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L’efficacité énergétique des bâtiments :

Utilisation des matériaux à changement


de phase (MCP)

Réalisé par : Encadré :


DHAIM ABDELRHAFOUR M.CHHITI

RAZI ABDELILAH

EL IRAOUI JAMAL

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Table des matières
Introduction................................................................................................................................ 3
L’isolation thermique c’est quoi : ............................................................................................... 4
 Matériaux isolants ? ........................................................................................................ 4
 Les familles d’isolants : .................................................................................................... 5
 Isolants en laine à base de minéraux : ........................................................................ 5
 Les isolants d’origine animale :.................................................................................... 5
 Les Eco Matériaux : ...................................................................................................... 6
 Isolants synthétiques : ................................................................................................. 7
Les produits d’isolation alvéolaires sont d’origine organique. .............................................. 7
 Les isolants minces : .................................................................................................... 8
Matériaux à changement de phase (MCP)................................................................................. 8
 Qu’est-ce qu’un MCP :..................................................................................................... 8
 Classification des MCP :................................................................................................... 9
 Les MCP inorganiques : ............................................................................................... 9
 Les MCP organiques :................................................................................................... 9
 Les MCP eutectiques : ............................................................................................... 10
 Les fonctionnalités de MCP : ......................................................................................... 10
 Applications : ................................................................................................................. 11
 les MCP dans les bâtiments :......................................................................................... 11
Conclusion : .............................................................................................................................. 13

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Introduction :
Qu’est-ce que l’efficacité énergétique ?
On a tous sûrement beaucoup entendu cette expression dernièrement. En général,
elle désigne le fait d’utiliser moins d’énergie qu’avant pour fournir des services énergétiques
équivalents. Nos activités quotidiennes sont très énergivores, qu’il s’agisse de chauffer ou
refroidir dans les bâtiments, ou encore d’utiliser des appareils et des services électriques.
L’étiquetage énergétique est une mesure permettant de déterminer l’efficacité énergétique
des appareils, du matériel ou des bâtiments.

Pourquoi l’efficacité énergétique est-elle nécessaire ?


En augmentant l’efficacité énergétique, nous utilisons moins d’énergie et nous
réduisons du même coup les émissions de gaz à effet de serre, protégeant ainsi
l’environnement. La sécurité de l’approvisionnement en énergie s’en trouve également
renforcée. Et n’oublions pas qu’en adoptant des solutions favorisant l’efficacité énergétique,
nous dépensons moins d’argent pour l’énergie !

Outils et politiques pour renforcer l’efficacité énergétique dans les


bâtiments :

Absorbant 40 % de la production totale d’énergie, le secteur du bâtiment est le


premier consommateur d’énergie au sein de l’Union européenne, devant les transports ou
l’industrie. Au Maroc il représente 25% de la consommation énergétique totale du pays,
dont 18% pour le résidentiel et 7% pour le tertiaire. Cette consommation énergétique est
appelée à augmenter rapidement dans le futur suite à l’évolution du parc d’habitation induit
par les grands chantiers programmés : plan Azur de l’hôtellerie, programme d’urgence de
l’éducation nationale, programme de 150 000 logements par an, programme de
réhabilitation des hôpitaux, etc... De nombreuses mesures ont été mises en place au niveau
européen et national pour diminuer la consommation d’énergie des installations du
bâtiment tout en conservant un bon niveau de confort. Il s’agit aujourd’hui d’être capable de
« faire mieux avec moins ». Une évolution qui ouvre de nouvelles opportunités pour les
installateurs
Alors lors de la construction d’un bâtiment de nombreux paramètres peuvent être
pris en compte pour améliorer l’efficacité énergétique.
Parmi ces paramètres c’est une isolation thermique renforcée par exemple grâce à des faux
plafonds empêchant le recours à l’inertie thermique, des matériaux comme la laine minérale
ou le chanvre, des doubles vitrages à isolation renforcée ou fenêtres pariéto- dynamiques
(qui permettent à l’air provenant de l’extérieur de se réchauffer en circulant entre deux
vitrages dont l’un peut être double). L’isolation thermique par l’extérieur (« manteau
isolant », par exemple à l’aide de briques de polystyrène expansé ou extrudé) permet de
diminuer les pertes thermiques de la paroi jusqu’à 80%.

