
lieu pour partager un verre au bar éphémère et vous renseigner sur l'ensemble de la
programmation.

Il sera alors temps de partir à la découverte des artistes visuels qui interviennent dans
l'espace public. Après avoir montré ses travaux dans des musées et galeries de renom
comme la Tate Modern à Londres ou la Fundación Miró à Barcelona, Eltono sera à retrouver
dans les rues de Caen et au Pavillon. Après le parvis du Centre Georges Pompidou à Paris ou
la Place du Capitole à Toulouse, c'est maintenant à Caen d’accueillir L'Atlas et ses perfor-
mances monumentales réalisées à même le sol. OX développera ses installations poétiques
ou ironiques en décalage avec l’utilisation commerciale de notre environnement quotidien,
tandis que Lucy Maclauchlan, Eliote et Johan Moorman viendront peindre leur création sur
des murs à Mondeville et Caen.

Durant ces six jours, vous pourrez également vous laisser surprendre par les concerts de The
World sur le parvis de la mairie de Mondeville, découvrir le Grand salon de l'Hôtel de Blangy
en musique avec Piano Zolo, pique-niquer au son d'Electric Electric, Guru Guru ou SeRvo au
à la forge des Maréchaux du Quartier Lorge, danser au Cargö avec Altin Gün, Malik Djoudi
ou Sama', prendre l'apéro sur le toit terrasse du Dôme avec YachtClub et Dilo Roman...

Révélant une vision poétique et ludique de la ville, grâce à sa programmation riche et variée,
accessible à tous et en très grande majorité gratuite, le festival Palma propose de vous
emmener à la découverte d'artistes émergents ou reconnus qui offrent un autre regard sur
la ville et sur notre quotidien.

contact presse : 06 10 36 44 98
bonjour@palmafestival.com

Accueil et information
Le Pavillon, 10 quai François Mitterrand, Caen
Du 28 mars au 2 avril de 13h à 19h

