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(TF091567-MAG)
RAPPORT FINAL
GEO&ECO Consult
Quality Controls
AVB 189 Avarabohitra Itaosy
Tél. 22 006 71
E-mail: geoeco_consult@moov.mg
ELABORATION DES NORMES CONTRE L’INONDATION POUR LA CONSTRUCTION DES INFRASTRUCTURES ROUTIERES A MADAGASCAR
Sommaire
Préambule ......................................................................................................................... 4
Sur les inondations : .......................................................................................................... 4
Sur le Changement Climatique : ........................................................................................ 7
LISTE DES ABREVIATIONS ........................................................................................... 10
LISTE DES CARTES ....................................................................................................... 12
LISTE DES FIGURES ..................................................................................................... 14
LISTE DES GRAPHES .................................................................................................... 14
LISTE DES PHOTOS ...................................................................................................... 14
LISTE DES PROFILS ...................................................................................................... 15
LISTE DES SCHEMAS ................................................................................................... 15
LISTE DES TABLEAUX .................................................................................................. 15
GENERALITES ............................................................................................................... 18
Objectif de l’étude ....................................................................................................................... 18
Consistance de l’étude ................................................................................................................ 18
CHAPITRE PREMIER ..................................................................................................... 20
1. LES INONDATIONS .................................................................................................... 20
1.1. GENERALITES SUR LES INONDATIONS .............................................................................. 20
1.2. LES FACTEURS INFLUENTS ................................................................................................ 21
1.3. PARAMETRES CARACTERISTIQUES DES CRUES ................................................................ 23
1.4. CARACTERISTIQUES DE L’INONDATION............................................................................ 26
1.5. IDENTIFICATION DES ZONES A CARACTERISTIQUES SIMILAIRES PAR RAPPORT AUX
INONDATIONS A MADAGASCAR.................................................................................................. 27
1.5.1. Méthodologie d’approche ............................................................................................. 27
1.5.2. Etude des paramètres physiques – Caractérisation des différentes zones................... 28
Source : Banque des Données de l’Eau et de l’Assainissement (BDEA) ................................ 65
1.5.3. Les aléas hydroclimatiques .......................................................................................... 104
CHAPITRE DEUX ........................................................................................................ 192
2. LE CHANGEMENT CLIMATIQUE ............................................................................. 192
2.1. INTRODUCTION................................................................................................................... 192
2.2. DONNEES UTILISEES............................................................................................................ 193
2.3. METHODOLOGIE : scénarios SRES A1b et A2 ..................................................................... 195
Préambule
L’étude d’investigation sur les inondations exposée dans le présent document sera
basée sur des informations disponibles au niveau des différentes régions de Madagascar
quant aux aspects tant physiques (géomorphologie, géologie, hydrogéologie,
hydrographie, couvertures végétales) qu’hydropluviométriques.
Pour pallier à ces lacunes, il a fallu faire appel à d’autres sources d’informations
en complément de celles existantes. Pour ce faire, l’utilisation des données simulées et
dérivées satellitaires sera proposée.
Les données de précipitations dérivées satellitaires utilisées proviennent de l’algorithme
d’estimation développé par le centre TRMM. L’algorithme fournit des cumuls de
précipitations de 12 heures, de 6 heures et de 3 heures sur une résolution spatiale de
0.25° x 0.25°, et disponible à partir de 1980 1.
Ensuite, il a été rendu indispensable d’assimiler ces deux sources d’informations et de
les compiler en une seule base de données homogènes avant de les exploiter.
Et sur la base des données ainsi constituée découleront les différentes études
visant à faire ressortir les estimations des divers paramètres caractéristiques de la
pluviométrie présentés sous forme de valeurs assignées à une fréquence d’apparition
bien définie.
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Traitements élaborés par la Direction Générale de la Météorologie
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Quant aux paramètres relatifs aux crues, ils ont été interprétés et estimés sur la
base des informations, issues des 66 stations hydrométriques disponibles au niveau de
la Banque des Données Hydrologiques de Madagascar gérée et exploitée par le Service
de l’Hydrologie de la Direction Générale de la Météorologie et en partie disponible dans
la Monographie « Fleuves et rivières de Madagascar » de Pierre Chaperon, de Joël
Danloux et de Luc Ferry de 1993. Les traitements des données concernées seront
concentrés uniquement sur l’estimation des valeurs statistiques des paramètres visés au
droit des mêmes stations de base. Malgré la carence signalée plus haut, une tentative
d’élaboration cartographique sera exécutée ayant pour but d’avoir une vision globale de
la répartition spatiale des paramètres concernés. Les travaux d’estimation des débits de
crues assignés à d’autres points ou exutoires feront l’objet d’une étude spécifique et plus
approfondie.
2
« LE CHANGEMENT CLIMATIQUE A MADAGASCAR » Direction Générale de la Météorologie Mars 2008
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ELABORATION DES NORMES CONTRE L’INONDATION POUR LA CONSTRUCTION DES INFRASTRUCTURES ROUTIERES A MADAGASCAR
Aussi, n’est-il pas assez hasardeux et aussi trop subjectif d’avancer l’hypothèse
que les intensités pluviométriques suivraient les mêmes tendances, en termes de
pourcentage, que les apports saisonniers ou annuels ?
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Deuxième Communication Nationale au titre de la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement
Climatique -Ministère de l’Environnement et des Forêts-2010 (pages 35 et 36)
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Le Changement Climatique à Madagascar-Direction Général- Mars 2008 (Pages 18 et 27)
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Les sites historiques et le port sont ainsi exposés à des risques élevés de
destruction. Le recul des côtes est compris entre 5 et 6m par an. Le niveau d’inondation
maximale couvrirait une superficie évaluée à 1550 ha en 2025, 1930 ha en 2050 et 2330
ha en 2100. Concernant la zone littorale de Mahajanga (côte Nord-ouest), la vitesse du
recul des côtes est comprise entre 3 et 4m par an. Une partie de la ville de Mahajanga
sera sous l’eau d’ici 100ans; le niveau d’inondation maximale couvre une superficie
évaluée à 1256 ha en 2025, 2266 ha en 2050 et 2643 ha en 2100 5.
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Deuxième Communication Nationale au titre de la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement
Climatique -Ministère de l’Environnement et des Forêts-2010 (pages 37 et 38)
Carte n° 88 Intensité de pluie en 24 heures sur une période de retour de 100 ans237
LEXIQUE
Analyse « hydraulique » : Etude qui traite le transfert et le transport des écoulements dans
le réseau hydrographique.
Analyse « hydrologique » et hydrométéorologique : Etude qui traite la transformation
des pluies en débits dans le bassin versant.
Assainissement : Ensemble d’opérations visant à recueillir et à évacuer hors de la plate
forme les eaux de surface de toutes provenances.
Bassin versant : c’est l’espace dans lequel toute précipitation rejoint tôt ou tard le cours
d’eau principale donnant son nom au bassin.
Crue : Montée, en général brève, du niveau d’un cours d’eau jusqu’à un maximum dont il
redescend en général plus lentement.
Débit spécifique d’un fleuve : c’est le volume d’eau écoulé en une seconde par unité de
surface.
Drainage : Ensemble d’opérations visant à rabattre le niveau de la nappe phréatique de
façon à ce qu’elle n’affecte pas la plateforme.
Entretien : Ensemble d’opérations visant à maintenir les caractéristiques géométriques,
géotechniques et fonctionnelles d’un ouvrage ou d’une structure selon sa conception initiale.
Entretiens courants : Ce sont des travaux destinés à maintenir l’ouvrage dans son état
d’environnement souhaitable.
Entretiens spécialisés : Ce sont des travaux destinés à maintenir l’ouvrage dans son état
de service et/ou à le préserver de toute évolution de dégradations estimées à un stade non
dangereux.
Imperméabilisation : Ensemble d’opérations visant à empêcher les eaux de surface de
toutes provenances de s’infiltrer dans les couches sous-jacentes des chaussées.
GENERALITES
- Introduction
Ce rapport traite l’étude et la standardisation, par des Normes spécifiques, des
paramètres à utiliser pour le dimensionnement des routes et de ses ouvrages annexes et
connexes. Il prend en compte le changement climatique et le risque d’inondation.
Objectif de l’étude
Consistance de l’étude
Les études ont par la suite analysé le cas spécifique de Madagascar, et ont
abouti à l’identification de zones exposées aux inondations par rapport aux différents
événements météorologiques.
Les experts, se sont ensuite concertés, sur le changement climatique qui est en
train de se produire sur la planète ; ils ont développé un scenario sur le cas spécifique
de Madagascar.
Le réseau routier malgache a ensuite été aussi analysé par rapport à la législation
qui le régit, aux spécifications et normatives de conception et de construction qui étaient
et qui sont encore utilisées.
Un examen des cyclones plus dévastateurs a été fait en extrapolant les intensités
des précipitations qui ont suivi et aux dégâts qui se sont, par voie de conséquence,
produits sur les infrastructures routières.
Les experts et le juriste se sont enfin concertés pour élaborer une proposition
Normative et des recommandations qui permettront, si elles sont appliquées, de
concevoir des routes et des ouvrages connexes aptes à résister aux inondations.
- Inondation
- Changement climatique
- Infrastructures routières et inondations
- Prescriptions et Recommandations
CHAPITRE PREMIER
1. LES INONDATIONS
1.1. GENERALITES SUR LES INONDATIONS
Chaque cours d'eau, du plus petit torrent aux grandes rivières, collecte l'eau d'un
territoire plus ou moins grand, appelé son bassin versant. Lorsque des pluies
abondantes et/ou durables surviennent, le débit du cours d'eau augmente et peut
entraîner le débordement des eaux.
Les conséquences sont en général catastrophiques car le flux d’eau est soudain
et très puissant.
☞ Les crues qui sont provoquées par des pluies prolongées tombant sur des reliefs
peu marqués aux sols assez perméables où le ruissellement est long à se
déclencher (grandes superficies des bassins versants, plusieurs dizaines de
milliers de km², et faibles pentes), comme le cas de la Tsiribihina ou de la
Mangoky.
Par contre, pour les petits et moyens bassins aux pentes assez conséquentes, les
crues ainsi engendrées par des averses de durée relativement courte, sont
rapides et brutales, à l’image de celles de la Sisaony, Andromba et des talwegs,
ainsi des petits bassins côtiers de l’Ouest et du Sud.
☞ Les cours d’eau de plaine produisent des inondations lentes qui permettent
l’annonce des crues et l’évacuation des personnes menacées. Elles ont souvent
des conséquences économiques très lourdes.
☞ Les dépôts solides (liés à la dégradation des bassins versants) aux divers
endroits du cours d’eau contribuent activement à la surélévation du fond du lit, à
l’envasement des différentes dépressions, à la formation des bancs de sable, à la
création d’embâcles, ce qui occasionnerait l’établissement précoce du
phénomène d’inondation (un apport pluviométrique d’amplitude modérée
pourrait engendrer une inondation aux conséquences équivalentes à celles de
fréquence exceptionnelle). Les cas de la zone du moyen Ouest, à Miandrivazo,
Belo sur Tsiribihina, de la hauteur centrale représentée par la basse plaine
d’Ifanja, du Nord-ouest comme à Kamoro, à Sofia et du Nord dans la zone
d’Ambilobe, ainsi qu’à Ambanja, illustrent bien les effets néfastes des dépôts
solides quant à l’apparition précoce du phénomène des inondations.
L’évènement « crue » est parfois lié au lit du cours d’eau alors il est indispensable
de prendre en considération les différentes parties principales qui composent celui-ci. Le
lit d’un cours d’eau est défini principalement par :
- son lit mineur : lit ordinaire du cours d’eau. Sa capacité est généralement limitée
à des débits de crue de période de retour de l’ordre de 1 à 5 ans.
- et son lit majeur : totalité du fond de vallée
Quant aux caractéristiques hydrauliques des crues fluviales, elles sont décrites à
partir des paramètres suivants :
- le débit maximal : pour un cours d’eau donné, un débit théorique est attaché à
chaque type de crue. Par exemple, si le débit de la crue annuelle (qui revient tous
les ans) est de 500 m3/s, celui de la crue décennale (1 chance sur 10 de se
produire chaque année) pourrait être de 1500 m3/s et celui de la crue centennale
(1 chance sur 100 de se produire chaque année) pourrait être de 4000 m3/s.
L’analyse des données historiques et les études hydrologiques permettent de
déterminer une probabilité d’occurrence de chaque type de crue. Ces calculs vont
aussi permettre de déterminer le dimensionnement des ouvrages de protection,
d’évacuation ou de franchissement.
En fonction de l’importance des débits, une crue peut être contenue dans le lit
ordinaire ou peut déborder vers son lit majeur comme le montre le graphique ci-
dessous :
Modèle Numérique des Altitudes (MNA). Une autre est celle des ensembles lithologiques
tels que décrits dans la partie des études des paramètres physiques. Le réseau
hydrographique sert également à avoir une appréciation globale quant à la modélisation
des lits mineurs et majeurs dans la propagation des inondations. La zone d’influence des
principaux cours d’eau est donc cartographiée.
Les dégradations rencontrées sur les routes et les ouvrages routiers sont : les
destructions des ponts et autres ouvrages routiers, les envahissements d’eau, les
éboulements, les glissements de terrains, les effondrements, les envasements, les
crevasses.
Ces éléments à l’origine des dégradations des routes et des ouvrages routiers
doivent être étudiés dans des surfaces regroupées en zones en fonction de particularités
jugées similaires.
Dans cette étude il est proposé de regrouper les bassins sédimentaires de l’Ouest
en une seule zone (40, 50,60) du fait de la similarité géologique et de la direction des
écoulements aussi bien de surface que souterrains ». Désormais, pour une meilleure
facilitation de lecture, elle portera le nom de Zone 60.
Une région naturelle a été définie comme un ensemble de zones où sont groupés
des paysages relativement homogènes sur le plan physique et pouvant subir la même
transformation sous l’effet des interactions de facteurs physiques similaires. Ainsi,
Madagascar est divisé en cinq régions naturelles, elles-mêmes subdivisées en sous-
régions.
Dans cette étude des normes, la région III (Zone centre) a été divisée en 2 en
fonction de la pluviométrie :
Ce zonage, se basant sur une distinction des régions naturelles, a alors aussi été
utilisé pour l’élaboration de la carte hydrogéologique de Madagascar, réalisée par le
BRGM, dans le cadre d’un programme du Ministère de l’Energie et des mines, sur un
financement de la Coopération française. Il a été alors défini 8 zones, car la région
naturelle Ouest a été subdivisée en 3 : bassin sédimentaire de Toliara, bassin
sédimentaire de Morondava, bassin sédimentaire de Mahajanga. Les limites des 3 zones
ont été établies sur la base de l’hydrologie : Toliara et Morondava sont séparés par le
Mangoky, Morondava et Mahajanga par le Manambolo.
Cette carte hydrogéologique a été ensuite informatisée pour être intégrée dans la
BDEA (Base de données du secteur eau et assainissement), dans le cadre d’un
programme de coopération entre le Ministère de l’Energie et des Mines et la Banque
mondiale.
Dans chaque zone, les contextes cités auparavant seront étudiés à savoir :
• Relief
• Végétation
• Climatologie (pluviométrie, température)
• Géologie ; Géomorphologie ; Pédologie ; Perméabilité des terrains
• Hydrologie
• Hydrogéologie
1.5.2.1.1. Relief
La zone 10 est constituée par le centre des Hauts plateaux de Madagascar avec
les altitudes les plus élevées au centre (2400 m). Les côtes descendent en pente douce
vers l’ouest jusqu’à 500 m avec les hauts sommets du Tampoketsa d’Ankazobe au
centre (voir profil ci-dessous).
Ouest (Maevatanana) Tampoketsa d’Ankazobe Est (Antananarivo)
Vers l’Est les pentes sont plus prononcées sur une distance plus courte, avec 2
falaises, celle de l’Angavo, puis celle du Betsimisaraka. (Voir profil ci-dessous).
1.5.2.1.2. Végétation
1.5.2.1.3. Climatologie
● Pluviométrie
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Elaborée en 1993 et extraite de la Monographie « Fleuves et rivières de Madagascar » par Pierre Chaperon – Joël
Danloux – Luc Ferry 1993
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● Température et Evapotranspiration
1.5.2.1.4. Hydrologie
La zone 10 est occupée par les bassins supérieurs des fleuves et rivières
principaux de Madagascar comme le montre la carte ci-dessous.
Les principaux fleuves de cette zone sont aussi présentés ici et dont les débits
spécifiques de crues sont indiqués sur les stations hydrométriques existantes.
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Elaborée en 1993 et extraite de la Monographie « Fleuves et rivières de Madagascar » par Pierre Chaperon – Joël
Danloux – Luc Ferry 1993
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Elaborée en 1993 et extraite de la Monographie « Fleuves et rivières de Madagascar » par Pierre Chaperon – Joël
Danloux – Luc Ferry 1993
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Ces terrains sont rencontrés sur les collines. Dans les bas-fonds et les plaines
inter-collinaires se trouvent de haut en bas :
- des tourbes
● Géomorphologie
Pour les Hauts plateaux, la morphologie présente des collines et des plaines et
bas-fonds inter-collinaires.
On rencontre comme formations géomorphologiques (voir schéma…..)
●Pédologie
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Elaborée en 1993 et extraite de la Monographie « Fleuves et rivières de Madagascar » par Pierre Chaperon – Joël
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Les sols hydromorphes, où les risques d’inondations existent, sont présents bien que
d’extension limitée.
1.5.2.1.6. Hydrogéologie
1.5.2.2.1. Relief
La zone 20 est une pénéplaine dont les altitudes varient de 100 m à 600 m
comme le montre la carte physique ci-dessous.
Les altitudes décroissent selon une pente douce du nord vers le sud de 600 m à
250 m comme le montre le profil ci-dessous.
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Nord Sud
1.5.2.2.2. Végétation
1.5.2.2.3. Climatologie
● Pluviométrie
● Température
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Elaborée en 1993 et extraite de la Monographie « Fleuves et rivières de Madagascar » par Pierre Chaperon – Joël
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La zone est soumise à un climat aride chaud avec une température moyenne de
24°C, maxima 32,1 °C et minima 16,9°C. Les températures varient de 21°C au nord est à
24°C au sud-ouest. L'évapotranspiration potentielle (ETP) est de 1.000 à 1. 100 mm par
an et l'évapotranspiration réelle (ETR) de 600 mm par an.
1.5.2.2.4. Hydrologie
La zone 20 est occupée par les bassins supérieurs des fleuves Menarandra,
Manambovo, et Mandrare comme le montre la carte ci-dessous.
Débit
moyen Crue Coefficient
Superficie Forme Pente annuel 1/25 d’écoulement
Fleuve Station en Km2 s.d m/km m3/s m3/s en %
Les formations géologiques rencontrées sont des leptynites, des gneiss, des
amphibolites, cipolins, pyroxénites.
● Géomorphologie
métamorphiques.
● Pédologie
Les sols rencontrés sont :
• Sols peu évolués et rankers+sols peu évolués sableux + sols peu évolués
Alluviaux
La zone est occupée par une grande étendue de sol à bonne perméabilité et 2
régions dans sa partie nord où les terrains sont à perméabilité forte. Le contexte est
favorable pour les infiltrations rapides des eaux de pluie.
1.5.2.2.6. Hydrogéologie
1.5.2.3.1.Relief
Ambovombe
Dunes
Nord
Le profil montre aussi une pente descendante du nord au sud, et une altitude plus
élevée au niveau des dunes à partir d’Ambovombe.
1.5.2.3.2. Végétation
1.5.2.3.3. Climatologie
●Pluviométrie
●Température
1.5.2.3.4.Hydrologie
Les caractéristiques des principaux fleuves sont données dans le tableau suivant.
Débit
Crue Coefficient
Superficie Forme Pente moyen
Fleuve Station 1/25 d’écoulement
en Km2 s.d m/km annuel
m3/s en %
m3/s
• Le quaternaire continental
• Le tertiaire
• L’éocène calcaire
● Géomorphologie
La zone 30 dispose d’un paysage dunaire avec, pour les dunes moyennes et
les dunes anciennes, des collines basses sableuses et de petites dépressions inter-
collinaires, dans lesquelles les eaux des pluies ont formé des flaques d’eaux et des
mares plus ou moins permanentes, et pour les dunes récentes ou dunes vives, des
collines ayant des altitudes assez élevées ayant tendance à se déplacer et recouvrir les
habitations, les routes etc...
● Pédologie
Les sols rencontrés dans la zone sont principalement des sols ferrugineux
tropicaux et une petite partie de sols peu évolués dunaires et sableux dans l’extrême
sud.
1.5.2.3.6. Hydrogéologie
Les nappes rencontrées sont :
1.5.2.4.1.Relief
La carte montre que le profil est caractérisé par, une pente Est-Ouest avec des
zones avec des altitudes plus élevées au centre (400 à 900 m) et l’existence de
plaines alluviales et plaines argilo-marno-sableuses du crétacé.
Pour le profil du bassin de Toliara les zones hautes sont constituées du plateau
volcanique d’Analavelona et du plateau gréseux de l’Isalo
Dans le bassin de Morondava les zones élevées sont représentées par les
plateaux de grès crétacés, puis les causses calcaires d’Ankara, de Kelifely, de
Bemaraha, de Betsiriry et du Makay,
1.5.2.4.2. Végétation
Selon ce qui est présenté sur les cartes ci-dessous, il apparait que la zone est
dominée par la savane herbeuse (couleur jaune) et la savane arborée (couleur jaunâtre)
où les effets d’érosion sont importants. Il y a quelques parties où la forêt subsiste
(couleur verte). Les terrains cultivés sont limités (grande culture, mosaïque de culture,
rizières, représentées selon les couleurs en légende).
1.5.2.4.3. Climatologie
● Pluviométrie
● Température
1.5.2.4.4. Hydrologie
Les écoulements de surface qui coulent dans cette zone ouest sont les cours
moyens et inférieurs des rivières et fleuves suivants:
Débit
Crue Coefficient
Superficie Forme Pente moyen
Fleuve Station 1/25 d’écoulement
en Km2 s.d m/km annuel
m3/s en %
m3/s
Selon ce qui est présenté sur la carte géologique ci-dessous, les formations
rencontrées sont des roches sédimentaires avec quelques intercalations de roches
volcaniques et métamorphiques.
Quaternaire
Néogène pliocène
Eocène
Crétacé
Jurassique
Sakamena
Sakoa
Tertiaire :
- Néogène
- Pliocène : grès tendre avec des argiles sableuses
- Miocène : Marne et grès
- Eocène : Essentiellement calcaires avec quelques passages
calcareo-dolomitiques, calcareo-marneux, marno-calcaires
(Mahajanga), Calcaires dominant avec quelques marnes
(Sud Morondava et Toliara)
Secondaire :
- crétacé
o Crétacé supérieur :
- Coniacien : grès argileux (Mahajanga), marnes grises et
bancs calcaires (Morondava), basaltes et grés verdâtres
(Toliara),
- Santonien : grès continentaux entrecroisés (Mahajanga),
marnes, calcaires marneux, calcaires (Morondava), grés
continentaux entrecroisés, basaltes moyens interstratifiés
(Toliara),
- Campanien : grès continentaux entrecroisés (Mahajanga),
gréso-marno-calcaires, calcaires crayeux (Morondava),
calcaires (Toliara),
- Maestrichtien : marnes, marno-calcaires (Mahajanga), marno-
calcaires (Morondava), marno-calcaires, gré calcaires et
marnes (Toliara).
o Crétacé moyen :
- Aptien : grès glauconieux et grès continentaux (Mahajanga),
marnes blanches (Morondava), calcaires et grès argileux
rouges (Toliara),
- Isalo divisé en Isalo I, Isalo II, Isalo III (du trias au jurassique
moyen),
- L’Isalo III (Jurassique moyen) est constitué d’une alternance
de grés à stratification entrecroisée et d’argiles. Les
intercalations marines y sont plus abondantes. L’épaisseur
est de plusieurs centaines de mètres,
- L’Isalo II (Jurassique inférieur- lias supérieur) est formé d’une
alternance de grés plus ou moins grossiers à stratification
entrecroisée, jaunâtres ou rougeâtres et d’argiles rouges,
parfois bariolées. Il renferme d’importantes intercalations
marines constituées de marnes, et calcaires. Son épaisseur
va de plusieurs centaines de mètres,
- L’Isalo I (trias) continental est constitué de grès blancs
grossiers, mal cimentés, souvent conglomératiques avec
stratification entrecroisée. Son épaisseur atteint plusieurs
milliers de mètres.
Primaire
o Sakamena
- La sakamena (Permien) en grande partie continentale mais
avec des intercalations marines, formée de schistes et grès
micacés, argiles grises à nodules, grès et argiles rouges.
o Sakoa
- La sakoa (carbonifère supérieur), localisée dans le Sud-ouest
de l’île, composée de tillites, de schistes noirs, de grès à
charbon, d’argile, d’une petite couche de calcaire.
● Géomorphologie
• La flexure côtière
● Pédologie
• sols peu évolués et rankers, sols peu évolués dunaires ou sableux, sols peu
évolués alluviaux,
• vertisols,
• sols hydromorphes,
1.5.2.4.6. Hydrogéologie
1.5.2.5.1. Relief
La zone 70 est une plaine de faible altitude avec des côtes qui varient de 0 à 600
m, les parties élevées étant représentées par les formations grèso-argileuses de l’Isalo
d’Andavakoera--Galoka, les massifs calcaires jurassiques d’Ankara et d’Analamera
(Andriafamena) , et le massif volcanique de la Montagne d’Ambre.
1.5.2.5.2. Végétation
1.5.2.5.3. Climatologie
● Pluviométrie
● Température et Evapotranspiration
1.5.2.5.4. Hydrologie
Miocène
Éocène
Formation
volcanique
Crétacé
Jurassique
Mangroves
Isalo et permien
Alluvions
o Quaternaire
o Tertiaire
- Miocène
- Eocène (calcaire),
o Secondaire
- Crétacé supérieur (grès sableux continental, marne gréseuse
- Crétacé moyen (grès, grès argileux, argile marneuse, grès marneux),
- Crétacé inférieur (marne, marne à gypse, grès),
- Jurassique supérieur (marne et calcaire marneux),
- Jurassique moyen (marne, calcaire),
- lias supérieur (Calcaréo-marneux)
- Isalo I (grès continentaux),
o Primaire
- Eotrias inférieur (grès et schiste)
- Permien (argile gréseuse).