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On peut aussi joué sur son orientation et sa capacité à profiter de l’énergie
lumineuse, à capter et à se protéger de l’énergie solaire (architecture bioclimatique,
matériaux de surface) ; utiliser les chaudières à condensation (récupération d’énergie en
condensant la vapeur d’eau des combustibles et taux plus faible de rejets polluants) et basse
température (fonctionnant avec de l’eau variant entre 30 et 75°C) consomment 12 à 20%
d’énergie en moins que les installations classiques au fioul ; aussi des systèmes de chauffage
à base d’énergies renouvelables (pompe à chaleur ou systèmes solaires) peuvent également
être installés. Différents types de chauffages biomasse utilisant le bois comme combustible
présentent des hauts rendements (jusque 95%) ; les chaudières à cogénération permettant
de produire de l’énergie électrique en même temps que de l’énergie thermique. Elles
peuvent générer des économies en énergie primaire d’environ 20% mais leur rendement
électrique est faible et répond mal aux besoins. En 2010 par exemple, plus de 40 % des
économies d'énergie sont réalisées grâce à l'installation de systèmes de chauffage peu
consommateurs en énergie et 13% grâce aux travaux d'isolation (principalement en raison
du manque de travaux d’isolation de parois opaques mais un potentiel important existe à ce
poste)

Dans notre Project on va se focaliser surtout sur le côté isolation thermique et l’utilisation
des différents types des matériaux pour réduire au maximum la consommation d’énergie et
augmenter L’EFFICACITE ENERGETIQUES.

L’isolation thermique c’est quoi :


L’isolation thermique est en effet le premier facteur d’économies d’énergie pour un
habitat responsable. Elle consiste tout simplement à empêcher les transferts de chaleurs
entre un milieu chaud et un milieu froid. Améliorer l'isolation des bâtiments permet à la fois
de réduire ses émissions de CO2 et de diminuer ses consommations d'énergie. Cette
isolation peut être réaliser grâce à l’utilisation de plusieurs matériaux dites isolants.

 Matériaux isolants ?
Les matériaux ne sont pas tous égaux devant les transferts de chaleur. Différentes
grandeurs permettant de les caractériser :

 La conductivité thermique ou le lambda (λ):


Définition : la conductivité thermique est l'aptitude du matériau à se laisser traverser
par la chaleur .Elle s'exprime en W/(ms.).
Plus le lambda est faible, plus le matériau est isolant.

 La résistance thermique d'un matériau (R) :


Définition : la résistance thermique est la capacité d'un matériau à ralentir le
transfert de chaleur réalisé par conduction. Elle s'exprime en m2.K/W.

Plus la résistance thermique est élevée, plus le matériau est isolant.

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 Les familles d’isolants :
On peut considérer qu'il existe 4 familles d’isolants :

 Les isolants d’origine minérale


 Les isolants d’origine végétale et animale
 Les isolants d'origine synthétique
 Les isolants minces / réfléchissants
 Isolants en laine à base de minéraux :
La laine de verre et la laine de roche sont des isolants beaucoup utilisés dans le secteur
du bâtiment. Ils sont constitués avec des matières premières naturelles telles que le sable,
roche volcanique et du verre recyclé : le calcin. Ces isolants ont un très bon comportement
lorsqu'ils sont exposés au feu, ils stables et résistants en panneaux rigides et semi rigides.

La laine de roche Perméable à la vapeur d’eau

Non capillaire

Perméable à l’air

Difficilement combustible

Compressible

Difficilement recyclable

λ : De 0,033 à 0,042 W/(m.K)

La laine de verre Perméable à l'air et la vapeur d’eau


Non capillaire
Difficilement combustible
Isolant phonique
Compressible
Difficilement recyclable
λ : De 0,032 à 0,056 W/(m.K)

 Les isolants d’origine animale :


La laine de mouton, par exemple, est un bon isolant thermique de part sa consistance, elle
emprisonne près de 80% d’air dans son propre poids.
La laine absorbe naturellement l’humidité (1 kg de laine peut absorber jusqu'à 300g d’eau,
soit 30% de son poids)

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Cet isolant est fréquemment choisi dans le cadre d'une construction d'un habitat
écologique.
Existe en rouleaux souples et vrac.

