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SCIENCES DE LA VIE – L1
[Année]
INFORMATIQUE
www.cours-univ.fr
TNC
[Date] 0
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SCIENCES DE LA VIE – L1
Table de figure
Figure 1: Conversion décimal/binaire ............................................................................................... 3
Figure 2:Conversion décimal<>hexadécimal .................................................................................... 4
Figure 3: topologie en bus .............................................................................................................. 18
Figure 4: Inconvénient de topologie en bus ................................................................................... 18
Figure 5: topologie en étoile ........................................................................................................... 18
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SCIENCES DE LA VIE – L1
I. PRESENTATION DE L'INFORMATIQUE
L'ordinateur de nos jours est implanté dans nombreux domaines (médicaux, sciences, etc.) En
informatique industrielle, il y a PAO (Production Assistée par Ordinateur) et CAO (Conception
Assistée par Ordinateur.) En informatique scientifique, on peut faire des calculs, des modélisations, et
l'ordinateur fournira alors un gain d’efficacité dans les recherches.
L'informatique peut être également pédagogique, l'ordinateur va vous aider à créer des supports
multimédias, des diaporamas animés, à concevoir des logiciels pédagogiques. L'information de gestion
pour gérer des fichiers, faire du traitement de texte, des comptes sur tableur, gérer des bases de
données. L'informatique de loisirs : des jeux. L'informatique de communication : réseau et gestion de
réseau (tout ce qui permet de communiquer et d'échanger des informations : Internet, etc.)
L'informatique et recherche informatiques qui créent constamment de nouvelles applications.
L'ordinateur permet un gain de temps grâce à la programmation de tâches répétitives et complexes,
il permet d'automatiser certaines tâches, d'utiliser et de traiter à l'infini des données sauvegardées.
L'ordinateur a une facilité d'utilisation de plus en plus simple et donne accès en temps réel à de
nombreuses informations.
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SCIENCES DE LA VIE – L1
II. L'ORDINATEUR
Les restes des divisions successives sont des 1 ou des 0. Ils servent à former le chiffre binaire. On
part du reste de la dernière division vers la première pour former le chiffre binaire.
27 = 11011
Le reste de la première division (division 0) s'appelle « l'unité d'ordre zéro. »
Le reste de la deuxième division (division 1) s'appelle « l'unité d'ordre un. »
Si on commence la numérotation des divisions à zéro, Le reste de la n-ème division sera l'unité
d'ordre n.
La ROM (Read-Only Memory) : mémoire en lecture seule. C’est une mémoire importante, qui ne
s'efface pas même ordinateur éteint. Elle contient des instructions et des programmes nécessaires et
essentiels au démarrage de l'ordinateur :
Le BIOS (Basic Inport Outport System) : c'est un programme qui permet de piloter les principales
interfaces d'entrée et sortie du système. La plupart des BIOS ont un setup qui permet de modifier la
configuration basique du système. Les informations du setup sont stockées dans une petite mémoire
RAM, toujours alimentée par une petite pile sur la carte mère ;
Le chargeur d'amorce : permet de charger Windows ;
Le setup CMOS : setup du BIOS ;
Le POST (Pouvoir On Self Test) : programme exécuté automatiquement au démarrage et qui teste
la mémoire.
Le disque dur est l'organe du PC qui sert à conserver les données de manière permanente. Un
disque dur est constitué de plusieurs disques empilés les uns sur les autres. Il tourne rapidement autour
d'un axe. Les disques sont recouverts d'une très fine couche magnétique qui se polarise sous l'effet
d'un champ magnétique. Une polarisation positive correspond à 1, tandis qu'une polarisation négative
correspond à 0.
Les données s'inscrivent sur des pistes. Ces pistes sont divisées en secteurs. La création des pistes
et des secteurs sur les disques s'appelle « le formatage. »
La disquette utilise le même principe de fonctionnement que le disque dur mais, dans une
disquette, il est possible de stocker jusqu'à 1,44Mo alors que dans les disques durs : de 10Go jusqu’à
250Go.
Le CD-Rom est constitué de matières plastiques recouvertes, sur une face, d'une fine pellicule
métallique. Les pistes sont gravées en spirale. Le gravage se fait du centre vers l'extérieur. Le groupe
fait apparaître sur le CD des alvéoles qui forment le code binaire.
Principe de lecture :
Le lecteur CD-Rom est constitué d'une cellule photoélectrique qui envoie un rayon lumineux.
