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24/12/2015

Eric Alliez
20 h ·

Giorgio Agamben
De l'Etat de droit à l'Etat de sécurité
Le Monde daté du 24 décembre 2015
L'état d'urgence n'est pas un bouclier (escudo) qui protège la démocratie. Au contraire, il a
toujours accompagné les dictatures et a même fourni un cadre légal aux exactions de
l'Allemagne nazie. La France doit résister à cette politique de la peur
On ne comprend pas l'enjeu véritable de la prolongation de l'état d'urgence - jusqu'à la fin
février - en France, si on ne le situe pas dans le contexte d'une transformation radicale du
modèle étatique qui nous est familier. Il faut avant tout démentir le propos des femmes et
hommes politiques irresponsables, selon lesquels l'état d'urgence serait un bouclier pour la
démocratie.
Les historiens savent parfaitement que c'est le contraire qui est vrai. L'état d'urgence est
justement le dispositif par lequel les pouvoirs totalitaires se sont installés en Europe. Ainsi,
dans les années qui ont précédé la prise du pouvoir par Hitler, les gouvernements sociaux-
démocrates de Weimar avaient eu si souvent recours à l'état d'urgence (état d'exception,
comme on le nomme en allemand), qu'on a pu dire que l'Allemagne avait déjà cessé, avant
1933, d'être une démocratie parlementaire.
Or le premier acte d'Hitler, après sa nomination, a été de proclamer un état d'urgence, qui
n'a jamais été révoqué. Lorsqu'on s'étonne des crimes qui ont pu être commis impunément
en Allemagne par les nazis, on oublie que ces actes étaient parfaitement légaux, car le
pays était soumis à l'état d'exception et que les libertés individuelles étaient suspendues.
On ne voit pas pourquoi un pareil scénario ne pourrait pas se répéter en France : on
imagine sans difficulté un gouvernement d'extrême droite se servir à ses fins d'un état
d'urgence auquel les gouvernements socialistes ont désormais habitué les citoyens. Dans
un pays qui vit dans un état d'urgence prolongé, et dans lequel les opérations de police se
substituent progressivement au pouvoir judiciaire, il faut s'attendre à une dégradation
rapide et irréversible des institutions publiques.
Cela est d'autant plus vrai que l'état d'urgence s'inscrit, aujourd'hui, dans le processus qui
est en train de faire évoluer les démocraties occidentales vers quelque chose qu'il faut,
d'ores et déjà, appeler Etat de sécurité (" Security State ", comme disent les politologues Commented [AM.1]:
américains). Le mot " sécurité " est tellement entré dans le discours politique que l'on peut d'ores encontrou-se em traduções no dicionário
dire, sans crainte de se tromper, que les " raisons de sécurité " ont pris la place de ce qu'on Português-Francês ...
appelait, autrefois, la " raison d'Etat ". Une analyse de cette nouvelle forme de
gouvernement fait, cependant, défaut. Comme l'Etat de sécurité ne relève ni de l'Etat de
droit ni de ce que Michel Foucault appelait les " sociétés de discipline ", il convient de poser
ici quelques jalons en vue d'une possible définition.
Dans le modèle du Britannique Thomas Hobbes, qui a si profondément influencé notre
philosophie politique, le contrat qui transfère les pouvoirs au souverain présuppose la peur
réciproque et la guerre de tous contre tous : l'Etat est ce qui vient justement mettre fin à la