www.palmafestival.com
OX
Depuis les années 80, OX interfère avec le
paysage urbain. Il colle ses peintures sur les
panneaux publicitaires les détournant ainsi de
leur fonction. Ces actions, non commandées,
l’ont amené à participer à des évènements
comme le festival Palma où il développe des
installations plus élaborées souvent en lien
avec l’architecture. Il se définit avant tout
comme peintre même si la photographie tient
une grande place dans ce processus.
Ces interventions éphémères n’ont pas pour
but de délivrer un message ou d’embellir la
ville. Elles visent à générer une parenthèse
poétique ou ironique en décalage avec l’utili-
sation commerciale de notre environnement
quotidien. Elles attirent aussi l’attention sur
l’esthétique de lieux périphériques ou desti-
nés à la consommation qui sont souvent
dédaignés.
ELTONO
Flâneur, piéton obstiné et observateur chro-
nique, l’artiste français Eltono utilise depuis
des années l’espace public comme support,
atelier et source d’inspiration. Sa sensibilité
envers tout ce qui se passe autour de lui et sa
connaissance de la nature, de la rue – ses
caprices et son caractère imprévisible – sont
ses outils principaux à l’heure de générer ses
œuvres.
Quand il est invité à travailler en intérieur,
Eltono s’efforce à trouver des solutions pour
résoudre le dilemme qui se pose au moment
d’exposer de l’art public dans des espaces
privés. Palma accueille l’artiste en résidence
au Pavillon et lui donne carte blanche afin de
produire un travail contextuel sur la ville de
Caen.
Il est intervenu dans les rues de plus de 90
villes à travers le monde et a montré ses
travaux dans des musées et galeries de renom
comme la Tate Modern à Londres, la Funda-
ción Miró à Barcelona ou l’Institut Cervantes
à Paris.
L’ATLAS
Dans les années 1990, L’Atlas agit radicale-
ment dans l’espace public, se faisant
connaître dans le champ du graffiti. Il a
conservé son intérêt pour la signature mais
surtout pour l’écriture, point de départ de son
travail plastique.
Il est animé par l’idée de créer un langage
pictural universel qui soit un juste équilibre
entre la forme et la lettre, entre l’acte et
l’intention.
Figure majeure de l’art urbain, L’Atlas est
renommé pour ses façades peintes et ses
performances monumentales réalisées à
même le sol des villes, à l’image de l’immense
rose des vents commandée par le Centre
Georges Pompidou à Paris en 2008, ou
encore du labyrinthe Place du Capitole à
Toulouse en 2012. Palma est heureux d’ajou-
ter Caen à la liste des villes qui l’accueillent en
création.
JOHAN MOORMAN
Johan Moorman pratique le graffiti à Eindho-
ven aux Pays-Bas au début des années 90
sous le nom de LATE. Les quatre lettres qui
composent son alias deviennent progressive-
ment matière à imaginer des modules à
mi-chemin entre architecture et typographie.
Il puise dans l’imagerie des jeux vidéo
d’arcade, de l’innovation technologique ou
encore dans les anciens catalogue Legos. En
arrangeant des formes géométriques, il
construit des images rétro futuristes lorgnant
vers le Pop art. Des objets s’installent dans
des scènes urbaines où le temps semble s’être
figé dans un futur qui n’a jamais vraiment
existé mais qui a largement été fantasmé. Ce
sont autant de terrains de jeux qui appellent à
l’exploration.
LUCY MCLAUCHLAN
L’artiste anglaise Lucy McLauchlan travaille
essentiellement en noir et blanc. Elle est
influencée par la nature mais s'inspire aussi de
son environnement immédiat qui nourrit et
oriente un processus de création intuitif et
exploratoire. Lucy adopte une approche
instinctive qui aboutit à un travail où des
formes organiques libres se mélangent à des
silhouettes humaines qui interagissent pour
envahir l’espace et créer des œuvres au
charme envoûtant.
Internationalement connues, ses peintures
recouvrent les murs d’immeubles en Europe,
des panneaux publicitaires gigantesques en
Chine, des cabanes en Gambie, des fenêtres
au Japon, des murs sur la Place Rouge à
Moscou, des châteaux d'eau en Italie, un
phare en Norvège, des parkings à Detroit ou
des tunnels souterrains abandonnés à New
York.
CYPRIEN DESREZ
Cyprien est un jeune artiste caennais qui
explore les notions de territoire et d’identité.
La ville est une composition d’espaces divers
qui se côtoient, il tente de les révéler et de les
faire coexister : parfois c’est par le déplace-
ment physique, une sorte de cabotage
pédestre, parfois il s’agit simplement de
laisser apparaître sur un même support une
redondance de formes, d’enseignes, de
couleurs.
Pour Palma, Cyprien invite le public à une
“Randonnée des épiceries spécialisées” et
nous emmène découvrir une multitude de
destinations exotiques à portée de pas.
Prolongeant l’expérience, en résidence au
Pavillon lors du festival, il produira six pein-
tures concernant six pays visités lors de cette
marche.
ELIOTE
Eliote commence par faire du graffiti classique