Quand le rayon est réfléchit, c'est que le faisceau a rencontré une surface et par conséquent qu’une
tension apparaît dans la cellule photoélectrique, ce qui donne le signal 1 binaire. Quand le rayon n'est
pas réfléchi, c'est qu'il a traversé une alvéole. Le DVD-Rom est basé sur le même principe du DVD-
rom, mais les alvéoles du DVD sont beaucoup plus petites, ce qui permet de stocker plus de données
sur le même support. Un autre moyen pour stocker plus de données est la mise en place d'une double
couche. Une transparente en or, une deuxième réflexible en argent.
Pour lire les deux couches, le lecteur dispose de deux intensités pour le laser. Une intensité faible
qui se réfléchit sur l'or. Et une intensité plus forte qui se réfléchira sur l'argent et traversera l'or. Cette
technique permet d'obtenir des DVD pouvant stocker jusqu'à 17Go de données.
Le port parallèle : il est constitué de plusieurs fils série, il permet d'envoyer des données sur
plusieurs canaux ou fils simultanément. Il est donc possible de transmettre un octet en une seule fois
avec huit fils.
Le port USB : Universal Serial Bus, il est basé sur une interface de types série, mais il est plus
rapide que le série et ne nécessite pas de démarrage de l'ordinateur, pour reconnaître le périphérique :
branchement à chaud. Lors de la connexion, il y a un changement de tension entre les fils D+ et D- qui
sont au centre. A ce moment là, l'ordinateur envoie un signal au périphérique et l'alimente en courant
basse-tension grâce aux fils GND et VBUS. Le périphérique récupère une adresse temporaire le temps
que l'ordinateur répertorie toutes les adresses des périphériques existants. Dès lors, il trouve une
adresse non utilisée, qu'il attribut à ce nouveau périphérique. L'ordinateur dispose généralement de
toutes les caractéristiques et est capable de charger le programme ou le pilote qui fera fonctionner
correctement ce périphérique.
Elle est constituée d'une bille, sur laquelle tournent deux rouleaux, ces rouleaux sont reliés chacun
à un disque cranté. Ce disque tourne entre une diode électroluminescente, qui envoie un faisceau
lumineux, et une photodiode qui va recevoir ce faisceau lumineux. La suite de bits obtenue permet à
l'ordinateur de repérer les déplacements de la souris.
Le clavier :
Sous chaque touche du clavier se trouvent de petits interrupteurs ; les frappes sur les touches du
clavier actionnent ces interrupteurs qui engendrent des signaux électriques ; chaque touche émet un
signal particulier. Dans le clavier, on a un processeur (petite unité arithmétique et logique) qui va
interpréter le signal et va dire à quel code ASCII il correspond.
III. PROGRAMMATION
1.4.1. Si le café est en grain, on décide de moudre le café. On introduit une instruction de la
forme si.alors cette instruction est appelée « alternative » ou « choix conditionnel. »
- Si le café est en grain, on met du café dans le moulin.
-.Cet algorithme contient trois boucles alternatives ou de sélection (« si », « alors », « sinon ») +
une boucle de répétition, elle peut prendre différentes formes :
- Pour un nombre de tasses de café allant de 1 à 20 faire…
- Tant que nous n’avons pas 20 tasses de café faire…
- On répète l'algorithme pour une tasse 20 fois.
Il y a différents niveaux d'instructions :
Niveau 0 : instruction N°1.
Niveau 1 : 14 instructions : 10 instructions simples
2, 3 et 4
11, 12, 13, 14, et 15
25
28
4 instructions : boucles
5
16
23
26
Niveau 2 : Instructions 6 et 7
17, 18, 20, et 21
22
24
27
Niveau 3 : Instructions 8, 9 et 10
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Structure générale d'un algorithme.
L'ordinateur peut demander une valeur à l'utilisateur, il peut ranger une valeur en mémoire, il peut
aller chercher une valeur en mémoire, il peut évaluer une instruction construite à partir d'une valeur en
mémoire, il peut afficher une valeur en mémoire, il peut comparer des valeurs…
L'algorithme doit contenir 3 zones :
- Le titre de l'algorithme ;
- La partie déclarative : doivent être décrits, les objets ou variables qui vont être utilisés dans
l'algorithme ;
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SCIENCES DE LA VIE – L1
- La partie active : qu'on délimite par les termes « début » et « fin. » Cette partie contient la suite
des instructions élémentaires opérant sur les objets déclarés auparavant.