● Géomorphologie
- des plaines alluviales, des plaines côtières ainsi que des mangroves sur la
côte ouest (plaine d’Ambilobe et d’Ambanja) : Ces formations sont sujettes à
des inondations et des problèmes d’envasement et d’envahissement d’eau
- Des formations de sables dunaires et de sables de plage sur la côte Est,
- Des paysages volcaniques autour de la Montagne d’Ambre,
- Des plateaux calcaires, avec les caractéristiques de karstification dans les
massifs d’Ankara et d’Analamera,
- Des plateaux calcaires éocènes à l’est d’Antsiranana (Montagne des
Français).
● Pédologie
1.5.2.5.6. Hydrogéologie
1.5.2.6.1. Relief
1.5.2.6.2. Végétation
La végétation comprend :
1.5.2.6.3. Climatologie
● Pluviométrie
● Température et Evapotranspiration
Crétacé gréso-
argileux
Quaternaire éolien à
supralittoral
o Pliocène
o Crétacé
- Continental grèso-argileux
● Géomorphologie
La zone 80 est une plaine sédimentaire littorale fortement arrosée par une
pluviométrie de 2500 mm/an et donc disposant de très nombreux écoulements de
surface (lacs, lagunes, marécages, rivières, canaux plus ou moins naturels), un aquifère
dont le niveau statique est à 0,5 m très souvent.
Perméabilité forte
1.5.2.6.6. Hydrogéologie
Entre 1980 et 1993, seulement 1 cyclone sur 20 (Kamisy en 1984) a amené des
vents supérieurs à 200 km/h sur la Grande Île. A partir de 1994, les cyclones de forte
intensité deviennent plus fréquents. Madagascar a subi des cyclones d’intensité
identique au cyclone tropical Geralda (1994) presque tous les 2 ans. Ces cyclones
intenses constituent 9 des 24 cyclones tropicaux ayant touché le pays.
Cette tendance se retrouve aussi dans l’Océan Indien. Entre 1990 et 2004, les
cyclones dans le sud de l’Océan Indien, dans les catégories les plus intenses, ont doublé
en nombre et en pourcentage par rapport à la période de quinze années auparavant
Comme les cyclones les plus intenses durent généralement plus longtemps et se
déplacent sur de plus longues distances, et comme Madagascar se trouve le long de
leurs trajectoires, il est normal que nous observions une intensification des cyclones sur
la Grande Île.
Tous les ans (en moyenne) et souvent, plusieurs fois par an (comme l’illustrent les
cyclones Bingiza en 2011, Giovanna en 2012), des épisodes dépressionnaires traversent
l’île, le plus souvent d’Est en Ouest et peuvent affecter des tracés capricieux, avec des
inflexions et parfois même recouper les différents groupes de bassins (par exemple le
cyclone Giovanna en 2012).
Les quantités d’eau pluviale, l’une des causes d’intumescences éprouvées par
les rivières résultant de la formation des débits de crues maximales, sont mieux
représentées par leurs intensités maximales, d’une durée caractéristique à la taille
du bassin versant étudié, assignées à une période de retour donnée.
Ces cartes serviront de guide, entre autres, pour l’identification des zones de
formation de crues qu’il serait nécessaire de prendre en compte lors de la mise en valeur
des ressources en eau et d’implantation des diverses infrastructures de développement.
- Cap d’Ambre :
La région est marquée par des intensités croissant, de l’Ouest à l’Est, de 250 à
350 mm/jour ;
- Massif de Tsaratanana :
En général, la majeure partie de la région est dominée par une grande étendue
d’intensité comprise entre 300 et 350 mm/jour et qui diminue progressivement vers
l’Ouest jusqu’à 250 mm/jour.
● Région Nord-Ouest :
● Région Ouest :
● Région Sud :
Il est à noter que le comportement hydrologique d’un bassin versant varie selon sa
taille. Il en découle, par la suite, que la pluviométrie génératrice du débit maximum suit
également la même règle.
Ainsi, pour les bassins de petite taille (à moins de 10 km²), les paramètres
hydrométéorologiques qu’il faudrait prendre en compte devraient correspondre aux
temps caractéristiques du bassin considéré (temps de concentration ou temps utile).
Dans ces cas précis, pour l’évaluation des débits de crue, l’intensité pluviométrique
qu’il faudrait prendre en compte ne serait pas nécessairement celle de 24 heures, mais
celle de durée légèrement inférieure ou égale à celle des temps caractéristiques du
bassin considéré.
Pour l’hydrologie routière, ces bassins de petite taille, issus des différents talwegs,
appartiennent à ceux qu’il faudrait considérer pour les dimensionnements des réseaux
de drainage ou d’assainissement.
Et pour ne pas être trop induit dans des erreurs d’estimations de débits maxima
(en particulier la sous-évaluation des valeurs), il est opportun de rappeler quelques
propriétés caractéristiques des pluies d’averses :
- Plus la durée de l’averse est grande, plus l’intensité moyenne de la pluie est
faible, comparée à celle du maximum. Cela revient à dire que l’intensité d’une
averse est une certaine fonction inverse de sa durée ;
Tableau n° 7 Intensités pluviométriques suivant la répartition par zone physique et géomorphologiques en mm/h
P100_1H(*
)
P50_1H P10_1H P100_12H P50_12H P10_12H P100_24H P50_24H P10_24H
ZONES REGION
Max Min Max Min Max Min Max Min Max Min Max Min Max Min Max Min Max Min
10-60-70 SOFIA 234 86 232 76 157 72 338 129 314 145 226 131 400 150 390 140 290 110
10-6070 DIANA 260 86 232 92 157 72 295 166 280 179 202 131 350 250 340 190 230 170
60 BOENY 234 101 209 92 157 72 338 129 314 145 226 131 450 150 390 140 290 110
10-60 BETSIBOKA 180 86 162 76 123 59 251 129 246 145 178 107 300 100 290 90 200 80
10-60 MELAKY 260 74 232 67 157 59 381 122 348 110 250 82 500 100 490 90 320 80
10-60 MENABE 207 86 185 76 140 59 295 122 280 110 202 82 350 100 340 90 230 80
20-60 ATSIMO ANDREFANA 154 74 138 67 105 53 251 122 246 110 178 82 300 100 290 90 200 80
20-30 ANDROY 234 86 209 76 140 59 259 129 280 145 202 107 350 150 290 90 230 80
10 AMORON'I MANIA 127 86 115 76 88 59 208 122 212 110 154 82 250 100 290 240 170 80
10 ANALAMANGA 154 74 138 67 105 53 208 122 212 110 154 82 250 100 240 90 170 80
10 ANALANJIROFO 260 128 232 116 157 209 381 166 348 179 250 131 500 200 440 190 290 170
10 ANOSY 288 74 257 67 193 59 381 122 348 110 250 82 350 100 340 90 230 80
10 ALAOTRA MANGORO. 234 86 209 76 157 59 338 129 314 145 226 107 350 150 340 140 260 110
10 BONGOLAVA 127 74 115 67 88 53 165 122 178 110 130 82 200 100 190 90 140 80
10 HAUTE MATSIATRA 154 86 138 76 105 59 208 122 212 110 154 82 250 100 190 90 170 80
10 IHOROMBE 180 86 162 76 123 59 251 129 246 110 178 82 300 100 240 90 200 80
10 ITASY 154 74 138 76 88 59 208 122 212 110 154 82 200 100 190 90 140 80
10 VAKINANKARATRA 127 74 115 67 71 53 208 122 212 110 154 82 250 100 240 90 170 80
10-80 ATSIMO ANTSINANANA 260 128 232 92 193 72 338 166 314 179 250 155 400 200 390 190 290 140
10-80 ATSINANANA 288 86 257 67 193 72 468 129 417 145 298 107 580 150 520 140 360 80
10-80 VATOVAVY FITOVINANY 234 86 209 76 157 72 338 129 314 145 250 107 450 150 440 140 290 110
80 SAVA 234 86 209 92 157 72 381 166 348 179 250 131 450 200 440 190 290 140
(*) P100_1H – Intensité pluviométrique de 100 ans de période de retour de durée 1 Heures
Carte n° 57: Cartographie des intensités pluviométriques de 1 heure suivant la délimitation par zone physique et
géomorphologique
Carte n° 58: Cartographie des intensités pluviométriques de 12 heures suivant la délimitation par zone physique et
géomorphologique
Carte n° 59: Cartographie des intensités pluviométriques de 24 heures suivant la délimitation par zone physique et
géomorphologique
Dans cette partie, on essaiera de présenter quelques exemples des zones d’influence des
passages cycloniques quant aux caractéristiques des apports pluviométriques ainsi générés.
Pour ce faire, on s’appuiera sur les cartes d’aléas pluviométriques assignées aux
différentes périodes de retour et de comparer par la suite, les quantités générées par un cyclone
donné. Les résultats de tel exercice permettront d’une part, d’identifier les zones d’influence de la
perturbation météorologique donnée et, d’autre part, de connaître l’occurrence de la pluviométrie
ainsi engendrée.
• Georgette de 1968 :
Dans la partie Nord-est de l’Ile, Georgette avait engendré un apport pluviométrique
équivalent à celui d’une fréquence de 10 à 20 ans de période de retour (Carte n° 60).
• Hyacinthe de 1980 :
Hyacinthe aurait occasionné une quantité pluviométrique de 24 heures équivalente à
celle de fréquence de 10 ans de période à Maevatanana, Ambatoboeny, Besalampy et
Ambositra. Par contre, à Mampikony, Tsaratanana, Ambatolampy, Antanifotsy et à
Antsirabe II, la fréquence de la quantité ainsi engendrée serait de 20 ans (Carte n° 61).
• Bénédicte de 1981 :
La fréquence de la quantité pluviométrique générée par Bénédicte est assez basse,
à moins de 10 ans de période de retour (Carte n° 63).
• Alibera de 1990 :
Le passage du cyclone Alibera aurait occasionné un apport pluviométrique de 24
heures équivalent à celui de 10 ans de période de retour au niveau du District d’Antanifotsy,
comme le montre la Carte n° 65.
Dans les Districts de Betioky Atsimo et Ihosy, la pluviométrie ainsi engendrée serait
d’une fréquence de 20 à 50 ans comme illustrée à la Carte n° 65.
• Géralda de 1994 :
Suivant la Carte n° 66, le cyclone Géralda aurait occasionné une quantité
pluviométrique de 24 heures équivalente à celle d’une fréquence conséquente de 100 ans
de période de retour sur des zones des Districts de Morafenobe, Antsalova, Ihosy et
Betroka.
Une certaine partie des zones des Districts de Tsiroanomandidy, Ihosy et Betroka
aurait reçu un apport pluviométrique de 50 ans de période de retour.
• Nadia de 1994 :
Des quantités pluviométriques de 10 à 20 ans de période de retour se seraient
également abattues sur les Districts de Tsiroanomandidy, Ankazoabo Atsimo, Ihosy et
Miandrivazo (Carte n° 67).
• Bonita de 1996 :
La fréquence de la quantité pluviométrique générée par ce cyclone est assez basse,
à moins de 10 ans de période de retour (Carte n° 69).
• Gretelle de 1997 :
Le passage du cyclone Gretelle aurait occasionné un apport pluviométrique de 24
heures équivalent à celui de 10 ans de période de retour au niveau des Districts de Betafo
et Ihosy, comme le montre la Carte n° 71.
• Bingiza de 2011 :
Même remarque que précédemment (Carte n° 64).
Remarques générales :
Bien que les fréquences assignées aux apports pluviométriques engendrés par
certains cyclones comme Hudah, Bonita, Fame, Ivan et Eline ne soient pas classées parmi
les phénomènes rares, les crues ainsi occasionnées n’en sont pas moins dévastatrices,
comme il est signalé au tableau des dégâts cycloniques tirés du rapport du Ministère des
Travaux Publics, Service exploitation des réseaux-Comptage routier, Avis de coupure de
routes. L’hypothèse qu’on pourrait avancer pour expliquer ces situations se concentrerait
sur l’état de dégradation de la plupart des unités de bassins versants de Madagascar. En
effet, les conséquences du phénomène d’érosion en provenance des bassins versants vont
créer des dépôts solides aux divers endroits du cours d’eau. Ces derniers vont, par la suite,
contribuer à la surélévation du fond du lit, à l’envasement des différentes dépressions, à la
formation des bancs de sable, à la création d’embâcles, ce qui occasionnerait
l’établissement précoce de l’évènement d’inondation. Cette hypothèse laisse à penser
qu’un apport pluviométrique d’amplitude modérée pourrait engendrer une inondation aux
conséquences équivalentes à celles de fréquence exceptionnelle.
GEORGETTE 1968
Fréquence : 10
VOHIMARINA
ANDAPA
VOHIMARINA
BEALANANA
SAMBAVA
BEFANDRIANA-AVARATRA
Fréquence : 50 ans
HYACINTHE 1980
MAEVATANANA
AMBATO-BOINA
BESALAMPY
AMBOSITRA
MAMPIKONY
TSARATANANA
AMBATOLAMPY
ANTANIFOTSY
ANTSIRABE II
Fréquence : 50 ans
MAMPIKONY
TSARATANANA
AMBATOLAMPY
ANTANIFOTSY
ANTSIRABE II
Fréquence : 50 ans
BENEDICTE 1981
Fréquence 10 ans
BINGIZA 2011
Fréquence : 10 ans
ALIBERA 1990
ANTANIFOTSY
IHOSY
BETIOKY-ATSIMO
AMPANIHY
IHOSY
BETIOKY-ATSIMO
GERALDA 1994
Fré
BESALAMPY
AMBATOMAINTY FENOARIVO-AFOVOANY
TSIROANOMANDIDY
TSIROANOMANDIDY
ANTSALOVA MIANDRIVAZO
MAHABO
IKALAMAVONY
IHOSY
IAKORA BETROKA
TSIROANOMANDIDY BESALAMPY
MORAFENOBE
ANTSALOVA
IHOSY IHOSY
BETROKA BETROKA
IHOSY
NADIA 1994
TSIROANOMANDIDY TSIROANOMANDIDY
MIANDRIVAZO
MIANDRIVAZO BETAFO
ANKAZOABO-ATSIMO ANKAZOABO-ATSIMO
IHOSY IHOSY
SAKARAHA
BEKILY
Fréquence : 10 ans
BONITA 1996
Fréquence : 10 ans
ELINE 2000
Fréquence : 10 ans
GRETELLE 1997
BETAFO
IHOSY
Fréquence : 20 ans
EUGENIE 1972
Fréquence : 10 ans
FAME 2008
Fréquence : 10 ans
Il est à noter que les résultats ci-dessous mentionnés ont été obtenus sur la
base des 66 stations disposant au moins d’une vingtaine d’années d’observations
hydrométriques. Il apparaît alors, de toute évidence, que toutes les diversités de
régime hydrologique des bassins versants de Madagascar en sont moins
représentées. Les résultats ainsi représentés donnent seulement un aperçu global de
la situation hydrologique de l’Ile.
La carte ainsi élaborée ne présente que des informations d’orientation et
l’application sur des zones ou bassins bien définis doit faire l’objet d’une prudence
particulière. Il est impératif dans des situations pareilles de mener des études
hydrologiques plus détaillées suivant les règles de l’art.
On notera enfin, qu’à l’intérieur des grandes unités, des particularités locales
(relief, distribution des formations géologiques, importance des altérations, présence de
dépressions marécageuses, bas-fonds et casiers rizicoles, singularité des biefs et sites
de contrôle, etc.) peuvent induire des variations notables autour des caractéristiques
hydrologiques régionales.
13
Données hydrologiques extraites de la Banque des Données Hydrologiques de Madagascar et en partie de ma
Monographie « Fleuves et rivières de Madagascar » Pierre Chaperon, Joël Danloux et Luc Ferry
CPGU - GEO&ECO Consult- HYDROARCH Page 144
ELABORATION DES NORMES CONTRE L’INONDATION POUR LA CONSTRUCTION DES INFRASTRUCTURES ROUTIERES A MADAGASCAR
L’analyse des informations ainsi obtenues fait apparaître cinq grandes unités
hydrologiques, à savoir :
● Régime du Nord :
Les crues sont généralement aiguës et de courte durée. Les débits de pointe
restent modérés (1,31-1,88 m3/s/km²) en raison de la perméabilité, des pentes, du
couvert forestier, de l'encombrement des lits par des blocs basaltiques, mais pour les
très fortes précipitations, l'effet de pente devient prédominant sur la Saharenana.
D’organisation moins simple que sur la montagne d‘Ambre, les cours d‘eau du
Tsaratanana correspondent à un dispositif rayonnant sur les formations cristallines
altérées qui constituent le massif. Les pentes sont fortes (1,5 à 6,2%) jusqu’au
recouvrement sédimentaire où la rupture est brutale (quelques m/km jusqu’à la mer) et
encore assez largement recouvertes de forêt dense.
Les débits maxima de crue (qui sont observés généralement entre la mi-janvier
et la mi-mars) sont violents en raison des fortes pentes de l’ordre de
1,31 à 1,88 m3/s/km² pour la crue centennale ; quant aux alentours du bassin Ramena
et Sambirano, les valeurs peuvent même atteindre les 1,88 à 2,45 m3/s/km².
● Le secteur Nord-est
Les débits maxima de 100 ans de période de retour varient de 1,31 à 1,88 m3/s/km².
Les crues qui y sont générées sont violentes et de courtes durées.
L'unité est délimitée à l'Ouest par le rebord oriental des hautes terres (falaises de
l'Angavo, de Betsimisaraka et de Tanala). Elle regroupe les cours d'eau dont les
bassins sont, pour l'essentiel, situés en aval du rebord des falaises. Les bassins
supérieurs bien développés du Maningory, du Mangoro et de la Mananara du Sud
appartiennent au domaine des hautes terres.
En raison des fortes pentes sur les falaises, qui confèrent aux cours d'eau du
versant un important potentiel hydroélectrique et, en dépit d’un couvert forestier dense,
les débits de crue sont très élevés.
Pour les débits de pointe spécifiques de 100 ans de période de retour, ils sont
compris entre 0,74 et 1,88 m3/s/km². Des valeurs encore plus fortes sont observées sur
les petits bassins d'altitude de l'extrême Sud du versant (Efaho 8,97 m3/s/km²). Le
bassin de la Rianila génère également des crues assez importantes de 1,88 à 4,72
m3/s/km².
Les pentes moyennes des cours d'eau (biefs de faible pente entrecoupés de
rapides et chutes) sont beaucoup plus modérées qu'à l'Est des falaises. La présence de
bas-fonds marécageux et de périmètres rizicoles dans les bassins supérieurs contribue
fortement à l'écrêtement des crues. Les débits spécifiques de crue sont compris, en
général, entre 0,17 et 0,74 m3/s/km² pour la centennale, parfois beaucoup moins pour
les zones centrales. On notera le contraste très net entre les débits de pointe de l’Ikopa
et ceux de la Betsiboka. L’Isinko, affluent de la Betsiboka débite même un volume de
5,88 m3/s/km².
En général, pour les zones des hautes altitudes, les crues sont rapides et
violentes. Le bassin de la Mangoky accuse des crues centennales les plus faibles des
régions de l’Ile de 0,17 à 0,74 m3/s/km². Au niveau Makay et Ihosy à Ihosy, les valeurs
peuvent descendre jusqu’à 0,17 m3/s/km².
◊ Le Nord-ouest et l'Ouest :
L'unité correspond aux bassins du versant Ouest situés sur les bordures du socle
ancien à une altitude inférieure à 1000 m et sur la couverture sédimentaire. On y
retrouve les bassins inférieurs de la Sofia et de la Betsiboka, la Mahavavy du Sud, le
Manambolo et le bassin inférieur de la Tsiribihina.
Pour les crues, on observe des débits de 5,88 m3/s/km² sur l’Isinko (Kamoro) et
1,09 m3/s/km² sur la Morondava, mais de l’ordre de 0,28 m3/s/km² seulement sur le
Maevarano, à l’aval de zones marécageuses importantes (et malgré les forts débits
observés sur ses formateurs issus du Tsaratanana). Pour Manambolo et Mahavavy du
Sud, au niveau de la partie moyenne des bassins, les crues sont assez importantes en
terme de volume de 0,74 à 1,31 m3/s.km².
◊ Le Sud-ouest :
Les débits de crues sont brutaux et brefs pour les bassins de moyenne taille. Sur
le bassin de l’Onilahy, les débits de crues centennales croissent du Nord au Sud de
0,17 à 2,45 m3/s/km² (majorité comprise entre 0,74 à 1,88 m3/s/km²). Pour la
Fiherenana, la moitié Nord est soumise à une crue de 0,17 à 0,74 m3/s/km² contre 0,74
à 1,31 m3/s/km² au Sud. La Mangoky serait caractérisée par des crues centennales de
0,17 à 0,74 m3/s/km².
● Régime du Sud :
Les crues sont très brutales, avec des variations extrêmement rapides des plans
d’eau. Avec des débits de pointe centennaux de 0,74 à 1,88 m3/s/km², pouvant
atteindre jusqu’à un intervalle de 1,88 à 4,72 m3/s/km² au niveau supérieur des bassins
de la Menarandra et de la Mandrare. Dès qu’on avance vers le Sud extrême les valeurs
de débits décroissent de 0,74 à 0,17 m3/s/km².
Les régimes des cours d’eau du Sud pourraient être rapprochés de ceux des
cours d‘eau sahéliens : extrême concentration des écoulements sur un faible nombre
de mois, dégradation hydrographique à l’aval des bassins, brutalité des crues assez
semblable à celle des « oueds » méditerranéens.
Ils correspondent aux plus grands fleuves malgaches dont les bassins s’étendent
sur plusieurs unités naturelles hydrologiques et dont les caractéristiques observées à
l’aval résultent de la composition des régimes propres des différentes fractions
élémentaires du bassin.
Un nombre restreint de stations ont été observées à l’aval des grands bassins
(Tsiribihina à Betomba, Mangoky au Banian, Onilahy à Tongobory, Mandrare à
Amboasary).
Les torrents sont des cours d'eau à pente forte (supérieure ou égale à 6 %)
présentant des débits irréguliers et des écoulements très chargés. Ils sont générateurs
de risques d'inondation accompagnée d'érosion et d'accumulations massives de
matériaux. Le bassin versant d’un torrent comporte généralement les éléments
suivants:
- un cône de déjection, du moins si la place nécessaire est laissée par les versants
et la rivière principale.
Dans le bassin des torrents on peut donc observer les phénomènes suivants :
- érosion très importante sur les versants et le bassin de réception ;
- affouillements intenses et/ou apports solides massifs dans le chenal et sur le
cône de déjection et, de ce fait déplacements brusques du chenal sur le cône de
déjection (si celui-ci n'est pas endigué).
son lit mineur vers le majeur pour se répandre ensuite sur les basses plaines
environnantes. C’est à partir de ce moment que commencent les inondations.
Pour le cas des bassins versants de Madagascar, les basses zones qui se
trouvent à l’aval des ruptures des pentes présentent une certaine potentialité au risque
d’inondation. L’analyse croisée de la carte des reliefs (Carte n° 76 B), des cartes litho-
structuraux (développées en six zones) et de celles de la répartition des pentes (Carte
n° 76 A et C) ne font que confirmer la présence des zones vulnérables à l’inondation.
Ces zones sont représentées sur les cartes n° 76.
Ces zones prédisposées à l’inondation sont celles situées dans les secteurs à
pente nulle ou faible, en contrebas des reliefs, s’adonnant à l’aval d’un réseau de
drainage dense (infiltration faible, concentration rapide des eaux). De plus, le risque à
l’inondation est maximal aux abords immédiats des cours d’eau.
En outre, les effets de la dégradation des bassins, traduits par les dépôts des
produits d’érosions au niveau des cours d’eau, ne font qu’aggraver les phénomènes
d’inondation. En effet, les dépôts solides aux divers endroits du cours d’eau
contribuent activement à la surélévation du fond du lit, à l’envasement des
différentes dépressions, à la formation des bancs de sable, à la formation des rivières
doubles (marquée par des changements du lit des cours d’eau), à la création
d’embâcle, ce qui occasionnerait l’établissement précoce du phénomène
d’inondation (une crue d’amplitude modérée pourrait engendrer une inondation aux
conséquences équivalentes à celles de fréquence exceptionnelle). Telles situations
sont assez fréquentes presque pour tous les cours d’eau de Madagascar, surtout pour
ceux des régions ouest de l’Ile.
Au vu des résultats ainsi obtenus, on note une forte concentration des zones
vulnérables à l’inondation au niveau des régions Boeny, Melaky, Menabe, Atsimo
Andrefana, soit au niveau de la zone physique n° 60.
Bien que les régions des hauts plateaux, de la zone physique n° 10, semblent
épargnées de l’évènement inondation, l’existence des basses plaines à leur niveau les
mettrait dans des situations de vulnérabilité aux méfaits désastreux des crues.
Les basses plaines côtières de l’Est, de la zone physique n° 80, sont également
assujetties aux risques d’inondation.