peur. Dans l'Etat de sécurité, ce schéma se renverse : l'Etat se fonde durablement sur la
peur et doit, à tout prix, l'entretenir, car il tire d'elle sa fonction essentielle et sa légitimité.
Foucault avait déjà montré que, lorsque le mot " sécurité " apparaît pour la première fois en
France dans le discours politique avec les gouvernements physiocrates avant la
Révolution, il ne s'agissait pas de prévenir les catastrophes et les famines, mais de les
laisser advenir pour pouvoir ensuite les gouverner et les orienter dans une direction qu'on
estimait profitable.
Aucun sens juridique
De même, la sécurité dont il est question aujourd'hui ne vise pas à prévenir les actes de
terrorisme (ce qui est d'ailleurs extrêmement difficile, sinon impossible, puisque les
mesures de sécurité ne sont efficaces qu'après coup, et que le terrorisme est, par
définition, une série des premiers coups), mais à établir une nouvelle relation avec les
hommes, qui est celle d'un contrôle généralisé et sans limites – d'où l'insistance particulière
sur les dispositifs qui permettent le contrôle total des données informatiques et
communicationnelles des citoyens, y compris le prélèvement intégral du contenu des
ordinateurs.
Le risque, le premier que nous relevons, est la dérive vers la création d'une relation
systémique entre terrorisme et Etat de sécurité : si l'Etat a besoin de la peur pour se
légitimer, il faut alors, à la limite, produire la terreur ou, au moins, ne pas empêcher qu'elle
se produise. On voit ainsi les pays poursuivre une politique étrangère qui alimente le
terrorisme qu'on doit combattre à l'intérieur et entretenir des relations cordiales et même
vendre des armes à des Etats dont on sait qu'ils financent les organisations terroristes.
Un deuxième point, qu'il est important de saisir, est le changement du statut politique des
citoyens et du peuple, qui était censé être le titulaire de la souveraineté. Dans l'Etat de
sécurité, on voit se produire une tendance irrépressible vers ce qu'il faut bien appeler une
dépolitisation progressive des citoyens, dont la participation à la vie politique se réduit aux
sondages électoraux. Cette tendance est d'autant plus inquiétante qu'elle avait été
théorisée par les juristes nazis, qui définissent le peuple comme un élément
essentiellement impolitique, dont l'Etat doit assurer la protection et la croissance.
Or, selon ces juristes, il y a une seule façon de rendre politique cet élément impolitique :
par l'égalité de souche et de race, qui va le distinguer de l'étranger et de l'ennemi. Il ne
s'agit pas ici de confondre l'Etat nazi et l'Etat de sécurité contemporain : ce qu'il faut
comprendre, c'est que, si on dépolitise les citoyens, ils ne peuvent sortir de leur passivité
que si on les mobilise par la peur contre un ennemi étranger qui ne leur soit pas seulement
extérieur (c'étaient les juifs en Allemagne, ce sont les musulmans en France aujourd'hui).
C'est dans ce cadre qu'il faut considérer le sinistre projet de déchéance de la nationalité
pour les citoyens binationaux (privação da nacionalidade para os dcidadãos binacionais),
qui rappelle la loi fasciste de 1926 sur la dénationalisation des " citoyens indignes de la
citoyenneté italienne " et les lois nazies sur la dénationalisation des juifs.