dans les rues et terrains vagues de Marseille.
De ces années de graffiti, Eliote a gardé la
rapidité d’exécution, la simplicité de construc-
tion et la recherche d’un impact visuel maxi-
mal. Sa peinture évolue, au fil du temps il
déconstruit la structure de son lettrage pour
laisser place à des formes géométriques et
abstraites. Un pot de noir et une bombe de
blanc, ou l’inverse, quelques fois une petite
touche de couleur, la palette d’Eliote est
minimale. À ces formes brutalistes s’ajoutent
quelques traits et effets simples, rapides et
lisibles qui synthétisent des paysages galac-
tiques dans lesquels les lettres semblent se
fondre pour devenir des volumes structurant
des compositions futuristes.
SUPERSEÑOR
Superseñor est née de l’envie de promouvoir
et diffuser l’image imprimée. Disposant d’un
atelier avec du matériel d’impression et de
façonnage, le collectif bisontin produit des
posters sérigraphiés et des fanzines. En
relation étroite avec Superseñor, les éditions
Juste Ici documentent le travail d’artistes
urbains via des éditions élaborées dans une
précarité joyeuse. Ces livres réalisés à l’aide
de risographes fatigués sont à leur humble
échelle une manière de présenter l’art dans
l’espace public comme un processus
complexe plutôt qu’une simple image finale.
Superseñor s’investit également dans des
actions de valorisation de l’impression artisa-
nale afin de faire découvrir des méthodes de
création et de reproduction alternatives à des
publics variés.
Dans un atelier improvisé au Pavillon, les
membres de SuperSeñor présenteront leurs
affiches de concert, leurs fanzines et produi-
ront des sérigraphies originales en lien avec la
programmation du festival.
LÉONARD DAUCHEZ
Léonard Dauchez est un jeune architecte
caennais, qui en parallèle de son travail
d’agence, s’investit dans des projets de
recherches et d’expérimentation urbaines et
architecturales. Léonard essaie toujours de
favoriser les échanges d’idées avec d’autres
disciplines qui ne sont pas habituellement
assimilées à l’acte de construction. La pluri-
disciplinarité lui semble une notion indispen-
sable dans l’architecture. C’est dans cette
dynamique que ses projets sont conçus :
répondre à une nouvelle façon de penser la
relation entre l’architecture et la ville. Il aime,
dans son travail, employer des matériaux de
récupération, tout en gardant une esthétique
contemporaine riche de détails soignés et
s’attache à ne pas en négliger la dimension
poétique. Chacun de ses projets raconte une
histoire.
ALTIN GÜN
Alors bassiste de Jako Gardner, le hollandais
Jasper Verhulst est revenu de sa tournée en
Turquie tout chamboulé par ce qu’il y a enten-
du. De retour à Amsterdam, il monte un
groupe et fait revivre le rock anatolien de la
fin des années 60 et du début des années 70,
époque folle où la musique folk du Bosphore
était psychédélique, en lui insufflant l'énergie
empruntée à la pop d’aujourd’hui.
Vendredi 30 mars / 22h - 5h / LE CARGÖ /
11/15/17€
DBFC
Le duo franco-anglais (quartet sur scène)
plonge ses racines dans le Madchester des
Stone Roses, New Order ou Happy Mondays
et décide de convier à nouveau l'écriture pop
sur le dancefloor. Un creuset sonore où se
fondent les transes de la musique de club, les
divagations mentales de la pop psychédélique
et les lames du rock.
Vendredi 30 mars / 22h - 5h / LE CARGÖ /
11/15/17€
MALIK DJOUDI
Voix aérienne, paroles en français et musique
électro. Malik Djoudi produit une pop trico-
lore qui ne laisse pas indifférente. Son premier
album “UN” paru chez La Souterraine est une
merveille et vient combler un vide dans le
paysage de la chanson française. Entre Chris-
tophe et Sébastien Tellier, une voix qui flirte
aussi du côté de James Blake. Malik Djoudi
impose une touche qui n’appartient qu’à lui :
élégante et vibrante, impressionnante et
fragile.
Vendredi 30 mars / 22h - 5h / LE CARGÖ /
11/15/17€
SAMA’
Artiste emblématique de la communauté
underground palestinienne, Sama’ est la
première DJ à avoir importé le mouvement
techno à Ramallah. Pianiste depuis son jeune
âge, elle a commencé à mixer et produire sa
propre musique en 2010 : une techno percu-
tante, à la fois sèche et musicale à la frontière
des musiques électroniques, house et deep
house.
SURFING LEONS
Fondateur des soirées belges Forma.T
(Justice, Boyz Noize, Jackmaster, Diplo, James
Blake, Sebastian, Martyn…) et co-programma-
teur de l'un des plus prestigieux festival euro-
péen (Dour Festival) le jour, puis DJ et
producteur la nuit, Surfing Leons semble ne
jamais s'arrêter. Ses talents de digger vous
feront danser toute la nuit sur des grands crus
techno et house !
LOYA
Pour clôturer le festival Loya nous entraîne
dans une randonnée musicale de l’Océan
Indien à l’Afrique et de l’Inde à l’Europe, en
fusionnant musiques tamoul, séga mauricien,
maloya et ondes électroniques.
Lundi 2 avril / 16h / LE PAVILLON / gratuit