Carte n° 76 Répartition des pentes au niveau des bassins versants et identification des zones à risque d’inondation
Source : Carte interprétée par le groupe Géo & Eco Consult
(A) Zones physiques (B) Relief © Répartition des pentes en (D) Hydrographie
%
14
Extraite de la carte BD 500 de la FTM
Débits max
Pluviométrie de spécifiques
N° du Zones 100 ans de de 100 ans
Bassin Zones d’inondation
bassin physiques période de retour de période
en mm/jour de retour en
m3/s/km²
Versants Nord :
Ampondramaty,
Betahitra, Rivière
des Caïmans,
81 Sahatanana,
Antongombato,
Ankiabe,
Antsahampano, Crues rapides et
Vinany, Ambararata, violentes
Angohely,
Mamenao, Nanara
Versants Ouest :
Mahanendro,
Sandrampiana,
Andranojoby,
Andranofanjava,
Andranotonendry, Présence de rivière
Analalava, double avec possibilité
Antsimangeny, de risque d’inondation
Antanifotsy,
En rive gauche, au
niveau du bassin
inférieur
Suite Tableau n° 8
Débits max
Pluviométrie de spécifiques de
100 ans de
N° du Zones 100 ans de
Bassin période de Zones d’inondation
bassin physiques période de
retour en retour en
mm/jour m3/s/km²
1,00-4,00
Suite Tableau n° 8
Débits max
Pluviométrie de spécifiques de
100 ans de
N° du Zones 100 ans de
Bassin période de Zones d’inondation
bassin physiques période de
retour en retour en
mm/jour m3/s/km²
Réseau
hydrographique peu
développé
Suite Tableau n° 8
Débits max
Pluviométrie de spécifiques de
100 ans de
N° du Zones 100 ans de
Bassin période de Zones d’inondation
bassin physiques période de
retour en retour en
mm/jour m3/s/km²
Réseau
hydrographique
assez développé
Suite Tableau n° 8
Débits max
Pluviométrie de spécifiques de
100 ans de
N° du Zones 100 ans de
Bassin période de Zones d’inondation
bassin physiques période de
retour en retour en
mm/jour m3/s/km²
Réseau
hydrographique
assez développé
Suite Tableau n° 8
Débits max
Pluviométrie de spécifiques de
100 ans de
N° du Zones 100 ans de
Bassin période de Zones d’inondation
bassin physiques période de
retour en retour en
mm/jour m3/s/km²
Suite Tableau n° 8
Débits max
Pluviométrie de spécifiques de
100 ans de
N° du Zones 100 ans de
Bassin période de Zones d’inondation
bassin physiques période de
retour en retour en
mm/jour m3/s/km²
Réseau
hydrographique
assez développé
Réseau
hydrographique peu
développé
Réseau
hydrographique
moyennement
développé
Suite Tableau n° 8
Débits max
Pluviométrie de spécifiques de
100 ans de
N° du Zones 100 ans de
Bassin période de Zones d’inondation
bassin physiques période de
retour en retour en
mm/jour m3/s/km²
Réseau
hydrographique peu
développé
Réseau
hydrographique
assez développé
Réseau
hydrographique
assez développé
Suite Tableau n° 8
Débits max
Pluviométrie de spécifiques de
100 ans de
N° du Zones 100 ans de
Bassin période de Zones d’inondation
bassin physiques période de
retour en retour en
mm/jour m3/s/km²
Réseau
hydrographique
assez développé
S = 786,5 km²
Réseau
hydrographique
assez développé
Réseau
hydrographique
assez développé
101-161
Suite Tableau n° 8
Débits max
Pluviométrie de spécifiques de
100 ans de
N° du 100 ans de
Zones période de Zones d’inondation
bassin Zones physiques période de
physiques retour en retour en
mm/jour m3/s/km²
S = 1 209 km²
Hydrographie pas
assez développée
Hydrographie assez
développée dans les
zones moyennes et
supérieures du
bassin
S = 1383 km²
Suite Tableau n° 8
Débits max
Pluviométrie de spécifiques de
100 ans de
N° du Zones 100 ans de
Bassin période de Zones d’inondation
bassin physiques période de
retour en retour en
mm/jour m3/s/km²
Hydrographie moins
développée
Hydrographie moins
développée
S = 7 557 km²
Réseau
hydrographique peu
développé
Suite Tableau n° 8
Débits max
Pluviométrie de spécifiques de
100 ans de
N° du Zones 100 ans de
Bassin période de Zones d’inondation
bassin physiques période de
retour en retour en
mm/jour m3/s/km²
Sur la Fiherenana
inférieure
Suite Tableau n° 8
Débits max
Pluviométrie de spécifiques de
100 ans de
N° du Zones 100 ans de
Bassin période de Zones d’inondation
bassin physiques période de
retour en retour en
mm/jour m3/s/km²
Zones marécageuses à
l’Ouest de la RN 10
Suite Tableau n° 8
Débits max
Pluviométrie de spécifiques de
100 ans de
N° du Zones 100 ans de
Bassin période de Zones d’inondation
bassin physiques période de
retour en retour en
mm/jour m3/s/km²
8,9% à
la Z30
(en rive 221-281 1.00-2.50
gauche)
0,62 à
Tsihombe
Rivières au régime
non permanent
Suite Tableau n° 8
Débits max
Pluviométrie de spécifiques de
100 ans de
N° du Zones 100 ans de
Bassin période de Zones d’inondation
bassin physiques période de
retour en retour en
mm/jour m3/s/km²
12 Mandrare De l’Ouest à
l’Est et du
S = 12 560 km² Nord au
Sud : 161-
Hydrographie assez 401
développée au
niveau des zones 9,6% 221-401 0.50-4.00 Sur la Mandrare
moyennes et hautes (bassin inférieure, ainsi qu’à la
du bassin inférieur confluence avec
) à la Mananara
Z30
42,6%
(en rive Crues importantes et
droite) à 161-341 1,88-2,45 violentes sur Andratiana
la Z20
et le
reste à
la Z10 221-401 1.50-4.00 Crues violentes
(haut
bassin)
Suite Tableau n° 8
Débits max
Pluviométrie de spécifiques de
100 ans de
N° du Zones 100 ans de
Bassin période de Zones d’inondation
bassin physiques période de
retour en retour en
mm/jour m3/s/km²
Suite Tableau n° 8
Débits max
Pluviométrie de spécifiques de
100 ans de
N° du Zones 100 ans de
Bassin période de Zones d’inondation
bassin physiques période de
retour en retour en
mm/jour m3/s/km²
Suite Tableau n° 8
Débits max
Pluviométrie de spécifiques de
100 ans de
N° du Zones 100 ans de
Bassin période de Zones d’inondation
bassin physiques période de
retour en retour en
mm/jour m3/s/km²
Suite Tableau n° 8
Débits max
Pluviométrie de spécifiques de
100 ans de
N° du Zones 100 ans de
Bassin période de Zones d’inondation
bassin physiques période de
retour en retour en
mm/jour m3/s/km²
Suite Tableau n° 8
Débits max
Pluviométrie de spécifiques de
100 ans de
N° du Zones 100 ans de
Bassin période de Zones d’inondation
bassin physiques période de
retour en retour en
mm/jour m3/s/km²
Suite Tableau n° 8
Débits max
Pluviométrie de spécifiques de
100 ans de
N° du Zones 100 ans de
Bassin période de Zones d’inondation
bassin physiques période de
retour en retour en
mm/jour m3/s/km²
Réseau 0.50-2.00
hydrographique
moyennement Majeur
développé
partie : 221-
341
Suite Tableau n° 8
Débits max
Pluviométrie de spécifiques de
100 ans de
N° du Zones 100 ans de
Bassin période de Zones d’inondation
bassin physiques période de
retour en retour en
mm/jour m3/s/km²
Bassin
inférieur : 1.50-2.50
341-461
Débits max
Pluviométrie de spécifiques de
100 ans de
N° du Zones 100 ans de
Bassin période de Zones d’inondation
bassin physiques période de
retour en retour en
mm/jour m3/s/km²
Sur Ivondro
d’Ambodilazana à
Nonintsara
Suite Tableau n° 8
Débits max
Pluviométrie de spécifiques de
100 ans de
N° du Zones 100 ans de
Bassin période de Zones d’inondation
bassin physiques période de
retour en retour en
mm/jour m3/s/km²
Suite Tableau n° 8
Débits max
Pluviométrie de spécifiques de
Zones 100 ans de
N° du 100 ans de
Bassin géomorph période de Zones d’inondation
bassin période de
o-logiques retour en retour en
mm/jour m3/s/km²
En aval de la confluence
de la Sahavelona et de la
Soamianina
Suite Tableau n° 8
Débits max
Pluviométrie de spécifiques de
100 ans de
N° du Zones 100 ans de
Bassin période de Zones d’inondation
bassin physiques période de
retour en retour en
mm/jour m3/s/km²
Z80 à Bassin
l’exutoir inférieur :
e 341-401
En
majorité :
281-341
Suite Tableau n° 8
Débits max
Pluviométrie de spécifiques de
100 ans de
N° du Zones 100 ans de
Bassin période de Zones d’inondation
bassin physiques période de
retour en retour en
mm/jour m3/s/km²
Suite Tableau n° 8
Débits max
Pluviométrie spécifiques de
de 100 ans de
N° du Zones 100 ans de
Bassin période de Zones d’inondation
bassin physiques période de
retour en retour en
mm/jour m3/s/km²
Réseau Z80 (à En
hydrographique peu l’exutoire) majorité : 1.00-2.00
développé 341-401
Une partie
de
l’extrême
Nord :
401-461
Suite Tableau n° 8
Débits max
Pluviométrie spécifiques de
de 100 ans de
N° du Zones 100 ans de
Bassin période de Zones d’inondation
bassin physiques période de
retour en retour en
mm/jour m3/s/km²
Bassin
inférieur
(16%) :
401-461
Réseau
hydrographique
assez développé
Suite Tableau n° 8
Débits max
Pluviométrie de spécifiques de
100 ans de
N° du Zones 100 ans de
Bassin période de Zones d’inondation
bassin physiques période de
retour en retour en
mm/jour m3/s/km²
Réseau
hydrographique
assez développé
Au niveau de la bande
littorale
Suite Tableau n° 8
Débits max
Pluviométrie de spécifiques de
100 ans de
N° du Zones 100 ans de
Bassin période de Zones d’inondation
bassin physiques période de
retour en retour en
mm/jour m3/s/km²
341-461
Cours
inférieur :
341-461
Suite Tableau n° 8
Débits max
Pluviométrie de spécifiques de
100 ans de
N° du Zones 100 ans de
Bassin période de Zones d’inondation
bassin physiques période de
retour en retour en
mm/jour m3/s/km²
Suite Tableau n° 8
Débits max
Pluviométrie de spécifiques de
100 ans de
N° du Zones 100 ans de
Bassin période de Zones d’inondation
bassin physiques période de
retour en retour en
mm/jour m3/s/km²
Bassin
inférieur :
281-341
NB : Les résultats d’analyse présentés ci-dessus ont été élaborés sur la base des
paramètres hydrométéorologiques assignés aux fréquences de 100 ans de retour.
Pour les bassins de petite taille, les paramètres hydrométéorologiques qu’il
faudrait prendre en compte devraient correspondre aux temps caractéristiques du
bassin considéré (temps de concentration ou temps utile). Dans ces cas précis,
pour l’évaluation des débits de crue, l’intensité pluviométrique qu’il faudrait
prendre en compte ne serait pas nécessairement celle de 24 heures, mais celle de
durée légèrement inférieure ou égale à celle des temps caractéristiques du
bassin considéré. A titre indicatif, des cartes d’intensités pluviométriques de
diverses durées assignées aux périodes de retour sont présentées au tableau n° 7 et
aux cartes n° 57 à 59.
CHAPITRE DEUX
2. LE CHANGEMENT CLIMATIQUE
Les impacts du Changement Climatique
2.1. INTRODUCTION
et d'évaluer les incertitudes liées à ces derniers. Grâce aux scénarios, les décideurs
disposent d'un contexte à long terme applicable à l'analyse à court terme, même si
l'on reconnaît l'existence d'incertitudes inhérentes aux projections à long terme
(Kirkwood, 1997; Schank, 1990; Schwartz, 1991). Si les utilisateurs affichent bien sûr
des préférences diverses à l'égard des différents scénarios, les analyses du Groupe
d’Experts Intergouvernementaux sur l’Evolution du Climat (GIEC) ne renferment
aucun jugement explicite quant à une préférence pour un des scénarios et l'on n'a
pas fixé de probabilités d'occurrence (RSSE, 2000). En étudiant simultanément
plusieurs scénarios dans une analyse, on réduit le risque que l'analyse ne constitue
une opinion sur l'avenir (Kirkwood et Seidman,1985; Russo et Schoemaker, 1989).
Les données sont issues des modèles climatiques utilisés lors du 4ème rapport
du Groupe Integouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC) en 2007.
Tableau n° 9 Scénario A2 :
Années Modèles Sources Résolution
cccma_cgcm2 Quatrième rapport de 2,5 x 2,5 minutes
2020 csiro_mk2 GIEC Soit 5 km x 5 km
hccpr_hadcm3
bccr_bcm2_0 Quatrième rapport de 2,5 x 2,5 minutes
cccma_cgcm2 GIEC Soit 5 km x 5 km
cccma_cgcm3_1
cccma_cgcm3_1_t6
3
cnrm_cm3
csiro_mk2
csiro_mk3_0
gfdl_cm2_0
2050 gfdl_cm2_1
giss_aom
hccpr_hadcm3
iap_fgoals1_0_g
ipsl_cm4
miroc3_2_hires
miroc3_2_medres
miub_echo_g
mpi_echam5
mri_cgcm2_3_2a
cccma_cgcm2 Quatrième rapport de 2,5 x 2,5 minutes
csiro_mk2 GIEC Soit 5 km x 5 km
2080
hccpr_hadcm3
nies99
Résultats et interprétations :
La partie non colorée dans les graphiques indique que les modèles n’y
convergent pas
Scénario SRESA1b :
Ce scénario suppose une croissance économique très rapide avec un
accroissement de la population mondiale jusqu’au milieu du siècle et l’utilisation de
technologies nouvelles et plus efficaces, mais sans recours à une source d’énergie
particulière.
15
Une différence entre les valeurs prévues et la valeur normale divisée par la valeur normale fois 100
● Précipitation annuelle :
Une baisse des précipitations est à noter sur la côte orientale de Madagascar
et une augmentation sur la côte occidentale. Cette situation signifie que de 2020 à
2080, suivant le scénario SRESA1b, par rapport au climat de la période 1960-90, les
précipitations seront en baisse sur la partie orientale de l’île alors que la partie ouest
connaîtra une augmentation.
Ces résultats suggèrent que dans le futur, la partie ouest (partie en bleu)
pourrait être sujette à des risques d’inondation alors que la partie restante (coloriée
en rouge) subirait une relative sécheresse.
Scénario SRESA2 :
● Précipitation annuelle :
● Précipitation saisonnière :
La plupart des modèles ne se convergent pas pour les années 2020 et 2050.
Cependant, une baisse de la quantité de précipitations est à noter vers 2080 sur la
majeure partie de l’île.
16
Le Changement Climatique à Madagascar-Direction Général- Mars 2008
17
Deuxième Communication Nationale au titre de la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement
Climatique -Ministère de l’Environnement et des Forêts-2010 (pages 35 et 36)
18
Le Changement Climatique à Madagascar-Direction Général- Mars 2008 (Pages 18 et 27)
19
Deuxième Communication Nationale au titre de la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement
Climatique -Ministère de l’Environnement et des Forêts-2010 (pages 37 et 38)
Sur l’inondation :
Pour mieux appréhender les questions relatives aux inondations et face aux
manques ou insuffisances d’informations, il est indispensable de renouveler les
cartes thématiques qui les concernent.
- Calibrage des valeurs estimées par rapport aux mesures effectuées sur
terrain ;
- Evaluation du débit du projet et de ses paramètres hydrauliques ;
Compte tenu des lacunes des informations, il est toujours indispensable de faire
appel aux données simulées (produits de dérivés satellitaires) en complément.
Certes un grand pas a été franchi dans le domaine scientifique des études sur
le changement climatique et ses impacts, toutefois beaucoup reste à faire et à
préciser pour les prises de décision quant au domaine spécifique telle la construction
des infrastructures routières.
CHAPITRE TROIS
Classement Caractéristiques
Routes Nationales Primaires Liaison entre les chefs lieux des Faritany
Liaison Chefs lieux des Faritany à Chefs
Routes Nationales Secondaires
lieux des Régions
Routes Nationales Temporaires Les autres liaisons
a) sont classées, dans le réseau des routes Nationales Primaires, reliant les
chefs-lieux des Faritany, les sections de routes figurant au tableau suivant
N°
ITINERAIRE Kilométrage
R.N P
RNP2 Antananarivo – Moramanga – Brickaville – Toamasina 352
RNP4 Antananarivo – Ankazobe – Maevatanana – Ambondromamy – 570
Mahajanga
RNP6 Ambondromamy – Antsohihy – Ambanja – Ambilobe – 713
Antsiranana
RNP7 Antananarivo – Antsirabe – Fianarantsoa – Ihosy – Toliary 925
TOTAL 2560
b) sont classées, dans le réseau des routes nationales secondaires, reliant les
chefs-lieux des Faritany à des chefs-lieux des régions, les sections de routes
figurant au tableau suivant :
N°
ITINERAIRE Kilométrage
R.N S
RNS1 Antananarivo – Miarinarivo – Analavory – Ambalanirina - 234
Tsiroanomandidy
RNS1bis Analavory – Ihazomay – Tsiroanomandidy – Beravina – 481
Bemahatazana -Maintirano
RNS3 Antananarivo – Talata Volonondry - Anjozorobe 90
RNS5 Toamasina – Fenerive – Soanierana Ivongo – Mananara - 406
Maroantsetra
RNS5a Isesy – Vohémar – Sambava – Antalaha – Maromandia - 431
Marofinaritra
RNS10 Andranovory – Betioky – Ampanihy – Tsiombe - 449
Ambovombe
RNS11 Carrefour RN.25 – Nosy varika 101
RNS12 Irondro – Manakara – Vohipeno – Farafangana - 291
Vangaindrano
RNS13 Ihosy – Betroka – Ambovombe – Amboasary - Taolagnaro 495
RNS21 Ambodiatafa – Ambodifototra – Aniribe (Sainte Marie) 61
RNS25 Carrefour RN.7 Ambohimahasoa – Vohiparara – 176
Ifanadiana - Mananjary
RNS27 Ihosy – Ivohibe – Vondrozo - Farafangana 272
RNS30 - Carrefour RN.6 - Ankify 10
RNS30a Hell Ville – Djamanjary – Andilana 27
RNS32 Carrefour RN.6 – (Antsohihy) - Mandritsara 202
RNS34 Antsirabe – Betafo – Miandrivazo – Croisement RN.35 330
RNS35 Malaimbandy – Mahabo - Morondava 172
RNS41 Carrefour RN.7 Kelikampona – Sandrandahy - Fandriana 42
RNS43 Analavory – Soavinandriana – Faratsiho – Ambohibary - 136
Sambaina
RNS44 Moramanga – Ambatondrazaka – Imerimandroso - 228
Vohitraivo
RNS45 Alakamisy Ambohimaha - Vohiparara 24
RNS52 Talatamaty – Aéroport d’Ivato 6
RNS57 Hell-Ville - Fascène 12
RNS58a Ankadimbahoaka - Andranomena 15
TOTAL 4 691
M C
L D
K E
J F
I G
Carte « A »
Carte « B »
Carte « C »
Carte « D »
Carte « E »
Carte « F »
Carte « G »
Carte « H »
Carte « I »
Carte « J »
Carte « K »
Carte « L »
Carte « M »
P=R+E+I
Les quantités d’eau pluviale, à prendre en compte pour les études hydrologiques
sont calculées à partir de :
• Intensités maximales. assignées à une période de retour donnée
• Durée caractéristique à la taille du bassin versant étudié.
Sous les climats tropicaux, les actions érosives sont amplifiées par la
latérisation des roches.
L’Intensité de phénomène érosif est fonction de la vitesse de l’eau (pente),
de la quantité d’eau, de la végétation et de la sensibilité à l’érosion (érodabilité) du
sol.
Un classement des sols vis-à-vis de leur sensibilité à l’érosion est établi. ;
Cette sensibilité décroît avec la cohésion des matériaux et croît avec la proportion de
sable fin et de limon qu’ils contiennent.
Le risque lié aux phénomènes d’érosion est plus élevé en présence de hauts
déblais ouverts, hautes tranchées dans d’épais niveaux d’altération
(Les désordres à craindre pour les talus ne proviennent pas de l’instabilité
dans la masse du terrain, mais des ravinements dus aux ruissellements sur les
surfaces décapées dont la dessiccation provoque l’ouverture de fissures de
retrait pouvant amorcer la destruction progressive du massif après pénétration
des pluies).
Dégradations provoquées par l’érosion :
• les ravinements des fossés non revêtus causés par les pentes longitudinales
même faibles dans les matériaux sensibles,
• les affouillements qui peuvent mettre à mal les ouvrages d’art.
• obstruction des ouvrages d’assainissement et d’art par les produits de
l’érosion entraînés par des ruissellements qui se déposent quand la force de
transport des eaux s’affaiblit.
Les principaux modes de rupture des remblais routiers sont les suivants :
Erosion régressive du talus côté aval, puis de la crête, qui peut aboutir rapidement à
une brèche qui s’élargit par érosion du corps de l’ouvrage sur ses deux côtés. La
sensibilité d’un remblai routier à l’érosion est augmentée par le caractère plus ou
moins sableux de ses matériaux constitutifs et l’hétérogénéité de leur compacité.
Un profil en long irrégulier induit des concentrations locales des débits qui
peuvent causer :
Des érosions externes et les affouillements de la base des berges et des
talus des routes digues côté cours d’eau, qui sont provoqués par les courants. Ils
conduisent à un raidissement de la pente de la digue coté fleuve, qui, associé à
l’affaiblissement des caractéristiques mécaniques, entraîne des glissements. Ceux-ci
peuvent, par ruptures successives du talus, aboutir à l’ouverture d’une brèche dans
l’ouvrage. Ce mode de dégradation est favorisé par l’accroissement de la vitesse
moyenne de l’eau le long du talus, les perturbations hydrauliques locales et la
faiblesse de la protection du talus ;
LA SEDIMENTATION.
Les périodes de crue des rivières et des fleuves entraînent une plus grande quantité
de sédiments, car les débits, plus forts, ont une plus importante force érosive et une
plus grande énergie de transport. L'érosion des sols dégradés par l'agriculture (tavy)
et le lessivage des sols par le déboisement dû aux feux de brousses sont une source
croissante de sédiments dans les cours d’eaux.
Les dépôts de sédiments provoquent l'envasement progressif des cours d'eau, et des
plans d'eau. Ce phénomène tout à fait naturel est accentué par une topographie
plane, de faibles débits, les processus d'érosion, ainsi que par les rejets industriels et
urbains. Le niveau du lit mineur est surélevé et une faible pluviométrie suffit pour
provoquer la montée des eaux vers le lit majeur du bassin versant et submerger les
ouvrages implantés sur les cours d’eau envasé.
Tableau n° 14 Processus des dégradations des terrassements routiers liées aux inondations
TYPE DE MATERIAU
RESISTANCE A L’EROSION
PRINCIPAUX DESORDRES CAUSES
DESCRIPTIONS SABLE SABLE ARGILE
PROCESSUS SABLE LIMON
DEGATS LIMONEUX ARGILEUX SABLEUSE
• Pentes talus
trop faible
• Absence de
fossé de
crête TRES PARFOIS
FREQUENT FREQUENT TRES TRES
RAVINEMENT dans l’argile
• Fossé de (pour les FREQUENT FREQUENT
D’ENSEMBLE (Pour les d’altération à
crête mal pentes pour les pour les
pentes tendance
calibré faibles) pentes faibles pentes faibles
faibles) sableuse
• Matériaux
EROSION trop
SUPERFICIELLE sensibles à
l’érosion
EROSION DES Idem TRES TRES TRES TRES
ZONES (dans les sols RARE
RARE FREQUENT FREQUENT FREQUENT
HETEROGENES homogènes)
CAVITES TRES
D’EROSION RARE (sauf
Idem TRES RARE
PARFOIS EN cavités
+ nappe du FREQUENT (sauf argile FREQUENT FREQUENT
LIAISON AVEC d’érosion et
versant sableuse)
EROSION de
INTERNE tassement
TROUS Présence d’une anciennes
D’EROSION DUS A nappe de découvertes
par les PARFOIS PARFOIS PARFOIS PARFOIS
UNE COUCHE DES versant mal
EROSION VENUES D’EAU drainé travaux)
INTERNE EROSION DUE A PARFOIS à
Circulation à la
UNE COUCHE PAS la limite
imite des deux RARE RARE RARE
PERMEABLE CONSTATE inférieure du
couches
SOUS JACENTE graveleux
TYPE DE MATERIAU
RESISTANCE A EROSION
PRINCIPAUX DESORDRES CAUSES
DESCRIPTIONS SABLE SABLE ARGILE
PROCESSUS SABLE LIMON
DEGATS LIMONEUX ARGILEUSE SABLEUSE
Dessiccation FREQUENT RARE dans
DUES A DES superficielle (dues à PAS l’argile et PAS PAS
FISSURES DE après l’instabilité CONSTATE peu CONSTATE CONSTATE
RETRAIT ouverture du des blocs profonde
déblai découpés
DUES A DES par les deux RARE sauf
Pente trop systèmes TRES
FISSURES DE dans talus RARE
forte de fissures) très raides RARE
DECOMPRESSION TRES
PARFOIS FREQUENT
TRES liées à
liées à la
RUPTURES FREQUENT l’orientation
présence
LOCALES liées à de la
-zone de de filons
DUES A DES RARE l’orientation schistosité
faiblesse PAS (quartz,
HETEROGENEITES Ecaillage de la par rapport
-pente trop CONSTATE pegmatites) superficiel
LOCALES schistosité à la surface
forte ou à des par rapport du talus
fissures à la surface
remplies
d’argile du talus
DUES A PARFOIS
L’EROSION D’UNE sur sables PAS PAS PAS
Pente unique
COUCHE SOUS peu CONSTATE PARFOIS CONSTATE CONSTATE
JACENTE cohérents
RUPTURE PAS TRES PAS PAS TRES
D’ENSEMBLE Pente et hauteur du CONSTATE RARE CONSTATE CONSTATE TRES RARE RARE
CORRESPONDANT talus trop forte en
AU MODELE regard avec des
CLASSIQUE DU caractéristiques Ruptures probables si les hauteurs de gradins dépassent 6m avec des pentes supérieures à 3/1
CERCLE DE intrinsèques du sol
RUPTURE
Les ouvrages d’art hydrauliques dont les ponts permettant aux routes les
franchissemens d’écoulements d’eau sont souvent sujets à des actions violentes des
eaux des crues chargées ou non de matériaux de charriage.
Pendant les crues l’action de l’eau peut être tellement violente que des
ouvrages en entier sont emportés ou détériorés et les remblais d’accès, sans
protection, sont affouillés, créant de coupures sur des axes névralgiques.
Les dommages causés au niveau des ouvrages se résument aux points suivants:
• Ensablements au niveau des ponts ;
• Destruction des ponts ;
• Erosion au niveau du remblai d’accès au pont ;
• Destruction des buses métalliques ;
• Submersion de radiers ;
• Fissuration du chevêtre en BA due au fait que l’un des piles du pont a
basculé ;
• Affouillement au niveau de la culée de pont.