Un troisième point, dont il ne faut pas sous-évaluer l'importance, est la transformation
radicale des critères qui établissent la vérité et la certitude dans la sphère publique. Ce qui
frappe avant tout un observateur attentif dans les comptes rendus des crimes terroristes,
c'est le renoncement intégral à l'établissement de la certitude judiciaire.
Alors qu'il est entendu dans un Etat de droit qu'un crime ne peut être certifié que par une
enquête judiciaire, sous le paradigme sécuritaire, on doit se contenter de ce qu'en disent la
police et les médias qui en dépendent – c'est-à-dire deux instances qui ont toujours été
considérées comme peu fiables. D'où le vague incroyable et les contradictions patentes
dans les reconstructions hâtives des événements, qui éludent sciemment toute possibilité
de vérification et de falsification et qui ressemblent davantage à des commérages qu'à des
enquêtes. Cela signifie que l'Etat de sécurité a intérêt à ce que les citoyens – dont il doit
assurer la protection – restent dans l'incertitude sur ce qui les menace, car l'incertitude et la
terreur vont de pair.
C'est la même incertitude que l'on retrouve dans le texte de la loi du 20 novembre sur l'état
d'urgence, qui se réfère à " toute personne à l'égard de laquelle il existe de sérieuses
raisons de penser que son comportement constitue une menace pour l'ordre public et la
sécurité ". Il est tout à fait évident que la formule " sérieuses raisons de penser " n'a aucun
sens juridique et, en tant qu'elle renvoie à l'arbitraire de celui qui " pense ", peut s'appliquer
à tout moment à n'importe qui. Or, dans l'Etat de sécurité, ces formules indéterminées, qui
ont toujours été considérées par les juristes comme contraires au principe de la certitude
du droit, deviennent la norme.
dépolitisation des citoyens
La même imprécision et les mêmes équivoques reviennent dans les déclarations des
femmes et hommes politiques, selon lesquelles la France serait en guerre contre le
terrorisme. Une guerre contre le terrorisme est une contradiction dans les termes, car l'état
de guerre se définit précisément par la possibilité d'identifier de façon certaine l'ennemi
qu'on doit combattre. Dans la perspective sécuritaire, l'ennemi doit – au contraire – rester
dans le vague, pour que n'importe qui – à l'intérieur, mais aussi à l'extérieur – puisse être
identifié en tant que tel.
Maintien d'un état de peur généralisé, dépolitisation des citoyens, renoncement à
toute certitude du droit : voilà trois caractères de l'Etat de sécurité, qui ont de quoi
troubler les esprits. Car cela signifie, d'une part, que l'Etat de sécurité dans lequel nous
sommes en train de glisser fait le contraire de ce qu'il promet, puisque – si sécurité veut
dire absence de souci (sine cura) – il entretient, en revanche, la peur et la terreur. L'Etat de
sécurité est, d'autre part, un Etat policier, car, par l'éclipse du pouvoir judiciaire, il
généralise la marge discrétionnaire de la police qui, dans un état d'urgence devenu normal,
agit de plus en plus en souverain.
Par la dépolitisation progressive du citoyen, devenu en quelque sorte un terroriste en
puissance, l'Etat de sécurité sort enfin du domaine connu de la politique, pour se diriger
vers une zone incertaine, où le public et le privé se confondent, et dont on a du mal à
définir les frontières.
Ver tradução