Variable et constante.
Par définition, une variable est une donnée dont la valeur est modifiable au cours du programme.
Une variable peut-être de type réel, entier, booléen, un caractère ou une chaîne de caractères.
Les variables peuvent avoir diverses fonctions. Une variable peut avoir une valeur dès le début,
une variable peut être destinée à recevoir le résultat d'un traitement. Elle peut recevoir temporairement
un résultat auxiliaire au cours d'un traitement : variable auxiliaire. L'attribution de sa ou ses valeurs se
fait dans la partie active.
Une constante ( variable) ne varie pas, elle peut prendre les mêmes formes que les variables :
réel, entier, booléen, caractère, chaîne de caractères.
Opérations élémentaires et expressions :
Expression arithmétique :
- Une constante ou variable numérique ;
- Une suite de variables ou de constantes combinée avec des opérateurs arithmétiques (binaires
(=relient deux termes) : +, -, *, /; div. (division entier) ; mod. (reste division entier.) Il existe un
opérateur unaire qui agit sur un seul terme : - (opposé))
Expression booléenne :
- Une constante variable booléenne (vrai, faux)
- Une suite d'expressions arithmétiques ou booléennes combinée avec des opérateurs relationnels
(= ; ; ; ; < ; > ) ou booléens (et ; ou ; non.)
Priorités de quelques opérateurs :
Il faut tenir compte des priorités afin de traiter, d'évaluer correctement l'expression.
3 * 2 + 8 < 20 vrai.
3 * (2 + 8) < 20 faux.
Les opérateurs booléens :
Il existe trois opérateurs booléens : « et », « ou », « non. »
On va considérer des variables booléennes, c'est-à-dire qui peuvent prendre la valeur « vrai » ou
« faux. »
L'opérateur « non » va donner l'opposé de la variable :
p = V non p = F
L'opérateur « et », si l’on prend deux variables p et q vrai toutes les deux, alors « p et q » sera vrai.
Si au moins une des variables est fausse alors « p et q » sera faux.
L'opérateur « ou » : si au moins une des deux variables est vraie alors « p ou q » sera vrai. Si les
deux variables sont fausses alors « p ou q » sera faux.
Ces opérateurs, tout comme les opérateurs arithmétiques, possèdent des propriétés de
commutativité, d’associativité, de distributivité. De plus, ils obéissent aux lois de Morgan :
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Saisir (réponse)
Jusqu'à (réponse = « O ») ou (réponse = « N »)
Fin REPETER
Boucle de CONDITION :
La boucle de condition est appelée boucle TANT QUE. Avec cette boucle, le programme vérifie la
condition avant d'effectuer le traitement.
C'est l'inverse de RÉPÉTER (= vérification condition après traitement.) Ce qui fait qu'il est
possible de ne jamais effectuer le traitement si la condition n'est pas remplie dès le départ.
Exemple : i i
TANT QUE i 10
Faire afficher (i)
Ii+1
Fin TANT QUE
Sélection :
Elle permet de réaliser un choix dans le programme : si . alors . sinon
Le calcul de la moyenne
Algorithme moyen
Déclaration :
NN : entier nombre de notes
SOM : réel somme des notes
I : entier variable de boucle
NT : réel note entrée
MOY : réel moyenne
Début
Afficher (« Combien de notes avez-vous ? (Entrez un entier > 0) ») ;
Saisir (NN) ;
SOM 0 ;
Selon la taille, la vitesse de transfert des données, et l'étendue du réseau privé, on va donner un
nom différent au réseau :
- Peu d'ordinateurs, situé sur une petite zone géographique, on parle de LAN (Local Area Network
= réseau local) ;
- Si une organisation possède deux réseaux locaux éloignés, on dit que cela forme un MAN
(Metropolitan Area Network = réseau métropolitain) ;
- Si les distances deviennent trop importantes, on utilise des WAN (Wide Area Network = réseau
étendu.)
IV.1. Internet
Le mot « Internet » vient de la contraction des mots anglais « International » et « Network. » C'est
en fait un super réseau qui relie entre eux des ordinateurs seuls ou des réseaux de types LAN, MAN,
WAN.
Ce sont les militaires américains qui ont mis au point les bases d’Internet dans les années 60,
craignant de perdre toutes les données en cas d'attaque du serveur, ils décident de rendre chaque
ordinateur autonome et de scinder les données en paquets avec leur adresse de destination. Les
universitaires ont ensuite repris ce mode de communication et l'ont amélioré à des fins plus pacifiques
d'échange de connaissances.
