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LA GLOBALISATION
FINANCIÈRE
RAPPEL : Qu’est-ce que la Mondialisation ?
Cependant, nous constatons au même moment que les mutations financières ont
abouties / se sont traduites par / ont menées à une instabilité aggravée par les
crises des marchés financiers.
Un système financier est le système qui couvre / englobe / s’applique / porte sur
les transactions financières et les échanges d’argent entre investisseurs,
créanciers et emprunteurs.
Pourquoi donc le système financier d’aujourd’hui est dit global, c’est à dire
pourquoi il est devenu international ?
Le processus de globalisation financière
La globalisation financière est la mise en place d’un marché unifié au niveau
mondial. Cela signifie que les entreprises multinationales financières et industrielles
peuvent emprunter ou investir de l’argent (K financier) où elles le veulent, quand
elles le souhaitent en utilisant tous les instruments financiers existants.
Désintermédiation
Décloisonnement
Déréglementation
Qu’est-ce que la désintermédiation ?
= appel direct d’opérateurs internationaux vers les marchés internationaux
(financement direct ou désintermédiation)
=signifie que les agents à besoin de financement ont moins recours au crédit
bancaire et se finance de plus en plus sur les marchés de capitaux
Par exemple, c’est le fait pour le secrétaire financier (trésorier) d’une entreprise de
privilégier se financer avec une émission d’obligations (appel d’offre) sur une
place financière plutôt que s’endetter auprès d’une banque
Qu’est-ce que la décloisonnement ?
Le type d'établissement le plus courant est sans doute la banque de détail, aussi appelée banque commerciale ou banque de réseau. Son activité
s'adresse avant tout aux particuliers, mais également aux petites et moyennes entreprises, aux professions libérales ou encore aux associations et
collectivités locales. La banque de détail propose des services bancaires classiques : tenue de comptes, crédits, produits d'épargne, assurances
vie... Elle dispose généralement d'un réseau d'agences, présentes sur un territoire donné.
Les banques de dépôt ont un champ d'action plus limité. Elles ont pour mission de recevoir les dépôts d'argent et de les gérer. Elles proposent
uniquement des comptes courants et des comptes d'épargne.
Une banque d'affaires se différencie nettement d'une banque de détail dans ses activités, mais elle peut constituer un département au sein d'un
établissement généraliste. Son rôle est prioritairement lié au conseil stratégique, à destination des entreprises. Elle se fait rémunérer par le biais
d'honoraires. Depuis 1945, la spécialisation des banques est en vigueur. Les banques d'affaires ne gèrent donc plus de capitaux à court terme.
Qu’est-ce que la déréglementation ?
→ phénomène souvent caractérisé par une triple unité (de temps, de lieu et de produit)
TRIPLE UNITÉ
TEMPS LIEU PRODUIT
=les places financières sont interconnectés les une aux = le M I de K fonctionne en permanence = mêmes produits financiers sont proposés partout
autres par des réseaux modernes de communication 24H/24
Pourquoi cette globalisation financière ?
Cf → théorie des 3D
→ les fameux 3D
Cette allocation optimale des ressources financières au niveau mondial permet alors
de stimuler plus de secteurs d’activité et même les pays les + dynamiques comme les
pays émergents
Un actionnaire individuel peut craindre que la → peut conduire à des gains (plus-values)
société dans laquelle il investit fasse faillite et soit et à des pertes (moins-values)
insolvable ou enregistre de mauvais résultats qui
mettent en péril sa pérennité
=> ces 2 risques sont naturellement inhérents/évidents pour les acteurs du M ( ils en ont
conscience) ce qui l’est - c’est le risque difficilement maîtrisable lié à la spéculation
L’inévitable spéculation financière
spéculer = adapter son comportement non pas au M mais à ce qu’on pense que
le M va devenir en pensant avoir de bonnes estimations sur un cours
boursier (on peut essayer de gagner + d’argent, donc perdre - )
Par exemple : on peut croire qu’une société qui va bien auj ira mal demain et donc
vendre en avance ses actions toujours bien côtées. En effet, si demain l’entreprise
à des difficultés, ses actionnaires vont vouloir se débarrasser de leurs actions et
donc leur prix va baisser (loi O/D)
En le faisant avant que cela n’arrive on évite de perdre de l’argent mais c’est sans
compter sur le mimétisme des autres acteurs
Nous pouvons donc nous retrouver avec une société tout à fait bien mais qui voit
son cours de bourse chuter sans raisons ( à cause de l’effet mouton)
Comparaison : un mouton saute dans un précipice et tous les autres moutons font
la même chose
L’inévitable spéculation
Le principal risque des MF vient donc de la déconnexion entre la valeur réelle
des actifs et leur valeur marchande suite à ces comportements moutonniers
qui font grimper anormalement le cours des titres financiers aboutissant à la
les crises fin. sont très diverses (crises de change, bancaire, boursière) selon qu’elle
affecte le MF ou les institutions financières, toutes susceptibles de provoquer une
récession dans la sphère réelle, celle des activ. de P°, de conso et d’invest. ainsi que
celle de l’emploi
existe donc une interdépendance entre la sphère de la finance et la sphère réelle
Une crise financière dans un pays conduit les investisseurs à modifier leur
portefeuille pour réduire leur exposition au risque, ils chercheront à vendre leurs
titres
Les contrecoups de la crise financière de 2007 ont des csq notamment sur les
marges écos des entreprises,
autant les grands groupes ont pu tirer leur épingle du jeu autant les PME sont
fortement touchées par l’instabilité des M et la réticence des banques à octroyer
(prêter) des prêts pour redémarrer.
En effet une baisse de l’actif dans 1 pays diminue, par la canal de la contraction
de ses Importations (I), les exportations (X) et donc l’activité de ses
partenaires commerciaux
ex : suite à la crise des subprimes, les pays les + touchés par la contraction du
CI ont été l’Allemagne et le Japon, leurs modèles écos est en effet basé sur les X
→ quand on a plus d’acheteur pour les biens qu’on souhaite Xer car nos clients
sont en crise, c’est aussi nous qui sommes en crise
Mais l’on voit bien qu’en matière de spéculation la somme des intérêts individuels ne
fait pas le bien commun