Giorgio Agamben
Do Estado de direito para o estado de segurança
O mundo, datado de 24 de dezembro de 2015
O Estado de emergência não é um escudo que protege a democracia. Pelo contrário, ele
sempre tem acompanhado as ditaduras e até tem fornecido um quadro legal aos excessos
da Alemanha nazi. A França deve resistir a esta política do medo
Não compreendemos o desafio verdadeiro da prorrogação do estado de emergência - até
final de fevereiro - em França, se não o coloca no contexto de uma transformação radical
do modelo de estado que nos é familiar. É necessário, antes de negar o propósito dos
homens e mulheres políticos irresponsáveis, segundo os quais o estado de emergência
seria um escudo para a democracia.
Os historiadores sabem perfeitamente que o contrário é que é verdade. O Estado de
emergência é justamente o dispositivo através do qual os poderes totalitários se instalaram
na Europa. Assim, nos anos que precederam a tomada do poder por Hitler, os governos
sociais-Democratas de weimar tinham tido tantas vezes recurso ao estado de emergência
(Estado de exceção, como se denomina em alemão), Que pudemos dizer que a Alemanha
já havia cessado, antes de 1933, de ser uma democracia parlamentar.
Ora o primeiro acto de Hitler, após a sua nomeação, foi a de proclamar um estado de
emergência, que nunca foi revogada. Quando se admira-se dos crimes que puderam ser
cometidos impunemente na Alemanha pelos nazistas, esquece-se que estes actos são
perfeitamente legais, porque o país estava sujeito ao estado de exceção e que as
liberdades individuais foram suspensas.
Não vemos porque um tal cenário não poderia repetir-se em França: podemos imaginar
sem dificuldade, um governo de extrema-direita se servir os seus fins de um estado de
emergência a que os governos socialistas têm agora acostumado com os cidadãos. Num
país que vive em um estado de emergência prolongada, e no qual as operações policiais
substituem progressivamente ao poder judicial, deve-se esperar uma degradação rápida e
irreversível das instituições públicas.
Isto é tanto mais verdade que o estado de emergência inscreve-se, hoje, no processo que
está em vias de fazer evoluir as democracias ocidentais para algo que é preciso, desde já,
chamar estado de segurança (" Security State ", Como dizem os politólogos americanos).
A palavra " Segurança " é tão entrou no discurso político que se pode dizer, sem medo de
errar, que as " Razões de segurança " tomaram o lugar daquele que se chamava,
antigamente, a " razão de estado ". Uma análise desta nova forma de governo feito,
porém, padrão. Como o estado de segurança não é abrangida nem o estado de direito
nem o que Michel Foucault chamava as "Sociedades de disciplina", Convém colocar aqui
alguns marcos com vista a uma possível definição.
No modelo do britânico Thomas Hobbes, que tão profundamente influenciado a nossa
filosofia política, o contrato que transfere os poderes ao soberano pressupõe a medo
recíproco e a guerra de todos contra todos: o estado é este que vem precisamente pôr fim
ao medo. No Estado de segurança, este esquema vira: Estado baseia-se duradouramente
sobre medo e deve, a qualquer preço, a sustentar, pois ele atira ela a sua função essencial
e a sua legitimidade.
Foucault já tinha mostrado que, quando a palavra "Segurança" aparece pela primeira vez
em França, no discurso político com os governos physiocrates antes da revolução, não se
tratava de prevenir as catástrofes e as fomes, mas de os deixar acontecer para Poder
depois os governar e orientar numa direcção que estimava-se rentável.
Nenhum sentido jurídico
Da mesma forma, a segurança de que ele é pergunta hoje não visa prevenir os actos de
terrorismo (o que é, aliás, extremamente difícil, senão impossível, já que as medidas de
segurança não são eficazes que depois do golpe, e que o terrorismo é, Por definição, uma
série dos primeiros tiros), Mas a estabelecer uma nova relação com os homens, que é a
de um controlo generalizado e sem limites - donde a insistência específica sobre os
dispositivos que permitem o controle total dos dados informáticos e comunicação dos
cidadãos, incluindo a colheita integral do conteúdo dos Computadores.
O risco, o primeiro que identificamos, está a deriva para a criação de uma relação
sistémica entre terrorismo e estado de segurança: se o estado precisa do medo para se
legitimar, então ele deve, no limite, produzir terror ou , pelo menos, não impedir que ela
aconteça. Vemos, assim, os países prosseguir uma política externa que alimenta o
terrorismo que temos que combater dentro e manter relações cordiais e mesmo vender
armas a estados que sabemos que eles financiam as organizações terroristas.
Um segundo ponto, que é importante aproveitar, é a mudança do estatuto político dos
cidadãos e do povo, que era suposto ser o titular da soberania. No Estado de segurança,
vemos acontecer uma tendência irreprimível para aquilo que é preciso chamar uma
despolitização progressiva dos cidadãos, cuja participação na vida política se reduz às
pesquisas eleitorais. Esta tendência é tanto mais preocupante que ela tinha sido teorizada