● COUPURE TOTALE :
Certains cas pouvant mener à cette situation sont les suivants :
- Départ de l’un des remblais d’accès à l’ouvrage.
- Basculement ou destruction partielle ou totale de l’ouvrage
- Affouillement prononcé autour des appuis menaçant déstabilisation de
l’ouvrage
Le réseau routier national est fortement affecté par des zones d’inondations.
Nous affirmons alors que les paramètres des intensités de pluie, ainsi que les
périodes de retour des crues sont exigés pour les calculs des dimensionnements
pour tout projet de conception et de construction des infrastructures routières. Ces
facteurs constituent des normes, telles que définies dans les paragraphes
précédents.
Dans le cas où l’étude d’avant-projet n’inclut pas la phase APS, les calculs
relatifs aux crues de dimensionnement sont réalisés durant la phase d’études APD.
Pour tout nouvel aménagement, les crues de dimensionnement sont utilisées comme
base de calculs des infrastructures routières et leurs accessoires par rapport aux
crues.
Dans la plupart des temps, les inondations surviennent à la suite des cyclones
du fait des fortes pluies qu’ils génèrent. Ces dégâts, jusqu’à ce moment ne sont pas
systématiquement archivés, aucun rapport d’expertise sur la cause des dégâts n’a
été retrouvé pendant la collecte de données.
Les données sur les dégâts disponibles manquent de précision et ne sont pas
donc exploitables afin de déterminer des causes précises.
L’analyse des données que nous avons pu collecter, ne nous a pas permis de dire si
les dégâts ont été causés par :
• un mauvais dimensionnement de l’ouvrage
• un manque d’entretien
• la vétusté des ouvrages
• par un événement «extra»
Tableau n° 15 : Routes endommagées par les cyclones très intenses dans la période 1996-2002
Suite Tableau n° 15
Intensité Localisation exacte
Cyclones Année RN Liaison Nature des dégâts
Pluie du PK au PK Coté
BONITA 1996 RNP 2 69,140 ? Manjakandriana-Moramanga Fissure et affaissement chaussée
BONITA 1996 RNP 2 70,000 ? Manjakandriana-Moramanga Affaissement de talus
3
BONITA 1996 RNP 2 74,200 ? Manjakandriana-Moramanga Eboulement 250m
3
BONITA 1996 RNP 2 80,300 ? Manjakandriana-Moramanga Eboulement 60m
3
BONITA 1996 RNP 2 114,000 ? Moramanga-Brickaville Eboulement 1000m
3
BONITA 1996 RNP 2 129,700 ? Moramanga-Brickaville Eboulement 200m
BONITA 1996 RNP 2 131,000 ? Moramanga-Brickaville Eboulements
GERALD 1994 RNP 2 145,000 ? Tana-Tamatave Brèches, affouillement
BONITA 1996 RNP 2 146,800 ? Moramanga-Brickaville Poussée de terre contre mur de protection
BONITA 1996 RNP 2 151,000 ? Moramanga-Brickaville Eboulement de talus
3
BONITA 1996 RNP 2 154,400 ? Moramanga-Brickaville Eboulement 2500m
3
BONITA 1996 RNP 2 155,800 ? Moramanga-Brickaville Eboulement 600m
GLORIA 2000 RNP 2 163,500 ? Moramanga Eboulement
BONITA 1996 RNP 2 168,000 ? Moramanga-Brickaville Brèches et fissures
3
BONITA 1996 RNP 2 172,000 ? Moramanga-Brickaville Eboulement 200m
3
BONITA 1996 RNP 2 188,700 ? Moramanga-Brickaville Eboulement 100m
BONITA 1996 RNP 2 196,500 ? Moramanga-Brickaville Eboulements
BONITA 1996 RNP 4 412,000 ? Ambondromamy-Mahajanga Digue Amborondolo+pont de Manapatana submergé
GLORIA 2000 RNP 5 298,000 ? Ampisikinana Eboulement
BONITA 1996 RNP 6 12,000 ? Ambondromamy-Port Bergé Bourbier+ornière profonde
BONITA 1996 RNP 6 12,000 ? Ambondromamy-Port Bergé Bourbier+ornière profonde
BONITA 1996 RNP 6 13,000 ? Ambondromamy-Port Bergé Bourbier+chaussée glissante
BONITA 1996 RNP 6 13,000 ? Ambondromamy-Port Bergé Bourbier+chaussée glissante
Suite Tableau n° 15
Intensité Localisation exacte
Cyclones Année RN Liaison Nature des dégâts
Pluie du PK au PK Coté
BONITA 1996 RNP 6 15,000 ? Ambondromamy-Port Bergé Bourbier profond
BONITA 1996 RNP 6 30,800 ? Ambondromamy-Port Bergé Chaussée glissante et bourbier profond
BONITA 1996 RNP 6 32,000 ? Ambondromamy-Port Bergé Chaussée submergée très glissante
BONITA 1996 RNP 6 35,200 ? Ambondromamy-Port Bergé Bourbier profond
BONITA 1996 RNP 6 37,000 ? Ambondromamy-Port Bergé Bourbier profond
BONITA 1996 RNP 6 41,500 ? Ambondromamy-Port Bergé Stagnation d’eau profonde
BONITA 1996 RNP 6 48,800 ? Ambondromamy-Port Bergé Route digue très glissante
BONITA 1996 RNP 6 67,500 ? Ambondromamy-Port Bergé Bourbier profond
BONITA 1996 RNP 6 70,900 ? Ambondromamy-Port Bergé Radier submergé, passage glissante
GLORIA 2000 RNP 6 133,100 ? Ambondromamy-Port Bergé Montée d’eau sur la digue
HUDAH 2000 RNP 6 168,000 362,000 Port Bergé-Andranosamonta Brèches sur chaussée
GLORIA 2000 RNP 6 200,000 ? Ambondromamy-Port Bergé Montée d’eau sur la digue
GLORIA 2000 RNP 6 335,000 ? Ambanja-Antsiranana Ravinements, brèches
GLORIA 2000 RNP 6 344,000 ? Brickaville-Tamatave Chaussée submergée
HUDAH 2000 RNP 6 362,000 484,000 Ambanja-Andranosamonta Brèches sur chaussée
GLORIA 2000 RNP 7 - 26+000 Ambondromamy-Port Bergé Ravinements, brèches
CYPRIEN 2002 RNP 7 81,400 ? Tananarive-Antsirabe Arbres tombés
HUDAH 2000 RNP 7 120,000 ? Ihosy-Tuléar Accès pont endommagé
HUDAH 2000 RNP 7 130,500 Ihosy-Tuléar Glissement et érosion talus
HUDAH 2000 RNP 7 136,500 ? Ihosy-Tuléar Radier endommagé
HUDAH 2000 RNP 7 152,500 ? Ihosy-Tuléar Accès pont endommagé
HUDAH 2000 RNP 7 175,500 ? Ihosy-Tuléar Accès pont endommagé
HUDAH 2000 RNP 7 182,700 ? Ihosy-Tuléar Accès pont endommagé
Suite Tableau n° 15
Intensité Localisation exacte
Cyclones Année RN Liaison Nature des dégâts
Pluie du PK au PK Coté
GLORIA 2000 RNP 7 ? ? Tananarive-Fianarantsoa Eboulements éparpillés
GLORIA 2000 RNP 8 32,000 ? Ambondromamy-Port Bergé Points noirs
GLORIA 2000 RNP 9 10,800 ? Ambondromamy-Port Bergé Montée de rivière Mahajamba
ELINE 2000 RNS 1 - 11,000 Antananarivo-Tsi/didy Chaussées dégradéesbrèches
RNS
GLORIA 1999 43,800 ? Mahanoro-Antsampanana Chaussées submergées
11A
GLORIA 2000 RNS 22 - 20,000 Fenerive Est Eboulement
BONITA 1996 RNS 22 2,500 ? Antsikafoka-anjahambe Tablier pont détruit
BONITA 1996 RNS 22 21,300 ? Antsikafoka-anjahambe Remblai emporté par les crues
GLORIA 2000 RNS 22 21,500 ? Fenerive Est Dalots emportés par crues
GLORIA 2000 RNS 22 23,000 55,000 Fenerive Est Eboulement
GLORIA 2000 RNS 22 23,500 ? Fenerive Est Tablier emporté par crues
GLORIA 2000 RNS 25 - ? Vohiparara-Ranomafana Eboulements, brèches
GLORIA 2000 RNS 25 14,000 ? Irondro-Manakara Buse effondrée
GLORIA 2000 RNS 25 17,000 ? Ambohimahasoa-Vohiparara Bourbiers
GLORIA 2000 RNS 25 19,100 ? Ambohimahasoa-Vohiparara Bourbiers
GERALD 1994 RNS 25 26,000 47,000 Seuil Ranomafana Glissement terrain
GLORIA 2000 RNS 25 27,000 ? Vohiparara-Ranomafana Eboulements, brèches
GLORIA 2000 RNS 25 29,100 ? Vohiparara-Ranomafana Eboulements, brèches
GLORIA 2000 RNS 25 33,400 ? Vohiparara-Ranomafana Eboulements, brèches
GLORIA 2000 RNS 25 56,000 ? Ifanadiana-Ranomafana Eboulements, brèches
GLORIA 2000 RNS 25 147,000 ? Manakara-Farafangana Buse effondrée, submergé
GLORIA 2001 RNS 26 34,000 ? Vohiparara-Ranomafana Eboulements, brèches
GLORIA 2000 RNS 27 18,500 ? Ihosy-Farafangana Tablier emporté
GLORIA 2002 RNS 27 91,000 ? Vohiparara-Ranomafana Eboulements, brèches
ELINE 2000 RNS 3 9,800 86,500 Antananarivo-Anjozorobe Brèches, éboulements
Suite Tableau n° 15
Intensité Localisation exacte
Cyclones Année RN Liaison Nature des dégâts
Pluie du PK au PK Coté
HUDAH 2000 RNS 31 - 68,000 Ankazobetsihay-Bealanana Brèches, éboulements, ravinements
HUDAH 2000 RNS 32 - 186,000 Antsohihy-Befandriana-Mandritsara Eboulements et brèches
GLORIA 2000 RNS 32 88,100 ? Antsohihy-Befandriana-Mandritsara Brèche
ELINE 2000 RNS 34 11,250 ? Antsirabe-Miandrivazo Affouillement des culées et brèches
ELINE 2000 RNS 34 38,840 ? Antsirabe-Miandrivazo Affouillement des culées et brèches
GLORIA 2000 RNS 34 38,840 ? Antsrabe-Miandrivazo Glissement talus,long=8m et profondeur=4m50
ELINE 2000 RNS 34 53,375 ? Antsirabe-Miandrivazo Affouillement des culées et brèches
GLORIA 2000 RNS 34 53,375 ? Antsrabe-Miandrivazo Puisard et partie dalot détruit
GLORIA 2000 RNS 34 105,500 ? Antsrabe-Miandrivazo Brèches
ELINE 2000 RNS 34 105,560 ? Antsirabe-Miandrivazo Affouillement des culées et brèches
ELINE 2000 RNS 34 119,100 ? Antsirabe-Miandrivazo Affouillement des culées et brèches
HUDAH 2000 RNS 34 212,850 ? Antsirabe-Miandrivazo Ouvrage endommagé
HUDAH 2000 RNS 34 213,500 ? Antsirabe-Miandrivazo Glissement de terrain
GERALD 1994 RNS 34 248,000 292,000 Miandrivazo-Malaimbandy Brèches
HUDAH 2000 RNS 34 257,500 ? Antsirabe-Miandrivazo Chaussée immergée
HUDAH 2000 RNS 34 277,000 ? Antsirabe-Miandrivazo Glissement de terrain, érosion talus
CYPRIEN 2002 RNS 35 304,000 ? Ankilizato-Malaimbandy Brèche (forte pluie)
HUDAH 2000 RNS 35 339,000 ? Ankilizato-Malaimbandy Brèche
HUDAH 2000 RNS 35 339,000 ? Ankilizato-Malaimbandy Brèche
BONITA 1996 RNS 3a 2,200 ? Voahidiala-Ambaibo Chaussée submergée sur 500m
GLORIA 2000 RNS 3B 34,000 90,000 Sambava-Andapa Eboulement, corps de chaussée emporté, ravin profondeur>10
GLORIA 2000 RNS 43 ? ? Ampefy Montée d’Ampefy
GLORIA 2000 RNS 44 82,000 ? Moramanga-Voahidiala Ponts emportés par crues
Suite Tableau n° 15
Intensité Localisation exacte
Cyclones Année RN Liaison Nature des dégâts
Pluie du PK au PK Coté
BONITA 1996 RNS 44 108,700 ? Moramanga-Voahidiala Chaussée glissante sur 100m
BONITA 1996 RNS 44 109,100 ? Moramanga-Voahidiala Chaussée glissante sur 200m
BONITA 1996 RNS 44 110,200 ? Moramanga-Voahidiala Chaussée glissante sur 150m
BONITA 1996 RNS 44 113,300 ? Moramanga-Voahidiala Chaussée glissante sur 800m
BONITA 1996 RNS 44 114,650 ? Moramanga-Voahidiala Chaussée glissante sur 300m
BONITA 1996 RNS 44 116,600 ? Moramanga-Voahidiala Chaussée glissante sur 100m
BONITA 1996 RNS 44 117,400 ? Moramanga-Voahidiala Ornière sur 100
BONITA 1996 RNS 44 118,100 ? Moramanga-Voahidiala Chaussée glissante sur 150m
BONITA 1996 RNS 44 118,600 ? Moramanga-Voahidiala Chaussée glissante sur100m
BONITA 1996 RNS 44 121,800 ? Moramanga-Voahidiala Formation ravine
BONITA 1996 RNS 44 122,700 ? Moramanga-Voahidiala Chaussée glissante sur 100m
BONITA 1996 RNS 44 129,300 ? Moramanga-Voahidiala Chaussée glissante sur 100m
BONITA 1996 RNS 44 149,000 ? Moramanga-Ambatondrazaka Eboulement
BONITA 1996 RNS 44 154,000 ? Moramanga-Ambatondrazaka Dépôt de charriage en amont du radier
BONITA 1996 RNS 44 154,700 ? Moramanga-Voahidiala Affouillement d’1dalot de 4m
BONITA 1996 RNS 44 159,900 ? Ambatondrazaka-Vohitraivo Remblai d’1 buse emporté
BONITA 1996 RNS 44 176,600 ? Ambatondrazaka-Vohitraivo Phénomène de renard
BONITA 1996 RNS 44 179,500 ? Ambatondrazaka-Vohitraivo Remblai d’1 buse emporté
3
BONITA 1996 RNS 44 192,500 ? Ambatondrazaka-Vohitraivo Brèche de 30m
BONITA 1996 RNS 44 197,000 208,000 Ambatondrazaka-Vohitraivo Arbres tombés sur chaussée
BONITA 1996 RNS 5 30,500 ? Tamatave-Fenerive Est Pont effondré
BONITA 1996 RNS 5 104,000 ? Tamatave-Fenerive Est Brèche de 6met 1.5m de profondeur
GLORIA 2000 RNS 5 128,160 ? Tamatave-Fenerive Est Accès des ouvrages en mauvais état
BONITA 1996 RNS 5 162,500 ? Fenerive Est-Soanierana Ivongo Bac coulé
HUDAH 2000 RNS 5 236,000 400,000 Antanambe-Maroantsetra Eboulements
Suite Tableau n° 15
Intensité Localisation exacte
Cyclones Année RN Liaison Nature des dégâts
Pluie du PK au PK Coté
GLORIA 2000 RNS 5 30,500 ? Ifontsy Pont emporté
GLORIA 2000 RNS 5 99,100 ? Fenerive ville Brèches
HUDAH 2000 RNS 53 0,000 12,000 Antalaha-Antsirabato Ouvrage endommagé par arbres tombés
HUDAH 2000 RNS 5A 97,000 Sambava-Andapa Eboulements
GLORIA 2000 RNS 5A 160,000 306,000 Ambava-Antalaha Arbres abattus
GLORIA 2000 RNS 5A 326,400 ? Sambava-Antalaha Affouillement buse,brèches
GLORIA 2000 RNS 5A 330,000 386,000 Sambava-Antalaha Arbres abattus, brèches
HUDAH 2000 RNS 5A 417,000 ? Sambava-Antaha Brèches
GRETELLE 1997 RNS 5A ? ? Ampahana Digue
GRETELLE 1997 RNS 9 4,000 ? Fiherenana Pont
HUDAH 2000 RNS 9 107,000 ? Tuléar-Manja Brèches sur chaussée
HUDAH 2000 RNS 9 110,000 ? Tuléar-Manja Brèches sur chaussée
HUDAH 2000 RNS 9 138,000 ? Tuléar-Manja Brèches sur chaussée
HUDAH 2000 RNS 9 161,000 ? Tuléar-Manja Chaussée submergée
HUDAH 2000 RNS 9 205,000 ? Tuléar-Manja Affouillement
HUDAH 2000 RNS 9 219,500 ? Tuléar-Manja Chaussée emportée par crues
HUDAH 2000 RNS 9 220,000 ? Tuléar-Manja Affouillement
HUDAH 2000 RNS 9 221,850 ? Tuléar-Manja Chaussée emportée par crues
HUDAH 2000 RNS 9 222,000 ? Tuléar-Manja Chaussée emportée par crues
HUDAH 2000 RNS 9 230,000 ? Tuléar-Manja Chaussée emportée crues
HUDAH 2000 RNS 9 235,000 ? Tuléar-Manja Chaussée emportée par crues
HUDAH 2000 RNS 9 255,000 ? Tuléar-Manja Chaussée emportée par crues
CYPRIEN 2002 RNS 9 221,800 ? Tuléar-Morombe Brèches sur chaussée
GLORIA 2000 RSP 4 183,000 322,000 Maevatanana-Mahatsinjo Eboulement
GLORIA 2000 RSP 44 0,000 322,000 Soarano Gouffre sur + de 1/3de la chaussée et 30m de long
Source : Les Tableaux des dégâts cycloniques ci-dessus sont tirés du Ministère des Travaux Publics, Service exploitation des réseaux-Comptage routier, Avis de coupure de routes
Le contexte actuel :
Les Normatives utilisées actuellement qui sont :
- Les fascicules relatifs aux constructions des routes ;
- Les Cahiers de Prescriptions Spéciales (CPS) ;
- Les Cahiers de Prescriptions Techniques (CPT) ;
- Le Décret n° 99-954 du 15 décembre 1999 modifié par le décret n° 2004-167 du 03
février 2004 relatif à la mise en compatibilité des investissements avec
l'environnement (MECIE) (Publié au Journal Officiel n° 2648 du 10 juillet 2000 et n°
2904 du 24 mai 2004) ;
- La loi n°98-026 portant refonte de la Charte routière (JORM n°2557 du 27/01/99, éd.
Spéciale) ;
- La Loi n°90-033 du 21 décembre 1990 portant Charte de l'Environnement Malgache
et de la loi n°97-012 du 06 juin 1997 ;
- Le Projet d’Ordonnance constituant le long des Routes Nationales et des Routes
Provinciales une réserve d’emprise.
Les normes techniques utilisées sont en général, des normes françaises.
Cependant, les paramètres d’intensité des pluies maximales (période de retour des crues), qui
devront être utilisés dans les calculs hydrauliques pour le dimensionnement des routes et des
ouvrages annexes, ne sont pas standardisés par zone. Ces paramètres, sont fixés par le maitre
d’œuvre ou proposés par le maitre d’ouvrage par rapport au budget disponible.
Loi 2007-009 du 26/07/2004 Portant code Fixe les conditions et les formes de En matière de marchés publics, la Cette loi n’a, semble-t-il arrêté ni
des marchés publics « nouvelle CCAG et passation des marchés, d’une part, et les liberté, l’égalité, la transparence et l’exclusion, ni la discrimination, ni le
CCAP » dispositions relatives à leur contrôle et à la concurrence constituent la règle, clientélisme ni le favoritisme.
leur gestion, d’autre part. cela signifie que toutes les
entreprises qui estiment avoir les
moyens de répondre aux besoins
des collectivités publiques doivent
avoir la possibilité de
soumissionner. Cette loi veut
instaurer une concurrence saine et
dynamique.
L’ARMP : rend un avis sur les projets de L’instauration de l’entité de l’ARMP L’ARMP devrait être une personne
Décret 2005/215 du 03/05/2005 Cahiers des Clauses Administratives rentre dans le contexte de la bonne morale indépendante et neutre
Réglementation organisation et Générales (CCAG) fixant les dispositions gouvernance dans l’attribution et la fonctionnant dans des visées
fonctionnement de l’autorité de régulation administratives et les Cahiers des gestion les marchés publics. purement d’intérêt publics et ne
des marchés publics Prescriptions Communes (CPC) fixant les dépendant aucunement des
dispositions techniques applicables aux autorités publiques qu’elle devrait
marchés publics ainsi que sur tout projet pouvoir dénoncer lorsqu’elle
de texte législatif ou réglementaire relatif constate des anomalies ou des
à la commande publique ainsi que sur comportements anti-éthiques de
toute question tenant à la commande leur part.
publique dont elle aura été saisie par un
Ministre
Suite Tableau n° 16
LOI n° 2004 – 009 DU 26 JUILLET 2004 Les prestations sont définies par Les normes à appliquer sont Cette prescription légale reflète
portant Code des Marchés Publics référence aux normes nationales et pointues et exigeantes et adaptées l’absence de politique législative
internationales applicables, qui doivent à la modernité. claire en matière d’attribution,
être expressément mentionnées dans le permettant aux uns et aux autres de
Cahier des Prescriptions Spéciales choisir la législation qui les arrange.
(CPS).
La référence à des normes ne doit pas
avoir pour effet de créer des obstacles
injustifiés ou des discriminations dans
l’accès à la commande publique.
Fixe les règles et procédures à suivre en Les progrès introduits ont été Les études d’impact prévues
Décret 99-954 du 99 relatif à la mise en vue de la mise en compatibilité des reconnus et salués par tous, tant semblent de complaisance ou
compatibilité des investissements avec investissements avec l’environnement et par le secteur public que par les inexistantes. Ce qui est
l’environnement (MECIE) de préciser la nature, les attributions partenaires privés, nationaux et véritablement dommage. En même
respectives et le degré d’autorité des internationaux. temps, les procédures sont trop
institutions ou organismes habilités à cet lourdes et très longues, à se
effet. demander si exigence et rapidité ne
peuvent être conciliées ?
Suite tableau n° 16
Suite Tableau n° 16
Décret n°98-268 du 26 mars 1998 Attributions et ressources du FER : il a Norme utile et indispensable, Une gestion saine, une bonne
portant statut du Fonds d'Entretien pour rôle de recevoir et d’administrer les principalement en matière gouvernance : ces éthiques, ont
Routier, modifié et complété par le fonds destinés à l’entretien et à la gestion d’entretien des réseaux routiers. semble-t-il été omises par la
décret n°2000-262 du 19 avril 2000 des réseaux routiers du territoire national, législation. Ce qui permet des
quels qu’en soient les maîtres d’Ouvrages gabegies et des débordements
tels que définis dans la Charte Routière. dépassant tout entendement.
Loi N°95-029 du 21/01/99 Création du Bureau Professionnel du L’instauration de cette autorité Le Bureau Professionnel du
Organisation générales des transports Transport : toute ligne de transport, répond à une exigence de qualité et Transport devrait être une personne
terrestres et fluviaux qu’elle soit par fer, par route, par d’efficacité en matière de transport. morale indépendante et neutre
navigation intérieure pourra être ouverte En matière de transport routier, une fonctionnant dans des visées
sur demande aux Autorités ministérielles telle exigence s’avère utile et purement d’intérêt public et ne
ou de l’Autorité délégataire décentralisée indispensable. dépendant aucunement des
après consultation des bureaux autorités publiques qu’il devrait
professionnels. Cette autorisation peut pouvoir dénoncer lorsqu’elle
toujours être retirée. constate des anomalies ou des
comportements anti-éthiques de
leur part.
3. PRESCRIPTIONS
3.1. PRESCRIPTIONS APPLICABLES AU STADE DU PROJET
Les prescriptions du GPRCIM sont applicables à toutes les infrastructures suivantes :
• Routes (terrassement, structure chaussée,…);
• Ouvrages d’assainissement;
• Ouvrages de franchissement;
• Les appontements des bacs;
• Les routes côtières longeant le littoral;
• Les routes digues.
Comme pour tous les processus naturels, d’importantes incertitudes existent lors de
la détermination des probabilités qu’un certain événement météorologique (exemple : crue
due à un cyclone) puisse se produire. Même de longues séries de mesures offrent,
statistiquement parlant, une grande marge d’interprétations.
Les changements climatiques rendent encore plus aléatoire la détermination de ces
probabilités.
Cet état de fait sera pris en compte lors du choix des valeurs de dimensionnement
d’une infrastructure.
• Les incertitudes existantes seront évaluées lors de l’élaboration des bases
hydrologiques.
• Pendant les diverses phases du projet à savoir APS, APD, Projet d’exécution, les
compétences de différentes disciplines sont nécessaires (géologie, hydrologie,
hydraulique, géotechnique). En raison de la spécificité des tâches, des experts
dans les disciplines sous citées seront obligatoirement consultés.
Notons que ce sont les Ingénieurs des Travaux Publics qui effectueront la
conception et la réalisation du projet, en pleine connaissance de la problématique.
3.1.1. ROUTES EN AVANT PROJET SOMMAIRE (APS)
Objectif Spécifique: Evaluation des risques et des vulnérabilités liés à l’inondation, pré-
dimensionnement des ouvrages routiers, mesures de protection contre les dégâts liés aux
inondations.
Principaux documents à élaborer :
Pour chaque bassin versant traversé par le tracé de la route les tâches suivantes seront
effectuées :
Etudes Géotechniques
Choix du profil en travers type.
Identification de matériaux utilisables pour l’exécution de terrassement
Expert exigé: Ingénieur Géotechnicien
Etudes Hydrauliques
Principe du réseau d’assainissement et les ouvrages types de petites dimensions.
Définition de la typologie et mesures de protection contre les inondations.
Pour chaque ouvrage, évaluation des dommages potentiels et détermination des
conséquences prévisibles, matérielles et financières d’une crue plus importante par rapport à
la crue de dimensionnement. (crue du projet).
