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En 1944, Goodman dissous son big band pour des formations plus petites. Le cinéma lui
fait toujours les yeux doux (de The Powers Girls à Sweet and Low-Down) et Broadway
l'accapare (Seven Lively Arts). Reformé, son big band survole le sommet des charts
avec « Gotta Be This Or That » et « Symphony » (Liza Morrow). Après une participation
au film A Song Is Born (1948), le compositeur qui touche également au classique
(le Concerto pour clarinette de Mozart) s'aventure dans le style bebop. Au rayon
contemporain, il passe commande auprès de Bela Bartok (Contrastes), Morton Gould,
Aaron Copland ou George Gershwin (Prelude, Fugue and Riffs ). Les années cinquante et
soixante sont celles de grandes tournées en Europe, Asie, Amérique du Sud et Japon. En
1962, il est invité à jouer en Union soviétique où le jazz est interdit (Benny Goodman in
Moscow).
Fin de carrière
En 1963, RCA réunit son quartette des années 1930
(Goodman, Wilson, Hampton et Krupa) pour
l'album ‘Together Again!’ . En 1970 sort le live ‘Benny
Goodman Today’ (enregistré à Stockholm avec
notamment Buck Pizzarelli) et en 1977 son dernier
album Let's Dance (nommé aux Grammy Awards). Le
17 janvier 1978, un concert est organisé pour fêter le
quarantième anniversaire de sa prestation au
Carnegie Hall de New York. Récompensé par un
Grammy Lifetime Achievement Award, Benny
Goodman s'éteint le 13 juin 1986. Il est enterré au
cimetière de Long Ridge à Stamford (Connecticut)
tandis que ses partitions sont conservées à
l'Université de Yale.