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Histoire Islamique et générale
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navire-vers-1900.jpg)
Pont d’un navire d’Esclave vers 1900
L’historien Mohammed Talbi dit qu’en moins d’un siècle, de l’avènement de Okqa ibn Na al-Fihri à celui de Mussa ibn
Nusayr al-Lakhmi, quatre cent quinze milles (415 000) berbères furent réduits en esclavages (ndlr l’esclavage des berbères a
continué sous les Abbassides et les Banu Hilal ont réduit la moitié des villes de l’ifriqiya en esclavage).
Et d’ajouter : »Le Maghreb semblait être prédestiné à couvrir aussi bien les besoins locaux que ceux de l’Orient en jawari
(femmes esclaves) et en main-d’oeuvres servile pour l’économie. On voulut même le spécialiser ‘une façon permanente et
régulière dans ses fournitures (..) Le Maghreb, parmis toutes les provinces conquises par les Arabes », précise-t-il, ‘fut la
terre d’élite de l’esclavage ».
Déjà avant sous les romains leurs situation était très peu enviable en e et aucun peuple ne portes ce nom « homme
libre »ou « amazigh » quant ont est libre ont l’est c’est un fait, tout simplement, sa coule de source et pas besoin de le
signalé, ce mot est en fait une distinction de l’homme-esclave, ou a ranchis esclave à qui ont rend la liberté du fait qu’ils
furent des esclaves soumis la majorité de leurs histoire, comme il est si bien mentionner dans l’ introduction de la traduction
de William Mac Guckin de Slane de l’Histoire des dynasties musulmane d’Ibn Khaldoun : « Les populations de langue latine
(du nord de l’afrique) s’étaient concentrées autour de leurs places fortes, après avoir abandonné leurs riches campagnes aux
Berbères ; plusieurs villes de premier rang venaient d’être évacuées, et depuis l’an 618, l’importante province de la Tingitane
était tombée au pouvoir des germains Wisigoths d’Espagne. En l’an 645-6, le patrice byzantin Grégoire, préfet de l’Afrique,
usurpa la pourpre et s’établit à Su etula , dans la partie de la Byzacène qui avait le moins sou ert de tant de révolutions ;
pendant que Carthage, capitale de la province, et les autres villes de la Zeugitane, restaient dèles à l’empire. Tel était l’état
de l’Afrique septentrionale quand les Arabes, après avoir e ectué la conquête de l’Egypte (an 641), occupèrent la Cyrénaïque
(an 642), et, une année plus tard, soumirent la Tripolitaine en 643 sous Amr ibn al-As le qurayshite. En 646-7, ils envahirent
l’Ifrîkïa sous la conduite d’Abd-Allah-Ibn-Sâd al-Qurayshi, tuèrent l’usurpateur Grégoire et s’emparèrent de Su etula. Malgré
cette victoire, ils ne se crurent pas assez forts pour conquérir le reste du pays, et consentirent à évacuer la province,
moyennant une forte contribution d’argent. Vingt années plus tard, ils y reparurent encore, et leur chef Moaouïa-Ibn-Hodeidj
al-Kindi , s’empara d’Usalitanum (Djeloula). Son successeur, Okba ibn Na al-Fihri, posa, à quelques lieues de cette ville, les
fondements de Kairouan, future capitale de l’Afrique musulmane, et porta les drapeaux du khalifat Omeyyade au-delà du
Fezzan. et ensuite jusqu’à l’Océan Atlantique. Pendant ce temps, les Berbères n’avaient vu dans les Arabes que des
libérateurs. Obligés de cultiver les plaines de l’Afrique pour le compte de quelques grandes familles romaines, ils avaient
à satisfaire aux exigences de leurs maîtres et à l’avidité du sc impérial , quand la présence des envahisseurs (arabes) les
délivra d’une servitude devenue intolérable. « Tiré de l’ introduction de la traduction de William Mac Guckin de Slane de
l’Histoire des dynasties musulmane d’Ibn Khaldoun