Etudes Climatologiques
Identification des paramètres du régime climatique ayant trait aux comportements
hydrologiques de la zone d’étude
.
3.1.2. ROUTES EN AVANT PROJET DETAILLE (APD)
Etudes Géotechniques
Etude géotechnique des remblais (définition des pentes des talus) par rapport aux
matériaux disponibles et leur résistance à l’érosion
Etude géotechnique de détails de la plateforme
Dimensionnement des chaussées
Etude de stabilité de berges, des talus et de remblais.
Evaluation des différents types et options de protection contre les inondations (10, 20, 50,
100, 300 ans) sera effectuée avec une estimation des coûts de maintenance et une estimation
des coûts des éventuels dégâts liés à une crue probable.
Etudes Hydrauliques
Etudes hydrauliques et dimensionnement des ouvrages de drainage et des ouvrages
d’assainissement pour chaque bassin versant.
Tableau récapitulatif, par tronçon, des ouvrages d’art et de drainage et de leurs paramètres
de dimensionnement.
Expert exigé: Ingénieur Hydraulicien.
Plan-type
Etudes Climatologiques
Identification des paramètres du régime climatique ayant trait aux comportements
hydrologiques de la zone d’étude
Expert exigé: Ingénieur Météorologue
Etudes Géotechniques
Géologie du sol : par sondage carotte
La nature du fond du lit peut avoir une incidence sur le transport solide.
Expert exigé : Ingénieur géotechnicien
Etudes Hydrauliques
Niveaux d’eau caractéristiques, pour des occurrences annuelles, décennales,
centennales :
• Phec (Plus Hautes Eaux Connues) ;
• Phen (Plus Hautes Eaux Navigables) (s’il y a lieu) ;
• Pbec (Plus Basses Eaux Connues) ou niveau d’étiage ;
• niveaux d’étiage d’occurrence annuelle, décennale…
Niveaux moyens du cours d’eau, sur une centaine de mètres de part et d’autre du
futur ouvrage
Cette donnée est utile pour des problèmes d’intégration dans le site, pour des problèmes
d’accès…
Expert exigé : Ingénieur Hydraulicien
Transport solide
Cette information est capitale pour l’implantation de l’ouvrage et pour le niveau de ses
fondations et la nature de leurs protections.
Description des lits mineur et majeur :
• profil en long du terrain naturel selon l’axe du tracé (lit compris) ;
• pentes longitudinales du fond des lits majeur et mineur (lM, lm) d’un profil en long de la
rivière ;
• lit simple ou composé ? lit majeur capacitif ou actif ? ;
• coefficients de Strickler (Km, KM) des lits mineur et majeur ;
• vitesses d’écoulement (Vm, VM) ;
• pentes des lignes de charge J ;
• surfaces mouillées des lits majeur et mineur (SM, Sm) ; la surface mouillée du lit actif vaut
alors : S = Sm + SM ;
• périmètres mouillés des lits majeur, mineur et actif (PM, Pm, P) ;
• rayon hydraulique des lits majeur, mineur et actif (RM, Rm, R) ;
• débits des lits majeur, mineur et actif (QM, Qm, Q = QM + Qm) ;
• largeur au miroir des lits majeur et mineur (LM, Lm).
Experts exigés : Ingénieur Hydrologue, Ingénieur Hydrogéologue (selon importance du
problème)
Etudes Géotechniques
Perméabilité des sols
Granulométrie et blocométrie du sol, en lits mineur et moyen
Etat de la surface du lit majeur (champs, bois, cultures, zones urbanisées…)
Expert exigé : Ingénieur Géotechnicien
Niveaux d’eau caractéristiques, pour des occurrences annuelles, décennales,
centennales :
• Phec (Plus Hautes Eaux Connues) ;
• Phen (Plus Hautes Eaux Navigables) (s’il y a lieu) ;
• Pbec (Plus Basses Eaux Connues) ou niveau d’étiage ;
• niveaux d’étiage d’occurrence annuelle, décennale…
Niveaux moyens du cours d’eau, sur une centaine de mètres de part et d’autre du
futur ouvrage
Cette donnée est utile pour des problèmes d’intégration dans le site, pour des problèmes
d’accès…
Caractéristiques des crues (et débâcles éventuelles) :
• périodes, fréquence moyenne ;
• débits, vitesse et direction des courants ;
• charriage : existence et nature le cas échéant (troncs d’arbre, plantes etc…).
Plan-type
Experts exigés:, Ingénieur Hydraulicien, Ingénieur Hydrologue, Ingénieur Hydrogéologue
(selon l’importance du problème)
3.4.1. Objectif :
Création d’une «mémoire historique» pour chaque infrastructure routière et identification
statistique des zones d’incidence des dangers naturels.
3.4.2. Prescriptions :
• Les gestionnaires de chaque route sont chargés de l’expertise des dégâts liés aux
cyclones et aux inondations.
• Les expertises seront effectuées avant l’exécution des travaux de réhabilitation.
• Un département responsable de la tenue de toutes ces informations sera créé au
Ministère des Travaux Publics.
CPGU - GEO & ECO Consult / HYDROARCH Page 258
GUIDE DE PROTECTION ROUTIERE CONTRE L’INONDATION POUR MADAGASCAR
• Les résultats de l’expertise seront consignés et enregistrés dans une fiche adéquate
et répertoriée dans une banque de données spécifique comprenant : Date,
Localisation, Intensité Pluviométrique 1h, 12h, 24h, date dernier entretiens, Type de
dégâts, cause des dégâts
• Les informations seront classifiées par route et par linéaire kilométrique.
• Un suivi morphologique et hydraulique renforcé sera important pour améliorer la
connaissance sur le comportement des principales rivières (par exemple : la Sofia)
sur les infrastructures majeures à risque.
(a) Le suivi hydraulique consiste en la mesure des niveaux d’eau dans des
stations de suivi (à une fréquence journalière, généralement) et en des campagnes
spéciales pour mesurer les vitesses des flots et la bathymétrie aux intersections,
manuellement ou à l’aide d’appareils semi-électroniques.
3.5.1. Objectif :
Standardiser le dimensionnement des ouvrages par rapport aux risques d’inondation.
3.5.2. Prescriptions :
Les valeurs des périodes de retour minimales des inondations spécifiques, pour
chaque zone géographique et pour chaque type d’ouvrage, à utiliser pendant le
dimensionnement des infrastructures routières et leurs ouvrages, sont présentées, à titre
indicatif, dans le tableau 21 suivant :
1) Les infrastructures routières y compris leurs systèmes de drainage seront conçues selon
les critères de longévité maximum suivant la valeur de période de retour par zone
indiquée dans le tableau 21.
2) Les ouvrages de franchissement seront désormais conçus selon les critères de longévité
maximum suivant la valeur de période de retour par zone indiquée dans le tableau 21.
3) Les ouvrages d’assainissement des infrastructures routières seront désormais conçus
selon les critères de longévité maximum suivant la valeur de période de retour par zone
indiquée dans le tableau 21.
4) Les appontements des bacs seront désormais conçus selon les critères de longévité
maximum suivant la valeur de période de retour par zone indiquée dans le tableau 21
5) Les routes et les ouvrages longeant le littoral seront désormais conçus selon les critères
de longévité maximum suivant la valeur de période de retour par zone indiquée dans le
tableau 21.
6) Les radiers et les ponts radiers seront désormais conçus selon les critères de longévité
maximum suivant la valeur de période de retour par zone indiquée dans le tableau 21.
7) Les critères de longévité (valeurs de période de retour par zone) peuvent être modifiés
dans des cas exceptionnels suite à des études géotechnique et hydraulique approfondies
des zones concernées effectuées par des experts reconnus. (minimum 10 ans
d’expériences).
Tableau n° 21 : Valeurs minimales des périodes de retour des inondations à prendre en compte pour le dimensionnement de chaque type d’ouvrage :
4. RECOMMANDATIONS
• Préparation d’un rapport spécifique pour chaque crue importante qui s'est
produite dans chacun des principaux cours d'eau du pays.
• Elaboration de cartes des zones inondées pour chaque projet.
4.3. RECOMMANDATIONS POUR LES INFRASTRUCTURES ROUTIERES
Ces recommandations s’adressent aux concepteurs dans l’objectif de préciser
certains documents, hypothèses et donnent des conseils sur la façon d'utiliser les
options de conception technique pour la protection des infrastructures routières contre
les inondations.
4.3.1. Principes généraux de conception technique, pour la
construction, la réhabilitation et le renforcement des
infrastructures routières résistant aux inondations
• Elévation de la ligne rouge de la route (par exemple augmenter ou diminuer la
hauteur de routes).
• Résistance de la structure de la route à l'érosion. (Géométrie, Type de la
chaussée, protection des talus, etc…).
• Type et dimensionnement des ouvrages d’assainissement.
• Type et dimensionnement des ouvrages de franchissement.
• Le tracé de la route (Distance entre la route et la rivière ou la mer).
4.3.2. Routes nationales primaires, secondaires, temporaires
La lutte contre les dégâts causés par l’inondation consiste selon le cas à :
• Diminuer le ruissellement par captage des eaux et d’écoulement dans un réseau
de drainage superficiel ;
• Augmenter la résistance du sol (végétation, stabilisation du sol, etc.) ;
• Améliorer la planéité des surfaces (à faire au cours des campagnes d’entretien).
Ce procédé diffuse le ruissellement et par conséquent, diminue sa vitesse.
Différence de niveau
Inondations d'eau H
intarissables V Précipitations, I
Surface de la route
Q
Surpassement
des ondes
Forme de la route
V
V Couverture du
talus
Eau interstitielle H
Les pentes des talus des chaussées dans des zones inondables seront 1:3, le
choix d’une autre pente pourra être autorisé après étude géotechnique et approbation
par le Maitre d’Ouvrage.
Les accotements seront protégés par un enduit monocouche.
Les départs des fines sont constatés lorsque le remblai est traversé par un
gradient hydraulique et aussi pendant les mouvements de baisse du niveau d’eau. En
effet, l’eau peut entraîner les éléments les plus fins lorsque le sol est peu cohérent et
aussi lorsque la fraction fine est peu abondante dans le sol. Le matériau de remblai doit
donc :
• être insensible à l’eau,
• présenter une courbe granulométrique continue et squelettique avec des
éléments fins moyennement à peu plastiques.
Le matériau de remblai, ne doit pas présenter un indice de plasticité supérieur à
25.
En zone inondable, il faut distinguer les deux cas suivants :
1er cas : la hauteur d’eau est faible, voire négligeable (hauteur d’eau de
référence inférieure à 1m avec absence de gradient hydraulique).
hauteur d’eau faible (< 1m)
Le relief est en général plat et l’eau est difficile à évacuer. Il n’y a pas de
problème de stabilité globale du remblai. Il est cependant nécessaire d’assurer une
portance suffisante d’une part, à court terme, pendant l’exécution des travaux et d’autre
part, à long terme, pendant l’exploitation de l’ouvrage. Les dispositions constructives à
adopter sont donc les suivantes :
L’importance de ces remblais nécessite de les traiter comme des ouvrages d’art.
Eviter les sites dont les caractéristiques topographiques leur confèrent une trop
grande exposition aux vents.
Prévoir la protection systématique contre l’érosion due aux vagues des
terrassements routiers longeant le littoral par des gabions ou enrochements.
4.3.3.1. Généralités
Les routes influent sur la configuration naturelle du drainage superficiel et
souterrain des bassins versants dans leur ensemble ou de chaque bassin versant en
particulier.
Le réseau d’assainissement pour la collecte et l’évacuation des eaux
superficielles dans l’emprise de la route constitue l’ensemble des ouvrages
longitudinaux et transversaux qui assure :
• le captage et l’évacuation d’eau de la chaussée
• la collecte et l’évacuation des eaux superficielles dans l’emprise de la
route.
La conception et le dimensionnement d’un réseau d’assainissement routier a
comme objectif de réduire ou d’éliminer l’énergie engendrée par l’écoulement des eaux
aussi pendant des événements météorologiques exceptionnelles (Inondations).
La puissance destructrice de l’eau en mouvement augmente de façon
exponentielle avec sa vitesse. En conséquence, il ne faut pas permettre à l’eau de
parvenir à un volume ou à une vitesse suffisante pour provoquer une érosion excessive
le long des fossés, sous les ponceaux ou sur les surfaces de roulement ou sur les
déblais ou les remblais.
La mise en place d’un réseau de drainage adéquat est un élément capital de la
conception des routes.
Les deux derniers volets peuvent être associés pour faire l’objet d’étude de
l’assainissement de la plate-forme.
Ouvrage Hydraulique
de rétablissement
des écoulements
t l
c- Tracé :
L’implantation d’un ouvrage se ferait en priorité dans le lit du cours d’eau. Si cela
n’est pas possible (tracé sinueux, biais prononcé) il faudra assurer :
• la conservation d’un bon écoulement hydraulique à l’amont et à l’aval de
l’ouvrage (une rectification du lit peut s’avérer nécessaire) ;
• la protection des coudes du nouveau lit et zones remblayées de l’ancien.
Si l’écoulement est pérenne, il faut également tenir compte dans le projet de la
mise en place d’une déviation provisoire du cours d’eau ou éventuellement de la
construction de l’ouvrage à côté du lit. Le calage de l’ouvrage est lié à la pente du lit et
aux contraintes éventuelles liées au niveau du profil en long de la voie.
Si la pente du lit est peu élevée (0,5 % à 6 %) et s’il n’y a pas de contraintes de
profil en long de la voie, l’ouvrage sera calé suivant le profil en long du cours d’eau
(radier à -0,20 m environ par rapport à ce profil en long théorique).
Si la pente du lit est trop élevée, d’autres types de solutions sont possibles :
• aménager des dispositifs de ralentissement de l’eau (dissipateurs d’énergie) en
conservant le profil en long du lit. Cette solution, valable uniquement dans le cas
de dalots peut nécessiter la réalisation d’ancrages de l’ouvrage;
• caler l’ouvrage avec une pente plus faible que celle du cours d’eau en faisant
déboucher l’ouvrage à flanc de talus ou en creusant la tête amont par rapport au
terrain naturel.
Figure N° 1: Ecoulement
• dans les cas extrêmes, un siphon ou un pont-canal après avoir étudié toutes les
autres solutions, y compris une adaptation du profil en long de l’infrastructure.
Figure N° 4: Approfondissement
b- En matière d’assainissement :
• respecter les critères d’implantation des ouvrages au regard des règles
de sécurité des usagers.
• équiper les crêtes de talus de déblai d’ouvrages longitudinaux dans le
cas de ruissellement de bassin versant naturel (érosion de talus et surcharge
hydraulique du réseau de pied de talus) ;
• rechercher toujours à faire circuler l’eau gravitairement et
superficiellement ;
• multiplier les points de rejets si possible, pour éviter les concentrations
des débits ;
• étudier les possibilités d’écrêtement d’infiltrations ;(
• dimensionner les réseaux au moins suivant le tableau du Chapitre 4;
• vérifier que la chaussée ne soit pas submergée pour une période de
retour de 25 ans ; a contrario, on pourra admettre celle de l’accotement pour T =
25 ans ;
• éviter de déverser dans les réseaux de la plate-forme routière, les eaux
issues des bassins versants naturels ou des nappes ;
• prévoir un ouvrage revêtu si la pente est supérieure à 1 % ou si la
vitesse de l’écoulement est susceptible d’entraîner une érosion (la pente critique
est souvent de l’ordre de 3,5 %) ;
charge solide. Le fait de revêtir les fossés permet de réduire les érosions dans des
proportions pouvant atteindre 50 pour cent et, à condition que les matériaux ne coûtent
pas trop cher, et de faire des économies substantielles en diminuant le nombre de
drains transversaux nécessaires.
La pente des fossés suit normalement celle de la route. Dans le cas d’un fossé
non revêtu, elle ne doit cependant pas être inférieure à 1 pour cent. Les valeurs de
l’intensité ou du débit de ruissellement nécessaires au calcul des dimensions des
fossés peuvent être déterminées au moyen des formules de dimensionnement des
ponceaux indiquées ci-dessous. Il faut néanmoins tenir compte de la sédimentation et
de prévoir au moins 0,3 m entre la base de la couche de la fondation de la chaussée et
la surface de l’eau à plein débit.
• Cet ouvrage est revêtu pour éviter son érosion et les infiltrations
susceptibles de compromettre la stabilité du talus.
• Il sera implanté en retrait (1 à 2 m) par rapport à la crête du talus.
• Il sera dimensionné en capacité suffi sante par tronçon homogène.
• Les aménagements nécessaires à son entretien seront aussi prévus.
ruissellement d’un bassin versant naturel pour les diriger vers des ouvrages de
traversée.
Cette branche du réseau permet également de protéger le pied de talus du
remblai contre l’érosion. L’ouvrage est généralement un fossé trapézoïdal enherbé à
forte capacité hydraulique, ou un fossé revêtu lorsque des risques d’érosion sont à
craindre (la pente critique est souvent de l’ordre de 3,5 %).
i- Ouvrages transversaux :
On classe sous cette rubrique les ouvrages assurant un transfert des
écoulements d’un réseau longitudinal vers un autre. Classiquement cette famille
d’ouvrages intègre les ouvrages superficiels comme les descentes d’eau tuilées et les
traversées sous-chaussée (collecteurs enterrés). L’implantation est subordonnée à
l’examen des points suivants :
• la géométrie de la route,
• le sens des écoulements (de la plate-forme et des bassins versants
naturels associés),
• les débits transportés,
• la position des exutoires
Prescriptions spécifiques :
• les eaux d’un talus de déblai doivent, dès que possible, être rejetées
hors plate-forme via une traversée sous la chaussée ;
• préférer les descentes d’eau tuilées à une canalisation (risques
importants d’obstruction) ;
• le pied des descentes d’eau tuilées sera aménagé au raccordement
avec le fossé pour éviter l’érosion (forme de béton).
j- Ouvrages de raccordement :
Il s’agit des regards et des différents raccordements des liaisons transversales
avec le réseau longitudinal ; de leur bonne exécution dépend le bon fonctionnement du
système d’assainissement et de sa pérennité.
ll s’agit des :
• regards de visite : nécessaires pour l’entretien et le contrôle des
collecteurs enterrés ;
• regards avaloirs : servant à l’engouffrement des eaux ;
• têtes de buse pour l’entonnement des eaux et le maintien des terres ;
• divers raccordements (bourrelets*/descentes, descentes/fossés, ...) ;
Prescriptions spécifiques :
Un regard devra être impérativement prévu à :
• chaque changement de direction du tracé du collecteur,
• à une rupture de pente dans le profil en long,
• à une modification du diamètre du collecteur ;
Ces ouvrages seront munis de cunettes de décantation (mini : 30 cm de
profondeur) qui piègeront les fines et les graviers.
k- Exutoires :
Les exutoires pouvant recevoir les rejets en termes de quantité sont à identifier
en amont de la conception du réseau
Q=2,78 x C x i x A
Avec :
Q = débit en l/s produit pour le bassin versant routier pour une fréquence
identique à la fréquence de i
C = coefficient de ruissellement de la plate-forme sans dimension
i = intensité en mm/h pour une fréquence déterminée
A = surface en ha de la plate-forme
TA
HAM
(Ye+HAM)/2
4.3.4.1. Pont :
• Le nombre et les dimensionnements des ouvertures des ponts et d’autres
ouvrages de franchissement seront choisis en considération du minimum
d’interférence par rapport à l’écoulement naturel de la rivière.
• Les ponts et les autres ouvrages de franchissement et d’assainissement seront
conçus pour faciliter l’écoulement de l’eau et des sédiments
• Protection systématique contre les affouillements des culées des ponts et des
autres ouvrages de franchissement, fera partie intégrante du projet même des
ouvrages.
Les dégâts constatés sur ce type d’ouvrage résultent le plus souvent d’un
environnement agressif au niveau des fondations et des appuis du fait des
affouillements dans le lit et l’érosion des berges. L’action de l’eau est donc
fondamentale et il convient de prendre les mesures nécessaires pour la prévenir :
• Procéder à une étude hydrologique détaillée du site, avec mesures de vitesse du
courant pour différents niveaux d’eau et différents points du profil en travers de
la rivière. Il faut rassembler et exploiter les données permettant d‘évaluer pour
un cours d’eau et pour diverses périodes de récurrence (5, 10, 20, 50, 100, 300
ans), les caractéristiques des crues (cote du plan d’eau, vitesses du courant,
débit)
Surélever le tirant d’air du pont par rapport aux PHEC ‘(Plus hautes eaux
connues) lors de la conception du pont. A titre indicatif, pour les petits ponts, il est
recommandé de prévoir un tirant d’air d’au moins égal à 1m. Mais ce procédé fait
naturellement appel à la considération des périodes de retour, objet de notre étude La
recommandation sur le niveau de sécurité pour une inondation de 1 sur 100 ans pour le
CPGU - GEO & ECO Consult / HYDROARCH Page 284
GUIDE DE PROTECTION ROUTIERE CONTRE L’INONDATION POUR MADAGASCAR
pont dans son ensemble et 1 sur 300 ans pour le tablier est raisonnable. Il en serait de
même pour la surélévation d’environ 3 mètres avec des routes d’approche appropriées
et l’ajout d’un autre pont sur le côté droit, ou sa travée devrait être élargie par la
construction d’une nouvelle butée.
4.3.4.2. Radiers :
Figure N° 5 : Radiers consolidés par des gabions placés en aval (Megahan, 1977)
Le radier décrit ci-dessus peut être aussi remplacé par un remblai "consolidé"
pourvu d'un ponceau. Cette solution convient bien au franchissement des cours l'eau
enclins à se transformer en torrents. Le faible débit qui prévaut la plupart du temps
s'accommode d'un dalot de petit diamètre, alors que les crues éclairs occasionnelles ou
les coulées de débris passent simplement par-dessus la route. La surface du remblai
doit être consolidée au moyen de béton ou de grosses pierres susceptibles de résister
à l'énorme énergie cinétique engendrée par les crues ou les torrents. Le tracé du profil
en long de l'ouvrage, tout comme celui d'un radier ordinaire, doit inclure une pente en
sens inverse.
Remarque : Ci-dessous des tableaux indiquant les protections contre les dégâts
liés aux inondations.
Action sur le
ruissellement
Fossé de - Pour le Profil en
Sols de surface érodables
2 crête dimensionnement deblai et
et perméables
revêtu minimal se référer profil mixte
au tableau 4.1
- Utilisation de
géotextile
Action sur le
ruissellement
- Pour le
dimensionnement Profil en
Descente minimal se référer
5 Voir procédé deblai et
d’eau au tableau 4.1 profil mixte
- Utilisation de
géotextile
Action sur le
ruissellement
- Pour le
Déblai n’excédant pas 5m. dimensionnement Profil en
Talus très minimal se référer
6 Sols suffisamment deblai et
raides au tableau 4.1
cohésifs. profil mixte
- Utilisation de
géotextile
Nota : Les procédés 1 à 4 sont valables si les éboulements ne sont pas à craindre.
Recommandations : Prévoir en tout état de cause la protection des exutoires pour éviter l’érosion
régressive.
L’espacement maximal
recommandé est de 200m,
mais peut descendre à
30m si conditions très Action sur le
19 Exutoires
difficiles. ruissellement
Côté déblai faire des
traversées sous
chaussées.
-Barrages en pierres
-Barrage en Action sur le
20 Fascinage rondins…diminuant la ruissellement
vitesse d’écoulement.
DESCENTE D’EAU
Type de Profils
N° Observations Croquis Procède de protection
protection type
-Plaque de
gazons
-Demi-fûts En remblai prévoir un
-Demi- emboîtement des
Action sur le
24 buses éléments pour encaisser
ruissellement
-Blocs les tassements de celui-
préfabriqué ci
s
-Béton
BUSES ET DALOTS
Type de Procède de
N° Observations Croquis Profils type
protection protection
Si la pente du
terrain naturel en
aval de l’ouvrage
Parafouille
est élevée pour Action sur le
2 amont et
éviter les ruissellement
aval
phénomènes
d’érosion
régressive
Protection
de la sortie
aval Action sur le
26
(bétonnage, ruissellement
gabions ou
blocages)
OBSERVATIONS
- Pour déterminer les niveaux de sécurité, les données de suivi doivent être
analysées à l’aide de concepts statistiques et probabilistes.
- Aussi, avec une réduction presque totale des risques en considérant les
recommandations au niveau de la conception, des différentes phases du projet, de
l’exécution, de l’entretien et du suivi, développées dans GPRCIM, mais compte tenu
de l’évolution des phénomènes extrêmes dus aux cyclones et au changement
climatique, l’application de cette norme avec la responsabilité civile du Bureau
d’études, on peut estimer une amélioration, à long terme, de l’ordre de 75% sur le
risque apporté par l’application du GPRCIM. Cette valeur a été obtenue par une
méthode d’évaluation statistique et semi-probabiliste. Dans les calculs on introduit,
d’une part, des valeurs caractéristiques des degâts-types liés aux inondations dus à
divers évènements possibles (tels cyclones, changement climatique, fortes
précipitations, mal entretien, . . .), valeurs obtenues en utilisant des méthodes
probabilistes, d’autre part, des coefficients partiels de sécurité appliqués à ces
valeurs. Les coefficients dépendent de la combinaison des évènements, de
l’ouvrage étudié et d’un état limite de résistance comme pour l’Eurocode.
L’évaluation du gain prendra alors en compte l’investissement correspondant à
l’application du Guide et l’amortissement provenant de la réduction des coûts de
réparation des dégâts, pertes et dommages générés par les catastrophes, sans
compter les gains induits par les activités économiques non interrompues.
Références Bibliographiques
Assessment of the susceptibility of roads to flooding based on geographical information
1- (Natural Hazards and Earth System Sciences)
8- Joël Danloux, Luc Ferry.- Fleuves et rivières de Madagascar .- Pierre Caperon- 1993
9- Coping with floods.- The experience of Mozambique. Par Alvaro CARMO VAZ.- 1-2
Novembre 2000
10- Damage, Loss, and Needs Assessment for Disaster Recovery and Reconstruction after
the 2008 Cyclone Season in Madagascar (Government of Madagascar with the support
of the United Nations and The World Bank)
11- J.C. Grillot, B. Blavoux, J.H. Rakotondrainibe, M. Raunet, Nh. Randrianarisoa A propos
des aquifères d’altérites sur les Hauts Plateaux, cristallophylliens de Madagascar -.