Léger
La laine de mouton
Perméable à la vapeur d’eau
Compressible
Perméable à l’air
Difficilement combustible
Retient la chaleur l’été, est particulièrement
efficace en hiver
Produit naturel et écologique
λ : De 0,032 à 0,041 W/(m.K)

 Les Eco Matériaux :


Les éco matériaux sont des produits manufacturés qui correspondent à des critères du
développement durable,
Ces matériaux écologiques donnent pleine satisfaction dans les projets dit à "Qualité
Environnementale", ils sont performants ils peuvent être recyclés.

Laine de bois / fibres Perméable à la vapeur d’eau


de bois
Permet d’accroitre l’inertie thermique
Isolant phonique
Difficilement combustible
Compressible
Grande longévité
λ : De 0,039 à 0,050 W/(m.K)

Fibre de textiles / Abondance (textiles recyclés)


fibres de coton Isolant phonique
Perméabilité de l’air
Retient la chaleur l’été
Economique
λ : 0.039 W/(m.K)

Ouate de cellulose Abondance (issue de papiers recyclés)

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Isolant phonique
Difficilement inflammable
Perméabilité de l’air
Retient la chaleur l’été
λ : De 0,035 à 0,042 W/(m.K)
Liège Perméable à la vapeur d’eau
Non capillaire
Difficilement combustible
Très bon isolant phonique
Recyclable
Perméabilité de l’air
Faible épaisseur
Résiste à l’humidité
Grande longévité
Ecologique et naturel
λ : De 0,032 à 0,049 W/(m.K)

La laine de lin Perméable à la vapeur d’eau


Résiste bien à l’humidité
Compressible
Isolant phonique
Conception écologique
Pose facile et saine (non nocif, pas d'irritations lors de
la pose)
Recyclable
λ : De 0,0.35 à 0,041 W/(m.K)

Laine de chanvre Isolant phonique


Difficilement inflammable
Perméabilité de l’air
Recyclable
Retient la chaleur l’été
Perméable à la vapeur d’eau
λ : De 0,039 à 0,044 W/(m.K)

 Isolants synthétiques :
Les produits d’isolation alvéolaires sont d’origine organique. Ils regroupent plusieurs
familles de produits isolants à cellules fermées. Ils ne sont pas traités contre les rongeurs,

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dégagent des émissions de particules nocives en cas d’incendie. Fortes consommations
d’énergie grise.

Facilement inflammable
Polystyrène expansé
Perméabilité de l’air
Incompressible
Isolant phonique
λ : 0.032 à 0.038 W/(m.K)

Isolant phonique
Polyuréthane
Dégradation de son pouvoir isolant dans le temps
Mauvaise efficacité en été
Incompressible
Perméabilité de l’air
λ : De 0,023 à 0,027 W/(m.K)

Polystyrène extrudé Facilement inflammable


Bonne perméabilité de l’air
Très résistant à la compression
Isolant phonique
λ : De 0,029 à 0,035 W/(m.K)

 Les isolants minces :

Perméable à la vapeur d’eau


Isolants mince Perméable à l’air
Très fin, multicouches.
Facile à poser
Habituellement disponible en rouleaux, pour l'isolation
des combles / toitures
λ : 0,08 W/(m.K)

Matériaux à changement de phase (MCP)


 Qu’est-ce qu’un MCP :

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Les Matériaux à Changement de Phase MCP (PCM Phase Change Matériel ) ont pour
particularité de pouvoir stocker de l’énergie sous forme de chaleur latente .La chaleur étant
absorbée ou restituée lors du passage de l’état solide à l’état liquide (et vice versa).

Les MCP reposent sur l'application d'un principe physique simple. Au-delà d'une certaine
température caractéristique de chaque matériau, ils se liquéfient en absorbant la chaleur de
l'atmosphère ambiante et les restituent lorsque la température baisse. Cette propriété du
matériau est liée à son importante énergie de fusion par unité de volume, plus celle-ci sera
grande plus les propriétés de stockage/restitution de la chaleur seront intéressantes.
Pour le stockage de l'énergie, d'autres changements de phase sont
Théoriquement envisageable (solide-solide, solide-gaz, liquide-gaz), mais en pratique c'est le
passage solide-liquide qui offre le plus applications (notons tout de même, par exemple,
l'existence
Des fluides frigorigènes). La plupart des transitions liquide-gaz et
Solide-gaz impliquent des volumes importants ou des hautes pressions pour stocker le
matériau à son état gazeux.
De plus, ces transitions demandent des températures (et donc de l’énergie) plus importantes
que dans le cas des transitions solide-liquide. Quant aux transitions solide-solide, elles sont
généralement très lentes et ont de faible énergie de transformation.