Tous les ordinateurs sont reliés entre eux par une même ligne de transmission.
L'inconvénient est que, si un ordinateur tombe en panne, le réseau est rompu.
- La topologie en étoile : tous les ordinateurs du réseau sont reliés à un connecteur appelé un HUB.
Ici, si un ordinateur tombe en panne, le réseau n'est pas perturbé.
UNIX
C'est un système d'exploitation, un système robuste écrit en langage C. Les premières versions
datent de 1969, il est multitâche et multi-utilisateur. Il permet d'utiliser des codes de calculs lourds et
complexes et de nombreux outils dans tous les domaines. Il permet une maîtrise totale de
l'environnement grâce aux ligne de commande. Il ne permet pas le branchement à chaud, sans
redémarrer la machine. Il nécessite un temps d'adaptation un peu plus important, et les plateformes
proposées par ce système manquent parfois d'homogénéité.
Linux, c'est Unix gratuit, il est en licence GPL (c'est-à-dire Open Source.) Son inventeur est Linus
Torvalds. Comme Linux a pu être modifié à volonté et par n'importe qui, il n'existe pas une version de
Linux mais des distributions. Une distribution comporte les bases Unix, plus un certain nombre de
logiciels d'application et de développement. Chaque distribution a son nom propre (Mandriva, Redhat,
SuSE, Debian, Slackware…)
L'environnement de travail sous Linux peut être une interface graphique que l'on appelle « X-
Window. » Il existe différents types d'environnement graphique dans une distribution. Il y a quatre
bureaux différents. Et plusieurs applications ouvertes en même temps.
L'invite de commande :
- Nom de l'utilisateur ;
- @ le nom de la machine ;
- Le nom de dossier ;
- $ puis un rectangle clignotant : l'invite de commande, c'est là qu'on tape les instructions.Pour
obtenir de l'aide : commande man ls.
Outre le manuel d'utilisateur disponible dans l'un des menus déroulants, vous pouvez obtenir
toutes les informations nécessaires à l'utilisation d'une commande en tapant "man" + nom de la
commande. Dans ces pages manuelles, on vous dira à quoi sert la commande, quelle est sa syntaxe, et
quelles sont les options disponibles pour cette commande.
Les fichiers sous Unix :
Un nom de fichier peut être constitué de 255 caractères :
Toutes les lettres de A à Z, les chiffres en 0 à 9 et certains caractères spéciaux.
Unix fait la différence entre les majuscules et les minuscules. Certains caractères spéciaux servent
à spécifier un ensemble de fichier : « * » sert à identifier n'importe quelle chaîne de caractère (*.doc =
tous les fichiers ayant une extension .doc.) « ? » sert à identifier n'importe quel caractère (?.doc =
n'importe quel fichier ayant un caractère et d'extension .doc.) « [] » sert a imposer un ensemble de
caractère particulier. (fich[012]? = tous les noms de fichiers commencent par « fich » suivi de deux
caractères dont l'avant dernier peut être 0, 1 ou 2 et le dernier n'importe lequel.)
Les répertoires sont ordonnés en arborescence comme dans tous les autres systèmes d'exploitation.
Le dossier racine, c'est-à-dire celui qui contient tous les autres répertoires est nommé « / » Il faut faire
attention de ne pas confondre ce / avec le / vert qui symbole la séparation entre divers répertoires. Le /
de la racine n’a rien devant. Tous les dossiers personnels sont dans un répertoire « home »,
directement dans la racine : /home/.
Bin et sbin sont des dossiers qui contiennent les programmes associés aux commandes
élémentaires sous Unix, ces fichiers sont vitaux pour le système.
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Permission : + autoriser
- interdire
Un système d'exploitation peut être mono- ou multi-utilisateur. Mis à part le DOS, les systèmes
d'exploitation sont multitâches, c'est-à-dire que le temps du processeur sera partagé entre plusieurs
programmes de telle sorte qu'ils sembleront s'exécuter simultanément. Pour cela, les programmes sont
découpés en séquences d'instructions, que l'on appelle des « processus » et qui seront tour à tour actifs,
en attente, suspendus, ou détruits, suivant leur priorité et leur place dans le programme. Un système
multitâche est dit en plus « préemptif » lorsqu'il possède un ordonnanceur ou planificateur de tâches
pour répartir le temps machine selon des critères de priorité entre les différentes tâches qui demandent
du temps machine.