1987.
12- Guide de protection des berges de cours d’eau en techniques végétales (Ministère de
l’aménagement du Territoire et de l’Environnement 1999-9000259)
14- M.T.C. Ontario.- Flood criteria, hydraulic criteria for bridges and other drainage
facilities. 16 octobre 2000
16- Notice sur la carte des régions naturelles de Madagascar au 1/1 000 000 : Projet
« Inventaire des ressources naturelles terrestres » Centre national de recherches sur
l’environnement (CNRE).- Ministère de la recherche Scientifique et Technologique
pour le développement
17- Québec.- L’aménagement des ponts et des ponceaux dans le milieu forestier.
19- Roads and the Environment WORLD BANK TECHNICAL PAPER NO. 376
28- Traitement des dégâts de crues.- Cas des ouvrages d’art routiers par K. ABLAOUI.
30- US Departement of Agriculture.- Erosion central treatment ; Selection quide par Tood
RIVAS december 2006
31- Voirie rapide urbaine.- Instructions sur les conditions techniques d’aménagement.-
Edition du Certu 2009
ANNEXES
3
Carte C- 10 : ATLAS 1 : Débit spécifique (m /s/km²)
Source : Géo & Eco Consult 2012
NORMES APPLICABLES
1. Exécution des terrassements :
NF P 11-300 (1992) Exécution des terrassements. Classification des matériaux utilisables dans la construction des remblais et des couches
de forme d’infrastructures routières.
NF P 11-301 (1994) Exécution des terrassements. Terminologie.
2. Granulats
XP P 18-540 (1997) Granulats - Définitions, conformité, spécifications.
P 18-572 (1990) Granulats - Essai d’usure micro - Deval.
P 18-573 (1990) Granulats - Essai Los Angeles.
P 18-574 (1990) Granulats - Essai de fragmentation dynamique.
P 18-576 (1990) Granulats - Mesure du coefficient de friabilité des sables.
P 18-598 (1991) Granulats - Equivalent de sable.
P 18-660 -3 (2002) Essais pour déterminer les propriétés chimiques des granulats - Partie 3 : Préparation d’éluât pour lixiviation des
granulats.
3. Sols : Reconnaissance et essais
NF P 94-040 (1993) Sols : Reconnaissance et essais - Méthode simplifiée d’identification de la fraction 0/50 mm d’un matériau grenu.
Détermination de la granulométrie et de la valeur de bleu.
NF P 94-041 (1995) Sols : Reconnaissance et essais - Identification granulométrique. Méthode de tamisage par voie humide.
NF P 94-049-1 (1996) Sols : Reconnaissance et essais - Détermination de la teneur en eau pondérale des matériaux. Partie 1 : Méthode de
la dessiccation au four à micro-ondes.
NF P 94-049-2 (1996) Sols : Reconnaissance et essais - Détermination de la teneur en eau pondérale des matériaux. Partie 2 : Méthode à
la plaque chauffante ou panneaux rayonnants.
NF P 94-050 (1995) Sols : Reconnaissance et essais - Détermination de la teneur en eau pondérale des sols - Méthode par étuvage.
NF P 94-051 (1993) Sols : Reconnaissance et essais - Détermination des limites d’Atterberg - Limite de liquidité à la coupelle - Limite de
plasticité au rouleau.
NF P 94-052-1 (1995) Sols : Reconnaissance et essais - Détermination des limites d’Atterberg. Partie 1 : Limite de liquidité - Méthode du
cône de pénétration.
NF P 94-053 (1991) Sols : Reconnaissance et essais - Détermination de la masse volumique des sols fins en laboratoire. Méthodes de la
trousse coupante, du moule et de l’immersion dans l’eau.
NF P 94-054 (1991) Sols : Reconnaissance et essais - Détermination de la masse volumique des particules solides des sols. Méthode du
pycnomètre à eau.
NF P 94-055 (1993) Sols : Reconnaissance et essais - Détermination de la teneur pondérale en matière organique d’un sol - Méthode
chimique.
NF P 94-056 (1996) Sols : Reconnaissance et essais - Analyse granulométrique. Méthode par tamisage à sec après lavage.
NF P 94-057 (1992) Sols : Reconnaissance et essais - Analyse granulométrique des sols. Méthode par sédimentation.
NF P 94-061-1 (1996) Sols : Reconnaissance et essais - Détermination de la masse volumique d’un matériau en place. Partie 1 : Méthode
au gamma densimètre à pointe (à transmission directe).
NF P 94-061-2 (1996) Sols : Reconnaissance et essais Détermination de la masse volumique d’un matériau en place. Partie 2 : Méthode au
densitomètre à membrane.
NF P 94-061-3 (1996) Sols : Reconnaissance et essais - Détermination de la masse volumique d’un matériau en place. Partie 3 : Méthode
au sable.
NF P 94-062 (1997) Sols : Reconnaissance et essais - Mesure de la masse volumique en place. Diagraphie a double sonde gamma.
XP P 94-063 (1997) Sols : Reconnaissance et essais - Contrôle de la qualité du compactage. Méthode au pénétromètre dynamique à
énergie constante..
NF P 94-064 (1993) Sols : Reconnaissance et essais - Masse volumique sèche d’un élément de roche. Méthode par pesée hydrostatique.
NF P 94-066 (1992) Sols : Reconnaissance et essais - Coefficient de fragmentabilité des matériaux rocheux.
NF P 94-067 (1992) Sols : Reconnaissance et essais - Coefficient de dégradabilité des matériaux rocheux.
NF P 94-068 (1998) Sols : Reconnaissance et essais - Mesure de la capacité d’absorption au bleu de méthylène d’un sol. Détermination de
la valeur de bleu de méthylène d’un sol ou d’un matériau rocheux par l’essai à la tache.
NF P 94-078(1997) Sols : Reconnaissance et essais - Indice CBR après immersion - Indice CBR immédiat - Indice portant immédiat.
Mesure sur échantillon compacté dans le moule CBR.
NF P 94-093 (1997) Sols : Reconnaissance et essais - Détermination des références de compactage d’un matériau. Essai Proctor normal.
Essai Proctor modifié.
NF P 94-100 (1999) Sols : Reconnaissance et essais - Matériaux traités à la chaux et/ou aux liants hydrauliques. Essai d’évaluation de
l’aptitude d’un sol au traitement.
NF P 94-105 (2000) Sols : Reconnaissance et essais - Contrôle de la qualité du compactage. Méthode au pénétromètre dynamique à
énergie variable -Principe et méthode d’étalonnage du pénétromètre - Exploitation des résultats - Interprétation.
NF P 94-117-1 (2000) Sols : Reconnaissance et essais - Portance des plates-formes. Partie 1 : Module sous chargement statique à la
plaque (EV2).
NF P 94-117-2 (2002) Sols : Reconnaissance et essais - Portance des plates-formes. Partie 2 : Module sous chargement dynamique à la
plaque (essais à la Dynaplaque 1 ou à la Dynaplaque 2).
NF P 94-119 (1995) Sols : Reconnaissance et essais - Essai au piézocone.
P 94-522 PR (2002) Reconnaissance et essai géotechnique - Essais en place. Partie 2 : Essai de pénétration dynamique.
NF X11-681 (1982) Granulométrie. Analyse granulométrique par sédimentation par gravité dans un liquide - Méthode de la pipette.
X11-683 (1981) Granulométrie. Analyse granulométrique d’une poudre par sédimentation par gravité à hauteur variable dans un liquide -
Méthode par mesure d’absorption de rayons X.
X31-428-2 (2002) Qualité d’un sol - Mise en fusion pour la détermination des teneurs élémentaires totales. Partie 2 : Mise en solution par
fusion alcalines.
X31-564 PR (2002) Qualité d’un sol - Détermination de la conductivité hydraulique de matériaux poreux saturés à l’aide d’un perméamètre à
paroi rigide.
4. Matériels de construction et d’entretien des routes
NF P 98-705 (1992) Matériels de construction et d’entretien des routes : Compacteurs - Terminologie et spécifications commerciales.
NF P 98-711 (1993) Matériels pour la construction et l’entretien des routes. Traitement en place ou retraitement : Matériels de préparation
des sols et de stockage des liants pulvérulents.
NF P 98-712 (1993) Matériels pour la construction et l’entretien des routes. Traitement en place ou retraitement : Épandeurs de liants
pulvérulents et malaxeurs de sols en place. Terminologie.
NF P 98-713 (1993) Matériels pour la construction et l’entretien des routes. Traitement en place ou retraitement : Fraiseuses. Terminologie.
NF P 98-736 (1992) Matériel de construction et d’entretien des routes : Compacteurs. Classification.
NF P 98-760 (1991) Matériel de construction et d’entretien des routes : Compacteurs à pneumatiques. Evaluation de la pression de contact
au sol.
NF P 98-761 (1991) Matériels de construction et d’entretien des routes : Compacteurs. Evaluation du moment d’excentrique.
NF P 98-771 (1994) Matériels de construction et d’entretien des routes. Matériels d’aide à la conduite et de contrôle embarqués sur les
compacteurs.
PR NF ISO 6750 (2003) Engins de terrassements - Manuel de l’opérateur - Présentation et contenu.
6. Géotextiles et Géosynthétiques
NF G38-050 (1989) Textiles. Articles à usages industriels : Géotextiles. Identification.
G38-060 (1994) Textiles. Articles à usages industriels. Recommandations pour l’emploi des géotextiles et produits apparentés. Mise en
œuvre. Spécifications. - Contrôles des géotextiles et produits apparentés.
G38-063 (1993)Textiles. Articles à usages industriels. Recommandations pour l’emploi des géotextiles et produits apparentés. Utilisation
des géotextiles et produits apparentés sous remblais sur sols compressibles.
NF EN ISO 10320 (2000) Géotextiles et produits apparentés. Identification sur site.
NF EN 963 (1995) Géotextiles et produits apparentés. Echantillonnage et préparation des éprouvettes.
PR NF EN ISO 9862 (2003) Géosynthétiques - Echantillonnage et préparation des éprouvettes.
7. Assurance de la qualité
NF EN ISO 8402 (1995) Management de la qualité et assurance de la qualité. Vocabulaire.
NF EN ISO 9000 (2000) X 50-130 Systèmes de management de la qualité. Principes essentiels et vocabulaire.
NF EN ISO 9001 (2000) X 50-131 Systèmes de management de la qualité. Exigences.
NF EN ISO 9004 (2000) X 50-122 Systèmes de management de la qualité. Lignes directrices pour l’amélioration des performances.
NF X 50-164 (1990) Relations clients fournisseurs. Guide pour l’établissement d’un plan d’assurance qualité. Exécution et control des
travaux des ouvrages en béton, béton armée et précontrainte
FASCICULE 23 : FOURNITURES DE GRANULATS EMPLOYES A LA CONSTRUCTION ET A L’ENTRETIEN DES CHAUSSEES
Les normes applicables pour les granulats en vigueur lors de la rédaction du présent sont :
NF EN 13242 Granulats pour matériaux traités aux liants hydrauliques et matériaux non traités utilisés pour les travaux de génie civil et pour
la construction des chaussées.
NF EN 13043 Granulats pour mélanges hydrocarbonés et pour enduits superficiels utilisés dans la construction des chaussées, aérodromes
et d’autres zones de circulation.
NF EN 12620 Granulats pour béton.
NF EN 13055-2 Granulats légers – Partie 2 : Granulats légers pour mélanges hydrocarbonés et pour enduits superficiels et pour matériaux
traités et non traités aux liants hydrauliques.
XP P 18-545 Granulats – Eléments de définition, conformité et codification.
Les documents de référence en vigueur lors de la rédaction du présent fascicule sont:
NF 041 Référentiel de certification de la marque NF - Granulats.
FD P 18-663 Modalités d'application des normes NF EN d'essai sur les granulats.
NF 98-106 Assises de chaussées. - Laitier de haut-fourneau vitrifiés (granulés ou bouletés). - Définitions, caractéristiques et spécifications.
NF 98-107 Assises de chaussées. - Activation du laitier vitrifié. - Définitions, caractéristiques et spécifications.
NF 98-110 Assises de chaussées. - Cendres volantes silico-alumineuses. - Spécifications.
NF 98-111 Assises de chaussées. - Essai de réactivité des cendres volantes silico-alumineuses à la chaux.
NF 98-112 Assises de chaussées. - Cendres volantes hydrauliques. - Définitions, spécifications.
NF 98-113 Assises de chaussées. - Sables traités aux liants hydrauliques et pouzzolaniques. - Définition, composition, classification.
NF 98-114.1 Assises de chaussées. - Méthodologie d´études en laboratoire des matériaux traités aux liants hydrauliques. - Partie 1 : Graves
traitées aux liants hydrauliques.
NF 98-114.2 Assises de chaussées. - Méthodologie d´études en laboratoire des matériaux traités aux liants hydrauliques. - Partie 2 : Sables
traitées aux liants hydrauliques.
NF 98-115 Assises de chaussées. - Exécution des corps de chaussées. - Constituants. - Composition des mélanges et formulation. -
Exécution et contrôle.
NF 98-116 Assises de chaussées. - Graves-ciment. - Définition. - Composition. - Classification.
NF 98-117 Assises de chaussées. - Graves-pouzzolanes-chaux. - Définition. - Composition. - Classification.
NF 98-118 Assises de chaussées. - Graves-laitier. - Définition. - Composition. - Classification.
NF 98-119 Assises de chaussées. - Graves-cendres volantes-chaux. - Définition. - Composition. - Classification.
NF 98-120 Assises de chaussées. - Graves-cendres volantes hydrauliques. - Définition. - Composition. - Classification.
NF 98-122 Assises de chaussées. - Graves-liant spécial routier. - Définition. - Composition. - Classification.
NF 98-123 Assises de chaussées. - Graves-laitier-cendres volantes-chaux. - Définition. - Composition. - Classification.
NF 98-124 Assises de chaussées. - Cendres volantes-chaux-gypse. - Définition. - Composition. - Classification.
NF 98-125 Assises de chaussées. - Graves non traitées. - Méthodologie d´étude en laboratoire.
NF 98-128 Assises de chaussées. - Bétons compactés routiers et graves traitées aux liants hydrauliques et pouzzolaniques à haut es
performances - Définition. - Composition. - Classification.
NF 98-129 Assises de chaussées. - Graves non traitées. - Définition. - Composition. - Classification.
NF 98-160 Revêtement de chaussée. - Enduit superficiel d´usure. - Spécifications.
NF 98-200.1 Essais relatifs aux chaussées. - Mesure de la déflexion engendrée par une charge roulante. - Partie 1 : définitions, moyens de
mesure, valeurs caractéristiques.
NF 98-200.2 Essais relatifs aux chaussées. - Mesure de la déflexion engendrée par une charge roulante. - Partie 2 : détermination de la
déflexion et du rayon de courbure avec le déflectomètre Benkelman modifié.
NF 98-200.3 Essais relatifs aux chaussées. - Mesure de la déflexion engendrée par une charge roulante. - Partie 3 : détermination de la
déflexion avec le déflectographe 02.
NF 98-200.4 Essais relatifs aux chaussées. - Mesure de la déflexion engendrée par une charge roulante. - Partie 4 : détermination de la
déflexion avec le déflectographe 03.
NF 98-200.5 Essais relatifs aux chaussées. - Mesure de la déflexion engendrée par une charge roulante. - Partie 5 : détermination de la
déflexion avec le déflectographe 04.
NF 98-218.1 Essais relatifs aux chaussées. - Essais liés à l´uni. - Partie 1 : mesure avec la règle fixe de 3 m.
NF 98-218.2 Essais relatifs aux chaussées. - Essais liés à l´uni. - Partie 2 : mesure avec la règle roulante de 3 m.
NF 98-230.1 Essais relatifs aux chaussées. - Préparation des matériaux traités aux liants hydrauliques ou non traités. - Partie 1 : fabrication
des éprouvettes par vibrocompression.
NF 98-230.2 Essais relatifs aux chaussées. - Préparation des matériaux traités aux liants hydrauliques ou non traités. - Partie 2 : fabrication
des éprouvettes de sables ou de sols fins par compression statique.
NF 98-230.3 Essais relatifs aux chaussées. - Préparation des matériaux traités aux liants hydrauliques ou non traités. - Partie 3 : fabrication
en laboratoire de mélanges de graves ou de sables pour la confection d´éprouvettes.
NF 98-231.1 Essais relatifs aux chaussées. - Comportement au compactage des matériaux autres que traités aux liants hydrocarbonés. -
Partie 1 : essai Proctor modifié adapté aux graves et sables utilisés en assises de chaussées.
NF 98-231.2 Essais relatifs aux chaussées. - Comportement au compactage des matériaux autres que traités aux liants hydrocarbonés. -
Partie 2 : essai de compactage à la presse à cisaillement giratoire (PCG).
NF 98-231.3 Essais relatifs aux chaussées. - Comportement au compactage des matériaux autres que traités aux liants hydrocarbonés. -
Partie 3 : détermination de la masse volumique maximale de référence et de la difficulté de compactage par essai de vibrocompression à
paramètres contrôlés (VCPC).
NF 98-231.4 Essais relatifs aux chaussées. - Comportement au compactage des matériaux autres que traités aux liants hydrocarbonés. -
Partie 4 : mesure de l´indice de portance immédiate sur les sables traités aux liants hydrauliques.
NF 98-232.1 Essais relatifs aux chaussées. - Détermination des caractéristiques mécaniques des matériaux traités aux liants hydrauliques. -
Partie 1 : essai de compression simple sur les graves.
NF 98-232.2 Essais relatifs aux chaussées. - Détermination des caractéristiques mécaniques des matériaux traités aux liants hydrauliques. -
Partie 2 : essai de traction directe sur graves et sables.
NF 98-232.3 Essais relatifs aux chaussées. - Détermination des caractéristiques mécaniques des matériaux traités aux liants hydrauliques. -
Partie 3 : essai de compression diamétrale sur sables et sols fins.
NF 98-232.4 Essais relatifs aux chaussées. - Détermination des caractéristiques mécaniques des matériaux traités aux liants hydrauliques. -
Partie 4 : essai de flexion.
NF 98-233.1 Essais relatifs aux chaussées. - Détermination du comportement en fatigue des matériaux traités aux liants hydrauliques. -
Partie 1 : essai par flexion à amplitude de contrainte constante.
NF 98-234.1 Essais relatifs aux chaussées. - Comportement au gel des matériaux traités aux liants hydrauliques - Partie 1 : essai de
résistance au gel-dégel des graves et sables traités.
NF 98-235.1 Essais relatifs aux chaussées. - Graves non traitées. - Essai triaxial à chargements répétés.
NF 98-240.1 Essais relatifs aux chaussées. - Dosage des liants et activant dans les matériaux traités aux liants hydrauliques.
NF 98-241.1 Essais relatifs aux chaussées. - Mesure de la masse volumique des matériaux en place. - Partie 1 : mesure ponctuelle de la
masse volumique moyenne apparente par gammadensimétrie à transmission directe.
NF 98-275.1 Essais relatifs aux chaussées. - Détermination du dosage répandu. - Partie 1 : essai in situ de dosage moyen et de régularité
transversale.
NF 98-276.2 Essais relatifs aux chaussées. - Mesure du dosage en granulats d´un enduit superficiel. - Détermination de la régularité
transversale.
NF 98-331 Chaussées et dépendances. - Tranchée : ouverture, remblayage, réfection.
NF 98-701 Matériels pour la construction et l´entretien des routes. - Centrale de traitement des matériaux. - Terminologie et performances.
NF 98-705 Matériels pour la construction et l´entretien des routes. - Compacteurs. - terminologie et spécifications commerciale s.
NF 98-707 Matériels de construction et d´entretien des routes. - Epandeuses des liants hydrocarbonés. - Terminologie et nomenclature.
NF 98-709 Matériels de construction et d´entretien des routes. - Gravillonneurs. - Terminologie. - Spécifications techniques et commerciales.
NF 98-711 Matériels de construction et d´entretien des routes. - Traitement en place ou retraitement : matériels de préparation des sols et
de stockage des liants pulvérulents.
NF 98-712 Matériels pour la construction et l´entretien des routes. - Traitement en place ou retraitement : épandeurs de liants pulvérulents et
malaxeurs de sol en place. - Terminologie.
NF 98-713 Matériels pour la construction et l´entretien des routes. - Traitement en place ou retraitement. - Fraiseuses. - Terminologie.
NF 98-730 Matériels pour la construction et l´entretien des routes. - Centrales de fabrication du béton de ciment. - Définition des types de
centrales et essais pour la vérification des réglages.
NF 98-736 Matériels pour la construction et l´entretien des routes. - Compacteurs. - Classification.
NF 98-744.1 Matériels pour la construction et l´entretien des routes. - Calibrage et vérification des réglages sur chantier des doseurs
continus des centrales de production de matériaux. - Partie 1 : débitmètre de bande pour courroie transporteuse.
NF 98-744.2 Matériels pour la construction et l´entretien des routes. - Calibrage et vérification des réglages sur chantier des doseurs
continus des centrales de production de matériaux. - Partie 2 : doseur pondéral à granulats.
NF 98-744.3 Matériels pour la construction et l´entretien des routes. - Calibrage et vérification des réglages sur chantier des doseurs
continus des centrales de production de matériaux. - Partie 3 : doseur volumétrique à granulats.
NF 98-744.4 Matériels pour la construction et l´entretien des routes. - Calibrage et vérification des réglages sur chantier des doseurs
continus des centrales de production de matériaux. - Partie 4 : doseur pondéral à pulvérulent. - Essai par prélèvement sur courroie.
NF 98-760 Matériels pour la construction et l´entretien des routes. - Compacteurs à pneumatiques. - Evaluation de la pression de contact au
sol.
NF 98-761 Matériels pour la construction et l´entretien des routes. - Compacteurs. - Evaluation du moment d´excentrique.
NF P 98-131 Enrobés hydrocarbonés. - Bétons bitumineux pour chaussées aéronautiques. - Définition. - Classification. - Caractéristiques. -
Fabrication. - Mise en œuvre.
NF P 98-132 Enrobés hydrocarbonés. - Couches de roulement : bétons bitumineux minces. - Définition. - Classification. - Caractéristiques. -
Fabrication. - Mise en œuvre.
NF P 98-133 Enrobés hydrocarbonés. - Couches de roulement : bétons bitumineux cloutés. - Définition. - Classification. - Caractéristiques. -
Fabrication. - Mise en œuvre.
NF P 98-134 Enrobés hydrocarbonés. - Couches de roulement : béton bitumineux drainant. - Définition. - Classification. - Caractéristiques. -
Fabrication. - Mise en œuvre.
NF P 98-136 Enrobés hydrocarbonés. - Bétons bitumineux pour couche de surface de chaussées souples à faible trafic. - Définition. -
Classification. - Caractéristiques. - Fabrication. - Mise en oeuvre.
NF P 98-137 Enrobés hydrocarbonés. - Couches de roulement : bétons bitumineux très minces. - Définition. - Classification. -
Caractéristiques. - Fabrication. - Mise en oeuvre.
NF P 98-138 Enrobés hydrocarbonés. - Couches d´assises : grave-bitume. - Définition. - Classification. - Caractéristiques. - Fabrication. -
Mise en oeuvre.
NF P 98-139 Enrobés hydrocarbonés. - Couches de roulement : bétons bitumineux à froid. - Définition. - Classification. - Caractéristiques. -
Fabrication. - Mise en oeuvre.
NF P 98-140 Enrobés hydrocarbonés. - Couches d´assises : enrobés à module élevé. - Définition. - Classification. - Caractéristiques. -
Fabrication. - Mise en oeuvre.
NF P 98-141 Enrobés hydrocarbonés. - Couches de roulement et couches de liaison : bétons bitumineux à module élevé. - Définition. -
Classification. - Caractéristiques. - Fabrication. - Mise en oeuvre.
NF P 98-145 Enrobés hydrocarbonés. - Asphaltes coulés pour trottoirs et pour couches de roulement de chaussées. - Définitions. -
Classification. - Caractéristiques. - Fabrication. - Mise en oeuvre.
NF P 98-150 Enrobés hydrocarbonés. - Exécution des corps de chaussées, couches de liaison et couches de roulement. - Constituants. -
Composition des mélanges. - Exécution et contrôle.
XP P 98-151 Enrobés hydrocarbonés. - Contrôles occasionnels de conformité de la mise en oeuvre. - Contrôle du pourcentage de vides.
NF P 98-200-1 Essais relatifs aux chaussées. - Mesure de la déflexion engendrée par une charge roulante. - Partie 1 : définitions, moyens
de mesure, valeurs caractéristiques.
NF P 98-200-2 Essais relatifs aux chaussées. - Mesure de la déflexion engendrée par une charge roulant e-. Partie 2 : Détermination de la
déflexion et du rayon de courbure avec le déflectomètre Benkelman modifié.
NF P 98-200-3 Essais relatifs aux chaussées. - Mesure de la déflexion engendrée par une charge roulante. - Partie 3 : détermination de la
déflexion avec le déflectographe 02.
NF P 98-200-4 Essais relatifs aux chaussées. - Mesure de la déflexion engendrée par une charge roulante. - Partie 4 : détermination de la
déflexion avec le déflectographe 03.
NF P 98-200-5 Essais relatifs aux chaussées. - Mesure de la déflexion engendrée par une charge roulante. - Partie 5 : détermination de la
déflexion avec le déflectographe 04.
NF P 98-200-6 Essais relatifs aux chaussées. - Mesure de la déflexion engendrée par une charge roulante. - Partie 6 : détermination de la
déflexion avec le déflectographe béton.
NF P 98-216-1 Essais relatifs aux chaussées. - Détermination de la macrotexture. - Partie 1 : essai de hauteur au sable vraie (HSv).
NF P 98-216-2 Essais relatifs aux chaussées. - Détermination de la macrotexture. - Partie 2 : méthode de mesure sans contact.
NF P 98-218-1 Essais relatifs aux chaussées. - Essais liés à l´uni. - Partie 1 : mesure avec la règle fixe de 3 mètres.
NF P 98-218-3 Essais relatifs aux chaussées. - Essais liés à l´uni. - Partie 3 : détermination de quantificateurs d´uni longitudinal à partir de
relevés profilométriques.
Pr P 98-218-4 Essais relatifs aux chaussées. - Essais liés à l´uni longitudinal. - Partie 4 : profilomètre mécanique à référence inertielle (en
préparation).