 Classification des MCP :


On peut classer les MCP selon leur nature chimique en trois grandes catégories : Organique,
Inorganique et Eutectique.

 Les MCP inorganiques :


Les matériaux ou les substances inorganiques ont une température ou une plage de
températures de fusion comprise entre -100 °C et +1000°C. Les plus utilisés sont : l’eau
(température de fusion 0°C), les solutions aqueuses de sel (température de fusion inférieure
à 0°C), des sels hydratés (température de fusion comprise entre 5°C et 130°C), des mélanges
de sels, des mélanges de métaux (température de fusion supérieur à 150°C). Ils ont plusieurs
avantages : ils ont une chaleur latente importante et une haute conductivité thermique. Ils
ont une fusion nette (c’est-à-dire une plage de fusion étroite). Ils sont non-inflammables et
ils ont un coût d’investissement abordable. Ils sont en général facilement disponibles. Les
problèmes majeurs rencontrés lors de leurs utilisations sont en rapport avec la ségrégation,
la corrosion et la surfusion nécessitant ainsi l’utilisation d’agent de nucléation afin d’être
fiables .

 Les MCP organiques :


Les matériaux ou les substances organiques ont une température ou une plage de
température comprise entre 0° C et 150°. Les plus utilisés sont essentiellement à base de
paraffine, des acides gras et des alcools de sucre. Ils comportent certains inconvénients,
comparés aux avantages des MCP inorganiques : ils ont une plus faible conductivité à l’état
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solide et à l’état liquide, ils ont une chaleur latente de fusion plus faible, ils sont
inflammables. Par contre, ils ont des avantages majeurs ; ils sont disponibles dans une large
gamme de températures et sont compatibles avec les matériaux conventionnels de
construction, ils sont chimiquement stables et ne nécessitent pas l’utilisation d’agents de
nucléation. Ils sont non réactifs la plus part du temps et ils sont recyclables

 Les MCP eutectiques :


Les MCP eutectiques sont des substances composées de plusieurs MCP purs. En général, ce
sont des mélanges de MCP organiques et inorganiques (organique-organique, organique-
inorganique, inorganique-inorganique). Ils ont deux principaux avantages ; ils ont un point de
fusion net similaire à une substance pure et leurs chaleurs latentes volumétriques sont
légèrement supérieures à celle des composés organiques purs. Leurs deux principaux
inconvénients sont que l’on a peu de données disponibles sur les propriétés thermiques de
ces matériaux et ils sont peu utilisés au niveau des systèmes industriels.

Voici un tableau qui représente certaines propriétés thermiques de certains MCP.

 Les fonctionnalités de MCP :


L’utilisation des MCP s’articule principalement autour de trois fonctionnalités :

- La capacité de garder au froid ;

- La capacité de garder au chaud ;

- La capacité de stocker la chaleur.

Comme nous l’avons vu, ces fonctionnalités reposent sur la faculté des MCP à stocker de
l’énergie de manière latente. Lors d’une transition solide/liquide, les MCP vont utiliser la
chaleur autour d’eux pour changer de phase, laissant la température stable aux alentours. La
force des MCP et d’être disponibles dans de larges gammes de températures en fonction de
l’application visée.

En général :

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Si on veut restituer de la chaleur = changement de phase de liquide à solide .

Si on veut Stocker de l’Energie = changement de phase de solide à liquide .

 Applications :
Les principales applications industrielles des matériaux à changement de phase sont les
suivantes :

- Isolation des bâtiments

- Climatisation passive

- Stockage d’énergie thermique

- Refroidissement et transport de produits alimentaires ou de produits sensibles


pharmaceutiques ou médicaux.

