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C’est un bon entraînement pour les concours de s’imposer de faire tous les calculs (produit de matrice , déterminant) à la
main et de rédiger les calculs dans cet esprit sur la copie.
Pour préparer aussi une épreuve avec machine , et éviter de partir sur une fausse piste , utiliser ensuite votre machine pour
voir ses possibilités et refaire le calcul à la machine et voir dans quels cas travailler à la machine est plus lent (plus rapide)
que travailler à la main.
:On admettra que si (un ) est une suite convergente de réels et A une matrice indépendante de n , lim (un A) = lim (un ) A
n!+1 n!+1
Questions de cours.
Dans les questions de cours n est un entier naturel supérieur ou égal à 1:
Problème.
Dans tour le problème , n est un entier naturel supérieur ou égal à 2,
Soit A 2 Mn+1 (R). On note ai;j le coe¢ cient de A situé sur la i-ème ligne et la j-ème colonne. On suppose que pour tous
i; j 2 f1; : : : ; n + 1g on a 8
>
> 0 si i = j
<
i si j = i + 1
ai;j =
>
> n i 2 si j = i 1
:
0 si ji jj > 1
Ainsi, par exemple, pour n = 5 : 0 1
0 1 0 0 0 0
B 5 0 2 0 0 0 C
B C
B 0 4 0 3 0 0 C
A=B
B
C
C
B 0 0 3 0 4 0 C
@ 0 0 0 2 0 5 A
0 0 0 0 1 0
En…n, dans tout le problème, on note E = Rn+1 .
Partie I.
On prend dans cette partie n = 2.
1. Soit B =t AA.
1. Calculer B . 0 1
0 0 0
2. (3/2) Montrer que B est semblable à D = @ 0 2 0 A et donner une matrice P inversible telle que B = P DP 1
0 0 8
3. (5/2) : Montrer que B est diagonalisable dans une base orthonormée de vecteurs propres et donner une matrice
diagonale D et une matrice orthogonale P telles que B = P DP 1
3. Soit p 2 N.
Partie II.
On prend dans cette partie n = 3.
Soit B = (e1 ; e2 ; e3 ; e4 ) la base canonique de E et f l’endomorphisme de E dont la matrice dans la base B est A. On rappelle
que f 0 = idE et pour tout k 2 N; f k+1 = f k f .
1. Pour tout i 2 f0; 1; 2; 3g, on pose ui+1 = f i (e1 ). Montrer que la famille U = (u1 ; u2 ; u3 ; u4 ) est une base de E.
2. Ecrire la matrice M de f dans la base U.
0 1
1 1 1 1
B 3 1 1 3 C
On prend P = B @ 3
C.
1 1 3 A
1 1 1 1
3. Calculer det(P ) . Il existe donc une base V = (v1 ; v2 ; v3 ; v4 ) telle que P = M atB (V)
4. Déterminer la matrice D de f dans la base V .
0 1
1 1 1 1
1B 3 1 1 3 C
5. On pose K = B C . Existe-t-il une matrice Q 2 GL4 (R) telle que KAQ = D ? Si oui, en déterminer
8@ 3 1 1 3 A
1 1 1 1
une.
6. Déterminer toutes les fonctions x; y; z et u de la variable réelle t, de classe C 1 sur R qui véri…ent le système di¤érentiel
8
>
> x0 (t) = y(t)
< 0
y (t) = 3x(t) + 2z(t)
8t 2 R 0
>
> z (t) = 2y(t) + 3u(t)
:
u0 (t) = z(t)
2
Partie III.
On rappelle que n est un entier supérieur ou égal à 2 et on note En = Rn [X].
Soit g l’application dé…nie par :
8Q 2 En ; g(Q) = nXQ (X 2 1)Q0
où Q0 désigne le polynôme dérivé du polynôme Q.
1. Véri…er que g est un endomorphisme de En et donner sa matrice dans la base canonique Bc = (1; X; : : : ; X n ) de En .
2. Soit E l’équation di¤érentielle :
(x2 1)y 0 (x) + ( nx)y(x) = 0
où est un réel quelconque.
2. Discuter suivant les valeurs du paramètre réel l’existence de solutions polynômiales non nulles de E sur ] 1; 1[.
Partie IV.
On considère l’équation di¤érentielle F : y 00 (x) y(x) = 0 et on note
1. Montrer que G est stable par . induit donc sur G un endomorphisme que l’on notera .
2. On note, pour tout m 2 N, 'm l’application dé…nie par 8x 2 R; 'm (x) = e(2m n)x
. Prouver que la famille
F = ('m ; m 2 f0; : : : ; ng) est une base de G.
On pourra montrer que tout élément de G est combinaison linéaire d’éléments de F.
3. Ecrire les matrices S de dans la base G et S 0 de dans la base F
4. Quels résultats retrouve-t-on ?