Pr P 98-219-1 Essais relatifs aux chaussées. - Essais liés à l´uni transversal. - Partie 1 : mesure du profil en travers. - Définitions générales
(en préparation).
Pr P 98-219-2 Essais relatifs aux chaussées. - Essais liés à l´uni transversal. - Partie 2 : mesure du profil en travers en continu avec
dispositif optique à laser (en préparation).
NF P 98-220-2 Essais relatifs aux chaussées. - Essais liés à l´adhérence. - Partie 2 : méthode permettant d´obtenir un coefficient de
frottement longitudinal (adhérence longitudinale).
NF P 98-220-3 Essais relatifs aux chaussées. - Essais liés à l´adhérence. - Partie 3 : méthode permettant de mesurer le coefficient de
frottement transversal entre un pneumatique de véhicule et la chaussée (adhérence transversale).
NF P 98-241-1 Essais relatifs aux chaussées. - Mesure de la masse volumique des matériaux en place. - Partie 1 : mesure ponctuelle de la
masse volumique moyenne apparente par gammadensimètre à transmission directe.
NF P 98-250-1 Essais relatifs aux chaussées. - Préparation des mélanges hydrocarbonés. - Partie 1 : fabrication d´un enrobé en laboratoire.
NF P 98-250-2 Essais relatifs aux chaussées. - Préparation des mélanges hydrocarbonés. - Partie 2 : compactage des plaques.
NF P 98-250-5 Essais relatifs aux chaussées. - Préparation des mélanges hydrocarbonés. - Partie 5 : mesure en laboratoire de la masse
volumique apparente d´un corps d´épreuve au banc gammadensimétrique.
NF P 98-250-6 Essais relatifs aux chaussées. - Préparation des mélanges hydrocarbonés. - Partie 6 : mesure de la masse volumique
apparente d´une éprouvette par pesée hydrostatique.
NF P 98-251-1 Essais relatifs aux chaussées. - Essais statiques sur mélanges hydrocarbonés. - Partie 1 : essai Duriez sur mélanges
hydrocarbonés à chaud.
NF P 98-251-4 Essais relatifs aux chaussées. - Essais statiques sur mélanges hydrocarbonés. - Partie 4 : essai Duriez sur mélanges
hydrocarbonés à froid à l´émulsionde bitume.
NF P 98-252 Essais relatifs aux chaussées. - Détermination du comportement au compactage des mélanges hydrocarbonés. - Essai de
compactage à la presse à cisaillement giratoire.
NF P 98-253-1 Essais relatifs aux chaussées. - Déformation permanente des mélanges hydrocarbonés. - Partie 1 : essai d´orniérage.
NF P 98-254-3 Essais relatifs aux chaussées. - Mesure de propriétés liées à la perméabilité des matériaux des mélanges hydrocarbonés. -
Partie 3 : essai au drainomètre de chantier.
NF P 98-256-1 Essais relatifs aux chaussées. - Essais sur constituants de mélanges hydrocarbonés. - Détermination du pouvoir absorbant
des fines.
NF P 98-260-1 Essais relatifs aux chaussées. - Mesure des caractéristiques rhéologiques des mélanges hydrocarbonés. - Partie 1 :
détermination du module et de la perte de linéarité en traction directe.
NF P 98-260-2 Essais relatifs aux chaussées. - Mesure des caractéristiques rhéologiques des mélanges hydrocarbonés. - Partie 2 :
détermination du module complexe par flexion sinusoïdale.
NF P 98-261-1 Essais relatifs aux chaussées. - Détermination de la résistance en fatigue des mélanges hydrocarbonés. - Partie 1 : essai par
flexion à amplitude de flèche constante.
NF P 98-275-1 Essais relatifs aux chaussées. - Détermination du dosage en liant répandu. - Partie 1 : essai in situ de dosage moyen et de
régularité transversale.
NF P 98-701 Matériels pour la construction et l´entretien des routes. - Centrales de traitement de matériaux. - Terminologie et performances.
NF P 98-736 Matériel de construction et d´entretien des routes. - Compacteurs. - Classification.
T 65-000 Liants hydrocarbonés. - Définitions et classification.
T 65-001 Liants hydrocarbonés. - Bitumes purs. - Spécifications.
T 65-004 Liants hydrocarbonés. - Bitumes composés. - Spécifications.
NF T 65-011 Liants hydrocarbonés. - Emulsions de bitume. - Spécifications.
XP T 66-041 Liants hydrocarbonés. - Détermination de la teneur en bitume d´un enrobé par dissolution à froid.
NF EN 933-2 Essais pour déterminer les caractéristiques géométriques des granulats. - Partie 2 : détermination de la granularité. - Tamis de
contrôle, dimensions nominales des ouvertures.
NF P 98218-1 ; Essais relatifs aux chaussées – Essais liés à l’uni – Partie 1 : mesure avec la règle fixe de 3 m.
NF EN 933-8 ; Essais pour déterminer les caractéristiques géométriques des granulats : Evaluation des fines – Equivalent de sable.
NF EN 933-9 ; Essais pour déterminer les caractéristiques géométriques des granulats : Evaluation des fines – Essai au bleu de méthylène.
NF EN 12390-5 ; Essai sur béton durci: Résistance à la flexion sur éprouvettes.
NF EN 12390-9 ; Essai de gel sur béton durci – Gel dans l'air – Dégel dans l'eau.
NF EN 12350-2 ; Bétons – Essai d’affaissement.
NF P 15-433 ; Méthodes d’essai des ciments – Détermination du retrait et du gonflement.
NF P 18-858 ; Essai d’adhérence par traction directe.
4 Norme de mise en œuvre des produits modulaires.
NF P 98-335 ; Mise en œuvre des produits modulaires pour revêtements de voirie et espaces publics.
FASCICULE 31 BORDURES ET CANIVEAUX EN PIERRE NATURELLE OU EN BETON ET DISPOSITIF DE RETENUE EN BETON
FASCICULE 62, TITRE V - REGLES TECHNIQUES DE CONCEPTION ET DE CALCUL DES FONDATIONS D’OUVRAGES DE GENIE CIVIL EUROCODE
7, PARTIE 1 (CONCEPTION ET CALCUL DES OUVRAGES RELEVANT DE LA GEOTECHNIQUE).
Moellons bruts.
NF B 10-001 Types de moellons bruts.
NF B 10-401 Dimensions minimales des moellons.
Moellons taillés.
NF B 10-001 détermine ainsi les dimensions réelles des moellons taillés.
Pierres de taille.
NF B 10-001 – Taille des pierres de taille.
Briques.
NF P 13-301 Briques creuses en terre cuite - Caractéristiques techniques.
NF P 13-304 Briques en terre cuite (apparentes) - Caractéristiques techniques.
NF P 13-305 Briques pleines ou perforées et blocs perforés en terre cuite à enduire - Caractéristiques techniques.
Blocs en béton
NF P 14-101 Blocs en béton pour murs et cloisons. – Définitions.
NF P 14-301 Blocs pleins ou creux en béton de granulats lourds pour murs et cloisons.
NF P 14-304 Blocs pleins ou creux en béton de granulats légers pour murs et cloisons.
NF P 14-306 Blocs en béton cellulaire autoclavé pour murs.
NF P 14-402 Blocs en béton pour murs et cloisons. - Dimensions.
Gabions.
NFA 91131 de classe B Galvanisation.
FASCICULE 65 EXECUTION DES OUVRAGES DE GENIE CIVIL EN BETON ARME OU PRECONTRAINT
NF EN 13369 Règles communes pour les produits préfabriqués en béton .
NF EN ISO 9001 Systèmes de management de la qualité – Exigences.
NF T60-102 Graisses lubrifiantes - Détermination du point de goutte.
NF EN 2892 Détermination des points d'éclair et de feu - Méthode Cleveland à vase ouvert .
NF T60-119 Produits pétroliers - Détermination de la pénétrabilité au cône des produits paraffineux.
NF T60-128 Produits pétroliers - Détermination du point de figeage des paraffines, des cires, des vaselines et des pétrolata issus du pétrole.
NF T60-132 Produits pétroliers - Pénétrabilité au cône et résistance à l'eau des graisses lubrifiantes.
BS 2000 121 Methods of test for petroleum and its products – Part 121: determination of oil separation from lubricating grease - Pressure
filtration method.
ASTM D 942 Standard Test Method for Oxidation Stability of Lubricating Greases by the Oxygen Pressure Vessel Method.
ASTM D 4048 Standard Test Method for Detection of Copper Corrosion from Lubricating Grease .
BS 2000 121 Methods of test for petroleum and its products – Part 121 : determination of oil separation from lubricating grease - Pressure
filtration method.
ASTM D 942 Standard Test Method for Oxidation Stability of Lubricating Greases by the Oxygen Pressure Vessel Method.
ASTM D 4048 Standard Test Method for Detection of Copper Corrosion from Lubricating Grease
ASTM B117 Standard Practice for Operating Salt Spray (Fog) Apparatus .
XP A35-014 Aciers pour béton armé – Barres et couronnes lisses, à verrous ou à empreintes en acier inoxydable.
NF A35-015 Aciers pour béton armé - Aciers soudables lisses - Barres et couronnes.
NF A35-016-1 Aciers pour béton armé – Aciers soudables à verrous Partie 1 : Barres et couronnes.
NF A35-016-2 Aciers pour béton armé - Aciers soudables à verrous Partie 2 : Treillis soudés.
NF A35-019-1 Aciers pour béton armé - Aciers soudables à empreintes Partie 1 : Barres et couronnes.
NF A35-019-2 Aciers pour béton armé - Aciers soudables à empreintes Partie 2 : Treillis soudés.
NF A35-020-1 Produits en acier - Dispositifs de raboutage ou d’ancrage d’armatures à haute adhérence pour béton armé - Partie 1 :
Prescriptions relatives aux performances mécaniques.
NF A35-020-2 Produits en acier - Dispositifs de raboutage ou d’ancrage d’armatures à haute adhérence pour béton armé - Partie 2 :
Méthodes d’essai.
NF A35-021 Aciers pour béton - Fils soudables utilisés pour la fabrication d'armatures pour béton.
NF A35-024 Aciers pour béton - Treillis soudés constitués de fils de diamètre inférieur à 5 mm.
XP A35-025 Produits en acier - Barres et couronnes pour béton armé galvanisés à chaud – Fils destinés à la fabrication d'armatures pour
béton armé galvanisés à chaud.
NF A35-027 Produits en acier pour béton armé – Armatures.
NF A35-027 Produits en acier pour béton armé – Armatures.
NF A35-027 Produits en acier pour béton armé – Armatures.
NF A35-035 Produits en acier - Fils lisses et torons de précontrainte à 7 fils revêtus par immersion à chaud de zinc ou d'alliage zinc-
aluminium.
NF EN 10216-1 Tubes sans soudure en acier pour service sous pression - Conditions techniques de livraison - Partie 1 : tubes en acier non
allié avec caractéristiques spécifiées à température ambiante.
NF EN 10217-1 Tubes soudés en acier pour service sous pression - Conditions techniques de livraison - Partie 1 : tubes en acier non allié
avec caractéristiques spécifiées à température ambiante.
NF EN 10305-3 Tubes de précision en acier - Conditions techniques de livraison - Partie 3 : tubes soudés calibrés.
NF EN 10219 Profils creux pour la construction formés à froid en aciers de construction non alliés et à grains fins - Partie 1 : conditions
techniques de livraison - Partie 2 : tolérances, dimensions et caractéristiques du profi.
NF P02-001 Dessins d'architecture, de bâtiment et de génie civil - Principes généraux – Principes de représentation.
NF EN 1990 / NF P06-100-2 Eurocodes structuraux - Bases de calcul des structures et son annexe nationale.
NF EN 1991-1-6 Eurocode 1 : actions sur les structures - Partie 1-6 : actions générales – Actions en cours d'exécution (§ 4.11.2 "Charges
de construction lors du coulage du béton" et tableau 2).
NF EN 1991-1-6 Eurocode 1 : actions sur les structures - Partie 1-6 : actions générales – Actions en cours d'exécution.
P15-010 Liants hydrauliques - Guide d'utilisation des ciments.
NF EN 197-1 Ciment - Partie 1 : composition, spécifications et critères de conformité des ciments courants.
FASCICULE 70 OUVRAGES D’ASSAINISSEMENT TITRE IER. – RESEAUX TITRE II. – OUVRAGES DE RECUEIL, DE RESTITUTION ET DE STOCKAGE
DES EAUX PLUVIALES
• Les gabions :
Les gabions sont des structures composites polyvalentes et robustes, constituées de cages en grillage à double torsion
remplies de blocs durs et résistants.
Les gabions servent régulièrement à la construction d’ouvrages de soutènement, de protection anti-affouillement, de
revêtement des canaux pour les ouvrages hydrauliques et de protection anti-érosion sur les revêtements qui équipent les berges de
rivières.
Le choix et la mise en place des blocs de remplissage appropriés, la définition de la taille adéquate du grillage, du diamètre
des fils métalliques et de la protection contre la corrosion sont des étapes importantes de ce processus. On a les principaux
éléments constitutifs d’un gabion, les propriétés qui leur sont demandées et certaines applications types. La documentation du
fabricant pour un grillage hexagonal à double torsion et de l’enrochement de remplissage sont présentées ci-dessous, tout comme
certains exemples d’utilisations réussies des gabions : tapis de fond, mur de soutènement, revêtement, protection anti-érosion.
Les gabions peuvent être classés en boîtes de gabions (généralement simplement appelés gabions), matelas de gabions et
sacs de gabions, ainsi que définis ci-dessous (définitions basées sur la norme ASTM A975-97, 2003).
Les (boîtes de) gabions sont des cages en grillage métallique à double torsion de tailles diverses uniformément subdivisées
en cellules remplies d’enrochement durable. Un gabion typique mesure 2 m de long (l) par 1 m de large (w) et 1 m de haut (h), avec
un grillage de maille 80 × 100 mm, les matelas de gabions sont des gabions dont la hauteur est relativement faible par rapport à la
longueur et à la largeur (voir la Figure 7). Un matelas de gabions typique mesure 6 m de long par 2 m de large et 0.15 à 0.30 m
d’épaisseur, avec un grillage de 60 × 80 mm. Les matelas de gabions dépassent rarement les 50 cm de haut pour des raisons
pratiques
La norme existante la plus pertinente pour la fabrication des gabions est l’ASTM A975-97.
• Le géotextile :
La séparation :
Il a alors pour vocation de conserver l’intégrité et les performances de chacun des matériaux.
La filtration :
Un géotextile jouant un rôle de filtre doit autoriser le passage de l’eau perpendiculairement à son plan mais pas celui des
particules du sol.
Le drainage
Lorsqu’il est utilisé en tant que drain, un géotextile permet un écoulement dans son plan de pose.
Le renforcement
Le géotextile utilisé en renforcement améliore la résistance mécanique d’un massif de sol dans lequel il est inclus.
La protection
Un élément sensible, comme une géomembrane, est susceptible d’être endommagé par des éléments poinçonnants
(matériaux grossiers) ; par effet dynamique ou statique, interposé entre un élément sensible et des éléments poinçonnants, le
géotextile assure une fonction de protection.
Le géotextile limite, dans ce cas, les mouvements de particules de sol en surface, mouvements causes par l’eau
versant, protections de
berge)
dynamique.
L’ARMP : rend un avis sur les projets de L’instauration de l’entité de l’ARMP L’ARMP devrait être une personne
Cahiers des Clauses Administratives rentre dans le contexte de la bonne morale indépendante et neutre
Générales (CCAG) fixant les dispositions gouvernance dans l’attribution et la fonctionnant dans des visées
Décret 2005/215 du 03/05/2005 administratives et les Cahiers des gestion les marchés publics. purement d’intérêt publiques et ne
Réglementation organisation et Prescriptions Communes (CPC) fixant les dépendant aucunement des
fonctionnement de l’autorité de régulation dispositions techniques applicables aux autorités publiques qu’elle devrait
des marchés publics marchés publics ainsi que sur tout projet pouvoir dénoncer lorsqu’elle
de texte législatif ou réglementaire relatif constate des anomalies ou des
à la commande publique ainsi que sur comportements anti-éthiques de
toute question tenant à la commande leur part.
publique dont elle aura été saisie par un
Ministre
Fixe les règles et procédures à suivre en Les progrès introduits ont été Les études d’impact prévues
Décret 99-954 du 99 relatif à la mise en vue de la mise en compatibilité des reconnus et salués par tous, tant semblent de complaisance ou
compatibilité des investissements avec investissements avec l’environnement et par le secteur public que par les inexistantes. Ce qui est
l’environnement (MECIE) de préciser la nature, les attributions partenaires privés, nationaux et véritablement dommage. En même
respectives et le degré d’autorité des internationaux. temps, les procédures sont trop
institutions ou organismes habilités à cet lourdes et très longues, à se
effet. demander si exigence et rapidité ne
peuvent être conciliées ?
Détermine :
- les fonctions du Maître de l’Ouvrage qui Des procédures claires, rapides et
choisit le processus selon lequel efficientes permettent de réduire les
L’inefficience de la dépense
Loi 99-023 du 30/07/99 Réglementation l’ouvrage sera réalisé et de conclure coûts des commandes publiques et
publique freine le développement
avec les Maîtres d’Ouvrages Délégués, de livrer les ouvrages ou fournitures
maîtrise d’ouvrage publique, maîtrise économique d’un pays. Vu la
les Maîtres d’oeuvres et les entrepreneurs au public en temps voulu ;
d’ouvre prive pour travaux d’intérêt situation et l’état du réseau routier
qu’il choisit, dans le cadre des lois et inversement, des procédures
générale « définit les rôles des maître malgaches, l’on ne peut se
règlement en vigueur. longues et peu transparentes
d’ouvrage, maître d’ouvrage délégué, du entraînent des gaspillages et des
demander si le problème vient de
maître d’ouvre.. » l’inefficacité des législations ou de
- les fonctions du Maître d’Ouvrage retards et sont l’occasion de
leur inapplication ? Ou est-ce les
Délégué et principalement la définition critiquer l’inefficacité des pouvoirs
deux ?
des conditions administratives et publics.
techniques selon lesquelles l’ouvrage
sera étudié et exécuté.
Décret n°98-268 du 26 mars 1998 Attributions et ressources du FER : il a Norme utile et indispensable, Une gestion saine, une bonne
portant statut du Fonds d'Entretien pour rôle de recevoir et d’administrer les principalement en matière gouvernance : ces éthiques, ont
Routier, modifié et complété par le fonds destinés à l’entretien et à la gestion d’entretien des réseaux routiers. semble-t-il été omises par la
décret n°2000-262 du 19 avril 2000 des réseaux routiers du territoire national, législation. Ce qui permet des
quels qu’en soient les maîtres d’Ouvrages gabegies et des débordements
tels que définis dans la Charte Routière. dépassant tout entendement.
Loi N°95-029 du 21/01/99 Création du Bureau Professionnel du L’instauration de cette autorité Le Bureau Professionnel du
Organisation générales des transports Transport : toute ligne de transport, répond à une exigence de qualité et Transport devrait être une personne
terrestres et fluviaux qu’elle soit par fer, par route, par d’efficacité en matière de transport. morale indépendante et neutre
navigation intérieure pourra être ouverte En matière de transport routier, une fonctionnant dans des visées
sur demande aux Autorités ministérielles telle exigence s’avère utile et purement d’intérêt publiques et ne
ou de l’Autorité délégataire décentralisée indispensable. dépendant aucunement des
après consultation des bureaux autorités publiques qu’il devrait
professionnels. Cette autorisation peut pouvoir dénoncer lorsqu’elle
toujours être retirée. constate des anomalies ou des
comportements anti-éthiques de
leur part.
Fascicule 01
CPC-Dispositions communes
Le fascicule 1 du CPS-travaux, relatifs aux
terrassements généraux, avait été approuvé par
Arrêté n° 738 du 8 avril 1961.
Fascicule 02 Fascicule 02
CPC CCTG 2012
Travaux de terrassements Terrassements généraux
Une innovation est à signaler : à la différence du précédent, ce fascicule est à utiliser conjointement avec une
Le fascicule 2 du CPS-travaux, relatifs aux spécification technique. Le but de cette disposition est de faciliter la mise à jour des éléments techniques
terrassements généraux, avait été approuvé par sans nécessiter un arrêté de modification du fascicule.
Arrêté n° 738 du 8 avril 1961. Dans le cas du fascicule 2, cette spécification est constituée par la liste des normes applicables aux travaux
Cependant, concernant les terrassements couverts par ce fascicule.
proprement dits, des évolutions notables sont Au plan de l’architecture générale, le nouveau fascicule se distingue de l’ancien par l’introduction de deux
intervenues depuis cinquante ans : chapitres nouveaux, l’un consacré à l’assurance de la qualité (chapitre II), l’autre à la maîtrise des
- évolutions techniques, notamment dans le dispositions relatives à l’environnement (chapitre III).
traitement des sols ; Le chapitre Ier (Objet du fascicule) inclut aussi (art. 1.2) la référence à la spécification technique, ainsi que les
- évolution des matériels, notamment pour leurs dispositions générales sur la référence aux normes (prise en compte des normes étrangères équivalentes. ..).
dispositifs de guidage ; Le chapitre II (Assurance de la qualité) est assez succinct dans sa partie « texte », qui précise les documents
- publication de normes, , ou de guides sur lesquels s’appuie la gestion de la qualité dans l’exécution des travaux : Schéma organisationnel du plan
techniques (GTR : guide pour la réalisation d’assurance-qualité (SOPAQ), Plan d’assurance-qualité (PAQ), Schéma directeur de la qualité (SDQ), plan
de remblais et de couches de forme), rendant de contrôle.
obsolètes Pour en guider l’application, le commentaire est développé sous la forme d’un tableau synoptique détaillant la
- sur un plan plus général, les préoccupations démarche suivant les stades de l’opération et les parties concernées.
d’environnement et la gestion de la qualité ont Le chapitre III (Maîtrise des dispositions relatives à l’environnement) commence, de façon analogue, par la
notablement influencé le mode d’exécution des présentation de la démarche générale, éclairée par un tableau synoptique en commentaire (art. 3.1). Les
travaux. articles suivants précisent divers aspects : nuisances de chantier, utilisation de sous-produits, matériaux
pollués, innovation, tout en restant à un niveau assez général compte tenu de la diversité des situations des
travaux de terrassement et du caractère évolutif des obligations réglementaires.
Le chapitre IV (Caractéristiques, origine et destination des matériaux et produits) indique d’abord (art. 4.1) les
conditions d’acceptation des matériaux, en tenant compte de l’éventualité d’équivalence en ce qui concerne
les matériaux certifiés. L’article 4.2 donne des indications plus spécifiques sur les différents matériaux
utilisés.
Le chapitre V (Mode d’exécution des travaux) se présente de façon plus détaillée (18 articles) que dans
l’ancien fascicule, et apporte bon nombre de précisions complémentaires, en tenant compte de l’expérience
acquise et des évolutions techniques.
Le chapitre VI (Consistance des prestations et déterminations des quantités) donne des indications utiles à
l’établissement et l’interprétation du cadre de bordereau des prix et du cadre de détail estimatif. Le fascicule
proprement dit est complété par :
- une spécification technique, donnant la liste des normes applicables ;
- et une liste de documents techniques de référence, auxquels le CCTP peut faire référence pour rendre
applicables au marché les dispositions pertinentes. Cette liste forme annexe informative (non contractuelle)
aux commentaires du fascicule.
Ce fascicule offre donc, sous une forme encore assez concise, un ensemble de prescriptions tenant compte
des acquis actuels sur le plan technique comme sur le plan de la conduite des chantiers de terrassements
généraux.
Fascicule 03
CPC
Fournitures de liants hydrauliques
Fascicule 04 Fascicule 04
CPC CCTG 2012
Fourniture d’aciers et autres métaux Titre II Travaux Armatures en acier à haute résistance pour constructions en béton précontraint par pré ou
post-tension
Le fascicule 4 du CPS-travaux, relatifs aux
terrassements généraux, avait été approuvé par TABLE
Arrêté n° 738 du 8 avril 1961. DES MATIÈRES
ARTICLES LIBELLÉ DES ARTICLES
TITRE I : aciers pour béton arme Observations préliminaires
1- nature et qualité des aciers. Essais SECTION I
2- mesure des caractères mécaniques Conditions générales
TITRE II : aciers pour armatures de 1 Objet et domaine d´application du fascicule
précontrainte 2 Choix des armatures
SECTION I : fils d’aciers ronds pour armatures 3 Spécifications des armatures
de précontrainte non toronnées 4 Contrôle de conformité aux spécifications
Article 1 : Domaine d’application 5 Conditions de livraison
Article 2 : Caractères – Garantie - Agrément 6 Vérification de l´intégrité des armatures
Article 3 : Caractères géométriques SECTION II
Article 4 : Caractères physiques Fils tréfilés à froid en acier
Article 5 : Caractères mécaniques à haute résistance pour béton précontraint
Article 6 : Conduite des essais 7 Définitions
Fascicule 23 Fascicule 23
CPC CCTG 2012
-Fourniture des matériaux autres que les
liants employés à la construction et à Fournitures de granulats employés à la construction et a l'entretien des chaussées
l’entretien des chaussées
Exécution des corps de chaussées
Exécution des couches de surface de Le fascicule 23 prend en compte les nouvelles normes européennes des granulats en conformité avec ces
chaussées en enduit superficiel nouveaux textes normatifs, désormais en vigueur. Les pratiques en matière de
Exécution et mise en œuvre des enrobés caractérisation et de contrôle des granulats ont été ajustées en conséquence.
TITRE I : Matériaux pour chaussées et terre- Principales dispositions du nouveau fascicule
plein Le nouveau fascicule 23 concerne les marchés publics de :
Article 1 : Sols d’apport - Définition - fourniture de granulats avec ou sans transport et fournitures de granulats avec fabrication en centrales des
Article 2 : Qualités requises pour les sols d’apport produits dans lesquels ils entrent (dans ces cas le marché se réfère au CCAG-Fournitures courantes et
Article 3 : Essais des sols d’apport services),
Article 4 : Agrégats calibres - fourniture de granulats avec mise en oeuvre sur chantier de ces granulats ou des produits dans lesquels ils
Article 5 : Provenance et qualités des agrégats entrent (dans ce cas le marché se réfère au CCAG-Travaux).