pelos juristas nazis, que definem o povo como um elemento essencialmente impolitique,
incluindo o estado deve assegurar a protecção e o crescimento.
Ora, segundo esses juristas, há uma única forma de fazer política este elemento
impolitique: pela igualdade de estirpe e de raça, que vai distingui-lo do estrangeiro e do
inimigo. Não se trata aqui de confundir estado nazi e o estado de segurança
contemporâneo: o que é preciso entender é que, se fizermos dépolitise os cidadãos, eles
não podem sair da sua passividade que se os mobiliza pelo medo contra Um inimigo
estrangeiro que não lhes seja não apenas externo (eram os judeus na Alemanha, são os
muçulmanos na França hoje).
É neste âmbito que há que considerar o sinistro projeto de extinção da nacionalidade para
os cidadãos binacionais, que recorda a lei fascista de 1926 sobre a privatização dos
"cidadãos indignas da cidadania italiana" e as leis nazis sobre a desnacionalização Dos
Judeus.
Um terceiro ponto, de que não devemos subestimar a importância, é a transformação
radical dos critérios que estabelecem a verdade e a certeza na esfera pública. O que bate
antes de tudo, um observador atento nas actas dos crimes terroristas, é a da renúncia
integral ao estabelecimento da certeza judiciária.
Então que é ouvida num estado de direito que um crime não pode ser certificada através
de uma investigação judicial, sob o paradigma securitária, temos de nos contentar com o
que diz a polícia e os meios de comunicação que dependem disso - isto é, - dizer duas
instâncias que sempre foram consideradas pouco fiáveis. De onde o onda incrível e as
contradições manifestas nas reconstruções precipitadas dos eventos, quem evade
deliberadamente, qualquer possibilidade de verificação e de falsificação e que parecem
mais fofoca do que a dos inquéritos. Isto significa que o estado de segurança tem
interesse em que os cidadãos - que se deve assegurar a protecção - permanecem na
incerteza sobre o que as ameaça, pois a incerteza e terror andam de mãos dadas.
É a mesma incerteza que encontramos no texto da lei de 20 de novembro sobre o estado
de emergência, que se refere a " qualquer pessoa a respeito da qual existe sérias razões
para pensar que o seu comportamento constitui um Ameaça para a ordem pública e à
segurança ". Está perfeitamente claro que a fórmula " sérias razões para pensar " não tem
qualquer sentido jurídico e, enquanto ela retorna à arbitrariedade de quem " pensa ", Pode
aplicar-se a qualquer momento com qualquer um. Ora, no estado de segurança, estas
fórmulas indeterminadas, que sempre foram consideradas pelos juristas como contrárias
ao princípio da certeza do direito, tornam-se a norma.
Despolitização dos cidadãos
A mesma imprecisão e os mesmos equívocos voltam nas declarações das mulheres e
homens políticos, segundo os quais a França estaria em guerra contra o terrorismo. Uma
guerra contra o terrorismo é uma contradição em termos, pois o estado de guerra se define
precisamente pela possibilidade de identificar de forma certa o inimigo que temos que
combater. Na perspectiva securitária, o inimigo deve - pelo contrário - permanecer na
onda, para que qualquer um - no interior, mas também no exterior - possa ser identificado
como tal.
Manutenção de um estado de medo generalizado, despolitização dos cidadãos, a renúncia
a qualquer certeza do direito: Eis três caracteres do estado de segurança, que foram de
quê perturbar os espíritos. Porque isso significa, por um lado, que o estado de segurança
no qual estamos em vias de deslizar faz o contrário daquilo que ele promete, uma vez que
- se segurança significa ausência de preocupação (SINE CURA) - mantém, em
contrapartida, O medo e o terror. O Estado de segurança é, por outro lado, um estado
policial, porque, por o eclipse do poder judiciário, generaliza a margem discricionário da
polícia, que, num estado de emergência se tornou normal, age mais e mais em soberano.
Pela despolitização progressiva do cidadão, que se tornou uma espécie de terrorista em
potência, o estado de segurança sair finalmente do domínio conhecido da política, é dirigir-
se para uma zona incerta, onde o público e o privado se confundem, e da qual foi
Dificuldade em definir as fronteiras.
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Comments

Jan Centenário frank carvalho dá uma lida neste texto,muito bom!


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Norbert Amsellem Merci Eric Alliez pour la version intégrale de cet article (je ne suis pas abonné au
Monde). Pour une analyse généalogique de la sécurité comme catégorie politique, je recommanderais "Le
principe sécurité" de Frédéric Gros (2012).Ver tradução
Curtir · Responder · 15 h

Norbert Amsellem Il faudrait peut-être aussi rappeler le contexte historique et institutionnel italien, en
matière d'Etat d'urgence, pour mieux comprendre la réaction de G. AgambenVer tradução
Curtir · Responder · 15 h

Elena Loizidou Thank you so much for this.Ver tradução


Curtir · Responder · 11 h

Pierre Aubert exceptionnelVer tradução

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