- Industrie Textile

- Récupération de la chaleur issue de l’incinération des déchets

- Diminuer les effets exothermiques de réactions chimiques

- Energie solaire

- Système thermique dans l’aérospatiale

- Refroidissement de moteur dans l’industrie automobile

- Protection thermique de composants et circuits électroniques

 les MCP dans les bâtiments :


On retrouve les matériaux à changement de phase dans le bâtiment principalement sous la
forme de plaques où les MCP sont encapsulés .Le changement de phase a lieu selon les
matériaux entre 19 et 27°C, températures correspondant aux valeurs limites respectivement
fixées pour le confort d’hiver et d’été. Les MCP (paraffine, polymère, acide gras…) peuvent
être incorporés dans les matériaux de construction (plâtre, béton, certains plastiques) et
même dans une matrice de graphite, qui a l’avantage d’avoir une excellente conductivité
thermique. Les paraffines, chimiquement stables, sont les substances les plus répandues.

En période de surchauffe, le MCP fond et la chaleur est emmagasinée ; lorsque le bâtiment


se refroidi, le MCP se solidifie et l'énergie stockée est restituée. Dans une certaine gamme de
température, le MCP accroît donc l'inertie thermique du bâtiment, L’emploi de MCP dans un
projet de rénovation, là où les demandes de maîtrise de l’énergie sont les plus fortes,

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apparaît très prometteur pour réduire les consommations d’été (climatisation) tout en
préservant un bon niveau de confort pour les bâtiments à faible inertie.

Les Matériaux à Changement de Phase les plus utilisés généralement sont à base de
paraffines et de sels hydratés.

Les paraffines sont en général des molécules linéaires d’hydrocarbures saturés (CnH2n+2).
Leurs cristallisations libèrent une grande quantité de chaleur latente. Ils sont disponibles
dans une large gamme de températures et on peut les obtenir facilement. Ils sont
chimiquement inertes et montrent peu de changements de volume sur la fusion. Ils sont
fiables, prévisibles, peu coûteux et non-corrosif. Ils montrent quelques propriétés
indésirables tel que : une faible conductivité thermique, la non compatibilité avec les
supports en plastique. Ils sont aussi modérément inflammables.

Le sel hydraté le plus utilisé est le sulfate sodium plus particulièrement le sel de Glauber en
forme déca hydratée (Na2SO4·10H2O). Il est très stable chimiquement. Il ne se décompose
pas même sous l'effet de la chaleur, et il ne réagit pas aux températures courantes avec des
agents oxydants ou réducteurs. A des températures élevées, il peut être réduit en sulfure de
sodium. On l’utilise pour les systèmes de stockage d’énergie dans les bâtiments à cause de
ses propriétés de solubilité inhabituelle, ainsi que de sa chaleur de cristallisation élevée .
Voici un Tableau donne à titre d’exemples les propriétés thermiques de quelques MCP à base de
paraffines et de sels

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Conclusion :
Les matériaux isolants modernes et les matériaux à changement de phase (MCP) sont dans
leur grande majorité des matériaux poreux légers, au sein desquels le transfert de chaleur se
fait à la fois par conduction et rayonnement. Le caractère semi-transparent de certains de
ces matériaux, même à la température ambiante, a suscité un grand nombre d’études et a
nécessité une remise en question du traitement traditionnel de ces matériaux, ainsi qu’une
reconsidération de la terminologie utilisée pour décrire leurs propriétés. Les études de base
sur le fonctionnement des isolants ont porté principalement sur la meilleure compréhension
des transferts de chaleur et de masse par convection naturelle et forcée, et par
rayonnement en milieu poreux semi-transparent. Elles se sont aussi étendues à l’étude de
l’influence des facteurs environnants sur les performances : influence de l’humidité et de la
thermo-migration et influence de la diffusion des gaz interstitiels différents de l’air
(vieillissement). Les études commencées initialement en relation avec des applications
spéciales, comme la cryogénie, l’espace, le génie nucléaire, etc., ont été progressivement
étendues aux produits courants et à des températures voisines de la température ambiante.
Ces connaissances ont permis la modélisation du fonctionnement des isolants et la prévision
de leurs performances en fonction des paramètres thermo-physiques les caractérisant et des
conditions d’application. La modélisation a constitué un important levier dans l’amélioration
des produits et l’optimisation des conditions d’application ce qui mène à une amélioration
de l’efficacité énergétique.

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