Vendredi 30 mars / 22h - 5h / LE CARGÖ / Vendredi 30 mars / 22h - 5h / LE CARGÖ /

11/15/17€ 11/15/17€
ELECTRIC ELECTRIC
Le trio strasbourgeois Electric Electric frappe
fort avec son troisième album, sobrement
intitulé III, qui affirme et assoit leur identité,
leur esthétique. Après deux albums mariant
autoroutes krautrock, accidents mathrock,
griffures noise, et électronique intégrée, et
l’aventure collective de La Colonie de
vacances, le groupe explore une nouvelle
facette, en travaillant notamment sur les
textures et les timbres.
Dimanche 1er avril / 12h - 18h / QUARTIER
LORGE, CAEN / gratuit
THE GURU GURU
The Guru Guru fait du rock borderline depuis
2012. Figurez-vous un chanteur dans une
camisole de force multicolore, poursuivi par
des guitares fiévreuses et une section
rythmique convulsant. On réinvente les règles
de la musique indie-math-psychonoise sans
gêne, ce qui se traduit par des chansons récal-
citrantes qui sont étonnamment un délice
pour les oreilles. Le groupe est inspiré par
METZ, Pere Ubu, Deerhoof, The Jesus Lizard
et Melt-Banana.
Dimanche 1er avril / 12h - 18h / QUARTIER
LORGE, CAEN / gratuit
SeRvo
Possiblement l’incarnation musicale la plus
cohérente de la Ville aux Cents Clochers,
SeRvo tire son nom d’un titre du Brian Jones-
town Massacre mais la comparaison s’arrête
là. Psyché par vocation, les gars ont tôt fait de
délaisser les tempos mollassons du genre
pour des rythmiques syncopées, frôlant
parfois même les beats disco et les patterns
garage.
Dimanche 1er avril / 12h - 18h / QUARTIER
LORGE, CAEN / gratuit
LE COMTE
“Chaleur et Mouvement”, le titre de son
dernier EP résume bien l’électronica onirique
du musicien rennais. En véritable laborantin
des musiques électroniques et des claviers
modulaires, Le Comte triture la matière
sonore, l'étire, l'allège, la densifie et nous
plonge dans un état proche de l'hypnose. Ses
boucles aériennes et son ambient éthérée
évoque ainsi autant Tangerine Dream que le
duo culte Boards Of Canada.
Samedi 31 mars / 16h - 17h / BIBLIO-
THÈQUE ALEXIS DE TOCQUEVILLE, AUDI-
TORIUM / gratuit
YachtClub
Bonbons acidulés, joyeux chaos, YachtClub
décomplexe la pop. Une batterie, deux
guitares, un clavier premier prix et tout un
bazar d’objets, dessinent le terrain de jeu des
quatre musiciens. On se laisse immédiate-
ment happer par cette bouffée d’air frais,
cette pop débridée portée par la voix de la
chanteuse Yurie Hu. Après un premier EP sorti
en 2016, ils sont de retour avec un premier
album « Machoc » qui s’annonce explosif.
Samedi 31 mars / 18h - 21h30 / LE DÔME,
ROOFTOP / gratuit
DILO ROMAN
Après plusieurs existences entre musiques
expérimentales, folk et indie rock au sein
d’Iku Ink Arp ou Talune, Romain Vasset a réuni
autour de ses chansons un quartet de musi-
ciens venus d’autres constellations. Avec cet
instrumentarium riche et varié (claviers,
batterie, saxophones, chant, guitares…), Dilo
Roman cherche sa voie entre folk minimale,
ensoleillements pop et matières
électro-acoustiques.
Samedi 31 mars / 18h - 21h30 / LE DÔME,
ROOFTOP / gratuit
THE WORLD
Déjà croisés au sein des Agamemnonz, Syntax
Error, Seal of Quality ou Room 204, les trois
musiciens de The World affichent la même
nostalgie des années Michael Douglas et Phil
Collins, entre hard-FM et musique néo-ro-
mantique. Dans The World, on croise des
entrepreneurs sans scrupules, des brushings
incroyables, des détectives à moustache et,
bien sûr, des cocktails.
Jeudi 29 mars / 19h / MAIRIE DE MONDE-
VILLE / gratuit
PIANO ZOLO
Exceptionnellement ouvert au public, le grand
salon de l'Hôtel de Blangy sera le lieu des
expérimentations percussives et électro-
niques de Romain Dubois qui mixe avec son
Piano Zolo différentes techniques musicales
pour un résultat saisissant. Il y développe sous
l'apparente sobriété du piano, les impulsions
d'une musique aussi bien minimaliste et
chaleureuse que puissante et orchestrale.
Samedi 31 mars / 14h - 15h / HOTEL DE
BLANGY, 9 rue de l’Engannerie, Caen
gratuit sur inscription à bonjour@palmafesti-
val.com (jauge limitée à 45 personnes)
OMEDOC
Une expérience sonore et sensible. Une
musique étirée et modelée. Une performance
menée par les musiciens de l’Orchestre de
Musiques Expérimentales du DOC. Saxo-
phone, basse, guitare, le trio offre une
création taillée sur mesure pour Palma.
Samedi 31 mars / 10h - 11h / PISCINE DE
MONDEVILLE / 2€25 (slip et bonnet de bain
obligatoires)