Article 6 : Définition des gravillons et graviers Le nouveau fascicule 23 ne s'applique pas aux recyclages effectués sur place et aux gisements de granulats
Article 7 : Dimensions des agrégats calibrés mis à la disposition du titulaire du marché par le maître de l'ouvrage.
Article 8 : Forme des agrégats calibres Le fascicule 23 comprend dix-huit articles complétés par deux annexes contractuelles et six annexes non
Article 9 : Homogénéité des agrégats calibrés contractuelles, selon la structure suivante très voisine de celle du fascicule précédent :
Article 10 : Propreté des agrégats calibrés Fascicule proprement dit :
Article 11 : Essais des agrégats chapitre I : Provenance, préparation et caractéristiques des granulats
Article 12 : Cassage des matériaux chapitre II : Mode d'exécution des fournitures
Article 13 : Sables chapitre III : Assurance de la qualité
Article 14 : Matière d.agrégation chapitre IV : Caractères généraux des prix
Article 15 : Fillers chapitre V : Détermination des quantités livrées
Article 16 : Paves Annexes contractuelles :
Article 17 : Bordures et contre-bordures des Annexe A : Terminologie
trottoirs Annexe B : Cadre-type de la démarche qualité
Article 18 : Dopes Annexes non contractuelles :
Article 19 : Ciments pour couches de chaussées Annexe 1 : Normes et documents de référence applicables
Fascicule 25 Fascicule 25
CPC CCTG 2012
Fabrication des enrobés Exécution des corps de chaussées
Chapitre I : Les diverses catégories d’enrobes Le présent fascicule du CCTG concerne l´exécution des assises de chaussées, éventuellement des couches
Chapitre II : Clauses communes aux diverses de forme et des accotements lorsqu´ils utilisent des matériaux d´assise. Par assise de chaussée on entend
catégories d’enrobes. l´ensemble des couches de chaussées, à l´exception des couches de surface : enduits et enrobés
Article1 : Description bitumineux.
Article 2 : Liants Toutefois, le fascicule 25 ne concerne pas :
Article 3 : Correcteurs et adjuvants - le béton de ciment pervibré, qui est traité au fascicule 28 ;
Article 4 : Agrégats
Article 5 : Composition - les matériaux traités au bitume, notamment la grave émulsion, qui sont traités au fascicule 27.
Article 6 : Fabrication de l’enrobe Sont donc concernées :
Article 7 : Chargement et transport de l’enrobe - les techniques codifiées dont la plupart font l´objet d´une norme, comprenant :
Article 8 : Mise en place - les graves non traitées ;
Article 9 : Tolérances de fabrication - les graves, les sables et autres matériaux traités aux liants hydrauliques (ciment, laitier, cendres,
Article 10 : Contrôle sur chantier pouzzolanes, liants spéciaux routiers) ;
Article 11 : Profils - les bétons compactés et graves hydrauliques à hautes performances ;
Article 12 : Responsabilité de l’entrepreneur - les autres techniques :
Article 13 : Liaison des couches successives - les techniques d´assises utilisant des matériaux non normalisés ;
Article 14 : Epaisseurs des tapis - les matériaux traités en place aux liants hydrauliques.
Article 15 : Cadence d’exécution
Article 16 : Mode de règlement CHAPITRE Ier. - Généralités
Article 17 : Sanctions et moins values éventuelles Article I.1. Objet du fascicule
pour non-respect des clauses techniques
Article I.2. Consistance des prestations
Article 18 : Prélèvement - Essais
I.2.1. Prestations de l´entreprise, sauf dispositions contraires du CCTP
Chapitre III : clauses spéciales aux bétons
I.2.2. Prestations non comprises dans l´entreprises, sauf dispositions contraires du CCTP
bitumineux à chaud a base de bitume pur
(a1a) I.2.3. Prestations qui ne figurent pas aux alinéas ci-dessus
Article 100 : Chauffages et séchage CHAPITRE II. - Préparation des travaux
Article 101 : Caractéristiques de l’agrégat Article II.1. Coordination maître d´œuvre - entrepreneur
Article 102 : Caractéristiques de l’enrobe II.1.1. Etats d´indication
Chapitre IV : clauses spéciales aux enrobes II.1.2. Reconnaissance du support
denses à chaud a base de bitume pur (a1 b) II.1.3. Piquetage
Article 200 : Chauffage et séchage II.1.4. Centrale de malaxage
Article 201 : Caractéristiques de l’agrégat Article II.2. Constituants fournis par le maître de l´ouvrage
Article 202 : Caractéristiques de l’enrobe II.2.1. Prise en charge par l´entrepreneur des constituants réceptionnés directement par le maître d´œuvre
Chapitre v : clauses spéciales aux enrobes II.2.2. Réception des constituants par l´entrepreneur
ouverts a chaud à base de bitume pur (a1 c) Article II.3. Constituants fournis par l´entrepreneur
Article 300 : Chauffage et séchage II.3.1. Granulats
Article 301 : Caractéristiques de l’agrégat II.3.2. Liants et adjuvants
Article 302 : Caractéristiques de l’enrobe Article II.4. Programme d´exécution
Chapitre VI : enrobes denses a base de cut- Article II.5. Etude de formulation
back II.5.1. Le maître de l´ouvrage fournit un ou plusieurs constituants
Article 400 II.5.2. L´entrepreneur fournit tous les constituants ou propose une variante
Chapitre VII : clauses spéciales aux enrobes CHAPITRE III. - Assurance de la qualité
ouverts a chaud à base de cut- back ( a2 c ) Article III.1. Définitions
Article 500 : Chauffage de l’agrégat et du liant Article III.2. Consistance du plan d´assurance qualité
Article 501 : Caractéristiques de l’agrégat III.2.1. Dispositions générales
Article 502 : Essai de résistance au désenrobage
Fascicule 27
CCTG 2012
Fabrication et mise en œuvre des enrobés hydrocarbonés
Le présent fascicule du cahier des clauses techniques générales concerne tous les travaux de chaussées
réalisés en enrobés hydrocarbonés :
- enrobés hydrocarbonés à chaud ;
- enrobés hydrocarbonés à froid (y compris les graves-émulsion) ;
- matériaux bitumineux coulés à froid ;
- matériaux enrobés comportant tout ou partie de matériaux recyclés, fabriqués en centrale ou sur site.
Article 1er. Objet du fascicule. – Référence aux normes
Article 2. Coordination maître d´œuvre. – Entreprise
2.1. Emplacements de la centrale d´enrobage
2.1.1. Cas où le maître d´oeuvre choisit les emplacements de la centrale
2.1.2. Cas où l´entrepreneur choisit les emplacements
2.2. Etats d´indication
2.3. Programme d´exécution des travaux
2.4. Reconnaissance du support
2.5. Piquetage
2.6. Matériel
Article 3. Choix des constituants
3.1. Granulats
Fascicule 28
CCTG 2012
Exécution des chaussées en béton
Fascicule 31
CCTG 2012
Bordures et caniveaux en pierre naturelle ou en béton et dispositifs de retenue en béton.
Le fascicule 31 a été rédigé dans un esprit pratique et de façon aussi précise que possible
en ce qui concerne les spécifications de produits et de leurs mises en œuvre. Il n´en demeure pas moins que
les rédacteurs des marchés de travaux auront à faire certains choix. Il en est ainsi
notamment :
- de la provenance des produits en pierre naturelle ;
- de la nature et des caractéristiques des composants du béton
- de la classe des bordures et caniveaux parmi les trois classes prévues A, B ou C, tant pour les bordures et
caniveaux préfabriqués en béton que pour ceux en béton coulé en place ;
- des dimensions des bordures hautes, qu´elles soient préfabriquées en béton ou en béton coulé en place ;
- des spécifications complémentaires d´aspect du parement (couleur r et traitement de surface) ;
- du mode de mise en place du béton pour les produits en béton coulé en place, par machine à coffrage
glissant ou entre coffrages fixes en imposant éventuellement le premier cas ;
- des dispositions particulières concernant la fondation et la pose des bordures et caniveaux ainsi que du
recours éventuel à des bordures de calage type CR. 5, dans le cas où des véhicules divers risquent de
franchir prématurément les bordures.
c) Dispositifs de retenue
3.3. Produits en béton coulé en place
a) Bordures et caniveaux
b) Bordures hautes
c ) Dispositifs de retenue
CHAPITRE Ier Pr o v e n a n c e et qualité des matériaux ou produits
Article 4. - Provenance des matériaux ou produits
4.1. Bordures et caniveaux en pierre naturelle
4.2. Bordures et caniveaux préfabriqués en béton
4.3. Bordures hautes et dispositifs de retenue préfabriqués en béton
4.4. Bordures, caniveaux, bordures hautes et dispositifs de retenue en béton coulé en place
Article 5. - Dimensions des produits
5.1. Bordures et caniveaux en pierre naturelle
5.2. Bordures et caniveaux préfabriqués en béton
5.3. Bordures hautes préfabriquées en béton
5.4. Dispositifs de retenue préfabriqués en béton
5.5. Bordures et caniveaux en béton coulé en place
5.6. Bordures hautes en béton coulé en place
5.7. Dispositifs de retenue en béton coulé en place
Article 6. - Caractéristiques d´aspect des produits
6.1. Bordures et caniveaux en pierre naturelle
6.2. Bordures et caniveaux préfabriqués en béton
6.3. Bordures hautes préfabriquées en béton
6.4. Dispositifs de retenue préfabriqués en béton
6.5. Bordures et caniveaux en béton coulé en place
6.6. Bordures hautes en béton coulé en place
6.7. Dispositifs de retenue en béton coulé en place
Article 7. - Caractéristiques physiques et mécaniques des produits
7.1. Bordures et caniveaux en pierre naturelle
7.2. Bordures et caniveaux préfabriqués en béton
7.3. Bordures hautes préfabriquées en béton
7.4. Dispositifs de retenue préfabriqués en béton
7.5. Bordures et caniveaux en béton coulé en place
7.6. Bordures hautes en béton coulé en place
7.7. Dispositifs de retenue en béton coulé en place
Article 8. - Contrôle de la qualité des matériaux et des produits
8.1. Contrôle de la qualité des matériaux constitutifs des ouvrages coulés en place
Fascicule 32
CCTG 2012
Construction de trottoirs
CHAPITRE PREMIER
SURCHARGES DE CHAUSSEE
Article 1 : Surcharge à considérer
Article 2 : Système de surcharge A
TITRE PREMIER
PROGRAMME DE SURCHARGE ET EPROUVE DE PONTS
ROUTES
Article 1 :
Article 2 :
Article 3 : Système de surcharge B
Article 4 : Efforts de freinage
Article 5 : Forces centrifuges
CHAPITRE II
SURCHARGES DE TROTTOIR
Article 6 : les diverses systèmes de surcharges
Article 7 : Surcharges locales
Article 8 : Surcharges générales
Article 7 :
Article 8 :
CHAPITRE III
EFFETS DU VENT
Article 9 : Pression du vent
Article9 :
CHAPITRE IV
GARDE CORPS (+)
Article 10 : Dispositions constructives
Article 11 : surcharges
CHAPITRE IV
Article 10 :
Article 11 :
Article 12 : Chocs
CHAPITRE V
EPREUVES
Article 13 : Nécessité et consistance des épreuves
Article 14 : Surcharge de chaussée
Article 12 :
Article 13 :
Article 14 :
Article 15 : Surcharge de trottoir
Article 15 : (+)
Article 16 : visite des ouvrages
Article 17 : Mesure des flèches et déformations
Article 18 : Procès verbal des épreuves
Article 17 : (+)
Article 19 : Prescriptions diverses relatives aux épreuves
TITRE II
PRESCRIPTIONS
CHAPITRE VI
DEROGATIONS
Article 20 : Dérogations
ANNEXE
TABLE DE LA FONCTION A(1)
TITRE II
CONCEPTION ET CALCUL DES PONTS ET OUVRAGES
METALLIQUES
PREAMBULE
CHAPITRE PREMIER
EVALUATION DES SOLLICITATIONS
Article 1 : Charge permanente
Article 2 : Surcharges
Article 3 : Effets de la température
Article 4 : Influences diverses
TITRE II
CONCEPTION ET CALCULDES PONTS ET OUVRAGES
ET OUVRAGES METALLIQUES
PREAMBULE
Article 1 :
Article 2 :
Article 3 :
Article 4 :
Article 5 : Montage des ponts, lancement, manœuvre des
ponts mobiles
CHAPITRE II
CONDUITE DES JUSTIFICATIONS
Article 6 : énumération de principe des justifications
nécessaires
Article 5 : (+)
Article 6 +)
Article 7 : Calcul des efforts
Article 8 : Calcul des contraintes
CHAPITRE II
CORPS DES PIECES
Article 9 : conditions de sécurité relatives aux aciers laminés
de construction
Article 8 : (+)
Article 9 : (+)
Article 10 : Conditions de sécurité relatives aux aciers moulés
et aux appareils d’appui
Article 10 : (+)
Article 11 : Flambement des pièces comprimées
Article 11 : (+)
Article 12 : Déversement des poutres par flambement
transversal de leur membrure comprimé
Article 13 : (+)
CHAPITRE IV
RIVETS
Article 14 : Conditions de sécurité relatives aux rivets
CHAPITRE V
SOUDURES
Article 15 : Domaine d’application
Article 16 : Désignation et notation des contraintes des
soudures
Article 14 : (+)
Article 15 : (+)
Article 16 : (+)
Article 17 : Calcul des contraintes des soudures
Article 18 : Conditions de sécurité relatives aux soudures
Article 18 : (+)
CHAPITRE VI
CONDITIONS PARTICULIERES
Article 19 : Atténuation ou aggravation des conditions
d’équilibre statique de résistance et de stabilité élastique (+)
Article 20 : qualité des matériaux
Article 19 : (+)
Article 20 : (+)
Article 21 : Pièces spéciales
CHAPITRE VII
DISPOSITIONS CONSTRUCTIVES
Article 22 : Conservation et entretien
Article 23 : Nature des laminés utilisés
Article 21 : (+)
Article 22 : (+)
Article 24 : Construction rivée
Article 25 : Construction soudée
Article 24 : (+)
Article 25 : (+)
TITRE III
CONCEPTIONS ET CALCUL DES PONTS ET OUVRAGES
EN BETON ARME
PREAMBULE
CHAPITRE PREMIER
EVALUATION DES SOLLICITAIONS
Article 1 : Charge permanente
Article 2 : Surcharges
Article 3 : Effet de la température et du retrait
Article 4 : Influences diverses
Article 5 : Contraintes en cours d’exécution
CHAPITRE II
CONDUITE DES JUSTIFICATIONS
Article 6 : Principe des justifications nécessaires
Article 7 : Coefficients d’équivalence
Article 8 : Calcul des contraintes
Article 9 : Conditions de sécurité relatives aux matériaux
CHAPITRE III
DISPOSITIONS DIVERSSES
Article 10 : Dérogations
Article 11 : Anciens ouvrages
TITRE IV
CONCEPTION ET CALCUL DES PONTS ET OUVRAGES
EN BETON PR2CONTRAINT
Article 1 :
Fascicule 61-A
Modifiant et complétant le fascicule 61
Conception, calcul et épreuves des ouvrages
d’art
Fascicule 61-A
MODIFIANT ET COMPLETANT LE FASCICULE 61
ARTICLE PREMIER
Système de surcharge B
Article 2 : Conditions de non poinçonnement et condition de
résistance à l’effort tranchant des hourdis sur appuis continus
sous chaussée et sous trottoirs
Article premier
Article 2 :
Article 3 : Arrêt des armatures inférieures des hourdis sur
appuis continus
Article 4 : Armatures comprimées des hourdis fléchis ou
comprimés
*Article 3 :
*Article 4 :
Article 5 : Détermination de la contrainte de traction
admissible de l’acier dans les parties de ponts à poutres sous
chaussée exposées à des moments négatifs de flexion
générale.
Article 6 : Calculs particuliers aux ponts dalles
Article 5 : *
Article 6 : *
Article 7 : Epreuves
Article 7 : *
Fascicule 62
CCTG 2012
Règles techniques de conception et de calcul des fondations des ouvrages de génie civil.
Le présente fascicule permet :
-De pallier l´absence de règles de conception et de calcul des fondations directement utilisables dans le
contexte des marchés de Génie Civil.
-D’étendre au domaine des fondations les concepts semi-probabilistes développés dans les Directives
Communes de 1979 (D.C. 79), aujourd´hui universellement admis comme base de la conception des
ouvrages et le rendre compatibles avec les règlements de conception et de calcul des structures portées,
existants où à venir.
B.A.E.L. ou B.P.E.L. Ce besoin, vivement ressenti par les projeteurs, correspond à une clarification
indispensable permettant de justifier la totalité d´un ouvrage avec une réglementation cohérente.
Faciliter la conversion progressive en un ensemble homogène de normes AFNOR
destiné à constituer la doctrine française d´application du futur Eurocode 7, partie 1 (conception et calcul des
ouvrages relevant de la géotechnique).
Composition du Fascicule 62
Première partie : Dispositions communes
A.1. - Principes et définitions
A.2. - Données pour le calcul concernant les sols
A.3. - Données pour le calcul concernant les matériaux
A.4. - Situations et actions
A.5. - Combinaisons d´actions et sollicitations de calcul
Deuxième partie : fondation superficiel
B.1. - Domaine d´application
B.2. - Modèles de comportement
B.3. - Justifications
B.4. - Dispositions constructives
Troisième partie : fondations profondes
C.1. - Domaine d´application
C.2. - Modèles de comportement en l´absence de déplacements d´ensemble du sol
C.3. - Modèles de comportement en présence de déplacements d´ensemble du sol
C.4. - Justifications
C.5. - Dispositions constructives
Annexes au texte
ANNEXE A. Règles simplifiées
ANNEXE B.1. Évaluation de la contrainte de rupture sous une fondation superficielle soumise à une charge
verticale centrée à partir des essais
au pressiomètre Ménard
ANNEXE B.2. Évaluation de la contrainte de rupture sous une fondation superficielle soumise à une charge
verticale centrée à partir des essais
de pénétration statique
ANNEXE C.1. Évaluation des paramètres de charge d´un élément de fondation profonde à partir d´essais de
chargement statique
ANNEXE C.2. Principes de calcul des paramètres de charge d´un élément de fondation profonde
ANNEXE C.3. Calcul des contraintes qu et qs pour un élément de fondation profonde à partir des essais au
pressiomètre Ménard
ANNEXE C.4. Calcul des contraintes qu et qs pour un élément de fondation profonde à partir des essais de
pénétration statique
ANNEXE C.5. Modélisation du comportement transversal d´un élément de fondation profonde à partir des
essais au pressiomètre Ménard
ANNEXE C.6. Dispositions particulières aux micropieux
ANNEXE D. Fondations semi-profondes
Fascicule 64
CCTG 2012
Travaux de maçonnerie d´ouvrages de génie civil
Le Fascicule 64 tient en compte des progrès technologiques réalisés dans l´exécution des travaux de
maçonnerie et d´autre part, d´introduire des prescriptions relatives aux travaux à la mer ainsi que des
prescriptions relatives aux blocs manufacturés
Composition du Fascicule 64
Art. 1er. - Objet du fascicule
CHAPITRE 1er. - Qualité et préparation des matériaux :
Art. 2. - Application des normes. - Cas d´absence de normes
Art. 3. - Pierres pour maçonnerie
Art. 4. - Moellons de toute espèce
Art. 5. - Moellons bruts
Art. 6. - Moellons taillés
Art. 7. - Pierres de taille
Art. 8. - Dalles en pierres naturelles
Art. 9. - Matériaux naturels pour enrochements
Art. 10. - Briques
Art. 11. - Blocs en béton
Art. 12. - Blocs artificiels d´enrochement
Art. 13. - Gabions
Art. 14. - Carreaux
CHAPITRE II. - Mode d´exécution des travaux :
Fascicule 65 Fascicule 65
CPC CCTG 2012
Mode d’évaluation de tous les ouvrages en Exécution des ouvrages de génie civil en béton armé ou précontraint
béton et béton armé
Le Fascicule 65 A et son additif :
-Intègre les plus récents textes normatifs européens, y compris la norme NF-EN 206-1 dans sa version
française.
- Prend en compte la version d'octobre 2005 de la norme NF EN ISO 9000 en ce qui concerne les principes
essentiels et le vocabulaire du management de la qualité ;
- il clarifia les points sur lesquels il subsistait des ambiguïtés ;
- Mit à jour de tous les renvois utiles entre les divers textes (fascicules et normes en particulier).
tien compte des progrès les plus récents effectués dans la conception et la fabrication des bétons,
nécessaires pour assurer la cohérence avec le contenu de la norme NF EN 206-1.
Composition du Fascicule 65
Le Fascicule 65 comporte 17 chapitres, 4 annexes contractuelles et une annexe aux commentaires :
Chapitre 1 – Dispositions générales. Ce chapitre précise, comme celui de la version précédente, le champ
d'application du fascicule.
Chapitre 2 – Management de la qualité. Ce chapitre regroupe, en se référant aux principes essentiels définis
par la norme NF EN ISO 9000 d'octobre 2005, les
dispositions figurant précédemment dans le chapitre 2 (Assurance et contrôle de la qualité) et des
dispositions précédemment disséminées dans les divers chapitres du
fascicule.
Chapitre 3 – Documents fournis par l'entrepreneur
Chapitre 4 – Etudes d'exécution
Chapitre 5 – Ouvrages provisoires. Ce chapitre introduise la référence aux Eurocodes pour les justifications.
Chapitre 6 – Parements. Parements et autres surfaces coffrées)
Chapitre 7 – Armatures de béton armé.
Chapitre 8 – Bétons et mortiers.
Chapitre 9 – Eléments préfabriqués..
Chapitre 10 – Précontrainte par post-tension. Il fait référence aux futures normes européennes et aux
agréments européens en cours de validation concernant les armatures et les procédés de précontrainte et
prévoit des mesures transitoires dans l'attente de leur mise en application effective.
Chapitre 11 – Particularités de la précontrainte extérieure.
Chapitre 12 – Précontrainte par pré-tension.
Chapitre 13 – Protection des armatures par coulis de ciment. Ce chapitre introduit
l'application des normes européennes et des agréments techniques européens en cours de validation. Il
prévoit des dispositions transitoires dans l'attente de leur mise en
application.
Chapitre 14 – Autres systèmes de protection de la précontrainte
Chapitre 15 – Peinture.
Chapitre 16 – Tolérances sur l'ouvrage fini
Chapitre 17 – Achèvement de l'ouvrage Les dispositions relatives aux tolérances ont été mises en cohérence
avec celles des normes européennes relatives à la justification des ouvrages (Eurocode 2).
Annexes au texte (contractuelles)
Annexe A : Normes applicables aux travaux régis par le fascicule 65. Cette annexe a été mise à jour en
tenant compte de l'évolution importante du contexte normatif.
Annexe B : Equipement des centrales à béton. Il s'agit d'une annexe nouvelle, qui intègre les dispositions
du référentiel utilisé dans la procédure de certification des
usines de béton prêt à l'emploi en vue d'en étendre l'application aux centrales de chantier, qui sont en
dehors du champ d'application de la certification.
Annexe C :
Annexe D : Définition des prestations dues et métré.
Annexe 1 aux commentaires (non contractuelle). Liste des textes de référence.
Fascicule 68
CPC-Exécution des fondations (y compris
l’air comprimé) et des souterrains
TITRE I
DISPOSITIONS GENERALES-FOUILLES POUR
FONDATION-SOUTERRAINS-TRAVAUX A L’AIR
COMPRIME
CHAPITRE PREMIER
P.M.
CHAPITRE II
MODE D’EXECUTION
Article 1 : Dispositions générales
Article 2 : Exécution des fouilles
Article 3 : Etaiements – Blindages
Article 4 : Remblaiement des ouvrages
Article 5 : Sources
Article 6 : dispositions spéciales à l’exécution des travaux à
l’air comprimé
Article 7 : dispositions spéciales à l’exécution des souterrains
CHAPITRE III
MODE D’EVALUATION DES TRAVAUX
Article 8 : Prix des déblais pour fondations
Article 9 : Epuisement
Article 10 : a)Distinction entre travaux à l’air libre et travaux à
l’air comprimé
b)Conditions d’application et composition des prix
c)Caractère forfaitaire des prix
Article 11 :
Article 12 :
TITRE II
PALPLANCHES METALLIQUES
CHAPITRE 1
QUALITE DES MATERIAUX
Article 1 : Palplanches à module
Article 2 : Palplanches plates
Article 3 : Tirants d’ancrage
Article 4 : Matériel d’ancrage
Article 5 : Dispositions spéciales
Article 6 : Pieux-caissons
CHAPITRE II
MODE D’EXECUTION DES OUVRAGES
Article 7 : Manutention
Article 8 : Battage
Article 9 : Arrachage
Article 10 : Recepage
Article 11 : Pose des tirants d’ancrage
Article 12 : Remblaiement des ouvrages
Article 13 : Calcul des ouvrages
CHAPITRE III
Article 14 : Mode d’évaluation des ouvrages
TITRE III
PIEUX EN BETON ARME PREFABRIQUES
CHAPITRE I
PM
CHAPITRE II
MODE D’EXECUTION
Article 1 : PM
Article 2 : Manutention
Article 3 : Battage
Article 4 : Recepage
Article 5 : Enture
Article 6 : Battage des entures
CHAPITRE III
MODE D’EVALUATION DES OUVRAGES
Article 7 : Evaluation des ouvrages
Fascicule 68A
CPC-Exécution des fondations (y compris
l’air comprimé) et des souterrains Titres II et
III
TITRE II
PALPLANCHES ET PIEUX METALLIQUES
CHAPITRE I
QUALITES DES MATERIAUX
Article 1 : Palplanches à modules
Article 2 : Palplanches plates
Article 3 : Tirants d’ancrage
Articla 4 : Matériel d’ancrage
Article 5 :Pieux-caissons
Article 6 : Pieux tubes
Article 7 : Dispositions spéciales
CHAPITRE II
MODE D’EXECUTION DES OUVRAGES
Article 8 : Manutention
Article 9 Battage
Article 10 : Fonçage
Article 11 : Entures
Article 12 : Arrachage
Article 13 : Recepage
Article 14 : Pose des tirants d’ancrage et du matériel
Article 15 : Remblaiement des ouvrages
Article 16 : Calcul des ouvrages
Chapitre 3